RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 – CHAMPLAN

CHAMPLAN , ÎLE-DE- 2 796 habitants, 368 ha, catégorie des « petites villes »

Éléments de contexte sur la collectivité La commune de Champlan se situe à une vingtaine de kilomètres au sud de . Autrefois ancien bourg rural maraîcher, la ville connait une croissance démographique constante jusqu’en 1975 (2 421 habitants) avant d’être touchée par de nombreuses servitudes publiques imposées par le développement de Paris.

A10

A126 N188

N20

D117 RERC L’

La Rivière Morte

Figure 1. Vue aérienne de Champlan ©Géoportail

A ce jour, la commune est traversée par trois axes routiers et une ligne ferroviaire d’importance régionale. L’aéroport de Paris-Orly n’est situé qu’à 7 km au nord-est de la commune (soit 2,5 km du bout de la piste 4), Champlan se trouve d’ailleurs dans l’axe du couloir aérien de 2 pistes (pistes 3 et 4).

Au nord, limitrophe à la commune, se trouve un complexe industriel constitué d’un incinérateur d’ordures ménagères (ICPE) alimentant l’installation de chauffage urbain de Massy-Antony, une unité de traitement des mâchefers de l’incinérateur (MEL) et un centre de traitement des déchets du BTP : Broyage/concassage (YPREMA). Plusieurs lignes à haute tension traversent le territoire. La ville est également concernée par de nombreux dépôts sauvages. A titre d’exemple, 8 400 tonnes de déchets et gravats ont été déposés sur les

1 RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 – CHAMPLAN

anciens terrains agricoles au lieu-dit « Les Grillons de la Champagne » et « Les Graviers » consécutifs à des campements illicites.

Parallèlement, le parc de logements de la commune est ancien et a très peu évolué depuis 1975. En effet, la mise en place cette même année du Plan d’Exposition au Bruit de l’aéroport d’Orly (P.E.B), qui couvre plus de 90 % du territoire communal, a fortement limité la construction. Seules les zones industrielles (au nombre de cinq) ont pu s’installer. Champlan a un profil de commune atypique : accueillant plus de salariés (3 500) que d’habitants (2 796).

Malgré la présence de nombreux axes de circulation, la commune est extrêmement mal desservie en transports en commun (pas de gare et une seule ligne de bus vers la gare de Massy-). Pour limiter le nombre de voitures traversant quotidiennement la ville, la municipalité s’est battue pendant 7 ans afin d’avoir une station de tram-train à Champlan dans le cadre de la modernisation du RER C. Cette demande a finalement été acceptée en 2013 par le STIF (aujourd’hui dénommé Île-de-France Mobilités), sous condition de réaliser une ZAE à proximité de cette nouvelle station. La municipalité porte donc un projet de ZAE (25 ha) dont le secteur d’activité devra porter sur l’écoconstruction et l’ensemble de la filière des matériaux biosourcés.

La contrainte du PEB a permis d’assurer une préservation environnementale du territoire sanctuarisant le village composé d’un tissu pavillonnaire avec des jardins importants ainsi que de nombreux espaces naturels et forestiers, ce qui permet à la municipalité de pérenniser son surnom originel du début du XXème siècle : « Champlan, le pré de Paris ». Le territoire compte notamment comme espace naturel : la Butte Chaumont (Espace Naturel Sensible et Espace Boisé Classé) et le parc Gravelin-Boyer (Espace Boisé Classé).

Éléments relatifs à la politique globale de la collectivité en faveur de la biodiversité Depuis plus de 10 ans, la municipalité s’oppose à l’arrivée de nouvelles servitudes publiques (projet de station d’épuration sur des espaces naturels, projet de stockage et de concassage de déchets du bâtiment, projet d’installation de stockage de déchets inertes ISDI…). A titre d’exemple, la commune a récemment engagé un contentieux administratif contre une installation de broyage et concassage de déchets du BTP qui occupe un terrain naturel sans droit ni titre depuis 7 ans, sur des parcelles sises au lieu-dit « Le Fond de Champagne » au nord-est de son territoire.

