FONDS D’ASSISTANCE ÉCONOMIQUE ET SOCIAL ( FAES )

Programme de Développement Local PDL / MPCE / BID

DIAGNOSTIC PARTICIPATIF

DE SOURCE BEAUVOIR

DE SOURCE BEAUVOIR Deuxième Section Communale De Chansolme

Préparé par :

Firme D’Animation et D’Appui Technique (FIRMATECH)

Avec L’appui De La Direction De La Promotion Et Du Renforcement Institutionnel (DPR) Octobre 2006

1

Plan du document

I- INTRODUCTION

1.1.- MISE EN CONTEXTE 1.2.- PRÉSENTATION DU TRAVAIL 1.3.- MÉTHODOLOGIE

II. PRÉSENTATION DE LA COMMUNE DE CHANSOLME

2.- HISTOIRE ET GÉOGRAPHIE 2.1.- HISTOIRE 2.2.- GEOGRAPHIE 2.2.1.- Relief 2.2.2.- climat 2.2.3.-Type de Sol 2.2.4. -La Faune 2.2.5.- La Flore 2.3.- DEMOGRAPHIE 2.4.- MIGRATION 2.5.- INSTITUTIONS PRESENTES DANS LA VILLE DE CHANSOLME 2.5.1.- Mairie de Chansolme 2.5.2.- Commissariat de Chansolme 2.5.3.- Tribunal de paix 2.5.4.- Officier d’Etat Civil 2.5.5.- Eglises / Religions 2.5.6.- DGI 2.6.- INFRASTRUCTURES 2.6.1.- Infrastructures Sociales 2.6.1.1.-Transport : route, pont,.. 2.6.1.2.-Les écoles 2.6.1.3- Santé 2.6.1.4.- Eau potable 2.6.1.5.- Electricité 2.6.1.6.- Assainissement 2.6.1.7- Loisirs 2.6.2.- Infrastructures Economiques 2.6.2.1- Marchés 2.6.2.2- Agriculture 2.6.2.3.- Elevage 2.6.2.4.- Artisanat 2.6.2.5.- écotourisme

2

III.- PRESÉNTATION DE SOURCE BEAUVOIR DEUXIÈME SECTION COMMUNALE DE CHANSOLME

3.1.- DELIMITATION GEOGRAPHIQUE 3.3.1.-Zone Andro 3.3.2.-Zone Ti Croix 3.3.3.-Zone Vitale

3.2.- SUBDIVISION DE LA 2EME SECTION 3.3.- LISTES DES LOCALITES DES TROIS ZONES DE LA 2EME SECTION 3.4.- LES ELEMENTS HISTORIQUES 3.5.- LES ELEMENTS BIO PHYSIQUES 3.5.1.- Relief 3.5.2.- Climat 3.5.3.- Type de Sol

3.6.- DEMOGRAPHIE 3.7.-TAUX DE FECONDITE 3.8.-TENDANCES MIGRATOIRES 3.9.- ORGANISATIONS SOCIALES 3.9.1.- organisations locales 3.9.2.- Organisations externes intervenant dans la section 3.9.3.- Relations inter organisationnelles

3.10.- RELIGIONS / CULTES 3.11.- EVENEMENTS CULTURELS 3.11.1-Impact de ces événements culturels 3.11.2.-Impacts socio culturels 3.11.3.-Impacts socio économiques 3.12.-RELIEF DES DIFFERENTES HABITATIONS

IV DIAGNOSTIC PARTICIPATIF DE LA DEUXIÈME SECTION

4.1 PRESENTATION DE LA SITUATION PAR SECTEUR ET ANALYSE DES RESULTATS 4.1.1 SERVICES SOCIAUX DE BASE

4.2. SECTEUR EDUCATION 4.2.1 Situation Dans La Ville De Chansolme 4.2.2 Situation Dans La Deuxième Section Source Beauvoir 4.2.2.1.- Etablissements Scolaires 4.2.2.2.- Niveau de l’enseignement dispensé 4.2.2.3.- Equipements Scolaire 4.2.2.4.- Personnel 4.2.2.5.- Fonctionnement 4.2.2.6.- Taux de réussite scolaire aux examens officiels 4.2.2.7.- Taux de déperdition scolaire

3 4.3 SECTEUR SANTE 4.3.1 SITUATION DE LA VILLE DE CHANSOLME 4.3.1.1.- Infrastructures sanitaires 4.3.1.2.- Equipement 4.3.1.3.- Personnel 4.3.1.4.- Services fournis 4.3.1.5.- Pharmacie 4.3.1.6.- Maladies plus couramment enregistrées au . 4.3.1.7.- Fonctionnement du centre

4.3.2 SITUATION DANS LA DEUXIEME SECTION SOURCE BEAUVOIR 4.3.2.1.- Etablissements sanitaires 4.3.2.3.- Equipement sanitaire 4.3.2.4.- Personnel 4.3.2.5.- Fonctionnement des établissements sanitaires 4.3.2.6.- Maladies rencontrées au niveau de la deuxième section 4.3.2.7.- Epidémies enregistrées dans cette zone au cours des dix dernières années

4.4 SECTEUR EAUX COURANTES 4.4.1 SITUATION DANS LA VILLE DE CHANSOLME 4.4.2 SITUATION DANS LA DEUXIEME SECTION 4.4.2.1.- Identification et localisation des sources 4.4.2.2.- Informations sur les sources captées 4.4.2.3.- Gestion de l’eau

4.5 SECTEUR ASSAINISSEMENT 4.5.1 SITUATION DANS LA VILLE DE CHANSOLME 4.5.1.2.- Latrinisation 4.5.1.3.- Collecte des déchets 4.5.1.4.- Traitement des points d’eaux stagnantes 4.5.2 SITUATION DANS LA DEUXIEME SECTION COMMUNALE DE CHANSOLME SOURCE BEAUVOIR 4.5.2.1.- Latrinisation 4.5.2.2.- Collecte des déchets 4.5.2.3.- Traitement des points d’eaux stagnantes

4.6 SECTEUR LOGEMENTS

4.7 AUTRES SERVICES SOCIAUX 4.7.1 Justice 4.7.2 Etat Civil 4.7.3 Loisirs

V SECTEURS ECONOMIQUES

5.1 . AGRICULTURE 5.1.1. L’espace Agricole De La Deuxième Section Communale De Chansolme

4 5.1.2.-La Situation Dans La Deuxième Section Communale Sur Les Périmètres Irrigues 5.1.2.1.- Infrastructures De Production 5.1.2.2.- Les Exploitations Agricoles 5.1.2.3.- Les Moyens De Production 5.1.2.4.- Systèmes De Production Agricole 5.1.2.5.- Les Rendements 5.1.2.6.- Revenus Bruts

5.2.- ACTIVITES DE CONSERVATION ET DE COMMERCIALISATION DES PRODUITS AGRICOLES 5.3.-TRANSFORMATION 5.4.- COMMERCIALISATION 5.5.-ELEVAGE 5.7.-AUTRES TYPES D’ÉLEVAGE 5.8.-ASPECT GENRE 5.9.-PEUPLEMENT VEGETAL 5.10.-ECONOMIE DE L’EXPLOITATION AGRICOLE 5.11. LES TENDANCES ENVIRONNEMENTALE 5.11.1- Profil Environnemental De La Deuxième Section Communale 5.11.2.-Analyse Des Tendances Environnementales 5.11.3.-Etat Des Bassins Versants Aujourd’hui 5.11.4.-Histoire Du Processus De Dégradation Des Sols 5.11.5.-Eau 5.11.6.- Type De Catastrophes Naturelle Enregistrée 5.11.7.-Etats De Rives Et Des Berges De Rivière 5.11.8.-.-Etat De Protection De L’amont Des Périmètres 5.12.-EXPLOITATION FORESTIÈRE 5.13 LES TENDACES EVOLUTIVES DU CADRE GEOGRAPHIQUE DE LA COMMUNE DE CHANSOLME

VI.- PRESENTATION PAR ORDRE DE PRIORITE ET PAR SECTEUR DES PROBLEMES, DES ATOUTS ET DES CONTRAINTES ACCUSES PAR LE DIGNOSTIQUE

6.1. SECTEURS SERVICES SOCIAUX DE BASE 6.2. SECTEURS INFRASTRUCTURES SOCIALES 6.3. SECTEURS INFRASTRUCTURES ECONOMIQUES 6.4. SECTEURS ENVIRONNEMENTS

VII.- PRESENTATION DES PRINCIPAUX ATOUTS ET CONTRAINTES AU DEVELOPPEMENT DE LA DEUXIEME SECTION COMMUNALE DE CHANSOLME

7.1 LES ATOUTS AU DEVELEOPPEMENT DE CHANSOLME 7.2 LES OBSTACLES OU CONTRAINTES AU DEVELOPPEMENT DE CHANSOLME

5 VIII.- ANALYSES ET PERSPECTIVES

8.1. SECTEUR SERVICES SOCIAUX DE BASE 8.2. SECTEURS ECONOMIQUES 8.3. L’ EVOLUTION ORGANISATIVE, INSTITUTIONNELLE ET ADMINISTRATIVE 8.4. L’ETAT DE L’ENCADREMENT TECHNIQUE ET FINANCIER 8.5. PROBLEMES DE DISPONIBILITE ET D’UTILISATION DES INTRANTS 8.6. PROBLÈME DE DISPONIBILITÉ ET DE GESTION DE L’EAU DANS LA DEUXIEME SECTION

IX.- CONCLUSIONS

6 I- INTRODUCTION 1.1.- MISE EN CONTEXTE

L’état haïtien, par le biais du Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES), un organisme autonome sous tutelle du Ministère de la Planification et de la Corporation Externe (MPCE), envisage d’investiguer et de planifier au niveau d’un certain nombre de communes, parmi les plus pauvres, un processus d’intégration économique et sociale, au moyen du Programme de Développement Local (PDL) initié avec l’assistance financière de la BID (Banque Interaméricaine de Développement). Dans ce contexte, la Firme d’Animation et d’Appui Technique (FIRMATECH) a été recrutée pour effectuer un diagnostic participatif à Source Beauvoir, 2ème section de la Commune de Chansolme. Ce diagnostic est suivi de l’élaboration d’un plan de développement de cette section ainsi que d’un ensemble de huit (8) PICs (Projets d’Investissements Communautaires) dont quatre de type social et quatre autres de type proprement économique. Il est tout à fait possible qu’une étude du même genre soit entreprise pour la première section (Bion) qui permettra de toucher la commune de Chansolme dans son intégralité.

1.2.- PRESENTATION DU TRAVAIL

L’objectif du plan de développement de la 2ème section

Ce plan de développement qui touche pour le moment une partie de la commune de Chansolme a pour but d’être, pour les acteurs de développement, un instrument opérationnel et consensuel qui synthétise les actions à mettre en œuvre durant les cinq prochaines années. Il définit, en fonction des priorités, des ressources locales disponibles et des contraintes majeures, les principes d’actions d’aménagement de développement économique et social de cette section communale. Ce processus d’élaboration du plan ne laisse pas de côté la partie centrale de la commune, la ville de Chansolme, bien qu’il n’ait pas été prévu dans le cadre du contrat. Nous avons compris qu’il est mieux de ne pas laisser cette partie centrale de la commune, qui non seulement fait partie de la deuxième section mais représente également un centre de décision qui, si elle se trouve concernée, peut davantage consentir à déployer les efforts nécessaires d’intégration, de suivi et d’encadrement des structures et des mécanismes de mise en œuvre du plan de développement en préparation.

Ce processus de planification est précédé de plusieurs étapes d’intervention visant des objectifs spécifiques :

1. Réaliser un diagnostic participatif, en enclenchant un processus de sensibilisation, de mobilisation et d’organisation autour du projet d’élaboration du plan de développement de la deuxième section en vue de l’obtention de la participation des acteurs locaux pour un consensus communautaire, condition essentielle à la prise en charge locale de ce plan de développement.

2. Présenter une photographie de cette section communale en même temps que sa problématique dont l’analyse devra servir à bâtir le plan.

3. Elaborer un plan de développement de cette section communale en référence aux résultats du diagnostique et en se basant sur l’analyse de problèmes, des opportunités et des contraintes

7 pouvant faciliter l’élaboration d’un plan réaliste et assurer dans la suite le processus de sa mise en œuvre.

4. Elaborer huit (8) projets d’investissements communautaires dont l’exécution pourra précéder la mise en œuvre du plan de développement de cette section communale.

5. Mise en place d’un comité local pour le suivi du plan.

1.3.- MÉTHODOLOGIE

L’étude est réalisée sur la base d’intervention d’une équipe pluridisciplinaire préalablement entrainée par le FAES sur les techniques d’utilisation de la Méthode Accélérée de Recherche Participative (MARP) mise en place par le MPCE. L’approche est proprement participative. Elle vise l’implication des bénéficiaires, des acteurs dans le processus de recherche et d’analyse pour le diagnostic comme pour l’élaboration du plan et la préparation des huit (8) PICs.

A-L’étape du diagnostique

Trois phases essentielles ont été franchies pour le diagnostic participatif.

 Une phase préparatoire consistant à informer, sensibiliser et mobiliser les acteurs concernés (autorités locales, notables, les paysans, leaders et professionnels de la commune) et à les inviter à participer à une série d’ateliers.

 Une deuxième phase a été celle des ateliers de diagnostic participatif réalisés à la suite d’une série d’interventions dont : o Un premier atelier de Trois (3) jours avec un ensemble de cent vingt (120) participants provenant de vingt (20) habitations de la 2ème section et regroupant en trois points de ralliement (Andro, Ti Croix et Vitale). Ces ateliers visaient l’élaboration des différentes cartes devant aider à réaliser l’état des lieux au niveau de la section,

o Un ensemble de trois journées entières de travail réservées à l’élaboration de transects, de cartes de ménage, pour lesquelles on a eu recours à des visites prospectives

o Quatre (4) journées de mise en commun au niveau de l’équipe pour élaborer et compléter les données de base suivant l’approche participative.

 La troisième phase a été conçue pour la restitution de l’atelier de diagnostic aux mêmes participants dans les mêmes zones pour faire état de la situation enregistrée pour chacun des secteurs (services sociaux de base, secteurs économiques, infrastructures de base et équipement urbain).

8

B- L’étape de l’élaboration du plan

A cette deuxième étape, l’aspect participatif est encore priorisé en vue de faciliter le processus d’appropriation du Plan par les principaux bénéficiaires, en l’occurrence, les collectivités territoriales concernées, en vue d’une prise en charge ultérieure et certaine du processus de sa mise en œuvre par les communautés.

o Plusieurs ateliers, soit un nombre de cinq dont quatre d’une journée et un de deux jours au niveau de la deuxième section uniquement.

o Trois rencontres au niveau de la ville de Chansolme ont permis de cerner les problèmes et de faire des projections pour le court, le moyen et le long terme.

Réaliser avec un ensemble de quarante cinq (45) participants délégués par l’assemblée des participants ayant préalablement pris part à l’atelier de diagnostic dans les trois zones. Ces ateliers invitent ces différentes assemblées à se prononcer en plénière sur les problèmes, les ressources ou atouts disponibles, les contraintes, les actions envisagées par secteurs en suivant l’ordre de priorité préalablement établi par les acteurs.

 Recueil des données de base

Les données recueillies vont servir, suivant leur degré de pertinence et tenant compte de leur degré de faisabilité technique et financière, à la planification des actions retenues par l’ensemble des acteurs au développement. Naturellement, ce plan sera scindé en objectifs à court, moyen et long terme reparti sur une période minimale de cinq (5) années mais pouvant déborder ce cadre, surtout en ce qui concerne les travaux d’infrastructures propres à la protection de l’environnement, en général, et des bassins versants, en particulier.

 La restitution

Cette partie est envisagée pour chacune des étapes franchies par l’équipe. Elle a pour but de partager avec les participants et les autorités locales les résultats des ateliers antérieurement réalisés en vue de rectification et de validation. Jusqu’ici la restitution du plan et des PICs demeure une nécessité et reste encore programmée pour les huit (8) jours qui viennent.

 La finalisation du dossier de diagnostic participatif

C. L’élaboration Des Pics.

Ce processus comprend plusieurs étapes dont :

 Le processus de l‘identification des PICs.  Collecte de données et planification

9  Elaboration des pics  Restitution des pics

Cette phase a été réalisée à la fin des ateliers de mise en commune et d’analyse des problèmes priorisés .Trois journées ont été consacrées à des ateliers de collecte de données et de planification relative à l’ élaboration des huit PICs.

 Recueil des données de base

Une fois déterminée les PICs, la FIRMATECH a entrepris de réaliser des différentes rencontres. Tout d’abord avec le comité de suivi du plan de développement en trois (3) fois, puis avec les comités de suivi de projets préalablement mise en place.

 L’analyse approfondie de la problématique en rapport avec le secteur concerné

 La restitution

Elle suivra l’élaboration des documents de projets tour à tour présentés aux bénéficiaires directs.

 La finalisation du dossier

L’ensemble des huit (8) PICs seront corrigés, complétés, et imprimés pour être mis à la disposition du FAES et des communautés.

1.4. PRESENTATION DE L’EQUIPE DE TRAVAIL ENGAGEE DANS LE CADRE DE CONTRAT.

La FIRMATECH eut le soin de recruter, suivant les recommandations du FAES, un ensemble de cadres universitaires appartenant à diverses disciplines dont

Burin Joseph Fidelle , Ingénieur Agronome spécialisé en développement rural Domersant Layns , Ingénieur Agronome spécialisé en Ressources Naturelles Edouart C. Walter , Ingénieur Civil Amazan junior, Sociologue Smith Vincent, Docteur en médecine. Saint Louis Hebert Agronome Expert en Développement Rural ,directeur de la FIRMATECH et coordonnateur de l’équipe.

1.5. PRESENTATION DE REMERCIEMENTS

La FIRMATECH se fait le devoir de remercier toux ceux qui, de loin ou de près, ont participé ou ont contribué à la réalisation de cette étude . Elle veut remercier de manière particulière l’agronome Erick Balthazar et la Direction De Développement Et De Renforcement Institutionnel (DPRI) pour le travail de formation effectué au profit de l’équipe d’intervention sur le terrain. Elle n’oublie pas l’appui fourni à la Firme par l’équipe de coordination régionale Nord . Dans la gestion de logistique sur le terrain.

10 La FIRMATECH présente ses félicitations aussi aux animateurs de terrain, Joseph Maxi, Odaniel Marc Madame Clorène Morency et tous les autres qui, pour avoir compris l’importance et la portée de ce travail communautaire, ont apporté leurs concours dans la planification et la réalisation des ateliers. La FIRMATECH n’oublie pas aussi de saluer la Sœur Irénée du Sacré du Cœur, Responsable de la Ferme Ecole d’Andro. Enfin tout nos remerciements vont aux Directeurs et aux employés des institutions tant privées que publiques qui nous ont, d’une façon ou d’une autre, facilité la tâche sur le terrain.

11

II. PRESENTATION DE LA COMMUNE DE CHANSOLME

2.- HISTOIRE ET GEOGRAPHIE

2.1.- Histoire

Chansolme est une commune du département du Nord-Ouest située à environ 15 km de Port de Paix. Au dire des anciens de la zone, son nom vient de celui d’un colon Jean SOMME, ancien propriétaire de l’habitation qui est aujourd’hui Chansolme. Ancienne section communale de la commune de Port de Paix, Chansolme est élevée, en 1978, au rang de commune et comprend, de manière nominale, trois grande parties : la Ville de Chansolme penchée vers une certaine urbanisation et les deux sections communales à caractère proprement rurale. La première section communale de Chansolme est connue sous le nom de Bion et la deuxième sous celui de Source Beauvoir.

Un fait particulier qui retient notre attention aujourd’hui, c’est que les décisions politiques qui ont porté Chansolme au rang de commune n’ont jamais été suivies de manière formelle par des mesures administratives nécessaires. Le processus de délimitation de cette commune n’a jamais eu lieu de manière officielle et concrète et demeure encore une opération à être réalisée, dans un proche avenir, par le Ministère du plan. Chansolme a eu son premier conseil municipal en 1978.

Sur le plan politique, la commune de Chansolme fait partie de la circonscription électorale de l’arrondissement de Bassin Bleu du département du nord-ouest. Chansolme est administrée par un conseil municipal composé des représentants des deux sections ainsi que le centre ville. Les sections communales Bion et Source Beauvoir sont administrées par des cartels de CASEC élus aux élections de 1995 et 2000.

La nouvelle commune, jadis, ancienne section communale de la commune de Port de Paix, accuse une tendance à l’extension territoriale tout à fait naturelle et conforme à son nouveau rang de commune. De plus en plus, les habitants de Chansolme contribuent à en faire une entité communale réelle. On assiste aujourd’hui à un accord tacite entre cette commune et les habitations qui lui sont limitrophes et qui se sentent plus à l’aise d’être prises en charge par la commune de Chansolme plutôt que par celle de Port de Paix ou de Bassin Bleu. Les habitations de Ti Chansolme, Audouin sur la 8eme section de Port de Paix et celle de kahodati et de Montoba sont de ce cas. Les cartes de communautés réalisées par les participants en provenance de vingt huit (28) habitations de la 2ème section communale mettent en évidence cette tendance de la volonté de ces communautés de faire partie de Chansolme.

