André Larquié président Brigitte Marger directeur général

C’est la deuxième fois que la cité de la musique et le Conservatoire de Paris invitent l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne pour une résidence de quinze jours, cette année placée sous la direction artistique de Sir . Cet orchestre se compose de 140 jeunes musiciens sélectionnés parmi plus de 4000 candidats âgés de 14 à 23 ans dans les quinze pays de l’Union européenne. Fondée par Joy et Lionel Bryer avec pour premier directeur musical , la formation a reçu le parrainage officiel de la Commission européenne le 22 avril 1976 et a travaillé depuis avec les plus grands chefs (Daniel Barenboim, Leonard Bernstein, James Conlon, , , Herbert von Karajan, Zubin Mehta, George Prêtre, Kurt Sanderling…). Ce concert est diffusé en direct sur grand écran sur le parvis de la cité de la musique pour permettre à plusieurs milliers de personnes de venir écouter ce chef-d’œuvre de la musique romantique. Ceux qui n’auront pu partager cet événement auront enfin la possibilité de suivre l’enregistrement de ce concert sur France Musique le 6 août à 20h et sur France 2 le 29 août aux alentours de minuit. samedi 31 juillet - 22h salle des concerts Ludwig van Beethoven Missa Solemnis op 123 durée : 85 minutes Kyrie (assai sostenuto), Gloria (allegro vivace), Credo (alle- gro ma non troppo), Sanctus (adagio), Agnus Dei (adagio)

Sir Colin Davis, direction Orchestre des Jeunes de l’Union Européenne

Alison Buchanan, soprano Sara Mingardo, contralto Kenneth Tarver, ténor Stephen Milling, basse London Symphony Chorus Stephen Westrop, chef de chœur

professeurs : Lutz Köhler, directeur des études, chef assistant Eckart Hübner, bois Jeff Bryant, cor John Miller, trompette Peter Gane, trombone-tuba Rainer Seegers, percussions Fabrice Pierre, harpe Ulrich Edelmann, violon I Aleksandar Pavlovic, violon II Hartmut Rohde, alto David Strange, violoncelle Peter Pühn, contrebasse

concert sans entracte

répétition publique de ce programme le jeudi 29 juillet à 10h résidence de l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne

Kyrie Kyrie Kyrie eleison ! Seigneur, ayez pitié ! Christe eleison ! Christ, ayez pitié ! Kyrie eleison ! Seigneur, ayez pitié !

Gloria Gloria Gloria in excelsis Deo. Gloire à Dieu au plus haut des cieux, Et in terra pax hominibus bonae voluntatis. et paix sur la terre aux hommes de bonne Laudamus te. Benedicimus te. volonté. Adoramus te. Glorificamus te. Nous Vous louons, nous Vous bénissons, nous Vous adorons, nous Vous glorifions. Gratias agimus tibi propter magnam glo- Nous Vous rendons grâce pour Votre gloire riam tuam. immense. Domine Deus, Rex cœlestis, Deus Pater Seigneur Dieu, Roi des cieux, Dieu Père Omnipotens. tout-puissant ! Seigneur, Fils unique de Dieu, Jésus-Christ, Domine Fili unigenite Jesu Christe. Très-Haut ! Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Fils du Père ! Domine Deus, Agnus Dei, Filius Patris. Vous qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous. Qui tollis peccata mundi, miserere nobis. Vous qui effacez les péchés du monde, Qui tollis peccata mundi, suscipe depre- recevez notre prière. cationem nostram. Vous qui siégez à la droite du Père, Qui sedes ad dexteram Patris, miserere ayez pitié de nous. nobis. Car vous êtes le seul Saint ; Quoniam tu solus sanctus, le seul Seigneur ; tu solus Dominus, le seul Très-Haut. Jésus-Christ. tu solus Altissimus. Jesu Christe. Avec le Saint-Esprit dans la gloire Cum Sancto Spiritu, in gloria Dei Patris. de Dieu le Père. Amen. Ainsi soit-il.

Credo Credo Credo in unum Deum, Je crois en un seul Dieu, Patrem omnipotentem, le Père tout-Puissant, factorem cœli et terrae, visibilium créateur du ciel et de la terre, de tout omnium, et invisibilium. l’univers visible et invisible. Et in unum Dominum, Jesum Christum, Et en un seul Seigneur, Jésus-Christ, Filium Dei unigenitum. Et ex Patre Fils unique de Dieu, né du Père avant tous natum ante omnia saecula. les siècles. Deum de Deo, lumen de lumine, Deum Dieu né de Dieu. Lumière née de la verum de Deo vero. Lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu, engen- Genitum non factum, consubstantialem dré, non créé, consubstantiel au Père, par Patri : per quem omnia facta sunt. qui tout a été fait ; Qui propter nos homines, et propter nos- qui pour nous autres hommes et pour tram salutem descendit de cœlis. notre salut, est descendu des cieux.