L’engagement de la commune en matière d’environnement et de biodiversité a été reconnu au travers d’une vingtaine de distinctions et récompenses : lauréat de l’appel à projet d’Etat Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte (TEPCV), label Terre Saine, reconnaissance Territoire Engagé pour la Nature….

2 RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 – CHAMPLAN

Figure 2. Visite de terrain dans le cadre du concours Capitale française de la biodiversité, champs de la Bretèche ©Gwendoline Grandin

3 RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 – CHAMPLAN

ACTION PRESENTÉE DANS LE CHAPITRE « AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE : DÉMARCHES DE PLANIFICATION EN FAVEUR DE LA BIODIVERSITÉ » en lien avec le thème 2019 « climat : la nature source de solutions »

Sanctuarisation dans le Plan Local d’Urbanisme des secteurs à fort potentiel environnemental et renforcement des continuités écologiques

Figure 3. Les 5 secteurs à urbaniser à Champlan ©OAP PLU Champlan.

Malgré les 5 secteurs d’urbanisation projetés sur le territoire de la commune (conséquence directe de la modification du PEB et du projet de création d’une station tram-train), Champlan a souhaité faire de la protection de l’environnement un élément central de son nouveau PLU. L’élaboration du document, qui a duré une dizaine d’années, a permis de réaliser des inventaires et des études pour caractériser les enjeux environnementaux du territoire (certaines encore en cours) : diagnostic environnemental du territoire, diagnostic agricole et forestier, étude trame verte et bleue, études complémentaires sur les secteurs à enjeux…

Le PLU a été arrêté en Conseil Municipal le 22 février 2019. Son approbation est prévue pour fin 2019. Les principaux objectifs définis dans le PADD sont de limiter l’étalement urbain en favorisant le renouvellement urbain, de protéger et renforcer la trame verte et bleue du territoire et d’encourager les pratiques agricoles biologiques et le maraîchage.

4 RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 – CHAMPLAN

Le PLU de Champlan a mis en place une politique de compensation de ses projets d’aménagements. Les secteurs du Pré Poulin (7 ha), du fond de Champagne (17 ha), du « Chemin de Massy/Derrière de la Butte » (4,8 ha) et de l’ancienne pépinière Noutre (4,5 ha), forment un ensemble de 33 ha classés en espaces naturels et agricoles. Une partie de ces espaces ont fait l’objet d’un déclassement de zones « à urbaniser » (AU) en zone N. Les prescriptions et mesures notables pour la préservation de la nature en ville sont :  la création d’obligations (dans le règlement ou OAP) imposées aux constructeurs en fonction des secteurs concernés : taux de pleine terre, nombre d’arbres (haute tige) devant être planté pour 100 m², nombre d’arbres devant être planté en fonction du nombre de places de stationnement créées, perméabilité des clôtures favorisant les échanges faune-flore, perméabilité des parkings , mesure de désimperméabilisation, coulée verte, végétalisation, zone tampon paysagère… ;  augmentation de la surface des zones classées en espaces boisés classés (EBC), passant de 21 à 26 ha ;  protection des secteurs constitutifs de la trame verte et bleue (TVB) en zone « naturelle » (N) ou « naturelle pouvant accueillir des équipements publics » (NE) ;  déclassement de zones « à urbaniser » (AU) en zone N, comme le secteur du Pré-Poulain (7 ha) et celui de l’ancienne pépinière (3,5 ha).

Figure 4. Protection en cœur de ville de friches agricoles, de fond de jardins et d’une ancienne pépinière. Les espaces en hachuré vert représentent les espaces boisés classés © Plan de zonage du PLU de Champlan (en attente d'approbation)

5 RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 – CHAMPLAN

Figure 5. Classement en zone N du secteur de « l’ancienne pépinière Noutre » en cœur de ville ©Plan de zonage, PLU, Champlan

Figure 6. Secteur "ancienne pépinière Noutre et cœur Figure 7. Prairies abandonnées appartenant à l'ancienne Pépinière Noutre, d’îlot de la Butte" ©Damien CARAT classées en zone N ©Gwendoline Grandin

6 RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 – CHAMPLAN

ACTION PRESENTÉE DANS LE CHAPITRE « BIODIVERSITÉ LOCALE : GESTION ET SUIVI » en lien avec le thème 2019 « Climat : la nature source de solutions »

