1 FRANC Cinéa à Londres 7 OCTOBRE 1921 - N° 22 0 a a ABONNEMENTS a a a CINEA in «V Hebdomadaire illustré ♦

MISS BETTY BALFOUR La délicieuse étoile anglaise, dont Max Dearly a dit en 1914 : « qu'elle était une des rares artistes étrangères que la France voudrait, un jour, revendiquer «. Les spectateurs français ont déjà pu l'applaudir et l'aimer dans le Pantin meurtri (production de la Cie Welsh Peàrson), où ses dons remarquables ont pu s'employer de façon si heureuse. On pourra bientôt I'admirèr dans deux nouvelles productions de la Welsh Pearson Co ; Mary Find the Gold et Sqitibs. M LE CINÉMA DE L'ENTENTE CORDIALE M ■ Ml......

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Qjf 4° Peu JLZZ cinéa cinéa 3

Palais-Rochechouart, 56, boulevard Ro- chechouart.— Nick Winter et ses aventures, 8e épisode. — Peppina. — Les trois mous- M PROGRAMMES M j Douglas Pairbanks quetaires, prologue, — La Terre. ! Mary Pickford j Gaumont-Palace, 1, rue Caulaincourt. EST A PARIS | — L'Atlantide. j EST A PARIS | DES CINÉMAS DE PARIS Barbès-Palace, 34, boulevard Barbès- Nord 35-68. — La danse de la mort. — e du Vendredi 7 au Jeudi 13 Octobre les anthropophages, 8 étape. — Le sang du L'idole brisée. — Saturnin ou le bon allu- 20= ARRONDISSEMENT coupable. — Les trois mousquetaires, pro- meur. Paradis-Aubert-Palace, 42, rue de Bel- logue. — Bécasson capitaine au long cours. leville. — Miss Fatty au bain. — Le feu. — La chanson éternelle. — Les avatars de e —Nick Winter et ses aventures, & épisode. e 8e ARRONDISSEMENT 11 ARRONDISSEMENT e 3 ARRONDISSEMENT Chariot, 2 et dernière partie. — L'homme merveilleux. Salle Marivaux, 15. boulevard des Théâtre du Colisée, 38, avenue des Voltaire-Aubert-Palace, 95. rue de la Maillot-Palace-Cinéma, 74, avenue de Italiens. — Louvre 06-99. — La danse de Champs-Elysées. — Elysées 29-46. — Betty Roquette. — Nick Winter et ses aventures. la Grande-Armée. — Programme du ven- BANLIEUE e la mort. — A 14 millions de lieues de la est revenue. — A 14 millions de lieues de la 8 épisode.— L'ultime roman. — 'Les trois dredi 7 au lundi 10 octobre. — Cheç les Clichy. — Lui... sur des roulettes — terre. terre. — La danse de la mort. mousquetaires, prologue. — L 1 Terre. anthropophages, 8e étape. — Le sang du L'Affaire du train 24, 7e épisode. — Les Omnia-Pathé, 5, boulevard Mont- 9e ARRONDISSEMENT i2<= ARRONDISSEMENT coupable. — Les trois mousquetaires, pro- trois mousquetaires, prologue.— La Terre. martre.— Les trois mousquetaires.— Lui... Cinéma-Rocheehouart, 66, rue de Ro- Lyon-Palace, rue de L\on. — Dudule logue. — Bécasson capitaine an long cours. Olympia Cinéma de Clichy. — L'idole sur les roulettes. — Supplément facultatif, chechouart. Trudaine 67-89. — Les Bohè- apprenti guerrier. — La Terre. - Les trois — La chanson éternelle. — Les avatars de brisée. — Le signe de Zorro.— Le capitaine non passé le dimanche en matinée : La mes de Paris. — Dans les régions glacées mousquetaires. — L'homme merveilleux. Chariot, 2" et dernière partie. — Pro- Grogg parmi les Centaures. Terre. — Le sept de trèfle, 4= épisode. du Lakevieiv. — Coccinel ouvre la pêche. — gramme du mardi 11 au jeudi 13 octobre. i3e ARRONDISSEMENT Magic-Ciné, 2 bis, rue du Marché (Le- Electric-Palace, 5, boulevard des Ita- Le lys de la vie. — Sur le Fjord de Christiania. — Le sept Gobelins, 66, bis Avenue des. Gobelins. vallois). Wagram 04-91. — Les quatre liens.— Nick Winter et ses aventures S- épi- de trèfle, âf épisode. — Le crampon. — Lés — La chanson éternelle. - Beaucilron diables. — La course à l'héritage. sode (facultatif). — Peppina. — Saturnin quatre diables. divorce.— L'affaire du train 24,10* épisode. Levallois. — Alcindor est jaloux. — ou le bon allumeur. Théâtre des Etats-Unis, 56 bis, avenue L'Affaire du train 24, 5e épisode. — Les — Cœurs de vingt ans. Malakoff.— La Main invisible, 5e épisode. 3= ARRONDISSEMENT deux sous de Frit^igli. — Le voile du men- Pathé-Temple. — Lui... sur des roulet- 14e ARRONDISSEMENT — Les hommes marqués.— Chariot ministre. songe. — Le crampon. tes. — L'Affaire du train 24, 7e épisode.— Oaïté. rue de la Gaité. — Le roi des — Le lys brisé. Les trois mousquetaires, prologue. — La chemins. —Beaucilron divorce. — L'affaire 17e ARRONDISSEMENT du train 24, 6e épisode. — Cœurs de vingt Terre. Cinéma Demours, 7, rue Demours. Saint-Marcel, boulevard Saint-Marcel. ans. Wagram 77-66. — Dans le royaume du — Cœurs de vingt ans. — Miss Fatty au Splendide-Cinéma. 3. rue Larochelle. printemps. — Le sept de trèfle, 4= épisode. Le Cinéma Anglais bain. — Dudule apprenti guerrier. — Les — Les jeunes chiens. — Un pari original.— — A 14 millions de lieues de la terre. — quatre diables. Fridolin à Trou-le-Mer. — La I i commune. Le courage d'un lâche. à travers les Ages !... 4<= ARRONDISSEMENT Régina-Aubert-Palace, 155, rue de Villiers-Cinéma, 21, rue Legendre. — Saint-Paul, 73, rue Saint-Antoine. Rennes. — Nick Winter et ses aventures, Un pari original. — Au pays de l'olivier.— e RAQUEL MELLER — La fabrication de la faïence. — Le sept 8 épisode. — Peppina. — A travers les Mirages. — Une grande dtne. Que les nombreux lecteurs de Cinéa e de trèfle, 4 épisode. — Chariot fait une rapides. Ternes-Cinéma, avenue des Ternes, 5. l'émouvante et spirituelle chanteuse se rassurent. Je ne remonterai pas au cure. — Le signe de Zorro. Grenelle Aubert-Palace. 141. avenue Wagram 02-10. — Mœurs marocaines. — hispano-catalane qui nous est reve- déluge, c'est-à-dire à ces temps loin- 5e ARRONDISSEMENT Emile Zola (36 et 42 rue du Commerce) — Quand l'amour veut.— La danse de la nïort. nue avec ses succès de F.l Relicario, tains pour moi, où les recherches de Los besos falsos, Gitanillo, Ay ! ( y- divers inventeurs : Heyl, Marey, D11- Mésange, 3, rue d'Arras. — Les décou- Miss Fatty an bain. — Cœiiis de vingt ans. Cinéma Legendre, 128, rue Legendre. priano, La Vierge rouge, etc., sur la meny, Edison, etc., aboutirent à cette ragés. — Beoucitron divorce. — L'Affaire du — L'homme merveilleux. Central 14-44. — ^c rachat du bandit. — e scène de l'Olvmpia. huitième merveille : le Cinéma. train 24, 6 épisode. — Cœurs de vingt ans. i5e ARRONDISSEMENT Le sept de trèfle, 4e épisode. — L'hiver au A l'époque où débute cette histoire, Chez Nous. — 76, rue Mouftétard. — Grenelle, 122, rue du Théâtre. — Les Danemark. —Billy victime du mariage. — que je ne veux faire qu'attrayante, — Le ver et le crapeav. — Un drame sous découragés. —Beaucilron divorce. — L'Af- Le lys de la vie. ce pourquoi ou excusera sa concision et re Napoléon, i époque. — Le voleur volé.— DOUGLAS FAIRBANKS ! faire du train 24, 6e épisode. — Cœurs de Lutetla-Wagram, avenue Wagram. — 19e ARRONDISSEMENT ses oublis — le cinématographe était Le masque rouge, 4e épisode. dans Le Signe de Zoro : vingt ans. Le Delta du Nil. — Cyclone.— Le capitaine Secrétan, 7, Avenue Secrétan. — créé. Cinématographe eu France, Kine- toseope en Amérique, Animatographe 6e ARRONDISSEMENT Grand Cinéma Lecourbe, 1 15-119, rue Grogg parmi les Centaures. — La danse de Lui... sur des roulettes. — L'Affaire du en Angleterre, rudimentaire et cepen- Cinéma Récamier, 3, rue Récamier. — la mort. — Les trois mousquetaires, prolo- Train 24, 7e épisode. — Les trois mousque- Delta-Palace-Cinéma, 17, boulevard Lecourbe. Saxe 56-45. — Chantilly. — dant complet, il était déjà conquérant. L'Affaire du train 24, 6e épisode. — A tra- Rochechouart. Trudaine 67-89. — Le sept Cœurs de vingt ans. — L 'homme merveilleux. gue. taires, prologue. — La terre. Les frères Lumière projetaient à Pa- vers les rapides. — Cœurs de vingt ans. Royal-Wagram, avenue Wagram. — de trèfle, 4e épisode. — Le match officiel 16= ARRONDISSEMENT Féerique-Cinéma, 146, rue de Belle- ris leurs premières vues. Ils les présen- 7e ARRONDISSEMENT Amour tenace. — Apres la débâcle. — ville. — A travers les rapides. — L'Homme tèrent bientôt à New-York où Edison Carpentier-Dempsey.—Fridolin a bon cœur. Mozart-Palace,49, 5 i,rue d'Auteuil. i6«. Cinéma Bosquet,83, avenue Bosquet.— L'idole brisée. merveilleux. — Les Trois Mousquetaires, avait fait naître la curiosité avec des — Ursus. — Programme du vendredi 7 au lundi Cbei les Anthropophages, 7e étape. — Le mari 18e ARRONDISSEMENT Belleville-Palace, 130, boulevard de scènes du même genre, montrant des ■ o» ARRONDISSEMENT 10 octobre. — Sur le Fjord de Christidna. personnes, des animaux et des choses à la campagne. — Le sept de trèfle, y épi- Théâtre Montmartre, cinéma music- Belleville. — Le Capitaine Grogg parmi les Tivoli, 19, faubourg du Temple. — — Le 7 de trèfle, 4e épisode. — Le crampon. en mouvement ; la vie des vagues, etc. sode. — La Vieille. hall, place Dancourt et rue d'Orsel, 43, Fridolin a bon cœur. — idole brisée. — — Les quatre diables. — Programme du Centaures. — Amour tenace. — Les trois Ils se firent connaître, également, en Nord 49-24. — Marie la gaieté. — Zigoto Les trois mousquetaires, prologue. — La mardi 11 au jeudi 13 octobre. — C'fcf Mousquetaires, — La Terre. Angleterre, par un coup de maître. Terre. garçon de théâtre. — L'ours et les deux Le Capitole, place de la Chapelle. Le 12 février 1895, ils ouvrirent l'Em- Folies Dramatiques,40, rue de Bondy. compagnons. — Journée d'hiver au Dane- — La terre. — Le capitaine Grogg parmi les pire de Londres, avec un spectacle ci- e L''Entente Cordiale \ — De Païenne a Sorren/e. — Dudule \ mark. — Le collier de l'impératrice, 5 épi- Centaures. — La danse de la mort. — Les nématographique de leur composition. apprenti guerrier. — Les nuits de Nezv-York. ! sode. Quinze jours après, Mr. R.