MENSUEL N°110 - FEVRIER 2009 NE PARAÎT PAS EN MARS ET JUIN BUREAU DE DÉPÔT : BXL X 1070 BRUXELLES

BELGIQUE - BELGÏE P. P / P. B 1/1392 1070 BRUXELLES P402037 2

eDITO

mateurs de l’insolite et de l’étrange, bienvenue à cette seconde édition du festival Offscreen, iefhebbers van onalledaagse en ongewone cinema, zet u schrap. Na een succesvolle aftrap Aorganisé en collaboration avec l’asbl Marcel. Durant trois semaines, retrouvez une sélection Lin 2008 stellen wij u met veel plezier de 2de editie van het Offscreen Film Festival voor, een de nouveautés présentées sous la bannière “First (off)screenings”, des modules thématiques de samenwerking met vzw Marcel. Gedurende drie lange weekends ruimen we weer baan voor films classiques, cultes, rares ou même totalement inimaginables (c’est promis!), ainsi que divers nieuw werk van getalenteerde en onafhankelijke filmmakers, zeldzame cult klassiekers, bijzon- évènements à ne pas manquer. Accrochez-vous et profitez-en bien, car cette année le festival aura dere documentaires en offbeat genres van over de hele wereld. Dit gevarieerde en avontuurlijke des allures de fin du monde. L’an 2000 et ses promesses de catastrophes ne sont déjà plus qu’un aanbod van grensverleggende cinema bestaat uit verschillende thematische programmamodu- vague souvenir, mais voilà que 2012 approche. Autant s’y faire, la fin du monde est proche, on n’y les. Onder de noemer “first off-screenings” hebben we een aantal exclusieve filmpremières voor échappera pas. La thématique post-apocalyptique vous sera donc servie en guise de préparatif, u uitgezocht. Stilletjes achteruitzakken is geen optie met de heel actieve interactieve filmavond, de guide de survie... ou d’extinction dans la dignité, c’est selon. Inspirez-vous des expériences de inclusief trillende bioscoopzetels en andere film gimmicks. De interactieve thematiek wordt ver- ceux qui ont déjà dû faire face à ces “épreuves”, tellement fréquentes au cinéma. Au programme der uitgespit in een symposium en een permanente video-installatie. Permanent is ook het spe- également, une plongée dans le cinéma de genre italien haut en couleurs et en intrigues tordues, ciaal ontworpen radioactieve decor dat de post-apocalyptische filmthematiek evoceert. “Giallo”, un week-end décalé en Australie avec notre module “” et une prolongation du succès “fumetto nero” en “poliziottescho”, dat is Italiaans voor de allerbeste transalpijnse genrefilms uit de des séances en 3-D de l’année passée, avec notre soirée de cinéma interactif, qui sera suivie par jaren zeventig. En het laatste weekend gaan we volledig “down under” met een selectie uitzinnige un symposium sur le sujet le lendemain. Soyez au rendez-vous, car qui sait si vous serez encore “Ozploitation” films. Laat uw luie zetel staan, scherp uw conditie aan en doe mee aan deze stevige là pour en profiter l’année prochaine... en uitdagende filmmarathon.

Vernissage: 22.03 > 23:00 05.03 > 19:00 Concert

A l’occasion du festival Offs- creen, Animus redécorera le Nova à coups d’ogives nucléaires. Un abri anti-atomique sera installé dans le bar, comprenant des provisions pour trois semaines. Vous pourrez y admirer une collection d’oeuvres pré-apoca- lyptiques entre deux alertes, en toute sécurité. À moins qu’un “tingler” ne rode encore dans les recoins...

our achever le festival sur une note festive, nous ferons appel au groupe-mascotte d’Offscreen, pour un concert de clôture. Le trio nimus zal voor het Off- P The Error Team joue un mélange instrumental de musique de films, screen festival de Nova A latine, exotique et mélancolique, avec un zeste de jazz. À ranger au bioscoop herschapen tot een rayon Eerie Listening. nucleair inferno. Je kan er gezellig napraten in een hoog radioactieve bunkerbar of m het festival feestelijk te beëindigen, nodigen we de Offscreen mateloos genieten van de vele O mascotte band uit voor een slotconcert. The Error Team brengt troosteloze postapocalypti- een instrumentale mix van filmmuziek, latin, exotica en melancholie sche aanblikken. Je zal niet met een jazzy “twist”. File under Eerie Listening. enkel moeten opletten voor de myspace.com/theerrorteam straling, er is op de koop toe een “Tingler” losgebroken. U bent alvast gewaarschuwd! 3 06.03 SEE strange things happen on and off screen! ENTER the fourth dimension! But BEWARE: it’s not for the faint of heart! AND keep telling yourself: “It’s only a movie, it’s only a movie!”

ne fois n’est pas coutume, ce soir il ne vous suffira pas d’acheter votre billet, de vous Uasseoir tranquillement dans votre siège et de regarder un film. Préparez-vous à dépen- ser quelques calories pour une expérience dynamique et participative, dans l’esprit des tentatives de dépassement du cinéma des années 1950-60...

eze buitengewoon actieve, calorieën verslindende filmnacht vergt een D zeer dynamische publieksparticipatie...

> 20:00 Mr Sardonicus William Castle, USA, 1961, 16mm, vo / ov, 89’

e “roi des gimmicks”, William Castle (à l’honneur dans une rétrospective à la LCinematek), s’adonne ici à un hommage aux films d’horreur gothiques des > 22:00 années 1930, avec une touche très spéciale! Avec son “Punishment Poll”, Castle offre la possibilité au public d’exprimer sa haine envers le “méchant” du film et de voter pour lui infliger, ou non, une dose supplémentaire de cruauté. Qu’allez-vous bien Movie Gimmicks pouvoir choisir...? ack Stevenson, archiviste et spécialiste des curiosités cinématographiques, nous immick koning William Castle’s hommage aan de gotische horrorfilms uit de amènera quelques raretés interactives sorties de sa collection personnelle. À décou- J jaren ‘30. De “Punishment Poll” zorgt voor een sterk staaltje interactieve cinema vrir notamment: “Orgy”, une bande-annonce pour cinémas érotiques, “Psychorama”, une G avant-la-lettre: door middel van stemming kan het publiek bepalen of Mr Sardonicus démonstration de 10 minutes d’une méthode controversée de manipulation subliminale, un levend of dood de aftiteling haalt. court en 3-D des années 1940 et bien sûr quelques surprises.

ilm archivaris en specialist Jack Stevenson brengt enkele interactieve rariteiten uit zijn F persoonlijke filmcollectie mee: “Orgy”, een boek pitch voor seksbioscopen, “Psycho- rama”, een 10 minuten durend demonstratiefilmpje uit 1959 over de controversiële subli- minale manipulatietechniek, een korte 3-D film uit 1941 (brilletjes inbegrepen) en enkele William Castle trailers. + Cause & Effect > 24:00 ne “performance expérimentale” proposant une série de courts films nécessitant la Uparticipation du public, d’une manière ou d’une autre... Cause & Effect explore les dif- The Tingler férentes possibilités d’interactions et d’immersion du spectateur dans un film. Chris Hales et William Castle, USA, 1959, 16mm, vo / ov , 82’ Teijo Pellinen s’inspirent notamment du mouvement Lanterna Magika de Prague et surtout du Kinoautomat. incent Price joue un scientifique expérimentant dans la recherche sur la peur Vet son origine. Ses théories l’amènent à penser que la peur se manifeste sous la forme d’une créature se saisissant de notre colonne vertébrale, nous tétanisant en hedendaagse experimentele performance van korte films waarbij het publiek op een et pouvant nous tuer d’effroi si nous n’arrivons à nous en débarrasser assez vite: actieve manier betrokken wordt door middel van diverse interactieve modaliteiten. De E le “Tingler”. À l’aide d’un dispositif ingénieux nommé “Percepto”, que nous instal- show onderzoekt nieuwe manieren om filmische inhoud door te geven naar een publiek, lerons au Nova pour l’occasion, Castle arrive à saisir les spectateurs et à les faire werd ontworpen door Chris Hales en Teijo Pellinen en inspireerde zich op onder meer de participer au film et à l’ambiance dans la salle. On compte sur vous! Lanterna Magika beweging in Praag, maar vooral ook op Kinoautomat. incent Price is een wetenschapper op zoek naar de oorzaak van angst die hij V lokaliseert in een wormachtig wezentje dat in de ruggengraat vertoeft: “The Tingler”. Kijk goed uit waar je gaat zitten bij deze vertoning; sommige bioscoopzet- els in de Nova zijn voorzien van de zinneprikkelende ”Percepto” gimmick! 4

07.03 > 13:30 05.03 - 22.03 > Foyer Symposium: Interactive cinema film installation: Late Fragment Daryl Cloran, Anita Doron & Mateo Guez, CA, 2007, video, vo ang / eng ov n plus de la programmation de films, nous approfondirons le thème du cinéma interactif lors ate Fragment” est un long métrage interactif que vous pourrez expérimenter par vous- d’un symposium. Une série d’interventions de spécialistes contextualiseront les premiers E mêmes tout au long du festival. L’expérience proposée vous immergera dans trois récits essais de cinéma interactif et immersif, les techniques pré-cinéma et l’histoire de mouvements “L croisés que vous pouvez guider à l’aide d’une télécommande. Trois histoires, centrées chacune comme Lanterna Magika; elles mettront en outre en perspective les expériences actuelles. Les sur un personnage dont vous devez recomposer le parcours et la mémoire. Plutôt que d’offrir la intervenants seront entre autres: Alena Cincerova (fille du créateur du Kinoautomat, Raduz Cin- possibilité au spectateur de choisir parmi différents évènements afin d’écrire l’histoire, on vous cera), Christopher Hales (chercheur au SMARTlab de Londres, coauteur des performances de propose ici de choisir l’ordre dans lequel vous visionnez les scènes qui composent les récits, de “Cause & Effect”), Teijo Pellinen (Doctorant au Medialab de l’Université de Helsinki, à l’origine de réaliser votre propre narration. “Late Fragment” est une expérience à part entière, mais aussi “Cause & Effect”), Thomas Weynants (chercheur en média visuel et archéologie des médias), Jack simplement un film prenant et bien réalisé qu’on vous encourage à découvrir. Attention toutefois, Stevenson (spécialiste de cinéma Bis américain, archiviste de curiosités cinématographiques). il faut s’y plonger un certain temps pour en profiter et bien comprendre le principe. Comptez au minimum 30 minutes pour aborder le film. Vous pourrez ensuite continuer ou y revenir une autre aast het filmprogramma wordt het interactieve thema verder uitgewerkt in een symposium. fois pour en découvrir une autre facette. N Met een aantal lezingen willen we het actuele debat rond interactiviteit terugkoppelen naar een meer filmhistorisch en breder cultureel perspectief en linken naar o.a. pre-cinema technieken, ate Fragment” is een interactieve langspeelfilm die je aan den lijve kunt ondervinden tijdens filmgimmicks, de Lanterna Magika beweging in Praag in de jaren vijftig en de wereldtentoonstel- het festival. Je wordt ondergedompeld in drie elkaar kruisende verhaallijnen die je kunt ling van 1967 in Montréal waar naast de Kinoautomat ook andere immersieve audiovisuele instal- “L sturen met behulp van een afstandsbediening. Drie verhalen, elk gebaseerd op een personage laties werden vertoond. Met o.a. sprekers: Alena Cincerova (dochter van Kinoautomat uitvinder wiens traject en herinnering je opnieuw moet samenstellen. De kijker mag niet kiezen tussen Raduz Cincera, Christopher Hales (post-doc onderzoeker in het Londense SMARTlab, coauteur van verschillende gebeurtenissen om zo het verhaal te schrijven, maar kiest de volgorde waarin hij de “Cause & Effect” performances), Teijo Pellinen (docent in het Medialab van de Universiteit van de scènes waaruit het verhaal is opgebouwd wil zien, om zo een eigen narratief te maken. “Late Helsinki, stond aan de wieg van de “Cause & Effect” performance), Thomas Weynants (verbonden Fragment” is een volwaardig experiment, maar ook gewoon een pakkende en goed geregisseerde aan het MuHKA en het KASK, doet hij onderzoek naar visuele media en media archeologie), Jack film die erom vraagt ontdekt te worden. Het best is wel er een tijdje in te zitten om echt te kunnen Stevenson (specialist in de Amerikaanse B-film en archivaris van cinemacuriositeiten). genieten van het principe. Reken voor deze film minstens op 30 minuten. Je kunt ook altijd nog een keer terugkomen om er een ander facet van te ontdekken. Info pratiques / Praktische info: En anglais / in het engels! Gratuit, mais inscription obligatoire / gratis, MAAR GELIEVE IN TE SCHRIJVEN : [email protected] Pour plus de détails / voor meer informatie, kijk op: www.offscreen.be

