- VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

2.2.6.1 Synthèse des enjeux

Le secteur d’étude se trouve à l’aplomb de plusieurs nappes à enjeux différents.

Les nappes du Tertiaire sont ponctuelles , peu épaisses et non-cartographiées. Elles ne présentent pas d’intérêt particulier dans le secteur.

La nappe de la craie représente la principale ressource en eau du secteur à la fois pour l’alimentation de la population en eau potable et pour l’irrigation. Cette nappe a une sensibilité relativement forte vis-à-vis des pollutions de surface.

Les nappes de l’Albien, de l’Aptien, du Barrémien et du Néocomien sont profondes et protégées avec des quotas de prélèvements.

La nappe de l’Albien est connue pour être une ressource en eau de bonne qualité. Il s’agit d’une réserve en eau protégée des pollutions de surface avec un renouvellement très lent. C’est une réserve à conserver pouvant servir de secours en cas de pollution massive des nappes de surface.

Les nappes de l’Aptien et du Barrémien sont nombreuses, discontinues et séparées les unes des autres par des couches argileuses. Etant au sein de la même ZRE, elles bénéficient de la même protection que la nappe de l’Albien.

Les nappes du Néocomien sont des réserves pétrolières dans le secteur d’étude.

Une attention particulière devra être portée sur les interactions entre les ressources pétrolières et les ressources en eau protégées sus-jacentes.

Les nappes profondes sont essentiellement concentrées dans le Trias et les calcaires du Jurassique. Il s’agit d’eaux salées impropres à la consommation humaine. Elles sont parfois exploitées pour leurs réserves pétrolières ou géothermiques.

Les nappes de la craie, de l’Albien, de l’Aptien et du Barrémien, voire peut-être aussi du Tertiaire, seront traversées par les forages en projet, pour exploiter les réserves pétrolières présentes dans l’aquifère du Néocomien. Toutes ces nappes ont déjà été traversées par les 341 puits déjà réalisés depuis les années 1950.

Les enjeux liés à ces différentes nappes sont définis dans le tableau suivant.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 50/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Tableau 10 : Enjeux sur les nappes au droit de la zone d’étude

Nappe Type Utilisation Protection Enjeux

Nappe du Tertiaire Libre - - Faible

AEP Alimentation AEP / Nappe de la craie Libre Fort Irrigations irrigation

Ponctuelle Nappe de l’Albien Captive ZRE Fort (Ile-de-)

Nappes de Très rare l’Aptien et du Captive ZRE Fort Barrémien (Ile-de-France)

Eau / très rare Nappes du Captive (Ile-de-France) ZRE Faible* Néocomien Pétrole (Loiret)

Nappes profondes Captive Pétrole (77, 91) - Nul

* Le Néocomien au droit de la zone d’étude est une mine d’hydrocarbures.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 51/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Dispositions relatives à la loi sur l’eau

2.2.7.1 Référencements suivant la DCE (Directive Cadre sur l’Eau)

‰ Eaux superficielles

La Directive Cadre sur l’Eau (DCE) introduit une nouvelle unité de découpage des eaux superficielles, la masse d’eau, qui correspond à un tronçon de cours d’eau homogène du point de vue de certaines caractéristiques naturelles (cf. Encadré 1 « Glossaire de la DCE »).

Le projet est situé dans les bassins versants de l’Ouanne et de la Cléry. Les masses d’eau concernées sont les suivantes :

- FRHR79 : L’Ouanne du confluent du Branlin (exclu) au confluent du (exclu),

- FRHR84 : La Cléry de sa source au confluent du Loing (exclu).

Le secteur appartient aux zones désignées comme sensibles , dans le cadre de la directive 91/271/CEE. Le classement en zone sensible est destiné à protéger les eaux de surface des phénomènes d’eutrophisation et implique des normes spécifiques sur les rejets des stations d’épuration et notamment sur les paramètres phosphore, azote ou bactériologique.

Le secteur d’étude comporte plusieurs stations de mesure de la qualité des eaux superficielles intégrées dans les réseaux de surveillance.

‰ Eaux souterraines

Dans la zone d’étude, deux masses d’eaux souterraines se distinguent :

- Masse d’eau 3210 (code Sandre HG210) de niveau 1 : Craie du Gâtinais, de type dominante sédimentaire à écoulement libre,

L’entité aquifère de la craie correspond au niveau local à la masse d’eau souterraine dite « Craie du Gâtinais » (FRHG 3210). D’une surface de 4 614 km², elle s’échelonne sur les départements du Loiret, la Seine-et-Marne et l’Yonne. Elle s’étend sur la totalité de la zone d’étude.

- Masses d’eau 3218 (code Sandre HG218) de niveaux 2 et 3 : Albien-Néocomien captif, de type dominante sédimentaire à écoulement captif.

Les aquifères captifs de l’Albien et du Néocomien ont été regroupés dans une même masse d’eau qui couvre une extension de plus de 100 000 km².

Comme pour la ZRE, ce regroupement est lié à une proximité stratigraphique et à des communications locales possibles entre ces deux systèmes d’aquifères.

Cette masse d’eau contient une réserve en eau importante, de l’ordre de 655 milliards de m 3.

Remarque : Le niveau 1 est attribué à tout ou partie de la 1 ère masse d’eau rencontrée depuis la surface, le niveau 2 est attribué à la partie d’une masse d’eau souterraine sous recouvrement d’une masse d’eau de niveau 1, etc….

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 52/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Glossaire de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) : Masse d’eau : portion de cours d’eau, canal, aquifère, plan d’eau ou zone côtière homogène. Il s’agit d’un découpage élémentaire des milieux aquatiques destinée à être l’unité d’évaluation de la DCE. Elle possède un état homogène tant du point de vue qualitatif que quantitatif. A noter que seuls les aquifères pouvant être exploités à des fins d’alimentation en eau potable, par apport à la ressource suffisante, à la qualité de leur eau et/ou à des conditions technico-économiques raisonnables, ont été retenus pour constituer ces masses d’eaux souterraines. Bon état des eaux : c’est l’objectif à atteindre pour l’ensemble des eaux en 2015 (sauf report de délai ou objectifs moins stricts). Le bon état d’une eau de surface est atteint lorsque son état écologique et son état chimique sont au moins « bons ». Le bon état d’une eau souterraine est l’état atteint par une masse d’eau souterraine lorsque son état quantitatif et son état chimique sont au moins « bons ». Le bon état quantitatif d’une eau souterraine est atteint lorsque les prélèvements ne dépassent pas la capacité de renouvellement de la ressource disponible, compte tenu de la nécessaire alimentation des écosystèmes aquatiques. Programme de surveillance de l’état des eaux : ensemble des dispositions de suivi de la mise en œuvre de la DCE à l’échelle d’un bassin hydrographique permettant de dresser un tableau cohérent et complet de l’état des eaux. Ce programme inclut : - des contrôles de surveillance (RCS) qui sont destinés à évaluer les incidences de l’activité humaine et les évolutions à long terme de l’état des masses d’eau ; - des contrôles opérationnels (RCO) qui sont destinés à évaluer l’état et l’évolution des masses d’eau présentant un risque de ne pas atteindre les objectifs environnementaux ; - des contrôles d’enquête qui sont destinés à identifier l’origine d’une dégradation de l’état des eaux. Encadré 1 : Glossaire de la DCE

2.2.7.2 Outil de gestion et de planification SDAGE/SAGE/PAT Sources : - Agence de l’Eau Seine Normandie - Gest’eau

Le Schéma Directeur (SDAGE) et Schéma d’Aménagement des Eaux (SAGE) sont les outils d’une planification concertée de la politique de l’eau institués par la loi sur l'eau de 1992 :

- le SDAGE, au niveau du grand bassin hydrographique,

- les SAGE, à l’échelle de bassins versants plus réduits.

Ces documents de planification ont évolué suite à la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) du 23 Octobre 2000. Ils fixent les orientations qui permettent d'atteindre les objectifs attendus pour 2015 en matière de " bon état des eaux", qu’il s’agisse des eaux superficielles ou des eaux souterraines.

Destinés à prioriser les actions de l’agence de l’eau Seine Normandie, et mobiliser les moyens humains et financiers des politiques territoriales, les Plans Territoriaux d’Actions Prioritaires (PTAP) ont pour principal objectif d’améliorer la coordination des acteurs travaillant autour de la thématique de l’eau et de l’agence de l’eau Seine-Normandie. Les objectifs sont de pour réussir à atteindre un niveau de bon état des eaux en 2015 et 2021, fixé par la Directive Cadre sur l’Eau.

L'identification d'actions prioritaires conduit à sélectionner les actions à réaliser en premier lieu pour l'atteinte des objectifs de bon état des eaux et de réduction des substances dangereuses, pour répondre aux engagements nationaux.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 53/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Le Plan Territorial d’Actions Prioritaires vient également en remplacement sur les territoires qui ne se sont pas encore munis de SAGE pour décliner de manière opérationnelle, la politique de l’eau à l’échelle locale, pour les eaux superficielles et souterraines.

Le site étudié est ainsi concerné par :

- le SDAGE 2010-2015 du bassin Seine-Normandie ;

- le PTAP 2013-2018 de la Seine Amont – Unité Hydrographique du Loing ;

- le PTAP 2013-2018 Albien-Néocomien captif.

‰ Le SDAGE Seine- Normandie 2010-2015

Le SDAGE constitue un outil d’aménagement du territoire et de planification pour la gestion de la ressource en eau prévu par les articles L212-1 et L212-2 du Code de l’Environnement . Celui du bassin Seine-Normandie a été approuvé le 20 septembre 1996 puis révisé suite à la Directive Cadre sur l’Eau.

La mise en œuvre en France de la directive-cadre sur l'eau (DCE) ne marque aucune rupture de la politique de l'eau. Elle renforce les fondements de la loi sur l'eau de 1992, notamment la gestion par grand bassin versant de l'application du principe pollueur-payeur et la place du milieu naturel.

La DCE introduit de nouveaux concepts : obligation de résultats en 2015 pour l'ensemble des ressources en eau (lacs et eaux côtière compris), prise en compte de l'économie afin de définir les actions les plus pertinentes à mettre en œuvre, tendre vers une meilleure récupération des coûts, consultation du grand public à des phases clefs.

Le SDAGE révisé et le Programme de Mesures (PdM) du bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands 2010-2015 ont ainsi été approuvés par le préfet coordonnateur de bassin par arrêté du 20 novembre 2009.