-W. Paul, franco=anglaise parle \ ■ ALLEZ VOIR î trois mousquetaires, prologue. Le, Select, 8, avenue de Clichy. — un des premiers confectionneurs d'ima- tantôt anglais tantôt S ■ ■ ges animées (moving pictures) pour le Le capitaine Grogg parmi les Centaures. — ■ \] \ La Danse de la Mort j Amour tenace. — La danse de la mort. ■ ■ kinetoseope, suivit ce bon exemple à français. Elle pourrait \ l'Alhambra. Marcadet-Cinéma-Palace, 110, rue | ALLEZ VOIR | peut-être se servir \ j Charles Chaplin j i avec NAZIMOVA ! ■ ■ La Compagie Maguire et Borcas ex- : : Marcadet. Angle rue du Mont-Cenis. Mar- ploitant certains brevets d'Edisou, fut \ aussi du cinéma. 0 0 : : au Théâtre du Colisee ■ î EST A PARIS I ■ ■ cadet 22-81.— La Terre. — Séraphin ouïes j Les Trois Mousquetaires j une des premières maisons anglaises ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ jambes nues. — Les trois mousquetaires, ■ ■ oui se chargèrent de suppléer au plai- : : ■ ■ ! ! prologue. sir de ces gens bonhommes qui ne peu- " ■■■■ mi cinéa 4 cinéa 5 Eu 1905, Pathé s'implantait, eu tant vent se regarder sans rire. Elle se trans- 1S9S, vit l'apparition du cinéma que fournisseur de film. 11 exploita le forma bientôt, et devint la Wàrwick gazette eu Angleterre ; Mr. W.-C. Jea- Marble Arch cinéma, sans grand succès Trading C°, dont le mauaging-Director pes en fut le promoteur. Producer-exhi- bitor, il organisa le premier topical bu- d'ailleurs, car l'affaire périclita. Le ciné fut Mr.. Chas Urban. fut transformé en magasin d'approvi- Parmi ses autres membres, aujour- siness du pays. A lui, revient l'honneur sionnement. Depuis 1916, il est revenu ! L'INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE ANGLAISE d'hui encore renommés dans l'industrie, d'avoir présenté au public anglais, pour à sa destination primitive, sous le nom furent Mr. Cecil Hepworth, actuelle- la première fois, le Grand National (ce ment à la tête d'une des plus importan- qu'est le Grand Prix en France). Cette de l'Electric. Eu 1906, la Vitagraph C, fondée en tes Compagnies de production du pays; mémorable projection fut faite en 1903, igoo, à New-York, par un 'anglais, Mr. Mr. Will ■ Barker qui dirigea par la au Palace Cinéma de Londres. Relph; «La Menace », qui sera présentée J. Stuart Blackton, 'eut son agence à PRODUCTION suite l'agence de la Vitagraph, à Lon- Durant cette même année, Mr. R.-W. prochainement. Mentionnons, enfin, la Londres et mit ses films sur le mar- Griffith inaugura, au Peckham Palace, 46 Compagnies sont actuellement en- dernière œuvre en voie de réalisation : dres, et Mr. R.-W. Paul. ché. Le public, familiarisé, goûtait le En 1896, Mr. Hayden et Hurry d'Is- les « coutinous performance » où spec- registrées eu Angleterre, disposant de «The Bohemian Girl», adaptée de l'Opéra cinéma comme un spectacle tranquille 27 studios. Certaines de ces Compagnies liugton, prirent un brevet pour un ap- tacle continu, système de représentation célèbre en Angleterre, pour laquelle Mr. et amusant. Celui-ci n'avait plus seule- pareil de leur invention, et s'inscrivi- qui sévit encore aujourd'hui, au grand ont été formées pour la production d'un Harley Knoles a engagé un des acteurs ment un succès relatif de curiosité. Son rent parmi les premiers produeers an- dam de nos yeux et de nos oreilles. seul film. Leur vitalité dépend alors de les plus en vue du Théâtre contempo- attrait particulier lui valait, chaque leur premier succès. Telles sont les glais. Puisse-t-il ne plus continuer longtemps, rain, Mr. Aubrey Smith. En 1S97, la Biograph. exploitant en nous délivrant ainsi de ces scènes chao- jour, de nouveaux fidèles et même dos Compagnies : Glen, Direct, Seal. D'au- 1 Amérique l'appareil qui porta son nom, tiques qu'un opérateur trop zélé meule à dévots. tres ont pour objet la production d'une BRITISH & COLONIAL CINEM. C La concurrence entre les divers pro- vint à son tour, en Angleterre. Son plaisir. série de films : Minerva Screëri Playr-, Directeur : M. E. Godall. Filins déjà agence, dans ce pays, fut d'abord di- En 1S98, également, la Compagnie ducteurs devint âpre. Pathé réduisit le Zodiac, etc. 11 n'est pas rare, dans tournés : Twelve Ten, avec Maria Doro; prix de ses bandes de 1 shelling à 6 rigée par Mr. C. Urban qui devait fon- Gaumont ouvrit une agence à Londres, Compagnie anglaise, de voir le « star » The Magic Skin « la peau de chagrin », der l'Urban Trading C°. Mr. C. Urban dont le premier Directeur fut Mr. A.-C. pence, et, soutenu par de gros capitaux, homme occuper également les fonctions avec Ivonue Arnaut;Sword of Damocles, édite à présent, entre autres produc- Bromhead. Mr. Bromhead occupe encore s'assura la domination du marché. de metteur en scène, le poste de direc- avec José Collins, etc. Le plus récent teur (Fanions Players Lasky, viz. Mr. tions, un journal cinématographique, ce poste aujourd'hui. En 1908, la première revue cinéma- est Le Puppet Man, metteur en scène . Kinco Review, présenté par une Com- Les transactions, jusqu'à cette épo- tographique anglaise, le Kinematograph Donal Crisp), quelquefois, il est en ou- Mr. Frank Crâne. que, étaient simples : le producer cédait Weekly, était fondée par Mr. L. Héron. tre auteur... et... l'époux de sa princi- pagnie américaine de fondation récente, L B. DAVIDSON directement ses films' en marché libre Elle est, aujourd'hui, dirigée par Mr. A. pale interprète {Georges Clarck Prod. l'Interést Film C°. Metteur en scène et scénariste : M. Temps bénis où s'amusèrent bien des aux exhibiteurs, lesquels les utilisaient Tille}^, un de ses premiers collabora- viz. Mir. Guy Newall). Ceci n'est pas, d'ailleurs, pour les en blâmer. Qu'im- parents. On assistait, bouche béante, à jusqu'à ce qu'ils mourussent d'épuise- teurs. A.-E. Colleby. porte, pourvu que nous ayons l'ivresse. Cette Compagnie a déjà produit : The l'arivée d'une locomotive fumante et fu- ment. En 1910, la Williamson inaugura le Les plus importantes Compagnies way of the World, sportmg drama, avec meuse, dont un jazz-band anachronique En 1899, la Walturdaw C°, fondée en premier studio, modèle britannique. britanniques, les plus solides sont . le champion de boxe d'Australie, Gor- dévoillait suffisamment la nationalité. 1S96, sous la raison sociale Walker Tur- Les appareils dont 011 se servait alors, Broadivcst, G. Clarck, Hepwort, Idéal, don Coghill; puis, récemment, The call Puis encore, à quelque meting qui, tout ner et Dawson, se chargea de diffuser étaient de marques Lumière, Moy. Gaumont, Stoll, Welsh Pearson. of the road, avec Phyllis Channaw et nacificiue qu'il devait être vous donnait un film dans des conditions plus appro- Edison, Biograph, Williamson, etc. priées à la demande. Elle fut la première En 1910, la Cie Cricks et Martin inno- On trouvera, plus loin, un aperçu Victor Mac Laglen, un des meilleurs li chair de poule. aussi complet que possible sur leur Vous souvenez-vous de ce monsieur maison de louage, établie en Angleterre. va en donnant des « release date », e'est- filins de l'année 1920 . à-dire eu indiquant à l'avance les dates activité. On peut ajouter, à la corpulent et opiniâtre qui se détachait Les industriels débarassés, grâce à ASTRA elle, de tout souci administratif, s'en de présentation des films . rigueur, à cette liste la Fanions Players de la foule selon des raisons plutôt don Les productions distribuées par cette remirent à ses bons soins, quant à En 1911, Mr. Bromhead présenta le Lasky, bien qu'elle soit une affaire plu- tetises, et s'avançait sur vous avec une Compagnie sont mises eu scène par M. telle insistance, que sa grosseur aug- l'écoulement de leurs films. Aussi, four- « Chronophone ». machine parlante et tôt américaine. Parmi les autres bonnes maisons Kenelm Foss. Je citerais : The bride of mentant à chaque pas, vous louchiez nit-elle pendant longtemps, aux exhibi- chantante, inventée par M. L. Gaumont. d'une importance moindre, il faut si- the Treshams, avec .Sir Martin Harvey; horriblement vers la porte!... On fU teurs, des programmes complets. Gau- En 1913, il présenta le « Chrono- ehrouie ». gnaler : a a bachelor Husband»; « Cherry Ripe »; mieux depuis. Nous avons 1e fondu. mont suivit bientôt son exemple. « The street of adveuture » (film sur la Le cinéma fait pour la foule, selon Toutes deux furent, d'ailleurs, « boy- En 1912, la Compagnie Gaumont ALLIANCE FILM CORPORATION s'installa à Shephenls Bush où elle de- vie des journalistes). Ces deux dei niè- la iuste parole de Mr. Louis Delhic. cottées », durant quelques années, par Directeur général de production : Mr. res productions, malgré une bonne mise 11'eût pas toujours la faveur de celle-ci. les Directeurs de cinéma, qui acceptè- vait faire construire le studio qu'elle oc- cupe actuellement. Harley Knoles. en scène, furent de moyenne valeur. Il Peu s'en faut. Il fallut s'ingénier pour rent, difficilement, de passer sous leurs Metteurs en scène : Mrs. Harley Kno- eût été difficile, sinon impossible, à la humaniser les gens. La tâche ne fut pas fourches caudiues. La Walturdaw, à ses Ce fut, dès lors, le développement ininterrompu d'une industrie neuve, les, Franck Crâne. grâce de Mlle Mary Odette, de faire milice. Le public se faisait t'rer l'oeil, débuts, fut également une Compagnie Cette Compagnie, formée en novem- si l'on peut dire pour paver deniers productrice. appelant à elle toutes les ieunes éner- comptant des images fugitives "et son En 1901, elle ouvrit un des premiers gies, toutes les bonnes volontés. Cha- vent vagues. studios à Saint-Alban, cependant que que mois vit naître de nouvelles Com- On dût nser de stratagèmes. Certains, Gaumont en organisait un autre à pagnies : Clarendon Film, Ecko, Foss. utilisèrent, au préalable. Les talents de Lunghborough Junction. , etc. Toutes tentèrent l'aven- consciencieux xylophonistes ; d'autres, En 1904, elle produisit une gazette ci- ture. agrémentèrent leur spectacle de numé- nématographique hebdomadaire pour le Nombre d'entre elles la menèrent ô ros dansants, Léon Vindt, pourvu d'un Palace-Théâtre, déjà cité. bien. Le public était enthousiaste, la vie