PROJET DE PARC EOLIEN DE L'ALGOUX (15) LE MILIEU HUMAIN Etude d’impact sur l’environnement

CHAPITRE 7 - LE MILIEU HUMAIN

Ce chapitre vise à connaître le contexte socio-économique dans lequel le projet éolien de l’Algoux est

amené à s’intégrer.

Le niveau d’analyse et les thèmes abordés dépendent alors de l’aire d’étude dans laquelle on se place.

 L’aire d’étude éloignée est la zone qui englobe les impacts lointains potentiels. Les analyses dans cette aire d’étude porteront sur les grands ensembles de paysages et les enjeux recensés les plus forts.  L’aire d’étude intermédiaire correspond à la zone de composition paysagère, utile pour définir la configuration du parc. Elle concerne les communes accueillant le projet, mais également les communes environnantes pour lesquelles un enjeu de « cadre de vie » existe, du fait de leur proximité. Dans le cadre de l’analyse socio-économique (tendances démographiques et habitat notamment), sont retenues dans cette aire les communes dont une partie significative est comprise dans un rayon de 6 km autour de l’aire d’étude rapprochée, communes potentiellement concernées par le rayon d’affichage du projet éolien à venir. Seront donc prises en compte dans l’analyse les communes suivantes : dans le Cantal : Boisset, Cayrols, Glénat, Parlan, Le Rouget-Pers (fusion du Rouget et de Pers au 1er janvier 2016), Quézac, Roumégoux, Rouziers, Saint-Julien-de-Toursac, Saint-Mamet-la-Salvetat, Saint-Saury, La Ségalassière et Siran ; dans le Lot : Labastide-du-Haut-Mont, Latronquière, Lauresses, Saint-Hilaire, Sénaillac- Latronquière, Sousceyrac-en-Quercy et Bessonies.  L’aire d’étude rapprochée (ou zone d’implantation potentielle) correspond à la zone dans laquelle l’opérateur envisage potentiellement de pouvoir implanter des éoliennes. C’est l’aire des études environnementales au sens large du terme : milieu physique, milieu humain, milieux naturels, habitat, urbanisme, santé, sécurité… Elle permet de prendre en compte toutes les composantes environnementales du site d’accueil du projet.

C’est dans le chapitre commodités du voisinage, hygiène et santé que les sensibilités en termes de nuisances et risques pour les populations riveraines seront abordées. Carte 43 : Rappel des aires d’étude du projet

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7.A.1.a - Politiques environnementales : plans, programmes, schémas 7.A - ETAT INITIAL : ASPECTS PERTINENTS DE L’ETAT ACTUEL DE L’ENVIRONNEMENT, FACTEURS Le tableau suivant liste des plans, schémas et programmes prévus à l’article R 122-17 du code de SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLES, EVOLUTION PROBABLE AVEC OU SANS PROJET l’environnement et précise s’ils s’imposent au projet éolien ou pas et le cas échéant, dans quel chapitre 7.A.1 - Les démarches territoriales en faveur de l’énergie : schémas, plans, programmes il est abordé dans l’étude d’impact. Chapitre en tenant compte dans Plan, schéma, programme L’articulation des différentes démarches territoriales environnementales peut être résumée par le cette étude d’impact Les documents de planification s’imposant au projet éolien de l’Algoux logigramme ci-dessous : Abrogées par la loi Commodités du voisinage, Brottes Plan National de Prévention des déchets déchets Commodités du voisinage, Plan national de prévention et de gestion de certaines catégories de déchets déchets Commodités du voisinage, Plan régional de prévention des déchets déchets Commodités du voisinage, Plan départemental de prévention des déchets non dangereux déchets Plan départemental de gestion des déchets de chantier du bâtiment et des Commodités du voisinage, travaux publics déchets Milieu physique, eaux Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux superficielles et souterraines Milieu physique, eaux Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux superficielles et souterraines Milieu naturel, continuité Schéma Régional de Cohérence Ecologique écologique, Trame Verte et Bleue Préambule et milieu humain, Schéma Régional Climat Air Energie (Schéma Régional Eolien) plans, schémas, programmes et droit des sols Milieu humain, plans, schémas, Schéma Régional de Raccordement des Energies renouvelables programmes et droit des sols Milieu humain, plans, schémas, Plan Climat Energie Territorial (région) programmes et droit des sols Milieu humain, plans, schémas, Plan Climat Energie Territorial (département) programmes et droit des sols Milieu humain, plans, schémas, Charte de Pays programmes et droit des sols, urbanisme Milieu humain, plans, schémas, Schéma de Cohérence Territoriale programmes et droit des sols ; urbanisme Milieu humain, plans, schémas, Document d’urbanisme opposable programmes et droit des sols ; urbanisme Figure 144 : Coordination des démarches territoriales (extrait du Schéma Régional Climat Air Energie) Schéma régional d’aménagement des forêts des collectivités Milieu humain : sylviculture

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Chapitre en tenant compte dans Plan, schéma, programme cette étude d’impact 7.A.1.b - Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE)

Schéma régionale de gestion sylvicole des forêts Milieu humain ; sylviculture La Loi Grenelle 2 prévoit l’élaboration, dans chaque région, d’un Schéma Régional Climat Air Energie. Les documents de planification ne s’imposant pas au projet éolien de l’Algoux Elaboré conjointement par l’Etat et la Région, sa vocation est de définir les grandes orientations et Charte des parcs nationaux ou régionaux / objectifs régionaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, maîtrise de la Schéma départemental des carrières / demande d’énergie, développement des énergies renouvelables, qualité de l’air et adaptation au Directive régionale d’aménagement des forêts domaniales / changement climatique. Schéma de mise en valeur de la Mer / Plan d’action pour le milieu marin / L’Etat (DREAL) et la Région (Conseil Régional) ont élaboré leur SRCAE validé par arrêté préfectoral Document stratégique de façade et de bassin / Plan de gestion des risques Inondation / N°2012/113 du 20 juillet 2012. Plan de prévention des risques naturels / Plan de prévention des risques technologiques / Plan de déplacement urbain / Programme d’actions national / régional pour la protection des eaux contre / la pollution par les nitrates d’origine agricole Plans, schémas, programmes et autres documents de planification soumis à / évaluation Natura 2000 au titre de l’article L 414-4 Tableau 44 : Plans, Schémas et Programmes

Tableau 45 : Extrait du SRCAE Auvergne – Objectif de développement des Energies Renouvelables

Ce schéma propose un objectif cible de 800 MW de puissance éolienne, installée d’ici 2020, soit 131ktep83 répartis sur le territoire de l’ancienne région Auvergne, qui correspondrait à 17,2% du mix énergétique régional.

La région Rhône-Alpes a, elle, fixé un objectif de 1200 MW pour 2020, soit 2300 GWh.

83 Ktep : kilotonne équivalent pétrole

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Ainsi, la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes s’est fixé un objectif de 2000 MW de puissance 7.A.1.d - Schéma Régional de Raccordement au Réseau des EnR de l’Auvergne éolienne a installée d’ici 2020. Au 30 juin 2016, seuls 417 MW était installés. Le SRCAE est donc Suite à la publication le 31 juillet 2012 du schéma régional climat air énergie (SRCAE) de la région favorable vis-à-vis du développement éolien dans la région. Auvergne, RTE a élaboré en accord avec les gestionnaires des réseaux publics de distribution, puis Le Schéma Régional Eolien qui lui déposé au préfet de région pour approbation en date du 30 janvier 2013, le schéma régional de est annexé définit en outre les raccordement au réseau des énergies renouvelables (S3REnR). parties du territoire favorables au Ce schéma a été concerté par RTE, et a été approuvé par le préfet de région et publié au recueil des développement de l’énergie actes administratifs en date du 28 février 2013. éolienne. Le SRCAE Le S3REnR prévoit, dans ce secteur, de « rattacher le gisement sur le poste d’Aurillac » et « créer une Conformément à la loi, ce entrée en piquage du poste de Gatellier sur la liaison 225 kV Breuil – Godin ». L’aire d’étude rapprochée développement de l'éolien s’inscrit dans un secteur où la capacité réservée est comprise entre 10 et 29MW, comme en témoigne terrestre fait l'objet d'un Schéma la figure en page suivante. Régional Eolien, annexé au présent SRCAE. Il identifie les La quote-part unitaire actualisée applicable au 26/01/2018 est de 48,78 k€/MW. zones du territoire régional favorables au développement de Le mécanisme de transferts des capacités d’accueil réservées est réglementé par l’« alinéa IV de l’article l’énergie éolienne compte-tenu de 12 du décret du 20 avril 2012 modifié est venu prendre en compte et encadrer le mécanisme de divers critères. transferts. A ce titre, il prévoit que « la capacité réservée peut être transférée entre les postes […] relevant d’un même schéma régional de raccordement […] dans la mesure où ni le montant de la quote- 7.A.1.c - Le Schéma Régional part, ni la capacité globale d’accueil du schéma mentionnés à l’article 13 du présent décret ne sont Eolien (l’annexe du SRCAE) modifiés […]. »

Bien que le SRE ait été annulé en Les possibilités de raccordement de projets éoliens dans ce secteur sont donc planifiés et donc Auvergne, cette annulation n’est favorables au développement d’un projet éolien sur l’aire d’étude rapprochée. pas de nature à remettre en question les projets éoliens ni leur instruction car ce document n’était ni prescriptif, ni opposable. AER Il s’agissait uniquement d’un document d’aide à la planification qui confirmait l’éligibilité des communes concernées par l’aire d’étude rapprochée : Parlan, Figure 145 : SRE de l’Auvergne – zones favorables Roumégoux et Saint-Saury.

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7.A.1.e - Schéma Régional de Cohérence Ecologique

Autre dispositif phare de la loi Grenelle II, le SRCE est co-élaboré par l’État et la Région. Il vise à identifier, préserver, gérer et remettre en bon état les milieux naturels nécessaires aux continuités écologiques, en s’appuyant sur le concept de Trame verte et bleue (TVB). Réseau écologiquement cohérent, la Trame verte et bleue permet aux espèces animales et végétales de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer... Il constitue un cadre de référence à l’échelle régionale pour la mise en œuvre d’actions de préservation et de remise en bon état des continuités écologiques.

En Auvergne, initié en 2011, le SRCE a été approuvé à l’unanimité par le conseil régional d’Auvergne le 30 juin 2015 et adopté par arrêté du 7 juillet 2015.

Ce volet a été traité dans le chapitre sur « La continuité écologique – la trame verte et bleue » en pages 291 et suivante de ce dossier.

7.A.1.f - Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux et Schéma d’Aménagement et de Gestion des eaux

L’aire d’étude rapprochée est réglementée par Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) 2016 à 2021, approuvé par arrêté du 1er décembre 2015 du préfet coordinateur de bassin, et faisant suite au précédent SDAGE 2010-2015.

Elle est également réglementée par les déclinaisons locales du SDAGE Adour-Garonne : le SAGE Dordogne amont et le SAGE Célé.

Ces documents sont pris en compte dans le chapitre « eaux superficielles et souterraines » dans la AER partie « milieu physique » en pages 156 et suivantes de ce dossier.

7.A.1.g - Schéma régional de gestion sylvicole

Instauré par la loi forestière de 2001, le Schéma Régional de Gestion Sylvicole (SRGS) tient compte des Orientations Régionales Forestières de 2001. Il a été approuvé par un arrêté du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche en date du 25 avril 2005.

Celui-ci est pris en compte ci-après dans le chapitre «sylviculture » dans la partie « Milieu humain » en page 395.

Figure 146 : Schéma retenu au S3REnR de l’Auvergne (Source : RTE)

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7.A.1.h - Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire 7.A.1.i - De niveau régional et départemental : Le Plan Climat-Energie Territorial (PCET)

L’élaboration du Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire Le PCET a été rendu obligatoire par l'Article 75 de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 (dite Loi Grenelle (SRADDT) est une des missions essentielles que la loi d’orientation pour l’aménagement et le 2). Dans une première phase, le Conseil Départemental du Cantal a lancé son PCET sur le volet développement durable du territoire (LOADDT) du 25 juin 1999 a confiée aux Régions. Son rôle est de "Patrimoine et Compétences" qui concerne d'une part : fixer les orientations fondamentales, à moyen terme, du développement durable du territoire régional.  l'échelle interne : ce qui relève directement de la responsabilité de la collectivité : patrimoine Instrument de synthèse et de cohésion des politiques publiques d’aménagement et de développement, immobilier, flotte de véhicules, déplacements, achats, consommation électrique... le SRADDT se distingue des autres documents de planification par son caractère indicatif et incitatif. Document non opposable, sa mise en œuvre repose sur son appropriation par les acteurs locaux. Le  l'échelle des compétences : ce que la collectivité peut influencer plus ou moins directement via SRADDT définit la stratégie d’aménagement et de développement durable de l’Auvergne à l’horizon les compétences qu'elle exerce (transports, station de ski du Lioran, voirie…) 2030. Il aura vocation, ultérieurement, à être étendu à l’ensemble du territoire cantalien et à l’ensemble des La problématique énergétique y est abordée : activités qui s’y développent.

« Développement des énergies renouvelables : L’action en matière d’énergies renouvelables tiendra Le Bilan Carbone® a permis d’identifier trois axes stratégiques pour la politique de réduction des gaz à compte à la fois du niveau des marges de manœuvre (notamment au niveau du potentiel géothermique effet de serre du Conseil Départemental du Cantal : et de l’utilisation des coproduits de la première transformation du bois et de l’exploitation des forêts restant à explorer), mais aussi de la présence de vastes zones à faible densité, pour lesquelles on  AXE 1 : Des déplacements sobres en carbone (agents, élus et visiteurs), pourrait envisager des types d'énergies adaptés aux sites isolés (solaire, énergie éolienne...). »  AXE 2 : La consommation responsable et les achats durables, Par ailleurs, d’après le Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire,  AXE 3 : Les économies d’énergie. l’Auvergne est caractérisée par 3 grands types d’espaces : les Marches de l’Auvergne, au Nord, l’Auvergne des hauts (espaces montagnards de l’Ouest, Sud et de l’Est et l’Auvergne métropolitaine au 7.A.1.j - De niveau régional et départemental : plan déchet Centre. Le plan d’actions déchets 2009-2012, issu des réflexions menées lors du Grenelle Environnement, et en Les objectifs portés par la région pour ce territoire portent, entre autres, sur le renforcement des articulation avec la transposition de la directive européenne du 19 novembre 2008 sur les déchets, activités de valorisation territoriale : agriculture labellisée et circuits courts, filière bois, énergies s’appuie sur le principe que "le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas". renouvelables et tourisme. Ce plan se décline en 5 axes : Réduire la production des déchets, augmenter et faciliter le recyclage des La Région soutient donc le développement de l’énergie éolienne dans les zones à faible densité ce qui déchets valorisables pour diminuer le gaspillage, mieux valoriser les déchets organiques, réformer la est le cas à l’échelle du territoire étudié : densité moyenne de 20,1 hab/km² (densité auvergnate > planification et traiter efficacement la part résiduelle des déchets et mieux gérer les déchets du BTP. 79 hab/km²). Ces aspects sont traités dans le chapitre « gestion des déchets » de la partie « Commodités du voisinage, contexte sanitaire » en pages 464 et suivantes.

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85 7.A.1.k - Le Pays d’Aurillac  1 permis éolien a été délivré à Saint-Saury : 7 éoliennes (dont 3 dans le Lot) produiront 10 MW d’électricité. Un autre parc de 9 éoliennes et 21,15 MW est en projet sur les communes de Dans le volet stratégique du Pays d’Aurillac, la transition énergétique fait partie intégrante des enjeux Polminhac et Velzic. D’autres projets pourraient voir le jour (Ayrens, Boisset, Rouffiac, Saint Paul- de la mobilité et du développement durable qui constitue l’axe 3 de ce volet. des Landes, Roannes),  Le BACC compte 4 petits réseaux de chaleurs bois, les plus importants permettant de chauffer le « Liens avec le SRADDT : Centre Hospitalier Henri Mondor, le Lycée Emile Duclaux et le Lycée Agricole Georges Pompidou à Aurillac. Orientation 1 : l’Auvergne, un nouveau monde / Une auvergne singulière, rayonnante, reconnue et attractive – Une Auvergne ouverte et collaborative  Quelques projets de méthanisation sont en cours de réflexion, un seul (privé – agriculteur) étant en fonctionnement à St Santin de Maurs. » Orientation 4 : l’Auvergne, une offre de mobilité plus durable, plus performante et plus accessible / Une Le SCoT a été arrêté courant avril 2017. Il est aujourd’hui soumis aux dernières consultations offre coordonnée, des réseaux et des services interconnectés – des mobilités plus durables – Une région réglementaires avant la mise à l'enquête publique. Le SCoT répond aux Orientations stratégiques pour mieux connectée aux réseaux internationaux et nationaux le projet de territoire identifiées par la préfecture dans la note d’enjeux susvisées et notamment, Défi 1 : Réussir l’ambition de l’attractivité / Défi 3 : Réussir la transition énergétique et écologique concernant les énergies renouvelables, aux enjeux suivants : dont « Mettre en œuvre des projets concertés concourant à la transition énergétique : réseaux de  Développer la production d’énergie renouvelable, sous maîtrise d'ouvrage publique, dans chaleur bois – A+3, photovoltaïque, éolien, méthanisation, traitement des déchets – FEADER – FEDER. » l’intérêt général, sources de revenu pour les collectivités,

7.A.1.l - Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du bassin d’Aurillac, du Carladès et de la  Choisir des lieux d’implantation pertinents pour les éoliennes ou les champs photovoltaïques afin de protéger l'activité agricole, les paysages et le patrimoine naturel et culturel du Cantal ; Châtaigneraie  Travailler très en amont et en concertation avec la population sur les projets EnR pour une Le 25 juillet 2013, le Syndicat mixte du SCoT du Bassin d’Aurillac, du Carladès et de la Châtaigneraie meilleure acceptation par les populations (diagnostic, études paysagères...). s’est engagé à élaborer son schéma de cohérence territoriale (SCoT du BACC). 7.A.1.m - Evaluation de la sensibilité – interrelations entre thèmes – évolution probable en l’absence « L’augmentation de l’efficacité énergétique de nos territoires constitue un enjeu majeur des prochaines de projet décennies. Les collectivités à travers leurs politiques d’aménagement du territoire et d’urbanisme, Calcul : Résultat : d’habitat, de transport, d’approvisionnement énergétique peuvent agir sur la maîtrise de la Enjeu + Sensibilité favorable consommation d’énergie, les pénuries à venir, et le développement des énergies renouvelables dans un Effet pot. objectif de développement durable. L’atteinte des objectifs dits des « 3 x 20 » passe par une action + + X locale et donc par les collectivités territoriales »84 Les documents existants (schémas ou plans) sont favorables au développement des énergies « Constat sur le Bassin d’Aurillac, Carladès et Châtaigneraie renouvelables. Le projet éolien envisagé participera à l’atteinte des objectifs fixés au niveau régional. La sensibilité est donc favorable.  174,5 ha de parcs photovoltaïques ont été autorisés sur le territoire du BACC, dont 88,3 ha sont Interrelations potentielles avec d’autres thèmes environnementaux : Eau / Risques naturels / en services ou en construction. La puissance potentielle à terme de ces projets est donc à ce jour Biodiversité / Agriculture / Sylviculture / Economie / Populations / Loisirs … de 66 MW, Evolution probable en l’absence de projet : Les tendances sur les plans, schémas et programmes montrent une prise de conscience sur la problématique énergétique et le changement climatique, aussi on peut penser que les documents d’orientation à venir seront toujours plus volontaristes sur ces thèmes.

84 Source : http://www.cantal.gouv.fr/IMG/pdf/NoteEnjeuxSCotBACCavril2014-VFsign-opti_cle0a1739.pdf, note d’enjeu pour le SCoT, préfecture du Cantal 85 La capacité totale installée est de 14 MW

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7.A.2 - Le droit des sols : l’urbanisme et les servitudes 7.A.2.a.3 - Evaluation de la sensibilité – interrelations entre thèmes – évolution probable en l’absence de projet Avant d’envisager tout parc éolien, il convient de vérifier qu’une telle autorisation est bien conforme Calcul : Résultat : aux règles d’urbanisme et au droit des sols en vigueur sur le territoire. C’est l’objet de cette partie. Enjeu Effet pot. + Sensibilité favorable 7.A.2.a - L’urbanisme + + X 7.A.2.a.1 - La Loi Montagne Enjeu Sensibilité majeure à moins de 500 m des zones urbanisables des cartes 4 Effet pot. communale et des habitations Les communes de Parlan, Roumégoux et Saint-Saury soumises à la loi Montagne n°85-30 du 9 janvier 1985. 3 12 X En dehors des zones situées à moins de 500 m des secteurs urbanisables identifiés dans les cartes 7.A.2.a.2 - Document d’urbanisme en vigueur sur les communes de Parlan, Roumégoux et Saint-Saury communales, et des habitations qui sont de sensibilité majeure puisqu’il y est interdit de construire une éolienne, les documents d’urbanisme autorisent la construction d’éoliennes en dehors des zones L’urbanisme de Parlan et Roumégoux est régi par des cartes communales approuvées tandis que Saint- urbanisées au titre de l’article L121-12 du code de l’urbanisme qui définit clairement dorénavant Saury relève du Règlement National d’Urbanisme (RNU). l’incompatibilité de ces ouvrages avec le voisinage des zones habitées. Pour être accordé un parc éolien peut faire l’objet de l’avis de la commission départementale de la Les éoliennes sont soumises à l’article L121-12 du code de l’urbanisme : « les ouvrages nécessaires à la nature, des paysages et des sites qui veillent alors à ce qu’il ne soit de nature à porter atteinte à production d'électricité à partir de l'énergie mécanique du vent ne sont pas soumis aux dispositions l'environnement ou aux sites et paysages remarquables, ce que les études menées et la démarche de l'article L. 121-886, lorsqu'ils sont incompatibles avec le voisinage des zones habitées. Eviter-Réduire-Compenser suivie par l’opérateur et les différents intervenants qui l’accompagnent, visent comme objectif. Ils peuvent être implantés après délibération favorable de l'organe délibérant de l'établissement Par conséquent, la sensibilité urbanistique est favorable à la conception d’un projet éolien sur l’aire public de coopération intercommunale compétent en matière de plan local d'urbanisme ou, à défaut, d’étude rapprochée. du conseil municipal de la commune concernée par l'ouvrage, et après avis de la commission Interrelations potentielles avec d’autres thèmes environnementaux : Eau / Risques naturels / départementale de la nature, des paysages et des sites. Biodiversité / Agriculture / Sylviculture / Economie / Populations / Loisirs … Evolution probable en l’absence de projet : une prise en compte des énergies et du changement Ces ouvrages ne peuvent pas être implantés s'ils sont de nature à porter atteinte à l'environnement ou climatique étant aujourd’hui imposée aux documents de planification d’urbanisme, il est probable que aux sites et paysages remarquables. des secteurs autorisant spécifiquement les éoliennes soient intégrés dans les zonages et règlements à La dérogation mentionnée au premier alinéa s'applique en dehors des espaces proches du rivage et au- venir. delà d'une bande d'un kilomètre à compter de la limite haute du rivage ou des plus hautes eaux pour les L’expérience montre que les distances réglementaires fixées entre une éolienne et le bâti augmentent plans d'eau intérieurs désignés à l'article L. 321-2 du code de l'environnement. Le plan local d'urbanisme avec les différents changements réglementaires. Il est difficile d’imaginer un retour en arrière sur la peut adapter, hors espaces proches du rivage, la largeur de la bande d'un kilomètre. » distance minimale de 500 m. Ces dispositions sont également valables concernant les dispositions de la Loi Montagne.

On note que la règle d’éloignement de 500 m aux zones constructibles de Roumégoux et Parlan grève une partie de l’aire d’étude rapprochée. Des périmètres de protection des sites d’élevage sont présents mais ne concernent pas l’aire d’étude rapprochée

86 Article L 121-8 du code de l’urbanisme : l'extension de l'urbanisation se réalise soit en continuité avec les agglomérations et villages existants, soit en hameaux nouveaux intégrés à l'environnement.

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Carte 44 : L’urbanisme

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Carte 45 : Réseaux et servitudes

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7.A.2.b - Les servitudes publiques et réseaux Thème Type de servitude Situation de l’AER Canalisations Eaux et assainissement Néant La carte en page précédente matérialise les réseaux et servitudes sur l’aire d’étude rapprochée et ses Plusieurs cours d’eau sur l’AER. Respect des SDAGE et Cours d’eau abords. La carte en page suivante situe l’aire d’étude rapprochée au regard des radars. SAGE obligatoire Communications Navigation maritime Néant 7.A.2.b.1 - Etat des lieux des servitudes Transports ferroviaires ou guidés Néant L’AER est traversée par une la RD 620 et la RD 20, la D33 Le tableau suivant liste l’ensemble des types de servitudes existants et conclue sur la situation de l’aire est proche. Le Conseil Départemental préconise une d’étude rapprochée au regard de chacune d’entre elle. distance de recul égale à la hauteur d'une éolienne. Réseau routier Toutefois, si cela ne présente pas de risque Thème Type de servitude Situation de l’AER supplémentaire, l'implantation d'éolienne peut Servitudes relatives à la conservation du patrimoine s'envisager plus proche de la voirie, sous réserve de Pas de forêt de protection conclusions favorables de l'étude de dangers. Forêts Une partie de l’aire d’étude est en forêt sectionale de Communications Remontées mécaniques et pistes Néant Saint-Saury, ailleurs les boisements sont privés. de ski Littoral maritime Néant Associations syndicales Le contexte hydrographique est détaillé en page 162. Pas autorisées, associations Eaux Néant de servitude. syndicales constituées d'office et Patrimoine Réserves naturelles et parcs leurs unions naturel Néant nationaux Transport par câbles en milieu Néant Pas de zone agricole protégée mais la chambre urbain d’agriculture du Cantal rappelle le respect d’un recul Des servitudes liées à l’antenne relais de la Bastide-du- Zones agricoles protégées minimum vis-à-vis des sièges d’exploitation agricole (voir Télécommunications Haut-Mont existent. Elles sont détaillées ci-après. urbanisme) et le respect de la desserte et de l’utilisation 3 Faisceaux non soumis à servitude traversent la ZIP. des parcelles agricoles. Un faisceau Rubis de la Gendarmerie grève l’aire d’étude Servitudes relatives à la Défense Nationale Monuments historiques Pas de monuments et sites protégés à moins de 500 m de rapprochée. l’AER (monument le plus proche : Eglise Saint Séverin à Monuments naturels et sites Contrainte de hauteur liée aux procédures de vol de Saint-Saury) l’aérodrome de Rodez (à 55 km). Cette servitude Patrimoine ZPPAUP à Aurillac en limite de l’aire d’étude éloignée. Servitudes liées à la circulation aérienne civile Patrimoine architectural et restreint la hauteur maximale des éoliennes à 919 m NGF culturel Pas de vestiges archéologiques connus sur AER. urbain (au-dessus du niveau de la mer). Pas d’enjeu en termes de servitudes Servitudes du réseau Antarès du SDIS cantal néant Pas de vestige connu à ce jour sur l’emprise de l’AER Patrimoine archéologique Servitudes relatives à la salubrité publiques selon le Service Régional de l’Archéologie Cimetières Néant Patrimoine sportif Néant. Etablissements conchylicoles Néant Servitudes relatives à l’utilisation de certaines ressources et équipements Salubrité Périmètre de protection rapprochée d’un captage sur Ligne HT 225 kV à plus de 950 m à l’Est de l’aire d’étude publique une petite partie de l’aire d’étude rapprochée et Captages AEP Electricité rapprochée. Pas d’enjeu. périmètres de protection éloignée ailleurs (voir chapitre Ligne 20 kV qui traverse l’AER dans sa partie Nord sur les eaux – milieu physique) Energie. Gaz Néant Aire d’étude rapprochée éloignée de plus de 66 km de Sécurité publique : Radars Energie hydraulique Néant tout radar. Pas d’enjeu. Réseaux de chaleur et de froid. Néant Tableau 46 : Situation de l’aire d’étude rapprochée au regard des servitudes Mines et carrières Néant Transport de gaz, Canalisations d'hydrocarbures et de produits Néant chimiques

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Carte 46 : Radars et Servitudes radioélectriques associées

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7.A.2.b.1.i - Servitude radioélectrique liée à l’antenne de la Bastide-Du-Haut-Mont

L’antenne relais de la Bastide du Haut-Mont depuis laquelle partent plusieurs faisceaux radioélectriques implique le respect d’une distance minimale. Ainsi, des zones de garde et de protection définies par décret existent. L’aire d’étude rapprochée est partiellement inscrite (partie Est) dans la zone de protection, régie par l’art R30 du code des Postes et télécommunications : « Dans la zone de protection radioélectrique, il est interdit aux propriétaires ou usagers d'installations électriques de produire ou de propager des perturbations se plaçant dans la gamme d'ondes radioélectriques reçues par le centre et présentant pour les appareils du centre un degré de gravité supérieur à la valeur compatible avec l'exploitation du centre. » D’après le rapport de l’ANFR de 200287 concernant la perturbation des servitudes radioélectriques par les éoliennes « Cependant les éoliennes (les pales) ne sont pas des installations électriques visées par ces articles. Seuls peuvent être concernés le moteur ou les turbines. » De plus, une éolienne n'émet pas de radiofréquences dans son environnement. Elle n'entre donc pas en compte dans le domaine des installations électriques mentionnées par l'article R30. Projet éolien de la Luzette A noter que les éoliennes autorisées du projet éolien de la Luzette, autorisées sur Saint-Saury et Sousceyrac sont situées dans ce périmètre et n’ont pas fait l’objet de remarque de la part de TDF. Ce projet respecte le code des Postes et Télécommunications en matière de compatibilité avec l'installation de Labastide-du-Haut-Mont.

7.A.2.b.1.ii - Faisceaux et pylônes non soumis à servitude réglementaire AER

L’ANFR signale la présence de 3 faisceaux non soumis à servitude sur l’AER. Ces faisceaux relèvent des opérateurs SFR, TDF et Towercast, et proviennent des pylônes situés sur Labastide-du-Haut-Mont.

7.A.2.b.1.iii - Autres contraintes

L’aire d’étude rapprochée est traversée par 2 routes départementales (D620 et D20), la route D33 passe également à proximité de l’AER. Le Conseil Départemental préconise une distance de recul égale à la hauteur d'une éolienne. Toutefois, si cela ne présente pas de risque supplémentaire, l'implantation d'éolienne peut s'envisager plus proche de la voirie, sous réserve de conclusions favorables de l'étude de dangers.

