Les EXPOSITIONS Des ARCHIVES INTERNATIONALES
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Les EXPOSITIONS des ARCHIVES INTERNATIONALES DE LA THE DANCING TIMES DER TANZ Mensuel illustré de Danse en langue (21 Année) allemande, Répandu en 37 pays. The DANCING TIMES occupe une place à part dans la littérature et est lu par les amateurs de danse du monde entier. Articles, informations, correspondances, The DANCING TIMES comptes rendus, descriptions, notes s'efforce d'informer ses lecteurs sur tout ce qui est sur tous les événements et problèmes essentiel dans le monde de la danse. importants. Nombreuses illustrations. The DANCING TIMES est illustré de nombreuses photographies rares et exclusives. Prix d'abonnement : The DANCING TIMES En Allemagne : r paraît le i" de chaque mois. Prix : sh. 1/4 le numéro. Mk. 12. par an; 6 mois Mk. 6. ; 3 mois Mk. 3 Abonnement : sh. 16 par an (frais de port inclus). Bureau de Londres : 25, Wellington Street, Strand. A l'Étranger : London WC 2. England. Frs. 80 par an ; 6 mois Frs. 40 ; 3 mois Frs. 20 Représentant Continental : Miss DERRA DE MORODA DER TANZ, Belle-Alliance Str. 92 44, LUPUS STREET ST-GEORGE'S SQUARE, LONDON SW 1 BERLIN S. W 61 ACADÉMIE D'ART CHOREGRAPHIQUE classique, ° "de™ Caractèrl et plas- ALEXANDRE 1 B % \TO L I N I N E ue a » x * ^?fo *"J . ST 'U .Kf^Tf^ "ł - - Culture physique. - ENSEIGNEMENT DE LA DANSE 9, avenue Montespan (103, rue de la Pompe — PARIS-XVI') mimique. A TOUS SES DEGRÉS Les inscriptions sont reçues de 11 h. à 1 h. et de 15 h. à 18 h. Télfpb. : Passj 30-31 Cours d'Enfants. ART DU MOUVEMENT GYMNASTIQUE DU NATALIE BOUTKOVSKY DOCTEUR MENSEND1ECK OAJWSE 6, Rue Huyghens, PARIS (14<=) t*A X TOM i M 'E Lois du souffle. Equilibre concentré. Rythme corporel. ÉTUDE DE LA TECHNIQUE DES MOUVEMENTS Pour artistes, professeurs et débutants. basée sur la loi anatomique et mécanique des corps BAO LUND-BERGMAN Arnold MECKEL COURS POUR ENFANTS 18, Rue Jean Goujon e e 11, Rue Godot-de-Nlauroy, PARIS (IX ) ET ADULTES PARlS-Vllï LEÇONS PARTICULIÈRES TÉL. BALZAC OS-54 (DE 2 H. A 3 H.) Téléph. : Opéra 09.60 Adresse télégr. : Meckelar 96 Paris PREMIÈRE ACADÉMIE SCANDINAVE D'ART CHORÉGRAPHIQUE POUL ELTORP (Premier danseur des Ballets suédois et du Théâtre royal de Copenhague) Le Photographe de la Danse TEKNOLOGISK INSTITUT Kurfùrstendamm 200. Berlin W 15 COPENHAGUE (2. ROSENORNS ALLÉ. - TE:., NORA m\.) DANSE - RYTHME - PLASTIQUE - CULTURE PHYSIQUE MARIE KUMMER 9, Rue Guyot de 3 à 5 h., Mardi et Vendredi, et sur rendez-vous, chez Marie KUMMER, 9, Roui. Richard-Wallace, Neuilly-sur-Seine, en téléphonant le matin de 8 h. à 9 h. 1/2, Maillot 58-01. ACADKMIK X>£X DANSK CLASSIQUE GRANT MOURADOFF Tél. Wagram 75-42 DE L'OPÉRA t, SQVAttE EMMANUEL. CBABMŁMEMŁ (MÉTRO : MALESHKRBES) Alterna ■HT» IISHAITI» 1IC LÉAV REVUE i'ItINESTRIELLE RÉDACTION ET ADMINISTRATION Directeur : Rédacteur en chef : 6, rue Vital, PARIS (16e) ROLF DE MARE PIERRE TU GAL Téléph. : Trocadéro 42-51. Adresse télégr. : Archivdanse — Paris. 30 Novembre 1934 2 e Année. SOMMAIRE LES EXPOSITIONS DES ARCHIVES INTERNATIONALES DE LA DANSE L'Exposition à la gloire de Pavlova. 154-157 Les appréciations 157-159 Anna Pavlova intime 160-161 La Danse et le Mouvement A. S 162-163 La presse 163-164 La Danse dans la céramique SIMON LISSIM 165-166 Quelques opinions 167 La Danse dans la Peinture et la Sculpture contemporaines. — Retour à l'ex- position MARCEL ZAHAR . 168-171 Les commentaires 171- 172 Nos conférences 172- 175 Le concours des petites danseuses et des petits danseurs 175 e Les danseurs des Théâtres de provinces au XVIII siècle M. FUCHS 176 Abonnement : FRANCE, COLONIES et ÉTRANGER (les numéros spéciaux y compris) : 30 f méro : 10 francs. Copyright. Tous droits de reproduction et de traduction réservés pour □ 3±d3BTIO L'EXPOSITION A LA GLOIRE DE PAVLOVA (l3 JANVIER-1 8 FÉVRIER 10,34) Ainsi que nos amis le savent, les Archives internationales de la Danse ont organisé, en janvier dernier, une exposition à la mémoire de celle qui fut la plus grande danseuse de notre temps. Nous allons les emmener à notre suite dans une promenade rétrospective à travers cette exposition, temple érigé en souvenir de la jeune déesse, digne descendante de l 'antique Terpsichore. tisser » dans les pauvres choses terrestres qui nous restent A l'entrée, dans le vestibule, comme sur un ton initial après la disparition de la défunte, les éléments de son d'une symphonie à venir, nous nous arrêtons devant une âme, de son cœur et de son esprit qui communiquèrent grande affiche du célèbre peintre russe Valentin Séroff, à son talent cet enchantement si cher à ses admirateurs. représentant Pavlova en Willis s'envolant à l'aide de ses Et il faut le dire tout se suite, il a pleinement réussi dans petites ailes dans