La révision du SDAGE puis sa mise en œuvre doivent ainsi permettre l’atteinte d’un bon état des eaux à l’horizon 2015. Il est accompagné du programme de mesures (PdM), qui décline les 8 grandes orientations du SDAGE en actions concrètes.

Il s’agit des actions suivantes :

1. Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants classiques

2. Diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques

3. Réduire les pollutions des milieux aquatiques par les substances dangereuses

4. Réduire les pollutions microbiologiques des milieux

5. Protéger les captages d'eau pour l'alimentation en eau potable actuelle et future

6. Protéger et restaurer les milieux aquatiques humides

7. Gérer la rareté de la ressource en eau

8. Limiter et prévenir le risque d'inondation

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 54/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Les 8 orientations fondamentales du SDAGE pour une gestion équilibrée de la ressource en eau répondent aux principaux enjeux identifiés à l’issue de l’état des lieux sur le bassin.

La présente étude devra vérifier la compatibilité du projet avec ces orientations fondamentales du SDAGE, et les mesures du PDM qui s’appliquent (chapitre 8.3.1). Il convient de préciser que les enjeux liés à la ZRE de l’Albien-Néocomien captif sont inclus dans le cadre du SDAGE Seine-Normandie.

La préparation du second cycle de gestion 2016-2021 , qui intègre une nouvelle révision du SDAGE et du Programme De Mesure (PDM), a été engagée dès 2012 par l’actualisation de la mise à jour de l’état des lieux du bassin Seine-Normandie (le précédent état des lieux, ayant servi à l’élaboration du SDAGE-PDM 2010-2015 datant de 2007).

‰ Les Plans Territoriaux d’Actions Prioritaires 2013-2018

Les Plans Territoriaux d’Actions Prioritaires s’effectuent sur 5 ans, les derniers datent de 2013.

La zone d’étude est concernée par 2 Plans Territoriaux d’Actions Prioritaires (PTAP) visant les eaux superficielles et souterraines :

- PTAP de la Seine Amont : unité hydrographique du Loing

- PTAP Albien-Néocomien captif

Pour le PTAP de la Seine Amont – Unité du Loing 2013-2018, les enjeux associés sont les suivants :

- Réduire les pollutions ponctuelles (rejets domestiques et les rejets des activités économiques non agricoles). L’accumulation des sources de pollutions par les substances dangereuses met à mal la qualité de l’eau du Loing;

- Réduire les pollutions diffuses (exploitations céréalières et exploitations d’élevage utilisant des nitrates et produits phytosanitaires qui nuisent actuellement à la qualité de l’eau) ;

- Satisfaire les besoins en eau potable qui sont actuellement soumis à de fortes pressions agricoles dégradant la qualité de l’eau : 60% des ouvrages captent une eau qui dépasse 75% de la norme d’eau potable ;

- Reconquérir la fonctionnalité des milieux, dégradée par l’implantation d’écluses favorisant la navigation sur le Loing. Ces écluses ont modifié le fonctionnement hydraulique de ses affluents. D’autres travaux sur les cours d’eau notamment destinés à favoriser l’activité agricole ont modifiés le fonctionnement hydraulique des cours d’eau secondaires ;

- Gérer la ressource en eau en maîtrisant la quantité des prélèvements ;

- Favoriser la gouvernance en mutualisant les moyens humains et financiers de tous les acteurs clés travaillant sur la ressource aquatique.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 55/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Le PTAP Albien-Néocomien captif 2013-2018 précise les objectifs de sauvegarde de l’aquifère Albien –Néocomien captif à destination de l’AEP de secours et les traduit en modalités opérationnelles applicables au territoire. Le PTAP ne peut être appliqué sur le Néocomien de la zone d’étude étant donné que cet aquifère est exploité pour des réserves pétrolières.

La présente étude devra vérifier la compatibilité du projet avec les dispositions particulières de ces Plans Territoriaux d’Actions Prioritaires et du SDAGE. La compatibilité sera examinée dans le chapitre 8.3.

2.2.7.3 Etat et objectifs de qualité pour les masses d’eau

Le SDAGE Seine-Normandie prévoit des plans sur 5 ans. Il caractérise la qualité des eaux pour chaque masse d’eau et définit des objectifs de qualité avec des échéances à tenir. Parallèlement, le SDAGE définit un plan d’action afin d’atteindre l’objectif fixé.

‰ Les masses d’eau superficielles

¾ Etat des lieux La qualité des eaux pour les deux masses d’eau décrites est suivi par les stations de Gy-les- Nonains pour l’Ouanne et de Saint-Loup-de-Gonois pour la Cléry. Leurs localisations et caractéristiques sont présentés dans les tableaux suivants.

Tableau 11 : Identification de la station de suivi de la qualité des eaux de l’Ouanne (source : DREAL Centre-Val de Loire) Identification de la station Code 03057000 Commune Gy-les-Nonains Localisation Pont de la D793 Réseau RCS Masse d’eau l’Ouanne du confluent du Branlin (exclu) au confluent du Loing (exclu) Code masse d’eau FRHR79 Coordonnées X (Lambert 93) 688 536 Coordonnées Y (Lambert 93) 6 760 883

Tableau 12 : Identification de la station de suivi de la qualité des eaux de la Cléry (source : DREAL Centre-Val de Loire) Identification de la station Code 03053310 Commune Saint-Loup-de-Gonois Localisation Chanteraine Réseau RCS Masse d’eau la Cléry de sa source au confluent du Loing (exclu) Code masse d’eau FRHR84 Coordonnées X (Lambert 93) 693 650 Coordonnées Y (Lambert 93) 6 773 128

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 56/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

La synthèse des données de suivi de la qualité des eaux de l’Ouanne et de la Cléry au droit des stations de Gy-les-Nonains et de Saint-Loup-de-Gonois est fournie en annexe 10.

Le dernier état des lieux date de 2012.

Pour l’Ouanne :

- Etat chimique : Bon état, - Etat écologique : Bon état,

Pour la Cléry :

- Etat chimique : Bon état, - Etat écologique : Etat moyen,

La contamination des cours d’eau du secteur par les pesticides et les nitrates est problématique. L’apport important de nitrates et de phosphates au milieu naturel entraîne une eutrophisation généralisée sur le bassin versant.

¾ Objectifs du SDAGE 2010-2015

Les objectifs de qualité des eaux sont présentés dans le tableau suivant.

Tableau 13 : Masses d’eau et objectifs d’état (source : Agence de l’Eau Seine-Normandie) Objectifs d’état Nom de la masse Code de la Global Ecologique Chimique d’eau masse d’eau Etat Délai Etat Délai Etat Délai L'Ouanne du confluent du Branlin (exclu) au FRHR79 Bon état 2027 Bon état 2015 Bon état 2027 confluent du Loing (exclu) La Cléry de sa source au FRHR84 Bon état 2027 Bon état 2015 Bon état 2027 confluent du Loing (exclu)

‰ Les masses d’eau souterraines

¾ Etat des lieux

L’état des masses d’eaux souterraines et l’objectif d’atteinte du Bon Etat Global sont appréciés par l’observation de l’état chimique et de l’état quantitatif au niveau des réseaux de surveillance (cf. Encadré 1 « Glossaire de la DCE »). Le dernier état des lieux date de 2012.

La nappe de la craie du Gâtinais :

Cette masse d’eau est d’une qualité altérée par les pesticides et les nitrates. Elle est effectivement très sensible aux pollutions de surface et située dans une zone où l’agriculture céréalière est intensive.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 57/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

La nappe de l’Albien-Néocomien :

La masse d’eau est en bon état.

¾ Objectifs du SDAGE 2010-2015

La nappe de la Craie du Gâtinais bénéficie d’une dérogation pour l’atteinte du bon état chimique en 2027. L’objectif d’atteinte du bon état écologique est fixé pour 2015 ;

La nappe de l’Albien-Néocomien captif a un objectif de Bon Etat global fixé pour 2015.

2.2.7.4 Zonages réglementaires de la ressource en eau

‰ Zones de répartition des eaux (ZRE)

Comme cela a été abordé dans le chapitre 2.2.6.3, les aquifères de l’Albien, de l’Aptien, du Barrémien et du Néocomien sont en classés en ZRE pour la protection des ressources en eau.

Les forages projetés traversent l’ensemble de ces terrains pour exploiter des réserves pétrolières situées dans le Néocomien. Les réservoirs pétroliers du Néocomien ne sont pas destinés à l’alimentation en eau potable.

‰ Zones de sauvegarde de l’aquifère Albien-Néocomien pour l’AEP de secours

Disposition 114 du SDAGE « Bassin de la Seine et cours d’eau côtiers Normands », les complexes aquifères de l’Albien et du Néocomien captifs doivent être prioritairement destinés à l’usage d’alimentation pour l’eau potable de secours en cas de pollutions accidentelles d’autres ressources aquatiques souterraines. Ainsi les forages doivent être répartis de manière à secourir une zone de 180 000 habitants, et les pompes doivent être conçues pour assurer un débit de 150 m3/h. Dans ces complexes d’aquifères, le volume annuel prélevé ne devra pas dépasser 29 millions de m 3. Les nouveaux prélèvements ne peuvent être accordés que dans la mesure où leur localisation géographique s’inscrit de manière cohérente dans les zones d’implantation préférentielle des nouveaux forages de secours figurées sur la carte jointe (Figure 18). Les nouveaux prélèvements doivent être compatibles avec les volumes maximaux fixés par département et par nouveau forage, dans le cadre de l’exploitation des ressources en eau.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 58/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Figure 18 : Carte des zones d’implantation préférentielle de nouveaux forages de secours (source : PTAP Albien-Néocomien)

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 59/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

‰ Zones sensibles à l’eutrophisation

Une zone sensible à l’eutrophisation est une portion de territoire où une attention particulière est portée au milieu aquatique et à ces usages ; cela se traduit par l’utilisation d’un traitement plus rigoureux des épandages agricoles et des eaux urbaines avant leur rejet. L’eutrophisation est provoquée par le changement ou la dégradation d’un milieu aquatique en raison d’un apport excessif de substances nutritives (azote provenant des épandages agricoles et des eaux usées) augmentant par conséquent, la production d’algues et d’espèces invasives aquatiques.

‰ Zones vulnérables aux pollutions par les nitrates et pesticides

Une zone vulnérable est une partie du territoire où la pollution des eaux par le rejet direct ou indirect de nitrates d’origine agricole et d’autres composés azotés susceptibles de se transformer en nitrates, menace à court terme la qualité des milieux aquatiques et plus particulièrement l’alimentation en eau potable. Des programmes d’actions réglementaires doivent être appliqués dans les zones vulnérables aux nitrates.

