UNIVERSITE ABOU-BEKR BELKAID-TLEMCEN
FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE ET DESSCIENCES DE LA TERRE ET DE L’UNIVERS
Département d’Ecologie et Environnement
Laboratoire de recherche "Valorisation des actions de l'homme pour la protection de l'environnement et application en santé publique"
Mémoire présenté en vue de l’obtention du Diplôme
Master
Filière : Ecologie Animale. Spécialité : Faune et Environnement. Thème
Composition et structure des rapaces diurnes dans la
région de Tlemcen
Présenté par : SAHNOUNE Fatima Zahra.
Soutenue le 30/06/2016, devant le jury composé de :
Mr. MESSLI L. Professeur Président Université de Tlemcen
Mr. MESTARI M. M.C.A. Encadreur Université de Tlemcen Mr. MANAA A. M.C.B. Examinateur Université de Tlemcen
Année universitaire : 2015– 2016 Remerciement
Au terme de ce travail, je tiens à exprimer mon profonde gratitude et mes sincères remerciements à Mr MESTARI pour son encadrement, son soutien, ainsi que pour ses conseils instructifs durant toute la période de ce travail,
Mes plus vifs remerciements s’adressent aussi à tout le cadre professoral et administratif de la formation Master spécialisé faune et environnement, pour leurs patiences et savoir qui m’a illuminé durant ces deux années de formation.
En fin, je tiens aussi à remercier tous les membres du jury qui m’ont fait l’honneur d’accepter de juger mon travail.
Pour tous ceux que j’ai oubliés, je vous dis Merci. Dédicace
Je dédie ce modeste travail
A
Mon père, école de mon enfance, qui a été mon ombre durant toutes les années des études, et qui a veillé tout au long de ma vie à m’encourager, à me donner l’’aide et à me protéger. Que dieu le gardes et le protège.
Ma mère pour son amour, son soutient, la tolérance et l’’encouragement qu’elle a bien voulu consentir pour moi. Tous les mots restent faibles pour exprimer envers elle.
‹ A Ibtissem ma sœur que j’adore et mes frère aminou, teyeb, kacimo ‹ A ma sœur Amel, son mari Rachid et ses enfants Ilyess, yasmine, sama ‹ A ma tante Djamila et son marie Habib. ‹ Enfin à ma meilleur copine Chahra zed et tous mes ami(e)s que j’ai passé aves eux des bons moments durant ces 5 ans.
Table des matières :
Sommaire Table des matières : ...... 1 Introduction ...... 7 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes ...... 9 1.1 Généralité sur les rapaces diurnes : ...... 9 1.1.1 Faucon pèlerin : (Falco peregrinus) ...... 10 1.1.2 Faucon crécerelle : (Falco tinnunculus) ...... 11 1.1.3 Faucon crècerellette : (Falco naumani) ...... 11 1.1.4 Epervier d’Europe : (Accipiter nisus) ...... 12 1.1.5 Elanion blanc :(Elanus caeruleus) ...... 12 1.1.6 Circaète Jean-le-Blanc : (Circaetus gallicus) ...... 13 Photo n°06 Circaète Jean-le-Blanc : (Circaetus gallicus) (www.oiseaux.net) ...... 13 1.1.7 Vautour fauve : (Gyps fulvus) ...... 14 1.1.8 Vautour percnoptère : (Neophron percnopterus) ...... 14 1.1.9 Milan noir : (Milvus migrans) ...... 15 1.1.10 Milan Royal : (Milvus milvus) ...... 16 1.1.11 Busard des roseaux : (Circus aeruginosus) ...... 16 1.1.12 Busard Cendré : (Circus pygargus) ...... 17 1.1.13 Buse Féroce : (Circus pygargus) ...... 17 1.1.14 Bondrée Apivore : (Pernis apivorus) ...... 18 1.1.15 Faucon Hobereau : (Falco subbuteo)...... 19 1.1.16 Faucon d’Eléonore : (Falco éléonorae) ...... 19 1.1.17 Faucon Lanier : (Falco biarmicus) ...... 20 1.1.18 Autour des palombes : (Accipiter gentilis) ...... 20 1.1.19 Aigle botté : (Hieraaetus pennatus) ...... 21 1.1.20 Aigle royal : (Aquila chrysaetos) ...... 22 1.1.21 Aigle de Bonelli : (Hieraaetus fasciatus) ...... 22 1.1.22 Balbuzard pécheur :(Pandion haliaetus) ...... 23 Chapitre 2 : Description de la zone d’étude ...... 31 2.1 Situation géographique des stations d’étude : ...... 31
1 2.1.1 Stations de Hennaya : ...... 32 2.1.2. Stations de Remchi : ...... 32 2.1.3. Stations de Honaïne :...... 32 2.2.1 Facteurs édaphiques : ...... 33 2.2 Etude bioclimatique : ...... 35 2.2.1 Facteurs climatique : ...... 36 2.3 Synthèse bioclimatique ...... 40 2.3.1 Diagramme Ombrothemiques De Bagnouls Et Gaussen ...... 40 2.3.2 Quotient pluviothermique d’mberger ...... 41 2.4 Facteur biotique : ...... 44 2.4.1 Données bibliographiques sur la flore : ...... 44 2.4.2 Données bibliographique sur la faune : ...... 46 Chapitre 3 : Matériel et Méthodes ...... 50 3.1 Matériel d’étude ...... 50 3.2 Les différentes méthodes ...... 50 3.2.1 Méthode absolues : ...... 50 3.2.2 Méthodes relatives : ...... 52 3.3 Méthode utilisée : ...... 55 3.3.2 Indices écologiques utilisés pour l’étude de la composition et de la structure du peuplement avien : ...... 60 Chapitre 4 : Résultats et Discussion ...... 65 4.1 La qualité de l’échantillonnage :...... 65 4.1.1 Interprétation : ...... 65 4.2 Richesse spécifique et composition du peuplement : ...... 66 4.3 La taxonomie des espèces recensées : ...... 69 4.3.1 Interprétation : ...... 69 4.4 L’habitat, origine biogéographique, reproduction, statu juridique et phénologie : ...... 69 4.4.1 Habitat des espèces contactées durant la période de reproduction 2016 : ...... 71 4.4.2 Origine biogéographique des espèces durant la période de reproduction 2016 : ...... 72 4.4.3 Statut de nidification des espèces inventorient durant la période 2016 : ...... 73 4.4.4 Statut juridique des espèces observées durant la période de reproduction 2016...... 74 4.4.5 Phénologie des espèces recensées durant la période de reproduction2016 : ...... 75 4.5 Indice de diversité de Shannon-Weaver, indice de diversité Maximal, équitabilité et Richesse spécifique ...... 75 4.6 L’Abondance relative : ...... 77
2 4.6.1 Interprétation : ...... 78 4.7 Fréquence d’occurrence des espèces pendant la période de reproduction 2016...... 79 4.8 Variation annuelle du type de répartition pour les rapaces : ...... 81 4.9 Discussions général : ...... 82 Conclusion Général ...... 85 Références bibliographiques ...... 87
3 Liste des figures :
