Journal jg|gy. •- Confédération Musicale France 103, boulevard Mag'ehtâ 75010 A . r- ' LA ^ ^ LIBERTE

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7* Sommaire Editorial

3 Assemblée générale 1989 L'assemblée générale de la CM. F. fait partie de ces événements qui, régulièrement, nous permettent de tra­ cer le bilan de ce qui a été accompli, et de dessiner des projets, qui restent à réaliser.

4 Bicentenaire de la Cette année aura marqué pour la CM.F. un accroissement sensible de ses activités, dans un cadre nou­ Révolution Française veau, les services administratifs ayant intégré au mois d’août leurs nouveaux locaux, plus spacieux et plus pratiques, pour un travail plus rationnel et plus efficace, au service de tous les adhérents de la CM. F. 6 Conseils pour constitution de programmes Dans mes éditoriaux, j’essaye de vous tenir informés des innovations et des efforts entrepris dans le cadre de nos activités.

9 Et les chorales d'hommes Actuellement, c’est la célébration du bicentenaire de la Révolution Française qui constitue l'essentiel de notre travail. Cet anniversaire nous permet et nous impose, à tous, de prendre part à l’événement, sur le 12 L'appel aux tambours plan des régions mais aussi sur le plan national.

14 Symphonie de Paris Ainsi je veux évoquer deux grandes lignes de notre action en ce domaine. L’édition CM. F. des œuvres de l’époque de la Révolution, préparées et adaptées par Désiré Dondeyne, rencontre un large succès auprès 15 Georgy Salnikov des sociétés musicales et des musiciens, preuve de l’attente et du besoin qui existent sur le plan du réper­ toire. Je voudrais souligner que cette tâche n’a pas été simple. L’édition est un métier : c’est la première fois que la CM.F. s’y essaye ; difficulté supplémentaire : le nombre de partitions complètes éditées — une 16 Concours d'excellence 1989 vingtaine d’œuvres pour orchestre d’harmonie et orchestre d’harmonie et chœurs — et l’abondance des matériels... Cette relative inexpérience a été compensée par le travail, l’énergie et la disponibilité du per­ 21 La vie musicale dans nos sonnel de la CM. F. qui, il faut le préciser, n’a pas augmenté, au contraire, malgré l’accroissement du régions : Haute-Normandie volume de travail. Malgré tout, il a pu subsister des contretemps voire des erreurs ; je prie tous ceux qui en ont subi les inconvénients de bien vouloir nous excuser. 48 Les tambours-majors L'autre facette de notre célébration du bicentenaire sera le Rassemblement National qui aura lieu les 23 et 50 Discothèque d'or 24 septembre prochains à Paris. Au moment où j’écris, je peux d’ores et déjà vous annoncer que nous pourrons mettre en place, pour ces deux journées un très beau programme, dans de très beaux lieux. Le samedi sera une journée exclusivement consacrée à la 'CM. F. et se déroulera dans les infrastructures mises Compact dise 53 en place, pour l’année du bicentenaire, dans un lieu historique et superbe : le Jardin des Tuileries.

56 Manifestations Le dimanche 24 septembre, avec les chorales et les ensembles instrumentaux réunis par la Péniche-Opéra, nous rendrons « hommage au génie de la Bastille » tout au long des canaux parisiens, de la Bastille au 59 Petites annonces Parc de la Villette. Je suis heureux que nous puissions réaliser cette journée, grâce au partenariat entre la Péniche-Opéra, qui est un ensemble dynamique et inventif dans le domaine de la musique et du théâtre réu­ nis et la CM.F. Sur ces manifestations^ vous aurez de plus amples informations dans les prochains numé­ ros du Journal de la CM. F. et par P intermédiaire de vos fédérations.

Tout cela nous promet un travail considérable, mais aussi de belles fêtes.

103, bd Magenta A bientôt ! 75010 PARIS Tél. : (16-1) 48.78.39.42 André PETIT

journal bimestriel de la Confédération Musicale de France Directeur-Gérant : M. André PETIT

Abonnement : 1 an FRANCE : 100 F ÉTRANGER : 200 F Prix au numéro : 20 F N ° de Commission paritaire en attente CRÉ Création, réalisation, édition Courrier des lecteurs 43.07.05.48 Une rubrique courrier des lecteurs est en projet : « Toute reproduction, môme partielle et par quelque procédé que ce soit, du contenu de la présente Revue est interdite, selon la loi «suggestions, Écrivez-nous : C.M.F. du 11 mars 1957, sans l'autorisation écrite préalable du directeur de la publication. * critiques, courrier du lecteur, 103 Cette autorisation spécifique et préalable * bonnes idées, boulevard Magenta suppose en tout état de cause que la source du texte reproduit soit mentionnée. » «échanges de point de vue. 75010 Paris.

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 1 11 février 1989 à la C.M.F. Rencontre sur les musiques de la Révolution Française

Introduction On désigne par cette expression (musiques de ta Révolution Française) Ies hymnes (à une ou plusieurs voix), les sympho­ nies, ouvertures, marches militaires et pas de manœuvre avec orchestre d'harmonie ou symphonique qui constituèrent pen­ dant dix ans très exactement (1790-1800) l'illustration sonore des fêtes civiques. A égalité avec les arts plastiques et la poésie, la musique prend place dans un spectacle total inspiré de l'antiquité et tenu déjà bien avant la Révolution pour un moyen d'éducation immédiat et efficace des anciennes comme des nouvelles géné­ rations (voir la Lettre à d'Alembert sur les spectacles de Jean-Jacques Rousseau - 1758). Historique La courbe d'évolution des fêtes civiques a suivi naturellement et fidèlement celle du mouvement révolutionnaire. Elle aura été : Vue de la salle Charles-Jay du Centre Culturel Albert Ehrmann pendant a) ascendante de 1790 à 1794 (des fêtes censitaires aux fêtes l’exposé ; au premier plan Frédric Robert et Désiré Dondeyne. civiques dont l'apogée sera la Fête de l'Etre Suprême) ; b) déclinante après Thermidor (des fêtes civiques aux fêtes consulaires, de caractère militaire) ; 3° Le contexte aura favorisé des initiatives individuelles (con­ servatoire de musique et de déclamation), ou fait éclore des La signature du concordat entre Bonaparte et Pie VII ( 1801) talents nouveaux comme Méhul et surtout Catel, élève de Gos- mettra fin aux cultes révolutionnaires par le rétablissement de sec, seul illustrateur sonore ou presque des fêtes civiques l'église dans ses droits et dans ses privilèges. jusqu'à 1793. (Chérubini et Lesueur n'y collaboreront qu’à par­ tir de 1794). Conclusion L'expression du nouvel esprit civique aura été plus ou moins entravée par le poids des antécédents et le contexte était plus favorable à l'improvisation qu'à la réflexion. Elle aura été brisé net dans son envol. Elle aura néanmoins trouvé une forme par­ faite dans La Marseillaise et Le Chant du Départ, certains hymnes étant d'une perfection bien proche, comme La Bataille de Fieu rus de Catel. Avant de retrouver un continua­ teur en Berlioz (Grande Symphonie Funèbre et Triomphale), ces musiques auront marqué de leur emprise le génie de Beethoven (Symphonie Héroïque).

Ce plan succinct mais qui ouvre des perspectives est celui de l'exposé présenté par Frédéric Robert tout au long de cette journée du 11 février aux participants de cette rencontre qui Le président André Petit entouré de Frédéric Robert et Désiré Dondeyne. réunissait des responsables, animateurs et directeurs musicaux venus de différentes régions de France. Aux côtés de Frédéric Robert, Désiré Dondeyne assurait la partie plus purement musi­ Caractéristiques cale et technique de l'exposé, avec la chaleur, l'attention, 1° Le recours aux grandes masses vocales et instrumentales l'expérience et le savoir qu'on lui connaît. Toute cette journée qui aura pour effet de développer /'enseignement des instru­ fut émaillée d'auditions nombreuses d'œuvres de la Révolution ments à vent et de provoquer l'éclosion du premier répertoire Française et d'échanges avec les participants. symphonique de l'orchestre d'harmonie. Journée instructive, passionnante et enrichissante. La 2° Pour les fêtes d'importance moindre, notamment à C.M.F. se propose de renouveler ce type de rencontres théma­ l'échelle des sections parisiennes, on aura recours à un « petit tiques, pour permettre une information et une formation qui orchestre » (sextuor à vent) ; cet usage se généralisera pendant devraient influer sur la qualité musicale de nos activités, partout le Directoire, à mesure que les pouvoirs publics se désinterres- en France, par l'intermédiaire de tous les responsables qui font seront des fêtes civiques de plus en plus muées en fêtes mili­ le geste de venir à la rencontre de ce qui est offert. taires. Merci à tous !

2 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 Orchestre des conservatoires de ta ville de Paris. SAMEDI 22 AVRIL 1989 Direction : Jean-Jacques Werner - Photo Ville de Paris - D. A. C. - Didier Giet, 8 h 00 : Distribution des bulletins de vote ; Bureau n° 1 : Alsace, Aquitaine, Auvergne, Bourgo­ gne, Bretagne, Centre, Champagne-Ardenne ; ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 1989 Bureau n° 2 : Corse, Franche-Comté, Languedoc, Limousin, , Midi-Pyrénées, -Pas-de- SALONS HOCHE - 9, av. Hoche, 75008 PARIS Calais, Basse-Normandie, Haute-Normandie ; Bureau n° 3 : Région parisienne, Pays de Loire, ORDRE DU JOUR Picardie, Poitou-Charentes, Provence-Côte d’Azur, Rhône-Alpes, Guadeloupe ; VENDREDI 21 AVRIL 1989 9 h 00 : Reprise des travaux et directives du président sur le 8 h 00 : Accueil des congressistes ; déroulement des éléctions ; 9 h 00 : Ouverture du Congrès par le président ; 9 h 15 : Élection pour le renouvellement du tiers sortant du conseil d’administration, bureau n° 3 (élections pour 9 h 15 : Rapport moral par le secrétaire général ; trois ans) ainsi que la région Midi-Pyrénées (rempla­ 9 h 30 : Discussion et vote sur le rapport moral, débat sur cement de M. Gachassin décédé, élection pour un l’avenir de la C.M.F ; an). 10 h 30 : Réception et interventions des personnalités ; Élection des commissaires aux comptes ; 11 h 15 : Inauguration et visite de l’exposition ; 10 h 15 : Rapport de l’Action Culturelle par le président ; 12 h 15 : Déjeuner ; 10 h 45 : Ateliers thématiques de travail ; 14 li 15 : Rapport financier par le trésorier ; 11 h 30 : Réception et intervention des personnalités ; 14 h 45 : Rapport de vérification des commissaires aux comptes ; 11 h 50 : Proclamation du résultat des élections ; 15 h 00 : Discussion et vote sur ces rapports ; 12 h 15 : Déjeuner ; Disposition immobilière à prendre (rue La Fayette) ; 14 h 15 : Assemblée générale extraordinaire ; Modification de l’art. 8 des statuts, proposition de 14 h 30 : Réunion du nouveau conseil d’administration et élec­ texte, éditions (C.M.F/Diffusion) ; tion du bureau ; 15 h 30 : Ateliers thématiques de travail ; 15 h 00 : Lecture des rapports de synthèse des ateliers. Débat 17 h 00 : Visite de l’exposition ; sur l’Action Culturelle ; 17 h 30 : Réception et intervention des personnalités ; 16 h 50 : Présentation du nouveau bureau ; 18 h 45 : Dîner ; 17 h 00 : Clôture des travaux ; 20 h 30 : Concert de la musique des Gardiens de la Paix, direc­ 18 h 00 : Concert par l’orchestre des conservatoires de la ville tion : Claude Pichereau avec la Chorale « La Gon- de Paris, direction : Jean-Jacques Werner ; doire », direction : Daniel Catenne. 19 h 15 : Apéritif et dîner de Gala. Au programme : Au programme : — « Ouverture » (1794) ; — « L’Ouverture de la Force du Destin » (G. Verdi) ; — « Sinfonietta » (Janacek) ; — « Roméo et Juliette » (Tchaikovsky) ; — « Ouverture en Fa » (Mehul) ; — « Jeux d’Enfants » (Bizet). — « Marche sur la Bastille » (Honegger) ; — « Prélude et Marche Funèbre » (Darius Milhaud) ; L’orchestre des conservatoires de la ville de Paris a été créé en 1987. Il réunit les éléments les plus brillants des dix-sept conser­ — « Offrande à la liberté » (Gossec) ; vatoires d’arrondissements autour de J.-J. Werner pour une — « Chant du départ » (Méhul) ; pratique orchestrale de haut niveau, chaque semaine à la Mai­ — « Marseillaise » (Gossec). son des Conservatoires, située au Forum des Halles.

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 3 Bicentenaire de la Révolution française

œuvres éditées par la C.M.F. pour les sociétés Conseils aux harmonies et chorales pour la programmation des œuvres de la Révolution musicales et préparées par Désiré Dondeyne Française TOUTE COMMANDE EST FERME ET DEFINITIVE 1. Toutes les partitions dont nous avons annoncé les réa­ daptations bientôt disponibles de Désiré Dondeyne (toutes Liste des morceaux étant faites d'après les reconstitutions de Frédéric Robert) n'appartiennent pas toutes à la décennie révolutionnaire, Pour Orchestres d'Harmonie comme c'est le cas de la « Marche Militaire » et du « Pas redoublé » composés sous l'Empire et pour la Garde Impé­ riale par François-René Gebauer ou encore des « deuxième et • Ouverture en Fa Majeur (1793) - Supérieure - 8 mn MEHUL troisième suites » de Mathieu-Frédéric Blasius qui datent de • Offrande à la Liberté (1792) - Veillons au Salut de l'empire - la Restauration — tout cela étant d'ailleurs indiqué dans le Allons enfants de la Patrie - La Carmognole - Çc Ira - Deuxième Division - 3 mn GOSSEC « nouveau traité d'orchestration à l'usage des Harmonies- • Symphonie en Ut (1795) - (un seul .üuuvement) - Fanfares et Musiques Militaires » de Désiré Dondeyne et Fré­ Troisième Division - 6 mn CATEL déric Robert où des extraits de ces ouvrages sont précisé­ • Marche Lugubre (1790)- Toutes Divisions - GOSSEC ment reproduits en partition et dans leur orchestration d'ori­ gine. • Pas de Manœuvre (1794) - (en Fa Majeur) - Pour éviter toute confusion, il serait souhaitable qu'une 8 mn GEBAUER Troisième Division - certaine chronologie soit respectée dans les programmes où • Pas de Manœuvre (1794) - (en Fa Majeur) - l'on pourrait ainsi présenter les œuvres en trois sections Troisième Division - DUVERNOY avant, pendant et après, les compositeurs affichés ayant • Première Marche Militaire (1791) - (en Fa Majeur) - tous été, néanmoins, illustrateurs des fêtes civiques et pro­ Troisième Division - 8 mn CATEL fesseurs au Conservatoire. Même s'ils ont donné, par la • Symphonie Militaire (1794) - (un seul mouvement) - suite, dans le domaine des harmonies des œuvres plus nom­ Troisième Division - 6 mn CATEL breuses et surtout plus conséquentes. C'est le cas de Blasius • Musique pour Célébrer la Mémoire des Grands Hommes (1799) - (1758-1829); sa seule contribution aux fêtes civiques est une « ouverture » dont la médiocrité a été généralement (Quatre mouvements) - Division Excellence - 18 mn REICHA reconnue et qu'il ne convient donc pas d'exhumer contraire­ • Marche Funèbre (1797) - (pour le Général Hoche) - PAISIELLO ment à ses « Suites » — déjà cités — et que nous avons pu Division Supérieure - 9 mn 30 dater avec certitude d'après la « Bibliographie de la France » EPOQUE IMPERIALE depuis la publication de notreTraité. Elles remontent exacte­ • Marche Militaire - (en Fa) ment à 1817. Pas Redoublé (Ré mineur) - Deuxième Division - 6 mn GEBAUER 2. En ce qui concerne, à présent, les œuvres chorales, RESTAURATION certaines ont été indiscutablement composées pour chœur • 2* et 3* Suites (1817) - 3® Suite (marche, menuet, pas redoublé, mixte puisqu'on y trouve mentionné des « Dessus », ancienne terminologie désignant les soprani. D'autres, à trois valse) - Division Supérieure - 12 mn parties, sont en réalité pour des voix d'hommes ainsi men­ - 2* Suite (marche d'Henry IV, polonaise, pas redoublé, valse) - Division tionnées, là encore, selon la vieille terminologie : haute- Supérieure - 12 mn BLASIUS contre, tailles (ténors) et basse-taille (barytons plutôt que basses véritables). L'expérience a prouvé qu'on peut assuré­ ment les faire chanter avec des contralti remplaçant les Pour Orchestre d’Harmonie haute-contre au risque toutefois d'en affadir le propos quand et Chœurs mixtes il s'agit de chants guerriers. Mais on peut aussi — les pro­ chains enregistrements réalisés chez Erato par le chœur de • La Marseillaise (1792) - (avec soli ) - l'Armée Française en apporteront une preuve éclatante — Toutes Divisions - 6 mn Version de GOSSEC faire chanter ces mêmes œuvres par des voix d'hommes, les • Le Chant du Départ (1794) - (avec soli ) - haute-contre s'y trouvant plus avantageusement remplacés Toutes Divisions - 8 mn MEHUL par des premiers ténors. A titre d'exemple, on s'en convain­ cra par la comparaison de ces deux ouvrages qui auront été • Peuple éveille-toi (Voltaire 1791) - ainsi enregistrés tour à tour à voix mixtes et à voix d'hom­ GOSSEC Première Division - 4 mn mes : • La Bataille de Fleuras (1794) - a) « Peuple, éveille-toi »,de Gossec (Chorale Populaire de Division Supérieure - 6 mn CATEL Paris et Musique de l'Air, direction Gilbert Martin-Bouyer et • Aux Mines de la Gironde (1795) - Capitaine Liesenfelt dans l'album la Révolution Française, Division Supérieure - 8 mn GOSSEC disques Accord et chœur d'hommes de l'Armée Française, • L'Hymne des vingt-deux (1795) - (ténor solo.) - direction Serge Zapolski et Harmonie des Gardiens de la Paix Première Division - 10 mn MEHUL de Paris, direction Claude Pichaureau, album Erato, à paraî­ • L'Hymne du Panthéon (1794) - tre). b) « La bataille de Fleurus » de Catel (chorales des J.M.F. D'n/isionSupérieure - 10 mn CHERUBINI « L'Hymne du Panthéon » de Cherubini, direction Louis Mar­ • Le chant du 14 juillet (1790-91) - tini, et Harmonie des Gardiens de la Paix de Paris, direction Première Division -10 mn GOSSEC Désiré Dondeyne, disque Erato « Musique de la Révolution • Chant du Retour de Campo Formio (1797) - (hymne pour la Paix - Française » et chœur d'hommes de l'Armée Française, direc­ avec quatre solistes ) - Division Supérieure - 7 mn MEHUL tion Serge Zapolski, et Harmonie des Gardiens de la Paix de • Te Oeum (1790) - Première Division - 25 mn GOSSEC Paris, direction Claude Pichaureau). Désiré DONDEYNE et Frédéric ROBERT

4 CM F - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 Quelques exemples de programme :

Programme donné à Sainte-Geneviève-des-Bois, salle échantillonnage complet des genres pour harmonie seule Gérard Philipe, le 21 juin 1 908 par la Musique des Gardiens alors en usage au cours des fêtes civiques : pot-pourri de la Paix de Paris, direction : Neuranter. (transcription), marche funèbre, marche militaire, pas de PREMIÈRE PARTIE : Musiques de la Révolution Française. manœuvre, symphonie (en un mouvement) et ouverture. En — François-Joseph Gossec (1734-1829) : L'Offrande à la raison de ses thèmes, le pot-pourri de l'Offrande à la Liberté de Gossec constituera toujours une excellente « entrée en Liberté (1 792) a) Veillons au salut de l'empire ; b) Himne matière ». Dans le cas d'une exécution sans les chœurs des des Marseillois ; c) La Carmagnole ; d) Ça ira. Marche interludes pour Le 14 juillet de Romain Rolland, le chœur Lugubre (1 790) ; final de Daniel Lazarus (Hymne à la Liberté) se trouve sup­ — Louis-Emmanuel Jadin (1768-1853) : Ouverture en ut primé ; sans grand inconvénient à vrai dire étant donnée sa (1794) ; musicalité plutôt faible au regard des autres pièces ! -Charles-Simon Catel (1773-1830): Première Marche Militaire (1791) ; Programme donné à La Vallée-aux-Loups (festival Cha­ teaubriand) le 31 mai 1 987 par la Musique des Gardiens de — Frédéric Duvernoy (1765-1838) : Pas de Manoeuvre la Paix de Paris, direction : Claude Pichaureau. (1794) ; — Charles-Simon Catel : Symphonie en ut (1 795) ; PREMIÈRE PARTIE : — François-Joseph Gossec (1734-1829) : L'Offrande à la DEUXIÈME PARTIE : Musiques en hommage à la Révolu Liberté (1 792) a) Veillons au salut de l'empire ; b) Himne tion Française. Le 14 juillet (Romain Rolland — Interludes) des Marseillois ; c) La Carmagnole ; d) Ça ira. 1 4 juillet 1 936. — Georges-Frédéric Fuchs (1752-1821) : La Bataille de — Jacques Ibert (1890-1962) : Ouverture ; Marengo (dédié au Général Bonaparte) (1) ; — Georges Auric (1899-1983) : Palais-Royal ; — François-René Gebauer (1773-1845) : Marche et Pas — Darius Milhaud (1892-1974) : Introduction et Marche Redoublé pour la Garde Impériale ; Funèbre ; — François-René Gebauer et J. Frey : Trois Marches pour — Albert Roussel (1869-1937): Prélude du deuxième l'entrée de Louis XVIII à Paris (1814). Extraits numéros 2 acte ; et 3 (2). — Charles Koechlin (1867-1950) : Liberté (version sans — François-René Gebauer : Six Marches et Pas Redoublés chœurs) ; pour la Garde Royale (Extrait : Marche n° 3 sur des thè­ — Arthur Honegger (1 892-1 955) : Marche sur la Bastille. mes de La Flûte enchantée) ; — Mathieu-Frédéric Blasius (1758-1829) : Harmonie Mili­ Observations : Pour être limité à des pièces purement ins­ taire (deuxième suite) a) Marche d'Henri IV ; b) Polo­ trumentales la première partie n'en comporte pas moins un naise ; c) Pas redoublé ; d) Waltz. (1817). DEUXIÈME PARTIE : — Hector Berlioz (1803-1869) : Grande Symphonie Funè­ bre et Triomphale (1 840) a) Marche Funèbre ; b) Oraison (avec trombone solo) et Apothéose. Observations : Ce programme était sensiblement « cal­ qué » sur celui dirigé à Saint-Merri par Désiré Dondeyne lors du Festival du Marais 1979, la première partie allant de la Révolution à la Restauration.

NOTES (1 ) Sorte de « poème symphonique » avant la lettre et dont ce devait être la première exécution depuis l'époque (nous n'avons pu encore retrouver trace d'une exécution effective ayant précédé ou suivi la première édition). (2) La première bâtie sur Vive Henri IV ! avait été écartée pour ne pas dou- blonner avec la Marche d'Henri IV ouvrant la suite de Blasius composée sur le même thème dont l'harmonisation est d'ailleurs presque identique.

Bicentenaire de la Révolution Française CRAVATES \ Polyester uni crêpe : 30 F HT pièce 1 (par minimum de 12) 1 NOEUDS PAPILLONS ( Dans le cadre plus de Polyester uni crêpe : 30 F HT pièce \ 15 coloris de la grande manifestation (par minimum de 12) / différents « ODE A LA LIBERTE », FOULARDS \ . j Coton 100 % uni, unisex 1 la Mission du Bicentenaire Dimension : 60x80 : 35 F HT pièce J (par minimum de 12) / de la Révolution Française a accordé son patronage à la C.M.F. Ets G. S0UFFRET &a/>rîcastf/ 51, bd Magenta — 75010 Paris Tél. : 42.08.85.48. 50 % d’arrhes à la commande ou contre remboursement

CVF . N° 421 - MARS-AVRIL 1989 5 Conseils pour la constitution de pro­ grammes de musi­ ques de la Révolu­ tion Française Suivis de textes de présen­ tation pour les auteurs et les œuvres disponibles à la C.M.F. (à lire avant les exécutions E en concert) Depuis nos premières reconstitutions des musiques de la Révolution Fran­ chef adjoint M. Neuranter, aura donné, qui remontent à 1958, nous avons eu çaise ne s'exprimant finalement que à Sainte-Geneviève-des-Bois, un pro­ l'occasion de faire entendre des œuvres par les voix solistes et les chœurs. gramme dont la première partie était, de la Révolution Française — surtout L'autre concert, affiché à l'église Saint- une fois encore, dédiée à la Révolution orchestrales — notamment en 1970 Merri, offrait, lui, un programme Française, la seconde, en hommage à la lors du bicentenaire de la naissance de « panoramique », car il s'ouvrait sur la Révolution Française, étant consacrée Beethoven. Mais c'est seulement en Révolution Française pour aboutir en fin aux préludes et interludes pour Le 14 1978 qu'à la demande de la mairie du de première partie à la Restauration via juillet de Romain Rolland (Ibert, Auric, VIe arrondissement de Paris nous avons le Consulat et l'Empire — la seconde Milhaud, Roussel, Koechlin, Honegger, pu, enfin, présenter un programme partie étant réservée à la Grande Daniel Lazarus). Pour toute prestation homogène de musiques de la Révolu­ Symphonie Funèbre et Triomphale de purement orchestrale, on ne saurait tion Française. Mais il devait se limiter Berlioz. Peu après le départ à la retraite trop recommander ces deux strictement à des pièces d'orchestre : de Désiré Dondeyne, Roger Dournel solutions — étant entendu que toute ouvertures, pas de manœuvre, dirigeait à La Courneuve un programme participation de solistes et de chœurs symphonies, marches funèbres, mar­ homogène avec une prestation chorale sera toujours idéale, en matière de pro­ ches militaires... De cette expérience plus que jamais opportune. Mais le cas gramme homogène surtout, les deux nous avons tiré les enseignements pour se sera renouvelé de concerts pure- pièces maîtresses du répertoire civi­ le Festival du Marais 1979 où deux ments orchestraux. C'est ainsi que la que : La Marseillaise dans l'orchestra­ concerts devaient être donnés par la musique des Gardiens de la Paix de tion de Gossec et Le Chant du Départ musique des Gardiens de la Paix de Paris, dirigée par son chef actuel dont la version originale — préférable à Paris. Celui du square de la place des Claude Pichaureau, se sera produite en tout arrangement — étant avec solis­ Vosges était entièrement consacré à la 1987 aux premières heures musicales tes, chœurs et orchestre d'harmonie. Révolution Française mais avec le con­ de La Vallée-aux-Loups dans le parc de L'une et l'autre sont disponibles à la cours de deux solistes : le ténor Régis la maison de Chateaubriand. Avec, en CMF, comme le seront bientôt aux édi­ Oudot et le baryton Michel première partie, des musiques de la tions « Le Chant du Monde » les inter­ Piquemal — participation vocale Révolution Française et, en seconde ludes pour Le 14 juillet. minima pour que l'ensemble ne rappelle partie, la Grande Symphonie Funèbre et pas trop l'Ancien Régime, la note héroï­ Triomphale de Berlioz. En 1988, cette Désiré DONDEYNE que si nouvelle donc si caractéristique même formation, alors dirigée par son et Frédéric ROBERT

François-Joseph Gossec — Né à Vergnies, dans le Hainaut; en Marche Lugubre (1 790) monie, sera redonnée aux pompes 1734, François-Joseph Gossec fut funèbres de Mirabeau en 1791, de La Marche Lugubre de Gossec fut d'abord au service du fermier générai La Simoneau maire d'Etampes en 1 792 et composée « pour les honneurs funérai­ Poupeiinière avant de s'illustrer pendant des généraux Hoche et Joubert en res » qui allaient être rendus au un demi-siècle comme symphoniste et, 1797. Elle produisit une forte impres­ Champ de la Fédération (autrement dit plus longtemps encore, comme sion à l'époque même par son emploi au Champ de Mars) le 20 septembre compositeur — aussi remarquable — nouveau du tam-tam. On soulignera 1790 et au «mânes des citoyens d'opéras et de musique sacrée. Gossec aussi ses contrastes préromantiques morts à l'affaire de Nancy ». Préci­ mourra nonagénaire à Passy en 1829. Il avec l'alternance d'accords sons : en hommage aux Suisses de avait été le premier et aussi le plus cons­ dissonants — qui n'ont rien perdu de Châteauvieux massacrés sur ordre du tant de tous les illustrateurs sonores des leur relief — et de passages singulière­ marquis de Bouillé. Cette Marche Lugu­ fêtes civiques à partir de 1790. C'est à lui ment dénudés ! Entre autres témoigna­ bre, qui inaugurait le répertoire qu'on devra la première orchestration de ges relatifs à des exécutions de cette symphonique révolutionnaire pour har­ La Marseillaise. Marche Lugubre, citons celui du journal

6 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1969 Les Révolutions de Paris. Son chroni­ 1732, avait inspiré à Rameau un reparaîtront au cours du pot-pourri que queur anonyme rapporte que « Les opéra — malheureusement avorté. En nous allons entendre et qui, pour avoir notes détachées l'une de l'autre bri­ 1778, un Oratorio dicté par ce même été publié sans nom d'auteur, peut être saient le cœur et arrachaient les entrail­ texte à Lefroid de Méreaux avait été néanmoins attribué en toute certitude à les ». Voici donc la Marche Lugubre de exécuté au Concert Spirituel et en pré­ Gossec. A propos de Veillons au salut Gossec : sence de Voltaire peu avant sa mort. de l'empire, nous rappellerons qu'il Peuple, éveille-toi de Gossec sera sou­ s'agissait alors d'un Hymne à la Liberté Chant pour le 14 juillet vent rejoué pendant la décennie révolu­ dont les paroles avaient été adaptées (1790-91) tionnaire, notamment le 1 8 septembre en 1791 à un chœur de l'opéra- 1791 pour la proclamation de la pre­ comique de Dalayrac Renaud d'Ast Sur des strophes de Marie-Joseph mière Constitution ou encore le 26 représenté en 1787. Après 1804, Chénier, Gossec composa ce Chant du Messidor an III (14 juillet 1795) à Bonaparte couronné en fera son chant 14 juillet en vue de la fête de la Fédéra­ l'occasion de l'anniversaire de la prise officiel, moyennant le remplacement du tion, la première des grandes fêtes civi­ de la Bastille. Peuple, éveille-toi sera premier e minuscule d'empire par une ques qui allait être célébrée au Champ repris le 22 septembre 1892 pour le majuscule toute napoléonienne ! Voici de Mars le 1 4 juillet 1 790. Mais, con­ centenaire de la proclamation de la donc le pot-pourri tiré de L'Offrande à la trairement au Te Deum, ce Chant du 14 République. Voici donc Peuple, éveille- Liberté. Successivement : Veillons au juillet n'y fut pas entendu. Il ne sera toi de Voltaire et Gossec : salut de l'empire, Himne des Marseil­ publié que le 1 3 juillet 1791 et l'on ne lais, La Carmagnole et Ça ira : possède aucune preuve d'exécution Hymne à Voltaire (1791) certaine avant le 14 juillet 1793. Ce Chant du 14 juillet de Gossec sera (Après avoir repris les premières redonné le 1 6 Brumaire an II (27 octo­ lignes du texte précédent jusqu'à Gos­ Aux mânes de la Gironde sec ajouter :) Sur des strophes de bre 1 793) pour l'inauguration des bus­ (1795) tes de Marat et de Lepelletier. Il sera Marie-Joseph Chénier, Gossec proposa repris en 1898 à l'occasion du cente­ trois hymnes, l'une à une voix et sex­ Composée sur des strophes de Cou- naire de Michelet, sur une heureuse tuor à vent, les deux autres pour chœur pigny, la cantate Aux mânes de la suggestion du musicologue Julien Tier- d'hommes à trois voix et à cappella. Gironde de Gossec fut exécutée, comme l'Hymne des Vingt-deux de sot. Voici donc, sur des strophes de C'est l'un d'eux que nous allons enten­ Méhul, le 11 Vendémiaire an III (3 octo­ Marie-Joseph Chénier, le Chant du 14 dre. Voici donc, sur des strophes de Marie-Joseph Chénier, un Hymne à bre 1 795) au cours d'une fête donnée juillet de Gossec : Voltaire de Gossec : « en l'honneur des victimes de la tyran­ nie décemvirale » autrement dit à la Peuple, éveille-toi (1791) L'Offrande à la Liberté mémoire des Girondins. Cela se passait Premier des grands hommes envers au cours d'une séance de la Conven­ qui la Patrie se soit montrée reconnais­ (1792) tion. Cette partition demeurée manus­ sante, Voltaire, mort en 1778, devait Le spectacle intitulé L'Offrande à la crite est, selon Constant Pierre, une de être transféré au Panthéon le 11 juillet Liberté avait été représenté à l'Opéra le celles qui font le plus honneur à Gos­ 1791, aux accents de plusieurs 2 octobre 1792 sur une scénographie sec. Elle participe de l'opéra par un récit hymnes tous composés pour la circons­ du maître de ballet Gardel. On y enten­ suivit de strophes à trois voix solistes et tance par Gossec. Le plus connu de dait entre autres « airs chéris des répu­ à caractère de marche funèbre. Celles- tous est, aujourd'hui encore, Peuple, blicains » Veillons au salut de l'empire, ci alternent avec un refrain triomphal éveille-toi conçu pour chœur d'hommes l'Himne des Marseillais — autrement repris par un chœur mixte à cinq voix. à trois voix et orchestre d'harmonie. Il dit La Marseillaise ! — , La Carmagnole Voici donc, sur des strophes de Cou- s'appuie sur un texte même de Voltaire et Ça ira, tous orchestrés par Gossec. pigny Aux mânes de la Gironde de Gos­ emprunté au livret de Samson qui, en Nous les avons cités dans l'ordre où ils sec.

Charles-Simon Catel------Né à Laigle, dans l'actuel départe­ signait ses deux premières composi­ juillet 1794) qui marquera l'apogée de ment de l'Orne, Charles-Simon Catel tions destinées aux fêtes civiques : un l'art civique moins de deux semaines sera formé par Gossec. Il aura débuté Hymne à l'Egalité sur des strophes de avant la chute de Robespierre. Le Jour­ comme compositeur pendant /'ère Marie-Joseph Chénier et une Marche nal des Théâtres et des Fêtes Nationa­ révolutionnaire — ses plus anciennes Militaire — la première sans les, Duchosal écrivait à propos de Catel partitions destinées aux fêtes civiques doute — dont le manuscrit autographe que « Ce jeune compositeur qui marche remontant à 1791. Catel sera le pre­ est exactement daté du 16 juillet sur les traces de son maître (Gossec) a mier professeur d'harmonie du Conser­ 1791. Depuis un an Charles-Simon saisi toutes les nuances du poème de vatoire où il aura pour élèves Adolphe Catel était accompagnateur à l'Opéra Lebrun. Il a peint avec une vérité frap­ Adam, Herold et le harpiste Charles et Chef de musique adjoint au corps de pante le combat, le récit des combats Bochsa fils. Du Consulat à la Restaura­ la Garde Nationale Parisienne. Voici et le chant de la victoire ; certes, il fal­ tion, la carrière de Catel compositeur donc la Première Marche Militaire de lait avoir reçu de la nature une énergie aura été presque entièrement théâtrale Catel : peu commune pour rendre ce couplet comme celle de Méhul. Né trois ans digne de Pindare : Pareils aux flots... », après Beethoven en 1773, Catel lui La Bataille de Fleurus (1 794) il faisait allusion au préromantisme des­ survivra trois ans et mourra à Paris en criptif de l'accompagnement de la La cantate de La Bataille de Fleurus, 1830. deuxième strophe plus élaborée que la composée par Charles-Simon Catel sur première. Quant à la troisième, elle est des strophes de Lebrun, fut entendue, Première Marche Militaire saisissante, elle, par ses accents triom­ partiellement, le 29 juin 1794, trois phaux qui annoncent la Cinquième (1791) jours après la victoire de Fleurus. La Symphonie de Beethoven mais aussi C'est à l'âge de dix-huit ans que première audition intégrale aura lieu lors Berlioz par ses modulations brusques et l'élève de Gossec, Charles-Simon Catel du concert du 26 Messidor an II (14

CM F - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 7 sans transitions. Ici les accords se suc­ des symphonies et ouvertures pour har­ comme la plupart des symphonies et cèdent et claquent au vent comme les monie destinées aux Fêtes Civiques, ouvertures destinées aux fêtes civi­ couleurs d'un drapeau ! Voici donc sur elle subit l'emprise évidente du maître ques. Dans cette Symphonie en Ut des strophes de Lebrun, la cantate de autrichien. Voici donc la Symphonie Constant Pierre a fait observer que « La La Bataille de Fleurus de Charles-Simon Militaire de Charles-Simon Catel : science du futur auteur du Traité d'Har- Catel : monie plus que l'inspiration se révèle dans ce morceau qui présente une har Symphonie Militaire (1794) Symphonie en Ut (1795) diesse notable ». C'est-à-dire une Les symphonies pour harmonie exé­ Les symphonies pour harmonie exé­ modulation brusque et sans transition cutées aux Fêtes Civiques étaient en cutées aux Fêtes Civiques étaient, en annonciatrice de Berlioz. Ici les accords général, faites d'un seul mouvement. A général, faites d'un seul mouvement. A se succèdent et claquent au vent titre d'exemple, cette Symphonie Mili­ titre d'exemple, cette Symphonie en Ut comme les couleurs d'un drapeau ! taire due à l'élève de Gossec Charles- due à l'élève de Gossec Charles-Simon Voici donc la Symphonie en Ut de Simon Catel. Elle porte le même titre Catel. Datée de 1795, elle est posté­ Catel : que la Symphonie n° 100 de Joseph rieure d'un an à la Symphonie Militaire Haydn dont elle est d'ailleurs exacte­ du même compositeur ; elle subit ment contemporaine. Comme la plupart pareillement l'emprise de Haydn

Etienne-Nicolas Méhul----- Né à Givet, dans l'actuel départe­ Le Chant du Retour (Hymne de Gossec que nous avons citée, les couplets à caractère funèbre, alternent ment des Ardennes, en 1 763, Etienne- pour la Paix) 1 797 Nicolas Méhul devait être encouragé avec un refrain triomphal entonné par le par Gluck et formé par Edelmann. Composé sur des strophes de Marie- chœur. Voici donc sur des strophes de Avant la Révolution, il avait publié deux Joseph Chénier, le Chant du Retour de Marie-Joseph Chenier l'Hymne des cahiers de Sonates pour piano- Méhul a pour sous-titre « Hymne pour Vingt-Deux de Méhul : (A suivre...) forte — remarquables comme le sera la paix ». Car c'est à l'occasion de la /'Ouverture pour harmonie avec Paix de Campo-Formio qui mettait fin à laquelle Méhul collaborera pour la pre­ la campagne d'Italie qu'il fut composé VIe stage de musique de cham­ bre et orchestre, du 3 au 21 août, mière fois aux fêtes civiques, en et entendu pour la première fois le 20 décembre 1793, six mois avant le Frimaire an VI (10 décembre 1 797) au château de Saint-Maurin (Haute- fameux Chant du Départ. Du Consulat Palais du Directoire. Voici donc, sur des Provence). à la Restauration, sa carrière aura été strophes de Marie-Joseph Chénier, le presque entièrement théâtrale avec Chant du Retour de Méhul : Stage de musique ancienne du pour apogée : Joseph créé en 1807 et 7 au 12 juillet au collège nationalisé resté longtemps à l'affiche. Mais les Le Chant du Départ (1 794) « Esplanade » de Saint-Omer. Symphonies de Méhul, apparues à la Le Chant du Départ a été composé charnière des XVIIIe et XIXe siècles, par Méhul sur des strophes de Marie- Informatique musicale au stu­ comptent parmi les plus achevées de Joseph Chénier au lendemain de la vic­ dio Grame à Lyon : toute l'école française. toire de Fleurus remportée le 26 juin — stage d'initiation à l'informatique 1794. Mais sa première audition eut musicale les 5, 6, et 7 juillet ; lieu, probablement, le 26 Messidor an II — stage autour des langages de pro­ Ouverture (1793) (14 juillet 1 794) lors de ce mémorable grammation midi, les 9, 10 et 11 concert qui allait marquer l'apogée de juillet. L'Ouverture de Méhul fut entendue l'art civique moins de deux semaines pour la première fois le 20 Frimaire an II avant la chute de Robespierre. Le Chant La fête départementale des (10 décembre 1 793) dans Notre-Dame du Départ sera redonné le 10 août de la de Paris transformée pour la circons­ sociétés de musique et chorales même année, toujours dans sa version de l'Yonne dite la Fête Fédérale tance en Temple de la Raison. Elle sera originale pour soli, chœurs et orchestre redonnée le 17 Brumaire an II (7 aura lieu du lundi 5 au 11 juin 1989 à d'harmonie — celle que nous allons Brienon : novembre 1794). Première participa­ entendre et qui fut envoyée aux tion de Méhul aux fêtes civiques, cette armées, tirée à 18.000 exemplaires ! — du 5 au 8 juin, concerts en plein Ouverture aura été son unique contri­ Voici donc, sur des strophes de Marie- air par des sociétés de musique bution sur le plan purement instrumen­ Joseph Chénier, Le Chant du Départ de de l'Yonne ; tal et six mois avant son fameux Chant Méhul : — le 9 juin, récital des chorales ; le du Départ. De cette Ouverture on souli­ 10 juin, dans le parc du château gnera les beautés musicales mais aussi Hymne des Vingt-Deux Saint-Loup, concert de gala par les redoutables difficultés d'exécution, une société civile ou militaire ; notamment aux pupitres de cors et de (1795) bassons. Comme toutes les ouvertures L'Hymne des Vingt-Deux de Méhul — le 11 juin, dans la matinée, con­ destinées aux Fêtes Civiques, à fut composé sur des strophes de Marie- certs de quartier et grand-messe l'exception de l'Ouverture en Fa de Joseph Chénier pour être exécuté, avec la chorale de Brienon. Dans Catel, cette Ouverture de Méhul est comme la cantate Aux mânes de la l'après-midi, départ de quatre construite comme un premier mouve­ Gironde de Gossec, le 11 Vendémiaire défilés dans la ville vers le parc du ment de symphonie à deux thèmes. Le an III (3 octobre 1 795) au cours d'une château Saint-Loup. A partir de second se souvient d'un air des Noces fête donnée « en l'honneur des victi­ 15 heures concerts de toutes les de Figaro de Mozart dont la première mes de la tyrannie décemvirale » autre­ sociétés de musique. A la fin de parisienne avait eu lieu, justement, en ment dit à la mémoire des Girondins. l'après-midi, tirage d'une tombola 1793. Voici donc l'Ouverture de Cela se passait au cours d'une séance et concert. Méhul : de la Convention. Comme dans l'œuvre 8 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 Et les Chorales d’hommes ?

