Dans le cadre du Projet Pédagogique 2016-2017 : « RENCONTRES »

Classe de Troisième

Dans la langue française, le nom féminin « rencontre » renvoie à trois définitions :

- le fait de rencontrer quelqu’un, de se rencontrer

- c’est le synonyme de combat, d’un duel

- le fait que deux choses se rencontrent

Dans ce dossier, nous allons décliner ce terme en « Les voies comme moyens de rencontre ».

LES VOIES ROMAINES :

Les voies romaines sont les voies du réseau routier créé par les Romains. Souvent en ligne droite, elles reliaient entre elles les cités de tous les points de l’Italie puis de l’Empire avec les centres de décision politique ou économique.

Elles permettaient des déplacements plutôt aisés pour l'époque, que ce soit pour l'usage des troupes en campagne, les marchands ou les courriers. Elles permirent l’expansion économique de l’Empire mais aussi sa fin en facilitant les grandes invasions.

I : Les « via publicae »

C’étaient les grandes voies de l'Empire, les artères maîtresses du réseau routier, reliant les grandes cités entre elles. Elles étaient également appelées « viae praetoriae » (voies prétoriennes), « viae militares » (voies militaires) ou « viae consulares » (voies consulaires). C'était l'État qui pouvait prendre en charge le financement de leur construction, mais une contribution était exigée des cités et des propriétaires des domaines traversés par ces voies qui devaient ensuite assurer leur entretien. La largeur moyenne constatée d'une via publicae était de 6 à 12 m. Un exemple d’une Via Publicae en Occitanie : La

Selon certaines légendes, la voie Domitienne reprendrait un itinéraire créé par Héraclès, la fameuse voie Héracléenne. C’est une voie romaine qui relie l'Italie à la péninsule ibérique en traversant la Gaule narbonnaise. Elle doit son nom au général romain Cneus Domitius Ahenobarbus qui la fit construire, à partir de 118 av. J.-C., sur des itinéraires déjà utilisés. Cette route, longue de plus de 500 km, assurait les communications avec Rome et permettait la fondation de garnisons protégeant des villes devenues romaines. La Via Domitia franchit les Alpes au col de Montgenèvre (1850 m), suit la vallée de la Durance, longe le Luberon par le nord, franchit le Rhône à Beaucaire, passe par Nîmes (Nemausus) et suit la côte du Golfe du Lion jusqu'à l'Espagne. Elle relie les principales cités gauloises de l'époque mais contourne Massalia (cité grecque indépendante jusqu'en -48) et Agde (autre comptoir phocéen). Au début, c’étaient surtout les légions romaines qui empruntaient cette voie, puis les marchands. Plus tard, les fonctionnaires l’utilisèrent (poste impériale), puis les particuliers pour leurs déplacements familiaux ou pour faire du tourisme. La construction de ces voies permit des échanges économiques entre les cités pour leur plus grande prospérité.

La Voie Domitienne du Gard à l’Aude :

 Elle rentrait dans la ville de Nemausus (=Nîmes), une des plus grandes agglomérations de la Narbonnaise, par la porte d’Auguste,  puis se prolongeait par l'actuelle Rue Nationale.

 La voie repartait vers le sud-ouest pour atteindre la station d'Ad Octavum (=Uchaud) puis Vergèze et Gallargues le Montueux. De nombreuses bornes milliaires sont visibles sur ce tronçon.

 Elle traversait le fleuve sur le Pont Ambroix (dont il ne reste qu’une arche), avant d'entrer à (à Lunel-Viel).

 Castries avec un castrum (=poste de garde) le long de la voie.

 Sextantio (=Castelnau-le-Lez) où existait un ancien oppidum.

 Elle passait sur le site de l'actuelle ville de Montpellier (la ville se développera plus tard) pour rejoindre Forum Domitii (=Montbazin), relais d’étape fondé par Domitius.  Mèze (c’était un relais) → Pinet → Cesseron → Saint-Thibéry → Baetiris (=Béziers)

 La voie arrivait à Narbo Martius (=Narbonne) par la rue de Lattre, traversait le forum romain (place Bistan) pour quitter la cité par le pont des Marchands, sur l’Aude, passait à ad Viscensimum (= Fitou) et, enfin, à proximité du célèbre fort de Salses.

II : Les « via vicinale »

Elles s'embranchaient à partir des « viae publicae » et permettaient de relier ainsi entre eux les différents vici (= les gros bourgs) d'une même région. Elles constituaient bien évidemment la majorité des voies du réseau. La largeur moyenne d'une via vicinale était d'environ 4 m.

Deux exemples d’une « Via Vicinale » en Occitanie : 1 : La Voie Régordane Le chemin de Régordane, dit encore chemin de Saint-Gilles ou voie Régordane, aujourd'hui GR 700, est le tronçon cévenol de la route qui reliait l’Île-de-France au Bas Languedoc. Vers 843, la voie Regordane devint alors l’itinéraire le plus oriental du royaume conduisant au port de Saint-Gilles. Elle passe par la Haute-Loire (40 km), l'Ardèche, la Lozère (60 km) et le Gard (142 km).

2 : La Voie d’Aquitaine La Via Aquitania (ou Via Aquitana) était une voie romaine sans doute construite à partir de 14 ap. J.-C. pour relier Narbonne (capitale de la Gaule narbonnaise) à Toulouse et Bordeaux De la Porte Narbonnaise à Toulouse jusqu’à la limite de "la cité" à Bram, son tracé est jalonné de bornes milliaires : Toulouse  la RN 113  Ramonville St Agne  commune de Deyme Montgiscard  Baziège  Villenouvelle  St Pierre d’Alzonne  Castelnaudary  Bram III : La Voie Herculéenne Lors de son dixième travail, une fois Géryon vaincu, Hercule ramena le troupeau d’Andalousie vers l’Argolide (= péninsule de la Grèce) par voie de mer. Faisant escale à l’embouchure du Rhône, il fut empêché d’aller plus loin par Bergion et Albion, deux fils de Neptune. Venant à son aide, son père Zeus fit pleuvoir sur les deux géants une pluie de pierres. Mais venant de tuer les enfants du dieu de la mer, Hercule préféra poursuivre son périple par voie de terre et se heurta bientôt au mur alors infranchissable des Alpes. C’est alors qu’il ouvrit, à grands coups de sa massue, la première route transalpine côtière.

