ilevard Magenta 1(3 UE

"AVALLEE CE Sommaire Editorial

4 Divertimento Nous voici arrivés au terme d'une année qui fût pour les uns et les autres rem­ Rev'Evolution plie de labeur, de joie, et malheureusement pour certains, de peine. C'est le cas pour la Confédération Musicale de France où, cette année qui Pierre Catel 6 s'achève, a été marquée par la disparition de fidèles amis, récemment encore, Musicien de la Révolution Française par celle de notre ancien président, Jules Semler Collery. Les activités furent variées et constructives : l'édition musicale que nous venons 8 Nouvelles Internationales de créer remporte un encourageant succès et devrait rapidement atteindre son but : proposer à nos ensembles des oeuvres originales de qualité. 10 Class Jazz Une commission élabore actuellement un projet de statut pour nos Directeurs de Sociétés Musicales ainsi qu'une étude sur la vie musicale associative traitant 12 Pierre Jansen des rapports entre nos associations et les collectivités locales. 14 Discothèque d'or 1988 a vu également la politique de la régionalisation se concrétiser avec la réa­ lisation du congrès en régions. L'expérience d'Aix-les-Bains, avec la Fédération 16 Flûtes à bec régionale Rhô ne-Alpes s'est révélée constructive et efficace. L'effort engagé sera poursuivi en 1989, année où nous aurons l'occasion de 20 Examens 1989 prouver, d'une façon spectaculaire, l'importance et la vitalité de la pratique musicale amateur. 33 La vie musicale dans nos régions Par les différentes manifestations organisées pour la célébration du Bicentenaire CoMeil de la Révolution, dont le grand rassemblement national à les 23 et 24 sep­ V7 /féjlml tembre, je rappelle mon souhait que toutes nos régions y participent. de tkuié-t/iMnmdie J'adresse à toutes les musiciennes, à tous les musiciens et à leur famille, des vœux de bonne année, que celle-ci leur apporte beaucoup de satisfaction dans 60 Kiosques leur vie familiale et professionnelle. Que toutes nos fédérations régionales et départementales, que toutes nos socié­ 62 Manifestations tés musicales, obtiennent succès et rayonnement.

63 Petites annonces André PETIT

103, bd Magenta 75010 PARIS Tél. : 116-1) 48.78.39 42 journal de la BICENTENAIRE DE LA REVOLUTION FRANÇAISE Confédération ODE A LA LIBERTE La C.M.F. organise, le samedi 1 1 février 1989 au Centre Culturel Albert-Ehrmann, Musicale de 103, boulevard Magenta, Paris 108, une journée d'information, d'audition et de ren­ France contre sur la musique de la Révolution Française et les œuvres éditées par la C.M.F. Cette journée est destinée aux directeurs de sociétés musicales et responsables cultu­ Directeur-Gérant : rels. Elle sera animée par Désiré Dondeyne et le musicologue Frédéric Robert. M. André PETIT Les personnes intéressées doivent s'inscrire auprès de la C.M.F. Cette journée est gratuite. Abonnement : 1 an ATTENTION : nombre de places limité. FRANCE : 90 F ÉTRANGER : 190 F Prix au numéro : 20 F

N° de Commission paritaire en attente Courrier des lecteurs CRÉ Une rubrique courrier des lecteurs est en projet : Création, réalisation, édition 43.07.05.48 ♦ suggestions, Écrivez-nous : C.M.F. « Toute reproduction, même partielle et ♦ critiques, courrier du lecteur, 103, par quelque procédé que ce soit, du contenu de la présente Revue est interdite, selon la loi ♦ bonnes idées, boulevard Magenta, du 11 mars 1957, sans l'autorisation écrite préalable du directeur de la publication. ♦ échanges de point de vue. 75010 Paris. Cette autorisation spécifique et préalable suppose en tout état de cause que ia source Photos de couverture l'Arche naturelle d'Etretal la Région, parte­ du texte reproduit soit mentionnée. » naire des Lycées Photo E Valette. La Société Européenne de Pro­ pulsion à Vernon. Photo SEP Bicentenaire de la Révolution française œuvres éditées par la C.M.F. pour les sociétés musicales et préparées par Désiré Dondeyne

Liste des morceaux

Pour Orchestres d’Harmonie

• Ouverture en Fa Majeur (1793)- Supérieure 8 mn MEHUL • Offrande à la Liberté (1792) - Veillons au Salut de l'empire - Allons enfants de la Patrie - La Carmagnole - Ça Ira - Deuxième Division ■ 8 mn GOSSEC • Symphonie en Ut (1795) - (un seul mouvement) - Troisième Division ■ 6 mn CATEL • Marche Lugubre (1790)- Toutes Divisions 8 mn GOSSEC • Pas de Manœuvre (1794) - (en Fa Majeur) - Troisième Division - 8 mn G E B AU E R • Pas de Manœuvre (1794) - (en Fa Majeur) - Troisième Division ■ 8 mn DUVERNOY • Première Marche Militaire (1791) - (en Fa Majeur) - Troisième Division - 8 mn CATEL • Symphonie Militaire (1794) - (un seul mouvement) - Troisième Division ■ 6 mn CATEL • Musique pour Célébrer la Mémoire des Grands Hommes (1799) - (Quatre mouvements) - Division Excellence - 18 mn REICHA • Marche Funèbre (1797) - (pour le Général Hoche) - PAISIELLO Division Supérieure - 7 mn EPOQUE IMPERIALE • Marche Militaire - (en Fa) Pas Redoublé (Ré mineur) - Deuxième Division 6 mn GEBAUER RESTAURATION • 2e et 3“ Suites (1817) - 2e Suite (marche, menuet, pas redoublé, valse) - Division Supérieure ■ 15 mn AGENDA RÉPUBLICAIN - 2• Suite (marche d'Henri IV, polonaise, pas redoublé, valse) - Division Supérieure - 15 mn BLASIUï

Pour Vannée du Bicentenaire de la Révolution Française, la C.M.F. vous propose cet agenda de Avec chœurs bureau (12 x 23 cm) donnant la concordance des dates et des calendriers républicain et grégorien. • La Marseillaise (1792) - (avec soli et chœur mixte) - Toutes Divisions - 6 mn Version de G0SS(= Bulletin ié£0j}S£ à_ découper ou_à jeprQduirç • Le Chant du Départ (1794) - (avec soli et chœur mixte) - Toutes Divisions - 8 mn MEHh • Peuple éveille-toi (Voltaire 1791) (avec chœur à 3 voix d'hommes) - Première Division ■ 4 mn GOSSh Mme, M. • La Bataille de Fleurus (1794) - (avec chœur d'hommes) - Adresse_ Division Supérieure - 6 mn CAT— • Aux Mânes de la Gironde (1795) - (avec chœur mixte) - Division Supérieure ■ 8 mn G0SÎ • L'Hymne des vingt-deux (1795) - (ténor solo et chœur mixte) - Première Division - 10 mn • L'Hymne du Panthéon (1794) - (voix d'hommes) - Téléphone______Division Supérieure ■ 10 mn CHERUE^ • Le chant du 14 juillet (1790-91) (avec chœur d'hommes) - Souhaite recevoir______exemplaires de l'Agenda Républicain C.M.F. Prix spécial de souscription : 80 F. Première Division - 10 mn GOS— Ci-joint mon règlement de______à l’ordre • Chant du Retour de Campo Formio (1797) (hymne pour la Paix - de la C.M.F. avec quatre solistes et chœur mixte) - Division Supérieure - 7 mn meb Envoyer à la C.M.F., 103, boulevard Magenta, 75010 PARIS. • Te Deum (1790) - (voix d'hommes) - Première Division - 25 mn GOS

