1965-66-Rapport-Annuel.Pdf
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RAPPORT ANNUEL DU CONSEIL DES ARTS DU CANADA 1965-1966 CONSEIL DES ARTS DU CANADA Neuvième rapport annuel 19651966 L'honorable Judy LaMarsh, Secrétaire d'Etat du Canada, Ottawa, Canada. Madame, J'ai l'honneur de vous transmettre, pour présentation au Parlement, le rapport du Conseil des Arts du Canada pour l'exercice financier qui s'est terminé le 31 mars 1966, conformément B l'article 23 de la Loi sur le Conseil des Arts du Canada (5-6 Elisabeth II, 1957, chapitre 3). Veuillez agréer, Madame, l'expression de mes sentiments distingués. Le president, i”-yZ, Le 30 juin 1966. Table des matières page 1 Avant-propos 4 Première partie: Les arts 4 Le grand jeu 6 Sondages 8 Le Programme de développement des arts de la scène 11 Séminaire ‘66 et considérations diverses 14 L’interpénétration des arts 17 Nouveaux mentors 19 Deuxième partie: Les humanités et les sciences sociales 20 Bourses de doctorat 21 Bourses de travail libre 21 Subventions à la recherche 23 Collections de recherche des bibliothèques 24 Aide à l’édition et aux conférences 25 Troisième partie: Programmes spéciaux 25 Bourses en génie, en médecine et en sciences 2.5 Echanges avec les pays francophones 26 Prix Molson 27 Quatrième partie: Le programme de construction 28 Cinquième partie: La Commission canadienne pour Wnesco 28 Activités durant l’année 29 Publications 30 Statuts et composition 30 Le Canada et 1’Unesco 32 Sixième partie: Finances 32 Placements 32 Caisse de dotation 34 Caisse des subventions de capital aux universités 3.5 Caisse spéciale 35 Etat des placements: revenus, bénéfices et rendement 36 Dépenses 36 Programmes réguliers 37 Caisse des subventions de capital aux universités 37 Programmes spéciaux 38 Rapport de l’auditeur général du Canada Appendices 49 Appendices 51 Prix et distinctions Prix littéraires du Gouverneur général Médaille du Conseil des Arts Prix Molson 52 Les Arts 52 Bourses de travail libre pour artistes 53 Bourses de perfectionnement pour artistes 54 Subventions aux particuliers 56 Subventions aux institutions 56 Musique 57 Festivals 57 Théâtre, ballet, opéra 58 Arts plastiques 59 Publication 61 Divers 61 Initiatives du Conseil des Arts 62 Collection d’œuvres d’art du Conseil 63 Humanités et sciences sociales 63 Bourses de doctorat 75 Bourses de travail libre pour universitaires 76 Subventions aux bibliothèèues de recherche (collections spécialisées) 78 Bourses de recherche de courte durée 84 Autres subventions à la recherche 85 Aide à l’édition 86 Subventions en faveur des conférences 88 Subventions en faveur des échanges et des visites de professeurs 90 Programmes spéciaux 90 Bourses en génie, médecine et sciences 90 Programme d’échanges avec les pays francophones 90 Bourses d’étude et de travail libre 94 Professeurs invités 96 Caisse des subventions de capital aux universités 97 Commission canadienne pour PUnesco Subventions pour l’annonce et la mise en œuvre du programme 98 Finances 98 Dons au Conseil des Arts 98 Liste des titres 103 Organes consultatifs du Conseil des Arts 104 Membres du Conseil et cadres Avant-propos Les huit premières années d’existence du Conseil se sont déroulées sous le signe d’un double apprentissage: celui du discernement et celui de la liberté. Le Conseil a eu l’avantage, au cours de cette période, d’être sous- trait au souci du lendemain, ses revenus lui étant complètement assurés par une caisse de dotation. Mais un revenu fixe ne va pas sans inconvénient, comme il a pu le constater à I’expérience. Comment, en effet, une insti- tution ayant précisément pour mission de favoriser la croissance et le pro- grès accepterait-elle sans déchoir de se voir réduite peu à peu à l’impuis- sance, alors que les besoins de son public ne cessent d’augmenter? Sentant diminuer ses chances d’obtenir un nouvel apport de fonds pour sa caisse de dotation, le Conseil en est venu à se demander si la liberté d’action dont il continuait de jouir ne pourrait pas être garantie par sa propre ma- turité tout autant que par le détachement politique que lui conférait la loi. Les subventions de la Commission du Centenaire et les fonds consacrés par le Ministère des Affaires extérieures à notre rayonnement artistique à l’étranger ont apporté aux arts un encouragement inespéré, mais ces mesures d’exception n’ont guère allégé les difhcultés fondamentales du monde artistique. Quant aux humanités et aux sciences sociales, leur situa- tion était si désespérée qu’il ne leur restait plus, semble-t-il, qu’à réclamer une intervention entièrement nouvelle, complètement distincte de l’action du Conseil. Nul doute que le rapport présenté par M. Bladen à l’Asso- ciation des universités et collèges du