IV : La Via Julia Augusta C’était une importante voie romaine qui reliait Plaisance au Var, en longeant les côtes de la Ligurie et celles de la Côte d'Azur, en direction du Rhône. Cette voie reprenait, pour l'essentiel, un itinéraire existant mais son jalonnement par d'imposantes bornes, numérotées depuis Rome, en fait un des grands travaux de l'Empire naissant. La création de cette voie a entrainé la fondation de Cemenelum (colline de Nice), capitale de la province romaine des Alpes-Maritimes.

V : La Via Agrippa Ce réseau rayonnait à partir de la nouvelle implantation stratégique romaine Lugdunum (=Lyon). Sous l’impulsion d’Auguste, Agrippa aménagea une voie proche du Rhône mais accrochée le plus possible au pied des collines. Cet axe passait par des points d’importance différente :  Des villes : Arles, Avignon, Montélimar, Valence, Vienne, Lyon  Des relais où l’on pouvait changer les équipages des voyageurs et des courriers.

Cet axe fut complété par la Voie d'Antonin (sur la rive droite du Rhône) ou par la Voie des Helviens.

LES VOIES NAVIGABLES :

I : Le Canal d’Arles à Bouc Construit sur le tracé approximatif d'un canal gallo-romain, le canal d'Arles à Bouc est certainement un des plus célèbres au monde, grâce aux tableaux de Van Gogh. Le canal est aujourd'hui coupé en deux par les installations de Fos et comprend une partie amont d'environ 30 km (nommée "canal d'Arles à Fos") et une partie aval qui joint l'étang de Fos à Port-de-Bouc, fréquentée par de gros chalands. Un nouveau canal, nommé « Canal du Rhône à Fos », relie cette seconde partie au grand Rhône (à Barcarin). C'est sous le Consulat que le premier consul Bonaparte fit entreprendre les premiers travaux du canal d'Arles à Bouc. L'ouvrage fut construit pour assécher et assainir les marais de la région du pays d'Arles, éviter les embouchures du Rhône souvent impraticables, et assurer enfin les transports de marchandises vers Marseille et le port de Toulon.

II : Le Canal de la Garonne Également nommé canal latéral, il a pour nom officiel « Canal latéral à la Garonne ». C'est e un canal français de petit gabarit datant du XIX siècle qui relie Toulouse à Castets-en-Dorthe (Gironde) près de Bordeaux. Long de 193 km, il est relié en amont au canal du Midi à Toulouse et possède aussi des liaisons avec : le Tarn (par le canal de Montech), la Baïse et le Lot Le canal est alimenté en eau par deux prises d'eau dans la Garonne : le canal de Brienne (à Toulouse) et la rigole de La boulbène (à Agen). Quatre-vingt-trois ponts franchissent le canal. Ils furent tous reconstruits en 1933 pour les adapter à la circulation moderne. III : Le Canal du Midi

C’est un canal français qui relie la Garonne à la mer Méditerranée. D'abord nommé « canal royal en Languedoc », les révolutionnaires le rebaptisent en « canal du Midi » en 1789. C'est le commerce du blé qui motiva la construction du canal. Colbert autorisa le commencement des travaux par un édit royal d'octobre 1666. Sous la supervision de Pierre-Paul Riquet le chantier dura de 1666 à1681, pendant le règne de Louis XIV. Le défi était d'acheminer l'eau de la Montagne Noire jusqu'au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du parcours. Le canal du Midi est l'un des plus anciens canaux d'Europe encore en fonctionnement. Depuis 1996, il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

IV : Le Canal du Rhône à Sète

C’est un canal français qui relie l'étang de Thau (à la hauteur de Sète) au Rhône (à Beaucaire). Au-delà du Thau, il est prolongé par le canal du Midi. e Les travaux commencèrent au début du XVIII siècle pour prolonger le canal du Midi. Il était alors appelé « Canal des Étangs » car il traverse les étangs de Palavas dans leur partie Sud. Le parcours du canal peut être divisé en deux parties :  dans l'Hérault, de Sète à La Grande-Motte, il est un chenal traversant les étangs du sud de l'arrondissement de Montpellier ;  dans le Gard, d'Aigues-Mortes à Beaucaire, il traverse les plaines humides de la Petite Camargue.

V : Le Canal de la Robine

C’est un ancien passage du fleuve de l'Aude situé à Narbonne. C'est une branche latérale au canal du Midi qui lui est rattaché administrativement. Il permet de faire la connexion entre l'Aude et la mer Méditerranée en passant par Narbonne. Un autre canal, le canal de Jonction, relie le canal du Midi à l'Aude. Il est classé sur la Liste du patrimoine mondial par l’UNESCO. Il mesure 32 km de long. Son point de départ est Port la Robine et il passe sous le pont des Marchands (à Narbonne). Il rejoint ensuite les étangs de Bages et de Sigean en passant à côté de la réserve naturelle de l'Île-Sainte- Lucie. Il termine sa course dans la mer Méditerranée, à Port-la-Nouvelle. Treize écluses sont présentes sur le parcours. Ce canal parcourt l'ancien lit de l'Aude que les Romains parcouraient déjà en bateau.

VI : Le Canal Saint-Louis

Il fait partie du réseau complexe des canaux de Marseille au Rhône. Ce petit canal permet de rejoindre le golfe de Fos (depuis le Rhône) en évitant la pleine mer. Il vaut d'ailleurs mieux quitter le Rhône avant d'atteindre la Méditerranée, car, passé Port Saint-Louis-du-Rhône, la dernière partie du fleuve n'est ni balisée ni hydrographiée. LES VOIES DE PELERINAGE :

Un pèlerinage est un voyage effectué par un croyant vers un lieu de dévotion, c’est-à-dire un endroit tenu pour sacré selon sa religion. L'un des rôles sociaux des monastères est d'offrir l'hospitalité aux pèlerins qui sont en difficulté.