Figure n° 01-Variations des précipitations moyennes mensuelles de Tlemcen ...... 37 Pour la période (2004-2015) ...... 37 Figure n°02 :- variation des températures moyennes mensuelles de Tlemcen pour La période (2004- 2015)...... 38 Figure n°03 :-Variation des températures mensuelles moyennes, maximal et minimal Pour la période (2004-2015) de Tlemcen...... 39 Figure n°04 : -Diagramme ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN (1957) pour la période 2004- 2015 ...... 41 Figure n°05 : Climagramme d’Emberger et localisation de notre station durant la période (2004-2015) ...... 43 Figure n°06 : La richesse spécifique cumulée au niveau des stations durant la période de reproduction 2016...... 65 Figure n°07 : Habitat des espèces contactées durant la période reproduction 2016. ... 71 Figure n°08 : Origine biogéographique des espèces inventoriées durant la période de reproduction 22016 ...... 72 Figure n°09 : Statut de nidification des espèces inventorient durant la période de reproduction 2016...... 73 Figure n°10: Statut juridique des espèces observées durant la période de reproduction 2016 ...... 74 Figure n°11 : Phénologie des espèces recensées durant la période de reproduction 2016...... 75 Figure n°12 : L’Abondance relative: l’abondance relative des espèces renoncées durant la Période de reproduction 2016 ...... 78 Figure n°13 : Fréquence d’occurrence pour les espèces inventoriées durant la période 2016...... 80 Figure n°14 : Variation annuelle du type de répartition durant la période de reproduction 2016...... 82
4 Liste des tableaux :
Tableaux n°01 : Précipitations moyennes mensuelle à la station de Tlemcen (2004-2015)...... 36 Tableau n°02 : Températures moyennes mensuelles de la période (2004-2015)...... 37 Tableau n°03 : températures mensuelles moyennes, maximal et minimal Pour la période (2004-2015) ...... 38 Tableau n°04 : Les données et la calcules du Q2 pour la station d’étude durant la période de (2004- 2015)...... 42 Tableau n° 05 : liste additive des mammifères du parc national de Tlemcen ...... 46 Tableau n°06: liste additives des oiseaux du parc national de Tlemcen ...... 47 Tableau n° 07 : liste des batraciens la région de Tlemcen ...... 48 Tableaux n° 08 : Calendrier des sorties ...... 59 Tableau n°9 : la richesse spécifique cumulée au niveau des stations...... 65 Tableau n°10 : La liste des espèces inventoriées durant la période de reproduction 2016 ...... 67 Tableau n°11: La systématique des différents groupes des rapaces (DESPIN, 1978)...... 68 Tableau n°12 : L’habitat, origine biogéographique, reproduction, statu juridique et phénologie (MOSTFAI, 2010) : ...... 70 Tableau n°13: Origine biogéographique des espèces ...... 72 Tableau n°14 : Statut de nidification des espèces ...... 73 Tableau n°15 : Statut juridique des espèces ...... 74 Tableau n°16: phénologie des espèces recensées ...... 75 Tableau n°17: Indice de diversité Shannon-Weaver, indice de diversité maximale,Equitabilité et Richesse spécifique...... 76 Tableau n°18 : l’abondance relative des espèces renoncées durant la période de reproduction 201677 Tableau n°19: Fréquence d’occurrence des espèces pendant la période de reproduction 2016...... 79 Tableau n°20 : Variation annuelle du type de répartition pour les rapaces durant la période 2016. .. 81
5 Liste des cartes :
Carte n° 01 : Carte situation d’HENNAYA, REMCHI et HONNAINE ...... 31 Carte n° 02: itinéraire suivit durant notre inventaire ...... 57
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Introduction
Parmi les vertébrés terrestres, les oiseaux jouent des larges possibilités d’adaptation (DORST, 1971). Leurs facultés d’adaptation permis de coloniser les niches, les plus divers et les mois accessibles aux autres animaux. Leurs répartition est fonction de causes historique, écologiques complexes (BLONDEL, 1970). Ils choisissent pour nicher des biotopes à satisfaire leurs besoins biologiques et écologiques, certaines espèces paraissent strictement liées à un biotope bien précis. (BLONDEL, 1975) affirme qu’:≪Il serait audacieux et simpliste de considérer que les oiseaux suffisent à eux seuls à formuler un diagnostic écologique des milieux terrestres car serait admettre implicitement qu’ils intègrent l’ensemble des conditions écologique qui règlent la structure et le fonctionnement des écosystèmes≫ Leur facilité d’observation sur le terrain, leur position élevée dans les chaines alimentaires et l’utilisation des trois dimensions de l’espace font que les oiseaux sont d’excellents bio- indicateurs. Pour l’ornithologie de l’Ouest algérien les seuls travaux effectués successivement à l’échelle nationale sont (HEIM de BALSAC et MAYAUD, 1962), la mise à jour de l’avifaune algérienne publiée par (LEDANT et al, 1981), et la plus récente synthèse faite par (ISENMANN et MOALI, 1999) ; sans oublier la note ornithologique sur l’Ouest algérien de (THIOLAY et MUSTEFAI, 2004). Outre la persécution directe par l'Homme (tirs au fusil), les rapaces doivent faire face à d'autres dangers, comme : - Le dérangement humain : piégeage, dénichage, collections d'œufs, usage irrationnel (médecine traditionnelle), empoisonnement, tourisme de masse; - La destruction de leurs lieux de nidification, de chasse et d'hivernage : déforestation, abattage des vieux arbres dans lesquels ils nichent, assèchement des marais et zones humides; - L'empoisonnement de leurs proies par les engrais, les herbicides et les insecticides répandus sans contrôle sur les cultures et qui s'accumulent le long des chaînes alimentaires sans se dégrader; - Les lignes à haute tension qui causent leur électrocution.
Peu de travaux ont été effectués sur le suivi des rapaces diurnes à savoir ceux de (Hasnaoui H, 2012). C’est pour cette raison qu’on a entrepris notre travail sur les rapaces diurnes intitulé composition et structure des rapaces diurnes dont le but de savoir les différentes espèces qui fréquentent la région notre mémoire comporte quatre chapitre
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‹ Dans le premier chapitre nous présentons un aperçu sur les rapaces diurnes fréquentant la région de Tlemcen. ‹ Le deuxième chapitre s’intéresse à la description de zone d’étude. ‹ Le troisième chapitre comporte matériels utilisé et la méthode suivis pour inventorier les rapaces. ‹ Dans le quatrième chapitre on expose les différents résultats et leurs discussion et pour finir une conclusion générale.