bonnet de magicien, intrigua d'abord En 1902, la Comoagnie Hepworth, était facile, le film ne coûtait pas cher MISS MADGE STUART et plaisait, les exhibiteurs étaient heu- d'innocentes populations. Le « vous fondée par Mr. C. Hepworth. un des que Paris a admiré dans Le Cheva- reux, les produeers étaient contents. Ce ^llez voir ce que vous allez voir » n'est- pionners de l'industrie cinématographi- lier de la Taverne (un drame au que, en Grande-Bretagne, s'organisa sé- fut l'âge d'or du cinéma. il .pas encore la règle du jeu, dans temps de Cromwell) vient de tour- maints établissements célèbres d'aujour- rieusement pour une production natio- La guerre n'interrompit pas un tel d'hui. En vérité, le cinéma à ses débuts nale. Les filins avaient alors une lon- essor. Durant les hostilités, le public ner Gu'vneth of the welsh bills fut une chose drôle. Oublions les pre- gueur de 600 à 1.000 pieds et racon- anglais s'est attaché, au contraire, au (Stoll Pictures Prod.) miers comiques de l'écran, qui le furent taient déjà une histoire à la façon dont cinéma comme à un spectacle préféré. moins!... les images d'Epinal donnaient une mo- Ce fut un engouement général qui, bre 1919, au capital de £ i.ooo.ooo, a Jusqu'en 1909, année qui vit l'éta- ralité. En somme, le cinéma était via- manquant de réflexion comme .tout en- produit « Carnival », mis en scène par blissement du « cinêmatograph act », ble. T1 ne marchait déjà pas mal pour- gouement, finit par aveugler le produ- Mr. H. Knoles. Ce film fut, en quelque p^ssé devant le Parlement, par monts son âge. cer sur ses intérêts véritables. Le pu- sorte l'événement de l'année. En fait, il et par vaux, le ciné déambula. Il fallait Il v eut. ensuite, la Williamson C° blic acceptant tout, il lui donna n'im- est une super-production britannique, le faire connaître. Ce fut le temps des nui manufactura l'appareil du même porte quoi. L'un et l'autre en sont re- digne de tous éloges. randonnées épiques, Mssrs. Albany. nom. Elle vient de céder son entreprise venus, l'un devint exigeant. Celui-là à Parmi les excellents artistes qui l'in- Gilpin. Jury, Ward, Blake; Bros, Bar- à la Butcher C°, pour se consacrer ex- présent est raisonnable. terprétèrent, il faut signaler particuliè- ber, etc., furent de ces intrépides qui clusivement aux travaux d'impression. Le producer anglais s'est remis à jlà rement Mr. Matheson Laug, le célèbre le firent, dirai-je. apprécier, à leur La Cie Cricks et Martin, fondée vers tâche avec 1a ferme volonté de satisfaire acteur du « Jui-Errant »; Miss Heyda corps défendant. Toutes les merveilles la même époque, n'existe plus aujour- même les plus difficiles de ses contemp- Bayley, etc. DONALD CRISP teurs. Fit-il pas mieux que (Te ?" plain- du monde annoncèrent-ils, pour dix cen- d'hui. Il est possible qu'elle ait fait for- Autres production: « The door that l'admirable boxeur du Lys brisé, et' ' times, la parade préliminaire par-des- tune. Puis encore les Compagnies Tin dre. Un des meilleurs producteurs et lias 110 key », mis en sèue par M. Frank A.-F. ROSE. remarquable metteur en scène. sus le marché ! 11er, Kinemacolor, Windsor, etc. metteurs en scène (Stoll Picture Prod.) Crâne, avec Betty Faure et Georges cinéa 7 6 cinéa

BROAWEST COMPANY Cette Compagnie, fondée eu août 1914, par Messrs Vvaiter W est et Broadbriuge, commença par produire de courtes co- médies, puis entrepris de plus longues œuvres qui furent favorablement ac- cueillies. Elle acheta, en 1915, une superbe, pro- priété à Walthamstow où elle fit éri- ger un studio modèle. Parmi ses pre- miers films, il y a lieu de signaler « Le Marchand de Venise», dans lequel Ma- theson Lang, le célèbre acteur, tint le principal rôle. En 1916, Miss Violet Hopson, déjà réputée en Amérique, comme vedette de cinéma, fut engagée et débuta dans « The VVare Case », avee Matheson Laug, comme partenaire. Vinrent, en- suite, « A munitions girl romance », où Miss Hopson, tint le rôle d'une ou- vrière d'usine ; puis, trois films où elle eût celui de « Sporting héroïne »; « A gamble for love » ; « A turf conspi- racy 2 »; « A fortune of stake ». Ces trois filins eurent, pour attrait, la repré- sentation d'une course de chevaux. Productions suivantes : « A daughter of Eve », avec Stewart Rome ; « A great coup »; « Snow in the Désert »; ce dernier fut présenté en France, sous le titre « Le Lion »; « A dead Cer- tain!}' », avec l'oppy Wynclham, Gre- gorie Scott et Cameron Carr, et tout dernièrement, « The romance of a movie Star », avec Miss Violet Hopson, dans le rôle de la « movie star » (vedette de cinéma). Production à venir : « lu full cry »; 0 A sportman wife »; « Vî of Smith's Alley » et « The imperfect lover », dans lesquelles Violet Hopson, interprétera le principal rôle, avec ses partenaires ha- bituels : .Steward Rome, Cameron Carr, Clive Brook, Pauline Peters. GEORGES CLARK PRODUCTIONS Directeurs : Messrs. G. Glarke et Guy Newàll. Metteur en scène : M. Guy Newâll. Stars: Ivy Duke et Guy Newall. Productions: « Lure of Crooning Wa- ter », qui fut présenté en Amérique,

complètement oublier l'insuffisance de PROGRESS leur scénario. Directeur de production : Mr. Sydney MINERVA Morgan. Mr. Morgan est un excellent Directeur : Mr. Adrien Brunei. Cette metteur en scène, à qui l'on doit : Lady Compagnie fût formée en avril 1920, Noggs; « Little Dorit »; « Two little dans le but de démontrer qu'il était pos- ,i"ooden shoes ». La principale interprète sible de faire rire sans pour cela être, de ces films fut Miss Joan Morgan, dé- vulgaire, et qu'une bonne comédie ne licieuse artiste de seize ans, qui fut choi- nécessitait pas, forcément, l'appoint de sie par Bryant Wasburn, comme leà- farces grossières pour amuser et distraire ding lady lorsqu'il vint en Angleterre, les gens. pour tourner spécialement « The road Les quatres premières production de to London ». la Miverva ont été des comédies de deux réels ; écrites spécialement par Mr. Milne, l'humoriste bien connu du SCREEN PLAYS Ltd A L M A TAYLOR « Punch », elles furent toutes quatre des qui vient de créer Jausy (Hepworth Prod.) succès. Cette Compagnie a pour objet de met- Conjointement avec de telles autres tre à l'écran des pièces de Grand-Gui- comédies, Mr. A. Brunei a l'intention de gnol. Le metteur en scène, M. Fred produire des films d'une portée plus Paul, a déjà produit Infelice, The second Betty Balfour et Hugh E. Wright dans grande. Il s'est déjà assuré, pour cela, Mrs Tanqueray, Her greatest Perfor- Squibs la dernière production de la la collaboration d'auteurs en vogues, ré- mance, The money Moon, tous, drames putés. en un acte; films de deux réels. Welsh Pearson. 9 8 cinéa cinéa porte le mieux la toilette. Aussi, ne nous priva-t-elle pas du plaisir de la écrit spécialement par M. G. Dewhurst. démonstration. Films mis eu scène par H. Edwards: Nous avons pu l'admirer dans de « Alwin », présenté en France, sous le nombreux costumes, plus parfaits l'un titre « Profanation »; « John Forrest que l'autre, si j'ose dire. Miss Ivy Duke liuds himself »; « Ama zing quest of M. étant l'une des artistes les plus belles Ernest Bliss », un des succès de la Com- et les plus photogéniques que je con- pagnie. naisse, je ne m'en plaindrais pas. Au Mis en scène par Gerald Ames: « Once contraire, car elle nous consola alors aboard the lugger. » de bien des choses, et surtout de la pau- M. Llepworth vient de s'assurer la vreté du scénario. Par contre, la photo- collaboration de M. Dewhurst, en tant graphie du « Bigamist » est, dans main- que metteur en scène. M. Dewhurst pré- tes scènes, une merveille. sentera bientôt « Dollars in Surrey », Honneur, donc, au courage malheu- après un scénario original de sa compo- reux de Mr. G. Newall, qui voulut nous sition. donner une histoire morale dont je ti- La Compagnie Hepworth loue elle- rerais cette moralité : « Evitez-nous même ses filins, sous le nom de l'Impé- la vertu ennuyeuse. » rial Film C°, dirigée par Mr. P. Kim- berley. Elle a son agence en Amérique, HEPWORTH PICTURES PLAYS C° ainsi qu'en France ; celle-ci, dirigée par Mr. P.-A. Lamtert, bien connu dans les Directeurs : Messrs. Cecil-M. Hep- cercles français. wort. Manager : M. Paul Kimberley. Stars : Aima Taylor, Chrissie White, IDEAL FILM COMPANY Henry Edwards, Gerald Ames, Eillen Metteurs en scène actuels : Messrs. Demies. A.-Y. Bramble, Denison Clift et M. Tre- La Compagnie Hepworth.est la plus ville, l'acteur français. Je dis — actuels ancienne des Compagnies anglaises, - car les-metteurs eu scène de l'Idéal, ayant été fondée en 1900. Elle est actuel- changent souvent. lement une des plus importantes. La politique de l'Idéal est essentiel- Elle possède, de même que la Broad- lement d'adapter tous romans ou nou- west, deux studios; l'un sis à Walton velles célèbres. Cela lui réussit souvent. on Thamis, l'autre à Oatland Parck, Citons, poduits par Mr. Bramble . acheté récemment. A l'instar des Com- « Mr. Gilfil's love stoiy »; « Wuthering pagnies américaines, elle est 1111e Heights », qui fut un film marquant ; « stock company ». Ses metteurs en « The Will »; « The Rotters », ce der- scène sont : Messrs. C.-M. Hcpwort, nier film sera loin d'avoir la popularité Henry Edwards et Gerald Ames. de la pièce du même nom. Productions : « Anna the Adventu- Produits par M.-D. Clift : « The dia- ress »; « Alf'Button », avec Leslie Heu- mond necklace », d'après la nouvelle de son, le comédien anglais réputé. Ce Guy de Maupassant ; « Demos », qui fut dernier film fut présenté, avec succès, une excellente production ; « Sonia », aux Etats-Unis. Il peut être considéré etc.-, etc. comme l'une des meilleures comédies de M.-G. Treville tourne, actuellement, l'écran. « Ail sorts and conditions of m en », avec Autres films mis en scène par Mr. deux arlistes anglais très connus, Rex C.