Comme faits historiques marquants, on peut citer le passage du cyclone HAZEL en 1954, celui du cyclone Jeanne en 2004, l’inondation de 2000, le massacre de 7 présumés voleurs en 1996 par la population. Il y a aussi des personnages célèbres qui doivent être retenus dans le contexte ; on peut mentionner Baby Doc c’est à dire l’ancien président Jean Claude DUVALIER qui a eu à faire escale à plusieurs reprises dans cette commune. Jn Charles EUNEX, ancien secrétaire général du conseil des ministres du gouvernement de transition (2004 – 2006) est originaire de Chansolme. On mentionne aussi que François Capois dit « Capois La mort » serait originaire d’une localité de la 2eme section dénommée Fond Jacques. La patronne de cette commune est Notre Dame de Lourdes célébrée par l’église catholique le 10 février.

12 2.2.- Géographie

Cette commune est bornée : Au Nord : par le Pont Baladé Au : par Carrefour Magré A l’Est : par la montagne Haut Piton A l’Ouest : par Trois Rivières

2.2.1.- Relief

La commune de Chansolme a un relief dominé à l’est, par des montagnes telles que Haut Piton, Chandelle, Zabèt et au Sud par le mont Résigné. Elle a aussi des plaines comme celles d’Andro, de Baladé, de Vitale . Soulignons aussi que la commune de Chansolme est comme le terminus d’un vaste bassin hydrographique : celui du fleuve des Trois Rivières long de 87 kilomètres partant de la zone de Pilate, en passant par Gros Morne et Bassin Bleu, pour se rendre finalement dans la mer à Port de Paix par la vallée portant le nom de ce fleuve. En effet la vie des habitants de la commune de Chansolme est fortement influencée par la présence de Trois Rivières. Elle arrose les terres rencontrées sur ses berges en même temps terrifie les populations de cette commune et principalement celles de Ti Chansolme et du Centre- ville, lorsqu’elle sort de son lit sous l’effet de fortes pluies.

2.2.2.- Climat

Cette zone, dans le passé, avait la réputation de zone fraiche avec ses monts et ses fonds complètement boisés et jouissant d’une température annuelle de 20 degrés Celsius dans les hauteurs et pouvant baisser au mois de décembre et de janvier.

2.2.3.-Type de Sol

Cette zone se caractérise par deux types de sol, en l’occurrence : sablonneux et calcaire. Le type sablonneux est localisé à la rive des Trois Rivières limitrophe de Chansolme et le type calcaire se situe dans les aires distantes de la berge des Trois Rivières citée plus haut. Après le passage de l’ouragan Jeanne, une couche de sédiments (sable) s’est déposée sur la rive des Trois Rivières proche de Chansolme diminuant considérablement la production agricole dans cette région.

2.2.3.-Hydrographie

La ville de Chansolme est majestueusement traversée le fleuve Des Trois Rivières et des cours d’eau à savoir : Rivière Madodin, Rivière Congo, Rivière Fleuranville.

2.2.4. La Faune Elle est très riche aussi ; on y trouve aussi des animaux domestiques comme les ânes, les chevaux, les chèvres, les agneaux, les bœufs ainsi que beaucoup d’oiseaux.

2.2.5.- La Flore

13 Elle est dominée par une couverture végétale qui est très visible mais relativement peu riche vu les dégâts causés par tous les types d’érosion ; il y a pas mal de plantations agricoles comme les bananiers, la canne à sucre, les cocotiers, les épinards etc. On peut citer d’autres types de plantes comme les papayers, les chênes, les baya-ondes.

2.3.- Démographie

La population de Chansolme est relativement jeune et particulièrement dynamique à prendre de l’extension ; selon l’IHSI la population de Chansolme était de 12 528 habitants pour une superficie de 27.91 kilomètres carrés . Le recensement de 2004 accuse le chiffre de 14000 habitants. De sources proches de la mairie de Chansolme, on mentionne le chiffre actuelle de pour cette population . Les nouvelles études présentement en cours et assumées par la FIRMATECH pour le compte du FAES, vont pouvoir afficher des chiffres encore plus forts avec les nouvelles limites géographiques récemment définies par la population et qui devront être consignées dans un acte officiel de délimitation de cette jeune commune.

Cette population est surtout concentrée dans l’aire urbaine, le long du grand axe routier constitué par la nationale # 4, avec une tendance à l’extension aux limites Est-Ouest du Centre de Chansolme allant de Baladé vers Nan Rosier et Carrefour Andro.

De ce fait, le centre urbain de la commune de Chansolme, limité au nord par le morne Gélin et de son coté sud par les Trois Rivières, semble souffrir d’une étroitesse naturelle que seul des passerelles jetées sur ce fleuve peuvent aider à corriger en facilitant le passage incessant de riverains des deux cotés du fleuve. . 2.4.- Migration

La migration est un phénomène propre au département du nord-ouest. Les premiers flux de Boat People sont partis de cette région pour s’étendre aux autres départements géographiques du pays au début des années 70. Aujourd’hui le flux migratoire vers les Etats Unis et les caraïbes atteint son paroxysme et tend à baisser et à se manifester davantage sur le plan régional et inter régional. Elle se fait par ordre décroissant vers les villes et pays ci dessous en l’occurrence Port de Paix, Miami, Nassau, St Domingue et Port-au-Prince.

2.5.- INSTITUTIONS PRESENTES DANS LA VILLE DE CHANSOLME

2.5.1.- Mairie de Chansolme

Localisée au haut du bourg, le bureau de cette institution est en état de délabrement après l’ouragan Jeanne. Les services offerts sont la taxation au niveau des marchés publics, la collecte et le ramassage d’ordures.

14

2.5.2.- Commissariat de Chansolme

Localisé au haut du bourg, ancien local des casernes de Chansolme; cette institution d’état est la seule de cette commune qui dispose de son propre local. Le commissariatfournit unservicepour la securite des vies et des biens. Le nombre de policiers est de 6 à 7.

2.5.3.- Tribunal de paix

Il a été créé en 1987 et est logé actuellement à la Mairie de Chansolme. Ce tribunal n’a jamais eu de local propre.

2.5.4.- Officier d’Etat Civil

Le Bureau de l’Etat Civil est localisé au bas du Bourg et est logé par l’Institution ‘’Pa Bliyé’’. Ce bureau n’a jamais eu de local propre depuis sa création.

2.5.5.- Eglises / Religions

La commune de Chansolme comporte deux types d‘églises : catholiques et protestantes à savoir adventiste, épiscopale, baptiste, de Dieu, Nazaréen. Le classement se fait ci-dessous par ordre décroissant du nombre de fidèles : Catholique, Adventiste, Episcopale, De Dieu et Nazaréen

2.5.6.- DGI

La Direction Générale des Impôts n’est pas représentée dans la commune de Chansolme depuis le passage de l’ouragan Jeanne. Il en résulte une diminution considérable des recettes de l’état qui se réduit aux simples taxes perçues par la mairie.

2.6.- Infrastructures

2.6.1.- Infrastructures sociales

2.6.1.1- Communication

Elle est assurée à Chansolme par Radio Cascade localisée à Pierrette et qui fonctionne par moment. Les ménages écoutent surtout les stations émettant de Port de Paix telles que : RTNO, Valparaiso, Univers Plus, qui, pour la plupart, relaient certaines émissions de stations de la Capitale. Un bureau de la TELECO est présent à Chansolme mais est non fonctionnel depuis plus de 8 mois.

15

2.6.1.2.- Transport : routes, ponts...

La commune de Chansolme est constituée d’une seule Rue: la Route National # 4, qui traverse cette ville pour se terminer à Port de Paix. Cette route toujours en terre battue fait partie des voies retenues pour réhabilitation dans le programme de l’actuel Gouvernement puisque des compagnies travaillent présentement là dessus.

2.6.1.3.- Les écoles

Il y a environ 9 établissements dont une école nationale, une école congréganiste, 5 écoles primaires privées, 2 écoles secondaires.

2.6.1.4.- Santé

2.6.1.5.- Eau potable

Il existe à Chansolme un système d’adduction d’eau Potable qui a été construit par POCHEP en 1990. L’eau exploitée provient essentiellement de la Source Beauvoir. Bon nombre de ménages disposent de l’eau du robinet chez eux, mais, cette eau se décolore aux saisons pluvieuses et devient parfois boueuse. On dénote aussi trois fontaines publiques à Chansolme dont une est au Haut du Bourg, une autre au Bas du Bourg et une dernière au Marché de Chansolme. Les fontaines du Marché et du Bas Bourg sont fonctionnelles.

2.6.1.6.- Electricité

Non disponible à Chansolme. On y trouve des génératrices privées qui fonctionnent de manière sporadique.

2.6.1.7.-Loisirs

 Il y a un night club sur place dénommé Lourdy Nigth club qui ne fonctionne que de manière sporadique.

 Le terrain de foot Ball est actuellement impraticable depuis le passage de l’ouragan Jeanne.

2.6.2.- Infrastructure économiques

2.6.2.1.-Marchés

On rencontre à Chansolme le seul marché communal qui a lieu tous les mardis. C’est le seul marché de la zone qui desserve Chansolme ainsi que les 2 sections

16 communales ; il n’y en a pas dans les sections. Ce marché construit au haut du bourg de Chansolme. en 1999, par Erla JN FRANCOIS, qui était alors Maire de Chansolme. Il existe pas mal de moyennes boutiques et surtout de petites boutiques soit au nombre de 73. Les grands centres d’achats ou magasin font notoirement défaut. On peut noter toutefois l’apparition d’une entreprise de moyenne envergure et du type PLAZA munie de stores et d’une station d’essence mais qui ne fonctionne pas régulièrement.

2.6.2.2.- Agriculture

Le centre de Chansolme, comme nous l’avons fait remarquer, a une forte tendance à l’urbanisation. C’est pourtant le lieu de résidence de la majorité des planteurs qui se déplacent régulièrement pour s’occuper de leurs exploitations soit sur les périmètres irrigués soit dans la partie haute de la deuxième section.

2.6.2.3- Elevage

Il n’y a pas de ferme d’élevage qui aurait pu promouvoir cette activité sur une base rationnelle et rentable. Le service vétérinaire aussi fait défaut .Un responsable de la production animale qui vit actuellement en retraite n’a pas été remplacé.

2.6.2.4.- Artisanat

Il n’existe pas à Chansolme un centre de production et de commercialisation de produits artisanaux. Les sœurs du Sacre Cœur essaient de fournir un encadrement technique et financier visant à permettre à une vingtaine de mères de famille de trouver une source de revenu à leur foyer. Ces efforts louables se cristallisent à travers un ensemble de petits projets de transformation et de commercialisation de produits agricoles tels que l’arachide le cacao le manioc etc… . Un projet de cassaverie est envisagé actuellement au niveau de la Ferme Ecole d’Andro (FEA).

2.6.2.5.-L’écotourisme

Il existe un potentiel de développement éco touristique lié à des sites intéressants qu’on pourrait exploiter à des fins socio économiques.

17

III.- PRESÉNTATION DE SOURCE BEAUVOIR DEUXIÈME SECTION COMMUNALE DE CHANSOLME

3.- HISTOIRE ET GEOGRAPHIE

3.1.- Délimitation Géographique

Source Beauvoir, deuxième section communale de Chansolme est limitée au nord par l’habitation Rosier, au sud par l’habitation Champagne, à l’est par la chaîne du Haut Piton, à l’ouest par les habitations Andro et Vitale. Elle comporte environ vingt huit habitations subdivisées en 85 localités.

Pour les commodités de l’étude nous avons pu garder les trois points de ralliement ( Andro ,Ti Croix et Vitale) pour en faire trois zones distinctes d’intervention non seulement pour l’élaboration du plan de développement de cette section mais aussi pour le processus de sa mise en œuvre ultérieure.

3.2.- Subdivision de la 2eme section

Listes des habitations de la 2eme section

1- Andro Andro, De garçon, Rosier, Maçonnière, Fond merle, Kaleta, Source Beauvoir, Ti Chansolme, Pierrette

2- Ti croix Ti croix, Champagne, Jean pierre, Bois chandelle, Laglode, Lavisite, Tête Camp, Marc fontaine, Datty, Hate menviel.

3- Vitale Vitale, Nan cap, Belier, Fond citron, Kahodati, Montoba

3.3.- Listes des localités des trois zones de la 2eme section.

3.3.1.-Zone Andro

Cette zone compte environ 9 habitations et 37 localités

Tab.1-Principales habitations et localités de la zone Andro

Principales Habitations Principales Localités Andro Platon Andro, Kann Koule, Boulos De Garson Tonmaren, Sous Platon, Roche Kontre, Deyemon Rozye Sou Basen, Makaya,Newo,Nan Kanpech, Changiyon Sou Sisten

18 Masonyè Wo Masonyè, Savann Pay,Nan Zayi Nan Banyen, Nan So Fond merle Nan Bwayant,Zabriko,Kokola,Nan Jan Lwi, Nan Mapou Kaleta Dekaleta, Anba Bwa Chandel, Nan Sable, Dlo Sale, Tou Mason Source Beauvoir Fon Kann, Nan Moulen, Nan Leksann Ti Chansolme Nan Sen Lwi, Kaven Nan Mayann, Demawo Pierrette Anba Falez, Annet Ba Total 9 36

3.3.2.-Zone Ti Croix

Cette zone compte environ 13 habitations et 28 localités.

Tab.2-Principales habitations et localités de la zone Ti Croix

Principales Habitations Principales Localités Ti Croix Lat menviel Boni, Remon Chanpay Falez,Kouyout Janpyè Mjanpyè 1, Janpyè 2 Laglode Derye Mon, Sezerin, Anba Kayimit Lavizit Siriz, Mon Anni, Nan Baliz Tet kan Fiyet, Nan Mamwet, Savann Andro, Nan Kannsou Mak fontèn Anba Dwadom, Lasous Datty Sou Siten, Teblanch, Nan Gravwa, Gran Chemin Bwa chandel Nan Bwamel Mobola Ba Ti Kwa, Mon Lopital Belvi Nan Richen, Boni 2, Nan Fonble

Total 13 28

3.3.3.-Zone Vitale

Cette zone compte environ 6 habitations et 21 localités

Tab.3 - Principales habitations et localités de Vitale

Principales Habitations Principales Localités Vitale Savann Mak, Nan Konpayi, Do Kap Nan kap Platon, Nan Krisyan, Zo Bef Belier Ranpa, Ravin Pouri, Tines

19 Fon sitron Biskay, Nan Moras, Kaborèt, Fon Bwablan, Nanizak, Demoulen, Nann Gwègwè Kawodati Nan Zemi, Jelen, Savann Mak, Delmon, Zeb Boulle. Montoba Montoba Total 6 21

3.4.- Les éléments historiques

Certaines zones de cette partie de la section communale étaient totalement sous couvert végétal. Cette couverture végétale est très diversifiée et représentée entre autre par une haute densité de Campêche, Gayac, Pite Tabac etc. C’était dans le temps ce qu’on appelle « rak bwa ». Cette partie de la commune de Chansolme s’est trouvée peu à peu colonisée par les peuplades. Aujourd’hui nous assistons à un processus de désertification liée à la déforestation.

 Zone Ti croix Historicité de Ti Croix

Vers les années 1920, une maladie épidémique dénommée VERETTE a tué beaucoup de personnes à travers le pays. La première personne qui succombait par cette maladie a été enterrée dans cette zone, et, comme remarque, on a implanté une petite croix sur sa fosse, c’était le début d’un cimetière qui accumulait cadavres sur cadavres ; de cet évènement découle le nom de Ti Croix. La première personne qui habitait Ti Croix s’appelle M. Bayard, à cette époque il n’y avait que des « lots boisés ». Cette zone évolue au fur et à mesure que les gens venaient s’y établir. Au cours de l’année 1986, le Révérend Pasteur Mezira JOSEPH a fondé une petite école qui dessert la population au niveau éducatif jusqu’à nos jours.

Jean Pierre

Cette zone est située dans les limites des deux communes de Chansolme et de bassin bleu. Plus fraîche que la zone d’Andro, Jean Pierre offre l’aspect d’un village affichant un potentiel considérable du point de vue de la production agricole et de l’élevage. Jean Pierre porte le nom de la première personne qui habitait de cette localité, et cette personne avait pour nom M. St Hilaire JEAN PIERRE. Vers les années 1981, on a implanté une église protestante. Dans cette même église, M. Romain FRANÇOIS a crée une petite école. .  Zone Vitale

L’histoire de ces localités est caractérisée par deux faits qui sont liés par la présence de Trois Rivières limitrophe à ces différentes localités.

1. L’évolution du système agricole marqué par le passage progressif d’une mode d’exploitation semi- aride qui facilite l’élevage caprin vers une forme de production en système irrigué de type agro pastoral.

20 2. La succession des cataclysmes naturels incluant une série de cyclone et un séisme affectant l’évolution naturelle et sociale de la zone. De façon chronologique les principaux évènements qui ont retenu la mémoire collective sont présentés dans le tableau suivant.

TAB.4- Tab. Présentant quelques événements marquants dans la 2eme section

DATE EVENEMENTS IMPACTS 12 octobre 1954 Cyclone Azel Pertes de vies animales et végétales, provoque la famine 1955 1ère atterrissage d’un hélicoptèreNouvelle découverte A Vitale 1955 Réhabilitation canal berge Gaspillage ,par ce que non fonctionnel 1958 Construction berge canal Vitale – Possibilité d’arroser les jardins et augmentation de la Andro production 1977 Sécheresse pendant un an Grande famine 1978 Grande pluie de plusieurs jours Abondance et gaspillage des produits qui favorise une chute des prix 2003 Epidémie des animaux Mort des animaux comme ; bourrique, Cheval, poule 2005 Apparition de Comcell Les gens de la 2ème section peut se connecter avec le reste du monde

TAB.5 -EVENEMENTS HISTORIQUES DE VITALE

DATE EVENEMENTS CONSEQUENCES/REMARQUES 1937 Colonisation de basse plaine de Vitale par un Passage du système axé sur élevage à groupe d’entrepreneurs ayant fait acquisition de un système agro pastoral beaucoup de terrain. Aménagement de la prise sur berge de Trois Rivières pour irriguer la basse plaine de Vitale 12/10/1954 Cyclone HAZEL Perte de vies humaines destruction de plantation et d’animaux. 1978 Cyclone David Idem 1980 Installation de la première pompe hydraulique sur Augmentation de la production le périmètre par Monsieur Hippias Gaspard 1994 Séisme à Chansolme Destruction d’habitat, chute d’arbre, perte de vies humaines 2000 Installation de pompes d’irrigation sur le Projet non encore inauguré et non périmètre par PPI fonctionnel jusqu’a date 2 pompes de secours 5’’ et 6’’ 4 pompes 4’’ installés 18/09/2004 Cyclone Jeanne - Perte de vie humaine, - Destruction d’habitat 4

21 - Pompes privés emportées 6’’, 4’’ et 5’’ Vitale, - 9 pompes à Bélier dont 2 communautaires et 7 privées - jardins endommagés animaux emportés. 22/ 09/ 06 Seime à Chansolme d’une faible amplitude

3.5.- LES ELEMENTS BIO PHYSIQUES DE LA 2eme SECTION

3.5.1.- Relief La zone présente un relief assez accidenté marqué par la présence de plaines, de vallées et de montagnes à fortes pentes. Ce relief détermine les différents choix en matière d’exploitation agricole, la répartition des ménages et la concentration de l’habitat. L’altitude varie selon que l’on est en vallée de 50 á 100 mètres ou dans la partie haute allant de 400 (Source Beauvoir , Maconnière ) à plus de 900 mètres (zone Datty).

3.5.2.- Climat

De part son relief, la deuxième section communale de Chansolme comporte un climat assez variable avec l’altitude ; la zone Datty affiche un climat tempéré avec possibilité de cultures fraîches comme les légumes, les petits pois et certains fruits.

3.5.3.- Type De Sol

Dans la 2ème section Source Beauvoir, on identifie deux types de sol : calcaire et basaltique de texture limono-argileuse. Au niveau des montagnes l’érosion effrénée (tout type confondu) fait apparaître la roche mère. Ce sol est á majorité calcaire et de types sédimentaires. Ce calcaire est plus compact par endroit donnant l’aspect de marne. Les sols sablonneux se rencontrent au niveau de la partie basse et constituent déjà des signes évidents d’érosion dans plusieurs localités et qui tend á diminuer de manière considérable la fertilité de ces sols.

3.6.- DEMOGRAPHIE

Tab.6- Population de la zone Andro

Population Habitations Hom Fem Gar. Filles Total Andro 170 187 229 348 934 Tèt Kan 64 55 128 114 361

22 Dlo Sale 120 144 210 276 750 De Garçon 63 74 127 135 399 Masonyè 198 217 306 279 1000 Source Beauvoir 19 25 58 63 165 Ti Chansolme 50 42 119 132 343 Kaleta 82 98 133 137 450 Pierrette 54 38 123 99 314 Fond Merle 48 35 70 77 230 Nan Rozye 78 84 204 246 612 TOTAL 946 999 1707 1906 5558

Les habitations Andro, De Garçon, Maçonnière et Ti Chansolme sont des zones de périmètres irrigués avec des pentes très faibles. Pierrette et Nan Rozye sont des zones d’altitude moyenne avec des pentes allant de 20 á 30%.