22.03 > 13:00 Atelier/ 22.03 > 15:00 Le dirigeable volé (Ukradena vzducholod) crea-workshop Karel Zeman, CZ, 1966, 35mm, vf st nl/fv nl ot, 86’ vant le film, un atelier est ouvert où l’on daptation du roman “Deux ans de vacances” du grand Jules Verne, par le “Méliès tchèque” Karel Zeman, “Le Diri- pourra exercer son imagination scienti- A geable volé” est une aventure vraiment fantastique. Lors de l’exposition universelle de 1891 à Prague, cinq garçons fique en fabriquant des machines volantes ou A passionnés par les sciences et techniques montent à bord d’un dirigeable et s’envolent au-dessus de l’océan. Ils sont devenir un expert dans les astucieux trucages déjà loin quand leurs familles, inquiètes, se lancent à leur recherche. Détruit par une tempête, le dirigeable atterrit sur utilisés par Zeman. À partir de six ans. une île déserte. Pour ce nouveau rendez-vous au Nova avec Karel Zeman, nous vous proposons un montage éblouissant comprenant des personnages et décors réels, couplés à des images superposées avec des jeux de calques et de transpa- oor de film is er een creatieve workshop rences. Audacieux, ce film d’aventure ludique et surréaliste est truffé d’inventions visuelles: décors de carte postale en waarbij we wetenschappeljke uitvindin- V trompe-l’oeil, costumes à rayures imitant les gravures de Hetzel, teintes sépia... Le film a remporté le Prix Art et Essai gen zoals vliegende machines (luchtschepen) Jeune Public au Festival d’Aubervilliers en 2002. À partir de six ans. op de proef stellen en we meester worden in de visuele en vindingrijke trucages die Zeman eeds enkele maanden geleden vertoonde Cineketje één van de razend populaire Prokouk-filmpjes van één van onze gebruikt. Voor kinderen vanaf zes jaar. Rfavoriete regisseurs, Karel Zeman. Dit keer kozen we voor Zemans langspeelfilm “Het gestolen luchtschip”, een mee- slepend avonturenverhaal gebaseerd op de verhalen van Jules Verne. Vijf jongens stelen een luchtschip op de Wereld- tentoonstelling van Praag in 1891 en reizen er mee naar een onbekend eiland. Daar krijgen ze af te rekenen met piraten Réservation obligatoire / Inschrijven verplicht:: en kapitein Nemo in hoogst eigen persoon... De film is een fantastisch, surrealistisch verhaal vol vindingrijke, visuele [email protected] trucages en animatietechnieken. Decors zoals postkaarten, imitaties van de gravures van Hetzel, reële personages die +32 474 532 247 (Hilde) overtekend worden, verfijnde kalkeertechieken en het gebruik van sepiatinten. Karel Zeman, ook wel de Tjechische Méliès genoemd, kreeg voor deze verbluffende verfiming de Prijs van “Art et Essai Jeune Public” op het Festival in Aubervilliers in 2002. Vanaf 6 jaar. 5

Chaque année, nous essayons de dénicher pour Rechtstreeks van Sundance, Rotterdam of vous une sélection de films inédits qui, pour une Berlijn: een eigenzinnige selectie van een raison ou l’autre, s’écartent des circuits de dis- 6 ongewone en onuitgegeven films die zich tribution classiques, prennent un parti difficile, situeren langs de “cutting edge” van de he- sans concession, osent un forme ou un sujet dendaagse cinema. Wars van conformisme, insolite ou déroutant. gerealiseerd in een onafhankelijke artis- Nous avons retenu six longs métrages cette an- tieke en economische context en radicaal née, parfois agrémentés d’un court FILM étonnant naar vorm én inhoud. à découvrir en avant-programme. 05.03 > 20:00 + 07.03 > 18:00 Tokyo! Michel Gondry, Leos Carax & Bong Joon- ho, Fr-Jp, 2008, 35mm, vo jap st bil. / jap ov tweet. ot., 107’

okyo!" est un film collectif étonnamment "Tinspiré qui nous donne trois visions sur une des villes du monde qui parle le plus à notre imaginaire. Dans la première partie, "Interior Design" de Michel Gondry ("Eternal Sunshine of the Spotless Mind"), un jeune couple arrive à Tokyo en espérant pouvoir y vivre. Pendant que son copain travaille comme empaqueteur dans un magasin, Ayako cher- che l'appartement idéal. Lorsqu'elle se rend compte que cela ne fonctionne pas, Ayako se sent complètement inutile. La deuxième par- tie, "Merde" de Léos Carax (son premier film en dix ans!), est de loin la plus bizarre. Un être effrayant, qui habite dans les égouts sous la ville, terrorise la population par ses appariti- ons soudaines et ses actes absurdes. La par- tie de Carax est un ode hilarant aux monstres de ce monde. On clôt en beauté avec "Shaking Tokyo", de Bong Joon-Ho ("Memories of Mur- der", "The Host"): un hikikomori (quelqu'un qui ne sort jamais de chez lui), tombe amoureux de la fille qui livre sa pizza. Lorsqu'elle arrête ce boulot, il décide de partir à sa recherche. Mais un tremblement de terre gâche tout...

okyo!” is een verrassend geïnspireerde “T omnibus film die ons drie visies geeft op één van de meest tot de verbeelding sprekende steden ter wereld. In het eerste deel, “Interior Design” van Michel Gondry (“Eternal Sunshine of the Spotless Mind”), komt een jong koppel naar Tokyo met de hoop er te kunnen wonen. Terwijl haar vriend een job vindt als inpak- ker in een winkel zoekt Ayako naar het ideale appartement. Als dit maar niet lukt voelt Ayako zich helemaal nutteloos. Het tweede deel, “Merde” van Léos Carax (zijn eerste film in tien jaar!), is veruit het meest bizarre. Een ver- schrikkelijk wezen, wonend in de riolen onder de stad, terroriseert de bevolking met zijn plotse verschijningen en zijn absurde daden. Carax’s segment is een hilarische ode aan de monsters van deze wereld. We sluiten in schoonheid af met “Shaking Tokyo”, van Bong Joon-ho (“Memories of Murder”, “The Host”), waarin een hikikomori (iemand die nooit zijn huis verlaat) verliefd wordt op het meisje dat hem zijn pizza’s levert. Wanneer deze haar job opgeeft besluit hij haar te gaan zoeken. Een aardbeving gooit roet in het eten... Fi rs t (Off) Sc reen i n g s 6

www.frownlandinc.com

07.03 > 20:00 + 12.03 > 20:00 + 08.03 > 18:00 14.03 > 18:00 frownland eagle vs. shark ronald bronstein, usa, 2007, 35mm, vo st taika waititi, nz, 2007, 35mm, vo / ov, 93’ fr / ov fr ot, 106’ agle vs Shark” est une comédie roman- ew York. Keith Sontag - sociopathe “Etique décalée où l’on assiste à la ren- Nobsessif, sorte d’incarnation humaine de contre de Jarrod et Lily, deux marginaux qui l’anxiété - tente de gagner quelques sous avec ont en commun leur dextérité aux jeux vidéos toutes sortes de combines improbables. Pour et un charmant point de beauté au-dessus de lui, toute tentative de communication est une leur lèvre supérieure. Le titre fait directement bataille. Il est incapable de formuler ses idées. référence à leur déguisement respectif lors Il tente d’agir “normalement” pour satis- d’une soirée organisée par Jarrod (en aigle) faire ses besoins de contacts sociaux, mais à laquelle Lily s’est invitée (en requin). Mais, s’emporte dans des tics nerveux effrayant ses bien que Lily ait pu séduire Jarrod le temps interlocuteurs, à peine capables de supporter d’une nuit, ce dernier la délaisse pour retour- sa présence. “Frownland” nous confronte pen- ner dans son bled natal, où il projette de se dant une centaine de minutes à un type qui, en venger de certaines humiliations subies pen- temps normal, nous ferait changer de trottoir. dant son adolescence... Un petit film coloré qui Ce n’est déjà pas un point de départ facile pour rappelle de loin l’esprit d’un John Waters et de un film, mais Ronald Bronstein prend en plus ses personnages “monstrueux”, mais ici avec le parti de ne pas chercher à nous attacher une touche de légèreté, à l’image des interlu- au personnage central, adoptant une struc- des animés qui parsèment cette histoire post- ture aussi déséquilibrée que lui et une forme ado. Il s’agit du premier long métrage de Taika explorant sa souffrance pathologique. La pré- Waititi, un jeune réalisateur qui fut nominé aux sence et la performance d’acteur (improvisée!) Oscars en 2003 avec son court “Two Cars, One de Dore Mann sont tellement impressionnan- Night”. tes, la caméra tellement proche de lui, qu’on est forcé d’éprouver une sorte d’empathie agle vs. Shark” is een offbeat inconfortable, un malaise tout de même ponc- romantische komedie over twee tué de moments franchement drôles, qui ne “E nerds die nergens beter thuishoren dan manqueront pas de vous faire rire... nerveu- bij elkaar. De titel verwijst naar de roof- sement. Une expérience assez éprouvante, dierkostuums die onze helden dragen dérangeante dans les réactions qu’elle peut tijdens een dierenverkleedfeest geor- provoquer, un film qui marque! ganiseerd door de luidruchtige video- winkelbediende Jarrod en gecrasht door Lily, zijn verlegen bewonderaar- ew York. Keith Sontag - obsessief ster. Wanneer blijkt dat Lily haar man- sociopaat, een soort menselijke incar- N netje kan staan bij het gamen slaat de natie van angst - haalt de meest onwaar- vonk langs beide kanten over. Na een schijnlijke toeren uit om wat geld te verdie- passionele avond (of wat er voor moet nen. Voor hem is elke communicatiepoging doorgaan) moet Jarrod echter overhaast een gevecht. Hij is niet in staat zijn ideeën naar huis vertrekken. Hij heeft immers in woorden onder te brengen. Hij pro- wraak gezworen op de jongen die hem beert zich “normaal” te gedragen om zijn pestte toen hij op school zat. Lily besluit behoefte aan sociaal contact te bevredigen, met Jarrod mee te gaan. Regisseur maar jaagt met zijn tics zijn gesprekspart- Taika Waititi verdiende een oscarnomi- ners, die zijn aanwezigheid amper kunnen natie met zijn kortfilm “Two Cars, One verdragen, de stuipen op het lijf. “Frown- Night” en tekende ook voor een aantal land” confronteert ons honderd minuten afleveringen van de cultreeks “Flight of lang met een figuur waar we normaal de the Conchords”. Met zijn geanimeerde straat voor zouden oversteken. Dat is al interludia, vreemde personages en geen makkelijk uitgangspunt voor een film, puike acteerprestaties zal deze char- maar Ronald Bronstein kiest bovendien mante komedie u de glimlach op de lip- voor een structuur die net zo uit evenwicht pen toveren van begin tot de imposante is als het personage zelf. De charismati- martial-arts apotheose. sche en geïmproviseerde vertolking van de acteur Dore Mann is zo indrukwekkend en de camera zit hem zo dicht op de huid dat + men verplicht is een soort ongemakkelijke Zachte Planten empathie voor het personage op te brengen, Emma de swaef, b, 2008, video, no dial., 10’ een gevoel van onbehagen met hier en daar toch onmiskenbaar een grappig moment etit voyage rêveur dans un pays tout doux. waar u zeker om zal moeten lachen, als is Le coup de coeur de l’année! het dan zenuwachtig... Een beproeving, een P ervaring die verstoorde reacties kan uitlok- en dromerige reis naar een zacht ken, een film waar je niet onbewogen van land. We zijn er helemaal weg blijft! E van! + nice day for a picnic monica gallab, b, 2008, video, no dial., 4’

ne boucle animée étonnante et progres- Usivement oppressante, histoire de trou- bler son mental juste assez pour affronter “Frownland”.