-M. Hepworth : « Helen of four gâ- Davis et Renée Kelly. tes » ,d'après la comédie de M. Darling- La Compagnie a également produit : ton; « Mrs Erricker's réputation »; « The « Beyond the elreams of avarice », mis tiuted Venus », qui plut par l'étrangeté eu scène par Thomas Bentlej'. Ce film a Miss Ivy Duke\est l'artiste anglaise qui été présenté en France sous le titre « Rê- de son scénario; « The narrow valley », ves d'avare », Mrs. Henry Victor et Joyce Dearceley y furent remarqués par AUX STUDIOS GAUMONT leur jeu sobre et émouvant. MATHESON LANG (Prise de vue d'une scène de tribunal) le grand'interprète dramatique des scènes THE CALL OF THE ROAD londoniennes, dans sa création sensationnelle Grande scène historique des vieilles mœurs de Carnival (Alliance Film Corp.). anglaises (B. Davidson Prod.). NORA SWINBURNE ainsi que « Testimony »; « Garden of dans The Autumri of Pride (Gaumont Prod.) Résurrection », qui fut remarquable, à l'époque, pour la qualité de sa photogra- phie. « Duke's sou », d'après la nouvelle Autre films : « Chinose pazzle build de Cosmo Hamiltou, un des meilleurs thy house », avec Henry Ainley, pro- films de l'année 1920, mis en scène, ce- duits par Fred Goodwyns; « The bache- lui-ci, par Franckliu Dyall. lors club », d'après le roman d'Israël La Compagnie partit à Nice, cette Zangwill, etc. même année ,pour terminer « The per- La Compagnie Idéal loue elle-même sistan lover ». Mr. Guy Newall en pro- ses films'. Elle s'est adonnée depuis fita pour se rendre coupable du « Biga- quelque temps au lancement de filins mist », qui inaugura, très peu brillam- français. Parmi ceux-ci, mentionnons : ment, la saison cinématographique de « La faute d'Odette Maréchal »; « Le l'Alhambra de Londres. Rêve », etc. Selon un propspectus qui fut délivré GAUMONT COMPANY LIMITED gracieusement dans la salle. « The Bi- Directeurs : Mssrs Bromhead Frères. gamist » coûta à la G. Glarck Prod. Les studios de la Compagnie Gaumont £ 51.542, ce qui causa une surprise. ont été ouverts en 1914. Ils furent tou- Cette somme aurait pu être dépensée jours à la peine — on travaille toujours avec plus d'à-propos. Il est vrai que 10 cinéa cinéa beaucoup chez Gauuiout-Limited — « Wheels of Chance »; « A dear fool »; IVY DUKE et GUY NEWALL « Kipps » ; « tous trois avec G.-K. J. STUART BLACKTON niais rarement à l'honneur. Elle n'est (Georges Clark Prod.) encore responsable d'aucune super-pro- Arthur, que Mr. Shaw eût la bonne for- producteur de La Glorieuse Aven- duction. Voici pour mémoire quelques tune de découvrir ; « The woman of his titres de ses films : « Edge of Youth »; dream », etc. ture, événement cinématographique Un Pionnier de l'Industrie Cinématographique : « Fall of a saint »; « The fordington Produits par René Plaissatty : « The de la saison londonienne. twins ». Espérons que la dernière pro- yellow claw »; « The brokeu road »; duction : « Roses iu the Dust », avec « The four feathers »; « The woman M. J. STUART BLACKTON Iris Rowe et Gladys Mason, nous don- with the fan »; « The knave of dia- nera le plaisir de la nouveauté. monds »; Mme Mary Massait fut l'étoile Remercions Messieurs Bromhead appréciée de ces films. d'avoir importé ici de beaux films fran- Nous ne pouvons que regretter le C'est une histoire bien curieuse que jeune en Amérique. Il vit, à New-York, çais : « Le Penseur »; « Le Carnaval des départ récent de Messrs H. .Shaw et R. celle de Mr. Stuart Blackton, et qui les premières vues d'Edison et alla in- Vérités », etc. Dût un changement in- Plaisetty, de la Stoll C°. Ces deux ex- terviewer celui-ci sur son invention. Le tervenir bientôt dans la Compagnie, à cellents metteurs eu scène seront, cer- mérité d'être contée. Actuellement, à la leur avantage, espérons qu'ils continue- tainement, regrettés. tête d'une Compagnie anglaise qui enri- résultat de sa visite fut un article où ront cette politique d'entente cordiale. Produits par M. G. Ridgwell : « The chira bientôt le patrimoine de ce pays, il prédit le plus tel avenir au cinéma. amazing partership », avec Miltou Ros- d'un nouveau ehef-d'œuvre — si l'on Qui eût dit, que cet avenir, il le bâti- STOLL PICTURES PRODUCTIONS mer, l'un des meilleurs comédiens an- peut, dès à présent, dénommer ainsi sa rait ! glais ; « Greatheart »,- avec Madge dernière production, film original en Vivement intéressé par ce qu'il avait Cette puissante Compagnie possède Stuart, déjà connue en France, etc. vu, Mr. Blackton acheta un des pre- à Crickelewood le studio le plus impor- Produits par M. Martin Thornton : couleurs naturelles, que seuls quelques tant d'Angleterre. Cinq metteurs eu « The iron star »; « Frailty », avec privilégiés ont pu voir jusqu'ici, et miers appareils et s'associa avec un ami, scène y travaillent régulièrement ; Magde Stuart ; « The prey of the dra- qu'ils s'accordent à trouver admirable. Mr. Smith, pour en tirer le meilleur gon ». Il tourne actuellement 2, « Gwy- trente œuvres y furent tournées depuis — Mr. J. Stuart Blackton est une des parti possible. son ouverture, il y a douze mois. ueth of the welsh hills », dont Madge rares personnes, peut-être même la Eu 1S97, alors que les films ordinai- Productions Maurice Elvey : « At the Stuart sera la principale interprète. villa Rose ». avec Manora Thew, d'après seule personne dont la vie soit intime- res ne représentaient que des personnes le roman de Robert Hichens, « Sherlock ment liée au développement et à l'ex- ou des choses en mouvement, Messrs. FAMOUS PLAYERS LASKY BRISH Holmes », avec l'excellent Ellie Xor- pansion de cet art merveilleux qui, déjà, Blackton et Smith firent le premier film, wood. PRODUCERS Ltd nous a valu des merveilles. décrivant une histoire. Ce film, long de Produits par M. Ha roi cl Shaw : Mr. J. Stuart Blackton est anglais de 500 pieds, fut bientôt suivi d'un autre Depuis sa fondation, cette Compagnie a produit : naissance, né à Sheffield. Il émigra très d'une longueur double. Mis en scène par Hugh Ford : « The great day » ,avec Marjorie Hume; « The call of youth », avec David Powell et Mary Glyne. Produits par Paul Powell : « The mystery road » et « Dangerous lies », avec David Powell et Mary Glynne. Produits par Donald Crisp : « Ap- pearances » et « The princess of New- York », avec Mary Glynne. Mr. Do- nald Crisp est reparti en Amérique, qui fut un succès non moins égal en après avoir tourné « Besides the B011- Amérique, au Canada, etc. nie Briar Bush », dans lequel il eut un Parmi ses autres réalisations, toutes rôle. mises en scène par Mr. G. Pearson, qui Deux metteurs en scène, travaillant n'a plus besoin d'éloges, il faut signa- actuellement clans les imposants stu- ler : « Les gosses dans les ruines », dios de la F.P.L., à Islington, Mr. Fitz- d'après le roman délicieux de Poulbot ; maUrice, qui tourne « Three live « Garryowen », avec Moyna, Mac Gill ; ghosts », adaptation d'une comédie de « Mary find the gold », Mr. Thomas M. Ouida Bergère (alias Mrs Fitzmau- Bentley, produisit, entre temps, « The rice), Mrs. Aima Q. Nilsson en est la old curiosity shop », avec Lilian Mabel principale interprète, et Mr. J. Ro- Poulton. bertson qui travaille sur une adaptation Le dernier film de la Welsh Pearson d'un roman de D. Clary ton Calthrop. Cpmp'âgny : « Squibs », qui vient d'être « Perpétua ». Interprètes : David Powel présenté à la presse sera, pour les ama- et Anne Forrest. teurs de cinéma, un vrai régal. Le rôle Ce dernier film a ceci de singulier, principal est tenu par Miss Betty Bal- qu'il est à la fois français, selon la So- four, dont on a déjà apprécié les dons ciété Française des Films Paramount, tourent, signalons Mr. Hugh, E. anglais par la grâce de la Fanions Wright, artiste hors de pair dans des Players Lasky, américain d'après la peu communs de finesse et de sensi- presse d'outre-atlantique. Puisse-t-il bilité dans le « Pantin meurtri »; être .vraiment universel. « Mary find the gold », etc. Parmi les acteurs excellents qui l'en- rôles faits spécialement pour lui; Fred- WELSH PEARSON COMPANY E. Groves, etc. La photographie est de Mr. Eugène Cette Compagnie, fondée pendant la Lauste. Elle n'est pas le moindre at- guerre, a produit une des œuvres les trait des films de la Welsh Pearson C°, J. LUFF et LADY DIANA MANNERS plus remarquables du cinéma anglais : qui s'est classée à part clans l'industrie dans la Glorieuse Aventure (J. S. Blackton Prod.) « Nothing esse matters », qui fut pré- cinématographique anglaise, eu égard senté, avec succès, en France, sous le à son souci constant d'art et de vérité. VIOLKT HOPSON tire du « Pantin meurtri ». la charmante star de la Broadway Film. On lui doit aussi « The better'ocle » A.-F. ROSE. 13 cinéa 12 cinéa Et voici le cinéma, truchement vé- On doit à Mr. Blackton, entre autres Avril 5.105.299 — Mai 4.450.165 - ridique,porte-parole aux mille voix d'ai- iuovations, l'utilisation des panneaux Juin 3 03I-503 — rain. Il s'adresse à tous, et tous le com- peints, des tableaux, et des photogra- Juillet 3.000.657 — prennent... Il vient... Nous lui sommes phies, ainsi que les éclairages de fond Chaque mois de nouveaux films fran- soumis. qui, depuis, nous valurent maints effets çais sont présentés, ici, à un public Le cinéma est là pour apprendre au admirables. 11 comprit, un des premiers, avide et curieux, tout disposé à rendre peuple anglais le véritable cœur de la l'intérêt d'une présentation soignée, au don et au goût français l'hommage France — pour le familiariser avec les nuances d'une pensée, entre toutes fer- dans un cadre impeccable. qu'ils méritent. Je dirais tout de suite tile — pour lui montrer, enfin, son Aussi, ouvrit-il, eu 1915, le premier qu'ils le méritent souvent. En dépit de campagnes plus ou moins vrai visage, avide et tourmenté... palace du Cinéma, dans Broadway. 