La question s'était posée avec de l'Orphéon par Bocquillon-Wilhem chœurs tirés de leurs ouvrages lyriques. acuité, il y a longtemps de cela, lors des 1836. A cet abondant répertoire A titre d'autre exemple : le Chœur des premières rencontres de la Fédération auront contribué tour à tour Berlioz, Marchands de Fior d'Aliza un opéra- Musicale Populaire (1) avec des chora­ Bizet (Saint-Jean de Pathmos, 1872, comique de Victor Massé inspiré d'un les d'hommes du Nord et de l'Est : poème de Victor-Hugo) un chef-d'œuvre roman de Lamartine (8). La parodie comment les aider à renouveler leur méconnu avec son admirable fugue bachique, comme au temps des airs répertoire pour assurer leur survie et centrale, , François Bazin dont les quali­ sérieux et à boire, aura eu cours dans leur permettre de mobiliser de nou­ tés de compositeur d'opérettes se ce répertoire ainsi qu'en fait foi la veaux effectifs avec des stimulants retrouvent dans Les Deux médecins sur Ronde des Vendanges d'après la célè­ valables ? Faute d'avoir pu répondre à une fable de La Fontaine, une autre, La bre Ronde des Saint-Simoniens de Féli­ temps à cette demande — les œuvres Cigale et la Fourmi, ayant dicté à Gou- cien David. Camille Saint-Saëns est, étant difficiles d'accès pour des raisons nod une réussite comparable. Rappe­ sans doute, le symphoniste qui, avec diverses : épuisées, manuscrites ou lons, aussi étonnant que cela nous Théodore Dubois, se sera le plus sou­ non traduites — la Fédération Musicale semble aujourd'hui, que la mise en vent tourné vers les formations mascu­ Populaire s'est trouvée vite placée dans musique d'une fable de La Fontaine lines françaises ou étrangères cette situation inconfortable : proposer pour chœur d'hommes était un genre à puisqu'un de ses derniers chœurs un répertoire valable, français et part entière qui devait l'objet d'un cha­ d'hommes est dédié à la célèbre étranger — recensé ou réédité — à des pitre spécial dans le Manuel d'écriture Société Chorale des Instituteurs Mora- formations disparues ou de moins en chorale d'Antoine Elwart. Comme d'ail­ ves qui, au début de ce siècle, devait se moins nombreuses. Est-ce une raison leurs la mise en musique aussi répan­ faire entendre dans l'atelier du sculp­ pour taire les réflexions qui nous ont été due des cantiques spirituels de Racine, teur Auguste Rodin (9). Or, il apparaît inspirées par nos recherches et ne pas le jeune Fauré encore élève à l'Ecole que le plus ancien des chœurs d'hom­ signaler à l'attention des chefs de Niedermeyer ayant rompu avec la « tra­ mes de Saint-Saëns, qui est aussi le chœur les œuvres susceptibles de rem­ dition » en composant son fameux plus connu, la Sérénade d'Hiver, daté placer le répertoire d'inspiration dou­ Cantique de Racine pour voix mixtes de 1869 n'est pas, tant s'en faut, le teuse ? Nous ne le croyons pas et nous (Verbe égal au très haut...). Il l'avait plus digne d'intérêt. Quoiqu'il en soit, avons été désagréablement surpris en dédié à César Franck qui, peu avant sa on aurait tort de s'en tenir à un seul apprenant, il y a quelques années, qu'il mort, devait à son tour mettre en musi­ auteur pour ce qui est du répertoire était question à la radio de monter un que, pour chœur d'hommes et piano, français, susceptible finalement de chœur d'hommes et qu'on y avait un autre de ces cantiques de Racine constituer pour la même collection un renoncé... faute de répertoire ! « Source ineffable de lumière ». Ce volume d'intérêt au moins égal à celui Si l'on veut inclure dans la littérature chœur dirigé pour la première fois par que nous y avons consacré aux Airs masculine toutes les catégories César Franck lui-même lors d'une der­ Sérieux et à Boire polyphoniques. Reste d'œuvres a cappella, on sera en peine, nière tournée de concerts dans sa Belgi­ à savoir si le répertoire masculin certes, de trouver dans les maîtres de la que natale en 1 889, un an avant sa dis­ orphéonique se sera ouvert et dans Renaissance des pièces à voix d'hom­ parition, sera orchestré (7) mais révélé quelle mesure à l'évolution de la musi­ mes comme la chanson à boire Quand sous cette forme seulement en 1 910 et que à la fin du XIXe siècle ? Des raffine­ je bois du vin clairet de Clément Jane- par Gabriel Pierné aux Concerts ments fauréens apparaissent dans Poli­ quin (2). En revanche, les trios et duos Colonne lors du même concert où il chinelle sans doute le meilleur des sérieux et à boire du Grand Siècle Baro­ devait donner, en oratorio, le premier chœurs d'hommes d'Henri Maréchal que que nous avons été les premiers à acte de Guercœur de Magnard. Et ce (1893) (10), mais l'impressionnisme, exhumer, à éditer et à faire enregistrer même cantique d'inspirer un autre lui, est omniprésent dans Sous-bois du (3) — devraient constituer, à notre chœur, mais à voix mixtes, à Marcel jeune Florent Schmitt inspiré en 1897 avis, la base classique par excellence Dupré ! De nos travaux le Chœur par une poésie du librettiste Philippe du répertoire de nos chorales d'hom­ d'hommes de Françoise Legrand Van Gille, laquelle dictera encore un autre mes. Œuvres difficiles sans doute mais Parys — une formation de chambre chœur, mais à voix de femmes, à un souvent d'un grand effet comme les exemplaire — et le Chœur de l'Armée autre élève de Fauré : Charles Kœchlin étonnants trios de Déon : Le Carillon de Française ont été les premiers bénéfi­ (11) ! Quant au Navire de Guy Ropartz la Samaritaine et Les Trois Pauvres Gar­ ciaires. Nous en avons tiré aussi des (1906) sur une poésie de René d'Avril çons (1725) ou les canons aussi ingé­ conclusions nouvelles par rapport à nos qui sera son librettiste pour l'oratorio La nieux que divertissants de Couperin (A écrits anciens : à savoir que l'expé­ légende de Saint-Nicolas, nous ne sous­ moi, tout est perdu!, 1712) et de rience des chœurs orphéoniques aura crirons plus entièrement au jugement Rameau (Avec du vin, endormons- servi à Gounod pour son adaptation à de Fernand Lamy qui voyait dans cette nous, 1719). Un des airs à boire en trio quatre voix d'hommes à cappella du page — au reste excellente et que de cette époque Vive notre hôtesse a fameux Chœur des soldats de Faust et n'égaleront pas les deux autres chœurs été repris et « modernisé » par Francis à Léo Delibes pour son harmonisation, d'hommes Embarque (1925) et Au Poulenc dans sa Chanson à boire également à quatre voix et à cappella bois (1926) — une première évasion (1922) pour quatre voix d'hommes à de La Marseillaise que lui-même devait des sentiers orphéoniques. Nous y ver­ cappella (4). Et l'on retrouve cette maî­ tirer de son orchestration exécutée à rons plutôt une sublimation d'un genre trise de l'écriture polyphonique à cap­ l'Opéra après la déclaration de guerre descriptif apparenté tantôt à une scène pella conservée par-delà l'avènement de 1870. Un chœur d'hommes d'opéra, tantôt — comme dans ce de la polyphonie concertante dans le orphéonique — ce qualificatif n'étant chœur — au poème symphonique. Un « Quatuor des Buveurs » (A chanter, plus pour nous a priori péjoratif — aura fait est plus certain encore : des pages rire et boire), un canon à quatre voix suffi pour constituer la musique de de cette valeur se feront de plus en plus d'hommes et a cappella, de l'opéra- scène d'une pièce de théâtre : le Chant rares, les chœurs d'hommes, qui comique de Philidor Tom Jones (1 765) des paysans d'Ernest Reyer pour le s'étaient développés et multipliés au (5), comme plus tard encore dans la drame de Victor Séjour Les Volontaires XIXe siècle du fait de la concentration Chanson à boire d'Ernest Reyer (6), à de 1814 représenté en 1862 au Théâ­ urbaine et industrielle, devant eux- retenir parmi les chœurs d'hommes du tre de la Porte Saint-Martin. Des com­ mêmes se raréfier, sauf dans les XIXe siècle appartenant au répertoire positeurs auront, comme Gounod déjà régions du Nord et de l'Est. Ce n'est orphéonique surgi depuis la fondation cité, arrangé eux-mêmes à cappella des pas un hasard si le cycle de Jean Cras

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 9 Sur la montagne (1 3) et surtout l'admi­ nous citer mais nous croyons, sauf voix d hommes à cappella, demeuré rable Bardit des Francs d'Albert Rous­ erreur, être celui qui en a signé le plus inédit et dont une seule audition a été sel (14), à l'origine à cappella et doté grand nombre — même par rapport à donnée à ce jour à la Radio et sous la par la suite d'un remarquable accompa­ Georges Aubanel : un chant de lutte direction de Manuel Rosenthal au len­ gnement de cuivres et de batterie, d'hier Le Chant des Ouvriers de Pierre demain de la Libération. Plus récem­ auront été conçus, précisément, pour Dupont auquel s'ajoutent dix harmoni­ ment, Louis Durey avait écrit pour la ces formations survivantes. On leur sations à trois et quatre voix : Dans la Chorale d'hommes Typografia de Pra­ joindra, entre autres pièces rares pour Forêt (Chanson historique sur Du Gues- gue un triptyque pour chœurs d'hom­ chœurs d'hommes a cappella, La Tête clin), C'est à boire, Je me sui-t-engagé, mes et piano Espana 63 qui fut révélé de Kenwarc'h (op. 114, 1 949) ( 1 5) et Complainte de Mandrin, Le Trente et un tout d'abord dans une transcription, le Conseil tenu par les Rats (op. 1 23, du mois d'août, La Sentinelle, Ah ! que due à l'auteur pour chœur mixte et 1950) de Florent Schmitt. nos pèr's étaient heureux, Sur la route orchestre, avant d'être, enfin, créé Dans le domaine de l'harmonisation à de Châtillon) ou à cinq voix (Le Grand dans sa version originale par le Chœur cappella de la chanson folklorique, Coureur). Deux d'entre elles existent d'Hommes de Françoise Legrand au deux des Huit Chansons Françaises de également à voix mixtes (Je me sui-t- Festival de Ville-d'Avray consacré en Francis Poulenc La belle si nous étions engagé et Complainte de Mandrin) 1986 moitié à Louis Durey, moitié à et Clic, clac, dansez sabots sont pour (18). Toutes sont inédites aujourd'hui Florent Schmitt. Encore un chœur d'hommes ; heureuses excep­ encore. Certes, les chorales d'hommes inédit !...(20). tions dans cet abondant répertoire pro­ peuvent se manifester avec un accom­ Le répertoire étranger s'était ouvert pre à l'école française et mis à l'hon­ pagnement de piano en retenant parmi au XVIIIe siècle avec les chœurs d'hom­ neur depuis Vincent D'Indy (17). C'est les pièces maîtresses de cette littéra­ mes de Michaël Haydn, le frère justement comme Secrétaire général de ture, elle aussi trop restreinte ; en plus méconnu du grand Joseph. Ouvrages la Fédération Musicale Populaire, lié à de l'Hymne — déjà cité — de César moins souvent cités que les chœurs des formations masculines que Louis Franck, le diptyque de Maurice Jau- d'hommes de Karl-Maria von Weber. A Durey, l'ainé des « Six », leur consa­ bert : O mes frères perdus sur des poè­ des pages de Schubert, à cappella ou crera quelques unes de ses très nom­ mes d'Eluard (1938), première sinon avec piano ou encore avec instruments breuses harmonisations à cappella pour seule partition française inspirée par la comme le Nachtgesang im Walde (avec formations d'amateurs : toutes celles à Guerre d'Espagne (19). C'est à la quatre cors) (21 ) ou le Chant de l'esprit voix d'hommes sont encore inédites, mémoire de Maurice Jaubert (dont une au-dessus des eaux avec cordes (22), mais de difficulté très moyenne : Les Ode à la Montagne pour chœurs d'hom­ feront suite des pièces aussi dignes Marins de Groix (op. 51 n° 1, 1947), mes et orchestre n'a toujours pas été d'intérêt de tous les grands romanti­ Tous ceux qui veulent aller (à deux et créé !) que sera dédiée la Prière pour ques : a cappella — dont un chœur de trois voix, op. 88 n° 1,1960), Alli, allô nous autres charnels inspirée à Jean Wagner Sur la tombe de Weber com­ pour Maschero (à quatre voix op. 91 Rivier par le célèbre poème de Péguy. posé pour la translation à Dresde des n° 1, 1960). Qu'on nous pardonne de Encore un chef-d'œuvre méconnu pour cendres du compositeur en même

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10 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1389 temps que sa Musique funèbre à la NOTES nies, Fanfares et Musiques Militaires de Désiré mémoire de Weber sur des thèmes Dondeyne et Frédéric Robert ; Lemoine, édit. d'« Euryanthe » pour orchestre à vent (1 ) Ce texte avait paru dans L'Art Musical Popu­ 1969, p. 302. laire (n° 7, quatrième trimestre 1982). Nous le (25) Voir Julien Tiersot : Smetana ; collection (23). La formation cuivres et surtout donnons ici considérablement revu et augmenté. « Les musiciens célèbres », Laurens édit, pp. 76- quatre cors sera encore à l'honneur, (2) Editions Rouart-Lerolle (Act. Salabert). 79. certes, et cela jusqu'à Bruckner, mais (3) Airs sérieux et à boire polyphoniques trans­ (26) Parmi les biographes français de Grieg, crits et présentés par Frédéric Robert {Collection Yvonne Rokseth voyait justement dans l'Album Schumann aura signé pour la Révolu­ «Le Pupitre» Editions Heugel 1968). Quelques pour chœur d'hommes l'un de ses meilleurs ouvra­ tion de 1848 trois choeurs d'hommes uns d'entre eux avaient été enregistrés par le ges. Yvonne Rokseth : Grieg ; Collection « Les avec un orchestre d'harmonie sensible­ Madrigal de la Radio (dir. Jean-Paul Kreder) sur un maîtres de la musique ancienne et moderne » Rie- disque 25 cm/Standard Erato couronné par l'Aca­ der édit. 1 933, p. 47. ment identique à celui des musiques de démie du Disque Français en 1 958. la Révolution Française. Et ces chœurs (4) Editions Rouart-Lerolle (Act. Salabert). demeurés manuscrits n'ont encore été, (5) Disponible séparément chez Foetisch (Lau­ sauf erreur, exécutés nulle part, même sanne), ce même quatuor également transposé en Chaque année au mois de juin ut (ton original mi bémol) avait été naguère inséré le Club Musical des P.T.T. de en République Démocratique Alle­ dans un des volumes des Echos de France mande (24). L'école tchèque prendra (Durand). Paris anime les squares et jardins glorieusement le relais à partir de Sme- (6) Editions Choudens dans une collection con­ de Paris. sacrée justement à l'Orphéon et dont beaucoup de tana, pionnier dans ce domaine aussi titres sont encore disponibles I Concerts par l'Orchestre d'Harmo- bien que dans le théâtre lyrique ou le (7) Editions Hamelle-Leduc. Cet Hymne a été, nie les mercredis à 20 h 30 : poème symphonique (25). Après Sme- d'ordinaire, très vite évoqué et sévèrement jugé parce qu'« orphéonique ». Voir Léon Vallas : La — le 7 juin, aux Buttes-Chaumont, tana, Dvorak et surtout Janacek dont véritable histoire de César Franck ; Flammarion 75019 Paris ; les grandes fresques Kantor Halfar et 1955, p. 162 « pièce majestueuse, de caractère Maricka Magdonova sont aussi essen­ un peu orphéonique ». — le 14 juin, square Jean-XXIll, (8) Toutes ces pièces que nous avons 75004 Paris ; tielles pour juger ce musicien, qui citées — sauf celles de Delibas qu'on peut se pro­ émerge à peine chez nous des brumes curer soit chez Billaudot, soit chez — le 21 juin, parc Montsouris, 75014 de la méconnaissance, que son théâtre Combre — avaient paru chez Choudens dans la Paris ; lyrique. Même remarque pour le glo­ collection déjà citée de l'Orphéon. (9) Cette formation, toujours en activité, devait Concerts par l'Orchestre de Varié­ rieux compagnon de route de Bartok revenir à Paris en 1956 pour les Premières Olym­ tés les jeudis à 20 h 30 : Zoltàn Kodàly dont les chœurs d'hom­ piades Internationales de Chant Choral Amateur mes, fussent-ils cette fois moins nom­ organisées par la Fédération Musicale Populaire. — le 8 juin, square Jean-XXIll, 75004 (10) Poésie de Paul Collin (Chœur imposé au Paris ; breux que ceux à voix mixtes, n'en sont Concours de l'Orphéon de 1 893). Henri Maréchal pas moins aussi admirables tel Huszt (1 842-1 924), lauréat du Prix de Rome 1 870, ami — le 15 juin, parc Montsouris, 75014 (1936) dont l'écriture à trois et collaborateur d'Erckmann-Chatrian, s'impose Paris ; voix — comme pour tous les autres surtout à notre attention comme mémorialiste. (1 1 ) Sous-Bois de Florent Schmitt, disponible — le 22 juin, square A. Chérioux, chœurs d'hommes — est d'une par­ aujourd'hui chez Billaudot faisait partie d'un même 75015 Paris ; faite efficacité avec quelques heureu­ opus que deux autres chœurs dont une Vocalise devenue introuvable, mais son l'existence nous a ses subdivisions passagères. Plus touf­ La quatrième conférence inter­ fus mais d'un attrait singulier seront les été attestée par le bulletin de dépôt de la SACEM. Ce chœur était vocalisé d'un bout à l'autre, là nationale Wasbe (association mon­ chœurs d'hommes de Bartok Des encore selon une tradition du répertoire orphéoni­ diale pour la promotion des orches­ temps anciens ; nous rappellerons en que mais combien sublimée. Le chœur de Charles tres à vent) se tiendra du 17 au 22 passant que son premier opus polypho­ Kœchlin sur le même texte avait paru chez Enoch (op. 4, n° 2, 1897). juillet 89, en l'Abbaye de Rolduc à nique remontant à 1912 était juste­ (12) Le Navire avait paru chez Rouart-Lerolle Kerkrade en Hollande. Quatrième ment pour voix d'hommes. Il reste, bien (act. Salabert), Au bois et Embarque sont édités conférence internationale Wasbe. sûr, à traduire tous ces chœurs afin de chez Durand. Voir l'étude sur Ropartz de Fernand Lamy parue chez Durand (1948). les rendre plus facile d'accès malgré (13) Editions Sénart (act. Salabert) créé en L'Association pour l'essor du tout à nos formations, mais parfois l'on 1931 à la Société Nationale de Musique et repris saxophone organise le quatrième tout récemment, avec un juste succès, par le sera surpris de rencontrer des pièces concours international de composi­ qui ne posent aucun problème de lan­ Chœur de l'Armée Française (dir. Yves Parmentier). tion « Bernard Vandoren » pour gue. C'est le cas d'un des chœurs de (14) Le texte — admirable — est emprunté à La orchestre à vent. Date limite le 1er Vie des Martyrs de Chateaubriand ; c'est la lecture l'Album pour chœurs d'hommes (op. septembre 89. 30) de Grieg : Halling, danse populaire de ce fragment qui aurait incité Augustin Thierry à devenir historien comme il le rappelle dans la pré­ norvégienne pour baryton solo et dou­ face de ses Récits des temps mérovingiens. Le Les mardis du conservatoire de ble quatuor ou chœur dont le texte est chœur d'Albert Roussel est édité (en partition, Lille. Au programme une heure de uniquement constitué par des onoma­ chœurs et instruments et parties de chœurs sépa­ musique de chambre et de récitals topées, ce qui donne à l'ensemble une rées) chez Durand. (15) et (16) Editions Durand (en partition). par les étudiants du troisième cycle saveur étonnamment moderne... (17) Voir notre essai sur La Musique Française du conservatoire. Nous sommes loin d'avoir passé en au XIX* siècle (Collection « Que sais-je ? » Presses Universitaires de France . Deuxième édition 1970) revue toute la littérature chorale mas­ et Léon Vallas : Vincent d'Indy (deux volumes. Concert au couvent des Domi­ culine digne de survie, mais en plus des Albin Michel édit. 1951). Toutes ses harmonisa­ nicains de Lille, le dimanche 30 hymnes avec orchestre d'harmonie tions sont éditées chez Rouart-Lerolle (act. Sala­ bert). avril, à 17 h 30, animé par les ateliers dont les premiers exemples, admira­ (18) Editée par L'Art Musical Populaire (Editions de musique Renaissance et Médié­ bles, sont : La Bataille de Fleurus de de la Fédération Musicale Populaire). vale du conservatoire de Lille. Catel, Le Chant du 14 juillet de Gossec (19) Voir François Porcile : Maurice Jaubert, ou l'Hymne du Panthéon de musicien populaire ou maudit ? ; Editeurs Français Réunis, 1971, pp. 135-139. Stage « Musique et Nature » au Cherubini — bientôt enregistrés (21) Voir Brigitte Massin : Franz Schubert ; A. jounie du 3 au 11 juillet, guitare clas­ comme tels — il y avait justement dans Fayard édit. 1 978. sique, luth, clarinette, solfège, ins­ le répertoire des Fêtes Civiques des (22) Il existe plusieurs versions chorales, les autres a cappella de ce même poème de Goethe, truments à vent anciens et tradition­ chœurs d'hommes a cappella montrant mais toutes sont à voix d'hommes. Celle-là est, nels, organisé par « La Reverdie ». la voie si l'on peut dire au XIXe siècle. néanmoins, la plus saisissante I Ils étaient signés de Catel (La Prise de (23) Cette pièce pour harmonie a été réadaptée Stage vocal et instrumental de Toulon) et de Gossec (Hymne à Vol­ pour les formations françaises actuelles par Désiré Dondeyne qui en avait dirigé le premier enregistre­ la dix-septième Semaine Musicale de taire). Ceux-là aussi seront bientôt dis­ ment à la tête de la Musique des Gardiens de la Clairac du 29 juillet au 9 août 1989, ponibles sur disques, comme nous sou­ Paix de Paris. Le poème du chœur a cappella Am organisé par l'association « Chant et haitons qu'ils le soient également en Weber's Grabe était de Wagner lui-même. (24) Un extrait en a été imprimé dans le Nou­ Musique à Clairac ». partition ! Frédéric ROBERT veau Traité d'Orchestration à l'usage des Harmo­

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 11 des musiques traditionnelles fran­ La montée sur Paris sera prise en çaises (hautbois, cornemuses, viel­ charge par TELEMA-IMAGES ainsi les à roue, accordéons diatoni­ que les repas et l'hébergement. ques, violons, galoubets) et évi­ demment celle des tambours revê­ Les inscriptions arrivent à leur tira un intérêt particulier à cette terme et les tambours qui ne se seraient pas encore décidés doi­ fête qui veut marquer les mémoi­ vent le faire de toute urgence. res. Notons que tous les participants seront costumés à partir de créa­ tions de Jean-Paul Goude et que ce Le festival de musique de Gote- spectacle sera retransmis en mon­ borg (Suède) aura lieu du 25 juin au diovision avec la présence de nom­ 1er juillet prochain. Bicentenaire de la breux chefs d'état. Révolution Française Mais revenons à nos tambours. Le onzième concours mondial LA MARSEILLAISE Une organisation régionale a été de musique de Kerkrade aura lieu mise en place et des répétitions du 30 juin au 23 juillet inclus. Parallè­ « L'appel aux Tambours » (suite) sont prévues durant le mois d'avril lement sera organisé le sixième con­ 14 JUILLET 1989 dans toutes les régions de France. cours pour chefs d'orchestre. La CMF est largement représen­ L'organisation et la préparation Le quatrième concours interna­ tée où l'on remarque que toutes les de la fête du 14 juillet 1 989 à Paris tional de piano Lizt, Prix Mario de 21 heures à minuit, confiée à autres fédérations de batteries- Zanfi se déroulera du 22 au 30 sep­ Jean-Paul Goude se poursuit, fanfares, les conservatoires, les tembre 1989 à Parme (Italie). musiques des armées seront aussi notamment en ce qui concerne le rassemblement de plusieurs cen­ de la fête. Avis de recherche - Nous lan­ taines de tambours venant de Tous les tambours se préparent çons un appel au plus ancien musi­ toute la France qui défileront sur à partir de partitions (deux niveaux cien affilié à la CMF, faites-vous con- 1 les Champs-Elysées. sont requis pour former un groupe naître. Précisons que ce défilé- élémentaire et un groupe national). Ve festival de musique en spectacle ne se veut pas tout à fait A la suite des inscriptions les l'abbaye de Saint-Riquier, du 20 ordinaire et qu'il surprendra par son participants recevront une cas­ au 29 juillet 1989, où des orchestres originalité et par son audace. La sette enregistrée pour parfaire leur prestigieux se sont donnés rendez- participation de nombreuses délé­ préparation puis se retrouveront à vous dans un site magnifique. gations étrangères et la présence la répétition régionale.

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Dernières nouveautés dans la collection 0 LE 14 JUILLET FORMATIONS MULTIPLES DE ROMAIN ROLLAND dirigée par et Philippe Rougeron A GLORIOUS DAY J.-S. Bach. SICILIENNE et SARABANDE (Wystraete) par l’Orchestre d’Harmonie des Dachez. CHANT D’ESPOIR Gardiens de la Paix de Paris déjà parus : Direction Claude PICHAUREAU J.-S. Bach. FUGUE BWV 945 (Rougeron) Boccherini. MENUET (Wystraete) Caix d’Herveloix. DEUX MENUETS (Rou­ geron) Haendel. BOURREE ET HORNPIPE (Rougeron) CORÉLIA - B.P. n° 3 - 91780 CHALO-St-MARS — MENUETS I et II (Wystraete) Compact-Disc 125 F Haydn. MENUET (Rougeron) Cassette 69 F Rougeron. CHANSONS D’AUTREFOIS Frais de port 15 F chez votre marchand habituel ou Prière de joindre le règlement à la commande 175, rue Saint-Honoré Tél. (16-1) 64.95.41.93 75040 PARIS CEDEX 01

12 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 DIVERTIMENTO JEU N° 3 Vous avez ci-après 24 définitions et une grille de 1 1 2 cases, dont 24 sont libres, chacune des autres comportant une lettre. En plaçant judicieusement dans les cases libres les 24 mots correspondants aux définitions, vous obtiendrez, avec les lettres déjà existantes, 24 noms de compositeurs. En substituant à chacun des 24 mots la lettre placée devant sa définition, et en lisant ces lettres dans l'ordre de la grille, vous trouverez le titre d'un opéra-comique. a — Monnaie bulgare bien connue des cruciverbistes, I — Tissu qui constitue la couche profonde de la peau, a — Au début de la seconde partie de la damnation de m — C'est mauvais quand il est dans le fruit, Faust, les chœurs chantent qu'il est ressuscité, n — Ancienne mesure agraire valant de 30 à 51 ares c — Plat et uni. selon les régions, d — Celle du roi de Thulé est de Bizet, o — Symbole de la laideur, d — Liquide nourricier des végétaux, p — Avec deux dièses à la clef. e — Nom abrégé familier d'un moyen de transport, r — Fleuve qui ne traverse pas le département auquel e — La favorite de Barras dans « La fille de Mme Angot ». il donne son nom. e — Mathilde était l'idole de celle d'Arnold, r — Le prénom de l'amant de Tosca. e — Inutile ou orgueilleux. r — Le compositeur à trouver, prétend dans un de ses ouvrages, qu'on l'oublie tant que l'on sent battre g — Son orme entendit mainte conversation entre Bergeret son cœur. et l'abbé Lantaigne. s — On distinguait la champenoise, la française i — Sous-préfecture de la Corrèze. et la pouilleuse. i — Part des récoltes qui revenait à l'église ou au seigneur. s — Gros marteau de carrier, I — Le comte Des Grieux ne voulut pas de Manon t — On le trouvait en buvant l'eau du Léthé. pour la sienne.

N E A U D E S Y C H A

RR 1 N N E Y H A Y

L A R T L E N C C H 1 E

R N E T R A C E R R N

1 E Y E RR 0 D A U G

N E F A U R A U T T E

1 N E G E R M E S S R

G 0 U L Q U E T T E Y (Solution en dernière page)

trompette, un tuba, trois percussionnis­ Rev’Evolution 89 tes, quintette à cordes et harpe (ad libi­ tum). Niveau orchestre d'élèves : élé­ Dans cette comédie musicale en mentaire 2e, moyen. deux actes d'un style humoristique, on Le quintette à vent intervient en y voit des personnages en couleur soliste dans plusieurs numéros. Une symbolisant les nouvelles chaînes dont partie facile de piano permet de faire il faut se libérer : la drogue, l'alcool, le travailler les chants des chœurs racisme, l'argent et le profit, la puis­ d'enfants à une ou deux voix égales. sance du contenu de certains médias. Ce sont les enfants qui font prendre Grâce à la souplesse du nombre des conscience à leurs parents que ces choristes cet opéra-conte écrit pour des « forces de l'endormissement » inhi­ enfants, peut se réaliser avec beaucoup bent leur liberté de penser. ou peu de classes. Le sujet fait réfé­ rence à la Révolution Française de 89 A côté des enfants acteurs ( mini­ et a reçu l'agrément de la Mission du mum 9 ) il y a 10 rôles de chanteurs ou Bicentenaire de la Révolution ; il est comédiens adultes ou adolescents. soutenu par l'Education Nationale. L'orchestration est écrite pour : une Mais l'éternité des sujets abordés lui flûte, un hautbois, une petite clarinette, permet d'être joué au-delà de 89. deux clarinettes si b, une clarinette basse, un basson, un saxo alto, un saxo LES COMMANDES SONT A PASSER A ténor, un saxo baryton, un cor, une C.M.F. DIFFUSION

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 1 3 Symphonie de Paris g d -.u de Serge LANCEN U 5 J V r IP h *r ■ I. • t if IH ; iov. Oeuvre pour orchestre d'harmonie Cet épisode, conçu en forme de rondo (à OU thème A, à (HJ thème B, à retour au thème A, [27) thème retour au Commandée par le Ministère des Affaires Culturelles en IU à C,à@ thème A), m'a incité à y inclure une autre cellule utilisée dans le 1973, cette « Symphonie de Paris », d'une durée de 16 minutes, thème 4 (troisième mesure après QU, quatrième mesure après est une promenade musicale à travers la capitale. L'œuvre évoque successivement, après l'approche de la grande ville, la familière gaîté des quartiers populaires, la folle A IU, la première mesure de la valse devient l'accompagne­ animation des Grands-Boulevards, l'élégance majestueuse des ment du thème 6 consacré à la cathédrale Notre-Dame, sa persis­ tance justifiée comme image de la Seine. Champs-Elysées, le charme poétique des bords de Seine, la somptuosité de Notre-Dame se mirant dans les eaux. Puis, c'est la rive gauche, avec le jeune et dynamique quartier latin, Saint- Germain-des-Prés où il fait bon flâner, la promenade s'achève aux pieds de l'impressionnante tour Eiffel et son ascension qui fait redécouvrir Paris, ses monuments, ses avenues, les méan­ dres de la Seine. Enfin, s'offre à la vue éblouie, la perspective de la ville entière. Grâce à la conservation de la même tonalité, l'arrivée de ce Ces images multiples de notre capitale nécessitaient des nouveau thème ne nous éloignera pas de l'épisode précédent. couleurs et des rythmes différents, mais je désirais en même A l'entrée du deuxième mouvement consacré à la rive gau­ temps que les épisodes soient fortement liés les uns aux autres, che, apparaît, dès la première mesure, une nouvelle cellule qui pour renforcer l'unité musicale de ce poème symphonique. Je sera de plus en plus souvent entendue, une formule musicale très précise que je n'ai choisi aucune version d'une manière intellec­ classique. Puis apparaît un septième thème. tuelle, mais seulement par le simple plaisir de l'audition. Aujourd'hui, en analysant cette œuvre, je découvre, pour la pre­ -n,7 ^ mière fois, l'évolution de ce poème dans ses détails techniques. Le refus de l'intellectualisme m'a poussé à choisir de nombreux thèmes et d'éviter leur développement. utilisé sur quelques mesures en forme de Fugue Les premières mesures, décrivant l'arrivée d'un touriste dans à C ’ww J ^ répondra ; à 0. la ville, sont calmes, interprétées par un orchestre réduit ; le tempo, la nuance et le nombre d'instruments s'élevant progressi­ vement. Il m'a paru raisonnable que le 1er thème, qui par la suite se transformera en « valse parisienne » soit d'abord présenté en D'autres classiques évolutions peuvent être relevées au _6_ départ de ce deuxième mouvement comme à celui du premier. 8 L'œuvre commence par des sons « piano », graves et relative­ Deux autres thèmes sont utilisés dans ce premier chapitre ment lents, devenant de plus en plus sonores, aigus et accélérés. (jusqu'à l'arrivée du touriste aux Champs-Elysées). Mais le fait Exemples : les rapports entre Q] p.1 et GO p.2 ; entre (U p.2 et que tous trois commençant dans la même tonalité de Fa majeur lp.3;® p 8 et (H p. 10 ; M P-12 et Ü p.13. Souvent cette et le thème succédant, débutant à l'instant de la conclusion du évolution sera réalisée par l'entrée successive de nouveaux ins­ précédant, renforce l'unité de l'épisode. truments ; et p.15 entre M et M, la cellule en triolet sera enten­ due de plus en plus souvent. Th l ______A II p.16 et à [Ü] p.18 apparaissent, accompagnés par une llf {.rf; h_ - f- liTEa-f— lijL-flZZ_ batterie jazz, deux nouveaux thèmes, thème 8 et 9, tous deux dans une même tonalité pour éviter un effet d'éloignement mal­ gré leur différent tempo.

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Pour le deuxième thème représentant le quartier populaire de Paris, j'ai choisi le rythme de la « Java », la danse typique ban­ A la huitième mesure de Bü, j'ai tenu à apporter une brève lieusarde. couleur américaine pour marquer la présence de touristes étran­ gers dans la ville. J'ajoute ici, que la réalisation de cette Sympho­ Le troisième thème, décrivant la circulation bruyante des nie de Paris est liée à deux raisons : j'adore cette ville où je suis né Grands-Boulevards, ne comporte, bien sûr, aucune sensibilité, et j'avais le désir d'écrire, à la différence de Gershwin, une œuvre aucune chaleur, mais beaucoup de rythmes qui mettront ainsi en « parisienne ». Si j'admire « Un Américain à Paris », je regrette valeur le quatrième thème au tempo instable, chantant nos célè­ fortement que cet ouvrage ne soit pas du tout « français ». bres Champs-Elysées. S'--»5 L'utilisation des deux thèmes 8 et 9 est justifiée grâce à leur ■n. v £ jfcfcf..J-.p-fJl‘irtw-' superposition à @ p.19. Le deuxième mouvement s'achève par une reprise très brève de son premier thème (thème 7) mais dans une tonalité différente (Sib majeur) de celle du départ (Lab majeur). Après de longs épisodes fortissimo, j'ai eu le désir de chan­ Le troisième et dernier mouvement débute avec les cinq notes ger de couleur musicale en remplaçant l'image des avenues agi­ de ma signature musicale que l'on retrouve dans plusieurs de tées par celle d'une promenade très paisible au bord de la Seine. mes œuvres pour harmonie. Elles étaient déjà partiellement pré­ Cet important contraste m'a poussé à choisir un thème à 3 sentes dans le deuxième mouvement, première mesure p.14 et temps, de style « vaise-musette », possédant une cellule tirée du dixième mesure après H. thème 4, aux caractères différents mais au langage proche, ren­ Le départ de ce mouvement décrit la tour Eiffel, ses trois éta­ forçant ainsi l'unité de l'œuvre. ges marqués par trois accents, le premier dans le grave, le 14 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 deuxième dans le médium et le dernier dans l'aigu. Trois accents (13 ; l'épisode H, 6 mesures après [56| ; 11 mesures après renforcés et séparés par des gammes rapides ascendantes avec celui entendu après H. une répétition légèrement plus brève de ce tableau musical. L'ensemble des thèmes reste dans la couleur de la valse pari­ A (Ü le long crescendo et le lent passage des sons graves aux sienne et dans la tonalité de Fa majeur, celle du début de l'œuvre, sons de plus en plus aigus dépeignant l'élévation de son ascen­ presque constamment maintenue. seur justifiera le retour d'épisodes précédents. L'œuvre s'achève avec six nouvelles mesures, toujours en Fa A thème 5, puis 2 mesures plus loin, thème 6 ; puis 6 mesu­ majeur, accompagnées de glissendi de cors, différentes de carac­ res après ® thème 7 ; et à tU thème 2 ; à ® thème 1 ; à HH tère et de rythme, et brillantes comme notre Ville-lumière. thème 4. A partir de 54, plusieurs thèmes se superposent avec, en entier, le thème 6, la valse parisienne et des extraits du thème Paris, janvier 1989. 5 à d3, du thème 2, 4 mesures avant ü et 12 mesures après

Durée : 7 min. 30. Moscou. 9. Scherzo espiègle pour petite clari­ « Sovetsky Kompositor ». nette Mib et orchestre d'harmonie (1983). Partition. (Op. 43). Durée : 3 min. 30. Manuscrit. 6. Scherzo de l'opéra « La Chanson Georgy de la Russie » (Op. 26). Durée : 3 10. Marche de concert « Wassily min. 30. Manuscrit. (1977). Teurkine » (Op. 5). Durée : 4 min. SALNIKOV Moscou, « Mousika » (1964). 7. Rhapsodie russe pour piano et Partition. orchestre d'harmonie (Op. 11). Durée : 10 min. Moscou. 11. Ode pour le millénaire du baptême Georgy Salnikov est né à Moscou en « Voienno - orkestrovaia sloujba » en Russie (Op. 44). Durée : 5 min. 1923. Il a reçu son éducation musicale (1972). Partition et partie de Manuscrit. au Conservatoire de Moscou, comme piano. III. OEuvres faciles pianiste (1948) et au Conservatoire de 8. Scherzo héroïque (Op. 13). 1. Suite de Moscou (Op. 15) en 4 Léningrad, comme compositeur Durée : 5 min. Moscou « Voienno - parties : Chanson de Moscou, (1953). Ensuite, il enseigne au Conser­ orkestrovaia sloujba » (1975). rythme de Moscou de travail, un vatoire de Moscou l'instrumentation et Partition et matériel d'orchestre. petit lieu de Moscou, parade à la lecture des partitions. En même 9. Marche excentrique (Op. 18). temps, il s'est occupé des problèmes Moscou et apothéose. Durée Durée : 2 min. 30. Moscou, de la musique à vent et en 1967 a sou­ totale : 13 min. Moscou, « Sovetsky Kompositor » (1989). « Sovetsky Kompositor » (1979). tenu sa thèse sur le thème « Principes Partition. fondamentaux de la transcription des Partition et matériel d'orchestre. œuvres symphoniques pour orchestre II. OEuvres de difficulté moyenne 2. Suite pour enfants (Op. 40) en 5 parties : Marche, valse, polka, d'harmonie ». 1. Suite lyrique (Op. 9) en 5 parties : chanson, galop. Durée totale : 10 Georgy Salnikov est l'auteur de diffé­ Prélude solennel, valse, scherzino, min. Moscou « Mousika » rentes œuvres musicales. Il a composé berceuse, marche humoristique. (1988). Partition. deux opéras : « La chanson de la Rus­ Durée totale : 10 min. Moscou, sie » et un petit opéra-comique « Sovetsky Kompositor » (1974). 3. Marche sportive « Les Gars « L'amour dans un appartement Partition. Joyeux » (Op. 25). Durée : 3 min. 30. Moscou, « Sovetsky Kompo­ vide » ; quelques pièces pour orchestre 2. Valse de concert (Op. 36). sitor » (1985). Partition. symphonique, musique de chambre, Durée : 6 min. 30. Moscou, des chœurs, des chansons et des « Sovetsky Kompositor » (1987). 4. Prélude solennel (Op. 38). Durée : romances. Partition. 3 min. Moscou, « Sovetsky Kom­ Georgy Salnikov a surtout écrit pour positor » (1985). Partition. 3. Ouverture sportive (Op. 27). l'orchestre d'harmonie, dont voici la Durée 4 min. 30. Manuscrit. 5. Cortège (Op. 24). Durée 3 min. liste des œuvres, classées par diffi­ (1979). Moscou, « Sovetsky Komposi­ culté : tor » (1970). Partition et matériel 4. Élégie à la mémoire de M. Gotlieb d'orchestre. I. OEuvres difficiles (Op. 28). Durée 4 min. Manuscrit. 6. Musique solennelle (Op. 24). 1. Symphonie de la Guerre et de la (1978). Durée : 3 min. Moscou, Paix (Op. 39) en 2 parties : « La 5. Deux danses de l'opéra « La « Sovetsky Kompositor » (1980). Guerre » et « La Paix ». Durée Chanson de la Russie » (Op. 10 Partition. totale : 20/21 min. Manuscrit bis). Valse lente et danse excentri­ (1984-86). que. Moscou. « Mousika » 7. Danse ronde (Op. 24). Durée : 3 2. Capriccio russe (Op. 7). Durée : 8 (1973). Durée totale : 6 min. Par­ min. Moscou, « Sovetsky Kompo­ min. Moscou « Mousika » tition et matériel d'orchestre. sitor » (1982). Partition et maté­ riel d'orchestre. (1969). Partition et matériel 6. Poème pour cor et orchestre d'orchestre. d'harmonie (Op. 12). Durée : 4 8. Valse-impromptu pour saxo- 3. Fantaisie caucasienne (Op. 8). min. 30. Moscou. « Voienno - phone-alto et orchestre d'harmo­ Durée : 9 min. Moscou. orkestrovaia sloujba » (1982). nie (Op. 35). Durée : 3 min. « Sovetsky Kompositor » (1971). Partition et matériel d'orchestre. Manuscrit (1981). Partition. 7. Humoresque pour cor et orchestre 9. Polonais (Op. 18). Durée : 3 min. 4. Ouverture de bravoure (Op. 16). d'harmonie (Op. 35). Durée : 3 30. Manuscrit (1972). Durée : 3 min. 30. Moscou. min. 30. Manuscrit (1981). 10. Nocturne pour cor et orchestre « Sovetsky Kompositor » (1976). 8. Improvisation et sérénade pour d'harmonie (Op. 1). Durée : 3 Partition. basson et orchestre d'harmonie min. 30. Moscou, « Mousika » 5. Poème Novospasskoe dédié à la (Op. 21). Durée : 4 min. 30. (1965). Partition et matériel mémoire de M. Glinka (Op. 31). Manuscrit (1975). d'orchestre.

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 1 5 Concours d’Excellence 1989

Cette année, c'est le dimanche 5 mars que le Concours lauréats les plus brillants. Ainsi, on put entendre : Agnès d'Excellence s'est déroulé au Conservatoire National Supé­ Baranski (flûte), Catherine Boulan (clarinette), Gilles Daudin rieur de Musique de Paris. (basson), Joël Leste-lasserre (trompette), Nicolas Sajot Quarante-six candidats, venus de toute la France, se sont (tambour), Christian Wirth (saxophone). retrouvés pour ce rendez-vous annuel. Au programme, les Avec leur diplôme, les lauréats se virent remettre un épreuves de formation musicale — dictée mélodique, dictée exemplaire de l'Agenda Républicain présenté par la C.M.F. rythmique, analyse musicale, lecture chantée, lecture pour l'année du bicentenaire. rythmique, lecture de notes — et d'instrument — Le président André Petit remit également un chèque aux déchiffrage et interprétation du morceau imposé. quatre lauréats du Prix d'Excellence. A quinze heures, candidats, jurys et amis se retrouvaient Vous lirez ci-après le palmarès du Concours d'Excellence en salle Berlioz pour la lecture du palmarès et le concert des 1989.