les lointains azurés de l'au-delà. L'affiche, la réalisation de cette conception difficile. devenue très connue et très appréciée par les collection- Ainsi dans le fond gauche de la salle, sitôt que l'œil neurs, dès son apparition, est traitée sobrement et orientée du visiteur s'accommode à la demi-obscurité, on aperçoit vers la solution la plus simple. Elle n'a rien de la publi- la loge de la danseuse, garnie d'un simple mobilier, d'une cité tapageuse des affiches américaines que la grande table à maquillage, des vêtements de ville et de tous les artiste avait toujours en horreur. Il y a quelque chose objets authentiques dont elle se servait avant d'entrer d'immatériel dans cette silhouette aérienne, fixée en en scène (cette loge appartient maintenant au « London quelques traits de fusain sur un fond bleu-clair ; elle nous Muséum »). La Loge est déserte ; nous imaginons l'artiste donne une vision synthétique de l'art même de Pavlova. sur le plateau devant son public. C'est un nid abandonné Cette note initiale nous accompagne jusqu'à la grande momentanément ; c'est encore un asile pour de courts salle où règne un crépuscule mystérieux, aux éclairages repos entre les entr'actes ; un coin intime où l'artiste se tamisés, ingénieusement conçus par l'éminent archi- repose, médite et songe, heureuse du succès qu'elle vient tecte M. Landau, auquel appartient aussi l'heureuse de remporter ; c'est encore un refuge de solitude, à l'éclai- ordonnance de l'ensemble de ce musée. Il a voulu « entre- rage sobre contrastant avec les éblouissants et fatigants — 154 - feux de la rampe. Telle est l'impression que reçoit le visi- tous les pays où elle passa, et c'est ainsi que nous possé- teur en contemplant cette loge d'artiste. dons maintenant une documentation authentique, rare Et dans le fond droit de la salle — une autre vision : et précieuse pour les futurs biographes et historiens du « La mort du Cygne » ■— vision inoubliable et poignante ballet : documentation en poses, costumes, maintien, d'une « élégie blanche », d'un poème de la Mort, du « dernier coiffures, en somme tout ce qui définit l'extérieur de l'ar- chant du Cygne » — chef-d'œuvre de la chère disparue tiste. La plus belle photo est incontestablement celle : qui fut l'émerveillement du monde entier. Très dange- « En costume 1830 », très bien prise et parfaitement stylée. reuse cette mise en scène ! Et il a fallu toute l'intuition Pavlova qui n'aimait pas beaucoup se parer dans sa sûre et artistique de son ordonnateur pour éviter une vie privée, était au contraire, très exigeante pour ses présentation dans le genre « musée Grévin » ou « mane- costumes de théâtre. C'est pour cela qu'elle demandait quin d'étalage ». Sous les lueurs savamment étudiées et ses • maquettes aux meilleurs dessinateurs et peintres délicatement diffusées, nous admirons une apparition parmi lesquels nous relevons les noms de Léon Baskt, La Mort du Cygne (Costume Collection A. I. D.). vague, fantasmagorique, illusoire de la silhouette de Constantin Korovine, Serge Soudeïkine, Ivan Bilibine, Pavlova dans le dernier mouvement de sa danse : le Cygne, Anisfeld, Barbier et bien d'autres encore. Ces costumes après une lutte désespérée et inutile, brisé par l'agonie, accrochés aux murs avec leurs coiffures, son triés et dis- allonge ses bras et ses jambes déjà sans vie et dans son posés artistiquement et présentent un ensemble multi- dernier souffle s'endort d'un sommeil éternel... colore d'un grand effet pictural. Entre les deux angles de la salle — un grand portrait Parmi ces costumes, il y a quelques véritables chefs- en pied de Pavlova en Muse, peint par le peintre russe d'œuvre d'art comme le « Cygne » de Léon Baskt, ainsi Steinberg. Ce portrait, très ressemblant extérieurement, que celui de « Giselle » du même peintre. C'est, parée de fut exécuté, d'après nature, en 1908 à Saint-Pétersbourg, ce costume, que Pavlova interpréta ce ballet pour la à l'âge où Pavlova avait de 26 à 27 ans. C'est plutôt une dernière fois à Paris, en mai 1930. confection artistique qu'un morceau d'art et qui ne révèle Il y a encore le célèbre « sarafane », costume russe créé point le charme intérieur de la danseuse. Encore quelques par Ivan Bilibine, grand érudit du folklore de l'ancienne portraits du peintre anglais Matthews et puis viennent Russie ; costume minutieusement étudié, d'une authen- les innombrables photographies qui ornent les murs de ticité ethnographique absolue, d'une richesse et d'une la salle. J'estime qu'il n'y a jamais eu une artiste dans le beauté remarquables. Quelquefois Pavlova dessinait elle- monde entier qui fut si abondamment photographiée dans même les maquettes de ses costumes et nous pouvons — 155 —■ temps très friands des chaussons des célèbres danseuses.