Et incarnatus est de Spiritu Sancto, Qui s’est incarné par l’opération du Saint-

notes de programme | 5 résidence de l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne

ex Maria virgine : et homo factus est. Esprit dans le sein de la Vierge Marie et s’est fait homme. Crucifixus etiam pro nobis, Il a aussi été crucifié, pour nous, sub Pontio Pilato passus et sepultus est. sous Ponce Pilate ; il a souffert et a été mis au tombeau. Et resurrexit tertia die, Et il est ressuscité le troisième jour secundum scripturas suivant les Ecritures ; et ascendit in cœlum, il est monté au ciel et il est assis à la droite sedet ad dexteram Patris, de Dieu le Père. et iterum venturus est cum gloria, Et il reviendra dans sa gloire judicare vivos et mortuos, cujus regni non pour juger les vivants et les morts ; erit finis. et son règne n’aura pas de fin. Et in Spiritum Sanctum, Et au Saint-Esprit, qui est le Seigneur qui Dominum et vivificantem, donne la vie ; qui ex Patre Filioque procedit, qui procède du Père et du Fils. qui cum Patre et Filio simul adoratur et Qui, conjointement avec le Père et le Fils, conglorificatur, est adoré et glorifié ; qui locutus est per prophetas. qui a parlé par les Prophètes. Et unam sanctam catholicam et apostoli- Et à l’Eglise, une, sainte, catholique et cam ecclesiam. apostolique, je reconnais un seul baptême Confiteor unum baptisma in remissionem pour la rémission des péchés. peccatorum. Et exspecto resurrectionem mortuorum et Et j’attends la résurrection des morts, et la vitam venturi saeculi. vie des siècles à venir. Amen. Amen.

Sanctus Sanctus Sanctus, Sanctus, Sanctus Saint, saint, saint est le Seigneur, Dominus Deus Sabaoth. Dieu des armées. Pleni sunt cœli et terra gloria ejus. Les cieux et la terre sont remplis de sa gloire. Hosanna in excelsis. Hosanna au plus haut des cieux !

Benedictus qui venit Béni soit celui qui vient in nomine Domini. au nom du Seigneur ! Hosanna in excelsis. Hosanna au plus haut des cieux !

Agnus Dei Agnus Dei Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés miserere nobis. (bis) du monde, aie pitié de nous. (bis) Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés dona nobis pacem. du monde, donne-nous la paix.

6| cité de la musique résidence de l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne

Ludwig van Beethoven Avec la Neuvième symphonie, la Missa Solemnis est Missa Solemnis op 123 l’édifice musical le plus grandiose de Ludwig van Beethoven, une œuvre qui échappe pour une large part à sa fonction liturgique. Comme le notait déjà Vincent d’Indy : « Cet art admirable ne serait sûre- ment pas à sa place dans l’église ». Serait-ce que l’amour de l’humanité se serait substitué à l’adora- tion de Dieu et la salle de concert au temple ?

L’ancienne et la nouvelle Dans un article de juillet 1814, E.T.A. Hoffmann s’in- musique d’église terrogeait sur l’« Ancienne et la nouvelle musique d’église » : « Aucun art, plus que la musique, ne jaillit si purement des profondeurs spirituelles de l’homme, aucun ne demande de moyens plus exclusivement intellectuels, plus éthérés. Les sons traduisent distinc- tement la prescience des forces sublimes et saintes, de l’esprit qui fait jaillir l’étincelle de la vie dans la nature entière ; la musique, le chant, expriment ainsi la pléni- tude suprême de l’existence : elle est hymne au Créateur. L’essence même de la musique fait donc d’elle, comme nous venons de le dire, un culte reli- gieux, et il ne faut pas chercher son origine ailleurs que dans la religion, à l’église. Mais, ajoute Hoffmann, pour- suivant sa marche irrésistible et triomphante, elle répan- dit sur l’humanité ses trésors inépuisables : le monde profane lui-même put alors, avec une joie puérile, se parer de l’éclat dont elle illuminait désormais la vie. » Joseph d’Ortigue en 1833, dans un article de la France catholique, s’appuyant sur l’analyse du génie beetho- vénien par Hoffmann, pouvait préciser : « Pour bien comprendre ce que nous avons à dire de la musique instrumentale de Beethoven, il ne faut pas perdre de vue […] que l’inspiration religieuse ne vit plus d’une exis- tence sociale ; que la musique dramatique, matérielle, mondaine, a absorbé celle-même qui portait le nom de musique sacrée ; que les deux inspirations, celle qui vient du ciel et celle qui vient de la terre, ont passé du sanctuaire et du théâtre dans la symphonie, et qu’enfin, libre de toutes entraves, dégagé des liens de l’école, l’artiste proclame l’émancipation de l’art, en

notes de programme | 7 résidence de l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne

raconte lui-même les traditions, et annonce son avenir. Tout à la fois poète, historien, prophète, Beethoven fait entendre dans son orchestre des chœurs d’anges, la voix de l’orgue, les accents de la nature. »