Les lauréats et le jury du concours d’excellence. 16 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 Palmarès du concours d'excellence 1989

Nom du candidat Prix Société Fédération

Didier DECOSTER PRIX D'EXCELLENCE (Cor) Harmonie de Liévin Nord - Pas-de-Calais

Corinne DUCOURNEAU PRIX D'EXCELLENCE (Clari­ Harmonie de La Teste Aquitaine nette)

Lionel RENOUX PRIX D'EXCELLENCE (Cor) Diane d'Aubergenville Ile-de-France

Nicolas SAJOT PRIX D'EXCELLENCE (Tam­ Union Musicale de Romorantin Centre bour)

FORMATION MUSICALE SEULE

José-Luis AZEVEDO Troisième prix Accordéon-club de Mehun-sur-Yerre Centre

Christophe BRUGERE Deuxième prix Union Musicale de Pellevoisin Centre

Jean-Jacques CAPLIER Troisième prix Ecole de Musique de Airaines Picardie

Marianne DUFOIS Deuxième prix Association Musicale de La-Chapelle- Centre Saint-Ursin

Laurent GALFIONE Troisième prix Echo de la Valloire-Beaurepaire Rhône-Alpes

Laurence GREVIN Troisième prix Ecole de Musique de Corbie Picardie

Karine LABRE Troisième prix Ecole de Musique - La Mure Rhône-Alpes

Catherine LAMBERT Deuxième prix Ecole de Musique - Villers-Bretonneux Picardie

Ludovic MOLIN Deuxième prix Société Musicale de Frévent Nord - Pas-de-Calais

Ingrid PANIER Deuxième prix Picardie » Carole SERRE Deuxième prix Syndicat Intercommunal - Vienne Rhône-Alpes

Philippe SPANNAGEL Deuxième prix Echo du Wineck - Katzenthal Alsace

J.-Christophe VERVOITTE Deuxième prix Harmonie de Pernes Nord - Pas-de-Calais

PIANO

Céline CHEVALIER Troisième prix de piano Ecole de Musique de Lisieux Basse Normandie Premier prix de formation musicale

VIOLONCELLE

Virginie FOUCU Troisième prix de violoncelle Ecole de Musique de Lisieux Basse Normandie Premier prix de formation musicale (1 987)

FLÛTE

Agnès BARANSKI Premier prix de flûte Les Amis Réunis de Marquette Nord - Pas-de-Calais Deuxième prix de formation musicale

Isabelle RATAUD Troisième prix de flûte Union Musicale de Vayres Aquitaine Troisième prix de formation musicale

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 1 7 CLARINETTE

Catherine BOULAN Premier prix de clarinette Avenir Musical Arcachonnais Aquitaine ! Troisième prix de formation musicale 1 < Catherine RATAUD Deuxième prix de formation Union Musicale de Vayres Aquitaine fi i musicale

SAXOPHONE

Christine F ATT ALI NI Premier prix de saxophone Harmonie de Saint-Laurent-du-Pont Rhône-Alpes Troisième prix de formation 1 i musicale il Valérie HELWIG Troisième prix de saxophone Société Musicale de Munchhouse Alsace m i Deuxième prix de formation iiiv i musicale |l 'il Christian WIRTH Premier prix de saxophone Musique Municipale de Burnhaupt-le-Haut Alsace m Deuxième prix de formation Ê B'I musicale 1

1 il ! BASSON • Gilles DAUDIN Premier prix de basson La Fraternelle de Caen Basse-Normandie i;,:.;; Troisième prix de formation fl jhj i musicale II COR |li($ i Lionel GIROUD Deuxième prix de cor Rhône-Alpes i Deuxième prix de formation irtit musicale CORNET

Mickaël AUGE Deuxième prix de cornet Nord - Pas-de-Calais ■s Deuxième prix de formation musicale

1 TROMPETTE

Laurent BEUNACHE Premier prix de trompette Musique Municipale de Fresnay Pays de Loire â Deuxième prix de formation Li musicale

Marc DE NEEF Deuxième prix de trompette Société Musicale de Courseulles Basse-Normandie I! Deuxième prix de formation musicale

Didier CHAFFARD Deuxième prix de trompette Société Musicale de Saint-Jean-de-Bournay Rhône-Alpes Deuxième prix de formation |||j musicale îiiii'i i ------Nord - Pas-de-Calais William HOUSSOY Troisième prix de formation Harmonie des Oignies musicale ifijili

Joël LESTE-LASSERRE Premier prix de trompette Harmonie de La Teste Aquitaine Deuxième prix de formation il! musicale

Pascal MAILLARD Troisième prix de trompette Société Musicale de Hochstatt Alsace Troisième prix de formation musicale

Rémy POLETTI deuxième prix de trompette Société Musicale de l'Isle-Jourdain Midi-Pyrénées Troisième prix de formation musicale

18 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 TROMBONE

Joël BODEREAU Deuxième prix de trombone Musique Municipale de Fresnay Pays de Loire Premier prix de formation musicale (1 988)

Patrick HERRAN Troisième prix de trombone Harmonie de La Teste Aquitaine Deuxième prix de formation musicale

Gilles TRICOT Troisième prix de trombone Harmonie départementale de la Pays de Loire Troisième prix de formation musicale

TUBA

Stéphane LABEYRIE Troisième prix de tuba Union Musicale Montréalaise Midi-Pyrénées

SAXHORN BASSE

Michel HERMANN Troisième prix de saxhorn Musique Saint-Romain - Reiningue Alsace Troisième prix de formation musicale

ACCORDEON

Brigitte NAZARUK Deuxième prix d'accordéon Accordéonistes de Chambéry Rhône-Alpes Deuxième prix de formation musicale

Lionel TUAZ Troisième prix d'accordéon Accordéonistes de Chambéry Rhône-Alpes Deuxième prix de formation musicale

TAMBOUR

Philippe BELLANGER Deuxième prix de tambour Union Musicale de Romorantin Centre Troisième prix de formation musicale

Thierry BOULLAULT Deuxième prix de tambour Union Musicale de Romorantin Centre Deuxième prix de formation musicale

CLAIRON

Bruno REUILLON Deuxième prix de clairon Union Musicale de Romorantin Centre Deuxième prix de formation musicale

Nous remercions cordialement tous ceux qui ont contri­ LES ACCOMPAGNATEURS bué à la réussite de ce concours : Mmes Bréard, Muckensturm, Verzieux, MM. Lancen, LES JURYS Muckensturm, le directeur et le personnel du CNSM de Paris, les membres de nos commissions, le personnel du MM. André Bellis, Beutin, Mme Myriam Bonin, MM. René bureau administratif de la C.M.F. Castelain, Colmar, Deshayes, Pierre Deville, Robert Dhu- meau, Désiré Dondeyne, Roger Dournel, Maurice Faillenot, Michel Get, Gillet, Gonet, Robert Goûte, Guerouet, André Guilbert, Jack Hurier, Philippe Legris, Jacques Lancelot, Concours du D.A.A.S.M. Serge Lancen, Mme Le Buzulier, MM. Guy Meissonier, Jac­ ques Mas, Joseph Muller, Nasselet, Michel Peus, Roland Nous vous rappelons que les épreuves d'admissibilité Peyre, Michel Prudhomme, André Tremine, Ernest Wiart. auront lieu les 21, 22 et 23 avril 1989, 103, boulevard Pour la formation musicale : M. Georges Galinier, Mme Magenta, Paris, et les épreuves définitives, le 27 mai 1989, Lecomte. à la caserne Guynemer, à Rueil-Malmaison.

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 1 9 ; ■

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Le dossier concernant la Haute-Normandie NOS

n'ayant pu paraître dans son intégralité dans le journal n° 419 de novembre-décembre nous vous proposons donc la suite de l'activité musicale de cette région. DANS

MUSICALE

VIE

LA

Association pour l’Etude et la Préfiguration d’une Fondation de Haute-Normandie Qu'est-ce que toire et toutes activités imaginables s'avère souvent trop onéreuse, voire de formation. impossible compte tenu des données le Centre d'Ârfc Polyphonique En outre, le C.A.P.H.N. met à disposi­ géo-économiques de notre région. de Haute-Normandie? tion du public un service de documenta­ Le PIHaNo comprend : C'est l'organisme régional de forma­ tion relative à la vie chorale régionale et - un piano de concert «Steinway» 3/4 tion pour les chorales. Il a pour mission nationale et un fonds de consultation de queue (type C); de promouvoir et développer l'activité partitions chorales. - un piano «Kaway» 1/4 de queue; chorale. Le Centre d'Art Polyphonique dispose - un orgue à tuyaux portable (forme Il propose donc aux choristes et aux d'une équipe de formateurs dont les coffre) ; chefs de chœurs des quelque 90 cho­ compétences s'étendent à tous les - un clavecin «Von Nagel» de type rales haut-normandes des formations domaines du chant choral et de l'anima­ Schola; musicales, vocales et stylistiques de tion de groupes chantants. Ce sont des (ces deux instruments transposent de tous niveaux. universitaires, des musiciens issus de 415 à 440); Ses activités de formation sont conservatoires, théoriciens et prati­ - deux timbales «Premier» fût cuivre; variées : ciens, régionaux ou de rang national. - un jeu de praticables pour chorales (capacité : 9-120 personnes); • des ateliers hebdomadaires de tech­ Le Centre d'Art Polyphonique est - six claviers synthétiseurs Yamaha nique vocale, de formation musicale, dirigé par deux responsables artistiques psr6. de formation associée (travail de la et pédagogiques et un responsable voix et du solfège) dans plusieurs administratif. Il réalise ses activités avec villes de la région : Rouen, Evreux, l'aide du Conseil régional de Haute-Nor­ Comité Technique Dieppe, Yvetot, Pont-Audemer, Val- mandie, de la Direction régionale des des Orgues de-Reuil, etc. ; Affaires culturelles et de l'Union des Composé de six membres choisis Chorales de Haute-Normandie. • des actions ponctuelles dans les cho­ parmi les personnalités du monde de rales : séances de technique vocale l'orgue dans la région Haute-Norman­ pour des chorales entières pendant PIHaNo die. les répétitions dans tous les points de Créé en 1986, sous l'égide du Conseil Le Comité Technique des Orgues de la région ; régional de Haute-Normandie et de la Haute-Normandie a pour mission de • des stages de direction de chœur; Direction régionale des Affaires Cultu­ réaliser l'inventaire des instruments relles. • des cycles de sensibilisation théo­ dans la région, et aussi d'assurer un rique et pratique à un style (du grégo­ Le Parc Instrumental de Haute-Nor­ rôle de conseil et d'assistance auprès de rien à la musique du XXe siècle); mandie (PIHaNo) se propose de mettre toutes les personnes ou collectivités qui à la disposition des acteurs de la diffu­ sont concernées par les problèmes liés • des rencontres musicales ; sion musicale dans la région un service à l'orgue : clergé, communes, orga­ • des soirées de découvertes du réper­ de prêt d'instrument dont la location nistes, facteurs...

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 21 Maison de la culture Centre de Musique Espace Oscar Niemeyer Electroacoustique de Normandie Le Centre de Musique Electroacous­ tique de Normandie a été fondé en 1981 à l'initiative de Francis Faber, son actuel directeur artistique. En 1985, le groupe s'oriente vers une pratique résolument professionnelle. Avec l'aide du ministère de la Culture, des Conseils généraux de l'Eure et de la Seine-Maritime, du Conseil régional de Haute-Normandie et de la ville d'Evreux, le CMEN produit des concerts en France et à l'étranger en mettant particulière­ ment à l'affiche quatre jeunes composi­ teurs issus du Conservatoire national supérieur de Musique de Paris (Serge de Laubier, Francis Faber, Jose- Augusto Mannis et Raoul Mégelas). Désirant s'adresser aussi au grand public, l'association produit avec l'aide des centres culturels normands un spec­ tacle Jeune Public («Les machines à sons du professeur Ferdinand Splatch ») MAISONS DE LA CUL TURE DU HA VRE ESPACE OSCAR NIEMEYER, PHOTO E. DELESTRE relatant (avec toute la magie de la voix transformée électroniquement) l'histoire Inaugurée par André Malraux en 1961, la Maison de la culture du Havre est, de la musique électroacoustique-spec­ depuis 1 982, logée dans les magnifiques bâtiments d'Oscar Niemeyer qui, par leurs tacle joué plus de cent fois. formes souples et arrondies, rompent avec les droites et les cubes de l'architecture de la reconstruction d'Auguste Perrey. En 1987, il réalise un grand parcours interactif visuel et sonore, «Labyrin­ Ce lieu a pour vocation d'être celui de l'esprit, du sentiment et de l'émotion. C'est thes», coproduit par quatre villes nor­ au même endroit où s'élevait jadis le théâtre qu'ont été construits les deux bâti­ mandes, qui touche plus de 10.000 per­ ments circulaires et le forum de l'espace Oscar Niemeyer, véritable centre esthéti­ sonnes. que et artistique. La salle du grand théâtre, d'une capacité de 1100 places, offre au spectateur un rapport de proximité aux œuvres et aux artistes auquel peu de salles Le CMEN signera en 1989 des de spectacles peuvent prétendre à l'heure actuelle en France. conventions triennales avec ses parte­ naires privilégiés (Conseil régional et La Maison de la culture a pour mission de permettre la création artistique, la diffu­ Direction de la Musique) qui lui permet­ sion et l'animation. Elle est dirigée depuis 1985 par le cinéaste chilien Raoul Ruiz. tront de fortifier sa politique en lui assu­ En ce qui concerne la diffusion artistique, la Maison de la culture accueille au rant des moyens en personnel adminis­ Havre ce qui se fait de plus déterminant dans chaque matière artistique. Principale­ tratif et technique. ment en théâtre, danse, cultures du Monde et musiques diverses où elle offre, cha­ Siège social et locaux techniques : 1, que saison, un véritable éventail très disparate des œuvres et des artistes. Musique, rue Saint-Thomas, 27000 Evreux. Tél : avec un cycle de concerts classiques, un autre de jazz, ainsi que des spectacles de 32.29.01.21. variétés. Orchestre national de Lille sous la direction de Jean-Claude Casadesus Administration : Hameau de Beau avec Augustin Dumay, Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, Orchestre de chambre de Prague, Quatuor Olivier Messiaen, Ensemble Instrumental du Havre avec Frédéric four-Epégard, 27110 Le Neubourg. Tél. : Lodeon, Jorge Bolet, Orchestre de chambre de Norvège avec Gérard Causse, le 32.35.82.89. Bournemouth Sinfonietta avec Don-Suk Kang. Jazz avec La Velle et Jérôme Von Jones, le Count Basie Orchestra, etc. Variétés avec Michel Jonas, Fabienne Thi- beault, Gilbert Bécaud, Charles Trenet, Paul Personne et Mouloudji, etc. Histoire La Maison de la culture du Havre est le lieu artistique le plus important en Haute- Normandie. Sa programmation témoigne de son dynamisme et de sa volonté d'être de la musique un lieu ouvert et accueillant où l'on peut se risquer les yeux fermés à la rencontre d'œuvres, d'hommes et de femmes, de musiciens ou d'acteurs et de danseurs dont à Evreux l'art consiste à enjoliver le monde. Garde nationale d'Evreux 1789 : le premier règlement de la Garde prévoit un tambour par compa­ gnie (huit au total). A une date inconnue, mais avant 1806, fut créé un Corps de musique militaire, sous les ordres d'un capitaine de musique. A partir de 1831, le Corps est placé sous l'autorité d'un chef de musique. 1852 : La suppression de la Garde nationale entraîne la disparition de la musique.

22 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 Le corps était composé d'amateurs, Musique municipale devient civile (le participent à un concours de fin d'an­ libres d'y adhérer et d'en démissionner, costume est notamment débarrassé de née. qui élisaient leurs chef et sous-chef. La ses attributs militaires), mais la disci­ discipline était très stricte (amendes en pline reste stricte. La vie musicale à Evreux cas d'absences...) et le port de l'uni­ Dès l'origine, un professeur de forme obligatoire. La Musique municipale participe à la musique était affecté à la Musique vie culturelle en organisant des concerts

Un maître de musique assistait aux municipale (M. Dubois en 1856). Au REGIONS

(très rapidement, un par semaine) et répétitions; par contre, aucun profes­ cours de la décennie 1870, le nombre des concours ouverts à toutes les seur ne semble avoir été attaché au des professeurs passe à deux... sociétés musicales de France. Aux Corps. Archives municipales, il existe des dos­

Ecole de musique siers concernant ces manifestations. NOS

Pour les concours : 1858, 1860, 1863, Musique municipale 1908 : Sur une proposition du Conseil d'administration de la Musique munici­ 1870, 1875, 1879, 1891, 1895, 1896 et 1856 : Depuis la suppression de la pale, le Conseil municipal décide par 1903; pour les concerts: de 1863 à Garde, il n'y avait plus de Corps de délibération du 27 août 1908 la création 1913. DANS musique à Evreux : sur pétition de quel­ d'une école municipale de musique. Le De nombreuses associations musi­ ques habitants (en 1855), un Corps de règlement est adopté le 27 novembre cales existaient à Evreux à la fin du musique municipal est créé en 1856, sur suivant. XIXe-début du XXe siècle, pour les­ le modèle de l'ancienne musique mili­ 1909 : L'école ouvre ses portes le 4 quelles nous possédons quelques ren­ taire : mêmes règles, uniforme... à cette janvier 1909, rue Neuve-de-la-Préfec- seignements : Société symphonique. différence que le chef de musique est ture (rue G.-Costeley actuelle). Sept Union des trompettes, Fanfare Héris- désormais nommé par la Ville. classes sont prévues : deux cours de sey, la Muse ébroïcienne. Orphéon 1877 : Entre 1876 et 1880, les projets solfège, quatre classes instrumentales d'Evreux, Société musicale de Navarre, le Saint-Hubert... MUSICALE de réorganisation sont nombreux : on et un cours supérieur. Les 44 élèves pense même annexer la musique aux donnent déjà deux représentations (de­ La musique militaire était encore vant la municipalité et les familles) et représentée par la fanfare des Dragons. pompiers! Il ressort néanmoins que la VIE

LA Les amis de la musique de Goderville

Il y a dix ans quelques amis ont constitué dans cette commune de 2000 habitants, une association qui s'est donné pour but, la promotion de la musique. Pour ce faire, elle organise chaque année trois ou quatre concerts (classiques, chorales, jazz, chansons, etc.). Ses moyens financiers étant très limités, elle fait appel à des formations amateurs. Elle a pu cependant mettre sur pied quelques concerts de haut niveau dont les points forts ont été la venue de l'Harmonie municipale havraise et de l'Ensemble Orchestral de Normandie que dirige J.-P. Berlingen. LE MOULIN D'ANDE Moulin d’Andé MJC Evreux Le Moulin d'Andé dont la construc­ L'esprit du Moulin est plus celui d'une tion remonte au début du XIIIe siècle, maison où l'on est reçu que d'un hôtel Activités musicales dépendant à l'origine des seigneurs de où l'on est servi. Château-Gaillard. Il a été édifié sur un Les activités d'éveil au monde sonore petit bras de la Seine en Normandie, Depuis plus de cinq ans, sont orga­ s'inspirent directement de la méthode entre Les Andeleys et Rouen, dans un nisés régulièrement et intensivement pédagogique Willems. Vivre les phéno­ site protégé et classé, entouré d'un parc des concerts de grande qualité. Le mènes musicaux, tel est le principe de 15 hectares. Moulin d'Andé, sièce d'une association essentiel de cette méthode. Nous pro­ culturelle depuis 1962, a eu depuis sa posons donc, en fonction des diffé­ Restauré, aménagé, il est devenu en création des activités multiples, avec rentes tranches d'âge, une animation 1962 le siège d'une association cultu­ une double orientation : être une adaptée à chacun. relle à but non lucratif. La beauté et la maison d'accueil, de séjour, de travail tranquillité des lieux, l'organisation très pour des artistes, des musiciens, des Atelier contes musicaux (musique et souple de la vie quotidienne font du cinéastes, etc., ayant besoin d'un lieu arts plastiques) : Moulin d'Andé un lieu idéal pour orga­ calme et propice au travai; deuxième­ niser des rencontres, diriger des stages ment, développer en Normandie des 7-9 ans, 10-12 ans : Celui-ci permet de formation, animer des groupes de manifestations culturelles de qualité. La aux enfants d'allier plusieurs techni­ recherche, préparer, répéter et repré­ musique a pris le pas sur toute autre ques et d'aboutir à une réalisation : le s- senter des spectacles. activité. pectacle.

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 23 Ateliers ensemble de professeurs autour d'un déployé produit des mixtures savantes directeur, l'A.D.C.E.M. fait tous ses et divines : hautbois, cor anglais, flûte, Atelier théâtre enfants : efforts pour animer un dialogue fruc­ basson, saxes, guitare, contrebasse, Ouvert aux enfants de 9 à 14 ans. tueux pour les uns et les autres en favo­ percussions, voix, computers, etc., risant des échanges de points de vue à Chorale : sculptent en kaléidoscope sonore ori­ l'occasion de sessions, de stages, de ginal un tissu artistique double largeur, 7-12 ans : Une nouvelle animation rencontres pédagogiques. un opéra continu avec vue sur la vie. qui prend en compte le passé musical Leur folklore est imaginaire, leur fan­ de chacun mais surtout le plaisir de En 1985, plus de 300 jeunes ont été répartis en un grand ensemble de tasme venu d'un jazz hallucinogène et chanter tout en mettant en scène une leur religion tournée vers l'inouï...» pratique. vents, un autre en direction des plus jeunes et d'un orchestre symphonique. Les projets du groupe sont des créa­ Le succès fut complet, dans un esprit tions sonores en collaboration avec de véritable solidarité musicale. Depuis, tous les domaines artistiques, la diffu­ Résonances à Yvetot, à Petit-Couronne, de nouveau sion de la musique des M.C.A.S. auprès Musique de Chambre à Yvetot, ce sont non plus trois, mais de tous (par des animations en milieu quatre formations qui canalisent l'en­ scolaire notamment) et la réalisation thousiasme de nos jeunes musiciens. pour 1989 d'un spectacle musical ori­ Association (type loi de 1901), appe­ L'ambition de l'A.D.C.E.M., c'est de ginal. lée «Résonances - Musique de Cham­ servir la cause de la musique en partant bre». Objectif: présenter, au Havre, la de nos structures d'enseignement, mais musique de chambre dans des forma­ c'est aussi l'occasion de rappeler, avec tions allant de un à cinq instrumentis­ Beethoven, que la musique est une Association tes. révélation plus haute que toute philoso­ L'aspect particulier de «Résonances» phie et, de ce fait, elle a le « pouvoir» de Normande réside dans la présentation de certains rassembler en développant l'esprit de concerts dans un cadre qui permette le responsabilité et de liberté. des Concerts parallélisme entre la musique et les autres arts. Ainsi, l'an passé, le récital pour la Jeunesse du pianiste Frédéric Aguessy, consacré Association à Liszt et Chopin, a eu lieu au Musée L'Association Normande des des beaux-arts André-Malraux, au Intervention Concerts pour la Jeunesse et de Propa- milieu d'une exposition de peintures, gende Musicale a été fondée en 1954 dessins et livres intitulée : « Roman­ Electro-Acoustique par Pierre Duvanchelle, chef de l'Or­ tisme, thèmes et variations». chestre de Chambre de Paris et direc­ Cette année, le récital de piano donné Intervention Electro-Acoustique est teur du Conservatoire de musique d'Au- une association de type 1901 fondée par Pierre-Laurent Aymard sur les teuil. par trois compositeurs (Philippe Gau- œuvres pour piano de Messiaen, pour trot, Dominique Lemaître et Jacques Une impulsion décisive a été donnée célébrer les 80 ans du maître, aura lieu Petit) dans le but de promouvoir la à l'association quand, devant l'exten­ à la crypte du Prieuré de Graville, parmi musique électroacoustique sous diffé­ sion de l'Université de Haute-Norman­ les tapisseries de Manessier, licier, rentes formes (concerts, animations, die, il est apparu que la jeunesse étu­ grand ami de Messiaen, tissées par spectacles, audio-visuels, etc.). diante devait, à la Faculté même, avoir Plasse-Lecaisne. accès à la musique vivante et, si possi­ Depuis 1986, cette association parti­ ble, un contact direct avec les artistes cipe à de nombreuses manifestations invités. A.D.C.E.M. (Arques-la-Bataille, Fécamp, Rouen, Cette association a présenté annuelle­ Association des Directeurs Mont-Saint-Aignan, Yvetot...) en colla­ borant avec des centres culturels, des ment au moins cinq « Concerts du soir ». de Conservatoire compositeurs (Bernard Parmegiani du Parmi les artistes invités, citons : Paul et Ecoles de Musique G.R.M.) ou d'autres associations Badura Skoda, Jôrg Demus, A. Cicco- (A.C.E.R. et C.E.R.D.A.N. de Rouen). lini, M.A. Estrella, Augustin Dumay, de la Région Pierre Amoyal, le Quatuor Bulgare, le Le groupe I.E.A. (Intervention Electro- Haute-Normandie Quatuor Enesco, le Quatuor Ysaye, les Acoustique) étant particulièrement atta­ groupes I. Musici, les Arts Florissants, ché à la musique mixte - c'est-à-dire En octobre 1982 a été créée l'Associa­ l'Orchestre de Chambre de Paris, l'Or­ associant les techniques électroacousti­ chestre de Chambre de Normandie, etc. tion des Directeurs de Conservatoire et ques aux instruments classiques - col­ Ecoles de Musique de Haute-Norman­ labore régulièrement avec les instru­ L'Animation Musicale de l'Université die, dont le but est de «promouvoir, mentistes de la région. tient désormais une place importante coordonner et développer l'enseigne­ dans la vie musicale de l'agglomération ment musical et ses prolongements Les compositeurs, membres de l'as­ sociation, disposent d'un atelier leur rouennaise. dans la vie active, culturelle et artis­ permettant de réaliser la plupart de tique». leurs travaux, mais ils travaillent éga­ Ouverte à toutes les initiatives, se lement dans les studios du G.E.S. de voulant un lien chaleureux entre les Vierzon. Galaor directeurs, soucieuse d'être à l'écoute de tous ceux qui mettent leurs forces au service de l'enseignement et de la L'association Galaor a été créée en diffusion musicale, l'A.D.C.E.M. déve­ Les Magasiniers 1981, elle s'est donnée pour but de pro­ loppe son action dans deux directions mouvoir les musiques et danses tradi­ principales : la pédagogie et le rassem­ du Courant d’Air tionnelles vivantes. Pour cela, elle orga­ blement régional des orchestres de jeu­ nise des ateliers hebdomadaires, des nes. Salé stages, des concerts. «Les outils des Magasiniers sont Ces ateliers sont avant tout des lieux Une école de musique étant un d'une diversité singulière. L'arsenal de rencontre, les musiciens de la région

24 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 s'y retrouvent régulièrement; actuelle­ Sous les auspices de l'association et ment on peut y trouver des musiciens Association soutenus financièrement par elle, tout expérimentés dans les instruments sui­ en gardant leur indépendance : une vants ; gravenchonnaise chorale, la «Chorale du Colombier», et — vielle à roue; des Amis un ensemble vocal, l'« Ensemble Canta- — cornemuse; bile», se réunissent régulièrement pour travailler et donnent des concerts. — accordéon diatonique; REGIONS

de la Musique — violon. L'atelier danse aborde principalement les danses traditionnelles françaises, Notre-Dame-de-Gravenchon, moins Chanteloup-Musique

de 10.000 habitants, possède un NOS

débordant parfois les frontières pour apprendre les danses irlandaises et, Conservatoire national de musique et bientôt, les danses québéquoises. de danse avec plus de 700 élèves. L'association Chanteloup a été créée Indépendamment du Conservatoire, en 1981. Elle s'est donné pour but de L'atelier danse a surtout pour but de faire connaître la musique et la danse faire goûter au public le plaisir de la mais en liaison étroite avec celui-ci, traditionnels. DANS danse dans un contexte actuel. l'Association des Amis de la Musique organise au moins six concerts par • Atelier violon traditionnel pour les saison en essayant de les diversifier enfants de 7 à 12 ans. Cet atelier pro­ dans la mesure de ses moyens. pose une approche originale de l'ins­ Visages de la Guitare L'association compte environ trument sans avoir recours systéma­ 125 membres et 300 «utilisateurs» tiquement au solfège. réguliers ou non, ce qui porte la Association dont le but est de pro­ • Atelier danse traditionnelle. moyenne d'assistance autour de 200 • Atelier d'accordéon diatonique en mouvoir la guitare au travers des MUSICALE

personnes. concerts qu'elle organise, et ceci depuis projet. quatre ans. Des animations scolaires, Elle dispose d'une salle de 400 places • de s'initier à divers modes d'expres­ au sein des C.E., ont également eu lieu avec une très bonne acoustique et un VIE

sion artistique : musique, danse, au Havre dans le même but. plateau qui peut recevoir 60 musiciens en orchestre symphonique et 70 à 75 théâtre...; Chaque saison de concerts propose en orchestre d'harmonie. Possibilité • de prendre plaisir à s'exprimer ainsi, LA de grands guitaristes internationaux aussi d'utiliser la grande salle du châ­ et aussi à le faire ensemble. tels que Turibio Santos, Oscar Caceres, teau d'Etelan en liaison avec l'Associa­ Alirio Diaz, mais permet aussi de décou­ tion des Amis d'Etelan, salle très Elle participe chaque année au Car­ vrir de jeunes et talentueux guitaristes agréable pour la musique de chambre. naval en collaboration avec la Ville de totalement inconnus. Une place est Canteleu. réservée aux très jeunes guitaristes qui Depuis quelques années, la D.R.A.C. sortent de l'Ecole nationale de Musique aide efficacement à promouvoir la Elle élargit son rayon d'action en du Havre avec leur «médaille d'or» en musique en milieu scolaire, en collabo­ organisant des bals folk dans toute la classe supérieure. ration avec le Conservatoire, dont le région de Rouen, avec principalement professeur animateur organise des ani­ les groupes «Urgand» et «Cache-Mar- L'association s'attache à présenter la mations très suivies. goux». guitare dans ses diverses utilisations : en concerto (avec l'orchestre du Havre), en duo avec clavecin, flûte traver- sière, flûte à bec, avec un quatuor à cor­ Association des enseignants du conserva­ des, etc. Une création a vu le jour au Havre : toire pour l’Animation Culturelle et «Géométrie d'oiseaux dans l'espace», de Jean-Yves Bosseur, pour 16 guita­ l’Eveil à Rouen res, soprano et chœurs, sous l'impul­ Bilan 86-87 : 1 ° Les concerts sion de Visages de la Guitare. Depuis neuf ans, l'ACER anime le Récital flûte et piano ; avec Claudine La partie moins visible est d'ordre Conservatoire et organise des concerts Desjardins-Cloutour et Emmanuelle pédagogique en direction des enfants de musique contemporaine, en utilisant Bartoli-Moutier (Bach, Donizzetti, Hin- qui prennent des cours de guitare et de les talents des enseignants, élèves et demith etc...). « Ambiance accor­ leur famille, il nous paraît indispensable anciens élèves du CNR ; mettant ainsi déon » ; Ensemble d'accordéons du pour leur formation complète qu'ils ail­ en valeur le potentiel musical de cet Havre, dirigé par Mme Desmarest lent cinq ou six fois au concert par an. établissement ; l'ACER fait aussi appel (œuvres populaires et contemporai­ Quant à ceux qui deviennent profes­ aux talents extérieurs dans un souci de nes : P. Norgaert ; J. Petit ; P. Gau- sionnels, il nous paraît dommage qu'ils culture et d'éclectisme. trot ; M. Dumontier). Concert de mélo­ ne puissent pas faire leurs armes dans L'ACER fonctionne et doit continuer dies françaises (Berlioz, Lalo, Chaus­ leur ville. D'autre part, le guitariste n'a son, etc...) avec J. Feuillie ; C. pas d'autre emploi que celui de soliste, de fonctionner grâce au bénévolat de ses membres actifs : les enseignants Ténière ; M. Biget ; N. Massicot ; etc... et il faut qu'il en vive, aussi l'organisa­ du Conservatoire. Récital Ito et piano ; avec Christiane tion de concerts de guitare est vitale Osmulski et Philippe Davenet ; œuvres pour lui. Activités de Schumann, Leclerc ; Dvorjak • 4 concerts au Conservatoire L'association regroupe donc les gui­ taristes havrais (élèves, anciens élèves • 1 concert électroacoustique à 2° Concert électroacoustique : et professeurs de l'E.N.M. du Havre). l'espace d'art contemporain L Espace d'Art Contemporain L'Assemblée générale de notre asso­ accueille l'IEA (interventions Electro- ciation est toujours illustrée musicale­ reprise du « bal contemporain » au Acoustiques). Œuvres pour bandes ment par de jeunes guitaristes qui sou­ festival d'Evreux 88 seules de D. Lemaître ; P. Gautrot et J. vent «rôdent» des pièces en vue d'un • 3 projets pluridisciplinaire en asso­ Petit. Essai de mise en espace des sons concours international. ciation avec le CERDAN électro-acoustiques.

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1969 25 3° Reprise du « Bal Contemporain » à tes ; musique contemporaine « facile >» La Tarentelle a pour but de permettre : Evreux : et « populaire » ; La Tarentelle propose ainsi des acti­ Le Festival de Musique Contempo­ « Animation au centre commercial vités hebdomadaires qui sont les sui­ raine d'Evreux accueille le Bal Contem­ Saint-Sever » ; improvisations musica­ vantes : porain, dans une version légèrement les théâtralisées ; un samedi après- Musique : différente de la première (orchestre midi ; solo et tutti en déplacement dans modifié, nouvelles danses, environne­ le hall du centre. • Jardin musical pour les enfants nés ment plastique plus important ; compo­ en 1984 et 1983. Ces projets feront l'objet de recher­ siteurs différents et plus nombreux ; che en sponsoring, mécénat d'entre­ • Initiation musicale 1 pour les enfants buffet contemporain toujours d'actua­ prise et subventions de l'Etat, de la nés en 1985. lité). région et des instances concernées. • Initiation musicale 2 pour les enfants 4° Trois projets pluridisciplinaires de 7 ans et plus, débutants ou venant d'I.M.1. Ces projets sont proposés en liaison avec le CERDAN (centre d'étude des • Solfège flûte à bec : pour enfants et relations des différents arts en Norman­ La Tarentelle adultes ayant déjà fait au moins un die). Le but de ces opérations est de Association d’initiation an de musique. mettre le plus large public en contact artistique et culturelle Ces cours ne se limitent pas à l'ap­ avec l'art contemporain en général, et prentissage du solfège et veulent per­ la musique contemporaine en particu­ mettre une approche plus complète de lier. Créée en novembre 1986, la Taren­ la musique : connaissance d'instru­ — « La Forêt Contemporaine » : telle s'adresse à un très large public : ments, de musiciens, écoute d'œuvres espace très touffu, promenades, clai­ • C'est pour cela qu'elle s'est implantée classiques ou contemporaines... rières ; sons électroacoustiques ; inter­ en milieu rural pour s'approcher de La Tarentelle veut aussi proposer une ventions instrumentales et parfums ; ceux qui ne disposent pas à proxi­ animation culturelle : soirées musicales — « les Operettes contemporaines » : mité d'une telle structure. ou théâtrales, fête de la musique, parti­ brèves histoires humoristiques, Elle s'adresse à des débutants enfants cipation au son et lumière du château renouant avec la tradition des opéret­ ou adultes. de Valmont.

a été créé par les tambours de la Batterie-Fanfare Batterie-Fanfare, ces derniers interprè­ Batterie-Fanfare tent des œuvres issues de l'époque des Orchestres napoléonienne et arborent la tenue des « La Lézarde » grenadiers du 1er Empire. Montivilliers d’harmonie Cette variété de style offre un réper­ toire qui sensibilise un large public. de la Ville du Havre M s'agit d'une jeune Batterie-Fanfare, puisque sa création date de 1 986 sous Cet ensemble de 25 musiciens est Fanfare de le nom de la « Montivillonne », et dirigé par le tambour-major M. J.-P. depuis le 1er janvier 1988 «La Mouton. Il débute ses études musicales Lézarde » Batterie-Fanfare de Montivil­ à la Batterie-Fanfare de l'Orchestre Yerville liers. d'harmonie de la ville d'Aniche (Nord). Académie de musique de Soignies (Bel­ Son effectif est de 21 musiciens, gique), de 1960 à 1963. Après son Nombre de participants : 23. composé de tambours, clairons, trom­ service militaire à la Musique du 46e Les répétitions d'ensemble se font pettes à pistons, cors de chasse. R.I., à Berlin (1966-1968), il est chaque samedi. nommé tambour-major. Activités : Défilés en fanfare, con­ La Batterie-Fanfare Il arrive au Havre en 1971 où il crée certs. Nombre de sorties et concerts la Batterie-Fanfare de Caucriauville. depuis le 1er janvier 1988 : 1 5. Municipale Une formation qui comprend des La Fanfare municipale de Yerville est trompettes de cavalerie, cors de aidée par une Amicale des Musiciens de Claville chasse, clairons, clairons basses, trom­ de Yerville composée de 1 2 membres Le bureau de la Batterie-Fanfare pettes basses, contrebasses et des actifs. Municipale de Claville est composé tambours assurant les pupitres de per­ Les cours de solfège et instruments d'un président, un vice-président, un cussions (timbales, grosses caisses, sont dispensés gratuitement dans le directeur technique, un secrétaire, un batterie, claviers, etc.). seul souci de recrutement au sein de la trésorier, un trésorier-adjoint et quatre Depuis le 4 octobre 1 987. un pupitre fanfare. membres du bureau. 26 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 L'ensemble est composé de 21 Les cours sont donnés par des pro­ ventionnée par les communes de Ser- membres : tambours, grosse caisse, fesseurs bénévoles membres de la quigny et Beaumont-le-Roger (Eure). clairons, clarinettes, trompettes d'har­ société. Cette formation se compose de 36 monie, saxophones. Le répertoire est spécial, la majeure musiciens de Beaumont et Serquigny, Les répétitions se font les mardi et partie des morceaux Marches, Pas mais aussi des communes avoisinan­ vendredi de 20 h 45 à 22 heures. redoublés. Fantaisies, morceaux reli­ tes. gieux sont dus en partie à l'écriture de Depuis 1986, des cours de musique REGIONS Sorties effectuées : leur chef Y. Fercoq membre de la sont dispensés à raison de 5 heures par — Fête des Associations de Claville Sacem. semaine. Les disciplines enseignées — Congrès de la Fédération des sont : Trompette, clarinette, tambour, A.C.V.C. de l'Eure Son but : faire connaître la musique solfège. NOS — Anniversaire du Cessez-le-Feu de la populaire des Batteries-Fanfares. Guerre 39-45 L'enseignement musical est entière­ — Tournoi de football à Claville ment gratuit pour les musiciens de — Retraite aux flambeaux de la fête de Les Echos de la Risle l'association. Activités musicales

Claville DANS — Retraite aux flambeaux de la fête de La fanfare intercommunale les La fanfare participe aux animations Grossœuvre « Echos de la Risle » est fondée depuis locales (cérémonies officielles et fêtes — Cérémonie du 1 4 juillet, Caugé, Cla­ 1 983, résultant d'une association sub­ du pays). ville — Anniversaire de l'Armistice de la Pre­ mière Guerre Mondiale, Caugé, Cla­ ville. MUSICALE « La Fraternelle

d’Yvetot » VIE

Fondée en 1956 par un groupe

d'amis autour d'Yves Fercoq « La Fra­ LA ternelle » d'Yvetot Batterie-Fanfare spéciale effectua sa première sortie avec 22 musiciens. Actuellement soit 32 ans après, 63 musiciens la compo­ sent. LES ECHOS DE LA RISLE

étrangers, des cantates, oratorios, connaître le répertoire de la musique Chœur de Rouen ■ messes, symphonies avec chœurs de vocale au plus grand nombre : d'autre l'époque baroque au XXe siècle (Bach, part en développant des échanges Haute-Normandie Haendel, Mozart, Berlioz, Beethoven, inter-régionaux. Faure, Brahms, Verdi, Honneger, Mil- Il s'attache également à stimuler et Le Chœur de Rouen - Haute- haud, Poulenc, Durufle...). promouvoir la pratique du chant choral Normandie, créé en octobre 1986, est Aujourd'hui dirigé par Jean-Louis notamment en collaboration avec le l'émanation directe du Chœur du Con­ Barbier, jeune chef de grand talent (il a Centre Régional d'Etudes Polyphoni­ servatoire né à l'initiative d'Albert notamment été le chef fondateur de ques. Beaucamp alors directeur du Conserva­ l'Orchestre Régional d'Auvergne et a Le Chœur de Rouen - Haute- toire. travaillé avec les plus grands maîtres : Normandie, constitué en Association, Ce chœur, composé d'environ 1 50 Carlo Maria Giulini, Michel Corboz...), est soutenu par la Ville de Rouen et choristes, à tout de suite eu pour voca­ le Chœur de Rouen - Haute-Normandie reçoit également l'appui du Conseil tion la diffusion des grandes œuvres accorde au travail de la voix une place Général de Seine-Maritime et du Con­ chorales symphoniques et sacrées, et il prépondérante : technique vocale col­ seil Régional de Haute-Normandie. lective et individuelle, recherche de s'est imposé dans ce répertoire sur la La saison 1987-88 est marquée par couleur vocale. La compétence et la région. deux très importantes séries de con­ sensibilité de son chef ont créé un certs : « La Création » de Haydn au Dirigé par Albert Beaucamp, puis par enthousiasme qui lui permet de suivre Théâtre des Arts de Rouen avec Lucien Brasseur pendant plus de trente un rythme de travail particulièrement l'Orchestre du Théâtre sous la direction ans, il a interprété, avec la collaboration soutenu. notamment de l'Orchestre du Conser­ de Jean-Louis Barbier, et le Requiem de vatoire, de l'Ensemble Orchestral de Il entend affirmer sa vocation régio­ Durufle avec l'Ensemble Orchestral de Haute-Normandie et de l'Orchestre du nale d'une part, en étendant sa pro­ Haute-Normandie sous la direction de Théâtre des Arts de Rouen, sous la grammation à l'intérieur de la Haute- Jean-Pierre Berlingen pour l'ouverture baguette de grands chefs français et Normandie, permettant ainsi de faire du Festival d'Eté de Seine-Maritime.

CMF . N° 421 - MARS-AVRIL 1989 27 adaptations et transcriptions d'œuvres Les projets immédiats devraient nous Quatuor Denner pour quatuor de clarinettes (Vivaldi, conduire à Oldenburg en Allemagne, à Albinoni, J.-S. Bach, K. Ditters von Dit- Dieppe, au Havre, à Bourges, en Auver­ Les membres du quatuor de clarinet­ tersdorf). Sous sa conduite, nous gne pour le spectacle son et lumière tes Denner ont tous obtenu leur Pre­ fûmes les premiers à nous pencher sur destiné à faire revivre les « vieilles pier­ mier Prix du Conservatoire National de les manuscrits pour déceler une faute res ». éventuelle, un problème de tessiture, Région de Rouen... mais pas dans la Pour faciliter les contacts avec les même période ! Alors, pourquoi cette ou rechercher une « couleur ». Après organisateurs de concerts, il nous a union ? nous avoir fait lire les épreuves, Jac­ paru utile de constituer l'Association ques Lancelot pouvait envoyer le « bon des Amis du Quatuor de Clarinettes Notre amour commun de la musique à tirer » et nous attendions impatiem­ Denner pour laquelle la présidence de chambre, notre adhésion à un même ment la sortie officielle de l'œuvre. d'honneur de notre maître Jacques style nous conduisit en secret au même Le « catalyseur » avait agi et nous Lancelot était toute indiquée. souhait : constituer un quatuor de cla­ décidâmes de faire vivre au grand jour rinettes. ce quatuor animé d'une même foi. Jacques Lancelot travaillait Nous nous produisons de cinq à dix Festus Follorum alors — et toujours ! — à de multiples fois par an. C'est autour du répertoire de la musi­ que ancienne et plus particulièrement de la musique de danse du Moyen Âge et de la Renaissance que s'est consti­ tué en 1980 l'ensemble Festum Follo­ rum. Tous les instruments utilisés, qua­ rante environ, (originaux ou copies d'originaux) sont présentés et abon­ damment commentés (flûtes à bec sopranino, soprano, alto, ténor et basse, cromornes, cornamuses, cour­ taud, serpent, cornet à bouquin, rebec, vièle à arc, trompette marine, tambou­ rin à cordes, épinette des Vosges, cro­ tales, claves, timbales...). Une des activités du groupe est d'ail­ leurs la construction et la reconstitu­ tion de certains de ces instruments. Festum Follorum renonce volontiers au cadre trop austère du concert pour animer des fêtes renaissances pendant lesquelles les danses (rondes, bransles, basses danses, pavanes, etc...) sont apprises au public. Six Plus

« Six Plus » est un ensemble à géo­ métrie variable, formé à la base de qua­ tre percussionnistes auxquels peuvent s'ajouter d'autres musiciens selon le répertoire. « Six Plus ».