8 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes
Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes
1.1 Généralité sur les rapaces diurnes : Le mot « rapace » vient du latin rapax, signifiant « ravisseur », terme qui évoque bien l’image du prédateur. Ils sont munis d’un bec crochu, incurvé vers le bas, ainsi que des pattes puissantes munies de griffes appelées les serres (Sibley et Ahlquist, 1990). Ils occupent le sommet des pyramides alimentaires et jouent un rôle essentiel dans l'équilibre de la nature, en limitant les populations excédentaires de rongeurs (rats, souris...), d'oiseaux granivores (moineaux...) et d'insectes nuisibles aux cultures. Ils limitent aussi la propagation des épidémies animales en détruisant les proies malades. Certains sont des éboueurs de la nature car ils se nourrissent de cadavres d'animaux sauvages et domestiques. En éliminant les représentants de leurs espèces-proies affaiblis ou mal-adaptés à leur milieu, Cette famille est composée de deux grands groupes selon (MICHEL, 2006) sont : Les chasseurs : ceux qui tuent eux-mêmes leur nourriture en chassant (les aigles, buses, faucons)! Les charognards : ceux qui mangent les restes des autres, les carcasses, les animaux qu’ils trouvent morts (les vautours). Les rapaces concourent à leur amélioration génétique. L'abondance des rapaces est le signe d'un bon équilibre écologique du milieu naturel. Leur protection est absolument indispensable à la bonne santé de notre environnement. Certains rapaces diurnes, comme les vautours volent en planant durant des heures, lentement, économisant ainsi leur énergie : les ailes largement étalées, ils profitent des courants chauds ascendants de l'air, s'élevant progressivement en spirales, puis passant dans la colonne suivante d'air chaud ascendant par une simple glissade au cours de laquelle ils perdent un peu d'altitude. C'est ce type de vol qui est utilisé par les rapaces migrateurs. D'autres rapaces, aux ailes plus courtes comme l'épervier ou le faucon, ont un vol acrobatique rapide, appelé vol battu, qui leur permet de capturer leurs proies par surprise. (DARMANGEAT, 2000). Les espèces de rapaces diurnes fréquents l’Afrique du nord sont de nombre 34 espèces. On peut citez : Élanion blanc, Milan noir, Pygargue de Pallas, Vautour fauve, Vautour oricou,Circaète jean-le blanc, Busard Cendré, Autour sombre, Autour des Palombes, Épervier d’Europe, Buse variable ,Buse féroce, Aigle royal, Aigle ibérique, Aigle botté, Aigle de
9 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes bonellie, Aigle des steppes, Aigle craid , Balbuzard pécheur, Faucon lanier , Faucon pèlerin, Faucon barberie, Faucon concolore, Faucon hobereau, Faucon émerillon ,Faucon crécerelle, Faucon crécerellette, Vautour de Rupel, Busard Saint-Martin, Autour sombre, ,Epervier d’Europe, Epervier sikhara .Et parmi les espèces fréquentent la région de Tlemcen (THIOLLAY, & BRETAGNOLLE, 2004) on cite :
1.1.1 Faucon pèlerin : (Falco peregrinus)
Photo n°01 Faucon pèlerin : (Falco peregrinus) (www.oiseaux.net)
Le Faucon pèlerin sensiblement moins volumineux. La femelle a la corpulence d'un gros ramier, alors que le mâle, 1/3 plus petit La tête ronde, assez volumineuse par rapport au corps, paraît relativement plus petite chez la femelle que chez le mâle. Elle est noire chez l'adulte, brun plus ou moins sombre ou roussâtre chez les jeunes de moins de 1 an. Son habitat est un oiseau rupestre. Il utilise les falaises pour la chasse que pour nicher. Le faucon pèlerin se nourrit exclusivement d'oiseaux de petite et moyenne tailles (corneilles, pies, geais, étourneaux, grives, merles, pigeons, etc.), qu'il attaque en plein vol (JEAN-CLAUDE, 2007).
10 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes
1.1.2 Faucon crécerelle : (Falco tinnunculus)
Photo n° 03 : Faucon crécerelle : (Falco tinnunculus) (www.oiseaux.net)
Faucon crécerelle a un bec court et recourbé dès la base, de couleur gris foncé. Le mâle a la tête la nuque et les côtés du cou gris bleuté. La cire et le cercle oculaire sont jaune- citron. Les pattes et les doigts sont jaunes. La femelle à la tête et la nuque châtain clair, rayées de brun foncé. Son habitat des Régions cultivées ou peu boisées. Il se nourrit de souris, mulots, campagnols et jeunes rats ; aussi des insectes et parfois des grenouilles et des vers (LARS, 2010).
1.1.3 Faucon crècerellette : (Falco naumani)
Photo n° 03 : Faucon crècerellette : (Falco naumani) (www.futura-sciences.com)
Le male adulte a un corps roux uni, non moucheté la tête, la queue et une partie des ailes sont gris-bleu. La femelle et jeune. Les serres sont claires, la queue est assez grande et ce rapace fait très souvent du vol sur place. Il niche en colonies pouvant compter plusieurs dizaines de
11 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes couples, dans de vieux bâtiments de pierre, des toitures dans les villages, des bergeries, des ruines, voire des tas de cailloux à même le sol. Il niche facilement en nichoir. Le Faucon crécerellette se nourrit en grande majorité d'insectes mais aussi de petits mammifères. Il peut s'adapter à toutes sortes d'autres proies, notamment celles qui sont les plus abondantes et les plus faciles à attraper sur son territoire. Citons pour exemple : oiseaux, lézards, serpents, grenouilles, vers de terre, poissons et crabes (BERTRAND, 2010).
1.1.4 Epervier d’Europe : (Accipiter nisus)
Photo N°04 : Epervier d’Europe : (Accipiter nisus) (www.oiseaux.net)
La tête est plus ronde, la queue plus fine. Les ailes sont relativement plus larges avec des extrémités plus arrondi. En vol, la longue queue est très nettement barrée de gris et de brun foncé pointes rousses. Pour nicher, l’Epervier préfère les régions où les espaces dégagés alternent avec des bois mixtes ou de seuls conifères. Il se nourrit par des insectes (BENNY, 2005).
1.1.5 Elanion blanc :(Elanus caeruleus)
Photo n°05: Elanion blanc (Elanus caeruleus) (www.oiseaux.net)
Un rapace à grosse tête. Bien qu'il soit de taille inférieure auquel il s'apparente un peu à cause de colorations blanche, grise et noire. Lélanion blanc est gris et blanc avec les épaules noires et les yeux rouge foncé .Les parties inférieures sont blanches, La tête est blanche, avec un petit masque noir autour de l'œil. Le bec est plutôt court et noir avec la cire jaune.