en hypnotiserend-repetitieve E animatie, onderdrukkend tot je er ongemakkelijk van wordt. Kwes- tie van in stemming te geraken om “Frownland” aan te kunnen. 7

14.03 > 20:00 + 20.03 > 20:00 + 22.03 > 20:00 21.03 > 18:00 22.03 > 18:00 the clone bronson synecdoche, nicolas winding refn, uk, 2009, 35mm, vo new york returns home / ov, 92’ charlie kaufman, usa, 2008, 35mm, vo st kanji nakajima, jp, 2008, 35mm, vo st ang / bil / ov tweet ot, 124’ ov eng ot, 110’ ronson” se veut la biographie d’un per- “B sonnage hors norme mais bien réel, râce à une prestigieuse bourse, Caden uand Kohei, un jeune astronaute, meurt qui purge actuellement une peine à perpétuité G- un metteur en scène de théâtre névro- Qau cours d’une mission dans l’espace, ses dans les geôles anglaises. La cinquantaine, tique, obsédé par d'étranges maladies et supérieurs appliquent son contrat d’assurance Charles Bronson, de son vrai nom Michael interprété par Philip Seymour Hoffman - peut et le ressuscitent sous la forme d’un clone... Gordon Peterson, revendique d’ailleurs le enfin réaliser la pièce de ses rêves. Dans un Kohei 2 est censé être en tous points identique titre du “prisonnier le plus violent du Royau- gigantesque hangar, il reconstitue New York, à Kohei, jusqu’à ses souvenirs, y compris celui me-Uni.” Arrêté une première fois en 1974, il son appartement et même sa propre exis- douloureux de la mort précoce de son frère n’a étonnement jamais commis de meurtre, tence. Ce qui suit est difficilement descriptible. jumeau, Noboru. Cependant, au réveil, le clone mais s’est spécialisé dans la boxe sauvage, Fiction, souvenirs et réalité s'entremêlent et se comporte étrangement. Il finit par fuir, sui- se vantant de moultes passages à tabac dont nous égarent. Plusieurs années s'écoulent et, vant ses souvenirs qui le mèneront vers une la violence n’a d’égale que son excentricité. de même que Caden lui-même, le film perd découverte étonnante proche du lieu tragique Bien que le film fasse penser au “Chopper” progressivement toute attache avec le réel. de son enfance... Film hypnotique, “The Clone d’Andrew Dominik - ce portrait d’un autre psy- Dans le dédale d'intrigues et de niveaux de Returns Home” tente d’imaginer ce que pour- chopathe, l’australien Mark “Chopper” Read, réalité nous reconnaissons la griffe de Charlie rait être la réplique en laboratoire d’un adulte, qui fût montré en 2001 au Nova - “Bronson” Kaufman, le scénariste de "Being John Malko- qui n’aurait pas vécu sa vie mais en aurait le s’en écarte par sa forme atypique. La narration vich", "Adaptation" et "Eternal Sunshine of the souvenir. Kanji Nakajima y parvient avec sub- biographique semble en effet moins le propos Spotless Mind". Avec "Synecdoche" il signe sa tilité, propulsant le spectateur dans un univers du réalisateur Nicolas Winding Refn (la trilogie première réalisation et donne libre cours à sa transitoire, en suspension entre rêve éloigné “Pusher”), que l’étude de la théâtralité mégalo- logique singulière. Le résultat est un "méta- et futur antérieur. Pour info, Wim Wenders est mane de Charles Bronson. Sans oublier que ce film" unique, intrigant, mystérieux et complè- le producteur exécutif de cette science-fiction, dernier est littéralement incarné par un acteur tement dément. qui ne manquera pas d’évoquer à certains époustouflant, Tom Hardy, dont la performance quelques réminiscences tarkovskiennes... ne pourra vous laisser indifférent... ankzij een prestigieuze werkbeurs kan D de neurotische en door vreemde ziektes 974. Michael Peterson’s enige ambitie in geobsedeerde theaterregisseur Caden (Philip anneer Kohei, een jonge astronaut, 1het leven is beroemd worden. Als noch Seymour Hoffman), zijn ultieme droomstuk W sterft tijdens een ruimtemissie wordt boksen noch een mislukte overval hem hier uitvoeren. In een gigantische loods bouwt hij het lichaam van diens kloon tot leven gebracht. een stap dichter bij brengen, besluit hij het een replica van New York, van zijn apparte- Deze erft Kohei’s herinneringen die teruggaan over een andere boeg te gooien. Hij verandert ment en zelfs van zijn eigen sets. Wat volgt is tot de tragische dood van diens tweelingbroer, zijn naam in Charles Bronson en vecht zichzelf nauwelijks te beschrijven, fictie, herinnering Noboru. Maar er treden complicaties op en tot de status van “meest gewelddadige gevan- en werkelijkheid vloeien zonder aanwijzing de kloon ontvlucht het laboratorium. Hij volgt gene ooit”. Een brutale en verbijsterende film in elkaar over. Jaren en jaren gaan voorbij en zijn herinneringen terug naar dezelfde rivier die het geweld en de agressie in Bronson’s samen met Caden verliest de film geleidelijk waar Noboru omkwam. Daar doet hij een leven heel tastbaar maakt, niet in het minst aan elke grip op de realiteit. In de wirwar van verbazende ontdekking. “The Clone Returns dankzij de doorleefde acteerprestatie van plotlijnen en realiteitsniveaus herkennen we Home” is een uitzonderlijk hypnotiserende hoofdrolspeler Tom Hardy en de vlijmscherpe de hand van Charlie Kaufman, de scenarist film. Regisseur Kanji Nakajima slaagt er won- dialogen gecombineerd met een opzwepende van “Being John Malkovich”, “Adaptation” en derwel in werkelijkheid, illusie, herinnering en visuele stijl. “Bronson” is de nieuwste film van “Eternal Sunshine of the Spotless Mind”. Met feitelijke gebeurtenis moeiteloos in elkaar te de hand van Nicolas Winding Refn, regisseur “Synecdoche” kruipt hij voor het eerst ook in laten overgaan, alsof de film zich afspeelt in van de keiharde “Pusher Trilogy” en “Fear X”, de regisseursstoel en laat zijn eigenzinnige een schemerzone tussen nabije toekomst en een lynchiaans mysterie met John Turturro in logica de vrije loop. Het resultaat is een unieke verre droom. Wim Wenders treed op als pro- de hoofdrol. metafilm, intrigerend, mysterieus en compleet ducent van deze ongewone sci-fi prent in de waanzinnig. lijn van “Solaris”. + skhizein + jérémy clapin, fr, 2008, 35mm, vo st ang / din of celestial birds ov eng ot, 13’ E. Elias Merhige, USA, 2006, 35mm, no dial., 14’ e combien est-on fou? On a rarement u moyen de techniques renvoyant à l’occasion de se poser la question aussi D l’histoire du cinéma toute entière, le précisément que Henry, antihéros de ce court A réalisateur de “Begotten” et “Shadow of the métrage surréaliste, qui se voit décalé de 91cm Vampire” crée une vision enchanteresse du par rapport à lui-même suite à une collision mystère de la création et de l’évolution de la malencontreuse avec une météorite! conscience. adat Henry een meteoriet van 150 ton oor middel van technieken die de hele op zijn hoofd kreeg is zijn lichaam exact N filmgeschiedenis doorlopen, creëert de 91cm opgeschoven ten opzichte van de wereld. D regisseur van “Begotten” en “Shadow of the Dit absurde gegeven is het uitgangspunt voor Vampire” een betoverende visie op het mys- een heerlijk surrealistische en originele terie van de schepping en de evolutie van het animatiefilm. bewustzijn. 8

e concept de ‘fin du monde’ n’est certes pas neuf, mais il a acquis un regain de Lvitalité en Occident durant la guerre froide. L’apocalypse est alors essentiel- lement nucléaire et c’est bien de cela dont il sera principalement question dans ce module. Dans le sous-genre foisonnant du “dernier homme sur Terre”, nous présenterons le classique hollywoodien 50’s avec Harry Belafonte, “The World, the Flesh, and the Devil”. La menace nucléaire angoisse en noir et blanc des deux côtés du rideau de fer, mais de manière différente. C’est ce qu’illustre “The End of August at the Hotel Ozone”, film tchèque de la fin des années 60, qui questionne sur les générations post-apocalyptiques et leur confrontation avec les reliquats de la civilisation ancienne. Des années 1970, nous avons surtout retenu les films d’exploitation qui sont devenus cultes ou classiques comme l’inclassable “A boy and His Dog” et bien sûr “Mad Max”. Les années 1980 voient un type de cinéma de genre européen décliner et offrent des perles absurdes comme “The New Bar- barians”. Elles accueillent aussi avec froideur et pessimisme une réflexion sur le difficile quotidien, la survie, l’absence d’espoir et de foi en l’avenir. Que ce soit en Angleterre avec “Threads” ou en Russie avec “Letters from a Dead Man”. Brian Trenchard-Smith reprend, en Australie, ce constat pessimiste et évoque une apocalypse sociale dans son cinéma d’exploitation avec “Dead-End Drive-In”. Voilà donc de quoi voyager dans l’espace et dans le temps autour de ce thème dont nous et idee van het einde van de wereld ne voulions pas seulement aborder un H is niet nieuw, maar in het Westen seul aspect. Une alternance de ton et was het nooit meer aan de orde van de dag d’approche qui devrait permettre de se dan tijdens de Koude Oorlog. De Apocalyps is faire une autre idée de ce genre dan uiteraard nucleair en daar gaat deze module cinématographique très riche. over. In het bruisende subgenre van “de laatste mens op aarde” laten we hier een Hollywood-klassieker zien uit de jaren ‘50 met Harry Belafonte, “The World, the Flesh, and the Devil”. De nucleaire dreiging in zwart-wit boezemt de twee kanten van het IJzeren Gordijn angst in, maar op een andere manier. Hier geeft ook “The End of August at the Hotel Ozone” een beeld van, een Tsjechische film van eind jaren ‘60 die de post-apocalyptische generaties en hun confrontatie met de overblijfselen van de vroegere beschaving in vraag stelt. Van de jaren ‘70 herinneren we ons vooral exploitatiefilms die cultklas- siekers zijn geworden, zoals “A Boy and His Dog” en natuurlijk “Mad Max”. In de jaren ‘80 krijgen we Europese cinema over de ondergang van de wereld, wat absurde pareltjes oplevert zoals “The New Barbari- ans.” Films die met kil pessimisme een reflectie bieden over de moei- lijkheden van het dagelijkse leven, overleven, wanhoop en het geloof in de toekomst, of ze nu Engels zijn zoals “Threads” of Russisch zoals “Letters from a Dead Man”. Brian Trenchard-Smith neemt in Australië dit pessimistisch gegeven over en roept in zijn exploitatiefilm “Dead- End Drive-In” een sociale Apocalyps op. Dit wordt onze reis door ruimte en tijd rond dit thema dat we in al haar aspecten willen exploreren. Met telkens een andere toon en aanpak zouden we een ander idee moeten krijgen van dit cinematografisch erg rijke genre.