11 tendancieuses menées, dernièrement, Ici, un mot, un 110111 surgissant « Le fonda, également, le premier magazine par delà le « Channel », sur lesquelles Penseur », André Nox. Evocation qui traitant exclusivement de l'art cinéma- je n'ai pas à m'appesantir, l'anglais contient tout ce qu'on ne peut dire. Le tographique. aime le « gay Paris », la « doulce public anglais a chaleureusement ac- En 1917. Mr. Blackton, tout eu gar- France ». cueilli cette œuvre forte, avec raison. dant ses intréêts dans la Vitagraph Il conserve pour elle comme un fonds Cette raison n'excluât pas le sentiment. Stock C°, prit la direction personnelle de tendresse, comme on en a pour un Au contraire. - S'agit-il, avec « Le Penseur », d'un d'un autre studio. Il alors ami, parfois exhubérant, mais si sin- produisit fait isolé?"Non. « J'accuse » fut un plai- « A world for sale », « Wild youth », cère, si peu gênant, toujours disposé à plaire. Je crains fort de passer pour doyer remarquable, discuté, mais d'une « Passers by », etc. poétique, c'est-à-dire ridicule. valeur non discutable. « Le Carnaval On pourrait croire que ce fut là tout. N'est-il pas dangereux, d'ailleurs, des Vérités », « Miarka », L'Appel du En vérité, ce pouvait être « assez ». d'avouer un faible, ou une faiblesse, Sang », « L'Ami Fritz », etc., furent Mais, Mr. Blackton voulut et fit mieux mais ma foi, tant pis : j'ai celui-ci! autant d'oeuvres qui défendirent et il- encore. Cet homme inlassable est re- On ne s'imagine pas, en France, lustrèrent dignement la cause du peu- venu, eu 1920, dans sa patrie d'origine comme le peuple anlgais s'intéresse aux ple français. Louons-en les Compagnies Gaumont, pour réaliser une grande ambition : mille et une choses du continent, Pathé, Stoll, Butcher, etc., qui les pré- faire des films essentiellement anglais qu'elles soient conséquentes ou futiles. On 11e peut que regretter qu'il s'agisse sentèrent. . qui puissent rivaliser avec ceux de ses trop souvent des mille et un faits di- Le cinéma est le véhiculé (véhicule amis d'Amérique. vers parisiens, et puis qu'importe!... comme on dit eu anglais) le plus sûr Quel homme, mieux que lui, pouvait C'est pour lui, comme un peu de lu- oui soit pour le génie français. tenter une telle expérience. mière, un soupçon de parfum, quelque Pui:-se-t-il garder toujours ce je ne M. Blackton présentera, bientôt, sa chose de délicat, de raffiné. Cela plaît. sais quoi qui le distingue d'une autre œuvre étrangère, ce composé d'imagi- dernière œuvre « The Glorious Adven- Mieux, cela enchante... C'est français. Voici presque un mot magique, en vé- nation, d'heureuse originalité, d'audace, ture », mise à l'écran d'après un scéna- où l'on reconnaît sa marque « made in rio de sa composition. Les principaux rité. Nous voici loin du cinéma, direz-vous. France ». Alors disparaîtra, bientôt, interprètes eu sont : Lady Diana Man- Quelle erreur. Ne pensez-vous point cette fausse idée qu'on se fait générale- ners, Victor Nac Langlen, etc. qu'une amitié réfléchie soit préférable ment d'un peuple, charmant entre tous, Les quelques photos que M. Blackton à un penchant, mou Dieu, plutôt fri- qu'on dit léger, parce qu'il admire a bien voulu réserver pour Cinéa, don- vole, en cela qu'on ne le discute pas. On toute œuvre sincère de confiance, qu'on neront au public français une idée de ne le discute pas, justement, parce qu'il dénomme inconstant, parce qu'il aime toute beauté. En 1S9S, Mr. Blackton prit au Cuba Le succès de l'entreprise, nécessitant ce studio que fut produit « Gentleman l'art avec lequel le film fut produit. Nul est un penchant. Des réalisateurs tels que MM. Marcel doute qu'il ait le succès qu'il mérite. Pourquoi est-il cela? Parce que... Je les premières vues de guerres et les de plus grandes facilités de travail, la of France », où, pour la première fois, L'Herbier, Abel Gance, Léon Poirier, Pour moi qui l'ai vu, « The Glorious sais des gens qui vont sourire. présenta, avec succès, dans les princi Vitagraph C°, fit construire un impor- apparu un « star » de la scène, Mr. Hélas ! Faudrait-il que le Français se Léon Mercanton, etc., sont là pour nous Adventure », première super-production paux théâtres de New-York. La même tant studio hors de la ville. C'est dans Kyrie Bellew. résignât à n'être qu'une espèce de feux- donner confiance, quant à la bonne pro- en couleurs où se résument tous les ef- pagande des dernières productions fran- année, ils construisirent, dans cette En 1902, après un recrutement judi- follet, paré d'une grâce désuète 1S30. ou forts d'un homme de volonté et de cons- d'un laisser-aller 1921, auréolé de suc- çaises de l'écran. ville, sur les toits d'une maison, le pre- cieux d'artistes, la Vitagraph .Stock C" cience, sera un autre et digue achève- cès .laissez-moi dire, antique. Séducteur Qu'ils sachent — et tous les produ- mier studio. était organisée ; la première, en date du vement dans l'histoire de cet art, entre sans gloire, car sans conquête, lui suf- eers français avec eux — qu'ils ont ici En 1899, ils commencèrent à faire des genre. tous, difficile. fira-t-il d'être dans les cœurs et 11011 de nombreux enthousiastes. Il n'appar- tient qu'à eux de s'en faire des amis, films établis d'après des scènes de la Mr. Blackton produisit alors le pre- Rendons-en grâce à M. Blackton, dniis les esprits, irrémédiablement. clairvoyants, et d'autant plus fidèles. pionnier et conquérant, à qui nous se- Le chic français? Oui... La grâce pa- vie familière. Us quittèrent bientôt leur mier film historique, la « Vie de A ce sujet, qu'on me permette d'ex- ront encore redevables de minutes pro- risienne? Oui... Le plaisir de la Butte, studio où ils étaient incommodés par la Washington », avec Joseph Kilgoui\, des moulins et des cafés chantants? primer le vœu de voir projeter égale- fondes. A.-F. ROSE. mauvaise température, la fumée des autre acteur en renom. Ce fut là le Oui... Des fleurs, des danses, des sou- ment en Angleterre, un jour prochain, les dernières œuvres de Mssrs. Henrv maisons avoisinantes, etc., pour un au- premier film de « 2 réels ». Mr. Black- pers fins, des rires. Quoi encore ? T?oussell. Louis Delluc. René Hevjil. tre emplacement dans la même rue, plus ton produisit ensuite le premier film l'apéritif à la terrasse du Cardinal. C'est joli, délicieux, agréable. Henri Dianmnt-Berger. etc., dont quel- aproprié à leurs desseins. de « 3 réels »; « Taie of Two Citi es », j L'Entente Cordiale | Un point. C'est tout. ques échos chaleureux me sont déjà par- Ils produisirent là, « L'Hôtel Hanté ». d'après la nouvelle de Dickens, dans La France est digne d'être appréciée venus. Elles trouveront, ici. un public qui fut le premier film à « trucs. » ; ce lequel Norma Talmage joua pour la par d'autres moyens, sur d'autres œu- attentif, et sans nul doute, un succès I Cinématographique i mérité. Chacun des deux pays en ret;- film fut un tel succès que 600 copies première fois. vres plus durables, bâties selon cette j, _ humanité profonde qui l'anima tou- ren quelque avantage. durent être fournies pour répondre à la Parmi les autres productions de Mr. iours. Chaque manifestation de son ac- L'entente cordiale est d'abord une en- demande d'un public avide et curieux. Blackton, qui marquèrent chacune un L'année 1920 a marqué l'expansion du tivité, chacune de ses initiatives, fut le tente, c'est-à-dire une 'reconnaissance En 1900, Messrs. Blackton et .Smith progrès dans la production et la mise film français, en Angleterre : point de départ d'un nouvel achemine- mutuelle de droits et de devoirs. En ce oui concerne particulièrement les arti- Exportations françaises en Angle- ment. Chacune de ses réalisations fut fondèrent avec Mr. W.-T. Rock, la Vi- en scène, on peut citer : « La case de sans de cet « art » unanime, de devoirs, terre : comme une éclaircie strr 'un monde tagraph Compagnie, dont la première l'Oncle Tom », « Les Misérables », il en est surtout un : être sincère, être Année 1919 9.843.009 pieds hanté, surtout de mauvais rêves. humain. Oser, ensuite, et vaincre. production fut un film de 1.000 pieds, d'après le roman de Victor Hugo; « Oli- Année 1920 18.044.437 — Cependant, nous qui l'aimons, la L'homme est partout le même être intitulé « Raffles », adapté de la pièce vier Twist », etc. Cette expansion n'a fait que croître connaissons-nous ? A peine. Les jour- anxieux, aux bras tendus, souvent, célèbre du même nom. d'une façon parfois très sensible : naux français 11e sont pas 1ns eu An- En 1915, Mr. Blackton présenta « The hélas ! au lèvres closes. T a parole peut- • Exportations françaises en 1921 : gleterre. Les livres n'ont qu'une clien- Puis, vinrent des mélodrames, « The Battle.Cry of Peace », œuvre de pitié elle jamais tout dire. Peut-elle tout Janviers 3-35°-759 pieds tèle restreinte. Des magazines, — Vie Automobile thieves ». « The escape of LADY DIANA MANNERS montrer. La foule qui le contient — en forte et sincère, qui montra, pour la Février 3.636.512 — Parisienne, on autre du même genre - la délicate et brillante créatrice de qui tous, si divers, se rassemblent pour Sing-Sing », qui excitèrent partout l'in- première fois, le pouvoir de propagande Mars 4.634.057 — je n'en parlerai pas. La Glorieuse Aventure. térêt. du cinéma. 14 cinéa cinéa 15

