Option : Enjeux De La France Contemporaine Et L'union Européenne
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CONCOURS EXTERNE DE SECRETAIRE ADMINISTRATIF DE L’INTERIEUR ET DE L’OUTRE-MER - SESSION 2012 - Epreuve n°2 Série de six à neuf questions à réponse courte portant, au choix du candidat exprimé lors de l’inscription au concours, sur l’une des options suivantes : - Gestion des ressources humaines dans les organisations, - Comptabilité et finance, - Problèmes économiques et sociaux, - Enjeux de la France contemporaine et l’Union européenne. Pour chaque option, le questionnaire à réponse courte comporte des questions communes et des questions propres à l’option choisie. A partir d’un ou plusieurs documents, les questions communes portent sur des connaissances générales permettant d’évaluer l’ouverture au monde, l’intérêt porté aux politiques publiques, aux valeurs du service public et permettant de tester la capacité de raisonnement. Pour la partie optionnelle, chaque question est accompagnée d’un ou plusieurs documents en rapport avec la question posée. Un même texte peut servir de support à plusieurs questions. Le dossier documentaire pour l’ensemble des questions ne peut excéder dix pages au total. (Durée : 3 heures) (Coefficient 2, dont coefficient 1 pour les questions communes et de capacité de raisonnement et coefficient 1 pour les questions relatives à l’option) Option : Enjeux de la France contemporaine et l’Union européenne Le dossier documentaire comporte 9 pages. IMPORTANT IL EST RAPPELE AUX CANDIDATS QU’AUCUN SIGNE DISTINCTIF NE DOIT APPARAITRE NI SUR LA COPIE NI SUR LES INTERCALAIRES. QUESTIONS PARTIE 1 : questions communes Question n°1 Quel est l’impact de l’augmentation du chômage ? (2,5 points) Document n°1 : extrait de l’article « Le chômage atteint un nouveau record en octobre », Le Monde du 28/11/2011. Pages 1 & 2 « Combattre le chômage sans fatalisme ni tabous », Le Monde, Editorial du 27/12/2011. Question n°2 Qu’est-ce que la taxe Tobin ? A quoi sert-elle ? (2,5 points) Document n°2 : extrait de l’article « Taxe Tobin : Cinq questions Page 3 à résoudre pour la mettre en place », Lemonde.fr, article de Laurine MOREAU du 13/01/2012. Question n°3 A quelles élections les électeurs français établis hors de (1 point) France peuvent-ils participer, et sous quelles conditions ? Qui pourront-ils élire en 2012 ? Document n°3 : « Vote à l’étranger », Page 4 www.service-public.fr. PARTIE 2 : questions pour « Enjeux de la France contemporaine et l’Union européenne » Question n°4 Y a-t-il une place pour le « tourisme durable » ? (2.5 points) Quelle(s) forme(s) peut-il avoir ? Document n°4 : « Tourisme et développement durable » extrait Page 5 de « Le tourisme en France », édition 2008. Question n°5 Quelles sont les conséquences de l’augmentation de (2 points) l’espérance de vie sur les sociétés occidentales ? Document n°5 : Article « Espérance de vie, une croissance Pages 5 et 6 éternelle ? », Le Monde.fr du 16/12/2010. Question n°6 Quels sont les atouts et inconvénients liés à la création d’une (2.5 points) ligne TGV pour le territoire concerné par son passage ? Document n°6 : Article « Faillite à grande vitesse, 30 ans de TGV », propos recueillis par Nathalie ARENSONAS pour Page 6 Mobilicités. Question n°7 Quel a été le vote des électeurs croates pour rejoindre l’UE ? (2 points) Quelles sont les conséquences de ce référendum ? Document n°7 : Déclaration d’Alain Juppé et de Jean Leonetti, « Croatie – Référendum sur l’adhésion à l’Union européenne » Page 7 en date du 23 janvier 2012. Source : diplomatie.gouv.fr Question n°8 Quel est le statut de l’Algérie à l’issue des accords d’Evian ? (2 points) Document n°8 : Extrait de Jacques Dalloz, « Textes sur la décolonisation », PUF, Paris, 1989. Page 8 Question n°9 a - Quels sont les objectifs du Fonds social européen (FSE)? (3 points) b - Cas pratique Imaginez un projet pouvant être financé par le FSE : porteur du projet, public visé par le projet, conséquences concrètes du projet. Document n° 9 Site officiel du Fonds social européen en France http://www.fse.gouv.fr/qu-est-ce-que-le-fse/le-fse-en-quelques- Page 9 mots/presentation-generale-du-fse-en/article/presentation-generale-du-fse. Le Monde. | 28.11.11 | Document N°1 Le chômage atteint un nouveau record en octobre Le nombre de demandeurs d'emploi sans aucune activité (catégorie A) a atteint 2 814 900 à la fin du mois d'octobre, a annoncé le ministère du travail, lundi 28 novembre. Ce chiffre est en hausse de 1,2 % par rapport à fin septembre, soit 34 400 inscrits en plus à Pôle emploi. Sur un an, la hausse est de 4,9 %. Il faut remonter à décembre 1999 pour trouver un nombre de chômeurs de