Figure 147 : Extrait du décret fixant l’étendue des zones et servitudes applicables au voisinage des stations du faisceau hertzien Limoges-Toulouse 87 Perturbation de la réception des ondes radioélectriques par les éoliennes, ANFR, Rapport réalisé en 2002 par l’Agence Nationale des Fréquences à la demande du ministre chargé de l’Industrie

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dessus du niveau de la mer), un effet potentiel fort est donc retenu. La sensibilité, non matérialisable 7.A.2.b.2 - Evaluation de la sensibilité – interrelations entre thèmes – évolution probable en l’absence de sur une carte, est donc forte. projet Concernant la zone de protection de l’antenne relais, elle n’interdit pas la construction mais impose Calcul : Résultat : de permettre le maintien de la transmission des ondes. L’effet potentiel des éoliennes est connu à ce Enjeu titre, lié au passage des pales. Des solutions techniques existent cependant pour rétablir les émissions Effet pot. 4 Sensibilité majeure des faisceaux et du PPR du captage AEP ou permettre par d’autres moyens (parabole) leur réception par les riverains. Il s’agit donc d’un effet potentiel technique et réductible, ayant un coût mais n’engendrant pas d’autre contrainte vis-à-vis 3 12 X d’un projet éolien. Une sensibilité modérée est donc retenue, n’empêchant pas la construction d’un Enjeu Sensibilité forte lié aux contraintes aéronautique limitant la hauteur des parc mais alertant le pétitionnaire sur les obligations qui en découleront comme précisé 3 Effet pot. éoliennes à 919mNGF précédemment. Ailleurs, l’absence de servitude invite à rechercher préférentiellement les implantations d’éoliennes 3 9 X dans ces zones. Enjeu Interrelations potentielles avec d’autres thèmes environnementaux : Sécurité / Paysage/ Santé Effet pot. 2 Sensibilité forte d’éloignement aux routes départementales Evolution probable en l’absence de projet : Aucune information disponible ne permet d’envisager une 3 6 X évolution des servitudes locales. Il n’est donc pas retenu d’évolution notable à ce titre. Enjeu Effet pot. 2 Sensibilité modérée de la zone de protection de l’antenne relais

2 4 X Enjeu Effet pot. 0 Pas de sensibilité sur le reste de l’aire d’étude rapprochée

0 0 X Plusieurs niveaux d’enjeux sont ici présents, de nul (lorsqu’il n’y a pas de servitude ou contrainte) à majeur lorsque la servitude est réglementaire et interdit toute construction d’éolienne. Ainsi, on distingue les faisceaux hertziens et le périmètre de protection rapprochée du captage AEP qui, interdisant les travaux ou la construction sont de fait, incompatibles avec un projet éolien et se révèlent donc des sensibilités majeures dont il convient de tenir compte dans la conception du projet en les évitant scrupuleusement. Le Conseil Départemental préconise une distance de recul égale à la hauteur d'une éolienne, non réglementaire88, cet enjeu est modéré. Un effet potentiel fort est retenu, l’étude de danger devant évaluer précisément les risques selon divers critères (taille de l’éolienne et du rotor, systèmes de sécurité, distance aux routes etc…). Ainsi, l'implantation d'éolienne peut s'envisager plus proche de la voirie, sous réserve de conclusions favorables de l'étude de dangers. Il existe une contrainte de hauteur liée aux procédures de vol de l’aérodrome de Rodez (à 55 km), un enjeu fort est retenu. Cette servitude restreint la hauteur maximale des éoliennes à 919 m NGF (au-

88 La circulaire du 29 août 2011 adressée aux Préfets, relative aux conséquences et orientations du classement des éoliennes dans le régime des installations classées rappelle que « En revanche, des règles de conception exigeantes et d'arrêt d'urgence en cas de dysfonctionnements sont prévues dans ces arrêtés. Si elles ne permettent pas d'exclure tout détachement de pale, elles rendront de tels scénarios extrêmement rares. L'analyse de l'accidentologie et des probabilités associées, à la lumière de ces règles de conception et d'exploitation désormais prévues, m'amènent à vous demander de ne pas prononcer d'autre règle d'éloignement, que ce soit vis-à-vis de voies de communication ou de canalisations de transport de matières dangereuses (dès lors que ces canalisations répondent aux exigences de la réglementation, notamment en matière d'enfouissement). »

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7.A.3 - Démographie, habitat, population active : caractéristiques sociodémographiques

Pour rappel, l’analyse est réalisée ici pour l’ensemble des communes dont une partie du territoire se situe à moins de 6 km de l’aire d’étude rapprochée et donc susceptibles d’être concernées par le rayon d’affichage d’un parc éolien à concevoir cette dernière.

Les données analysées pour pouvoir étudier le contexte démographique du territoire susceptible d’accueillir le parc éolien sont majoritairement issues du Recensement Général de la Population réalisé par l’INSEE.

7.A.3.a - Evolution et caractéristiques de la population et des logements

7.A.3.a.1 - Données de cadrage : évolution démographique en Auvergne et dans le Cantal

« Avec 1 350 700 habitants en 2011, l’Auvergne atteint un niveau de population jamais égalé depuis la première guerre mondiale. Cependant, elle est encore loin de son apogée démographique atteint en 1886, avec 1 547 600 habitants. La région a été particulièrement marquée par l’exode rural qui a sévi au XIXème siècle dans le Cantal et le Puy-de-Dôme. Le dépeuplement a ensuite gagné la Haute-Loire et l’Allier au cours du XXème siècle. C’est en 1954 que la population auvergnate atteint son plus bas niveau. Les Trente Glorieuses marquent un renouveau démographique, qui a bénéficié aux pôles urbains au détriment des campagnes. Après une nouvelle baisse de population de 1982 à 1999, l’Auvergne connaît une expansion démographique qui profite davantage aux périphéries des grandes agglomérations. » 89 Comme on peut le constater sur la figure ci- contre, le Cantal a particulièrement été touché par la baisse de population au cours du siècle dernier.

Aire d’étude rapprochée

Figure 148 : D’un peuplement rural à un peuplement urbain - Population des communes auvergnates en 1911 et 2011 (Source : Insee)

89 Source : http://insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=10&ref_id=21634

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A l’échelle du Bassin d’Aurillac, « la population se concentre essentiellement dans l’agglomération aurillacoise, poumon démographique et économique du territoire, et dans quelques autres communes qui animent chacune leur bassin de vie (Mauriac, Riom-ès-Montagnes, Maurs). (…) La population la plus jeune se concentre autour d’Aurillac, alors que le reste du territoire est caractérisé par une forte part de personnes âgées. (…)La population a fortement augmenté dans la communauté de communes de Cère et Rance en Châtaigneraie, en raison d’un solde migratoire largement positif.»90.

« Avec un peu moins de 80 000 habitants et environ 32 000 emplois, ce territoire s’articule autour de l’agglomération Aurillacoise, chef-lieu du département, nœud de communications et de relations.

Cette agglomération, où se concentre 45% de la population, constitue le poumon démographique et économique du territoire. Excentré à la pointe sud du périmètre, proche de Figeac, seul le bassin de Maurs développe une relative autonomie.

De par son étendue sur des zones peu denses où l’agriculture reste prédominante, les spécificités socioéconomiques rapprochent plus le territoire du SCoT des zones rurales que des bassins de vie urbains. La situation géographique et topographique du BACC, éloigné à plus d’une heure d’une autoroute démontre un éloignement géographique accentué par un déficit en voies d’accès rapides autoroutières ou ferroviaires. Ces éléments sont nécessairement à prendre en compte pour le développement de ce territoire et plus généralement pour les territoires dans l’aire d’influence d’Aurillac.

Le territoire du BACC, comme le reste du département est de plus confronté au vieillissement de sa population. Nombre de jeunes partent faute d’emplois qualifiés sur place. À l’image de la population, l’essentiel du tissu économique local, ayant pour axe majeur les services à la population, se concentre également sur Aurillac et dans sa périphérie.

Le maintien du tissu agricole tourné vers l’élevage, la production laitière et les industries de transformation qui en découlent, représente dès lors un enjeu économique majeur. A l’instar des autres territoires disposant d’une image environnementale préservée et d’atouts culturels et architecturaux, l’activité touristique hivernale et estivale pourrait venir soutenir cette économie rurale. »91

90 Source : http://www.observatoire-emploi-auvergne.fr, Insee 2014 91 SCOT BACC - Note d’enjeux de l’État – Avril 2014, préfecture

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7.A.3.a.2 - La population des communes présentes à 6 km autour de l’aire d’étude rapprochée

La population à l’échelle des communes situées à moins de 6 km de l’aire d’étude rapprochée (21 communes), s’établit à 8694 habitants (valeur 2014 applicable au 1er janvier 2017)92 soit 5,7% de la population du Cantal (152 400 habitants). La densité moyenne est de 20,1 habitants par km² contre 26,6 pour le Cantal, 111,3 pour la région Auvergne-Rhône-Alpes (données 2013) et 103,6 pour la France (données 2013). Les 3 communes les plus peuplées sont respectivement Saint-Mamet-La-Salvetat, Sousceyrac-en-Quercy et Le Rouget-Pers, avec respectivement 1585, 1448 et 1304 habitants, l’ensemble des autres communes étant plutôt des communes rurales, où le nombre d’habitants reste limité.

A l’image du Cantal, et comme exprimé dans la figure en page suivante, ce territoire a connu une baisse démographique importante entre 1968 et 2014 puisqu’on dénombre 1042 habitants de moins entre les 2 périodes, soit une baisse de 10,7% de la population. Cependant, la tendance s’est inversée, notamment depuis les années 2000 à l’échelle des 3 communes accueillant l’aire d’étude rapprochée (+ 22,6%) et notamment Parlan et Roumégoux, et plus récemment à l’échelle de l’ensemble des communes étudiées (+ 8,9% entre 2013 et 2014). Cela s’explique en partie par la pression à l’urbanisation croissante sur des secteurs de plus en plus éloignés de l'agglomération d'Aurillac en raison du coût décroissant du terrain à bâtir (source : carte communale de Roumégoux). Ainsi, on observe, hormis sur les communes de Rouziers, Saint-Julien-de-Toursac, Lauresses, et Saint- Saury, une reprise généralisée de la démographie sur les communes étudiées.

Figure 150 : Nombre d’habitants et densité de population à 6 km autour de l’aire d’étude rapprochée Figure 149 : Evolution de la population entre 1968 et 2014 (source : INSEE) (source : INSEE)

92 Source : Recensements de la population 2014 et 2013– Limites territoriales au 1er janvier 2016

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Communes 2014 2013 2008 1999 1990 1982 1975 1968

Boisset 630 604 619 653 653 756 802 896 Cayrols 291 284 241 227 226 229 250 296 Glénat 188 185 216 223 271 302 298 371 Parlan 408 374 307 280 323 360 409 442 Le Rouget-Pers 1304 1278 1278 1135 1119 1146 1229 1245 Quézac 346 310 330 323 350 384 430 411 Roumégoux 312 297 238 214 197 211 229 283 Rouziers 125 129 130 122 119 142 185 193 Saint-Julien-de-Toursac 127 129 141 105 116 115 148 183 Saint-Mamet-la-Salvetat 1585 1559 1453 1321 1327 1236 1200 1153 Saint-Saury 197 198 203 187 221 250 286 314 La Ségalassière 130 119 119 98 78 105 122 144 Siran 504 494 516 529 606 650 705 721 Labastide-du-Haut-Mont 51 49 41 62 70 91 89 109 Latronquière 472 468 543 538 555 617 636 597 Lauresses 267 268 288 296 402 505 524 542 Saint-Hilaire 76 74 77 87 91 101 124 152 Sénaillac-Latronquière 142 137 147 145 169 196 189 264 Sousceyrac-en-Quercy 1448 878 913 988 1064 1058 1044 1236 Bessonies 91 94 105 120 124 143 169 184 Evolution 2013-2014 2008-2013 1999-2008 1990-1999 1982-1990 1975-1982 1968-1975 Communes à 6 km 8,9% -0,1% 3,2% -4,5% -4,8% -4,5% -5,6% communes de l'AER 5,5% 16,2% 9,8% -8,1% -9,7% -11,1% -11,1% Tableau 47 : Evolution de la population entre 1968 et 2013 (source INSEE)

Solde Solde Solde Solde Solde Solde naturel naturel naturel naturel naturel naturel entre entre entre entre entre entre

2008 et 1999 et 1990 et 1982 et 1975 et 1968 et 2013 2008 1999 1990 1982 1975 Parlan -4 -14 -15 -26 -18 -24 Roumégoux 1 13 -8 -13 -20 -10 Saint-Saury -5 -5 -26 -19 -8 12

A l’échelle des 3 communes accueillant l’AER -8 -6 -49 -58 -46 -22

Tableau 48 : Evolution du solde naturel entre 1968 et 2013 sur les 3 communes accueillant l’AER (source INSEE)

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Les données ci-dessous sont à mettre en lien avec l’évolution précitée.

On peut ainsi constater que le solde naturel très longtemps déficitaire, s’est largement amoindri depuis les années 2000, coïncidant avec la reprise démographique observée.

La pyramide des âges permet alors de penser que des familles sont venues s’installer, générant plus de naissances permettant de compenser en partie les décès dû au vieillissement de la population. On note cependant un réel déficit des 15-29 ans, partis très souvent étudier et chercher du travail ailleurs.

Figure 151 : Répartition des classes d’âge (source : INSEE)

Figure 152 : Evolution de la population à 6 km autour de l’aire d’étude rapprochée (source : INSEE)

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7.A.3.a.3 - Logements à l’échelle des communes présentes à 6 km autour de l’aire d’étude rapprochée

A l’échelle de l’aire d’étude intermédiaire (voir tableau en page suivante), 5 033 habitations sont recensées en 2013 par l’INSEE dont 10,85 % (546) sur les communes abritant l’aire d’étude rapprochée.

Si la population a baissé de 10,7% entre 1968 et 2013, le nombre de logements a crû de plus de 45% à l’échelle des communes étudiées tandis que sur les communes accueillant l’aire d’étude rapprochée, malgré une baisse de 11,5% de la population entre 1968 et 2013, le nombre d’habitations a augmenté de 36,5%. Toutefois, l’analyse des évolutions dénote d’une véritable reprise du nombre de logements consécutive à la relance démographique observée depuis les années 2000. Cela est tout particulièrement flagrant pour les communes abritant l’aire d’étude rapprochée.

Indicateur du caractère rural de l’échelle de l’aire d’étude intermédiaire, on note une forte prépondérance de l’habitat individuel, majoritairement des résidences principales (69,4% à l’échelle de l’ensemble des communes étudiées, 68,21% à l’échelle des communes accueillant l’aire d’étude rapprochée).

A l’échelle des communes étudiées, le taux de résidences secondaires est de 20,21%, légèrement inférieur au taux observé à l’échelle des 3 communes accueillant l’aire d’étude rapprochée (21,9%).Ces taux sont comparables à la situation départementale du Cantal (20,4%).

Le taux de logements vacants représente 11,4% des habitations des communes étudiées, légèrement inférieur sur les 3 communes accueillant l’aire d’étude rapprochée (9,9%). Ce taux est du même ordre (11,1%) à l’échelle du département du Cantal.

Figure 153 : Répartition et évolution des logements à 6 km autour de l’aire d’étude rapprochée (source : INSEE)

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Communes 2013 2008 1999 1990 1982 1975 1968 Boisset 435 440 433 406 425 376 375 Cayrols 170 147 135 131 129 124 115 Glénat 189 178 179 177 151 138 126 Parlan 262 230 207 215 218 198 195 Le Rouget-Pers 740 732 653 672 622 562 472 Quézac 176 162 144 135 127 103 97 Roumégoux 161 139 115 110 107 98 93 Rouziers 76 73 70 66 66 65 58 Saint-Julien-de-Toursac 90 82 69 72 74 65 62 Saint-Mamet-la-Salvetat 806 752 616 602 511 454 428 Saint-Saury 123 125 113 109 108 104 112 La Ségalassière 79 80 79 79 72 73 67 Siran 362 354 334 351 339 314 282 Labastide-du-Haut-Mont 43 38 41 35 35 31 31 Latronquière 352 340 328 316 308 274 225

Lauresses 188 197 178 184 170 148 148 Figure 154 : Evolution de l’habitat entre 1968 et 2013 (source INSEE) Saint-Hilaire 61 62 62 50 52 53 54 Sénaillac-Latronquière 106 118 86 84 87 83 87 Sousceyrac 550 538 524 456 452 417 381 Bessonies 64 60 56 49 61 45 60 Total à l’échelle des communes à 6 km de l’AER 5033 4847 4422 4299 4114 3725 3468 Total à l’échelle des 3 communes accueillant l’AER 546 494 435 434 433 400 400 Tableau 49 : Evolution de l’habitat entre 1968 et 2013 (source INSEE)

Figure 155 : Répartition de l’habitat en 2013 (source INSEE)

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7.A.3.a.4 - Habitat à proximité de l’aire d’étude rapprochée (< 1 km)

Les Bourgs de Parlan et Saint-Saury ainsi que plusieurs hameaux et bâtis isolés sont présents à moins de 1 km de l’aire d’étude rapprochée. On note ainsi :

Commune de Parlan commune de Saint-Saury commune de Roumégoux commune de Glénat Soulaques, AER Madelco, Ladruhle, La Bitarelle, Marios, Aygueparses, Le Bastidet, La Maison Neuve (ruine La Barthoune, Silvestre, sans projet de La Quie, Le Poteau, réhabilitation), Le Puech, Belle Vue, Néant Brassac, Enfour, Chapelle de Bourniou, Le Roc Rôti, Puechméjo, Madelbos. La Rozière, La Croix del Fut, La Fazeinde Les Dévèzes, Sargaliol, Embordes, Les Fissahies, Jaulhat-le-Haut. Tableau 50 : Lieux de vie à moins de 1 km de l’aire d’étude rapprochée

Sur l’aire d’étude rapprochée, au lieu-dit « l’Algoux » des bâtiments existent, en ruine. La carte communale (ci-contre) note 0 habitant. Il s’agit d’une ancienne ferme, propriété d’une personne ayant signé une convention avec ABO Wind de non réhabilitation pour le bâtiment pendant la durée d’exploitation d’un parc éolien qui verrait le jour sur la zone d’implantation potentielle.

Figure 156 : Répartition de la population sur le territoire communal (extrait du dossier de présentation Photo 18 : Ferme de l’Algoux en ruine sur l’AER de la carte communale de Parlan)

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Carte 47 : Le bâti et les zones habitées

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7.A.3.b - Taux d’activité, chômage et catégories socioprofessionnelles présentes La proportion des demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite (catégories B ou C) s’élève à 38 %, contre 37% en Auvergne. En 2013, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de + 2,4 % 7.A.3.b.1 - Données de cadrage régionales et au niveau du bassin d’emploi d’Aurillac dans le bassin (contre + 5,1 % en Auvergne). A noter que le nombre de jeunes demandeurs d’emploi (moins de 25 ans) diminue sur cette période (- 1,8 %).»93 En termes de catégories socioprofessionnelles, la région Auvergne-Rhône-Alpes se démarque par une proportion élevée de professions intermédiaires (15 % de la population, contre 14 % en France) surtout La répartition de l’emploi dans le Cantal est « relativement atypique avec : une orientation importante en partie Rhône-Alpes, et de retraités (27 % de la population, contre 26 % en France) surtout en partie vers l'emploi public (30% du total contre 27% en Auvergne) et l'agriculture (13% contre 6% soit plus de Auvergne. Par ailleurs, 14 % des personnes âgées de plus de 15 ans sont des ouvriers (13 % en France). 8 000 emplois). A l'inverse, le secteur industriel est très en retrait (environ 4 600 salariés soit 16% du total contre 26% en région). Le secteur tertiaire est largement majoritaire (70% du total), plus encore Les cadres et professions intellectuelles supérieures représentent 9 % de la population (comme au qu'en région (65%). Le commerce et surtout l'administration, enseignement, santé, action sociale sont niveau national), mais cette proportion est bien plus élevée en Rhône-Alpes qu’en Auvergne. Enfin, les particulièrement présents sur le territoire. Ce dernier secteur est même le seul à avoir connu des personnes sans activité professionnelle ne représentent que 15 % de la population des plus de 15 ans évolutions récentes remarquables (hausse de l'emploi de 1,6% par an sur les 5 dernières années).La (contre 17 % au niveau national). nature des principales activités du département explique pour partie le profil des salariés cantaliens qui En 2012, le taux d’activité (poids de la population active parmi l’ensemble de la population) s’élevait à se démarque de la moyenne régionale par un déficit de cadres et de professions intermédiaires, de 74 % en Auvergne-Rhône-Alpes, soit 1,5 points de plus qu’au niveau national. Quel que soit l’âge ou le diplômés du supérieur ou d'emplois dans les fonctions de conception-recherche et par une sur- sexe, le taux d’activité régional est supérieur à la moyenne nationale. représentation des agriculteurs ou artisans, des actifs de niveau inférieur au CAP ou des emplois relevant des fonctions de la production concrète (principalement l'agriculture et la « Territoire enclavé géographiquement, le bassin d’emploi d’Aurillac / Mauriac présente de forts construction) »94.Parmi les 5 principaux employeurs du cantal, 4 sont présents à Aurillac : le centre contrastes entre l’agglomération aurillacoise, autour de laquelle se concentrent les principales activités hospitalier, le Conseil Départemental du Cantal, la Ville d’Aurillac et l’Association de services à domicile économiques du bassin, et le reste du territoire, sur lequel se développent notamment les services d’aide du Cantal. « Avec un taux de 6,5% dans la population active en 2014, le Cantal est le deuxième à la personne (portage de repas, aide-ménagère…) répondant ainsi aux besoins d’une population plus département français le moins touché par le chômage, à 2,4 points en dessous du taux régional (8,9% âgée et éloignée des centres urbains. Ce territoire se distingue avant tout par un taux de chômage très en Auvergne). Le département comptait, néanmoins, près de 8 100 demandeurs d'emploi à la fin du en deçà de la moyenne régionale. (…)Environ 23 200 salariés sont employés dans le bassin d’Aurillac / mois de décembre, soit une hausse de 5,3% sur un an (+6,2% en Auvergne) ». Mauriac, par près de 3 000 établissements (majoritairement des petites entreprises artisanales ou commerciales). Ces effectifs sont en baisse de – 1 % entre 2007 et 2011 (contre – 3 % en Auvergne). (…) 7.A.3.b.2 - La population active des communes présentes à 6 km de l’aire d’étude rapprochée A l’image de la population, une part importante du tissu économique local se concentre à Aurillac et A l’échelle des communes A l’échelle des 3 communes dans sa périphérie avec pour axe majeur les services d’aide à la population, en particulier auprès des à 6 km de l’AER accueillant l’AER personnes âgées. (…) Comme le reste du département, le bassin d’Aurillac / Mauriac souffre de Population entre 15 et 64 ans 4515 517 l’absence d’un véritable outil industriel. L’industrie n’emploie ainsi que 16 % des effectifs du bassin Actifs 75,9% 73,5% (contre 26 % en Auvergne). Quelques spécificités industrielles sont tout de même à noter : fabrication de dont actifs occupés 92,0% 93,2% meubles, conditionnement de luxe, et fabrication de textile pour literie sur la zone d’Aurillac, alors que le dont chômeurs 8,0% 6,8% nord du bassin est plutôt axé sur l’agro-alimentaire, et les industries du bois, et du cuir. La construction Inactifs 24,1% 26,5% tient une place importante (13 % des salariés du bassin), de même que l’agriculture(…). L’emploi dans le dont Elèv. Etud. Stag. non rémunérés 24,3% 21,7% bassin d’Aurillac / Mauriac est caractérisé par une proportion importante de contrats à durée dont Retraités Préretraités 47,3% 39,8% indéterminée, et par un faible recours à l’intérim. Le taux de création d’entreprises du bassin (part dont Autres inactifs 15-64 28,4% 38,5% d’établissements créés parmi l’ensemble des établissements du territoire) est inférieur à la moyenne Tableau 51 : Population de 15 à 64 ans par type d'activité (d’après INSEE 2013) régionale en 2012. Il est le plus élevé dans la communauté de communes de Cère et Rance en Châtaigneraie, alors que le nord du bassin se distingue par un faible taux de création. (…) 93 Source : http://www.observatoire-emploi-auvergne.fr 94 Source : http://www.orientation.auvergne.fr/des-territoires-varies

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Le taux d’activité des 15-64 ans au niveau des communes étudiées dans un périmètre de 6 km autour de l’aire d’étude rapprochée est supérieur au contexte départemental du Cantal avec une moyenne de 75,9% au niveau local quand ce taux est de 74 % dans le département, légèrement supérieur au taux national de 73,2%. Il est cependant plus faible à l’échelle des 3 communes accueillant l’aire d’étude rapprochée avec 73,5% uniquement. A contrario, le taux de chômeurs est inférieur à la moyenne départementale (8,4%) et ce, que ce soit à l’échelle de l’ensemble des communes étudiées (8%) et encore plus à l’échelle des 3 communes abritant l’aire d’étude rapprochée où ce taux est faible (6%). On note cependant de fortes disparités selon les communes, certaines où le taux de chômage est très faible (moins de 3%) : Lauresses, Saint-Hilaire, Bessonies, quand il atteint plus de 11% à Cayrols, Rouziers pou Sénaillac-Latronquière. Sur les communes de Parlan, Roumégoux et Saint-Saury, il est respectivement de 8,1%, 4% et 8,3%.

La part des inactifs n’est pas négligeable notamment sur les 3 communes accueillant l’AER où plus d’un quart de la population des 15-64 ans est inactive avec un fort taux de retraités-préretraités (39,8%), même si celui-ci est inférieur à cette échelle par rapport à l’ensemble des communes étudiées où il atteint près de la moitié des inactifs (47,3%). Ces chiffres restent cohérents avec les tendances démographiques analysées précédemment.

La répartition des catégories socioprofessionnelles à l’échelle des communes étudiées dénote une prépondérance des employés et ouvriers (55% de la population active sur l’ensemble des communes, 45% à l’échelle des 3 communes abritant l’AER). Viennent ensuite la catégorie des agriculteurs exploitants et professions intermédiaires, avec des taux plus importants sur ces catégories à l’échelle des 3 communes accueillant l’AER que sur l’ensemble des communes étudiées (même si l’ordre reste similaire). Rares sont les cadres, professions intellectuelles supérieures et les artisans, Figure 158 : Taux de chômeurs à 6 km autour de l’aire d’étude rapprochée commerçants et chefs d’entreprise et ce quel que soit le périmètre étudié. Figure 157 : Répartition des catégories socio-professionnelles en 2013 (source : INSEE)

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7.A.3.c - Evaluation de la sensibilité – interrelations entre thèmes – évolution probable en l’absence de projet Calcul : Résultat : Enjeu Effet pot. 3 Sensibilité favorable

+ + X Si le territoire étudié a globalement connu une baisse de la population entre 1968 et 2013, la tendance s’est inversée depuis les années 2000 et un regain démographique semble en cours. Les communes à proximité d’Aurillac, bassin d’emploi principal du secteur, sont notamment soumises à une pression foncière plus importante. L’habitat s’est fortement développé sur le territoire avec une Figure 159 : Extrait de la lettre N°2 du SCoT (décembre 2016)96 forte augmentation sur les dernières décennies. Par ailleurs, le territoire est actif avec un taux de chômeurs globalement inférieur aux moyennes départementale et nationale. Cette dynamique doit être maintenue et constitue un enjeu fort du territoire analysé. L’expérience montre aujourd’hui qu’un parc éolien génère des retombées financières pour les communes et l’intercommunalité concernées, permettant très souvent d’améliorer les services aux populations présentes (crèches, éducation, gymnases, aide aux personnes âgées, amélioration des réseaux, …). Ceci permet de maintenir les populations voire de relancer l’attractivité démographique des territoires. Il peut également, comme en témoigne le projet éolien de la Luzette, en partie sur Saint-Saury, générer des retombées économiques directes par le biais d’un financement participatif, méthode qu’ABO Wind privilégie depuis de nombreuses années et qui permet d’impliquer les populations dans un projet qui devient alors un projet de territoire partagé par ses riverains L’effet potentiel prévisible est donc à ce titre positif puisque des retombées économiques supplémentaires renforceraient la situation socio-démographique locale. Pour toutes ces raisons, d’un point de vue strictement sociodémographique, la sensibilité de l’aire d’étude intermédiaire est jugée favorable95. On préconisera cependant de s’éloigner dès que possible des riverains les plus proches pour une meilleure acceptabilité du projet. Interrelations potentielles avec d’autres thèmes environnementaux : Riverains (commodités du voisinage et contexte sonore) / Paysage / Économie Evolution probable en l’absence de projet : La lettre d’information de décembre 2016 à l’échelle du SCoT du bassin d’Aurillac vise une augmentation de 10 à 20% de population à l’échelle des villages ruraux et 45 à 55% des espaces périurbains. Globalement l’essentiel du territoire analysé relève des villages ruraux. On peut donc penser que la croissance engagée va se poursuivre mais de manière relativement modérée, les communes mieux desservies et plus proches d’Aurillac étant a priori plus dynamiques que les autres.

Figure 160 : Financement participatif – ABO Wind97 95 Cette analyse de la sensibilité ne tient pas compte des perceptions visuelles de la population vers un éventuel projet éolien, analyse menée par ailleurs dans le cadre de l’étude paysagère et donc reprise dans le chapitre « paysage » de cette étude. Elle ne traite pas non plus de la sensibilité sanitaire des populations qui fait l’objet d’un chapitre spécifique « cadre de vie : commodités du voisinage et contexte sanitaire ». Elle ne s’appuie ici que sur le profil sociodémographique local. 96 Source : http://www.scotbacc.fr/download/scotbacc/docs/1482334358_Lettre_du_SCoT_BACC_no2.pdf

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7.A.4 - Activités économiques et services

7.A.4.a - L’agriculture 7.A.4.a.1 - Dans le Cantal

La Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt (dite LAAF), promulguée le 13 octobre 2014, Le Cantal est un département herbager : les surfaces toujours en herbe et les prairies temporaires est venue modifier mes dispositions concernant les SCOT et les PLU, récemment actées par la Loi pour constituent 95 % de la surface agricole utilisée. l’accès au logement et un urbanisme rénové (AL R) du 24 mars 2014. Les céréales produites sont utilisées pour l'alimentation du bétail. L’un des objectifs de la LAAF est de préserver les espaces agricoles. Elle revient notamment sur les D’après l’étude de la DDT 15 sur les enjeux de l’agriculture cantalienne, on dénombre dans le dispositions de la Loi ALUR concernant la constructibilité en zones agricoles (notamment en dehors des département : Secteurs de Taille et de Capacité d’Accueil Limitées, dits STECAL). 36 filières de qualité : Le décret n° 2016-1190 du 31 août 2016 fixe le cadre de l’obligation consistant, pour le maître d’ouvrage projetant de réaliser des travaux, ouvrages ou aménagements susceptibles d’avoir un impact  6 AOP fromagères négatif sur l’économie agricole, à réaliser une étude préalable comprenant des mesures dites de  9 labels rouges (viande et lentille) « compensation collective ».  Produits de montagne Deux conditions à cette contrainte : tout d’abord, les travaux, ouvrages ou aménagements projetés  Agriculture biologique etc. doivent empiéter sur une zone agricole, forestière ou naturelle, une zone à urbaniser ou encore toute 53% des exploitations dans des démarches de valorisation surface affectée à une activité agricole (ou qui y a été affectée, de trois à cinq ans auparavant).  2580 exploitations sous signe de qualité De plus, la surface prélevée de manière définitive doit être supérieure ou égale à un seuil déterminé  110 exploitations bio (76010 Ha) par le préfet au niveau départemental, et qui peut être compris entre un et dix hectares. A défaut, le décret fixe ce seuil à 5 ha.  600 exploitations dans des démarches de transformation  Circuits courts L'accueil à la ferme bénéficie également dans le Cantal d'une qualité des paysages et d'un l'environnement propice à son développement : vente directe, fermes-auberges, chambres d’hôtes, camping à la ferme et gîtes ruraux font donc partie des services offerts aujourd’hui dans le Cantal par le Monde agricole.

