Bibliographie - Bibliography
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Centre de Documentation UNESCO-ICOMOS Documentation Centre CONVENTION DU PATRIMOINE MONDIAL - WORLD HERITAGE CONVENTION 1972 - 2002 (30è ANNIVERSAIRE - 30TH ANNIVERSARY) BIBLIOGRAPHIE - BIBLIOGRAPHY CENTRE DE DOCUMENTATION - DOCUMENTATION CENTRE UNESCO – ICOMOS [Novembre 2002] Centre de Documentation UNESCO-ICOMOS 49-51, rue de la fédération 75015 Paris, France Tel: +33 (0)1 45 67 67 70 Fax: +33(0)1 45 66 06 22 [email protected] http://www.international.icomos.org Centre de Documentation UNESCO - ICOMOS Documentation Centre CONVENTION DU PATRIMOINE MONDIAL - WORLD HERITAGE CONVENTION 1972 - 2002 (30è ANNIVERSAIRE - 30TH ANNIVERSARY) I N D E X - A PROPOS DE LA CONVENTION 2 - ABOUT THE CONVENTION 4 - ICOMOS ET LA CONVENTION DU PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO 6 - ICOMOS AND THE UNESCO WORLD HERITAGE CONVENTION 9 - BIBLIOGRAPHIE / BIBLIOGRAPHY (Centre de Documentation UNESCO-ICOMOS):12 - Patrimoine Mondial et la Convention / World Heritage and the Convention - Authenticité (dans le cadre de la Convention) / Authenticity (in relation to the World Heritage Convention) - Paysages culturels / Cultural landscapes: concept, definition - ANNEXES: I. Texte de la Convention du Patrimoine Mondial 50 II. World Heritage Convention Text 58 III. Centre de Documentation UNESCO-ICOMOS 66 IV. UNESCO-ICOMOS Documentation Centre 69 1 A PROPOS DE LA CONVENTION La Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel (la Convention du patrimoine mondial) a été adoptée par la Conférence générale de l'UNESCO en 1972. La Convention réunit dans un même document les notions de protection de la nature et de préservation des sites culturels. Nature et culture sont complémentaires et l'identité culturelle est profondément liée à l'environnement naturel dans lequel elle se développe. CONTENU DE LA CONVENTION La Convention définit le genre de sites naturels ou culturels dont on peut considérer l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial, et elle fixe les devoirs des Etats parties dans l'identification de sites potentiels, ainsi que leur rôle dans la protection et la préservation des sites. En signant la Convention, chaque pays s'engage non seulement à assurer la bonne conservation des sites se trouvant sur son territoire, mais aussi à protéger son patrimoine national. La Convention décrit également la fonction du Comité du patrimoine mondial, le mode d'élection de ses membres et leur mandat, et elle indique précisément les organismes consultatifs professionnels à qui il peut demander conseil pour la sélection des sites à inscrire sur la Liste. La Convention explique l'utilisation et la gestion du Fonds du patrimoine mondial et les conditions et modalités de l'assistance financière internationale. COMMENT FONCTIONNE LA CONVENTION La demande d'inscription d'un site sur la Liste du patrimoine mondial doit provenir du pays lui-même. L'UNESCO ne fait pas de recommandations pour l'inscription. La demande doit inclure un plan exposant en détail la gestion et la protection. Le Comité du patrimoine mondial se réunit une fois par an et étudie les propositions d'inscription à partir d'évaluations techniques. Ces évaluations, indépendantes des sites culturels et naturels proposés, sont réalisées par deux organismes consultatifs, le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) et l'Union mondiale pour la nature (UICN) respectivement. Un troisième organisme consultatif, le Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM), fournit un avis autorisé sur la restauration des monuments et organise la formation de spécialistes. Une fois qu'un site a été sélectionné, son nom et son emplacement figurent sur la Liste du patrimoine mondial. LES CRITERES DE SELECTION Pour figurer sur la Liste du patrimoine mondial, les sites doivent répondre aux critères de sélection. Ces critères sont expliqués dans les Orientations qui, en plus du texte de la Convention, constituent le document principal du Comité du patrimoine mondial. Les critères ont été régulièrement révisés par le Comité pour s'adapter à l'évolution du concept même de patrimoine mondial. Les biens culturels doivent : i. soit représenter un chef-d'œuvre du génie créateur humain ; ii. soit témoigner d'un échange d'influences considérable pendant une période donnée ou dans une aire culturelle déterminée, sur le développement de l'architecture, des arts monumentaux, de la planification des villes ou de la création de paysages ; ou iii. soit apporter un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation vivante ou disparue ; ou iv. soit offrir un exemple éminent d'un type de construction ou d'ensemble architectural ou de paysage illustrant une ou des période(s) significative(s) de