La zone d’étude est concernée par cette zone de vulnérabilité.

Au regard de la vulnérabilité et des usages des eaux souterraines et superficielles mis en évidence dans ce chapitre, une attention particulière devra être portée sur les nappes de la Craie et de l’Albien. Les niveaux aquifères du Néocomien, exploités pour leurs réserves de pétrole, ne constituent pas des réserves stratégiques d’eau potable dans ce cas précis.

Les zones de répartition des eaux – ZRE – ont été instituées par le décret n° 94-354 du 29 avril 1994, pris en application des articles L.211-2 et L.211-3 du code de l’environnement dans les secteurs présentant une insuffisance autre qu’exceptionnelle des ressources en eau par rapport aux besoins. Une ZRE se caractérise par une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. L’inscription d’une ressource en ZRE constitue le moyen pour l’Etat d’assurer une gestion plus fine des demandes de prélèvements dans cette ressource, grâce à un abaissement des seuils de déclaration et d’autorisation de prélèvements. Elle constitue un signal fort de reconnaissance d’un déséquilibre durablement instauré entre la ressource et les besoins en eau. Elle suppose en préalable à la délivrance de nouvelles autorisations, l’engagement d’une démarche d’évaluation précise du déficit constaté, de sa répartition spatiale et si nécessaire de sa réduction en concertation avec les différents usagers, dans un souci d’équité et un objectif de restauration d’un équilibre. Encadré 3 : Les Zones de Répartition des Eaux

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 60/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Alimentation en eau potable

En région Centre-Val de Loire, les eaux souterraines constituent la principale ressource en eau utilisée pour l’alimentation humaine. Près de 90 % de la population de la région Centre- Val de Loire est alimentée par 1 064 captages d’eau souterraine.

Dans le département du Loiret, l’eau potable provient uniquement des eaux souterraines : 217 captages d’eau souterraine alimentent près de 650 000 personnes en eau potable.

2.2.8.1 Les captages AEP (Alimentation en Eau Potable)

Après vérification préalable auprès de la Délégation Territoriale de l’Agence Régionale de la Santé (ARS) du Loiret (annexe 11), il s’avère qu’il n’existe pas de captage AEP à proximité immédiate des emplacements sélectionnés.

Cependant, 13 ouvrages AEP sont répertoriés à proximité du secteur.

Les ouvrages utilisés pour l’alimentation en eau potable et recensés dans la Banque de données du Sous-Sol (BSS) du BRGM sont présentés dans le tableau ci-après.

Le captage AEP de Livernais à Triguères est situé à 2,2 km au Sud de l’emplacement le plus proche, CR4 et est en aval hydrogéologique d’un secteur occupé par plusieurs plates-formes.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 61/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Tableau 14 : Captages destinés à l’Alimentation en Eau Potable (A.E.P.) actifs répertoriés aux alentours de la zone d’étude

X L93 Y L93 Prof. Aquifère ID BSS Dénomination Commune Date DUP (m) (m) (m) capté

CHATEAU- Craie du 03665X0039 Erable 1 692356 6758481 5 18/03/1997 RENARD Gâtinais CHATEAU- Craie du 03665X0138 Erable 2 692345 6758530 9 18/03/1997 RENARD Gâtinais Craie du 03663X0015 source de Bougis COURTENAY 706440 6771442 6 - Gâtinais Craie du 03666X0019 la Métairie DOUCHY 702803 6760321 7 27/02/2013 Gâtinais Craie du 03666X0020 Livernais TRIGUERES 698188 6759840 17 26/04/1999 Gâtinais Source des SAINT-LOUP- Craie du 03661X0070 693666 6772866 4 Fontaines 1 DE-GONOIS Gâtinais Source des SAINT-LOUP- Craie du 03361X0216 693656 6772878 8 Fontaines 2 DE-GONOIS Gâtinais Source des SAINT-LOUP- Craie du 03661X0282 693651 6772915 - Fontaines 3 DE-GONOIS Gâtinais Source des SAINT-LOUP- Craie du 03661X0283 693651 6772915 - Fontaines 4 DE-GONOIS Gâtinais Craie du 03653X0178 Puy La Laude 2 CEPOY 681922 6772139 12 Gâtinais Craie du 03653X0097 Puy La Laude 4 CEPOY 681730 6771801 25 Gâtinais Craie du 03653X0010 La Chise 1 AMILLY 680498 6765174 26 Gâtinais Craie du 03653X0150 La Chise 3 AMILLY 680650 6764695 30 Gâtinais

2.2.8.2 Les périmètres de protection

‰ Périmètres de protection réglementaires des captages AEP

Aucune plate-forme n’est située dans le périmètre de protection immédiat ou rapproché d’un captage.

Les plates-formes existantes CR 3, CR 4, CR 19 et CR 556 sont incluses dans le périmètre de protection éloigné associé au captage d’alimentation en ECDH de Livernais (commune de Triguères) (Figure 19).

Aucune disposition ni prescription n’a été faite pour l’activité pétrolière, dans le règlement s’appliquant au périmètre éloigné, d’après l’Arrêté Préfectoral de Déclaration d’Utilité Publique du captage de Livernais (AP du 26 Avril 1999).

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‰ Périmètres de protection de l’Aire d’Alimentation de Captage (AAC)

¾ Contexte réglementaire

La préservation de la ressource en eau destinée à l’alimentation en eau potable est un des objectifs prioritaires établis par le Grenelle de l’environnement. La loi Grenelle 1 a traduit cet objectif en imposant en 2012, la protection de l’aire d’alimentation des 500 captages les plus menacés par les pollutions diffuses, notamment par celles des nitrates et des produits pesticides.

La loi Grenelle 1 a confié ce travail d’identification des captages les plus menacés aux Préfets de départements. Pour le cas du département du Loiret, le Préfet a délégué ce travail à l’agence de l’eau Seine-Normandie. Pour chaque captage, une zone de protection de l’Aire d’Alimentation du Captage (AAC) a été arrêtée, sur la base d’un diagnostic des pressions agricoles et autres activités susceptibles de générer des pollutions diffuses.

Plusieurs critères d’appréciation ont ensuite été retenus pour établir les captages les plus menacés :

- Etat de la ressource vis-à-vis de la pollution par les nitrates et pesticides ;

- Population desservie ;

- Volonté de reconquête des captages abandonnés.

Un programme d’actions est ensuite destiné à préserver et/ou restaurer la qualité de la ressource en eau.

Il s’avère que tous les captages AEP listés dans le Tableau 14 sont des captages prioritaires Grenelle.

¾ Plans d’actions sur les captages concernés

Les captages prioritaires font l’objet de la définition d’une AAC (Aire d’Alimentation de Captage) ou BAC (Bassin d’Alimentation de Captage). Il s’agit du bassin versant hydrogéologique du captage AEP.

Un état des lieux des activités pouvant avoir une influence sur la qualité des eaux du captage est réalisé dans le périmètre défini. L’analyse de la qualité des eaux du captage permet en parallèle d’identifier le type d’activité à l’origine de la sensibilité du captage. Il s’agit essentiellement des activités agricoles.

Un plan d’action est ensuite mis en place. Il a pour objectif de donner une ligne de conduite à ces activités afin de réduire leur impact sur la qualité des eaux du captage.

L’activité agricole étant principalement concernée dans les cas présents. Il s’agit essentiellement de l’incitation à la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires et de la maîtrise des rejets d’effluents dans le milieu naturel. L’occupation des sols est également abordée. Les exploitants sont incités à s’orienter vers des activités susceptibles d’avoir des conséquences moindres sur la qualité des eaux du captage. L’influence des autres activités présentes est également prise en compte et des consignes sont également adressées aux opérateurs d’autres activités.

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Ce plan d’action fait l’objet d’un Arrêté Préfectoral pour chaque champ captant, avec la définition d’une Zone de Protection de l’Aire d’Alimentation de Captages , qui correspond sensiblement au périmètre de l’AAC.

¾ Définition des Aires d’Alimentation de Captage dans le secteur d’étude

Les emplacements de surface retenus pour le projet sont concernés par le périmètre de 2 Zones de Protection de l’Aire d’Alimentation de Captages prioritaires :

- AAC du captage de Livernais à Triguères – Arrêté Préfectoral du 4 Août 2015,

- AAC des captages de Puy La Laude P2 et P4 à Cépoy et Puits de l’Abîme à – Arrêté Préfectoral du 1 er Août 2011,

Un projet de Zone de Protection d’Aire d’Alimentation de Captage était en cours au moment de la rédaction de cette étude. Il est susceptible de concerner plusieurs emplacements envisagés, en particulier dans le secteur de . Il s’agit de l’AAC des Trois-Fontaines pour le champ captant de Saint-Loup-de-Gonois.

L’AAC des autres captages cités ne concernent pas les plates-formes envisagées pour le projet.

¾ AAC du captage de Livernais (commune de Triguères)

L’AAC du captage de Livernais s’étend sur les communes de Triguères, Chuelles et Douchy. Le périmètre a été subdivisé par zones hiérarchisées en fonction de la vulnérabilité de la nappe vis-à-vis des pollutions de surface et donc du captage. Le niveau de vulnérabilité est classé de faible à très fort.

Les emplacements retenus pour le projet se trouvant dans l’AAC de Livernais sont indiqués dans le tableau suivant avec leur niveau de vulnérabilité.

Tableau 15 : Emplacements concernés par le projet situés dans l’AAC de Livernais et niveau vulnérabilité de la nappe

Emplacement envisagé pour Vulnérabilité le projet CR 3 Modérée

CR 4 Modérée

CR 19 Forte

CR 556 Modérée

Il s’agit de l’ensemble des plates-formes situées dans le périmètre de protection éloigné du captage.

a. Diagnostic de l’AAC de Livernais

Le diagnostic pour l’AAC du Livernais a été réalisé en 2011-2012 et le plan d’action a été proposé en début d’année 2015. Il a fait l’objet d’un Arrêté Préfectoral en Août 2015.

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Le diagnostic a mentionné les activités de VERMILION au titre des « pressions anthropiques non-agricoles ».

Il mentionne que l’activité de VERMILION n’engendre pas de rejet polluant dans le milieu naturel. Des dispositifs de prévention et de protection des équipements sont mis en place. Les risques de pollution de la nappe sont donc limités.

b. Plan d’action

Le plan d’action comporte un thème sur la limitation des risques liés aux activités industrielles et artisanales et aux puits et forages.