« En équivalent-surface, tous les ans, dans le Cantal, une exploitation agricole de 70 ha disparaît au profit de l’urbanisation. »98

97 Source : FINANCER LE DÉVELOPPEMENT DE PROJETS D’ÉNERGIE RENOUVELABLE D’INTÉRÊT TERRITORIAL, CLER, 2016 98 SCOT BACC - Note d’enjeux de l’État – Avril 2014, préfecture

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7.A.4.a.2 - A l’échelle de l’aire d’étude intermédiaire et des communes présentes à moins de 6 km de l’aire d’étude rapprochée.

Comme en témoigne la carte d’occupation des sols en page suivante, l’aire d’étude intermédiaire est majoritairement occupée par de la prairie (temporaire et permanente). On retrouve toutefois quelques secteurs de grandes cultures mais de façon anecdotiques.

D’après les données du recensement agricole réalisé par l’AGRESTE (2010), on note, sur l’aire d’étude intermédiaire :

 487 exploitations en 2010 contre 613 en 2000 soit 126 (-20,6 %) exploitations disparues en 10 ans ayant fait suite à une baisse déjà très importante (-26,8 %) entre 1988 et 2000.

 Une Surface Agricole Utile (SAU) de 25603 ha avec une perte de surface agricole de 585 ha entre 2000 et 2010 (-2,2 %) déjà amorcée les années précédentes (- 1,3 % entre 1988 et 2000).

 Près de 60% des surfaces agricoles sont aujourd’hui des terres labourables sur ce territoire, Figure 161 : Un département presque entièrement tourné vers l’élevage99 tandis que 40% environ restent des prairies toujours en herbe. Les cultures restent très rares. Ces proportions sont les témoins d’une mécanisation des terres et de la perte de prairies permanentes souvent au profit de prairies temporaires, semées.

 Un cheptel de 40667 bêtes en régression vis-à-vis du précèdent recensement (- 1341 en 10 ans soit - 3,2 %), ayant fait suite à une nette augmentation sur la décennie précédente (+ 10,6 %).L’orientation agricole des communes étudiées est très homogène avec 19 communes tournées vers les bovins mixtes et 2 communes en bovins viande (Saint-Vincent-de-Salers et Salers). L’évolution étant relativement récente puisque jusqu’en 2000, elle était également tournée vers les bovins mixtes.

 L’orientation agricole des communes étudiées est très homogène avec 19 communes (95%) tournées vers les bovins mixtes. Seule Parlan s’en distingue avec une orientation récente vers la polyculture et le polyélevage. Jusqu’en 20000, l’orientation était la même que sur les autres communes.

Figure 162 : Répartition des productions

99 Source : DDT 15 d’après Agreste 2011, Quels enjeux pour une agriculture cantalienne durable ?, février 2013, http://www.cantal.gouv.fr/IMG/pdf/bca_DIAP_enjeux-agriculture-cantalienne_01022013_cle5d8b8f.pdf

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Carte 48 : Occupation du sol

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Carte 49 : Occupation agricole des sols

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A l’image du territoire analysé précédemment, les tendances sur les 3 communes abritant l’aire d’étude 7.A.4.a.1 - A l’échelle de l’aire d’étude rapprochée rapprochée sont les mêmes, comme l’indiquent les chiffres présentés dans le tableau ci-dessus avec : Parlan Roumégoux Saint-Saury  Une baisse du nombre des exploitations (-17 entre 2000 et 2010), Exploitations agricoles 2010 21 18 21 ayant leur siège dans la 2000 28 20 29  Une baisse du nombre d’unité de travail annuel dans les exploitations (-37 en 10 ans), commune 1988 40 25 34  Une baisse des surfaces agricoles (-70 ha en 10 ans mais avec une différence nette entre Parlan Travail dans les 2010 34 25 41 et Roumégoux en perte nette tandis que la commune de Saint-Saury a vu sa surface agricole exploitations agricoles en 2000 40 33 64 utile augmenter de 118 ha ces dernières années). unité de travail annuel 1988 59 44 69  Une très nette baisse du Cheptel à Parlan tandis qu’il augmente nettement sur les 2 autres 2010 863 979 1809 Superficie agricole utilisée communes. Cette baisse à Parlan reste cohérente avec le changement d’orientation agricole de 2000 1032 998 1691 en hectare la commune. 1988 1158 865 1587  Une prédominance des terres labourables (60%) par rapport aux surfaces toujours en herbe 2010 1413 1681 2885 Cheptel en unité de gros (40%). 2000 1938 1541 2701 bétail, tous aliments 1988 1964 1315 2285 Comme en témoigne la carte en page précédente, établie sur la base du recensement parcellaire lié à la Orientation technico- 2010 Polyculture et polyélevage Bovins mixte Bovins mixte Politique Agricole Commune (données 2012), permet de constater que l’aire d’étude rapprochée est en économique de la 2000 Bovins mixte Bovins mixte Bovins mixte grande majorité forestière et que seules les partie Nord et Est permettent le maintien d’une activité commune agricole, essentiellement herbagère (prairies temporaires dominantes) souvent mixtes : fauchées et 2010 539 635 1028 Superficie en terres pâturées comme en témoigne le cortège végétal (voir étude naturaliste, les habitats et la flore). 2000 635 553 823 labourables en hectare Quelques cultures céréalières sont également présentes. 1988 415 377 665 2010 0 0 0 Conscient des enjeux agricoles du territoire, ABO Wind a consulté la Chambre d’Agriculture du Cantal. Superficie en cultures 2000 0 s100 0 permanentes en hectare Celle-ci rappelle, dans son courrier du 23 novembre 2015, que ce secteur comprend de nombreux 1988 0 s 0 hameaux et sièges d’exploitations agricoles et qu’il est nécessaire de tenir compte d’un recul minimum 2010 323 344 780 Superficie toujours en vis-à-vis de ces activités ou zones d’habitat. En ce qui concerne le second point, la réglementation, nous 2000 396 444 867 herbe en hectare l‘avons vu, impose a minima un retrait de 500 m entre une éolienne et une maison d’habitation. Quant 1988 741 486 919 au respect du recul aux exploitations, il est pris en compte dans les cartes communales qui imposent Production de lait, transformation et affinage des AOC fromagères « Bleu une zone non constructible autour des sièges agricoles (voir urbanisme). d’Auvergne » et « Cantal » Affinage de l’AOC Fromagère « Saint-Nectaire » Appellations Par ailleurs, la Chambre d’Agriculture appelle à une vigilance quant aux incidences potentielles d’un Production des IGP « Comté Tolosan », « Jambon de Bayonne », « Porc projet éolien « sur la desserte et l’utilisation des parcelles, constituées de prairies de fauche et pâturage, d’Auvergne », 3porc du Limousin », « Veau d’Aveyron et du Ségala » et et de zones de prairies en rotation avec des cultures de maïs ensilage et céréales ». « Volailles d’Auvergne ». Tableau 52 : Caractéristiques agricoles des communes accueillant l’aire d’étude rapprochée (source : AGRESTE et INAO)

100 S : Secret statistique

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7.A.4.a.2 - Evaluation de la sensibilité – interrelations entre thèmes – évolution probable en l’absence de projet Calcul : Résultat : Enjeu Effet pot. 3 Sensibilité modérée

1 3 X La consommation d’espaces agricoles est aujourd’hui une thématique environnementale importante mise en évidence notamment par la loi n° 2014‐1170 du 13 octobre 2014 d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt. Cette loi, précise : « 12°De concourir à la transition énergétique, en contribuant aux économies d'énergie, au développement des énergies renouvelables et à l'indépendance énergétique de la nation, notamment par la valorisation optimale et durable des sous‐produits d'origine agricole et agroalimentaire dans une perspective d'économie circulaire (…) » Cette disposition fait explicitement référence au développement des énergies renouvelables (note du 27 octobre 2014, Selarl Gossement/Avocats). Dans la mesure où ici, l’agriculture prend une place importante dans l’économie locale, où elle véhicule l’image du « Cantal », et où l’aire d’étude rapprochée est essentiellement forestière, un enjeu fort est retenu. L’expérience montre toutefois que les consommations de terres restent minimes pour un parc éolien qui reste un aménagement compatible avec l’exploitation agricole et permet in fine une double occupation des sols et des retombées économiques indépendantes des aléas climatiques et économiques liés à la filière aujourd’hui en crise. Ainsi, on pourrait parler d’effet potentiel positif d’un point de vue économique mais en termes de suppression de surfaces cultivables, l’effet potentiel est jugé faible. La sensibilité agricole de l’aire d’étude rapprochée est donc modérée. On préconisera donc que la conception du projet respecte au mieux le parcellaire agricole, si des éoliennes doivent y être envisagées, afin d’optimiser les consommations d’espace et perturber au minimum le travail de la terre et les accès aux parcelles. Interrelations potentielles avec d’autres thèmes environnementaux : Biodiversité (prairies permanentes souvent plus riches que prairies temporaires et cultures) / continuité écologique (continuité agropastorale) / Tourisme / Paysages Evolution probable en l’absence de projet : Au regard des changements climatiques annoncés, on peut pressentir que les agriculteurs seront de plus en plus confrontés aux phénomènes de sécheresse qu’ils engendreront. Comme le signale le SRCAE «L’élevage pourrait être impacté par le stress hydrique et thermique (via la production fourragère notamment), par le développement des maladies à vecteurs voire par une diminution de la qualité des productions d’élevage. Une compétition entre l’agriculture et Photo 19 : Quelques parcelles agricoles de l’aire d’étude rapprochée l’élevage pourrait survenir en moyenne montagne, et se traduire par un changement d’occupation des sols. En Auvergne, le fait que certaines surfaces ne soient pas mécanisables demeure néanmoins un frein à ces évolutions. Le changement climatique pourrait aussi avoir un impact paysager fort en raison du risque d’abandon de certaines terres, qui ne seraient plus adaptées aux activités de cultures et d’élevage.»

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7.A.4.b - La sylviculture La mise en valeur des reboisements récents, par la pratique d’une sylviculture dynamique et régulière, basée sur des éclaircies et des coupes d’amélioration, voire des élagages d’arbres d’avenir, devra être développée, pour la production de bois de qualité homogène, recherchés par les utilisateurs, et l’obtention de peuplement ouverts, gage de croissance soutenue, de qualité paysagère et de valeur écologique.

Concernant le choix des essences, il conviendra d’être très vigilant sur la tentation de l’utilisation exclusive du douglas. En effet, même si celui-ci trouve, dans bon nombre de cas, des conditions favorables à sa croissance, il n’en reste pas moins vrai que certaines stations ne lui conviennent pas (notamment les terrains hydromorphes ou engorgés).

Photo 20 : Boisements sur l’aire d’étude rapprochée (…) L’agriculture est encore très présente et très active dans cette zone où, depuis la tempête de 7.A.4.b.1 - En Auvergne et dans la Châtaigneraie cantalienne décembre 1999, il se pratique de très nombreux défrichements du fait d’une pression foncière importante. Selon le Schéma Régional de Gestion Sylvicole, l’aire d’étude rapprochée se situe dans les Forêts de l’Ouest où la forêt, essentiellement feuillue, « est constituée par des peuplements acidiphiles à base de Le tourisme le plus souvent pratiqué est un tourisme vert, destiné à une catégorie de population à la chênes sessile et pédonculé, en recul et souvent cantonnés sur les pentes, et qui couvrent plus de recherche de quiétude et d’un certain niveau de qualité, appréciant les paysages et la pratique 61 000 ha (46,5 % des surfaces forestières), et par des hêtraies, généralement situées en versant nord d’activités de pleine nature. ou sur les sommets, en situation fraîche, pour une surface de 4 200 ha (3,2 %). Les enjeux environnementaux concernent, pour l’essentiel, les vallées encaissées et les gorges, dont Les accrus et les peuplements naturels de pin sylvestre et de bouleau représentent plus de 14 000 ha, beaucoup sont incluses dans des projets de sites Natura 2000. A ce titre, les formations forestières, le soit 10,6 %. Les peuplements résineux adultes, liés notamment à des boisements réalisés à la fin du plus souvent cantonnées dans ces zones, sont particulièrement concernées.» XIXème siècle, couvrent près de 19 000 ha (14,4 %). Les boisements et reboisements plus récents sont D’après le Plan Pluriannuel Régional de Développement Forestier d’Auvergne (2012), l’aire d’étude très importants avec plus de 26 000 ha (19,6 %). Les essences les plus représentées sont l’épicéa rapprochée s’inscrit dans l’unité sylvogéographique « Châtaigneraie ». Dans cette unité, le linéaire de commun (41,8 %), le douglas (37 %), le sapin pectiné (6 %), le sapin de Vancouver (ou grandis, 4,3 %) et voiries forestières en fonction des pentes est de 0,60 (pentes 0-15%, optimum 1,10), 0,48 (pentes 15- le pin sylvestre (3,1 %). Ont également été utilisés le mélèze du Japon, le sapin de Nordmann, le pin 30%, optimum 2) et 1,26 (pentes 30% et +, optimum 3,5). Le massif Châtaigneraie est donc caractérisé Weymouth et l’épicéa de Sitka. » par une carence des voiries structurantes et voiries internes, la forêt étant souvent imbriquée avec Le Schéma préconise pour les forêts du secteur, et « compte tenu de l’implantation générale de la forêt, l’agriculture, et très souvent, en pente, ce qui rend difficile sa gestion. Pour améliorer la desserte, le cantonnée sur les flancs abrupts et dans les vallées » de poursuivre « un travail important (…) pour PPRDF estime qu’il conviendrait de créer sur ce secteur 47 km de voirie par an. améliorer, de manière significative, la desserte des peuplements, afin de permettre leur mise en valeur, En termes économiques, le potentiel de valorisation des feuillus de la Châtaigneraie cantalienne a été dans des conditions économiques acceptables. signalé par le CRPF (2 millions de m3 sous-exploités, feuillus à 75%). Cependant la conjoncture est Une gestion rationnelle des peuplements à base de chênes devra être mise en œuvre. Elle pourra, selon difficile sur le chêne et le hêtre et on note, sur la Châtaigneraie, une disparition des capacités de les cas, passer par une conversion en futaie pour les formations les plus riches, par un maintien en l’état valorisation locale. dans les zones difficiles, à très faible productivité ou assurant un rôle de protection des sols, ou par une Les enjeux fixés sur cette région forestière passent par le maintien d’une activité de transformation et transformation par plantation dans les secteurs à réel potentiel forestier mais à peuplements sans de valorisation des forêts sur le territoire, et par une amélioration des peuplements feuillus. avenir. D’après l’état initial de l’environnement du SCoT du bassin d’Aurillac, du Carladès et de la Châtaigneraie, « Le bois du Cantal est exploité pour moitié par des exploitants dont le siège est hors du

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département. En parallèle, les exploitants du Cantal exploitent quasiment autant de bois dans les autres A l’échelle du territoire du SCoT, « La valorisation des bois du territoire permet aujourd’hui d’aboutir, en départements. Le volume de bois sortant est de ce fait très faible et présente un solde proche de fonction du type de bois (chêne, hêtre, résineux, châtaignier…) à un panel important de produits : l'équilibre.  chauffage : bois bûche (chêne, hêtre) à destination de grossistes du sud notamment, ou Concernant la récolte en bois d’œuvre, le département du Cantal, en retard d’industrialisation de sa plaquettes forestières (feuillus ou résineux) qui peuvent être consommées localement ; filière et pénalisé par les conditions de relief reste un peu en retrait, en comparaison avec les autres  trituration : bois (feuillus ou résineux) à destination de la pâte à papier (Sailhat notamment) ou départements Auvergnats. Le nombre d'entreprises de récolte continue de décroître, sans impact, pour des usines de panneaux ; l'instant sur la récolte. L'augmentation de la productivité des entreprises a en effet permis de maintenir  le niveau de récolte. Ce constat est transposable aux entreprises de sciages, grâce à l'amélioration de la palettes (plutôt résineux) ; productivité.  fermettes (charpentes industrielles) et charpentes traditionnelles (plutôt résineux) ;  la qualité traverse de chemin de fer (chêne) : il y a un vivier de scieurs, notamment lotois, qui ont Le nombre d’entreprises récoltantes dans le Cantal est relativement faible dans le Cantal (moins de 40), une part non négligeable de leur chiffre d’affaires sur cette destination, à cause de l’usine SNCF mais plutôt stable en rapport avec les autres départements Auvergnats. ». de Bretenous Biars ; La disparition progressive des scieries dans le Cantal, et la faiblesse des investissements qui y sont  la qualité cercueil (chêne) ; effectués se traduit par une chute de 50 % de la production de sciages dans ce département depuis  les qualités supérieures (chêne) : menuiserie, ébénisterie, merrains 2005, mais un rebond à partir de 2009, dû à une augmentation de résineux de + 30 %. Les autres industries du bois : La différence entre le bois d’œuvre récolté dans le département et consommé par les scieries cantaliennes est préoccupante puisqu’elle atteint 210 362 m3 en 2012. Cet écart reflète les mauvais Alors que les secteurs de l’exploitation forestière et de la première transformation du bois ont des résultats des ventes de ces dernières années dans le département. Il apparaît donc que le bois d’œuvre difficultés à se développer, la seconde transformation du bois, et plus particulièrement la fabrication de cantalien n’intéresse pas les scieurs locaux. Cet écart s’explique aussi, dans une moindre mesure, par la meubles, est un des points forts du département du Cantal. Ce secteur représente plus de la moitié des faible capacité de production des scieries du département. actifs occupés de la filière bois. Toutefois ce secteur n’a pas de lien direct avec la production de bois sur le territoire. Le nombre d’entreprises de sciage est d’ailleurs peu important, en comparaison avec les autres départements Auvergnats, et en baisse constante : 30 entreprises en 2005 contre une vingtaine en Ainsi, sur le secteur du SCoT, la société Prieur (marque Pyram) et le groupe Lafa mobilier sont les plus 2012. » gros employeurs mais n’exploitent pas le bois local ni le bois issu de scieurs locaux. Toutefois, des entreprises de charpente et de construction se développent et investissent dans de nouveaux bâtiments et du matériel neuf (robot de taille, traitement par autoclave, engins de levage).

Ainsi, la filière bois représente en 2011 sur le territoire du SCoT, 237 établissements actifs, pour 664 emplois salariés101.

« En Châtaigneraie, 90 % de la forêt est privée. Cette forêt représente un fort potentiel économique puisque d’une manière générale, une coupe entre 500 et 1000 m³ de bois représente un emploi. (…)  L’amélioration des forêts feuillues représente un potentiel de développement sur le territoire, susceptible de se traduire rapidement en emplois et d’ouvrir ultérieurement la possibilité d’installation d’activités de transformation des bois. «

101 Source : Source : Insee, Connaissance Locale de l'Appareil Productif (CLAP)

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Plusieurs enjeux ressortent donc à l’échelle du SCoT où s’inscrit l’aire d’étude rapprochée 7.A.4.b.2 - Contexte sylvicole sur l’aire d’étude rapprochée  « La protection des espaces forestiers (nombreux en superficie : 32% du SCoT), supports de nombreux usages et éléments forts de responsabilité environnementale des territoires par le Comme en témoignent les cartes en pages suivantes, l’aire d’étude rapprochée est majoritairement stockage de carbone pour lutter contre l’impact du changement climatique. forestière notamment dans ses parties Ouest et Sud, avec une mosaïque où se mêlent plantations  La préservation d’un socle de surfaces forestières exploitables, tout particulièrement dans les résineuses, Chênaie-hêtraie, châtaigneraie, et boisements humides, à différents stades : taillis, futaies, périmètres des stratégies locales de développement (PDM et schémas de desserte). jeunes plantations, …  La gestion d’une ressource en bois en mesure de fournir des emplois, directs et induits. Hormis sur la pointe Nord-ouest concernée par la forêt sectionale du Bourg de Saint-Saury, l’ensemble  Le développement de stratégies de développement et d’animation territoriale, permettant de des boisements relèvent de la propriété forestière privée. travailler sur l’amélioration des peuplements, leur renouvellement, le morcellement parcellaire, les dessertes…  La dynamisation de la gestion des feuillus pour le développement de la filière sur le territoire (mobilisation d’une ressource au profit des transformateurs, amélioration de la production des forêts et de leur résistance).  Une gestion et une exploitation de la forêt qui prend en compte les objectifs de protection physique (avalanches, éboulements…) ; de protection des paysages ; de protection de la biodiversité et des continuités écologiques ; de protection de l’eau (zones humides, captages en eau potables, cours d’eau), d’accueil du public. »

Photo 21 : Plantations résineuses d’âges différents et hêtraie sur l’aire d’étude rapprochée

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Carte 50 : Occupation forestière du sol

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Carte 51 : Habitats participant à la continuité forestière

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Hormis sur la pointe Nord-ouest concernée par la forêt sectionale du Bourg de Saint-Saury, l’ensemble Les enjeux principaux de la forêt : des boisements relèvent de la propriété forestière privée. Si certaines parcelles sont de grande Enjeu de production : l’enjeu est sans objet dans les zones humides (5ha). Il est moyen sur le reste de la superficie, le centre de l’aire d’étude apparaît très morcelé. forêt (10ha).

Enjeu environnemental : il est ordinaire pour l’ensemble de la forêt en l’absence de zonage reconnu ou d’espèces rare recensée.

Enjeu social : il est ordinaire pour l’ensemble de la forêt en l’absence reconnu ou d’espèce rare recensée.

Enjeu de protection : il est faible en l’absence de classement ou d’expertise au titre de cette protection.

Le programme d’actions prévoit :

Pour les coupes :

En 25 ans, deux coupes d’amélioration sont programmées. Dans le pin sylvestre, le but est de travailler le peuplement au profit des arbres les plus beaux et les mieux conformés. Dans les pins laricio, ces deux coupes correspondront aux première et deuxième éclaircies.

Pour les travaux :

Travaux dans les peuplements : néant

Travaux sur l’infrastructure : néant

Autres travaux : matérialisation du périmètre à la peinture.

Bilan prévisionnel Carte 52 : Forêts soumises au régime forestier La mise en œuvre de cet aménagement devrait permettre une récolte moyenne annuelle de 30m3 de Cette forêt dispose d’un dossier d’aménagement forestier pour la période 2017-2041 rédigé par l’ONF. résineux. Le bilan financier prévisionnel de l’aménagement est donc excédentaire pour la période 2017- 2041. « La forêt occupe une crête peu prononcée qui délimite les bassins versants de la Cère (affluent de la Dordogne) au nord et du Célé (affluent du Lot) au sud. Un tiers de la forêt est occupée par une zone Sans coupes ni travaux de régénération, cet aménagement couvre une période de transition humide. Une futaie adulte de pin sylvestre et une plantation de pin laricio se partagent le reste de la entièrement consacrée à l’amélioration des peuplements en place.» surface.

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Un Schéma de desserte forestière (Parlan et Saint-Saury) existe sur ce secteur. « C'est une démarche d'aménagement du territoire, élaborant une planification d'équipement en voirie forestière, en concertation avec les acteurs agissant sur la zone choisie.

1/ Ses objectifs sont la mobilisation optimale des bois et la facilitation des activités nécessitant de circuler en forêt.

2/ Elle prend en compte les contraintes réglementaires, physiques ou foncières et les sensibilités du milieu. Les schémas de desserte peuvent avoir valeur d'engagement dans une action d'aménagement global de l'espace, dynamiser l'espace forestier auvergnat très morcelé, et créer un dialogue entre ses acteurs et ses usagers. »102

Une grande partie de la forêt de l’Algoux (107,025 ha) fait l’objet d’un plan simple de gestion pour la période 2003-2018. Ailleurs, les propriétaires sont plus nombreux et ne sont pas soumis à ce type de plan.

Figure 163 : Parcellaire concerné par le plan simple de gestion

Le plan de gestion fait état initialement de 1,5 km de routes carrossables (donc accessibles aux camions grumiers) et 3 km de routes non carrossables, avec une création de chemins forestiers en 2004 sur les parcelles 3 et 7 sur 1,5 km, l’ensemble pour une superficie de 1,18 ha.

102 Source : http://www.cantal.gouv.fr/IMG/pdf/6_Forets_Planification_cle71166c.pdf

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Les objectifs, programme de gestion en termes de type de peuplements sont les suivants : Objectifs Programme de gestion Programme de travaux sylvicoles Travaux Parcelle Parcelle Type de Densité Mode de Nature de la Volume de la Année - Type Caractère Surface (ha) Année - Age Rotation Essence d’équipements forestière cadastrale boisement (t/ha) gestion coupe coupe de travaux obligation a – Futaie 2005 – Futaie 2009 – 25 ans 7 ans 1ère éclaircie 35% résineuse 10 600 à 1000 Dépressage- Souhaitable régulière 2016 – 32 ans 7 ans Amélioration 25% douglas élagage 188 -179- 1 b – Futaie Futaie 2009 – 25 ans 7 ans 1ère éclaircie 35% 459-174 1,868 800 à 1300 résineuse épicéa régulière 2016 – 32 ans 7 ans Amélioration 25% c – Taillis simple 0,322 Forte Taillis simple Aucune intervention programmée châtaignier a – Futaie Futaie 2007 – 39 ans 7 ans Amélioration 25% résineuse 3,1324 500 régulière 2014 – 46 ans 7 ans Amélioration 25% douglas 188p-189- b – Futaie Futaie 190-192- résineuse 3,3645 1000 Aucune intervention programmée 2 régulière 197p-187- douglas 186-185 c – Taillis simple vieilli (bouleau, Conversion 2006 – 60 ans 10 ans Amélioration 35% 3,6099 Forte hêtre-chêne- futaie feuillue 2016 – 70 ans 10 ans Amélioration 25% châtaignier) 2010 – Reboisement Taillis simple sur partie Création de Coupe rase 3600 chênes vieilli (bouleau, coupée en chemins 3 197p 18,6094 Faible Transformation 2009 – 65 ans (pour partie de 100 % rouges et Impératif hêtre-chêne- 2009 + forestiers la parcelle) 3200 mélèzes châtaignier) entretiens en 500 ml 2011,2012 et 2013 Taillis simple 234p-236- avec résineux 4 238-239p- 11,4279 0 à 1000 Futaie mixte 2013 – 27 ans 7 ans Amélioration 30% épars (douglas- 240 épicéa) Futaie résineuse Futaie 2004 - 5 237- 6,1799 1000 2015 – 25 ans 7 ans Amélioration 25% Souhaitable mélèze d’Europe régulière Dépressage Taillis simple 241-231- vieilli 6 6,7112 Forte Différé Aucune intervention programmée 232p-230 (châtaignier- chêne)

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Objectifs Programme de gestion Programme de travaux sylvicoles Travaux Parcelle Parcelle Type de Densité Mode de Nature de la Volume de la Année - Type Caractère Surface (ha) Année - Age Rotation Essence d’équipements forestière cadastrale boisement (t/ha) gestion coupe coupe de travaux obligation a - Futaie Futaie 2004 – 35 ans 7 ans Amélioration 35% résineuse 4,8603 800 régulière 2011 – 42 ans 7 ans Amélioration 25% douglas b - Taillis simple Futaie 2004 –60 ans 7 ans Amélioration 35% 1,5853 Forte Création de vieilli châtaignier régulière 2011 – 42 ans 7 ans Amélioration 25% 234p-233- chemins 7 c - Taillis simple Futaie 200-232p 0,76 Forte Aucune intervention programmée forestiers châtaignier régulière 500 ml d – Futaie Futaie résineuse sous- 0,812 Forte régulière 2004 –35-70 ans Enlèvement abri 100 % abri (sapin- résineuse chêne) 201-228- 199p-198- 197p-203- 2003 -35 ans 7 ans Eclaircie 25% Futaie résineuse Futaie 8 202-208- 10,7883 1000 2010 -42 ans 7 ans Amélioration 25% épicéa commun régulière 211-212- 2017 – 49 ans 7 ans Amélioration 25% 209-213- 214-180p Futaie résineuse Futaie 2007 – 39 ans 7 ans Amélioration 25% 9 219-220 3,8422 500 douglas régulière 2014 – 46 ans 7 ans Amélioration 25% Futaie Futaie feuillue 2008 - 65 ans 10 ans Amélioration 20% 10 218 4,851 300 régulière chêne-hêtre 2018 – 75 ans 10 ans Ensemencement 50 % feuillue a – Futaie Futaie 2007 – 39 ans 7 ans Amélioration 25% résineuse 3,148 600 régulière 2014 – 46 ans 7 ans Amélioration 25% 210-207- douglas 11 180p-181p Ensemencement b –Futaie Futaie 2008 – 65 ans 10 ans 50 % 2,2969 500 Définitive si résineuse épicéa régulière 2018 – 75 ans 100% semis acquis Coupe rase en 2005 + 6000 Douglas, Futaie résineuse Futaie 2006 – Impératif si 12 184-181p 8,0867 500 entretiens en 100% 2000 Pins pin sylvestre régulière Reboisement coupe rase 2007, 2008 et laricio 2009

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7.A.4.b.3 - Evaluation de la sensibilité – interrelations entre thèmes – évolution probable en l’absence de projet Evolution probable en l’absence de projet : « Le stress hydrique et les canicules de la seconde moitié du ème Calcul : Résultat : 21 siècle pourraient provoquer une baisse de la productivité voire le dépérissement de certains arbres. Par ailleurs, la production forestière étant pluriannuelle, des variations brutales de températures Enjeu 3 Sensibilité modérée des chênaies-hêtraies et hêtraies Effet pot. ou des épisodes climatiques extrêmes peuvent entraîner des pertes importantes et donc avoir un impact 1 3 X sur la production pendant plusieurs années. De plus, les mécanismes de protection des arbres au froid ont tendance à s’amoindrir avec la hausse des températures. L’amplification de l’impact des parasites Enjeu Effet pot. 2 Sensibilité faible des autres boisements constitue également des menaces potentielles. » Etat initial du SCoT

1 2 X Des simulations ont par ailleurs été faites par espèce forestières, en fonction de leur écologie. Si le On distinguera ici 2 cas : les chênaies-hêtraies et hêtraies, de plus en plus rares au profit souvent des réchauffement climatique perdure, les surfaces propices, par exemple, « à la présence du hêtre et de plantations résineuses, et sur lesquelles des enjeux existent, mis en lumière par le CRPF et repris dans l’épicéa sont divisées par deux entre les périodes 1961-1990 et 2011-2040, et diminuent à la fin du les enjeux du SCoT, et les autres boisements (châtaigniers, résineux), qui restent un enjeu sylvicole XXIème siècle de 80 à 93% pour le hêtre, et de 92 à 99% pour l’épicéa.103 » local mais d’enjeu moindre. De manière générale, l’expérience montre aujourd’hui qu’un parc éolien et une pratique sylvicole peuvent cohabiter, les emprises d’un parc éolien restant limitées au regard des superficies disponibles en termes de boisement dans ce territoire. Par ailleurs, nous avons vu qu’un des aspects limitant ici la mise en valeur des boisements était le manque de desserte. Or, un parc éolien, pour être construit et exploité, doit être desservi par des pistes au gabarit compatible avec la sylviculture. En ce sens, une conception de projet réfléchie pourrait permettre de renforcer la desserte forestière et donc, in fine, de permettre de répondre en partie, aux enjeux du territoire en termes de mise en valeur de sa filière bois. Pour l’ensemble de ces raisons, les effets potentiels sont jugés faibles impliquant une sensibilité faible à modérée des milieux forestiers. On préconisera alors de limiter au maximum les emprises, notamment sur les milieux feuillus et tout particulièrement les chênaies-hêtraies et hêtraies, et de concevoir le projet en s’appuyant si possible sur les travaux sylvicoles envisagés d’ici 2018 (prioriser quand cela est possible les parcelles où une coupe rase est déjà envisagée) et réfléchir sur la desserte en s’appuyant dans toute la mesure du possible sur le schéma de desserte forestière validée dans ce secteur. Interrelations potentielles avec d’autres thèmes environnementaux : Biodiversité/ loisirs/ Sécurité des biens et personnes (risque incendie)/ Paysage

Figure 164 : Evolution prospective de la répartition du hêtre en France avec le changement climatique

103 Source : Christian Piedallu, Vincent Perez, Jean-Claude G_egout, François Lebourgeois, Romain Bertrand. Impact potentiel du changement climatique sur la distribution de l'Epicéa, du Sapin, du Hêtre et du Chêne sessile en France. Revue Forestière Française, Ecole nationale du génie rural, 2009, LXI (6), pp.567-593.

