Feuille De Styles Thèse Numérique
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UNIVERSITÉ PANTHÉON-ASSAS ÉCOLE DOCTORALE : SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION, SCIENCES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (ED 455) Thèse de doctorat en Information et Communication soutenue le 07 Mars 2012 Médias et pouvoir au Sénégal depuis les indépendances (1960) Thèse de Doctorat / mars 2012 AUTEUR : Moustapha BARRY SOUS LA DIRECTION DU Professeur émérite Jacques BARRAT, Université Paris 2 Panthéon Assas MEMBRES DU JURY : Professeur émérite Francis BALLE, président du jury, Université Paris 2 Panthéon Assas Professeur émérite Jacques BARRAT, directeur de thèse, Université Paris 2 Panthéon Assas Professeur émérite Philippe BOULANGER, premier rapporteur, Université Cergy-Pontoise Professeur Bernard VALADE, deuxième rapporteur, Université Paris V Professeur émérite, Jean-Marie COTTERET, Université Paris I BARRY Moustapha | Thèse de doctorat | Mars 2012 AVERTISSEMENT La Faculté n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans cette thèse ; ces opinions doivent être considérées comme propres à leur auteur. BARRY Moustapha | Thèse de doctorat | Mars 2012 REMERCIEMENTS Tous nos remerciements au Professeur Jacques BARRAT qui, après avoir dirigé notre Master II recherche Médias, société et mondialisation, n'a pas hésité de s'engager et de nous accompagner pour produire cette thèse. Qu'il trouve dans ce travail, notre reconnaissance et gratitude pour tous les conseils qu'il n'a cessés de nous prodiguer durant ces cinq ans de recherches. Nous remercions également notre famille pour son soutien, son affection et la confiance qu'elle a placée en nous durant notre cursus scolaire. Mention spécialement à ma mère qui m'a couvert de beaucoup d'affection durant toutes ces années de labeur. A mon épouse, Fatoumata Diouldé DIALLO, pour sa patience et sa compréhension. A Mme Fatou SONKO pour son soutien et son aide. Qu'elle trouve dans ce travail mes sincères remerciements. Je n'oublie pas non plus mes amis qui n'ont cessé de m'encourager au moment où nous étions dans des situations difficiles. Mention spéciale à Thierno Hamidou DIALLO, à Ba Seckou GASSAMA et à Sankoumba GASSAMA. A tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à ce travail, qu'ils y trouvent tous nos remerciements. BARRY Moustapha | Thèse de doctorat | Mars 2012 RÉSUMÉ Ce travail examine les rapports entre médias et pouvoir au Sénégal depuis l'indépendance en 1960. Les médias et le pouvoir ont connu des relations ambivalentes, plus ou moins conflictuelles. Cette situation est liée au processus de démocratisation du pays qui n'a pas été linéaire. De 1856 à 1960, il faut distinguer deux cas : les quatre communes (Gorée, Rufisque, Saint-Louis et Dakar) où s'applique la loi française, et le reste du pays où le code de l'indigénat fait office de loi. Dans le premier cas où la liberté de la presse existe plus ou moins, c'est le bouillonnement politique qui favorise l'émergence des médias, notamment la presse politique partisane. Sous le régime de Léopold Sédar Senghor (1960-1980), la presse plurielle héritée de la colonisation a cédé à un monopole médiatique avec l'instauration du parti unique malgré l’existence de quelques téméraires qui s'aventuraient à créer des journaux. Abdou Diouf (1981-2000) a décrété le multipartisme entraînant un foisonnement de la presse. Mais le tournant a été la deuxième moitié des années 1980 où la presse dite indépendante va prendre place dans le paysage médiatique. Des conflits ont été notés entre son régime et les médias, même si cela a été plus ou moins mesuré. Sous le régime d'Abdoulaye Wade, depuis 2000, le nombre de médias s'est accru. Les télévisions privées ont fait irruption. Mais Abdoulaye Wade innove dans les dans les rapports entre médias et pouvoir par ses attaques contre les médias de son pays. C'est dans ce contexte que ce travail offre la possibilité de s'interroger sur l'éventualité d'un nouveau paysage médiatique dont les règles vont clairement être définies et respectées au Sénégal par l'ensemble des acteurs. C'est dans cette perspective qu'il est proposé de favoriser l'éclosion d'une presse régionale pour mieux accompagner la démocratie locale. Mots clés : Sénégal, Médias, Pouvoir, Presse, Politique. BARRY Moustapha | Thèse de doctorat | Mars 2012 TITLE : Medias and authority since the Senegal independency (1960) ABSTRACT : This work examines the relationship between media and authority in Senegal since the independence in 1960, after a historical review. The media and authority have had ambivalent relationships. Sometimes stable, sometimes conflicting. This relationship is related to the democratization process of the country that has not been linear. From 1856 to 1960, there were two distinguished cases: the four municipalities, that