12 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes
Les doigts sont jaunes. Les deux sexes sont semblables. , il fréquente les paysages ouverts, cultures, prairies, bosquets dispersés. Se reproduit également, mais en faible densité. Ne traque que des proies de format modeste : petits rongeurs, passereaux terrestres, petits lézards, gros insectes (LARS, 2010).
1.1.6 Circaète Jean-le-Blanc : (Circaetus gallicus)
Photo n°06 Circaète Jean-le-Blanc : (Circaetus gallicus) (www.oiseaux.net) Son corps blanc étincelant à grande distance. Le dessous du corps est plus ou moins moucheté tandis que le dessus est brun clair. La grosse tête est caractéristique, avec des yeux d’un jaune intense. Le circaète pratique souvent le vol sur place, en battant des ailes ou en se tenant immobile face au vent, scrutant les mouvements au sol. Il se nourrit presque uniquement de reptiles, en particulier de couleuvres. Il n’est pas rare de le voir avec le bout de la queue d’une de ses proies prendre de son bec. Il fréquente les zones semi-désertiques, les sols couverts de broussailles alternant avec les pierrailles, les paysages de garrigue et de maquis. Mais il peut aussi vivre en moyenne montagne ou dans les milieux de bocage très ouvert, tout dépend de la richesse du milieu en serpents qui demeure le paramètre essentiel qui conditionne sa présence (BERTAND, 2010).
13 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes
1.1.7 Vautour fauve : (Gyps fulvus)
Photo n°7 Vautour fauve : (Gyps fulvus) (www.oiseaux.net)
Son crâne recouvert d'un duvet blanc est prolongé par un cou étroit et long de plumes hérissées blanches. Le bec puissant de couleur corne est pâle, les yeux jaunes. Leur cri perceptible. Le Vautour fauve fréquente les paysages ouverts avec falaises et dénivelés importants. Ceci correspond à ce que l'on pourrait appeler région de moyenne montagne. Il apprécie les climats chauds et ensoleillés, aussi peut-on fréquemment l'observer sur les corniches, les rebords des failles et dans les cavernes des massifs méditerranéens. Se nourrit exclusivement de cadavres (BENNY, 2005).
1.1.8 Vautour percnoptère : (Neophron percnopterus)
Photo N°08 Vautour percnoptère : (Neophron percnopterus) (www.oiseaux.net)
Le vautour percnoptère est un petit vautour dont les couleurs dominantes sont le noir et le blanc à l'âge adulte. Ses ailes sont blanches sauf l'extrémité noire. Queue blanche en forme de coin. La face et la gorge sont nues, couvertes de peau jaune. Plumes de la nuque hérissées, jaunâtres. Les deux sexes sont semblables. Les jeunes ont un plumage brun foncé sauf le
14 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes croupion crème. Bec jaunâtre, pattes rose pâle. Niche en falaise, prés de court d’eau, le paysage désertique mais aussi dans les villes et les villages fréquentent les dépôts d’ordures.. Sa nourriture semble profiter de tout ce qui se présente. Prend beaucoup de petits animaux morts (rats, tortues, serpents) ainsi que des déchets, et des insectes (BENNY, 2005).
1.1.9 Milan noir : (Milvus migrans)
Photo n°09 : Milan noir : (Milvus migrans) (www.oiseaux.net)
Le Milan noir se caractérise par sa queue faiblement échancrée et sa coloration très sombre. Il ne paraît noir que lorsqu’on l’observe de loin, car son plumage est brun foncé uniforme sur le dessus du corps, avec une zone beige diffuse sur les primaires et brun-roux strié de noir dessous. La tête est d’un blanc brunâtre strié de noir. Les jeunes ont le corps plus clair. Le Milan noir fréquente les grandes vallées alluviales, près de lacs ou de grands étangs, pour autant qu’il y trouve un gros arbre pour construire son aire. Il fréquente également volontiers les alignements d’arbres surplombant ces étendues d’eau. Les zones de prairies humides et de plaines agricoles sont maintenant occupées de façon régulière par l’espèce. (GODS, 1995). Le Milan noir ramasse volontiers les poissons morts à la surface des eaux libres et ne dédaigne pas les déchets, mais il peut aussi capturer les vertébrés et les invertébrés d’un poids inférieur à 600 grammes (DELIBE, 1975). Dans les prairies exploitées au moment de la fauche, sa proie principale est alors le Campagnol des champs. Il ne consomme en grande majorité que des proies mortes. 75 à 90 % des proies capturées proviennent du milieu aquatique. Il s'agit de poissons malades ou crevés flottant à la surface. Ces poissons mesurent en moyenne entre 10 et 20 cm.
15 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes
1.1.10 Milan Royal : (Milvus milvus)
Photo n°10: Milan Royal: (Milvus milvus) (www.oiseaux.net)
Sa tête blanchâtre, son plumage brun roux sur la face supérieure, et roux rayé de brun à l’exception de deux taches blanches (GEROUDET, 1965). L’espèce niche des plaines jusqu’aux étages collinéen et montagnard (jusqu’à 1400 mètres). (CARTER et GRICE, 2000). Il recherche ses proies en cerclant assez haut dans le ciel ou en pratiquant le vol à faible hauteur. Ildoit donc se spécialiser dans la capture au sol de rongeurs, lézards, batraciens, coléoptères et autres lombrics. Son mets de choix est la courtilière. Son régime est constitué à 50% d'invertébrés.
1.1.11 Busard des roseaux : (Circus aeruginosus)
Photo n° 11 : Busard des roseaux : (Circus aeruginosus) (www.oiseaux.net)
Ce rapace à une tête est petit. Tous les individus volants ont les rémiges noires, les tarses, les doigts et la cire du bec jaune d’or, ainsi que le bec et les ongles noirs. L’iris des juvéniles est brun foncé et tend à s’éclaircir avec l’âge. Il dépasse exceptionnellement le jaune-brun chez les femelles tandis que celui des mâles atteint rapidement le jaune d’or (BAVOUX et al, 1993). Oiseau inféodé aux zones humides, il niche dans les roselières où il fabrique, avec des
16 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes tiges de roseaux, un radeau qui servira de nid. Il se nourrit essentiellement de petits rongeurs, mais est également un bon charognard, recherchant notamment les cadavres de poissons (BAVOUX, 1990). L’habitat du Busard des roseaux est menacé.
