4/ , Dombes et val de Les enjeuxduterritoire dernière etlebonétatécologique.dernière cette entre l’écart apprécier à et 2015 en probable situation la connues, données de partir à évaluer, à puis d’experts, d’avis et quantifiées données de base la sur biologiques, et physico-chimiquesphysiques, critères des d'après actuelle, situation la possible (NABE) 2015 consiste à analyser, le plus objectivement état bon du atteinte non de risque du L’évaluation Bourg-en-Bresse, Mâcon, Lons-le-Saunier et . deVillefranche-sur-Saône,niveau desagglomérations au essentiellement localise se elle urbaine, pression s’exerce surdescoursd’eauàfaibledébit.Quantla l'origine d'une pression d’autant plus qu’elle importante à est abattoirs) (laiteries, agro-alimentaire l’industrie revanche,intensive.En l’agriculture de comparaison en majeure pression une pas représente ne paysage, dumilieuet dufaçonnage est unélémenttrèsfort prélèvements). Lapisciculturedombiste, mêmesielle et (rejets forte pression une exerce L’agriculture l’homme. de l’action par marqué fortement est Il l’activitéagricole. par dominé est plat territoire Ce la SaôneetduRhônequil’encadrent. de post-glaciaire l’incision par émerge Dombes la de (Brenne, , , , Reyssouze). Le plateau rivières nombreuses de coulent où terrains imperméables des par modelée Bresse, de plaine la comprend il quaternaires, fluvio-glaciaires d’apports et lechevauchement frontaldu central à l’ouest (au pied duquel coule la Saône) Massif du faillée retombée la entre tertiaire d’effondrement plaine une comme ici, apparaît bressan fossé Le estivaux. et lesétiages élevés entreleshauteseauxdel’automneetl’hiver sont contrastes Les d’eau. cours des pluvial régime un par traduit se forte à moyenne pluviométrie La d’eau" etde10massesd’eausouterraine. "plan d’eau masses 11 de linéaire, de kilomètres 992 soit d’eau" "cours d’eau masses 28 de compose se Il structurant. axe un constitue d’inondation, champ immense (excepté laSeille).Laplainealluvialeduval deSaône, Saône la de affluents des dormantes eaux et Bresse la de et Dombes la de étangs des dormantes eaux Ce territoire se compose d’un "berceau d’eau dormante" Les masses d’eau cours d’eau Les massesd’eaucours àl’est.Recouvert devrait permettre devrait d’atténuerpermettre les pressions sur les milieux. inondable vallée de contrat le avec Saône la sur ou Seille, la Veyle, la Reyssouze avec leur contrat de rivière Le développement des approches contractuelles sur la Villefranche-sur-Saône sont présents en grande quantité. et Bourg-en-Bresse ,Louhans, Mâcon, de industrielles activités des métaux et toxiques les que ainsi collectivités oxydablesdes organiques matières phosphorées des rejets domestiques et de l’élevage, les matières les viticulture, la de et culture (maïsiculture) grande la de nitrates les et pesticides Les cause. la est en agricoles industriels, urbains, évident. Le cumul de nombreux facteurs liés aux rejets est territoire ce de dégradé caractère Le d’eau. masse L’atteinte du bon état ne semble possible pour aucune (urbanisme, ). infrastructures, territoire du d’aménagement décisions grandes les (SAGE, contratsdemilieu,branche, ),ainsique l’être de phase en ou opérationnels d’actions plans l’applicationdesréglementationsencours,intègre les sur la base d'un scénario d’évolution des pressions qui évalués sont 2015 échéance à probables impacts Les d’évaluation delaqualitél’eau(SEQEAU). national système du bleue et verte qualité de classes européen, lebonétatécologiqueestapproché parles niveau au formelle définition d’une l’attente Dans Evaluation dulinéairedesmassesd'eau(ME)à comme fortement modifiées(total=992Km) comme fortement

Linéaire demassesd'eau(ME)pré-identifiées 67% 17% risque NABE(total=992km) 83% 33% Oui (2ME) Non (26ME) Fort (18ME) Faible (0ME) Doute (10 ME) La pression anthropique, en 2003, est telle sur certaines masses d’eau que leurs caractéristiques physiques (au Evolution des linéaires des masses d'eau touchées niveau hydromorphologique) conduisent à les pré- par les pressions physiques identifier en masses d’eau fortement modifiées. C’est 1050 le cas de la Seille du Solnan à sa confluence avec la 1000 Saône (activités de navigation et agricoles) et de la 950 Saône de Villefranche sur Saône à la confluence avec le Rhône (navigation et artificialisation du lit majeur). 900 km 850 4 Evolution des linéaires des masses d'eau 800 superficielles dégradées aux plans physico-chimiques et biologiques 750 1200 2003 1000 2015 800

600 km 400

200 Impact des prélèvements et modifications du régime hydraulique Impact des ouvrages transversaux amont-aval sur la continuité impact des aménagements et des sur le fonctionnement des activités milieux connexes 0 Mat.