05.03 > 22:00 A Boy and His Dog L.Q. Jones, USA, 1975, 16mm, VO / OV, 91’

e surprenant “A Boy and His Dog” est sans aucun doute le Lfilm le plus déjanté que vous pourrez voir dans cette sec- tion qui traite de la survie après une apocalypse! 2024, suite à une Cinquième Guerre Mondiale qui dura en tout et pour tout cinq jours, il ne reste de l’Amérique qu’un tas de poussière. Ceux qui ont survécu, principalement des hommes, fouillent les paysages désertiques à la recherche de boîtes de conserve ou de femmes à violer. Vic (un jeune Don Johnson) est lié par un pacte à son chien Blood, avec lequel il communique par télé- pathie. Vic s’occupe de la nourriture et Blood - trop intelligent pour chercher à manger - piste les environs à la recherche de femmes. Au cours de leur quête, ils tombent sur Quilla June, femme qui s’avère plus soumise que Vic ne l’espérait... “A boy and his dog” fait partie de ces films cultes qui transcendent leur genre. C’est le second long-métrage réalisé de main de maître par l’acteur L.Q.Jones, qui n’hésitera pas à le faire basculer, au milieu de l’intrigue, dans une satyre féroce des Etats-Unis! Un film inventif et sans complexe, étonnant du début à la fin.

et verbazende “A Boy and His Dog” is zonder meer de H meest kinky film over overleven na een apocalypse die u in deze sectie te zien zult krijgen! 2024. Van Amerika blijft er, na een welgeteld vijf dagen durende Vijfde Wereldoorlog, niets meer over dan een hoop stof. Zij die overleefden, voor de meer- derheid mannen, zoeken de woestijnlandschappen af naar con- servenblikken of vrouwen die ze kunnen verkrachten. Vic (een jonge Don Johnson) heeft een pact met zijn hond Blood, met wie hij telepathisch kan communiceren. Vic zorgt voor eten en Blood, die zijn gave om eten te vinden is verloren toen hij een IQ kreeg, spoort de oppervlakten af naar vrouwen. Tijdens hun doortocht in een gehucht voelt Blood de aanwezigheid van de charmante Quilla June. Deze blijkt veel gewilliger te zijn dan Vic verwacht had en lokt hem mee naar een ondergronds subur- bia, bevolkt door mime-spelers en geleid door Jason Robards, waar ze Vic wel zouden kunnen gebruiken om het tekort in hun spermabank aan te vullen. In de rol van de hond herkent u trou- wens Tiger uit “The Brady Bunch”! 9

07.03 > 22:00 07.03 > 24:00 08.03 > 20:00 The End of The New The World, August at the Barbarians the Flesh, and Hotel Ozone (I nuovi barbari) the Devil Enzo G. Castellari, It, 1982, video, V ANG / eng v, 91’ Ranald MacDougall, USA, 1959, 35mm, VO ST FR / ov FR Ot, (Konec srpna v 95’ l était impensable de se priver d’un bon vieux film d’exploitation he World, the Flesh, and the Devil” doit être l’un des tous dans notre focus sur les films post-apocalyptiques. “Mad Hotelu Ozon) I premiers drames de science-fiction du genre ‘last man on Jan Schmidt, CZ, 1967, 35mm, VO ST FR / OV FR Ot, 77’ Max”, “The Warriors” et “Escape from New York” sont les fic- “T earth’. Après être resté coincé près d’une semaine dans une tions les plus pompées dans ce sous-genre, avec plus ou moins mine effondrée Ralph (Harry Belafonte) retrouve la lumière du he End of August at the Hotel Ozone” demeura durant des d’humour et de réussite. A ce petit jeu, force est de reconnaî- jour. A son grand étonnement, il constate qu’à des kilomètres à années un film légendaire mais rarement vu. Il repré- tre que les italiens sont les champions. On s’est donc décidé à “T la ronde, il n’y a plus aucune âme qui vive. Ralph se rend alors à sente une sorte de chaînon manquant entre les films ‘de fin proposer le plus délirant d’entre-eux, réalisé par un Castellari New York où il découvre un Manhattan aux rues désertes. Et pas du monde’ plus sobres et méditatifs et les variantes ultérieu- en roue libre. L’ancien footballeur Fred Williamson est bien sûr un cadavre en vue. Dans une station radio, il réussit à écouter res, genre film d’évasion. Des années après un holocauste de la partie tout comme Anna Kanakis, tous deux habitués du les dernières transmissions... Datant de 1959, “The World, the nucléaire, un groupe de jeunes filles erre à travers les forêts genre. La palme revient à George Eastman dont on retrouve le Flesh...” était en avance sur son temps de plusieurs années (Le détruites à la recherche de nourriture. Elles sont menées par nom au générique (comme acteur ou scénariste!) de TOUS les Civil Rights Act ne fut signé que trois ans plus tard). La magni- une vieille femme en costume militaire qui tente de les mainte- films post-apocalyptiques italiens. S’il était mémorable en Big fique photographie en noir et blanc avec ses images panora- nir dans le rang, alors qu’elles ne subsistent dans l’environne- Ape dans “2019, Après la chute de New York”, il s’avère indépas- miques grandioses d’un Manhattan désolé reste aujourd’hui ment que par leurs couteaux et fusils. Un jour, elles rencontrent sable dans son rôle de méchant, vraiment méchant, dans ce encore des plus saisissantes. Et en prime, vous aurez l’occasion un homme âgé dans la forêt. Ce dernier les emmène dans le film-ci. “The New Barbarians” emprunte beaucoup d’éléments d’entendre Harry Belafonte chanter. vieil hôtel où il séjourne. Le réalisateur Jan Schmidt observe à “Mad Max”, sans la classe... Tourné dans une carrière, à défaut ce drame avec une neutralité soignée et constante, ne cédant de scénario le film tente d’imiter son modèle à coup de voitures jamais entièrement au contenu symbolique de nombreuses ridicules, d’effets spéciaux lamentables et de virilité douteuse. he World, the Flesh, and the Devil” moet één van de aller- scènes. Le résultat est un récit visuellement envoûtant, on ne “The New Barbarians” s’avère sans aucun doute la séance de eerste ‘last man on earth’ sci-fi drama’s zijn. Na onge- peut plus évocateur de ce qui arrive à l’humanité quand les der- minuit la plus hilarante de cette année! “T veer een week lang in een ingestorte mijn te hebben vastgezeten nières traces de civilisation s’envolent en fumée. vindt Ralph (Harry Belafonte) zijn weg terug naar het daglicht. Tot zijn grote verbazing ontdekt hij dat er in geen mijlen een et is 2019 - na de nucleaire holocaust. Achter een karton- levende ziel te bespeuren is. Ralph trekt naar New York waar hij he End of August at the Hotel Ozone” bleef jaren lang nen miniatuur van New York wordt een spotlicht aange- H in Manhattan enkel verlaten straten aantreft. Er zijn zelfs geen een legendarisch maar zelden geziene film en geldt als stoken, waarna alles vervaarlijk heen en weer wiebelt en een “T dode lichamen te bespeuren. In een radiostation slaagt hij erin een soort ‘missing link’ tussen de meer sobere en meditatieve rookmachine in gang schiet. Tussen uitgebrande autowrakken de laatste transmissies af te spelen... “The World, the Flesh...“ doomsday films en de latere, meer escapistische varianten. liggen enkele skeletten, waarvan eentje alvast veelbelovend was in ‘59 werkelijk jaren vooruit op zijn tijd (de Civil Rights Jaren na een nucleaire holocaust zwerft een groep jonge meis- gekleed gaat in een rubberen pak met plexiglazen beha. Agres- Act zou pas drie jaar later ondertekend worden). De prachtige jes door kale wouden op zoek naar eten. Ze worden geleid door sieve punks rijden door het kaalgeslagen landschap in alumi- zwart-wit fotografie met zijn grandioze panoramische beelden een oude vrouw in militair kostuum die de meisjes, die zich nium voertuigjes die klinken alsof ze aangedreven worden door van een verlaten Manhattan blijven uitermate indrukwekkend. tot hun omgeving vooral verhouden door het gebruik van hun de motor van een kruimeldief. Dreigend maken ze rondjes rond En, ja. Harry Belafonte krijgt ook de kans te zingen. messen en geweren, in het gareel probeert te houden. Op een een kleine groep reizigers die dekking zoekt achter ongesor- dag ontmoeten ze een oude man in het woud. Deze neemt hen teerd plastic afval. Maar geen paniek! De Mel Gibson van dienst mee naar het oude hotel waar hij intrek heeft genomen. Regis- draagt een imposante lederen teelbalbeschermer, enkel over- + seur Jan Schmidt observeert het drama steeds met verzorgde troffen door die van Fred Williamson in blinkend koper. Van zijn neutraliteit, nooit volledig toegevend aan het symbolische benijdenswaardige auto worden de deuren geopend via knop- There Will Come gehalte van vele scènes. Het resultaat is een visueel betove- pen op de versnellingspook - handig. Op het futuristische dash- rend, uitermate evocatief verhaal over wat er met de menselijk- board staat zelfs een speciale deur-exploderende knop! Uiterst Soft Rains heid gebeurt als de laatste resten van beschaving verdwijnen. amusante Italiaanse “Mad Max 2” rip-off. Tip: sla eerst wat pre- apocalyptisch bier in. (Budet laskovyy dozhd) Nazim Tulyakhodzayev, URSS/ussr, 1984, 35mm, vo st fr / ov fr ot, 10’

es jouets atomiques ont eu raison des humains. L’hiver Lnucléaire a pris possession de la terre tandis que des ani- maux et d’absurdes machines, répétant inlassablement les ordres reçus, se partagent les ruines de l’Empire américain.

en nucleaire ramp heeft de aarde in een doodse kille winter Egehuld. Een huis vol geautomatiseerde robotica blijft mono- toon de bevelen van de voormalige bewoners opvolgen. Opge- jaagd wild en absurde machines vechten onder elkaar om de overblijfselen van het Amerikaanse Imperium. 10