1.1.12 Busard Cendré : (Circus pygargus)
Photo n°12 : Busard Cendré : (Circus pygargus)
Le Busard cendré est un rapace diurne de taille moyenne, qui présente un dimorphisme sexuel très marqué au niveau de la coloration mais faible sur le plan de la taille. Le mâle adulte se reconnaît à son plumage gris cendré dessus avec le bout des ailes noir. (LINNE, 1758).Elle fréquente les terrains rocheux et caillouteux, les zones semi-arides et les steppes, ainsi que les régions boisées avec clairières. Une grande variété de paysages lui convient, des plaines et des collines jusqu'aux contrées montagneuses, pourvu qu'ils soient dotés de sites proéminents ou de perchoirs tels que des arbres, des poteaux ou des escarpements rocheux. Le régime alimentaire du Busard cendré est composé principalement de petits rongeurs, en particulier du Campagnol des champs. Des insectes, notamment des Orthoptères, des amphibiens, des reptiles et des passereaux capturés au sol (surtout des alouettes et des pipits) sont consommés en quantité variable, selon les régions et les années (ARPOYO, 1997).
1.1.13 Buse Féroce : (Circus pygargus)
Photo N°12 : Buse Féroce : (Circus pygargus) (www.oiseaux.net)
17 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes
Race rufinus : grand buse à longues ailes, queue brun roussâtre claire, Le plumage est très variable et il présente au moins trois formes différentes : pâle (le plus fréquent), brun-roux et sombre. La limite est très incertaine entre les deux premières formes. Chez les trois, on peut observer des taches sombres au poignet de l'aile. Dessous et le bord postérieur des ailes est noirâtre. La queue est brun roussâtre clair sans barres mais en pleine lumière et de loin, elle peut paraître blanchâtre. Nombre de brun-roux présentent une tête et une poitrine pâles virant à une teinte nettement plus foncée dessous jusqu'au ventre. Sur le dessus de l'aile, la base des rémiges primaires externes est blanc grisâtre clair. Souvent, le bord antérieur des ailes est brun-roux ou jaune brunâtre, contrastant avec les rémiges gris foncé. Leur habitat steppes sèches et semi –déserts, déserts à condition que la nourriture soit suffisante et qu’il y ait de l’eau à proximité. Sa nourriture chasse surtout les mammifères de taille petite ou moyenne comme hamsters, mériones, sousliks, mais aussi levrauts, taupes et belettes. Reptiles et insectes. (BENNY, 2005).
1.1.14 Bondrée Apivore : (Pernis apivorus)
Photo n°14 : Bondrée Apivore : (Pernis apivorus) (www.oiseaux.net)
Sa tête plus petite et sa queue plus longue. Le male présente généralement une tête grise et une poitrine claire, avec peu de stries. La femme est plus tachetée dessous. Comme la buse, différentes variations de plumage existent chez la bondrée, du blanc/gris au marron/noir. Son habitat milieux forestiers généralement au- dessous de m d’altitude. Régime alimentaire essentiellement composé d’hyménoptères (guêpes, abeilles, frelons). A l’occasion, des micromammifères, des petites passereaux. La bondrée niche sur un arbre (IBORA, 2004).
18 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes
1.1.15 Faucon Hobereau : (Falco subbuteo)
Photo n° 15 Faucon Hobereau : (Falco subbuteo) (www.oiseaux.net)
Le bec du Faucon hobereau est court et recourbé dès la base, il est plus élancé : sa queue plus courte et ses ailes en forme de faucille lui donnent une silhouette de martinet très adaptée aux vols de poursuite rapide.
Les yeux sont brun foncé. La cire et le cercle oculaire sont jaunes. Le bec est bleuté, avec la pointe supérieure noire. Les pattes et les doigts sont jaunes.
Les deux sexes sont presque semblables, la femelle est légèrement plus grande que le mâle. Les immatures ont leur plumage d'adulte au cours de la troisième année. Son habitat affectionne les paysages dégagés de la plaine et des basses collines, les forets, favori est constitué par les lisières de bois ou boqueteaux, de préférence dans les zones humides. Sa nidification le couple choisit en général pour nicher un vieux nid de corneille. Le Faucon hobereau se nourrit d’un insecte(50%) et petits passereaux (50%) capturés en vol ; très rarement petite rongeurs, accessoirement chauves-souris (JEAN-CLAUDE, 2007).
1.1.16 Faucon d’Eléonore : (Falco éléonorae)
Photo n°16 : Faucon d’Eléonore : (Falco éléonorae) (www.oiseaux.net)
19 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes
Le Faucon d’Éléonore est un faucon de taille moyenne. Élégant et très élancé. Il mesure de 35 à 42 cm. Il possède de longues ailes étroites et une longue queue. La femelle ressemble au morphe sombre du mâle, mais elle est en général légèrement plus brune. La cire et le cercle orbitaire sont d'un net bleu pâle. Leur habitat Le faucon d'Eléonore aime les îlots rocheux et les falaises côtières. Le faucon d'Eléonore se nourrit essentiellement d'insectes volants et de petits oiseaux. Cependant, il peut aussi se satisfaire de petits mammifères (chauves-souris) et de reptiles (lézards) (BENNY, 2005).
1.1.17 Faucon Lanier : (Falco biarmicus)
Photo n°17 : Faucon Lanier : (Falco biarmicus)
Le bec du Faucon lanier est court et recourbé dès la base. De la taille du Faucon pèlerin, il s'en distingue par sa coloration plus pâle, sa queue plus longue et ses ailes moins pointues. Son allure est plus svelte, son battu moins vigoureux. Le dessus de la tête est coiffé d'un capuchon roux, le front est blanc. Une fine moustache noire traverse les joues justes sous les iris sombres. Le bec est gris-bleu. Le dessus du dos est uniformément gris-ardoise contrastant modérément avec un ventre plutôt pâle dont la dominante est le blanc-crème ou le roux. Leur habitat en Afrique du nord, niche dans les semi-déserts, les déserts et les savanes sèches, niche aussi sur les falaises côtières. Se nourrit surtout d’oiseaux de taille moyenne ou de petite (du moineau au Faucon crécerellette et à la perdrix bartavelle), allant jusqu’aux pintades et petites outardes en Afrique, les petits mammifères, les reptiles et les insectes (BENNY, 2005).