La genèse de l’œuvre Lorsque Czerny eut terminé en 1810 la transcription piano-chant de la partition de Léonore, il écrivit : « Finis, mit Gottes Hülfe » (avec l’aide de Dieu), et Beethoven, d’un trait vigoureux, ajouta : « Mensch, hilf dir selbst » (Homme aide-toi toi-même). Toute l’inspiration de la Messe en ré se trouve contenue dans ces quatre mots et la foi qu’elle exprime n’est-elle pas avant tout la confiance dans la volonté et la bonté humaine. Rien d’étonnant à ce que, d’abord destinée à célébrer l’in- tronisation solennelle de l’archiduc Rodolphe (son dédi- cataire) comme archevêque d’Olmütz (une nouvelle annoncée en juin 1818), elle ait rapidement excédé son but et obsédé Beethoven quatre années entières. Schindler témoignera que : « Dès le début de ce nouveau travail, tout l’être entier de Beethoven parût se transfor- mer, ce que ses vieux amis surtout remarquèrent. Quand je me souviens des événements de l’année 1819, surtout lorsqu’il travaillait à Mödling au Credo de sa Messe, et quand je me représente l’exaltation de son esprit, je dois reconnaître que jamais, avant ou après cette époque, je ne l’ai vu dans un pareil état d’absorption totale. […] Le visage en sueur, il frappait les temps, mesure par mesure, avec les mains et les pieds, avant d’écrire les notes. […] Vraiment, il semblait alors possédé. » Terminée fin 1822, la Missa Solemnis sera, partielle- ment, exécutée en présence du compositeur à l’occa- sion de l’Académie du 7 mai 1824 au Karntnerthortheater au cours de laquelle fut également créée la Neuvième symphonie. Le titre choisi de « Trois grands Hymnes » (Kyrie, Credo, Agnus Dei) avait pour but de ne pas indisposer davantage la censure vien- noise déjà prévenue contre la pensée religieuse de Beethoven, lecteur des ouvrages du pasteur luthérien Christian Sturm (1740-1786) et en particulier de ses Considérations sur les œuvres de Dieu dans le règne de

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la nature et de la Providence. Autre influence : celle de Haendel. Des thèmes du Messie recopiés par Beethoven parsèment les esquisses de la Missa Solemnis. Plus profondément, Beethoven retrouve chez Haendel cette dimension collective de la musique qui met en relation immédiate l’auditeur et les exécutants.

Kyrie De tous les hymnes de la Missa Solemnis, le Kyrie, composé en premier entre 1818 et 1819, reste, par ses dimensions, le plus proche du projet originel avec ses trois parties (comme l’exige la liturgie : Kyrie, Christe, Kyrie) et son rappel lointain du plain-chant, car note Beethoven en 1818 sur son Journal : « Pour écrire de la vraie musique d’église, [il faut] parcourir tous les chorals d’église des moines. Chercher quelque part comment sont les versets dans les traductions les plus exactes, avec la prosodie complète, principalement de tous les psaumes et chants chrétiens-catholiques. » Ce souci de la prosodie, dépendance étroite entre parole et musique, va caractériser l’œuvre. Comme le note André Boucourechliev dans son ouvrage sur Beethoven : « C’est la parole, en effet, qui est la source essentielle, et inépuisable, de la matière musicale pre- mière de la Messe, et c’est elle qui crée son unité orga- nique. Sauf dans les étapes polyphoniques fermées — les fugues notamment, où se cristallisent des sujets — la notion de thème cède la place, dans la Messe, à un jaillissement continuel d’idées, engendrées et renouve- lées par le sens du texte et sa structure rythmique propre. On sait que Beethoven se faisait interminable- ment scander le texte par son neveu Karl. […] Sur cette vivante matière première, surgie du texte et renouvelée à l’infini, s’exerce la composition proprement dite, au niveau des structures. »

Gloria Le symbolisme musical, tradition du genre, ou le sens psychologique du texte tel que Beethoven va l’inter- préter, commande dans le Gloria l’organisation musicale et la juxtaposition des tempi (successivement : allegro vivace, meno allegro, allegro vivace, larghetto, allegro

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maestoso, allegro ma non troppo, presto) associée aux nuances affectives du texte, peinture contrastée des « hauteurs » célestes et d’une humanité adorante. Et si Laudamus et Glorificamus s’expriment dans l’éclat, l’Adoramus, par deux fois, leur oppose son caractère intime. Le développement fugué final, In gloria Dei Patris, sur un tempo croissant, ramènera même, en dépit de l’orthodoxie liturgique, les premiers mots de l’hymne, Gloria in excelsis Deo, au maximum de la tension.

Credo Au début du Credo, Beethoven a inscrit sur son manus- crit : « Gott über alles. Gott hat mich nie verlassen » (Dieu au-dessus de tout. Dieu ne m’a jamais aban- donné). L’élément dramatique ou descriptif y devient fondamental et le sens des mots détermine d’une manière de plus en plus impérieuse non seulement l’al- lure rythmique et mélodique des phrases, mais la forme même des morceaux. Cependant, aux passages où la musique paraît se borner à un rôle imitatif, même si l’intensité expressive s’estompe lors de l’énoncé de certains articles de foi (la Sainte Eglise apostolique et romaine) au profit de vigoureux « credo » réaffirmés au premier plan, s’opposent les passages proprement « composés » du Credo : la descente au tombeau du Passus et Sepultus est, l’éclatement de l’Et incarna- tus est, glorification de la syllabe « Et » dont Beethoven fait un véritable leitmotiv ; et enfin la gigantesque fugue, traditionnelle, sur Et vitam venturi sæculi qui oublie toute contingence terrestre, voire vocale.