Création d’une Maison de l’environnement et de jardins familiaux En 2014, la commune a acheté un de terrain de 8 000 m2 situé en cœur de ville, appartenant à un ancien horticulteur. Dans le cadre de la subvention TEPCV obtenue en 2017, Champlan a souhaité réhabiliter le site en 18 jardins et y installer sa Maison de l’environnement (cahier des charges en cours d’élaboration). La Maison de l’environnement sera une vitrine de promotion des bonnes pratiques en matière de gestion écologique et un espace dédié aux conférences et aux débats sur des questions environnementales. Ce projet prévoit de conserver tous les arbres existants, mais également :  la plantation d’espèces indigènes locales pour réaliser des haies séparatives, ainsi que pour la plantation de quelques sujets de haut-jet (en tout 150 arbres) ;  de restaurer des habitats dont la création d’un réseau de mares ;  l’installation de cheminements perméables en mélange terre/pierre. Les travaux d’aménagement du site ont débuté à l’automne 2019. Ces nouveaux jardins familiaux s’ajouteront aux 3 jardins partagés créés par la ville et aux parcelles communales mises à disposition pour 35 à 50 € / an.

Figure 8 : Secteur qui va accueillir prochainement le projet des jardins familiaux et la maison de l’environnement ©Damien CARAT 7 RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 – CHAMPLAN

ACTION PRESENTÉE DANS LE CHAPITRE « BIODIVERSITÉ ET CITOYENNETÉ » en lien avec le thème 2019 « Climat : la nature source de solutions »

Sauvegarde de la Vallée de l’Yvette Le site de la Prairie de Villebon, situé sur la commune de Villebon-sur-Yvette mais limitrophe à la commune de Champlan, est une zone humide de 25 ha entre les bras de l’Yvette et de la Boële. Entre 1970 et 1985, la prairie est comblée par 6 à 8 millions de tonnes de matériaux industriels et hospitaliers en vue notamment de surélever une partie de la zone pour un lotissement qui ne verra finalement pas le jour. Le secteur aujourd’hui en grande partie boisé, a depuis fait les frais de ce relatif abandon, en devenant par endroit une véritable décharge, pour toutes sortes de matériaux. En 2004, l’implantation d’une station d’épuration de 350 000 Eqh avait été envisagée et la commune s’était alors battue pendant une dizaine d’années pour faire abandonner ce projet. En 2017, le site est de nouveau menacé par un projet consistant à stocker de 2,7 millions de tonnes de déchets inertes (ISDI) issus de chantiers du secteur des bâtiments et travaux publics (BTP), sur lesquels serait aménagé un parc paysager artificiel. Si la perspective d’accueillir cet ouvrage ne reçoit pas d’opposition de la part de la ville de Villebon-sur- Yvette et du Syndicat de la vallée de l’Yvette (SIAHVY), la municipalité de Champlan et une dizaine d’associations locales de protection de l’environnement ont jugé le projet dangereux et incompréhensible. Outre l’impact écologique et paysager (montagnes de déchets de plus de 10 m de hauteur), le projet prévoyait le passage sur le réseau routier de 150 camions par jour pendant 5 ans et comportait une dérogation pour autoriser la destruction de 17 espèces protégées dans la vallée. De plus, le projet aurait renforcé les risques d’inondation de ce territoire. Champlan s’est alors entourée de plusieurs avocats, a lancé une pétition Figure 9. Articles de presse montrant la mobilisation citoyenne contre le projet sur Change.org, réunissant près de de dépôts de déchets ©Ville de Champlan 7 000 signataires, et a sollicité les associations locales de protection de la nature ainsi que les élus locaux, régionaux et nationaux. Après près d’un an de combat, le groupe industriel a retiré son dossier, entraînant l’abandon du projet de stockage. En février 2019, la commune s’est ainsi vue récompensée du « Prix Citoyenneté » par l’Association des Eco-Maires pour cette action.