QUATUOR DENNER

28 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 d'interpréter des œuvres contemporai­ foyers, animations de rue, émissions La Camérata nes et d'assurer la création d'œuvres radio. Sequana de compositeurs normands. Par ailleurs, Mediémuse a participé : Arcane est une structure très — au festival d'été de Seine-Maritime : Comment est née la Camérata « ouverte » réunissant, suivant les concerts Moyen Age et Renaissance ; Sequana ? manifestations, un nombre très varia­ concert baroque en collaboration avec C'est avant tout l'histoire d'une ami­ ble d'instrumentistes (un à douze) dont Louis Thiry, organiste. REGIONS tié d'artistes. le répertoire est essentiellement consti­ tué d'œuvres de musique de chambre — aux activités de l'A.C.E.R. (Associa­ A l'instar des musiciens Anglo- et d'œuvres mixtes (c'est-à-dire asso­ tion des enseignants du Conservatoire saxons et Allemands, dont les grandes pour l'animation culturelle et l'éveil à

ciant des techniques électroacousti­ NOS villes de province possèdent un orches­ ques aux instruments). Rouen) : concert-conférence musique tre, et dont les principaux solistes for­ baroque ; concert-conférence musique ment un ou plusieurs Ensembles de Depuis cinq ans, l'Ensemble Arcane du Moyen Age ; concert « Janequin » ; Musique de Chambre sans chef, un a participé à de nombreux con­ production de spectacles : « Orcheso- groupe d'amis de longue date, musi­ certs : Vierzon, Fécamp, Saint-Etienne- graphie », danses de la Renaissance du-Rouvray, Rouen, Arques-la-Bataille, DANS ciens professionnels, professeurs au « concert hilarant » (1985). Dieppe, Mont-Saint-Aignan. Conservatoire et membres d'associa­ Mediémuse organise également des tions reconnues dans la région rouen- animations scolaires dans les écoles naise, ont décidé de se réunir, portés Ballyoran maternelles et primaires, et en C.E.S. par un même amour d'une musique Mediémuse possède une grande plus intime, plus secrète, encore plus Les instruments traditionnels : variété d'instruments tant de l'époque exigeante, dans un répertoire recélant Accordéon diatonique; banjo; Renaissance que baroque. des trésors, qu'on a trop peu l'occasion bodhran; bombarde; cornemuse; cuil­ d'entendre. MUSICALE lères; flageolet (tinwhistle); flûte; man­ Le but de la Camérata Sequana est doline; psaltérion; violon; vocaux. Groupe donc de réunir tout ce que la région Les instruments modernes : VIE compte de talents pour donner des Cache-Margoux concerts variés allant de la sonate à Basse électrique; batterie; guitare

électrique; piano; synthétiseurs. LA l'octuor, avec le concours du piano, Le groupe Cache-Margoux, créé en des instruments à vents et des voix. Un spectacle musical original 1 986, composé de six musiciens s'est Il n'y a pas de meilleure école que donné pour but de faire renaître la cette discipline consentie qu'est la (projections de dispositives) pour musique traditionnelle d'une manière musique de chambre. concerts, bals folks, banquets, soirées actuelle en y ajoutant sa personnalité. cabaret, animations diverses (sco­ Ainsi se retrouvent les influences de laires...). chaque musicien dont le passé est dif­ Trio à cordes Un répertoire varié : férent, jazz, percussions africaines, Danses, ballades, polkas, reels, horn- classique... « Optas 12 » pipes, gigs, mazurkas, valses... Le groupe assure l'animation de bals folk, de soirées privées, de fêtes scolai­ Le trio à cordes « Opus 12» corres­ res... pond à la volonté de ses membres fon­ Nouvel Ensemble dateurs de participer de la manière la plus active possible à la diffusion de la Contemporain Urgand’ Musique. Tous trois enseignent leur Ensemble vocal et instrumental qui instrument dans des conservatoires et Formé en juillet 1987, Urgand' a s'est engagé à diffuser la musique du rodé son répertoire à l'occasion d'une ils veulent par l'existence de ce trio, XXe siècle (de Debussy à nos jours). prolonger leur enseignement et faire tournée « à la manche » en Provence et Depuis 1985, le NEC a créé des en Bretagne, qui lui a fourni l'opportu­ partager à un public le plus large et le œuvres de Scelsi (Hanovre), Petit plus varié possible leur amour de leur nité de se produire dans plusieurs caba­ (Anvers), Cèsternino (Fécamp)... Il rets, et de réaliser une cassette en stu­ art, en lui présentant des œuvres sou­ s'est produit dans différents festivals vent aussi belles que mal connues dio. de la région Haute-Normandie, ainsi parce que trop peu souvent jouées. que dans les universités de Rouen et de Essentiellement composé d'airs tra­ Le magnifique répertoire du trio à Saint-Nazaire. Il prépare une tournée ditionnels français, ce répertoire s'est cordes est en effet bien souvent ignoré dans le sud de l'Italie pour l'été 1 989. ouvert à la musique irlandaise, puis à des mélomanes car il demande aux celles du Moyen Age et de la Renais­ Auteurs au répertoire du sance ; le tout interprété de manière artistes beaucoup de temps, de talent NEC : Berio, Boulez, Stockhausen, et de volonté. adaptée aux instruments et aux Varèse, Louvier, Messiaen, Xenakis, apports culturels reçus par les musi­ Philippe Quesnel, Pascal Bonis et Stravinsky... Depuis 1985, le NEC a ciens, mais sans perdre de vue l'esprit Willie Guillaume ont chacun suivi des donné trente-deux concerts dont qua­ de ces musiques, ni leur caractère chemins différents avant de créer ce torze en première mondiale. essentiellement dansant. trio « Opus 1 2 », avec lequel ils espè­ rent faire une longue route, mettant Le travail d'Urgand' est essentielle­ leurs douze cordes au service de la Mediémuse ment basé sur la transmission orale. musique. L'ambition du groupe est de diffuser Fondé en 1977 à Rouen, l'ensemble la tradition musicale française, tout en Mediémuse se consacre à la musique soulignant ses liens avec d'autres cul­ Arcane ancienne, principalement la musique du tures européennes et extra- Moyen Age et de la Renaissance, mais eoropénnes, et d'xuvrer pour la L'Ensemble Arcane a été fondé en aussi la musique baroque. reconnaissance de ces musiques par 1982 par Dominique Lemaître dans le Mediémuse donne des concerts dans les médias, afin d'inciter le grand public but de regrouper de jeunes instrumen­ divers cadres et sous diverses formes : à se réapproprier sa culture, en la resti­ tistes de la région pour leur proposer églises, salles de concert, M.J.C., tuant dans un contexte inter-culturel.

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 29 CHORALE DU COLOMBIER ET ORCHESTRE DE CHAMBRE

Profil actuel Culture musicale. Formation musi­ Ecole Nationale de cale et chant choral, formation musi­ Aujourd'hui, l'ensemble des discipli­ cale adulte, écriture, analyse et histoire nes est représenté dans notre école. Musique de la musique. Les classes à horaires aménagés pri­ de Gravenchon maires et l'éducation musicale assurée par deux moniteurs dans les écoles pri­ Pratiques collectives. Chant choral, 1972 — Création de l'Ecole munici­ maires et maternelles, permettent à un musique de chambre, ensemble vocal, pale de Notre-Dame de Gravenchon. nombre important de jeunes enfants de ensembles instrumentaux, orchestres à Sous l'impulsion d'André François, découvrir la musique. vents, orchestre symphonique, orches­ directeur, une convention est passée tres à cordes, danse classique et con­ avec la ville voisine de Lillebonne. Les structures temporaine. Les départements fondamentaux 1980 —Après inspection de la sont complets et permettent la multipli­ Divers. Ensemble baroque variable Direction de la musique (ministère de la cité des rencontres interdisciplinaires. constitué autour de la classe de clave­ Culture), l'école devient l'Ecole natio­ Voix, cordes, claviers, vents (bois et cin. Ensemble de jazz constitué autour nale de musique et de danse de Notre- cuivres), danse classique et contempo­ des classes de piano-jazz et batterie- Dame de Gravenchon-Lillebonne. raine. jazz.

30 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 DANS

Conservatoire Le conservatoire est un lieu de ren­ Pour tous aussi, les activités d'ensem­ contre amical où régnent joie et passion bles instrumentaux comme le chant municipal car tous ceux qui le fréquentnet, qu'ils choral, la chorale, les ensembles de soient élèves ou enseignants, vivent flûtes à bec, de guitare, de percussion, de Musique de Gisors leur présence avec beaucoup de fer­ le piano à quatre mains, l'orchestre MUSICALE «La musique est peut-être l'exemple veur. d'harmonie, l'orchestre de jazz ou l'en­ unique de ce qu'aurait pu être, s'il n'y Pour les plus petits, le jardin musical. semble orchestral. avait pas eu l'invention du langage, la Pour les plus grands des classes de for­ VIE communication des âmes.» Ainsi s'ex­ mation musicale, et pour tous, piano, L'enseignement, au conservatoire, prime Marcel Proust dans «A l'ombre violon, alto, violoncelle, orgue, flûte, c'est aussi une saison musicale pro­ des jeunes filles en fleur», et cette flûte à bec, clarinette, saxophone, trom­ posée en liaison très amicale et dans la LA pensée évoque la vocation de notre pette, percussion, batterie, guitare, sans plus parfaite harmonie avec les «Ren­ conservatoire où se retrouvent chaque oublier bien sûr les disciplines corporel­ dez-vous du conservatoire» présidés semaine près de 600 musiciens, dan­ les, danse classique, modern'jazz, mais avec le talent que vous lui connaissez seurs, chanteurs ou comédiens. aussi l'art lyrique et l'art dramatique. par Marc Eychennes.

CONSERVATOIRE MUNICIPAL DE GISORS, CLASSE D'ORCHESTRE

CMF • N° 421 - MARS-AVRIL 1989 31 Ecole Association Union Musicale d’improvisation culturelle Brayonne de Bourgtheroulde de Jazz L’Ecole de musique Ecole de musique L'École d'improvisation de Jazz a été Boieldieu Orchestre d'harmonie créée par la ville de Mont-Saint-Aignan L'école de musique Boieldieu a été du Roumois en octobre 1979. créée en 1 986. Elle a ouvert ses portes Chorale d'adultes du Roumois Composée de classes de batterie, en octobre 1987. Elle est gérée par Chorale d'enfants du Roumois section rythmique, d'instruments à l'association culturelle Brayonne. vent, piano, basse et orchestre, elle a Café concert du Roumois L'accueil des enfants se fait à partir affirmé dès l'origine deux principes de cinq ans. Il existe des cours pour d'action : L'Union Musicale de Bourgtheroulde adultes ainsi qu'une chorale d'adultes. est une école de musique dispensant — son enseignement est destiné en Les effectifs dont l'origine territoriale l'enseignement à 230 élèves. priorité à former des amateurs, capa­ se situent dans un rayon de 20 km bles de jouer rapidement en orchestre ; L'Union Musicale de Bourgtheroulde autour de Neufchâtel-en-Bray. est aussi : l'orchestre d'harmonie du — sa pédagogie est essentiellement Il est envisagé cette année la création Roumois formé d'une cinquantaine basée sur l'apprentissage de l'improvi­ d'une chorale d'enfants, d'un orchestre d'exécutants assurant une quinzaine de sation. de chambre avec les élèves de l'école. concerts annuels; le café concert du Les élèves de cette école de tous Dans un avenir plus lointain ouverture Roumois, formé de quinze musiciens âges, ont habituellement acquis, avant d'autres cours avec atelier de musique dont le répertoire va de 1900 à 1950; leur entrée à l'école, une pratique mini­ ancienne, de jazz, etc. l'orchestre à cordes du Roumois tout mum des différents instruments. En dehors des cours, des concerts récemment formé, dont l'âge moyen A l'aide d'accompagnement enregis­ sont organisés. des instrumentistes est d'une dizaine trés sur bande par les professeurs, cha­ d'années. que classe propose dans un premier L'Union Musicale de Bourgtheroulde temps des exercices d'improvisation est en plus : un organisateur de specta­ pratique. cles, trois «concerts invités» tous les Dans un second temps, les différents ans; un organisme de créations instruments se réunissent pour travail­ Ecole municipale contemporaines, «Les folles de mai», ler en formation d'orchestre. Les élèves Guilaume; un organisme assurant la ont alors la possibilité d'improviser de musique création des enfants «Votre opéra ou la avec les professeurs se relayant sur petite Marie», «La petite souris», «Illu­ leurs instruments respectifs. Un thème de Brionne sions ou réalités» (comédie musicale est donné à partir duquel s'étudient les écrite et interprétée par des élèves). rapports de structures et de formes, de Effectif global : 168 élèves. L'Union Musicale de Bourgtheroulde situation et de couleurs spécifiques des Activités proposées : jardin musical, est surtout un lieu privilégié où le mot instruments dans l'orchestre, etc. une chorale enfant (création 1988); un musique est synonyme de joie et d'ami­ L'interpénétration constante des parc instrumental permettant la loca­ tié. classes répond ici à la nécessité d'un tion de tous les instruments enseignés éveil au jazz essentiellement vu comme (excepté le piano). jeu et création collectifs. Le but de cet Activités de spectacles : audition des enseignement étant de former des classes de piano (spectacle avec thème) ; musiciens capables non seulement journées «Portes ouvertes», accueil de d'une aisance suffisante du jeu instru­ toutes les personnes intéressées, dans mental leur permettant d'improviser les locaux de l'école. Association librement, mais aussi d'une aptitude à Des projets d'animations dans les intercommunale manifester à l'état de réflexe l'esprit de écoles sont à l'étude actuellement. création collective qui caractérise le jazz. Depuis sa création (1984), l'école a vu de Musique ses effectifs augmenter sensiblement : Actuellement, l'école compte 270 1984, 30 élèves; 1988, 168 élèves. du Canton de élèves. Chaque élève, en plus de son cours V erneuil-sur-A vre instrumental, bénéficie des classes complémentaires suivantes : accompa­ Ecole Intercommunale de Musique, gnement rythmique, harmonie, deux mairie de Courteilles, 27130 Verneuil- classes d'orchestre. sur-Avre, tél. : 32.32.20.11. Association intéressant également Bolines, Rueil-la- L'école est actuellement dirigée col­ Gadelière, Courteilles, Tillières-sur- légialement. Avre, Saint-Victoir-sur-Avre. Violon, guitare, flûte, clarinette, saxo­ phone, trompette, batterie, solfège (140 élèves).

32 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 PROU EN ADE A'TRAVERS NOS REGIONS Ces articles sont publiés inséré dans cette rubrique sous la responsabilité de nos s’il ne nous est pas parvenu vingt-trois fédérations régio­ revêtu de la signature du nales. Président de la Fédération Nous vous rappelons Régionale. qu’aucun article ne sera

Au dessert, Daniel Bernard, président bution bénévole à la marche de l'Espé­ Aquitaine de l'Espérance, remercia les convives rance. Dordogne qui fidèlement, pour la plupart, se Il remercia la municipalité pour l'aide retrouvent tous les ans à l'occasion de plus importante apportée cette année à Ville de Mareuil-sur-Belle cette fête. l'Espérance et sa compréhension La Sainte-Cécile du cinquantenaire Il apprécia cette présence physique, devant les très lourdes charges que nécessitent son fonctionnement, mal­ Ce demi-siècle d'activités ininterrom­ chose très importante et encoura­ geante pour les jeunes mais aussi et gré son encadrement bénévole. pues, méritait d'être particulièrement M. Rolland, conseiller général et M. fêté. surtout pour les dirigeants et moniteurs qu'il félicita une nouvelle fois pour leur Tura, maire de Mareuil, prirent à leur Il le fût tout au long de cette journée tour la parole. au cours de laquelle, à différents travail bénévole et si précieux vis à vis Chanteurs et musiciens clôturèrent moments, furent mis à l'honneur les de nos jeunes, si vulnérables, en parti­ cette magnifique et bien sympathique pionniers de notre belle société musi­ culier au cours de leur adolescence. journée. cale. Il remercia les anciens dont un certain Durant la messe, au cours de son nombre n'avait pas hésité à franchir homélie, M. l'abbé Guat, rappela les une assez longue distance pour être Gironde mérites de M. l'abbé Chanceaulme fon­ présents à cette grande fête de famille. Société Musicale de Saint-Martin dateur et de M. Alphonse Aimont pre­ Il retraça l'historique de notre de Pessac mier chef, l'un et l'autre disparus. batterie-fanfare et fit revivre tout ce Il y a quinze jours, la société musicale Après un défilé en ville et un respec­ chemin parcouru au service des jeunes, Saint-Martin invitait les pessacais à tueux hommage à nos morts, la salle de la musique et de notre petite ville, en venir la rejoindre le 10 décembre à la Jeanne-d'Arc fût une nouvelle fois le insistant sur certains créneaux, en par­ salle du Royal, à l'occasion de la fête de lieu de rendez-vous des actifs, anciens ticulier la période concernant la dernière la Sainte-Cécile pour un après-midi tout et amis de l'Espérance. guerre, durant laquelle s'établirent de en musique et tout en réussite... pro­ Un succulent repas contribua à créér profonds liens d'amitié et un fonde­ messe tenue. l'ambiance habituelle. ment solide, qui contribuèrent sans nul Il fut précédé d'une minute de doute à la longévité de la société. Depuis le pur classique, avec recueillement à la mémoire de tous les l'ensemble junior très prometteur de Il brossa un tableau des activités des membres et amis disparus au cours de l'Espace Musical de Pessac ou la musi­ l'année, ainsi que d'une remise de quatre sections, batterie-fanfare, judo, boules et danse, avec pour chacune que contemporaine de son ensemble décorations à quatre musiciens, Chris­ percussion moderne et dynamique, d'elles un bilan encourageant, des tian Sibelet, Roger Andrieux, Bernard jusqu'au rockn'roll endiablé des Fréga­ Chassain et Willy Guillaumard qui reçu­ effectifs en hausse et d'excellents résultats. tes en passant par le quatuor de saxo­ rent le Mérite fédéral bronze en récom­ phone qui a étonné, surpris et ravi le pense de leur attachement et de leur Il remercia toutes les personnes, qui, public par son professionnalisme, ce fut fidélité à leur société. en cours d'année apportent leur contri­ un régal pour les oreilles, mais aussi pour les yeux, puisque le groupe de danseurs basques d'Aussuruq a balladé son monde dans leur beau pays. L'Harmonie de la Société musicale Saint-Martin très appréciée, a ouvert et clôturé cette matinée. Nous avons noté la présence de M. le Dr J.-C. Dalbos, maire de Pessac et de son premier adjoint, M. Sicre. Au cours du vin d'honneur qui a suivi ont pris la parole : le président de la musicale Saint-Martin, M. Rigouste a insisté sur la difficulté du recrutement de jeunes musiciens pas toujours bien conseillés par leur professeur, ainsi que sur la disparité des écoles de musique. Il remercia la municipalité de l'aide Les anciens de la société de Mareuil-sur-Belle.

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 1 qu'elle a bien voulu lui apporter. M. s'était fait excuser. L'abbé Noizée, qui ans d âge et 60 ans de présence dans Lignot, représentant M. Ciran, prési­ officiait, félicita, après la messe, M. la société. Le fait est assez rare pour dent de la FSMSOA remercie M. Darmenté et ses musiciens. Parmi être souligné, car, dans la mobilité de la Rigouste et son conseil d'administra­ l'assistance se trouvaient M. Henri vie professionnelle actuelle, les jeunes tion pour l'agréable après-midi qu'ils Ciran, président de la société et Mme musiciens auront du mal à répéter une ont offerte. Il félicite surtout le quatuor M. Beracochea trésorier, Mme Brettes- telle performance. de saxophones pour la magnifique et Darmenté, Mme Pillot. parfaite exécution de sa prestation. Il Jean Marchais, ancien bugle, a été détaché, voilà quelques décennies pour leur souhaite de continuer dans cette former une batterie-fanfare au sein de voie, en espérant les entendre plus sou­ Centre la Société. Il est toujours sur les rangs vent. M. J.-D. Malet, directeur de l'har­ en tant que chef clairon. monie remercia ses musiciens de leur Loiret participation et de leur dévouement au Pierre Moulé, baryton solo, ancien cours de cette année. sous-chef, vient de prendre sa retraite, Des Vétérans Palmés à Saint- mais reste un supporter assidu de la M. Rousset, conseiller général, a Jean-de-Braye. Société de musique. reconnu l'utilité d'une harmonie dans une ville. C'est le 20 novembre que l'Orches­ Donc, félicitations à nos deux bons tre d'Harmonie de Saint-Jean-de-Braye camarades qui viennent de recevoir la M. Sicre, représentant M. le maire a s'est retrouvé, une fois de plus (cela plus haute récompense de la Confédé­ reconnu le bien-fondé du discours du devrait faire la 1 30e fois, sans les cou­ ration Musicale de France pour leur per­ président de la Musicale et renouvela pures des guerres) dans la magnifique sévérance, leur valeur musicale et leurs son attachement à la plus ancienne église Saint-Jean-Baptiste du XIIe siè­ qualités de bons sociétaires. Société de Pessac. cle, dans le vieux bourg. Nos meilleurs vœux, également à la En conclusion, nos musiciens ont su En dehors des sonneries traditionnel­ Société Musicale de Saint-Jean-de- prouver que la musique est encore les, interprétées par l'excellente Braye, adroitement conduite par son vivante dans notre cité, elle le sera batterie-fanfare, sous la direction de chef, Miguel Bernast et son sympathi­ davantage encore lorsqu'elle possédera Jean-Louis Barberon, l'Orchestre que président, Maurice Poulard. son kiosque à musique. d'Harmonie, pendant la messe dédiée à Sainte-Cécile, a interprété un extrait Bordeaux - Sainte-Cécile de la des « Préludes pour ma ville » de Mau­ Champagne-Ardenne société Symphonique de Caudéran. rice Faillenot et « Rhaposdie sur des thèmes Bretons » de Serge Lancen, Selon son habitude, cette société a sous la baguette dynamique et sautil­ Marne donné un concert, en l'église Saint- lante de notre jeune chef, Miguel Ber- Arnaud, avant la messe de la Sainte- nast. Cécile, sous la baguette autorisée de La société Philharmonique de son chef Désiré Darmenté. Ce fut A l'issue de la messe, un vin d'hon­ Champagne et l'ensemble de clari­ neur réunissait les musiciens, leurs d'abord le « Matin » de Peer Gynt de nette Ebonata Grieg, toujours agréable à entendre familles et leurs amis pour une très sympathique cérémonie de remise de pour sa douce mélodie, puis ce fut le Concert du 20 novembre à Epernay duo instrumental incomparablement médailles. réussi de Massenet « Sous les Tilleuls » Les récipiendaires en étaient MM. C'est maintenant bien établi, la société Philharmonique se produit deux des scènes alsaciennes, où les sonori­ Jean Marchais et Pierre Moulé qui reçu­ tés irréprochables de Catherine Lonca rent la médaille de vétéran avec palme, fois dans l'année dans le merveilleux théâtre Gabrielle-Dorziat d'Epernay. Où (violoncelle) et de Jean-Marie Juan (cla­ de la CMF, des mains de M. Henry rinette) évoquèrent les douces confi­ Petit, président honoraire de la Fédéra­ peut-on trouver mieux qu'un théâtre ? l'acoustique permet aux musiciens de dences échangées par les amoureux. tion musicale de la Région Centre, donner toutes les finesses et nuances M. Michel Pillot, mit sa ravissante voix ancien sous-chef et ancien président de aux œuvres interprétées et le confort pour exprimer la musique de Mozart (air la musique de Saint-Jean-de-Braye et des auditeurs favorise l'écoute d'un du grand prêtre de la « Flûte enchan­ en présence de M. Jean-Pierre Lapaire, tée »). Remercions M. le président des député-maire de Saint-Jean-de-Braye concert de qualité. Amis du Grand Théâtre, de nous avoir et de son conseil municipal, pour 7 5 Pour la première partie de ce pro- fait connaître un beau moment d'enchantement par sa remarquable interprétation, qu'accompagna l'orchestre avec un goût parfait. La très belle ouverture du « Freischutz » de Weber permit d'apprécier dans sa pléni­ tude la valeur de tous les musiciens de l'orchestre et la baguette experte de leur directeur. Au cours de la messe l'orchestre fit entendre « Offertoire » de Désiré Dar- monté, « Adagio » de Tartini et « La Marche Triomphale » de Léo Delibes. Avant le concert, M. Meyssan, repré­ sentant M. Chaban-Delmas, adresse à la Société Symphonique, les remercie­ ments de la municipalité pour tout ce qu'elle a fait à Caudéran dans le domaine artistique. M. Matharan, con­ seiller général, absent de Bordeaux,

II CMF • N° 421 - MARS-AVRIL 1989 gramme, c'est Bernard Boulanger qui « Deep River Rhapsody » de H. Wal­ prend la direction de l'orchestre pour ters, « Suite Vit het Antwerpse » de « l'ouverture de Russlan et Ludmilla » Lijnschooten avec des morceaux à de Glinka. Puis c'est le chef titulaire caractère plus jazz et de variété. Daniel Vilmart qui entraîne ses musi­ L'orchestre interpréta également ciens dans la « Valse des Patineurs » de « l'Offrande à la Liberté » de Gossec, Waldteufel et dans la délicate interpré­ arrangée par Désiré Dondeyne, œuvre tation de « Manhattan Symphony » de qui obtint un grand succès et fut bissée Lancen. lors du concert de clôture qui se déroula La deuxième partie était réservée à dans le théâtre de Morteau, en pré­ M. Henri Pajau âgé de 84 ans et qui l'ensemble de clarinettes Ebonata. sence d'une salle comble. (directeur-fondateur Daniel Vilmart coiffa sa première casquette en 1914. A ce concert, en première partie, Sous la responsabilité de MM. Albert également). Cet ensemble bien struc­ l'Harmonie municipale de Morteau et la Galtier tour à tour et dans un genre dif­ turé emploie en plus de la clarinette si Lyre Mortuacienne apportèrent leur férent, on savoura la prestation origi­ bémol, la clarinette alto, le cor de bas­ concours interprétant chacune trois nale, partiale ou classique des différen­ set, la basse et la clarinette contralto. morceaux de leur répertoire, très tes musiques. Les Pénas, de Lodève et Ceci permet une gamme de possibilités applaudis. de Béziers, l'Etoile camarguaise de techniques très intéressante et une Lunel-Viel et ses merveilleuses trom­ richesse de timbres peu courante. Leur Ce premier stage d'orchestre d'har­ pettes de cavalerie le Réveil de Saint- prestation comprenait la « Tarentelle » monie junior et de perfectionnement Paroir et Paulhan sans oublier les Gars de Mendelssohn, « Danza » d'Uber, instrumental fut une réussite et les sta­ de la Marine de Palavas. « Polonaise » de Moniuszko, la « Com- giaires emballés et très motivés se parsa » de Lecuona, « Elite Syncopa- séparèrent en se promettant de se Quant à la musique de Bédarieux ils tions » de Jopplin. Et avec cette forma­ retrouver l'année prochaine. arboraient pour la première fois un tion comme accompagnatrice, le ensemble du meilleur goût. Pendant « Concerto pour Cor » de Mozart fut près de deux heures malgré la chaleur, interprété par B. Boulanger, soliste de la Languedoc-Roussillon récompensés par les applaudissements société Philharmonique. Ce musicien de d'un public reconnaissant. Le bouquet final réunit sous la baguette de chef de grand talent est titulaire d'un Prix Hérault d'Excellence du CNR de Reims, profes­ musique. L'ensemble des formations enlevèrent une marche bien connue des seur à l'école municipale de musique Centenaire de l'Harmonie d'Epernay et au conservatoire de manifestations patriotiques « Les Château-Thierry. Il est également fon­ de Bedarieux Enfants de Troupes ». dateur en 1 983 du quintette de cuivres Le public était nombreux en cette Il appartenait à M. Galtier d'ouvrir le d'Epernay. journée pour accueillir les six musiques feu par des remerciements à tous ceux La troisième partie voyait le retour de qui étaient venues à Bédarieux pour qui ont permis d'organiser ce rassem­ blement. Il évoqua le souvenir de tous la société Philharmonique avec D. Vil­ célébrer les cent ans de la société. Pre­ mart à sa tête. « Le Ballet pour les Jeu­ nant le départ des différents points de ceux qui ont œuvré ou œuvrent encore au service de la musique. Il rappela les nes Américains » d'Hermann, « Séré­ la ville, les musiques convergeaient noms de ceux qui, au poste de direc­ nade For a Picket Fence » de Leyden, et vers le lieu de rassemblement dans un tion, ont marqué l'histoire de l'Harmo­ une sélection de « West Side Story » ordre parfait et venaient tour à tour se nie de Bernstein concluait ce concert. ranger face au podium occupé par les de Bédarieux, André Thomas, autorités autour de M. Martinez, maire Andrin, Laraval, Astruc, Falgas, Ajoutons que ces deux formations et conseiller général, MM. Carrière et Cacaso, etc. Mettant l'accent sur les s'étaient produites la veille à Hirson. Deleage, adjoints, Maraval, président difficultés pour le recrutement et la for­ de l'Office du Tourisme. La Fédération mation des jeunes, il saluait le mérite de Franche-Comté était représentée par MM. Gabaudan et tous ceux qui avec constance font vivre Galy, vices-présidents de l'Hérault le présent. Mme Sazbo, déléguée Doubs représentant M. R. Portes, président départementale à la musique, après régional. Mme Sazabo, déléguée dépar­ avoir adressé ses remerciements à ceux Premier stage d'orchestre junior tementale à la musique, ayant à ses qui font vivre la musique, mettait du Secteur du Doubs côtés l'un des plus anciens musiciens, l'accent sur la nécessité d'encourager Créé il y a deux ans, le Secteur du Doubs de la Fédération Régionale de Franche-Comté organisait son premier stage d'orchestre d'harmonie junior pendant les vacances de Toussaint. Hébergés dans le lycée polyvalent de Morteau, 64 jeunes instrumentistes des sociétés musicales du secteur parti­ cipaient à cette action qui comprenait aussi un perfectionnement instrumen­ tal encadré par neuf animateurs. L'orchestre junior, dirigé par M. Gérard Scheid, président régional et président du Secteur du Doubs, secondé par M. Gabriel Brisebard, directeur de l'Harmonie de Saint-Vit, travailla un répertoire varié alliant des oeuvres origi­ nales pour orchestre d'harmonie comme « Trianon » de Serge Lancen, Harmonie de Bedarieux.

CM F - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 III les efforts entrepris dans les villes et les nau, qui gère ce foyer, et, dont je née par la Fédération Musicale de la villages pour la survie de la musique remercie sincèrement les membres du région Lorraine : Sose Philippe. populaire. C'était au tour de M. Marti­ comité qui ont spontanément et gra­ Médaille « junior », en bronze, pour nez, maire et conseiller général, de cieusement mis à notre disposition ces manifester sa satisfaction et d'adresser cinq ans de service, décernée par la locaux pour permettre l'organisation de Fédération Musicale de la région Lor­ ses félicitations à tous les promoteurs cet apéritif. raine : Carriou Yannick, Ganot Pascal, de cet événement. A son tour il évo­ Si l'Harmonie municipale se déplace Geibel Guillaume, Geibel Nicolas, Glatt quait le souvenir des grands anciens et dans les quartiers, c'est aussi dans un Jocelyne, Glatt Cécile, Glatt Véroni­ le long cheminement qui permit de con­ but de se faire connaître, et, d'attirer que, Heitzmann Thierry, Obinu Angéli­ server une société. Affirmant le désir de des jeunes pour un recrutement indis­ que, Schlosser Patrice, Sose Didier, la municipalité de favoriser le dévelop­ pensable à la perrenité de toute asso­ Zimmer Armand. pement de la musique populaire et la vie ciation. culturelle dans la cité, il rappelait la Médaille « junior », en argent, pour création de l'école de Musique munici­ La commune fait un effort considéra­ dix ans de service, décernée par la pale il y a cinq ans en renouvelant ses ble sur le plan culturel et sportif et Fédération Musicale de la région Lor­ félicitations aux artisans de cette réus­ investit beaucoup, notamment à l'Ecole raine : Patrick Bauer. site il souhaitait longue vie et prospérité de Musique, et, naturellement pour son Médaille d'or, pour 1 5 ans de ser­ à l'Harmonie de Bédarieux et il invita les Harmonie. vice, décernée par la Fédération Musi­ personnalités au vin d'honneur offert L'attente n'est pas toujours satisfai­ cale de la région Lorraine : Jacques par la municipalité, et à visiter l'exposi­ sante, notamment sur le plan recrute­ Veith. tion sur un siècle de la Musique à Béda­ ment. Néanmoins, bon an mal an, nous Médaille de bronze, pour vingt ans de rieux. réussissons à combler les brèches, et service, décernée par la Confédération Il appartenait à M. André Galy, vice- maintenir ainsi la pyramide d'âge, et Musicale de France : Jean-Jacques président des sociétés de la zone B de l'effectif souhaitable. Cette année, cinq Cattani, Armand Muller. remettre à l'Harmonie de Bédarieux la jeunes talents ont rejoint nos rangs. Patrick Zimmermann, Jean-Marc Colot Médaille d'honneur, pour vingt-cinq Médaille du Centenaire de la Confédé­ ans de service, décernée par la Fédéra­ et Cyrille Nowakowski, et les demoisel­ ration Musicale de France. tion Musicale de la région Lorraine : les Cathy Obinu et Raphaëlle Fusenic ; avec leur treize ans d'âge, les benjami­ Jacques Gaston, Edgar Wagner. nes de notre formation. L'une d'elle, Médaille d'honneur, en argent, pour Alsace Raphaëlle, fête aujourd'hui son anniver­ trente ans de service, décernée par la saire. Joyeux anniversaire. Nous sou­ Confédération Musicale de France : haitons la bienvenue et une longue et Knobloch Frédéric, Walter Lucien. fructueuse carrière musicale au sein de Harmonie Municipale de Forbach Médaille d'or, pour quarante ans de notre Harmonie au service de la ville de service, décernée par la Confédération Sainte Cécile - Foyer de Marienau Forbach. Musicale de France : Cattani Jacques, En mémoire, de notre regretté collè­ Comme de coutume, nous accueil­ Lerch Gérard. gue du comité, Auguste Gottwals, lons les demoiselles avec des fleurs. Médaille de vétéran, décernée par la décédé récemment, je vous demande Autre tradition, à la Sainte Cécile, Confédération Musicale de France : d'observer, une minute de silence. nous fêtons notre Cécile, Mlle Cécile Guldner Jules, Eynius Bernard Merci. Glatt, membre influente de notre Médaille, pour vingt ans de service, Mesdames, Mesdemoiselles, comité, à qui nous offrons également décernée par le ministère des Affaires Messieurs, Chers Invités. son non moins traditionnel bouquet de Culturelles : Drohe Jean-Paul, Jacques Il y a quelques décennies, des églises fleurs. Gaston. s'implantèrent dans les quartiers de Nous remercions toutes les person­ Diplôme de « témoignage de satis­ Forbach, et les fidèles, tout ravis, pri­ nalités qui ont répondu à notre invita­ faction », décernée par la Fédération rent l'habitude de fréquenter les offices tion, entre autres, M. Roland Boitel, Musicale de la région Lorraine : Bauer du dimanche dans leur quartier respec­ président de la Commission Artistique Patrick, Gottwals Auguste, Koch tif. Sensible à ce problème de société, de la Fédération musicale de la Moselle Rodolphe, Obinu Angélo, Percello l'Harmonie municipale de la ville de For­ et de la région Lorraine, qui aura l'hon­ Marc. neur de remettre dans un instant, les bach, décida un jour, de délaisser Médailles remises par : MM. Eric l'église Saint-Rémy, où d'après une distinctions aux récipiendaires des Bouseh, sénateur ; Louis Houpert, médailles de 5-10 et 1 5 années de ser­ coutume très ancienne, le jour de la maire de Forbach ; Roland Boitel, prési­ Sainte Cécile, elle rehaussa par sa parti­ vice à l'Harmonie de Forbach. dent artistique, fédération Lorraine. cipation la grande-messe, et de rendre Une trentaine de médailles seront visite, chaque année, à tour de rôle à un remises, ce jour, dont la moitié mainte­ autre quartier. Initiative appréciée par nant et l'autre au cours du banquet, qui les familles concernées. sera servi à 1 3 heures, au restaurant de Donc, cette année, nous avons l'hon­ l'Hôtel de Ville. En exprimant mes sin­ neur et le plaisir d'être les hôtes du cères félicitations aux futurs médaillés, Tarn-et-Garonme quartier de Marienau. Quartier très je lève mon verre, en l'honneur du Festival départemental dynamique, que ce soit sur le plan cul­ C.I.A. de Marienau, de la Chorale des turel : avec cette étonnante Chorale Jeunes, de la S.O. de Marienau. Vive de musique. des Jeunes, dirigée de main de maître Sainte Cécile. Vive l'H.M. et vive la ville Mélomanes, nous savons que les par M. André Pfortner dont vous avez de Forbach. Beaumontois le sont ! Ils l'ont prouvé pu apprécier les talents tout à l'heure ; G. LERCH une fois de plus, le dimanche 25 sep­ ou sur le plan sportif avec cette surpre­ Liste nominative des médaillés tembre, en venant très nombreux, ainsi nante équipe de football de la S.G. Sainte Cécile 1988 que nos voisins du département, assis­ Marienau, présidée par l'infatiguable ter au XIIe Festival Départemental de François Meyer. Ce dernier, préside Plaquette « junior », pour cinq ans de Musique, placé sous l'égide de la Fédé­ également le C.I.A. du foyer de Marie­ service, sans distinction d'âge, décer­ ration des sociétés musicales de Tarn-

IV CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 et-Garonne et de M. Armand Carrière, Nous remercions bien vivement les président du département. généreux donateurs ainsi que tous les Cette manifestation organisée pour la amis qui ont contribué à la réussite de troisième fois dans notre ville, avec la ce festival. collaboration (ô combien efficace !) de M. le maire et de la municipalité, avait Nord lieu cette année sous la vieille Halle, en jumelage avec la IIIe Foire à la Brocante patronnée par le GERB. Eblouissant ! Le concert de Sainte classe et la force actuelle de l'orchestre Dès le matin, la foule des grands Cécile de l'Harmonie Batterie d'Harmonie qu'il faut le préciser se pré­ jours se pressait place Gambetta, atti­ Municipale de Saint-Pol-sur-Mer. pare déjà pour le concours national de rée par la qualité du programme Toute flagornerie mise à part, un con­ Bethune juin 1 989. En guise de cadeau annoncé et encouragé par un soleil prin­ de Sainte Cécile, ils offrirent en prime à tanier. cert de sainte Cécile de l'Harmonie Bat­ terie municipale, n'est pas un concert « leurs fidèles auditeurs » (dixit M. Ver­ Après avoir défilé dans les rues de tout à fait comme les autres. La pha­ met) le prélude de la « Traviata » de Beaumont, les fanfares : « la Septfon- lange musicale occupe en effet une Verdi, ce prélude permit d'apprécier toise », « L'Espérance Albiassaine », et place particulière dans l'agglomération, cette fois la finesse d'exécution de « L'Indépendante Aucamvilloise » ter­ une place qu'elle doit à un travail l'orchestre d'Harmonie. minaient leur tour de ville par une sérieux et à la personnalité de son direc­ L'Harmonie Batterie municipale de aubade sous la Halle aménagée en audi­ teur, M. Ernest Vermet. Quoi d'éton- Saint-Pol-sur-Mer a également la torium pour la circonstance. Puis, nant, dès lors, que chaque année, le chance de posséder une deuxième c'était au tour de l'Accordéon-club de centre Romain-Rolland affiche complet société, la section Batterie-Fanfare qui Montauban, de nous donner un aperçu pour le concert de gala. Et, dimanche est classée également en division hon­ de son grand talent lors de l'apéritif- après-midi, on n'échappa pas à la règle, neur. concert qui terminait cette matinée on était d'ailleurs venu de la périphérie En seconde partie, M. Philippe Dam- bien remplie. Dunkerquoise, mais aussi de la région man, directeur adjoint, qui avait déjà Après le déjeuner offert par la munici­ de Lille, Douai, Saint-Pol-sur-Ternoise dirigé l'ultime morceau avant palité de Beaumont et pris en commun et de la Belgique. l'entracte, à savoir la « Marche des à l'école du Blanc, une affluence record Présenté par un Régis Ovion très sau­ Gardiens de la Paix » de Pichaureau, attendait le concert d'Harmonie. Suc­ tillant, le concert démarra sur les cha­ prit la baguette et la direction de la cessivement se produisaient : « L'Ave­ peaux de roue par « Top » un indicatif Batterie-Fanfare. « Les trois coups » nir de Montech », « L'Harmonie de signé Ernest Vermet et Jacques Devo- d'Ernest Vermet, « Buffalo », « Sha- Montauban-Caussade », « L'Harmonie gel. Ce court préambule fut suivi d'un dow » — avec un solo de trompette de de Moissac », « L'Harmonie de Castel- flamboyant « Prévôt des Maréchaux » Guy Huyghe. « Fantaisie Burlesque », sarrasin », pour la première partie du concert ; puis, après l'entracte : « L'Harmonie de Valence », la « Lyre Beaumontoise », « L'Orchestre cadet départemental », et enfin, « L'Orches­ tre junior départemental ». Toutes ces formations ont rivalisé de talent et de virtuosité pour nous offrir un programme attrayant et éclectique salué par les applaudissements nourris d'un public connaisseur et enthou­ siaste. La particularité de ces harmonies et orchestres est de s'affronter sans esprit compétitif, simplement pour le plaisir de faire de la musique ensemble et de satisfaire l'auditoire. C'est ainsi que, vers 18 h 30, la remise des coupes venait clore cette manifestation musicale de haute tenue. Harmonie de Saint-Pol-sur-Mer. Les coupes étaient offertes par : M. Jean-Michel Baylet, secrétaire d'état, de Raymond Richard avec tambours, « Petit Prince » « Trumpet remises par M. Raymond Massil, vice- clairons et trompettes de Cavalerie. Riff » — Bravo aux deux jeunes solis­ président du conseil général ; MM. L'Harmonie enchaîna par l'ouverture de tes Fabio Rocceli et Patrice Roger et Collin, sénateurs ; MM. « Finlandia » de Sibelius avant de Janssen — constituèrent un entremets Gouze et Nunzi, députés ; M. Fonta- s'attaquer à deux autres gros mor­ de première qualité. gnère, conseiller général ; le Crédit ceaux, « L'ouverture Tableau » de Car il y eut une troisième partie qui vit Agricole ; la Caisse d'Epargne ; la Roger Boutry, et « l'Ouverture Solen­ revenir les 11 8 exécutants sur la scène « Dépêche du Midi » ; le « Comité des nelle de 1812 » de Tchaikovski. Deux et mena le public, allegretto, jusqu'à Fêtes » ; la Société Duran ; la Société extraits qui requéraient à la fois de la 1 9 h 30 bien sonnées. Ce fut l'occa­ virtuosité et beaucoup de concentra­ Hippique ; le G.E.R.B. ; GROUPAMA et sion, pour les tambours de la Batterie- la Médaille de la ville attribuée à tion. Les interprètes s'en sortirent avec Fanfare, d'arborer une nouvelle tenue les honneurs. En effet les trois ouvertu­ l'Orchestre junior départemental dirigé tout à fait dans la lignée du bicente­ res de style différent mais de « catégo­ par M. Jean-Pierre Berrie, et par M. le naire. Cette ultime partie permit à la rie Honneur » permirent à l'ensemble maire de Beaumont. salle d'entendre Miguel Dubois en solo, que dirige Ernest Vermet de prouver la