Exemple d’un chemin de pèlerinage : Compostelle

Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle (ou « pèlerinage de Compostelle ») est un pèlerinage catholique dont le but est d'atteindre le tombeau attribué à l'apôtre saint Jacques le Majeur, situé dans la crypte de la cathédrale de Saint-Jacques-de- Compostelle en Galice (Espagne). Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui correspondent à plusieurs itinéraires en Espagne et en France, ont été déclarés en 1987 « Premier itinéraire culturel » par le Conseil de l'Europe. Le pèlerinage est né de la découverte, dite miraculeuse, d'un tombeau, faite en Galice vers l'an 800. Ce tombeau a été retrouvé par l'ermite Pelagius qui aurait eu une révélation dans son sommeil. Il aurait été guidé par une étoile dans le ciel, d'où une des étymologies avancées pour Compostelle : Campus Stellae ou « champ de l'étoile ». Le carnet de pèlerin est un document qui s'apparente à un passeport et comporte un relevé d'itinéraire. Il a deux fonctions :  permettre à son porteur de justifier de sa qualité de pèlerin, donc de bénéficier des avantages accordés à ceux-ci (en particulier l'accès à certains gîtes). Si, hors d'Espagne, les gîtes acceptent de recevoir des pèlerins sans ce carnet ; en Espagne, aucun Albergue de los Peregrinos (Auberge des pèlerins) n'accepte de pèlerins non munis du précieux sésame.

 récolter à chaque étape un tampon (selo) et l'indication de la date de passage permettant à son porteur de justifier l'itinéraire parcouru. Cette justification lui permet d'obtenir la Compostela à son arrivée à Compostelle. La condition est d'avoir parcouru au moins les 100 derniers kilomètres à pied (ou 200 km à vélo) et de les avoir faits valider sur leur carnet du pèlerin.

LES VOIES DE CHEMIN DE FER :

Le chemin de fer est un système de transport guidé servant au déplacement de personnes et de marchandises. L’expression « chemin de fer » désigne aussi les sociétés exploitantes, souvent appelées autrefois « compagnies ». Les employés du chemin de fer sont appelés « cheminots ». En France, l'expression « chemin de fer » est apparue officiellement dans l'ordonnance royale du 26 février 1823 autorisant la construction de la première ligne française à Saint-Étienne. L'infrastructure des chemins de fer est appelée « voie ferrée ». Elle se compose, la plupart du temps, de deux files de rails posés sur des traverses, d'appareils de voie, de passages à niveau, de la signalisation et, le cas échéant, des installations de traction électrique (sous- stations, caténaires, etc.). La voie ferrée est généralement posée en remblai sur un ballast, et peut emprunter différents ouvrages (tunnels, viaducs, tranchées). L'humain est au centre des systèmes ferroviaires couramment rencontrés, que ce soit pour la conduite des trains, l'orientation des convois vers leur destination, la sécurisation des voyageurs ou des marchandises transportées.

Dans l’espace Occitan :

1 : Les lignes à grande vitesse

LGV Perpignan-Figueras

La LGV Perpignan - Figueras constitue un maillon essentiel de l'Arc Languedocien. D'une longueur de 44.4 km, elle permet depuis Décembre 2010 aux TGV et trains de Fret de passer en Espagne bien plus rapidement que par la ligne actuelle via Cerbère et Port-Bou. En outre, du côté espagnol, la ligne sera prolongée par une LGV elle aussi à écartement standard allant jusqu'à Barcelone et ensuite Madrid. Elle permettra ainsi des relations Paris- Madrid en TGV ou AVE à des vitesses allant de 280 à 320 km/h.

LGV Contournement Nîmes et Montpellier

Le Contournement de Nîmes et Montpellier, ou LGV CNM est un grand projet ferroviaire à grande vitesse en cours de construction dans le cadre de la liaison Sud-Europe-Méditerranée (ou SEM). Cette LGV constitue le prolongement de la LGV Méditerranée au-delà de Manduel (banlieue de Nîmes). Elle devrait être connectée à la future ligne nouvelle Montpellier - Perpignan dans un avenir proche. Cette LGV a été prévue pour y faire circuler des TGV, des trains de fret et d'autres trains de voyageurs.

LGV Languedoc-Roussillon

La ligne nouvelle Montpellier - Perpignan, ou LNM-P, est un projet de ligne à grande vitesse française actuellement à l'étude. Elle reliera, à terme la LGV CNM depuis Montpellier (raccordement à hauteur de Lattes sur la ligne Tarascon - Sète-Ville), à la ligne mixte transfrontalière "Perpignan - Figueras" (raccordement à hauteur de Perpignan).

2 : Les lignes classiques Ligne des Causses La ligne des Causses est l'appellation donnée à la ligne électrifiée reliant Neussargues à Béziers en passant par Millau. Elle a été construite dans la seconde moitié du XIXème siècle par la Compagnie du Midi qui l'a électrifiée en 1930. Cette ligne traversant des paysages splendides est employée par le Train Aubrac, qui fut direct de Paris à Béziers via Clermont et Neussargues.

Ligne des Cévennes La ligne des Cévennes est le nom donné à la voie ferrée reliant Clermont-Ferrand à Nîmes en passant par Alès. Comme son nom l'indique, elle traverse les Cévennes du nord vers le sud, à l'image de la Ligne des Causses qui –elle- traverse les Causses à l'ouest. Cependant, la ligne des Cévennes n'est pas électrifiée.

Ligne Alès – Bessèges La ligne Alès - Bessèges faisait partie du réseau ferroviaire du Piémont Cévenol mis en place à partir des années 1850 pour desservir les mines de charbon de la région. Le déclin de ces exploitations à partir des années 1950 a eu raison d'une bonne partie de ce réseau, qui a été désaffecté et démantelé jusqu'à très récemment. Aujourd'hui, la ligne Alès - Bessèges (32 Km) semble être en sursis.