Tab.7- Population de la zone de Ti croix

Population Habitations Hom Fem Gar. Filles Total Ti Croix 100 101 239 258 698 Laglòd 59 50 129 112 350 Derrière Morne 62 53 124 103 342 La visite 89 108 159 144 500 Datty 32 39 130 99 300 Bois Chandelle 70 52 103 85 310 Jean Pierre 40 42 113 109 304 Marc Fontaine 587 663 550 700 2500 Bois de sud 48 32 104 96 280 Bellevue 72 61 120 143 396 Total 1159 1201 1771 1849 6388

Les habitations de Ti croix et de Champagne représentent des zones de concentration de la population et particulièrement le long de la route nationale #4. Dans la partie haute de la zone de Ti croix, les habitations comme La Visite, Laglòd, et Datty forment une zone d’attraction avec des vallons fertiles favorisant les cultures fraîches.

23

Tab. 8- Population de la zone Vitale

Population Habitations Hom Fem Gar. Filles Total Vitale 116 130 214 188 648 Bélier 116 116 76 48 356 Montoba 76 108 97 91 372 Nan Cap 43 45 126 117 331 Fond Citron 77 18 39 83 157 TOTAL 368 417 552 527 1864

Parmi les 5 grandes habitations qui composent la zone de Vitale, seules Vitale et Bélier font partie de la deuxième section Source Beauvoir. Les autres habitations appartiennent plutôt officiellement à la 2ème Section Kawodati de Bassin Bleu. Toutefois Vitale représente pour eux un centre d’attraction pour la satisfaction de leurs besoins quotidiens (achats, ventes, paiement de services publiques et sociaux de base). C’est ce qui explique leur présence dans la zone de Vitale à l’occasion de cette étude.

Tab.8 Population des trois zones de la deuxième section Source Beauvoir

Population Zone Hom Fem Gar. Filles Total Andro 946 999 1707 1906 5558 Ti croix 1159 1201 1771 1849 6388 Vitale 368 417 552 527 1864 TOTAL 2473 2617 4030 4282 13810

3.7.- Taux De Fécondité

Au moins 60% des ménages issus de cette population sont de bas âges. Ce qui explique que cette population est très jeune dans la deuxième section. Le nombre d’enfants frise la moyenne de quatre enfants par ménage avec des pics de huit à dix enfants par famille

3.8.- Tendances Migratoires

Cette tendance est manifestement accentuée pour les enfants et leurs mères qui se trouvent obligés de se rendre á Port de Paix, au centre de Chansolme ou á Bassin Bleu, pour continuer leur étude.

24

3.9.- ORGANISATIONS SOCIALES

3.9.1.- Organisations Locales

Tab.9 A- Information sur les organisations de la zone d’andro

Nom Organisations Sigle Date Qté. Objectifs Réalisation Fond. Memb re Association Bienfaiteur pour ABPH Sauver la Population Haïtienne Coopérative agricole pour le CADECH 3- 12- 05 70 Travail pour la Commerce département commune commune de Agriculture Chansolme Chansolme Prêt Reboisement Boutique entrant Association Paysans dlo APDS 1996 60 Travail pour la localité Route agriculture salée dlo salée Association Tet Ansanm ATAM 1977 75 Consolider les Route, pépinière Maçoniere travailleurs de Maçoniere ???? CANO Travail pour la consolidation des jeunes Association Jeune Maçoniere AJM 1977 21 Travay ansanm, pour Routes secondaires une mutuelle Réparation route Agriculture Tèt ansanm AT 1993 35 Gestion du périmètre Reboisement , Amélioration Route Association irriguant A I A 90 Irrigation Association chrétienne CDANO 22/06/06 92 Epargne Epargne développement du nord- Nettoyage Ouest jardin Mouvement planteur Ti MPT 20 mai 100 Travailpour le ???? Chansolme 2006 developpement de ti Chansolme Association paysans Pierrette APP 1990 100 ???? Route Nettoyage source

11 association de base se trouvent dans la zone et cherchent ,avec leurs pauvres et d’autres concours externes, à fournir un service d’encadrement aux différentes habitations de la zone.

Tab.10 B - Liste des organisations œuvrant dans la zone de Ti Croix

Organisation Sigle Dat Nbr De Objectifs Activités Réalisations Fond. Mbr Association Paysan APD Juin 98 30 Développement Route Aménager route Datty Datty

25 Association Paysan APDM Sept 30 Promotion des ---- Assainissement Dèyè Morne 2005 jeunes dans la localité Organisation Paysan OPECH Juin 2005 200 Développement ---- Encadrer les Champagne de la zone cultivateurs Club des mères Mars 2005 24 Promotion Santé Formation pour de la femme les filles Gwoupman Fratènite Ti GFTK Déc. 96 25 Travailler pour Santé, route Encadrer les Kwa développement éducation petits local agriculture commerçants Association ADJP Août 2004 30 Développement Développer Aménager route Développement Jean communautaire l’élevage Jean Pierre Pierre élevage Association Evangélique ALDCC Juillet 36 Développement Intervenir Ecole de des leaders pour le B 2004 dans champagne, eau développement des l’éducation potable, dans des communes de différentes Chansolme et de Bassin localités. Bleu.

7 associations accompagnent les habitations de la zone de Ti Croix. Certaines d’entre elles ont la chance de collaborer avec des organismes externes intervenant dans la section communale.

Tab.10 C - Liste des organisations œuvrant dans la zone de Vitale

Nom Org. Sigle Date fond. Nbre Obj. Réal. Local. de mbres Association Femme AFREV 23-02-04 92 Amélioration vie Crédit Vital Rayon l’Espoir Vital économique Association Irrigant AIV 16-03-96 104 Encadrement d’irrigant Vital Vitale Organisation APV 13-07-95 113 Encadrement Route Petite Vital Planteur Vitale semence Organisation OPNK 25-03-04 48 Satisfaction des besoins Route Nan Kap Paysan Nan Kap de la zone Association ADM 21-07-03 83 Changement de la zone Route grenier Montoba Développement Montoba Association Tête ATA 08-02-04 47 Augmentation de la Route crédit Bélier Ansanm production

26 3.9.2- LES ORGANISATIONS EXTERNES OPERANTES DANS LA 2EME SECTION SOURCE BEAUVOIR

Tab.11 - Liste des organisations externes

INSTITUTION DOMAINE REALISATIONS D’INTERVENTION PPI Irrigation CARE Education Réhabilitation deux écoles à Ti Croix et Chansolme Santé Formation sur le VIH SIDA Irrigation Reboisement environnement POCHEP Eau potable Construction système E/P Laglode – Ti Croix Hampay – Siriz Masonyere – Rozye Bovwa – Chansol Belvi – Magre

MSPP Santé publique Vaccination pour enfants et fer FAES Education santé Réhabilitation école rosier Réhabilitation centre de santé chansolme ACLAM Agriculture crédit Distribution intrants Distribution cabris Prêt aux ptes marchandes CARITAA Santé agriculture Clinique mobile pour humains Distribution poules améliorées Distribution porc PADF Irrigation infrastructure Canalisation bélier Installation deux pompes Réhabilitation route nationale UCG infrastructure Réhabilitations route Ti Croix – Vital Ti Croix – Mak Fontèn Laglode – Chansolme Magre – Belvi Conservation de sol Andro, Vital et Ti Chansolme Fond parrainage Education Matériels scolaires Formation aux professeurs MARNDR / GSB Elevage Formation des agents vétérinaires Vaccinations centre PPK Formation pour les éleveurs FONKOZE Crédit Prêt aux associations des marchands USAID Financé les activités Finance les institutions comme CARE, POCHEP économiques sur le terrain CHF Contre désastre Réhabilitation d’école nationale de champagne, fournit des formations et des équipements aux secouristes.

27 URSEP Eau potable Aucun

Tab.12-Institutions étatiques opérant dans cette zone

Institution de l’état Activités Réalisées Date SNEM/Service d’hygiène Aspersion maison contre la punaise 1974 lutte contre malaria Aspersion contre les poux MSPP Campagne de vaccination des femmes et enfants MARNDR (PPI) Captage berge et installation de pompes à Vitale 1999 Aide CASEC Capture d’animaux errants, Règlements litiges locaux

3.9.3.- Relations inter organisationnelles

En ce qui concerne les relations entre les organistes externes d’interventions et les communautés de la 2e section de Chansolme, l’élaboration et l’analyse du diagramme de Venn ont mis en premier rang la CARE le POCHEP en deuxième. En troisième le PPI, l’UCG en quatrième la PADF et la FIRMATECH en cinquième.

Pour ce qu’il s’agit des relations des organisations locales et les communautés de la 2e section, elles ont été retenu dans l’ordre d’importance suivant : GFTK, OPECH, CDANO, CADECH, les associations d’irrigants.

3.10.- Religions / Cultes

Tab.13- Liste des églises et leur localisation (Zone Andro)

Eglises Andro Ti Chansolme Source De Rosier Pierr Maso Kaleta Beauvoir garçon ette nyè Chapel Katolik 0 0 0 0 0 0 0 0 Pos Rasanble 1 0 0 0 0 0 0 0 Advantis 1 1 1 1 0 De Dye 2 0 1 1 1 0 0 Temoin Jeova 0 0 0 0 0 0 0 0 Batis 0 0 1 1 1 0 Pè savann 3 1 1 3 2 1 - 2 Tamp Vodou 2 ? 1 5 3 1 2 7

Tab.14- liste des églises et leur localisation (Zone TI Croix)

Eglises Ti Croix Laglode La visite Marc fontaine Champag Jean pierre ne Chapel Katolik 1 1

28 Charité 1 Maranatha 1 De Dieu 1 1 Nazareth 1 Bétache 1 Evangélique 1

Tab.15- Les églises et leur localisation (Zone Vitale)

Vitale Bélier Montoba Nan Cap Fond citron Total Chapel Katolik 1 De Dieu 1 Tamp Vodou 3

Les données recueillies montrent que la religion catholique est dominante, par rapport au protestantisme. Cependant seuls quelques temples protestants et des péristyles vaudou ont pu être remarqués

3.11.-Evénements Culturels

Les événements culturels les plus remarquables se trouvent localisés dans les trois zones de la deuxième section. En générale, les principales manifestations culturelles se rencontrent dans les périodes de la fête de Pâques, la fête de Noël, le jour de l’an. Ces grands moments donnent lieu à des cérémonies de vodou pouvant durer jusqu'à une semaine, à des ‘‘Désafi’’ mobilisant des amateurs de gageures des différentes zones ou communes avoisinantes pouvant durer plusieurs jours. Des bals sont aussi organisés par les jeunes de la zone surtout pour le jour de l’an et les pâques. Ce sont aussi des occasions pour des manifestations religieuses comme les grands rassemblements pour la fête de la moisson ou des conventions religieuses.

3.11.1.-Impact de ces événements culturels

3.11.2.-Impacts socio culturels

Ces événements, qui rassemblent les membres d’une famille ou d’une communauté, poussent à une cohésion familiale ou sociale où les gens communient ensemble. Le plus souvent, c’est une occasion de réconciliations, de retrouvailles d’amis ou de parents ayant laissé la communauté pendant longtemps.

3.11.3.-Impacts socio économiques

Les bals, les moissons, les cérémonies religieuses , les raras sont des événements culturels qui rassemblent des foules. Ce sont également des occasions de vendre ou d’acheter des produits disponibles dans la communauté à cette époque. C’est aussi l’occasion de visite des gens de la diaspora. On raconte que 30% des gens de la diaspora ou de la capitale reviennent plus ou moins régulièrement pour ces manifestations culturelles.

29

IV DIAGNOSTIC PARTICIPATIF DE LA DEUXIÈME SECTION

4.1 PRESENTATION DE LA SITUATION PAR SECTEUR ET ANALYSE DES RESULTATS

4.1.1 SERVICES SOCIAUX DE BASE

4.2 SECTEUR EDUCATIF

4.2.1 SITUATION DANS LA VILLE DE CHANSOLME

4.2.1.1 Etablissements scolaires

Tableau.16- répartition des établissements scolaires dans la Ville de Chansolme

École Lieu/ Habt. Type D’école Qté de Nbre D’élèves Date salle Fdt Privée Publique Comm. Congr. G. F T Pré scolaire Mme Demostène Ville de X 76 Chansolme Kay Pè Ville de X 142 Chansolme

Primaires Notre Dame De Ville de X 6 105 63 168 1994 Lourde Chansolme APAK Ville de X 180 120 300 Chansolme Ecole Jean Paul II Ville de 6 40 36 76 1993 Chansolme Ecole moderne de Ville de X X 95 50 145 Chansolme Chansolme Ecole chrétienne Ville de X 8 113 102 215 1977 de Chansolme Chansolme Primaire Ernst Ville de X 3 2002 Titus intégré au Chansolme collège Ecole Nationale de Ville de X 11 528 1935 Chansolme Chansolme

30 Secondaires

Lycée national de Ville de X Chansolme 7ème à Chansolme 9ème AF Ecole Ernst Titus Ville de 115 secondaire (7ème Chansolm à 9ème AF) e Professionnel Technique

En résumé il y a sept (7) écoles primaires et deux (2) écoles secondaires à Chansolme Le lycée qui jusqu’ici conduit les élèves aux examens officiel de neuvième année fondamentale

4.2.1.2 EQUIPEMENTS SCOLAIRES

Tableau.17- Inventaire d’équipements dans les établissement scolaires dans la ville de Chansolme

Ecole Loca Tabl Banc Chai Bureau Bibliot Maté Terrain Latrines Tuyau lité eau se hèque riel National Chan 2 70 12 2 0 oui non oui oui solme Chrétienne Chan 4 20 0 0 0 non non non non solme Jean Paul II Chan 18 6 0 0 0 non non non oui solme Notre Dame Chan 2 3 0 0 0 non non non non de Lourdes solme Ernst Titus Chan 5 16 0 0 0 non non non non solme

31 4.2.2 SITUATION DANS LA DEUXIEME SECTION SOURCE BEAUVOIR

4.2.2.1 Etablissements Scolaires

Tableau.18- Etablissements scolaires de la zone d’Andro

École Lieu/ Type D’école Qté Nbre D’élèves Date Habt. Classe Fdt Privée Publique Comm. Congr. G. F T Pré scolaire Auguste Walna Degarçon X 1 15 13 28 Modération Pierrette X Fénelon Pierrette X Ecole Baptiste Rosier X 35 25 60 Chrétien

Primaires Ecole Degarcon X 6 100 104 204 Transfiguration Ecole Degarcon X 6 123 128 251 Conservatrice Ecole Nationale Rosier X 6 50 70 120 Ecole Bon Andro X X 48 65 113 samaritain Ecole Jérusalem Andro X 114 128 242 Ecole Masonyè X 40 60 100 Souveraineté De Dieu Ecole Modération Pierrette X Ecole Fénelon Pierrette X Professionnel Technique Ferme Ecole Andro Andro X 3 45 2003

Tableau.19- Etablissements scolaires de la zone de Ti Croix

École / Nom Lieu/ Habt. Type D’école Qté Nbre D’élèves Date Classe Fdt Prive Publique Comm. Congr. G. F T

32 Pré scolaire Martin L. King Fond Merle X 45 Oct. 1978

Primaires Nazareth Ti croix X 6 52 67 225 Sept 1986 Nationale De Lavisite 2000 Penasecour national Betach Champagne X 8 311 Oct. 1977 Maranatha Marc X 6 69 106 175 Oct. Fontaine 1995 Sainte Bernadette Laglode X 10 475 Oct. 1948 Martin L.King Fond Merle X 7 45 52 97 Oct. 1978 Bon Berger Jean Pierre X 4 100 2003 Nelson Mandela Datty X 106 1986 Professionnel Technique

Tableau.20-Les établissements scolaires de la zone Vitale

École Lieu/ Type D’école Qté Nbre D’élèves Date Habt. Classe Fdt Prive Publique Comm. Congr. G. F T Pré scolaire 0 0 0 0 0 0 0 0 -

Primaire Ecole mixte Vitale X 3 10 8 18 2004 primaire Bon Berger de Vitale

4.2.2.2- NIVEAU DE L’ENSEIGNEMENT DISPENSE AU NIVEAU DE LA DEUXIEME SECTION

Préscolaire

Cinq établissements scolaires fournissent ce service mais pas avec les mêmes exigences techniques et pédagogiques conformes aux normes de l’education.

33 Primaire

17 écoles assurent la formation des enfants à ce niveau.

Secondaire

Il n’existe aucun établissement d’enseignement secondaire dans la deuxieme section communale de Chansolme. Les jeunes après les examens du CEP, se trouvent obligés de se rendre à Chansolme pour fréquenter le lycée. Ceux, qui en sont capables, se rendent à Port de Paix et à Bassin Bleu pour leurs études secondaires.

Professionnelle

Le niveau d’enseignement professionnel et universitaire n’existe pas à Chansolme. On rencontre seulement la Ferme Ecole des Sœurs du Sacre Cœur instituée par cette congrégation religieuse depuis cinq ans. Ce centre de formation agricole envisage de recruter des jeunes qui voudraient se créer un métier dans le domaine d’exploitation agricole. Quinze jeunes sont recrutés chaque année pour un cycle de formation de trois années. . Type d’établissement

On distingue pour toute la deuxième section trois écoles publiques, 13 écoles privées et 2 écoles congréganiste.

Etat bâtiment

Mis à part les établissements publics et les écoles congréganistes, la quasi totalité des autres établissements scolaires se trouvent dans un état de délabrement sans un minimum d’équipement. Les tuyaux, les latrines manquent dans presque toutes ces écoles. Il n’y a pas de terrain de football. Il en est de même pour les bibliothèques.

Propriétaire du bâtiment

A part les écoles publiques et les congréganistes, les autres écoles privées ou communautaires* sont logées sous une tonnelle ou bien dans les espaces réservées à une église.

4.2.2.3 EQUIPEMENTS SCOLAIRES

Zone Andro

 les écoles communautaires ne sont ni publiques ni privées mais issues d’une initiative communautaire. généralement elles sont assistées par des comites impliquant professeurs ,parents et élèves.

34 Tableau .21-Présentant les équipements scolaires de la zone d’Andro

Ecole Localité Tableau Banc Chais Bureau Biblio Maté Terai Latri Tuyau e thèqu Riels n nes e didactiques National Rosier Rosier 6 46 8 7 0 - - 1 1 Batiste Rosier Rosier 2 16 3 0 0 0 0 0 0 Souveraineté Masonyè 3 0 0 0 0 0 0 0 0 Rosier Ecole Jérusalem Andro 6 25 2 0 0 4 0 1 0 Bon samaritain ? 5 10 0 0 0 0 0 0 0 Transfiguration Degarcon 4 15 4 1 3 0 0 0 0 Conservatrice Degarcon 6 56 6 6 3 0 0 0 0 Auguste Walnar Degarcon ? ? 20 ? ? ? ? ? ?

Zone Ti Croix

Tableau .22- Présentant les équipements scolaires de la zone de Ti croix

Ecole Ecole Tabl Banc Chaise Bure Bibliot Matériels Terra Latri Tu eau au hèque didactiqu in nes yau es Nazareth Ti croix 2 10 4 0 non non Non Non non Betach Champagne 2 8 0 0 non non Non Oui non Nationale Champagne 6 50 2 2 non oui Non Oui Non

Nelson Mandela Datty 3 30 0 0 non non Non Non Non Bon Berger Jn pierre 1 9 0 0 non non Non Non Non Ste Bernadette Laglode 7 70 7 7 non oui Non Oui Non Maranatha Marc fontaine 2 20 0 0 non non Non Non Non

Zone Vitale La situation est particulièrement préoccupante. Aucun établissement scolaire valable pour toute cette zone. Une seule école naissante, logée dans un hangar de paille, qui fonctionne depuis plus de deux années pour 18 élèves. On y trouve comme matériels : trois bancs, un bureau et un tableau.

A cause de cette carence d’établissement scolaire, bon nombre de parents envoient leurs enfants à l’école dans les localités avoisinantes telles que Andro, De Garçon et au centre de Chansolme. Les tableaux 23,

35 24, 25 présentent le degré de scolarisation de la zone. Dans certains cas ,les jeunes n’hésitent pas à parcourir plus de six kilomètres de routes chaque matin pour se rendre à l’école

 Mobiliers. Environ 30% des écoles ont à peine les mobiliers nécessaires. On compte parmi les établissements publics et les écoles congréganistes. Les 70 % accusent un déficit notoire en tableaux, en bancs, en bureaux et en chaises pour les professeurs.

 Bibliothèque Les bibliothèques manquent partout dans les établissements scolaires. Cette situation prévaut même pour la ville de Chansolme.

 Matériel didactique : Ils sont disponibles à moins de10% soit dans deux écoles.

 Espace De Recréation. On a toujours une cour pour toutes les écoles. Mais les infrastructures de sports et jeux font défaut, le bilan est particulièrement maigre sinon nul. Aucun terrain de jeu normalement constitué. Les auditoriums le font aussi sinon on a seulement la salle paroissiale qui offre les possibilités de présentations théâtrales et de festivités.