Sanctus Le Sanctus ramène l’intimité du recueillement : Santus dans la gravité et la psalmodie, Pleni sunt fugué, presto fugué de l’Hosanna. Les parties purement ins- trumentales prédominent avec le Benedictus, dont le Praeludium orchestral marque le recueillement de l’Elévation. Puis le grand solo de violon du Benedictus va communiquer peu à peu son intensité expressive aux voix humaines et instrumentales, modèle ulté- rieure des évocations religieuses de Lohengrin et de Parsifal.

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Agnus Dei Beethoven a parsemé les esquisses du Dona nobis pacem d’indications sur ses états d’âme. Si la parti- tion publiée porte : « Bitte um inneren und aüsseren Freiden » (Prière pour la paix intérieure et extérieure), on trouve d’abord dans les esquisses : « Stärke der Gesinnungen des inneren Friedens über alles… Sieg ! » (Force des dispositions d’esprit à la paix inté- rieure par-dessus tout.. Victoire !). Le corps de l’hymne est conçu, rappelle André Boucourechliev comme « un immense commentaire psychologique, un poème symphonique sur le thème de l’angoisse et de la sup- plication. Après le pathétique appel de la basse, puis de l’alto et du ténor, des quatre solistes enfin (c’est en même temps le caractéristique triple élan beethové- nien), s’engage la lutte entre les thèmes de la paix et de la guerre. » Dans l’avant-dernière section de l’Agnus Dei, indi- quée presto, s’affrontent deux rythmes indépendants, avant le triomphe du rythme de la basse (le motif même du Dona nobis pacem) dans la sérénité recon- quise — ou qui resterait toujours à conquérir — si l’on suit les analyses de Romain Rolland : « Ce qui est sûr, c’est qu’à peine Beethoven a terminé la Messe, sur cet appel angoissé à la Paix qui le fuit, qu’il se jette sur l’idée, abandonnée depuis quatre ans, de la Neuvième Symphonie. Et de son étreinte surgit, dès la fin de l’été 1822, l’Hymne à la Joie, la joie des hommes par leur puissante fraternité. Par une autre voie, le génie de Beethoven se lance à la pour- suite des mêmes fruits d’or des Hespérides : la Paix, la Joie, le Feu divin — « Götterfunken » — l’étincelle de l’inextinguible, de l’inaccessible Eternité. »

Martine Kaufmann

notes de programme | 11 résidence de l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne biographies passée, Sir Colin Davis a soniste, il a enregistré de dirigé l’intégrale des façon importante, et a œuvres de Sibelius avec le donné des master-classes Sir Colin Davis LSO à Londres, aux USA dans le monde entier. Ses est né à Weybridge puis au Japon. En juillet élèves ont remporté d’im- (Surrey) en 1927. Il a com- 98, il dirigé Carmen de portants concours à Tokyo, mencé sa carrière de chef Bizet à la tête du LSO. Munich et Belgrade. En d’orchestre comme chef Cette saison, Sir Colin tant que chef d’orchestre, assistant au BBC Scottish Davis donnera des Lutz Köhler a travaillé avec Orchestra en 1957. En concerts dans toute de nombreux orchestres 1959, il remplace au pied l’Europe avec le LSO. Il allemands dont le levé Otto Klemperer dans sera à Munich en octobre Deutsche Don Giovanni avant d’être avec Alfred Brendel pour Sinfonieorchestrer de engagé au Stadler’s Wells donner l’intégrale de Berlin, les orchestres sym- Theatre comme chef d’or- Concertos pour piano de phoniques des radios de chestre (1959-61) puis Beethoven avec Saarbrück, Francfort et directeur musical (1961- l’Orchestre de la Radio Hambourg. Comme chef 65). Après quatre ans bavaroise. En mars, il diri- invité, il est allé en Pologne, passés à la tête du BBC gera une nouvelle en Scandinavie et aux Symphony Orchestra, il est production d’Ariane à Etats-Unis. Lutz Köhler a nommé directeur musical Naxos au Staatsoper de des affinités particulières du Royal Opera House - Dresde. Sir Colin Davis est avec les jeunes musiciens Covent Garden (en 1971), Commandeur de l’Empire et travaille depuis dix ans principal chef invité de Britannique depuis 1965 et avec le National Youth l’Orchestre symphonique a été anobli en 1980. Il a Orchestra of Germany et le de Boston (en 1972), reçu de nombreuses Jung Deutsche directeur musical et chef autres hautes distinctions Philharmonic. Il est direc- de l’Orchestre de la Radio en Angleterre, Italie, teur d’études auprès de bavaroise (1983-1992) et France, Allemagne, l’Orchestre des jeunes de chef honoraire de la Finlande, etc. l’Union européenne, pro- Staatskapelle de Dresde fesseur à la Hochschule für (depuis 1990). Il est aujour- Lutz Köhler Musik und Theater d’hui chef du London a étudié le basson, le d’Hanovre, « Chairman » Symphony Orchestra piano, la composition et la du Jury au concours inter- depuis 1995 après en direction d’orchestre à la national de musique de avoir été principal chef Hochschule für Musik und Munich et a récemment invité depuis 1975. Il est Theater d’Hanovre, où il a intégré le poste de principal principal chef invité du développé un intérêt parti- chef invité de la Royal New York Philharmonic culier pour la musique de Academy of Music, depuis 1998. La saison chambre. En tant que bas- Londres.