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7.A.4.c - Taux d’équipements, établissements recevant du public les plus proches de l’aire d’étude rapprochée

7.A.4.c.1 - A l’échelle des 20 communes étudiées

La figure ci-contre fait la classification du niveau d’équipement104 des communes de l’aire d’étude intermédiaire au regard de l’éducation, la santé, les services offerts aux populations, la présence de commerces ou encore la présence d’équipements de sports et loisirs. Taux Sport et Education Santé Services Commerces d'équipement Loisirs moyen Taux moyen d’équipement sur l’ensemble des communes présentes 4,05 2,15 6,88 3,70 5.00 4,36 dans un rayon de 6 km autour de l’aire d’étude rapprochée Tableau 53 : Détail du niveau d’équipement des communes à moins de 6 km de l’AER

Son intérêt n’est pas un dénombrement de ces équipements mais bien de mettre en évidence le taux d’équipement disponible pour les populations locales. Ainsi, on peut constater que globalement, le territoire étudié est en déficit à ce titre même si des différences apparaissent en fonction des communes. Ainsi, 3 communes disposent d’un bon taux d’équipement : Saint-Mamet-la-Salvetat, Latronquière et Sousceyrac-en-Quercy, 7 présentent un taux moyen, plutôt situées dans la grande couronne aurillacoise : Le Rouget-Pers (équipements essentiellement sur le Rouget), Roumégoux, Parlan, Cayrols, Boisset, Quézac et Siran. Toutes les autres, formant globalement n’ont pas ou très peu d’équipements.

Des enjeux du SCoT BACC sont de « Revitaliser les «centres-bourgs» en améliorant le cadre de vie des populations, en offrant notamment des logements de qualité et un meilleur accès aux services de proximité ; de favoriser l’accès aux soins pour les populations rurales du territoire du BACC, d’accompagner le vieillissement des populations du territoire du BACC, Encourager l’installation d’une offre complète de services facilitateurs (services à domicile)contribuant à rendre le territoire du BACC attractif.».

Figure 165 : Taux d’équipement à 6 km autour de l’aire d’étude rapprochée105 104 Source : Data France (http://datafrance.info/) – indice calculé, Les indices DataFrance se basent principalement sur le taux d’équipement d’une commune par rapport à sa population. Par exemple, pour deux communes de population équivalente, celle qui aura le plus d’équipements de santé (hôpitaux, médecins généralistes, etc.) aura un meilleur indice « Santé ». La principale source de données utilisée est la base permanente des équipements de l’Insee. 105 Notons qu’au 1er janvier 2016 les communes de Le Rouget et Pers ont fusionné pour former la commune Le Rouget - Pers. Indice de qualité d’équipement : Bon, Moyen, Mauvais Toutefois, cette commune ne dispose pas encore de données INSEE.

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Carte 53 : Etablissements recevant du Public (ERP)

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Comme on peut le constater, les commerces et services s’éducation ou de santé sont très peu 7.A.4.c.1 - A l’échelle des 3 communes accueillant l’aire d’étude rapprochée nombreux sur ces communes justifiant d’ailleurs, sur le site Internet de la commune de Roumégoux, un Taux article dédié à la disparition des commerces « des commerces à ROUMEGOUX ? Mais c’est une erreur, il Sport et Education Santé Services Commerces d'équipement Loisirs n’y en a plus…et oui, hélas et c’est pour cela que je veux évoquer ici ceux qui existaient à la fin du moyen 19ème siècle et donc dans les années 1890 et suivantes… A votre avis, combien il y avait- il de commerces Parlan 5 0 8 5 8 5,2 à Roumégoux en 1900 ? Et bien il y en avait ... Vingt et un (21) ! Et le plus représenté était bien sûr Roumégoux 8 0 9 0 5 4,4 l’aubergiste ! avec pas moins de 6 auberges.(…) Voilà quelques données sur ce qu’était le commerce à Saint-Saury 0 0 2 4 3 1,8 Roumégoux, le petit commerce, celui qui disparaît de nos communes au profit du « grand »…à ce propos Tableau 54 : Détail du niveau d’équipement des communes de Parlan, Roumégoux et Saint-Saury vous pourrez lire ci-après le document remis par Reine FABRE , commerçante sous le nom de Reine- La consultation des différentes bases de données des équipements de l’INSEE (2015) permet de Fleurs à Maurs et qui s’intitule : Comment meurt un village. C’est un poème….édifiant et triste…. »106 disposer d’un détail des équipements présents sur les communes concernées. La base de données des Etablissements Recevant du Public du Cantal107 signale par ailleurs un foyer de Parlan Roumégoux Saint-Saury vie (unité l’Oasis) à Parlan, un concert de musique sur le stade au Sud de la même commune, le groupe Epicerie 0 0 1 scolaire (salle polyvalente) et l’Eglise de Roumégoux. Un stade à Parlan se trouve à 270m au Sud de Commerces Boulangerie 1 0 0 Charcuterie Salaison Laborie l’AER. Boulodrome 1 0 0 Sports et 7.A.4.c.2 - Evaluation de la sensibilité – interrelations entre thèmes – évolution probable en l’absence de Terrains de grands jeux 1 0 0 loisirs projet Salles non spécialisées 1 Salle polyvalente 0 Agence postale 1 0 0 Calcul : Résultat :

Réparation auto et de Enjeu 1 Sensibilité faible 0 1 0 Effet pot. matériel agricole Maçon 0 1 0 1 1 X Plâtrier, peintre 0 1 0 Un stade se trouve à 270m de l’AER. En enjeu faible lui est attribué. Le risque potentiel d’un parc Menuisier, charpentier, éolien est infime, et non chronique, justifiant qu’aucun parc éolien ne soit clôturé mais balisé par un Services 2 1 0 serrurier affichage prévenant du risque de projection de glace. L’impact potentiel est donc évalué à faible. Plombier, couvreur, Cette absence de risque notable sera démontrée précisément dans l’étude de dangers, pièce 1 0 1 chauffagiste obligatoire de la demande d’autorisation unique. La sensibilité retenue est donc faible sur ce thème Électricien 1 2 0 n’appelant pas de préconisation particulière en termes de sécurité. 1 également bar-tabac et A contrario, les retombées économiques d’un tel parc peuvent permettre de renforcer le tissu Restaurant 1 0 épicerie économique et les services dans un territoire qui en manque notamment en termes de santé. De ce fait la sensibilité est plutôt favorable. Santé Infirmier 0 0 1 Interrelations potentielles avec d’autres thèmes environnementaux : Démographie / Loisirs/ Tourisme École élémentaire avec 1 0 0 cantine Evolution probable en l’absence de projet : la redynamisation de ce secteur est un enjeu du SCoT Education Classe élémentaire de RPI toutefois, sans action forte et sources de finances, on peut penser que la création d’équipements sur 0 1 0 dispersé ces 3 communes restera limitée. Tableau 55 : Equipements référencés par l’INSEE et les sites internet des 3 communes accueillant l’AER

106 http://www.roumegoux.fr/historique_fr.html 107 Source : PRODIGE

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7.A.4.d - L’industrie, les Installations Classées Pour la Protection de l’Environnement Seule la décharge située à la Dévèze « le Champ haut » est proche de l’aire d’étude rapprochée (partie Sud-est) en bordure d’un chemin existant qui ne permet toutefois pas de la desservir. Il s’agit 7.A.4.d.1 - Industries relevant des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement dans aujourd’hui d’une décharge de déchets verts. l’entourage de l’aire d’étude rapprochée

D’après la base de données des installations classées108, 2 industries relevant des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement sont présentes à Parlan : coopérative des Prades, relevant du régime de l’Autorisation (rubrique 2102) et NON SEVESO, au niveau du lieu-dit « Labellie », et la SARL Salaisons Laborie et fils, relevant du régime de l’Autorisation (rubriques 1530, 211, 2221, 2731, 2910, 2920) et NON SEVESO, au niveau du bourg.

Sur les 2 autres communes accueillant l’aire d’étude rapprochée et sur la commune de Glénat située à 300m de l’aire d’étude rapprochée, aucune n’est référencée hormis le parc éolien de La Luzette, interdépartemental (Saint-Saury et Sousceyrac) que nous analyserons ultérieurement dans le cadre des projets connus et du contexte éolien. Aucun établissement n’est considéré comme une industrie présentant un risque fort (SEVESO, ICPE AS). La règle d’éloignement de 300 mètres aux éoliennes relative à la réglementation ICPE ne s’applique donc pas et quoiqu’il en soit, aucune installation n’est située à moins de 300 m de l’aire d’étude rapprochée.

7.A.4.d.2 - Autres industries et activités polluantes en activité ou passées Photo 22 : Décharge communale de déchets végétaux D’après la base de données BASIAS109 (BRGM et Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et 7.A.4.d.3 - Evaluation de la sensibilité – interrelations entre thèmes – évolution probable en l’absence de de l’Énergie), qui réalise un inventaire historique de sites industriels et activités de services, un certain projet nombre d’activités industrielles passées ou encore en activité est signalé. Coordonnées (X, Y Calcul : Résultat : Nom / Activité Etat Localisation Lambert II étendu) Enjeu Effet pot. 1 Sensibilité favorable Décharge d'om Activité terminée Le Champ Haut 586743, 1981891 Station d'épuration atelier 3 Lotissement de En activité 586918, 1980966 + + X Parlan LABORIE l'Etang Station-service BEX Activité terminée RD 233 587018, 1980991 L’absence d’industries, hormis une décharge dont l’activité est terminée, sur et dans l’entourage de Décharge d'om Activité terminée / 587048, 1980636 l’aire d’étude rapprochée (300 m) justifie l’enjeu faible retenu. Roumégoux Décharge d'om Activité terminée / 588469, 1984143 Il ne peut donc être envisager de risque en termes de conflit d’usage potentiel tandis que la situation Saint-Saury Décharge d'om Activité terminée / / de la décharge en dehors de l’AER et en bordure d’un chemin non susceptible d’être utilisé ne laisse Garage NIGOU Non connu Lieu-dit La Michèle 587870, 1989045 présager aucun risque également. Glénat Décharge d'om Non connu Lieu-dit Puech Mort 587419, 1988194 La sensibilité est donc nulle à ce titre. A contrario, tout parc éolien bénéficie à la filière industrielle Garage LAVERGNE Non connu CD 32 587344, 1989045 nationale et régionale ce qui justifie le niveau de sensibilité favorable retenu. Tableau 56 : Etablissements polluants signalés dans les communes à moins de 300 m Interrelations potentielles avec d’autres thèmes environnementaux : Salubrité (anciennes décharges) de l’aire d’étude rapprochée Evolution probable en l’absence de projet : Aucune évolution n’est envisagée à ce titre. A noter cependant que la Région Auvergne-Rhône-Alpes est dans le tiercé de tête des emplois liés à l’éolien en France ce qui laisse penser que la région est volontariste à ce titre.

108 Source : http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/ 109 Source : http://basias.brgm.fr/

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Carte 54 : Sites industriels

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7.A.4.e - Reconnaissance et pratique du territoire : tourisme et loisirs

7.A.4.e.1 - Données de cadrage – le tourisme en Auvergne et dans le Cantal

L’Auvergne est loin d’être la première destination touristique française, mais elle offre une image d’équilibre « entre le bien-vivre, le bien-faire et le bien-être »110. Avec une dimension paysagère forte (portée notamment par les Parcs Naturels) et des saisons marquées, c’est une destination de tourisme vert qui met en avant l’eau et l’espace comme richesses premières. Urbanisme médiéval, art roman, ou châteaux perchés sont autant de repères historiques, identitaires et culturels qui participent à la richesse du territoire

« En 2011, les touristes français et étrangers ont dépensé 2,5 milliards d'euros en Auvergne à des fins de loisirs ou d'affaires. La région ne se situe toutefois qu'en seizième position parmi les régions métropolitaines, loin derrière l'Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes qui captent la moitié des dépenses touristiques réalisées dans l'Hexagone. Selon les régions, la composition de la consommation touristique peut varier, révélant des pratiques de loisirs, d'hébergement et de restauration distinctes. Ainsi, en Île-de-France, la plupart des touristes résident à l'hôtel quand le camping est particulièrement important sur les littoraux. Les gîtes ruraux et autres locations saisonnières de meublés pèsent davantage en Franche-Comté ou en Auvergne. Au final, le tourisme n'est qu'une composante parmi d'autres du dynamisme régional (7,3 % du PIB régional) loin de la prépondérance observée en Corse (31 % du PIB) ou de l'importance constatée en Paca et en Languedoc- 111 Roussillon (13 % du PIB). » D’après « l’emploi salarié touristique en Auvergne », « La touristicité de la Projet éolien de région est loin d'être homogène : pour les 19 zones géotouristiques qui découpent le territoire l’Algoux auvergnat, la part de l'emploi touristique dans l'ensemble de l'emploi salarié s'étage de 2,2 % (Val de Sioule - Val d'Allier) à 22,7 % (Sancy Volcans). » 4 grandes classes de territoire y sont définies, dont celle 7.A.4.e.2 - où s’inscrit le présent projet. « La troisième classe rassemble à l'inverse des zones très touristiques. Elles sont rurales : plus de neuf dixièmes de leur population habitent dans l'espace à dominante rurale. Ces zones se concentrent dans le sud de l'Auvergne : Grand Pays de Salers, Châtaigneraie cantalienne et Gorges de l'Allier. La part de l'emploi touristique est donc assez forte, ainsi que sa saisonnalité (rapport août sur janvier moyen de 2,5). La part des hébergements touristiques autres que l'hôtellerie dans l'emploi touristique est élevée. Corollaire du poids de ces activités, le commerce de détail occupe une place importante. À l'inverse celle de la restauration est très limitée (entre 3 % et 7 %, contre globalement 18 % en Auvergne). » Comme en témoigne la figure ci-contre, la zone où s’inscrit le projet reste dehors des secteurs de forte concentration d’attraits touristiques, essentiellement cantonnés dans les Volcans et les grandes vallées.

110 Source : manifeste pour un modèle auvergnat (www.auvergne-tourisme.info) 111 Source : INSPIRE Auvergne n°9, novembre 2014, INSEE Figure 166 : Sites touristiques de l’Auvergne (source : http://www.auvergne-tourisme.info)

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Les musées du BACC ont une forte fréquentation. Ils sont généralement tournés vers des sujets du terroir 7.A.4.e.2 - Enjeux touristiques du bassin d’Aurillac comme les métiers ou la vie d'autrefois tandis que d'autres sont plus tournés vers la vulcanologie ou 112 « Comme dans toutes les zones du Massif Central jouissant d’un environnement préservé mais subissant d'autres sciences, et d'autres encore concerne des personnages historiques fortement liés au Cantal. » le contre coup du vieillissement de sa population, le tourisme sur le pays d'Aurillac apparaît comme un 7.A.4.e.3 - Attraits du territoire à l’échelle des aires d’étude éloignée et intermédiaire levier permettant une dynamisation du tissu économique du secteur. L’aire d’étude s’inscrit en limite du Cantal et du Lot, deux régions fortement touristiques en raison de A l'exception des Monts du Cantal, Puy Mary et Lioran, le tourisme du pays d’Aurillac dispose d’un leur qualité paysagère, architecturale et naturelle. patrimoine bâti et paysager important, mais souffre d’un manque de reconnaissance et d’image. Ceci étant, lors de la consultation des documents touristiques des 2 départements, on se rend aisément Avec une altitude moyenne de 720 mètres et un point culminant, le Plomb du Cantal qui s’élève à compte que les principaux attraits touristiques départementaux. 1858 mètres, ce territoire est doté du plus grand domaine skiable du Massif Central avec la station du Lioran.

Il existe un projet de développement du tourisme durable sur le territoire du Syndicat Mixte du Puy Mary.

Hors résidences secondaires, le pays d’Aurillac peut héberger dans ses divers équipements touristiques près de 13 000 personnes, soit l’équivalent de 15% de sa population résidente. À noter l‘importance des campings qui représentent les trois quarts des lits touristiques sur l’axe le plus fréquenté reliant Aurillac au Lioran.

Le secteur de la restauration du Pays d'Aurillac représente près de 1 000 personnes vivant du tourisme soit 3,2 % de l’emploi total du territoire, proportion équivalente à celle observée en France métropolitaine.

La saisonnalité de l’emploi dans ce territoire marque un pic d’activité l’été, très accentuée fin août, période du festival de rue d’Aurillac. Cet événement, outre ses retombées sur l’économie du bassin aurillacois, constitue un élément-clé de notoriété et d’attractivité.

Le patrimoine culturel du bassin aurillacois possède de multiples facettes : la forte influence de l’art roman dans la région, les nombreux châteaux en parfait état de conservation, le festival international du Théâtre de Rue d’Aurillac, des bourgs de caractères (Vic, Thiézac, Laroquebrou, Marcolès, Maurs et Figure 167 : Tourisme entre Lot et Cantal (AER et AEI) Montsalvy) et enfin une gastronomie riche de traditions (charcuteries, salaisons, plats cuisinés, fromages, etc...).

Les grands espaces sont de parfaits terrains pour la pratique de sports de nature, tels que : parapente, randonnée, escalade, VTT, vélo, randonnée équestre...

Le BACC est traversé par plusieurs sentiers de randonnées d'importance nationale ou régionale.

112 SCOT BACC - Note d’enjeux de l’État – Avril 2014, préfecture

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 Gorses : le château de Lantuéjoul, les ruines antiques du Cheval blanc et sa cascade près d’une Coté Lot, un passage à l’office du Tourisme de Latronquière permet de constater que le territoire du grotte creusée par la main de l’Homme, l’église à nef unique qui appartenait à la commanderie Canton est riche de vestiges et d’une histoire remarquable comme l’indique l’extrait suivant113 : de Malte de Latronquière abritant la statue classée de la Vierge à l’Enfant , le moulin de Laborie. « Latronquière a une origine très ancienne. Sa fondation remonte à l’époque Gallo-Romaine ce fût un  Labastide du Haut-Mont : Point de vue sur les Monts d’Auvergne, tour relai émetteur de "relai" de la voie romaine qui reliait la "Divonna" des Cadourques à la "Gergovia" des Arvergnes. On télévision, table d’orientation, Eglise à clocher-mur, cimetière avec deux chapiteaux vestiges supposés de l’ancienne église romane, le chêne géant de Bézengues (tronc de 5 m de haut et aperçoit encore quelques vestiges sur le pech du Gorléan. Son nom viendrait de cette époque. César ramure de 30 m), pour frayer un passage à ses légions aurait dû abattre tant et tant d’arbres qu’il aurait baptisé la région, le pays des "trunci". Au Vème siècle, l’invasion des Barbares dévastant la région entraîne la disparition de la population. Au Vlème siècle, les moines d’Aurillac viennent défricher la région et installent leurs établissements à Labastide du Haut-Mont. À Sousceyrac et à Saint-Cirgues où devait naître en 935 le fameux Gerbert qui devint Pape en 999 sous le nom de Sylvestre. A partir du XIIIème siècle les Chevaliers de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem (Ordre de Malte) y installent pendant cinq siècles leur Commanderie, les armoiries de la ville en ont conservé la croix. Pendant les guerres de Religions, de nouvelles misères s’abattent sur la contrée. De nombreux habitants embrassent la Religion Réformée et forment un parti imposant et puissant. Sous la conduite d'un "seigneur bandit" natif de Sousceyrac, le Capitaine Bessonies, ils sèment la terreur pendant douze ans. Il est assassiné en 1571 par son domestique. La Révolution française provoque le départ des Chevaliers de Malte. Le Maréchal Ney, Duc d’Elchingen, Prince de la Moskova est arrêté près d'ici au château historique de Bessonies. Au cours de la seconde guerre mondiale, Latronquière fût un haut lieu de la Résistance, et ses habitants ont payé un lourd tribut à la déportation. Le chemin de Croix de l’église peint par Pierre Delclaux (élève de Lurçat) retrace le calvaire des habitants capturés dans les rues par des troupes de la tristement célèbre division Das Reich et qui pour quinze d’entre eux devait se terminer en Allemagne. (D’après le document original Photo 24 : Eglise et table d’orientation de la Chapelle-du-Haut-Mont de M. Loudes - 1967) »  Latronquière : La voie romaine, l’étang du Roc de la France, l’Eglise St-Jean-Baptiste et le chemin Ainsi, notamment à l’échelle de l’aire d’étude intermédiaire, on compte les attraits touristiques de Croix (ensemble de tableaux représentant le cheminement du Christ , en filigrane, dans les suivants : rues de Latronquière lors de la rafle du 11 mai 1944) peints par Pierre Delclaux (architecte diocésain du XIXème siècle), Puits et four à pain à Goutteronde, cascade des Méjas, randonnées  Bessonies : Château, église des bornes maltaises (4 bornes reliques des 16 bornes implantées en 1745 par l’Ordre des paroissiale au clocher carré et chevaliers de Malte pour délimiter les terres de la commanderie, sont encore visibles). toiture pyramidale, fontaine pour les rhumatisants, étang, le Moulin  Lauresses : Eglise St-Laurent ave son clocher porche carré, grange étable moderne de forme du Prat et granges-étables avec gothique avec charpente en nid d’abeille à Calmejane, points de vue sur les Monts d’Auvergne. toiture en nid d’abeille. Une  Saint-Hilaire : Eglise paroissiale de style gothique remaniée en 1844, maisons anciennes à association pour la sauvegarde du balcons de bois, parcours boisés, ruisseaux d’excellente qualité piscicole ; château et de son domaine a été créée afin d’envisager différents  Senaillac Latronquière : Eglise gothique romane, le lac du Tolerme (plage, pêche, randonnée, projets d’animations culturelles parc aquatique, restaurants, sentier botanique, parcours de santé, loisirs nautiques…). Le Lac de et historiques autour de celui-ci. Tolerme est probablement le site qui attire le plus de visiteurs dans ce secteur du département.  Sousceyrac et ses environs : vieux village fortifie et ses vestiges des anciennes fortifications du XIIème siècle, sentier botanique de la foret de la Luzette, 113 Site Internet de la commune de Latronquière

Photo 23 : Château de Bessonies et étang de la Chapelle Page 412 sur 593 16-21-EOLE-15 / 15 janvier 2019

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 Saint-Cirgues : Eglise Notre Dame de la Nativité, Le moulin, le sécadou (séchoir à châtaignes) et  Cayrols, son église romane du XIIème siècle avec ses statues en bois doré (Notre-Dame de le tilleul « Sully » quadri-centenaire car planté après l’Edit de Nantes, le hameau de Lespinas. l’Assomption, Saint Anne, Saint Roch), une curieuse vierge au serpent, ses deux retables, ses Plus loin, à l’échelle de l’aire d’étude éloignée, les principaux attraits portent sur : vitraux modernes réalisés par Jean LABELLIE et son clocher à peigne,

 Saint-Céré, petite ville médiévale au riche patrimoine,  Saint-Mamet-la-Salvetat et notamment le site du Puy Saint Laurent (771 m d’altitude permettant une vue circulaire sur les 7 départements (table d’orientation). Autour de la petite  Leyme, son église Saint-Eutrope recélant un certain nombre de boiseries, des tableaux et du chapelle rénovée et du calvaire, des équipements plus récents ont été installés (aire de jeux mobilier provenant de l'ancienne église de l'abbaye, classés à l'inventaire du Patrimoine pour enfants, tables de pique-nique, emplacement pour grillades, sanitaires), mais également national, ses granges à auvent, puits ou fontaines, fours à pain. l’église de La Salvetat, reconstruite au XIIIème siècle, ancienne Commanderie des Chevaliers de  Lacapelle-Marival dont le riche passé historique est symbolisé par le château et par la vieille Malte, ainsi que les «Fromageries Occitanes», usine de fabrication de fromages Cantal, ville avec ses maisons en pierre de grés. Emmental et pâtes molles (constitue la fin de l’itinéraire de la route des Fromages AOC).  Cardaillac, qui porte le nom d’une des plus puissantes familles du Quercy. De l’époque  Vitrac et son surprenant site «Lou médiévale subsiste le fort avec ses deux tours carrées et sa tour ronde qui offre une vue gourd del drat», chaos de rochers panoramique du village, labélisé « plus beaux villages de France ». barrant le cours de la rivière Rance et dans lequel les eaux  Bagnac-sur-Célé, son pont roman datant du XIème siècle et son église Saint Pierre datant des XII ème tourbillonnantes ont, au fil des et XIII siècles et dominant le bourg. siècles, creusé de remarquables «  Laval-de-Cère, son vieux lavoir, son bourg aux maisons typiquement lotoises, et son passé gourds » (pierres polies par les industriel. La "Cité" est un ancien regroupement de demeures fournies par l'industrie (activité eaux). Depuis, l’imagination métallurgique) locale. populaire a fait son chemin et la légende du Trou du Diable, est Côté Cantal, là encore, le territoire notamment à l’échelle de l’aire née… d’étude intermédiaire ne recèle pas des hauts attraits touristiques  Maurs : cité médiévale en cercle départementaux mais d’une multitude d’aménités de reconnaissance Photo 25 : Trou du diable à Vitrac (Source : Internet) parfait et méridionale aux toits plus locale. En dehors des communes accueillant l’aire d’étude rouges, abbatiale St-Césaire du rapprochée, on retiendra notamment XIVème siècle, visite guidée d’un ensemble de moulins de 1830  Siran et son musée de l’accordéon et instruments de musique populaire,  Le barrage de St-Etienne-Cantalès et Lacapelle-Viescamp, ses bases  La Ségalassière, son église et son jardin ethnobotanique : plantes de loisirs nautiques du Puechs Ouilhes, son sentier en bois sur médicinales, plantes à boire ou à croquer, plantes tinctoriales et pilotis a été aménagé tout autour plantes toxiques, cosmétiques et symboliques de la presqu’île.  Omps, petit bourg médiéval, circulaire, son église avec Piéta et le  Boisset et le château d’Entraygues ème ème ème Photo 26 : Lac de barrage de Saint-Etienne Cantalès (Source : Manoir de la Plaze, ayant remplacé en 1783 un ancien château- des XVI , XVII et XVIII siècle. Internet) forteresse (XVIème siècle).

 Le Rouget-Pers, et notamment l’Eglise Sainte-Thérèse au Rouget et l’église à peigne de Pers, ou encore le Moulin du Teil et son village de vacances,

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Et bien évidemment au-delà de l’aire d’étude intermédiaire et dans l’aire d’étude éloignée :

 L’agglomération d’Aurillac, son patrimoine et son festival international du théâtre de rue qui attire chaque année des milliers de visiteurs,  Calvinet (chapelle du Puy Capel et sa table d’orientation, Puy Majou, église du XVème siècle),  Laroquebrou, labellisée « petites cités de caractère » : Longtemps centre actif de poterie, tannerie et cordonnerie, le village s’étire le long de la Cère à l’entrée des gorges qu’enjambe un pont du XIIIème siècle. Sur les rives droites, l’ancien bourg est dominé par les ruines de son château médiéval trônant sur la vallée. La cité médiévale, influencée par l’architecture du Lot et du Quercy était une voie de passage importante pour les pèlerins allant à Saint-Jacques-de-Compostelle. L’église gothique est datée de la fin du XIIIème et début XIVème siècle.

7.A.4.e.4 - Attraits touristiques et loisirs sur les 3 communes accueillant l’aire d’étude rapprochée

Les 3 communes accueillant l’aire d’étude rapprochée possèdent également des attraits touristiques locaux :

 Parlan : sa fontaine et son lavoir public, son élevage de bufflonnes au lieu-dit « Morendel », et plusieurs sentiers permettant de découvrir un patrimoine bâti traditionnel, typique de la Châtaigneraie cantalienne et du Ségala : maison avec « bolet », fours à pain, moulins, grange- étable.  Roumégoux et son patrimoine religieux (chapelle du Bournioux, fontaine légendaire de St Géraud, Eglise qui abrite une des rares statues de Saint-Géraud du XVIIème siècle et de nombreuses statues en bois (St-Pierre, St-Paul, St-Joseph…), Chemin de Croix peint et son clocher à peigne caractéristique), Château privé, terrain de Paint-Ball à Moulès. Un itinéraire de petite randonnée pédestre balisé et nommé le Chemin de Moulès, part et arrive au bourg, la boucle proposée, d'une longueur de 10 km, passant à Moulès, Le Puech-Moussoux et Le Refrus au Nord de Roumégoux. Elle est inscrite au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée du Cantal (PDIPR).