CM F - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 V la basse dans « Romance » du Finlan­ Premier concert de printemps, salle de la Ville de Nemours à trois musiciens dais Kallman, le pupitre de trompettes de l'Amicale, le samedi 28 mars à 21 fidèles de l'Harmonie dont deux font dans « Buglers Holiday », un standard heures : 32 musiciens et une centaine également partie depuis plus de de Leroy Anderson, Paris et Music Hall d'auditeurs en présence de M. Hochart, soixante ans de la Symphonie, récom­ Parade de G. Luypaerts, la subtile Czar- conseiller général, maire de Nemours. pensant ainsi le bénévolat, le sociéta­ dass de Monti où les clarinettes nous Le samedi 26 mai de 21 heures à riat et le dévouement à la musique. firent apprécier leur extraordinaire vélo­ minuit : « Concert du Siècle » organisé A l'issue de l'assemblée générale, la cité, et la finesse de l'interprétation. par « Rencontre Musique et Chant » Galette des Rois a réuni tous les musi­ D'admirer le jeu de lumière noire pour le réunissant, pour la première fois, l'Har­ ciens autour de leur nouveau directeur réveil en fanfare de Charles Gourdin, monie de Nemours et la Symphonie Jacques Berry et de son adjoint Jean d'applaudir l'ensemble dans « Varia­ Sainte-Cécile de Nemours sur la grande Gallopin. tions » de Devogel. scène de la salle Socio-culturelle de Le final de ce concert éblouissant fut Saint-Pierre-les-Nemours, plus de cent émotif, en effet si l'H.B.M. de Saint- musiciens jouant ensemble ou en alter­ Rassemblement des Harmonies en Pol-sur-Mer termine toujours ses con­ nance pour le plus grand plaisir du Seine-et-Marne certs avec la marche qu'on peut quali­ public présent et nombreux. Un grand le 9 octobre 1988, quatorze Harmo­ fier d'officielle « C'est Saint-Pol-sur- succès pour les deux plus anciennes nies se sont produites en concert dans Mer » fut cette fois proposée, avec la sociétés de musique de Nemours. la salle des fêtes de Mormant. complicité de la salle qui reprit à chaque Le vendredi 22 mai à 21 heures, par­ fois, en claquant des mains les paroles ticipation de la Symphonie à la pièce de Une salle comble qui a apprécié la de la composition du directeur Ernest théâtre « Le Barbier de Séville » jouée qualité des 300 musiciens, placés sous Vermet, et 1 500 personnes qui enton­ par la troupe du Point du Jour d'Etienne la baguette de M. Michel Bricquet, nent de bon cœur, « C'est Saint-Pol- Drabert, en interprétant en prélude soliste de l'Orchestre d'Harmonie de la sur-Mer », c'est vraiment quelque « L'Ouverture Célèbre » de Rossini, Garde Républicaine, et directeur de chose à entendre et à voir quel final que sous la direction de Marcel Lorin, rem­ l'Union Musicale de Chelles. cette Sainte Cécile 1988. plaçant au pied levé Gérard Duvey Cette manifestation organisée en Auparavant, tour à tour MM. Ranson, absent. commun par la Fédération Musicale de président de l'H.B.M., et Tirmarche, Le dimanche 21 juin à 21 heures, Seine-et-Marne et l'ADIAM 77, a maire, étaient venus dire au micro tout concert de Saint-Jean dans la salle de connu un réel succès. le bien qu'ils pensent des musiciens et l'Amicale, donné dans le cadre de la Etaient présents dans la salle : M. de leur directeur. Foire Exposition et de la Fête de la Piat, vice-président du conseil général, A l'évidence, ce concert de Sainte Musique. Puis dernière participation au M. le maire de Mormant, plusieurs con­ « Barbier de Séville » le vendredi 26 Cécile aura à nouveau prouvé que ces seillers généraux du département, le compliments étaient amplement justi­ juin et dernière direction de notre ami président de la région Ile-de-France, M. Gérard Duvey qui, pour des raisons pro­ Louet, M. Quinchon, président de la fiés. fessionnelles, ne pouvait plus assurer la Fédération Musicale de Seine-et-Marne Dans la salle on notait également la reprise des répétitions après les vacan­ et plusieurs membres du conseil présence de MM. Bialski, questeur du ces. d'administration de la Fédération, M. Sénat, Raoul, maire de Boeschepe Aussi c'est notre ami dévoué Marcel Cuny, directeur de l'ADIAM 77, et son accompagné de son curé, l'Abbé Lorin qui, pour nous permettre d'assu­ adjoint, M. Le Carpentier, ainsi que M. Ennaert, M. Innebeeer premier adjoint, Savouret, compositeur. M. Vanbaelinghem, adjoint délégué aux rer notre concert de Sainte-Cécile en fêtes et sport, M. Gillois adjoint techni­ novembre, a spontanément accepté, Le programme était le suivant : que, M. Barbier, secrétaire général de malgré ses nombreuses occupations — « Marche du Sacre du Prophète » de (direction de l'Harmonie, cours de mairie, M. Dooze, secrétaire général Meyerbeer ; musique, vice-président pour le Sud adjoint, M. Fremeau, directeur du cen­ — « Exordes » de Devogel ; tre Jean-Cocteau, le docteur chirurgien Seine et Marnais de la Fédération Musi­ Alain Watelle et le docteur cardiologue cale de Seine-et-Marne, participations — « Ni Jmegen Variations » de Haut- Francis Dumortier, à noter également la nombreuses à d'autres sociétés), de vast ; diriger notre formation. Qu'il soit ici présence de notre secrétaire général — Costa del Sol » de Darling ; honoraire M. Janssens, accompagné remercié pour sa gentillesse, sa compé­ tence et pour la qualité du concert de — « Blow the Trumpet » de Evers ; de son épouse. Sainte-Cécile que la Symphonie a pu — « Basin Street Blues » de Spencer donner à cette occasion le 28 novem­ Williams ; Région Parisienne bre 1987 dans la salle des Tanneurs ; — « Mini Boogie » de Darling ; concert au cours duquel MM. Hochart, conseiller général et maire de Nemours, — « Moment for Morricone » de Ennio Seine-et-Marne Marcel Lorin, vice-président de la Fédé­ Morricone ; Symphonie Sainte-Cécile de ration Musicale de Seine-et-Marne, — « Hymne à la Musique » de Lancen Edouard Lewinski, président de la avec la Batterie-Fanfare ; Nemours Symphonie, ont remis à de nombreux — « Parade à Chicago » de Besson. musiciennes et musiciens, diplômes, L'assemblée générale de la Sympho­ Une manifestation à renouveler, nie Sainte-Cécile du 1 7 janvier 1 988 a médailles de bronze, d'argent, d'or et puisqu'elle a séduit auditeurs et musi­ permis à son président, Edouard palmes, pour leurs années passées à la ciens. Lewinski, de rappeler le bilan de son Symphonie et au service de la musique. activité en 1987. A l'issue de cette remise de médail­ D'abord, assemblée générale le 25 les, Edouard Lewinski, président de la Lyre Amicale d'Eaubonne janvier 1987, suivie de la Galette des Symphonie et vice-président de l'Har­ Musique en tous genres pour une Rois, puis reprise des répétitions tous monie de Nemours, remercia vivement semaine d'automne les mardis à 21 heures à partir du 27 la municipalité et son maire d'avoir, au janvier, sous la direction de Gérard cours de l'année 1987, honoré les Au cours de la semaine culturelle, Duvey. deux sociétés en décernant la Médaille organisée du 14 au 23 octobre dans

VI CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 notre ville par la division Culture de plaisir de retrouver par deux fois, sur l'ASCLE (Association Sports, Culture, invitation de la Lyre Amicale d'Eau­ Loisirs d'Eaubonne), l'art musical, sous bonne, le cadre de la salle des fêtes de ses diverses formes, a souvent eu les l'Hôtel de Ville. La première fois pour honneurs du programme. assister au concert, donné en matinée, Ce fut, déjà, un concert qui consti­ par l'Ensemble Symphonique de cette tua, le vendredi 14 octobre en soirée, à société, dirigé par M. Maurice Lebon. la salle des fêtes de l'Hôtel de Ville, Le programme était varié et de qua­ l'ouverture de cette semaine culturelle. lité et nous entendîmes successive­ Donné sous l'égide de la Fédération ment : l'ouverture de « la Dame Blan­ Chambre Pierre Menet, les solistes et Musicale d'Ile-de-France, ce concert, che » de Boieldieu, les « Danses Hon­ les chœurs étaient brillamment dirigés qui aurait mérité de se dérouler devant groises » de Brahms, « Coppélia » de par Carlos Piantini et ils recueillirent, en un public beaucoup plus nombreux, Léo Delibes, le « Scherzo » de Chami- fin de concert, les chaleureux applau­ nous permit d'apprécier l'excellent tra­ nade, la Barcarolle des « Contes dissements d'un auditoire qui apprécia vail réalisé par deux formations de d'Hoffmann » d'Offenbach, et des pleinement l'excellence de leur presta­ haute qualité. La première, celle des extraits de « La Bohème » de Puccini. tion. instrumentistes du quatuor de plectres Lyre Amicale encore, en soirée mais, Nous noterons enfin que, commen­ (mandolines, mandoles, mandoloncel- cette fois en compagnie de l'ensemble cée en musique, cette semaine cultu­ les) de l'« Estudiantina » d'Argenteuil, formé par l'Orchestre d'Harmonie et la relle d'Eaubonne se termina également dirigée par M. Mario Monti, interpréta formation d'Harmonie « junior », sous en musique. Dans une ambiance fort magistralement des œuvres anciennes la baguette de M. Georges Suc. Soirée différente de celle d'un concert, certes, de Denis et Cecere (1760) suivies de tout aussi agréable que l'avait été la puisque cette clôture s'effectua sous la compositions plus proches de notre matinée symphonique avec au pro­ forme d'un bal animé par l'orchestre de époque, de Munier (1900) et Ambro- gramme : « Hogan's heroes march » de Roberto Milesi, qui obtint un très vif sius (1 950). L'auditoire apprécia beau­ Fielding, « Symphonietta » de Thiry, succès en cette après-midi du diman­ coup la prestation de ce quatuor de les « Chants Russes » d'Edouard Lalo, che 23 octobre. Musique pour danser, plectres qui fut très applaudi. « Yesterday » de Lennon, « Memory » musique en fête, certes, dans une Il devait également passer une très de Webbe, et une dynamique sélection joyeuse ambiance... mais musique mal­ belle fin de soirée en découvrant, au intitulée « En compagnie Créole » que gré tout, et c'est là l'essentiel ! cours de la seconde partie, les mille et M. Suc et ses musiciens nous firent une facettes de cet instrument à la fois l'amitié et le plaisir de bisser pour con­ si populaire et si mal connu que l'on clure dans la gaieté cette soirée et cette Rhône-Alpes appelle l’accordéon. Brillamment servi « journée Lyre Amicale », société que par les doigts experts des « Triolets » nous remercions bien vivement pour Isère de Bezons que préside M. Comte, il son aimable participation. Saint-Marcellin - Concours national conquit ce soir-là, n'en doutons pas, de Autre volet musical, à la fois instru­ nouveaux titres, ceux de la noblesse mental et choral, celui auquel nous con­ d'Orchestre d'Harmonie musicale, dans l'esprit de certains qui via en soirée, le samedi 22 octobre en « Des millions de notes » ne l'auraient peut-être pas imaginé sus­ l'église Notre-Dame, l'association « Les Trente-sept orchestres, plus de ceptible d'un tel « classicisme ». Amis de la Musique ». Ce concert, 2.000 interprètes... Saint-Marcellin a organisé au profit de l'œuvre « Les Mme Vove nous présenta d'abord été récemment la capitale de la musi­ enfants du Cèdre », pour la restaura­ son ensemble « junior » qui interpréta que à l'occasion du concours national tion d'un lycée du Nord Liban partielle­ « La symphonie des jouets » de Haydn, d'Orchestre d'Harmonie. ment détruit cette année par l'explosion « Dild Dum Dum » de Curt Mahr, d'une voiture piégée, attira un très Cela a commencé samedi soir à 21 « Casatchok » arrangement de M. nombreux public. Le programme était heures, au gymnase de la Saulaie, avec Vove et « Ouverture de Printemps » de de grande qualité et les interprètes nous un concert de gala qui a emballé les Holzschuch. l'offrirent avec beaucoup de talent. 800 personnes présentes. Très applaudis, les musiciens Au cours de la première partie, La première partie, dirigée par Louis « junior » cédèrent la scène à ceux de la l'Orchestre de Chambre Pierre Menet, Levrangi, à la tête de l'orchestre de la formation « senior » qui, sous la direc­ placé sous la direction de Carlos Pian- Fédération des sociétés musicales dau­ tion de Mlle Godon, nous offrirent avec tini, nous fit entendre deux concertos phinoises, composé de 50 jeunes musi­ talent : l'ouverture du « Barbier de de Jean-Sébastien Bach : le concerto ciens d'âge scolaire, vit la création de Séville » de Rossini, « Brasilia » arran­ en Mi majeur pour violon, avec en deux œuvres primées au Concours de gement de M. Munch, les airs célèbres soliste Christophe Bianco, et le con­ composition, pour fêter le bicentenaire de « West Side Story » de Bernstein, de la Révolution Française. un très bel « Hommage à Brel » arran­ certo en Ré mineur pour deux violons, les solistes étant Christophe Bianco et gement de M. Tomain, « C'est si Un des morceaux fût particulière­ bon ! » de Betti, « Puppet on a string » Thomas Tercieux. ment apprécié du plublic, il s'agit de : de Martin-Coulter et enfin, seconde La seconde partie fut consacrée à « Toccata 89 » de Jean-Pierre Pom­ visite à Rossini avec l'ouverture de « La l'interprétation du « Te Deum » de mier. Marc-Antoine Charpentier, œuvre pour pie voleuse ». La deuxième partie du concert, con­ orchestre, solistes et chœurs. Les solis­ Nous approuverons de tout cœur le tes étaient Isabelle Debare, soprano ; sacrée à l'Harmonie du personnel des public qui fit à ces excellents artistes Cyrille Roseline, Mezzo ; Michel Texier automobiles Peugeot, fit découvrir au une véritable ovation et nous compre­ et Gabriel Vinogradoff, Ténors et Fran­ public la musique à un degré inhabi­ nons aisément pourquoi ceux-ci récol­ çois Meens, basse. Les chœurs étaient tuel : 80 musiciens, 60 choristes, un tent aussi régulièrement les premiers composés de l'ensemble vocal Notre- présentateur spirituel, et surtout un prix, les coupes et les médailles dans Dame d'Eaubonne, que dirige M. Phi­ chef, Daniel Zemp, hors du commun. les concours et festivals où ils se pro­ lippe Babiaud, et de la chorale du Con­ Il n'est pas question de revenir sur les duisent. servatoire de Saint-Denis, direction morceaux interprétés, mais nous avons Le mardi 1 8 octobre, nous eûmes le Marie-Luce Lucas. L'Orchestre de été sensibles à : « Symphonie de

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 VII dîner dansant regroupant plus de 400 personnes, la nuit fut courte pour les villageois qui accueillaient dans leur quartier dès 1 1 heures les musiques invitées pour une aubade qui incita les nuages à disparaître le temps d'une journée de fête. Vers midi, tout le monde était réuni sur la place de la mairie pour un apéritif- concert offert par la musique d'honneur « L'Union Musicale de Saint-Marcel- Les-Chalon ». Les quatre-vingts musi­ ciens composant cette formation furent longuement applaudis avant de se retrouver à la salle des fêtes où un repas était servi à tous les musiciens. Tandis que Jean-François Pelletier, maire de Saint-Cyr-sur-Menthon se réjouissait d'accueillir plus de trois cents musiciens dans sa commune, Jean Vayer, président du groupement et Marc Vulin, président de la Fédéra­ tion musicale de l'Ain félicitait la Fan­ fare et son président pour leur organisa­ tion et leur dynamisme. 2.000 musiciens pour une Marseillaise à Saint-Marcellin. Un court défilé emmena les sociétés l'eau », œuvre écrite par M. Serge Lan- nière minute épargna la ville, fût celui sur le stade où se déroulait le festival. cen, présent et applaudi par l'assis­ où les 2.000 musiciens sous la direc­ L'Union Musicale de Feillens sous la tance : « Sketches alpin » une compo­ tion de Louis Levrangi, interprétèrent direction de G. Mocci, l'Union Musicale sition très à la portée du public avec, en une vibrante marseillaise. Cela fût à la de Manziat sous la baguette de Daniel finale un instrument peu connu, mais fois grandiose, impressionnant, éton­ Buathois et les Sauveteurs de Saint- combien envoûtant : le cor des alpes. nant. Laurent conduits par J.-P. Philibert se succédèrent sur le podium, sans oublier Pour terminer cet extraordinaire L'après-midi les septs harmonies l'Union Musicale de Replonges et son spectacle, les chœurs et orchestres retenues, suite à leur prestation du directeur Régis Ferrand et la Fanfare interprétèrent quatre œuvres de matin, se produisirent au gymnase de la des Trois Bâgés et Louis Seguin. Mozart, Dvorak, Haendel et surtout Saulaie devant plus de 2.000 person­ « Portrait de Jean Ferrât » orchestré nes. Ce grand rassemblement devait se Ces cinq sociétés interprétèrent des par D. Zemp, qui fût bissé par les terminer par la proclamation des résul­ œuvres variées, mêlant Rossini et applaudissements enthousiastes du tats et la remise des prix. Notons à ce Strauss à des compositeurs modernes. public. sujet, le bon classement de l'Harmonie La Musique d'Honneur de Saint- Merci « La Lyre Saint-Marcellinoise » et Rallye Breda-d'Allevard qui accède Marcel-les-Chalon donna un pro­ pour cet extraordinaire moment. de la division supérieure à l'excellence. gramme très riche composé d'œuvres Saint-Marcellin a vécu deux jours de Schumann, Donizetti, Berlioz Deuxième volet de ces journées, le exceptionnels sur le thème de la musi­ (« L'Ouverture des Francs Juges », concours de classement. Dimanche dès que, véritable lien d'amitié et de frater­ œuvre fétiche qui permit à la société 8 heures, 37 sociétés venues de toute nité. d'être classée en division d'honneur la France, la plus lointaine étant la musi­ depuis 1956) mais aussi de Holst et que Concordia de Baldersheim (Haut- Ain Glenn Miller, sous la baguette mêlant le Rhin), se rendirent dans sept salles de la lyrisme et la précision de Louis Prost. ville, pour affronter les jurys. Festival du groupement de Bage- Un grand moment musical qui A 10 h 30, au cours de la messe en Pont-de-Veyle n'échappa pas à un public nombreux et l'église paroissiale, devant une énorme Chaque année, le groupement Bagé- enthousiaste. assemblée, « les philharmonistes Pont-de-Veyle organise son festival de Le festival s'acheva par Interfède, d'Orange et des pays du Vaucluse », musique. seule société concourant en division formation d'une cinquantaine de musi­ excellence, donnèrent une prestation Le 1 2 juin dernier, c'était à la Fanfare ciens issus des six sociétés constituant très remarquée. « L'Espérance » de Saint-Cyr-sur- le groupement musical, sous la Menthon que revenait la tâche d'orga­ baguette de Bruno Audejean, chef de A 1 0 h 45, au monument aux morts, niser la manifestation. l'Espérance de Saint-Cyr-sur- sonnerie, dépôt de gerbes et Marseil­ Fondée en 1923, la société est prési­ Menthon : un moment musical de laise avec l'Harmonie de Sochaux, puis grande qualité. toutes les sociétés se dirigèrent dée par Gilbert Meunier, la vice- ensuite, en musique, au Champ de présidente est Sylvie Bas et le directeur Le concert de Noël donné le samedi Mars. Ce fût un moment très plaisant, Bruno Audejean. 1 7 décembre prochain par la fanfare de chaque société, avec son commissaire, Avec l'appui de l'ensemble des musi­ Saint-Cyr-sur-Menthon marquera le empruntant un itinéraire différent. ciens, cette équipe a souhaité donner début de la saison. Toute la ville « en musique » en quel­ une dimension particulière à ce festival, Lors de ce concert, avec l'aide du que sorte ! soutenue dans ce projet par la munici­ ministère de la Culture et de la Commu­ Le moment fort de la journée, palité, les associations locales et de nication, la fanfare accueillera pour sa moment angoissant même, en raison nombreux annonceurs. seconde partie l'ensemble clarinette- de l'orage qui menaçait et qui à la der­ Débutant dès le samedi soir par un piano Francis Poulenc. Bruno Audejean,

VIII CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 clarinette et Jean-François Basteau, Savoie piano, professeurs à l'école nationale de Musique de Maçon, donnent des récitals dans la France entière, et des Compte rendu de l'assemblée concerts enregistrés par « Radio- France ». générale 1988

C'est avec un grand plaisir que nous Personnalités présentes : les entendrons au cours de cette soirée. — M. Louis Besson, député de la Savoie ; tion de l'Ecole de Musique de l'Alba- — M. Jean Blanc, sénateur, représen­ nais. Isère tant M. Michel Barnier, président du Figure attachante M. Paget avait un conseil général ; esprit pacifiste qui lui a permis d'utiliser Cercle mandoliniste — M. Maurice Blanc, maire d'Aigue- pendant plus de 40 années la musique de Grenoble blanche ; comme moyen d'entente et de rappro­ chement ». Le Cercle Mandoliniste de Grenoble — M. François Bonnal, directeur de achève l'année 1 988 dans un tourbil­ l'Ecole Nationale de Musique de M. Adam rend hommage ensuite à lon musical. Chambéry ; trois grands musiciens récemment dis­ — M. Louis Bouissou, président des parus : M. Hermann, ancien président C'est pour clore un stage de perfec­ de la CMF, maître Charles Jay, secré­ tionnement à la technique de la mando­ Sociétés Musicales de Lyon et agglomérations ; taire de la C.M.F., Grand Prix de Rome line et de la guitare, qu'il proposa le 1 1 et M. Robert que tous les musiciens décembre 1988 au public de Grenoble — M. Dominique Guilbaud, conseiller Rhône-Alpins connaissaient pour son un concert de musique d'époque révo­ pédagogique ; dynamisme et sa fo; en la pratique lutionnaire. Les divers morceaux, pré­ — M. Jean Lachenal, président de la musicale amateur. sentés par des lettres dont la trame his­ Fédération Musicale de la Haute- Et de conclure : « Mes chers amis, je torique raconte des événements réels, Savoie ; vous demande une nouvelle fois de res­ ont permis d'entendre des œuvres de ter unis car pour faire entendre nos légi­ Mozart, Gossec, Télémann, Hasse, etc. — M. Patrick Litou, délégué régional de la SACEM ; times besoins il est indispensable M. Schneider, soliste attaché à — M. Auguste Picollet, conseiller géné­ d'avoir une fédération forte et efficace. l'Opéra de Paris et professeur du stage Nous ne sommes pas d'un tempéra­ a lui-même montré au public subjugué ral, représentant M. Pierre Dumas, sénateur de la Savoie ; ment pessimiste car je connais suffi­ quels sommets peut atteindre l'art de la samment la volonté, la foi de tous les mandoline avec la « Fantaisie N° 1 » — M. Roger Prajoux, président de la amateurs de nos sociétés pour conti­ de M. Takashi Ochi. Fédération Musicale du Rhône ; nuer à développer ensemble nos asso­ Le stage, le premier de ce genre dans — M. Gilbert Tartarat, conseiller géné­ ciations qui contribuent à l'épanouisse­ la région Rhône-Alpes, a mobilisé ral de Moutiers. ment du mouvement musical en l'énergie des membres du Cercle Man­ Aigueblanche et plus spécialement Savoie. » doliniste de Grenoble et leur a permis de « L'Echo de La Biettaz » accueillent en La parole est ensuite donnée à M. redécouvrir les bases pédagogiques de ce dimanche automnal la traditionnelle Daniel Vagnon, président adjoint pour l'instrument et les divers aspects de sa assemblée générale de la Fédération le rapport moral de l'année écoulée. technique. Les guitaristes ont aussi pu Musicale de Savoie. Ce rapport moral comme chaque progresser sous les conseils de M. année essaie de relater les différentes Schneider. Avant d'ouvrir officiellement la actions engagées par le conseil d'admi­ L'enthousiasme soulevé par ce stage séance, M. Maurice Blanc, maire d'Aigueblanche remercie vivement les nistration en vue du développement de dans les rangs du Cercle Mandoliniste 250 délégués de nos différentes socié­ nos sociétés musicales, de la constante de Grenoble laisse penser qu'une telle amélioration de la qualité sans évidem­ initiative pourrait intéresser les divers tés musicales et chorales d'avoir répondu à l'invitation de la formation ment oublier l'animation de nos villes et orchestres à plectre de la région Rhône- villages. Alpes. La Fédération Musicale des locale et souhaite à l'ensemble des con­ C'est ainsi que le président adjoint sociétés Dauphinoises a d'ores et déjà gressistes de fructueux travaux et un envisagé la possibilité de renouveler un excellent séjour dans ce « coin » de informe l'assemblée du déroulement de nombreux stages et colonies sans tel stage, ouvert à toute la région. Tarentaise. M. Maurice Adam après avoir remer­ omettre les journées spécifiques con­ Le Cercle Mandoliniste de Grenoble, cié les élus et les membres de l'Echo de cernant les batterie-fanfares et les est une société née en 1953 par la accordéons. volonté de M. A. Commandeur. La Biettaz de leur accueil si sympathi­ Regroupant des amateurs, il constitue que ainsi que les personnalités qui ont En ce qui concerne l'animation, M. encore le seul orchestre à plectre de la bien voulu participer à cette journée de Vagnon rappelle le déroulement des région grenobloise. Jugeant actuelle­ la musique, s'adresse ensuite aux con­ festivals de chorales tenus à Aix-les- ment pouvoir encore amplifier son gressistes en ces termes : Bains et à Beaufort démontrant s'il en action de diffusion de la mandoline, le « Votre présence à tous exprime une était encore besoin le renouveau du Cercle Mandoliniste de Grenoble nouvelle fois l'attachement que vous chant choral dans notre pays et spécia­ s'efforce de faire connaître par ses con­ portez à notre Fédération et prouve la lement en Savoie. certs, par sa participation aux con­ vitalité de nos 84 associations musica­ Il ne faut pas négliger les festivals de cours, le répertoire et la technique de les de notre département ». secteurs : Tarentaise, Vallée du Guiers ses instruments. Le président évoque ensuite le souve­ qui permettent à leurs sociétés de se C'est donc une société pleine de con­ nir de M. Laurent Paget membre de retrouver pour fêter ensemble cette fiance dans l'avenir qui aborde l'année notre comité d'honneur : « M. Paget musique qui vient du cœur. 1989, et qui propose à tous ceux qui fut le fondateur de "L'Echo du Mey- Le point fort de cette année a été aiment la mandoline de la rejoindre. rieux" à la Biolle et à l'origine de la créa­ sans aucun doute l'organisation du pre-

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 IX mier congrès décentralisé de la Confé­ En ce qui concerne la célébration du — M. Jean-Louis Achain dération Musicale de France. Les tra­ bicentenaire de la Révolution, M. Com­ (Aiguebelle) ; vaux de cette assemblée furent d'une baz rappelle que cet événement est le — M. Auguste Bozon (Saint-Jean-de- exceptionnelle richesse. Pour la pre­ point de départ des orchestres à vent et Maurienne) ; mière fois en effet se sont constitués des orphéons. C'est ainsi qu'il sera fêté des ateliers de travail traitant notam­ par la Fédération Musicale de Savoie le — M. Marcel Chavot (Aix-les-Bains) ; ment : le chant choral, les orchestres à 21 mai 1989. A cette occasion, il est — M. Jacques Deleglise (Saint-Julien- plectres, le statut des chefs d'orches­ demandé à toutes les sociétés de don­ Montdenis) ; tre, le bicentenaire de la Révolution. ner ce jour-là un grand concert. — M. Louis Mille (Aime) ; Ces ateliers ont favorisé des échanges Reste le point fort de cet — M. Marcel Tricaud (Les Echelles). fructueux entre les congressistes et ont exposé — l'enseignement et la permis de tracer les directives du travail formation — indiquant l'intention du Vous trouverez ci-joint la composi­ à accomplir dans l'avenir. Un autre conseil général de confier à M. Guilbaud tion du conseil d'administration. point important est, bien entendu, de dresser un projet sur l'enseignement Profitant des questions diverses, M. notre participation efficace au fonction­ musical en Savoie. Il semble important Cariot, nouveau président de « Can- nement du groupement des fédérations de voir la Fédération associée à ce des­ zone », souhaite la mise en place de musicales de la région « Rhône-Alpes » sein. Notre enseignement et notre for­ journées de perfectionnement pour les qui est devenu au cours de la dernière mation doivent s'en référer tout en res­ choristes. M. Guilbaud, conseiller péda­ assemblée générale tenue à Thonon- tant autonomes. gogique fait part à l'assemblée d'un les-Bains le 1 2 mai « Fédération Musi­ projet de formation. Néanmoins, M. cale Rhône-Alpes ». Et de conclure : « Les différentes Adam souhaite que la Fédération se activités de la Fédération Musicale sont penche sur cette question. M. Vagnon souligne alors les réper­ en pleine évolution et nous pouvons cussions financières de notre associa­ nous en réjouir. Mais attention, nous M. Deleglise se demande si devant tion face à la multiplicité des activités vivons actuellement une phase de tran­ les difficultés financières, il ne serait mises en place. En effet, cet accroisse­ sition et nous devons dès cette année pas plus sage de supprimer l'indemnité ment doit amener l'assemblée à faire un renouveler ce qui est peut-être devenu forfaitaire versée à chaque société et choix au sein d'essentielles priorités. pour nous des traditions. Une autre ère affecter cette somme ainsi dégagée à la Doit-on par exemple maintenir s'annonce et nous devons nous donner formation. l'indemnité forfaitaire versée à chaque les moyens pour que la Fédération M. Jean-Claude Braisaz, directeur de société ? devienne une force de rassemblement la Batterie-Fanfare « L'Echo des Gor­ de la pratique musicale amateur et que Et le président adjoint termine son ges de l'Arly » demande si les journées exposé en ces termes : « L'an prochain dans l'avenir elle puisse acquérir ces spécifiques pour les batteries-fanfares nous célébrerons le bicentenaire de la lettres de noblesse. » seront poursuivies. M. Adam répond par l'affirmative insistant sur l'impor­ Révolution, je crois que nous avons Cet exposé amène le président à sou­ beaucoup à dire sur l'organisation de ligner que l'enseignement musical doit tance de la formation dans toutes les ses manifestations. Dès à présent pré­ se rapporter dans les grandes lignes au disciplines. parons nos sociétés musicales à mar­ programme établi par la Confédération Avant de lever la séance, M. Prajoux, quer l'histoire mais surtout la musique Musicale de France. président de la Fédération Musicale du qui a accompagné l'histoire. C'est au tour du grand argentier, M. Rhône, apporte le salut des musiciens de cette fédération ajoutant que nos Cet exposé démontre par ces faits la Marcel Rault, de présenter le rapport associations permettent d'unir les passion chaque année accrue des ama­ financier de l'exercice 1 987-1 988. cœurs. teurs pour des rencontres indispensa­ Pour la première fois dans son his­ bles d'amitié et de recherches parta­ Il revient ensuite à M. Jean Blanc, toire le budget de notre association sénateur, représentant M. Michel Bar­ gées. Soyons orgueilleux de notre belle dépase le million de francs démontrant nier, d'apporter le point d'orgue à cette entreprise « Fédération Musicale de ainsi son dynamisme. Comme l'avait Savoie » qui procure à chacun un cons­ partition sans fausse note. M. Jean déjà fait apparaître M. Vagnon, il res­ Blanc témoigne l'importance de la tant bonheur de sentir et de penser en sort après la lecture de ce bilan que les musique. » Fédération Musicale de Savoie, fonda­ nombreuses activités grèvent sensible­ mentalement la première association M. Combaz, directeur technique, ment la trésorerie. culturelle départementale en soulignant intervient ensuite pour présenter le rap­ MM. Cambey et Joly, commissaires la volonté d'aider la musique. port technique. aux comptes, informent l'assemblée M. le sénateur s'adresse aux con­ Contrairement aux autres années, il qu'après le contrôle des livres et écritu­ gressistes en ses termes : « La Savoie ne sera pas rappelé le nombre de mani­ res mis à leur disposition par M. Rault, d'aujourd'hui est un département festations déroulées au cours de cette ils ne peuvent que conclure à la parfaite d'accueil qui s'est complètement trans­ saison — celles-ci étant intégrées dans régularité de la comptabilité. formé. La patrie des petits ramoneurs le rapport moral — l'accent étant mis M. Adam remercie très sincèrement est devenue la patrie qui reçoit, qui sur les projets à venir. Avec pertinence, M. Marcel Rault pour son dévouement accueille. C'est la Savoie qui sourit, or, M. Combaz souligne l'urgence de voir et son efficacité au service de la musi­ la Savoie sourit grâce à vous tous, repenser le contenu et la forme des que. Il est en effet très difficile de gérer grâce à la musique et à la chanson. diverses activités de la Fédération. les finances de notre association, véri­ Merci et surtout continuez ». C'est ainsi, que le directeur techni­ table petite entreprise. Au terme de cette assemblée, M. que fait le point sur les stages, colonies Adam a le plaisir de remettre la médaille Ces trois rapports sont acceptés à musicales, concours, classement des d'honneur des chefs de musique à M. l'unanimité. sociétés. A cet effet, M. Combaz sug­ Maurice Léard, directeur honoraire à la gère l'organisation d'une journée L'assemblée procède ensuite à l'élec­ Lyre Grégorienne de Jarrier. Qui ne con­ « classement » permettant de disposer tion du tiers sortant. Sont élus ou réé­ naît pas M. Léard qui a su donner à son sur place d'un jury convoqué à cet lus ; village — dont il préside avec bonheur effet. Cette démarche aurait pour autre — Melle Colette Renaud (La Ro­ ' les destinées — une société musicale avantage une certaine uniformisation chette) ; digne de ce nom conjuguant la qualité dans les résultats. et la tradition ?

X CM F - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 La « Lyre Grégorienne » n'est-elle Guadeloupe pas la seule société où les musiciens conservent le costume traditionnel de Fédération Régionale des Sociétés nos ancêtres ? Musicales et Folkloriques de La Cette médaille est le symbole de la Guadeloupe « La Minerve » reconnaissance de la Confédération Musicale de France et de tous les musi­ Assemblée générale du 15 janvier ciens savoyards pour l'action de M. 1989 Léard au service de la musique popu­ Le dimanche 15 janvier 1989 à laire dans un esprit de total bénévolat. l'amphithéâtre de l'école normale de d) permettre une bonne information Notre traditionnelle assemblée se ter­ Pointe-à-Pitre, se tenait la 5e assemblée entre toutes les sociétés. minait comme il se doit par de la musi­ générale de la Fédération Régionale des La Fédération est habilitée à présen­ que. C'est aux musiciens de l'Echo de Sociétés Musicales et Folkloriques de la ter au conseil régional des demandes de La Biettaz que revient l'honneur d'inter­ Guadeloupe. subventions basées sur des program­ préter des oeuvres de leur répertoire. Après l'appel des délégués représen­ mes d'équipements intéressant Quelle n'a pas été la surprise des con­ tant les associations, le président M. l'ensemble des sociétés affiliées en son gressistes de découvrir une batterie- Dauberton prononça son allocution de sein. fanfare sortant des sentiers battus et bienvenu et ses vœux les meilleurs pour interprétant avec brio des morceaux de l'année 1 989. Pour se faire, il faudrait que toutes les style très différents prouvant ainsi que associations s'unissent autour de la même les batteries-fanfares pouvaient Il remercie M. le directeur et Mme Fédération pour présenter chaque interpréter de la musique de qualité. l'intendante de l'école normale, d'avoir année un rapport d'activité collective et bien voulu pour une faible participation un budget prévisionnel pour l'ensemble Merci à tous les amateurs de l'Echo mettre à leur disposition cette magnifi­ des sociétés. Cette méthode de travail de La Biettaz, son président, ses jeunes que salle, afin de tenir leur assemblée sera plus efficace et la Fédération dans musiciens dont certains ont reçu au générale. son rôle d'intermédiaire sera plus forte. cours de leur concert une médaille de dévouement et au dévoué membre de S'adressant aux responsables délé­ Le président annonce à l'assemblée, notre conseil d'administration M. gués : que dans le cadre du bicentenaire de la Gabriel Martinot, cheville ouvrière de Vous êtes nombreux à répondre à Révolution Française, la Fédération cette organisation. _ . 1WA_lll_Ikl notre invitation de ce jour, geste qui Régionale des Sociétés Musicales de la Daniel VAGNON démontre que d'une manière ou d'une Guadeloupe, sera présente au grand Dates à retenir : autre, vous participez au développe­ rassemblement national du tambour, jamais organisé en France. — 21 mai 1 989 : Célébration du bicen­ ment et à l'amélioration des sociétés tenaire de la Révolution ; musicales, folkloriques et culturelles, M. Robert Goûte, conseiller musical vous êtes des amis de la musique, des pour les tambours, a fixé au minimum le — 21 mai 1 989 : Concours régional de dirigeants d'associations de tous gen­ niveau élémentaire pour participer à ce musique à Feurs (Loire) ; res, conscients de vos responsabilités, défilé. — 1er octobre 1 989 : Assemblée géné­ et nous saluons l'importance que vous C'est la première fois dans l'histoire rale à Saint-Michel-de-Maurienne. représentez dans la vie associative de de la musique de haut niveau, qu'une notre région. CONSEIL invitation a été faite dans les DOM- Le président présente à l'assemblée TOM. D'ADMINISTRATION les excuses de M. Félix Proto, président La Fédération Régionale de la Guade­ DE LA FMS du conseil régional, qui ne pouvait loupe souhaite marquer la présence Président : M. Maurice Adam. honorer de sa présence cette assem­ antillaise au grand défilé du 1 4 juillet blée, car, les devoirs de sa charge le 1989. Président adjoint : M. Daniel Vagnon. retenait hors du département, M. Geor­ Vice-présidents : MM. Jean Ballaz ; ges Bredent, conseiller régional, délé­ Pour cela, nous avons appelé M. Auguste Bozon ; Edmond Cesari ; gué par le président du conseil régional Alphonse, responsable de la section Serge Herlin ; Marcel Tricaud. afin de superviser les réunions et tambour à La Lyre Mornalienne, qui assemblées de la Fédération le repré­ mettra sur pied des stages de perfec­ Secrétaire général : M. Gabriel tionnement de tambour qui s'étendront Amblard. sente, il lui renouvelle ses souhaits de bienvenu. sur trois jours par semaine, de février à Secrétaire administrative : Mme juin 1989, au stade Pierre-Antonius, à Mauricette Quilet. En tant que président, et en toute Pointe-à-Pitre. logique, il fait une mise au point de Trésorier général : M. Marcel Rault. l'évolution de la Fédération. Après le premier stage, il y aura une Trésorier adjoint : M. Jean-Louis sélection, les douze meilleurs tambours Tout d'abord une question se pose, Achain. suivront d'autres stages pour parfaire qu'est-ce qu'une fédération ? Assesseurs : Mlles Marie-Paule Cres- leurs connaissances en vue de ce grand send ; Colette Renaud ; Mme Danièle La réponse est simple, une fédération rassemblement. Villard ; MM. Jean Briller Laverdure ; se compose des membres adhérents Le président informe aussi, qu'une Marcel Chavot ; Jacques Deleglise ; qui sont les associations de tous gen­ convention a été signée le 1 2 décem­ Georges Faure ; Maurice Jamet ; res, de toutes les communes de la bre 1988, entre M. Félix Proto, prési­ Gabriel Martinot ; Louis Mille ; Alain région, son but est le suivant : dent du conseil régional de la Guade­ Munoz ; André Thepaz. a) coordonner l'activité de toutes les loupe, d'une part, et M. Robert Dauber­ Comité technique : MM. Robert sociétés ; ton, président de la Fédération Régio­ Combaz ; Jean-Claude Minvielle ; Yves b) créer un climat de solidarité, entre la nale des Sociétés Musicales et Folklori­ Salito. population et les dites sociétés ; ques de la Guadeloupe, d'autre part. Vice-présidents honoraires : MM. c) répandre et favoriser à des fins cul­ Il a été convenu ce qui suit : Georges Boisson ; Georges Cressens ; turelles notamment l'éducation Dans le cadre d'aide aux associations Charles Reveyron. musicale populaire ; fanfares et majorettes, une subvention

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 XI Le compte rendu financier a été Il souligne son rôle important dans le donné par le trésorier fédéral M. département ainsi que sa représentati­ Antoine Pierre-Marie, qui après avoir vité au plan national. Pour terminer, M. souligné l'efficacité du travail de la Bredent signale le rôle du conseil régio­ commission de contrôle, déclare que nal en matière d'aide financière à la pour des raisons de santé, il lui sera Fédération. impossible de renouveler son mandat C'est au tour de M. Robert Vulgaire de trésorier, il demande à être rem­ de présenter le rapport d'activité cultu­ placé, et avant de terminer il félicite relle. l'initiative du président du conseil régio­ nal de créer une école de musique au M. Vulgaire, après avoir adressé les service des Guadeloupéens, qui en traditionnels vœux de bonne année à sera versée sur le compte bancaire de la général sont doués pour la musique, l'assemblée, a d'abord fait l'historique Fédération, qui est chargée de faire mais qui n'atteignent jamais un très de la Fédération, de sa fondation. équitablement la ventilation pour 23 haut niveau, faute de structures adé­ Dans la deuxième partie de son sociétés, plus la Fédération. quates. exposé, il a révélé le rôle de la Fédéra­ M. Dauberton fait savoir aux respon­ Le rapport est mis aux voix. tion envers les associations affiliées. sables des associations, qu'à partir de Il est adopté par l'assemblée moins Ensuite M. Vulgaire a lancé un appel cette année 1989, leurs demandes de deux abstentions. aux adhésions nouvelles, afin que « La subvention en petit équipement Minerve » soit comparable aux fédéra­ devront être envoyées directement à la Ensuite, la parole fut donnée à M. tions de la France hexagonale. Georges Bredent, conseiller régional, Fédération, qui fera l'acheminement au L'ordre du jour étant épuisé. conseil régional, par la production d'un représentant le président du conseil budget prévisionnel pour l'ensemble régional. Celui-ci après avoir adressé Cette assemblée générale a été clôtu­ des sociétés affiliées en son sein. Il les ses vœux de bonne année à l'assem­ rée par une réception amicale, précédée exhorte à faire leurs adhésions, pour blée, exhorte les associations présen­ des remerciements du président à tous que la Fédération soit forte et représen­ tes à œuvrer pour et avec la Fédération. les participants. tative aux yeux de tous. Puis le président déclare, que si le conseil régional nous a honoré de sa confiance en nous attribuant ce rôle de médiateur, vous aussi, vous devez nous faire confiance. Nous croyons que ce geste mérite d'être souligné, et qu'il nous faut insister sur la nécessité de l'union et de l'unité de toutes les socié­ tés. Il termine en disant : Croyez bien que notre plus grand désir à la Fédération est de travailler pour le rayonnement de toutes nos associations. Puis ce fut la lecture du procès-verbal de la dernière assemblée générale par M. Robert Leonidas. Après les différentes interventions, le procès-verbal est mis au vote. Il est adopté par l'assemblée, moins deux voix contre et quatre abstentions. Suivi du rapport moral par le secré­ Assemblée générale à Pointe-à-Pitre, les membres du bureau taire fédéral, M. Paul Bernadin, qui après avoir rappelé le rôle essentiel de l'assemblée générale et celui non moins important du rapport moral qui y est obligatoirement inclus, a choisi d'entre­ tenir l'assemblée sur « la notion du groupe ». Il a d'abord énoncé les raisons qui poussent les gens à se grouper, a défini ce qu'est un groupe, et a cité ses impé­ ratifs de fonctionnement tout en souli­ gnant sa fragilité, si la cohésion la plus complète n'existait pas en son sein ou cessait subitement d'exister. Pour terminer, M. Bernadin a exhorté tous ceux qui constituent la Fédération à s'unir pour permettre à celle-ci de remplir pleinement sa mission. Le rapport moral est mis aux voix. Il est adopté, moins une abstention.