 Eau potable Ce liquide précieux est disponible seulement au niveau de 30% des écoles de la deuxième section

 Toilette A peine 20% des écoles seulement disposent d’une toilette. Ce problème se pose même au niveau de la Ville de Chansolme.

 Clôtures Au niveau de la ville de Chansolme, on constate l’absence de murs normalement constitués et capables d’assurer à l’établissement scolaire une atmosphère normale et nécessaire au bon fonctionnement et à la discipline de l’école. Seule l’Ecole Nationale De Champagne brille par la bonne prestance de sa clôture.

4.2.2.4.- Personnels

1. Niveau de formation On rencontre très rarement des normaliens, la majeur partie sont des types qui ont atteint les classes de quatrième et troisième secondaire et qui ont à plusieurs reprises été soumis à des séminaires de recyclage.

2. Disponibilité 90% de ces habitent dans la zone de l’école et se trouvent relativement disponibles pour leurs élèves.

3. Aspect genre

36 Cet aspect est pris en compte tant au niveau des familles qu’au niveau scolaires. Les filles et les garçons fréquentent, quasiment dans la même proportion, les écoles qui sont mixtes en général.

4. Salaire moyen

Entre 1000 gourdes à 2000 gourdes pour les privées

4.2.2.5.-Fonctionnement

Le calendrier national scolaire est respecté .Les périodicités de fonctionnement se résument ainsi : simple vacation : de huit à deux heures. Les périodes nationales de vacances et de congé sont également respectées.

4.2.2.6 Taux de réussite scolaire aux examens officiels 4.2.2.7 Les écoles de la deuxième section font souvent belle figureau niveau des examens officiels de CEP. Les écoles de Laglode, de Ti Croix d’andro, de Pierrette présentent des scores satisfaisants allant jusqu'à 100% de réussite

4.2.2.7 Degré De Scolarisation Des trois zones de la section source Beauvoir

Tableau.23-degré de scolarisation de la zone d’Andro

Enfants scolarisés Enfants non scolarisés Total Localités Garçons Filles Garçons Filles Andro 175 206 84 112 577 Tèt Kan 46 43 82 71 242 Source Beauv. 35 28 23 35 121 Masonyè 187 203 101 94 585 Ti Chansolme 7 8 112 124 251 Kaleta 73 102 43 62 270 Pierrette 25 14 28 39 106 Fond Merle 10 13 60 64 147 Nan Rozye 155 192 57 46 450 TOTAL 713 809 510 637 2869

Tableau.24- degré de scolarisation de la zone de Ti croix

Localités Enfants scolarisés Enfants non scolarisés Total

37 Garçons Filles Garçons Filles Ti Croix 156 120 83 138 497 Laglòd 58 52 71 60 241 Derrière Morne 46 32 78 71 227 La visite 34 46 120 103 303 Datty 36 15 94 84 229 Bois Chandelle 7 6 14 19 46 Champagne Jean Pierre 30 31 83 78 222 Hate menviel Tête camp 14 12 26 21 73 TOTAL 381 314 471 484 8138

Tableau. 25- degré de scolarisation de la zone Vitale

Enfants scolarisés Enfants non scolarisés Total Localités Garçons Filles Garçons Filles Vitale 149 81 65 107 402 Bélier 27 16 49 30 122 Montoba 5 12 79 47 143 Nan Kap 86 70 92 79 327 Fonsitron 20 30 19 83 152 Total 287 209 304 346 1146

4.3.-SECTEUR SANTÉ

4.3.1 SITUATION DE LA VILLE DE CHANSOLME

4.3.1.1 Infrastructures sanitaires

Elle est constituée par le centre de Chansolme. Le centre de Chansolme est restauré en (2005-2006) par le FAES ; il comporte un rez-de-chaussée avec 5 chambres : 2 affectées aux consultations, 1 au laboratoire, 1 à la pharmacie, 1 à la clinique dentaire et aussi deux aires d’attente et un étage avec 6 chambres, 2 pour le logement du médecin résident en service social, 1 pour l’infirmière en service social, 1 pour auditorium, 2 salles pour accouchement .Le centre contient tout le matériel nécessaire adapté à son statut du Centre de Santé Sans Lits (CSSL).

38

Nb : un dispensaire fonctionne au haut de la ville de Chansolme au niveau de Pierrette.

4.3.1.2 Equipements

Lits d’observation, matériel de labo, tables de consultations, balance, chaises au nombre de 15 à 20, bureaux, 1 brancard, 1 autoclave, 1 chaise dentaire, tensiomètre, matériels pour suture et accouchement, 1 toilette confort moderne fonctionnel etc.

4.3.1.3 Personnels

Il disposait alors jusqu’en 2004 un médecin, une auxiliaire, une infirmière, un laborantin, un dentiste, des agents de santé, des matrones. Aujourd’hui ce personnel fait défaut de même que le fonctionnement régulier du centre.

4.3.1.4 Services fournis

Consultations générales, Consultations dentaires et extraction, prophylaxie, restauration, vaccination, planning.

Ce service est fourni par une infirmière assistée de manière periodique par une équipe de médecins cubains.

4.3.1.5 Pharmacie

Elle contient les médicaments essentiels seulement tels que calamine, chloroquine, amoxicilline, fer folate, albendazole, mebendazole, chloram etc .....Et quelques solutés mais pas de SAT, de médicaments injectables et non essentiels ; il n’y a pas de pharmacie privée à Chansolme .

4.3.1.6 Fonctionnement Du Centre Horaire d’ouverture de 8 h AM à 2 h PM Nombre de patients varient de 1 à 20 par jour Personnel rémunéré par l’état

La direction sanitaire départementale du Nord-Ouest supervise le centre de Chansolme qui en dépend directement. Ce centre doit envoyer ses rapports de vaccination, de consultation et de planning etc. Régulièrement les matrones certifiées se doivent de leur coté d’envoyer les rapports d’accouchement effectués au centre. Pour les agents de santé, ce sont les rapports de vaccination et d’éducation sanitaire qu’ils acheminent vers le centre.

4.3.2. SITUATION DANS LA DEUXIEME SECTION SOURCE BEAUVOIR

4.3.2.1 Etablissements Sanitaires

39

Il n’y a pas d’établissements sanitaires valables ni fonctionnels au niveau de la deuxième section. On rencontre seulement deux cliniques l’une à Pierrette et l’autre à Vitale, ce sont des centres de premier soins occupés par des auxiliaires. Elle est quasi inexistante d’Andro pour toutes les habitations sauf pour Rosier et Pierrette qui sont dans les limites sud du centre ; pas de centre de santé ;on dénombre seulement deux dispensaires privées dont une est à Rosier et l’autre à Ti Croix. Ils n’offrent que des services de consultations générales, dispenses par des auxiliaires et infirmières non certifiées. Il n’y a pas de services de planning familial, ni de vaccination.

Tableau. 26- Distribution des établissements sanitaires dans la deuxième section.

Localité Dispensaire Clinique Pharm labo

pub priv pub priv 0 0 Zone Andro 0 1 0 0 0 0 Zone Ti Croix 0 0 0 1 0 0 Zone Vitale 0 1 0 0 0 0

4.3.2.3 Equipement sanitaire

Le statut de ces centres indiquent déjà qu’il n’y a pas d’équipement importants sinon une table de consultation, des instruments, des médicaments pour les premiers soins et pour les maladies couramment rentrées dans la section.

4.3.2.4 Personnel

Personnel médical zone Andro Ce personnel est réduit à un nombre de 14 agents de santé et de 22 matrones dont 5 sans formation sanitaire pour toute la deuxième section. Ce personnel est ainsi reparti voir tableau 27. On observe pas d’intervention médical périodique en provenance du centre. Pas de clinique mobile non plus. Le programme de la lutte contre les MST n’est pas suffisamment structuré et dynamisé.

Tableau. 27- Distribution des agents de santé de la zone d’Andro localité Agents de santé Matrone (Femme Sage) formée Non formé Pierrette 0 2 0 Kaleta 2 2 0 Degarcon 2 2 0 Rosier 3 2 0 Andro 3 4 0 Ti Chansolme 3 3 0

40 Beauvoir 0 2 0 Masonyè 1 5 total 14 17 5

Tableau. 28- Distribution des agents de santé et de matrones dans la zone Ti Croix

Localité Agents de santé Matrone (Femme Sage) formée Non formé Laglode 1 2 0 La visite 0 1 0 Datty 0 2 0 Bois chandelle 0 0 0 Champagne 1 1 0 Jean pierre 0 1 0 Ti croix 0 1 0 Derrière Morne 0 1 0 Lat Menviel 0 1 0 Total 2 10 0

Tableau. 29- Distribution des agents de santé et de matrones dans la zone de Vitale

Localité Agents De Santé Matrone (Femme Sage) formée Non formé Vitale 2 0 Bélye 2 0 Montoba 2 0 Nan Kap 2 0 Fonsitron 4 0 Kodati 3 0 Total 15 0

Niveau de formation du personnel médical

Au niveau de la deuxième section, il existe 16 agents de santé, des matrones qui reçoivent des formations en santé financés par CARE. En général, ce sont des matrones recrutées dans leur fonctionnement. Elles sont munies de trousses mises à leur disposition par CARE.

4.3.2.5 Fonctionnement des établissements sanitaires Fonctionnement des deux cliniques .

Horaire : huit (8) heures pour deux (2) heures Personnel intervient : 2 auxiliaires Service offert : consultations ,service d’urgence, soins materno infantiles

41 Coût du service : variable Salaire du personnel : 2000-2500 gourdes Autre ressource humaine : une matrone non formée

4.3.2.6 Maladies rencontrées au niveau de la deuxième section

Quelques éléments d’explication des causes des principales maladies rencontrées dans la ville de Chansolme et dans la deuxième section communale. Suivant les remarques effectuées par les habitants, 80% des cas de maladies rencontrées dans la zone, ont pour cause principale l’utilisation de l’eau polluée ou contaminée. L’eau des rivières comme celle des tuyaux sont porteuses de germes d’infection pour la peau, pour l’estomac et l’intestin comme pour la partie intime des femmes en particulier. Le diagnostic effectué au niveau du secteur Eaux courantes révèle une des plus criantes situations.

En effet Chansolme est une zone d’endémies majeures (malaria, typhoïde, dysenterie et de grattelles) se multiplient surtout dans la période de saison pluvieuses de mars à aout ou les eaux de pluies charrient toutes sortes de déchets vers les sources et les rivières.

Tableau. 30- tableau présentant des maladies rencontrées au niveau de la 2ème section

MALADIE PERIODE VOIE DE RECOURS PERSONNE VULNERABLE Malaria Mars- août Dispensaire, comprimés feuilles Toutes les catégories Typhoïde Mars- août Dispensaire, comprimés feuilles Enfants, adultes vieux Cholérine Mai – juin Rafraîchir Enfants, adultes Diarrhée Toute époque Dispensaire Enfants Grattelle Juillet août Feuilles, pommades Toutes les catégories Infection vaginale Toute époque Dispensaire, des liquides Jeunes filles et dames malnutrition Enfants grossesses compliquées Toute époque Gastro-entérite Toute époque Dispensaire, comprimés feuilles Enfants, adultes vieux sarcoptose Feuilles, pommades Jeunes filles, et dames grippe Octobre-janvier comprimés feuilles Toutes les catégories

4.3.2.7 Epidémies enregistrées dans cette zone au cours des dix dernières années Il y a eu quelques épidémies dans cette zone.

Tableau. 31- Epidémies enregistrées au cours des dernières années

ANNEE EPIDEMIE

42 1997 - Conjonctivite virale (azoumounou) 1998 - Sarcoptose, rougeole 2000 - Gastro-entérite 2002 - Conjonctivite virale

4.4 SECTEUR EAUX COURANTES

4.4.1 SITUATION DANS LA VILLE DE CHANSOLME

Le précieux liquide en quelque sorte est disponible au niveau de la ville de Chansolme alimentée par deux systèmes de captage l’un à Beauvoir et l’autre à Maçonnière. 107 usagers disposent d’un robinet à domicile, trois fontaines publics sont installés. Deux seulement sont fonctionnelles. L’eau potable n’offre pas toute les garanties de qualités suivant les normes de l’OMS : souvent, en saison pluvieuse, cette eau présent en aspect boueux lié à des problèmes de fonctionnement du système branché sur la Source Beauvoir.

4.4.2 SITUATION DANS LA DEUXIEME SECTION

4.4.2.1 Identification et localisation des sources L’eau est disponible dans la deuxième section à partir d’un ensemble de neuf sources reparties sur un total de six par habitations et dont cinq sont normalement captées pour le service de distribution d’eau potable par POCHEP en 1991. De plus amples informations sont fournies sur leur mode de répartitions et les services offerts.

Tableau. 32- Identification et localisation des sources.

Nom de la source Localités Captée Non Captée Remarques Sous sitèn Datty xxxxxxxxxxx Consommation directe, usages domestiques (possibilité de captage) Dlo Balan Datty xxxxxxxxxxxx Consommation directe Nan Gravwa Datty xxxxxxxxxxxx Usages domestique Ti Sous Datty xxxxxxxxxxx Usage domestiques Masonyè Masonyè xxxxxxxxxx Consommation directe, usages domestiques Possibilité de renforcement Bovwa Bovwa xxxxxxxxxx Consommation directe, usages domestiques

43 Possibilité de renforcement Siriz Lavizit xxxxxxxxxx ------Rozye Rozie xxxxxxxxxxxx Consommation directe, usages domestiques

Laglòd laglòd xxxxxxxxxx ------TOTAL 9 4 5

4.4.2.2.-Informations Sur Les Sources Captées

Tableau. 33- Information sur les sources captées.

Lieu de Date Organismes Qtés de prises Qtes de Qtés de lavoir Captage fontaine et bain exécution financement Prévues actuelles Fonct Non Fonct. Non fonct fonct Bovwa 1991 POCHEP BID 18 78 2 1 ----- 1 Masonyè 1991 POCHEP BID 78 100 3 3 1 1 Laglòd 1991 POCHEP BID 18 36 2 4 1 1 Siriz 1991 POCHEP BID 25 49 4 1 1 --- Total 139 265 11 9 9 3 4.4.2.3 Gestion De L’eau

Nombre de point d’eau à domicile

Au niveau de la deuxième section, le nombre de ménages qui ont chez eux un robinet avoisine, se trouvent surtout concentrés dans les habitations de TI Croix, Laglode, Champagne on observe des fontaines publiques dans les localités suivantes : Nombre de fontaine publics : Une vingtaine de fontaines publiques reparties dans 12 communautés: Ti Crois, Champagne, Siriz, Masonyè, Dlo kontre, Andro, Pierrette et Nan Rozye.

Répartition des fontaines et Distance moyenne par rapport aux résidence des ménages : La distance de ces fontaines excède un kilomètre dans la plupart des cas.

Gestion des fontaines : Elle se fait à l’aide d’un comité mis en place et devant assurer une meilleure distribution de l’eau à travers un horaire établi.

Existence ou non d’un comité

Cotisation : elle n’excède pas la somme mensuelle de 100 gourdes.

Horaire de distribution : cet horaire varie les saisons et la disponibilité dans certaines localités

44 Tableau. 34- les zones desservies par les captages

Captages Zones Desservies Source Beauvoir Centre Ville Chansolme Beauvoir Macaya Rosier Source Maconière Masonyè Rosier De Garçon Andro. Source Laglode Ti Croix Derrière Morne Source Siriz Siriz Mak Fontaine Lavisit.

- Le captage de la Source Beauvoir dessert les localités suivantes : Bovwa, Macaya, Rozye et le centre ville de Chansolme.

- Le captage de la source de Masonyè alimente en eau les localités suivantes : Masonyè, Rozye, De Garçon et Andro. Cette dernière localité n’est pas desservie, pour l’instant, vu la surcharge du réseau. La source Masonyè à un débit qui est exploitée à 60% de sa capacité. Si on élimine les pertes enregistrées au niveau du captage, on pourrait alimenter Andro, Degarcon, ainsi que Ti Chansolme dans le cadre d’un projet d’adduction de l’eau potable. Il n’y a pas uniquement le problème de disponibilité de l’eau mais également un problème de gaspillage de l’eau à des membres influents de la communauté qu’utilisent l’eau à des fin d’arrosage de jardin principalement au niveau de Maconière. Ce qui explique que ce système ne dessert plus les zones d’Andro et De garçon qui bénéficient partiellement du système en question. Les ateliers de diagnostic révèlent aussi l’incapacité des comités de gestion des systèmes captages

- Celui de la source Laglòd approvisionne en eau les localités suivantes : Laglòd, Dèyè Mòn, et Ti Kwa.

- La source Siriz approvisionne en eau les localités de Siriz, de Mak fontèn et de La visite.

Zone Vitale

Il n’existe pas d’infrastructures hydrauliques qui puissent assurer à cette population de l’eau nécessaire à ses occupations.

L’ensemble des localités concernées n’a que le fleuve Trois Rivières comme source d’alimentation en eau. En effet, cette eau sert à l’irrigation des aires cultivées comme à l’abreuvement du bétail. Du fait qu’il n’existe pas d’autres sources d’eau potable, il est également employé à l’usage domestique pour l’abreuvement des familles, la cuisson des aliments, la lessive et le bain.

45

4.5 SECTEUR ASSAINISSEMENT

4.5.1 SITUATION DANS LA VILLE DE CHANSOLME

4.5.1.1.- Latrinisation

Le passage de l’ouragan Jeanne a causé des dommages considérables à la population de la deuxième section et particulièrement dans la ville de Chansolme où tout a été littéralement balayé, saccagé. On a eu, de source de la Mairie, un total de 125 ménages ayant des toilette disparues ou totalement affectées par le désastre depuis plus de deux ans.

4.5.1.2.-Collecte des déchets

Ce service est assuré par la Mairie de Chansolme qui dispose d’un personnel salarié et des outils pour effectuer ce travail tous les mardis et vendredi. Une équipe de cantonniers recevant un salaire de 600 à 645 gourdes par mois assurent ce travail. Les déchets sont collectés près du berge des Trois Rivières et brûlés ; les résidus sont déversés dans le fleuve précité. Le nettoyage et le balayage du marché se font tous les samedi et mercredi ;la collecte des détritus se fait les mêmes jours. Il y a une fontaine publique fonctionnelle à l’arrière du marché et aussi une toilette publique hors d’usage. Il y un ancien abattoir qui est de service jusqu’à présent ; il est nettoyé régulièrement mais le bâtiment est vétuste en état de quasi- délabrement alors que la ville dispose d’un abattoir neuf qui est occupé par les sinistrés de Jeanne.

4.51.3-Traitement des points d’eaux stagnante

Il n’y a pas un système de canalisation qui puisse faciliter le drainage et l’évacuation des eaux usées.

Les habitations Andro, De Garçon, Maconnière et Ti Chansolme sont des zones de périmètres irrigués avec des pentes très faibles. Pierrette et Nan Rozye sont des zones d’altitude moyenne avec des pentes allant de 20 á 30%.

Tab.7- Population de la zone de Ti croix

Tab. 8- Population de la zone Vitale

46

4.5.2 SITUATION DANS LA DEUXIEME SECTION COMMUNALE DE CHANSOLME SOURCE BEAUVOIR

4.5.2.1 Latrinisation

La quasi-totalité des maisons sont dépourvues de latrines, il n’y a pas de latrines publiques, les gens déféquant à même le sol, les selles sont draguées par les eaux de pluie dans les rivières et les sources d’eau les plus proches qui deviennent polluées. Tableau. 35- existence des latrines dans la zone d’Andro

Localité Nbre De Famille Nbre De Latrines Latrines / Famille Andro 4 1/ 47 187 Tèt Kan 6 1/ 9 55 Dlo Sale 6 1/ 24 144 De Garçon 74 5 1/ 15 Masonyè 3 1/ 72 217 Source Beauvoir 3 1/ 8 25 Ti Chansolme 42 4 1/ 10 Kaleta 98 7 1/ 14 Pierrette 6 1/ 6 38 Fond Merle 35 4 1/ 9 Nan Rozye 84 47 1/ 2 TOTAL 999 95 1/ 11

Zone Ti Croix

Tableau. 36- les latrines au niveau de la zone de Ti Croix

Localité Nbre De Famille Nbre De Latrines Latrine / Familles Ti Croix 101 7 1/ 14 Laglòd 50 11 1/ 5

47 Derrière Morne 53 3 1/ 18 La visite 108 0 0 Datty 39 0 0 Bois Chandelle 52 0 0 Jean Pierre 42 21 1/ 2 Marc Fontaine 663 23 1/ 29 Bois de sud 32 3 1/ 11 Bellevue 61 4 1/ 15 Total 1201 72 1/ 17

Les localités : Dèyè Mòn, Laglode, La Visite et Datty, les ménages possèdent pas des toilettes, ils font leurs besoins par terre ce qui rend les captages et les sources non potable surtout en période de pluie.