écouter, et pour frémir — u'est-elle pas d'argent qui ue permet pas aux produc- Les productions anglaises sur les pital; d'autre part, la faillite de diver- pelé devant les tribunaux. Ils ont ob- la même sous tous les cieux, soumise teurs de faire mieux, sinon bien. marchés étrangers. — Les produeers tenu gain de cause. à qui sait la prendre ? Ne subit-elle pas ses, entreprises : la Loudou Film C", le Considérons ces diverses causes d'in- anglais ont fait 1111 sérieux effort eu vue Paiace, etc., arrêtèrent un nouvel afflux De nombreuses Compagnies se sont partout le même ascendant ? L'émou- succès, du film britannique,. avec rai- de reprendre pied sur le Continent et formées pour acheter des blocs de mai- voir. d'argent. son et surtout avec bon sens. Nous ver- en Amérique. Cependant, tout, c'est-à-dire nombre sons... et attendent des jours meilleurs. Le mot dit tout : être impressionné rons que la situation présente du ci- Eu France, la majorité des films ex- de faits, laissent prévoir une orienta- La Stoll C° est ainsi prête à faire cons- par ce qui meut, par ce qui vit ; le voir, néma anglais trouble et mauvaise en portés ont été présentés avec succès; tion différente des banquiers à l'égard truire le plus grand cinéma de Londres, Le peuple anglais verra que là-bas, apparence, permet encore, plus que ja- aussi, les transactions entre les deux du cinéma : l'introduction du film an- le Stoll picture palace qui contiendra un autre peuple lui ressemble, qu'ils mais, tous les espoirs. pa}'s n'out-elles fait que croître. glais sur les marchés étrangers, le goût 5.000 places. Ce cinéma aura cette heu- ont les mêmes joies, les mêmes souf- Block and Advance-Booking. — Ce Exportations anglaises, eu France : marqué du public pour des films d'une reuse originalité qu'il communiquera frances, qu'ils poursuivent tous deux S3-stème de louage des filins fut dû aux positives négatives réelle valeur artistique et documentaire: directement, d'une part, avec le métré les mêmes idéaux. Ainsi sera réalisé la conditions incertaines d'exhibitions du- à valeur égale, la production anglaise (Baker street station); d'autre part, avec parole du sage : « Ils ont vu, ils ont rant la guerre. Il s'est maintenu, jus- Aimée 1916.... 270.300 8.567 le chemin de fer (Bakerloo station). compris ». sera préférée à l'américaine; l'agrément qu'à ces derniers temps, un peu par Année 1917.... 515-827 58-917 intervenu entre les membres des trois Voilà bien le progrès ! Quand verrons- L'entente cordiale nécessite-t-elle au- la force des choses; les exhibiteurs ne Année 1918,... 1.260.034 Si.877 nous la plateforme pour l'aéro de Ma tre chose ? associations cinématograpiliques du voulant pas subir une perte sèche en Année 1919.... 2.0S7.089 944.751 pays (industriels, loueurs, exhibiteurs), dame ? A.-F. ROSE. interrompant leurs achats; ce qui favo- L'année 1920 marque encore un sen- relatif à la suppression de l'Advance- Croira-t-on qu'eu dépit de ce palace riserait leurs nouveaux concurrent, et sible progrès. bookiug; enfin, pour terminer, l'appro- monstre, un confrère a acheté — exac- aussi parce que certaines Compagnies En Italie, le film anglais s'est égale- che de la nouvelle saison qui marquera, tement en face, dans la même rue —■ de louage se refusèrent, pour leur part, ment implanté (exportation en Î919, espérons-le, le début d'une ère de pros- un édifice qui subira une semblable à annuler les anciens marchés. 2.837.434); en I-ïollaiide (exportation, périté. transformation. Que nous disait-ou de £ Réflexions Le Bloc and Advance-booking est, ce- 1.772.325); au Brézil, en Argentine, etc. Building ban. — L'interdiction de l'incompréhension des capitalistes ! pendant appelé à disparaître prochaine- En Amérique, l'introduction du film construire des nouveaux cinémas fut Puissent les Services Administratifs d'un Optimiste ment; la majorité des Directeurs de ci- anglais fut un fait d'une certaine va- néfaste à l'industrie anglaise. Interrup- être aussi intelligents qu'eux. némas s'étant rendu compte qu'un statu leur, s'il faut en croire la mesure de tion du louage pendant quelques mois, Pourquoi ne le seraient-ils pas ? Pour- quo signifierait la perte de leur clien- prohibition demandée par quelques ou création de nouveaux débouchés, là, quoi refuseraient-ils plus longtemps droit tèle. stocks, Compagnies américaines. Le pro- de cité au cinéma. Son pouvoir formidable II serait vain de nier la dépression était le remède à sou état de congestion- Aussi, se sont-ils prononcés contre ducteur anglais sait maintenant où il neinent. de propagande ne fait-il pas de lui le actuelle, le « Slurnp » de l'industrie ci- lui dans une réunion, qui se tint en fé- va et ce qu'il veut. Les Compagnies meilleur et le plus sûr agent de la nématographique anglaise. Les 3-500 cinémas actuels ne suffisent vrier dernier, où furent représentés les Hepwort et Stoll (cette dernière, par pas pour rémunérer ou pour amortir la suprématie britannique, sur tous les Des chiffres sont là, hélas! probants: principales branches de la K.E.A. l'entremise de Pathé), ont chez eux un points du monde. Exportation durant les sept premiers mise de fonds, de plus en plus impor- La Compagnie Hepwort, une des plus débouché certain; leurs nouvelles pro- tante, que nécessite la fabrication d'un Faisons confiance au Gouvernement, mois de 1920:Longueur. 14.414.034 pieds; importantes Compagnies anglaises, a ductions seront la meilleure des propa- comme nous faisons confiance, à pré- valeur, 165.704. bon film. Leur capacité moyenne est £ déjà mis en vigueur, depuis 1920, un gandes. Dans les Dominions, Canada, sent, aux produeers. Ceux-ci se sont Exportation durant les sept premiers d'ailleurs minime: 1.200 à 1.500 places. système plus rationnel et combien plus Australie, aux Indes, également, le La défense, justifiée, des Couuty Con- rendus compte que l'enthousiasme du mois de 1921: Longueur, 8.250.535 pieds; apprécié. .Ses filins sont présentés au film anglais a obtenu un tarif de fa- public était à toute œuvre de mérite, valeur, £ 96.125. cil, de construire des établissements, public trois mois après leur présenta- veur. Son succès est donc certain, dénommés à tort « de luxe », a donc d'où qu'elle vint. Aussi, peuvent-ils Des faits: telle Compagie qui a in- tion privée (trade-show). pourvu que sa valeur soit sans conteste. faire crédit pour leur part, à l'intelli- terrompu toute nouvelle production mis les Compagnies anglaises dans Après maints tiraillements, entre En ce qui concerne tout particulière- l'obligation de sauver (to save),par tous gence capitaliste .Ces derniers, sans jusqu'au début de l'année, telle autre loueurs, exhibiteurs et producteurs, ment les Indes, une Compagnie anglo- les moyens possibles, le capital engagé. doute, le leur rendront bien. qui s'adonne au lencement de films après d'âpres discussions sur la ques- indienne, The British aiid Oriental étrangers; des constatations, les recet- Le principal ed ces moyens fut_— La A.-F. ROSE. tion de savoir lesquels d'eutre eux per- Filins Ltd, est actuellement en voie de Palisse l'eût pensé — la réduction du tes n'ont pas cessé de décroître. draient le moins de plumes, un agré- formation. Son capital prévu est de Ci-dessous, les chiffres relevés pour coût du film. Comme si un mauvais film ment est enfin intervenu, qui se résume £ 6oo.oco. Ses buts : produire et dis- pouvait être autre chose qu'une mau- les trois derniers mois : comme suit : tribuer des super-productions anglaises vaise affaire. Mars £ 1.057.000 i° Les marchés, déjà passés, seront et indiennes-, respectivement dans cha- Ou a essayé de remédier à la situa- Propos séVères /... Avril £ 1.017.600 valables, qui concernent des films de- cun de ces pays. tion, en transformant les salles de théâ- Mai £ 775.100 vant être livrés aux exhibiteurs avant Quant à la distribution des produc- tre en cinémas. Tel fut le cas des théâ- Mais /... er Tirer, de tout ceci, que le cinéma an- le i janvier 1923. tions anglaises, la formation d'une as- tres les plus célèbres de Londres : l'Em- glais est près de rendre l'âme, serait 20 Aucun louage de films à livrer sociation indienne, dépendante, est en- pire et l'Alhambra, à Leicester Square; faire montre d'un esprit aussi faible après le 31 décembre 1922, à moins que visagée, qui aura pour objet la cons- le jPalace, dans Shafstertury avenue. qu'étroit, n'en déplaise à ces charita- ces films n'aient fait ou ne fassent l'ob- truction et le contrôle de nombreux et Quelques autres ont leur saison consa- Diable, me suis-je dit, en y pensaut, bles personnes qui 's'apprêtent à le jet d'une présentation privée, antérieu- nouveau palaces du cinéma, aux Indes. créé au cinéma; Londou Pavillon, Win- et je fus bien près de résigner ma tâ- er mettre en terre;cette dépression n'a rien rement au i janvier 1922. Le Directeur de The British and ter Gardeu. On agit de même en pro- CHARL1E CHAPLIN che. Considérez que mon préambule dont on doive s'alarmer. Elle n'est pas était ceci : 3° Présentation privée de toute nou- Oriental Films Ltd, est M. Bertrand vince. est venu en Europe, acclamé, une exception dont on puisse, impar- velle production, dans les trois mois qui Phillips, manager bien connu de la Ceci est tout à fait insuffisant, il va Le cinéma anglais en dépit de la tialement, tirer parti envers et contre suivront sa registration. firme B. P. Ltd, de Londres. sans dire. Que sont 200 cinémas de plus mais discret et calme. Il a séjour- grosse publicité qui l'accompagne, pour tous ceux qui se sont dévoués à la 4° Aucune nouvelle production ne Pour peu que la situation le permette, sur un territoire qui en nécessite 2.000! né à Londres, à Berlin, à Paris, à ne pas dire de prime abord qu'elle le cause de cet art — septième de nom — pourra être louée avant qu'elle n'ait les produeers anglais augmenteront Quoi qu'il en soit, il est bon de sou- Lympne chez sir Philip Sassoon. soutient, — traverse, actuellement, une qui peut-être un jour rayonnera plus fait l'objet d'une présentation privée. crise très sérieuse. 