XII CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1389 REGIONS

NOS

DANS

danses et musiques traditionnelles de Association «Au Pied L’Vé» France et d'ailleurs (Québec, Irlande, Le «Solé-Rit» Association Ecosse...). Logistique Créée en 1978, mais existait sous une Jeanne-d’Arc forme différente depuis plus long­ Les effectifs moyens se répartissent de la façon suivante : MUSICALE temps. d’Evreux Le «Solé-Rit» est lui-même subdivisé - vingt danseurs,

en deux associations : Historique - cinq à sept musiciens. VIE

• Solé-Rit Haute-Normandie A noter la constance de ces effectifs Le groupe «Au Pied L'Vé> s'est initié depuis 1983. • Solé-Rit Basse-Normandie lors de la première fête de la musique LA Les manifestations externes (bals en juin 1982. Il s'est officiellement créé But : Collecter, diffuser et réactiver les folks, animations) sont au nombre arts et traditions populaires de Norman­ lors du troisième trimestre de la même année en s'intégrant à l'association moyen de vingt par an. Elles s'adres­ die. sent aux MJC, aux comités des fêtes, « Jeanne-d'Arc d'Evreux». L'association touche très directement aux associations de parents d'élèves et plusieurs dizaines de personnes et indi­ Cette section de la JAE a pour but autres groupements associatifs ou pri­ rectement plusieurs centaines. d'enseigner et de promouvoir les vés.

été créé en 1969 à l'initiative de Activités Groupe folklorique l'Office de Tourisme de Dieppe afin de I. - Collectage : sur l'ensemble des arts préserver le patrimoine local, typique et traditions populaires de notre région, « Les Polletais de la ville de Dieppe, mais aussi d'un et en particulier : vieux quartier de pêcheurs nommé le de Dieppe » Pollet. Chants, danses, musiques, instru­ ments de musique; artisanat (instru­ Le groupe folklorique des Polletais a A travers danses, chants, costumes. ments de musique, vannerie...); fêtes (carnaval, Feux d'été, rencontres, etc.); LES POLLETAIS DE DIEPPE social (charitons, mouvements sociaux). II. - Diffusion : - par le disque (volume 1 : chanteurs et musiciens de villages en Normandie - sud de la Manche) ;

- par la cassette (vol. 2 : chanteurs et musiciens de villages en Normandie - Vallée de Seine, Vexin, Manche); - projet de deux autres cassettes : - prochainement : dix-sept danses retrouvées dans l'Eure, - en cours : région Couture-Boussey + Vallée d'Eure; - par la photo, la diapo, le film Super 8 ; - par des stages et des veillées en ville ou dans les villages (sur demande). - Projet de diffusion également sous forme d'un musée (style éco- musée). Connaissant l'urgence et la nécessité, le but de l'association est de défendre et de promouvoir le patrimoine populaire de notre région.

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 33 le Groupe folklorique des Polletais tient Il s'est rapidement adjoint un contre­ Le terme « Taraf », mot d'emprunt à avant tout à préserver les traditions bassiste et a, par la suite connu des for­ la langue turque est couramment utilisé culturelles de sa ville, forgées au gré mations diverses, intégrant des instru­ en Roumanie pour désigner les petitPc des siècles par une histoire extrême­ ments tels que l'accordéon, un formations. ment riche en événements ayant eu deuxième violoncelle (mélodique), le Au titre de la formation propre à des retentissements nationaux. cornet à piston, la guitare, un troisième Taraf, il faut signaler que le répertoire Le Groupe présente de nombreuses violon, les flûtes roumaines (dont la du groupe ainsi que la maîtrise des reconstitutions de costumes portés à flûte de Pan). Le bratsch (alto à trois styles dont il pare les airs des diverses Dieppe entre les XVI® et XIX® siècles. cordes joué en accords), et même la provenances ont été acquis pour une concertina et le violoncelle à trois cor­ Ses recherches ont permis de collec­ très large part grâce à un travail appro­ des joué comme le bratsch. ter quelque cinq cents textes de chan­ fondi effectué sous la conduite de sons toutes relatives à l'histoire de la Le répertoire, comprenant au début, musiciens roumains de très haut ville. exclusivement des airs traditionnels niveau, soit dans leur milieu, soit en roumains, s'est peu à peu élargi dans le France. Le Groupe a effectué, à l'heure sens de la musique communément Cinq musiciens mais huit instru­ actuelle, plus de 600 spectacles. appelée « musique tzigane de caba­ ments permettant un choix de sonori­ ret ». Le Groupe tient à conserver des liens tés adapté à chaque genre musical. Taraf a entrepris, conjointement à étroits avec le Canada et est jumelé son activité strictement musicale, une avec la troupe des Blés d'Or de Saint- collaboration étroite et fructueuse avec Les Mâches Paul-en-Alberta, troupe francophone la troupe de danses roumaines qui, dans cette prairie anglophone, Capriora. de Havre recherche et apprécie les liens et les L'association « Les Machus du amitiés avec les représentants de la Le terme « Taraf », mot d'emprunt à Havre » est un groupe dynamique de France, d'où leurs aïeux sont un jour la langue turque est couramment utilisé folklore normand regroupant environ partis vers l'espoir, la découverte. en Roumanie pour désigner les petites formations. vingt-cinq personnes tous chanteurs et Ils fêteront, en 1989, leur 20e anni­ danseurs ou musiciens. versaire. A cette occasion, ils rassem­ Au titre de la formation propre à Taraf, il faut signaler que le répertoire Pour ce faire, il participe à différentes bleront des groupes folkloriques de manifestations en salle ou en plein air toutes les nationalités ayant participé du groupe ainsi que la maîtrise des styles dont il pare les airs des diverses sous forme de fêtes de village, de ker­ au débarquement de Dieppe du 19 messes, de feux de la Saint-Jean. août 1 942. provenances ont été acquis pour une très large part grâce à un travail appro­ Il organise des expositions où quel­ fondi effectué sous la conduite de ques pièces authentiques et rares sont Taraf musiciens roumains de très haut mises à la disposition de tous. niveau, soit dans leur milieu, soit en Certains membres du groupe partici­ France. Historique de Taraf pent en tant qu'individuel au CAEN Cinq musiciens mais huit instru­ (Cercle d'Action et d'Etudes Norman­ Le groupe s'est constitué en 1978 ments permettant un choix de sonori­ des). Ceci permet d'accroître les con­ sous la forme : violons et violoncelle. tés adapté à chaque genre musical. naissances de chacun.

Cette Société Musicale se veut avant Orchestre Accordéon-Club tout familiale. Elle ne s'est pas donné pour but de former des prodiges de municipal Havre-Sanvic l'accordéon, mais de permettre à tous les jeunes (et moins jeunes) d'appren­ d’Accordéons de Historique de l’A.C.H.S. dre et de progresser dans la pratique de L'Accordéon-Club de Sanvic fut créé leur instrument dans une ambiance Oissel en juin 1974, à l'initiative de M. Fran­ chaleureuse et amicale. çois Hiliquin. Ses projets (17 ans d'activités... M. Jacques Firmy prit la direction de presque majeur) !!! l'orchestre jusqu'en 1986. Ainsi, il • L'organisation du 3e festival Créé en 1971 dans le cadre des acti­ légua son poste de directeur à Marc d'Accordéon au théâtre de l'Hôtel de vités de l'Ecole de musique, cet ensem­ Maletras. ville du Havre le 25 avril 1989, placé sous le patronage de la ville du Havre. ble est depuis ces débuts dirigé par Mme Colette Maubert-Dumont. La dénomination de cette formation • Voyage en Russie en février 1 989, fut modifiée en 1986 et devint: au cours duquel notre orchestre se pro­ Il est composé d'une vingtaine de Accordéon-Club du Havre-Sanvic. duira en concert à Kiev et Léningrad. participants.

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 En 1 982, l'orchestre a eu le plaisir de Cinq élèves sont actuellement en Palmarès des festivals à l'étranger : se produire sur les antennes d'A2 (jour­ faculté de musicologie ; deux viennent — 1986 : premier prix de la direction nal télévisé) et de FR3 Normandie à de passer avec succès les épreuves du de l'Opéra de Bydgoszcz à la neuvième I occasion de la fête de la musique. C.A.P.E.S. rencontre internationale de la jeunesse musicale en Pologne ; Il a participé également à de nom­ Cette société comprend aujourd'hui deux ensembles : — 1987 : premier prix au trente- breux échanges Franco-Allemands cinquième festival international à Neer- dans le cadre du jumelage de la ville de — senior : vingt musiciens âgés de 1 7 REGIONS

pelt en Belgique ; Oissel avec Misburg-Anderten dans la à 23 ans ; — junior : vingt musiciens âgés de 8 à — 1 988 : premier prix du président du banlieu de Hanovre (Basse-Saxe) où Conseil de la ville de Bydgoszcz à la 1 6 ans. des liens d'amitiés très suivis furent onzième rencontre internationale de la créée avec les membres de « Music NOS

jeunesse musicale en Pologne. Schoole Lersz ». Un percussionniste, deux trompettis­ tes et un synthétiseur complètent ces Il est bon de signaler que l'Orchestre orchestres. municipal d'Accordéons de Oissel par­ ticipe régulièrement à divers festivals Enregistrement d'un 45 tours en

mars 85 suivi d'un 33 tours en juin 87 Club Accordéon DANS en temps que société invitée. Il eut éga­ lement l'occasion de se produire en dédicacé par Marcel Azzola. amicale laïque première partie de concerts données en L'orchestre et quelques solistes ont Normandie par les petits Chanteurs à la donné un concert au conservatoire de de Maromme Croix de Bois et le Rouen Big-Band du Rouen, à cette occasion ils ont inter­ très regrétté Christian Garros. Souhai­ prété une œuvre originale de Philippe En 1 964, le Conseil de parents d'élè­ tons en conclusion longue vie et pros­ Gautreau, écrite pour orchestre ves des écoles publiques de Maromme périté à cette formation presque d'accordéon et voix soprano ; (œuvre décide la création d'un cours d'accor­

majeure... ! MUSICALE qui sera reprise en février 89, à Yvetot, déon. à l'occasion de la semaine de musique En 1971, fondation de l'« A.L.M. contemporaine. Club Accordéon » qui devient une sec­ VIE

Ambiance- L'orchestre participe à de nombreu­ tion de l'Amicale laïque de Maromme. ses manifestations : Actuellement, l'orchestre compte Accordéon LA Echange culturel avec les classes vingt-trois musiciens dont vingt et un Ambiance-Accordéon, sous la direc­ d'accordéon et de Jazz-band de l'école accordéons, un accordéon basse et tion de Chantal Demarest, a été fondé de musique d'Inowroclaw (Pologne) en une batterie. La direction musicale est en 1 973, au Havre. juin 88. assurée par M. R. Chanteloup.

AMBIANCE ACCORDEON CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1389 35 Principales activités du Club : une des plus ancienne Harmonie petit des concerts et notamment fera d'Acordéon de France, fut créée le 31 — Chaque année deux soirées cabaret connaître l'Accordéon sous un autre comprenant chacune un concert, un juillet 1911. Elle s'appelait alors angle que le musette. Société amicale des Accordéonistes repas et une partie dansante. Havrais. — Participe à de nombreux concerts. 31 juillet 1911 - 31 juillet 1988: C'est en 1925 qu'elle prit définitive­ 77 ans d'existence — Echanges culturels avec la Chorale ment son nom actuel. Elle participa à « Alster-Nord » de Norderstedt (près Et l'Harmonie est toujours là. Après des festivals de musique ainsi qu'à des une petite éclipse la Société reprise et de Hambourg) ville jumelée avec concours où elle remporta de nom­ Maromme. dirigée par sa jeune et dynamique direc­ breux premiers prix. L'effectif d'alors trice (formée à l'Harmonie) est repartie — Organisation en collaboration avec était de 50 accordéonistes. Elle se per­ de nouveau. Ses jeunes bien entourés la ville de Maromme d'un festival régio­ mit même de donner des concerts à par les anciens, au nombre d'une ving­ nal de sociétés d'accordéons. plusieurs reprises au square St-Roch au taine reprennent le flambeau et Havre avec la musique du 1 29e R.l. qui aujourd'hui nous pouvons écrire que était stationné au Havre. l'Harmonie Havraise Accordéoniste, Harmonie Havraise avec du travail sérieux, a de beaux En 1947, toujours avec la foi qui jours devant elle. Accordéoniste l'animait, M. Bourjault vient chercher L'Harmonie Havraise M. François Hiliquin. Avec ce dernier, l'Harmonie repartit de nouveau et se Accordéoniste s'arrêta plus. Bien encadrés par les Cette Harmonie, très certainement anciens, l'Harmonie donnera petit à

Rouen Big Band seul, soit dans les festivals de jazz. Trio Nimbus du regretté Christian Garros Style : Profondément enracinés dans la tra­ Deux directions principales : dition du blues, trois musiciens Rouen- A son arrivée à Rouen, il y a quelques nais se rassemblent pour offrir un son, années, celui-ci déclarait : j'ai été — Faire revivre les grands Big Bands de un climat inspiré de l'époque étonnante immédiatement frappé par le nombre et l'histoire du jazz (Duke Ellington, et riche du middle jazz. Count Basie, Thad Jones-Mel la grande qualité des musiciens de jazz Le répertoire, assez vaste, est cons­ Lewis...). résidant dans cette région. C'est ainsi titué de standards, de bossa novas, — Jouer des œuvres actuelles avec le que l'idée de former un Big Band s'est mais aussi de thèmes rendus célèbres imposée à moi. concours de compositeurs et d'arrangeurs écrivant spécialement par Claude Nougaro, Dave Brubeck... Avec l'aide de Francis Fort, nous Piano : Xavier Bichon avons choisi parmi les plus aptes à ten­ pour le R.B.B. ter une telle expérience et leur accord Contrebasse : Philippe Lacointe fut immédiat. La motivation des mem­ Les Dixie Fellows Batterie : Jean-Michel Vérité. bres du R.B.B. ne s'est jamais démentie par la suite. Goderville L'orchestre s'est peu à peu « rôdé » Trio jusqu'à parvenir à une grande homogé­ Depuis 1967, quelques amis ont néité qui impressionne tous les musi­ constitué un petit orchestre : « Les Pascal Le Lyon ciens qui ont eu l'occasion de l'enten­ Dixie Fellows ». Cet ensemble inter­ dre ou de jouer avec lui. prète le répertoire de jazz classique des La carrière de cet autodidacte de la années 20 et de l'époque « Revival » guitare de jazz débute bizarrement par L'accueil de la région fut immédiate­ d'après la guerre. Il se produit le plus une incursion dans la musique rock. ment positif et les concerts se présen­ souvent en concert, ou en animation de tèrent de plus en plus fréquents. soirées diverses. Ses membres sont C'est en écoutant Raphaël Fays que tous amateurs. Ils font, sauf en période son jeu, déjà très technique, se tourne Le R.B.B. commença à être demandé de vacances, 20 à 25 prestations résolument vers celui qui sera son fil hors de la Haute-Normandie et il se pro­ conducteur : Django Reinhardt. Il cons­ duisit à plusieurs reprises à Paris au publiques dans l'année. titue alors son trio définitif avec un bas­ célèbre caveau de la Huchette ainsi Son itinéraire passe par Paris où il siste et un guitariste et participe au fes­ qu'au Musée d'art moderne, à Limoges participera à de nombreuses Jam Ses­ tival de Samois. avec le concours de grandes vedettes sions avec Maxime Saury, Zanini, Mau­ américaines, à Caen, Cherbourg, soit rice Ferret. Son itinéraire passe par Paris où il

36 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 participera à de nombreuses Jam Ses­ que : C.L.E.C., Comité de jumelage, L'utilisation de la gamme « blues », sions avec Maxime Saury, Zanini, Mau­ soirées de réceptions officielles de la dérivée de l'usage du balafon africain. rice Ferret. ville du Havre. — Sans oublier bien sûr, la participa­ L'Improvisation tion d'Harmojazz aux nombreux con­ Les musiciens, à partir de thèmes et certs des Orchestres d'Harmonie. Mytown jazz five d'harmonies plus ou moins rigides,

créent collectivement leur propre musi­ REGIONS Les projets de l'orchestre et sa chanteuse Carol Bar que. Cette formation perpétue avec — Enregistrement d'un 33 tours — Une tournée dans le sud Organisation des cours enthousiasme la musique « swing »

— Participations aux festivals de jazz Cours instrumentaux NOS d'outre-atlantique des années 30 à 50. et surtout un projet en cours de réalisa­ Piano, basse, batterie, saxophone, Né en 1 985 cet orchestre anime de tion une « Comédie musicale » (fin flûte, trompette, guitare, voix. nombreuses soirées en clubs, concerts 1989). ou festivals de jazz. On a pu l'entendre Théorie musicale

ainsi au Novotel, au Scottish, à la Vieux Lecture, rythme, intonation, travail DANS rue, au Rouen jazzmen festival, à la de l'oreille, dictée musicale, harmonie, Lousiane, etc. Jazz union improvisation, écriture. Le Mytown jazz fait partie du Centre de la Porte Oceane Ateliers collectifs : régional de jazz de Haute-Normandie. Middle Jazz, ensemble de saxopho­ Le Mytown jazz trouve son origina­ Historique nes, jazz-rock, blues, musique brési­ lité et sa personnalité en interprétant Le Jupo a été fondé en décembre lienne, école de samba, voix, improvi­ des thèmes souvent oubliés ou mécon­ 1960. sation, funk, jazz moderne. Atelier Big nus du grand pulbic. (Mélodies de Fats Son but : rassembler tous les ama­ Band. MUSICALE

Weller, Cole Porter et Handy...). teurs de musique moderne et plus pré­ cisément, de jazz. VIE

Depuis les dix dernières années, le Jazz à Oissel Duo Jupo poursuit un double objectif : dif­

fusion et pédagogie. Sous son impul­ avec le Big Band LA Récemment créé, ce groupe se pro­ sion, les concerts de jazz vont se multi­ Issu de l'Ecole municipale de musi­ duit depuis un an dans la région à plier au Havre et dans les environs. l'occasion de fêtes ou spectacles. que, né en 1982, le Blue Big Band Le Jupo collabore à l'organisation de regroupe un ensemble de jeunes musi­ Bertrand COUIOUME manifestations musicales, et anima­ ciens. A ces jeunes s'ajoutent un cer­ tions diverses avec des organismes cul­ tain nombre d'instrumentistes exté­ Depuis toujours passionné de jazz, il turels et scolaires. étudie d'abord le piano puis la contre­ rieurs ainsi que des sympathisants désireux de participer aux activités basse dont il joue tant en big band L'école de jazz est créée en septem­ d'une formation s'exerçant dans un qu'en petite formation. bre 1 980 à l'initiative des responsables de l'Association pour répondre à une style de jazz classique. Bien connu des normands et fré­ demande estimée initialement à une quemment associé au pianiste Philippe Par ailleurs, le répertoire s'étend à trentaine de personnes. En trois ans, des oeuvres empruntées aux auteurs de Carment, il a accompagné occasionnel­ l'école va dépasser les 200 élèves. En musiques typiques, ainsi que la variété lement, Sam Woodyard, Marc Fosset, 1987-1988 plus de 280 élèves fré­ d'expression française de la grande tra­ André Villeger, Roger Guérin (festival quentent l'école. Quatorze enseignants dition (Y. Montand, Ch. Aznavour, Sal­ Dakar 79), J.-C. Forenbach, Eddie y dispensent les cours. vador, etc.) dans des arrangements Louis, Eric Lelann, Earl Warren, Guil­ écrits par Francis Donadini responsable laume Naturel, Bibi Louison, François L'enseignement de la Musi­ de l'orchestre. Chassagnite, Denis Leloup, Guy Lafitte... que de jazz se caractérise par : Cette formation a eu plusieurs fois L'existence d'une pulsation rythmi­ l'occasion de se produire à travers la Harmojazz que héritée de ses origines africaines. Haute-Normandie.

Harmojazz est une formation de neuf musiciens dirigée par Philippe Chebrou. Ce jazz band est une émanation des Orchestres d'Harmonie de la ville du Havre. Cet orchestre s'est créé en novembre 1985 à l'occasion de la Sainte Cécile. Le répertoire est composé essentiel­ lement de standards « Dixieland » et « New-Orléans » ainsi que de quelques arrangements personnels. Fonctionnement de l'orchestre (Environ 60 répétitions annuelles). Cet orchestre s'est produit lors de dif­ férentes manifestations pour des socié­ tés privées. — Harmojazz travaille aussi en collabo­ ration avec les services municipaux tels FETE A L'ECOLE DE JAZZ DE LA PORTE OCEANE, JUIN 88

CM F • N° 421 - MARS-AVRIL 1989 37 clandestinité en octobre 194i Maracuja « Gospels singers » Reconnu d'utilité publique. Negro-spirituals et gospels Vocation : faire connaître et appré­ « Jazz tropical » cier la musique de jazz. Ce groupe dont les arrangements Cours particuliers de : initiation au vocaux sont signés J.-P. Goury, inter­ jazz, histoire de la musique de jazz, Les fruits de la passion prète les meilleurs Negro-Spirituals et flûte, clarinette, saxophones, piano! ce sont eux Modern'spirituals. Il est composé de 4 guitare, batterie. choristes dont les qualités de chant et leur sens étonnant de la scène servent Animations jazz en milieu scolaire (écoles primaires). — Sept musiciens plus ou moins cette musique rythmée. Essentielle­ blancs ou noirs pour une musique car­ ment joués dans les églises baptistes Temps forts du Hot Club depuis sa rément colorée et juteuse. américaines, les négro-spirituals sont formation : présentés en concerts à maintenant présents dans les festivités Rouen : Django Reinhardt et le Quin­ — Des thèmes uniquement originaux où leur musique dégage une allégresse tette du H.C.F., « Jam Group, Harry (pas de reprises), influencés par la communicative. Cooper, Bernard Bassié, R. Lesénéchal, « musique des îles » l'Amérique du Christian Garros », Rex Stewart, Duke Sud, l'Afrique... Ellington (2 concerts), Louis Armstrong (quatre concerts), Roy Eldindge, Lionel — Humour, tendresse, nostalgie, joie Hot Club de Rouen Hampton Big Band, Count Basie, Buck de vivre, soleil, nuit, chaleur, danse, Clayton Ail Stars, Don Byas, Big Bill amitié et amour, la fête... la vie quoi ! Hot Club de Rouen. Fondé dans la Broonzy.

mandoles, guitares, contrebasses, vio­ mier prix, qui confirme son précédent Cercle musical loncelles, flûtes traversières et percus­ classement ; sions. Son répertoire est très varié : • 1 986, au grand concours national de de Bois-Guillaume classique, contemporain et folklorique. Mâcon (70 formations, 3.000 musi­ ciens), il obtient un premier prix En 1969, Lucienne Vallois mandoli- Il se produit dans la région rouen- ascendant et est désormais classé en niste passionnée, crée le Cercle Musi­ naise, à l'extérieur ainsi qu'à l'étranger division supérieure, deuxième sec­ cal de Bois-Guillaume. (RFA). tion. En 1974, Jean-Pierre David, actuel Chaque année, il donne le tradition­ Depuis janvier 1 988, la ville de Bois- directeur créait un orchestre à Plec­ nel concert de Sainte Cécile. tres. C'est ainsi que naissait Le Mando- Guillaume a mis à la disposition de l'association, des locaux parfaitement lin'Club de Bois-Guillaume, la seule for­ • 1984, il est classé en première sec­ adaptés et accueillants, c'est ainsi que mation de ce genre en Haute- tion, première division par la Fédéra­ l'École de musique a vu le jour. Normandie. tion musicale de Normandie ; Cet ensemble composé de trente • 1 985, il participe au concours natio­ Compte tenu de la demande, les dis­ musiciens comprend des mandolines, nal de Longjumeau et obtient un pre­ ciplines seront progressivement com­ plétées. En juin dernier, une cinquantaine d'élèves se sont présentés aux exa­ mens fédéraux où l'on a pu noter d'excellents résultats soulignant le sérieux et l'efficacité du Cercle Musi­ cal. « Permettre à tous de découvrir ou d'approfondir leurs connaissances musicales », a déclaré notamment le jour de l'inauguration des locaux, Jean- Pierre David, maire-adjoint chargé des Affaires culturelles ; et cette ligne de conduite est la volonté des responsa­ bles de cette dynamique association.

MANDOUN'CLUB DE BOIS-GUILLAUME

•-AVRIL 1989 'L’orchestre de déro, au Musée du Louvre, etc., et dans Les plus grands solistes ont toujours d'importantes sociétés de province. été heureux de lui prêter leur concours Il a fait de nombreuses tournées dans et, partout, la presse s'est fait l'écho de chambre de Paris la qualité excellente de cet ensemble et les pays étrangers où il fut toujours très DANS applaudi. de l'accueil enthousiaste et chaleureux L’orchestre de cham­ que lui réserve, chaque fois, le public. L'Orchestre de Chambre de Paris et bre de Normandie Pierre Duvauchelle ont participé à des festivals internationaux et remporté, En mars 1976, le conseil d'adminis­ notamment, les plus vifs éloges au Fes­ tration de l'Orchestre de Chambre de Constitué des meilleurs solistes fran­ tival International de Santander et à Paris souhaitant développer ses activi­ çais, tous Premiers Prix du Conserva­ celui de Liège, à l'Exposition Univer­ tés, a décidé de créer une filiale de

toire National Supérieur de Musique de selle d'Osaka (Japon), au Festival esti­ l'Orchestre de Chambre de Paris sous le MUSICALE Paris ou Prix Internationaux, l'Orches­ val de Paris, au Printemps Musical de nom d'« Orchestre de chambre de Nor­ tre de Chambre de Paris a donné de Wroclow, au festival de Musique de mandie », dont l'activité s'exercerait

nombreux concerts à Paris, à Chambre de Plovdiv, aux Semaines en Normandie et qui serait placée sous VIE l'O.R.T.F., Salle Gaveau, Salle du Con­ Françaises de Varsovie, Bucarest et la même direction musicale que celle de servatoire, Salle Pleyel, Salle du Troca- Sofia. l'Orchestre de Chambre de Paris. LA

ainsi que le remontage de l'orgue de d'expression et d'échange entre les L’Association choeur. « organophiles ». La revue voulait Dotée de ces nouveaux moyens effi­ aussi défendre et garder un esprit « Connaissance cacement soutenue par les instances d'ouverture et de tolérance tant dans culturelles municipales, l'association les sujets abordés que dans la façon de de l’Orgue » se lança alors dans une action musicale les développer. Cette ouverture « tous azimuts » sous la forme d'audi­ d'esprit, la multiplicité des sujets abor­ au Havre tions d'orgue au cours des « Heures dés, l'intérêt technique de certains arti­ musicales de la cathédrale Notre-Dame cles traités par des spécialistes à l'autorité reconnue comme le célèbre Créée au Havre en 1976 par un du Havre » (entre 8 et 10 concerts par facteur d'orgues havrais Philippe Hart­ groupe de passionnés d'orgue, l'asso­ an) d'animations scolaires, conféren­ ciation « Connaissance de l'Orgue » ces, cours de formation en collabora­ mann ont permis à « l'Orgue Nor­ mand » d'atteindre très vite une dimen­ s'est fixé pour but de faire connaître tion avec d'autres associations, expo­ l'orgue et son répertoire en exploitant sitions d'excursions visites d'orgues en sion nationale et internationale. au mieux le patrimoine instrumental Normandie, en France et à l'étranger Presque arrivée à l'aube de ses havrais, ou tout au moins ce qu'il en (Angleterre). quinze années d'existence, l'associa­ restait, à travers les inépuisables tion peut compter à son actif l'organi­ L'association est souvent sollicitée richesses que recèle la musique sation de plus d'une centaine de con­ d'orgue de toutes les époques. maintenant pour conseiller et appuyer certs, l'élaboration et à la réalisation toute action. Jouant rapidement, un rôle de pre­ d'une quinzaine de restaurations d'ins­ mier plan dans la vie culturelle locale, Fort de son expérience. « Connais­ truments au Havre et dans la région et elle se révéla très vite force de proposi­ sance de l'Orgue » décida de produire l'édition de quinze numéros de la revue tion et de conseil tant auprès du clergé une revue à dimension régionale : « l'Orgue Normand ». que des administrations municipales et « l'Orgue Normand » dont les buts L'Orgue est un instrument essentiel­ départementales pour la remise en état principaux étaient : faire connaître lement communautaire et public ; il ne de nombreux instruments, la réalisation l'actualité régionale autour prend sa véritable dimension que s'il la plus spectaculaire restant sans con­ de l'orgue, faire découvrir le patrimoine est entendu par le plus grand nombre ; teste la reconstruction des grandes organistique instrumental et musical en à ce titre, il faut absolument le faire sor------orgues de la cathédrale Notre-Dame Haute et Basse-Normandie, servir tir de la « tour d'ivoire » où certains ini------

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 tiés voudraient le retenir au nom d'un de professeurs et de formateurs quali­ Animation plaisir élitiste et égoïste ; c'est le but fiés, de développer la connaissance, le que s'est fixé et poursuivra toujours patrimoine culturel que constituent les Illustration du cours par des concerts l'association Connaissance de l'Orgue. orgues des Andelys et de la région envi­ de musique de chambre, chœur..., so­ ronnante. listes par des conférences d'histoire de Enseignement : cours théoriques et l'art de musicologie..., par des visites pratiques de musique ancienne, d'après d'instruments, débats... Académie les techniques d'époque, sur instru­ internationale ments anciens ou copies. Chaque année, différents thèmes sont abordés. Personnel encadrant d’Orgue des Andelys Quatre professeurs d'instruments, un professeur de chant choral, un profes­ But de l'académie Disciplines enseignées seur de facture d'orgue. Promouvoir et organiser des stages Clavecin, orgue, basse continue, ini­ Hébergement : en famille, à l'hôtel, d'initiation, de formation et de perfec­ tiation à la facture d'orgue, chant choral, en dortoir... au choix des participants. tionnement sous l'autorité et le contrôle musique d'ensemble. Dates : deuxième quinzaine d'août.

pour la première fois dans la région — fut désigné pour succéder à M. Georges L’Harmonie de l'harmonie de la Police Nationale. Monville qui donnait sa démission pour municipale de Blangy-sur-Bresle est fière de sa raison de santé. musique et de ses musiciens qui, pen­ Elle participe à toutes les manifesta­ Blangy-sur-Bresle dant toute leur vie se dévouent afin de tions patriotiques et se produit dans de donner un éclat particulier à toutes les nombreux concerts, sans oublier sa Une société âgée de 110 ans fêtes ou manifestations publiques et prestation de gala qui a toujours lieu au que se perpétue cette société qui, printemps. La société de musique de Blangy-sur- depuis plus d'un siècle a toujours connu L'école de musique a vu le jour en Bresle a été créée en 1 878. Elle devient l'union grâce aux dirigeants qui en 1976, elle a présenté pour la première « Musique Municipale » en 1946, puis excluent avec fermeté, toute idée parti­ fois en 1 988 un grand nombre d'élèves « Harmonie »> en 1968. sane ou de clans, maintenant intégrale­ aux concours de la C.M.F. ; le résultat ment la devise art et union. Forte de ses 50 exécutants, elle fut édifiant quant au sérieux de l'école assure tous les services et manifesta­ Dix-sept membres veillent à la bonne dirigée par son directeur M. Joël tions organisés par la municipalité. marche de cette société le conseil Audouit secondé dans sa tâche par M. d'administration, dont M. Gilbert Caule Jean-Pierre Hedou et Mme Sophie Elle organise plusieurs concerts à est l'actif président, a pour vice- Benoist. l'occasion des fêtes nationales et loca­ président M. Douville, comme Direc­ L'harmonie et l'école de musique les et cherche à faire passer à tous les teur M. Jean-Louis Leboucher ainsi que fonctionnent grâce aux subventions mélomanes d'agréables moments et à M. Philippe Beuvain qui en est le sous- versées par la municipalité. donner, avec le concours des cours directeur. municipaux, une formation musicale aux enfants et adultes. Harmonie Cette cité, à plus d'un titre d'ailleurs, L’Harmonie peut se considérer comme l'une des Le Houlme plus musicales de la région. municipale de Le Houlme, commune de 4.500 habi­ Elle a, grâce aux efforts de la munici­ tants, situé à 7 km de Rouen dans la palité, de la population et au dévoue­ Gruchet-le-V alasse vallée du Cailly, a des origines lointai­ ment de nombreux musiciens, une har­ Cette société musicale forte de ces nes. Le Houlme a une origine Scandi­ monie remarquable. 45 musiciens fêtera cette année son nave « holmr » qui veut dire île, prairie En juin 1988, elle a organisé son 80° anniversaire. au bord de l'eau. 110e anniversaire et, à cette occasion, « Le Houlme », dénommé ainsi un grand festival a eu lieu à Blangy avec Elle fut créée par M. Forthome, depuis la fin du XVIII® siècle, est un le concours de 1 5 sociétés (600 musi­ depuis bien des chefs se sont succédés terme d'origine Scandinave. Il a été ciens). à la tête de cette harmonie qui devien­ apporté par ces peuples venus du Nord dra municipale en 1 974 avec son nou­ qui, aux IX® et X® siècles, peuplèrent la Toujours en 1 988, un grand concert veau directeur : M. Joël Audouit nou­ Normandie et en modifièrent considéra­ rli nala a eu lieu avec la venue — et vellement arrivé à Gruchet-le-Valasse, il blement la toponymie, c'est au XIX® .Siècle, en plein essor de l'industrie tex- gnement de qualité, sanctionné par un musique religieuse (messes en musique) l,le» que fut fondé en 1882, la fanfare examen de fin d'année contrôlé par la à la musique dite populaire (carnavals, du Houlme. Ce n'est que récemment C.M.F. Participer aux fêtes et commé­ défilés, cavalcades, thés dansants, etc.). que cette vieille fanfare, devient une morations dans la commune. Des con­ Leur objectif sont de rallier tous les harmonie, sous le titre de « Musique du certs, auditions des jeunes. Promouvoir musiciens «isolés» en un groupe sym­ Houlme », que dirigea pendant quel­ la musique populaire de qualité, partici­ pathique et d'inculquer aux jeunes l'es­ ques années M. Claude Martin. Puis M. per aux fêtes patronales dans diverses prit de société. Tous les jeunes sont REGION

Michel Demarest succédant à M. communes de la région. issus de l'école de musique d'Etrépa- Claude Martin, fit prendre le titre défini­ Très à l'étroit dans son local, depuis gny, ce qui leur donne un excellent tif d'Orchestre d'Harmonie du Houlme, longtemps l'Orchestre d'Harmonie du niveau musical. Le groupe s'autoges- continuant ainsi l'œuvre entreprise. tionne et s'autofinance par de nom­ Houlme se voit attribuer une belle salle NOS Les disciplines enseignées sont : le de répétition et deux boxes pour les breuses prestations. Il s'agit d'un petit solfège, la flûte traversière, la clari­ cours, dans un ensemble sportif- groupe musical, mais grande est sa notoriété auprès des comités des fêtes nette, le saxophone, la trompette et le culturel neuf. de France. Il compte actuellement une piano. Le piano qui donnera aux futurs quarantaine de membres dont une élèves aptes physiquement à prendre DANS quinzaine de jeunes qui assurent un instrument à vent, une solide base Les Sterp’s-Circus l'avenir des Sterps's-Circus. Chaque musicale. année, bon nombre de musiciennes et L'Orchestre d'Harmonie du Houlme, Etrépagny musiciens passent avec succès les exa­ compte une vingtaine de jeunes sur ses mens fédéraux et sont fiers d'y recueillir rangs, renforcé par quelques amis de Le groupe musical «Les Sterp's-Cir- des lauriers. l'extérieur. cus» a été créé en 1972 à l'initiative Son but : apprendre aux jeunes à d'une vingtaine de musiciens issus de MUSICALE

jouer d'un instrument (merveilleux diverses formations qui péréclitaient. moyen d'expression !) dans un ensei­ Son répertoire est très varié, alliant la VIE

LA

septembre 1882 avec «Les Hugue­ L'actuel bâtiment fut inauguré en Le théâtre des arts nots » opéra de Meyerbeer. décembre 1962 avec les représenta­ Cette nouvelle salle vit la création en tions de « Carmen » de Bizet, et avec André Cabourg comme directeur. de Rouen France de « Salambo » de Reyer, de Trois siècles au service de la « Samson et Dalila » que Paris refusait Depuis 25 ans, les saisons du Théâ­ à Saint-Saëns et œuvre qui avait été tre des Arts ont offert au public un musique représentée à Weimar grâce à l'inter­ éventail varié de spectacles lyriques, L'Académie royale de musique con­ vention de F. Lizt. dramatiques, chorégraphiques et symphoniques, la charge financière du cédée par le Roi à la ville de Rouen Le Théâtre des Arts créa les premiè­ ouvrit ses portes en décembre 1 688 res représentations de « Siegfried » de Théâtre revenant à la seule ville de Rouen qui l'exploite sous forme de avec « Le Phaeton » de Lully. Très rapi­ Wagner en 1 900. dement la tragédie lyrique s'imposa régie municipale. dans la capitale normande. Depuis cette époque le Théâtre des Arts a régulièrement programmé cha­ L'art lyrique est encore aujourd'hui la En juin 1 776, la ville de Rouen inau­ que année les œuvres du Maître de principale activité de la maison avec gura les bâtiments de son premier théâ­ Bayreuth, (Le Vaisseau Fantôme est huit opéras et six opérettes pour une tre (1 600 places) avec les représenta­ annoncé en avril 1989). saison qui s'étend du 1 5 octobre au tions du « CID » de P. Corneille alors 30 avril. La période d'entre-deux-guerres fut que la musique chantée conservait une Le respect du compositeur, de la tra­ place importante. heureuse pour le Théâtre ; dotée d'une troupe de chanteurs de haut niveau dition, la promotion des jeunes chan­ Pendant la révolution il prit le nom de (Saint Cricq, Vifquain, Pocidalo, Villa- teurs français et étrangers et l'intérêt Théâtre de la Montagne pour devenir le bella...) de nombreux ouvrages furent pour les œuvres nouvelles sont les prin­ Théâtre des arts au début du XIXe siè­ donnés à Rouen dans l'année de leur cipales orientations retenues par le cle. création. Théâtre des Arts depuis 25 ans. Le 25 avril 1 876 le bâtiment prit feu Mais les bombes de la deuxième Durant ces années, et parallèlement juste avant le lever de rideau sur des guerre mondiale détruisirent l'édifice en aux opéras du répertoire classique, de= représentations d'Hamlet d'Ambroise 1 940 le Théâtre des Arts trouva refuge nombreux ouvrages lyriques voient lcg__s Thomas. au Théâtre Cirque de Paul Douai. C'est jour dans la salle rouennaise : « La Prin------La ville de Rouen reconstruisit rapide­ en ce lieu que fut créé « Le Roy Fol » de cesse de Clèves » de J. Françaix ment un théâtre qui fut inauguré le 30 J. Dupont en 1 960. « Antoine et Cléopâtre » de Bondeville

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 TANNHAUSER 1966. 2* ACTE

« L'Homme Occis » de Prey, « Andrea Depuis 1984 « La Maison »> Théâtre avide d'émotions variées, d'émotions Del Sarto » de D. Lesur et « Ulysse » des Arts est placée sous la direction de vraies. de Dallapiccola sont les plus connus. Paul Ethuin qui en assure la direction Toujours dans un souci de transmis­ musicale. Ebroïchor sion de la tradition, l'opérette trouve La saison lyrique 1988/1989 pro­ une salle et un public accueillants à pose des ouvrages aussi différents que En résumé... Rouen. Encore actuellement parmi les « La flûte enchantée », « Dialogues L'association culturelle «Ebroïchor», six ouvrages proposés, de l'opérette des Carmélites », « Madame But­ créée en novembre 1982 par Marie- viennoise à l'opéra comique, certains terfly », « Aida », « Cendrillon » le bal­ France Lahoute, est un groupe d'ex­ ouvrages sont donnés dix fois dans la let de S. Prokofiev. pression complète de jeunes de 8 à saison. Certaines de ces représentations 15 ans, filles et garçons. Le ballet du répertoire classique et la seront offertes au public de Caen. Par un travail collectif et individuel, chorégraphie contemporaine trouvent En période de restriction budgétaire l'enfant acquiert une maîtrise de sa voix régulièrement leur place au Théâtre de une telle affiche témoigne d'un remar­ et de son corps, le sens du spectacle et Rouen. quable professionnalisme. de la mise en scène, mais aussi le sens La salle du Théâtre a également de la générosité nécessaire à la réussite accueilli les formations symphoniques, La ville de Rouen est très fière de son. d'une œuvre collective. Théâtre des Arts, lieu de rencontre les chefs d'orchestre et les solistes ins­ But trumentistes les plus prestigieux. On d'un public venu de toute la région Nor­ ne peut passer sous silence la venue à mande et de Paris. Ebroïchor a pour but de développer Rouen d'Herbert Von Karajan à la tête Seule scène lyrique dotée d'un cadre la personnalité de l'enfant par le biais de l'orchestre de Paris pour le Requiem de choeurs, d'ateliers de costumes et du chant, de la comédie théâtrale et de Verdi. de décors dans le nord-ouest de la musicale, du mime, de l'expression cor­ France on ne peut émettre qu'un vœu : porelle, voire même par la pratique Bien d'autres chefs célèbres dirigè­ d'instruments. rent de grandes formations : G. Solti, que le Théâtre des Arts continue son Seiji Ozawa et plus près de nous Karl œuvre au service de la musique, de la Ebroïchor éveille la curiosité de l'en­ Münchinger. culture auprès de la jeune génération si fant à tous les arts d'expression.