2 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 Jules Semler-Collery qui fût Prési­ dent de la Confédération Musicale de Adieu à mon ami France de 1 969 à 1 976 est décédé le jeudi 3 novembre dernier à l'âge de 86 Charles Jay qui La disparition ans. Originaire de Dunkerque il reçut ses vient de nous quit­ du commandant premières leçons de son père qui était ter... chef d'orchestre. Il fut ensuite l'élève Semler Collery de Vincent D'Indy et de Paul Vidal. Nous nous connaissions depuis le Lauréat du Conservatoire de Paris et Conservatoire où Charles JAY était de la Schola Cantorum. il fut reçu Pre­ élève chez Henri Busser et moi chez mier au Concours de Chefs de Musique Roger Ducasse. D'un an mon aîné, d'infanterie en 1927. Il devint Chef de nous étions rentrés à peu près ensem­ Musique des Equipages de la Flotte en ble de captivité. 1939. En 1943, nous sommes « montés » Il exerça ses fonctions de directeur à Fontainebleau pour le concours musical à la Légion Etrangère, au 95e d'essai pour le Prix de Rome, huit jours R.l. de Bourges, au 51e R.l. d'Amiens en loge pour écrire une fugue et un puis dans les musiques de la Marine à chœur « Ophélia » sur un poème Brest, Casablanca, à l'Amirauté de d'Arthur Rimbaud. Charles Jay réussit Toulon puis à Paris. et je me souviens m'être préoccupé pour le Prix de Rome, de trouver, entre Jules Semler-Collery était également autres deux artistes, Charles-Paul et compositeur : plusieurs ouvrages Anne-Marie de Barbentane, pour l'exé­ symphoniques, des pièces pour instru­ ments solistes, des morceaux de con­ cution de sa Cantate « S'allume la mémoire »> ; j'étais alors à l'Orchestre cours pour le C.N.S.M. de Paris... de l'Opéra et côtoyait de nombreux Il était officier de la Légion d'Hon- artistes. Charles Jay obtint un Second neur, officier d'Académie, officier dans Grand Prix. l'ordre des Arts et Lettres. Puis nos routes changèrent de direc­ Après Albert Ehrmann et Charles tion, il fut nommé à la tête du conserva­ Jay, c'est une grande figure de l'his­ toire d'Amiens et moi à celui de Dijon. toire de la C.M.F. qui disparaît avec lui. Mais, chaque année nous nous rencon­ Nous assurons sa famille de toute trions lors de l'Assemblée générale de notre sympathie. l'Association des Directeurs de Conser­ vatoire ; malgré ces rencontres espa­ cées, une amitié nous liait et nous étions toujours très heureux de nous retrouver, nous confiant nos soucis et bien sûr, nos satisfactions. Chacun de nous s'intéressait aux musiciens amateurs et là, à nouveau nos chemins se sont croisés, lui, comme président de la Fédération de Picardie, moi, comme président de la Fédération de la Côte-d'Or. Je garderai le souvenir affectueux d'un musicien sensible, toujours plein d'excellentes idées et d'une bien agréa­ ble constante bonne humeur.

André AMELLER Président Honoraire de la Confédéra­ tion Musicale de France

En dernière minute, nous venons d'apprendre avec beaucoup de peine le décès subit de Monsieur Louis Gachassin, trésorier adjoint de la C.M.F., nous lui rendrons hommage dans le prochain numéro.

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1983 3 Vous avez ci-dessous : Divertimento... — A gauche, une liste de 20 ouvrages lyriques, opéras-comiques ou opéras, numérotés de 01 à 20 ; Par M. Paul Pin, — A droite, une liste de 20 personnages, dont chacun appartient à ancien secrétaire général l'un des ouvrages de la liste de gauche, mais pas à celui qui est sur la de la C.M.F. même ligne que lui. et président de la fédération musicale 01 Gianni Schicchi (Puccini) Inès d'Ile-de-France. 02 Le bal masqué (Verdi) Ourrias 03 Lakmé (Delibes) Lola 04 La Favorite (Donizetti) Amelia 05 Eugène Onéguine (Tchaikowsky) Elvira 06 Cavallema Rusticana (Mascagni) Eisa 07 Don Carlos (Verdi) Nicias 08 Cosi fan tutte (Mozart) Armel 09 L'Italienne à Alger (Rossini) Tamino 10 Carmen (Bizet) Mercutio 11 La Tosca (Puccini) Lauretta 12 Le maître de chapelle (Paër) Lenski 13 Gwendoline (Chabrier) Mercédès 14 Roméo et Juliette (Gounod) Glycère 15 Lohengrin (Wagner) Anna 16 Les Troyens (Berlioz) Diana 17 Thaïs (Massenet) Dorabella 18 Sapho (Gounod) Elisabeth 19 Mireille (Gounod) Frédéric 20 La flûte enchantée (Mozart) Angelotti

Il s'agit de replacer chaque personnage en face de l'ouvrage auquel il appartient. Les initiales des 20 noms, lues verticalement dans l'ordre de 01 à 20, donneront le titre d'une opérette bien connue.

trompette, un tuba, trois percussionnis­ Rev’Evolution 89 tes, quintette à cordes et harpe (ad libi­ tum). Niveau orchestre d'élèves : élé­ Dans cette comédie musicale en mentaire 2®, moyen. deux actes d'un style humoristique, on Le quintette à vent intervient en y voit des personnages en couleur soliste dans plusieurs numéros. Une symbolisant les nouvelles chaînes dont partie facile de piano permet de faire il faut se libérer : la drogue, l'alcool, le travailler les chants des chœurs racisme, l'argent et le profit, la puis­ d'enfants à une ou deux voix égales. sance du contenu de certains médias. Ce sont les enfants qui font prendre Grâce à la souplesse du nombre des— conscience à leurs parents que ces choristes cet opéra-conte écrit pour des— « forces de l'endormissement » inhi­ enfants, peut se réaliser avec beaucoup— bent leur liberté de penser. ou peu de classes. Le sujet fait réfé__ rence à la Révolution Française de 8Sz^ A côté des enfants acteurs ( mini­ et a reçu l'agrément de la Mission di__ mum 9 ) il y a 10 rôles de chanteurs ou Bicentenaire de la Révolution ; il es comédiens adultes ou adolescents. soutenu par l'Education Nationale^ L'orchestration est écrite pour : une Mais l'éternité des sujets abordés li flûte, un hautbois, une petite clarinette, permet d'être joué au-delà de 89. deux clarinettes si b, une clarinette basse, un basson, un saxo alto, un saxo LES COMMANDES SONT A PASSER ténor, un saxo baryton, un cor, une C.M.F. DIFFUSION ~