Ligne Alès – Nîmes La ligne Nîmes - Alès assure la liaison entre la ligne des Cévennes et la ligne littorale Tarascon - Cerbère-Port-Bou. Elle fait l'objet d'un très important trafic, notamment avec les liaisons TER Nîmes - Alès et les trains remontant vers Clermont-Ferrand (dont Le Cévenol).

Ligne Carcassonne – Rivesaltes (tronçon Carcassonne – Quillan) Construite des années 1870 à 1904 par la Compagnie du Midi, la ligne Carcassonne - Rivesaltes avait alors pour but de desservir les pôles industriels importants qu'étaient les villes de Quillan, Limoux, et la vallée de l'Agly. Le déclin commence dès les années 1930, avec l'exode rural, l'arrivée de l'automobile et le déclin des industries suite à la récession économique de 1929. A la fin des années 1990 cependant, la région Languedoc-Roussillon a repris la ligne en main, et le matériel roulant a été remplacé (nouveaux autorails).

Ligne Nîmes – Le Grau-du-Roi La ligne Nîmes - Le Grau-du-Roi a été construite en deux étapes entre 1873 (Nîmes - Aigues-Mortes) et 1909 (Aigues-Mortes - Le Grau-du-Roi) par la Compagnie PLM (Paris-Lyon-Marseille) afin de desservir les salines environnant Aigues-Mortes. Elle fait tronc commun avec la ligne Tarascon - Sète-Ville entre Nîmes et Saint-Césaire et avec la ligne Arles - Lunel entre Le Cailar et Aimargues. Depuis le 3 juillet 2011, dans le cadre de l’opération « le Ter à un euro », cette ligne connait un succès en terme de fréquentation.

Ligne Perpignan – Villefranche-de-Conflent La ligne Perpignan - Villefranche-de-Conflent, construite entre 1865 et 1895 par la Compagnie du Midi, assure -avec la Ligne du Train Jaune- le lien entre Perpignan et la Cerdagne. La ligne a été intégralement rénovée (gares, électrification et voies) en 2006 dans le cadre de l'arrivée du TGV en 2009. La voie a été doublée entre le Soler et Perpignan.

Ligne Tarascon – Cerbère-Port Bou La ligne de Tarascon à Cerbère / Port-Bou (Espagne) est l'artère majeure du réseau ferré languedocien et roussillonnais. D'une longueur de 280 kilomètres, elle dessert ainsi tout l'arc languedocien et roussillonnais et ses villes principales : Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan. Elle est le lien le plus utilisé au niveau ferroviaire entre l'Europe et l'Espagne. La forte hausse du trafic entre la péninsule ibérique et l'Europe a mené à la saturation de la ligne dans certaines zones, notamment sur Nîmes - Montpellier.

Ligne Translozérienne La ligne Translozérienne (appelée aussi "Le Translozérien") est le nom donné à la voie de chemin de fer reliant Le Monastier (Ligne des Causses) à la Bastide-Saint-Laurent-les-Bains (Ligne des Cévennes) via Mende. Elle joue donc un rôle non négligeable dans la desserte de la Lozère, malgré le fait que sa configuration ne permette qu'une circulation locale de trains TER.

Ligne Transpyrénéen Oriental Le Transpyrénéen Oriental est le nom donné la ligne de chemin de fer internationale permettant de relier Toulouse à Puigcerdà et à Barcelone depuis Portet-Saint-Simon. La ligne longe l'Ariège jusqu'au Puymorens. Commencée dans les années 1850, achevée en 1929, elle effectue la majorité de son parcours, long de 170 kilomètres, dans la vallée de l'Ariège qu'elle suit. Les reliefs particulièrement accidentés en amont de Foix obligèrent le percement de nombreux tunnels et la construction de nombres de viaducs, dont certains sont de véritable prouesses techniques (Tunnel du Puymorens). C'est ce relief accidenté qui explique d'ailleurs la longueur des travaux : il a fallu près de 80 ans pour achever la ligne !

3 : Un exemple de ligne urbaine Le Tranway de Montpellier Le tramway de Montpellier est un réseau urbain de transports collectifs sur rail composé de 4 lignes de tramway. Il a été mis en service à partir de 2000 et fait suite au premier réseau de tramway de Montpellier, en service entre 1889 et 1949. Devenu un moyen de transport jugé original et incontournable par les voyageurs, le tramway de Montpellier a su donner une bonne image de la ville et de son agglomération depuis son lancement, du fait de la fréquentation quotidienne des utilisateurs. Contrairement à la plupart des réseaux de tramway français qui s'articulent autour d'une seule ou deux lignes (en forme de X ou de Y), le réseau montpelliérain est véritablement maillé et offre une desserte de nombreux quartiers de la ville.

4 : Un exemple de ligne touristique Le Train Jaune La ligne Villefranche-Vernet-les- Bains - Latour-de-Carol-Enveitg est une ligne ferroviaire à voie métrique électrifiée désenclavant principalement la vallée de la Têt. Cette ligne est desservie par le Train Jaune qui relie les hauts plateaux d'altitude (la Cerdagne) au reste du département des Pyrénées-Orientales et à sa préfecture, Perpignan.

Dins l’encastre dau Projècte Pedagogic 2016-2017 : « Rescontres »

Classa de Tresena

Dins la lenga francesa, lo nom femenin « rescontre » remanda a tres definicions :

- lo fach de rescontrar quauqu’un, de se rescontrar

- es lo sinonim de combat, d’un duèl

- lo fach que doas causas se rescòntran

Dins aqueu dorsièr, anam declinar aquela nocion en “Lei vias coma mejans de rescontre”.