Zone Vitale Tableau. 37- nombre de famille ayant accès aux latrines

Localité Nbre De Famille Nbre De Latrines Latrines / Famille Vitale 130 10 1/ 13 Bélier 116 5 1/ 23 Montoba 108 3 1/ 36 Nan Cap 45 0 0 Fond Citron 18 5 1/ 4 TOTAL 23 1/ 18 417

Pratiquement sur l’ensemble des populations de la deuxième section, on dénombre la quantité d’une toilette pour chaque 12 ménages. Dans la zone de Vitale seulement ce chiffre est de 1toilette pour 19 ménages.

4.5.2.2 Collecte des déchets

Elle est inexistante et se fait au gré des ménages dans les ravines ainsi qu’au niveau des routes mais les déchets ne sont pas ramassées. Le devenir des déchets est analogue à celui des selles, cité plus haut.

4.5.2.3 Traitement des points d’eaux stagnantes

Il existe de mares d’eaux stagnantes dans la deuxième section communale de Chansolme les uns sont plus importants que les autres.

Tableau. 38- les points d’eau et leur localisation

48 LOCALITE NBRE DE POINTS D’EAU Andro 1 (saison pluvieuse) Masonyè 1 Source Beauvoir 1 Rosier 3 Ti croix 4 Vitale 3

Ces point d’eau qui faisaient objet de campagne d’assainissement dans les soixante et soixante dix par le Service National d’Eradication des Endémies Majeures (SNEM) ne reçoivent aujourd’hui. Malheureusement, il n’existe pas actuellement à Chansolme, de données statistiques pouvant aider à évaluer les dégâts causés annuellement par ces creux d’eaux insalubres constituants d’énormes gîtes pour les parasites les plus nuisibles et des plus communs.

4.6 SECTEUR LOGEMENT

4.6.1 Types d’habitat

Jusqu’ici les habitats rencontrés dans la section ne différent des types traditionnelles couramment rencontrés à travers le pays et particulièrement dans le Nord ouest. On constate de plus que les chaumières ont tendance à disparaître que les maisons en tôles sont généralement rencontrés. Le type de maison avec toitures en béton se rencontrent généralement le long des routes et particulièrement de la route nationale, les maisons à étage se rencontrent quasiment dans la ville de Chansolme ou l’on dénombre environ une trentaine.

L’espace habité

a) Sur le plan intérieur

Au niveau des familles moyennement pauvres, on observe généralement 3 à 4 chambres : une salle à manger servant aussi de table tournante (vivoir) une ou deux chambres à coucher, une autres servant de dépôt. Les maisons les mieux organisées ont un salon et sont rares. Les galeries généralement servent de salle d’attente. Les meubles observés sont modestes et de fabrication locale sauf dans les familles aisées, où l’on peut remarquer des meubles importés. Les lits sont généralement de types importés acquis à l’état neuf ou usagé (pèpè ) pour la plupart des cas.

L’espace et l’instrument de loisir, nécessaires à l’épanouissement de la famille, manquent généralement au niveau de l’habitat. L’appareil de radio demeure souvent l’unique source de distraction. Ceci explique en partie le nombre moyen d’enfants rencontrés au niveau des ménages.

49 Au niveau des familles pauvres, l’espace est complètement réduit généralement à deux chambres : l’un à coucher et l’autre pour le reste des occupations. Ces maisons sont les plus couramment rencontrées. Les radios y sont rares. Il n’y a pas de cuisines, de toilettes, ni de tuyau. b) Sur le plan extérieur

Au niveau des ménages moyens et plus généralement des familles aisées, la cour est généralement grande et occupée par d’autres maisons secondaires, des cuisines et des dépôts. Le robinet est là, si le système d’eau potable est présent. On observe généralement des latrines au niveau des familles aisées et plus rarement chez les ménages moyens.

L’espace extérieur est exigu et n’est nullement aménagé (comme on l’observait dans les années 60 – 70 : une cour nivelée et consolidée par des murs secs). Ce constat, aujourd’hui, est également valable pour les ménages moyens.

Le type d’habitat dans la région et particulièrement dans la deuxième section est un des indicateurs de degré de pauvreté affectant les ménages.

Etat des habitats au niveau de la 2ème section En général, au niveau des trois zones de ralliement (Andro, Ti croix, Vitale), les maisons ont des toitures en tôle, des murs en roche et boue et des parquets en terre battue. La différence se fait sauf pour les ménages qui ont un niveau d’économie plus ou moins acceptable.

4.7 AUTRES SERVICES SOCIAUX

4.7.1.-Justice

Ce service est fourni à la population par un tribunal siégeant dans la ville de Chansolme administré par deux juges un suppléant. Le local logeant le bureau appartient au privé et fait objet de contrat de location comme les autres bureaux de l’Etat

Le Local est le même que celui de la mairie de Chansolme.

Personnel 1 juge de paix titulaire,1 juge de paix suppléent,1 greffier, 1 gardien.

Services offerts :enregistrement des cas, émission de mandats, jugement et enrôlement des jugements qui seront acheminés au tribunal civil de Port de Paix pour suites légales. La deuxième section n’a pas encore son tribunal de Paix comme prévu dans la constitution de 1987.

Matériel: bureaux, chaises, bancs etc. ce qui ne favorise pas une gestion correcte des archives. Le tribunal et commissariat de Police de Chansolme sont limités dans leur fonctionnement par la non disponibilité de matériels de déplacement. Qui donne lieu à la multiplication des voies de fait ou parfois

50 des meurtres. Dans les aires montagneuses citées plus haut, les constats ou plutôt les interventions policières n’ont pas toujours lieu à temps. En conséquence le vol et la criminalité ont tendance à se multiplier dans ces zones.

4.7.2 Etat civil

Local

Ce bureau est également logé au même local que la Mairie et le Tribunal de paix dans les conditions de location.

Matériels 2 Chaises1 Bureau en mauvais état, plusieurs registres , Pas de feuilles pour la rédaction des actes Registres disponibles : Registres de naissance pour enfant de 1 jour à 2 ans Registres pour enfants de plus de 2 ans.

Personnel 1 Officier d’état Civil, 1 Clerc non rémunéré par l’état,

Services Offerts Rédaction et enregistrement des actes ( Naissance, mariage, décès,...) Mariage civil.

Horaire De Fonctionnement Chansolme : mardi, jeudi, vendredi de 8hres AM à 2 hres PM Sections ( 1er et 2ème ) : lundi, mercredi de 8hres AM à 2 hres PM au

Nombre d’actes par jours Chansolme : 10 à 20 Sections ( 1er et 2ème ) : 40 à 60

4.7.3 LOISIRS

1. Au niveau de la deuxième section communale

Tableau. 40- Loisirs au niveau de la 2ème section

Infrastructures Lieu Fonctionnement Remarques Terrain foot Ball Andro Champagne - Ti Grandes vacances croix, Chansolme Cinéma Chansolme Le soir pdt les week- end Night club Chansolme Samedi – dimanche Il fonctionne au rabais Gageure Andro, Ti Chansolme, Presque tous les jours C’est le loisir le plus pratiqué au Source Beauvoir, niveau de la 2ème section. Champagne - Ti Croix

51 Camp Tonny – Datty Andro Place publique Nulle part Autres Eglise Du Andro, Ti Chansolme, Tous les mercredi On assiste à des jeunes pendant Christ période pâque noël les différents jours de la semaine. moisson

V SECTEURS ECONOMIQUES

5.1 . AGRICULTURE

5.1.1. L’espace Agricole De La Deuxième Section Communale De Chansolme

La deuxième section comporte deux grands groupes d’exploitations agricoles :

A) Les exploitations en terres irriguées sur les périmètres situes le long des rives de Trois Rivières et arrosées à l’aide de l’eau de ce fleuve soit par pompage comme les périmètres de Ti Chansolme, d’Andro et de Bélier ou par prise sur berges comme à Vitale ou encore à Maconnière

B) Les exploitations rencontrées sur les terre sèches et dans les montagnes humides ou semi arides

5.1.2.-LA SITUATION DANS LA DEUXIEME SECTION COMMUNALE SUR LES PERIMETRES IRRIGUES

5.1.2.1. Infrastructures de production

Historique Et Description Des Périmètres

Le Cas De Ti Chansolme

Dans le passé, le périmètre a pu bénéficier de pompes gérées par le MARNDR. C’était l’époque de l’agronome Nozine. Le syndic collectait l’argent et le reversait à la caisse de l’irrigation au compte du MARNDR. Cette pompe fonctionnait, jusqu'à l’époque de l’embargo de 1992. Alors des individus prenaient l’habitude de louer des pompes à ceux qui pouvaient les payer. Aux environ des années de 2000, le MARNDR a installé une pompe neuve, avec l’arrivée du projet PPI. Ce périmètre d’une superficie de 119 carreaux de terre irrigables dont 80 sont effectivement arrosés et travaillés par un total de 230 irrigants. Une pompe de 12’’ rend l’eau disponible sur le périmètre. Une équipe d’opérateur et de mécanicien.

1)Le Cas Du Périmètre D’andro

52 Les premières exploitations agricoles rencontrées à Andro étaient par des pompes privées jusqu’en 1999 au moment ou l’état haïtien par le biais d’un projet de réhabilitation des petit périmètres irrigues (PPI )envisage d’installer des pompes devant alimenter le système par le biais d’un réseau de tuyauterie. Le périmètre est géré par une association de 90 usagers La superficie totale est de 165 carreaux arrosée de terre

Les infrastructures : 3 pompes dont 1 pompe de 10’’ fonctionnelle 2 pompes de 6’’ bloquées par l’ouragan Jeanne Avec les 3 pompes on peut arroser les 165 carreaux

2) Le Cas Du Périmètre De Vitale

Vitale est également l’un des périmètres les plus âgés. Les premières initiatives partaient des cultivateurs qui arrivaient à bénéficier de l’aide de l’état, en construisant un canal alimenté par une prise berge de Trois Rivières. Les cyclones ont à plusieurs reprises ravagé ce périmètre mais la prise résistait ou le PPI vient entreprendre dans la même période des années 1999-2001 de réparer la prise et le grand coursier et d’installer en même temps un système d’irrigation par pompage

3) Le Cas De Bélier

L’arrosage des terres du périmètre de Bélier longtemps assuré de manière traditionnelle et privée par les planteurs a aussi vu un projet d’aménagement réalise dans le cadre d’intervention de la direction départementale nord ouest avec le financement de l’USAID. 3 pompes : une de 6’’ et deux de 8’’ alimentaient 5 km de canaux pour 72 carreaux de terres exploitées par une trentaines de planteurs. Le cyclone Jeanne a emporté les 2 pompes de 8’’ et le système se trouve handicapé dans son fonctionnement à peine 30 carreaux de terres se trouvent arrosées.

4) Le Cas De Maconnière.

C’est un type de périmètre qui exige des techniques d’irrigation en montagne du fait de son caractère collinaire de cet espace qui dans le passe était arrose .on peut dénombrer une centaines de carreaux logeant les vallons et lits de ravines de faibles pentes. Les terres sont arrosées a l’aide de prises établies sur la source de maçonnière.

5.1.2.2. Les exploitations agricoles

Mode de tenure des parcelles

Sur le périmètres irrigués, environ 7 modes de tenure différents ont été recensés. Un même exploitant travaille plusieurs parcelles ayant des modes de tenures différentes, cela témoigne de la volonté des agriculteurs d’acquérir des parcelles sur plusieurs zones (mornes et plaines) et aussi d’augmenter

53 progressivement la taille de leur exploitation. Le tableau 41 montre que près de 75% des parcelles sont exploitées en faire valoir direct.

Fréquence des modes de tenure Tableau. 41- Modes de tenures

FAIRE VALOIR DIRECT FAIRE VALOIR INDIRECT Type Héritier Acheté Fermage Méta Héritier Acheté Jouis Indivise yage et cédé et cédé sance % 28,3 45,3 3,8 7,5 3,8 1,7 3,8 1,9

Taille des exploitations agricoles

La moyenne de la taille des exploitations agricoles telle qu’exprimées dans le tableau 42 ci-contre est de 1,10 carreau, la différence entre superficie travaillée et taille de l’exploitation est plus grande pour les grandes exploitations. La taille maximum est d’environ 8 carreaux et la plus grande superficie travaillée est de moins de 3 carreaux. Ceci explique la situation de nombreuses parcelles en jachère observées lors de la réalisation des transects.

Dans les différentes habitations, la situation foncière présente des caractéristiques, grande et moyenne .Il n’existe presque pas de petite propriété.

Dans les habitations : Ti Croix, Laglode, La Visite, Datty, Champagne, Jean Pierre, Marc Fontaine etc., le mode de faire valoir le plus répandu par ordre de priorité est :

De Moitié, Propriétaire, Affermage, Héritage

NB. Il n’existe pas de terre de l’état, ni d’usufruit.

Distribution de la taille de l’exploitation agricole

Tableau.42- Distribution de la taille de l’exploitation agricole

Taille en carreaux <0,5 0,5- 1 1- 2 2- 4 4- 7 >7 Total % 12,5 37,7 31,2 6,3 6,3 6,3 100,1

5.1.2.3.-LES MENAGES

Principales occupations du ménage agricole

Occupation principale du chef

Tableau. 43- Principales occupations du chef ménage agricole

54

Sexe Commerce Artisanats / Agriculture/ Autres activités Total métiers élevage Homme - 1,2 98,5 0,3 100 Femme 9,4 4,6 83,3 2,7 100

Au niveau de l’ensemble de l’échantillon, l’activité principale est l’agriculture et l’élevage viennent ensuite l’école et d’autre activites secondaires.

Occupation principale de l’ensemble de l’échantillon Tableau 44

Type Elève Agriculture/ Artisanats commerce Autres activités Total élevage / métiers Homme 11,1 43,3 11,1 24,4 11,1 100 Femme 13,3 5,4 77,1 4,2 100 Occupations secondaires Tableau 45-

Type Elève Agriculture/ Commerce de bois Autres activités non Total élevage agricole Homme 9,1 13,3 29,8 47,8 100 Femme 7,5 6,7 23,1 62,7 100

5.1.2.4.- Les moyens de production

1. La main d’œuvre agricole Les travailleurs agricoles viennent de différentes localités pour travailler sur le périmètre. Le coût de la main d’œuvre est lourd pour les exploitants, la journée de travail est de cent vingt cinq (125) gdes et l’agriculteurs fourni de la nourriture.

Le kwadi est la forme d’organisation de la main d’œuvre la plus usuelle. Les agriculteurs font l’échange de services à l’intérieure du groupe et vendent leurs services avec les non membres.

La demande en main d’œuvre est forte en période de préparation de sols. Ils prennent une avance entre les mains de l’exploitant et lui donnent une date pour commencer le travail. Les travailleurs ne respectent pas toujours, à ce moment là, les délais d’exécution du travail. La mécanisation des travaux de préparation de sols est nécessaire dans la région. En dehors du coût, le temps de réalisation est important pour ne pas rater le saison.

2. Les capitaux (sources et emploi )

55 Il n’existe pas d’institution d’épargne et de crédit dans la localité, les groupement de femmes de la localité s’organisent pour obtenir du crédit auprès des institutions financières de la région. Ils s’appuient sur la présence des institutions présentes pour trouver du financement pour leurs activités commerciales.

2. Approvisionnement en intrants (semences, engrais, pesticides etc.)

L’utilisation d’intrants chimiques est rare dans la localité. Par le passé, le projet PPI I facilitait la disponibilité en intrants pour les agriculteurs. Avec les problèmes pour l’irrigation des parcelles, l’arrêt des activités du projet en ce qui concerne les intrants, les agriculteurs s’approvisionnent au marché public pour des petites quantités des pesticides et de semences. Le projet devra intervenir dans l’approvisionnement en intrants pour rendre possible l’intensification agricole sur le périmètre.

3. Achat, allocation ou échange de matériels.

Les outils les plus utilisés par les agriculteurs sont la houe, la machette, la serpette, la pioche, le piquois comme indiqués dans le tableau. La charrue n’est pas connue dans la zone. Il n’existe pas de structures formelle pratiquant l’échange ou la location de matériels dans le cadre de ce projet, seule la DDANO et la Ferme – Ecole d’Andro fournissent actuellement ce service qui ne garantit pas pour des opérations de labourage à temps ces données sont également valables pour le partie haute d’envergure appréciable de la deuxième section donc des variations de coûts. Il faudrait envisager l’utilisation des tracteurs pour la préparation de sols.

Tableau46 . Inventaire de l’outillage

Outils Moyenne par ménages N Somme Houe 1,44 9 13 Machette 1,31 13 17 Pioche - 2 2 Pic 1,83 6 11 Pelle 1,4 5 7

5.1.2.5.-SYSTEMES DE PRODUCTION AGRICOLE

1. Données Climatiques

Au point de vue climatique, on distingue deux saisons pluvieuses; l’ une de novembre à Janvier et l’autre de Mai - Avril au début de Juin. Par ailleurs, des vents de plus ou moins grandes intensités sont notés durant l’été, plus particulièrement autour du mois d’août, et jusqu’en octobre. En Décembre, la température avoisine les 20°C pour remonter graduellement à partir de avril pour atteindre jusque les 35 ºC en été

2. Activités De Production Agricole

56 Principales cultures

Les principales cultures pratiquées par les agriculteurs sont le maïs, la banane, le haricot, les arbres fruitiers qui dominent sont l’arbre véritable et le cocotier. Ces cultures se rencontrent sur les exploitations dans les parties irriguées comme dans le reste de la deuxième section. Le manioc , le sorgho et l’échalote se pratiquent davantage en dehors des périmètres. Ils sont tout aussi importants pour les agriculteurs.

La banane représente la culture dominante des périmètres et de toutes les localités avoisinantes. Sur les périmètres irrigués, les plantations sont plus techniques et d’objectifs économiques très précis. Les agriculteurs de Ti Chansolme Vitale, Bélier, Andro sont conscients qu’ils sont capables de faire de l’argent avec cette culture, à cote du haricot, du mais de la patate, du manioc, des légumes et du Pois Congo. Dans la plupart des localités l’essentiel de la production se fait au niveau des plaines ou des vallées plus ou moins irriguées sauf à Montoba où l’on cultive les principales cultures se font en altitude. Dans le temps, le coton était aussi cultivé.

2 Calendrier de cultures

Tableau 47Calendrier agricole sur les périmètres

Cultures Jan Fév. Mar Avr Mai Juin Juil. Août Sept Oct. Nov. Déc. Banane L/R L/R P S 1 S 1 S 2 Haricot R P P Manioc P P Maïs P P Patate R L L L P R Pois L P P R L P P R souche

L= labourage P= plantation S1= 1er sarclage S2= 2ème sarclage R= récolte

Tableau . Calendrier agricole hors du périmètre

Tableau 48 Partie haute

Cultures Jan Fév. Mar Av. Mai Juin Juil. Août Sept Oct. Nov. Déc. Echalote R R R L L L P Patate R L L L P R Pois L L L P Maïs R R L L L P Manioc L L L P R R Pois R P P R R Congo

57 Pois L P P R L P P R souche

L’agriculteur pratique les mêmes cultures tous les ans, la banane et le manioc durent 2 à 3 ans sur la parcelle et la récolte est échelonnée. Une fois les vielles souches enlevées, la parcelle est à nouveau emblaver avec les mêmes cultures. La jachère est de courte durée, l’agriculteur met ses animaux en pâture pour que les déjections puissent enrichir le sol. 3. Distribution des différentes espèces végétales dans l’ensemble des parcelles de l’exploitation.

Tableau49 . Partie irriguée

Produits Maïs Haricot Banane, Sorgho Cocotier Véritable Autres Total

% 35,5 24,2 14,5 1,6 3,2 8,1 12,9 100

Tableau 50 Partie haute Produits Maïs Haricot Banane, Sorgho Cocotier Véritable Autres Total

% 30,5 27,7 9,3 5,7 1,3 6,8 18,7 100

4. Pratiques Culturales préparation de sol a) au niveau des périmètres irrigués les opérations de préparation de sols démarrent au mois d’août. Ces opérations commencent par la destruction de l’ancienne bananeraie. Il s’en un piquetage pour faciliter le carottage du terrain par la mise en place de planche de 10 x 2,5 mètres. La prochain étape est la trouaison effectuée à raison de 600 trous par quart de carreau, soit une densité de 2400 plants par carreau. Pour la nouvelle plantation celle-ci se fait en septembre ou octobre. Un mois après, on réalise le premier sarclage pour mettre le haricot et le maïs. L’outil couramment utilisé pour faire ce travail est la houe. Mais depuis l’année 2002, à la suite d’intervention du PPI les planteurs ont pris l’habitude d’utiliser le service de location de tracteur en provenance de la DDANO ou de la Ferme école d’Andro. Cette tendance est reste bloquée par manque de moyens financiers

58 b) Dans les parties montagneuses, cette opération se réalise uniquement à l’aide des outils traditionnels comme la houe, les manchettes, les dérapines etc. On dénote l’absence de charrues à traction animale même sur les périmètres irrigues.

4. Durée et coût des opérations de préparation de sols

Tableau 51 Partie irriguée

Opérations Durée (h/j) Coût (gdes ) Défrichage 6 300 Piquetage 4 200 Carrelage 45 2500 Trouaison 4 200 Plantation 4 200 Total 63 3150

L’agriculteur assure la nourriture aux travailleurs les jours de travail.