1.1.18 Autour des palombes : (Accipiter gentilis)
20 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes
Photo n° 18 : Autour des palombes : (Accipiter gentilis) (www.oiseaux.net)
L’autour male a le dessus du corps gris, le dessous blanchâtre rayé transversalement, de brun sombre, un sourcil blanc strié souligné de noir. Son habite des milieux variés, des plaines jusqu'aux régions montagneuses (il séjourne en altitude jusqu'à 1600 mètres). Ses proies de prédilection sont les oiseaux de toutes sortes y compris les rapaces de petite taille. Les pigeons sauvages et domestiques, les tourterelles constituent un menu privilégié. Etourneaux, grives, merles noirs, corneilles, geais sont également des proies appréciées. (JEAN- CLAUDE, 2007)
1.1.19 Aigle botté : (Hieraaetus pennatus)
Photo n° 19 : Aigle botté : (Hieraaetus pennatus) (www.oiseaux.net)
C'est un rapace diurne au bec crochu, aux serres puissantes et aux ongles acérés. Il a de longues ailes larges. L'Aigle botté a la taille d'une buse avec le dessus brun et quelques zones claires sur le dos, les ailes et la tête. Dessous brun foncé et parfois entièrement blanc. Sexes semblables. La nourriture apportée aux poussins. Il existe deux types d’habitat sont connus en France. Dans les forêts de plaine, l’aire de l’aigle botté est établie loin de lisières, en futaie, à une hauteur de 25 à 30 m du sol. Sur les versants boisés des massifs montagneux, jusqu’à 16 00m d’altitude ; elle bâtie sur l’un des arbres les plus hauts et les plus solides d’une pente escarpée, quelqu’un en soit l’essence, entre 10 à 30m du sol (PAUL, 2007).
21 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes
1.1.20 Aigle royal : (Aquila chrysaetos)
Photo n°20 : Aigle royal : (Aquila chrysaetos) (www.oiseaux.net)
L’Aigle royal présente un plumage marron foncé, aux nuances roussâtres, une calotte et une nuque claire. Il possède une longue queue, avec le bord postérieur de l’aile plus ou moins incurvé en S. La cire et les doigts sont jaunes et les reflets dorés au niveau de la nuque lui ont valu le nom « d’Aigle doré ». Espèce holarctique, ce rapace est présent sur tous les continents de l’hémisphère nord (BENNY, 2005). L’Aigle royal se nourrit en fonction des ressources présentes sur son territoire. De ce fait, son régime est qualifié. D’éclectique, allant des petits passereaux aux rongeurs, en passant par des mammifères, tels que les renards ou chevreuils. Habitant de l'Europe, l'aigle royal est un rapace habituellement sédentaire qui vit dans les montagnes, les pentes avec éboulis mais aussi les milieux ouverts, tels que les plaines, tourbières, etc. Son territoire, peut s'étendre sur une surface de 90 km² sur une longueur de 250 km (WATSON, 1997).
1.1.21 Aigle de Bonelli : (Hieraaetus fasciatus)
Photo n° 21 : Aigle de Bonelli : (Hieraaetus fasciatus) (www.oiseaux.net)
22 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes
L’aigle de Bonelli à tête est petite et terminée par un puissant bec crochu. Chez l'adulte, le dessous est blanc, légèrement strié de noir. Les ailes sont bordées de noir et parcourues par une bande transversale sombre qui le rend immédiatement reconnaissable. Le dessus est brun sombre avec une petite tache claire au milieu du dos. Le jeune est uniformément roux avec des rémiges claires. Préfère les garrigues dégradées à faible recouvrement végétal, entrecoupées de cultures sèches de céréales, de vignes et de vergers. Son régime Super- prédateur, son régime alimentaire varie en fonction des saisons. Pendant les mois d'été, le lapin de garenne représente près de 50% de son régime alimentaire. Le reste de l'année, les oiseaux (pigeons, corvidés) vivant près des côtes constituent environ 80% des proies attrapées. Le complément est représenté par quelques volailles chapardées dans les poulaillers et quelques rares reptiles (lézards, serpents) (YEATMAN-BERTHELOT ET JARRY, 1989).
1.1.22 Balbuzard pécheur :(Pandion haliaetus)
Photo n°22 Balbuzard pécheur :(Pandion haliaetus) (www.oiseaux.net)
Rapace diurne piscivore de taille moyenne aux longues ailes étroites. De la famille des aigles. Aucun autre oiseau de proie ne montre un contraste si fort entre le dos brun foncé et la poitrine blanche nette. Taches sombres aux poignets. Tête pâle avec un bandeau noir sur l'oeil. Bande foncée sur la poitrine. Queue barrée. Pattes dénudées, doigts très puissants aux longues griffes. le balbuzard séjourne à proximité de milieux aquatiques : bord des lacs, fleuves, grands étangs, rivières mais aussi parfois côtes maritimes. Cet oiseau possède l'une des plus grandes aires de répartition, se nourrit uniquement de poissons capturés à la surface de l'eau : ils pèsent généralement entre 150 et 350 grammes mais ils peuvent atteindre
23 Chapitre 1 : Aperçu sur les rapaces diurnes exceptionnellement jusqu'à 1 kg et mesurer de 20 à 35 cm (VINCENT, 2004).Aucune entrée de table d'illustration n'a été trouvée.
24 Chapitre 2 : Descriptions de la zone d’étude
Chapitre 2 : Description de la zone d’étude
2.1 Situation géographique des stations d’étude :
Carte n° 01 : Carte situation d’HENNAYA, REMCHI et HONNAINE
31 Chapitre 2 : Descriptions de la zone d’étude
2.1.1 Stations de Hennaya : La plaine d’Hennaya d’une superficie d’environ 29 Km2, se situe à une dizaine de kilomètres, au nord de la ville de Tlemcen (Nord Ouest Algérien), d’une superficie de 108,23 Km². Elle est limitée au Nord par Ain Youcef, Nord Est par Remchi, Nord, Sud Est par Beni Mestèret, à l’Est Chetouane et à l’Ouest par Zenata (BELHARRANE, 2014).
• Les cordonnées géographique : V Latitude Nord : 34°, 57’, 00’’. V Longitude:1° Ouest, 22’, 00’’. V Altitude de 440 m.
2.1.2. Stations de Remchi : La commune de Remchi, qui appartient à la Wilaya de Tlemcen, s’étend sur une surface de 13600 ha. Elle se trouve à 25 km au Nord du chef-lieu de la Wilaya et se trouve au pied de deux zones montagneuses : les Traras orientaux et Sebàa Chioukh. Elle est limitée au Nord par la commune de Hennaya et à l’Est par la commune de Souk El khemis, Béni-Ouarssous, et Zenàta. Elle est située à une altitude moyenne de 200m environ du niveau de la mer avec une pente de 15 à 20% environ (KEBDANI, 2011).
• Les cordonnées géographique : V Latitude Nord : 35°, 03’,00’. V Longitude Ouest : 1°, 26’.00’. V Altitude de 200 m.
2.1.3. Stations de Honaïne : La région d’Honnaine se trouve entre les sites portuaires de Beni saf et Gazaouet, à 40Km de la frontiére marocaine et à 60Km au Nord-Ouest de Tlemcen. Elle est située au centre de la bordure cotiére du massif des Traras, limitée au Nord par la mer, à l’ouest par les dairas de Nedroma et Gazouet et au sud par la daira de Remchi dont elle faisait partie avant le découpage administratif de1991 ( KREBAI, 2011).
