Var) Par Le Conservatoire Du Littoral

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Var) Par Le Conservatoire Du Littoral LA PRÉSERVATION DU SITE, SA RÉHABILITATION ET L'AMÉNAGEMENT D'UN JARDIN AUSTRAL AU DOMAINE DU RAYOL (VAR) PAR LE CONSERVATOIRE DU LITTORAL par M. Jean Louis NOIRE, membre associé libre Au cours du dernier tiers du 19e siècle, l'Europe fortunée décou­ vrit la partie orientale de ce qui allait devenir la Côte d'Azur et la douceur de son climat hivernal. Il n'en va pas de même plus à l'ouest où le rivage marin borde la partie méridionale du Massif des Maures, là où la chaîne littorale des Pradels plonge dans la Méditerranée. En 1879, Charles Entheric écrit dans la Provence Maritime Ancienne et Moderne : "Cette région montagneuse est encore aujour­ d'hui une des contrées les moins connues de notre territoire. L'ancien­ ne voie romaine, la grande route moderne et le chemin de fer de Marseille à Gênes, décrivent autour du Massif des Maures une grande courbe et ne pénètrent dans aucun de ses vallons. L'extrême pointe méridionale de la France reste ainsi en dehors du grand courant de la civilisation ; elle est de jour en jour plus oubliée". A cette époque, la Côte des Maures est effectivement très peu habitée et pour la région qui nous intéresse, pratiquement déserte entre le Lavandou, un modeste hameau de pêcheurs qui dépend de la commune de Bormes, et Cavalaire, l'antique Heraclea Cacabaria qui ne compte en 1800 que trois maisons. Les villages sont situés sur les hauteurs (Bormes, la Croix- Valmer, Ramatuelle, Gassin) ou dans des vallées plus intérieures (la Môle, Cogolin), suffisamment éloignés de la côte et défendus contre les dangers représentés pendant des siècles par les incursions des Sarasins et autres Barbaresques. La nécessité de voies de communication s'imposa mais en 1863, un projet de création d'une route littorale se heurta à l'opposition du Conseil municipal de la Môle dont le territoire s'étendait alors au sud de la crête de la chaîne des Pradels jusqu'au littoral 185 LA PRÉSERVATION DU SITE PLAN DU DOMAINE DU RAYOL LEGENDES A Entrée B "L'Hôtel de la Mer" 1 Jardin californien C La pergola 2 Jardin, australien D La ferme 3 Jardin chilien E Le potager 4 Jardin sud-africain F Le verger 5 Jardin chinois G "La villa" 6 Jardin néo-zélandais H Le puits 7 Jardin d'Amérique centrale aride J Le grand escalier 8 Jardin d'Amérique centrale sub-tropicale 186 LA PRÉSERVATION DU SITE En 1884, vingt et un ans plus tard, le maire de la Môle jugera capitale la création de ce chemin littoral et les travaux pourront être envisagés... En 1885, le Département du Var acquit la certitude que la Compa­ gnie Paris-Lyon-Méditerranée n'envisagerait pas un prolongement de sa ligne depuis Fréjus pour desservir la Côte des Maures. La Compa­ gnie des Chemins de Fer du Sud de la France fut alors fondée. Hippolyte Adam, un banquier de Boulogne-sur-Mer qui avait acquis dès 1862 de nombreux terrains en bord de mer entre Toulon et Saint-Raphaël et avait fait construire une résidence au Layet, près du Lavandou, autorisa cette compagnie à tracer une ligne de chemin de fer sur ses propriétés. En l'absence de route praticable sur le littoral, la Commission départementale reconnut le tracé projeté par la mer. Des employés envoyés sur le terrain reconnaître les endroits stratégiques du parcours envisagé agitaient des drapeaux afin de permettre les relevés ! Les travaux de construction débutèrent en 1887 et le 4 août 1890, la ligne Hyères-Saint-Raphaël fut livrée au public. Dès le premier mois, elle fut empruntée par 12 987 personnes issues pour la plupart des populations locales car à cette époque, les activités touristiques étaient surtout hivernales. Ce "Train des pignes" à voie étroite, ce "Mascaroun" (c'est à dire le Barbouilleur) comme l'appelaient les provençaux, à la lenteur proverbiale, rendra néanmoins d'inestimables services et entraîna un certain afflux de population. Ce chemin de fer et la route littorale enfin construite vont ouvrir cette région à des touristes pionniers qui vont découvrir une côte merveilleusement sauvage où les rochers déchiquetés de micaschistes plongent dans une eau à la limpidité et aux couleurs remarquables, où les chênes-lièges et les pins semblent éternellement verts et où le fond des anses est souvent ourlé de plages de sable fin. Des peintres, des écrivains, des hommes d'affaires, des indus­ triels et aussi des promoteurs immobiliers s'entichèrent du pays et certains s'y taillèrent de grands domaines situés en général entre la voie ferrée ou la route et la mer. En 1909, un banquier quinquagénaire, Alfred-Théodore Courmes acheta vingt et un hectares en bordure de mer au Rayol. Sur la proprié­ té se trouve un vallon où