Partie haute

5. Opérations d’entretien (sarclage et arrosage)

L’arrosage et la sarclage coûtent chers aux agriculteurs des périmètres irrigués. En 2000, il fallait louer une pompe à 70 gourdes de l’heure et mettre un gallon de gazoline. Pour un quart de carreau’ il fallait compter environ dix mille (10.000) gdes pour un arrosage régulier, ce n’est par à la portée de la majorité agriculteurs. La pompes privées étaient utilisées en cas d’urgence. Ce coût sera ramené à 60% moins cher avec les pompe publique. Il y a une amélioration considérable de la situation. Sur les périmètres les opération de sarclages sont relativement réguliers soit une opération par mois dans le plus normal. Dans partie haute de la section ces opérations d’entretiens voient leur importance atténues et s’effectuent moins régulièrement par le fait que l’agriculture pluviale offre moins de garantie aux efforts possibles d’investissement et que les cultivateurs sont de plus décapitalisés.

6. Traitement phytosanitaire

Les agriculteurs de Ti Chansolme n’utilisent pas d’intrants chimiques, quelques produits se vendent au marché. L’étiquetage n’existe pas, il est difficile de reconnaître le produit. Les agriculteurs parlent de ‘’poudre DTT’’ qu’ils utilisent pour lutter contre les fourmis ou pour les mettre dans les semences.

7. Gestion de la fertilité des sols

Les engrais ne sont pas utilisés à Ti Chansolme. La jachère traditionnelle est la principale mode de gestion de la fertilité des sols. vu la petitesse des exploitations agricoles, la jachère est de courte durée. Les résidus de culture sont brûlés et apportent les cendres au jardin la pratique

5.1.2.5.- Les rendements

59

Niveau des rendements et des productions par culture

Les rendements ne sont pas calculés par l’agriculteur. Il sait plus ou moins à quoi s’attendre à la récolte en fonction de son expérience. Généralement sur ¼ de carreau de culture associés les agriculteurs mettent entre 2 à a marmites de maïs et s’attendent à 80 ou 120 marmites .Avec le haricot, il mettent 10 marmites pour avoir 100 à 150 marmites. Pour la banane, la densité est de 600 plants sur ¼ de carreau la première année ils espèrent obtenir 600 régimes et autant l’année suivante.

5.1.2.5.-Revenus bruts

Niveau de charges d’exploitation (eau, intrants, main d’œuvre etc.)

Les opérations de préparation de sols demandent à l’agriculteur un débours important sur une courte période de temps sur un quart de carreau les charges en main d’œuvre s’élèvent à 3000 gdes en moyenne ( voir plus haut dans le texte le tableau 15) dans le cas où l’agriculteurs ne disposerait pas des plants de l’ancienne bananeraie il faut compter 600 gdes pour la banane de même pour le haricot et le maïs il faudrait environ 200 gdes. Les opérations d’entretien et d’arrosage se font au long de l’année les débours sont lourds mais ils s’étalent sur une plus longue période il faudrait compter environ 100 heures d’arrosage le coût varie selon la pompe utilisée de 4000 gdes. En comptant 40 gdes par heure, prix de la pompe publique.

1. Marge brute des principales cultures et revenu agricole

La culture qui permet à l’agriculteur d’avoir une recette importante à la récolte est le haricot. Selon le tableau ci-dessous, la rentrée est de 5500 gdes en moyenne. Le revenu agricole moyen est de 5462,22 gdes avec un maximum de 26000 gdes et un minimum de 80 gdes.

Tableau.52 Revenu agricole par culture

Produits Maïs Haricot Banane Sorgho Cocotier Véritable Total N 15 9 6 1 2 5 37 Moyenne 1977 5462,22 3757,5 750 12 54 12012,72 Minimum 105 80 180 750 6 30 1151 Maximum 6750 26000 9900 750 18 90 43508

2. Revenu des ménages (travail hors exploitation, émigration)

Le revenu tiré des autres activités génératrices de revenu est faible. Le nombre de personnes l’échantillon, qui le pratique n’est pas suffisant pour en tirer des conclusions sur le montant généré par ces activités.

60 Tableau 53. Répartition des autres activités génératrices de revenu

Type N Moyenne Somme (Gdes) Travail agricole salarié 3 3333,33 10000 Travail non agricole salarié 3 6000 18000 Artisanat / petits métiers 1 1500 1500 Vente de bois / charbon 1 2500 2500 Autres 1 20000 20000

3. Autoconsommation et production commercialisée

La plus forte partie de la production agricole est commercialisée. La proportion varie de 70% à 93% selon les produits. La production auto -consommée varie de 7% à 30%. Selon les cultures, les quantités stockées sont faibles et ne concernent que le haricot et le sorgho. Les agriculteurs vendent donc à la récolte la plus forte partie de leur production.

5.2. Activités De Conservation et de Commercialisation Des Produits Agricoles 1.Stockage des produits

Le mode stockage des produits est rudimentaire, ce sont de petites quantités de maïs et de sorgho qui sont stockées au niveau de l’exploitation. L’agriculteur en vend et en mange régulièrement. Généralement la plus forte partie est vendue après la récolté. L’échalote est conservée dans les galetas pour être séché et stocké avant d’être vendu. Au niveau du projet la mise en place d’un système de stockage collectif pourrait aider les agriculteurs à conserver les produits dans la localité et les revendre au moment où les prix deviennent intéressants. Ce système pourrait être mis en place avec les agriculteurs de concert avec les commerçants de la localité. Les agriculteurs bénéficieraient des ristournes de la coopérative et les commerçants s’assureraient d’une disponibilité de produits de qualité au moment opportun.

5.4.Transformation

Au niveau de la deuxième section, il existe pas des moyens de transformation des produits. Sauf à Chansolme il existe un moulin communautaire implanté pour une organisation dénommée ‘’ Pa Bliye’’. Les produits transformée sont : le maïs et le petit mil. Les produits bruts sont en faible quantité. Les efforts d’organisation et d’initiative dans ce sous secteur font énormément défaut à cause d’un manque d’encadrement systématique des organisations paysannes de la zone, encadrement technique Résultats.

5.5. Commercialisation Il existe pas d’intermédiaire dans le commercialisation des produits bruts et transformés ils sont directement acheminés vers les marchés de Chansolme et Bassin Bleu (circuit d’écoulement).

61 5.6.-ELEVAGE

Inventaire du cheptel Le plus souvent l’élevage constitue l’épargne des paysans. Dans les différentes localités, on retrouve les trois catégories de bétail : gros bétail, moyen bétail et petit bétail. On distingue deux formes d’élevage à la corde et libre. La vaccination se font deux fois par an (mai-juin) et (novembre – déc.) mais à cause de l’absence de la vulgarisation, des informations, tous les éleveurs ne sont pas touchés.

Inventaire des espèces

Les petits ruminants dominent dans la constitution du cheptel possédé par les exploitants avec une moyenne de 7,5 pour les moutons et 3,8 pour les caprins. Les bœufs viennent en troisième position avec une moyenne de 3. Le tableau donne la moyenne des animaux possédé par les ménages.

Tableau54 . Inventaire du cheptel

Espèce N Moyenne Ecart-type Bœuf 7 3 1,63 Mouton 4 7,5 11,68 Cabri 5 3,8 2,4 Equin 7 1.7 1,25 Porc 5 1,4 0,55 Volaille 8 14 7,15

Les pratiques d’élevage rencontrées Dans toute la zone de Vitale, l’élevage est réalisé traditionnellement à la corde au moment des plantations et il est pratiqué libre après la récolte. Toutefois dans l’un ou l’autre cas, le bétail est emmené durant le jour au niveau des montagnes pour être parqué en plaine chez leurs propriétaires au cours de l’après midi. Les principales espèces animales élevées sont essentiellement les caprins, les ovins et les bovins. Les équidés et les volailles sont élevées respectivement comme moyen de transport et pour l’autoconsommation familiale. Le porc est assez rare en raison de ses exigences alimentaires trop rigides pour l’éleveur moyen. Le cheptel représente un élément important du capital de l’exploitant où il joue avant tout le rôle d’épargne. Ainsi la décision d’acquérir ou de vendre un animal obéit avant tout à une logique de régulation de la trésorerie. Et ce, en des circonstances précises telles lle paiement de l’écolage des enfants, l’achat d’outillage agricole ou pour affronter des évènements exceptionnels ( maladies, mortalité)

Les maladies retrouvées Tableau 55 - Les maladies retrouvées

Type De Maladie Période Stratégies Utilisées Charbon mai-juin Cloram – tétracycline

62 New castel novembre – déc. Citron cendre du feu PPK Tétracycline

Infrastructures

Il n’y a pas de ferme de production animale .L’agent qui représentait la direction départementale agricole se trouve aujourd’hui en retraite et n’est pas remplacé. Ils n’existe pas non plus de pharmacies ni de cliniques vétérinaires pouvant faciliter les activités de soins vétérinaires

Équipement Les étables et les enclos n’existent nulle part dans la deuxième section . 100% des éleveurs ne sont pas habitués non plus à utiliser mangeoires et abreuvoirs sauf dans le cas de l’élevage des porcs.

Pâturage. Les cultivateurs n’ont aucune pratique de production de fourrage .ordinairement , ils se livrent à des terrains en jachères ou l’herbe sauvage normalement adaptées aux conditions écologiques de la région mais généralement d’un rendement faible qui ne garantie aucunement l’avenir de l’élevage des bovins, équins, caprins et ovins dans la deuxième section

Alimentation animale

La disponibilité fourragère demeure l’une des contraintes majeures de l’élevage dans les habitations avoisinantes de Vitale. C’est pourquoi, les animaux sont préférablement gardés pendant le jour dans les montagnes durant une grande partie de l’année et en plaine seulement aux périodes de courtes et de longues jachères.

A travers les habitations, on a pu remarquer des bœufs assez maigres et il est fort probable que cet état du bétail les rende plus vulnérable à certaine pathologies.

Santé animale

Dans toute la zone, il n’existe qu’un seul agent vétérinaire dont la formation est loin d’être complète pour faire face aux différents cas de parasitoses internes et externes, des infections, de l’anémie et des difficultés de mise-bas. Encadrement technique

La majorité des éleveurs (70% environ), disent ne pas avoir accès au service vétérinaire parmi ceux qui accèdent 12,5% disent que le service est de mauvaise qualité.

5.7.-AUTRES TYPES D’ÉLEVAGE

L’APICULTURE

63 A cause de la sécheresse plus ou moins prolongée, l’apiculture est pratiquée timidement dans la zone et tend de nos jours à disparaître. Cette situation est encore alimentée par l’ignorance des gens des techniques améliorées de ce type d’élevage et des avantages qu’ils peuvent en tirer. Toutefois la zone possède des potentialités énormes avec la propagation des bayahondes qui ont la réputation de fournir un miel assez prisé sur le marché.

LA CUNICULTURE ET LA PISCICULTURE

Ces activités d’élevage n’ont pas été observées. Toutefois, pour cette dernière, la proximité des Trois Rivières de nombreuses sources existantes peut constituer un important atout. Des études intéressantes devraient être conduites en ce sens.

5.8.-ASPECT GENRE

Participation de la femme dans les systèmes de production agricole

Les femmes participent à côté de leur mari dans les travaux des champs. Elles assurent la commercialisation des produits agricoles. Les femmes chefs de ménages sont exceptionnelles, elles le sont à la suite d’une séparation avec leur mari. Bien qu’elles participent pleinement dans la production agricole, les décisions concernant les jardins sont prises, dans la plupart des cas , par les hommes. Toutefois, il y a lieu de souligner qu’à Chansolme, il existe un grand groupe de femmes entrepreneurs qui prennent elles-mêmes en charge leurs exploitations agricoles. Elles accèdent au plus haut niveau de direction dans les association d’usagers sur les périmètres.

La moyenne des parcelles possédées par les femmes est de 1,13 carreau contre 2,32 pour les hommes. Les femmes travaillent moins de superficie que les hommes, le mode de tenure est plus diversifié chez les ménages dirigés par les hommes que ceux des femmes. Il y a moins de diversification des parcelles chez les ménages «femmes»

5. 9.-Peuplement végétal

Les agriculteurs utilisent à 100% des semences traditionnelles les variétés de banane les plus prisées sont le (po ban, kiyèz et miske) le maïs et le haricot sont des mélanges achetés au marché. L’agriculteur prend soin de réserver une petite quantité de semences pour la prochaine saison. Cependant elle n’est pas toujours suffisante il complète ses semences de réserves avec d’autres achetées au marché. Les problèmes identifiés par les agriculteurs au niveau de ces cultures concernent les attaques par le maroca sur la banane, les criquets et les limaces sur le haricot ; celui-ci est aussi atteint par la mosaïque.

5.10.-ECONOMIE DE L’EXPLOITATION AGRICOLE

Objectifs économiques poursuivis par l’agriculteur

64 L’agriculteur vend une bonne partie de sa production agricole pour se procurer les biens dont il a besoin. L’auto consommation varie suivant les cultures. Les produits comme le haricot à forte valeur marchande sont vendus rapidement sur le marché. Le sorgho est conservé sur une plus longue période au cours de laquelle l’agriculteur en consomme et en vend aussi. Le manioc est récolté progressivement, chaque jour de marché. L’agriculteur fait une récolte partielle pour la consommation et le marché.

5.11. LES TENDANCES ENVIRONNEMENTALES

5.11.1- Profil environnemental de la deuxième section communale

Tableau 56.- Ressources naturelles inventoriées au niveau de la deuxième section.

Sol Eau Faune Flore Relief Des sols agricoles - le fleuve Trois Rivières - Bovins - Bayahonde - Vallée (bas-fond) relativement riches au - Caprins - Frêne - Plaine niveau des périmètres, Des sources au nombre de - Ovins - Eucalyptus - Montagnes de des bas fonds et des douze - Équins - Cactus différentes pentes gorges de ravines. Des sites piscicoles. - Volailles - fruitiers sites éco touristiques Potentiel éco touristiques - faune sauvage plantes Des carrières de Potentiel hydro électrique - oiseaux médicinales roches,de sables - reptiles plantes - poissons ornementales - Insectes biodiversité - abeilles

Source : transect octobre 20060

Remarques : grande diversité biologique Possibilité d’écotourisme en montagne

Tableau 57.- Ressources naturelles envoie de disparition au niveau de la deuxième section.

Sol Eau Faune Flore Relief Couches arabes en - le fleuve Trois Rivières Dégénérescence de races - Bayahonde Réchauffement du amont par suite Bovins,Caprins,Ovins,Équins, - Frêne climat même en d’érosion Des sources au nombre Emigration d’oiseaux comme - Eucalyptus hautes altitude. En aval par de douze pintades,merle,grigri,gragra - Cactus Réduction du sédimentation Des sites piscicoles. etc.. - fruitiers potentiel d’éléments Potentiel écotouristiques Rareté considérable des plantes écotouristique grossiers Potentiel hydro reptiles médicinales électrique Disparition d’insectes plantes ornementales Grande rareté des abeilles biodiversité et des ruches.

65

5.11.2.-ANALYSE DES TENDANCES ENVIRONNEMENTALES

Etat des bassins versants dans le passé.

Le Nord Ouest a toujours bénéficié d’appui particulier des Gouvernements Haïtien et Américain. Le programme Food for Work est exemplaire. Dans les années 70 et 80, sur la base d’un quota de nourriture accordé par la HACHO, le FONDEV, plus tard par la CARE Haïti, des milliers de kilomètres de structures de conservation de sols (cordons de pierre murs sec, gradins forestiers) furent implantés le long des versants en montagne à travers le département du nord ouest .Des milliers de kilomètres seuils de protection furent également érigés le long des ravines par les différents organismes précités. Les calamites d’ordre environnementales commencent à partir de cette période où le gouvernement des Duvalier laissent tomber du lest pour calmer les populations livrées aux affres de la misère après une longue période de sécheresses, il essayaie de fermer les yeux sur le trafic de bois et de charbon pratiqués par les barons du pouvoir. . 5.11.3.-Etat des Bassins Versants aujourd’hui

Cette vue permet de comprendre comment évolue le processus de gradation de l’environnement immédiat de la ville de Chansolme

Tableau 58 Présentation de l’état des ravines

Ravines Végétation Remarques Localité Vitale Saint Tania Bayahonde - Quelques structures de correction de Grand Ravine Eucalyptus ravins mal entretenues Ravine Joa Cactus - berges érodées près du captage. Ravine Sinne Gaïac - risque d’éboulement en certains endroits Ravine Mapou Neem Chêne Montoba Nan Desir IDEM - Quelques structures désuètes Nan Merilia - Cultures sarclées sur les pentes Dilora Pamelia Gelin Montoba Kane Derilia

66 Nan Zézé Nan Cap Ravine Cabanne IDEM Structures désuètes R. Osso R. Ramble R. Nan Iske

5.11.4.-Histoire du processus de dégradation des sols

Le processus de dégradation des sols s’est trouvé un peu accélér au début des années soixante avec les premiers vagues d’émigration vers Miami, les Antilles et surtout vers les caraïbes, pour atteindre son apogée avec la dégradation de la situation socio économique et environnementale du pays. Les pratiques qui ont préludé à ce processus de dégradation de l’environnement de Chansolme sont, le déboisement pour la fabrication et la commercialisation du charbon, le besoin de création d’emploi sur fond d’un programme de conservation de sols axé sur le Food For Work.

Ces travaux axés sur le mouvement de développement communautaire se trouvent intensifiés avec l’entrée en scène de l’agronome Gérard Nozine dans les années 77-82. De nombreux camions de nourritures(mangé sinistré) traversaient le département. A Chansolme, les zones de Ti Croix, de Source Beauvoir constituaient des centres de concentration des travaux à haute intensité de main d’œuvre. Les résultats de toutes ces pratiques ont pu créer des centaines de milliers d’emplois aux petits paysans. De nombreuses ravines et des versants ont été traités .Mais les travaux n’ont pas été pris en charge par les cultivateurs qui auraient pu assurer la relève sur leurs parcelles. Le processus de dégradation des sites critiques environnementaux débute avec la fin des programmes Food for Work.

5.11.6.- Type de catastrophes naturelles enregistrées c) Sur le plan hydrographique

S’étendant sur une longueur totale de 87 km de son point culminant à l’embouchure ,le lit des trois rivières présente de nombreuses sinuosités qui représentent des obstacles à l’écoulement normal des eaux au moment des pluies exceptionnelles. A 67 km de l’embouchure et avec 271 km2 de bassin versant, le débit moyen à pont Boyer (Gros Morne) est environ de 7 m3 par seconde. Il peut abaisser jusqu'à 0.33 m3 /seconde à la fin de l’hiver pour s’élever jusqu'à 1800 m3 / seconde en période exceptionnels de crues. La période d’étiage se situe entre février et mars. Les crues les plus fréquentes se situent entre 50 et 100 m3 entre octobre et janvier.

5.11.7.-Etats de rives et des berges de rivière

Un survol du territoire et une observation du milieu physique du bassin des trois rivières offrent le

67 spectacle d’un amoncellement de montagne dénudées , désertiques, dévastées par l’action furieuse des eaux de ruissellement et par la destruction systématique du couvert végétal et des berges . Cette situation aggravée par les conditions socio-économiques actuelles existant dans le bassin est la

résultante de nombreux facteurs :

 Relief accidenté caractérisé par des pentes variables regroupées en deux catégories distinctes : 12 à 30% et 30 à 60% favorable à l’érosion hydrique.

 Sur exploitation du couvert végétal mettant à nu la surface de réception du bassin et entraînant une très grande sensibilité des sols à l’érosion.

S’étendant sur une superficie de 914km2 le bassin versant s’élève jusqu'à 1000 m. Les précipitations moyennes annuelles est de 1300 mm, et le relief accidenté surexploité et très fortement dépourvu de son couvert végétal conduit à des temps d’infiltration assez brefs. La rivière est donc sensible aux crues.

5.11.8.-.-Etat de Protection de l’amont des périmètres

Les interventions sur l’amont du périmètre sont épisodiques et peu coordonnées par le passé. Des travaux à haute intensité de main d’œuvre ont permis de planter des arbres dans les mornes. Cependant les agriculteurs n’ont pas été suffisamment sensibilisés et éduqués pour protéger les arbres plantés. A chaque fois des campagnes recommencent sans grand espoir de protéger l’environnement de manière durable et efficace. il faudrait inciter les agriculteurs à s’organiser en comité comme pour la gestion du périmètre afin de participer à des activités durables pour sa protection.

5.12.-EXPLOITATION FORESTIÈRE

Les bois des mini-forets sont exploités anarchiquement pour la production de charbon. Toutefois le rendement espéré est relativement bas puisque en moyenne les arbres abattus sont des repousses ayant moins de deux ans. En effet, selon les informations recueillies sur place, il faut abattre plus de 15 arbustes pour obtenir un sac de charbon de bois.

Il n’existe pas de mesures réglementant la gestion des ressources ligneuses dans la zone. Les coupes de bois se font de manière anarchique sans besoin d’autorisation, depuis la mise en veilleuse de la police rurale et de la garde forestière après 1986.