11 étouffe et s'atro- leurs débouchés en Autriche, dans les ligner ici que cette transformation aura Il a vu le moins de journalistes que tout autre. Elle n'est qu'une con- 50 Obligation de livrer toute nouvelle Balkans, en Russie, etc. prouvé aux capitalistes qu'un bon film phie, serré dans des formules comme séquence, d'un état de choses créé par production dans les six mois qui sui- Nous pouvons donc leur faire con- pouvait être, à l'instar d'une bonne possible, il a évité les banquets dans un carcan, alors que là, tout près, la guerre, dont n'importe quelle indus- vront sa présentation privée. fiance. Us sauront continuer ce qu'ils pièce, une mine d'or. L'Alhambra qui et les manifestations grandioses. devant des yeux qui ne savent voir, ni trie du Royaume-Unis se ressent éga- 6° Les marchés qui seront passés à ont si bien entrepris. ouvrit, le S août, avec un spectacle Il s'est promené dans les bars comprendre, ou simplement qui ne veu- lement. des films devant être livrés, après 1923, lent pas voir — il y a l'air libre et la Le Cinéma anglais au point de vue cinématographique ne réussit pas avec intimes, les cafés littéraires, les Il n'est que trop vrai que divers fac- non encore produits ou présentés, se- financier. — Eu 1919, l'entrée de gros « Le Bigamiste ». U 11e faut en accuser lumière, les nuances, les rêves, toute teurs ont nui particulièrement au dé- ront sujets à annulation. capitalistes dans l'industrie, Lord Bea- que le film. Par contre, ce théâtre fait cirques, les music-halls avec ses la bonne chanson... la vie sincère, en- velopnement et à l'expansion de l'in- On voit que c'est là, en quelque sorte, verbrook entre autres, eut un énorme salle comble avec « The Old Nest » amis Georges Carpentier, Harry fin... la vie ! dustrie cinématorgaphique anglaise — le dernier coup porté à un système né- retentissement. Le cinéma anglais mar- (production Goldwyn). Un seul film — Pilcer, Jacques Copeau, les frères La concurrence trop exclusivement système de louage des films par série et faste, car bon gré mal gré, tous les qua alors un sensible avantage. Diver- un bon— et c'est assez; tel est l'avis du commerciale, qui sévit entre la plupart Fratelbni, etc. Il ne consent à se d'avance (block and Advance-booking), exhibiteurs devront se rallier à cet ses importantes Compagnies de produc- publie. Les capitalistes se rendront à des Compagnies londonniennes, — cha- — interdiction de construire de nou- agrément. Nul. doute que dès la pro- tion ou de louage : Stoll, Idéal, Famous l'évidence. montrer que dans des galas de cune visant surtout à surprendre les se- veaux cinémas (building ban), l'échec chaine saison les amateurs de cinéma Players Lasky, General, etc., augmen- On ne peut, on ne doit pas désespé- bienfaisance. Nous l'aimons de crets de polichinelle' du voisin — les du cinéma anglais en Amérique et, pourront apprécier les dernières produc- entraîne parfois, trop souvent, vers des tèrent leur capital. rer. D'ailleurs, le building ban, tout plus en plus. :.' :: d'autre part, l'envahissement du mar- tions britanniques de valeur, au lieu Malheureusement, des œuvres faibles, récemment, ne fut pas si strict qu'on réalisations — qu'elles disent — où l'art ché britannique par les films améri- d'être contraints par un Directeur qui hors de date (Voir Block et Advance- put le croire. Dans les faubourgs de n'est plus qu'un artifice maladroit. cains; une production nationale, orga- n'en peut, mais de suivre les péripé- booking), éloignèrent le public ,mal à Londres, principalement, en province, Aussi le public, qui n'est pas ce qu'un nisée sur des bases douteuses : films ties harassantes — harassantes pour propos. La crise économique et les dif- des nouveaux cinés ont pu ouvrir (aug- vain advertiser-specialist pense, est-il bon marché, faits à la hâte, sans souci eux — de drames, de mélodrammes et férentes grèves qui en furent la consé- mentation totale en 1920: 160). Dans excusable de ne pas leur être irrémé- de vérité, sans pouvoir d'émotion; crise de comédies périmées. quence, la menace d'un impôt sur le ca- certains cas, les intéressés en ont ap- diablement dévoué. 16 cinéa cinéa 17

A voir la gêuéralité des productions films enregistrés durant ces trois der- me reçoit avec ce sourire affable, qui le Au premier, tout au long d'une ga- Ceusors, les industriels . et loueurs présentées durant ces deux dernières nières années, seules une douzaine fait paraître encore, plus jeune, — ou lerie se trouvant sur le pourtour de payant à celui-ci une redevance, calcu- années — visées, super-visées, master- d'œuvres méritent d'être signalées et lui donnerait 25 ans — et, après les pre- l'édifice, sont les loges des artistes, spa- lée à raison de 1 shilling par cent pieds pièces, ou all-cast starriug — on pour- revues. Je citerai entre autres : Nothing miers mots de bienvenue, me remet aux cieuses, bien aérées et bien meublées; la ou partie moindre. Le droit minimum rait croire toute véritable humanité, else matters et Garryowen (Welsh Pear- bons soins d'un assistant. pièce où l'on fait les sous-titres, et celle est de 5 sh. Une copie du certificat doit bannie de cet art, maître du temps, son C°). — Alf Button et Amazing quest — Vous vous perdriez, me dit-il ? où l'on prend les clichés. Le studio pos- être fournie ainsi à l'exhibiteur. pour la plus grande gloire d'une mé- of Mr. Ernest Bliss (Hepworth). Demos Et moi qui ne suis pas Prince Char- cède 20 lampes à mercure Cooper Quoique des journalistes, en mal de diocrité latente. Direction jusqu'ici im- et Wuthering Heights (Idéal). — Car- mant ! Qui sait, j'eus pet-être trouvé, Hewitt, trois Sunlight 20 VVohl broad- copie, aient pu en dire, le Board of Ceu- puissante à déterminer, et à suivre des nival (Alliance Film Corporation). — dans la Glorieuse Aventure, gente Cen- sides, 16 Wohl projecteurs ; ceci, sans sors, sous l'intelligente direction de conditions saines de production — man- Call of the Road (L. B. Davidson). — drillon. compter le menu fretin, 10 lampes Mesrrs. ' O'Connor Présidence ; Booke que de capitaux suffisants pour l'éxé- Duke's sou (G. Clark Prod). — Kippj D'abord, les lieux réservés pour la Kleigl de 70 ampères et trois de 100 Wilkinson Secrétaire, a prouvé son uti- cution de « beaux films » — étant en- At the Villa Rose (Stoll). — Snow iu production. 11 y en a trois, couvrant res- ampères, entre autre : lité, n'étant pas un organisme admi- tendu que ces beaux*films existent; tel- the Désert (). pectivement Soo, 600 et 400 mètres car- Mr. Grossman m'affirme que c'est là nistratif, contraire, par principe, à toute- les sont les deux causes principales du Qu'on s'étonne après cela que le film rés. Ils occupent la partie centrale de l'équipement le plus formidable qui soit initiative, rebelle à toute heureuse ori- malaise profond qui affaiblit l'industrie anglais soit si peu apprécié dans son Pédiffiee, le plus petit étant superposé en Europe. C'est bien possible. L'or- ginalité. britannique, auxquelles tous les pala- pays d'origine, 011 il ne figure sur les au plus grand. Celui-ci affecte la forme ganisation complète à coûté £ 400.000. D'ailleurs, nous ne sommes pas en- hres et tous les dythirambes ne peuvent programmes que dans une proportion d'un L, étant entaillé par le magasin Son personnel comprend 300 personnes. core, hélas ! arrivés à cette période de pallier. maximum de 30 %. des décors et accessoires, — ou rien ne Mais, je voulais voir Mr. Helvey. Je perfection où, salis vice et sans bassesse, L'art exclu du temple, ou tout au Actuellement, plus que jamais, la si- manque, sauf un beau désordre — et reprends ma marche — Dieu ! qu'il fe- nous pourrons contempler le monde et moins singulièrement mitigé, voit ^on tuation en Angleterre est critique. Il la pièce qui renferme les dynamos. Le rait bon s'assoir à l'ombre d'un vrai la vie recréée à notre image, avec un prestige diminuer chaque jour, d'autant s'agit de reprendre sinon de maintenir second, principal emplacement, est un chêne! — et monte enfin sur le deck- bonheur naïf de grands enfants... plus que la situation économique du la confiance d'un public déjà plus clair- peu en surélévation. floor. Des ouvriers, non loin, érigent Durant l'aimée 1919, 3.421 films ont pays laissant à désirer, le public res- voyant, en ne lui présentant que des Il est équipé de telle façon que le pro- quelques échaffaudages. été soumis au Board of Censors, repré- treint ses dépenses, délaissant l'agréa- films impeccables qui puissent l'émou- ducer qui l'occupe (Mr. J. Stuart Black- Dans un décor, donnant l'impression sentant une longueur de 6.233.155 pieds ble ! pour l'utile. voir, et même l'empoigner. A quoi bon ton), eu dispose, peut y travailler eu d'une salle à manger rustique, Milton (longueur totale depuis sa constitution: Quoi faire ? Question angoissante que continuer ces bandes « machine made » toute indépendance, sauf, naturelle- Rosmer joue une scène de « The ro- 87.719.479). Sur ce nombre, 2.311 films se pose chaque « manager » soucieux qui sont comme un défi à son bon sens ment, en ce qui concerne l'énergie élec- mance of Wastdale, d'après la nouvelle ont reçu le certificat U; 829 ont eu le des intérêts de sa Compagnie, et des et à sa raison. A quoi bon ces comédies trique et les décors. Un large atelier de A.-E.