08.03 > 22:00 15.03 > 18:00 21.03 > 20:00 Threads Letters from a Mad Max Mick Jackson, UK, 1984, video, VO / ov, 110’ Dead Man George Miller, Aus, 1979, 35mm, vo st fr / ov fr ot., 93’ hreads" est sans conteste le film le plus horrible et réaliste ad Max est au centre de cette seconde édition d’Offscreen "Tde cette section. Produit par la BBC en 1984, cette fiction (Pisma myortvogo Mpuisqu’il vient illustrer brillamment à la fois le module méconnue est peut-être paradoxalement plus radicale que le Post-Apocalyptique et celui consacré à l’Ozploitation. Ce sera désormais "classique" documentaire-fiction de Peter Watkins, cheloveka) l’occasion de voir ce classique du film de genre en cinémascope "La Bombe" qui fût produit et interdit de diffusion 20 ans plus Konstantin Lopushansky, URSS/USSR, 1986, 35mm, vo st fr dans une belle copie neuve sous-titrée en français. Comparé à tôt par la même chaîne publique britannique... "Threads" com- + ang / ov fr + eng ot., 87’ d’autres productions australiennes, on remarquera à quel point mence par la vie quotidienne de quelques habitants de Sheffield. le film est une réussite visuelle et narrative et se démarque En arrière-fond, la radio et la télévision chroniquent un conflit ’erreur est humaine. Dans ce cas-ci, elle éradiquera la par son ambition. Les fabuleuses poursuites et cascades sont lointain qui s'aggrave en Iran (anticipation hasardeuse bien Lquasi-totalité de la vie terrestre. Dans un monde ravagé par l’aboutissement d’un savoir-faire autochtone indéniable dont entendu). Les gens, indifférents, sauvegardent les apparences une apocalypse nucléaire, un scientifique survit en s’obstinant “Mad Max” propose la quintessence. Son atmosphère post- d'une vie paisible ancrée dans ses habitudes. Mais lorsque des à croire son fils vivant, quelque part. Les lettres qu’il lui écrit, apocalyptique est teintée de déréliction sociale, et la perte de patients sont évacués des hôpitaux et des tableaux disparais- qui ne seront jamais lues, lui servent à coucher sur papier ses repères prend tout son sens dans cet espace immense parcouru sent des musées, l'hystérie et la panique montent en puissance. réflexions sur l’humanité et son sentiment de culpabilité dans par des routes sans fin. C’est majoritairement dans la suite des C'est alors que la bombe explose... S'ensuit une description pas cette folie technologique qui conduisit à la tragédie. Car c’est aventures du Road Warrior que les raisons de cette apocalypse à pas des conséquences du fléau, quelques minutes, heures, bien la seule chose restant aux survivants-condamnés: médi- seront expliquées et que le mythe de l’essence, ce Graal du semaines, mois et années après l'explosion. Les événements ter sur l’extinction de leur espèce. L’instinct de survie fait voir à futur, prendra sa véritable dimension. George Miller prouve dès sont à ce point crédibles qu'il faut sans cesse se rappeler qu'il certains une lueur d’espoir quelque part, dans la rumeur d’un ce premier film que la médecine n’est pas son seul champ de s'agit d'une fiction, faisant de "Threads" un portrait clinique de la monde souterrain où l’on pourrait se réfugier en attendant de pertinence et par de nombreuses trouvailles formelles (caméra fin de notre ère à vous glacer d'effroi, et le début de ce qui peut pouvoir retourner à l’air libre. Mais beaucoup sont résignés, ne embarquée au ras de la route, images accélérées, utilisation de advenir ensuite. Un document rare, peut-être terrifiant, mais à voyant d’ailleurs plus ce qu’il y avait de bon à sauver dans la la musique, narration décalée, emprunts au genre, etc) annonce ne pas manquer si vous ne voulez pas mourir "idiot"... société “d’avant”. Ils cherchent, dans la tragédie, la dignité que sa future carrière atypique et éclectique. l’espèce humaine n’a pas eue “de son vivant”. Inutile d’insister, le ton est franchement pessimiste. L’esthétique du film est som- hreads” is zonder meer de meest afschuwelijke en ont- bre, l’image jaunie, comme irradiée. L’ambiance fascinante rap- ad Max speelt een sleutelrol binnen deze tweede editie “T nuchterende film van deze sectie (en mogelijk de hele pelle “Stalker” de Tarkovsky, sur lequel Lopushansky a d’ailleurs M van Offscreen omdat de film op briljante wijze zowel het filmgeschiedenis). Woorden kunnen onmogelijk de impact van travaillé. La condition humaine face à l’extrême, l’anticipation Post-Apocalyptische als het Ozploitation-aspect illustreert. Een deze BBC film uit 1984 omschrijven. We volgens het dagelijkse nucléaire vue de l’autre côté du rideau de fer! Pour l’anecdote, le ideale gelegenheid dus om deze klassieker van het genre op leven van een paar inwoners van Sheffield. Op de radiozenders tournage fut terminé cinq semaines avant Tchernobyl... groot scherm te zien, in een mooie nieuwe kopie, met Franse en televisies in hun woonkamers wordt er gesproken over een ondertiteling. Deze ambitieuze film overtreft alle andere suc- escalerend conflict in Iran. Mensen proberen de schijn van een cesvolle Australische producties, zowel visueel als narratief. De rustig leven hoog te houden maar wanneer patiënten uit zie- ergissen is menselijk, maar wat als door een computerfout legendarische achtervolgingen en het dito stuntwerk zijn het kenhuizen worden geëvacueerd en schilderijen uit musea de V een ganse stad onder een wolk van radioactief stof bedol- resultaat van een onmiskenbaar lokaal meesterschap waar- archieven in verdwijnen ontstaat er hysterie en paniek. Dan valt ven wordt? In deze nucleair apocalyptische wereld probeert een van Mad Max het ultieme voorbeeld is. De post-apocalyptische de bom. Dit is nog maar het begin. Wat volgt is een stap per stap wetenschapper te overleven door zich met andere overlevenden sfeer wordt ingekleurd door sociale onlusten, en het verlies aan beschrijving van het leven dagen, weken, maanden en jaren na terug te trekken in de kelders van een voormalig museum in houvast krijgt een letterlijke interpretatie in deze geografie van de bom. De gebeurtenissen zijn zo levensecht en geloofwaardig afwachting van een terugkeer naar de buitenlucht. De weten- immense vlaktes doorkruist met eindeloze routes. De aanleiding dat je je zelf er de hele tijd aan moet herinneren dat het hier om schapper gelooft rotsvast dat zijn zoon nog ergens in leven is tot deze apocalyptische toestand komt met mondjesmaat aan het fictie gaat en dat wat je ziet niet echt is. “Threads” is een grimmig en schrijft hem brieven, hoewel het duidelijk is dat niemand ze licht tijdens de vele avonturen van de Road Warrior en het is portret over het einde van onze beschaving en het begin van wat ooit zal lezen. Ze helpen zijn reflecties over de mensheid aan het ook onderweg dat de oliemythe, als Graal van de toekomst, haar erna komt. Onmisbaar. papier toe te vertrouwen. Dit is dan ook de laatste houvast voor werkelijke dimensie krijgt. George Miller bewijst vanaf deze de overlevenden in hun rumoerige ondergrondse wereld: medi- eerste film dat hij heel wat in zijn mars heeft; de talrijke vor- teren over de uitroeiing van hun soort. Het overlevingsinstinct melijke vernieuwingen (camera op grondhoogte, versneld beeld, doet bij sommigen een lichtpuntje hoop schijnen, maar velen muziek, eigenzinnige vertelstijl, genre-elementen, ...) kondigen berusten en zien zelfs niet meer in wat de moeite is om te red- zijn toekomstige atypische en eclectische carrière aan. den van “hun samenleving van weleer”. In de tragiek zoeken ze naar een existentiële waardigheid voor de mens. Moet het nog gezegd: de toon van dit relaas is pessimistisch, de film baadt in een sombere stijl en vergeelde kleur, als was hij aan bestraling blootgesteld. De fascinerende atmosfeer roept herinneringen op aan “Stalker” van Tarkovsky, waar Lopushansky overigens aan meewerkte. Deze film exploreert ‘la condition humaine’ in extreme omstandigheden, en confronteert ons met de nucleaire angst van aan de andere kant van het ijzeren gordijn! Om met een anekdote te eindigen: de filmopnames waren vijf weken voor Tjsernobyl klaar... 11 Raro Italiano

ette année, nous vous proposons un module consacré à et deze programmamodule willen we het publiek 12.03 > 22:00 Cl’âge d’or du cinéma de genre italien. Dans les années 60 M laten proeven van het zeer diverse aanbod uit het et 70, ce pays était la figure de proue d’un cinéma parallèle, gouden tijdperk van de Italiaanse genrefilm. In de jaren ‘60 The Perfume of the Lady in Black s’illustrant dans des genres tels que le Péplum, le Western en ‘70 stond Italië aan het voorfront van populaire filmgen- spaghetti, le polar, les comédies sexy, etc. C’est durant cette res als peplums, spaghettiwesterns, thrillers, politiefilms, (Il profumo della signora in nero) période que des réalisateurs comme Mario Bava, Vittorio Sto- sekskomedies en horrorprenten. Vele regisseurs, cinema- Francesco Barilli, It, 1974, 35mm, Vo st ang / ov eng ot, raro, Umberto Lenzi, Lucio Fulci et Dario Argento se sont fait tografen en componisten vestigden hun naam in die peri- 100' connaitre. Le cinéma transalpin réussit alors à créer un style ode van enorme creativiteit en expansie, zoals Mario Bava, unique, s’inspirant des films de genre américains, accompag- Vittorio Storaro, Lucio Fulci, Dario Argento, Bruno Nicolai, ne frêle jeune femme se résigne à la soumission dans une nés d’une touche européenne, d’une tradition littéraire et d’une Stelvio Cipriani en Ennio Morricone. Voor deze module Urelation sans amour. Lorsque son compagnon commence liberté de ton étonnante. La musique a contribué à donner une hebben we enkele zeer ongewone en zelden vertoonde à s'intéresser aux pratiques vaudou de leurs amis Africains, un audience internationale à ces films grâce à des compositeurs juweeltjes geselecteerd, bijna allen op vintage 35mm complot inhumain semble se resserrer sur elle comme un étau. comme Ennio Morricone. Dans ce module, nous nous sommes scope! Het programma spitst zich toe op de zogenaamde Alors que l'histoire commence comme une version italienne de concentré sur le “Giallo”, un genre de thriller violent composé “giallo”, een uniek Italiaans genre van gewelddadige thril- "Rosemary's Baby", elle se teinte vite d'un esprit unique, au fur d’intrigues alambiquées, avec une fascination pour les phéno- lers, getypeerd door zeer gecompliceerde verhaallijnen, et à mesure qu'elle nous emporte dans un cauchemar hallu- mènes d’aliénations, les paranoïas et autres psychoses. Com- een fascinatie met vervreemding, paranoia en psychose, cinant. On tombe, avec Mimsy Farmer, dans un passé obscur prenant également de fréquentes scènes de nudité, le tout est mooie blote madammen, gratuite seks en een zeer gesti- et personnel, plein d'hommes transpirants et de sentiments de filmé avec outrance. Le terme “Giallo”, signifiant jaune, rappelle leerde cameravoering en beeldcompositie. “Giallo” is Ita- culpabilité non assumés, pour s'en prendre plein la vue lors de la couleur de couverture de la collection littéraire publiée par liaans voor “geel” en verwijst naar de covers in dezelfde la scène finale, grotesque et choquante, qui remet en question Mondadori. Ne voulant pas présenter les titres les plus con- flashy kleur van de pulp detectiveromans waarop het genre tout ce qui précède. La narration est intrigante et énigmatique nus, nous nous sommes penchés sur des films plus étranges, is gebaseerd. Ook de invloed van de zogenaamde “fumetti et comprend plein de moments insaisissables. Visuellement, le oubliés, rarement ou même jamais montrés en dehors de leur neri”, gewelddadige erotische strips zoals Kriminal en film en vaut aussi la peine. Le réalisateur Francesco Barilli pré- pays d’origine, dans leur format 35mm original et dans l’état Diabolik, is niet te onderschatten. Met “Milano Calibro 9” sente son arrière-fond comme une peinture, grâce à la remar- dans lequel nous avons pu les trouver... Nous rendrons un petit nemen we een zijstapje naar de “poliziottescho” of brutale quable utilisation des couleurs. Les superbes images picturales hommage au “poliziottescho”, film policier au style très sec et politiefilm, een genre gekenmerkt door een realistische rappellent le maître Mario Bava. brutal, à la violence nihiliste et qui entend critiquer le crime aanpak en excessief vertoon van nihilistisch geweld. Deze organisé et le climat politique de l’époque. Nous projetterons films lieten een kritisch beeld zien van de georganiseerde ”Milano Calibro 9” de Fernando di Leo. La séance sera suivie misdaad en het Italiaanse politieke klimaat van de vroege en frêle jonge vrouw legt zich neer bij haar ondergeschikte d’un concert de Calibro 35, groupe italien qui réinterprète les jaren ‘70. Eind jaren’70 werden de Italiaanse genrefilms E rol in een liefdeloze relatie. Nadat haar lief interesse ver- musiques délirantes de ces films. Hommage aussi au “Fumetti steeds extremer in het etaleren van seks en geweld zoals toont in de voodoo-praatjes van hun Afrikaanse vrienden, lijkt neri”, séries de bandes dessinées dont les plus célèbres sont we merken in de kannibalen, zombie of naziploitation sub- het alsof een meedogenloos complot langzaam de klauwen sluit Diabolik et Kriminal (exposition à voir durant le festival au genres. De neergang was toen hoe dan ook al begonnen. rond haar tengere hals. Wat begint als een Italiaanse versie van Stella Solaris, 34 rue de Laeken). Le cinéma et la BD se sont In de jaren’80 verdrongen Amerikaanse blockbusters de “Rosemary’s Baby” krijgt al snel een eigen, unieke sfeer als we mutuellement entrainés à franchir les frontières de l’horreur lokale producties. De reactie kwam er met Italiaanse rip- verdwalen in een hallucinante nachtmerrie - samen met Mimsy graphique et de la représentation sexuelle explicite, aboutissant offs van iedere filmgenre dat het goed deed aan de kassa. Farmer dalen we af in een duister persoonlijk verleden, vol zwe- aux films de zombies, de cannibales et à la “Naziploitaion”. Cor- Het resultaat is in het beste geval heel amusant (“The New terige mannen en onverwerkte schuldgevoelens, om uiteinde- rado Farina viendra en personne nous présenter ”Baba Yaga”, Barbarians” als hilarische parodie op “Mad Max”), in het lijk rond de oren geslagen te worden met de groteske en shoc- un film de genre de 1973 co-écrit par Guido Crepax, auteur slechtste geval strontvervelend. En zo kwam een onfor- kerende slotscène, die al het voorgaande opnieuw in vraag stelt. culte de Fumetti. Le déclin du cinéma de genre fut rapide dès tuinlijk einde aan één van de meest veelzijdige en invloed- Een intrigerende en enigmatische vertelling vol ongrijpbare les années 1980, face aux blockbusters américains utilisant rijke periodes in de Europese genrecinema. momenten, maar ook visueel valt er veel te genieten. Regisseur alors d’énormes moyens sur des sujets traditionnellement de Francesco Barilli toont zijn achtergrond als schilder - opvallend Série B. Les films de genre italiens de notre époque tentent, mooi kleurgebruik zorgt voor prachtige, schilderachtige beel- sans argent, de refaire les films d’Hollywood, aboutissant à des den die aan grootmeester Mario Bava doen denken. résultats ridicules mais hilarants comme dans ”The New Bar- barians”, qui lorgne du côté de “Mad Max”. Les remakes sont parfois simplement pénibles et ennuyeux (la liste est longue...), mais l’aventure de ce cinéma vaut le détour et étonne encore par ses outrances et son côté subversif qui influencent encore les cinéastes d’aujourd’hui. 12