Les propositions formulées concernant l’activité de VERMILION sont les suivantes :

1- Conservation des bonnes pratiques actuelles, 2- Recensement exhaustif des puits et forages présents sur le BAC (AAC), diagnostiquer ces ouvrages et assurer leur protection,

Concernant le deuxième point, VERMILION transmets toutes les informations nécessaires à la DREAL Centre-Val de Loire dans le cadre de l’exploitation des concessions de Châteaurenard et de Saint-Firmin-des-Bois.

Le statut des puits est transmis tous les ans avec une présentation sur les travaux réalisés et les projets de travaux à venir.

¾ AAC des captages de Puy La Laude P2 et P4 et du Puits de l’Abîme (communes de Cépoy et de Paucourt)

L’AAC des captages de Puy La Laude concerne les communes de Cépoy, Paucourt, La Chapelle-Saint-Sépulcre, , , La Selle-en-Hermoy, Saint-Firmin-des-Bois, Chuelles , Saint-Germain-des-Prés, Griselles et Château-Renard. Les parcelles agricoles situées dans le périmètre ont été classées par niveau de vulnérabilité du captage vis-à-vis des pollutions de surface de faible à fort. Les plates-formes concernées par le projet n’étaient pas cultivées au moment de l’étude, elles n’ont donc pas été intégrées à ce classement.

Les plates-formes situées dans le périmètre de l’AAC de Puy La Laude sont les suivantes :

- SF 40 - CHU 17 - SF 7 - SF 69 - SF 515 - SF 112 - SF 47 BIS - SF 10 BIS

a. Plan d’action

Comme pour l’AAC de Livernais, le programme d’action lié à la zone de protection est principalement centré sur l’activité agricole. L’activité pétrolière n’est pas mentionnée.

Les actions principales sont les suivantes :

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- Réduction de l’utilisation des fertilisants azotés et des produits phytosanitaires,

- Actions particulières sur l’activité sur les zones de vulnérabilité moyenne à très forte,

- Suivi particulier des parcelles situées dans le périmètre de l’AAC avec mise à disposition des données pour les administrations,

- Couverture végétale des sols,

- Aménagement des exutoires de drainage,

- Programme de suivi des actions mises en place,

b. Déclinaison du plan d’action sur le projet

L’activité de VERMILION est principalement concernée par les actions suivantes :

1. Couverture végétale des sols, 2. Aménagement des exutoires de drainage,

Concernant la couverture végétale, le plan préconise de maintenir cette couverture végétale, de maintenir les particularités topographiques, de maintenir les prairies et de maintenir les surfaces boisées.

Concernant l’aménagement des exutoires de drainage, il est préconisé de faire en sorte d’éviter tout rejet direct des eaux de drainage dans les zones de vulnérabilité très forte, forte et moyenne.

Enfin, l’action n°9 du plan propose « l’élaboration d’un plan d’alerte en cas de pollution ponctuelle ».

Les dispositions prises par VERMILION dans le cadre de l’exploitation des concessions de Châteaurenard et de Saint-Firmin-des-Bois permettent de répondre aux actions devant être menées sur l’AAC de Puy La Laude.

12 plates-formes concernées par le projet se trouvent dans 2 Zones de Protection de l’Aire d’Alimentation de Captage différentes : Livernais et Puy La Laude. Il s’agit des plates-formes CR3, CR4, CR19, CR556, SF40, CHU17, SF7, SF69, SF515, SF112, SF47BIS et SF10BIS.

Remarque : En plus de la liste des captages dits « Grenelle » les plus menacés, l’agence de l’eau Seine Normandie a listé en complément, les captages où des problèmes de qualité de l’eau ont été relevés. Cette liste élargie a servi de base de données initiale à la liste nationale de captages « Grenelle ».

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Définition des captages AEP et des périmètres de protection : Les captages d’eau utilisés pour l’alimentation en eau potable doivent disposer de périmètres de protection dont la création, actée par un arrêté préfectoral assorti de prescriptions à mettre en œuvre, fait l’objet d’une procédure spécifique incluant une Déclaration d’Utilité Publique (DUP). Ces prescriptions ont pour objectif principal de protéger les captages de pollutions accidentelles et ponctuelles. Les périmètres de protection correspondent à un zonage établi autour des captages d’eau potable, qui doit être intégré au documents d’urbanisme de la commune. Ils constituent une mesure de salubrité publique et leur régime est fixé par les articles 7 et 8 (codifiés aux articles L.20 et L.21 du Code de la Santé Publique) complétés par le décret n°89-3 du 3 janvier 1989 (modifié par le décret n°95-363 du 5 avril 1995). Trois périmètres concentriques peuvent être définis pour protéger un captage, les deux premiers étant obligatoires, contrairement au troisième : - le périmètre de protection immédiat correspond à la parcelle d’implantation du captage. Il doit être acquis en pleine propriété par le maître d’ouvrage. Clôturé pour éviter toute intrusion, son rôle est d’empêcher la détérioration des installations et le déversement de substances polluantes à proximité du lieu de prélèvement. Hormis les opérations d’entretien, aucune activité n’est permise. - le périmètre de protection rapprochée est plus étendu, et toute activité susceptible de générer une pollution peut y être interdite ou encadrée par des prescriptions particulières (construction, activité, dépôts, …). - le périmètre de protection éloignée n’est pas obligatoire et ne peut pas faire l’objet d’une règlementation spécifique des activités. Il peut en revanche être nécessaire pour initier des actions visant à protéger la ressource contre certaines pollutions diffuses par exemple. Sa géométrie se rapproche généralement de la zone d’alimentation du captage.

Encadré 2 : Définition captages AEP et périmètres de protection

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Figure 19 : Localisation des captages AEP et des périmètres de protection associés

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2.2.8.3 Synthèse des enjeux

Toute l’alimentation en eau potable de la zone d’étude s’effectue grâce à des captages AEP qui exploitent la nappe de la craie.

La nappe de la craie est soumise à une vulnérabilité forte, compte tenu des communications importantes entre les eaux de surface et les eaux de circulation souterraine. Le secteur est également marqué par une activité agricole intensive.

Par conséquent, l’ensemble des captages AEP recensés dans ce secteur sont inscrits parmi les captages les plus vulnérables au niveau national et font l’objet d’un plan d’action spécifique relatif à leur Aire d’Alimentation (AAC).

Concernant les emplacements retenus pour le projet, plusieurs se situent dans des périmètres de protection relatifs à des captages AEP.

Aucune plate-forme n’est située dans le périmètre immédiat ou rapproché d’un captage AEP.

Les plates-formes CR 3, CR 4, CR 19 et CR 556 sont incluses dans le périmètre éloigné du captage AEP prioritaire de Livernais à Triguères.

Les quatre plates-formes appartenant au périmètre de protection éloigné du captage de Livernais sont également incluses dans l’AAC relatif à ce captage.

Enfin, 8 plates-formes : SF40, CHU17, SF7, SF69, SF515, SF112, SF47BIS et SF10BIS appartiennent au périmètre AAC de Puy La Laude.

Tableau 16 : Enjeux relatifs à l’eau potable

Eléments Descriptions Enjeux

Fort Périmètre éloigné + AAC de Livernais CR3 CR4 CR556 CR19 Captages AEP Fort Périmètre AAC de Puy La Laude SF40 CHU17 SF7 SF69 SF515 SF112 SF10B SF47B Modéré Prélèvements divers Hors périmètre de protection Autres plates-formes

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2.3. Patrimoine naturel Sources : - DREAL UT Loiret - Schéma Départemental des Espaces Naturels Sensibles du département du Loiret - Inventaire National du Patrimoine Naturel

Caractérisation des habitats naturels, de la flore et de la faune

Source : - Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien - CBNPB / MNHN - Office national de la chasse et de la faune sauvage - Profil environnemental de la région Centre – DREAL Centre Val de Loire

Les travaux seront réalisés sur des plates-formes existantes, sur des surfaces déjà artificialisées et une extension temporaire sera réalisée pour la majorité des emplacements, sur une parcelle agricole voisine. Concernant le milieu naturel, le projet affectera temporairement, pour la plupart des plates-formes, une parcelle de champ cultivé de moins de 5 000 m².

L’étude bibliographique préalable portant sur le patrimoine naturel du plateau du Gâtinais a mis en évidence un milieu accueillant des espèces relativement communes. Il s’agit d’un secteur façonné par les activités agricoles dans un milieu ouvert. L’étude sera basée sur des états des lieux du même milieu déjà effectués à proximité. Aucun inventaire faune-flore systématique n’a été effectué sur le terrain dans le cadre de cette étude.

2.3.1.1 Principaux habitats naturels présents sur la zone d’étude

‰ Milieux agricoles ouverts

¾ les champs cultivés

La zone d’étude s’inscrit dans un cadre environnant où le milieu agricole ouvert est omniprésent. Ce type de milieu représente près de 80% de l’occupation du sol sur la zone d’étude. Par définition, la faune et flore associée à ces milieux est dite « banale » et de faible intérêt écologique, il s’agit essentiellement de champs céréaliers cultivés. Le développement de la majorité des habitats naturels présents sur la zone d’étude est donc intimement lié au cycle d’exploitation des productions céréalières (orge, blé, colza,…). Le développement d’habitats plus diversifiés est complexe car ils sont fréquemment anthropisés par les travaux agricoles.

Des bandes enherbées, ne dépassant généralement pas 2-3 mètres de large, entourent parfois les bordures des champs cultivés. Ces habitats sont favorables au développement d’une faune et flore un peu plus diversifiée.

Les habitats naturels présents à proximité immédiate de la plupart des emplacements existants, s’inscrivent dans ces milieux agricoles ouverts dont le faciès correspond à des champs cultivés. Fréquemment remaniés, ces habitats anthropisés présentent une très faible valeur écologique.

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Figure 20 : Illustration de la présence de bandes enherbées à hauteur de la commune de Chuelles, © googlemaps.fr D’autres habitats dont le faciès est également associé aux milieux agricoles ouverts sont présents sur la zone d’étude et contrastent avec la monotonie des champs cultivés.

¾ les prairies de fauche mésophiles

Ces prairies de fauche mésophiles doivent leur maintien aux activités humaines liées à la fauche et au pâturage. Sur la zone d’étude, elles représentent de faibles superficies et sont disséminées entre les champs cultivés et les bosquets / boqueteaux de feuillus. Bien qu’il s’agisse de fait, de milieux semi-naturels, ces habitats jouent un rôle important de transition notamment pour les espèces faunistiques appréciant l’alternance d’espaces agricoles ouverts où elles peuvent se nourrir et les haies bocagères et boqueteaux où elles peuvent trouver un refuge.