 Saint-Saury et La Chapelle d’Escalmels, dédiée à Saint-Eutrope (le guérisseur des « estropiés ») où un pèlerinage se déroule chaque année (le premier dimanche de mai), son église avec un clocher à peigne, rare édifice roman de la Châtaigneraie et le site du Roc Roti, monument druidique érigé par les Gaulois. Le circuit « Le Roc Rô ti » offre également un point de vue sur Labastide-du-Haut-Mont et son relai. Il transite par l’aire d’étude rapprochée et est également inscrit au PDIPR.

Figure 168 : Sentier du Roc Rôti

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On notera sur l’aire d’étude rapprochée, en partie Nord de celle-ci, un « terrain de Moto-Cross ». Il 7.A.4.e.5 - Capacité d’accueil touristique s’agit d’un bien appartenant à un propriétaire décédé il y a plusieurs générations (au moins 3 ou 4). Seulement, depuis sa disparition, aucun transfert de propriété n’a eu lieu vers ses héritiers. Par usage, Le territoire, déficitaire en termes de capacité d’accueil de type hôtels, est riche de gîtes ruraux et la parcelle a été considérée par la suite comme étant un bien de section et depuis des années un moto- chambres d’hôtes, souvent témoins de la ruralité d’un secteur et très prisés des touristes affectionnant cross s’y est installé avec l’accord des habitants du hameau de Silvestre. « le tourisme vert ». Sur les 3 communes de Parlan, Roumégoux et Saint-Saury et sur la commune de Glénat, limitrophe à l’aire d’étude rapprochée, on note une quinzaine de gîtes ruraux, parfois des gîtes à la ferme. Aucun d’entre eux n’est réellement proche de l’aire d’étude rapprochée.

Aucun camping n’est signalé par les différents sites touristiques à l’échelle de ces mêmes communes.

Photo 27 : Terrain de Moto-Cross présent au Nord de l’aire d’étude rapprochée

L'activité de chasse, présente sur le territoire, est gérée par des sociétés de chasse communales (ACCA). Les principales espèces de gibier sont le chevreuil, le cerf, le sanglier, le lapin, le lièvre, le faisan et la perdrix. Quant à la randonnée, la cueillette de champignons, elle se pratique à l’échelle de l’aire d’étude rapprochée, souvent sur terrains privés, certains propriétaires affichant alors des interdictions de pratique.

7.A.4.e.5 -

Photo 28 : Affichage interdisant la cueillette

Figure 169 : Localisation des gîtes autour de l’AER

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7.A.4.e.6 - Evaluation de la sensibilité – interrelations entre thèmes – évolution probable en l’absence de 7.A.5 - Les voies de communication et de desserte projet « Les particularités géographiques du Bassin d’Aurillac, du Carladès et de la Châtaigneraie contribuent à Calcul : Résultat : son relatif isolement et limitent l’influence d’Aurillac notamment sur la partie Est du département. Le

Enjeu pays d’Aurillac ne dispose d’aucune infrastructure autoroutière. Les principaux axes structurants du Effet pot. 2 Sensibilité faible du contexte touristique Massif central - A20, A75, A89 et RN88 le contournent. (…)Pour contrecarrer l’enclavement du bassin 1 2 X aurillacois, d’importants travaux routiers ont été réalisés ou sont en cours (tunnel du Lioran, créneaux Enjeu de dépassements, contournement de Thiézac, contournement sud d’Aurillac et de Sansac par la RN122, Effet pot. 3 Sensibilité forte du terrain de Moto-Cross présent sur l’AER etc.)»114 3 9 X 7.A.5.a - Le réseau routier Si le tourisme est un des piliers de l’économie du secteur, l’aire d’étude rapprochée est cependant située en dehors des sites touristiques majeurs du Cantal et du Lot et se caractérise par une position « Les particularités géographiques du Bassin d’Aurillac, du Carladès et de la Châtaigneraie contribuent à au sein d’un secteur touristique plus intime, porté essentiellement sur le tourisme vert. Cela justifie le son relatif isolement et limitent l’influence d’Aurillac notamment sur la partie Est du département. Le niveau d’enjeu modéré retenu. pays d’Aurillac ne dispose d’aucune infrastructure autoroutière. Les principaux axes structurants du L’expérience montre aujourd’hui qu’un parc éolien ne génère que peu d’impacts sur le contexte touristique en secteur rural comme c’est le cas ici voire, comme cela est le cas en Haute-Loire autour Massif central - A20, A75, A89 et RN88 le contournent. (…)Pour contrecarrer l’enclavement du bassin du parc éolien d’Ally-Mercœur, il peut s’avérer un élément central autour d’un projet de territoire. La aurillacois, d’importants travaux routiers ont été réalisés ou sont en cours (tunnel du Lioran, créneaux sensibilité touristique reste donc faible. de dépassements, contournement de Thiézac, contournement sud d’Aurillac et de Sansac par la RN122, On préconisera alors de respecter les préconisations émises dans le cadre de l’étude paysagère pour etc.)»115 Si la RN 122 permet de rallier la RD 20 traversant le Nord de l’aire d’étude rapprochée depuis une intégration optimale du projet vis‐à‐vis des éventuels sites touristiques les plus sensibles (voir l’autoroute A75, le passage obligé par le Tunnel du Lioran complique l’acheminement des éléments de chapitre sur le paysage) en termes de perception. grande taille (hauteur de gabarit maximal 4,40m) et donc a fortiori des éoliennes. Quant au terrain de Moto Cross, bien qu’il ne soit pas un terrain officiel, il est un lieu d’usage prisé des riverains et justifie à ce titre le niveau d’enjeu fort retenu. Implanter des éoliennes dans ce secteur Il semble alors plus judicieux d’analyser le réseau routier présent à l’Est (côté Lot, voir figure en page pourrait générer des dangers (mâts / vitesse des usagers) et une mauvaise acceptation du projet par suivante) et on s’aperçoit alors que l’aire d’étude peut être desservie depuis l’autoroute A20 par les les riverains, c’est pourquoi une sensibilité forte est retenue impliquant la préconisation d’éviter ce routes départementales et notamment les RD 840, RD30, RD 20, RD 673, RD 140, ou par le Sud, par secteur dans la conception du projet. Interrelations potentielles avec d’autres thèmes environnementaux : Patrimoine et paysage les RD 840 et RN 122 (3548 véhicules par jour en 2007 côté Lot, 3790 véhicules/jour en 2015 coté (monuments, sites,…) / Economie Cantal). Evolution probable en l’absence de projet : le développement du tourisme et notamment du tourisme 7.A.5.b - Autres voies de communication vert est un des enjeux de développement économique de ce secteur donc on peut raisonnablement penser que le tissu touristique en place se maintiendra, voire même qu’il se renforcera dans les années Depuis ces voies structurantes, qui permettent donc d’envisager l’acheminement des éoliennes, et à venir. Toutefois, l’aire d’étude rapprochée restera toujours en dehors des hauts-lieux touristiques du d’ailleurs proposées dans le cadre de l’étude d’impact du projet éolien de Sousceyrac/ Saint-Saury, la Cantal et du Lot (Puy Mary, Plomb du Cantal, Le Lioran, Rocamadour, …). RD 20 (1185 véhicules/jour à l’Ouest du Rouget-Pers en 2015, comptage Conseil Départemental (15), la

RD 620 et la RD 33 desservent l’aire d’étude rapprochée, complétées par un réseau de chemins et pistes secondaires, desservant cependant mieux les parties Ouest et Nord de l’AER que sa partie Est.

114 SCOT BACC - Note d’enjeux de l’État – Avril 2014, préfecture 115 SCOT BACC - Note d’enjeux de l’État – Avril 2014, préfecture

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La desserte, comme l’exprime la DDT du Cantal, reste assurée par des voies « au gabarit limité et parfois sinueuses », notamment en lien avec le relief.

Aucun réseau ferré n’est présent tandis qu’Aurillac dispose d’un aérodrome mais la DGAC n’a pas émis d’observation sur un projet éolien qui verrait le jour sur l’aire d’étude rapprochée.

7.A.5.c - Evaluation de la sensibilité – interrelations entre thèmes – évolution probable en l’absence de projet Calcul : Résultat : Enjeu Effet pot. 2 Sensibilité modérée

2 4 X

Si l’aire d’étude est accessible, ce qui est un atout, les routes, notamment à l’approche de l’aire Photo 29 : Route N122 à la sortie du Rouget et route communale au Sud de l’AER (ici pont sur l’Algoux) d’étude rapprochée sont souvent sinueuses et de gabarit limité. Quant aux accès directs au site, les pistes carrossables y sont limitées comme nous l’avons vu dans le chapitre sur la sylviculture. C’est pourquoi un enjeu modéré est retenu. On peut penser que l’acheminement des éoliennes nécessitera des aménagements ponctuels des accès routiers et une mise au gabarit des pistes existantes sur le site, voire des créations pouvant être rendues délicates par le relief. De ce fait, un effet potentiel modéré est retenu qui implique une sensibilité modérée nécessitant une attention constante lors de la conception du parc et de l’aménagement des accès liés de la part d’ABO Wind. Il est préconisé par ailleurs de faire réaliser une étude de l’accès au site par un transporteur afin d’identifier les contraintes sur le réseau départemental. Interrelations potentielles avec d’autres thèmes environnementaux : Paysage / Biodiversité/ Sylviculture Evolution probable en l’absence de projet : Si des travaux ont été réalisés ou sont en cours pour désenclaver le bassin d’Aurillac depuis l’A75, il n’est pas a priori prévu d’autres grands travaux notamment au niveau de l’aire d’étude rapprochée. Il n’est donc pas attendu d’évolution notable à ce Photo 30 : Croisement D20/D33 titre.

Photo 31 : Route D620 au niveau du terrain de Motocross

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Vers A75 mais passage obligé par le Tunnel du Lioran

Figure 170 : Réseau routier structurant autour de l’aire d’étude rapprochée

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Carte 55 : Réseau viaire

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7.A.6 - Projets connus du territoire et contexte éolien  Demande d’exploitation d’une unité d’abattage – Abattoir = Saint-Céré, avis AE 29 octobre 2013.

7.A.6.a - Projets connus du territoire L’ensemble de ces projets ne sont pas des « grands projets » et ne seront donc pas soumis à une évaluation des effets cumulés avec le présent projet car ils ne sont pas susceptible d’engendrer Les projets connus du territoire sont, au sens de la réglementation en vigueur, les projets qui : d’effet cumulé notable avec les éventuels effets d’un parc éolien à concevoir sur l’AER. Il est  ont fait l'objet d'un document d'incidences au titre de l'article R. 214-6 et d'une enquête cependant à noter que plusieurs d’entre eux (la majorité) relève du déploiement de la production publique ; d’électricité par des énergies renouvelables (photovoltaïque, hydroélectrique, …).

 ont fait l'objet d'une étude d'impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de  RN 122 : Déviation de Sansac-de-Marmiesse : avis de l’autorité environnementale du 11 juillet l'autorité administrative de l'Etat compétente en matière d'environnement a été rendu public. 2012, enquête publique du 12 novembre 2012 au 14 décembre 2012, arrêté n°2013-437 du 5 avril 2013 déclarent d’utilité publique le projet : RN 122 – Déviation de Sansas ce Marmiesse et D’après le guide de l’étude d’impact édition 2010 : « Il ne s’agit pas de mener une analyse exhaustive raccordement au contournement Sud d’Aurillac, porté par l’Etat (Préfet de la Région Auvergne – mais de se baser sur les « projets connus » à la date de dépôt de la demande d’autorisation du projet DREAL), concernant les communes d’Aurillac, Arpajon-sur-Cère, Sansac-de-Marmiesse et Ytrac, éolien, (…), qu’ils soient de même nature ou de nature différente. L’aire d’étude à considérer est l’aire emportant mise en compatibilité du plan local d’urbanisme des communes d’Aurillac, Sansac-de- éloignée pour les grands projets (autoroutes, lignes grande vitesse, lignes haute tension, parcs éoliens) Marmiesse et Ytrac. Celle-ci n’est pas encore construite mais un appel d’offre a été lancé en juin et l’aire d’étude rapprochée dans les autres cas. ». 2016.

7.A.6.a.1 - Projets connus dans l’aire d’étude éloignée

Voici la liste des projets connus dans l’aire d’étude éloignée :

 Projet de parc photovoltaïque au sol, Aurillac ; puissance de l’installation : 2,65 MWc, production estimée : 3,07 GWh/an, raccordement sur la ligne 20 kV alimentant l’unité de broyage du CET de Tronquières, avis AE 20 septembre 2011

 Projet de parc photovoltaïque au sol, Aurillac – le Croizet ; puissance de l’installation : 9,35 MWc, production estimée : 11,956 GWh/an, injection sur réseau ENEDIS proche, avis AE 21 novembre 2011

 Projet de parc photovoltaïque au sol, Marcolès ; puissance de l’installation : 12 MWc, production estimée : 14,4 GWh/an, raccordement au poste source de Leygues, avis AE 9 septembre 2011

 Projet de parc photovoltaïque au sol, Arpajon-sur-Cère ; puissance de l’installation : 9,4MWc, production non précisée, raccordement non précisé, avis AE 15 février 2012

 Demande de permis de construire d’un centre commercial au lieu-dit « la Sablière », Aurillac, Ytrac. – avis AE 6 juillet 2012,

 Demande de création d’une micro-centrale hydroélectrique de la Palisse et son barrage sur la

Cère, Saint-Mamet-la Salvetat, Sansac-de-Marmiesse et Ytrac, production de 12,4GWh/an, avis AE Figure 171 : Plan synoptique du projet (Source : DREAL Auvergne) 31 mars 2010

 Demande de Renouvellement d’une exploitation de carrière en roches massives à Bagnac-sur- Célé, avis AE 8 juillet 2015,

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Il présente 10 km de tracé neuf et 3 km de reprise de voies existantes, sous forme d’une route 7.A.6.a.2 - Projets connus à l’échelle de l’aire d’étude intermédiaire bidirectionnelle à 2 voies de 3,50 m de large, avec des échanges à niveau (giratoires et carrefour en T). L’aire d’étude intermédiaire accueille un projet connu : le parc éolien de Saint-Saury-Sousceyrac, Ce projet implique une fragmentation des habitats naturels, la consommation de 2ha de zones humides interdépartemental, interrégional ayant fait l’objet d’un avis de l’autorité environnementale en (normalement compensée au ration de 1,5), la consommation de 10 ha de boisements. septembre 2011 et autorisé. Dans la mesure où ce parc est aujourd’hui construit et a été mis en service en 2016, il est détaillé ci-après dans la partie « contexte éolien ».

7.A.6.a.3 - Projets connus à l’échelle de l’aire d’étude rapprochée

Aucun projet connu n’est signalé à l’échelle du site où le projet éolien est envisagé.

Le dossier de présentation de la carte commune de Parlan signale le développement d’un champ solaire d’une capacité de 10 hectares de panneaux photovoltaïques mais celui-ci n’est pas localisé.

Figure 172 : Bloc diagramme de l’un des aménagements (extrait du dossier de l’étude paysagère RN 122 déviation de Sansac-de-Marmiesse/ Aurillac Sud, avril 2012, Corieaulys)

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Carte 56 : Projets connus du territoire

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7.A.6.b - Contexte éolien

Le contexte éolien à l’échelle de l’aire d’étude éloigné ne concerne qu’un seul parc, celui de la Luzette, proche et qui compte 7 éoliennes (4 dans le Cantal, 3 dans le Lot, 150 m de hauteur), pour une puissance cumulée de 14 MW (17MW étaient initialement envisagés116). Il est implanté au niveau du Lieu-dit « La Luzette » sur les communes de Sousceyrac (46) et Saint-Saury (15). Le raccordement est effectué sur le poste source de Saint-Etienne-Cantalès (poste du Gâtellier, environ 16 km).

L’implantation est composée de 2 lignes et suit courbes de niveau en ligne de crête. L’avis AE signale des visions depuis le bourg de Saint-Saury et plusieurs hameaux dont celui de Maison Neuve, proche de l’aire d’étude rapprochée du projet de l’Algoux. Figure 174 : Photomontage depuis Maison Neuve

E1

E3 E2 Figure 175 : Photomontage entre Maison Neuve et Silvestre (sur aire d’étude rapprochée) (extrait de l’EIE du parc éolien de Saint-Saury/ Sousceyrac) E5 E4 L’AE souligne également la biodiversité importante avifaunistique caractérisée par la présence d’un couloir migratoire au Sud utilisé notamment par des rapaces (dont plusieurs espèces sensibles comme E6 le Milan royal (Milvus milvus) et le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus)), d’espèces nicheuses dont E7 des espèces patrimoniales comme le Pouillot (Phylloscopus), ainsi que la fréquentation du secteur par les chauves-souris (28 espèces potentielles, 9 contactées dont le Grand Murin (Myotis myotis) et la Barbastelle d’Europe (Barbastella barbastellus)). Des suivis avifaunistiques (suivi comportement de l’avifaune nicheuse et hivernante) et chiroptérologique (suivi de mortalité) ont donc été prescrits dans Figure 173 : Schéma d’implantation du parc éolien de la Luzette le cadre de l’arrêté d’autorisation d’exploiter. (extrait de l’EIE du parc éolien de Saint-Saury/ Sousceyrac) Quant à la faune terrestre, l’étude d’impact du projet éolien de La Luzette signale que la mammalofaune terrestre est relativement peu diversifiée au sein de l’aire d’étude et essentiellement concentrée au cœur des boisements.

En termes acoustiques, Le parc éolien de la Luzette respectera la réglementation en vigueur avec 116 « La puissance totale du parc est de 14 MW soit 7 éoliennes de 2 MW, pour une production annuelle de 31 Gwh avec un vent moyen de 6,4 m/s (23 km/h). Des chiffres qui n'ont pas toujours été ceux-ci. «En 2010, nous pensions équiper le parc l’optimisation des éoliennes E1 et E3 en période nocturne au niveau de l’ensemble des habitations d'éoliennes de 2,5 MW pour arriver à 17 MW de puissance totale. Mais nous nous sommes rendu compte que la production riveraines, le hameau d’Aygueparses, faisant partie des hameaux les plus proches de parc et étant serait maximisée avec des modèles de 2 MW» explique Thierry Haas de Valorem. »La DEPECHE, 27/04/2016, « Les éoliennes de Sousceyrac sortent de terre » également proche de l’aire d’étude rapprochée du parc éolien de l’Algoux.

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7.A.6.c - Evaluation de la sensibilité – interrelations entre thèmes – évolution probable en l’absence de projet Calcul : Résultat :

Enjeu 2 Sensibilité forte Effet pot.

3 6 X Peu de projets connus existent à l’échelle de l’aire d’étude éloignée, un seul grand projet, celui de la Photo du 20 janvier 2017 déviation d’Aurillac. Un parc éolien est déjà présent, proche de l’aire d’étude rapprochée, il est toutefois le seul à l’échelle de l’aire d’étude éloigné. L’enjeu est alors jugé modéré. En termes d’effets cumulés potentiels, c’est essentiellement au niveau de l’intégration paysagère en fonction des éoliennes existantes et en termes de consommation d’espaces favorables aux espèces présentes, mais également en termes acoustiques pour les habitations situées entre les 2 projets qu’ils sont envisagés. Ils pourraient ponctuellement être forts (effet d’encerclement, saturation visuelle, effet barrière, …). Peu d’effets cumulés sont entendus vis-à-vis de la déviation d’Aurillac. La sensibilité est donc jugée forte vis-à-vis du parc éolien de la Luzette et nécessite une réelle prise en compte des effets cumulés potentiels dans la conception et l’exploitation du projet afin de créer un « bassin éolien » qui s’inscrivent de manière optimale dans ce territoire. Interrelations potentielles avec d’autres thèmes environnementaux : Paysage / Biodiversité / Commodités du voisinage et cadre de vie / Production d’énergies renouvelables Evolution probable en l’absence de projet : l’analyse des projets connus donnant déjà une évaluation Photomontage de l’évolution du territoire. On peut constater que les énergies renouvelables y sont prisées et on peut supposer qu’elles vont continuer de se développer.

Figure 176 : Vue depuis la Bastide-du-Haut-Mont comparaison entre photomontage et réalité (extrait de l’EIE du parc éolien de Saint-Saury/ Sousceyrac)

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7.A.7 - Synthèse des sensibilités du milieu humain et préconisations

Thème Enjeux Effets potentiels Sensibilités Préconisations Ce projet s’inscrit directement dans le cadre des objectifs de la loi Le projet participera à l’atteinte des Politiques Schémas, plans et programmes favorables aux Favorable Grenelle actant la volonté d'atteindre une capacité de 19 000 MW Positif (+) objectifs fixés au niveau national, Positif (+) environnementales énergies renouvelables (+) d'éolien terrestre à l'horizon 2020. Fin 2017, la puissance installée en régional et local France atteignait 13 472 MW. Les documents d’urbanisme autorisent la construction d’éoliennes en dehors des zones urbanisées au titre de l’article L121-12 du code Favorable Démontrer que le projet ne porte pas atteinte à la biodiversité, les Positif (+) Compatibilité Positif (+) de l’urbanisme qui définit clairement (+) paysages, la salubrité publique et le bruit dorénavant l’incompatibilité de ces ouvrages avec le voisinage des zones habitées Documents Zones situées à moins de 500 m des secteurs d’urbanisme urbanisables identifiés dans les cartes communales et des habitations (hors ruine de Toute construction d'éoliennes est interdite à moins de 500 m des l’Algoux inhabitée et dont le propriétaire à Majeur (4) Incompatibilité Fort (3) Rédhibitoire (12) habitations depuis la parution de l'arrêté du 26 août 2011. signer une convention avec ABO Wind de non réhabilitation pendant la durée d’exploitation du parc)

Incompatibilité d’un projet éolien avec Faisceaux hertziens et périmètre de protection ces servitudes (perturbation des Eviter strictement ces zones de servitudes dans le cadre du projet rapprochée d’un captage sur l’aire d’étude Majeur (4) Fort(3) Majeure (12) faisceaux, pas de travaux autorisés par éolien. rapprochée le règlement du PPR lié au captage)

Préconisation de recul des éoliennes d'une Respecter la préconisation de retrait (une hauteur de machine distance égale à la hauteur d'une éolienne par Modéré Servitude non réglementaire Fort(3) Forte (6) minimale entre les RD 20, D620, D33 et les éoliennes), et dans le cas Servitudes publiques rapport aux routes départementales (Conseil (2) contraire, vérifier l’acceptabilité du risque dans l’étude de danger. et réseaux Départemental)

Contrainte de hauteur liées aux procédures de vol de l’aérodrome de Rodez (à 55 km). Cette Limitation des hauteurs d’éoliennes à servitude restreint la hauteur maximale des Fort (3) Fort(3) Forte (9) Respecter cette contrainte aéronautique. 919 m NGF. éoliennes à 919 m NGF (au-dessus du niveau de la mer).

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Thème Enjeux Effets potentiels Sensibilités Préconisations

Zone de protection de l’antenne relais de Labastide-du-Haut-Mont interférant avec la Rétablir le signal en cas de perturbation comme l’impose la Modéré Modéré partie Ouest de l’AER. Risque de perturbation radioélectrique Modérée (4) réglementation sur les immeubles brouilleurs (art. L112-12 du Code (2) (2) Parc éolien de la Luzette autorisé dans ce de la construction et de l’habitation). Servitudes publiques périmètre sans objection de TDF et réseaux

Pas de servitude sur le reste de l’étude Nul (0) Pas d’effet envisageable Nul (0) Nulle (0) Prioriser les implantations dans ces secteurs hors servitude. rapprochée

Territoire étudié ayant globalement connu une baisse de la population entre 1968 et 2013, la tendance s’étant inversée depuis les années 2000 et un regain démographique semble en cours. Les communes à proximité d’Aurillac, Retombées financières pour les bassin d’emploi principal du secteur, sont communes et intercommunalités Contexte notamment soumises à une pression foncière Favorable S’éloigner le plus possible, dès que les sensibilités Fort (3) concernées, permettant très souvent Positif (+) sociodémographique plus importante. L’habitat s’est fortement (+) environnementales le permettent, des riverains les plus proches. d’améliorer les services aux développé sur le territoire avec une forte populations présentes. augmentation sur les dernières décennies. Territoire actif avec un taux de chômeurs globalement inférieur aux moyennes départementale et nationale. Cette dynamique doit être maintenue. Agriculture prenant une place importante dans l’économie locale, où elle véhicule l’image du « Consommation d’espace agricole mais Concevoir un projet respectueux du parcellaire agricole afin Agriculture Cantal ». Aire d’étude rapprochée Fort (3) retombées financières indépendantes Faible (1) Modérée (3) d’optimiser les consommations d’espace et perturber au minimum essentiellement forestière mais des parcelles des aléas climatiques. le travail de la terre et les accès aux parcelles. agricoles y sont présentes. Limiter au maximum les emprises, notamment sur les milieux Chênaies-hêtraies et hêtraies, de plus en plus feuillus et tout particulièrement les chênaies-hêtraies et hêtraies. rares au profit souvent des plantations Emprises restant limitées et Concevoir le projet en s’appuyant si possible sur les travaux résineuses, et sur lesquelles des enjeux Fort (3) compatibles avec une exploitation Faible (1) Modérée (3) sylvicoles envisagés d’ici 2018 (prioriser quand cela est possible les existent, mis en lumière par le CRPF et repris sylvicole parcelles où une coupe rase est déjà envisagée) et réfléchir sur la dans les enjeux du SCoT. desserte en s’appuyant dans toute la mesure du possible sur le Sylviculture schéma de desserte forestière validée dans ce secteur. Limiter au maximum les emprises et concevoir le projet en Autres boisements (châtaigneraies, plantations s’appuyant si possible sur les travaux sylvicoles envisagés d’ici 2018 résineuses) majoritaires sur la zone et exploités Emprises restant limitées et Modéré (prioriser quand cela est possible les parcelles où une coupe rase est (essentiellement les plantations résineuses, pas compatibles avec une exploitation Faible (1) Faible (2) (2) déjà envisagée) et réfléchir sur la desserte en s’appuyant dans toute de gestion des châtaigneraies programmé dans sylvicole la mesure du possible sur le schéma de desserte forestière validée le plan de gestion de la forêt de l’Algoux) dans ce secteur.

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Thème Enjeux Effets potentiels Sensibilités Préconisations Taux d’équipements, Risque infime sur la santé/sécurité. L’étude de danger devra démontrer, conformément à la établissements Taux d’équipement faible à l’échelle du Retombées économiques pouvant réglementation en vigueur, l’absence de risque sur les usagers du recevant du public les territoire, un terrain de sport (commune de Faible (1) permettre de renforcer le tissu Faible (1) Faible (1) terrain de sport. plus proches de l’aire Parlan) à 270m de l’AER économique et les services dans un Réfléchir avec les élus à l’utilisation des retombées économiques du d’étude rapprochée territoire qui en manque parc dans l’amélioration des services aux populations. Industrie, Installations Absence d’industries, hormis une décharge Le projet éolien participe au Classées pour la dont l’activité est terminée, sur et dans Favorable Faible (1) renforcement de la filière industrielle Positif (+) - Protection de l’entourage de l’aire d’étude rapprochée (+) éolienne régionale et nationale l’Environnement (300 m) Insertion du parc éolien dans le tissu Tourisme étant un des piliers de l’économie du Porter une attention fine dans l’étude paysagère et patrimoniale des touristique local, dans un secteur où un Cantal mais AER située en dehors des sites perceptions possibles depuis les lieux touristiques identifiés afin parc éolien fonctionne déjà. Des touristiques majeurs du Cantal et du Lot. Modéré d’accompagner la conception du projet pour le rendre le plus lisible exemples auvergnats démontrent Faible (1) Faible (2) Caractérisée par une position au sein d’un (2) possible. qu’un parc éolien peut devenir un Reconnaissance et secteur touristique plus intime, porté Réfléchir à la bonne intégration du parc éolien dans l’offre élément central autour d’un projet de pratique du territoire : essentiellement sur le tourisme vert. touristique locale afin de le mettre en valeur. territoire (exemple : Ally-Mercœur) tourisme et loisirs Risques liés à la présence potentielle Présence sur l’aire d’étude rapprochée d’un des mâts d’éolienne et la vitesse des terrain de Moto Cross, lieu d’usage prisé des Fort (3) usages (moto-cross) et risque de Fort (3) Forte (9) Eviter ce secteur dans la conception du projet riverains mauvaise acceptation du projet par les riverains. Travaux ponctuels sur le réseau routier, Porter une attention constante lors de la conception du parc et de Aire d’étude desservie par le réseau routier mises au gabarit ou création de pistes Voies de l’aménagement des accès en termes d’effets potentiels sur mais routes, notamment à l’approche de l’aire Modéré et chemins pouvant être rendues Modéré communication et Modérée (4) l’environnement (emprises, insertion paysagère, sylviculture, …) d’étude rapprochée, souvent sinueuses et de (2) délicates par le relief. (2) dessertes Faire réaliser une étude de l’accès au site par un transporteur afin gabarit limité Augmentation du trafic temporaire d’identifier les contraintes sur le réseau départemental. pendant les travaux Effets potentiels cumulés potentiels au niveau de l’intégration paysagère en fonction des éoliennes existantes et en Les volets paysagers et naturalistes doivent permettre Peu de projets connus existent à l’échelle de termes de consommation d’espaces d’accompagner le projet pour une insertion sans effet cumulé Projets connus du l’aire d’étude éloignée, un seul grand projet : la favorables aux espèces présentes effet Modéré notable. Les préconisations émises seront suivies qui permettront territoire et contexte déviation d’Aurillac. Un parc éolien (parc éolien d’encerclement, saturation visuelle, Fort (3) Forte (6) (2) une réelle prise en compte des effets cumulés potentiels dans la éolien de la Luzette à Sousceyrac et Saint-Saury) est effet barrière, …), mais également en conception et l’exploitation du projet afin de créer un « bassin présent, proche de l’aire d’étude rapprochée termes acoustiques pour les éolien » qui s’inscrivent de manière optimale dans ce territoire. habitations situées entre les 2 projets. Peu d’effets cumulés vis-à-vis de la déviation d’Aurillac (éloignement)

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Carte 57 : Sensibilité du milieu humain

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Carte 58 : Le projet et la synthèse des sensibilités du milieu humain

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2014→ Une enquête réalisée par CSA pour France Energie Eolienne en Mars 2014 « les Français et les 7.B - ANALYSE DÉTAILLÉE DU PROJET : IMPACTS ET MESURES Energies renouvelables » permet de constater que :

7.B.1 - Préambule : perception et acceptation de l’éolien - 87% des français pensent qu’ils devraient avoir un droit de regard sur les choix énergétiques du pays,

7.B.1.a - De manière générale, en France - 87% des interrogés (79% des 18-24 ans, 94% des 65 ans et +) pensent qu’il faut que le pays trouve un équilibre entre différentes sources, De nombreux sondages et études ont été réalisés depuis 2002 sur la perception des éoliennes par les français. Nous ne rappellerons ici que les sondages réalisés au cours des 6 dernières années, restant - 64% pensent que l’éolien est alors une solution parmi d’autres, indispensable pour 24% d’entre eux, conformes à l’ensemble des enquêtes réalisées. et pas une solution pour 8%,

2012→ Un sondage a été réalisé en juin 2012117 auprès d’un panel de 700 élus ayant mené à bien des - 27% choisiraient d’investir personnellement dans l’éolien, 38% dans le photovoltaïque, 15% dans le projets éoliens dans leurs communes. nucléaire,

Sur 700 maires interrogés, seuls 30% ont souhaité s’exprimer. Globalement, 93% des élus s’étant - 69% des interrogés souhaiteraient, parmi 2 types de centrales électriques possibles, voir construites exprimés affichent leur satisfaction d’avoir mené à bien de telles opérations, confortés dans leurs choix des éoliennes dans leur département (75% solaires photovoltaïques, 21% une centrale nucléaire, 16% par l’adhésion de leurs administrés plutôt sensibles au développement des énergies renouvelables ; 3% gaz, 4% charbon), se déclarent « plutôt pas satisfaits » et 1% « pas du tout satisfait. » - 65% des français pensent que l’éolien contribue à démocratiser le marché de l’énergie avec De fait, 89% sont satisfaits de l’acceptabilité sociale de leurs projets ; 7% ont affiché leur l’émergence de nouvelles entreprises de toute taille et implantées en région, mécontentement, les autres s’étant peu exprimés sur ce point. - 80% des français pensent enfin qu’il faut investir dans l’éolien sans attendre que les centrales Une expérience à renouveler : « Si le projet d’installation d’une éolienne était à refaire », 81% des traditionnelles soient en fin de vie. maires renouvelleraient l’expérience, 16% déclareraient forfait, 3% restant indécis.