LEI VIAS ROMANAS :

Lei vias romanas son lei vias de la ret rotièra creada per lei Romans. Sovent en linha recta, religavan entre elei lei ciutats de totei lei punts d’ Italia puèi de l’Empiri ambe lei centres de decision politica o economica. Permetián de desplaçaments puslèu aisits per l’epòca, que siá per l’usatge dei tropas en campanha, lei mercands o lei corriers. Permetián l’expansion economica de l’Empiri puèi sa fin en facilitant lei grandas invasions

I : Lei « via publicae » Èran de grandas vias de l’Empiri, d’artèras principalas de la ret rotièra, religant lei grandas ciutats entre elei. Èran tanbén sonadas « viae praetoriae » (vias pretorianas), « viae militares » (vias militàrias) o « viae consulares » (vias consulàrias). Èra l’ Estat que podiá prene en carga lo finançament de lor contruccion, mas una contribucion èra exigida dei ciutats e dei proprietaris dei domènis traversats per aquestas vias que puèi devián assegurar lor entreten. La largor mejana d’una via publicae èra de 6 a 12 m.

Un exemple d’una Via Publicae en Occitania : La Via Domitia

Segon certas legendas, la Via Domiciana reprendriá l’itinerari creat per Ercules : la famosa Via Eracleana. Es una via romana que religa Italia a la peninsula iberica en traversant la Gaula narbonesa. Dèu son nom au generau roman Cneus Domitius Ahenobarbus que la faguèt bastir, a partir de 118 abans J.C, sus d’itineraris ja utilisats. Aquela rota, longa de mai de 500Km, assegurava lei comunicacions ambe Roma e permetiá la fondacion de garnesons protejant de vilas vengudas romanas. La Via Domitia tresmonta leis Aups au còl de Montgenèvre (1850 m), seguís la valada de la Durança, longa lo Luberon per lo nòrd, trempasa lo Ròse (a Beucaire), passa per Nemausus (Nemes) e seguís la còsta dau Golfe dau Leon fins a Espanha. Religa lei principalas ciutats gaulesas de l’epòca, mas contòrna Massalia (Marselha, ciutat gregala independenta fins a -48) e Agde (autre comptador focean). A la debuta, èran subretot lei legions romanas qu’empruntavan aquela via, puèi lei mercands. Mai tard, lei foncionaris l’utilisèron (pòsta imperiala) e puèi lei particulièrs per lors desplaçaments familiaus o per faire de torisme. La contruccion d’aquelei vias permetèt d’escambis economics entre lei ciutats per lor prosperitat mai granda.

La Via Domiciana de Gard a AudA :

 Dintrava dins la vila de Nemausus (=Nemes), una deis aglomeracions mai grandas de la Narbonesa, per la pòrta d’Auguste,  Puèi s’esperlongava per l’actuala Carrièra Nacionala.

 La via repartissiá vers lo sud-oest per adestrar l’estacion de Ad Octavum (=Uchaud) puèi Vergèza e Gallargas-lo-Montuós. De nombrosas montjòias militàrias son vesedoiras sus aqueu tròç.

 Traversava lo flume Vidourle sus lo Pònt Ambroix  (de que ne demòra pas qu’una arca), abans de dintrar a Ambrussum (a Lunèu-Vielh).

 Castrias amb un castrum (= pòsta de garda) lo lòng de la via.

 Sextantio (=Castelnau-lo-Lez) onte existissiá un ancian oppidum.

 Passava sus lo siti de l’actuau Montpelhièr (la vila se desenvoloparà mai tard) per rejónher Forum Domitii (=Montbazin), avitarèla d’estapa fondat per Domitius.

 Mèza (qu’èra una avitarèla) → Pinet → Cesseron → Sant-Tibèri → Baetiris (=Besièrs)

 La via arrivava a Narbo Martius (=Narbona) per la carrièra de Lattre,traversava lo forum roman (= Plaça Bistan) per quitar la ciutat per lo Pònt dei Marchands, sus Aude, passava a Ad Viscensimum (= Fitó) e, enfn, a proximitat dau famós fòrt de Salses .

II : Lei « via vicinale » S’embrancavan a partir dei « viae publicae » e permetián de religar aital entre elei lei diferents vici (= lei gròs vilatges) d'una meteissa region. Constituissián ben evidentament la majoritat dei vias de la ret. La largor mejana d’una via vicinale èra d’unei 4 m.

Dos exemples d’una « Via Vicinale » en Occitania : 1 : La Via Regordana Lo camin de Regordana, dich encara camin de Sant-Gèli o via Regordana, uèi sonat GR 700, es lo tròç cevenòu de la rota que religava l’Île-de-France au Bas Lengadòc. Vers 843, la via Regordana venguèt alara l’itinerari lo mai orientau dau reiaume que menava au pòrt de Sant-Gèli. Passa per la Nauta-Leira (40 Km), Ardècha , Lozèra (60 km) e Gard (142 km).

2 : La Via d’Aquitània La Via Aquitània (o Via Aquitana) èra una via romana bastida segurament a partir de 14 après J-C per religar Narbona (capitala de la Gaula narbonesa) a Tolosa e Bordèu. De la Pòrta Narbonesa a Tolosa fins a la limita de « la ciutat » a Bram, son traçat es jalonat de bornas militàrias : Tolosa  la RN 113  Ramonvilla Sant Agne  comuna de Deyme Montgiscard  Baziètja  Villanovèla  Sant Pèire d’Alzonne  Castelnaudary  Bram. III : La Via Erculeana Pendent son detzen trabalh, un còp Géryon vencit, Ercules tòrna lo tropèu d’Andalosia cap a l’ Argolide (= penensula de Grècia) per la via de la mar. Fasent escala au grau dau Ròse, foguèt empachat d’anar mai luènh per Bergion e Albion, dos fius de Neptuna. Venent a son ajuda, son paire Zeus faguèt plòure sus lei dos gigants una pluèja de pèiras. Mas coma veniá de tuar leis enfants dau dieu de la mar, Ercules preferiguèt contunhar son aventura per la via de la terra e se enfrentèt lèu a la paret destrempadissa deis Aups se jetant dins la mar. Es alara que dobriguèt, a grands còps de massuga, la primièra rota transalpina costièra.