12 | cité de la musique résidence de l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne

Alison Buchanan de Figaro). Elle a interprété Sara Mingardo Cette jeune soprano a étu- Clara au Royal Opera est née à Venise et a étu- dié à la Guildhall School of House et Helena (A dié le chant au Music de Londres, à Midsummer Night’s Conservatoire Benedetto l’Institut Curtis à Dream) pour le festival du Marcello avec Paolo Ghitti. Philadelphie et a suivi les Covent Garden Opera en Après avoir remporté cours Adler à l’Opéra de 1994. Ses rôles avec divers concours nationaux San Francisco. Elle a reçu l’Opéra de San Francisco et internationaux de chant de nombreuses distinc- incluent Mimi (La Bohème), comme le Vocal Chamber tions, dont la bourse de la La Comtesse (Les Noces Music à Conegliano, le Prix Wingate Foundation, celles de Figaro), Micaela Giuletta Simionato au 23e de la Comtesse de (Carmen), La Grande concours Viñas à Munster et de la Wolfson Prêtresse (Aïda), la Mère Barcelone, le concours Foundation ainsi que le (Hansel et Gretel), Toto Dal Monte à Treviso et Prix Poetz Memorial du Strawberry Seller (Mort à une bourse offerte par San Francisco Opera. Elle Venise), Train Bearer l’Accademia Chigiana à a été finaliste du Concours (Elektra), la Comtesse Siena, elle a remporté en Hertogenbosch en 1994, a Ceprano (Rigoletto), 1987 le concours de chant remporté le premier prix au Mathilde (Guillaume Tell)... d’Avezzano, en interpré- Concours international de Récemment, Alison tant le rôle de Fidelma chant de Washington en Buchanan a chanté les dans Le Mariage secret de 1995, ainsi que le premier Quatre derniers lieder de Cimarosa joué à Aquila et prix du Concours Pavarotti Strauss avec le Oakland à Sulmona. En 1989, elle à Philadelphie et le second East Bay Symphony s’est produite dans des prix des Kathleen Ferrier Orchestra, des extraits de salles d’opéra italiennes Awards en 1996. Elle a Porgy and Bess avec le comme La Scala de Milan, interprété Clara (Porgy and Koninklijk Philharmonia le Théâtre Communal de Bess) au Barbican, Orkest à Anvers, Bruges et Bologne, La Fenice à Musette (La Bohème) pour Paris, Antonia (Les Contes Venise, le Théâtre le British Youth Opera, La d’Hoffmann) avec le Communal de Florence, le Comtesse (Les Noces de Philadelphia Opera et a Théâtre San Carlo de Figaro), Madame Cortese enregistré avec le BBC Naples, le Théâtre Regio à (Le Voyage à Reims et Concert Orchestra. Ses Turin, l’Opéra de Rosalinde (Die Fledermaus) projets comprennent Montecarlo, en Suisse à au Curtis Opera Theatre. Pamina (Die Zauberflöte), l’Opéra de Lausanne, et Elle a fait ses débuts au Venus (Orphée aux Enfers) aux festivals de Salzbourg, Western Opera Theatre et plusieurs concerts avec Martina Franca et avec l’Opéra de San Le BBC Concert Schwetzingen. Elle a inter- Francisco dans le rôle de Orchestra. prété de nombreux rôles La Comtesse (Les Noces dont les plus importants