4 CMF - H° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1968 Bicentenaire de iaBévoiution Française

MISSION DU BICENTENAIRE DE LA REVOLUTION FRANÇAISE L'APPEL AUX TAMBOURS

En chargeant Jean-Paul GOUDE de concevoir et de réaliser l'une des gran­ des manifestations du Bicentenaire de la Révolution, la Commission du Ministère de la Culture a choisi de donner le pouvoir à un artiste qui a le pouvoir de l'imagination. Avec la photographie, la vidéo, le film et la publicité, ce dessinateur dans l'âme a depuis ces dernières années introduit dans nos mémoires ses fan­ tasmes à la fois exotiques et extravagants. Il est l'un des créateurs d'ima­ ges les plus originaux des médias de notre temps. Publivores et publiphobes, les téléspectateurs n'ont pas pu faire autre­ ment que de remarquer l'extraordinaire invention contenue dans ses spots de publicité : les lutins palmés et sautillants de Kodak c'est lui, le mini opéra de Lee Cooper c'est encore lui. Mais il faudrait citer aussi Orangina, le Club-Med, le Crédit Lyonnais et dernièrement la femme toréador des bas Dim. Ce n'est pas pour rien que le prestigieux musée Cantini à Marseille lui a consacré l'été dernier une grande rétrospective et qu'il a été invité à présenter un court métrage aux journées d'Arles. Reconnu à Paris comme à New York d'où sa mère est originaire, Goude a mis en scène les spectacles de la chanteuse noire Grâce Jones dont il a fait un mythe. Homme de théâtre, chorégraphe, (il a été aussi danseur), Jean-Paul Goude est un de ces concepteurs, de ces visionnaires pour qui le seul grand "challenge" de la vie est d'inscrire dans la réalité ses rêves les plus fous. Entouré d'une équipe de production de cinéma efficace et conseillé par BULLETIN DE PARTICIPATION d'éminents historiens, J-P. Goude n'entend pas dans le spectacle qu'il prépare respecter la vérité historique à la lettre. VEUILLEZ COCHER LES TITRES DES MORCEAUX QUI "La Marseillaise" programmée pour le 14 juillet 1989 de 21 heures à minuit à Paris sera "une synthèse de l'esprit révolutionnaire, pas une VOUS SONT FAMILIERS suite d'images d'Epinal". L'histoire nous apprend que de l'automne 1789 POUR PARFAIRE VOS INTERPRETATIONS, à l'été 1790, de village à village, de ville à ville, les habitants ont frater­ nisé dans un grand élan patriotique et révolutionnaire. Ces fêtes régiona­ REPORTEZ-VOUS AUX ENREGISTREMENTS SUR les s'appelaient des "Fédérations". L'Assemblée Constituante décida DISQUE CORELIA (CC 376845) d'organiser à Paris une Fédération Nationale qui en a été comme le cou­ ronnement. Le 14 juillet 1790, jour anniversaire de la prise de la Bastille, 14.000 gardes nationaux venus de tous les départements s'assemblèrent □ NIVEAU ELEMENTAIRE au Champ de Mars devant une foule immense. Ils jurèrent "d'être fidèles □ Fractions de roulements à la Nation à la Loi et au Roi" et de demeurer "Unis à tous les français par □ Ra de trois les liens indissolubles de la Fraternité". □ Ra de neuf C'est dans cet esprit que Jean-Paul Goude veut entre autres choses, faire □ Rythmes courants partir de tous les coins de la France, des milliers de tambours qui devront □ Pas redoublé (p.13 T.O III) se réunir à l'Arc de Triomphe et descendre les Champs-Elysées en battant □ En mesure d'assurer correctement un défilé le même roulement à l'unisson jusqu'à la place de la Concorde. Chef d'orchestre de cette grande Fête, Jean-Paul Goude se fait Programme aujourd'hui garde champêtre et lance un appel à la population : "Hom­ □ Marches AIR, version simplifiée mes, femmes et enfants de ce pays, venez battre du tambour pour que (R. GOUTE T.O III) vive la Marseillaise I". □ Les premières (R. GOUTE T.O III) □ Thèmes de lo retraite (T.O III) Bernard GIQUEL □ Majorettes - Parade (LEFEVRE T.O III)

INFORMATIONS PRATIQUES □ NIVEAU SUPERIEUR (Instrumentistes confirmés) (i □ Diane * RIGODON -Chaque tambour ou société intéressé par cette manifestation, retransmise par □ THEME RETRAITES FRANÇAISES toutes les télévisions du monde entier peut dès à présent renvoyer à son président de région respectif le bulletin de participation. (variations 1.2.3. roulée T.O III) □ Marches Airs n°2 (R. GOUTE) T.O - Robert GOUTE, conseillé musical pour les tambours, a fixé ou minimum le □ Cinq marches (Raynaud) T.O III niveau élémentaire pour participer au défilé. □ Toptce (R. GOUTE) T.O III - Les jeunes de moins de 18 ans doivent joindre une autorisation parentale ô leur □ Marches roulées (R. GOUTE) T.O III participation. □ GISQUETTES Marches (G. TERRE) T.O III - Les réponses doivent parvenir le plus rapidement possible aux présidents de □ 6. 4. 2 (répétitif) T.O III REGION (avant Noël). - l'ensemble des frais : voyages, hébergement, repas, seront pris en charge par la POUR TOUS RENSEIGNEMENTS. VEUILLEZ PRENDRE CONTACT AVEC VOS PRE Mission du Bicentenaire. SIDENTS DE REGION.

