Notice Sur La Chartreuse D'arvieres En Valromey
rPrJ ="M 9S3Q9L1 - 8k3O NOTICE - 51111 LA • CHARTREUSE iARYiÈRES • EN VAL ROMEY PAII M. GUIGUE ANCIEN ILVE 1)2 LÉCOLE DES CHARTES -- Document D Il I 1111111 IlilittO 111111V 0000005526703 - -• • LYON IMPRIMERIE DAIMÉ VINGTRINIER Rue ile la Belle-Corilière, 14. 1869 NOTICE SUR LA CHARTREUSE DAMÈRES § L TJt4DITION5. La Chartreuse dArvières, dont il ne reste plus au- jourdhui que des ruines informes, sélevait au milieu des noires forêts de sapins du Colombier et dans lapar . la montagne qui domine le village de Lochieu, à-tie.de égale distance à peu près des communes de Culoz, Seys- sel et Champagne. Lépoque précise de sa fondation est assez obscure, On dit que le comte Amédée IJI deSavole, sur le point dèn venir aux mains avec un dauphin de Viennois, fit voeu, sil sortait victorieux de la lutte, de fonder dans Ses Etats un monastère de lordre de saint Bruno, dont les disciples, alors en grande réputation de chaleur religieuse, posédaient déjà deux établissements dans les montagnes du Bugey, Portes et Meyriat. On dit encore que ce fat vers 1132 que quelques reli- gieux, envoyés de Portes, sous la conduite dun pieux frère nommé Arthaud, fils du seigneur de Sothonod, choisi par dom Guigues, prieur de la Grande-Chartreuse, vinrent visiter le Valromey, dans lintention de sy éta- blir; quils sarrêtèrent dabord dansla forêt de Ma- zières, près dHauteville , où ils ne séjournèrent que quelques mois; que de là ils se rendirent dans les dé- n 6 serts.du Colombier; quiH se fik&ent et. Mtirent leurs premières cellules avec des ais de sapin au lieu dit au- jourdhui le Cimetière, «lieu sauvage, rempli dhorreur, et où la vie semblait impossible dans une saison rigou- reuse s ; que Hugues de Grammont, alors assis sur le siége épiscopal de Genève, sintéressa aux rmits du Colombier et favorisa dé tout son pouvoir leur prospérité quen peu de temps, de nombreux disciples serangèrent sous la conduite dArthaud, et quau moment où lavenir du monastère semblait assuré, un incendie vint ruiner toutes les espérances de la jeune colonie, en détruisant les constructions élevées à grand peine.
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