Egalement très anthropisés, ces habitats favorables à la présence d’espèces communes et peu diversifiées, présentent une faible valeur écologique.

Figure 21 : Illustration d’une prairie de fauche à hauteur de la commune de Chuelles, © googlemaps.fr

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‰ Zones boisées

Sur la zone d’étude, les espaces boisés (environ 15 % de l’occupation du sol) occupent les terrains les moins propices au développement de l’activité agricole, et notamment sur les terrains plus accidentés.

¾ Les bosquets et boqueteaux

Les bosquets et boqueteaux s’inscrivent dans paysage agraire résultant des évolutions conjuguées du milieu naturel et de la société rurale. Leur superficie est généralement comprise entre 50 ares et 5 hectares. Sur la zone d’étude, ils sont morcelés et délimitent souvent les parcelles agricoles, prenant parfois la forme de grandes haies bocagères. Ils sont très utiles aux espèces appréciant l’alternance de zones ouvertes agricoles et de petites zones boisés où elles peuvent se réfugier.

Ces bosquets et boqueteaux, sont dominés par la présence de feuillus, essentiellement des chênes.

¾ Les petits massifs dispersés

Ces petits massifs sont donc dispersés sur toute la zone d’étude. Ils sont souvent entourés par des parcelles agricoles. Comme pour les bosquets et boqueteaux, ils sont essentiellement constitués par des chênaies. Le sous-bois est en revanche plus fourni et très variable, alliant à la fois zones de taillis et zones de fourrés.

Figure 22 : Illustration d’un petit boqueteau de feuillus à hauteur de la commune de Chuelles, © googlemaps.fr

Ces habitats sont importants pour la faune car ils constituent des zones d’alimentation, des zones d’abris permettant la reproduction, le repos et le refuge, et des zones de lisières très appréciés notamment par la faune sauvage commune aussi bien de petits gibiers (perdrix, lièvre, lapins,…) que de grands gibiers (renards, chevreuils,…). Peu exploitées, ces habitats sont toutefois constitués d’essences assez communes et peu diversifiées sur la zone d’étude. Leur valeur écologique variera donc de faible à modéré selon les essences présentes.

¾ Les vallées alluviales (l’Ouanne et la Cléry)

Ces vallées alluviales traversent la zone d’étude, mais se trouvent à plus de 2 km de l’emplacement le plus proche. Des affluents de ces vallées alluviales passent à proximité de certaines plates-formes envisagées pour le projet. Ils renferment des ripisylves constituées

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Les cours d’eau situés à proximité des emplacements envisagés sont intermittents ; c’est un véritable frein pour le développement potentiel d’habitats naturels typiques de milieux humides, et restreint par conséquent, leur valeur écologique.

A retenir

On retrouve sur la zone étudiée, des faciès intermédiaires entre des espaces agricoles très ouverts d’une part et de boqueteaux ou petits massifs forestiers dispersés d’autre part. Les boisements permettent d’interrompre la monotonie d’un paysage très ouvert. Des prairies de fauche côtoient à des degrés diverses les cultures et assurent la transition entre les champs cultivés et les zones boisées.

Les habitats naturels rencontrés sont peu diversifiés. Ils sont favorables à la présence d’espèces dites « communes », capables de s’adapter rapidement à des milieux fréquemment remaniés et anthropisés. Leur valeur écologique est donc relativement faible.

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2.3.1.2 Flore

La qualité floristique du secteur dépend de l’intensité des pratiques agricoles, et en particulier de la production céréalière. S’agissant de cultures intensives, elles ne permettent pas aux plantes adventices de se développer.

Dans les bandes enherbées, il ne sera pas rare de rencontrer des plantes appréciant la proximité des champs de cultures céréalières (Blé, Orge, Tournesol,…) comme le Bleuet, ou la Nigelle des champs.

D’autres plantes associées aux prairies mésophiles et appréciant les sols calcicoles, pourront se développer telles que la Petite pimprenelle, l’Aigremoine eupatoire, la Minette, le Panicaut des champs, le Mouron bleu, le Colombaire, le Crépis à tige capillaire, ou encore le Vulpin des champs…

Les bosquets et boqueteaux pouvant par endroit former des haies bocagères, seront potentiellement occupés par les espèces suivantes : Clématite des haies, Erable champêtre, Prunellier,…

La zone d’étude renferme donc une flore qui parvient à se développer en suivant le rythme des pratiques agricoles. Il s’agit d’espèces relativement communes et à faibles intérêts écologiques.

2.3.1.3 Faune

‰ Les mammifères et oiseaux

Le secteur est propice au développement d’espèces appréciant l’alternance entre des zones céréalières cultivées où elles peuvent se nourrir et des zones bocagères et petits boqueteaux où elles peuvent trouver un refuge.

On retrouvera donc une faune commune et « banale » associée à ces milieux, de petits gibiers tels que la Perdrix rouge, la Caille, le Faisan commun, le Lièvre commun, le Lapin de garenne, la Belette d’Europe,… et de grands gibiers tels que renards, sangliers, chevreuils.

Sur la zone d’étude et à distance des emplacements retenus pour le projet, dans les vallées alluviales de la Cléry et de l’Ouanne, il est possible mais très rare de rencontrer sur les berges de ces cours d’eau, des espèces remarquables telle que la Loutre d’Europe mais également des espèces invasives tel que le Ragondin. Assurant des zones de résidence, de passage ou d’alimentation, on y retrouvera plus fréquemment plusieurs espèces de Hérons, d’Aigrettes, ou encore de rapaces (Milan royal, Balbuzard pêcheur, Faucon pèlerin, Busard Saint-Martin, Busard cendré, Hibou Moyen-Duc, Hibou des marais).

Le département du Loiret accueille une importante population de chiroptères (chauve-souris) réparties sur plusieurs sites. Deux d’entre eux se situent sur la zone d’étude, à hauteur des communes de Triguères et de Château-Renard. Ces sites sont classés en zone spéciale de conservation et représentent un intérêt européen puisqu’ils sont intégrés au réseau Natura 2000. Le chapitre 2.3.2 présente une description plus détaillée de ces populations de chiroptères représentant une forte valeur écologique au droit de la zone d’étude.

A l’exception des chiroptères, la zone d’étude accueille des espèces de mammifères et oiseaux associés à une faune commune, représentant un faible intérêt écologique.

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‰ Les poissons

En dehors des vallées de l’Ouanne et de la Cléry, l’ensemble des ruisseaux présents sur la zone d’étude sont intermittents depuis une trentaine d’années suite aux modifications de leur profil et de leurs caractéristiques hydrologiques.

D’après les données recueillies auprès de la fédération de pêche du Loiret, des peuplements piscicoles temporaires de vairons, chabots, chevesnes, anguilles et éventuellement truites séjourneraient toutefois dans ces cours d’eau pendant les saisons hivernales et printanières humides.

Ces cours d’eau sont classés en première catégorie piscicole.

Les travaux de forage projetés ne sont pas de nature à avoir d’effets sur les cours d’eau. Le projet n’aura donc pas d’incidences sur la continuité amont/aval des cours d’eau, ni sur la circulation de ces espèces.

‰ Les reptiles et amphibiens

Les champs cultivés bordant les emplacements concernés par le projet accueilleront potentiellement plusieurs espèces protégées au tire de l’arrêté ministériel du 19 Novembre 2007, notamment le lézard des murailles, la couleuvre à collier ou encore l’orvet.

Les enjeux écologiques sont faibles étant donné que ces espèces sont peu menacées en Europe, en France et en région Centre-Val de Loire, voire très communes.

‰ Les insectes

Les espèces d’insectes susceptibles d’être le plus fréquemment rencontrées aux abords des emplacements de forage sont les suivantes : Grande sauterelle verte, la Belle Dame, la coccinelle à 7 points, l’Abeille à miel,…

Il s’agit uniquement d’espèces communes.

A RETENIR

Le territoire étudié est composé, en très grande majorité, de milieux « ouverts » associés à des champs cultivés ponctués par des boisements morcelés.

Le projet ne concernera que des plates-formes en cours d’exploitation. L’extension des plates-formes sera temporaire et s’appliquera sur des zones agricoles ouvertes.

Les travaux envisagés concerneront donc uniquement des surfaces cultivées. Il s’agit de surfaces totalement artificialisées n’accueillant pas d’espèces patrimoniales. Les abords des emplacements sont potentiellement fréquentés par des espèces communes.

Compte tenu du nombre d’emplacements concernés, la faiblesse des emprises, leur caractère provisoire et la monotonie du milieu naturel dans les champs cultivés, les enjeux sur les habitats naturels, la faune et la flore sont donc relativement faibles.

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Sites naturels protégés

‰ Parcs Naturels Régionaux et Parcs Nationaux

Un Parc Naturel Régional est créé à l’origine par un groupement de communes souhaitant préserver et valoriser un territoire remarquable similaire entre ces communes. Il s’agit alors de mener des actions sur le patrimoine naturel et culturel remarquable, le patrimoine culturel ou encore la qualité paysagère. Plusieurs réglementations en matière d’aménagement, d’urbanisme et d’occupation du sol sont précisées dans la Charte de chaque parc naturel régional.

Un Parc National est créé à l’origine par un groupement de communes souhaitant protéger un territoire dont les enjeux environnementaux sont d’ordre national. La réglementation des activités humaines est précisée dans la Charte du Parc. Ces espaces protégés permettent d’assurer la sauvegarde du patrimoine naturel et culturel d’importance nationale car reconnu comme exceptionnel. Le territoire national compte aujourd’hui 10 parcs nationaux.

Les travaux projetés sont proches d’un projet de Parc Naturel régional, le PNR du Bocage Gâtinais .

Le périmètre du projet de PNR, non définitif, englobe 66 communes à la frontière de trois régions (Ile-de-France, Centre-Val de Loire, Bourgogne) et de trois départements (Seine-et- Marne, Loiret, Yonne). Il est représenté sur la Figure 24, page 84.

La zone d’étude n’est pas concernée par le périmètre d’un Parc Naturel Régional ou d’un Parc National.