Aujourd’hui les activités de déboisement ne sont plus fructueuses et suscitent des réflexions de la part des riverains qui n’arrivent pas à trouver du bois pour faire bouillir leurs marmites. Aujourd’hui ils sont très rares ,les paysans qui seraient capables d’offrir de l’eau chaude à leurs hôtes pour leur toilette même là où le froid est rigoureux

En résumé, il n’existe pas de système d’exploitation forestière dans la deuxième section de Source Beauvoir. Il existe par contre une couverture végétale dense par endroit et plus régulièrement dans certaines localités comme Datty, La visite, Source Beauvoir, Caleta, Laglòd, Marc Fontaine.

68 Cette couverture végétale tend à s’éclaircir au fur et à mesure que l’on s’avance vers le centre de Chansolme dont l’environnement immédiat exige des mesures urgentes de la part du pouvoir locale et central de l’Etat.

5.13 LES TENDACES EVOLUTIVES DU CADRE GEOGRAPHIQUE DE LA COMMUNE DE CHANSOLME

La commune de Chansolme prend naissance effectivement en 1978 par suite d’un ensemble de décisions politiques qui n’ont pas été suivies de mesures administrative devant aider à finaliser le processus de mise en œuvre de mesures d’accompagnement devant établir les limites de la nouvelle commune. Ancienne section communale de Port-de-Paix élevée au rang de commune, Chansolme comporte deux sections communales avec une partie centrale, la ville de Chansolme qui accuse aujourd’hui deux grandes tendances liées à sa vocation nouvelle de commune :

1- Une tendance à l’extension territoriale

Du fait d’un rapprochement communale d’un ensemble d’habitations limitrophes à l’ancienne section communale de Port-de-Paix. Celles-ci se reconnaissent tout naturellement et de manière coutumière comme appartenant à la commune de Chansolme. En effet on constate que la plupart de ces habitations bénéficient régulièrement des services sociaux économiques et administratifs de Chansolme. De ce ,on trouve les habitations d’Audouin, de Ti Chansolme, de Vitale, de Bélier, de Jean Pierre, Montoba et de Kawodaty.

La carte communautaire de la deuxième section communale de Chansolme, Source Beauvoir présente une nouvelle réalité géographique à être assumée par les nouvelles équipes de direction locale de la commune dans le cadre d’un éventuel et nécessaire processus de délimitation de la nouvelle commune âgée d’une trentaine d’année. La ville de Chansolme, elle-même, étend ses limites d’extension vers le Nord et surtout vers le Sud de la route nationale # 4 ou de nombreuses maisons, récentes et pour la plupart du type béton et relativement somptueuses, occupent le long de la route et s’étendant sur les habitations Pierrette et Rosier.

2- Un début d’équipement urbain

Il est marqué par la construction du marché communal Erla JN FRANCOIS, la réaménagement et l’équipement du centre de santé de Chansolme, la construction et le fonctionnement d’un centre d’achat muni d’une station d’essence, l’apparition de nouveaux établissements de type classique (secondaire et primaire) et professionnels, le centre professionnel à Andro. De l’ensemble de ces tendances, pour le moins, positives et représentant une source d’opportunités considérable pour le processus du développement de la commune et particulièrement de la deuxième section communale de Chansolme, il ressort que l’analyse de situation dans le passé et dans l’état actuel des choses pousse tout acteur à se pencher sur l’ensemble des contraintes majeures qui peuvent contribuer au freinage de ces tendances positives soulignées plus haut et à entraver la marche vers le développement de cette commune. Ces contraintes, dans le cadre d’un développement physique et

69 géographique de la commune et particulièrement de la deuxième section à l’étude se révèlent les suivantes.

La ville de Chansolme est coincée et limitée dans ses possibilités d’extension par deux obstacles majeures qui contribuent à en faire un simple et long couloir dominé par la route nationale # 4 . Ce sont :

1. La chaîne de montagne qui domine la ville sur sa partie Est et le fleuve Trois Rivières à l’Ouest mettant en situations difficiles la populations d’Audrouin de Ti Chansolme et d’Andro lors des fortes pluies et des crues subséquentes. Des consultations, au près de la population de la ville, ont permis de mettre en évidence le malaise ressenti par les communautés à chaque occasion de désastre. On a pu observer que l’extension et le développement réel du centre de développement seront possibles si seulement on a parvient à faciliter le passage des populations du coté des deux rives de trois rivières. Selon les acteurs, l’érection de passerelles sur le lit du fleuve en plusieurs endroits pourrait faciliter cette extension conformément aux besoins de la nouvelle commune de Chansolme.

Dès lors, le processus d’équipement de la ville de Chansolme pourra se renforcer à travers d’autres espaces réservés à son urbanisation. Le projet de place publique caressé par la population et bloqué pour raison de manque d’espace disponible pourra être réalisé.

2. La ville de Chansolme est une zone à hauts risques pour être habituellement le théâtre de grands désastres occasionnés à chaque saison de pluie comme au passage de n’importe quel cyclone, tempête ou ouragan qui arrive à toucher cette zone. Ce qui devient une source de sérieuse inquiétudes au niveau de la population qui craint de voir se renouveler avec de plus graves conséquences, l’expérience de l’ouragan Jeanne de septembre 2004. Le projet de contrôle des eaux des bassins versants de Trois Rivières demeure une impérative régionale, nationale et même d’ordre humanitaire si l’on veut éviter le pire à l’avenir. Il est claire que dans de telles conditions, l’avenir de cette communauté est menacé. Les perspectives viables de développement durable ne peuvent être envisagées que dans le cadre d’un Chansolme qui s’assure que les eaux des trois rivières sont contenues au moyen d’un ensemble de mécanismes et de structures biophysiques partant de l’amont vers l’aval des bassins versants et consolidant les rives de Trois Rivières de manière technique et durable Notons que ce problème est retenu par les communautés rurales de la deuxième section comme priorité # 1 pour le développement durable de l’agriculture dans la zone.

3 L’absence plus ou moins évidente d’un esprit communautaire demeure aussi un obstacle majeur à l’avancement de cette commune sur sa voie de développement. En effet, il existe un vide énorme de possibilités de consensus aux niveaux de différentes fractions de la population de la ville de Chansolme qui ne manque pas d’avoir de grave répercussion sur le reste de la population et particulièrement sur les communautés de la deuxième section qui fait l’objet de ce plan. Le développement de la deuxième section doit trouver l’appui inconditionnel des autorités locales et de la ville de Chansolme en vue de s’assurer les chances de possibilités de mise en œuvre de manière consensuelle et durable.

4 La carence de cadres qui sont restés absents de Chansolme. Les gens de petits métier (Maçonnerie, Ebéniste, Charpentier, Plomberie) sont les plus faciles à rencontrer à coté d’un ensemble qui ont choisi

70 de servir la population dans le domaine de l’enseignement scolaire. Les professionnels universitaires originaires de la commune demeurent à Port-de-Paix et se livrent dans un va et vient incessant qui caractérise une situation de chômage. La plupart d’entre eux sont pris en charge par leur parents soit à Chansolme à on à l’extérieur du pays (Etats Unis Canada et les Antilles) la plus grande partie de cette catégorie sont éparpillées à Port-au-Prince sans penser y revenir. Cette situation de fuite des villes de province de faible importance est aussi entretenue par une situation de chômage qui ne laisse aucune perspective d’emploi ou d’occupation professionnelle qui aurait pu retenir ces jeunes chez eux, du moins, dans la métropole du Nord-Ouest. Le développement local repose sur un processus sciemment soutenu et entretenu par les ressources humaines de la zone. Il ne saurait être que le résultat de transformation du milieu et des rapports de production par les élites locales consciemment engagées. C’est un processus endogène essentiellement axé sur l’intégration des cadres et des ressources humaines pleinement engagés dans la transformation et l’édification d’un environnement socialement juste et économiquement viable. Il n’est pas l’unique affaires des autorités de l’état central ni d’un état local, il fait appel non seulement à la diligence des responsables de collectivités territoriales au sien d’une commune mais assure la promotion de toute action visant à permettre une vie communale autonome et prospère.

Le plan de développement de la section communale doit offrir par le biais de la formation et de l’intégration, des possibilités d’intégration sociale et économiques aux jeunes. Heureusement, il paraît évident que les communautés de la deuxième section affiche une importance sérieuse à la formation classique de leur enfants à l’école. Le plan de développement de Chansolme a besoin de renforcer les chances d’éducation au niveau des familles.

71 VI.- PRESENTATION PAR ORDRE DE PRIORITE ET PAR SECTEUR DES PROBLEMES, DES ATOUTS ET DES CONTRAINTES ACCUSES PAR LE DIGNOSTIQUE

6.1. SECTEURS SERVICES SOCIAUX DE BASE

Tableau. 59- Présentant les problèmes ,les solutions ,les atouts et les contraintes correspondants

Sous Secteurs/ Problèmes Solutions proposées par les Les Atouts Les contraintes diagnostiques participants

Education

Pas d’école secondaire dans Renforcement du niveau Engouement des parents Insuffisance de la deuxième section, un seul d’enseignement au lycée de pour l’éducation de leurs ressources lycée pour la commune de la Chansolme enfants. financières 7ème au 9ème AF. Construction d’écoles secondaires Des ressources humaines publiques ou publiques ou communautaires dans disponibles pour privées pour bien la deuxième section l’enseignement. payer les professeurs Carence de professeurs Recrutement de nouveaux De nombreux jeunes en Absence de qualifiés professeurs chômage programme de Recyclage des anciens recyclage permanent Découragement du côté des professeurs Insuffisance d’écoles Création d’écoles primaires publiques Les attentes de la Les initiatives et primaires ou communautaires dans les trois population en ce sens les zones de la deuxième section matériaux locaux investissements disponibles publics et privées Les habitudes d’initiatives sont très rares communautaires Pas d’école professionnelle Fondation d’un centre de métiers Une conscience des méfaits sauf la Ferme Ecole de Renforcement de la Ferme Ecole du chômage et de l’oisiveté l’Espoir des Sœurs où sont d’Andro de la part des citoyens enseignées les techniques jeunes et vieux agricoles de fondation et de transformation des produits

En moyenne l’ensemble des Procéder à l’équipement des écoles Une conscience claire de ce Ignorance des écoles est équipé jusqu'à de manière adéquate en fonction du problème succès 30%. nombre de classes et d'élèves Possibilité d’aide publique Manque de ou humanitaire leadership L’arrivée prochaine d’une valable nouvelle équipe de

72 dirigeants Inefficacité dans les services Renforcement du service d’inspection d’inspection scolaire scolaire à Chansolme

Les écoles sont mal logées Inventaire et évaluation technique de Une conscience l’état des bâtiments communautaire claire du Elaboration d’un programme de problème réhabilitation des écoles publiques et Possibilité d’aide publique communautaires Possibilité de participation des gens de la communauté Absence d’infrastructures de Aménagement d’un terrain de jeux et Engouement des enfants et Manque jeux et de sport sports au niveau des écoles des jeunes pour le sport d’information sur Espaces disponibles l’importance des sports Absence d’un programme de Elaboration d’un programme de Les associations de jeunes promotion de différentes promotion de différentes disciplines Le potentiel novateur disciplines sportives sportives Possibilité de présence et Elaboration d’un programme d’appui du MENJS d’éducation physique dans les écoles L’arrivée de nouvelles Recrutement et formation de collectivités territoriales moniteurs Santé Pas d’hôpital au niveau de la Construction d’un hôpital à Besoins largement commune de Chansolme, Chansolme ou conversion du centre exprimés. CSSL à Rosier Attente des populations de deuxième section communale Absence de personnel Recrutement et installation d’un Politique de déconcentration médical suffisamment qualifié personnel médical compétent et et de décentralisation des et habilité à prendre en polyvalent services de l’état. charge les différents aspects Recrutement et formation de cadres Des cadres disponibles à de santé communautaire locaux intermédiaires pour des l’UEH dans la commune de services sanitaires de proximité Des ressources humaines Chansolme disponibles

Pas de centre de santé dans Etablissement de plusieurs centres IDEM la 2ème section de santé avec ou sans lits au niveau des habitations les plus éloignées du centre de Chansolme Pas de pharmacie Encourager des initiatives Possibilité de promotion sur Manque d’esprit économiques publiques, privées ou la base de PME d’initiative communautaire dans ce sens. Pas de programme sanitaire Mise en place d’un programme de Programme de santé pour Absence d’un santé communautaire encadré par le tous du MST et de l’OMS leadership MSPP Besoins exprimés et valable pouvant Campagne de lutte préventive contre attentes y relatives dynamiser les les maladies contagieuses et celles démarches et de transmissibles par voie sexuelle Disponibilité de ressources les soutenir locales. auprès des

73 Possibilité d’aide publique instances ou humanitaire responsables publiques ou humanitaires Carence de compétence et de ressources financières locales Hôpital très éloigné Installation d’un réseau de Possibilité de déploiement dispensaires pour les services d’initiateurs d’urgence et de premiers soins communautaires. Logement Espace restreint et mal Implantation au niveau de la mairie Une conscience claire de ce Le caractère aménagé pour des familles d’un service d’ingénierie rurale problème innovateur du nombreuses Possibilité d’aide publique programme, ou humanitaire sources L’arrivée prochaine d’une possibles de nouvelle équipe de dirigeant résistance Elaboration d’un plan de d’amélioration de l’habitat Mise en place d’un projet d’appui financière. Eau potable Absence de structure Captage de sources et constructions Une conscience claire de ce d’approvisionnent dans de réseaux problème certaines localités Possibilité d’aide publique ou humanitaire L’arrivée prochaine d’une nouvelle équipe de dirigeant Déficience ou Campagne de sensibilisation et de IDEM disfonctionnement de mobilisation pour une meilleure système de captage et de gestion de l’eau et des systèmes distribution de l’eau potable d’adduction d’eau potable Restructuration et renforcement des comités de gestion des systèmes de captage et de distribution d’eau potable Risques élevés de pollution et Construction de latrines IDEM de contamination de l’eau Gestion inefficace des Formation et encadrement pour les système de captage et de comités de gestion distribution de l’eau Implication sérieuse des responsables de collectivités Non disponibilité de ce liquide Programme d’équipement des écoles dans les écoles et les lieux publiques Assainissement Carence de latrines Campagne de sensibilisation et de Une conscience claire de ce Ignorance de la

74 mobilisation autour de ce problème problème population des Programme de construction et Passibilité d’aide publique conséquences d’entretien des latrines au centre de ou humanitaire d’un tel problème Chansolme comme dans la 2e section L’arrivée prochaine d’une Niveau de communale nouvelle équipe de dirigeant pauvreté de la Disponibilité de ressources majeure partie de la population Manque de présence et d’activité du MST dans la 2e section Absence d’officier sanitaire Recrutement et formation de cadres locaux dans ce domaine Intégration de ces cadres au programme d’assainissement assumé par la mairie et les autres collectivités Disfonctionnement de Réhabilitation l’abattoir municipal Absence de réseau de drainage de la ville Chansolme Abandon des mares d’eau Programme d’assainissement de la Disponibilité de jeunes en stagnantes ,d’épidémies de ville de Chansolme chômage malaria pour les populations (traitement des latrines des mares Possibilité de création d’un riveraines et de maladies d’eau) certain nombre d’emploi parasitaires et gastro Ramassage régulier des immondices entérites pour les ruminants au niveau de la section en général Constructions de latrines et traitement régulier des mares d’eau

6.2. SECTEURS INFRASTRUCTURES SOCIALES

Tableau . 60- Présentant les problèmes ,les solutions ,les atouts et les contraintes correspondants

Sous Secteurs/ Problèmes Solutions proposées par les Les Atouts Les contraintes diagnostiques participants électricité Pas de groupe électrogène Installation de production Disponibilité de la chute Manque d’un publique ou communautaire hydroélectrique place sur la appelée cascade qui leadership pour disponible cascade située au bas de la ville surplombe la ville de l’initiation et la Absence de réseau de distribution de Chansolme Chansolme conduire a bon

75 de courant Besoins exprimés port Communication Insuffisance de réseau Développement d’un programme Besoin de communication Absence de radiophonique, de service de création et de soutien aux avec la Diaspora leadership d’Internet et défaillance du réseau initiatives privées ou Manque d’esprit de la TELECO communautaires sur la base de Besoin de promotion des d’initiative PME au niveau de la ville et des activités de production et de Manque de trois zones de la 2e section commercialisation capacité à rechercher et à Nécessité de construire un saisir des programme de opportunités sensibilisation et de socio mobilisation de ressources économiques dans différents secteurs de la vie communautaire(santé éducation, hygiène public et privé, environnement) Sports, loisirs et culture Absence de structure et de centre Construction d’un complexe Engouement des jeunes Absence de de loisirs sportif au centre de Chansolme pour les sports compétence pour la mise en place d’une telle politique d’encadrement des jeunes

Absence de politique Développement d’un réseau Besoin de la population de Absence d’encadrement des jeunes au d’équipes de foot Ball de volley sortir de lassitude et de la représentation niveau de la ville comme de la Ball et de basket Ball à travers la solitude du MENJS de la deuxième section source Beauvoir ville et la deuxième section Besoin de développement commune ou de communale de Chansolme d’un esprit communautaire l’arrondissement Elaboration d’un programme de Possibilité de formation et de Bassin Bleu promotion des différentes de création d’emplois disciplines sportives identifiées et choisies par les catégories de jeunes et de moins jeune de la communauté

Disfonctionnement des centres Institution à la reprise de ces de loisirs existants. activités de loisirs. Absence de centre de formation et Création d’un centre de Besoin d’émancipation Absence de de production artistique et formation et de production Possibilité des jeunes de se compétence culturelle culturelles et artistiques valoriser Absence d’esprit Possibilités de créations d’initiative d’emplois Place publique Absence notoire de place Construction d’une place Besoin exprimé par la Manque publique publique population d’espace approprié en ce

76 sens Equipement urbain et administratif Absence de complexe Création des bureaux Prochaine opération de Manque de administratif pouvant loger les délimitation géographique a leadership bureaux de l’état été réalisée par le MPCE Mairie, CASEC, ASEC, Tribunal L’arrivée d’une nouvelle De Paix, Etat Civil équipe d’élus La politique de décentralisation de l’état

Tableau. 61- Présentant les problèmes ,les solutions ,les atouts et les contraintes correspondants

Sous Secteurs/ Problèmes Solutions proposées par les Les Atouts Les contraintes diagnostiques participants Agriculture Dégradation bassins versants Identification des zones critiques Conscience et peur des Mode de tenure des Elaboration d’un plan menaces d’inondations terres. d’intervention au niveau des Conscience des pertes Absentéisme versants et des ravines au périodiques de jardin, Manque de vision niveau de la ville et de la de bétails et… pour une protection deuxième section communale environnementale. Menace d’inondations par le Elaboration d’un plan intégré Compétence technique Absence de fleuve Trois Rivières d’aménagement du lit et des de DDANO leadership berges des trois rivières Politique du MARNDR Absence de finances publiques Absence de semences améliorées Mise en place de structures de Conscience claire du Absence d’initiatives et a haut rendement production et de problème privées ou commercialisation de semences Habitude de recherche communautaires locales améliorées pour les de semences Manque d’un principales cultures de la zone améliorées programme

Prix élevés des intrants Création d’un réseau de Conscience claire de ce boutiques d’intrants agricoles problème Mise en place de structures de Besoin largement gestion de ces boutiques ressenti Disponibilité de ressources locales Absence de structures financières Appui technique et financier au Très bas niveau de locales développement des coopératives développement du d’épargne et de crédit . processus Renforcement des capacités organisationnel tant administratives et institutionnel au niveau de des coopératives. Chansolme que de la Mise en place de structure section communale fédératives évoluant vers la Les précédents création de banques locales. malheureux donc

77 l’histoire de la gestion de fonds communautaires à Chansolme L’impunité qui s’est installé au niveau du pays Manque d’encadrement technique Mise en place d’un bureau Ce bureau existait déjà agricole communal en 2002 à Chansolme

Manque de cadres locaux Renforcement de la Ferme Ecole Recherche d’appui du disponibles des Sœurs Du Sacre cœurs MARNDR de la part des Accès au foncier (fermage, achat d’Andro sœurs et métayage) Elaboration d’un programme de Disponibilité de cadres formation qui tient compte des privés ou de la DDANO besoins de la zone Faible habitude de transformation Formation et entraînement des Besoin de moyens et d’utilisation des déchets agriculteurs au recyclage des naturels et peu couteux agricoles déchets de fertilisation des sols

Absence de structures locales Création de boutique d’intrants Perspective d’approvisionnement en intrants Fonds de crédit intrants d’augmentation des Existence d’un entreprenariat besoins en intrants agricole Besoins fortement ressentis en matière de crédit agricole Manque de connaissance dans Elaboration d’un programme de Le programme de l’utilisation des intrants vulgarisation agricole vulgarisation est en Formation technique pour des perspective cadres locaux Disponibilité d’un Encadrement technique des potentiel de cadres planteurs locaux Chances de créations d’ emplois Passé d’un programme de vulgarisation avec le projet PPI Encadrement financier