13.03

14.03 > 22:00 footprints on the moon (le orme) Luigi Bazzoni, It, 1975, 35mm, vo st ang / ov eng ot, 96’

ne jeune femme se réveille un matin en Usursaut après un rêve bizarre dans lequel un cosmonaute est abandonné sur la lune. Elle réalise ensuite qu'elle vient de perdre trois jours de sa vie. Florinda Bolkan, connue entre autres 13.03 > 20:00 pour avoir joué dans "A Lizard In A Woman's Skin" de Lucio Fulci, campe subtilement une femme désespérée dont l'existence lui Milano Calibro 9 échappe lentement. L'introduction d'éléments Fernando Di Leo, It, 1972, video, VO st ANG / OV ENG ot, 97' de science-fiction dans cette histoire aux mul- tiples strates génère une atmosphère cauche- 'est sur fond de jazzfunk pompant et choquant que, dans le milieu louche milanais, des gangsters nerveux perdent mardesque, renforcée par la lugubre musique quelques grosses liasses de billets au cours d'une transaction ratée. A sa sortie de prison, Gastone Moschin est immé- C de Nicola Piovanni et le travail à l'image de diatement traîné dans une voiture, largué dans une casse pour y être brutalement frappé par Mario Adorf et sa racaille, Vittorio Storaro qui fait baigner les sublimes persuadés qu'il en sait plus qu'il ne le prétend. Un film-phare de la vague des (très durs) polars italiens des années décors dans une lumière extra-terrestre. septante ; un regard extrêmement brutal sur la pègre, filmé par Fernando di Leo à la manière d'un Jean-Pierre Melville Soyez également attentif à Klaus Kinski - dans sous l'emprise d'un mélange d'hormones interdites. Des personnages extraordinaires, une danse dénudée de Barbara le plus bref mais combien saisissant 'cameo' Bouchet dans une boîte et un Mario Adorf maniaque et rentre-dedans, volant ainsi la vedette au stoïque Moschin. de sa carrière. Tous ces éléments concourent à faire de ce giallo atypique, irréel, l'un des films les plus énigmatiques jamais réalisés. Quasi- e louche Milanese onderwereld krijgt begeleiding van pompende en beukende jazzfunk als nerveuze gangsters een ment introuvable, c'est LA découverte à faire dikke bundel bankbiljetten kwijtspelen tijdens een foutgelopen transactie. Net ontslagen uit de gevangenis wordt D au festival. Gastone Moschin meteen in een wagen gesleurd, gedumpt op een autokerkhof en daar verrot geslagen door Mario Adorf en zijn bende schorremorrie, want die zijn er vast van overtuigd dat hij van meer weet. Topfilm van de golf aan hard-boiled en jonge vrouw schrikt op een ochtend wak- misdaadfilms uit de Italiaanse seventies - een uiterst brutale kijk op de gangsterwereld in een regie van Fernando di Leo ker na een bizarre droom over een astro- die filmt als een ontspoorde Jean-Pierre Melville op verboden hormonenpreparaten. Fantastische karakterkoppen, een E naut die op de maan wordt achtergelaten. Ze schaarsgekleed dansje in de nachtclub van Barabara Bouchet en een manische Mario Adorf die voortdurend mensen komt al gauw tot de vaststelling dat ze zomaar in mekaar ramt en zo de show steelt als een nietsontziende psychoot, perfect geplaatst tegenover Moschin’s stoïcijnse eventjes drie dagen van haar leven kwijt is. patattenkop. Florinda Bolkan, bekend van onder meer Lucio Fulci’s “A Lizard In A Woman’s Skin”, zet een 13.03 > 22:00 subtiele vertolking neer van een vertwijfelde Concert: vrouw wier bestaan langzaam uiteenrafelt. De introductie van science fiction elementen calibro 35 +Party in het veelgelaagde verhaal draagt bij tot de nachtmerrieachtige sfeer, nog verstrekt door n fouinant dans de vieux vinyles à la recherche d'obscures samples, Tommaso Colliva découvrit des bandes sonores de onheilspellende score van Nicola Piovanni Eitaliennes des années '60 et '70. Ces séduisants morceaux électrisants de films d'exploitation n'ont jamais été égalés. en het camerawerk van Vittorio Storaro die de En 2007, il forma un groupe de jam avec Massimo Martellotta à la guitare lapsteel, Enrico Gabrielli au clavier et cuivres, grandioze locaties laat baden in een onaards Fabio Rondanini aux percussions et Luca Nano Cavina à la basse. Calibro 35 est un "killer combo" de Milan qui combine licht. Let ook op Klaus Kinski in de kortste, dan des éléments contemporains et des thèmes cinématographiques classiques ou obscurs, tout en restant fidèle à la version wel vreemdste cameo uit zijn carrière. Alle ele- originale. Ils interprètent également leur propre répertoire, un étrange mélange de jazz, funk, rock, classique et impro- menten bij elkaar maken van deze atypische, visation. En bref, tous les ingrédients des bandes sonores italiennes admirées dans le monde entier. Des visuels et des surreële giallo één van de meest enigmatische extraits de films accompagneront le concert. Nous prolongerons ensuite les vibrations au bar du Nova avec Tommaso films ooit. Een nagenoeg onvindbare film, dit is Colliva derrière les platines, en compagnie de DJ The Lounge Bastard. dé ontdekking van het festival.

l grasduinend tussen oude vinyl platen op zoek naar obscure samples, ontdekte Tommaso Colliva de Italiaanse sound- Atracks uit de jaren ‘60 en ‘70. Vanaf dat moment klonk er niets meer zo verleidelijk als de elektriserende nummers van de exploitation films. In 2007 vormde hij een jam band met Massimo Martellotta op gitaar en lapsteel, Enrico Gabrielli op keyboards en brass, Fabio Rondanini op drums en Luca Nano Cavina op bass. Calibro 35 is een uit Milaan afkomstig killer combo dat klassieke en obscure filmthema’s combineert met hedendaagse elementen, terwijl ze toch loyaal blijven aan de oorspronkelijke versie. Zij vertolken hun eigen materiaal met dezelfde eerbied voor de attitude, het geluid, en de vreemde mix tussen jazz, funk, rock, klassiek en improvisatie waarvoor de Italiaanse soundtracks wereldwijd werden geroemd. Visuals en filmfragmenten begeleiden het optreden. Na het concert, zetten we de vibe verder in de Nova bar met Tommaso Colliva achter de draaitafels, geflankeerd door onze eigenste DJ The Lounge Bastard.

myspace.com/calibro35 13

14.03 > 24:00 15.03 > 20:00 15.03 > 22:00 19.03 > 22:00 Autopsy (Macchie solari) Baba Yaga What Have They Done to The Strange Vice of Mrs. armando crispino, it, 1975, 35mm, vo st bil / Corrado Farina, IT, 1973, 35mm, VO ST ANG / ov tweet ot., 100’ VO ENG ot, 91’ Solange? Wardh (Lo strano vizio

imsy Farmer interprète une jeune docto- alentina est une jeune photographe, vivant (Cosa avete fatto della Signora Wardh) Mrante en médecine, obsédée par sa thèse Vdans le milieu artistique branché de Milan. Sergio Martino, It, 1971, 35mm, V ang / eng portant sur une vague de suicides. Elle est vic- Un soir, au cours d'une promenade nocturne, a Solange?) v, 94' time d’hallucinations dans lesquelles les corps se elle fait la connaissance d'une femme étrange Massimo Dallamano, it, 1972, 35mm, V ang réveillent à la morgue. Elle mène une enquête sur qui se fait appeler "Baba Yaga". Suite à leur / eng v, 103’ a ravissante reine du giallo Edwige Fenech son père, un ‘chaud lapin’ récemment décédé, et rencontre, Valentina commence à avoir des Ljoue le rôle de Madame Wardh, mariée à cherche à assumer ses blocages et frustrations visions bizarres. Et son appareil photo, de abio Testi est prof de gym dans une école un diplomate coincé et poursuivie par les sou- sexuels. Par ailleurs, elle est vite tiraillée entre mystérieux pouvoirs. Valentina hésite entre Fcatholique pour filles, à Londres. Lors venirs de sa relation sadomasochiste avec le deux hommes dont l’un lui veut du bien et l’autre son amour pour Arno, un modeste réalisateur d'une escapade amoureuse avec une de ses dangereux Jean. Lors d'une fête décadente du mal. Reste à savoir lequel... Armando Crispino et "Baba Yaga", maîtresse d'un royaume de élèves, celle-ci s'immobilise soudain, ayant de la haute société, elle rencontre Georges, propose un Giallo décalé où abondent les scènes rêves et d'érotisme. "Baba Yaga" est l'adapta- cru voir un meurtre du coin de l'oeil. Plus tard, un charmeur dont elle tombe vite amoureuse. terrifiantes et les effets de caméra. Années 1970 tion cinématographique d'une bande dessinée il apprend par les médias que le corps d'une Entretemps, un meurtrier inconnu qui en veut obligent, l’aspect érotico-psychanalytique est 'fumetti', de la célèbre série Valentina du scé- jeune femme a été retrouvé. Curieux, il se rend aux belles femmes défraye la chronique de la très poussé et amène une série de situations nariste Guido Crepax. Isabelle De Funes (nièce sur les lieux et devient ainsi immédiatement ville. Sergio Martino, comme Dario Argento, a originales et malsaines, donnant au film son ton de...) incarne la gracieuse Valentina tandis que suspect auprès de la police. D'autres victimes exercé une grande influence sur le courant du particulier. Pour les curieux, c’est peut-être aussi "Baba Yaga" est interprétée par Caroll Baker, suivent, assassinées de manière lugubre avec giallo du début des années 70. On retrouve ici le film dans lequel la musique d’Ennio Morricone l'actrice qui nous offrit "Baby Doll". Une image de profonds coups de couteaux dans le vagin. les éléments typiques du genre: de superbes est la moins remarquable... soignée, une direction artistique stylée et une Toutes sont des élèves de cette même école femmes adultères dans la haute société, des bande sonore groovy font de "Baba Yaga" une catholique. Un giallo élégant de Massimo hommes forts et faibles, les tendances "mode petite perle érotico-psychédélique. Le réalisa- Dallamano basé sur une histoire forte signée seventies" les plus voyantes et des décora- imsy Farmer speelt een jonge doctoran- teur Corrado Farina viendra en personne pré- Edgar Wallace. Malgré les thèmes d'exploita- tions d'intérieur incroyables. Les composi- Mdus in de geneeskunde, geobsedeerd door senter son film. tion, il s'agit d'une oeuvre d'une classe qu'on ne tions stylées sont filmées en cinémascope et haar thesis over een zelfmoordgolf. Ze lijdt aan retrouve pas souvent dans le genre. Les belles accompagnées d'une bande-son formidable. hallucinaties waarin de lichamen in het mortua- images, à peine lumineuses, sont - chose sur- L'intrigue désespérément compliquée tourne rium weer tot leven komen. Ze onderzoekt haar alentina is een jonge fotografe, levend in prenante - soignées par le maestro débauché autour de la débauche et du rasoir incisif du onlangs overleden vader, die altijd een onver- V het hippe artistieke milieu van Milaan. Op Joe d'Amato. La bande-son d'Ennio Morricone meurtrier mystérieux, habillé en noir avec des moeibare rokkenjager was geweest, en pro- een avond, tijdens een nachtelijke wandeling, est excellente, elle nous mène de voix de fem- gants en cuir. beert haar seksuele remmingen en frustraties maakt ze kennis met een vreemde vrouw die mes cassantes en mélodies légères de piano te aanvaarden. Bovendien wordt ze verscheurd zich “Baba Yaga” laat noemen. Na hun ontmoe- en passant par des lignes atonales. door twee mannen, waarvan de ene haar goed ting begint Valentina merkwaardige visioenen avissante giallo-koningin Edwige Fenech wil doen en de andere kwaad, alleen - wie is wie? te krijgen. Bovendien blijkt haar fotoapparaat R is mevrouw Wardh, getrouwd met een Armando Crispino geeft ons een gestoorde Giallo vreemde krachten te bezitten. Valentina twij- abio Testi is gymleraar in een Londense stijve diplomaat en achtervolgd door de her- met een overdaad aan angstwekkende scènes felt tussen haar liefde voor Arno, een nuchtere F katholieke meisjesschool. Als hij na de inneringen aan haar passionele sadomaso- en camera-effecten. Typisch voor de jaren ‘70 is filmregisseur en “Baba Yaga”, meesteres van lesuren ligt te flikflooien met één van zijn stu- chistische relatie met de gevaarlijke Jean. Op het sterk aanwezige erotisch-psychoanalytische een erotische droomwereld. “Baba Yaga” is de dentes, verstijft die plots omdat ze vanuit haar een decadent high society-feestje ontmoet ze aspect, en een reeks originele en ziekelijke situ- filmische adaptatie van een erotisch stripver- ooghoek een moord meent gezien te hebben. de gladde charmeur George, waar ze al snel aties geven aan de film een bijzondere toon. Het haal, of ‘fumetti’, uit de bekende Valentina- Later hoort hij op het nieuws dat men het voor valt - veel stelt de relatie met haar vaak is misschien ook de film waar de muziek van reeks van scenarist Guido Crepax. Isabelle lichaam van een jonge vrouw gevonden heeft. afwezige echtgenoot niet voor. Ondertussen Ennio Morricone het minst opvalt... De Funes (nicht van...) geeft gestalte aan de Nieuwsgierig trekt hij ernaartoe en maakt wordt de stad herhaaldelijk opgeschrikt door bevallige Valentina terwijl “Baba Yaga” vertolkt zich zo meteen verdacht in de ogen van de een onbekende moordenaar die het op mooie wordt door Caroll Baker , de vrouw die ons politie. Dan vallen er nog slachtoffers, op bij- vrouwen gemunt heeft. Naast Dario Argento ‘Baby Doll’ gaf. Een verzorgde beeldvoering en zonder lugubere wijze omgebracht met diepe oefende ook Sergio Martino grote invloed uit stijlvolle art-direction maken van ‘Baba Yaga’ messteken in de vagina. Allemaal blijken ze op de giallo-filone van de vroege jaren zeven- een erotisch-psychedelisch pareltje, groovy school te gaan... in die Londense katholieke tig. Typische genre-elementen komen aan bod soundtrack inbegrepen. Regisseur Corrado meisjesschool. Elegante giallo van Massimo - bloedmooie vrouwen, overspel in hoge krin- Farina komt zijn film persoonlijk voorstellen. Dallamano met een sterk plot naar Edgar Wal- gen, zwakke en sterke mannen, waanzinnige lace en ondanks de exploitation-thema’s een seventies mode en interieurs, stijlvolle wijde klasse die niet vaak te vinden is in het genre. scope-composities, een steengoede sound- De mooie, haast lumineuze plaatjes wor- track, veel bloot en sleaze in een hopeloos den verrassend genoeg verzorgd door latere ingewikkeld plot, aan flarden gereten door het sleaze-maestro Joe d’Amato. Ook de sound- vlijmscherpe scheermes van de mysterieuze track van Ennio Morricone is uitstekend en moordenaar, onherkenbaar gekleed in zwart gaat van breekbare vrouwenstemmen over met lederen handschoenen. lichte pianomelodieën tot atonale baslijntjes. 14 Ozploitati n