Autres Les impacts prévisibles en 2015 des pressions physiques Poisson Métaux MOOX toxiques Nitrates

Pesticides sur le fonctionnement des cours d’eau sont forts sur Invertébrés Phosphorées Mat. Azotées

Eutrophisation le territoire, puisque sur 992 km près de 950 km devraient 2003 2015 être concernés par au moins un type d’impact. La Chalaronne, la Veyle, la Reyssouze, la Seille, la Brenne, Dans une projection à 2015, les altérations physico- la Guyotte cumulent les trois impacts en 2003. A chimiques par les pesticides, nitrates et matières l’horizon 2015, elles devraient les cumuler encore phosphorées restent les plus dégradantes pour la (ouvrages, ports, navigation sur la Saône, artificialisation qualité de l’eau. Les efforts localisés des procédures et cloisonnement du milieu pour la Seille, recalibrages de gestion pour la maîtrise des pollutions diffuses et seuils pour la Veyle et la Reyssouze). On notera viti-vinicoles et industrielles toxiques permettront qu’aucune amélioration de la continuité amont-aval et d’améliorer sensiblement la situation mais ne des espaces de liberté connexes n’est envisagée dans le permettront pas d’atteindre le bon état. Les efforts scénario d’évolution. devront se poursuivre à ce niveau. L’amélioration des collectes urbaines devrait se traduire par une baisse D’après le scénario d’évolution, les impacts hydrauliques significative du linéaire de cours d’eau concerné par liés au drainage de la grande culture qui entraînent des les altérations de type matières azotées et dans une crues rapides et des importantes inondations devraient moindre mesure de type MOOX. diminuer légèrement.

La Reyssouze (moyenne et inférieure), le Jugnon, la La gestion des étangs en Dombes (10 000 ha en tête Veyle, le Vieux Jonc, la Seille du Solnan à la Saône, de bassin de la Chalaronne et de la Veyle) et de ceux la Brenne et le Renon cumulent cependant des des contreforts du bassin de la Seille, répond aux intérêts handicaps sur les pesticides liés aux activités viti- économiques des activités agricoles, touristiques et vinicoles (en rive droite de la Saône et en tête de domestiques. Les rythmes des évolages et des assecs bassin de la Seille), à la grande culture en plaine modifient et occasionnent par leur gestion parfois (Bresse, Dombes et Val de Saône) et aux rejets des anarchique, d’importants gaspillages d’eau, un colmatage industries (agro-alimentaire). Globalement, la qualité des cours d’eau et favorisent le développement d’espèces biologique est mauvaise et l’eutrophisation importante. invasives. Les rivières lentes de la région pourraient connaître une aggravation du phénomène d’eutrophisation dans A titre d’illustration et afin de mieux appréhender la mesure où les rejets domestiques et agricoles sont l'évolution projetée, d’apprécier la marge de progrès et encore mal maîtrisés. le chemin à parcourir et de prendre la mesure de l’enjeu que représente les questions importantes, une estimation de l’état de la qualité de l’eau en 2003 vis-à-vis du bon état écologique tel que défini actuellement a été pratiquée et est présentéci-dessous. Les questions importantes du territoire

Linéaire de masses d'eau (ME) susceptibles de répondre à l'objectif de bon état pour 2003 Les grands problèmes retenus au niveau du district (total = 992Km) mettent en évidence le diagnostic réalisé à l’échelle du 0% bassin. Ils identifient les freins à l’évolution de la 35% situation, mais aussi les savoir-faire et les leviers d’action. Ils définissent les enjeux en cause et dressent quelques pistes d’action pour l’avenir. 65%* Des toxiques sont recensés sur l’ensemble du répond (0 ME) territoire en surface et dans les aquifères, en nombre ne répond pas (14 ME) et en concentration significative. Ils concernent une manque de données (14 ME) très large gamme d’interlocuteurs (secteur agricole, * dont 164 Km de MEFM industriels, collectivités, particuliers). Comment dépasser la complexité de la problématique pour engager des actions ?

Les masses d’eau souterraine L’impact physique et l’eutrophisation excessive sont très présents sur ce territoire. Comment limiter Sur les 10 masses d’eau souterraine du secteur, le les destructions liées aux remembrements ? risque principal de non atteinte du bon état porte sur Comment définir une stratégie globale de les alluvions de la Saône entre le confluent du Doubs restauration des rivières, milieux annexes, zones et les Monts d'Or et les alluvions de la Grosne et les humides pour favoriser l’autoépuration des cours alluvions fluvio-glaciaires du Couloir de Certines. Les d’eau ? Comment accentuer la sensibilisation déséquilibres sont d’ordre qualitatif. Ils sont liés aux sur le phosphore (traitement et émissions) ? activités agricoles (pesticides et nitrates de la grande culture et, plus localement, de la culture de la vigne). Les eaux souterraines sont vulnérables sur le territoire Des masses d’eau souterraine profondes, ressources et la connaissance (qualitative et quantitative) sur stratégiques potentielles, nécessitent un travail ces aquifères est limitée. Comment dynamiser la d'amélioration de la connaissance sur les aspects mise en place d’outils de gestion des aquifères quantitatifs avant d’envisager leur exploitation, leur (contrats de nappe, SAGE ) ? suivi et leur gestion. La présence de zones humides majeures telles que l'ensemble de la Dombes et le val de Saône, est une caractéristique forte du territoire. Quelles Les masses d’eau plan d’eau réponses apporter pour assurer leur préservation et restauration ? Les 11 masses d’eau sont de type artificiel. Leur qualité est mauvaise pour 8 d’entre elles. Seules les Les débits à l'étiage sont faibles pour de gravières d’Anse et de Montrevel-en-Bresse ont une nombreux bassins et insuffisants pour permettre qualité satisfaisante. l'atteinte des objectifs de la DCE notamment au regard de leur capacité à diluer les rejets. Quelles solutions est-il indispensable d'apporter pour éviter que les prélèvements aggravent cette situation ?

Le manque d’information sur certaines masses d’eau s’explique par l’absence de structure de gestion. Les territoires orphelins sont nombreux. Avec quels acteurs définir et mettre en œuvre un plan de gestion de ces masses d’eau ? Concernant la Saône, le zoom territorial qui lui est dédié dans l'état des lieux du bassin du Rhône et des cours d'eau côtiers méditerranéens apporte des précisions sur les enjeux de sa gestion.

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