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‰ Sites Natura 2000

¾ Contexte réglementaire

Le réseau Natura 2000 s’inscrit dans le cadre d’une politique européenne commune en faveur d’une préservation de la diversité biologique des milieux et des espèces de faune et flore rares ou fragilisées. Ce réseau a été institué par deux directives européennes :

Ö La Directive 97/92/CEE dite « Directive Habitats » vise à conserver les habitats naturels et les espèces de faunes et flores sauvages. Cette directive impose aux États :

- de réaliser un inventaire du patrimoine naturel présent sur leur territoire ;

- d’identifier les milieux naturels remarquables dans lesquels on retrouve des habitats naturels d’intérêt communautaire listés en Annexe I de cette Directive ou d’habitats abritant une espèce d’intérêt communautaire listée en Annexe II de cette Directive ;

- de les proposer à la Commission européenne pour validation définitive des Sites d’Intérêts Communautaires (SIC) qui constitueront le réseau Natura 2000.

L’application opérationnelle de cette Directive se traduit par l’élaboration de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) ayant pour principal objectif de conserver les habitats naturels et les espèces d’intérêt communautaire présents sur cette zone. Ö La Directive 79/409/CEE, dite « Directive Oiseaux » impose aux Etats d’assurer la conservation des espèces d’oiseaux menacées de disparition, rares ou vulnérables.

L’application opérationnelle de cette Directive à l’échelon local est assurée par la proposition de Zones de Protection Spéciales (ZPS) ayant pour principal objectif de conserver des zones importantes pour la conservation des espèces d’oiseaux remarquables, menacées de disparition ou encore vulnérables. Ces sites sont communément dénommés sites Natura 2000.

Le secteur est concerné par la présence de deux sites classés Natura 2000 « Sites à chauves-souris de l’Est du Loiret » et « Etang de Galetas », localisés sur la Figure 23 , page 79.

¾ Description des sites

« Sites à chauves-souris de l’Est du Loiret »

Le site Natura 2000 référencé FR 2402006 (« Sites à chauves-souris de l’Est du Loiret ») rassemble un ensemble de sites d’hibernation pour des chiroptères défini par l’Arrêté du 13 avril 2007 et répartis sur 6 communes du Loiret, correspondant à une superficie totale d’environ 1,13 ha. Les communes de Triguères et de Château-Renard sont concernées.

Ces sites à chiroptères regroupent un ensemble de cavités souterraines correspondant le plus souvent à d’anciennes carrières aujourd’hui inexploitées. Ces cavités revêtent une importance stratégique pour l’hivernage des chiroptères dans le Gâtinais oriental. Ainsi, peut-on y observer 5 espèces de chiroptères (Grand rhinolophe, Barbastelle d’Europe, Vespertilion à oreilles échancrées, Vespertilion de Bechstein, Grand Murin ) recensés en Annexe II de la Directive Habitats.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 77/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

L’entité de ce site Natura 2000 située à Triguères se trouve à 870 mètres de l’emplacement le plus proche envisagé pour le projet (CR3) et à 900 mètres de CR4. Ce sont les deux seules plates-formes situées à moins d’un kilomètres du site.

Compte tenu de sa proximité, ce site Natura 2000 a fait l’objet d’une notice d’incidence vis-à- vis du projet en annexe 12.

« Etang de Galetas »

Le site FR2612008 « Etang de Galetas » est situé à 2 km au Nord de la commune de Courtenay à la limite entre les départements du Loiret et de l’Yonne.

Ce site de 631 ha est composé par l’étang de Galetas et les zones boisées qui s’étendent autour du point d’eau. Il forme une halte migratoire isolée pour les oiseaux entre les réservoirs de la Forêt d’Orient (Aube), l’axe de la Vallée de la Loire et les étangs de Brenne et de Sologne. Ce site est d’une grande importance ornithologique.

De nombreuses espèces d’oiseaux, en particulier migrateurs ont été relevés.

Ce site Natura 2000 se trouve à 8,6 km au Nord de CY 60, l’emplacement envisagé pour le projet le plus proche.

Au regard des éléments suivants :

 Réutilisation de plates-formes d’exploitation existantes pour le projet,  Aucun rejet dans le milieu naturel et étang situé hors des bassins versants concernés par le projet (la Cléry et l’Ouanne),  Présence temporaire d’un mât de forage statique sur les chantiers,  Séparations importantes de l’espace par des infrastructures linéaires entre les chantiers projetés et le site Natura 2000, dont les autoroutes A6 et A19,

Il n’y a aucune connexion directe entre le site Natura 2000 et les plates-formes où sont prévues les travaux. Le projet n’aura pas d’incidence sur le site Natura 2000 FR2612008 « Etang de Galetas ». Ainsi, la rédaction d’une notice d’incidence pour ce site Natura 2000 n’est pas nécessaire.

¾ Incidences du projet sur le site Natura 2000 « Les sites à chauves-souris de l’Est du Loiret »

La notice d’évaluation d’incidence (annexe 12) a démontré que le projet de forage n’avait aucune incidence sur les sites Natura 2000 FR2402006 « Les sites à chauves-souris de l’Est du Loiret ». Le projet n’a pas d’incidence sur le site Natura 2000 FR2612008 « Etang de Galetas ».

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 78/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Figure 23 : Emplacements projetés pour le projet et les sites Natura 2000 « Les sites à chauves-souris de l’Est du Loiret » et « Etang de Galetas »

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 79/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

‰ Arrêtés de Protection de Biotope

Créés par l’Etat et délégués à l’échelle départementale aux préfets de département, les Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotope ont un effet juridique réglementant toute action susceptible de porter atteinte aux milieux abritant des espèces protégées de faune et flore.

Les emplacements de surface existants concernés par les travaux ne sont pas situés dans le périmètre d’un site couvert par un Arrêté de Protection de Biotope.

‰ Espaces Naturels Sensibles

Les Espaces naturels Sensibles (ENS) sont définis aux articles L142-1 à 13 du Code de l’urbanisme. Ainsi, " Afin de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux naturels et des champs d’expansion des crues et d’assurer la sauvegarde des habitats naturels…., le département est compétent pour élaborer et mettre en œuvre une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des Espaces Naturels Sensibles." Pour mettre en application cette compétence, le législateur a confié trois outils aux conseils généraux :

- un outil foncier : le droit de préemption qui permet de réaliser des acquisitions foncières en priorité sur toute autre personne morale ou privée afin de préserver ces espaces ;

- un outil financier : la Taxe d’Aménagement (remplace la Taxe départementale des Espaces Naturels Sensibles) ;

- un outil contractuel qui permet de passer des conventions avec des propriétaires publics ou privés visant à assurer la préservation, l’entretien et l’ouverture au public d’espaces naturels remarquables sans recourir à l’acquisition foncière.

Depuis 1997, le Conseil général a aménagé huit espaces naturels sensibles pour en faire des "parcs départementaux" destinés à la promenade, à la découverte et à la protection de la nature : Meung-sur-Loire (Les Mauves), Châteauneuf-sur-Loire, Sully-sur-Loire, Cerdon (Etang du Puits), (Trousse-Bois), Ardon (Les Dolines de Limère) et le parc de la prairie du et du Vernisson, au coeur de l'agglomération montargoise, qui sera dédié à l'observation de la faune.

Aucun des sites d’intérêt patrimoniaux classés en ENS cités plus haut ne se trouve à proximité du projet de travaux.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 80/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

‰ Autres espaces naturels protégés

Aucun autre type d’espace naturel protégé n’est présent au niveau de la zone d’étude.

L’ensemble des sites cités plus haut sont localisés sur la Figure 24, page 84.

Inventaires patrimoniaux

‰ Les Zones Naturelles d’Intérêt Faunistique et Floristique

L’inventaire des ZNIEFF 1 comporte deux types de zones : des grands ensembles naturels peu modifiés (ZNIEFF de type II) et des territoires plus restreints abritant des espèces rares (ZNIEFF de type I).

L’inventaire ZNIEFF est un outil de connaissance. Il ne constitue pas une mesure de protection juridique directe. Toutefois l’objectif principal de cet inventaire est un outil d’aide à la décision en matière d’aménagement du territoire vis à vis du principe de la préservation du patrimoine naturel.

La zone d’étude n’est pas directement concernée par un de ces inventaires . Seule l’extrémité Nord de la commune de Courtenay se trouve en lisière d’une ZNIEFF de type II, éloignée du projet de plusieurs kilomètres.

1 ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 81/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

‰ Les Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux

Pour cibler les territoires stratégiques et les sites d’intérêts particuliers pour la conservation d’oiseaux sauvages rares ou menacés en application de la Directive La Directive 79/409/CEE dite Directive « Oiseaux », l'Etat a fait réaliser un inventaire des zones et habitats ayant des potentialités d’accueil d’espèces d’oiseaux remarquables.

Aucune ZICO n’est définie sur les communes accueillant les travaux projetés.

‰ Les Zones Humides

Sources: - DREAL Centre-Val de Loire - Agence de l’Eau Seine-Normandie

Les zones humides concentrent généralement une biodiversité exceptionnelle. Elles abritent de nombreuses espèces végétales et animales.

Pour une mise en conformité avec la réglementation sur ces zones humides, l’Agence de l’eau Seine Normandie, dans le cadre de l’élaboration de son SDAGE, a réalisé un inventaire des zones à dominantes humides d’après les critères de définition définis aux articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du Code de l’environnement.

Ces zones humides s’inscrivent principalement dans la continuité des cours d’eau.

Sur le territoire d’étude, aucune zone humide « Ramsar » n’a été relevée.