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 5 1794 aura marqué l'apogée de l'art Catel Musicien de la Révolution Française civique lequel se reflète plus particuliè­ rement dans les hymnes et pièces ins­ par Frédéric Robert trumentales de Catel. Parmi ces derniè­ res on délaissera sans dommage le Pas Gossec — nous l'avons vu (1) aura de Manœuvre au profit des Marches été le premier et aussi le plus constant Militaires dont on trouvera comme une parmi les illustrateurs sonores des sublimation au deuxième acte de Fidelio Fêtes Civiques, mais à ses débuts il (9). La Symphonie Militaire — en un parut solitaire ; au point que cela seul mouvement comme toutes les « blessait le sentiment d'égalité » (2) à symphonies pour harmonie destinées en croire certains révolutionnaires sour­ aux Fêtes Civiques — trahit une cilleux. Lesquels n'avaient raison qu'à influence de Haydn par-delà son analo­ demi, car dès 1791, un élève de ce gie de titre avec la Symphonie en Ut même Gossec, Charles-Simon Catel, n° 100 qui lui est exactement contem­ natif de Laigle (actuel département de poraine. Constant Pierre précisait le l'Orne) et membre depuis le 1 6 août motif où cette influence était la plus 1 789 de la musique de la Garde Natio­ sensible (10). Mais il jugeait le dévelop­ nale Parisienne, se signalait, justement, pement insuffisant et le retour du par un Hymne à l'égalité composé sur thème initial trop rapide (11). Quant à des strophes de Marie-Joseph Chénier, la nouvelle Ouverture — en fa — elle pour voix et sextuor à vent (3). Avec est la seule de toutes celles conçues ses nombreux ornements cet hymne pour les fêtes civiques à ne pas com­ fleurait encore l'Ancien Régime, évo­ porter d'introduction lente. D'intérêt quant plutôt la perruque poudrée et les reviendrons dans notre prochain article musical sans doute moindre que la pré­ souliers à boucle que le bonnet consacré à l'auteur du Chant du cédente (12), on retiendra, cependant, phrygien ! On en dirait de même d'une Départ. Entre-temps, Catel avait fait qu'à en croire une note inscrite sur un Marche Militaire en fa majeur (4), peut- entendre, le 11 juin 1792, lors des matériel, elle aurait servi de prélude à la être la première, et dont la partition obsèques du major-général Gouvion cantate de la Bataille de Fleurus, page manuscrite, probablement autographe, Saint-Cyr, un De Profundis pour chœur maîtresse sans conteste de tout le est datée du 1 6 juillet 1791. Deux ans et harmonie dont la partition est mal­ répertoire civique. Son premier enregis­ plus tard, ce même Charles-Simon heureusement perdue. L'Hymne à trement fit dire à un critique de disque Catel s'imposait davantage encore à l'Egalité — déjà cité — devait être exé­ qu'avec elle l'art républicain touchait à l'attention par une Ouverture en ut dont cuté sept jours plus tard pour l'anniver­ la perfection. Notre éloge ne sera pas l'introduction lente, dans le mode saire de l'abolition de la noblesse en aussi absolu, bien que dans nos cours mineur de même tonalité, se souvient France. Jusqu'au 30 novembre 1792, et exposés sur les musiques de la Révo­ des premières mesures de l'ouverture Catel aura été membre de l'Armée du lution Française, cette cantate ait été d'Alceste de Gluck /5). Voilà qui con­ Rhin, probablement comme chef de toujours favorablement accueillie, y traste, certes, avec l'Allégro qui fait musique. A son retour à Paris, Il devait compris par ceux que La Marseillaise ou suite en ut majeur. Son premier thème être nommé « professeur de lre classe Le Chant du Départ faisaient plutôt harmonisé en sixtes peut être alors rap­ de solfège et d'harmonie » dans la sourire. Une nouvelle gravure, réalisée proché de celui de l'ouverture de musique de la Garde Nationale et cette fois dans la version originale à L'Enlèvement au Sérail, le deuxième accompagnateur à l'Opéra — fonctions trois voix d'hommes, la fera sans doute ayant la facilité souriante et désinvolte qu'il conservera jusqu'au 6 septembre apprécier encore plus à sa juste valeur. de Boieldieu. Constant Pierre jugeait en 1803. Entre-temps, il sera resté — Un fragment en fut exécuté au concert somme cette œuvre « intéressante, jusqu'en 1794 — accompagnateur à du 1 1 Messidor an II (29 juin 1 794), la bien que les développements ne soient l'ancienne Ecole Royale de Chant et de première audition intégrale devant être pas des meilleurs » ; et il ajoutait qu'« il Déclamation. De 1793 date encore son affichée pour le 14 juillet suivant. On y a peut-être trop de remplissage ». Hymne sur la reprise de Toulon, un l'entendra encore le 23 Thermidor an II Cette ouverture est donc construite chœur pour trois voix d'hommes sans (10 août 1 794) et le 1 6 Pluviôse an IV comme toutes celles destinées aux accompagnement qui est, de loin, le (5 février 1796), à la cérémonie funè­ Fêtes Civiques à l'image d'un allegro de meilleur des nombreux hymnes inspirés bre en l'honneur du général Jourdan qui symphonie à deux thèmes avec une par le premier exploit militaire de Bona­ avait été, précisément, le vainqueur de introduction lente. Elle devait être parte (6). Fleurus (13). Constant Pierre a fait entendue pour la première fois le 20 Fri­ Certes, le choix de cette formation remarquer le quasi-athématisme qui maire an II (10 décembre 1793) lors n'était pas entièrement nouveau : nous paraît être surtout le propre de la d'une de ces fêtes : celle organisée par souvenons-nous de l'un des hymnes première strophe (Non, il n'est rien la Municipalité parisienne dans Notre- composés deux ans plus tôt par Gossec d'impossible...), d'une facture plus Dame de Paris transformée en Temple pour le transfert de Voltaire au Pan­ hâtive que les deux suivantes. « On de la Raison. Elle devait ensuite figurer théon (7). Néanmoins, cet Hymne sur sent, ajoute Constant Pierre, que au concert projeté par l'Institut National la reprise de Toulon de Catel, préfigure l'auteur a procédé largement, en tenant de Musique le 11 Prairial an II (30 mai bien davantage l'écriture un peu mas­ judicieusement compte des conditions 1 794) et qui eut lieu finalement le 1 7 sive mais combien efficace des chœurs d'exécution par des masses imposan­ Brumaire suivant (7 novembre 1794). orphéoniques masculins de tout le XIXe tes et en plein air. On remarque aussi A ce même concert du 20 Frimaire an II siècle. Constant Pierre juge qu'il n'est dans son œuvre le souci de l'expression où cette Ouverture en ut avait donc été pas dépourvu de caractère ; il ajoute et un certain sentiment, avec une ten­ créée, les mêmes exécutants s'étaient qu'il est « habilement disposé au point dance au style imitatif ». On en jugera pareillement fait applaudir dans une de vue harmonique, ce qui n'étonnera plus spécialement par ce murmure des autre première audition : celle de pas de la part du futur auteur du vagues au début de la deuxième stro­ l'Ouverture de Méhul sur laquelle nous « Traité d'Harmonie » (8). phe (Pareils aux flots de ces ravines/