plusieurs sources alimentent un ruisseau qui court jusqu'à la mer dans une anse dont la plage de sable fin est 187 LA PRÉSERVATION DU SITE encadrée par deux pointes rocheuses. Sur son domaine, M. Courmes organisa le cadre d'une retraite paisible et aisée qu'il voulait vivre là en compagnie de sa jeune épouse de vingt ans. Face à la mer, il fit construire une grande maison "à la modernité un peu lourde"(2) d'où la vue sur la mer et les "Iles d'Or" est ravissan­ te , une pergola, une maison de gardien, une petite ferme avec son potager et son verger confiés à un métayer, fit foncer trois puits, tracer des chemins et établir des cheminements plus secrets où il fait bon se promener. Selon la mode de l'époque, de nombreux végétaux exotiques furent plantés autour de la maison et des principaux aménagements. En 1926, une compagnie immobilière entreprit de créer de toute pièce la station du Rayol que ses promoteurs voulaient luxueuse. M. Courmes à qui la passion du jeu procurait quelques problèmes financiers en profita pour transformer sa grande maison en "Hôtel de la Mer" (qui sera en fait l'annexe de "la Réserve", bel hôtel dominant la plage du Rayol) et se fit construire plus à l'est "la Villa" qui devient sa résidence et devant laquelle il fit tracer un jardin "Art déco". De la Villa qui domine la mer, un chemin permet de rejoindre la plage et offre de belles vues sur le rivage rocheux en contre-bas. En 1934, le krach boursier et des dettes de jeu poussèrent M. Courmes à se suicider en se jetant à la mer à Monaco. Sa veuve vécut au Domaine du Rayol jusqu'en 1939 et le mit alors en vente. En janvier 1940, le Domaine fut racheté par le célèbre construc­ teur d'avions Henri Potez qui s'y réfugia avec sa famille et son état- major(3). Des bureaux furent installés dans l'Hôtel de la Mer et lui- même occupa la Villa. Malgré la guerre, H. Potez fit réaliser un grand escalier sous la pergola et construire juste au-dessus de la plage une petite maison où il aimait travailler. La propriété retrouva tout son lustre ; une vingtai­ ne de jardiniers y travaillaient et de nouvelles plantations furent réali­ sées. Situé en première ligne lors des combats du Débarquement de Provence puisque le Rayol est un des sites que les Commandos d'Afrique, premiers éléments des troupes françaises, investirent dans la nuit du 14 au 15 août 1944, le Domaine du Rayol ne subit que peu de dégâts. 188 LA PRÉSERVATION DU SITE Après la guerre, la famille Potez regagna Méaulte dans la Somme et ne fréquenta plus le Domaine que pendant les vacances d'été tout en y maintenant du personnel qui en assura l'entretien. Henri Potez mourut en 1974 et le Domaine, mis en vente, fut racheté par une Mutuelle des professions de santé qui recherchait une plus-value intéressante et le proposa à la promotion immobilière. Plusieurs projets se succédèrent, le dernier en date prévoyant de construire 10 000 m2 habitables sur une parcelle de deux hectares... Des oppositions se manifestèrent et une association de défense fut constituée. C'est alors qu'intervint le Conservatoire du Littoral, déjà propriétaire de beaux domaines dans la région proche. L'acquisition de cette propriété correspondait exactement à la mission confiée à cet établissement public de l'Etat et de plus lui conférait une position stratégique et territorialement très intéressante pour une éventuelle opération ultérieure. Le Maire du Rayol-Canadel était en position d'arbitre puisque détenteur du pouvoir de signer le permis de construire pour les promo­ teurs. Cet ancien régisseur du Domaine n'était pas très heureux de l'état d'abandon qui durait depuis quinze ans et cherchait la meilleure solution pour sa commune : d'un côté, la perspective de travaux temporaires et une augmentation de la population estivale, de l'autre, la réhabilitation d'un domaine où il avait œuvré et la possibilité d'en faire un lieu digne d'être visité comme le lui proposait le Conserva­ toire du Littoral. Le Maire et le Conseil Municipal tranchèrent en faveur de ce dernier et le Domaine du Rayol fut acquis par le Conser­ vatoire le 3 mars 1989 pour la somme de vingt millions de francs. Le paysagiste Gilles Clément, théoricien du "Jardin en mouve­ ment", appelé pour faire un inventaire critique de l'héritage végétal et qui fut ensuite chargé de concevoir les travaux de réhabilitation et d'en suivre l'exécution, déclarait alors : "Malgré les dégâts de quelques gels "historiques", dont le dernier date de 1985, il restait des arbres magnifiques et l'identité du lieu persistait avec une grande force. Eucalyptus, araucarias et palmiers émergeaient d'une végétation sauvage faite de pins d'Alep, d'arbousiers et de chênes-lièges.
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