32 Chapitre 2 : Descriptions de la zone d’étude
• Les cordonnées géographique : V Latitude : Nord, 35°, 10’,38 V Longitude : Ouest, 1°, 39’.13 V Altitude de 15 m
2.2 Facteur Abiotique du milieu des trois stations :
2.2.1 Facteurs édaphiques :
2.2.1.1 Station de Hennaya :
• Pédologie : D’après (DAJOZ, 2002) le sol agit en modifiant le microclimat, l’abondance, la nature de végétation et la quantité de nourriture disponible. Le sol évolue non seulement dans le temps, mais aussi dans l’espace. Sa formation est un phénomène multidimensionnel contrôlé par une combinaison de cinq facteurs écologiques (ELLIS et MELLOR, 1995) : climat, matière minérale, êtres vivants et leurs matériels génétiques, relief et temps. Si le climat est déterminant à l’échelle du globe ; les autres facteurs cités ci-dessus, interviennent de manière forte aux niveaux régionaux et locaux (HASNAOUI, 2008). (DUCHAUFFOUR (1972,1977) in (HASNAOUI, 2008) précise que les roches mères des sols du climat chaud sont riches en fer que les sols tempérés et que la région méditerranéenne est riche en sols fersialitiques. Les sols des monts de Tlemcen sont formés de deux types : - Sols rouges méditerranéens Sols lessivés et podzoliques
• Hydrologie La géologie permet une perméabilité des eaux de pluie et favorise leur écoulement souterrain, c’est la raison pour laquelle on trouve de nombreuses sources (STAMBOULI ,2010). L’oued Isser est nait à Ain Isser dans la vallée de Beni Smiel (Ouled Mimoun) à deux affluents : oued Tellout et oued Chouly.
2.2.1.2 Station de Remchi :
• Pédologie Les types de sol sont très caractéristiques ; on peut mentionner trois grandes catégories :
33 Chapitre 2 : Descriptions de la zone d’étude
- Sols rouges méditerranéens
- Sols alluvionnaire
- Sols caillouteux.
• Hydrologie : Le site est dépourvu de puits, les ressources en eau sont assurés par l’oued Tafna et le barrage de boughrara.
- L’oued Tafna : longueur de 17km ; superficie de bassin versant =3383,1 Ha. Barrage Boughrara : a atteint sa capacité totale de stockage, soit plus de 177 millions de m3 d’eau (BENAMAR, 2013).
2.2.1.3 Stations de Honaine :
• Pédologie : Le sol reste l’élément principal de l’environnement, qui règle la répartition des espèces végétales. La mise en place du climat, de la végétation et des sols méditerranéens est très ancienne et très complexe. Elle commença au début du quaternaire et s’affirme à partir de l’holocène. Il s’agit dans ce contexte de sols anciens selon le concept de Duchaufour c'est-à- dire des sols ayant évolué pendant plus de dix milles ans, avec des phases d’accélération et de ralentissement, mais dont le processus fondamental est resté pratiquement le même pendant toute la durée de l’évolution. Les sols les plus répandus sur le littoral et sub littoral restent les sols calcimagnésiques sur les marnes calcaires ou les calcaires fissures (BENSAID, 2011).
V Les sols calcaires humifères V Les sols calciques V Les sols décalcifiés V Les sols en équilibres V Les sols insaturés
• Hydrologie : La commune de honaine compte un nombre relativement important d’oueds. Nous pouvons
Principalement citer d’ouest en est :
V Oued seftar qui matérialise la limite ouest de la commune.
34 Chapitre 2 : Descriptions de la zone d’étude
V Oued labkirienne qui se jette dans l’oues Kiouma. V Oued Kiouma. V Les oueds Defla et Meknassi affluent d’oued Amelak. V Oued Amelak. V Oued Menzel, nommé communément oued Reggou qui se jette à la mer au niveau de la plage de honaine coté gauche. V Oued Mezirine affluent de l’oued honaine. V Oued honainequi traverse la ville et se jette à la mer au niveau de la plage de honaine V Coté droit. V Oued Rif. V Oued Safsaf. V Oued El Beir. V Oued El Guelta.
Les oueds ont creusé de profondes vallées encaissées.
C’est aussi une station balnéaire avec plusieurs plages étroites, qui sont le siège d’un dépôt grossier de galets avec très peu de sable, voire sans sable. Au niveau de la commune, on dénombre d’est en ouest les plages suivantes :
V Agla en espagnole qui signifie : aigle. V Tafsout en berbère qui signifie : printemps. - Honaine affecté par le port et les activités liées. V Ouled salah accès difficile. V .marsat Erebat appelée plus communément Barbadjani, (BENSAID, 2011).
2.2 Etude bioclimatique : D’après (THINTHOIN, 1948), le climat est un facteur déterminant de premier ordre pour une approche du milieu. C’est un ensemble de phénomènes météorologique qui sont principalement la température, les précipitations et les vents. Le climat se place en amont de toute étude relative au fonctionnement des écosystèmes écologique. C’est un facteur déterminant pour le développement des plantes de la formation et l’évolution des sols, agit aussi à tous les stades du développement des oiseaux en limitant l’habitat de l’espèce (BOURLIERE, 1950).
35 Chapitre 2 : Descriptions de la zone d’étude
Selon (BELGHERBI, 2002), le climat méditerranéen est caractérise par deux points importants :
- Un régime pluviométrique, plus ou moins régulier avec un maximum en hiver et un minimum en été. Les précipitations sont inversement proportionnelles aux températures, - Un été sec, avec des pluies qui se font rares pendant 04 à 06 mois en Afrique du Nord D’après (SELTZER, 1946), le climat de l’Algérie est de type méditerranéen caractérisé par une période pluvieuse allant en moyenne de Septembre à Mai et un été sec et ensoleillé.
2.2.1 Facteurs climatique :
2.2.1.1 La pluviométrie : (DJEBAIL, 1978) définit la pluviosité comme naturel étant le facteur primordial qui permet de déterminer le type de climat. En effet, celle-ci conditionne le maintien et la répartition du tapis végétal d’une part, et la dégradation du milieu par le phénomène d’érosion de l’autre part notamment, au début du printemps. Selon (BARBAULT, 1997) la disponibilité en eau du milieu et l’hygrométrie atmosphérique jouent un rôle essentiel dans l’écologie des organismes terrestres
Tableaux n°01 : Précipitations moyennes mensuelle à la station de Tlemcen (2004-2015).
mois J F M A M J JT A S O N D cumule P (mm) 58,27 40,86 37,42 27,52 28,53 4,06 0,77 2,83 24,69 33,85 50,94 46,92 356,66 (SOURCE : ONM, 2015)
Les variations des précipitations mensuelles sont représentées sur la figure n°01
36 Chapitre 2 : Descriptions de la zone d’étude
P (mm) 70 60 50 40 30 20 10 0 Mois JFMAMJJTASOND
Figure n° 01-Variations des précipitations moyennes mensuelles de Tlemcen
Pour la période (2004-2015)
A partir de la figure 01, on peut dire que les mois de janvier et novembre sont les plus pluvieux avec respectivement des moyennes de 58,27 et 50,94 mm, par contre les mois de juillet est le mois le plus sec avec une valeur moyenne de 0.77mm.