6 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 Dont le bruit sème la terreur... ) (14) passant par Sainte-Beuve (25), Emile d'être à nouveau enregistrée par la Musique des qui pourrait bien se souvenir des pre­ Henriot (26), et Albert Soboul (27). Si Gardiens de la Paix de Paris (dir. Claude Pichau­ mières mesures, d'un préromantisme reau) dans un album réalisé par les disques Erato (à l'on veut bien faire abstraction des véri­ paraître en février 1989), des extraits de cet descriptif saisissant, du Psaume Super tables « hors-d'œuvre mythologiques » album de trois disques compacts se trouvant ras­ Flumina Babylonis de Giroust qui avait que constituent les premières de ces semblés sur un disque compact. ECD 75524. été couronné en 1768 lors d'un con­ (10) Mesure 31 signalée par Constant Pierre. strophes, (28) celles qui relatent l'évé­ (11) Cette Symphonie Militaire de Catel avait cours ouvert par le Concert Spirituel — nement proprement dit peuvent, en été enregistrée par la Musique de l'Air (dir. P. Lie­ Cette récompense — obtenue d'ailleurs effet, compter parmi ce que la poésie senfelt) dans l'album de la Guilde du Disque (Voir pour deux musiques différentes sur le supra n° 9). révolutionnaire a produit de meilleur. (12) Même remarque. même texte ! — ayant permis à Giroust Elles suffiraient à prouver, comme on (1 3) Un premier enregistrement en avait été réa­ de devenir le Maître de Chapelle de l'a souvent répété, combien Lebrun lisé par la Chorale des Jeunesses Musicales de Louis XVI (il se sera rallié ensuite à la aura appris à Victor Hugo à faire « ron­ France (dir. Louis Martini) et la Musique des Gar­ diens de la Paix de Paris (dir. Désiré Dondeyne) Révolution) (15). Ainsi l'orchestre ne fler les vers » : dans un disque Erato « Musique de la Révolution se borne-t-il pas, du moins tout au long « Mais des flots fut-il la victime Française » 30cm/33t Mono 3185 et Stéréo STE 50073 avec quelques coupures nécessitées par la de cette partition, à soutenir les voix. Ainsi que « Le Vengeur » il est beau de Cette strophe, de beaucoup la plus gravure, les contralti remplaçant les haute-contre. périr. (14) Un extrait de cette strophe a été reproduit parfaite, est à la sous-dominante — Il est beau quand le sort vous plonge en partition dans Désiré Dondeyne et Frédéric sol mineur — du ton de la précé­ dans l'abîme Robert : Nouveau Traité d'Orchestration à l'usage dente, ce qui permet l'enchaîne­ des Harmonies, Fanfares et Musiques Militaires ; De paraître le conquérir ». Lemoine, 1969, p. 301. ment avec la troisième en ut majeur. (à suivre) Frédéric Robert (1 5) Ce motet et la Messe du Sacre de Louis XVI Si les premières mesures peuvent naguère enregistrés par la Chorale des J.M.F. (dir. en paraître scholastiques avant Louis Martini) sur disque Erato LDE 3032 seront (1) Voir nos deux derniers articles sur Gossec. prochainement enregistrés de nouveau — avec l'entrée des chœurs, l'ensemble affirme (2) Constant Pierre : Bernard Sarrette et les ori­ une troisième œuvre sacrée — par la même firme triomphalement la tonalité comme gines du Conservatoire National de Musique et de et sous la direction de Louis Devos. plus tard la Cinquième Symphonie Déclamation ; Librairie Delalain, 1895, p. 1 13. (16) Troisième strophe. Réduction voix et p. de (3) Publié en partition à l'époque, comme tous Constant Pierre dans Musique exécutée aux Fêtes de Beethoven. Avec une modula­ les hymnes avec cette formation (2 clarinettes, 2 Nationales de la Révolution Française ; Leduc. tion brusque et sans transition d'ut à bassons et 2 cors). La réduction pour voix et piano 1983, P. 84. ré bémol, dont l'absence de fondu pré­ figure dans Musique des Fêtes et Cérémonies de la (17) Réduction pour piano par C. Pierre dans figure Berlioz (16). Comme cela Révolution Française ; Imprimerie Nationale, Musique des fêtes... op. cit. pp./Enregistrée par la 1899, p.408. Musique des Gardiens de la Paix de Paris (dir. se retrouvera un an plus tard dans une (4) Réduction pour piano seul par Constant Désiré Dondeyne) dans disque Erato op. cit. seconde Symphonie — en ut — de Pierre, ibid., p.545. Un premier enregistrement « Musique de la Révolution Française ». Nouvelle Catel, ces harmonies se heurtent et cla­ microsillon avait été réalisé par la Musique des version ibid. à paraître dans album cit. n° 9. Gardiens de la Paix de Paris (dir. Désiré Dondeyne) quent au vent comme les couleurs d'un (18) La deuxième strophe de cette Ode Patrioti­ dans le premier disque d'une « Anthologie de la que avait été enregistrée séparément par l'ensem­ drapeau (17). Quant au poème de musique française pour harmonie militaire » ble vocal Jean Rollin et la Musique des Gardiens de Lebrun, il est, en fait, plus ancien puis­ (Sélection et notices de Frédéric Robert) parue la Paix de Paris (dir. Désiré Dondeyne) au Club que tiré d'une Ode patriotique datée de chez Erato 30cm/33t Mono LDE 3359 et Stéréo Français du Disque dans deux disques devant STE 50259. L'adaptation de Désiré Dondeyne est accompagner l'Almanach Impérial de Jean Massin 1 792 et dont Charles-Simon Catel disponible (voir notre numéro précédent). Un nou­ et plus tard réunis en un seul disque 30cm/33t avait déjà mis en musique trois stro­ vel enregistrement par la même formation (dir. Stéréo Compatible. phes sous ce même titre, sous forme Claude Pichaureau) paraîtra prochainement, édité (19) Enregistré par le ténor René Hémon et le par la même firme, dans un album de trois disques d'une cantate également en trois volets Sextuor à Vent des Concerts Pasdeloup dans compacts (Sélection et notice de Frédéric Robert, l'album déjà cité de la Guilde Internationale du Dis­ différents et destinée aux mêmes effec­ ECD 75521/22/23) dont les principaux extraits que (Voir supra n° 9). Une nouvelle version plus tifs, le deuxième de ces volets annon­ figureront sur un quatrième disque vendu séparé­ conforme paraîtra réalisée avec un baryton (Gilles çant nettement avec un accompagne­ ment ECD 75524 (sous presse). Cachemaille) et des solistes de la Musique des (5) Même remarque que pour l'œuvre précé­ Gardiens de la Paix de Paris (dir. CLaude Pichau­ ment comparable (Quoi ressuscités par dente en ce qui concerne son nouvel enregistre­ reau), dans l'album Erato (Voir supra. n° 9). la honte... (18) celui de La Bataille de ment, le premier ayant été réalisé par la Musique (20) Pierre Brochon : Le pamphlet du pauvre Fleurus. La dernière strophe de cette des Gardiens de la Paix de Paris (dir. Désiré Don­ (1834 - 1851) : Collection « Les Classiques du deyne) dans le disque Erato « Musique de la Révo­ Ode Patriotique, ajouterons-nous, mais Peuple » Editions Sociales, 1957, pp. 108 à 110. lution Française » 30cm/33t Mono LDE 3185 et Sur Charles Gille voir ibid. pp. 92 à 102. dans doute pour la petite histoire, était Stéréo STE 5007 3. L'adaptation de Désiré Don­ (21) Constant Pierre : Musique des Fêtes et écrite sur les paroles de la première deyne est disponible (Voir supra n. 4). La réduction Cérémonies... op. cit. op. cit. p. XV. strophe de la Bataille de Fleurus ! De pour piano avait été publiée par Constant Pierre (22) En décembre 1958 à la Maison de la Pen­ dans Musique des Fêtes... op. cit. pp. 501 à 506. sée Française avec la basse Marcel Vigneron. Voir 1 794 ou de 1 795 — il n'a pas été pos­ (6) Enregistré par les ténors et basses de la Cho­ notre article précédent du n° 415 (mars-avril sible, semble-t-il, de trancher définitive­ rale des J.M.F. dans l'album texte-musique 1988). ment à ce sujet — date l'Ode sur le « Napoléon Bonaparte » (Commentaire d'André (23) Chateaubriand : Mémoires d'Outre-tombe Castelot) et regravé par la même firme dans le dis­ vaisseau « Le Vengeur » à voix seule et et Essai sur les Révolutions dans « Bibliothèque de que Musiques du Premier Empire (30cm/33t Gra­ la Pléiade », Gallimard, édit. sextuor à vent, le plus réussi, à coup vure Universelle SMS 2810). Un nouvel enregis­ (24) Robert Sabatier : Histoire de la Poésie Fran­ sûr, de tous les hymnes composés pour trement figurera dans l'album Erato déjà cité avec çaise, Tome IV, La poésie du XVIII» siècle : Edi­ cette formation (1 9). Il fut inspiré par le pour interprète le Chœur d'hommes de l'Armée tions Albin Michel, 1975 p. 248 Française (dir. Serge Zapolski). mémorable sabordage d'un navire por­ (25) Dans une de ses Causeries du Lundi entiè­ (7) Voir notre article précédent. rement consacré à Lebrun. teur de blé venu d'Amérique et qui pré­ (8) Sauf indications contraires, les citations de (26) Emile Henriot : Poète français / De Turold à féra couler plutôt que de se rendre aux Constant Pierre sont empruntées à son ouvrage : André Chénier : H. Lardancher édit. 1 944 pp. 2 1 4 les Hymnes et Chansons de la Révolution Fran­ à 221. Anglais — ce qui fut encore chanté au çaise / Aperçu et Catalogue... ; Imprimerie Natio­ siècle suivant, notamment par Charles (27) Voir le magistral chapitre d'Albert Soboul nale, 1 904. sur la Révolution Française et la Littérature dans Gille (20). Mais la musique de l'Ode de (9) Une de ces marches avait été enregistrée par Manuel d'Histoire Littéraire de la France, Tome IV, Catel, bien qu'elle ait pu faire sensation la Musique de l'Air (dir. Paul Liesenfelt) dans 1789-1848, Editions Sociales, (avec nos cha­ l'album texte-musique (Commentaire de liaison peaux sur la musique rédigés en collaboration avec lors de rares exécutions au piano susci­ d'Alain Decaux) édité par la Guilde Internationale tées par Constant Pierre (21) ou par Léon Guichard) 1972. du Disque (3 disques mono 30/33t) et réimprimé (28) Dans un rapport inédit présenté en 1950 à nous-mêmes (22) aura été plus oubliée, par les disques Accord (2 disques Compacts). une assemblée des Musiciens Progressistes et que Cette Marche Militaire que la Guilde du Disque malgré tout, que les strophes de Lebrun nous comptons publier prochainement. L'aîné du avait regravée sur un disque, l'un consacré à des Groupe des Six portait sur ce poème de Lebrun un constamment louées, de Chateau­ Musiques de la Révolution Française (SMS 2809) jugement d'autant plus restrictif qu'il n'en avait, briand (23) à Robert Sabatier (24), en l'autre à L'histoire en marches (SMS 2524), vient précisément, retenu que ses débuts fastidieux.