IV : La Via Julia Augusta Èra una importanta via romana que religava Plaisance au Var, en costejant lei còstas de la Ligurie e aquelei de la Còsta d'Azur, en direccion dau Ròse. Aquesta via repreniá, essencialament, un itinerari existent ; mas son jalonament per d’imposantas bòrnas, numerotadas dempuèi Roma, ne’n fai un dei grands trabalhs de l’Empiri naissent. La creacion d’aquela via a entraïnat la fondacion de Cemenelum (còla de Niça), capitala de la provincia romana deis Aups-Maritimas.

V : La Via Agrippa Aquesta ret dardalhava a partir de la novèla implantacion estrategica romana Lugdunum (=Lion). Sota l’impulsion d’Auguste, Agrippa amenatjèt una via pròcha dau Ròse, mas arrapada lo mai possible au pè dei còlas. Aquel aisse passava per de punts d’importància diferenta :  De vilas : Arles, Avinhon, Montelimar, Valença, Vièna, Lion  De relèus onte se podiá cambiar leis esquipatges dei viatjaires e dei corrièrs.

Aqueul aisse foguèt completat per la Via d'Antonin (sus la riba drecha dau Ròse) o per la Via deis Elviens.

LEI VIAS NAVEGABLAS :

I : Lo Canau d’Arles a Boc Bastit sus lo traçat aproximatiu d’un canau galò-roman, lo canau d’Arles a Boc es segurament un dei mai coneguts au mond, gràcia ai tablèus de Van Gogh. Uèi , lo canau es copat en dos per leis instalacions de Fos e compren una partida amont d’unei 30Km (sonada « Canau d’Arles a Fos ») e d’una partida avau que rejonh l’estanh de Fos a Pòrt-de-Boc, frequentada per de gròssas balandras. Un novèu canau, sonat « Canau dau Ròse a Fos », religa aquesta segonda partida au Grand Ròse (a Barcaron). Es sota lo Consulat que lo primièr Cònsol de Bonaparta faguèt entrepréne lei primiers trabalhs dau canau d’Arles a Boc. L’obratge foguèt bastit per assecar e assanar lei paluns de la region dau païs d’Arles, evitar lei graus dau Ròse sovent impraticables, e assegurar enfin lei transpòrts de marchandisas vers Marselha e lo pòrt de Tolon.

II : Lo Canau de Garona Tanbén sonat canau laterau, a per nom oficiau « Canau laterau a Garona ». Es un canau francés , de pichòt garbi, datant dau sègle XIX, que religa Tolosa a Castets-en-Dorthe (Gironda) près de Bordèu. Lòng de 193Km, es religat en amont au canau dau Miègjorn a Tolosa e a tanbén de ligasons ambe : Tarn (per lo canau de Montech), Baïsa e Lòt. Lo canau es alimentat en aiga per doas presas d’aiga dins Garona : lo canau de Brienne (a Tolosa) e la rigòla de La boulbène (a Agen). Uòchanta-tres pònts passan lo canau. Foguèron totei bastits en 1933 per leis adaptar a la circulacion moderna.

III : Lo Canau dau Miègjorn

Es un canau francés que religa Garona a la mar Mediterranèa. De’n primièr sonat « canau reïau en Lengadòc », lei revolucionaris lo tornèron batejar en « Canau dau Miègjorn » en 1789. Es lo comerci dau blat que motivèt la construccion dau canau. Colbert autorisèt lo començament dei trabalhs per un Edit Reïau d’octòbre de 1666. Sota la supervision de Pèire-Pau Riquet, lo chantièr durèt de 1666 a 1681, pendent lo reine de Loís XIV. L’escomessa èra de menar l’aiga de la Montanha Nègra fins ai pòrtas de Naurouze, lo punt mai elevat dau percórs. Lo canau dau Miègjorn es un dei canaus lei mai ancians d’Euròpa encara en fonccionament. Dempuèi 1996, es inscrich sus la lista dau patrimòni mondiau de l’UNESCO.

IV : Lo Canau dau Ròse a Sèta

Es un canau francés que religa l’estanh de Thau (a la nautor de Sèta) au Ròse (a Beucaire). Après Thau, es prolongat per lo canau dau Miègjorn. Lei trabalhs comencèron a la debuta dau sègle XVIII per prolongar lo canau dau Miègjorn. Èra alara sonat « Canau deis Estanhs » perque traversava leis estanhs de Palavas dins lor partida sud. Lo percórs dau canau pòt èstre copat en doas partidas :  dins Erault, de Sèta a La Granda-Mòta, es una goleta que traversa leis estanhs dau sud de l’arredoniment de Montpelhièr ;  dins Gard, d'Aigas-Mòrtas a Beucaire, traversa lei planas umidas de la Pichòta Camarga.

V : Lo Canau de la Robina

Es un ancian passatge dau flume d’Auda situat a Narbona. Es una branca laterala au canau dau Miègjorn que li es restacat administrativament. Permet de faire la conexion entre Auda e la mar Mediterranèa en passant per Narbona. Un autre canau, lo canau de Jonccion, religa le canau dau Miègjorn a Auda. Es classat sus la Lista dau patrimòni mondiau per l’UNESCO. Mesura 32Km de lòng. Son punt de despart es Pòrt la Robina e passa sota lo pònt dei Marchands (a Narbona). Rejonh après leis estangs de Bages e de Sigean en passant a costat de la reserva naturala de l'Île-Sainte-Lucie. Termina sa corsa dins la mar Mediterranèa, a Pòrt-la-Novela. Tretze resclausas son presentas sus lo percórs. Aqueste canau percorrís l’ancian lièch d’Auda que lei Romans percorrissián ja en batèu.

VI : Lo Canau Sant-Loís

Fai partida de la ret complèxa dei canaus de Marselha au Ròse. Aqueste canalet permet de rejónher lo Gòlfe de Fos (dempuèi lo Ròse) en evitant la plena mar. Vai melhor quitar lo Ròse abans d’aténher la Mediterranèa perque, passat Pòrt-Sant-Loís- dau-Ròse, la darrièra partida dau flume es pas balisada ni idrografiada.