-W. Mason. Les lampes à mer- certificat restrictif A; 28 ont été refu- siens propres. puériles, ces mélodrames cent fois res- de menuiserie fait suite à ces deux em- cure mettent sur son visage une teinte sés formellement. Le reliquat, soit 253 Quoi ne pas faire ? pourrait-il se de- sassés où la longueur le dispute à l'en- placements, contenant huit établis de livide et lui donnent l'aspect d'un res- films, ont été retenus pour une plus mander plutôt, et ceci serait déjà une nui, l'ennui restant dernier gagnant et taille, et tout l'outillage voulu. capé. ample considération. bonne solution du problème. pour cause ! Selon l'heureuse formule Toutes les pièces de menuiserie, né- Mr. Elvey se lève... Un coup de sif- Parmi les diverses raisons qui ont mo- « The end of boom » annonça un jour- de Mr. Hepworth, le moment est venu cessaires aux divers produeers, sont flet... Le silence... On tourne... tivé le refus définitif ou provisoire du nal du métier, et ce titre était bien si- de ne mettre sur le marché que des faites ici. Est-il besoin d'ajouter qu'on — « Que faites-vous de neuf, Mr. Board of Censors, je soulignerais les gnificatif. La fin d'un engouement, oui, films bel et bien « produced » et non n'y chôme pas. Elvey ? » suivantes : cela est exact. Mais ne devait-on pas plus 0 manufacturai ». A cette condi- Un peu plus loin, agencé de façon — ■ « Des silhouettes. Tenez, voici Mise en relief de l'infériorité des -ra- prévoir cette réaction inévitable, natu- tion, la vitalité du cinéma anglais sera à ce qu'on n'y perçoive pas le choc des quelques spécimen, celuici vous plaît. ces de couleurs ; relle même, qui suit régulièrement la" sauvegardée. A. F. ROSE. marteaux, le sifflement des scies, se Prenez. .Scènes tendancieuses ayant pour but fin d'une vogue, d'une mode ou d'une trouve le bureau des dactylos. Cinq de- — « Mon opinion sur le cinéma an- de faire naître ou d'accentuer les haines célébrité, et qui atteint aujourd'hui le ■ ■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■«■■■■■■■■■■ b ces charmantes pensionnaires, quatre glais ! U manque de capital et d'imagi- de race ; cinéma anglais de façon si fâcheuse. blondes une brune, s'emploient à faci- nation. Nous pourrions cependant faire Scènes relatives à l'usage des dro Depuis bientôt un an que des indi- liter le travail des artistes. Chaque de belles choses. En France, il y a de GUY NEW AL ..S'.UÎS ; ces formels l'annoncèrent, n'aurait-on j AU STUDIO \ Cruautés envers les animaux ; m m scène d'un scénario est tapée séparé- l'imagination. Aussi je suis pour une Vedette de la Georges Clark Prod. pas dû s'organiser afin d^en atténuer ■ ■ ment sur une feuille, le verso de la- échange de bons procédés, je veux dire Film où le crime, où le meurtre est autant que possible les déplorables ef- quelle est une fiche qui donnera toutes de bous filins. qu'il ne dépend pas d'un quelconque l'attrait dominant. fets. U eut suffi de vouloir « bien faire » La Stoll Compagnie possède, actuelle- les indications nécessaires pour l'éla- — « J'aijne beaucoup la France. J'y ministère. 11 a été fondé en mars 1913, On peut se rendre compte, par ces en dehors de considérations d'ordre sur- ment, le studio le plus important et le boration du rôle, du jeu, et du costume, fis, d'ailleurs, de nombreux et longs ; ur les suggestions du Secrétaire d'Etat quelques exemples que la tâche du tout monnayables. mieux équipé d'Angleterre. Sis à Crick- maquillage compris. séjours. J'ai tourné un peu dans tous à l'Intérieur, eu tant qu'organisation Board of Ceusors n'est pas vaine, et Du point de vue technique, le cinéma lewood, dans le faubourg nord-ouest de Revenons sur nos pas. Voici le res- ses coins, si l'on peut dire. A Nice, du métier (trade organisation). 11 fonc- qu'il serait sot de la plaisanter, à l'ins- anglais, dans maintes œuvres, s'est Londres, tranquille et verdoyant, pro- taurant, qui comporte trois salles par- naturellement, — voici des souvenirs ~- tionne sur des bases absolument indé- tar du plus commun des pamphlétaires. montré à .la hauteur de ses^rivaux. Il che de tous mo3'ens de communication, faitement installées : l'une (réservée en Auvergne, ailleurs. Je repartirais pendantes. La censure 11e peut jamais être qu'un possède aussi nombre d'artistes de ta- ce studio est un modèle du genre. aux étoiles et aux Directeurs, la se- pour Bordeaux avant la fin de l'année. Sou seul objet est de considérer si les pis-aller. D'accord. Mais tant que le ci- lent. Que fallait-il de plus pour réaliser J'y fus, il y a quelques temps, ayant conde pour les artistes, la troisième — « Sherlock Homes a eu du succès, films produits sont « suitable », c'est- néma 11e sera pas entré dans les mœurs des œuvres de valeur, caractéristiques à quérir certains tuyaux sur le film pour le personnel. Puis la cuisine qui m'a-t-ou dit. à-dire (la traduction 11e rend pas exac- comme dans un spectacle régulier, sain, d'un génie national universellement en couleurs, sensationnel, que Mr. J.-S. doit être échappée de la Maison Elec- — « Oui, le film plaît. Ellie Norwood tement le sens du mot), s'ils convien- agréable, intéressant, c'est-à-dire tant estimé et reconnu, lesquelles eussent Blackton y prépare pour son propre trique, visitée à Paris, naguère. est excellent... nent ou non pour la projection dans que les produeers n'auront pas . le cou- affermi les crédules, entraîné les hési- compte, qui s'intitule « The Glorious Un peu plus loin, les deux magasins Et quels sont vos projets ? un cinéma usuel. Son indépendance rage de faire des films avec l'idée de tants ! Des capitaux. Cela n'est que Adventure ». d'habillement ou quiconque, homme ou — « ...Prendre une tasse de thé. Vou- étant garante de son impartialité, sa réaliser une œuvre d'art et non "pas trop vrai; mais aussi et surtout des ca- Le bâtiment, vu du dehors est im- femme, peut trouver chaussure à son lez-vous? c'est l'heure. » décision, à ce sujet, est sans appel. une affaire, ce pis-aller vaudra encore histoires neuves, fortes, remplies de posant. Limité par trois rues, il couvre pied, déguisement à sa mesure. Mr. Maurice Elvey est un homme Il y a lieu, de souligner qu'elle est par- mieux qu'une licence où tous les désor- sève, où la beauté eut été autre chose une superficie de 9.000 mètres carrés. Viennent ensuite les offices (3 pièces)., -.-fiarmant. tout et toujours respectée. dres et tous les dérèglements sont per- qu'une élégance, où l'amour eut été au- Erigé originalement en tant qu'usine réservées à chacun des six produeers de Il intéressera peut-être les Compa- monstre. ■ . a tre chose que tout ce que vous en avez d'aéroplanes, il convenait on ne peut La Stoll C°. Bureau Standard, fauteuils, m m gnies françaises, le public français éga- mis avec aggravation d'une publicité vu... et le reste !... histoires où la vie mieux pour sa destination présente. Ma bibliothèque., des photos, le téléphone; lement, de savoir que le Board of Ccn- Ne disons pas que la censure est illé- eut été puissante, libre et sincère, his- première visite datait d'il y a huit mois. «.•'est confortable. !Lc "Board of Ccnsors" ! sors est la seule organisation autorisée gale, absurde, néfaste, qu'elle est un toires de tendresse et de pitié. Qu'a- A ce moment, les travaux nécessaires En face, dans la galerie du rez-dc- — reconnue, — d'autre part, par le gou- empêcheur de tourner en grand. Ne la t-on fait pour les trouver ? Rien ou d'installation n'étaient pas encore ache- ehaussée, sont les bureaux des Direc- vernement anglais. rendons pas responsable des mauvais peu-de chose. A part d'heureuses et vés. — Aussi, fus-je médusé du change-, teurs, une belle salle de projection, le Eu égard à la décision adoptée par Les County Concil n'ont pas le droit filins, dont un public averti, heureuse- trop rares exceptions, le cinéma anglais meut. bureau où se fait le recrutement et la les membres de la K.E.A., de ne présen- d'interdire un film qu'il a accepté, ils ment, se rédime. vit presque exclusivement sur sa litté- Dès l'entrée, une impression de répartition des artistes. ter dans leurs salles que des filins ayant s'en remettent entièrement à ses juge- U me suffit de savoir, qu'en dépit des rature choisie avec plus ou moins de grandeur, de force, vous parvient, de Je mentionnerais, enfin, les différen- eu l'approbation du Board of Censors, ments. Aussi, ceux-ci ont-ils force de loi mauvais marchands, le cinéma — mer- discernement, alors que son essence discipline aussi. Des gens passent af- tes salles où se font les divrses mani- li presque totalité de la production an- sur toute l'étendue du Royaume-Unis. veilleux instrument de propagande et exige qu'il soit un art absolument dis- fairés, des coups de sifflets vibrent, au- pulations du film : celle pour le déve- glaise est soumise à ce dernier. Celui- Les certificats délivrés par le Board de civilisation — est un art, et rien que tinct, ayant ses lois — celles de la na- toritaires. Dans le vestibule, sur une loppement du négatif (7 m. 50 x 4 m.), ci édite, mensuellement une liste des of Ceusors sont de deux sortes : dénom- cela. Sou but est l'idéal que nous pour- ture, — ses caractères — ceux que vous pancarte, je lis : Mr. Maurice Hclvey — pour l'impression (6 m. x 3 m. 50), films ayant eu son visa, et l'envoie aux més U et A ; le certificat U indiquant suivons. « Honni soit qui ne veut pas préférez, — ses raisons d'être... et son in — M. G. Rigwell — in --- M. Martin pour l'impression positive (7 m. >: 6 ni.), autorités qualifiées dans chaque pro- que le! film peut passer dans n'importe le reconnaître. » destin ! Conséquence d'une telle façon Thorton — in— M. Sinclair Ilill — ont pour le lavage (15 m. x 8 m.), la pièce vince, lesquelles en donnent connais- nuel programme ; le certificat A spéci- Tl m'importe peu, quant à moi, que le de produire, il est peu de cas où la — Mr. Maurice Elvc}', travaille. pour l'ensemblage (T2 m. x q m.), poul- sance aux Directeurs de «cinéma de leur fiant que le film en question ne convient Board of Censors fasse ou non œuvre maîtrise du metteur en scène puisse Je tombe bien, ma foi. ie séchage (15 m. x 6 111. 50), et le per- ressort. plutôt nue pour exhibition devant un saine: vraiment s'employer. Sur environ 2.500 M. Joë Grossman, studio manager, forage (5 m. x 3 ni.). Le Board of Ccnsors n'est pas une ins- milieu d'adultes. Que Messieurs les Produeers com- titution gouvernementale, 'c'est-à-dire Pour tout film soumis au Board of mencent. A.-F. ROSE. DUCHESNE Oeoigîs PEROL S uc: 5*7, Bcufevord (les Filles du CrjWure,Itab

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