are Goree, Rufique, Saint-Louis and Dakar, where French law and the rest of the country native code were applied as law. In the first case where the press freedom more or less exists, the political turmoil has led to the media emergence, particularly in partisan politics press. Under Leopold Sedar Senghor’s regime (1960-1980), the plural press inherited from the colonialism, gave a way to a monopoly media with the introduction of a single party. Even if few reckless people ventured to create newspapers, the multiparty decreed by President Abdou Diouf (1981-2000) led to a proliferation of the press. However, the turning point was the mid-1980’s, when the so-called independent press founded by journalists, appeared. Under Abdou Diouf regime, conflicts were noted between his regime and the media, although it was more or less moderate. Since 2000, under Abdoulaye Wade’ regime, the number of media has increased. Private television sprung. The new relationship between media and authority under Abdoulaye Wade’ reign, is that ihe is the one who confronted the media of his country. It is in this perspective that this work examines a new media landscape potential where the rules are clearly defined and respected. It is also proposed to promote a regional press emergence. Keywords: Senegal, Media, Authority, Power, Politics BARRY Moustapha | Thèse de doctorat | Mars 2012 PRINCIPALES ABRÉVIATIONS 2STV : 2eme chaîne sénégalaise de Télévision AEF : Afrique Occidentale Française AFP : Alliance des forces du Progrès ANPJ : Agence nationale de promotion de la Jeunesse AOF : Afrique occidentale française APS : Agence Presse sénégalaise ARMP : Agence de régulation des marchés publics ARTP : Agence de régulation des télécommunications et des postes ASCOSEN : Association des consommateurs sénégalais ASNU : Association sénégalaise des Nations-Unies BCEAO : Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest BDS : Bloc démocratique sénégalais BIFAN : Bulletin de l’Institut fondamental d’Afrique noire CDEPS : Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse du Sénégal CDP/GARAB GI : Convention des démocrates et des patriotes CESTI : Centre d'Études des Sciences et Technique de l'Information CGT-FSM : confédération générale des travailleurs et la Fédération syndicale mondiale CNLTCC : Commission Nationale de Lutte Contre la Non-transparence, la Corruption et la Concussion CNRA : Commission nationale de régulation de l'audiovisuel CSS : Compagnie sucrière du Sénégal DIC : Division des investigations criminelle EDF : Électricité de France FAO : Organisation des Nations-Unies pour l'agriculture et l'alimentation FCFA : Franc de la Communauté financière africaine FIDH : Fédération internationale des droits de l'homme FIJ : Fédération internationale des journalistes FMI : Fonds monétaire international FNPJ : Fonds national de promotion de la Jeunesse BARRY Moustapha | Thèse de doctorat | Mars 2012 FRAP : Front de rupture pour une alternative populaire FSD/BJ : Front pour le Socialisme et la Démocratie / Benno Jubël FSS : Front Social sénégalais HCA : Haut Conseil de l'audiovisuel HCRT : Haut Conseil de la Radio Télévision IFAN : Institut fondamental d’Afrique noire IGE : Inspection Général d’État ISSIC : Institut Supérieur des Sciences de l'Information et de la Communication LCA : La Chaîne africaine LD/MPT : Ligue démocratique / Mouvement pour le Travail LNB : Low-Noise Blocker MFDC : Mouvement des Forces démocratiques de Casamance MMDS : Multipoint Microwave Distribution System MRP : Mouvement républicain populaire MSU : Mouvement pour le socialiste unifié NBA : Nouvelles Brasseries africaines NEPAD : Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique ONEL : Observatoire national des élections ONU : Organisation des Nations-Unies ORTS : Office de radio diffusion et de télévision du Sénégal OUA : Organisation de l’Unité Africaine PAI : Parti africain de l’indépendance PDS : Parti démocratique sénégalais PIT : Parti de l'indépendance et du travail PLP : Parti pour la libération du peuple PLS : Parti libéral sénégalais PNBG : Programme National de Bonne Gouvernance PRA : Parti du Regroupement africain PS : Parti socialiste PSS : Parti socialiste sénégalais RADDHO : Rencontre africaine des droits de l'Homme RDA : Rassemblement démocratique africain BARRY Moustapha | Thèse de doctorat | Mars 2012 RFI : Radio France internationale RFM : Radios Futures médias RND : Rassemblement national démocratique RPF : Rassemblement du peuple français RPS : République populaire socialiste RTS : Radio Télévision sénégalais RTS2S : Radio Télévision sénégalais 2eme chaîne SFIO : Section française de l'internationale ouvrière SNEL : Syndicat national de l'enseignement laïc SONATEL : Société nationale de Télécommunication SUEL : Syndicat unique de l’enseignement libre SYNPICS : Syndicat des Professionnels de