Pas de système de crédit ni de Mise en place d’une fédération C’est un corollaire structure financière locale de coopérative d’épargne et de obligé pour accès au crédit financement formation Disponibilité D’OPS ou de compétence pouvant aider Absence de crédit pour Création d’un fond de crédit au Besoins largement Manque l’approvisionnement en intrants développement agricole exprimés d’expériences agricoles. Habitude de mauvaise gestion de

78 fonds Stockage de produits agricoles Manque d’organisation et Incitation à la mise en place de Une certaine habitude Ignorance des d’initiative au développement de structures associative d’initiation de ces activités techniques de ce secteur et de gestion des activités de stockages stockage, Formation de cadres locaux

Absence de crédit au Aide à la mise en place et au Besoins largement développement de ces activités renforcement d’un fonds de exprimés crédit au développement des activités de stockage

Transformation de produits agricoles Absence d’ateliers de Inventaires des produits Disponibilité de produits Absence de transformation des produits disponibles et des habitudes dans les hauteurs structures d’appui au agricoles locales de transformation Disponibilité de jeunes développement de en chômages ces certains Absences de structures Développement des filières d’encadrement technique dans ce d’abord sur base de techniques domaine artisanales améliorées ensuite sur la base semi-industrielle Formation de cadres locaux dans différents branches d’activités Commercialisation de produits agricoles Manque de capacité à saisir et à Formation aux techniques de Certaines habitudes et développer des opportunités gestion comptable et financière . engouement pour le économiques Formation à l’analyse commerce d’opportunités et aux Faible capacité de gestion développements d’initiatives économique des micro et moyens économiques rentables et projets durables Elevage Races chétives de faible potentiel Introduction de males de races Le contrat est général Les habitudes génétique améliorées pour croisement avec d’élevage les femelles de races locales traditionnel Résistance au changement Pâturages inappropriés Introduction de pratiques Disponibilité de terrain conservationnistes de pentes érodées récupérables pour les pâturages Faibles rendements des Introduction de espèces Disponibilité aux pays pâturages fourragers améliorées a haut de variétés à haut rendement rendement Manque d’encadrement technique Recrutement de zootechniciens Disponibilité de jeunes

79 et des cadres locaux à travers au chômage des projets de développement Perspectives d’emplois d’élevage Formation des cadres locaux Pas de système de crédit d’appui Développent de structures Le fait que l’élevage au développement de l’élevage associatives d’éleveurs représente la caisse Mise en place de structures d’épargne des paysans d’appui au développement de l’élevage Dégâts habituellement causés par Recrutement d’infirmiers Disponibilité de Ignorance marquée les maladies vétérinaires dans le cadre de ressources humaines par les éleveurs dans projet de développement de potentiels la pratique l’élevage Perspectives d’emplois traditionnelle Recrutement et formation de cadre locaux Absence de service vétérinaire Mises de structures locales de fonctionnel service vétérinaires Recrutement et formation d’agents vétérinaires Absence de pharmacies Création de pharmacies vétérinaires vétérinaires Encourager des initiatives privées et communautaires dans ce sens

6.3. SECTEURS INFRASTRUCTURES ECONOMIQUES

Tableau. 62- Présentant les problèmes ,les solutions ,les atouts et les contraintes correspondants

Sous Secteurs/ Problèmes Solutions proposées par les Les Atouts Les contraintes diagnostiques participants Routes Routes impraticables Elaboration d’un projet de Besoins largement réhabilitation d’axes routiers de ressentis pénétration dans la deuxième Disponibilité de section matériaux local Réseau routier non fonctionnel et Mise en place de structures Disposition de la utile communautaires d’entretien population à Absence de structures d’entretien permanent dé routes locales participer aux travaux Absence de drainage sur le Etablissement de structures de Les dégâts causés par réseau existant drainage au niveau de la ville de les eaux de Chansolme et de réseau routier ruissellement sont de pénétration et d’évacuation évidents de denrées agricoles Création d’emplois Absence de programme de Plan de lotissement au niveau de Arrivées d’une Réticence de construction du réseau routier la ville de Chansolme nouvelle équipe certains Erection de plusieurs passerelles d’élus au pouvoir sur Les Trois Rivières local de Chansolme

80 Marchés Absence presque totale de Création d’un marché marché dans la deuxième section au moins dans la 2e section Centre de stockage Absence de structure de conservation de produits agricole. Centre de transformation Absence de structures de Développement d’esprit transformation de produits d’initiative du côté des agricoles entrepreneurs agricoles Fond d’appui à l’introduction et à la vulgarisation de petites unités de transformation

Pas de système de crédit ni de Mise en place de structures structures financières locales coopératives fédérées de manière à assumer les problèmes financiers de la commune. Fondation d’une banque communautaire d’épargne et de crédit

Absence de structures locales de Création d’un centre de formation et d’encadrement formation en gestion financière technique dans le domaine des et économique des petites et activités comptables et financières moyennes entreprises

Absence d’institutions d’appui à la Création d’une commission gestion saine et efficace des fonds communale de supervision et privés et publics de contrôle de gestion des activités de développement au niveau de Chansolme

6.5. SECTEURS ENVIRONNEMENT

Tableau.63- Présentant les problèmes ,les solutions ,les atouts et les contraintes correspondants

Sous Secteurs/ Problèmes Solutions proposées par les Les Atouts Les contraintes diagnostiques participants Bassins versants Sols Erosions de tout type Information, sensibilisation Disponibilité des Disparition ou sur l’importance de medias, des institutions,

81 apprivoisement critique des l’environnement et le rôle des des associations et les sols par des phénomènes de végétations collectivités glissement , d’éboulement et Intégration des notions de territoriales de formation de nouvelles protections de Conscience des risques ravines et des failles l’environnement dans le de pertes ou importantes programme des écoles d’appauvrissement des Construction d’une forêt sols communale Traitement des ravines et des sites d’éboulement de glissement le long de la route nationale

Apparition de la roche mère Campagne d’aménagement Le sentiment de Accumulation de matériaux physique au niveau des laisser aller qui fins et surtout grossiers au habitats s’installe à tous les niveau des sols en aval des Lutte contre les pratiques de niveaux de la bassins versants brulis société Encourager et imposer des Absence de techniques anti érosives de structures de cultures sur les sols de pentes contrôle et de mesures coercitives Le taux d’analphabétisme élevé au niveau de la section communale Eaux Dégradation des versants et Diminution du potentiel Prise de conscience de la Ignorance des des ravines au niveau de la hydrologique au niveau des population population des deuxième section de bassins versants de la conséquences à long Chansolme deuxième section communale Des besoins de progrès terme de Chansolme largement exprimés Des risques d’inondations Diminution progressif du Prise de conscience de la répétées avec les pertes de sols débit des sources population , de bétails et de plantations qui en résultent Des besoins de sécurité largement exprimés Disparition de certaines sources Reboisement et protection des ou leur tendance a à devenir amonts de sources saisonnières Faunes Dégradation du potentiel Protection des races locales Prise de conscience de la Ignorance des génétique au niveau de nos Croisement avec des races population population des bétails conduisant à la améliorées conséquences à long dégénérescence des races Amélioration des techniques Des besoins de progrès terme locales d’élevage largement exprimés Diminution des effectifs au Augmentation de la niveau des bétails de tout type production animale

82 Disparition ou rareté notoire de Etude de cas par espèces certaines espèce Absence de structure locale de Mise en place de pareilles gestion de l’environnement et structures des normes qui en découlent Recherche d’appui auprès du MARNDR et du MDE Manque de formation et de Recrutement et formation mobilisation des communautés d’agent dans la protection de pour la gestion et la prise en l’environnement charge durable de Excursion sur les sites à l’environnement protéger Forêts Absence quasi-totale de Ignorance des forêts population des Menace de disparition des conséquences à long ilots boisés terme Ignorance de l’importance et du rôle des forêts Aspect Genre Protection materno enfantile Elaboration d’un programme Manque d’information communal d’éducation et de soins materno infantiles Lenteur du processus d’intégration des femmes à la lutte pour l’auto libération Egalité des opportunités Incitation des femmes a se L’ensemble d’expériences Le bas niveau de regrouper a travers des positives réalisées avec développement socio associations féminines pour leur les femmes au niveau des économique du Pays développement économique communautés

Promotion de femmes au timon des affaires communautaires Programme de promotion et de Réticences des maris Protection des droits de la défense des droits de la femmes femme Manque de cadre légal propre a promouvoir l’émancipation des femmes .

83

VII. PRESENTATION DES PINCIPAUX ATOUTS ET CONTRAINTES AU DEVELOPPEMENT DE LA DEUXIEME SECTION COMMUNALE DE CHANSOLME

7.1 LES ATOUTS AU DEVELEOPPEMENT DE CHANSOLME La commune de Chansolme dispose pour la mise en œuvre de son plan de développement de nombreux atouts dont parmi les plus importants sont :

1) la carte géographique non encore finalise a cause du non lieu processus de délimitation de la nouvelle commune. 2) Une prise de conscience de la population des dangers d’inondation et d’anéantissent qui les menacent 3) La mise en place d’une équipe de dirigeants élus aux élections de 2006. 4) La mise en place prochaine de structures de gestion des collectivités territoriales 5) L’aspect participatif du processus de diagnostic et d’élaboration du plan de développement de la deuxième section 6) Les nombreuses attentes exprimées par la population lors des activités de diagnostic et de planification 7) Les ressources naturelles disponibles 8) Les ressources humaines disponibles

7.2 LES OBSTACLES OU CONTRAINTES AU DEVELOPPEMENT DE CHANSOLME

Le bas niveau d’équipement urbain et administratif de la Ville et de la deuxième section L’étroitesse naturelle du centre ville de Chansolme La mentalité des habitants de Chansolme Les méthodes d’exploitation des ressources naturelles L’absence d’une vision globale et communautaire La proximité par rapport a la métropole du nord ouest

84

VIII. ANALYSES ET PERSPECTIVES

8.1. SECTEUR SERVICES SOCIAUX DE BASE

La deuxième section communale de Chansolme accuse de manière évidente un déficit en terme d’infrastructures, d’équipement et de personnel qualifié pour offrir à cette communauté les services sociaux de base nécessaire à son développement.

Ceci semble lie au fait que la commune de Chansolme jadis simple section communale de Port de Paix se trouvait enveloppée par cette métropole du Nord ouest .Cette situation s’est trouvée renforcée par un pouvoir traditionnel d’état centralisé sur les métropoles et particulièrement sur la capitale.

Les déficit en infrastructures tant sociales qu’ économiques sont également soumis aux mêmes grilles d ‘analyse. Compte tenu de ces précédents, le plan développement en cours d’élaboration devra se colleter pour sa mise en œuvre effective à une politique de décentralisation des pouvoirs en même temps que des services de base efficaces et de qualité.

Les établissements scolaires dans leur état actuel sont loin d’être capables d’offrir aux populations concernées le service de formation nécessaire à leur épanouissement . Ils sauraient remplir leur rôle de secteurs vous aux au travail d’éducation seule capable de transformer et e le porter a hauteur de sa dignité en lui permettant d’acquérir sainement le pain.

Il n’est plus de mise qu’un enfant se met à parcourir plus de sept kilomètres pour se rendre à l’école. Un plan authentique de développement ne peut se passer de cette nécessité de rendre disponibles des centres d’enseignement pour le moins fondamental.

Sur le plan santé à Chansolme il n’a pas de l’hôpital, seulement un centre de santé au niveau de Pierrette avec , comme personnel, un docteur, une auxiliaire et un gardien, pour le moment il ne fonctionne pas. Il y a une petite clinique privée et un dispensaire réhabilité par le FAES mais ne fonctionnant pas par manque de personnel. Des médecins et infirmiers cubains fournissent leur services de manière périodique. L’auxiliaire responsable est toujours absente à cause de son état de santé.

85

Le service de distribution d’eau potable comme celui de santé et d’assainissement sont des garantie pour assurer de manière effective pour réduire les risques d’épidémie et d’autres malaises à la population. Ces services offerts à la Ville Chansolme principalement, ont besoin d’être repartis également dans les sections communales dans le cadre d’un programme de lutte contre la pauvreté pour être à la portée des communautés .

8.2. SECTEURS ECONOMIQUES

La ville de Chansolme comme la deuxième section communale donne l’impression d’une communauté anémiée et figée sur le pan de développement économique du fait que les sous secteur de ces activités ne trouvent ni point d’encrage ni appui institutionnel, technique et financier valable qui auraient pu soutenir et dynamiser de manière correcte les initiative économiques tant privées que publiques ou communautaires. Sur le plan de développement des activités de production de transformation et de commercialisation agricoles, les efforts jusqu’ici consentis, et ceci depuis plus de quarante ans, par l’état haïtien et la communauté internationale semblent se concentrer dans des projets de faible envergure, de portée économique floue et, par contre, sans avenir pour la plupart, si l’on s’en tient aux perspectives de développement locale et durable. A part l’absence de structures d’appui au développement agricole de la deuxième section, les habitants de la ville de Chansolme et de la deuxième section communale semblent souffrir d’un mal caractérisé par les phénomènes de boat people et ses conséquences : un détournement de l’attention de l’haïtien qui fixe son regard sur l’étranger comme dans un rêve obsédant et sans fin qui lui enlève son dynamisme et son élan patriotique. Il en résulte la perpétuation d’une mentalité d’attentistes et d’assistés, le rejet du système de valeurs . l‘amour du travail fait place à l’oisiveté occasionnant le chaumage, la délinquance et la multiplication de crimes de toute sorte. Ainsi l’abandon par les citoyens du schéma classique qui veut que la gestion et l’exploitation rationnelle et responsable des ressources naturelles d’un pays soient la véritable source de richesse et de bien être collectifs et individuels. Il ressort de cette analyse que le problème de mentalités se révèle l’une des principales sources de malaises et de misères dans le pays. Le processus de développement locale et communautaire a besoin du soutien d’un vaste programme ‘d’appui a la réhabilitation et au renforcement du tissu social local d’abord pour pouvoir ensuite accéder au tissu communautaire national.

8.3. L’ EVOLUTION ORGANISATIVE, INSTITUTIONNELLE ET ADMINISTRATIVE

Le potentiel organisationnel ,institutionnel et administratif de Chansolme et particulièrement de la deuxième section communale se révèle très faible au point de pouvoir compromettre tout processus de mise en œuvre du plan de développement de ces communautés. De nombreux constats semblent justifier cette remarque.

86 1- La commune de Chansolme dis pose d’un ensemble d’organisation paysannes de base éparses et inégalement reparties sur les habitations de la deuxième section communale. 50% des principales organisions ont leur siège social dans la ville de Chansolme et se trouvent très peu structurées et ne sont pas suffisamment fonctionnelles. La formulation d’une vision commune des problèmes et des solutions identifiées pourrait à l’élaboration d’un plan de développement. La méthodologie utilisée a privilégié l’approche participative au profit des besoin d’intégration des différents acteurs devant prendre en charge le processus du développement local . Or le processus de réalisation du diagnostic n’a pas pu intégrer à temps les nouveaux élus fraîchement sortis des élections de décembre 2006.

2. Le service municipal, qui dans le cadre d’une politique de décentralisation se révélerait le véritable meneur de jeu avec l’appui des autres responsables de collectivités territoriales a besoin d’une attention particulière en vue de rendre fluides les rouages administratifs en même temps que les mécanismes de concertation et de décisions au niveau de la commune. Or les possibilités d’un tel type de fonctionnement demeurent très minces au point que si le FAES veut conduire a bon port le processus de mise en œuvre de ce plan de développement, il faudra prévoir un programme d’accompagnement dans la formation et la dynamisation de leadership collectif et individuel. Dans le cas contraire , on risque de faire fausse route

3 . Chansolme est parmi les jeunes communes de la République contraintes de prendre de l’extension en raison de sont statut de commune. Elle a besoin de déployer de sérieux efforts en terme d’équipements urbains et administratifs . Elle devra aussi penser au développement des infrastructures économiques nécessaires également.

8.4. L’ETAT DE L’ENCADREMENT TECHNIQUE ET FINANCIER

Au moment des préparations de sols, les agriculteurs généralement vendent des animaux pour faire face aux besoins d’argent, parfois c’est l’argent de petit commerce qui y passe l’agriculteur peut avoir recours à des amis pour financer ses actives. Dans le cadre d’une intensification de la production agricole il faudrait mettre en place des structures de financement de l’agriculture au niveau de la localité l’agriculteur devra avoir accès à des coopératives d’épargne/ crédit ou de coopératives agricoles qui financement la saison. La transformation des produits agricoles n’est pas connue dans la localité l’installation de petites unités artisanales gérées par les jeunes de la localité assurerait un revenu plus important aux agriculteurs. Il existe plusieurs produits importants qui pourraient faire l’objet de la transformation et revendu sur des marchés plus importants l’investissement de départ et la formation adéquate pourraient être apportés par le projet les agriculteurs essaieraient la gestion sous forme de comité Les perspectives de développement de ce sous secteur commençaient a peine a se formuler lorsque ce projet s’est vu stoppe par le MARNDR

8.5. PROBLEMES DE DISPONIBILITE ET D’UTILISATION DES INTRANTS

Non Disponibilité des instants agricoles

Les agriculteurs s’approvisionnement au marché pour obtenir les intrants et les outils les produits chimiques ne sont pas étiquetés et sont vendus par des personnes qui ne connaissent pas leur

87 manipulation il existe un réel danger pour la santé humaine. Les semences proviennent aussi du marché ou des réserves de l’agriculteur. La qualité des semences vendues au marché laisse désirer.

Incapacité relative des cultivateurs a manipuler les intrants.

Le niveau scolaire des agriculteurs est très faible, leur formation s’est faite empiriquement. Certains, surtout ceux des périmètres irrigues, ont pu bénéficier des actions de vulgarisation du projet PPI. Cependant la majorité des agriculteurs ne possèdent pas les rudiments nécessaires pour manipuler les produits chimiques et utiliser efficacement les engrais et les semences améliorées.

Le système de vulgarisation à mettre en place devra développer des supports audiovisuels pour faciliter la compréhension des contenues par les agriculteurs. Il existe à Chansolme une station de radio qui émet pour le Nord-Ouest. Il serait possible d’envisager de développer des programmes conjoints avec cette station. De plus, les jeunes agriculteurs devront suivre des séminaires prépares régulièrement à leur intention par les OPS assiste du bac de Chansolme . Une fois les contenus développés, leur mise a profit ne sera pas difficile. Le BAC devra prendre la relève pour inciter les associations de planteurs a renforcer la formation régulière des agriculteurs.

8.6. PROBLÈME DE DISPONIBILITÉ ET DE GESTION DE L’EAU DANS LA DEUXIEME SECTION

Trois Rivières demeure la principale source d’approvisionnement d’eau d’irrigation pour les périmètres irrigués de la 2ème section de Chansolme. Jusqu’a date, deux modes d’exploitations sont pratiquées; D’abord des prises à partir de barrages en terre érigés sur les berges vers des canaux souvent non bétonnés ou encore par pompage. En dépit de risques de pertes énormes par infiltration au niveau des canaux, qui transportent l’eau parfois sur plusieurs kilomètres aux parcelles les plus éloignées des berges, l’eau d‘irrigation demeure disponible au niveau des berges du fleuve. Mais, on a besoin de moyens efficaces pour l’amener au niveau des parcelles d’exploitations agricoles. Des puisards bien dimensionnés et placés comme des pompes bien calibrés et efficaces dans la succion et le refoulement de l’eau devraient être utilisés . Bien souvent, les problèmes de disponibilité de l’eau trouvent leurs sources dans le mauvais choix des pompes.

Cette situation est très préoccupante quand on connaît les contraintes financières auxquelles font face les planteurs qui souvent sont obligés de payer très cher pour une eau qui n’est pas disponible sur leurs parcelles : le comité de gestion du périmètre bien souvent accumule des dettes pour des avances pour des heures arrosages. Actuellement tout les périmètres quasiment exploités à 60% de leur potentiel. Pour palier a ces difficultés, l’État Haïtien, par le biais des institutions financières privées ou publiques, à besoin de mettre à la disposition des paysans des fonds et des équipements nécessaires à l’irrigation et l’exploitation des parcelles de production, ne serait-ce que par le biais d’un système de crédit rigoureusement remboursable.

IX.- CONCLUSIONS

88

La mise en œuvre du plan de développement ne saurait être une entreprise facile si l’on arrive pas à saisir et à bien connaître les principaux atouts et contraintes qui forment l’environnement de ce plan. Nous venons à travers d’un ensemble d’analyses passer en revu les problèmes majeurs avec leurs conséquences . Pour le processus de suivi et de la mise du plan de Chansolme, l’un des principaux atouts demeure l’homme de Chansolme, seul pouvant et devant être capable de peser les enjeux du développement socio économique de sa communauté et de s’accouder à la tache en vue de réaliser les rêves du future formulé par les communautés de la Ville et de la deuxième section communale de Chansolme. Dans cette perspective, il conviendrait de l’aider à jouer son rôle d’acteur en lui permettant d’avoir une vision claire et collective de ce future communément contemplé. La FIRMATECH n’est pas en mesure d’aider à le réaliser dans le cadre de ce bref contrat. Il s’agirait pour le FAES de penser à la formulation d’un programme d’appui au développement de leadership tant personnel que collectif en vue d’assurer des bases sociales et politiques durables au processus de développement de la commune de Chansolme.

89