Les installations concernées par les travaux ne sont pas situés dans l’emprise de zones à dominante humide identifiées par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie. L’ensemble de ces inventaires est représenté sur la Figure 24.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 82/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Définies par la convention de Ramsar en 1971, intégrées au droit français par la loi sur l’eau en 1992, les zones humides sont définies comme « les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année ». Les zones humides sont reconnues pour leur impact bénéfique sur la qualité de l'eau en créant un effet tampon entre les parcelles et les cours d'eau. Elles contribuent ainsi à limiter les pollutions diffuses. Les zones humides présentent également un rôle dans la régulation des débits des cours d'eau, et donc dans la prévention des inondations et le soutien des débits estivaux. Enfin, les zones humides constituent un patrimoine naturel exceptionnel, en raison de leur richesse biologique et des fonctions naturelles qu’elles remplissent. Ce sont des milieux de vie remarquables pour leur diversité biologique. Les zones humides ne constituent pas des « masses d’eau » au sens de la DCE. Cependant, les programmes de mesures et les plans de gestion les prennent en compte puisqu’elles contribuent à l’atteinte du bon état des eaux, et jouent un rôle essentiel dans la gestion équilibrée de la ressource en eau. Selon le Code de l’environnement, les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année ». (Art. L.211-1). Récemment, les critères de définition et de délimitation d’une zone humide ont été explicités pour faciliter une appréciation partagée de la définition d’une zone humide en vue de leur préservation par la réglementation. (articles L. 214-7-1 et R. 211-108). Leur prise en compte est devenue une question à traiter localement puisque d’après l’article 211-1 du Code de l’environnement, « les zones humides doivent être prises en compte dans les politiques d’aménagement des territoires ruraux et d’aide publique, notamment dans les Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux ». Encadré 4 : Les zones humides

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 83/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Figure 24 : Sites naturels protégés et inventaires patrimoniaux sur la zone d’étude (hors sites Natura 2000)

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 84/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois - Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

La trame verte et bleue

La trame verte et bleue est un réseau écologique formé d’espaces naturels terrestres et aquatiques en relation les uns avec les autres nommés « continuités écologiques ». Elle doit permettre aux espèces animales et végétales de se déplacer pour assurer leur cycle de vie (nourriture, repos, reproduction, migration, etc.). Les continuités écologiques sont elles- mêmes constituées de « réservoirs de biodiversité » et correspondent à des espaces naturels de taille suffisante ayant un rôle écologique reconnu, qui sont reliés entre eux par des « corridors écologiques ».

Le schéma régional de cohérence écologique, co-élaboré par l’État et le conseil régional, traduit au niveau régional les exigences de la trame verte et bleue.

La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement décrit les objectifs et les modalités de mise en œuvre de la trame verte et bleue aux différentes échelles du territoire.

Le SRCE présente à la fois :

- Les enjeux régionaux relatifs à la préservation et à la restauration des continuités écologiques;

- Les composantes de la Trame Verte et Bleue;

- Un atlas cartographique à l’échelle de la région;

- Un plan d’action (outils, actions prioritaires, efforts de connaissance).

Le plateau de Chuelles est composé par des champs exploités par l’agriculture, parfois entrecoupés par de petits bois. Le paysage ne présente pas de continuité écologique particulière et remarquable. Les vallées de l’Ouanne et de la Cléry sont susceptibles de former une continuité écologique mais elles ne sont pas directement concernées par les travaux. Elles sont en effet situées à au moins 2 km du site le plus proche. De plus, l’absence d’inventaires patrimoniaux et de sites naturels protégés ne fait pas du périmètre un réservoir de biodiversité majeur.

Le secteur concerné par le projet ne présente pas de trame liée à un réseau écologique particulier.

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Synthèse des enjeux

La zone d’étude est occupée majoritairement par des espaces agricoles ouverts entrecoupés par des boisements. La faune et la flore présents dans les espaces agricoles sont d’intérêt limité. Les boisements sont susceptibles d’offrir une diversité plus importante car ce milieu offre des habitats diversifiés et ne sont pas affectés par des activités particulières. Peu de cours d’eau traversent la zone d’étude, ce qui limite les espèces associées aux milieux aquatiques. Ce sont les vallées, à l’écart des emplacements prévus par les travaux, qui accueillent la plus grande diversité d’espèces dans le secteur et en particulier la vallée de l’Ouanne.

Un fragment de site Natura 2000 se trouve à 870 mètres de l’emplacement envisagé le plus proche, à Triguères. Il s’agit du site Natura 2000 « Sites à chauves-souris de l’Est du Loiret ». Elle ne contient aucun autre espace protégé (Espace Naturel Sensible, Arrêté de Protection de Biotope…) ou de zones de protection particulières (ZNIEFF, ZICO ….) à moins de 2 km des emplacements envisagés pour le projet.

Le projet n’est pas concerné directement par la présence de trame de continuité écologique.

Tableau 17 : Les enjeux au niveau du patrimoine naturel

Eléments Description Enjeux

Faible Agriculture intensive Espaces agricoles Habitat, faune et flore Moyen Bois, entretien modéré Bosquets Fragment à l’extrémité Sud-Est des Natura 2000 concessions, à 870 m de l’emplacement Nul le plus proche

Zones humides en vallée de l’Ouanne Espaces patrimoniaux Très faible Pas d’autre espace inventorié

Pas de continuité écologique perceptible Continuité écologique dans le paysage, hors des vallées de Très faible l’Ouanne et de la Cléry

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2.4. Patrimoine culturel Sources : - DRAC Centre-Val de Loire - Base de données « Architecture-Mérimée »

ZPPAUP La zone d’étude n’est pas concernée par un périmètre d’une ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager).

Sites inscrits et classés La zone d’étude n’est concernée par aucun site inscrit ou classé.

Monuments historiques

D'après la base de données Architecture-Mérimée, aucun monument historique inscrit et classé et/ou leur périmètre de protection n’entre en interaction avec le projet.

Les monuments historiques les plus proches sont localisés sur la figure suivante.

Les monuments historiques bénéficient d’une protection de leurs abords dans un rayon de 500 mètres, qui est soumis à une servitude gérée par les Services Territoriaux de l’Architecture et du Patrimoine (STAP 45).

Les servitudes de protection des monuments historiques sont relatives aux servitudes de hauteur, à l’interdiction de bâtir, à l’aspect esthétique des constructions… L’existence de monuments historiques à proximité d’un site nécessite de consulter l’Architecte des Bâtiments de France avant tout travaux.

Le projet n’entre pas en interaction avec la présence de monuments historiques ainsi que de périmètres de protection associés à la présence de monuments historiques.

Archéologie

Selon l’Atlas des Patrimoines, aucune zone de sensibilité archéologique n’est recensée à proximité du projet.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 87/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Figure 25 : Monuments historiques à proximité de la zone d'étude

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Synthèse des enjeux

Le secteur d’étude n’est pas concerné par la présence d’une zone protégée, de site inscrit, de monument historique ou de site archéologique remarquable.

Tableau 18 : Les enjeux au niveau du patrimoine culturel

Eléments Descriptions Enjeux

Patrimoine culturel Pas de site ou monument protégé Très faible

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 89/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

2.5. Environnement humain

Démographie et habitat Sources : - INSEE - Agreste - CCI Loiret

La zone d’étude est située à environ 110 km au Sud-Sud-Est de Paris ; dans le département du Loiret. Les principales caractéristiques des communes accueillant les travaux projetés, en 2011 (dernier recensement légal en vigueur) sont les suivantes :

Tableau 19 : Caractéristiques des communes présentes sur les concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois (source : INSEE, 2011)

Concession Surface du Population au Densité moyenne CR=Château- Communauté territoire dernier Renard Commune de population en de Communes communal recensement de 2011 (hab/km²) SF=Saint- (km 2) 2011 Firmin-des-Bois CC du Betz et CR Courtenay 50,1 3 990 80 de la Cléry CR Triguères 35,8 1 344 38 Château- CR/SF CC de 40,3 2 255 56 Renard Château- CR/SFRenard Chuelles 30,8 1 154 37 Saint-Firmin- CR/SF 19,1 504 26 des-Bois TOTAL 176,1 9 247 Moyenne = 47

Le territoire d’étude est avant tout rural. La densité de population moyenne n’atteint que 47 habitants au km² contre environ 65 hab./km² pour la région Centre-Val de Loire et 117 hab./km² pour le territoire national métropolitain. En outre, les deux principales communes, Courtenay et Château-Renard concentrent à elles seules plus de la moitié de la population totale du territoire d’étude (soit 6 245 habitants). Courtenay est, depuis 2015, le chef-lieu du canton qui englobe toute la zone d’étude. A l’inverse, Saint-Firmin-des-Bois ne réunit que 5% de la population totale du territoire d’étude.

Les plates-formes concernées par le projet sont situées dans un contexte agricole , le plus à l’écart possible des zones urbanisées .

Le caractère rural de la zone et la proximité de l’autoroute A6 fait de ce territoire l’un des plus attractifs de la région Centre-Val de Loire, du point de vue démographique, par l’arrivée de nouveaux habitants travaillant dans la région voisine d’Ile-de-France.

La proximité de la région parisienne est également à l’origine d’une concentration importante de résidences secondaires. L’arrivée de l’Autoroute A6 en 1967 a été suivie par la construction de nombreux lotissements, dans les zones boisées du secteur de Courtenay. C’est le cas des lotissements de la Boulassière et de Trente-Arpents à Chuelles, de la Perreuse à Saint-Firmin- des-Bois, de la Bardinerie à La Selle-en-Hermoy, du Caron Biston et des Maroches à Triguères ou de la Jacqueminière et de Sainte-Anne à Courtenay. Ces lotissements isolés comptent de nombreuses résidences secondaires datant des années 1970.

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L’atlas cartographique en annexe 4 localise chaque plate-forme envisagée pour le projet dans son environnement immédiat.

Activités économiques

2.5.2.1 Activités et vie économique

Le département du Loiret concentre 27% des activités économiques de la région Centre-Val de Loire.

Le département du Loiret est subdivisé en 4 bassins économiques et zones d’emplois relativement déséquilibrés, l’agglomération d’Orléans concentrant population, activités économiques et services :

- Orléans (72,2%)

- (7,8%)

- (18,9%)

- (11,6%).

Le tissu économique du Loiret est dynamique et diversifié :

- 48 455 établissements ont été recensés en 2012 (1/4 du parc régional) ;

- Plus de 4 385 nouvelles entreprises ont été créées en 2012, ce qui représente un taux de création de 15,5%, au-dessus de la moyenne régionale et nationale.

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Figure 26 : Entreprises par secteur d'activité recensées sur le département du Loiret en 2012 (source : CCI 45)

Le Loiret concentre à lui seul près d’un quart des entreprises (hors agriculture) de la Région Centre-Val de Loire. On constate d’autre part, qu’il s’agit d’un département globalement plus dynamique que l’ensemble de la Région Centre-Val de Loire, excepté dans le domaine des services où le taux de création d’entreprises demeure légèrement inférieur à la moyenne régionale.

La zone d’étude est située dans le bassin d’emploi de Montargis .

L’occupation des sols au droit de la zone d’étude a été étudiée au chapitre 2.2.4.1 et est représentée sur la Figure 6.

2.5.2.2 Commerces, artisanats et industries

Pour son développement, le Loiret a bénéficié des opérations de décentralisation des années 1960 et de l’implantation de plusieurs grandes entreprises internationales dans les années 1980. L’industrie s’articule aujourd’hui autour de 7 pôles d’excellence : agro-alimentaire, logistique, informatique-électronique, pharmacie-cosmétiques-hygiène, matériaux composites, imprimerie et arts graphiques, construction mécanique-automobile.