LEI VIAS DE ROMAVATGE :

Un romavatge es un viatge efectuat per un cresent vers un luòc de devocion, es a dire un endrech tengut sacrat selon sa religion. Un dei ròtles sociaus dei monastèris es d’ofrir l’ospitalitat ai romieus que son en dificultat.

Exemple d’un camin de romavatge : Compostèla

Lo romavatge de Sant-Jaume-de-Compostèla (o « romavatge de Compostèla ») es un romavatge catolic de que la meta es d’aténher lo tombèu atribuit a l’apòstol sant Jaume lo Major, situat dins la cròta de la catedrala de Sant-Jaume-de-Compostèla en Galícia (Espanha). Lei camins de Sant-Jaume-de-Compostèla, que correspondon a mai d’un itinerari en Espanha e en França, foguèron declarats en 1987 « Primièr itinerari culturau » per lo Conselh d’Euròpa. Lo romavatge es nascut de la descoberta, dicha miraculosa, d’un tombèu, facha en Galícia vers l’an 800. Aqueu tombèu foguèt retrobat per l’ermite Pelagius qu’auriá agut una revelacion dins son sòm. Auriá estat guidat per una estèla dins lo cèu, d’onte una deis etimologias avançadas per Compostèla : Campus Stellae o « camp de l'estèla ». Lo carnet de romieu es un document que sembla a un passapòrt e compòrta un relevat d’itinerari. A doas fonccions :  permetre a son portor de justificar de sa qualitat de romieu, e donc de beneficiar deis avantatges acordats a aquestei, en particular l’accès a certs jaçs. Si, fòra d’Espanha, lei jaçs acceptan de reçaupre de romieus sensa aqueste carnet ; en Espanha, pas ges de « Albergue de los Peregrinos » (Aubèrga dei romieus) accepta de romieus pas munits d’aqueu preciós sisami.

 recoltar a cada etapa un tampon (selo) e l’indicacion de la data de passatge permetent a son portor de justificar son itinerari percorrut. Aquela justificacion li permet d’obténer la Compostela a son arrivada a Compostèla. La condicion es d’aver percorrut au mens lei 100 darrièrs kilomètres d’a pè (o 200 Km a bicicleta) e de leis aver fachs validar sus lo carnet dau romieu.

LEI VIAS DE CAMIN DE FÈRRI :

Lo camin de fèrri es un sistema de transpòrt guidat que servís au desplaçament de personas e de marchandisas. L’expression « camin de fèrri » designa tanben lei societats espleitadoras, sovent sonadas autreicòps “companias”. Leis emplegats dau camin de fèrri son sonats « caminòts ». En França, l’expression “camin de ferri” es apareiguda oficialament dins l’ordonància reïala dau 26 de febrièr de 1823 autorisant la construccion de la primièra linha francesa a Sant-Esteve. L'infrastructura dei camins de fèrri es sonada “via ferrada”. Se compausa, la màger part dau temps, de doas filas de ralhs pausats sus de travèrsas, d’aparelhs de via, de passatges a nivèu, de la sinhalisacion e, dins lo cas, d’instalacions de traccion electrica (sota-estacion, catenaris,etc). La via ferrada es generalament pausada en cantèra sus una grava, e pòt prene diferents obratges (tunèus, viaductes, trencadas). L'uman es au centre dei sistemas ferroviaris rescontrats, que siá per la conducta dei trins, l’orientacion dei convòis vers lor destinacion, la securisacion dei viatjaires o dei marchandisas transportadas.

Dins l’espaci Occitan :

1 : Lei linhas a granda vitessa

LGV Perpinhan-Figueras

La LGV Perpinhan - Figueras constituís un malhon essenciau de l’Arc Lengadocian. D’una longor de 44.4 km, permet dempuèi decembre de 2010 ai TGV e trins de fret de passar en Espanha ben mai rapidament que per la linha actuala via Cerbèra e Pòrt-Bó. De mai, dau costat espanhòu, la linha serà prolongada per una LGV, ela tanben a distància estandarda que vai fins a Barcelona e puèi Madrid. Permetrà ansi de relacions Paris-Madrid en TGV o en AVE a de vitessas de 280 a 320 km/o.

LGV Contornament Nimes e Montpelhièr

Le Contornament de Nimes e Montpelhièr, o LGV CNM, es un grand projècte ferroviari a granda vitessa en cors de construccion dins lo cadre de la ligason Sud-Euròpa-Mediterranèa (o SEM). Aquela LGV constituís lo prolongament de la LGV Medierranèa après Manduel (banlèga de Nimes). Deuriá èstre conectada a la futura linha novèla Montpelhièr-Perpinhan dins un avenidor pròche. Aquesta LGV foguèt prevista per i faire circular de TGV, de trins de fret e d’autrei trins de viatjaires.

LGV Lengadòc-Rossilhon

La linha novèla Montpelhièr-Perpinhan, o LNM-P, es un projècte de linha a granda vitessa francesa actualament a l’estudi. Religarà, a term, la LGV CNM dempuèi Montpelhièr (racordament a la nautor de Latas sus la linha Tarascon-Sèta), a la linha mixta transfrontalièra "Perpinhan - Figueras" (racordament a la nautor de Perpinhan).

2 : Lei linhas classicas Linha dei Causses La linha dei Causses es l’apelacion donada a la linha electrificada que religa Neussargues a Besièrs, en passant per Millau. Foguèt bastida dins la segonda mitat dau sègle XIX per la Compania dau Miègjorn que l’a electrificada en 1930. Aquesta linha, que traversa de païsatges maginfics, es emplegada per lo Trin Aubrac, que foguèt direct de Paris a Besièrs via Clarmont e Neussargues.

Linha dei Cevènas La linha dei Cevènas es lo nom donat a la via ferrada que religa Clarmont-Ferrand a Nimes en passant per Alès. Coma son nom l’indica, traversa lei Cevènas dau nòrd vers lo sud, a l’imatge de la Linha dei Causses, que –ela- traversa lei Causses a l’oest. Pasmens la linha dei Cevènes es pas electrificada.