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 7 NOUVELLES

W.A.S.B.E.

« Je vous donne les meilleurs vœux musicaux pour 1989 et j'espère vous rencontrer à Kerkrade au Congrès de la W.A.S.B.E. (World Association for Symphonie Bands and Ensembles, 17-22 juillet 1989 »

Jan Molenaar président de la W.A.S.B.E.

Nous sommes aujourd'hui plus de langues, dont en version française pour 800 membres. Chers amis, musiciens, les francophones, nous ouvre des pos­ chefs d'orchestre, éditeurs et composi­ sibilités de communication. teurs de musique, amoureux de l'orchestre d'harmonie et des ensem­ J'attire votre attention sur les informa­ bles à vents, rejoignez-nous pour la pro­ tions de la Newsletter n° 3 d'août 1988 et motion de ces formations. les adresses données concernant, d'une part votre venue à Kerkrade et d'autre Cet été, le Bureau directeur de la part, la sélection d'œuvres par la Wasbe W.A.S.B.E. et son président se sont réu­ qui seront exécutées par la Musique de nis à Kerkrade en Hollande. Le congrès l'Armée de l'air des Pays-Bas. de juillet 1989 se prépare sous d'heureux auspices. Le programme des festivités Faites sans délai vos réservations parviendra incessamment aux adhérents. pour l'abbaye de Rolduc, l'hôtel du châ­ J'ai proposé à Jan Molenaar que soit teau Erenstein ou l'hôtel Winseler Hof. donné au Congrès de Kerkrade un con­ Leur capacité d'accueil n'est pas très cert de musique symphonique légère grande et la ville attend une foule pour orchestre d'harmonie. impressionnante. J'ai proposé également l'organisa­ Si vous êtes intéressés par la proposi­ Je joins mes vœux à ceux du prési­ tion, dans les pays interressés, de festi­ tion de la WASBE qui cherche de nou­ dent ; des vœux de succès musicaux vals internationaux, sous l'égide de la velles compositions pour orchestre à les plus cordiaux à tous les musiciens WASBE. Les modalités seront discu­ vents, de compositeurs du monde de notre Association et à tous ceux de tées à la réunion du Bureau directeur à entier, envoyez votre partition et l'enre­ France. Chicago en décembre 1988. gistrement avant le 31 décembre Je salue nos nouveaux adhérents fran­ Nous recevons maintenant trimes­ 1988. çais parmi lesquels, le lieutenant-colonel triellement « Winds » la revue de Michel Chopin, directeur du Conserva­ l'Association britannique d'orchestre Je termine en vous rappelant que vos toire militaire de musique de l'armée de d'harmonie et d'ensembles à vents. nouvelles et vos articles musicaux sont terre, chef de musique des armées, prési­ Ses articles sur les évènements musi­ demandés par Frank Byrne l'éditeur de la dent délégué de l'association des Amis du caux internationaux sont très intéres­ Newsletter (voir le bulletin n° 2 de mai Conservatoire militaire de musique ; Ber­ sants ; malheureusement, les adhé­ 1988). nard Dupaquier, président de l'Ordre des rents qui ne parlent pas la langue Cordialement vôtre. musiciens, chef d'orchestre, directeur du anglaise ne peuvent en profiter. Par Serge LANCEN Conservatoire de Saint-Claude ; Maurice contre,la lettre de la WASBE, la News­ Membre du Bureau Faillenot, compositeur. letter, qui y est jointe, éditée en quatre directeur de la WASBE

CRAVATES Ua,fyr* d’or-.) vente par correspondance Fond : marine, bordeaux, gris-ciel la cravata tergal ••• 48 F TOUTES LES — par minimum de 12 — EDITIONS MUSICALES Nœuds papillons D I F F U S I O Tout coloris usuel - \//\riP i P ;> BP 29-93250 VILLEMOMBLE la cacd papillon aaa 32 F - JAZZ — par minimum de 12 — - CLASSIQUE TÉL. : (1) 45 28 66 05 + Ets G. SOUFFRET - RPo/xencsn; Ceintures de soirée 51, bd Magenta, Satin soie Expéditions dans toute la France 75010 PARIS nutre-Mer 8. Rtronnor Noir, bleu-nuit, blanc, cerise Tél. : 42.08.85.48 la ceintura de soirée... 220 F PARI11IONS SIMPLES : SUIVANf ÜISPUNIBILIIÉ : PRÉCISER LE 111RE — à la pièce — 50 % d'arrhes à la commande — port en sus

CMP - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 RNATIONALES

C.l.S.M.

Le 40e Congrès de la Confédération Internationale des socié­ tés musicales (C.l.S.M.) à Arhus (Danemark) du 28 septem­ bre au 1er octobre 1988