catégorie A supérieur (2 823 400). En ajoutant les personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d'emploi est en progression de 0,4 %, soit 17 200 personnes de plus en un mois, pour atteindre 4 193 000. En rythme annuel, la hausse pour ces trois catégories confondues s'inscrit à 5,2 %. Cette annonce ne constitue pas une surprise. Un peu plus tôt lundi, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) avait estimé que les perspectives des créations d'emplois en France s'étaient "dégradées", avec un taux de chômage qui devrait passer la barre des 10 %, à 10,4 % fin 2012, avant de se stabiliser en 2013. Dès dimanche soir, le ministre du travail, Xavier Bertrand, avait annoncé que les chiffres de demandeurs d'emploi ne seraient "pas bons". "Chacun sait qu'ils ne peuvent pas être bons à cause d'une crise dont on ne sort pas encore et qui parfois même sur le terrain s'intensifie", avait affirmé le ministre. "Tant que la situation économique ne s'améliorera pas, je ne vois pas comment les chiffres de l'emploi pourront réellement s'améliorer", a-t-il dit. (…) Editorial |Le Monde| 27.12.11 | Combattre le chômage sans fatalisme ni tabous Les conséquences de la crise économique sont, hélas !, implacables. Chaque jour depuis trois mois, la France compte un millier de chômeurs supplémentaires. En un an, quelles que soient les catégories retenues, le chômage a progressé de plus de 5 %. Selon les derniers chiffres, l'on comptait, en novembre, 2 844 800 demandeurs d'emploi, soit le plus mauvais résultat depuis douze ans. Pour la France entière, départements d'outre-mer compris, deux seuils symboliques ont été franchis : plus de 3 millions de chômeurs de catégorie A et plus de 5 millions d'inscrits à Pôle emploi, toutes catégories confondues. La dégradation est encore plus forte pour les plus de 50 ans (+ 15 %), pour les femmes (+ 7 %) et pour les chômeurs de longue durée (+ 7 %). L'espoir exprimé par Nicolas Sarkozy de ramener le chômage sous le seuil de 9 % de la population active avant la fin de son mandat ne se réalisera donc pas. Avec la récession annoncée, c'est au contraire la barre des 10 % qui sera franchie en 2012 contre à peine 6 % en Allemagne. 1 Le chef de l'Etat ne pouvait imaginer pire contexte pour briguer un second mandat. Il a été d'autant mieux avisé, le 1er décembre à Toulon, d'inviter les partenaires sociaux à un sommet sur l'emploi, le 18 janvier, afin que "chacun puisse apporter des solutions, faire des propositions". "La crise ne doit pas nous faire baisser les bras", avait ajouté M. Sarkozy. Mieux vaut tard que jamais. Mais c'est bien tard, et pour deux raisons qui ne permettent guère d'espérer des miracles de ce prochain rendez-vous. La première tient à l'état des relations entre l'Elysée et les centrales syndicales. Nicolas Sarkozy avait pourtant marqué des points au début de son mandat. En 2007, il avait négocié avec pragmatisme la loi sur le service minimum dans les transports, puis la réforme des régimes spéciaux de retraite. Il avait ensuite eu le courage de réformer les règles archaïques de la représentativité, afin de rendre les syndicats plus légitimes et de faire progresser la démocratie sociale. Mais, depuis deux ans, la réforme des retraites menée au pas de charge, sans réelle concertation, a installé un climat de défiance qu'il sera bien difficile de dissiper à trois mois de l'élection présidentielle. La seconde raison est plus profonde : le chômage de masse qui gangrène la société française signe l'échec des politiques de l'emploi menées par la gauche et par la droite depuis quarante ans. Or, au-delà de l'amortisseur des emplois aidés, autrefois brocardé par M. Sarkozy et aujourd'hui réactivé, bien des pistes méritent d'être explorées : de l'élargissement du chômage partiel (à l'Allemande) à la "flexisécurité" (à la scandinave), de la "sécurité sociale professionnelle" prônée par la CGT et la CFDT au "contrat de génération" préconisé par M. Hollande ou à l'allégement des charges sociales sur le travail souhaité par le patronat. A défaut d'amorcer la décrue du chômage, souhaitons au moins que le sommet de janvier, puis la campagne électorale permettent d'affronter le problème sans fatalisme, ni tabous. 2 Document N°2 Le Monde.fr | 13.01.11 | Taxe Tobin : cinq questions à résoudre pour la mettre en place Le 9 janvier, le Président de la République a réaffirmé sa volonté de voir la France "montrer l'exemple" en mettant en œuvre, le cas échéant avant ses partenaires européens, une taxation des transactions financières inspirée du modèle défini par l'économiste James Tobin au début des années 1970. En parallèle, la Commission européenne fait progresser un projet de directive.