Linha Alès – Bessèges La linha Alès - Bessèges fasiá partida de la ret ferroviara dau Piemont Cevenòu mes en plaça a partir deis annadas 1850 per desservir lei minas de carbon de la region. Lo declin d’aqueleis espleitacions a partir deis annadas 1950 a agut rason d’una bona partida d’aquesta ret, que foguèt desafectada e desmantelada fins a recentament. Uèi la linha Alès - Bessèges (32 Km) sembla èstre en ajornament.

Linha Alès – Nimes La linha Nimes - Alès assegura la ligason entre la linha dei Cevènas e la linha litorala Tarascon - Cerbère-Port-Bou. Fai l’objècte d’un trafic fòrça important, notament ambe lei ligasons TER Nimes - Alès e lei trins que remòntan vers Clarmont-Ferrand (dont Lo Cevenòl).

Linha Carcassona – Rivesaltes (tronçon Carcassona – Quilhan) Bastida de 1870 a 1904 per la Compania dau Miègjorn, la linha Carcassona-Rivesaltes aviá alara per meta de desservir lei pòles industriaus importants qu’èran lei vilas de Quilhan, Limós a lo Vau de l’Agly. Lo declin comença tre leis annadas 1930, ambe l’exòde rurau, l’arrivada de l’automobila e lo declin deis industrias après la recession economica de 1929. A la fin deis annadas 1990, pasmens, la region Lengadòc-Rossilhon a représ en man la linha e lo meteriau rotlant foguèt remplaçat (novèus autoralhs).

Linha Nimes – Lo Grau-dau-Rei La linha Nimes - Lo Grau-dau-Rei foguèt bastida en doas etapas entre 1873 (Nimes - Aigas-Mòrtas) e 1909 (Aigas-Mòrtas - Lo Grau-dau-Rei) per la Compania PLM (Paris-Lion-Marselha) per desservir lei salinas a l’entorn d’Aigas-Mòrtas. Fai trònc comun ambe la linha Tarascon - Sèta entre Nimes e Sant-Cesari e ambe la linha Arles - Lunèu entre Lo Cailar et Aimargas. Dempuèi lo 3 de julh de 2011, dins lo cadre de l’operacion “Le Ter à 1 €”, aquela linha coneis un succès en tèrme de frequentacion.

Linha Perpinhan – Villafranca-de-Conflent La linha Perpinhan - Villafranca-de-Conflent, bastida entre 1865 e 1895 per la Compania dau Miègjorn, assegura -ambe la Linha dau Trin Jaune- lo ligam entre Perpinhan e la Cerdanha. La linha foguèt integralamant renovada (garas, electrificacion e vias) en 2006 dins lo cadre de l’arrivada dau TGV en 2009. La via foguèt doblada entre lo Soler e Perpinhan.

Linha Tarascon – Cerbèra-Pòrt Bo La linha de Tarascon a Cerbèra/ Port-Bo (Espanha) es l’artèira màger de la ret ferrada lengadociana e rosilhonesa. D’una longor de 280 kilomètres, desservís ansi tot l’arc lengadocian e rossilhonés ambe sei vilas principalas : Nimes, Montpelhièr, Besièrs, Narbona e Perpignan. Es lo ligam mai utilisat au nivèu ferroviari entre Euròpa e Espanha. La fòrta auça dau trafic entre la peninsula iberica e Euròpa a menat a la saturacion de la linha dins certas zònas, notament sus Nimes-Montpelhièr.

Linha Translozeriana La linha Translozeriana (sonada tanben “Lo Translozerian”) es lo nom donat a la via de camin de fèrri religant Lo Monastier (Linha dei Causses) a la Bastida-Sant-Laurenç-lei-Banhs (linha dei Cevènas) via Menda. Jòga un ròtle non negligible dins la desserta de la Lozèra, malgrat lo fach que sa configuracion permeta qu’una circulacion locala de trins TER.

Linha Transpirinèu Orientau Lo Transpirinèu Orientau es lo nom donat a la linha de camin de fèrri internacionala que permet de religar Tolosa a Puigcerdà e a Barcelona dempuèi Portet-Sant-Simon. La linha costeja Arièja fins a Puymorens. Començada dins leis annadas 1850, acabada en 1929, efectua la màger part de son percórs, lòng de 170 kilomètres, dins lo vau d’Arièja que seguís. Lei relèus particularament accidentats en amont de Fois obliguèron lo traucament de nombroses tunèus e la construcccion de nombroses viaductes, de qu’unei son de vertadièras proesas tecnicas (Tunèu de Pueymorens). Es lo relèu accidentat qu’explica la longor dei trabalhs : calguèt quasiment 80 ans per acabar la linha !

3 : Un exemple de linha urbana Lo Tranway de Montpelhièr Lo tramway de Montpelhièr es una ret urbana de transpòrts colectius sus ralh compausat de 4 linhas de tramway. Foguèt mes en servici a partir de 2000 e fai seguida a la primièra ret de tramway, mesa en servici entre 1889 e 1949. Vengut un mejan de transpòrt originau e incontornable per lei viatjaires, lo tramway de Montpelhièr a sauput donar una bona imatge de la vila e de son aglomeracion dempuèi son lançament, dau fach de la frequentacion cotidiana deis utilisators. Contrarament a la màger part dei rets de tramway francés que s’articulan a l’entorn d’una o de doas linhas (en forma de X o de Y), la ret de Montpelhièr es vertadièrament malhada e ofrís una dessèrta dei nombroses barris de la vila.

4 : Un exemple de linha toristica Lo Trin Jaune La linha Villafranca-Vernet-lei- Banhs - Latour-de-Carol-Enveitg es una linha ferroviaria a via metrica electrificada que desenclava principalement lo Vau de la Têt. Aquesta linha es desservida per lo Trin Jaune que religa lei nauts platèus d’altitud (la Cerdanha) au rèst dau despartament de Pirinèus-Orientaus e a sa prefectura, Perpinhan.