Par ailleurs, la ville de Champlan est propriétaire du Moulin de la Bretèche et de son parc (2 ha) situé à côté de la Prairie de Villebon. Elle y développe aujourd’hui avec le SIAHVY un projet de restauration écologique

8 RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 – CHAMPLAN

de l’Yvette qui comprend l’aménagement d’un espace modulable permettant de répondre aux problématiques d’inondations. La démarche vise à proposer une zone d’expansion des crues permettant la mise en place d’une mosaïque de milieux humides (roselières, prairie humide, aulnaie et saulaie).

Figure 10. Berge de l’Yvette au Moulin de la Bretèche faisant l’objet d’un projet de restauration écologique ©Gwendoline Grandin

La commune a déjà mené quelques actions sur les berges de la Morte-eau (prolongement de l’Yvette) pour limiter le dépôt de déchets sauvages. Une des berges a fait l’objet d’un ramassage collectif des déchets ainsi que d’un aménagement paysager pour limiter la présence de ces derniers. Des dispositifs anti- stationnement ont également été installés à proximité des berges.

Figure 11. Secteur de la Morte-Eau ayant fait l'objet d'un ramassage de déchets et de requalification paysagère ©Gwendoline Grandin

9 RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 – CHAMPLAN

Végétalisation de la commune : Les dépendances vertes des servitudes publiques et les parcelles communales Champlan essaye de mettre en place des partenariats avec les concessionnaires de réseaux (SNCF, DIRIF, RTE) pour améliorer la gestion des sites qu’ils détiennent. La commune a récemment conclu une convention avec RTE concernant le reboisement de plusieurs secteurs ayant fait l’objet de coupes à blanc. Deux autres projets identiques sont en cours de validation auprès de la SNCF et de la DIRIF. Le reboisement des délaissés urbains et l’amélioration de leur gestion permettra d’offrir de nouveaux habitats à la faune et la flore, de renforcer les continuités écologiques du territoire et de protéger la population des différentes nuisances engendrés par le trafic routier et ferroviaire. En effet, les végétaux qui s’y développeront joueront un rôle tampon contre le bruit et les pollutions atmosphériques. Ce seront également des espaces d’adaptation et d’atténuation au changement climatique : stockage de carbone, zones de fraicheurs…

Figure 12. Secteur ayant subi en février des coupes à blanc concerné par la convention de reboisement ©GwendolineGrandin

10 RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 – CHAMPLAN

Autres actions SANS lien direct avec le thème « Climat : la nature source de solutions »

Animation, sensibilisation et éducation à l’environnement Les équipes de la ville de Champlan réalisent un grand nombre de manifestations et d’événements de sensibilisation sur le thème de la protection de l’environnement. Le public touché comprend aussi bien les scolaires, les jeunes, que leurs parents.

Figure 13. Créations artistiques des jeunes de Champlan dénonçant les atteintes faites par les activités humaines sur les écosystèmes planétaires ©Gwendoline Grandin

L’espace jeune accueille 60 adolescents (11-17 ans) par semaine, parmi les activités qui leur sont proposées : relais déchets en ville, cours de botanique, création de jardins médicinaux, plantations participatives, concours de poèmes, photos et dessins, réalisations artistiques pour mettre en garde sur les effets du changement climatique…

Figure 14. Plantations réalisés par les enfants du centre de loisirs et des agents communaux dans le Parc Gravelin ©Gwendoline Grandin

11 RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 – CHAMPLAN

Le centre de loisirs (3-11 ans), propose également de nombreuses animations en lien avec la nature aux 80 enfants qui le fréquentent : plantations participatives dans les parcs municipaux, découverte des insectes, réalisation d’un spectacle musical et théâtral sur la déforestation, sorties nature, création de carré potagers et cuisine de plantes sauvages avec les séniors de la ville… Enfin, la ville fait appel à la LPO, l’association Biodiversité 91 et Nature Essonne pour venir faire des interventions dans le cadre d’animations scolaires et périscolaires.