Réélection des membres du Comité Programme de travail tion de l'association belge. La nomina­ directeur : président, Dr Friedrich Les propositions, déjà entérinées par tion définitive du trésorier général se Weyermüller (Autriche) ; secrétaire les groupes de travail respectifs, furent fera lors du Congrès 1989 à Ostrava général, Alex Oggier (Suisse). Tous acceptées sans grande discussion. (Tchécoslovaquie). deux sont brillamment reconduits dans Elles concernent : leurs fonctions. Le poste de trésorier — le règlement pour les concours de Désignation des lieux où se tiendront général sera repourvu plus tard. Tracta­ musique C.l.S.M. (Challenge les prochains Congrès C.l.S.M. tions positives en vue de la création Sôhnle) Le 41e Congrès C.l.S.M. se tiendra d'une revue internationale de musique , — le règlement de remise des médailles du 31 août au 3 septembre 1989 à mise en vigueur des règlements pour de bienfaiteurs. Ostrava, Tchécoslovaquie. A la même les concours de musique C.l.S.M. et période, la ville d'Ostrava organisera pour l'attribution des médailles de bien­ Revue internationale de musique « Cla­ son « VIIe Concours international de faiteurs. rino » musique pour orchestres d'instruments La création d'une revue internatio­ à vents ». L'inscription au concours Sous la houlette du président, Dr Frie­ nale de musique est un vœu déjà ancien fera l'objet d'une publication dans les drich Weyermüller, Innsbruck, le 40e Con­ pour la C.l.S.M. Elle semble maintenant différentes publications nationales. en bonne voie mais reste conditionnée grès annuel de la C.l.S.M. s'est tenu à Arhus du 28 au 30 septembre 1988. Il réu­ par les possibilités suffisantes d'abon­ Pour marquer les festivités du jubilé de nissait les délégués des 15 associations nements que doivent procurer les asso­ l'association nationale des Pays-Bas, le nationales affiliées. La Confédération ciations affiliées. L'étude du projet, son 42e Congrès C.l.S.M. aura lieu du 18 au Musicale de France était représentée par concept général furent présentés par le 21 octobre 1990 à Arnhem. Au même son vice-président, M. Joseph Muller. Eu Dr Weikl (RFA) au cours d'un exposé de moment, à Barneveld, se déroulera le près de deux heures. Après discussion, égard aux possibilités réelles de notre championnat national des ensembles de mouvement, nous pouvons être satisfaits les délégués ont accepté le principe de majorettes ; dimanche 21 octobre, à Arn­ de la réalisation des divers projets, tels la nouvelle publication. En même hem, aura lieu le concours C.l.S.M. pour que la création d'une médaille, la remise temps, ils ont donné l'assurance que l'attribution du Challenge Sôhnle. des insignes honorifiques et des médailles cette nouvelle Revue internationale de la C.l.S.M. par les associations mem­ serait présentée gratuitement dans Le Congrès 1991 se tiendra à Rome, bres, la Fondation Sôhnle, une revue leurs publications respectives. l'associaton italienne a offert ses servi­ internationale de musique « Clarino », la ces pour l'occasion. constitution de contacts avec d'autres Elections associations, l'organisation de colloques Au terme d'une période de quatre Pour conclure et congrès, des séminaires pour direc­ ans, le Comité directeur (soit président, C'est par des remerciements à tous teurs à Trossingen, des camps internatio­ secrétaire général et trésorier général) les membres du Comité administratif, naux de jeunesse, des rencontres musica­ devait être soumis à une nouvelle élec­ aux membres du Comité élargi de la les, la collaboration à de grands événe­ tion. Les associations membres d'Autri­ C.l.S.M. et aux représentants des asso­ ments musicaux sur le plan international. che, de Suisse et de Belgique proposè­ ciations membres que le président a Notre collaboration toutefois ne peut être rent les actuels titulaires pour une réé­ conclu ce 40e Congrès annuel. Tout en justifiée que lorsqu'il s'agit de se mettre lection, soit : président, Dr Friedrich relevant le bon déroulement des séan­ en rapport avec des mouvements vrai­ Weyermüller ; secrétaire général, Alex ces, le président a émis le vœu que tous ment intéressés par notre musique. Oggier ; trésorier général, Martin de nos actes soient guidés par la devise : Ryck. « à tout problème une possibilité de L'ordre du jour du Congrès fut exa­ C'est le vice-président Walter Wach- solution et non à toute solution une miné avec toute la célérité voulue. Le ter (R.F.A) qui conduisit les opérations. possibilité de problème. » C'est ainsi procès-verbal du Congrès de 1987 à De vibrants applaudissements saluè­ que la C.l.S.M. pourra poursuivre sa Méran fut accepté à l'unanimité et avec rent la réélection au vote à main levée tâche, avec l'aide de tous et dans le tous les remerciements qui se doivent à du président sortant, Dr Friedrich meilleur esprit de collaboration. La son auteur, Hans Schaad, Bâle. De Weyermüller et du secrétaire général musique doit apporter joie et réconfort même, les rapports d'activité du prési­ Alex Oggier. C'est un vote à bulletins aux hommes de bonne volonté, elle ne dent, du secrétaire général et des vice- secrets qui décida la remise à plus tard doit pas être conçue comme simple présidents furent entérinés sans discus­ de l'élection du trésorier général. Pour manière d'occuper ses loisirs. La musi­ sion ni questions complémentaires. Le permettre aux associations nationales que reste l'un de nos plus précieux rapport financier fut accepté après membres de la C.l.S.M., mais non biens, nous devons tous veiller à la sau­ quelques modifications apportées par encore représentées au sein du Comité, vegarder. les réviseurs, Gerrit Stuivenberg (Pays- de poser leur candidature, ainsi que le Bas), Hessin Birger (Suède) et Hans prévoient les statuts, le Dr André Cor- Hans SCHAAD Schaad (Suisse). Le trésorier général, thous fut désigné comme trésorier Martin de Ryck (Belgique) fut remercié général par intérim pour une année. de son travail. Cette désignation fit suite à la proposi­

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 19SS 9 Class’jazz : la rencontre Alain Bouhey- Yochk’o Seffer