→ Une étude réalisée par BVA en septembre 2012 sur « Le point de vue des Français sur les sources d’énergie à développer en priorité » place les énergies renouvelables comme la priorité puisque 82% des sondés les plébiscitent devant le nucléaire (13%) et les gaz de schiste (3%), les 2% restants ne se prononçant pas. Or, on l’a vu, l’éolien est parmi les énergies renouvelables, la plus adaptée et la plus mature.

2013→ Un sondage réalisé par l’IPSOS publié en janvier 2013 indique que parmi les personnes interrogées :

- 80% sont favorables à l’installation d’éoliennes dans leurs départements,

- 68% dans leurs communes,

- 45% dans le champ de vision du domicile (à environ 500 mètres), cette acceptabilité étant aussi forte dans les zones rurales (46%) que dans les zones urbaines (42%).

Figure 177 : Extrait de l’enquête CSA pour FEE (mars 2014)

117 Source : http://www.lagazettedescommunes.com/118144/eolien-terrestre-93-des-elus-satisfaits-de-leursparcs/

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2015→ Sondage CSA pour France Energie Eolienne s’intéressant de manière ciblée aux riverains de Cette étude montre une réelle adhésion des Français à l’égard de l’éolien, une faible culture de parcs éoliens existants « Consultation des Français habitant une commune à proximité d’un parc éolien l’énergie éolienne alimentée par un manque d’information ou d’intérêt et des retombées socio- ». De ce dernier sondage il ressort les enseignements suivants : économiques réelles mais manquant de visibilité pour les riverains

« • Avant la construction, les habitants de communes à proximité d’un parc éolien étaient partagés entre indifférence et confiance à l’égard de cette implantation près de chez eux.

Toutefois, dans le même temps, ils racontent avoir manqué d’information sur le projet (seuls 38% des habitants disent avoir reçu l’information nécessaire avant la construction du parc éolien), une information dont « ils auraient eu besoin ».

• Aujourd’hui, les habitants allouent avant tout un bénéfice environnemental à l’implantation du parc, en reconnaissant un engagement de leur commune « dans la préservation de l’environnement » (61% d’accord). En revanche, ils se prononcent plus difficilement sur les avantages économiques : 43% seulement pensent que l’implantation du site génère de « nouveaux revenus ». Et très peu voient dans le parc un atout pour l’attractivité de leur territoire (nouveaux services publics, création d’emplois, implantation d’entreprises).

• Quel impact sur le quotidien des habitants ? Au quotidien, trois habitants sur quatre disent ne pas entendre les éoliennes fonctionner ou même les voir tant elles sont « bien implantées dans le paysage » (respectivement 76% et 71%). Ainsi, si l’équation bénéfices / avantages pour la commune paraît Figure 178 : Résultats de la question « Quelle image avez-vous des énergies éoliennes ? Veuillez gagnante, pour les habitants à l’inverse… plus difficile à dire : 61% ne savent pas trancher (ni avantages m’indiquez une note comprise entre 1 et 10. 1 signifie que vous en avez une très mauvaise image et 10 ni inconvénients), devant 20% qui y voient plus d’avantages que d’inconvénients et 12% qui en que vous en avez une très bonne image soulignent les inconvénients. Au final, les habitants gardent une plutôt bonne image de l’énergie 2017→ Une enquête de Harris interactive pour Heinrich Böll Stiftung France et La Fabrique Ecologique éolienne (note moyenne de 7/10). » « Le rapport des Français à l’énergie – Comment est perçu l’engagement de la France dans la lutte Au cours des derniers sondages, le soutien massif des Français à l’énergie éolienne, qui avait déjà été contre le changement climatique ? Quelle perception les français ont-ils des enjeux et de la politique mis en évidence dans l’ensemble des enquêtes précédentes, est à nouveau réaffirmé même par ceux énergétique menée par leur pays ? Quels investissements prônent-ils pour l’avenir ? vivant au quotidien avec un parc éolien sur leur commune. Cette enquête a été réalisée en ligne du 28 au 30 novembre 2017 sur un échantillon de 1 004 Les résultats démontrent en effet que la perception des parcs éoliens, globalement bonne au niveau personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. national mais réticente sur certains aspects (esthétique, bruit,…) se modifie fortement dans les Les Français estiment que leur pays pourrait faire mieux en matière de lutte contre le réchauffement populations riveraines de sites existants qui, par la connaissance qu’elles en acquièrent, acceptent et climatique, cautionnent cette énergie pour les retombées environnementales qu’elle apporte. Des efforts restent a priori cependant à faire en termes de communication et d’information auprès des riverains en amont La transition énergétique est considérée comme un enjeu majeur par une très grande majorité de de la construction et pour la mise en évidence au regard des habitants des retombées économiques Français (91%) et même un « enjeu prioritaire » pour 47% d’entre eux, pour le territoire qui passent a priori, trop souvent inaperçues. 83% des Français pensent que leur pays devrait investir dans les énergies renouvelables plutôt que dans 2016→ Une étude d’opinion auprès des riverains de parcs éoliens, des élus et du grand public pour le nucléaire à l’avenir, France Energie Eolienne réalisé par l’IFOP.

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Pour une majorité de Français, les projets ayant un impact négatif sur le climat doivent être refusés, Mars 2018→ une enquête « les français et l’énergie » a été réalisée par BVA, pour Foncia et la Presse même s’ils sont favorables à l’emploi, régionale, par Internet auprès d’un échantillon de Français (1201 personnes) interrogés du 19 au 21 mars 2018. La transition énergétique est beaucoup plus considérée comme une opportunité (63%) que comme un risque (11%), On peut y constater que 84% des français ont une opinion positive de l’énergie éolienne et que 53% de la population souhaite que se développe cette énergie après le solaire. Quand ils pensent à la transition énergétique, les Français évoquent spontanément le passage progressif du nucléaire aux énergies renouvelables (solaire, éolien).

Figure 179 : Nuage de mots généré à partir de l’exhaustivité des réponses spontanées118

Figure 180 : Verbatim concernant la transition écologique

118 Le nuage de mots est automatiquement généré à partir de l’exhaustivité des réponses spontanées à la question ouverte. Figure 181 : Extraits de l’enquête « les français et l’énergie » - mars 2018 La taille d’un mot dans le visuel représente sa fréquence d’utilisation (plus il est gros, plus il a été utilisé).

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7.B.1.b - Perception locale – concertation Le projet éolien de l’Algoux est donc compatible avec les objectifs de développement des énergies renouvelables à l’horizon 2020 de la Région. ABO Wind a informé la population vis-à-vis de son projet éolien par le biais de différents moyens de communication : permanences d’information publique, délivrance de plaquette d’informations, page 7.B.2.b.2 - Compatibilité avec le Schéma Régional Eolien (annexe du SRCAE) internet … Ce point a fait d’ailleurs l’objet d’un développement dans la partie 3.A - Historique et Concertation de ce dossier. Le Schéma Régional Eolien de la région Auvergne a été annulé par la décision de la Cours Administrative de Lyon en date du 06 mai 2016 en raison de son absence d’évaluation environnementale conforme 7.B.2 - Compatibilité du projet avec les politiques environnementales aux directives européennes et de la non-consultation des populations. Ceci étant, cette annulation n’est pas de nature à remettre en question les projets éoliens ni leur instruction car ce document 7.B.2.a - Mesures d’évitement mises en œuvre n’était ni prescriptif, ni opposable. Sans objet. Les communes de Parlan, Roumégoux et Saint-Saury figuraient dans la liste des communes favorables 7.B.2.b - Effets du projet au développement de l’éolien qui constituait les délimitations territoriales du schéma régional éolien au sens de l'article L. 314-9 du code de l'énergie.

7.B.2.b.1 - Compatibilité avec le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) 7.B.2.b.3 - Compatibilité avec les Schémas Régionaux de Raccordement au Réseau des EnR (S3REnR) Au 31 mars 2018, seule une puissance de 530 MW était installée dans la nouvelle région Auvergne Rhône Alpes dont les objectifs cumulés s’élèvent à 2000 MW d’ici 2020, qui ne seront pas atteints avec Le pétitionnaire a retenu l’hypothèse de raccordement au poste de Saint-Etienne-Cantalès dont la les projets en développement aujourd’hui en file d’attente. capacité d’accueil réservé aux EnR est nulle. En l’état, le projet de parc éolien de l’Algoux ne peut donc être raccordé conformément au S3REnR à ce poste toutefois, un mécanisme de transferts des capacités d’accueil réservées existe, réglementé par l’« alinéa IV de l’article 12 du décret du 20 avril 2012 modifié est venu prendre en compte et encadrer le mécanisme de transferts. A ce titre, il prévoit que « la capacité réservée peut être transférée entre les postes […] relevant d’un même schéma régional de raccordement […] dans la mesure où ni le montant de la quote-part, ni la capacité globale d’accueil du schéma mentionnés à l’article 13 du présent décret ne sont modifiés […]. »

Une alternative est également envisagée au poste source de Maurs dont la capacité d’accueil restante réservée aux EnR est de 3,6 MW, insuffisante pour le parc éolien de l’Algoux. Un transfert des capacités d’accueil vers ce poste serait donc également nécessaire. Le choix du poste source sera pris par ENEDIS.

La quote-part est évaluée à 19,2MW x 48,78 k€/MW (actualisée au 26/01/2018) soit 936 576 €, à la charge du pétitionnaire pour raccorder le parc éolien.

7.B.2.b.4 - Compatibilité avec le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE)

Une analyse a été réalisée dans le chapitre « Milieu naturel », identifiant la situation de l’aire d’étude rapprochée au regard du SRCE. Nous invitons le lecteur à s’y reporter.

Figure 182 : Extrait du panorama des énergies renouvelables au 31 mars 2018(RTE) – comparaison entre état actuel éolien et objectifs des SRCAE

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7.B.2.b.5 - Compatibilité avec le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) et 7.B.3.b - Effets du projet les Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGEs) 7.B.3.b.1 - Règle d’urbanisme La compatibilité du projet est prise en compte dans le chapitre « Milieu physique », en page 200. Le projet est compatible avec les règles d’urbanisme des communes, le projet étant implanté à plus de Le chapitre conclut sur la compatibilité du projet et du SDAGE Adour-Garonne et des SAGEs Dordogne 500 m de toute zone à usage d’habitation. amont et Célé. 7.B.3.b.2 - Les servitudes relatives aux monuments historiques Cotation de l’effet du projet Intensité Durée Aucun monument historique n’est présent à moins de 500m d’une éolienne. En termes de servitudes, Effet du projet Compatible (+) Permanent l’analyse est donc sans objet.

7.B.2.c - Impact résiduel Le monument historique le plus proche (Eglise Saint Séverin à Saint-Saury) se trouve à 1,7 km de l’éolienne E1. L’analyse des monuments historiques d’un point de vue paysager est réalisée dans Calcul : Résultat : l’étude paysagère disponible dans le dossier de demande d’autorisation environnementale. Le lecteur Sensibilité + Impact positif (+) en trouvera un résumé au chapitre 9 de ce dossier. Effet réel + + X 7.B.3.b.3 - Les servitudes relatives aux canalisations de gaz et d’hydrocarbures Le projet proposé est compatible avec les politiques environnementales et énergétiques Aucune canalisation de transport de gaz ou d’hydrocarbures n’est présente à moins de 500 m des régionales, départementales et locales. aérogénérateurs, aucun effet n’est donc attendu à ce titre.

7.B.3 - Compatibilité du projet avec les documents d’urbanisme et les servitudes d’utilité 7.B.3.b.4 - Les servitudes liées à l’alimentation en eau potable publique Le projet évite le périmètre de protection rapprochée du captage. Aucun effet n’est donc attendu à ce 7.B.3.a - Mesures d’évitement mises en œuvre titre. Le projet est éloigné de plus de 580 m de toute habitation ou de zone à vocation d’habitation et Le projet interfère avec le périmètre éloigné d’un captage, qui ne s’impose pas en termes de servitude plus précisément : E1 : 638m de Maison Neuve, E2 : 857m de Maison Neuve, E3 : 583m de à ce type de projet et les travaux associés sachant que toutes les mesures sont prévues pour prévenir Jaulhac-le-Haut, E4 : 865m de Jaulhac-le-Haut, E5 : 640m de la Croix del Fut. les risques de pollution accidentelle. Il se situe également en dehors du Périmètre de protection du captage AEP, et en dehors des différents faisceaux hertziens qui grèvent l’AER.

La conception du projet a reposé sur une prise en compte constante des sensibilités naturelles, et humaines, ayant permis d’aboutir à un projet de moindre impact environnemental, ce qui permet alors de répondre favorablement aux règles d’urbanisme en vigueur localement et aux servitudes existantes.

Le projet de l’Algoux a évolué de 7 à 5 éoliennes, avec modification de la taille de l’éolienne E1 (171,5m en bout de pale) afin de respecter le plafond aérien limitant les éoliennes) 919 m NGF lié aux procédures aéronautiques de l’aérodrome de Rodez.

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la réglementation prévoit que les éoliennes soient de couleur blanche, et ce de manière uniforme, et dotées d’un balisage lumineux d’obstacle, qui doit faire l’objet d’un certificat de conformité délivré par 7.B.3.b.5 - Les servitudes relatives au transport d’énergie électrique le service technique de l’aviation civile. En l’absence de servitude relative au transport d’énergie électrique, aucun effet n’est attendu à ce titre Toutes les éoliennes seront donc balisées, et les éclats des feux synchronisés, de jour comme de nuit. Toutefois, le projet (éolienne E1) est implanté sur le passage d’une ligne 20kV. Une portion de 147 m de Parce qu’elles font plus de 150 m, un deuxième balisage, fixe, d'intensité plus faible et visible de tous ligne sera enfouie pour les besoins du chantier. les azimuts (au moins deux feux), sera positionné à 45 m sur le mât (la hauteur de 45 m pourra être ajustée à +/- 10 m pour éviter tout phénomène d'intermittence que causerait le passage des pales).

Ce balisage engendre un impact indirect sur les commodités du voisinage et sera donc traité dans le chapitre « nuisances de proximité », mais il ne peut être évité puisqu’imposé par la réglementation. Toutefois les feux rouges limitent fortement la gêne visuelle occasionnée et le risque d’attrait de la faune volante vers les éoliennes.

7.B.3.b.7 - Servitude radioélectrique de la gendarmerie

Le projet est implanté de telle manière à ne pas interférer avec les servitudes radioélectriques de la gendarmerie.

7.B.3.b.8 - Faisceaux et pylônes non soumis à servitudes réglementaires

Le projet n’interfère avec aucun faisceau non soumis à servitude réglementaire. Aucun effet de perturbation n’est donc attendu à ce titre.

7.B.3.b.9 - Zone de protection de l’antenne relais

Toutes les éoliennes sont implantées dans la zone de protection de l’antenne relais de Labastide-du- Haut-Mont. Par retour d’expérience et sachant que le parc éolien de la Luzette voisin a été autorisé dans ce périmètre sans objection de la part de TDF, l’effet de l’implantation du parc éolien de l’Algoux est considéré comme négligeable sur le fonctionnement de l’antenne relais. Figure 183 : Zoome sur l’enfouissement de la ligne basse tension à proximité de E1 7.B.3.b.10 - Patrimoine archéologique 7.B.3.b.6 - Circulations aériennes civiles et militaires Le projet n’est pas de nature, d’après les données connues du patrimoine archéologique, à détruire le Le projet n’interfère pas la servitude du faisceau Rubis de la Gendarmerie. patrimoine archéologique connu à ce jour.

Les services de la Direction Générale de l’Aviation Civile ne devraient pas émettre d’objection au 7.B.3.b.11 - Règlement de voirie du département du Cantal projet éolien de l’Algoux. En effet, les 5 éoliennes projetées respectent le plafond limitant à 919 m NGF lié aux procédures aéronautiques de l’aérodrome de Rodez. Les éoliennes du projet de l’Algoux ont une hauteur maximale en bout de pale de 171,5 m pour l’éolienne E1 et 185,5 m pour les éoliennes E2 à E5, correspondant donc au retrait préconisé par Afin d’assurer la sécurité vis‐à‐vis de la navigation aérienne, le parc éolien respectera les dispositions de rapport à la RD620. L’ensemble des éoliennes est implanté au-delà de cette distance excepté l’éolienne l’arrêté du 23 avril 2018, relatif à la réalisation du balisage des obstacles à la navigation aérienne. Ainsi, E1 qui se situe à une centaine de mètres de cette route. L’étude de dangers (Pièce 6 de la Demande

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d’autorisation environnementale) du projet éolien de l’Algoux a permis de démontrer que le niveau de risque d’accident lié à cette éolienne était jugé acceptable.

Cotation de l’effet du projet 7.B.3.d - Impact résiduel Intensité Durée Calcul : Résultat : Sur les servitudes et Nulle (0) Permanent Sensibilité l’urbanisme 4 Impact nul sur les servitudes réglementaires Effet réel Sur l’antenne relais de

Effet du projet la Bastide du Haut- Non significative (-0,5) Permanent 0 0 X Mont Sensibilité 3 Impact nul (risque acceptable) sur les contraintes aéronautiques Distance d’éloignement Effet réel Acceptable (0) Permanent aux routes 0 0 X Sensibilité Impact nul (risque acceptable) sur le retrait à la RD620 3 Effet réel (1 éolienne concernée) 7.B.3.c - Mesures de réduction et d’accompagnement 0 0 La validation de la position de l’éolienne E1 a été réalisée dans le cadre de l’étude de dangers. X Sensibilité 2 Impact nul sur l’antenne relais de la Bastide-du-Haut-Mont En concertation avec ENEDIS, la ligne 20 kV qui interfère avec l’éolienne E1 sera enterrée sur une Effet réel longueur de 147m. 0 0 X En cas de disfonctionnement avéré de l’antenne relais résultant du projet, ABO Wind s’engage, Sensibilité Projet compatible avec l’ensemble des servitudes et règles + en concertation avec les opérateurs concernés à mettre en œuvre une procédure de Effet réel d’urbanisme rétablissement du signal. + + X Le projet est compatible avec les règles d’urbanisme et les servitudes des communes de Saint- Cotation de l’effet du projet Saury et de Parlan. Intensité Durée Toutefois, même si le projet ne respecte pas totalement les préconisations du conseil Sur les servitudes et Nulle (0) Permanent départemental du Cantal (une éolienne concernée), l’étude de dangers a démontré que le l’urbanisme projet avait un risque acceptable sur la sécurité des personnes empruntant la RD620 tandis Sur l’antenne relais de que d’autres sensibilités environnementales plus fortes justifient le maintien de cette éolienne Effet du projet la Bastide du Haut- Nulle (0) Permanent à cette distance. Mont Distance d’éloignement Acceptable (0) Permanent aux routes

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Carte 59 : Le projet et le bâti et les zones habitées

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Carte 60 : Le projet et les réseaux et servitudes

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7.B.4 - Le projet éolien, l’économie et la production d’énergie électrique

7.B.4.a - Coût de l’énergie produite

7.B.4.a.1 - De manière générale

Le coût global du kilowatt/heure (kWh) éolien fourni au réseau par un parc éolien, prend en compte les dépenses d'investissement initiales (achat des éoliennes et construction du parc) et les dépenses annuelles d'exploitation, d'entretien et de maintenance. Au total, le prix de revient du kWh dépend donc à la fois du coût du kW installé, entretenu et de la quantité d'électricité produite sur le site.

La figure ci‐contre matérialise la répartition moyenne des principaux postes de coûts constituant l’investissement. La décomposition de la figure est calculée sur un échantillon de 17 installations du panel pour lesquelles un niveau de détail suffisant était disponible.

Figure 184 : Répartition des investissements

pour l’éolien terrestre119 Figure 185 : Coûts des différentes sources de production d’électricité renouvelable « L’éolien terrestre, avec une fourchette de coûts de production comprise entre 57 et 91 €/MWh (élargie à 50 et 108 €/MWh en incluant les conditions de financement les plus et les moins favorables), est le moyen de production le plus compétitif avec les moyens conventionnels comme des centrales à Cycle Combiné Gaz (CCG). Les centrales au sol photovoltaïques, pour les plus compétitives, entrent également désormais dans cette concurrence directe avec les moyens conventionnels. »120

On constate, de plus, une baisse continue du coût de l'énergie éolienne grâce au gain en maturité de la filière. Cette baisse devrait encore s'accélérer en France dans les années à venir avec le lancement d'appels d'offres et la mise en concurrence des projets éoliens entre eux. Le premier retour d'expérience montre déjà une forte baisse du prix de vente de l'électricité éolienne. Les lauréats au premier appels d'offres sur l'éolien terrestre proposaient ainsi un prix moyen de 65,4 €/MWh en février 2018.

119 Source : Coût et rentabilité des énergies renouvelables en France métropolitaine, éolien terrestre, biomasse, solaire photovoltaïque, Commission de Régulation de l’Energie (CRE), avril 2014 Figure 186 : Coût des éoliennes terrestres 120 Source : ww.ademe.fr - Coûts des énergies renouvelables en France ; ADEME

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7.B.4.a.2 - Coût de l’énergie produite pour les ménages

Face à des craintes souvent renouvelées, cet alinéa vise à expliquer ce coût, finalement faible, comme les données suivantes issues de sources publiques, indépendantes et fiables (RTE, CRE, ENEDIS, …), en témoignent. Comme l’indique la figure ci-contre, la filière éolienne procure de nombreux avantages à l’Etat français, donc à ses contribuables. Elle a un coût, certes, mais celui-ci se distingue en 2 parties :

1. Une adaptation du réseau de transport d’électricité pour accueillir l’énergie produite.

Cette adaptation n’est toutefois pas inhérente qu’à la production éolienne mais à toute source de production d’énergie électrique. Elle résulte de la combinaison d’une demande d’électricité toujours croissante d’année en année et d’un réseau parfois ancien qu’il convient de mettre aux normes. A titre d’exemple, dans un rapport du CAS (Centre d’Analyse Stratégique) au Premier Ministre (novembre 2009) sur le pari de l’éolien, il est à ce titre écrit « Selon Dominique Maillard, président du directoire de RTE, lors du colloque organisé par le Sénat, « 23% d’énergies renouvelables en 2020 : objectif utopique ou réalisable ? », il n’est pas beaucoup plus coûteux d’adapter le réseau pour une production à partir d’éoliennes que pour une production nucléaire. En effet, le coût d’adaptation est de 1 milliard d’euros pour 15 GW d’éoliennes contre 350 millions pour le nouvel EPR de 1,6 GW : pour le même coût, on construirait 5,2 GW d’éoliennes, ce qui correspond à 1,3 GW de centrales nucléaires. ». Depuis les Figure 187 : Bilan économique de la filière éolienne S3REnR, les producteurs payent leur "quote-part" dans l'adaptation du réseau de transport électricité. Pour le projet éolien de l’Algoux, c’est la quote‐part de l’Auvergne (48,78 k€/MW) qui s’applique et représente alors 936 576 €, à la charge du pétitionnaire.

2. Le coût de l’éolien pour les ménages : la contribution au service public de l’électricité (CSPE) (explication fournie en page suivante).

La CSPE, payée par tous les consommateurs d’électricité, ne recouvre pas seulement les surcoûts engendrés par l’achat d’électricité de source renouvelable, elle vise aussi à supporter plusieurs missions de service public, comme indiqué dans la figure suivantes : Le montant des charges prévisionnelles de service public de l’électricité est estimé à 7 938 M€ au titre de l’année 2018, soit un niveau supérieur de 17 % au montant des charges constatées au titre de l’année 2016 (6 796 M€) estimé par la CRE. La mise à jour de la prévision des charges au titre de l’année 2017 conduit à une diminution de 784 M€ par rapport aux prévisions initiales qui résulte de la hausse observée des prix de marché de gros de l’électricité, de la prise en compte de la valeur capacitaire de la production sous obligation d’achat et d’une surestimation du coût d’achat moyen pour la production photovoltaïque par les opérateurs. Cet écart diminue les charges pour 2018. Le soutien aux énergies renouvelables représente 69 % des charges au titre de 2018 (71% en 2017), le surcoût de production de l’électricité dû à la péréquation Figure 188 : Que finance la CSPE (Source : CRE, commission de régulation de l’énergie) tarifaire représente 18% (17% en 2017), le soutien à la cogénération 9%, et les dispositifs sociaux de 2% (5% en 2017).

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Avec un taux de 22,5 €/MWh, la CSPE représente 16 % de la facture annuelle moyenne TTC d’un client 122 résidentiel. Pour l’année 2018, l’éolien représente 19% de la CSPE soit 4,28 €/ MWh. Pour un ménage 7.B.4.a.4 - Impact résiduel sur le coût de l’énergie produite consommant annuellement 2500 kWh, cela représente 10,70€ par an. Ce coût reste alors non Calcul : Résultat : significatif à l’échelle d’un budget annuel familial. Sensibilité 3 Impact faible sur le contribuable Effet réel 7.B.4.a.3 - Le tarif de rachat de l’électricité -0,5 -1,5 X Il est également souvent objecté que le prix de rachat de l’énergie d’origine éolienne est bien plus cher L’énergie éolienne représente bien un coût pour le contribuable mais il reste infime et non que le prix de vente de l’électricité aux contribuables, ce qui nous amène à compléter la démonstration significatif par rapport à d’autres moyens de production et faible de manière annuelle par précédente sur le coût de la CSPE. rapport à la facture d’électricité globale (en moyenne 10,70€ par ménage et par an).  Prix de vente aux consommateurs : A ce jour, le kWh est vendu par ENEDIS (EDF Bleu Ciel, L’impact global reste faible face à une sensibilité forte du pouvoir d’achat des ménages mais option de base), entre 0,1483 et 0,1555 €, soit entre 148,3 et 155,5 €/MW121. nous avons démontré que contrairement aux idées reçues, l’énergie éolienne ne peut être incriminée comme seule responsable dans les augmentations des factures d’électricité. De  Prix d’achat aux exploitants éoliens : Dorénavant, le tarif de vente de l’électricité produite par un parc éolien est proposé librement par le producteur. S'en suit une mise en concurrence lors plus, contrairement aux énergies carbonées, l'éolien ne nécessite aucun surcoût pour des appels d'offres. Les parcs proposant les prix de production les plus bas seront retenus en compenser ou atténuer les effets sanitaires en phase d'exploitation car il n'y en a pas. priorité. Le complément de rémunération est plafonné à 72 €/MWh. Rappelons que chaque année l'Etat dépense environ 16,5 Md€ pour compenser les impacts sanitaires des énergies fossiles (source FMI, cité par Actu-Environnement). On peut alors constater que le prix moyen de revente par ENEDIS de l’électricité (qui prend toutefois en compte la production, l’acheminement et la distribution de l’électricité) est plus important que le prix d’achat de l’électricité éolienne.

Cotation de l’effet du projet Intensité Durée Effet du projet Non significatif (-0,5) Permanent

121 Source : https://www.fournisseurs-electricite.com/edf/tarifs/bleu-reglemente, 25 avril 2018 122 Sensibilité retenue forte en raison du contexte économique et du poids des coûts de l’énergie sur les ménages

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7.B.4.b - Une participation effective à l’alimentation en électricité

Figure 190 : Répartition de la production d’électricité en Auvergne Rhône Alpes en 2016

D’après le bilan électrique 2017 de la région Auvergne Rhône Alpes réalisé par le Réseau de Transport de l’Electricité, la consommation d’électricité finale de la région en 2016 était de 62,2 TWh, quand sa production totale était de 121,481 TWh dominée par le nucléaire. La région est exportatrice d’électricité. Figure 189 : Le réseau électrique français Avec une production de 44 GWh, le parc éolien de l’Algoux renforcera cette production d’origine

renouvelable en fournissant 0,07% de la consommation régionale. Il produira de quoi couvrir 7.B.4.b.1 - Mesure d’évitement mises en œuvre l'équivalent de la consommation électrique annuelle des habitants d'une ville de la taille d'Aurillac (25 900 hab. en 2015). Sans objet. Cotation de l’effet du projet 7.B.4.b.2 - Effet du parc éolien Intensité Durée Effet du projet Positif (+) Permanent « De l’éolienne à la prise de courant

L’électricité produite par les éoliennes connectées au réseau est prise en compte et gérée dans le système électrique global (réseaux de distribution et de transport + moyens organisés de production et de consommation) et s’ajoute aux autres moyens de production. Quand l’utilisateur final se branche au réseau, il consomme donc une partie d’électricité éolienne et une partie des autres productions. »123

En 2016, «Elle s’élève à environ 20 TWh sur l’ensemble de l’année et représente ainsi près de 4,1 % de la consommation électrique française »124

123 Source : http://ecocitoyens.ademe.fr/ guide « L’énergie éolienne », novembre 2015 124 Source : Tableau de bord éolien, quatrième trimestre 2017, Datalab essentiel n°90, février 2017, Commissariat Général au Développement Durable

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7.B.4.b.3 - Impact résiduel sur l’alimentation effective en électricité 125 Selon une étude menée par l'observatoire de l'éolien en 2017, « L’année 2016 confirme la croissance de la filière, avec une augmentation de plus de 9,6% des emplois éoliens, soit 1 400 emplois Calcul : Résultat : supplémentaires ». En 2016 la filière affichait ainsi 15870 emplois dans 800 sociétés actives réparties Sensibilité 3 Impact positif sur plus de 1850 établissement sur le territoire national. Effet réel + + X Le projet éolien de l’Algoux d’une puissance nominale de 19,2 MW, présentera, à lui seul, une production annuelle estimée à 44 GWh/an ce qui correspond au minimum à l’équivalent de l’alimentation annuelle (chauffage et eau chaude compris) d’environ 9 400 foyers126 ou 25 400 personnes127. Cela représente plus de 2,9 fois la population de l’aire d’étude intermédiaire (8 694 / 21 communes) et justifie donc l’impact positif retenu.