’industrie du cinéma australien à mis du temps à se Lmettre en route et a longtemps employé des réalisa- teurs exilés (comme le grand Michael Powell). Mais dès la fin des années soixante, des cinéastes débridés se sont lancés à corps perdu dans un cinéma d’exploitation local et azimuté à base de sexe, de poursuites de voitures et de cas- cades improbables. Le genre est aujourd’hui de nouveau à l’honneur avec l’apparition de films comme “Wolf Creek” ou “Rogue”. C’est cette histoire que retrace le documentaire 19.03 > 20:00 20.03 > 22:00 Brian trenchard-smith “Not Quite Hollywood” qui vous servira de carte routière pour ce module consacré à l’Ozploitation. Nous avons fait venir d’Australie plusieurs copies de films rarement (voire Not Quite Hollywood Stunt Rock Mark Hartley, Aus-USA, 2008, 35mm, vo /ov, 103’ Brian Trenchard-Smith, Aus, 1978, 35mm, vo / ov, 86’ jamais) projetés en Europe! Outre l’incontournable premier opus de “Mad Max”, réussite majeure du genre, il sera ot Quite Hollywood” propose un tour d’horizon rapide et e cherchez pas plus loin le film le plus hallucinant de la pro- hautement recommandé de passer un “Long Weekend” rythmé de ce qu’a pu être le cinéma d’exploitation austra- grammation! “Stunt Rock” est une rareté à tous les points concocté par Colin Eggleston. La partie la plus importante “N N lien. Le film permet de s’orienter dans le module Ozploitation de vue. La copie que vous allez voir est fraîchement retirée et de ce module sera consacrée à Brian Trenchard-Smith qui que l’on vous propose les jours suivants, une sorte de bande- sera baptisée sur l’écran du Nova. Le film en lui-même pourrait sera notre invité. Ce réalisateur prolifique à qui l’on doit annonce de luxe. C’est aussi un complément à cette sélection être décrit comme un docu-fiction de l’espace ayant pour thème entre autre “Turkey Shoot” et l’inénarrable “BMX Bandits” puisque vous pourrez découvrir des extraits de bien d’autres le hard rock, la magie, le kitsch et le cascadeur Grant Page. Si avec Nicole Kidman, viendra présenter trois de ses films films et peut-être même remettre en cause notre choix! Les on ajoute à cela la présence inattendue de Monique Van de Ven, les plus emblématiques: un film de kung-fu australien réalisateurs, producteurs, acteurs, cascadeurs, des films sont on comprendra que le texte de présentation n’est pas facile à (“”), auquel participe l’improbable invités à s’exprimer sur cette période décalée de l’histoire du rédiger... Recyclant des stockshots de ses autres films (voire de George Lazenby fraichement délivré de James Bond, un cinéma australien. On retrouve entre autres Brian Trenchard- ceux des autres, comme “Mad Dog Morgan”), Brian Trenchard- film d’apocalypse sociale à l’atmosphère 80’s éhontée Smith, George Miller, Jamie Lee Curtis, George Lazenby et un Smith construit vaguement une trame pour relier les scènes de (“Dead-End Drive In”) et un ovni majuscule, “Stunt Rock”, Quentin Tarantino survolté à l’idée d’évoquer ces perles en concert du groupe Sorcery, la vie des musiciens-magiciens en docu-fiction sur le rock, la magie et la cascade! Si vous tout genre: sexploitation, comédies grotesques, horreur, biker tournée, l’histoire d’une journaliste courtisée par un cascadeur, imaginez l’Australie comme un pays bien étrange, c’est le movie, thriller, post-apocalyptique... tout y passe! tout ça plein de cascades et de tours de magie d’un autre âge. moment de venir conforter vos a priori. L’ensemble est compartimenté en split screens défiant parfois toute logique. Le film est une sorte de “Spinal Tap” en avance ot Quite Hollywood geeft een snel, geritmeerd overzicht de dix ans et au premier degré! Quoique... L’esprit du film et e Australische filmindustrie heeft wat tijdig nodig gehad van Ozzie exploitation cinema. Dankzij de film oriënteer réellement difficile à cerner et laisse sans voix. Une chose est om zich op te warmen, en stelde het lang met uitgewe- N D je je blindelings in het Ozploitation-programma dat je de dagen sûre: on est là en présence d’une forme extrême de cinéma ken regisseurs, zoals bijvoorbeeld de grote Michael Powell. erop te zien krijgt: zeg maar een soort ‘trailer de luxe’. Toch d’exploitation, parmi les plus hilarantes qui soit! Maar vanaf het eind van de jaren zestig hebben een aantal toont de film heel wat meer, en een hoop uittreksels komen uit teugelloze filmmakers zich met lichaam en ziel gestort in andere films. Misschien ontdek je wel dat we de bal goed mis- een lokale, geschifte vorm van exploitation. De ingrediën- sloegen met onze selectie? Regisseurs, producenten, acteurs, oek niet verder: dit is de meest hallucinante film op het ten? Sex - car chases - stunts. Met films als “Wolf Creek” stuntmannen... iedereen doet zijn verhaal over deze scheve programma! “Stunt Rock” is een rariteit in elk opzicht. De of “Rogue” is het genre vandaag opnieuw aan zet, en de Z periode uit geschiedenis van de Australische cinema. Hebben kopij die u te zien zal krijgen is vers van de pers en zal voor het documentaire “Not Quite Hollywood” doet die geschiedenis onder ander hun zegje: Brian Trenchard-Smith, George Miller, eerst vertoond in Nova worden! De film zelf kan nog het best uit de doeken, terwijl hij tegelijk dienst doet als wegenkaart Jamie Lee Curtis, George Lazenby... en een Quentin Tarantino omschreven worden als een ruimte-docu-fictie met veel hard- voor onze reeks. Straight from down under krijgt u een stel die zich bijna niet kan inhouden bij het idee ons deze parels rock, magie, kitsch en de stuntman Grant Page. Voeg daarbij mesjogge films te zien, waarvan sommige zelden of nooit te mogen voorschotelen. Sexploitation, groteske komedies, de onverwachte verschijning van Monique Van de Ven, en je in Europa vertoond werden. Er is natuurlijk George Millers horror, biker movie, thriller, post-apocalyptisch... het wordt er begrijpt dat hiervoor een inleidende tekst schrijven geen sine- “Mad Max”, de eersteling uit de reeks en een echte hit in allemaal doorgedraaid. cure is... Brian Trenchard-Smith breit scènes uit concerten en het genre. Of, even onmisbaar maar iets minder bekend: het tournéeleven van de tovenaars-hardrockband Sorcery los- “Long Weekend”, een strandfeestje gebrouwen door Colin jes aan het verhaal van een stuntman die een journaliste het Eggleston. De hoofdmoot van het programma is aan ere- 19.03 > 22:00 hof maakt... dit alles overvloedig overgoten met een sausje van gast Brian Trenchard-Smith gewijd. Deze productieve stunts en tovertruuks uit de oude doos. Het geheel is opgedeeld cineast, aan wie we onder andere “Turkey Shoot” en het in splitscreens die bijwijlen elke logica tarten. De film heeft waanzinnige “BMX Bandits” (met Nicole Kidman!) te dan- rencontre / ontmoeting dus wat weg van een vroege “Spinal Tap”... Alhoewel. Hoe dan ken hebben, komt drie van zijn meest emblematische films ark Hartley sera présent lors de la projection, qui sera ook: dit is één van de meest extreme vormen van exploitation presenteren: “The Man from Hong Kong”, een Australische suivie d’une rencontre dans le bar, avec nos autres invités cinema, en absoluut zeker één van de meest hilarische! kungfufilm, starring de onwaarschijnlijke, pas van een M du week-end Ozploitation: Brian Trenchard-Smith et Richard James Bond-set bevrijde George Lazenby, het apocalypti- Brennan, producteur de “Long Weekend”. www.sorcerymusic.com sche en cynische “Dead-End Drive In”, en ten slotte een UFO Met Hoofdletters: “Stunt Rock”, een docudrama over rock, ark Hartley zal bij ons zijn voor de vertoning. Wij ontmoe- magie... en stunts! Australië, land op z’n kop? You bet! M ten hem achteraf in de bar, samen met andere Ozploita- tion-gasten: Brian Trenchard-Smith en Richard Brennan, pro- ducer van “Long Weekend” 15

OzploitatiNational film and sound archive of australia National film and sound archive o f australia n