42 CM F - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 Ebroichor organise des spectacles, 21 décembre 1988 : Animation Noël Dans les villes déjà citées, Ado Vas­ des animations en milieu scolaire, des pour les enfants déshérités, Evreux- seur accueille des concerts, compose stages vacances théâtre et chant, des Nétreville. des programmes dans lesquels l'ama­ enregistrements de disques/cassettes. 2 février 1989 : Animation pour les teur de lyrique est aussi satisfait que Son répertoire scolaires Evreux et environs, théâtre celui des dramatiques, sans oublier que Evreux. l'Expansion joue un rôle de premier Il est composé en grande majorité de ordre au niveau culturel grâce à des ani­ chansons écrites par : Jean Naty-Boyer, 11 mars 1989 : Festival de la Chanson mations scolaires. Jean-Claude Darnal, Jacques Lafont, pour enfants, Le Pré-Saint-Gervais. La défense du lyrique est assurée Michel Weickeinheim, France Olivia, 5 mai 1989 : Festival à Bernay. Dominique Pankratoff, folklore et autres malgré la désaffection qui s'observe auteurs. actuellement quant à l'opérette, par L’Expansion exemple. Informations - Projets artistique et Outre la représentation d'ouvrages 1988-1989 dits « grands publics » chaque saison loisirs culturels la programmation comporte des Enregistrement d'une cassette : œuvres de grande qualité telles en «L'art de chanter pas triste». de Normandie 1988-1989 : « La chauve-souris » de Johann Strauss et « La belle Hélène » Présentation de cette cassette dans L'Expansion artistique et loisirs cul­ s d'Offenbach. «Paroles et Musique» de novembre turels de Normandie est une associa­ 1988 par Anne Bustarret (conseillère tion dont la vocation première est la L'Expansion culturelle de Normandie, pédagogique nationale de la chanson décentralisation. par la volonté de toute son équipe pour enfants). constitue donc un foyer créatif comme § Créée en 1956 par Paul Douai, elle on voudrait beaucoup en compter en En cours : création d'un autre spec­ est dirigée par Ado Vasseur qui y France. tacle et d'une autre cassette qui aura assure la défense du théâtre lyrique, pour but d'intéresser les scolaires de la mais y encourage également des initia­ Ado Vasseur, soucieux du devenir de 9e jusqu'à la 5e et plus particulièrement tives musicales départementales. cet ensemble artistique et culturel, les enseignants. Ainsi, Grand-Quevilly, Déville-les- veille à préserver cette diversité. Déjà parus : deux 30 cm : «Adieu Rouen, Barentin pour la Seine-Maritime 3 capitaine», «Noël des enfants du Pont-Audemer pour l'Eure, bénéficient Sous la dynamique impulsion de son monde» ; un double 45 tours : «Joyeux de la robuste structure administrative directeur, l'Expansion (l'EALCN) pro­ anniversaire ». et artistique de l'Expansion. pose donc l'exemple d'un organisme à créations multiples, ne privilégiant Il y a 22 ans, il a créé, par exemple, aucun genre, aucune école. l'Ecole de musique de Déville, forte Spectacles 1988-1989 aujourd'hui de 823 élèves, toutes dis­ On comprendra que l'EALCN pour ciplines confondues (y compris la laquelle subsiste obligatoirement cer­ 4 décembre 1988 : Centre commer­ danse, l'art dramatique). Il collabore tains problèmes d'ordre général conti­ cial Cap Caëc, Evreux-Gravigny. également à l'animation de l'orchestre nue d'aller résolument contre vents et 11 décembre 1988: Animation Noël symphonique que dirige Rémy marées vers les buts assignés il y a Société Générale de l'Eure, à Gauciel. Métayer. bientôt un quart de siècle.

Association Gravenchonnaise des amis de la musique, Con­ Contacts servatoire national, square de Street, Notre-Dame-de- Gravenchon. Associations musicales et culturelles Création musicale, 3, rue de la Cage, 76000 Rouen. Tél. : Chanteloup-Musique, Marie de 76380 Canteleu, M. Gérard 35.08.92.22. Poisson. Association normande des concerts pour la jeunesse, Anima­ Association Galaor, M. Philippe Gibaux, 27, rue de Verdun, tion musicale de l'Université, 190, rue Beauvoisine, 76000 76160 Darnétal. Tél. : 35.08.55.30. Rouen. Tél. : 35.71.38.02. Association Intervention Electro-Acoustique, 17, rue du Association des enseignants du Conservatoire pour l'anima­ Petit-Moulin, 76400 Fécamp. Tél. : 35.28.05.61. tion culturelle et l'éveil à Rouen, Conservatoire national de Centre de création et de recherche musicale en Haute- région, avenue de la Porte-des-Champs, 76000 Rouen. Tél. : Normandie, 17, rue du Petit-Moulin, 76400 Fécamp. Tél. : 35.61.40.88 - 35.60.50.47 et 35.74.39.05. 35.28.05.61. Résonances (musique de chambre) 2, place Frédéric- Les amis de la musique, 76110 Goderville, M. Claude Avenel. Sauvage, 76130 St-Adresse. Tél. : 35.48.85.99. Tél. : 35.27.71.00. Centre d'art polyphonique de Haute-Normandie, M. Sté­ Association des directeurs de Conservatoire et Ecole de phane Raynard, 12, rue Lezurier-de-la-Martel, Rouen. Tél. : musique de la Haute-Normandie, M. Max Pinchard, Ecole 35.70.30.65. nationale de musique de Grand-Couronne et Petit-Couronne. La Tarentelle, Limaville, 76540 Yvetot. Visages de la guitare, 139 bis, cours de la République, 76600 Centre culturel d'Yvetot, BP 116, 5, rue Percée, 76190 Yve­ Le Havre. Tél. : 35.26.76.07. tot. Tél. : 35.56.66.44. Maison de la culture du Havre, espace Oscar-Niemeyer, Maison des Jeunes et de la Culture, avenue Aristide- 76600 Le Havre. Tél. : 35.21.21.10. Briand, 27000 Evreux. Tél. : 32.39.16.24. Les magasiniers du Courant-d'Air-Salé, M. Romain Ponsot, Service Action Culturelle, mairie d'Evreux, 50, rue Franklin, 76600 Le Havre. M. Ségovia, BP 186, 27001 Evreux cedex. Tél. : 32.31.52.52.

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 43 Centre de Musique Electroacoustique de Normandie, Ensemble vocal de Sotteviile-les-Rouen, M Paul D 1, rue Saint-Martin, 27000 Evreux. Tél. : 32.39.01.21 Ecole municipale de musique, rue Marion, 76300 SottPviuIT8' Rouen. Tél. : 35.03.19.19, 35.61.04.18. oneviiie-les- 35.89.33.15. Ensemble vocal du Val de la Haye, M. Georqes Boaupt Moulin d'Andé, 27430 Saint-Pierre- du-Vauvray. mai- Tél. : 32.59.90.89. rie du Val de la Hâve, 76830 Dieppedalle. Batterîes-Fanfares Ensembles musicaux Batterie-fanfare de Caucrianville (Orchestres d'harmonie de Cache-Margoux-Canteleu, M. Gilles Poisson, 10, bd Claude- la ville du Havre), 29, avenue du Mont-Leconte, 76610 Le Monnet, 76380 Canteleu. Havre. Tél. : 35.45.37.93. « Festum Follorum » - Eu, M. Sylvain Lecoq, 47 route de la Batterie-fanfare « La Lézarde », Montivilliers, M. Maze, 18, Croix, 76260 Eu. Tél. : 35.86.40.05. rue des Ardennes, St-Louis 76290 Montivilliers. Ensemble Arcane, Fécamp, M. Didier Lemaître, 17, rue du Fanfare de Verville, M. Roger Le Rat, route de Montville, Petit-Moulin, 76400 Fécamp. Tél. : 35.28.05.61. 76770 Malaunay. Trio à cordes « Opus 12 », Rouen, 7, rue Arthur-Honegger, La Fraternelle d'Yvetot, M. Maurice Chrétien, 13 A, rue du 76240 Le Mesnil-Esnard. Tél. : 35.80.36.45. Fort-Rouge, 76190 Yvetot. Tél. : 35.95.25.50. Percussions Six Plus, Rouen, M. Serge Levêque, 5 bis, rue de Florence, 76000 Rouen. Tél. : 35.07.35.96. Les Echos de la Risle, M. Emile Lavarde, rue du 8- Mai, 27470 Serquigny. Tél. : 32.44.14.51. Mediémuse, Rouen, Mme Jacqueline Duval, 12, allée Albert- Beaucamp, 76420 Bihorel. Tél. : 35.60.28.86. Batterie-Fanfare Municipale de Claville, M. Luc Moult, Claville, 27000 Evreux. Nouvel ensemble contemporain, Rouen, M. Pierre-Albert Castanet, Faculté des lettres, rue Lavoisier, B.P. 108, 76130 Chorales Mont-Saint-Aignan. « Concordia », Foyer Rural-Belbeuf, M. Michel Hatay. Tél. : Ensemble de clarinettes Denner, Rouen. Tél. : 35.43.29.20 — 35.80.33.72. 35.56.83.39 - 35.67.39.82, - 35.68.30.19. Chorale « A cœur joie », N.-D.-des-Anges, Bihorel, Mlle « Camérata Sequana, Mme Monique Broglio, 66, rue de Agnès Gazet. Tél. : 35.60.37.48 et 35.61.74.15. Gessard, 76100 Rouen. Tél. : 35.83.09.63. Ensemble vocal cantilien, M. Paul Dupuis, Ecole municipale Urgand, M. Gildas Duvialla, 146, rue Louis-Blanc, 76100 de musique jeune, 76380 Canteleu. Tél. : 35.0?.?8.13, Rouen. Tél. : 35.03.99.92. 35.36.15.64, 35.61.04.18. Ballyoran, M. Leauthier, 3, impasse de Vieux-Moulin, Maîtrise de la collégiale d'Eu, Mme Béatrice Bourdot, 36, rue Surville, 77400 Louviers. Te!. : 32.50.57.80. des Canadiens, 76260 Eu. Tél. : 35.86.24.44. Ars Vivas, Chœurs d'Evreux, 21, rue de Grenoble, 27000 Ecoles municipales de musique Evreux. Ecole municipale de musique de Bihorel, mairie. Tél. : Le Puy de Musique, Evreux, M. Michel Caulier, PB 35.60.56.56. 551, 27005 Evreux cedex. Tél. : 32.31.63.80. Ecole municipale de musique. Château du Val-au-Grés, Ensemble vocal «Proscenium», 24, rue du Coudray, 76210 Bolbec. Tél. : 35.31.07.13. 27500 Pont-Audemer. Ecole de musique « Centre des Fontaines », rue des Fontai­ Chorale « Accord Parfait », Mme Maheu, 4, rue Victor- nes, B.P. 123, 76260 Eu. Tél. : 35.86.05.03. Hugo, 76440 Forges-les-Eaux. Ecole municipale de Forges-les-Eaux et son canton, mairie, Chorale André Caplet, M. J. Malot, 44, rue St-Jacques, 76490 Forges-les-Eaux. 76600 Le Havre. Ecoles municipales de musique d'Harfleur et Una Voca, Le Havre, M. Michel Emsine, 26, rue St-Jacques, Gonfreville-l'Orcher, rue du Moulin, 76700 Harfleur. Tél. : 76000 Le Havre. 35.49.06.44, avenue Lénine, Gonfreville-l'Orcher, 76700 Har­ fleur. Tél. : 35.45.40.88 et 35.51.34.34. Chorale Vocalis, M. Crevât, 20, rue de Metz, 76620 Le Havre. Tél. : 35.44.54.86. Ecole municipale du Tréport, mairie, 76470 Le Tréport. Tél. : Chorale Bernard Dearing, Mlle Valérie Lauvray, 22, rue de la 35.86.22.55. Croix-Blanche, 76620 Le Havre. Tél. : 35.47.39.96, 35.22.44.38. Ecole d'improvisation de jazz, Centre culturel, rue Nicolas- Poussin, 76130 Mont-Saint-Aignan. Tél. : 35.74.18.70 et Ensemble vocal du Mesnil-Esnard, M. Paul Dupuis, Mairie, 35.76.69.19. 76240 Le Mesnil-Esnard. Tél. : 35.80.15.99, 31.61.04.18. Ecole municipale de musique et de danse, rue du Manoir, Ensemble vocal du Moustier, 8, rue du Périgord, 76290 Mon­ 76350 Oissel. Tél. : 35.35.64.70. tivilliers. Ecole de musique et de danse « Boïeldieu », rue Marion, Ensemble vocal « Cantabile », N.-D.-de-Gravenchon, Mme 76300 Sotteville-les-Rouen. Tél. : 35.03.09.17. Mireille Mialhe-Maillard, Ecole Anquetierville, 76490 Caudebec- en-Caux. Ecole municipale de musique Boïeldieu, M. Letort, 76270 Neufchâtel-en-Bray. Tél. : 35.93.17.72 et 35.93.20.62. Chorale Meli-Mélodie, M. Auger, Anquetierville, 76490 Caudebec-en-Caux. Ecole de Musique et Union Musicale, mairie, 27250 Bourgtheroulde-lnfreville. Maîtrise St-Evode, cathédrale de Rouen, 3, rue St-Romain, 76000 Rouen, Sœur Marie-Pierre. Tél. : 35.71.25.80. Ecole Municipale de Musique, mairie, 27800 Brionne. Tél. : 32.44.83.00. Chorale Lucien-Brasseur, Rouen, M. Daniel Barget « Le Moulin », St-Denis-le-Thibault, 76616 Ry. Tél. : 35.23.69.63. Conservatoire Municipal de Musique, 5, rue Balecheux, Orphéon mixte de St-Pierre-les-Elbeuf, M. Jean-Jacques 27140 Gisors. Tél. : 32.55.25.46. Lageix, 1833, route de Louviers, 76320 St-Pierre-les-Elbeuf. Ecole de Musique, mairie, 27320 Nonancourt. Chorale St-Valéry-en-Caux, Mme Christine Lapierre, C.A.T. Ecole de Musique «Vibrations», mairie, 27650 Mesnil-sur- Perqué, Néville, 76460 St-Valéry-en-Caux. l'Estrée.

44 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 Association Intercommunale de Musique, Canton de Verneuil-sur-Avre, mairie de Courteilles, 27130 Verneuil- Orchestres symphoniques sur-Avre. Tél. : 32.32.20.11. Orchestre symphonique de Déville-les-Rouen, M. Rémy Métayer, La Maisonneraie, Houppeville, 76770 Malaunay. Tél. : Groupes folkloriques 35.59.10.79. Groupe Taraf-Barentin, M. Mathias Imre, 5, rue Vaillant- Orchestre symphonique de l'agglomération Elbeuvienne, M. Jean Letcher, 279, rue Emile-Zola, 76320 Caudebec-les-Elbeuf.

Couturier, 76360 Barentin. REGIONS

Tél. : 35.81.20.45. « Les Polletais de Dieppe », M. Alain Devaux, 25, rue des Association des concerts André Caplet, 149, rue Félix-Faure, Pêcheurs, 76370 St-Martin-la-Campagne. 76600 Le Havre. « Les Machus du Havre », M. Thierry Lecerf, Office du tou­ Ensemble orchestral de Normandie, 12, rue Lezurier-de-la- NOS risme, 76600 Le Havre. Martel, 76000 Rouen. Association Le Solé-Rit, M. Basset, 9, Les Fonds-Marins, 27940 Courcelles- sur-Seine. Orchestre de variétés Au Pied L'Vé, Association Jeanne-d'Arc, 37bis, rue Orchestre du « Grand Turc », M. Eric Talbot, 39, rue Grand- DANS

Saint-Germain, 27000 Evreux. Pont, 76000 Rouen. Tél. : 35.70.33.23 et 35.88.87.82. Orchestre à plectres Orchestres d'Accordéons Cercle musical de Bois-Guillaume, M. Francis Ducourtil, 418, Accordéon-Club de Cany-Barville, Mme Annie Lacour, 1, rue rue Georges-Munier, 76230 Bois-Guillaume. Tél. : 35.70.17.87. des Genêts, 76450 Cany-Barville. Tél. : 35.97.86.60. Orgue Ambiance-Accordéon Gonfreville-l'Orcher, Mme Chantal Liens artistiques et culturels, hôtel de ville, 76490 Caudebec-

Demarest, 34, quai Bellot, Gonfreville-l'Orcher, 76700 Harfleur. MUSICALE Tél. : 35.20.57.61. en-Caux. Tél. : 35.96.24.07. Accordéon-Club du Havre-Sanvic, M. Gilbert Tournier, 47, Connaissance de l'Orgue, M. Jean Legoupil, 32, rue Casimir- Périer, 76600 Le Havre. Tél. : 35.22.64.56. VIE

rue des Mouettes, Caucrianville, 76930 Octeville. Tél. : 35.20.38.19. Académie Internationale d'Orgue des Andelys, hôtel de

Harmonie Havraise Accordéoniste, Le Havre, M. Daniel ville, 27700 Les Andelys. Tél. : 32.54.04.16. LA Lecontre, 76430 Etainhus. Tél. : 35.20.91.12. Club-Accordéon Amicale Laïque de Maromme, M. Chante- Sociétés musicales loup, Hôtel de Ville, 76150 Maromme. Tél. : 35.74.30.10. Harmonie municipale de Blangy-sur-BresIe, M. Gilbert Caule, Orchestre municipal d'Accordéon de Oissel, Mme Colette rue St-Denis, 76340 Blangy-sur-Bresle. Tél. : 35.93.52.88 Maubert, 15, rue Georges-Cuvier, 76100 Rouen. Tél. : Société musicale de Criquetot l'Esneval, M. Jacques Loisel, 35.72.59.63. route de Curvetot, 76280 Criquetot-l'Esneval. Tél. : 35.27.20.84. Orchestres de jazz La Renaissance de Doudeville, M. Marcel Ballue, 76560 Dou- Les Dixie Fellows, M. Claude Avenel, 76110 Goderville. Tél. : deville. 35.27.71.00. Harmonie municipale de Dieppe, 24, rue du Haut-Pas, 76260 Jazz Union de la Porte-Océane, Mme Michelle Messager, 3, Dieppe. rue Jean-Paul-Sartre, 76600 Le Havre. Tél. : 35.21.46.87. Union musicale d'Etretat, Mme Monique Villain, 6, rue Harmojazz, M. Philippe Chebrou, 19, rue Dr-Richard, 76600 Monge, 76790 Etretat. Tél. : 35.27.13.94. Le Havre. Tél. : 35.47.17.22 et 35.26.63.13. Harmonie de Forges-les-Eaux, M. Philippe Bridoux, 19, rue Impulse Quartett, M. G. Leclerc, 12, rue Arnoux, 76130 Mal-Leclerc, 76440 Forges-les-Eaux. Tél. : 35.90.58.03. Mont-Saint-Aignan. Tél. : 35.74.34.47. Lyre amicale de Fontaine-le-Bourg, M. Lucien Langlois, Gospels Singers, M. G. Leclerc, 26, rue Arnoux, 76130 76690 Mont-Cauvaire. Mont-St-Aignan. Tél. : 35.74.34.47. Harmonie de Grandcamp, M. Jean-Luc Bellanger, Grand- Pascal Le Lyon Trio, Rouen, M. Pascal Le Lyon. Tél. : camp, 76170 Lillebonne. Tél. : 35.38.93.53. 35.74.80.09. Orchestres d'harmonie de la ville du Havre, 19, rue Docteur- Trio Nimbus, M. Xavier Bichon, 72, rue Jeanne-d'Arc, 76000 Richard, 76600 Le Havre. Tél. : 35.47.17.22. Rouen. Tél. : 35.88.99.46. Harmonie municipale Le tréport, Ecole municipale de musi­ Rouen Big Band Christian-Garros, M. Francis Fort, 21, La que, 76470 Le Tréport. Ronceraie, Iscauville, 76230 Bois-Guillaume. Tél. : 35.61.80.36. Harmonie de Lillebonne, M. Jean-Denis Brichet, 7, lotisse­ Hot-Club de Rouen, M. Bernard Bassie, 35, rue des Brulins, ment de la Plaine-du-Becquet, La Frenaye, 76170 Lillebonne. 76130 Mont-Saint-Aignan. Tél. : 35.70.15.65. Tél. : 35.38.92.82. Mytown Jazz Five, M. Alex Lecadet, 104, rue Jeanne-d'Arc, Union musicale de Montville, M. Leboulanger, 76710 Mont- 76000 Rouen. Tél. : 35.98.39.02 et 35.98.36.80. ville. Tél. : 35.33.55.87. Maracuja Jazz Tropical, M. J.-P. Feray. Tél. : 35.70.80.39. Harmonie municipale de Neufchâtel-en-Bray, M. Delamette, « Les Z'oreilles, M. Bertrand Couloumé, 9, rue de la Roche, 76270 Neufchâtel-en-Bray. 76000 Rouen. Tél. ; 35.70.77.73. Orchestre d'harmonie de Rouen, M. Henri-René Pollin, 7, rue Duo-Rouen, M. Bertrand Couloumé, 9, rue de la Roche, Jeanne-d'Arc, 76420 Bihorel. Tél. : 35.60.56.42. 76000 Rouen. Tél. : 35.70.77.73. Union musicale de Ry, M. Christian Jehenne, « Les Fonte- Blue Big Band, Ecole de musique, rue du Manoir, 76350 Ois­ naux », route de Blainville, 76116 Ry. Tél. : 35.23.60.24. sel. Harmonie municipale de St-Nicolas-d'Aliermont, M. René Big Band du Havre - Philippe Langlet -19, rue du Dr Richard, Behagne, 85, rue Vittet, 76510 St-Nicolas-d'Aliermont. Tél. : 76600 Le Havre, Tél. : 35.47.17.22. 35.85.95.65.

CM F - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 45 Harmonie Municipale de Charleval, M. Yohann Legros, Ecoles municipales de musique agréées 13, route de la Forêt, 27380 Charleval. Musique Municipale d'Etrépagny, Ecole intercommunale de musique et de danse du Val-de- M. Philippe Beaugeard, 94, rue Georges- Clemenceau, 27150 Seine, 1240, rue Maréchal-Foch, 76580 Le Trait Tél • Etrépagny. Tél. : 32.55.76.72. 35.37.91.55. Les Sterp's-Circus Etrépagny, M. Marcel Pillion, 31 bis, Ecole municipale de musique agréée « Fernand Boitard », rue du Général-Leclerc, 27150 Etrépagny. Tél. : REGIONS 32.55.75.03. place Joffre, 76190 Yvetot. Tél. : 35.95.31.85. Harmonie Municipale d'Evreux,M. Claude Aubin, Ecole Municipale de Musique Agréée, 4, rue du Général- Souffle-Vent, route de Rouen, 27400 Vironvay.

de-Gaulle, 27300 Bernay. Tél. : 32.43.00.43. NOS

Tél. : 32.40.53.33. Orchestre d'Harmonie de Romilly- sur-Andelle, Conservatoire national de région M. Jacques Langlois, 27610 Romilly-sur-Andelle. Société Philharmonique de Vernon, M. Raymond Conservatoire national de région de Rouen, avenue de la

Lemieux, 19, boulevard des Lodards, 27200 Vernon. DANS

Porte-des-Champs, 76000 Rouen. Tél. : 35.88.59.06. Tél. : 32.21.26.70. Ecoles nationales de musique Ecole nationale de musique de la région de Dieppe (Sydem- pad), 14, rue Notre-Dame, 76200 Dieppe. Tél. : 35.06.22.55. Théâtres Ecole nationale de musique de Grand-Couronne et Petit- MUSICALE

L'expansion artistique et loisirs culturels de Normandie, Couronne, rue Georges-Clemenceau, 76530 Grand-Couronne. Théâtre Charles-Dullin, 76120 Grand-Quevilly. Tél. : Tél. : 35.67.90.87.

35.68.48.91. VIE Maison de la culture, espace Oscar-Niemeyer, BP 1106, Ecole nationale de musique du Havre, 44, rue Flore, 76600 Le 76063 Le Havre. Tél. : 35.21.21.10. Havre. Tél. : 35.42.15.47. LA Théâtre des Arts, 111, rue du Général-Leclerc, 76000 Rouen. Ecole nationale de musique et de danse, N.D. deGraven- Tél. : 35.98.50.98. chon, Lillebonne. Tél. : 35.38.63.94. Ebroïchor, Le Théâtre qui Chante, Evreux, Mme Marie- France Lahoute, Le Plessis-Hébert, 27120 Pacy-sur-Eure. Conservatoire de Musique, 3, rue|Guillaume-Costeley, Tél. : 32.26.06.56. 27000 Evreux. Tél. : 32.35.52.38.

Les vacances approchent... Nous vous rappelons notre parte­ nariat avec la FNACEM pour les « Vacances Musicales » (voir notre dernier numéro, page 19) ; Le séjour de Saint-Malo, « Spé­ cial Harmonie et Fanfare », sera réalisé en collaboration étroite entre la FNACEM et la C.M.F., pour le choix des intervenants, le programme, etc. Nous avons réalisé une fiche technique plus détaillée sur ce séjour. Pour la recevoir, ou pour recevoir le catalo­ gue complet, veuillez remplir ce bulletin et nous l'adresser. Il n'est pas trop tard !

Mme, M._____

Adresse postale

Souhaite recevoir____ exemplaires du catalogue « Vacances Musicales 1989 » ____ fiche(s) sur le séjour Harmonie et Fanfare de Saint-Malo

Coupon-réponse à adresser à la C.M.F. 103, boulevard de Magenta - 75010 PARIS

46 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 VILLE DE Stages musicaux à Vichy CLERMONT-FERRAND Directeur artistique : Philippe Dulat HARMONIE MUNICIPALE Stage européen d'orchestre Un concours va être ouvert prochaine­ organisé par ment par la ville de Clermont-Ferrand pour le « L'AMI DE LA RESONANCE » recrutement d'un chef d'orchestre-adjoint du 1er au 13 août 1989 faisant également office de chef de fanfare. Deux niveaux d'orchestre : E2, moyen. Pout tous renseignements s'adresser : Diplôme de fin d'études - Degré prépara­ Mairie de Clermont-Ferrand - bureau des toire supérieur. Affaires Culturelles (5e division) - 10, rue Tous instruments à cordes, vent et per­ Philippe-Marcombec, B.P. 60 - 63033 cussion (harpe compris). CLERMONT-FERRAND CEDEX. Tél. : Equipe pédagogique : 22 professeurs 73.92.42.31, poste : 360 et 361. issus de grandes formations nationales et internationales (consultez 36.1 5 CENAM). REGION BOURGOGNE Programme : œuvres de Schubert, Boro- Événement musical dine, Debussy, Ravel, Roussel. à Chauffailles Renseignements « L'AMI DE LA RESO­ (Saône-et-Loire) NANCE » 22, rue du Racinay - 781 20 Après le succès remporté par « La Messe RAMBOUILLET. Tél. : (1) 34.83.26.81 - en Ut » de Mozart, il y a deux ans, (1) 40.10.91.17 - 70.97.89.94. l'A.C.D.M. (Association Cantonale pour le Développement de la Musique en Milieu Rural) propose aux mélomanes de Chauffail- Stage international d'orchestre d'harmonie les et sa région « Le Requiem » de Gabriel et de batterie-fanfare Fauré. organisé par l'ORCHESTRE D'HARMO­ Ce sont les Chœurs de Lyon, accompa­ NIE DE LA VILLE DE VICHY gnés à l'orgue et sous la direction de Bernard du 22 au 30 août 1989 Têtu, qui interpréteront cette œuvre solen­ Niveau minimum souhaité : D.F.E. tous nelle, le dimanche 28 mai 1989 à 16 heu­ instruments à vent et à percussion. res, en l'église de Chauffailles. Equipe pédagogique : 1 1 professeurs Renseignements auprès de R. Vallin. Tél. : issus de grands orchestres nationaux et 85.26.03.53. internationaux (consultez 36.1 5 CENAM). Programme : OEuvres de R. Strauss, Conseil général de la Gironde Schmitt, Gotkovsky, Casterede. Conseil départemental de la Renseignements : « O.H.V. » mairie de culture de la Gironde 03200 Vichy. Tél. : 70.97.75.75, poste 1014 ou 1 505. (association régie par la loi du 18r-07-1901) recrute un délégué départemental Avec la participation de la municipalité de à la musique et à la danse Vichy, du Conseil général de l'Ailier et de la Le délégué départemental à la Musique sera placé sous D.R.A.C. Auvergne. l'autorité du président du Conseil départemental de la cul­ ture et aura pour mission de participer à la mise en œuvre de la politique musicale définie par le Conseil général dans le cadre d'une convention passée avec le ministère de la Cul­ ture et de la Communication. A l'issue d'une période proba­ L'association « Les Amis du Conservatoire toire de six mois, le candidat retenu sera soumis à l'agré­ Militaire de Musique » rappelle que son ment du ministère de la Culture et de la Communication. assemblée générale se tiendra les 22 et 23 Salaire de départ : I.N.M. - 508. avril 1989, avec la participation du quatuor Candidature à adresser : à M. le président du Conseil départemental de la culture, 24, rue Esprit-des-Lois - de trombones de Paris. 33000 BORDEAUX, avant le 15 avril 1989.

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 47 comportent que des noires, croches, doubles croches, triples croches. Avec ces graphiques incomplets, on remonte du simple au double à chaque palier L'HISTOIRE sans qu'il soit question des valeurs intermédiaires comme les triolets, quin- tolets, septolets et quadruples croches.

C'est à partir de l'analyse du roule­ ment que l'écriture d'œuvres classi­ ques comme la Diane et le Rigodon LES TAMBOURS-MAJORS s'est avérée non conforme à l'exécu­ tion traditionnelle. Des techniciens André LAFOND reconnus ont vu dans le changement (23.11.1856 - 4.2.1944) d'écriture une démarche inutile — pour­ tant nécessaire — pour rétablir le style de tradition. Il suffit d'entendre la façon Pour le tambour, comme pour beaucoup d'autres corps de métier, les descen­ de battre ces deux classiques par des dants de grandes familles héritent de leurs ancêtres le goût de poursuivre ce qui a élèves formés à l'école du Conserva­ été entrepris. Ils subissent des influences puis finalement exercent le même métier toire pour être convaincu du bien-fondé de père en fils. C'est le cas des « Lafond » de Beaurepaire (Isère), tous tambours de la démarche. Des adaptations ont vu depuis 200 ans. le jour en Amérique, en Hollande et Etre tambour dans les Armées Royale ou Impériale était un poste dangereux, le même en Suisse, pays où les trois bar­ doyen avait été tambour du maréchal de Saxe lorsque ce dernier avait battu les res d'abréviation ont toujours été consi­ Anglais et les Hollandais à Fontenoy en 1 745. L'empereur Napoléon comptait dans dérées comme la marque sacrée du rou­ son armée deux frères Lafond, deux tambours qui rythmèrent fort allègrement le vol lement. de l'Aigle impérial à travers l'Europe. Un seul périt, l'autre revint au pays natal. L'importance de l'application des André était considéré comme le meilleur technicien de la famille. Nommé roulements «mesurés» touche principa­ lement le tambour d'ordonnance - caporal-tambour sous Mac-Mahon le 1 7 août 1 878, André Lafond quitta ses fonc­ instrument de groupe par excellence - tions en 1881 quand on supprima le tambour dans les armées. En 1883, lorsque l'instrument fut rétabli, il rempila au 96e de ligne. Ses 1 m 66 l'empêchèrent de pré­ dont la particularité est de reproduire des rythmes extraits du roulement par tendre au poste de tambour-major de la Garde Républicaine mais il fut accepté l'accentuation de fractions de ce fond comme tel à l'école de Saint-Cyr. sonore. La caisse claire n'a pas à Auteur d'une méthode de tambour qui a fait autorité à son époque et qui permet affronter cette technique : sauf aujourd'hui de situer le niveau technique de ce qui se réalisait, André Lafond, à notre lorsqu'il s'agit pour elle d'imiter le tam­ connaissance, n'a pas laissé un répertoire considérable, à moins que des manuscrits bour. se trouvent encore entre les mains des héritiers. Outre la « Marche du Père Lafond », le seul document en notre possession date de 1926. Il se présente sous la Nous l'avons déjà dit : si dans les forme d'un livret dans lequel sont exposées, en 14 phases et 60 passages, des esprits le signe ( ) indique : note rou­ variations sur le thème de la Diane, un développement d'études traitant les combi­ lée, les manuels de théorie musicale donnent une définition différente des naisons rythmiques de l'Ecole française. trois barres qu'il convient d'appliquer R. GOUTE (source M. Denuzière) au tambour. Les instruments de percus­ sion sont les seuls à matérialiser la tenue du son par une suite de batte­ ments dont il est aisé de définir le nom­ bre en se référant au cycle même du Technique ment en fonction du degré de rapidité ou de lenteur d'un « tempo » n'a jamais bâton rompu. La durée du son est repré­ LE ROULEMENT été la préoccupation majeure des ins­ sentée par le roulement qui peut s'indi­ tructeurs. D'ailleurs, aucune méthode quer de deux façons : les barres d'abré­ Pour certains techniciens du tambour ancienne, française ou étrangère, ne viations ou le trémolo. Dans le premier — comme pour une majorité de compo­ mentionne cette particularité : le mot cas le nombre de battements, est défini siteurs — le roulement n'est jamais synchronisation est inconnu dans le par le nombre de barres. Dans le second qu'un bruit plus ou moins confus, com­ vocabulaire du tambour. Il faut parvenir cas, le trémolo n'est qu'une signature mencé sur un temps ou une fraction de dans les années 1950 (1) pour décou­ du roulement qui n'implique aucune mesure pour se terminer sur un autre vrir une sérieuse étude sur le roulement contrainte pour l'interprète ; ce dernier temps ou une autre fraction de et comprendre le besoin primordial définissant le contenu du roulement mesure ; le contenu étant laissé à d'approprier le débit du roulement en selon ses possibilités techniques. Il l'habileté de chacun. Ce qui peut se fonction d'un tempo donné. serait anormal de passer sous silence le concevoir pour un soliste (caisse claire, terme « roulement standard », devenu La seule remarque que nous ayons par exemple) n'est pas acceptable pour familier depuis longtemps pour quel­ un ensemble de tambours pour lequel la notée à ce sujet émane du « Traité ques uns et encore totalement ignorer d'Orchestration » d'Hector Berlioz. A la synchronisation s'avère indispensable par d'autres. Standardiser, c'est nor­ afin de réaliser la netteté de frappe rubrique tambour, on y lit : « On utili­ maliser, c'est déjà rendre le roulement recherchée. Peut-on imaginer que les sera les doubles croches pour obtenir accessible aux débutants. Ainsi lorsque exécutants d'un ensemble instrumental un roulement dans un mouvement l'on parvient à lever le voile, on s'aper­ soient dégagés de toute obligation de rapide, les triples croches dans un mou­ çoit que le débit du roulement standard répartir avec rigueur les valeurs inclu­ vement modéré et les quadruples cro­ est axé sur la base de 8 battements à ses d'un temps à un autre temps ? ches dans un mouvement lent. H. Ber­ 120 pulsations minute (960 batte­ Selon leur vélocité, certains accélére­ lioz assimilait donc le roulement aux ments). = 120. De ce fait, 4 batte­ raient pendant que d'autres, moins abréviations de notes. ments suffisent à 240 pulsations pour doués, retarderaient. Impensable !... Il On s'étonne de découvrir encore constituer le roulement standard et que faut reconnaître que le conditionne­ aujourd'hui des méthodes dont les 1 6 à 60 sont nécessaires. Dans ces ment des battements à répartir stricte­ tableaux d'exercices progressifs ne trois cas, le débit conserve les 960 bat-

48 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 tements minutes. La maîtrise du roule­ ment est capitale du fait qu'une for­ Comment devraient évoluer mule rythmique choisie impose systé­ matiquement un tempo. L'inobser­ les batteries-fanfares des Formation G et H vance de cette règle détruit immanqua­ blement l'effet recherché. C'est évi­ par André TREMINE dent pour le Rigodon, batterie « à fond sonore » (à fond roulé), aux rythmes Actuellement, on baptise Formations C'est clair ! Sans discussion possi­ accentués, qui n'apparut qu'à la fin du G et H, quelques musiciens mélangés à ble. Il ne nous reste plus qu'à vous rap­ XVIII0 siècle. Le Rigodon, dont le des tambours et clairons ou à des clai­ peler la composition « type » souhaita­ rythme correspond parfaitement à la rons, trompettes et cors ; ou alors une ble de chacune de ces formations danse du même nom doit son entrée harmonie bien équilibrée qui pourrait, à (effectif restreint mais bien équilibré). dans l'ordonnance militaire par folklore elle seule, concourir comme orchestre 1 ° GROUPE G ou H FANFARE com­ interposé. Le tambour était un instru­ d'harmonie, mais qui ne dispose que posé de timbres clairs et de saxhorns : ment infatigable pour accompagner les d'une mini batterie-fanfare de quatre deux trompettes Sib ou Ut, deux cor­ danseurs (2). Or, cette batterie, fruit clairons et deux tambours. nets Sib, trois trombones, quatre d'une probable improvisation à partir Comprenez qu'avec ces genres de bugles, deux cors en Fa ou en Mib, d'un thème, ne donne véritablement formations, un jury, même formé de deux barytons en Sib, deux basses en son effet que si elle est exécutée à la super-techniciens, a du mal à s'y Sib, une contrebasse Mib (ad libitum), cadence définie de 80 au temps. Son retrouver dans un concours. une contrebasse Sib ou un tuba. Au contenu roulé comporte inévitablement Pour donner un maximum de chances total 19, plus une batterie-fanfare des 12 battements au temps, donc 960 à Formations A ou C. la minute. aux sociétés, il faut réglementer la com­ position de ces formations, comme nous 2° GROUPE G ou H HARMONIE Ceci explique que la Diane, dont le l'avons déjà fait pour la Formation E. petite harmonie à effectif restreint où schéma de base repose sur 1 0 triples tous les différents groupes d'instru­ croches, avec un thème tiré d'un quin- Je voudrais que cet article vous fasse mieux comprendre pourquoi nous avons ments sont représentés : (flûtes, clari­ tolet de doubles croches se joue plus nettes, saxophones, cuivres clairs, cor­ rapidement que le Rigodon (96 au été amenés à donner une plus grande dimension aux Formations G et H. nets, saxhorns) : une flûte Réb ou Ut, temps au lieu de 80). La parution du une grande flûte en Ut, (hautbois et TO.II en 1 950 a eu pour effet de porter Notre politique d'encouragement et petite clarinette Mib ad libitum), six cla­ à la connaisance d'un large public les de soutien à l'étude de la musique est rinettes en Sib, deux saxophones altos, résultats de nos recherches. Inévitable­ l'aboutissement logique et prévisible deux saxophones ténors, un saxo­ ment, la formule fut reprise sans que la aux décisions que nous avons été ame­ phone baryton, trois trompettes Sib ou source en soit une seule fois mention­ nés à prendre. Ut, deux cornets Sib, trois trombones, née. Les méthodes destinées à la batte­ Soyons objectifs et clairs dans notre deux bugles Sib, deux cors en Fa ou en rie de Jazz l'exploitent également. (3) ; exposé : Mib, deux barytons, trois basses Sib, mais il semble que l'assimilation ne soit une contrebasse Mib, une contrebasse pas totale puisque des fautes d'écriture 1 ° Nos jeunes connaissant bien la musique veulent faire autre chose que Sib. Au total 32, plus une batterie- apparaissent sans qu'il soit question de fanfare des formations A ou C. les attribuer au copiste. jouer du clairon. Pour eux, pratiquer le clairon est un art mineur. En conclusion, nous demandons aux directeurs des formations (non confor­ R. Goûte — Nous ne sommes pas de cet avis, et c'est complètement faux, car, dans les mes) de choisir le Groupe qui leur con­ batteries-fanfares des grandes musi­ vient le mieux, qu'ils appartiennent aux ques : Garde Républicaine, Gardiens de Formations E - G - ou H, d'autant qu'ils la Paix, Police, Air, etc..., la majorité savent que leur société gardera son classement actuel en cas de change­ des clairons sont des premiers prix de ment de formation. trompette d'harmonie qui se sont reconvertis sur le clairon ou la trom­ Sans nul doute, les responsables pette de cavalerie. comprendront aisément que nos déci­ 2° Nos jeunes veulent s'exprimer sur sions sont bien justifiées. Dès des compositions modernes aux tim­ aujourd'hui, nous leur demandons d'accélérer cette transformation ou ce bres nouveaux. reclassement pour qu'en 1990 tout — Alors, permettons-leur de se faire soit rentré dans l'ordre, au moins pour plaisir et de nous donner satisfaction. les Formations G et H. (1) TO.II. Le roulement était usité en France au Nous ne sommes pas des nostalgiques. XV» siècle comme annonce au ban. Il a servi De même que certains mélomanes ensuite comme batterie d'évolutions ; c'était une aiment la musique classique avant tout, Prix Valentino Bucchi pour jeunes espèce de commandement préparatoire. Les d'autres adorent la musique contempo­ ordonnances françaises mentionnent le roulement musiciens de Rome capitale - (12e raine ; nous voulons, dans nos forma­ depuis le milieu du dernier siècle. Maintenant, il est édition) : de l'espèce des batteries à bâtons ronds, (d'après tions populaires, permettre un tel le général Bardin, 1815). choix. Ainsi, tout le monde y trouvera — concours international de compo­ (2) Thoinot Arbeau (1659). Le manuel du sa satisfaction personnel et nous reste­ sition : le chant au XXe siècle ; tambour-major. Edition 88. Le roulement superpo­ rons, ce que nous devons être, des fan­ sant un thème apparaît dans la méthode Philidor — concours international de compo­ l'Aîné (1 705). Un quart des tambours roulent pen­ fares évoluées mais toujours des fanfa­ sition : musique et poésie au XXe dant que ies trois autres quarts battent le thème. A res. siècle ; noter : lors des Joutes de Sète — et peut-être ailleurs — un tambour par bateau roule et rythme Au lieu de voir s'avancer devant nos — concours international de compo­ avec beaucoup d'agilité pour stimuler l'ardeur des jurys des formations hétéroclites, nous sition : musique et fable pour rameurs, 1815. aurons, espérons-le, des formations l'enfance. (3) Dante Agostini. bien équilibrées comme vous avez pu en prendre connaissance dans le nou­ Les compositions sont à envoyer avant le 30 septembre 89. © By Robert GOUTE. Reproduction, même par­ veau règlement de la C.M.F., page 14 tielle, interdite, 1 987. du numéro spécial. CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 49 par Claude DECUGIS Discothèque d’Or

Discothèque d'Or vous présente plusieurs disques d'orchestres à vent, composés de musiciens amateurs, et originaires de Suisse, Belgique et Pays-Bas. Certains modestes, d'autres de haut niveau, ils ont tous en commun la recherche d'une cer­ taine qualité. Raffinement musical et répertoire recherché donneront à l'orchestre d'harmonie sa véritable personnalité. Vous ferez aussi connaissance avec le compo­ siteur suisse Pau! Huber qui a beaucoup œuvré pour nos formations.