l'histoire humaine ; ou v. soit constituer un exemple éminent d'établissement humain ou d'occupation du territoire qui soit traditionnel et représentatif d'une culture (ou de cultures), surtout quand il devient vulnérable sous l'effet de mutations irréversibles ; vi. soit être directement ou matériellement associé à des événements ou des traditions vivantes, des idées, des croyances ou des œuvres artistiques et littéraires ayant une signification universelle exceptionnelle (critère utilisé uniquement dans des circonstances exceptionnelles ou appliqué concurremment avec d'autres critères). L'authenticité du site est également importante, ainsi que sa protection et sa gestion. Les biens naturels doivent : i. être des exemples éminemment représentatifs des grands stades de l'histoire de la terre, y compris le témoignage de la vie, de processus géologiques en cours dans le développement des formes terrestres ou d'éléments géomorphiques ou physiographiques ayant une grande signification ; ou 2 ii. être des exemples éminemment représentatifs de processus écologiques et biologiques en cours dans l'évolution et le développement des écosystèmes et communautés de plantes et d'animaux terrestres, aquatiques, côtiers et marins ; ou iii. représenter des phénomènes naturels ou constituer des aires d'une beauté naturelle et d'une importance esthétique exceptionnelle ; ou iv. contenir les habitats naturels les plus représentatifs et les plus importants pour la conservation in situ de la diversité biologique, y compris ceux où survivent des espèces menacées ayant une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science ou de la conservation. La protection, la gestion et l'intégrité du site sont également des considérations importantes... Les sites mixtes comportent une combinaison des valeurs naturels et culturels. Depuis 1992, des interactions significatives entre les peuples et leur environnement naturel sont reconnues en tant que paysages culturels. LA PROTECTION DES SITES EN PERIL La préservation du patrimoine mondial est un processus continu. Inscrire un site sur la Liste n'est pas très utile si celui-ci se dégrade ensuite ou si un projet de développement risque de faire disparaître les qualités qui en avaient à l'origine permis l'inscription en tant que patrimoine mondial. La crédibilité du patrimoine mondial provient du fait que les pays présentent régulièrement des rapports sur l'état des sites, sur les mesures prises pour les protéger, et sur leurs efforts pour sensibiliser l'opinion au patrimoine culturel et naturel. Si un pays ne remplit pas ses obligations selon la Convention, il risque de voir ses sites supprimés de la Liste du patrimoine mondial. En pratique, les pays prennent leurs responsabilités très au sérieux et le Comité du patrimoine mondial est alerté des dangers éventuels qui menacent un site par des personnes privées, des habitants concernés, des organisations non gouvernementales, ou d'autres groupes. Si l'alerte est justifiée et le problème suffisamment grave, le site est placé sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Cette liste est conçue pour attirer l'attention du monde sur les conditions naturelles ou causées par l'homme qui menacent les éléments caractéristiques qui avaient à l'origine permis l'inscription du site sur la Liste du patrimoine mondial. Les sites en péril figurant sur cette liste font l'objet d'une attention particulière et de mesures d'urgence. Dans les cas d'urgence - par exemple si une guerre éclate - le Comité met de lui-même le site sur la liste en l'absence de demande officielle. Texte complète de la Convention (voir Annexe I ) ORIENTATIONS DEVANT GUIDER LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION DU PATRIMOINE MONDIAL Le Comité du Patrimoine mondial, principal organe de mise en œuvre de la Convention, a élaboré des critères précis pour l'inscription de biens sur la Liste du patrimoine mondial et pour la fourniture d'une assistance internationale au titre du Fonds du patrimoine mondial. Ils figurent tous dans un document intitulé "Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial". Ce document, qui peut être révisé à tout moment par le Comité pour intégrer de nouveaux concepts, connaissances ou expériences, comprend actuellement les sept chapitres suivants: I. Etablissement de la Liste du patrimoine mondial, qui décrit les critères et procédures relatifs à la présentation, l'évaluation et l'inscription de biens sur la Liste du patrimoine mondial; II. Suivi réactif et soumission de rapports périodiques, définit les principes de suivi systématique et de soumission de rapports; III. Etablissement de la Liste du patrimoine mondial en péril, qui précise les critères et la procédure pour l'inscription de biens menacés sur la Liste du patrimoine