Brian trenchard-smith 20.03 > 24:00 Brian trenchard-smith 21.03 > 22:00 Richard brennan 21.03 > 24:00 Brian trenchard-smith The Man from Long Weekend Dead-end DrivE in Hong Kong Colin Eggleston, Aus, 1978, 35mm, vo / ov, 92’ Brian Trenchard-Smith, Aus, 1986, 35mm, vo / ov, 92’ Brian Trenchard-Smith, Aus, 1975, 35mm, vo / ov, 111’ n couple australien de classe moyenne décide d’aller pas- u même titre que les États-Unis, l’Australie est le royaume User un weekend sur la côte afin de se retrouver. Si leurs Ade l’automobile, amie fidèle de l’habitant des grands espa- i les australiens sont les rois de la cascade, ils ne le sont pas goûts et points de vue sont très différents, on se rend compte ces. Pas étonnant donc que le Drive in y ait connu des heures de Sen arts martiaux. C’est pourquoi sont ici convoqués un poli- que ce sont leurs caractères et attitudes individualistes qui ont gloire, notamment comme lieu de rencontre obligé pour ados cier de Hong kong et un anglais malfaisant (George Lazenby) pu un jour les rapprocher. Elle préfère l’hôtel, lui le camping. désœuvrés. Le marché des VHS dans les années ‘80 porte un pour un film délirant au rythme très personnel... On retrouve Ce conflit pourri littéralement leur weekend d’autant plus vite coup fatal à ces lieux devenus rapidement anachroniques. Les en face de l’ancien James Bond, l’homme d’Hong Kong, Jimmy qu’ils se perdent dans la nature qui s’avère hostile, très hostile. films exploitant le genre post-apocalyptique ne sont plus légi- Wang Yu, star capricieuse du film, l’obligatoire Hugh Keays-By- À moins que celle-ci ne fasse que répondre à leur propre hos- ons. “Clockwork Orange” et ses ados violents et sans repères rne (“Mad Max”, “Stone”, etc), une jeune australienne férue de tilité. La grande originalité de ce film résolument ‘70 c’est que sont loin. Quel rapport? Le réalisateur en propose un et c’est Deltaplane (sic) et un Grant Page (“Stunt Rock”, “Mad Dog Mor- nature et horreur ne sont pas ici combinés pour critiquer un son droit, à travers l’histoire d’un jeune White Thrash dont les gan”...) en grande forme dans une scène de poursuite antholo- retour à la terre enchanteur comme c’était le cas dans les films occupations principales sont peuplées de bagnoles et de blond- gique. A plein d’égards, “The Man from Honk Kong” est aussi un Rednecks américains quelques années plus tôt. Les personna- asses. Il décide d’exposer l’un et l’autre dans un Drive in miteux film touristique puisqu’il débute par une arrestation musclée ges profondément odieux représentent l’Homme occidental de fréquenté par des bandes de loubards (on disait comme ça à aux abords, puis au sommet, de l’Ayers Rock. Mélange de film façon joyeusement cynique. La qualité de la mise en scène et de l’époque, non?). La soirée tourne court quand le jeune couple policier et d’arts martiaux, comédie de moeurs internationales, la photographie, toutes deux très classes, confèrent à cette his- comprend qu’il ne peut plus sortir de ce qui est maintenant un la description n’est pas aisée et on doit reconnaître à Brian Tren- toire un charme étrange et malsain. Hollywood s’en est aperçu camp de détention pour jeunes sans avenir. Il sont condamnés chard-Smith, une fois de plus, la capacité à réaliser des ovnis et vient de délivrer un remake plan par plan... avec Grant Page à voir en boucle sur l’écran des films de... Brian Trenchard- dans tous les styles. Inutile d’ajouter que la venue de la copie comme cascadeur! Smith. sur un écran européen est un événement.

en uit elkaar gegroeid Australisch burgerkop- et zoals de Verenigde Staten is Australië het e Aussies mogen dan wel als de koningen van E peltje kiest voor een lang weekend aan de kust. N koninkrijk van de auto en de daarbij horende D de stunt doorgaan, de Oosterse gevechtskunst So far, so good. Hun smaken en meningen verschil- uitgestrekte landschappen. Niet verwonderlijk dus is toch andere koek. Daarom dus dat in deze krank- len enorm, maar toch vinden ze elkaar in één karak- dat ook hier de drive in cinema ooit welig tierde, zij zinnige film een Hong Kong cop en een boze Engels- tertrek: doorgedreven individualisme. Zij houdt van het dan vooral als noodgedwongen rendez-vousplek man (George Lazenby) mogen opdraven. Tegenover hotel, hij wil kamperen. Dit initiële conflict verrot voor verveelde tieners. In de jaren tachtig werd de vroegere James Bond staan de wispelturige Hong hun weekend letterlijk, en des te intenser naarmate openluchtcinema alras tot anachronisme gedegra- Kong ster Jimmy Wang Yu, de obligate Hugh Keays- ze zich in de natuur verliezen. Een natuur die vijan- deerd, dit door de opkomst van video. De populari- Byrne (“Mad Max”, “Stone”...), een jonge Austra- dig, zeer vijandig, blijkt te zijn. Of is ze slechts een teit van post-apocalyptische films maakte een diepe lische bezeten van Deltaplane (sic) en natuurlijk echo van hun eigen strijd? Their crime was against duik. “Clockwork Orange” met zijn gewelddadige Grant Page (“Stunt Rock”, “Mad Dog Morgan”...) nature... ‘Nature found them guilty’, was in de tijd tieners zonder normen was ver zoek. Wat is het ver- in een memorabele achtervolgingsscène. Grappig de oneliner. De grote originaliteit van deze seventies band? De regisseur legt er één (en dat is zijn goed genoeg kan je “The Man from Hong Kong” ook als film is dan ook dat natuur en horror voor een keer recht) doorheen het verhaal van een jonge White een toeristische film zien: let vooral goed op bij de geen moraliserend duo vormen, om een dystopische Trash, wiens leven louter draait rond snelle bakken gespierde arrestatiescène die zich eerst in de buurt terugkeer naar de natuur te bekritiseren - zoals in en grietjes. Hij beslist één en ander uit te testen in en later op de top van Ayers Rock afspeelt. Deze de Amerikaanse redneckfilms van even voordien het een sjofele drive in gefrequenteerd door nozems, mengeling van politie-kungfufilm en internationale geval was. Nee, hier tonen de tot op het bot weer- maar de avond draait niet helemaal uit zoals ver- zedenkomedie laat zich natuurlijk niet gemakkelijk zinwekkende personages ons een cynisch (maar wacht... Het koppeltje blijkt vast te zitten in wat omschrijven. Eens te meer moeten we het grote vrolijk) portret van de Westerse Mens. De regie en nu een gevangeniskamp voor jongeren zonder toe- talent van Brian Trenchard-Smith erkennen die zich fotografie van eerste kwaliteit verlenen dit donkere komst blijkt te zijn. Ze werden veroordeeld tot het met succes aan onaardse stijlmengingen waagt. verhaal een vreemde, zieke charme. Ook Hollywood non-stop bekijken van films van... Brian Trenchard- Moet het nog gezegd dat de vertoning van deze kopij merkte de film op, 30 jaar na datum, en leverde een Smith. op Europees scherm een evenement op zich is. perfecte kloon... met Grant Page als stuntman! NOVA #110 05.03 > 22.03.2009

JEU / DON 05.03 VRIJ / VEN 06.03 SAM / ZAT 07.03 ZON / DIM 08.03 19:30 Microboutiek p.16 13:00 Symposium: p.4 Interactive Cinema 19:00 vernissage expo p.2 combi interACTIVE Night 18:00 Tokyo! p.5 18:00 Frownland + Short p.6 20:00 Tokyo! p.5 20:00 Mr Sardonicus p.3 20:00 Frownland + Short p.6 20:00 The World, the Flesh, and p.9 the Devil + Short 22:00 A Boy and His Dog p.8 22:00 Movie Gimmicks & Cause p.3 22:00 The End of August at the p.9 22:00 Threads p.10 and Effect Hotel Ozone 24:00 The Tingler p.3 24:00 The New Barbarians p.9

DON / JEU 12.03 VEN / VRIJ 13.03 ZAT / SAM 14.03 DIM / ZON 15.03 19:30 Microboutiek p.16 18:00 Eagle vs. Shark + Short p.6 18:00 Letters from a Dead Man p.10 20:00 Eagle vs. Shark + Short p.6 20:00 Milano Calibro 9 p.12 20:00 The Clone Returns Home p.7 20:00 Baba Yaga p.13 combi 22:00 The Perfume of the Lady in p.11 22:00 Concert: Calibro 35 p.12 22:00 Footprints on the Moon p.12 22:00 What Have They Done to p.13 Black Solange? 24:00 Autopsy p.13

JEU / DON 19.03 VRIJ / VEN 20.03 SAM / ZAT 21.03 ZON / DIM 22.03 Cineketje: p.4 Le dirigeable volé 19:30 Microboutiek p.16 18:00 The Clone Returns Home p.7 18:00 Bronson + Short p.7 20:00 Not Quite Hollywood p.14 20:00 Bronson + Short p.7 20:00 Mad Max p.10 20:00 Synecdoche, NY + Short p.7 22:00 The Strange Vice of p.13 22:00 Stunt Rock p.14 22:00 Long Weekend p.15 23:00 Concert: The Error Team p.2 Mrs Wardh combi combi 24:00 The Man from Hong Kong p.15 24:00 Dead-End Drive In p.15

Les copies des films anciens qui vont seront présentées sont parfois très rares et ont eu, pour Omwille van de ouderdom en zeldzaamheid van sommige filmkopijen, zijn occasionele onvolko- certaines, une vie mouvementée... La qualité du son et de l'image risque de ne pas être parfaite, menheden op het vlak van beeld en geluid niet uit te sluiten. Met dank voor uw begrip. merci d'être compréhensifs. Tables d’hôtes / Gastentafels cinéma bioscoop 3 rue d’Arenbergstraat - 1000 Bxl 06.03 > 20:00 www.nova-cinema.org 13.03 > 20:00 T&F 0032(0)2/511.24.77 combi Permanences / permanenties: 21.03 > 19:00 buro: 14 rue d'arenbergstraat mercredi / woensdag 10:00 > 14:00 + vendredi / vrijdag 14:00 > 18:00 Tarifs / tarieven

Film > 5 / 3,5 eur (réduction / reductie) combi: Interactive night, calibro (film + concert), double bills ozploitation > 7,5 / 6 eur (réduction / reductie) symposium > gratis CONCERT: THE ERROR TEAM> gratis

Cineketje Film > 3,5 / 2,5 eur (réduction / reductie) Workshop > 2,5 eur

Abonnement (6 séances / voorstellingen) > 21 / 15 eur (réduction / reductie)

Nova team: Aïcha, Alain, Alexis, Alexandre, Alice, Anne, Ariane, Aude W., Aurélie, Benwa, Bruno, Carole, Catherine, Céline, Chloé, Claire, Daniele, Denis, Dirk, Dominik, Elisabeth, Elise, Emilie, Eric, Erwan, Fabien, François, Franck, Fred, Gabriel, Georges, Gérald, Géraldine, Guérin, Guillaume M, Guy, Gwen, Helena, Hervé, Hilde, Isabelle, Jacques, Jean-Louis, Johan, Julie B, Julie M, Julie S, Junko, Katia, Kris, L, Laura, Laurent A, Laurent T, Lila, Luca, Lucie, Marie-Eve, Maxime, Maya, Mehdi, Melanie, Melinda, Miguel, Miku, Mohamed, Olenka, Philippe Brrr, Ramon, Raph, Rebecca, RemyC, Romain, Rosana, Sabine, Sandrine, Sandrine B., Sarah, Serge, Sophie, Stefanie B, Steven, Strike, Tatjana, Toon, Véronique, Vince, Windy, Yacine, Yvan...

vzw marcel team: Dirk, Gilles, Ils, Micha + Evelyn, Wim, Chris, Tone, Luca, Larissa, Klaas, Julie, Carolien, Silke, Esther...

thanks: Agung Inc., Arkeion films, BBC Worldwide, Richard Brennan, BrunBro Films, Cinémathèque française, CFC Media Lab, Cinéart, Cineteca dell'Aquila, Cineteca Nazionale,Cyc Pro- motions, Dark Prince, Emma De Swaef, Exhumed Films, Corrado Farina, Monica Gallab, Christopher Hales, Hollywood Classics, Libération Film, Konstantin Lopushansky, Madadayo Films, Minerva Pictures, MovieBank, Narodni filmovy archiv, National Film & Sound Archive of Australia, New Zealand Film, NSW Film & Television Office, Paradiso Films, Teijo Pellinen, Pierre Grise Distribution, Preferred Media, Protagonist Pictures, Solaris Distribution, Jack Stevenson, Brian Trenchard Smith, Franck Vialle, WerkstattKino, Thomas Weynants.

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