Avec environ 30,4% des emplois industriels du Loiret, la production de biens intermédiaires est le secteur industriel le plus important. Viennent ensuite la production de biens de

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Les plus grands établissements industriels du Loiret en matière d’emploi sont récapitulés dans le tableau suivant.

Tableau 20 : Etablissements industriels de référence dans le département du Loiret (source : INSEE – CLAP)

Nom Commune Activité

Hutchinson SNC Châlette-sur-Loing Industrie du caoutchouc

Fabrication de savon, Parfums Christian Dior Saint-Jean-de-Braye parfum et produits d’entretien

Gidy Fleury-les- Fabrication de Laboratoires Servier Aubrais médicaments

Le Loiret se divise en quatre zones d’emploi. La partie loirétaine de la zone d’étude appartient au bassin d’emploi de Montargis, seconde zone d’emploi la plus attractive du département (19,9% de l’emploi du Loiret) après celle d’Orléans (72,2% de l’emploi). Ces deux bassins concentrent une très large part de l’économie tertiaire et industrielle du Loiret. Les bassins d’emploi de Pithiviers et de Gien se partagent 19,4% de l’emploi industriel et tertiaire du Loiret.

Le bassin d’emploi de Montargis est marqué par une activité industrielle importante et une main d’œuvre peu qualifiée. Le taux de chômage est en moyenne plus élevé que dans le reste du département.

La zone d’étude appartient au secteur périurbain de la ville de Courtenay. L’activité agricole est dominante. La ville de Courtenay est un pôle isolé regroupant une activité industrielle, logistique et de services, celle de Château-Renard constitue un autre pôle plus modeste.

2.5.2.3 Industries extractives

Les activités industrielles présentes dans le secteur sont liées à :

- l’exploitation de carrières de craie, principalement pour l’amendement agricole , qui constitue une activité présente dans le secteur de Triguères ;

- l’extraction d’hydrocarbures, au sein des concessions de Châteaurenard et Saint- Firmin-des-Bois (Société VERMILION MORAINE), avec la présence de nombreuses plates-formes pétrolières, avec laquelle peuvent être associées plusieurs entreprises sous-traitantes locales.

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2.5.2.4 Agriculture

La région Centre-Val de Loire, dont fait partie le département du Loiret, est un territoire avant tout agricole avec environ 61% de Surface Agricole Utilisée (SAU) et près de 24% de bois et forêts de feuillus ou de résineux. Les bois, les forêts et la SAU représente donc un total de 85% du territoire régional (contre 80% pour la moyenne métropolitaine). En outre, la production agricole est très diversifiée, allant de la viticulture aux grandes cultures (céréalières, etc.) en passant par l’élevage.

Le département du Loiret n’échappe pas à cette règle et l’agriculture y est l’un des piliers de l’économie. Celle-ci repose principalement sur la culture céréalière et les cultures industrielles, l’élevage bovin, les produits de basse-cour et l’apiculture, ainsi que la viticulture, la production de fruits et de fleurs de façon localisée (vallée de la Loire par exemple). Le Loiret est découpé en 9 régions naturelles agricoles. Les communes de la zone d’étude constituent la partie orientale du Pays du Gâtinais.

Le nombre d’exploitations agricoles sur le département du Loiret s’élèvent à 3 800 d’après les données du recensement agricole de 2010. Entre 2010 et 2000 , ce nombre a presque diminué de deux tiers sur la période 1988-2010.

La Superficie Agricole Utilisée (SAU) est un indicateur permettant de mesurer la surface foncière dont dispose chaque agriculteur. Elle comprend les terres arables, les surfaces toujours en herbes et les cultures permanentes (vignes, vergers). Sur le département du Loiret, cette SAU représente 355 267 hectares.

‰ L’agriculture au droit du secteur concerné par le projet

Le nombre d’exploitations agricoles entre 2000 et 2010 a globalement peu diminué sur les communes des concessions, comme le montre le graphique suivant.

La Figure 28 représente la part de la Superficie Agricole Utilisée (en sur la surface des communes accueillant le projet (recensement agricole de 2010).

La surface en culture varie entre 52,3% (Château-Renard) et 93% (Saint-Firmin-des-Bois) de la superficie totale de la commune et entre 18 et 25 exploitations agricoles sont répertoriées sur le territoire de chacun de ces communes.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 94/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

40 2000 2010 35

30

25

20

15

10

5

0 Nombre total d'exploitations agricoles d'exploitations total Nombre

Figure 27 : Evolution du nombre d’exploitations agricoles entre 2000 et 2010 (source : AGRESTE, 2010)

Courtenay

Triguères 61,3 93

Château-Renard 52,7

Chuelles 62 52,3

Saint-Firmin- des-Bois

Figure 28 : Part de la SAU (en %) sur la superficie des communes concernées par le projet (source : AGRESTE, 2010)

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 95/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

‰ Produits d’Appellation d’Origine Contrôlée/Protégée (AOC-AOP) / Indication Géographique protégée (IGP)

Les communes concernées par le projet de travaux sont concernées par la présence des AOC- AOP et IGP suivantes :

Tableau 21 : Liste des AOC-AOP/IGP présentes sur la zone d'étude (source : INAO, 2015)

Sigle Produit AOP Brie de Meaux IGP Val de Loire Allier gris IGP Val de Loire Allier primeur ou nouveau gris IGP Val de Loire Allier primeur ou nouveau rouge IGP Val de Loire Allier rouge IGP Val de Loire blanc IGP Val de Loire Cher gris IGP Val de Loire Cher primeur ou nouveau gris IGP Val de Loire gris IGP Val de Loire Indre gris IGP Val de Loire Indre primeur ou nouveau gris IGP Val de Loire Indre-et-Loire gris IGP Val de Loire Indre-et-Loire primeur ou nouveau gris IGP Val de Loire Loir-et-Cher gris IGP Val de Loire Loir-et-Cher primeur ou nouveau gris IGP Val de Loire Pays de Retz rouge IGP Val de Loire Pays de Retz primeur ou nouveau rouge IGP Val de Loire primeur ou nouveau blanc IGP Val de Loire primeur ou nouveau gris IGP Val de Loire primeur ou nouveau rosé IGP Val de Loire primeur ou nouveau rouge IGP Val de Loire rosé IGP Val de Loire rouge IGP Volailles de l’Orléanais IGP Volailles du Gâtinais

Le Gâtinais loirétain est inclus dans de nombreuses appellations géographiques. Le secteur d’études n’étant pas producteur de vin, de nombreux IGP sont à écarter par rapport à cette liste. De manière générale, les travaux s’effectueront pour grande majorité sur des parcelles déjà utilisées pour l’exploitation pétrolière. Les surfaces agricoles utilisées pour les travaux seront minimales et occupés uniquement pendant la durée des travaux. Les terrains seront restitués dans leur état initial aux propriétaires.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 96/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Par conséquent, le projet n’a aucun impact sur les appellations IGP et AOP qui couvrent le secteur.

Populations et établissements sensibles

2.5.3.1 Etablissements recevant une population sensible ou à mobilité réduite

Plusieurs établissements accueillant une population sensible ou à mobilité réduite sont présents sur les communes qui accueillent les travaux prévus.

Toutes les communes possèdent au moins un établissement scolaire.

Les communes de Chuelles, Triguères, et Saint-Firmin-des-Bois possèdent une école primaire.

La commune de Courtenay accueille une garderie, une école primaire et un collège. La commune de Château-Renard compte une crèche, une école maternelle, une école primaire et un collège. Enfin un multi-accueil / relais d’assistance maternelle est en construction sur la commune.

La distance la plus réduite entre un établissement scolaire et une plate-forme envisagée pour les travaux est de 900 m, entre l’école de Chuelles et la plate-forme CHU 47. Les autres établissements scolaires sont situés en dehors des concessions de Châteaurenard et de Saint-Firmin-des-Bois.

Plusieurs résidences pour personnes âgées sont présentes sur les communes concernées. La commune de Courtenay en compte deux tandis que la commune de Château-Renard, une seule.

La distance minimale entre une plate-forme envisagée et une résidence accueillant des personnes âgées est de 2,6 km.

Aucun établissement de ce type ne se trouve à proximité immédiate des chantiers projetés.

2.5.3.2 Etablissements recevant du public et activités de loisir

Les communes accueillant les travaux prévus disposent de deux bibliothèques (Chuelles et Courtenay) et d’une médiathèque (Château-Renard).

Toutes les communes concentrent des terrains de sport ou stades et des salles polyvalentes. La zone d’étude comprend trois gymnases à Courtenay, Triguères et Château-Renard. La commune de Courtenay dispose également d’une piscine municipale.

Le territoire possède 3 centres équestres avec 2 centres sur la commune de Château-Renard et un à Chuelles.

Concernant l’activité touristique, elle se concentre essentiellement le long de la vallée de l’Ouanne : camping et jardins du Grand Courtoiseau à Triguères et musée vivant de l’apiculture à Château-Renard.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 97/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

La commune de Chuelles abrite le musée Aristide Bruant.

Enfin, un circuit de motocross est installé sur la commune de Château-Renard. La distance la plus faible sépare la plate-forme CR 77 du centre équestre de Chuelles, soit 580 mètres. Pour les autres sites, seuls les établissements du bourg de Chuelles (bibliothèque, stade, salle polyvalente) se trouvent à moins d’un kilomètre d’une plate-forme.

Aucun site d’activité de loisirs ou recevant du public ne se trouve à proximité immédiate d’une plate-forme envisagée pour les forages.

Le secteur d’étude est également traversé par de nombreux chemins de randonnées et VTT.

Le Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée recense l’ensemble des chemins que souhaitent protéger les collectivités locales sur leur territoire.

Le PDIPR du Loiret a été adopté en juin 1994 avec pour objectifs :

- de sauvegarder le réseau de chemins existants,

- d'aider les communes à faire connaître leur patrimoine de chemins et en étudier les utilisations possibles,

- de favoriser la découverte des sites naturels et des paysages ruraux en développant la pratique de la randonnée,

- de compléter les itinéraires locaux,

- de faciliter les liaisons intercommunales.

La carte Figure 31, page 101 présente les chemins inscrits au PDIPR sur la zone d’étude. Seules deux plates-formes sont situées à proximité immédiate de ces chemins.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 98/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Figure 29 : Localisation des établissements accueillant une population sensibles par rapport au projet

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 99/215 Novembre 2015