Canada aurait envisagé des solutions aussi extrêmes si le Conseil n’avait pris les devants et demandé des secours d’urgence, laissant au gouvernement le soin d’en déterminer les modalités pratiques. Le parlement, invité à approuver un crédit extraordinaire de 10 millions de dollars, a acquiescé sans hésitation le 2 avril 1965. Cette somme ne devait pas être ajoutée aux 50 millions de la Caisse de dotation, mais de- vait être dépensée - intérêt et principal - dans l’espace de quelques années. Elle a permis au Conseil de doubler son budget pour l’année à l’étude, et de retrouver presque la stature qu’il avait aux yeux de sa clientèle huit ans auparavant. Nous avons exprimé dans notre rapport de l’an dernier la gratitude du Conseil et celle de ses bénéficiaires, mais nous voulons la réitérer ici au moment où les résultats commençent à se manifester. Le prochain rapport annuel du Conseil tentera d’évaluer ce geste, qui ne se résume pas à une simple correction des difficultés actuelles. Désor- mais, on semble admettre en effet que le Conseil ne saurait s’acquitter de son rôle avec des revenus plus ou moins fixes. Tout semble laisser prévoir, de la part des pouvoirs publics, une augmentation graduelle de l’aide à la vie artistique et intellectuelle, en vue d’assurer d’une part la croissance des arts de création et d’interprétation, et d’autre part le relèvement du 1 niveau de la recherche et des études savantes dans le domaine des huma- nités et des sciences sociales. Le Conseil étudie en ce moment la situation en vue de présenter au gouvernement de solides arguments en faveur d’un régime de financement permanent. II est regrettable que le tournant le plus important dans la vie du Con- seil ait coïncidé avec le départ des deux dirigeants qui avaient tant fait pour le préparer. Le Conseil tient à exprimer ici, au nom des artistes et des universitaires du pays, tout ce qu’il doit à MM. Albert Trueman et Eugène Bussière, son premier directeur et son premier directeur associé, qui ont mis un remarquable esprit d’entreprise au service du “nationalisme intellectuel”, pour emprunter une expression chère à M. Claude Bissell. Le 15 avril 1965, MM. Jean Boucher et Peter M. Dwyer leur ont succédé. A l’automne M. Graham Towers, qui avait dirigé de main de maître, depuis le début, les destinées du Comité de placements du Conseil, a de- mandé lui aussi a être remplacé. A la suite de sa démission, reçue avec beaucoup de regret, M. J. G. Hungerford, lui aussi membre du Comité depuis le début, lui a succédé à la présidence, et M. Louis Hébert, prési- dent de la Banque canadienne nationale, a été nommé au Comité. Il y a eu aussi des changements dans la composition du Conseil lui-même. Le mandat du Brigadier J. S. Wardell s’est terminé le 14 février 1965; celui de M. Luc Lacourcière et de M. Gerald M. Winter, le 13 mai; celui de M. Frank Lynch-Staunton, le 18 mai; et celui de M. Marcel Faribault, le 11 février 1966. Par décret ministériel, plusieurs nouveaux membres ont été nommés pour trois ans: Mme Stanley Dowhan, le Rév. C. H. Forsyth, M. W. P. Gregory, M. Gilles Pelletier, M. Claude Robillard et M. 1. A. Rum- boldt. En outre, les membres suivants ont vu leur mandat renouvelé pour trois ans: M. Trevor F. Moore et M. Samuel Steinberg. Outre les changements qu’il a apportés à ses programmes et qui sont détaillés dans le corps du présent rapport, le Conseil a adopté, sur le plan de l’organisation, deux mesures importantes en vue de faire face à une tâche de plus en plus lourde: il a consolidé les rouages qui lui permettent de consulter des experts de l’extérieur, et il a engagé quelques spécialistes pour renforcer ses cadres permanents. Le Conseil sait depuis toujours qu’en raison de la nature de sa tâche, il doit, pour exercer une action efficace et bien accordée à la réalité, y associer des représentants de son public. C’est là une nécessité absolue, car autrement il lui serait impossible d’élaborer ses programmes avec précision, d’atteindre tous les candidats en puissance, de faire évaluer les demandes de façon experte, et de faire comprendre et accepter ses décisions par I’en- semble du public. Jusqu’ici, il avait eu recours à une série de comités de cinq membres, mais la multiplicité des comités posait des problèmes de coordination et ne permettait guère ni de faire la synthèse des jugements, 2 Avant-propos ni d’évaluer les projets hors concours, ni d’avoir des consultations suivies sur des questions d’orientation générale. Pour toutes ces raisons le Conseil a fait un grand pas l’automne dernier en créant deux groupes consultatifs permanents comprenant chacun une quinzaine de spécialistes, Sun pour les arts et l’autre pour les humanités et les sciences sociales (voir page 103).