DE BOKKEN VAN THORN de France, Ida Gotkovsky (1933) est les trompettes et cornets. Les mouve­ OP CONCOURS connue pour nombre considérable de ments lents du maître néerlandais sont travaux parmi lesquels, musique de toujours très beaux et émouvants. Le Koninklijke Harmonie THORN (Pays-Bas) chambre, musique symphonique, ins­ Largo du Canto Polimelodico n'y coupe Direction : Sef Pijpers trumentale, vocale et lyrique sont large­ pas. Une intensité et une ferveur quasi Face I ment représentés. Le champ d'action religieuses marquent cette page. Enfin, « Metabolismos Ritmicos », Eduardo d'Ida Gotkovsky dépasse notre pays le Final Scherzando, bien dans la tradi­ Montesinos. pour rayonner outre-frontières et l'on tion classique, conclut à la fois cette s'explique d'autant mieux sa profes­ Sinfonietta N° 2 et un disque qu'on « Poème du Feu I », Ida Gotkovsky. sion de foi : créer une œuvre universelle écoute et réécoute sans se lasser. Dis­ Face II et assurer par un langage contemporain ponible chez Molenaar. « Poème du Feu II », Ida Gotkovsky. aux structures vigoureuses l'unité de « Sinfonietta N° 2 », Henk Badings. Références : Eurosound, E.S. l'expression musicale à travers tous les 46.667. La petite ville de Thorn est certaine­ temps, il existe déjà de nombreux enre­ ment un cas unique dans le monde des gistrements de « Poème du Feu », mais orchestres d'harmonie, avec ses deux celui-ci — obtenu par une prise de son, sociétés musicales du plus haut niveau. faite le 10 octobre 1982, lors d'un HOMMAGE C'est la Koninklijke Harmonie que nous concours à Schinveld (Pays-bas) — se Koninklijke Harmonie Eendracht vous présentons avec un superbe singularise par un dynamisme et une Kortrijk-Aalbeke répertoire. vitalité qui sont de mise dans une telle Direction : Werner Vandamme composition. Conçu en 1 977, pour une Eduardo Montesinos-Comas est né commande de l'Etat du Michigan Face I en 1945 à Valencia (Espagne) où il a (U.S.A.), il a été créé en 1978 par le « Proclamations for Winds », André fait toutes ses études au Conservatoire Michigan State University Band, direc­ Waignein. Supérieur de Musique (solfège, piano, tion Scott Matter, et il est classé en « Flashes for Band », Jan Segers. composition, fugue, contrepoint, direc­ division d'excellence C.M.F. C'est un Face II tion d'orchestre). Il est actuellement vrai plaisir de voir des musiciens jouer « Twaalf Profielen », Mozart, Pieter professeur au Conservatoire Supérieur avec autant de foi et d'enthousiasme, Leemans. de Musique « Oscar Espla » de Alicante sous la baguette d'un chef exception­ « Ouverture Texane », Serge Lancen. et est l'auteur de diverses compositions nel, Sef Pijpers, dont nous ne souligne­ « A Downland Suite - Elegy », John pour piano, chœur mixte, orchestre rons jamais assez l'influence bénéfique Ireland. symphonique. Pour l'orchestre d'har­ qu'il exerce sur son orchestre et qui, « Serenade for Wind Band », Derek monie, citons dans l'ordre chronologi­ maintenant, a mis son talent au service Bourgeois. que : « Siciliana y Rondo» (1963), de l'orchestre d'harmonie du Conserva­ « Cake Walk Phantasy », Peter Milray. «Metabolismos Ritmicos» (1975), toire de Maastricht. Cet « Hommage » est vraiment un « Triptico Apocaliptico » (1979), et Dès le début du XXe siècle, on a « Estrutures Isorritmicas » (1987). grand coup de chapeau, amplement donné le nom de Sinfonietta à une « Metabolismos Ritmicos » a connu sa Symphonie de dimension réduite et de mérité, à un Homme qui a voué sa vie à première audition le 1 3 février 1976, sa société de musique. Fondée en style en principe plus léger. Janacek, 1948, l'Harmonie Royale Eendracht par la Banda Municipal de Valencia, Prokofiev, Poulenc en ont fait un excel­ direction José Ferriz, au Salon Colum- (Union) d'Aalbeke a été dirigée par lent usage. De même, Henk Badings nario de la Lonja à Valencia. Cette (1 907-1 987) avec sa Sinfonietta N° 2 André Verleye de 1 960 à 1 985. Entre­ temps, la petite commune rurale a été œuvre fut imposée au Concours inter­ pour orchestre d'harmonie a une fois national d'orchestres d'harmonie de la rattachée à Kortrijk (Courtrai) et son encore produit une pièce du plus grand Ville de Valencia, en 1 982. C'est d'ail­ école de musique au Conservatoire de intérêt. Dédiée à Jean Classens, elle fut leurs, l'enregistrement réalisé lors de ce écrite en 1981 et publiée chez Mole- la grande ville, chef-lieu d'arrondisse­ concours, le 13 juillet 1982, dans les naar en 1982. Il s'agit d'une com­ ment de la Flandre occidentale. C'est à Arènes de Valencia, qui a été reproduit. mande du ministère C.R.M., en faveur Gàanderen (Pays-Bas) que nous nous Le compositeur est largement sorti des de la Ville d'Oisterwijk, près de Tilburg sommes rencontrés, lors d'un Festival sentiers battus, décrivant la transfor­ (Pays-Bas), pour un important événe­ d'Orchestres Juniors en 1970-1971 et mation d'un thème passant par les ment de sa société musicale. L'enregis­ notre relation fraternelle dure toujours. rythmes de jazz, de la musique tropicale trement public a été fait à Etten-Leur, le Dans cet enregistrement, l'orchestre et même de la pop music. La section 23 janvier 1983. est conduit par Werner Vandamme. rythmique apporte bien sûr sa géné­ Son classement se situe au niveau de la reuse contribution, mais la difficulté Un support harmonique, mystérieux, flou et dissonant, au pupitre dé clarinet­ 1re division C.M.F. D'ailleurs, le choix réside dans l'usage inhabituel des des œuvres est bien fait et correspond mesures à 7/8, 13/16, 5/8. Techni­ tes introduit le Prologue. Dans cette atmosphère ouatée, cors et tubas chu­ tout à fait à la valeur de cette forma­ quement aussi, il y a beaucoup à faire. tion. De plus, les compositeurs belges OEuvre inattendue, parfois poétique, chotent en teintes sombres. Dans le second numéro, Molto Martellato, deux sont bien représentés, puisque trois car la part classique n'est pas oubliée ; d'entre eux figurent au programme. Il nous avons apprécié. caractéristiques du style d'Henk Badings, énergie et détermination, res­ ne s'agit pas de « grande musique », Disciple de Tony Aubin, de l'Institut sortent, présentées par les cors, puis mais d'un échantillon traduisant la 50 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 diversité du répertoire. L'Harmonie Texan plus nerveux sur un cheval sau­ Face I Royale Eendracht n'est pas une super vage. Ecrite en 1971, l'« Ouverture « Frau Musica, Vorspiel ». formation, mais ses 63 musiciens Texane» fut créée le 19 novembre « Frau Musica, Tanz der Natur savent défendre dignement la cause de 1971, à Longjumeau, par la Musique geister ». la bonne musique avec leurs propres des Gardiens de la Paix, sous la « Der Damon ». moyens : foi, enthousiasme, discipline baguette de Roger Dournel. L'Allegro à « Caprice ». et amitié. Le disque est disponible au 2/4 du chiffre 6 remontait déjà ‘à 3-4 Face II secrétariat: Bergstraat 41, B 8511 ans. Il s'agissait d'une œuvre intitulée « Symphonie Music ». Kortrijk-Aalbeke (Belgique). « Western » qui n'a jamais été présen­ « Helveticus ». André Waignein (1942) a dédié tée, et que Serge Lancen, une fois « Postludium ». « Proclamations for Winds >» à André encore l'esprit tourné vers les U.S.A., Verleye, car il fut un des premiers à utilise à bon escient. jouer ses œuvres dont il sera toujours Publiée en 1932, chez l'éditeur bri­ un défenseur inconditionnel. Hélas, la tannique R. Smith, « A Downland maladie a empêché André Verleye de Suite » rend hommage au compositeur créer « Proclamations for Winds » écrit anglais John Downland (1563-1626) en 1985, et cet honneur est revenu à dont la perfection de l'invention mélodi­ Werner Vandamme. Partant d'un que et la fine qualité poétique ont fait thème de cinq notes, André Waignein de ce Maître, le premier grand composi­ développe une pièce agréable, variant teur de mélodies. John Ireland (1879- les mouvements lents et rapides, avec 1962) qui fut l'élève de Stanford, au peu de difficultés techniques, réalisant Royal College of Music, étudia ensuite ainsi une musique plaisante à entendre. la musique avec Debussy, Ravel et Oh certes, nous sommes loin du grand Stravinsky. L'influence profonde de ces Waignein, celui de « Dunamis » ou de professeurs s'exerça sur son art qui est « Episodes » une audition par votre ser­ direct, clair et original. L'« Elegy », viteur à la tête de l'Harmonie Munici­ second numéro de la suite, est tendre pale du Havre, en 1 983), mais il en faut et triste, c'est un petit poème lyrique pour tous les niveaux. très beau et tellement nostalgique. Il est le reflet du grand talent de John Ire­ Professeur de direction d'harmonie et land. fanfare au Conservatoire Royal de Bruxelles, chef de l'orchestre d'harmo­ Nous avons eu l'occasion de parler à nie du même Conservatoire, Jan Segers plusieurs reprises de « Serenade for Le compositeur helvétique Paul (1 929) s'est surtout spécialisé dans les Wind Band ». Peu connu encore sur le Huber est né le 17 février 1918 à instruments à vent, obtenant plusieurs continent, Derek Bourgeois (1941) a Kirchberg, dans le Toggenbourg, où il a distinctions pour ses compositions : écrit 8 pièces pour orchestres à vent, passé toute sa jeunesse, se familiari­ Prix de la Province d'Anvers, Prix de dont un Concerto pour Tuba (1 986) et, sant avec les ensembles à vent. Il a fait l'Union Européenne des Radios, Prix de plus récemment, un Concerto pour ses études avec Willy Burkhard à Zurich la SABAM (SACEM belge) etc. La pre­ Trombone (1 988). Sa « Serenade » fut et Nadia Boulanger à Paris. De 1951 à mière audition de « Flashes for Band » achevée en 1965, publiée en 1978 et 1983, il sera professeur à l'Ecole Can­ eut lieu en 1985 au Concours des revue en 1980. C'est un plaisir tou­ tonale de Musique de Saint-Gall. Son orchestres d'harmonie à Tisselt (Belgi­ jours renouvelé d'entendre cette inlassable activité de compositeur lui a que). Ces cinq courtes pièces, ces superbe, mais trop brève, miniature. valu de nombreux honneurs, dont le « éclairs », qui durent en moyenne Danse populaire du XIXe siècle, dans Prix (nouvellement créé) de la Fonda­ 2'30, sont très contrastés et peuvent les Etats du Sud des U.S.A., le Cake tion des Musiciens Suisses (1966), le être joués séparément. Chacun pos­ Walk, écrit sur des rythmes syncopés, titre de « Docteur H.C. » de l'Université sède son caractère propre, nerveux ou a été à l'origine du Ragtime. Peter Mil- de Fribourg (1 979) et le Prix de la Cul­ retenu, rythmé ou mélancolique. La ray (1927) a fait, avec « Cake Walk ture de la ville de Saint-Gall (1982). « Marche des Parachutistes Belges » a Phantasy », une composition gaie et Ses compositions s'étendent à tous les fait la renommée universelle de Pieter spirituelle comportant de nombreux genres avec une passion égale, mais Leemans (1897-1980). Il a pourtant effets rythmiques. Le passage central, son talent s'affirme plus particulière­ écrit d'autres œuvres intéressantes : dans un calme retrouvé, permet au ment dans les grandes œuvres pour « Moskwa Ouverture », « Rapsodische trombone solo de s'exprimer dans un chœur et orchestre symphonique, Divertimento » et « Twaalf Profielen ». blues mélancolique, avant le retour au autant que dans les pièces pour orches­ Dans ces « Douze Profils » de Grands thème initial. « Cake Walk Phantasy » a tres à vent. été conçu à l'occasion du Festival de Maîtres d'après une petites chanson, Cet enregistrement a été réalisé le 21 transparaît tout le talent et la finesse de Brass Bands VARA (la Radio Socialiste Néerlandaise) en 1 983 et c'est Johan février 1988 à la Tonhalle de Saint- Pieter Leemans. Composé dans un Gall, à l'occasion du concert du Jubilé moment de découragement et sur les de Meij qui en a fait l'orchestration pour orchestre d'harmonie ou fanfare. marquant son 70e anniversaire. Il peut conseils d'un ami, l'auteur prit comme être obtenu chez AMOS — CH 4234 motif une chanson populaire et s'inter­ Références : Mirasound, MS Zullwil (Suisse). Trois formations, con­ rogea sur la façon dont les « Princes de 20.5099. duites par Albert Brunner, y ont parti­ la Musique » s'y prendraient pour com­ cipé : la Stadtmusik Saint-Galien et poser quelques variations sur cet air. Musikverein Romanshom, deux orches­ Dans « Mozart », l'utilisation des petits tres d'harmonie, et le Brass Band Kon- bois domine, le reste de l'orchestre kordia Büsserach. Disons que nous n'apportant qu'un soutien souvent épi­ Paul HUBER avons été fort intéressé par la plupart pour une pièce dont la qualité sodique Jubilaumskonzert zum 70. majeure est la distinction. des œuvres proposées, ainsi que vous Geburstag von Paul Huber le lirez plus loin, mais, par contre, avons On connaît déjà « Ouverture Brass Band Büsserach été assez déçu par l'interprétation plu­ Texane » de Serge Lancen, classée en Musikverein Romanshom tôt insuffisante, avec ses approxima­ 1re division C.M.F. Ici, l'orchestre man­ Stadtmusik Saint-Galien tions et son manque de finesse, surtout que un peu de punch, car on imagine le Direction : Albert Brunner les orchestres d'harmonie.

CM F - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 51 La première audition des deux là, bondissant dans un rythme L'ouverture patriotique « Helveti- extraits de « Frau Musica », Vorspiel et syncopé, par vagues successives. A cus » appelle à un bref rappel histori­ Tanz der Naturgeister, écrits en 1947- l'Andante, retentit de nouveau « Dies que. La peuplade gauloise « Les Helvè­ 1948, eut lieu sous la direction de Paul Irae », pendant que sonne le glas, le tes » occupe la partie orientale de la Huber, avec la Stadtmusik Saint- tout précédant une Marche funèbre qui Gaule — l'Helvétie — depuis le 1®r siè­ Galien, le 6 juillet 1 948 à Saint-Gall. La atteint bientôt son paroxysme. Lorsque cle avant J.-C., dans un territoire com­ série « Frau Musica », d'un intérêt rela­ calme et tranquillité semblent enfin prenant à peu près l'actuelle Suisse. tif, est restée manuscrite. « Der définitivement revenus, Satan bondit Dédiée et créée par la Blecharmonie Damon » (Le Démon), étude symphoni­ furieusement dans un tempo et un Kirchberg, sous la baguette de Jakob que pour orchestre d'harmonie est cer­ rythme diaboliques jusqu'à la fin de Hagman, en juillet 1 948 à Saint-Gall, tainement une des meilleures réalisa­ l'œuvre. « Helveticus » utilise les thèmes et tions de Paul Huber (Niveau Excellence chants du terroir, des sonneries avec C.M.F.). Elle fut écrite en 1966, pour Paul Huber a aussi écrit deux pièces tambours et trompettes et pour termi­ une commande de la Stadtmusik de pour Brass Band, car ce mouvement ner l'hymne national orchestré et pré­ Lucerne qui en a assuré la création, venu de Grande Bretagne a pris un bel senté de façon grandiose et pompeuse. sous la direction du regretté Albert essor en Suisse. « Caprice » a marqué Benz, le 28 janvier 1967 à Lucerne. Bâti sur un motif grégorien, « Postlu- le 10® anniversaire de l'Ensemble de dium » se divise en deux parties. Tout C'est une œuvre très forte, propre à Cuivres Valaisan, direction André galvaniser les musiciens, comme ce fut d'abord, le thème du Te Deum est pré­ Mathier, et cela se passait à Sion, le 20 senté de manière solennelle, suivi d'un le cas pour la Landwehr de Fribourg, novembre 1977. « Caprice » fut édité bref fragment méditatif se distinguant lors de son périple aux U.S.A., à en 1978 chez R. Smith (Grande- au plan dynamique des parties avoisi­ l'automne 1988, où le difficile public Bretagne) tout comme « Symphonie nantes. Dans la seconde moitié, le américain fit un triomphe à « Der Music ». Ce dernier nous convient par thème est exploité de façon polyphoni­ Damon ». Après une introduction Ada­ le dynamisme, la variété et la couleur, si que. Un Fugato vif aboutit à un point gio où l'on ressent l'instabilité due au difficile à obtenir dans les Brass Bands, culminant jubilatoire concluant le Post- doute quant à la présence du Malin, on et qu'imagine avec intelligence Paul ludium « Te Deum Laudamus », une entend le « Dies Irae » (Jour de colère). Huber. C'est une formation presti­ œuvre écrite en 1969, publiée en Ce sont les premiers mots et le titre gieuse : Black Dyke Mills Band, chef 1976, et qui connut sa première audi­ d'une des cinq proses du Missel romain Peter Parkes, qui eut l'honneur de tion à Grenchen (Suisse) en 1969. qu'on chante à l'office des morts. l'étrenner le 7 octobre 1 972 au Albert- L'Allegro molto agitato enlève tous les Hall de Londres. Un bel hommage pour Références : AMOS Stéréo LP 5602 - doutes, le Mauvais Génie est toujours le maître de Saint-Gall. Musicassette AMOS 6502.

Pour tous ceux qui sont engagés dans les métiers de la musique, une analyse musicale vivante, un document de référence et un outil de formation ANALYSE MUSICALE Revue publiée sous l’égide de la Société Française d’Analyse Musicale

Chaque trimestre 80 pages grand format

N° 14 - JANVIER 1989 Analyse assistée par ordinateur, musique contemporaine, inventaire et pratique d’une forme de la création musicale : trois axes principaux d’un sommaire LES FORMES DE L’IMPROVISATION V. GLOBOKAR : Réflexions d’un praticien. - B. LORTAT-JaCOB : Penser T’improvisation : l’apport des musiques de tradition orale. - A. GEOF- FROY-DECHAUME : L’accompagnement sur basse du continuo : un véritable art d’improviser. - J.-P. LEGUAY : L’improvisation à l’orgue : de la liturgie au concert. - M. MERLET : L’improvisation « à la manière de », ou le pastiche musical. - A. BOUCOURECHL1EV : La musique aléatoire, une appellation incontrôlée. Analyse appliquée A. RlOTTE, M. MESNAGE : Les Variations pour piano op. 27 de Wcbem : approche cellulaire barraqueenne et analyse assistée par ordinateur. - G. D'ANGIOLINI : Tierkreis/Zodiaque, œuvre pour instrument mélodique et/ou harmonique : un tournant dans le parcours musical de Stockhausen. - F. MAGNANI : La Sequenza 1 pour flûte de Berio et les poétiques des années 50.

Rubrique Pratique S. JOUVE-GaNVERT : Le Clavecin bien improvisé, discographie commentée. - J. GOUGAT : L’improvisation, un outil pédagogique. Rappel des thèmes des numéros parus (1 à 13) N° 1. Écoute et Analyse N° 8. Musique et mouvement N° 2. Méthodes et applications de l’analyse musicale N° 9. Voix et instrument N° 3. Le timbre: forme, espace, écriture N° 10. Geste et musique N° 4. Analyse comparée : musique, peinture, littérature N° 11. Analyse, création et musiques ethniques N° 5. Analyse et pédagogie N° 12. Numéro exceptionnel : Barraqué-Dcbussy N° 6. L’espace-temps musical N° 13. Le thème : histoire, analyse, syntaxe N° 7. L’interprétation en question NB. Tous les articles de la Revue font l’objet de résumés substantiels en français et en anglais

Ventes et abonnements : 10, rue Chabanais, 75002 Paris - Tél. : (1) 42.60.39.19 France : Abt 4 n* 250 F (le n° 80 F) - 1 à 4: 180 F (60 F) - 5 à 8: 225 F (70 F) - 9 à 12: 235 F (75 F) - N° 12: 95 F Étranger: Abt 4 n° 300 FF (le n° 100 FF) 1 à 4: 220 FF (70 FF) - 5 à 8: 280 FF (90 FF) - 9 à 12: 280 FF (90 FF) - N° 12: 120 FF

52 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 COMPACT DISC Par Jean Malraye

RÉVOLUTION FRANÇAISE : « Chant 749722 - 2. Enregistrement numéri­ exemple la sonate K 450, où je du neuf Thermidor » (Rouget de Lisle- que 1 988. retrouve les sonorités que j'attendais, Berlioz); « Chant national » (Méhul) ; Le maître à jouer de tous les trompet­ la K 545 très cursive. Bonne technique « Hymne à la raison » (Méhul); « Le tistes a un héritier : Nicolas. Sa fille de prise de son. chant du départ » (Méhul); « Marche Béatrice joue, elle, du hautbois. Il y a là funèbre » à l'occasion de la mort du BACH : Toccata et fugue en Ré les inévitables morceaux de bravoure : Mineur, BWV 565. Toccata en Fa BWV général Hoche (Paisiello); « Hymne à la de Bach, « La badinerie » pour flûte et Statue de la Liberté », invocation (Gos- 540. Fugue « La Gigue » BWV 577. le fameux Aria, « l'Ave Maria » de Toccata, adagio et fugue en Ut BWV sec); « la Marseillaise » (Rouget de Schubert (Maurice devrait bien y asso­ Lisle-Berlioz). 564. Fugue « La petite » en Sol Mineur cier son fiston dans une transcription BWV 578. Choral prélude « Ein Feste Tibère Raffali, ténor, Jean-Philippe de la version que le jeune Menuhin Burg ist unser Gott » BWV 720. Choral Courtis, basse, Marcel Vanaud, Fran­ jouait avant guerre en de sublimes dou­ prélude « Wachet auf » BWV 645. çois Le Roux, baryton, Françoise Pollet, bles cordes), celui de Gounod, mais Choral prélude «< Nun freut euch, lieben Ghislaine Raphanel, soprano, Thomas aussi des pièces, plus authentiquement Christen ». BWV 734 a. Grande fugue Lefebvre, Olivier Picard, soprano gar­ « trompettistiques », de Purcell, de en Sol Mineur BWV 542. Passacaille et çon, Alain Chilemme, ténor, chœur et Haendel ou Cimarosa ou Lully. Le tout fugue en Ut Mineur BWV 582. E. orchestre du capitole de Toulouse, joué avec goût et musicalité. POWER BIGGS, orgue. CBS MYK direction, Michel Plasson. EMI CDC 42644. 749470.2. Enregistrement numérique. BEETHOVEN : Quatuors à cordes op. Réédition d'enregistrements de Le moindre mérite de la commémora­ 51 n° 1 « Razoumovski », op. 74 « Les 1 960 à 1971. Il est intéressant de réé­ couter ces interprétations d'un grand tion du Bicentenaire n'est pas de remet­ harpes ». Melus Quartet. D.G.G. 427 organiste des années 60, bénéficiant tre en honneur la musique de la fin du 305 - 2. Enregistrement numérique XVIIIe siècle, celle des Catel, Gossec, 1984. déjà d'une très bonne technique de Méhul, etc., sans laquelle peut-être son. On remarque tout d'abord la belle Berlioz, souvent leur héritier direct, FAURÉ : Trio pour piano, clarinette et sonorité de chacun et de l'ensemble, n'eût pas été tout à fait Berlioz. Plasson violoncelle op. 1 20. a réuni la belle brochette de jeunes d'ailleurs très homogène. Puis le parti chanteurs français et à côté des inévita­ de grande dynamique des quatre com­ D'INDY : Trio pour piano, clarinette bles Chant du départ et Marseillaise pères : ils y vont carrément dans les et violoncelle op. 29. (orchestrée par Berlioz. Disons en pas­ fortissimos et les accents, sans préju­ Patrick Cohen, piano, Pascal Mora- sant que la version de Gossec, moins dice des nuances plus subtiles. Parfois guès, clarinette, Christophe Coin, vio­ souvent utilisée, est également belle, les crescendos sont un peu forcés. loncelle, ADES 1 4 1 28 - 2 « Musique à notamment par l'admirable « Amour Mais ne chicanons pas, c'est très musi­ Orsay». Enregistrement numérique juin sacré »), a inscrit à l'affiche des cal et romantique à souhait, caractère 1988. œuvres moins connues mais très bien souligné par une prise de son assez Interprétation assez sage de ces deux écrites et intéressantes. Un très bon réverbérante. œuvres typiques de la musique fran­ compact. çaise de l'époque (1887) pour d'Indy, SCHUBERT : fantaisie op. 103 1923 pour Fauré. J'avoue préférer MUSIQUE ROMANTIQUE POUR CUI­ D.940. Trois marches militaires op. 51 pour le trio de Fauré la version d'origine VRES : Cherubini, Dvorak, R. Strauss, D.733. Rondo op. posthume 138 avec violon au lieu de la clarinette que L. Maurer, C. Lavallée, Beethoven, D.608. Rondo op. 1 07. D.951. Trioset joue d'ailleurs fort bien le jeune virtuose Grieg, Mendelssohn, Liadov, Glazou- deux Laendler D.1 68. Maria Joao Pires Moraguès. Christophe Coin a une jolie nov, par le concert Arban, direction et Hüseyin Sermet, piano, erato ECD sonorité, Patrick Cohen, son complice Michel Becquet. ADES 141 29-2. Enre­ 75469. Enregistrement numérique. habituel, est un musicien complet. Ce disque, entre autres mérite, a celui de gistrement numérique. Un superbe Schubert, deux superbes nous rappeler que Vincent d'Indy fut un Avec quelle musicalité ces virtuoses pianistes, un superbe disque : la musi­ compositeur savant et inventif. traitent ces transcriptions d'œuvres que à l'état pur. Cela frémit, écoutez le écrites pour cordes, piano, ou chant, et début de l'op. 103, la limpidité des per­ Collection « Les Classiques d'Ève aussi bien entendu les compositions les de rosée, les justes tempos, qui Ruggieri ». CBS. Il s'agit d'un « Pico- pour cuivres, comme les deux fanfares prennent le temps d'évoquer, de laisser rage » d'œuvres célèbres, ou de parties de Richard Strauss, les six pièces de place au rêve. Quelle musicalité, quelle d'œuvres. Nous avons, parmi la dizaine Maurer ou les fanfares de Glazounov et sensibilité. Ah! le beau disque !. de numéros parus (Beethoven, Brahms, Liatov pour le Jubilé de Rimsky- Chopin, Mozart, Ravel, Rossini, Korsakov ; finesse du son, légèreté des D. SCARLATTI : Sonates pour cla­ Strauss, Wagner...) écouté : volume attaques, beau legato, remarquable vier. Andréas Schiff. DECCA 421 7 : « A la rencontre de Schumann ». maîtrise des nuances. Grande cohésion 422 - 2. Enregistrement numérique CBS. 44953 ; volume 9 : « A la ren­ des ensembles. Bravo messieurs. Vous 1987. contre de Tchaikowsky ». CBS. êtes une référence de choix pour ce Interprétations très personnelles, 44955. qu'avec vous on ne peut plus appeler plus romantiques que véritablement On y rencontre aux détours du laser familièrement, — mais un pèù « Scarlattine »... C'est parfois un peu de grands noms : Kubelik, Szell et Cle- péjorativement —, « cuivraille »... lourd et cela manque d'esprit. Est-on veland, les pianistes Léon Fleisher, Maurice, Nicolas, trompette et Béa- vraiment au XVIII0 siècle ? Le meilleur Perahia, Glenn Gould, Gary Graffmann, trie André, hautbois, François-Henri réside dans les mouvements rapides, et le grand soprano Lotte Lehmann Houbart, orgue. Bach, Schubert, Haen- où la main droite au moins se fait plus avec au piano... Bruno Walter pour del, Vivaldi, Purcell, J.-Chr. Schick- légère comme dans la sonate 517. Schumann, Ormandy et Philadelphie, hardt, Bellini, Cimarosa, Lully. EMI Pourtant il y a de bons moments : par Cleveland avec Maazel et Szell, David

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 53 Illllllll UUIIIÜiy PJur IcUowsky. Pour les mélomanes fans de tel ou tel compositeur, mais qui veulent bien prendre une œuvre en marche ou l'abandonner en cours de route.

HAYDN : « Symphonie en Sol n° 88 ». SCHUMANN : « Ouverture de Man­ fred » op. 11 5, « Symphonie n° 4 » en Ré Mineur, op. 1 20. Orchestre Philharmonique de Berlin, direction Wilhelm Furtwangler. DGG mono 427 404-2. Enregistrements 1951, 49 et 53. Furtwangler avait une délection spé­ ciale pour la « Symphonie n° 88 » de Haydn. Dès le premier mouvement, sous sa baguette, l'orchestre ; notam­ ment les violons, y fait preuve d'une jubilation communicative. Dans le largo, beaucoup de tendresse et de souffle quasi romantique. Le célèbre final est superbe d'équilibre, de légè­ reté et d'enthousiasme. Furtwangler dirigeait Schumann avec une grandeur que lui dictait ses fameux tempos, jugés maintenant trop lents et qui le Œuvre difficile, ne serait-ce que par Poulenc, G. Tailleferre, textes dits par seraient sans doute, n'était la qualité son instrumentation, peu onéreuse, Caroline Clerc, Pierre Bertin, Jacques du phrasé et du son admirable du phil­ assez ingrate... Vive l'orchestre. Très Duby. Orchestre National, direction harmonique. Malgré l'âge, très bonne bons, l'ensemble vocal, les pianistes, Darius Milhaud. Enregistrement 1966. restitution sonore (un peu inférieur C. Gasdia et B. Fink. Un sentiment de Louis DUREY : « Les Soirées de Val- dans Manfred). hâte chez le chef et un ténor plus fère ». Quintette à vent de Paris. ADES vériste que Rossinien. 14 146-2. Enregistrement 1980. Luigi ROSSI : « Oratorio pour la IL y a plus de vingt ans « Les Semaine Sainte ». « Un pêcheur BERLIOZ : « La Mort d'Orphée ». Mariés » avaient obtenu un prix à l'Aca­ repenti ». « Les Arts Florissants », Scène héroïque (La Révolution Grec­ démie Charles-Cros. L'aspect farfelu du direction William Christie. Agnès Mel­ que). « Le 5 mai », op. 6, Chant sur la texte est souligné par les musiques, à la lon, Jill Feldam, M.-CI. Vallin, Monique mort de Napoléon. « L'Impériale », op. fois légères, humoristiques mais large­ Zanetti, soprano, D. Visse, Vincent 26. Gérard Garino, ténor, Ruud van der ment orchestrées, du Groupe des Six Darras, Gérard Lesne, haute-contre, lan Meer, Lieuwe Visser, basses, Dutch (moins Louis Durey qui s'était récusé Honeyman, Michel La plenie, J.-P. Fou- Radio Choir et Radio Symphony des membres, mais qui est présent checourt, ténor, Ph. Cantor, F. Fauche, Orchestra, direction jean Fournet. avec son intéressante suite pour quin­ Antoine Sicot, Basse. Harmonia Mundi DENON CO 72886. Enregistrement tette à vent). 90 1 297. Enregistrements en 1 984 et « Live » 1987. 1986. Les œuvres peu connues de Berlioz : Un curieux Oratorio : une première « La Mort d'Orphée », cantate du con­ partie, long dialogue très vivant entre cours de Rome 1827, déjà auda­ Pilate et la foule sur le sort de Jésus, cieuse : Le ténor Garino a la voix adé­ puis joie de$ démons à la nouvelle de la quate, la prise de son le défavorise dans "L ’invisiblequiprotège " décision de la mort du Christ ! Ce les pages avec chœur. « Scène héroï­ tableau est très animé, à la limite de la que » (texte d'Humbert Ferrand) caricature (on en vient même à parfois (1 825-26). Les deux basses n'ont pas regretter la trop belle qualité de certai­ des voix ni un chant très agréables « Le DISCOLINA nes voix !). Lui succède une longue 5 mai », op. 6, chant sur la mort de plainte de la Vierge ; entrecoupée des Napoléon (1835): même remarque commentaires des démons. Interpréta­ pour L. Visser. « L'Impériale », op. 26, tion d'ensemble de haute qualité, qui cantate à deux chœurs (1855) pro­ concilie musicalité et expression, celle- totype du chant héroïque et dithyrambi­ ci à la limite du style scénique, éloigné que à la gloire de Napoléon III), elle fut transparente de pochettes de disques de tant de versions compassées don­ créée le 1 5 décembre 55, pour la clô­ nées d'œuvre de l'époque. Excellente ture de l'Exposition Universelle par technique sonore. 1.200 interprètes, elle montre la valeur tous formats et compacts des chœurs hollandais, malheureuse­ ROSSINI : « Petite Messe Solen­ ment lésés par une prise de son peu nelle ». Cecilia Gasdia, soprano, Ber- présente. Bonnes directions de Jean Echantillons et prix : narda Fink, contralto, Vincenzo La Fournet, chef de grande valeur que l'on Scola, ténor, Francesco Ellero d'Arte- oublie en France mais qui poursuit sa DISCOLINA - Dept. 412 gna, basse, Luciano Sgrizzi, J.-F. Anto- carrière à l'étranger. nioli, piano, Ph. Corboz, harmonium. 7, rue Schepers - 59800 LILLE Ensemble vocal de Lausanne, direction LES MARIÉS DE LA TOUR EIFFEL, Michel Corboz. ERATO ECD 75466. spectacle de Jean Cocteau. Musique de m 20.06.52.47 Enregistrement numérique 1987. G. Auric, A. Honegger, D. Milhaud, F.

54 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 i

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Concours

23 avril 1989 Vienne Concours national pour ensemble à plectres M. C. Largeau-Hameau le Thiers Chuzelles, (Isère) 38200 Vienne.

13 et 14 mai "089 Aix-les-Bains Concours national d'accordéon M. Arnould A., 8, rue Zander, 73100 Aix-les-Bains Tél. : 79.61.03.81.

26 avril 1989 Mulhouse 41" Concours de Chant Choral Scolaire du Haut- M. Jean-Pierre Moser, résidence Orange, 36, rue Rhin organisé par l'Association des Sociétés Anna-Schoen, 68200 Mulhouse. Chorales d'Alsace. Vismea Ferrum, 80300 Albert. Tél. : 4 au 7 mai 89 Albert (Somme) Concours national de trompette 22.75.20.25. Poste 15. _

6-7 mai 1989 Marck-en-Calais Concours National de Saxhorn Basse et de M. P. Oprandi, 57, rue Denis-Papin, 62100 Calais. Tuba de Marck M. Hibon, 103, rue du 28 Septembre, 62730 Marck.

7 mai 1989 L'Hôpital Concours national de musique et de chant M. Boitel Roland, 151, avenue Poincaré, 57800 réservé aux chorales - Orchestres d'accordéons, Freyming-Merlebach. Tél. : 87.04.67.10. et plectres toutes divisions.

6.7.8 mai 1989 Lorient Concours national d'ensembles d'accordéons. M. Le Garrec, Ecole des accordéonistes de Lorient, Inscriptions jusqu'au 15 mars 1989 Maison des associations, cité Allende, 12, rue Col­ bert, 56100 Lorient. Tél. : 97.76.66.85.

21 mai 1989 Feurs Concours régional et national toutes catégories M. Chapuis, 3, Grande-Rue, Randan, hormis les plectres. Inscription jusqu'au 15 42110 Feurs. mars 1989. Tél. : 77.26.25.02.

28 mai 1989 Vire Concours national d'accordéon M. G. Lepage, 11, rue André-Halbout, 14500 Vire.

3 et 4 juin 1989 Brécey (Manche) Concours national de musique du Sud-Manche. Mairie de Brécey, 50370. Tél. : 33.48.70.22.

4 juin 1989 Rambouillet Concours national de musique pour Orchestres M. P. Fin, 29, rue des Acacias, 78660 Ablis. (Yvelines) d'Harmonie seuls. Inscriptions jusqu'au 28 février 1989

4 juin 1989 Veyrins-Thuellins Concours régional annuel de batterie-fanfare. M. R. Marquet, 38115 Veyrins-Thuellins. Tél. : 74.33.61.66. et M. L. Levrangi. F.S.M.D. Le Polychrome, av. J.-Ravat, 38500 Voiron. Tél. : 76.05.48.78.

4 juin 1989 Evron Concours national d'harmonie et batteries-fanfares Harmonie municipale, Mairie d'Evron 53600. Tél. : 43.01.78.03.

10 et 11 juin 089 Orange Concours national d'harmonie batterie-fanfare M. Courtil, président des philharmonistes et Big Band. d'Orange, Ecole municipale de musique. Ancien collège Saint-Louis, rue de l'Ancien-Collège, 84100 Orange. Tél. : (16).90.51.80.06.

10-11 juin 1989 Béthune Concours national d'Harmonie Fanfare Fédération Régionale des sociétés musicales Nord - Pas-de-Calais - Tél. : 20.52.30.82.

11 juin 1989 Merignac Concours fédéral de l'Union des batteries et M. M. Lacaze, rue de Lartigues. 33700 Mérignac. (Gironde) batteries-fanfares de la fédération d'Aquitaine.

24 et 25 juin 089 Mulhouse Concours international de claviers de Mulhouse. M. R. Vorburger « Le Zuhrenwald » Bruebach, 68440 Habsheim. Tél. : 89.64.18.80.

Concerts

20 avril 1989 Sablons de Guitres Concert des sociétés d'harmonie M. D. Malville, président du Groupement des sociétés musicales du Libournais, 126, rue de la Gare, 33870 Vayres.

8 juillet 1989 Montaigut-en- Concert 20* anniversaire M. R. Cholin, président, HLM Le Landy E. 33 Combraille B.F. des Sapeurs Pompiers Montaigut-en-Combraille, 63700 Saint-Eloy-les- Mines

56 CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 Festivals

22-23 avril 1989 Bouzonville VII® Festival Biennal. 125® Anniversaire de la Société de Musique Sainte-Cécile .M .J .M. Georgin, Sainte-Cécile 23, rue Mozart, 57320 Bouzonville.

19-20-21 mai 89 Bourg-St-Andéol Festival Fed. Mus. de l'Ardèche Harmonie de la Basse-Ardèche. M. Rolland-Saint- Just-d'Ardèche. 07700 Bourg-St-Andéol.

20 et 21 mai 1989 Marcillac-Vallon Festival départemental de la Fédération des Socié­ M. R. Robin, président de la F.D.S.M.A., rue de la (Aveyron) tés musicales de l'Aveyron IV®-République, 12300 Decazeville. Tél. : (16) 65.63.67.56.

27 et 28 mai 1989 Ambierle Festival des Sociétés du Roannais M. J. Lathuillière, Château Gaillard, 42820 Ambierle Tél. : 77.66.10.12.

28 mai 1989 Bage-le-Chatel Festival du groupement de Bage-Pont-de-Veyle M. Rey, 01290 Saint-Jean-sur-Veyle.

28 mai 1989 Soyaux (Charente) Festival de Musique et de majorettes Mme Larroque L. 3, rue Planchet, 1 6800 Soyaux Tél. : 45.92.72.59.

4 juin 1989 Gergy (Bourgogne) Festival de Musique. 120® anniversaire de la Fanfare

4 juin 1989 Puttelange-aux-Lacs Festival National avec majorettes. Harmonie municipale, M. G. Cazenave, 3, résidence (Lorraine) Windmihl, 57510 Puttelange-aux-Lacs

9, 10 et 11 juin Saint-Julien- 89 Molin- Festival de la région Pilât M. C. Bonnard. Le Faubourg, 42220 Saint-Julien- Molette Molin-Molette.

10 juin 1989 Givors Festival du Sud Lyonnais M. L. Borel. La Jayère - Echalas. 69700 Givors.

11 juin 1989 Saint Cybard Festival de musique et de majorettes Mme Bayard. 9, impasse des Mésanges. Le- Plantier-du-Treuil. 16160 Gond-Pontouvre. Tél. : 45.68.68.93.

11 juin 1989 Metz-Bellecroix Festival (thème sur la révolution) Batterie-Fanfare « Les Mouettes ». Mlle J. Henry (Lorraine) 8/173, rue du Languedoc, 57070 Metz.

11 juin 1989 Dompierre-sur-Veyle Festival du groupement Bords de l'Ain M. G. Comtet, président, 01240 Dompierre-sur-Veyle.

11 juin 1989 Jarny Festival de musique 70® anniversaire Harmonie municipale et des cheminots. M. C. Joyeux Mairie de Jarny 54800.

11 juin 1989 Neuves-Maisons Festival de musique Fanfare municipale M. R. Goguet, 43, rue A.-Briand, 54550 Pont-St-Vincent.

11 juin 1989 Metz-Devant-les- Festival international de musique La Renaissance, M. J.-P. Artaud, 14, rue du 151®-R.I., Ponts 57050 Metz-Devant-les-Ponts.

11 juin 1989 Volmérange-les- Festival international de musique Harmonie municipale, M. G. Vallerich, 27, rue du Mines Cimetière, 57330 Volmerange-les-Mines.

18 juin 1989 Peron Festival du groupement du pays de Gex M. M. Collet « Feigères » Peron, 01630 Saint-Genis-Pouilly.

17-18 juin 1989 Hettange-Grande Festival International de Musique Harmonie municipale La Lyre. M. J.-L. Racamaric, 5, rue du Luxembourg, 57330 Hettange-Grande.

25 juin 1989 Chabanais Festival de majorettes Mme Ladegaillerie. 87720 Saillat. (Charente) Tél. : 55.03.46.34

25 juin 1989 Lent Festival du groupement des Dombes Mme M. Volland « Le clos du Roy », 01240 Lent. ,

24-25 juin 1989 Blanzy Festival des juniors de la Communauté urbaine 100® anniversaire de la fanfare des anciennes Montceau-Le Creuzot- Autun Verreries.

24-25 juin 1989 Distroff Festival International de Musique L'Union M. C. Wallerich, 13, rue des Pinsons, 57134 Distroff.

25 juin 1989 Villers-les-Nancy Festival de Musique et Majorettes Fanfare Nancy-Lorraine. M. B. Vautrin. Résidence La Cure d'Air. 16 E, 1 rue de la Côte, 54000 Nancy.

25 juin 1989 Demigny Festival de musique 110® anniversaire de la Fanfare.

25 juin 1989 Le Tourne-Gironde Festival de l'Union des batt. et batt.-fanf. ouvert L'Amicale Tournaise, Mme Nicole Barreau, Tabanac, aux batteries et batteries-fanfares et majorettes 33550 Langoiran. Tél. : 56.67.30.49.

24 et 25 juin 1989 Agen 10® Festival de musique (Harmonies, chorales, Harmonie La Lyre Agenaise, 67, avenue Jean-Jaurès, batteries-fanfares, bandas, accordéons et folklore) 47000 Agen. Tél. : 53.96.16.83.

30 juin au Ajaccio (Corse) Festival de musique (Orchestre d'harmonie, chora­ Fédération Musicale de Corse. M. F. X. Giovannai, 2, 2 juillet 1989 les) Boulevard Lantivy, 20000 Ajaccio. Tél. : 95.21.12.76.

CMF - N° 421 - MARS-AVRIL 1989 57 Festivals

2 juillet 1989 St-Gengoux-de-Sdsse Festival de Batteries-fanfares Batterie-Fanfare « L'Aurore ». 2 juillet 1989 Farebersviller Festival International de musique et majorettes Avant-garde St-Jean, M. G. Klein, 31, Grand'-Rue, Farebersviller. 9 juillet 1989 Montaigut-en- Festival de musique M. R. Cholin, HLM Le Landy E 33, Montaigut-en- Combraille Combraille, 63700 St-Eloy-les-Mines. 2 juillet 1989 Tossiat Festival du groupement Bresse-Revermont M. Gueynard P. président. Tossiat, 01250 Ceyzeriat.

30 juin au Ajaccio 6® festival de musique « Ange Rezoagli » M. Giovannai F.X. 2, bd Lantivy. 2000 Ajaccio. 2 juillet 1989 Tél. : 95.21.12.76. ou 95.23.19.52. Sauf same dis et dimanches.

9 juillet 1989 Saint-Just- Festival de la Vallée d'Azergues M. P. Peignaud. Le Bourg à Saint-Just-d'Avray - d'Avray 69870 Lamure-sur-Azergues.

Stages

31 mars au 3 avril Chalon-sur-Saône Stage régional pour instruments de batteries- M. R. Remandet, 27, av. N-Niepce, 71100 Chalon-sur- 1989 fanfares. Saône.

15 et 16 avril Savigny (Rhône) Stage de batterie-fanfare F.M. du Rhône, 235, rue Vendôme, 69003 Lyon. 1989

18 au 30 juillet Savigny (Rhône) Stage de monitorat et direction F.M. du Rhône, 235, rue Vendôme, 69003 Lyon. 1989

26 mars au Morcenx (Landes Stage de jeunes musiciens d'harmonie Union des soc. mus. des Lantes. Mme Larché 1 6, 2 avril 1989 av. Foche. 40160 Parentis-en-Born. Tél : 58.78.42.93.

Assemblées générales

28 mai 1989 Le Creusot Congrès de la Fédération Musicale de Saône-et- Harmonie de le Creusot. Loire et Festival

18 juin 1989 Péron 39e Congrès de la Fédération Musicale de l'Ain M. A. Vial, secrétaire général, 78, rue de la Républi­ que, 01500 Amberieu-en-Bugey.

1er octobre 1989 Decazeville Assemblée Générale de la Fédération dépar­ M. Robin, président de la F.D.S.M.A. rue de la Répu­ tementale des Sociétés Musicales de l'Aveyron blique. 12300 Decazeville. Tél. : 65.63.67.56.

22 octobre 1989 Commercy 67e Congrès de la Fédération Lorraine M. R. Bellion. Conservatoire de Musique, av. Patton, () 57500 Saint-Avold. PROTON-CAPILLERY Sari 31, quai Pierre-Scize - 69009 LYON - cô 78.27.31.59

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