7.B.4.c - Développement d’une filière industrielle, des emplois, un pas vers l’indépendance énergétique

7.B.4.c.1 - Mesures d’évitement mises en œuvre Sans objet. Figure 191 : Evolution des emplois éolien depuis 2014 (source : observatoire de l’éolien 2017, Bearing 7.B.4.c.2 - Effets du projet éolien Point pour FEE) D’après l’étude de l’ADEME de septembre 2017128 « La croissance de l’éolien s’accompagne d’importantes créations d’emplois : c’est la 4ème énergie renouvelable la plus riche en emplois au niveau mondial, avec 1,1 million d’emplois directs et indirects, derrière l’hydroélectricité, le photovoltaïque et les biocarburants. Avec des investissements en 2015 de l’ordre de 1060 à 1600 €/kW pour l’éolien terrestre (…), l’investissement dans l’éolien représentait un marché mondial de l’ordre de 100 milliards d’euros en 2015, pour une répartition des coûts d’investissement totaux de 65 à 80% pour la fabrication et l’assemblage des éoliennes, 15 à 30% pour l’installation et la mise en service, et 2 à 6% pour les études et le développement. La grande majorité des emplois éoliens sont liés à l’investissement, suivant une répartition par maillon de la chaîne de valeur qui reflète approximativement celle des coûts. Un peu plus de 2% des emplois sont dédiés à l’exploitation et à la maintenance à l’échelle mondiale, en augmentation constante. »

125 Sensibilité retenue forte en raison du contexte économique en France 126 Sur la base d’une consommation par foyer de 4675 kWh (source CRE 2015). Figure 192 : Répartition de l’emploi éolien en France (source : observatoire de l’éolien 2016, Bearing 127 Sur la base d’un nombre moyen d’occupants par résidence principale de 2,7 en 2015 (source CRE 2015) 128 Source : filière éolienne française : bilan, prospective et stratégie, 2017 Point pour FEE)

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L’Auvergne-Rhône-Alpes comptait, en 2017, 1650 emplois dans la filière éolienne.

D’après l’ADEME, « L’intensité en emplois du marché éolien varie fortement d’un pays à l’autre : de 30 équivalents-temps-plein (ETP) par MW installé annuellement en Allemagne en 2014 à moins de 15 au Brésil. En 2015 en France, ce ratio est de l’ordre de 18 ETP par MW installé annuellement. »

Ainsi, le parc éolien l’Algoux d’une puissance maximale de 19,2 MW génère ou permet de maintenir environ 345 équivalents-temps pleins.

Figure 193 : Implantation du tissu éolien en Auvergne-Rhône-Alpes (extrait de l’observatoire éolien 2017, FEE)

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7.B.4.c.3 - Mesures de réduction, d’accompagnement 7.B.4.d - Retombées économiques locales (collectivités, propriétaires fonciers) Sans objet. 7.B.4.d.1 - Mesures d’évitement mises en œuvre Cotation de l’effet du projet Sans objet. Intensité Durée Effet du projet Positif (+) Permanent et temporaire 7.B.4.d.2 - Effet du projet Les retombées financières locales d’un parc éolien peuvent être décomposées en plusieurs parties : les 7.B.4.c.4 - Impact résiduel sur l’emploi129 loyers, les taxes et la fiscalité et enfin, des retombées indirectes pour les commerces et services à Calcul : Résultat : proximité. Sensibilité 3 Impact positif Effet réel 7.B.4.d.2.i - Loyers

+ + X Un loyer est versé pour l’occupation du sol et le droit de survol des pales au propriétaire privé ou public Que ce soit à l’échelle nationale, régionale ou locale, tout parc éolien créé renforce la filière et à l’exploitant (bail emphytéotique). éolienne et les emplois actuels ou futurs qu’elle permet de soutenir. L’impact est donc positif Comme nous l’avons démontré, le parc éolien consommera moins de 1% de la surface sur laquelle son pour l’économie régionale et même à plus grande échelle, au niveau national. implantation a été étudiée, et permet ainsi une diversification compatible avec l’activité préexistante (double utilisation du sol possible).

A titre d’information, d’après l’étude de l’ADEME de 2017, les loyers représentent environ 7% des coûts d’exploitation d’un parc éolien avec 3,3 k€/MW/an ce qui représenterait dans le cas présent 63 360 € par an et 1 267 200 € en 20 ans, reversés aux propriétaires des terrains.

7.B.4.d.2.ii - Taxe, fiscalité

Un parc éolien est soumis à des taxes foncières et des taxes spécifiques.

La construction et l’exploitation du parc éolien de l’Algoux généreront des recettes fiscales à travers la part communale de l’Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseau (IFER), la part communale de la cotisation Economique Territoriale (CET) et la taxe foncière sur les propriétés bâties.

129 Sensibilité retenue forte en raison du contexte économique et du chômage important en France Figure 194 : Répartition des retombées fiscales d’un parc éolien

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Le taux de la CFE est voté par les collectivités locales et revient intégralement au bloc communal. Le 130 barème de la CVAE pour les entreprises est basé sur le chiffre d’affaires. 26,5% des recettes reviennent 7.B.4.d.3 - Impact résiduel sur les retombées économiques au bloc communal et sont réparties en fonction du statut des collectivités locales. L’IFER est Calcul : Résultat : redistribuée aux collectivités locales faisant partie d’un Etablissement public de coopération Sensibilité + Impact positif intercommunal (EPCI) à fiscalité professionnelle unique ou additionnelle à hauteur de 70 % des Effet réel recettes. Les 30 % restants sont versés au département. + + X Ces retombées fiscales permettront aux collectivités de poursuivre le développement et Le projet éolien de l’Algoux générera des retombées financières d’envergure et aura donc un l’aménagement de leur territoire et d’offrir aux administrés des services qui amélioreront leur cadre de impact positif sur le contexte économique local, qu’il soit public ou privé. vie. En effet, ces recettes s’inscrivent dans une logique de développement durable et facilitent pour les Toutes ces retombées positives conduisent à considérer l’énergie éolienne comme un outil communes et communautés de communes la réalisation de diverses opérations telles que les travaux d’aménagement du territoire, de redéveloppement rural et de décentralisation, permettant d’assainissement, d’adduction d’eau potable ou encore d’amélioration globale du cadre de vie (crèche, l’exploitation d’une nouvelle ressource locale, plus citoyenne. bibliothèque, salle de sport, ...). Aucune mesure compensatoire n’est alors justifiée.

Dans le cas du projet de l’Algoux une simulation a été faite (en page suivante) sur la base des taux fiscaux en vigueur (susceptibles d’évoluer), en considérant la puissance de 19,2 MW. Comme en témoigne cette simulation, les retombées économiques pour la collectivité sont évaluées à environ 210 013 € par an. A noter qu’au sein du bloc communal, la répartition entre communes et communauté de communes dépend du régime fiscal des intercommunalités, et d’une éventuelle dotation de solidarité, ou fond de concours, qui peut être voté au sein des EPCI.

Cette dotation a d'ailleurs été votée début octobre par le conseil inter-communautaire. Elle prendra la forme d'une répartition du produit fiscal de l’IFER issus des parcs EnR en moitié / moitié avec les communes d'implantation. Les communes d'implantation du parc éolien de l'Algoux bénéficieront d'environ 1/3 des retombées fiscales du projet.

Cotation de l’effet du projet Intensité Durée Effet du projet Positif (+) Permanent et temporaire

130 La sensibilité favorable correspond à la sensibilité des activités locales

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7.B.4.e - Le projet et le coût de l’immobilier Méthodologie de l’étude

7.B.4.e.1 - Résultats des études réalisées à ce titre Visites et analyses de 7500 maison vendues, entre 1996 et 2007, à proximité de 24 parcs éoliens terrestres, dans 9 Etats différents ; Le développement d’un parc éolien suscitant « souvent une (…) inquiétude des riverains, (…) sur l’impact sur l’immobilier : certains affirment que l’implantation d’un projet éolien va perturber Périmètre de covisibilité étudié : jusqu’à 10 miles (soit 16 km) ; 131 gravement le marché immobilier du secteur géographique proche ». Prise en compte de ventes avant/après l’installation des éoliennes ;

De nombreuses enquêtes en France et à l'étranger ont pourtant montré que l'immobilier à proximité Des résultats comparés selon différents modèles statistiques pour garantir leur fiabilité. des éoliennes n'est pas dévalué. Les conclusions de l’étude américaine : Toutefois, « même si ce sujet a déjà fait l’objet d’évaluations dans différents pays, certaines approches sont difficilement transposables en France voire en Europe et leur exploitation s'avère parfois peu  Le prix de vente d’une maison varie sensiblement en fonction de son environnement et de la évidente d'un point de vue culturel (critique type « les américains ne sont pas les français »). qualité de la vue qu’elle offre ;  La vue des éoliennes n’a pas d’impact démontré sur le prix de vente des maisons ; « En France, les approches existantes s'avèrent encore extrêmement sommaires : sondages, tracts pour les opposants... et n'ont pas encore porté sur une analyse de sites. »132  La plus ou moins grande proximité des éoliennes ne joue pas de rôle significatif ;

Nous reprendrons ici, les principales études réalisées.  Il n’y a pas de différence de prix notable entre les maisons vendues avant et après l’installation des éoliennes. 1. Etude de Lézignan‐Corbières, 2004 3. Etude du Nord‐Pas‐de‐Calais de mai 2010134 A Lézignan‐Corbières (Aude), une commune entourée par trois parcs éoliens, dont deux visibles depuis le village, le prix des maisons a augmenté de 46,7% en un an, d'après Le Midi Libre du 25 août 2004 Objectif : étude de l’impact de l’énergie éolienne sur les biens immobiliers 133 (chiffres du 2ème trimestre 2004, source : FNAIM ), ce qui représentait l’une des valeurs les plus Méthodologie : fortes observées en Languedoc‐Roussillon. Une série d’enquêtes conduites autour de cinq parcs éoliens (109 éoliennes au total) localisés dans le 2. Etude américaine de décembre 2009 Pas‐de‐Calais. Les investigations portent sur des zones de dix kilomètres autour des centrales éoliennes Objectif : de Widehem, Cormont, la Haute‐Lys (secteur de Fauquembergues), Valhuon et Fruges. Il s’agit surtout de territoires ruraux avec des zones périphériques urbaines. Mesurer l’impact de la présence d’éoliennes sur la valeur des maisons individuelles Période de collecte de données de 7 années centrées sur l’année de la mise en service (3 ans avant construction et 3 ans en exploitation).

Plus de 10 000 transactions ont été prises en compte ; les registres de demande de permis de construire ont été consultés dans une centaine de communes.

131 Source : Climat Energie Environnement, évaluation de l'impact de l'énergie éolienne sur les biens immobiliers, contexte du Nord‐Pas‐de‐Calais, mai 2010 132 Source : Climat Energie Environnement, évaluation de l'impact de l'énergie éolienne sur les biens immobiliers, contexte du Nord‐Pas‐de‐Calais, mai 2010 134 Source : Evaluation de l’impact de l’énergie éolienne sur les biens immobiliers, contexte du Nord‐Pas‐de‐Calais, conduite 133 Fédération Nationale de l’IMmobilier par l’association « Climat Energie Environnement » en mai 2010

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Résultats : peuvent être attribuées à la présence d'un parc éolien. L’étude conclut qu’il n'y avait pas d'effet négatif détecté suite à la planification, à la construction ou à la phase d'achèvement d’un parc éolien. Les communes proches des éoliennes n’ont pas connu de baisse apparente de demande de permis de construire en raison de la présence visuelle des éoliennes, ni de baisse des permis autorisés. De même, Ainsi, et bien qu’un parc éolien existe déjà à proximité du projet éolien de l’Algoux, le nombre cumulé sur la périphérie immédiate de 0 à 2 km, la valeur moyenne de la dizaine de maisons vendues chaque limité d’éoliennes permet de ne pas attendre d’effet significatif sur ce point. année depuis la mise en service (3 années postérieures) n’a pas connu d’infléchissement observable. Pour rappel, les dernières études faites sur l’acceptation de l’éolien démontrent que « la perception des Les réactions recueillies auprès des mairies montrent que : 1) les prix des terrains et maisons ont parcs éoliens, globalement bonne au niveau national mais réticente sur certains aspects (esthétique, fortement augmenté ces dernières années ; 2) depuis 2005, le nombre de permis demandés et bruit,…) se modifie fortement dans les populations riveraines de sites existants qui, par la connaissance accordés a bien augmenté ; 3) les éoliennes sont bien acceptées par les locaux ; jusqu’à présent, ce qu’elles en acquièrent, acceptent et cautionnent cette énergie pour les retombées environnementales n’est pas un élément qui a pu influencer l’achat d’un terrain ou d’une maison. qu’elle apporte. Des efforts restent a priori cependant à faire en termes de communication et 4. Etude anglaise de mars 2014135 d’information auprès des riverains en amont de la construction et pour la mise en évidence au regard des habitants des retombées économiques pour le territoire qui passent a priori, trop souvent Objectif : Etudier le prix des transactions immobilières à proximité des parcs éoliens inaperçues. » Méthodologie : Cotation de l’effet du projet  Examen de données portant sur plus de 82 000 transactions immobilières, tous dans un rayon de Intensité Durée 5 km autour de 7 éoliennes à travers l’Angleterre et le Pays de Galles, couvrant des zones de Effet du projet Non significatif (-0,5) Temporaire et permanent 79 km² par site ; 7.B.4.e.2 - Impact résiduel sur le coût de l’immobilier  Utilisation des données du registre foncier de 1995 à 2013 ; Calcul : Résultat :  Etude à chaque étape du développement d’un parc éolien : avant, pendant et après la Sensibilité 3 Impact faible construction. Effet réel Conclusions : -0,5 -1,5 X

L'étude a révélé que les prix des maisons dans les zones où il y a des parcs éoliens ont continué leurs Bien que la sensibilité soit qualifiée de forte (crainte des riverains de voir leurs biens dépréciés), l’ensemble des études menées selon des méthodes scientifiques démontre que progressions comme en l'absence de parcs éoliens. Les prix suivis (à l’échelle d’un comté équivalent l’effet des éoliennes sur le coût de l’immobilier n’est pas significatif. L’impact attendu est donc d’un département français) ne montrent aucun signe de ralentissement qui pourrait être attribué à la faible d’autant que le parc éolien respecte largement les distances minimales imposées entre présence ou l'absence du parc éolien. D'autres facteurs qui affectent l'ensemble du comté, tels que les une maison et une éolienne (580 m de distance à l'habitation la plus proche). possibilités d'emploi locales, l'état du marché du logement global et le cycle économique à l'échelle Le parc éolien de l’Algoux ne dépréciera donc pas les biens locaux et ne fera pas « fuir » les nationale de croissance et de récession déterminent la façon dont les prix des maisons sont réalisés. populations mais il est important que les riverains puissent percevoir dans les faits, les Cela reste vrai, non seulement quand on regarde les données brutes des prix des logements, mais aussi retombées économiques qu’il génère. lorsqu'on tient compte de l’expansion/récession des prix des logements que le Royaume‐Uni a connu Aucune mesure compensatoire n’est donc justifiée. avant et après la récession. La première partie de l'étude porte sur les données brutes, tandis que la seconde partie est une analyse économétrique qui filtre à la fois la montée et la chute des prix associés aux tendances de cycle et au niveau du comté économique pour déterminer si les tendances restantes

135 Source : The effect of wind farms on house prices, mars 2014, rewableUK

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7.B.5 - Le projet et les activités locales et services

7.B.5.a - L’agriculture 7.B.5.a.4 - Impact résiduel sur l’agriculture

7.B.5.a.1 - Mesures d’évitement mises en œuvre Calcul : Résultat : Sensibilité 2 Impact faible Le parcellaire agricole a été respecté. Effet réel

7.B.5.a.2 - Effets du projet sur l’agriculture -0,5 -1 X Très peu de surface agricole (1,18 ha) n’est impactée par le projet, l’impact est donc nul. Plusieurs éléments du parc éolien ont une emprise sur des parcelles agricoles, à savoir : Aucune mesure compensatoire ne s’impose à ce titre. - L’éolienne E1 et sa plateforme, 7.B.5.b - La sylviculture et effets du défrichement - Le poste de livraison n°1 et sa plateforme, 7.B.5.b.1 - Mesures d’évitement mises en œuvre - Le chemin de desserte des éoliennes nord depuis la route D20, ABO Wind s’est attaché à concevoir le projet éolien en accord avec les propriétaires exploitants, - Les câbles inter éoliens pour lesquels l'emprise n'est que temporaire. 4 éoliennes étant situées sur des terres sylvicoles en s’appuyant sur le réseau de pistes forestières existantes. L’étude des habitats et de la flore indique que le projet consomme environ 1% de la surface agricole de l’AER, maintenant donc 99 % de cette même surface. 7.B.5.b.2 - Effets du projet / Défrichement

L’accès aux parcelles sera maintenu pour les exploitants pendant la durée du chantier. 4 des 5 éoliennes (E2, E3, E4, E5) se trouvent dans des boisements : les plateformes des éoliennes perdront leur vocation forestière dans la mesure où à la fin des travaux ces surfaces seront conservées Cotation de l’effet du projet en l’état (défrichement permanent) alors que les surfaces de chantier sepourront être replantés à Intensité Durée l’issue du chantier (déboisement temporaire). Il est donc nécessaire de réaliser une demande de Effet du projet Non significatif (-0,5) Temporaire et permanent défrichement pour l’ensemble des surfaces déboisées de manière permanente car celles-ci perdront 7.B.5.a.3 - Mesures de réduction leur vocation forestière. Voici un récapitulatif, par parcelle, des aménagements forestiers : Les emprises seront balisées afin de les limiter au strict nécessaire.

Dès les travaux finalisés, les surfaces de chantier seront rétrocédées aux agriculteurs pour pouvoir être exploitées de nouveau.

Cotation de l’effet du projet Intensité Durée Effet du projet Non significatif (-0,5) Temporaire et permanent

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sols en place. Néanmoins, une attention particulière devra être portée à la circulation des engins de

chantier en dehors des zones défrichées afin de limiter le tassement des sols sur les espaces non Coupes Coupes Superficie défrichés. Par ailleurs, le broyage peut racler les couches superficielles du sol sur quelques centimètres Défrichement temporaires temporaires Habitat totale de la Lieu-dit permanent avec sans naturel et entraîner une partie des systèmes racinaires. Il détruira la végétation herbacée non enracinée en parcelle dessouchage dessouchage profondeur. A 189 22 a 90 ca 179 m² Plantation A 179 9 ha 28 a 80 ca 3 553 m² 1 158 m² 3 352 m² Cet aspect a été étudié dans le cadre de l’analyse des effets du projet sur le climat et le changement E2 Parlan Le Cayrou Blanc d’Epicéa A 186 61 a 40 ca 121 m² 315 m² climatique et a permis de démontrer que la perte de stockage de CO2 induite par le défrichement était (CCB 83.112) A 181 7 ha 93 a 20 ca 520 m² très largement compensée par la réduction de gaz à effets de serre que génère l’éolien tandis que le Chênaie- remplacement d’une capacité de production de bois-énergie par une production d’énergie éolienne hêtraie E3 Parlan A 197 22 ha 84 a 60 ca La Barthe 3 719 m² 1 631 m² 3 051 m² conduit ici à produire 1 103 fois l’énergie qu’aurait permis l’exploitation en bois énergie de la même acidiphile (CCB : 41.12) surface. A 234 6 ha 85 a 20 ca Puech Bentayre 5 659 m² 342 m² boisement Nous avons également vu que le projet resterait sans impact sur l’essentiel des risques naturels tandis de E4 Parlan A 236 96 a 20 ca Puech Bentayre 748 m² châtaigniers que si le risque incendie ne peut être complètement occulté, l’entretien des pistes et le défrichement (CCB 41.9 participeront à permettre une meilleure lutte en cas d’évènement. plantation de Douglas 7.B.5.b.2.ii - Effets du défrichement sur le milieu naturel E5 Parlan A 142 39 ha 65 a 20 ca Puech de Mazic 3 407 m² 979 m² 3 660 m² jeune (CCB Cette analyse est menée de manière exhaustive dans le chapitre sur le milieu naturel et nous invitons 83.312) 88 ha 37 a 50 ca donc le lecteur à s’y reporter. Il n’est pas attendu d’impact écologique notable du défrichement lié au TOTAL 17 386 m² 4 425 m² 10 583 m² - 883 750 m² projet éolien de l’Algoux.

La demande de défrichement portera donc sur une surface totale de 17 386 m² soit moins de 1,8 ha 7.B.5.b.2.iii - Effets économiques et sociaux concernant les surfaces perdant de manière permanente leur vocation forestière. Le défrichement engendrera une perte sylvicole pour l’exploitant, compensée financièrement par ABO Les forêts impactées ne sont pas soumises au régime forestier et relèvent de la propriété forestière Wind sur la base de la valeur d’avenir du bois des surfaces concernées par les emprises et définie par privée. A la connaissance du pétitionnaire, la zone boisée sur laquelle s’établie en partie le projet n’a un expert forestier. pas connu d’incendie au cours de ces quinze dernières années. A la connaissance du pétitionnaire, les surfaces défrichées ne sont pas chargées d’histoire ou de Les cartes en pièce 7 du dossier de DAE localisent les surfaces défrichées sur le cadastre. mémoire. La mise en œuvre des travaux pourra générer des gênes pour les usagers de l’espace agricole et de la forêt. Cet impact temporaire peut être réduit par des mesures d’accompagnement appropriées. 7.B.5.b.2.i - Effets du défrichement sur le contexte physique et les risques naturels 7.B.5.b.2.iv - Effets du défrichement sur le paysage Aucune éolienne et ses emprises associées ne se trouve dans un périmètre rapprochée ou immédiate de protection des captages. L’éloignement des emplacements d’éoliennes par rapport aux milieux Les effets paysagers liés aux travaux de défrichement permanent sont minimisés car le réseau de pistes aquatiques et zones humides corrélé à la faible surface proposée au défrichement induit une absence forestières, préexistant au projet, a été utilisé, limitant ainsi les coupes. Ils restent donc circonscrits et d’impact du défrichement sur le régime des eaux de surfaces et de profondeur. peu visibles.

Il n’y a pas d’impact pédologique attendu du défrichement qui, par sa situation topographique en dehors des zones de fortes pentes ayant été évitées, ne génère pas de risque d’érosion excessive des

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7.B.5.b.4 - Impact résiduel sur les activités sylvicoles

Cotation de l’effet du projet (avant mesures) Calcul : Résultat : Intensité Durée Sensibilité 2 Impact faible (-1) Sur les chênaies-hêtraies et hêtraies Effet du projet Faible (-1) Permanent et temporaire Effet réel -0,5 -1 7.B.5.b.3 - Mesures de réduction X Sensibilité Les emprises seront balisées afin de les limiter au strict nécessaire. Les engins de chantier 1 Impact non significatif sur les autres boisements Effet réel éviteront de circuler dans les terrains naturels en dehors des zones proposées au défrichement. -0,5 -0,5 Si la circulation d’engins hors zones défrichées s’avérait nécessaire, elle sera effectuée en X période sèche, sur sol portant. La présence du parc éolien génèrera une légère perte de surface d’exploitation pour les sylviculteurs, qui pourront toutefois maintenir leur activité en dehors des emprises et Pour limiter au maximum la déstructuration des sols lors du défrichement, le dessouchage sera percevront, pendant toute la durée de vie du parc, un loyer, non dépendant des aléas réalisé à l’aide d’une lame Becker. Cet outil permet de couper les souches au ras du sol sans climatiques et compensant très largement les pertes de revenus liées aux surfaces avoir à procéder à l’arrachage des souches et des racines principales qui resteront donc en concernées. L’impact est jugé globalement non significatif pour les activités sylvicoles. La compensation place. des boisements est prévue conformément à la réglementation en vigueur (code forestier). ABO Wind remboursera les éventuelles aides perçues par les sylviculteurs sur les parcelles 7.B.5.b.5 - Mesure de compensation concernées par les emprises. Le bois coupé sera soit rétrocédé aux propriétaires des terrains, Une compensation des boisements est prévue par le Code Forestier (art. 341-6). Cette soit vendu à un négociant. compensation sera versée au fond de compensation des défrichements. Son montant est précisé Concernant les effets écologiques nous invitons le lecteur à consulter le chapitre sur le milieu dans l'acte d'engagement fourni en Annexe 9 de l'étude d'impact. naturel qui détaille les mesures de réduction prévues pour les éviter et les réduire au maximum : calendrier de travaux, suivi de chantier, recherche de gîtes en amont des travaux….

L’éventuel impact social consécutif au dérangement lors des travaux sera réduit par la prise en compte des usages des populations locales. Dans tous les cas, le public ne pourra fréquenter les abords des travaux pour des questions de sécurité cependant les sylviculteurs pourront accéder à leurs parcelles (hormis aux abords immédiats du chantier), et ce, même pendant les travaux.

Cotation de l’effet du projet (après mesures) Intensité Durée Effet du projet Non significatif (-0,5) Permanent et temporaire

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PROJET DE PARC EOLIEN DE L'ALGOUX (15) LE MILIEU HUMAIN Etude d’impact sur l’environnement

7.B.6 - Les commerces, services, loisirs, éducation, santé et actions sociales : établissements 7.B.6.d - L’industrie, les installations classées pour la protection de l’environnement recevant du public 7.B.6.d.1 - Mesures d’évitement mises en œuvre 7.B.6.a - Mesures d’évitement mises en œuvre Des entreprises locales seront consultées pour la réalisation des travaux de génie civil et de Sans objet. voieries. Ces travaux représentent environ 10 à 15% du montant global de l’investissement.

7.B.6.b - Effets du projet 7.B.6.d.2 - Effets du projet

Le projet n’est pas de nature à avoir d’effet sur les établissements recevant du public présents sur les On estime aujourd’hui à environ 200 000 € le coût de construction d’un parc éolien par MW installés communes alentours du fait de la distance des éoliennes à ces enjeux. (hors coût des machines), répartis de la façon suivante : 30 % en VRD, 10 % pour les réseaux, 10 % pour le poste de livraison et 50 % en génie civil. Un projet éolien générera des retombées économiques pour les commerces et services locaux essentiellement pendant sa phase de chantier. Si l’on effectue le calcul pour les travaux du parc éolien de l’Algoux d’une puissance de 19,2 MW, le montant de l’investissement est estimé à 3,84 Millions d’Euros (hors achat des éoliennes et transport), Par exemple, le carburant nécessaire pourra être acheté localement (au moins en partie) lors des ce qui correspondrait à : nombreux déplacements occasionnés par la phase de développement du projet (chef de projet,  1 152 000 d’€ pour les entreprises de Voiries et Réseaux Divers. négociations foncières, bureaux d’études techniques et spécialisés, …), pendant le chantier ou enfin en phase de maintenance et d’exploitation du parc éolien.  384 000 € pour les entreprises chargées de la mise en œuvre des réseaux,

Les hôtels (ou structures proposant des logements), les restaurants et les commerces de proximité  382 000 € pour la construction du poste de livraison, profitent également de la présence des équipes qui travaillent sur le chantier.  1 920 000 € pour les entreprises de Travaux Publics,

A titre d’exemple, le développement d’un parc éolien tel que celui de l’Algoux génère en moyenne pour Un chantier éolien mobilise de nombreux équipements (grues, camions, pelles hydrauliques…) et le seul opérateur entre 1230 et 1750 nuitées d’hôtel et repas au restaurant. nécessite de nombreux consommables (matériaux, fers à béton, …) dont une partie est louée ou achetée à des entreprises locales et cela pour répondre à deux objectifs principaux : faire partager Si l’on considère un coût moyen de 50 € par nuitée et 15 € par repas, cela génère localement une localement les effets bénéfiques et économiques du projet et réduire les émissions de CO2 liées aux retombée comprise et 80 000 et 113 000€ pour les hôtels et restaurants du secteur. travaux en limitant les kilomètres parcourus par les entreprises chargées du chantier ou pour Cotation de l’effet du projet acheminer le matériel. Intensité Durée Effet du projet Positif (+) Temporaire L’exploitation d’un parc éolien demande une surveillance et une maintenance qui se traduiront par ailleurs par la mise en place d’équipes locales dédiées. Ainsi, pendant toute la période d’activité de la 7.B.6.c - Impact résiduel sur les établissements recevant du public ferme éolienne, l’exploitation et la maintenance des installations nécessitent des ressources locales ou régionales (électromécaniques en particulier). Calcul : Résultat : Sensibilité Dans son étude sur les coûts du renouvelable, la CRE évalue le coût de la maintenance en moyenne à + Impact positif (+) Effet réel environ 23 000 € /MW/an, soit ici 441 600 €/an pour le projet de l’Algoux. + + X La maintenance représente globalement la moitié des coûts d’exploitation (ou OPEX) d’un parc éolien. Un effet positif est attendu en phase travaux tandis que le parc ne générera pas d’impact significatif en phase exploitation. Un impact positif est retenu. A cela on rajoute les coûts de démantèlement estimés ici à 250 000 € (révisable selon l’arrêté du 26 Aucune mesure compensatoire ne se justifie à ce titre. août 2011).