notes de programme | 13 résidence de l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne sont Emilia (Otello), Lisinga également produit dans l’Académie puis en 1994 à (Le Cinesi de Gluck), Anna des rôles principaux au la troupe de l’Opéra Royal Bolena, le rôle-titre de Deutsche Oper de Berlin, de Copenhague. Durant sa Rinaldo de Haendel, au Staatsoper de Berlin et première saison, il a inter- Ursule dans Béatrice et à l’Opéra de New York. En prété Timur dans Turandot, Bénédict, Andronico dans 1998, il a fait ses débuts Ferrando dans Fidelio, le Il Tamerlo, Messagera et en concert à Londres avec Roi dans L’Amour des trois Speranza dans Roméo et le London Symphony oranges et le Roi dans Juliette et Orfeo de Orchestra dans la Suite de Aïda. Durant la saison Monteverdi. Ses projets Chostakovitch extraite du 1997-98, il a tenu des rôles incluent Béatrice et Nez sous la direction de importants dans Don Bénédict et Les Troyens . La Giovanni, Arabella et avec le LSO, Das Paradis même année il a été Tristan et Iseult. En 1998- und die Peri, Jules Cesar, engagé dans la production 99, il a ajouté Sarastro à Falstaff, Suor Angelica et de Peter Brook Don son répertoire. En 1994, Gianni Schicchi et Le Giovanni pour interprété Stephen Milling a chanté Couronnement de Don Ottavio à Aix-en- dans Rigoletto au Tivoli Poppée. Provence sous la direction Concert Hall, avec entre de Claudio Abbado. En autres Renato Bruson et Kenneth Tarver 1999, il se produira au Marcello Viotti sous la est né à Detroit, (Michigan). Royal Opera House dans direction duquel il a égale- Diplômé du Conservatoire Falstaff avec Bernard ment chanté dans La et Collège d’Oberlin et de Haitink. En l’an 2000, il Bohème en 1995, dans la l’Université de Yale, il a chantera dans Les Troyens même salle. Stephen remporté le concours (version de concert) avec Milling a participé plusieurs national du Metropolitan le London Symphony fois au Requiem de Verdi Opera en 1991. Après Orchestra sous la direction avec divers orchestres avoir suivi une formation de Sir Colin Davis. En danois : récemment au pour jeunes artistes au 2001, il interprétera Tivoli Concert Hall, dans Metropolitan Opera, il a fait Cenerentola de Rossini et une représentation particu- ses débuts dans le rôle de Cosi fan tutte de Mozart lièrement remarquable Don Ottavio dans Don au Royal Opera House à avec le chef Hartmur Giovanni de Mozart avec le Londres. Haenchen. Il est régulière- State Opera de Stuttgart. ment invité par les Entre 1994 et 1997, Stephen Milling orchestres de la radio membre de l’Opéra de est né à Copenhague et a danoise : Sarastro dans La Stuttgart, il a chanté dans étudié à l’Académie royale Flûte enchantée en 1996- Cosi fan tutte, L’Italienne à de musique danoise de 97 et la Missa Solemnis en Alger, Le Barbier de 1986 à 1991. En 1991, il a 1998 avec le Danish Séville et Falstaff. Il s’est été admis à l’Opéra de National Radio Symphony

14 | cité de la musique résidence de l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne

Orchestra. D’autres enga- ensembles vocaux de conservant des liens gements avec les Grande-Bretagne dans étroits avec le London orchestres danois incluent des répertoires très divers. Symphony Orchestra avec Stabat Mater de Dvórak, le De 1981 à 1989, il a été qui il donne la plupart de Requiem de Mozart et la chef de chœur du Sheffield ses concerts, le London Missa da Requiem de Philharmonic Chorus avant Symphony Chorus a aussi Verdi. Stephen Milling a de devenir l’assistant du choisi de cultiver une cer- chanté Tamur dans chef de chœur du London taine indépendance en Turandot au Théâtre Symphony Chorus. En travaillant avec d’autres Communal de Florence en octobre 1994, il est orchestres de renommée juillet 1997. Il a chanté le nommé chef de chœur et internationale. Depuis sa même rôle en tant qu’invité dirige la création de The création, le Chœur (dirigé avec l’Opéra Norvégien en Myrrh Bearer de John par d’éminents musiciens automne 1997, avec une Taverner (une commande tels que John Alldis, critique très favorable. du LSC donnée au Arthur Oldham, Richard En 1998, il s’est produit Barbican Centre). Il a éga- Hickox et, depuis 1990, avec le Royal lement préparé son chœur Stephen Westrop) a conti- Concertgebouw Orchestra, aux représentations diri- nué à élargir son dans La Damnation de gées par Sir Colin Davis répertoire, incluant la Faust sous la direction de (Les Troyens, Peter commande d’œuvres Sir Colin Davis. Grimes…). Il a par ailleurs nouvelles : The Myrrh été répétiteur au Kent Bearer de John Taverner, Stephen Westrop Opera, à l’English Music pour chœur violon et per- est né en 1951. Il a étudié Theatre, à Opera North, au cussions (création en la musique à l’Université Royal Opera, à l’English octobre 1994) et The d’East Anglia et l’orgue à la National Opera, au Buxton Three Kings de Sir Peter Norwich Cathedral (ses Festival et au Théâtre de Maxwell Davies (création professeurs ont été Philip La Monnaie de Bruxelles. en octobre 1995 dirigée Ledger et Paul par Richard Hickox). Le Hamburger). Il a ensuite London Symphony répertoire du Chœur inclut intégré la troupe du Chorus les grands classiques du London Opera Centre Formé en 1966 pour com- XXe siècle : Elgar (The pendant un an, avant pléter le travail du London Dream of Gerontius), d’entamer une série de Symphony Orchestra, le Walton (Belshazzars concerts à travers la pays Chœur se compose de Feast), Mahler avec la troupe d’Opera for plus de 200 chanteurs (Symphonies n°2, 3 et 8), All. Il est aujourd’hui appré- amateurs issus de tous les Ravel (Daphnis et Chloé), cié pour ses qualités de milieux ; il est autogéré par Vaughan Williams (A Sea chef de chœur, travaillant un Conseil de neuf repré- Symphony), Britten (The avec la plupart des sentants élus. Bien que War Requiem) et Orff

notes de programme | 15 résidence de l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne

(Carmina Burana). Le sopranos altos Chœur est aussi connu Cherry Apps Heather Adams pour son interprétation de Margaret Askew Primrose Arnander la Neuvième Symphonie Elizabeth Ayling Mary Baker de Beethoven, le Requiem Pam Barker Lucy Barraclough et le Te Deum de Berlioz, Linda Baszczak Jo Buchan le Requiem de Brahms, Margot Boss Jane Cargin celui de Mozart, l’oratorio Joanna Brown Monica Channell Elias de Mendelssohn et le Carol Capper Christina Cobbe Requiem de Verdi. Debra Colvin Margery Cohen L. Bernstein a dirigé Emma Craven Yvonne Cohen Candide avec le Chœur et Susan Crocker Ann Dolbey-Jones le LSO : cet enregistre- Lenelle Davis Maggie Donnelly ment a reçu un Grammy Lorna Dobson Diane Dwyer Award, comme précé- Sharon Eckman Ann Gildersleve demment avec Peter Gabrielle Edwards Rita Green Grimes de Britten avec Lorna Flowers Caroline Grove Richard Hickox et le City Ruth Fowler Pam Hider of London Orchestra. Le Eileen Fox Dee Home War Requiem de Britten a Jane Goddard Jo Hutcheson également reçu le Grand Elizabeth Graham Elisabeth Iles Prix du disque et a été Carolin Harvey Sue Jones distingué en 1992 comme Ann Hurfurt Jenny Kennedy « meilleur enregistrement Jess Ibbotson Chrissie Kinsella choral » par le magazine Sarah Illingworth Belinda Liao Gramophone. Cet Debra Jones Rita Marson ensemble est considéré Meg Makower Liz McCaw comme « ambassadeur Alison Marshall Kate Page culturel » de la Grande- Dorothy Nesbitt Jean Pratt Bretagne pour avoir Jennifer Norman Rebecca Rogers étendu sa réputation et Sue Poultney Lynn Rushton ses partenariats artis- Carole Radford Lis Smith tiques à l’étranger. Le Maureen Savage Claire Trocme Chœur est régulièrement Melissa Scott Nimmi Weeks l’invité de festivals aux Kate Storey USA, en Russie, Norvège, Liz Threadgall ténors France, Belgique, Israël, Curzon Tussaud Paul Allatt Suisse, Danemark, Pays- Sue Williams Robin Anderson Bas et Italie. Caryl Wright Xavier Bray Michael Buckley

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Lorne Cuthbert Geoff Newman tie de son temps à diriger John d'Ancona Peter Niven les jeunes musiciens, et Brian Hazell Nigel Oram celle de Sir Edward Heath. Lee Hickenbottom Alan Rochford Le directeur musical de Gareth Humphreys Nick Seager l’Orchestre est actuelle- Mark James John Streit ment Bernard Haitink. Des Michael Jones Jez Wareing chefs d’orchestre de Russell Jones renommée mondiale ont James Lawson Orchestre des jeunes été invités à diriger David Leonard de l’Union européenne l’Orchestre, comme par Alastair Matthews L’Orchestre des jeunes de exemple, V. Ashkenazy, D. David Maycock l’Union européenne (OJUE) Barenboim, L. Bernstein, Malcolm Nightingale est parrainé par le Premier J. Conlon, A. Dorati KBE, Malcolm Taylor Ministre de chacun des C. M. Giulini, H. von Owen Toller quinze états membres de Karajan, Z. Mehta, G. James Warbis l’Union européenne et pré- Prêtre, M. Rostropovitch, Robert Ward sidé par le Président du K. Sanderling, L. Slatkin, Paul W-Burton Parlement européen. La Sir G. Solti KBE et J. Tate. Commission européenne a Parmi les solistes, on peut basses ratifié officiellement le par- mentionner M. Argerich, E. Derek Adams rainage de l’Orchestre le Ax, T. Berganza, B. L. Hugh Alford 22 avril 1976. La raison Gelber, E. Gruberova, B. David Armour d’être de l’Orchestre Hendricks, C. Ludwig, R. Colin Bagnall consiste à montrer qu’à Lupu, Lord Y. Menuhin, S. Mark Bamforth travers la musique, la jeu- Mintz, V. Mullova, A.-S. Jonathon Bird nesse européenne peut Mutter, J. Norman, M. Desmond Day coopérer et s’unir pour Perahia, M. Pollini, M. Sven Drew symboliser l’idéal Price et R. Shankar. Alistair Forbes européen : une commu- L’OJUE s’est produit dans Robert Garbolinski nauté de nations travaillant toutes les grandes capi- Brian Godfrey ensemble pour la paix, tales, salles de concerts et John Graham l’harmonie, la justice festivals européens. En Owen Hanmer sociale et la dignité tant qu’« Ambassadeur de Mark Hillier humaine. La tournée inau- bienveillance », l’Orchestre David Hodgson gurale de l’Orchestre a eu des jeunes de l’Union Derek Hogermeer lieu en 1978 sous la européenne a entrepris de Anthony Howick baguette de Claudio grandes tournées à l’étran- Alex Kidney Abbado, son premier ger, qui l’ont mené au Georges Leaver directeur musical, qui a Mexique, en Chine, à David Monk consacré une grande par- Hong Kong, au Japon, aux

notes de programme | 17 résidence de l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne

USA, en Inde, en Europe lants. L’Orchestre des Philipp Römer (D) de l’Est, en Russie et dans jeunes de l’Union euro- John Ryan (IRL) les Pays baltes. péenne est subventionné Cleo Simons (NL) L’Orchestre a acquis une par la Commission euro- Joaquin Encinar-Calvo (SP) excellente réputation musi- péenne, le Parlement Angel Las Heras Torres (SP) cale et a été comparé aux européen et les quinze orchestres de renommée gouvernements membres trompettes mondiale. L’OJUE se pro- de l’Union européenne. David Guerrier (F) duit chaque année en Rik Knarren (NL) Eurovision devant des mil- flûtes Douglas Waterston (GB) lions de téléspectateurs. Juliette Bausor (GB) Sous la direction de Wolfgang Lindenthal (A) trombones Claudio Abbado, il a réalisé Ian Mullin (GB) Robb Tooley (GB) un enregistrement du Te Jenny Rost (D) Joaquin Vicedo Davo (SP) Deum de Berlioz pour Alvaro Octavio Diaz (SP) Richard Broomhead (GB) Deutsche Grammophon qui lui a valu un prix. Les hautbois timbales 140 musiciens qui compo- Holger Burke (D) Sam Walton (GB) sent l’Orchestre sont Kai Frömbgen (D) sélectionnés chaque Sebastian Gimeno Balboa orgue année parmi plus de 4000 (SP) Quentin Thomas (GB) candidats âgés de 14 à 23 Zoe Kitson (GB) ans dans les quinze pays violons de l’Union européenne. clarinettes Erika Geldsetzer, solo (D) L’audition finale est assu- Nicolas Baldeyrou (F) Maud Ayats (F) rée par le professeur Lutz Sébastien Batut (F) Sarah Bels (D) Köhler, directeur des Jérôme Comte (F) Simone Bertz (D) études de l’OJUE et pro- Nicole Kern (D) Sara Birringer (D) fesseur à la Hochschule für Nuria Bonet-Majo (SP) Musik de Hanovre, et bassons Vlad Bourceanu (GB) David Srange, responsable Higinio Arrue-Fortea (SP) Cecilia Bukovinszky (S) des cordes de l’OJUE et Anne Gerstenberger (D) Irène Chatzisavas (F) professeur de violoncelle à Jakob Meyers (D) Eléonore Denarie (F) la Royal Academy of Music Sonja Piesk (D) Elinoor van Duijne Strobosch de Londres. Chaque (NL) année, afin de pouvoir cors Maartje van Eggelen (NL) conserver leur place, les David Fernandez-Alonso Arnieke Ehrlich (NL) membres de l’Orchestre (SP) Joan Espina Dea (SP) doivent se représenter Sebastian Jurkiewicz (D) Andrea Garnier (F) avec les nouveaux postu- Abel Pereira (P) Angela Giannaki (GK)

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Sarah Guiguet (F) Antoine Tamestit (F) abréviations Wendy Ghysels (B) François Theis (L) A : Autriche Laura Haarala (FIN) Oliver Wilson (GB) B : Belgique Catherine Haggo (GB) Josien van Wolfswinkel (NL) D : Allemagne Andrea van Harmelen (NL) Anja Zackor (D) DK : Danemark Aitor Hevia Sesma (SP) Fin : Finlande Miya Ichinose (GB) violoncelles F : France Jette Jokumsen (DK) Jonathan Ayling (GB) GB : Grande-Bretagne Daniela Jung (D) Sheida Davis (GB) GK : Grèce Melina Kim (D) Yalda Davis (GB) IRL : Irlande Ute Kohn (D) David Delacroix (F) I : Italie Conny Lindgren (S) Alexis Decharmes (F) L : Luxembourg Mireia Llorens (SP) Mieke de Laure (B) NL : Pays-Bas Caroline Maes (L) Sabine Horlemann (D) P : Portugal Pedro Meireles (P) Sarah McMahon (IRL) SP : Espagne Camilla Nobusawa (DK) Teresa Pereira (P) S : Suède Paula Nykanen (DK) Daniel Pfister (D) Marc Oliu-Nieto (SP) Raul Pinillos (SP) Konstantina Pappa (GK) Laia Puig (SP) Chie Peters (NL) Filipe Quaresma (P) Markus Placci (I) Vassilis Saitis (GK) Nienke Teuben (NL) Felix Vogelsang (D) Darius Thompson (GB) Maria Zachariadou (S) Matthew Truscott (GB) Serge Verheylewegen (B) contrebasses Charice Adriaansen (B) technique altos Andreas Brand (D) régie générale Frederik Boits (B) Michael Geismann (D) Joël Simon Rebecca Brown (GB) Florian Gmelin (D) Didier Belkacem Michelle Bruil (NL) Sian Hicks (GB) régie plateau Tom Dunn (GB) Joost Maegerman (B) Jean-Marc Letang Katharina Häcker (D) Federico Marchesano (I) régie lumières Emma Hagenström (S) Matthew Midgley (GB) Marc Gomez Gemma Hunter (GB) Kathrin Münten (D) Guillaume Ravet Trevor McTait (GB Astrid Schinker (D) régie son Samantha Miller (GB) Ville Väätäinen (FIN) Didier Panier Julia Purgina (A) Gérard Police Benjamin Rivinius (D) régie retransmission Aurélia Souvignet- grand écran Kowalski (F) Alain Armand

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