2.2.1.2 Température : (DREUX, 1980), considère que la température est le facteur climatique le plus important, c’est celui qu’il faut examiner en tout 1 ère lieu pour son action écologique sur les être vivants.
(DAJOZ, 2002) signale que chez tous les oiseaux, la température intervient sur la vitesse du développement
Les données thermiques de notre station d’études sont illustrées dans le tableau suivant :
Tableau n°02 : Températures moyennes mensuelles de la période (2004-2015).
Mois J F M A M J JT A S O N D Cumule T 10,87 11,84 13,96 16,84 20,47 24,63 27,91 28,89 24,85 21,34 14,54 12,12 228,26 (SOURCE : ONM, 2015)
Les données des tableaux nous ont permis de tracer les courbes de la figure n°02
37 Chapitre 2 : Descriptions de la zone d’étude
T(°C ) 35 30 25 20 15 10 5 0 Mois JFMAMJJTASOND
Figure n°02 :- variation des températures moyennes mensuelles de Tlemcen pour La période (2004-2015).
Pour les températures moyennes on constate que le mois d’Août est le plus chaud avec une moyenne de 28,89°C, et le mois le plus froid est celui de janvier avec une moyenne de 10,87°.
2.2.1.3 Température moyennes, maximums et minimums : (PEGUY, 1970), définit la température comme étant une qualité de l’atmosphère et non comme une grandeur physique mesurable seule les valeurs ayant une signification biologique sont prises en considération : température moyennes mensuelles, moyenne des maxima du mois le plus chaud(M), moyennes des minima du mois le plus froid (m) et l’amplitude thermique (M-m).
Tableau n°03 : températures mensuelles moyennes, maximal et minimal Pour la période (2004-2015)
mois J F M A M J JT A S O N D cumule T 10,87 11,84 13,96 16,84 20,47 24,63 27,91 28,89 24,85 21,34 14,54 12,12 228,26 T (max) 17,85 18,38 21,27 24,87 28,15 31,94 36,1 36,36 32,45 29,76 22,13 19,04 282,2 T (min) 5,55 6,09 8,73 10,49 13,42 17,65 21,41 21,69 18,62 17,05 11,46 11,63 163.97 (SOURCE : ONM, 2015)
Les données des tableaux nous ont permis de tracer les courbes de la figure n°03
38 Chapitre 2 : Descriptions de la zone d’étude
40 35 30 T 25 Tmax 20 Tmin 15 10 5 0 Mois JFMAMJJTASOND
Figure n°03 :-Variation des températures mensuelles moyennes, maximal et minimal Pour la période (2004-2015) de Tlemcen.
Pour la température moyenne des maxima nous remarquons que le mois le plus chaud reste le mois d’Aout, et pour la température moyenne des minima le mois le plus froid reste le mois de janvier.
2.2.1.4 Autre facteurs climatique : • Vents
D’après (DAJOZ, 1996), le vent est agent de dispersion des animaux et végétaux, il a une action indirecte en modifiant la température et l’humidité.
Le vent agit souvent sur les rapaces en ralentissant les déplacements des espèces présentes des ailles. (DAJOZ, 2002).
Selon (BENABADJI, 1991), Les vents affectant notre station d’étude El Fehoul sont d’habitude faible a modéré, sa direction prédominante est celle d’ouest et du nord.
• Humidité
Selon (DAJOZ, 1996), l’humidité relative est un facteur écologique important, les périodes de sécheresse touchent les oiseaux migrateurs, les coléoptères sont des économiseurs d’eau qui supportent le jeune et les faibles hygrométries sans montre de variation significative s de leur durée de vie selon son action s’opèrent surtout au cours des stades larvaire seulement.
• La gelée
39 Chapitre 2 : Descriptions de la zone d’étude
Observée quand la température descend au dessous de 0°C, la région d’étude reçoit des gelées blanches qui sont plus fréquentes durant l’hiver avec un moyenne annuelle de 22,8 jour / an
• L’orage
C’est la pluie au la grêle accompagnée de tonnerre et forte vents, fréquent en 2004 avec 33 jours, un minimum de 13 jours enregistré en 2005(BRAHIMI, 2011).
• La neige
C’est un facteur écologique important en montagne, la couverture de neige protège le sol du refroidissement, l’action combinée du vent et de la neige règle la réparation de certains associations végétales. (DAJOZ, 1996).
Elle fréquent en hiver dans le mont de Tlemcen elle a autant d’influence sur la flore et la faune.
2.3 Synthèse bioclimatique Les facteurs climatiques ont une véritable indépendance ni en Météorologie, ni en écologie (Sauvage, 1960). D’où l’intérêt de formules Climatique proposées par les autres pour une étude synthétique du climat recherchant une classification des types de climat qui puisse rendre compte au mieux du comportement des végétaux et les animaux notamment les oiseaux.
La synthèse climatique met en évidence les caractéristiques du climat méditerranéen permettant ainsi une délimitation des différents étages de la végétation (DAHMANI, 1997).
2.3.1 Diagramme Ombrothemiques De Bagnouls Et Gaussen Reprenant les travaux se (BAGNOULS ET GAUSSEN, 1953) considèrent qu’un mois est sec si la moyenne des précipitations est inférieure ou égale au double de la moyenne des températures P≤ 2T. Et selon (DAJOZ, 1996), Le diagramme ombrothermique permet de comparer par mois la température et la pluviosité.
40 Chapitre 2 : Descriptions de la zone d’étude
P (mm) T(°C ) 70 35
60 30
50 25 P 40 20 T 30 15
20 10
10 5
0 0 JFMAMJJTASOND
Figure n°04 : -Diagramme ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN (1957) pour la période 2004-2015
D’après la figure 4, on constate que notre région présente une période sèche qui s’étale sur sept mois pour la période 2004-2015 allants d’avril à octobre et une période humide s’étale sur le reste d’année.
2.3.2 Quotient pluviothermique d’mberger (EMBERGER, 1942, 1955) proposait de définir des sous-classes dans le bioclimat méditerranéen sur la base de l’humidité globale du climat et sa rigueur hivernale. Le quotient pluviométrique d’Emerger permet de définir les étages et les sous étages bioclimatique. Il est établi en fonction de m (°C) et du Q2. Cela est caractérisé par le quotient pluviométrique