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7.B.6.e - Le tourisme et les loisirs

Cotation de l’effet du projet 7.B.6.e.1 - Mesures d’évitement mises en œuvre Intensité Durée Le projet a été conçu en suivant les recommandations du volet paysager qui tient compte de la Effet du projet Positif (+) Temporaire et permanent sensibilité touristique du territoire. 7.B.6.d.3 - Impact résiduel sur l’industrie, les ICPE Le Moto-Cross a été évité conformément aux préconisations émises. Calcul : Résultat : Sensibilité 7.B.6.e.2 - Effets du projet sur le tourisme et les loisirs + Impact positif (+) Effet réel L’énergie éolienne est majoritairement perçue positivement par le public car elle est avant tout

+ + X spectaculaire du fait de la taille des éoliennes, elle respecte l’environnement (énergie renouvelable) et Vues les retombées estimées du projet, les entreprises locales ne peuvent que bénéficier son mouvement est harmonieux. Il est donc courant de voir, sur des parcs en fonctionnement ou sur économiquement de la construction du parc éolien. des parcs en chantier, affluer les visiteurs. Ainsi, dans le monde mais aussi en France, des installations L’impact est donc positif. éoliennes constituent des points d'attrait importants.

1) Enquête d’opinion en Languedoc‐Roussillon

Durant l’été 2003, un sondage réalisé par l’institut CSA pour la Région Languedoc Roussillon, région où l’éolien était, à l’époque, le plus développé en France, a été conduit auprès de touristes venus passer

leurs vacances dans la Région afin de mesurer l’impact des éoliennes sur le tourisme. Les enquêteurs ont été présents sur 25 lieux différents (Offices du Tourisme ou Syndicat d’initiatives, lieux de grande fréquentation comme les rues principales, les ports, près des plages, entrée d’abbaye, cave viticole, Pont du Gard, Mont Aigoual…) et ont interrogé aussi bien des touristes francophones, que non francophones, durant 2 périodes : août et septembre.

 La motivation de la venue en Languedoc Roussillon pour les vacances : Les touristes viennent en Languedoc‐Roussillon essentiellement « pour profiter du soleil » (45%), « pour la beauté des paysages » (43%) et se « détendre » (43%).

 Satisfaction du séjour : 98% des personnes interrogées se déclarent satisfaits de leur séjour dans la région, les paysages et le climat recueillent 95% de satisfaction.

 Jugement sur l’utilisation de l’énergie éolienne : L’utilisation des éoliennes est jugée comme une bonne chose par 92% (dont 55% une très bonne chose) des touristes. Le fait de pouvoir voir des éoliennes ne semble pas avoir un impact négatif sur la perception de leur présence.

 63% des touristes considèrent qu’on « pourrait en mettre d’avantage » contre 16% qui pensent qu’il « y en a trop ». 56% déclarent que « c’est beau » contre 32% le contraire. 51% considèrent que « ça apporte quelque chose d’intéressant au paysage » contre 34% le contraire. La présence potentielle d’éoliennes à une dizaine de kilomètres du lieu de résidence, suscite majoritairement

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de l’indifférence : 55% des touristes déclarent que cela ne changerait rien pour eux, 23% affirment 65 % des touristes interrogés se déclarent favorables à l’installation d’éoliennes. Ce chiffre, bien qu’en que « lors d’une excursion, ils pourraient réaliser un détour pour aller les voir », 14% feraient le retrait par rapport à l’acceptation des énergies nouvelles dans leur ensemble, est plutôt élevé. Si les voyage et seuls 6% feraient « en sorte de ne pas aller dans ce secteur». parcs éoliens sont jugés nécessaires (60%) et qu’ils confèrent bien une image de modernité (61%), c’est bien 80% des répondants qui s’accordent pour affirmer que l’on s’habitue à leur présence et qu’ils ne  Un encouragement pour implanter plus d’éoliennes : 75% pensent qu’implanter plus d’éoliennes constituent pas un frein à l’activité touristique locale. On peut aussi en déduire que la présence en Languedoc‐Roussillon serait une bonne chose, car les éoliennes produisent une énergie propre d’éoliennes n’a pas entaché leur séjour dans la région. » (83%).

 A l’échelle nationale, un sondage a montré que 22% des répondants pensaient que les éoliennes avaient des répercussions néfastes sur le tourisme, le reste des sondés (soit 78%) y étant favorables ou indifférents.

Photo 33 : Panneau d’information présent dans le château de la cité de Carcassonne signalant les éoliennes de la Montagne Noire

3) Effets et exemples de valorisation de parcs éoliens sur le tourisme

Les parcs éoliens existants peuvent donc aujourd’hui entrer dans le cadre du tourisme scientifique, du Photo 32 : Les parcs éolien de Treilles et Fitou en Languedoc‐Roussillon et le lac marin de Leucate, lieu tourisme industriel, de l'écotourisme et du tourisme vert, autant de formes nouvelles et originales de fortement prisé des touristes (© Corieaulys, 2012) découverte.

2) Enquête d’opinion à Carcassonne en 2011136

Une enquête d’opinion a été réalisée en 2011 par l’institut BVA pour un opérateur dans le cadre d’un projet en Montagne Noire à proximité de Carcassonne, zone très touristique. Il en ressort

« Les 3/4 de la population locale, déjà sensibilisés à l’éolien du fait de l’existence de 2 parcs dans la région, sont, d’une manière générale, favorables à l’énergie éolienne. 80% des personnes interrogées considèrent les parcs éoliens nécessaires pour couvrir les besoins énergétiques locaux et 73% pensent qu’ils confèrent à la région une image de modernité. Les parcs éoliens sont donc perçus comme un atout

économique et stratégique pour la région, d’autant que 76% de la population locale estime que l’on Figure 195 : Extrait du site internet de l’office de tourisme de Mende s’habitue visuellement à leur présence. qui met en valeur les éoliennes de Lou Paou

Les parcs éoliens figurent souvent dans les brochures touristiques comme en témoigne, en Lozère, 136 L’enquête comprend 305 interviews ayant été réalisées par téléphone du 6 au 20 juillet 2011 auprès d’un échantillon l’extrait du site internet de l’office de tourisme de Mende ci-dessus. représentatif de la population locale (géographie, sexe, âge, CSP du chef de famille…) à partir de quotas définis par les données de l’INSEE.> 143 enquêtes dans la plaine de Carcassonne. > 53 enquêtes en Montagne Noire.>52 enquêtes en Minervois.>57 enquêtes en Cabardès. L’enquête comprend 308 interviews ayant été réalisées en face à face du 19 au 26 juillet 2011 auprès des touristes répartis en deux points d’enquêtes. > 152 à la Cité de Carcassonne. > 156 sur l’aire du Belvédère sur l’autoroute A61.

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Les parcs éoliens peuvent également être un moyen de conserver les visiteurs un peu plus longtemps sur leurs lieux de vacances. Dans ce but, des animations thématiques se mettent souvent en place autour des parcs éoliens.

Autre exemple, dans le cadre du parc éolien du Pays de Saint‐Seine en Côte d’Or, le Conseil Régional a organisé, entre le 16 juin et le 27 septembre 2009, une exposition photographique consacrée au patrimoine du Pays de Saint‐Seine. La commune de Saint‐Seine l’Abbaye accueillait en différents endroits de son territoire (lavoir, abbatiale, office de tourisme notamment) cette exposition. Parmi les thèmes retenus figuraient le paysage rural et son évolution et certaines photographies illustraient le parc éolien du Pays de Saint‐Seine et son appropriation par les populations locales en tant que nouvelle composante du territoire.

Dans la même optique, ce parc fait l’objet d’un sentier de découverte et des visites sont organisées par l’office du tourisme. L’article ci-contre explique les retombées touristiques du parc éolien de Saint‐Seine pour l’office de tourisme de Saint‐Seine en Bourgogne, 5 ans après son installation.

La construction et l’inauguration d’un parc éolien sont, entre autres, des occasions d’attirer du public sur le site et donc dans le secteur qui l’accueille comme en témoignent les photos suivantes, prises lors de l’inauguration de plusieurs parcs éoliens en Auvergne-Rhône-Alpes qui démontrent que les riverains trouvent un intérêt à venir contempler ces travaux.

Des parcs éoliens sont aujourd’hui largement connus pour les retombées touristiques qu’ils génèrent. On parlera ainsi : du parc éolien de Bouin en Vendée, très proche de l’île touristique de Noirmoutier, du parc éolien de Saint‐Agrève en Ardèche, de son sentier de découverte du patrimoine naturel et de l’énergie éolienne, du parc éolien de Mont‐Crosin en Suisse, véritable référence en la matière. Bien d’autres pourraient être cités mais tous ont la particularité de générer des retombées touristiques pour les territoires qui l’accueillent, au‐delà même des communes seules où sont implantées les éoliennes.

Des journées mondiales de l’éolien sont par ailleurs organisées à travers plus de 40 pays dont la France et de nombreux événements s’y déroulent : visites de parcs éoliens, concours dans les écoles, randonnées, journées d’information sur l’énergie éolienne, etc. Tous les ans à la mi‐juin, des animations sont ainsi organisées sur toute la France. Photo 34 : Inauguration de plusieurs parcs éoliens (St-Nicolas-des-Biefs (03) et St-Agrève (07)) Comme cela a été constaté lors de l’état initial, le projet s’inscrit dans un contexte où le tourisme est essentiellement lié au tourisme vert (patrimoine naturel, loisirs liés à la forêt, randonnées) et au bâti. Le tourisme participe de manière significative à la vie économique locale et au tourisme départemental. Il est possible qu’il attire du public mais il n’est pas impossible non plus que certaines personnes ne fréquentent plus le site du fait de la présence d’éoliennes, cependant la préexistence du premier parc invite à ne pas attendre d’effet significatif à ce titre, dans un sens comme dans un autre.

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Figure 196 : Article du site internet Décision‐Achats.fr du 11 mars 2014

Figure 197 : Article de La Montagne du 14 septembre 2017

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7.B.6.e.3 - Effets sur les activités de chasse, de randonnées … 7.B.6.f - Le projet et les voies de communication et de desserte

Que ce soit pour la chasse ou la randonnée le projet engendrera un impact temporaire dû aux travaux, 7.B.6.f.1 - Mesures d’évitement mises en œuvre qui, pour question de sécurité, seront interdits au public. La conception du projet s’est appuyée sur l’utilisation et l’optimisation du réseau de voirie et Lors de l’exploitation du parc, toutes les activités pourront perdurer comme c’est le cas sur l’ensemble piste existant. des autres parcs éoliens et selon la réglementation en vigueur. Le pétitionnaire s’est attaché également à respecter un recul d’une hauteur d’éolienne par En ce qui concerne la chasse notamment, des études réalisées par des Associations de chasseurs ont pu rapport à la RD 20 qui est un axe relativement fréquenté bien que non structurant (1 185 démontrer que le gibier, s’il est dérangé pendant les travaux, retrouve très vite son comportement véhicules/jour). initial, et les prélèvements observés avant et après mise en service d’un parc éolien sont similaires. Une étude d'accès a été réalisé avec le transporteur NORDEX fin 2017. Elle concluait à la La présence du parc est compatible avec le maintien de l’activité de Moto-cross. faisabilité de l'itinéraire envisagé moyennant quelques aménagements de virages et de ronds-

7.B.6.e.4 - Mesures de réduction, d’accompagnement points. Les pales seront transportées par le biais d'un blade lifter pour limiter les emprises au sol et la taille des aménagements. Une mesure d’accompagnement pédagogique, consistant à la pose de 3 panneaux d’information à proximité du poste de livraison 1. Cette mesure est détaillée en page 580 de ce 7.B.6.f.2 - Effets du projet dossier. 7.B.6.f.2.i - En phase travaux

Cotation de l’effet du projet  Itinéraire Intensité Durée Effet du projet Non significatif (-0,5) Temporaire et permanent Les éléments constitutifs d’une éolienne sont très volumineux et des camions adaptés (convois exceptionnels (catégorie III) potentiellement de plus de 100 tonnes) emprunteront le réseau routier. 7.B.6.e.5 - Impact résiduel sur le tourisme et les activités de loisirs Ils bénéficieront pour ce faire des autorisations de transport exceptionnel délivrées dans le cadre Calcul : Résultat : réglementaire de la circulaire 75‐173 du 19 novembre 1975 modifiée par la circulaire 97‐48 du 30 mai Sensibilité 1 Impact non significatif (-0,5) 1977, prescrivant notamment une reconnaissance préalable de l’itinéraire emprunté par le Effet réel transporteur. Celui‐ci sera donc précédemment réalisé. -0,5 -0,5 X Le réseau routier local, départemental ou national sera utilisé par les convois exceptionnels pour En phase travaux il faut s’attendre à ce que le parc éolien perturbe les habitudes locales en acheminer les éléments constituant les éoliennes sur le site d’implantation au moment du chantier. matière de pratique des loisirs ; toutefois, en contrepartie il pourrait attirer des visiteurs, qui n’y venaient pas auparavant. Ces routes sont adaptées au passage des poids lourds et des convois exceptionnels nécessaires à la En phase exploitation, l’ensemble des activités pratiquées aujourd’hui pourront se maintenir. construction du parc éolien et à la livraison des éoliennes en particulier. Les effets négatifs perçus par certaines personnes pourraient être compensés dans les faits par les effets positifs qu’un parc éolien peut générer sur son territoire. Un effet très faible est Comme pour l’ensemble de ses projets, la société ABO Wind se rapprochera des gestionnaires des donc appliqué. routes, après obtention de l’Autorisation Environnementale afin de définir précisément les incidences Un impact non significatif est retenu sur le tourisme et les activités de loisirs, ne justifiant pas du projet sur les routes. Ainsi, les demandes de permissions de voiries seront déposées avant le début de mesure compensatoire. des travaux.

Toutes les interventions ne seront réalisées qu’après obtention de ces permissions de voiries.

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Un panneautage et une limitation de vitesse seront mis en place, en accord avec le gestionnaire de la En phase d’exploitation, seuls des véhicules légers sont utilisés ou exceptionnellement, des engins plus route et la mairie concernée. lourds ou une grue, en cas de maintenance et de nécessité de changer un élément d’une éolienne. Les fréquences et les types de véhicules utilisés sont détaillés dans le chapitre Son exploitation et sa

maintenance en page 131 de ce dossier.

 Sur le trafic Cotation de l’effet du projet (avant mesure) Il est possible d’estimer que l’acheminement des éoliennes et du matériel nécessaire au chantier du Intensité Durée Modéré (-2) Temporaire parc éolien de l’Algoux, réparti en fonction des différentes phases générera le trafic suivant. A noter Effet du projet Nul (0) Permanent que plusieurs phases sont réalisées de manière simultanée, la durée totale du chantier étant estimée à 8 mois (voir planning en page 130). 7.B.6.f.3 - Mesures de réduction, d’accompagnement Le nombre de véhicule par phase est détaillé dans le tableau en page 130 de ce dossier. Pour prévenir les usagers, une information sera faite dans les mairies concernées afin d’informer les riverains des dates et des tracés exacts prévus pour l’acheminement des éléments On estime ici les augmentations de trafic sur la RD 20 (1185véhicules/jour) en tenant compte que constituant le parc. chaque véhicule fera un aller et un retour sur ces mêmes voies. Ainsi, avec au maximum 1727 véhicules sur 8 mois, cela représente 3454 allers-retours en 168 jours soit en moyenne 10,3 véhicules/jour. Une signalisation sera mise en œuvre sur le tracé concerné des routes D620 et D20 afin d’alerter L’augmentation de trafic sera alors de 0,9% sur la R20. Le détail par phase ci-dessous montre que le les usagers sur les sorties de camions. Le transporteur s’entourera de l’appui des autorités trafic sera maximum (+4,8%) pendant la phase de terrassement. locales pour faciliter le passage des transports exceptionnels, notamment en limitant dans les Nombre de Durée en Augmentation137 Phase secteurs les plus sensibles, la circulation à contre-sens. véhicules mois Route D20 (1185 véh/j) Travaux forestiers 61 2 +0,2% Des aménagements (démontage de panneaux par exemple) peuvent être nécessaires. Ils feront Travaux de terrassement 1 189 4 +4,8% l’objet d’une concertation préalable avec les gestionnaires des réseaux concernés et seront Fondations en béton 385 3 +1,5% remis en place à l’identique à l’issue des travaux. Raccordement électrique 15 1 +0,06% Assemblage et installation 30 1 +0,1% des éoliennes et PDL Cotation de l’effet du projet (après mesure) Acheminement des Intensité Durée 50 1 +0,2% composants des éoliennes Effet du projet Non significatif (-0,5) Temporaire Tableau 57 : Estimation de l’augmentation du trafic routier pendant le chantier 7.B.6.f.4 - Impact résiduel sur les voies de communication et de desserte L’impact sur le trafic est inévitable mais il reste globalement modéré et limité dans le temps. Calcul : Résultat : A noter que les engins de chantier ne transiteront pas par la route D620 mais accéderont aux éoliennes Sensibilité 2 Impact faible par la desserte crée depuis la route D20. Effet réel

7.B.6.f.2.ii - En phase d’exploitation -0,5 -1 X En phase de chantier, des ralentissements et perturbations du trafic routier auront lieu, inévitables, mais maîtrisés du point de vue de la sécurité des usagers de la route. Dans la mesure où les risques sont pris en compte dans la gestion de l’acheminement du matériel et que les impacts attendus restent temporaires et très limités dans le temps, sur des 137 L’augmentation est calculer selon la formule suivante = trafic routier existant + trafic supplémentaire (nombre de routes à faible circulation, l’impact est jugé faible. véhicule*2 (aller-retour)/nombre de jour ouvré sur la période considéré)/trafic estimé

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7.B.6.g - Synthèse des impacts résiduels attendus du projet sur le milieu humain, coûts des mesures RECENSER, ANALYSER ET ÉVITER RÉDUIRE COMPENSER Mesures d’évitement Effets du projet Durée : Mesures de réduction (R), Mesures Thème, enjeu (Scénario « 0 ») et Temporaire d’accompagnement (A) Effet réel Impacts compensatoires Nature (coût lorsque mesure sensibilité Nature Intensité (T) ou Nature (Coût lorsque du projet résiduels (C), Suivi (S) chiffrable)138 Permanent mesure chiffrable) Nature (Coût) (P) Cadrage – acceptation de l’éolien par les Français : Les résultats des différents sondages et enquêtes menés depuis 2008 démontrent en effet que la perception des parcs éoliens, globalement bonne au niveau national mais réticente sur certains aspects (esthétique, bruit,…) se modifie fortement dans les populations riveraines de sites existants qui, par la connaissance qu’elles en acquièrent, acceptent et cautionnent cette énergie pour les retombées environnementales et économiques qu’elle apporte. Politiques environnementales : Schémas, plans et programmes Compatibilité avec les plans Compatibilité Compatible - P - Positif (+) C : Non justifiée favorables aux énergies renouvelables et programmes (+) (+) Favorable (+) Urbanisme : RNU et cartes communales Compatibilité Compatible Positif (+) favorable (+) (+) (+) Réglementation ICPE : secteurs à moins Retrait de 580 m des zones habitées et à Compatibilité avec P - C : Non justifiée de 500 m des zones urbanisables et des vocation d’habitation l’affectation des sols Nulle (0) Nul (0) Nul (0) habitations Majeure (4) Servitudes publiques et réseaux : périmètre de protection rapprochée du Le projet évite les faisceaux hertziens et le captage d’alimentation en eau potable et - Nulle (0) - Nul (0) Nul (0) C : Non justifiée PPR du captage AEP Faisceaux hertziens Majeure (4) Recul de 120 m depuis la RD620 pour E1 mais l’étude Servitudes publiques et réseaux : de danger démontre que éloignement aux routes (préconisation Recul de plus de 180m pour toutes les Acceptable Acceptable l’implantation de l’éolienne - Nul (0) C : Non justifiée départementale) éoliennes (sauf E1) (0) P (0) E1 aura un impact acceptable Forte (3) sur la sécurité des personnes empruntant la RD620 Servitudes publiques et réseaux : Contrainte de hauteur liées aux procédures de vol de l’aérodrome de Adaptation de la taille des éoliennes pour Comptabilité avec les Acceptable Acceptable - Nul (0) C : Non justifiée Rodez (à 55 km). Cette servitude restreint respecter la limite de 919 m NGF contraintes aéronautiques (0) (0) la hauteur maximale des éoliennes à 919 m NGF (au-dessus du niveau de la mer).

138 De nombreuses mesures font partie intégrante de la conception du projet ou de la gestion des travaux ou du parc en fonctionnement et leur coût est alors intégré dans le projet

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RECENSER, ANALYSER ET ÉVITER RÉDUIRE COMPENSER Mesures d’évitement Effets du projet Durée : Mesures de réduction (R), Mesures Thème, enjeu (Scénario « 0 ») et Temporaire d’accompagnement (A) Effet réel Impacts compensatoires Nature (coût lorsque mesure sensibilité Nature Intensité (T) ou Nature (Coût lorsque du projet résiduels (C), Suivi (S) chiffrable)138 Permanent mesure chiffrable) Nature (Coût) (P) Servitudes publiques et réseaux : Zone Non de protection de l’antenne relai de Rétablissement du signal en - - significative Nul (0) Nul (0) C : Non justifiée Labastide-du-Haut-Mont cas de perturbation (-0,5) Modérée (2) P Servitudes publiques et réseaux : Majorité de l’aire d’étude rapprochée Balisage réglementaire / Nulle (0) / Nul (0) Nul (0) C : Non justifiée sans (inclus dans les coûts du projet) Nulle (0) Coût de l’énergie éolienne Non Non Economie : Budget des ménages pour les ménages en - significatif P - significatif Faible (-1,5) C : Non justifiée Forte (3) moyenne 10,70 €/an – CSPE (-0,5) (-0,5) 2017) Participation effective à l’alimentation en électricité : Alimentation en électricité des équivalent d’environ populations Positif (+) P - Positif (+) Positif (+) C : Non justifiée 25 400 personnes alimentées Forte (3) Choix de l’énergie éolienne (9 400 foyers) ou 0,07% de la consommation régionale Développement filière Economie : filière industrielle et emploi industrielle, 345 ETP Positif (+) P - Positif (+) Positif (+) C : Non justifiée Forte (3) maintenus ou créés Contexte sociodémographique : Territoire étudié ayant globalement connu une baisse de la population entre 1968 et 2013, la tendance s’étant inversée depuis les années 2000 et un regain démographique semble en cours. Les communes à proximité d’Aurillac, bassin d’emploi principal du secteur, sont Retombées économiques notamment soumises à une pression - locales (Loyer, taxe, fiscalité) : Positif (+) P - Positif (+) Positif (+) C : Non justifiée foncière plus importante. L’habitat s’est environ 210 013 € par an fortement développé sur le territoire avec une forte augmentation sur les dernières décennies. Territoire actif avec un taux de chômeurs globalement inférieur aux moyennes départementale et nationale. Cette dynamique doit être maintenue. favorable (+)

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PROJET DE PARC EOLIEN DE L'ALGOUX (15) LE MILIEU HUMAIN Etude d’impact sur l’environnement

RECENSER, ANALYSER ET ÉVITER RÉDUIRE COMPENSER Mesures d’évitement Effets du projet Durée : Mesures de réduction (R), Mesures Thème, enjeu (Scénario « 0 ») et Temporaire d’accompagnement (A) Effet réel Impacts compensatoires Nature (coût lorsque mesure sensibilité Nature Intensité (T) ou Nature (Coût lorsque du projet résiduels (C), Suivi (S) chiffrable)138 Permanent mesure chiffrable) Nature (Coût) (P) Effet sur le coût de l’immobilier : l’ensemble des études Economie : crainte des riverains de voir Non Non menées selon des méthodes leurs biens dépréciés) - significatif P - significatif Faible (-1,5) C : Non justifiée scientifiques démontre que Forte (3) (-0,5) (-0,5) l’effet des éoliennes sur le coût de l’immobilier n’est pas significatif. Activités économiques locales : Agriculture prenant une place importante R : Balisage des emprises dans l’économie locale, où elle véhicule 1 éolienne sur des surfaces avant travaux Non Non l’image du « Cantal ». Aire d’étude agricoles (dont des R : Compensation financière Respect du parcellaire agricole significatif T et P significatif Faible (-1) C : Non justifiée rapprochée essentiellement forestière dessertes), 1poste de R : rétrocession des surfaces (-0,5) (-0,5) mais des parcelles agricoles y sont livraison de chantier immédiatement présentes. après les travaux Modérée (2) Activités économiques locales : Sylviculture : Chênaies-hêtraies et hêtraies, de plus en plus rares au profit souvent des plantations résineuses, et sur Faible (-1) lesquelles des enjeux existent, mis en C : Les boisements lumière par le CRPF et repris dans les seront compensés enjeux du SCoT. 4 éoliennes en boisements conformément à la Modérée (2) Conception du projet éolien en accord induisant un défrichement R : Balisage des emprises Non réglementation en Activités économiques locales : avec les propriétaires exploitants, 1,74 ha soumis à demande Faible (-1) T et P avant travaux significatif vigueur par voie Sylviculture : utilisation des pistes existantes d’autorisation de R : Compensation financière (-0,5) financière dont le Autres boisements (châtaigneraies, défrichement montant sera fixé plantations résineuses) majoritaires sur la Non par l’arrêté zone et exploités (essentiellement les significatif d’autorisation. plantations résineuses, pas de gestion des (-0,5) châtaigneraies programmé dans le plan de gestion de la forêt de l’Algoux) Faible (1) Activités économiques locales : Retombées économiques Taux d’équipement faible à l’échelle du surtout en phases travaux territoire, un terrain de sport à 270m de - estimées entre 80 000 et Positif (+) T - Positif (+) Positif (+) C : Non justifiée l’AER 113 000 € (hôtels et Favorable (+) restaurants essentiellement)

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PROJET DE PARC EOLIEN DE L'ALGOUX (15) LE MILIEU HUMAIN Etude d’impact sur l’environnement

RECENSER, ANALYSER ET ÉVITER RÉDUIRE COMPENSER Mesures d’évitement Effets du projet Durée : Mesures de réduction (R), Mesures Thème, enjeu (Scénario « 0 ») et Temporaire d’accompagnement (A) Effet réel Impacts compensatoires Nature (coût lorsque mesure sensibilité Nature Intensité (T) ou Nature (Coût lorsque du projet résiduels (C), Suivi (S) chiffrable)138 Permanent mesure chiffrable) Nature (Coût) (P) Retombées financières estimées à 3,84 M€ Activités économiques locales : (retombées économiques absence d’industries, hormis une évaluées à 30 % en VRD, 10 % décharge dont l’activité est terminée, sur Choix préférentiel d’entreprises locales à pour les réseaux, 10 % pour le Positif (+) T et P - Positif (+) Positif (+) C : Non justifiée et dans l’entourage de l’aire d’étude prestation égale poste de livraison et 50 % en rapprochée (300 m) génie civil pour les travaux) Favorable (+) 441 600 € de maintenance annuelle Tourisme et loisirs : En phase travaux il faut un des piliers de l’économie du Cantal s’attendre à ce que le parc mais AER située en dehors des sites éolien perturbe les habitudes touristiques majeurs du Cantal et du Lot. locales en matière de Non Non Non caractérisée par une position au sein d’un - pratique des loisirs ; significatif T et P - significatif significatif C : Non justifiée secteur touristique plus intime, porté toutefois, en contrepartie il (-0,5) (-0,5) (-0,5) essentiellement sur le tourisme vert. pourrait attirer des visiteurs, qui n’y venaient pas Faible (1) auparavant. R : Information auprès des usagers. Trafic et réseau viaire : aire d’étude R : Appui des autorités desservie par le réseau routier mais locales pour gestion du routes, notamment à l’approche de l’aire trafic. Non Augmentation du trafic Modéré (-2) d’étude rapprochée, souvent sinueuses et Implantation à proximité des voies d’accès T R : Etat des lieux par huissier significatif Faible (-1) C : Non justifiée pendant 8 mois à faible (-1) de gabarit limité avec remise en état des (-0,5) routes en cas de dégradation Modéré (2) de voirie avérée directement liée au chantier. (1000€) Coût des mesures : à minima 1000 € auquel s’ajoutera le coût de la compensation des boisements défrichés (montant fixé dans l’arrêté d’autorisation) Le projet éolien est compatible avec l’environnement humain qui l’accueille.

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7.B.7 - Suivi des mesures proposées

Sous-thème Mesures (E = mesure d’Evitement, R= mesure de réduction) Objectif du suivi Type de suivi Durée / fréquence Ressources / Gestionnaires possibles

Droit des sols : urbanisme E : projet distant de plus de 680m de toute habitation Sans objet. E : Le projet respecte les contraintes aéronautiques Servitudes et contraintes E : Le projet évite les faisceaux hertziens et respecte le retrait minimal aux routes Sans objet. techniques départementales pour 4 des 5 éoliennes, l’étude de danger démontrant un risque acceptable pour l’éolienne E1 situé à 120m de la route D20 E : Le choix du projet s’appuie sur les parcelles et les accès agricoles permettant de Bureau d’études généraliste limiter les impacts sur le contexte agricole. Limiter les impacts sur Suivi de environnement en charge du suivi de Agriculture R : Les emprises seront balisées afin de les limiter au strict nécessaire. Chantier le milieu agricole chantier chantier R : Dès les travaux finalisés, les surfaces de chantier seront rétrocédées aux agriculteurs Rapport fourni à l’administration pour pouvoir être exploitées de nouveau. E : Conception du projet éolien en accord avec les propriétaires exploitants, utilisation Bureau d’études généraliste des pistes existantes Limiter les impacts sur Suivi de environnement en charge du suivi de Sylviculture Chantier R : Balisage des emprises avant travaux le milieu sylvicole chantier chantier R : Compensation financière Rapport fourni à l’administration Etablissement recevant du E: Eloignement des ERP Sans objet public (ERP) E : Des entreprises locales seront consultées pour la réalisation des travaux de génie civil Industrie, ICPE Sans objet et de voieries. Activités socio-économiques E : Le projet a été conçu en suivant les recommandations du volet paysager qui tient Sans objet : Tourisme compte de la sensibilité touristique du territoire. Bureau d’études généraliste E : Implantation à proximité des voies d’accès Limiter les impacts sur environnement en charge du R : Information auprès des usagers. Voies de communication et les voies de suivi de chantier R : Appui des autorités locales pour gestion du trafic. Suivi de chantier Chantier de desserte communication et de Chef de chantier R : Etat des lieux par huissier avec remise en état des routes en cas de dégradation de desserte Conseil Départemental / voirie avérée directement liée au chantier. Préfecture

7.B.8 - Impact du projet vis-à-vis de l’évolution probable du milieu humain

Le projet répond aux politiques internationales, nationales, régionales, départementales et locales et participe aux objectifs et conditions fixées dans les plans, schémas et programmes.

Par les retombées économiques qu’il générera, il est un puissant outil d’aide à l’aménagement du territoire auquel il contribuera directement et indirectement et n’entre en conflit avec aucune activité ou servitude envisageable à moyen et long terme sur les parcelles concernées.

L’IMPACT APPARAIT DONC POSITIF A COURT, MOYEN ET LONG TERME.

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