Figure 15. Plantations réalisées par les enfants du centre de loisirs ©Gwendoline Grandin

12 RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 – CHAMPLAN

Débâchage au Parc de la Butte Chaumont Ancienne carrière comblée, la ville a procédé en 1970 à l’acquisition du Parc de la Butte Chaumont (11,5 ha). Elle y a ensuite entrepris pendant 5 ans la plantation de 35 000 arbres. Pour favoriser le démarrage des végétaux, des bâches plastiques avaient alors été installées aux pieds des plantations. Depuis deux ans, la municipalité essaye de réparer les erreurs du passé en organisant une campagne de débâchage du parc avec l’aide de bénévoles, de personnes en insertion professionnelle et d’agents des services techniques de la commune. Il faudra 5 ans pour retirer l’ensemble des bâches plastiques présentes sur le site.

Figure 16. Plantations réalisées au Parc de la Butte Chaumont ©Gwendoline Grandin

13 RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 – CHAMPLAN

Les principaux partenaires que la collectivité associe pour mettre en œuvre sa stratégie de préservation de la biodiversité L'association Essonne Nature Environnement a été associée à l'élaboration du plan local d’urbanisme ainsi que le cabinet d'étude en écologie (accompagné par un botaniste et un hydrogéologue). Pour répondre à l’objectif que s’est fixé la collectivité « 100 % de repas bio pour les repas de la cantine scolaire, des agents municipaux et des repas portés des personnes âgées », Champlan collabore actuellement avec le GAB Île- de-France. Les structures suivantes sont consultées et participent à certaines actions/projets de la commune : l’Office Insectes Environnement (OPIE), la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), l’Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France, Biodiversité 91 et l’Association environnementale (herpétologue).

Inventaires, états des lieux de la biodiversité et diagnostics écologiques Une évaluation environnementale réalisée dans le cadre de l'élaboration du plan local d’urbanisme et un diagnostic écologique sont actuellement en cours.

Diagnostic, préservation et restauration des corridors écologiques Prise en compte de l'étude Trame verte et bleue commandée par la Communauté d’Agglomération Europ’Essonne, avec plusieurs livrables dont un cahier communal et des préconisations.

Programmes de protection d’habitats naturels ou d’espèces protégées ou menacées L'association Nature Essonne assure le suivi de la protection de la chouette effraie dans le clocher de l'église. Déploiement d'abris pour oiseaux et/ou chiroptères, ainsi que des hôtels à insectes. Réflexion en cours sur l'accompagnement concernant des nichoirs à hirondelles.

Gestion écologique des espaces de nature & Pratiques en matière d’usage ou de non usage de pesticides La commune n’utilise plus aucun produit phytosanitaire depuis 2007. Depuis plusieurs années, Champlan a obtenu plusieurs labels et distinctions : label Phyt’Eaux Cités en 2011 et 2016, Fleur Verte départementale en 2015 et 2017, obtention du Label Terre Saine en 2017. Les espaces de nature en ville sont gérés de façon différenciée ou laissés en libre évolution.

14 RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 – CHAMPLAN

Evaluateurs :

Gwendoline GRANDIN, écologue, Agence régionale de la biodiversité en Ile-de-France Caroline VICKRIDGE, chargée de missions biodiversité et territoires, Noe Damien CARAT, chargé de missions biodiversité urbaine, CEREMA, direction territoriale Ile de France

Personnes rencontrées :

Christian LECLERC, Maire de la ville de Champlan Sylvie CHEVALIER, 6e adjointe au Maire en charge des Evénements Patricia VERCAIGNE, conseillère Municipale déléguée au Social, à la Jeunesse et aux Evènements Cédric BEDOUET, directeur Général Adjoint Sandrine BOULAY, directrice des Services Techniques et de l’Aménagement du Territoire Jérôme COTIGNY, responsable du service Urbanisme et des Systèmes d’Information Antonin OUANICHE, service Urbanisme Laura VALAT, chargée de mission auprès de la Direction Générale Tristan TRAMONI, responsable de la Communication, des Evènements, et de la Vie Associative Fabienne PELEGRY, chargée de mission Environnement Kevin PIRES, directeur adjoint de l’Espace Jeunes Elodie COULLOUX, animatrice à l’Espace Jeunes Ana MANSAN, référente Transport scolaire Samir OSMANI, directeur adjoint du Centre de Loisirs Arnaud ALALINARDE, responsable des services Restauration et Entretien Thierry LE COMTE, chef cuisinier de l’école de la Butte Aminata LY, stagiaire

Date de la visite de terrain : 11 septembre 2019

15