Par A. Foirât

Le disque-livret « La Voie Scripto- rale », que le saxophoniste-auteur Alain Bouhey vient de réaliser avec l'improvisateur-compositeur Yochk'o Seffer, et la pianiste Carol Lipkind, est un mélange aussi détonant que surpre­ nant où la tradition improvisée du jazz, via... les tziganes (!) et la tradition écrite (dite savante), se permettent de faire ensemble ... un enfant, ma foi très tonique. L'œuvre en deux parties fait jaillir de la musique du disque, la réflexion du livret, dans un esprit dont la folie apparente ne manque ni d'air, ni de bon sens. C'est une bouffée d'oxi- gène pour cette fin de XXe siècle spiri­ tuellement sclérosée. Le mélange détonant L'opposition « jazzeux - barbus » (ou « classiqueux ») n'est pas neuve, et Ensemble Scriptoral : Assise : C. Lipkind - Debout de gauche à droite nous a valu bien des invectives par­ Y. Seffer, le Sefferscript (cire), P. Richard, A. Bouhey. dessus les murailles de la forteresse « écriture » : ceux du dehors cherchent En fait, par-delà l'opposition des deux raine avec la sonate « Szerkezet I » dont à la prendre d'assaut et à la faire explo­ artistes, il y a une grande complicité fon­ le nom signifie : « emboîtement ». Les ser, tandis que les autres, trop souvent dée sur le sentiment de leur complémen­ premier, troisième et quatrième mouve­ en manque de soleil, l'animent de l'inté­ tarité, (inscrit jusque dans leurs noms, ments sont entièrement écrits et exécutés rieur et la défendent (quand ils ne se puisque Seffer signifie en hébreux : le avec autant de vigueur que de rigueur. Le mettent pas eux aussi à la dynamiter). livre, et Bouhey : le souffle, selon Chris­ deuxième est une cadence où le composi­ tine de Rivoyre !). Comment s'étonner teur remplace la pianiste classique pour Cette opposition n'est pas absente de que le premier se soit tourné vers l'écri­ surimproviser sur la partie de sax alto la relation Bouhey-Seffer : Yochk'o ne se ture de Bartok et de Messiaen avec d'abord écrite puis elle-même improvisée sert-il pas de l'écriture pour élaborer des autant d'intérêt que le second vers la tra­ (avec alors un saxophone harmonisé à structures qu'il va contrer dans ses impro­ dition orale des griots sénégalais avec les­ trois voix), en imaginant une partie de visations jusqu'à la « démolition totale du quels il travailla sept années durant ? flippers. Quelque soit le genre de l'écri­ papier » ? Ne reproche-t-il pas aux classi­ ture, Yochk'o la charge de toute l'énergie ques de ne plus savoir improviser et de ne Comment s'étonner de leur rencontre, de son feeling, obligeant ainsi ses inter­ plus développer rigidement qu'un aspect puisque tous deux croient que le courant prètes à affiner leur technique, jusqu'à la de la musique : le « script » ? Dans de l'inspiration orale doit passer à travers rendre totalement perméable à la puis­ l'improvisation, n'aiguillonne-t-il pas sans la technique et l'écrirure, pour que vive la sance de son inspiration. C'est le point de cesse son partenaire, en cherchant à le musique en toute plénitude ? Ce passage départ du livret joint au disque. déstabiliser, à le submerger sous le défer­ doit être à double sens : aller de l'inter­ lement de ses phrases, (self System, tra- prète à l'improvisateur, comme de bla air, cadence de Szerkezet I) ? Et dans l'improvisateur à l'interprète. l'écriture, n'oblige-t-il pas ses interprètes Une technique profession­ à reculer les limites du possible, en faisant nelle à la portée des ama­ éclater la structure rythmique après Ce sentiment mutuel de complémenta­ teurs l'avoir faite gicler de tous les côtés, {Szer­ rité nous vaut les quatre pièces de l'enre­ kezet I) ? gistrement où l'on touche au feu de la En effet, Alain Bouhey commence son musique. La première face est davantage livret en faisant le point sur cette techni­ Alain Bouhey, quant à lui n'est pas orientée vers une synthèse sefférienne de que classique ouverte au jazz, à laquelle gagné à la conception sefférienne de la jazz et de musique ethnique tzigane. De l'a mené, d'une part sa collaboration avec composition comme d'une improvisa­ « self System » à « Techouba » (en hom­ Yochk'o Seffer, et d'autre part son expé­ tion écrite : pour lui, l'écriture doit bien mage à John Coltrane), Yochk'o surim­ rience de la musique d'ensemble (ensem­ commencer par être improvisée et, par- provise aux piano et clarinettes basses ble de saxophones français avec Michel delà : inspirée, mais elle doit aller plus (de une à huit), sur des parties de Nouaux et toute la tradition de la Garde loin : il lui faut transcender la vie spon­ saxophne ténor et soprano interprétées Républicaine, Guy Lacour, Roland Aude- tanée, la libérer de ses obscurités, ou par Alain Bouhey. La deuxième face est froy, musique de chambre en formations ne pas être. plus orientée vers la musique contempo­ variées) et son expérience pédagogique (il

10 CME ■ N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 enseigne à Rennes C.N.R. et à Paris, Ecole Normale de musique et Conserva­ Un nouveau chef a toire du XVI0 arrt). De cette technique, il r\ donne une description précise et globale, la musique 8e RMT avec deux pages de croquis attirant ;a l'attention sur un point important, en général passé sous silence : la relation Concert : Musique première entre l'embouchure et le toucher, dans Région Militaire. Chef l'action sur la libération de la colonne d'Orchestre : Jean-Pierre d'air, la justesse et le style. Il va plus loin et parle de l'esprit de la technique don­ Revoil. nant alors des renseignements qui ne s'adressent plus seulement aux saxopho­ Né à Marseille le 22 juillet 1 958, issu nistes, mais à tous ceux qui s'intéressent d'une famille de musiciens, Jean-Pierre à la musique. Revoil entre en 1 966 au Conservatoire de Marseille dirigé alors par Pierre Barbi- zet et y obtient les récompenses sui­ vantes . La musique, âme du verbe I 975 : Médaille d'or de flûte dans la L'auteur poursuit, en montrant dans classe de Jean Augier, la suite du livret que la musique est 1976 : Médaille d'or de musique de l'âme du verbe, qu'elle est source de Chambre dans la classe de Raymond vie et de spiritualité et éclaire les domai­ Deschamps, nes de la foi. Il aboutit ainsi à un « manisfeste du scriptoral » exposant Premier prix de direction d'orchestre l'intérêt qu'il y a pour les mondes du dans les classes de Reynald Giovani- script et de l'oral, à ne plus continuer à netti et Jeno Rehak. se rejeter mais à s'accepter pour déve­ Travaillant l'histoire de la musique, lopper une création commune en l'harmonie, le contrepoint, le déchif­ s'appuyant sur leur mise en question frage et la musique électro-acoustique réciproque. tout en poursuivant ses études de flûte, cours et devient à 1 9 ans le plus jeune il sera pendant plusieurs années l'élève sous-chef de Musique de France. de Jean-Pierre Rampai et Alain Marion à Il présente cette recherche originale, l'Académie internationale d'été à Nice. En 1 980, il est reçu au Concours de soit dans un concert-spectacle avec chef de Musique et prend la direction de Yochk'o et Carol auxquels s'est joint le Le public méridional appréciera d'ail­ la Musique divisionnaire de Rouen. Il s'y scénographe Pierre Richard, soit dans leurs la sensibilité de ce jeune musicien, à taille une réputation méritée. des conférences-concerts (« La musique l'occasion des nombreux concerts qu'il En 1981, il fonde avec Michel Ray- au-delà de l'écrit »). On y remarque une donnera en tant que flûtiste ou Chef nie, Christian Munch et Jean-Robert nouvelle création sefférienne alliant ethni­ d'orchestre à la tête de quelques unes des Gasciarino le Quatuor à flûtes « Cam- cité et modernité : « Trablabalafonie » meilleures formations musicales de la panella » qui effectue, aujourd'hui pour saxophone alto et bande magnéti­ région : Orchestre baroque « Raphaël encore, de nombreuses tournées dans que avec balafong, tams-tams et trablas. Perulli », Orchestre de Chambre « Chris­ l'hexagone. (Les trablas sont des instruments artisa­ tian Tournel », Orchestre des élèves du naux fabriqués par le compositeur avec Conservatoire... En 1984, le prix de l'Académie des des bouteilles plastiques d'eau minérale Sciences, des belles Lettres et des Arts et des tuyaux d'aspirateurs). Par ailleurs Très marqué par le talent et la per­ de la ville de Rouen lui est décerné pour dans cette œuvre où se rencontrent inspi­ sonnalité de Pierre Barbizet, Jean-Pierre l'ensemble de son œuvre, et plus parti­ rations tzigane et africaine, d'autres ins­ Revoil décide alors de se consacrer culièrement pour « Trois Chants élégia- truments sont appelés à surimproviser sur entièrement à la musique et, très tôt, ques à Jeanne d'Arc ». la bande, la technique appelant à une montrera des dispositions pour ce qui En 1986, sa suite en sept tableaux multiplication des musiciens et non à leur est « sa forme préférée » d'expression intitulée « Pont Milvius » est couronnée élimination. On retrouve là une préoccu­ musicale : la composition. par le Prix Byzantion. pation constante d'Alain Bouhey, liée à II crée bientôt un orchestre de Cham­ Depuis août 1987, il dirige la Musi­ son expérience sénégalaise : ne pas uni­ bre et un duo de flûtes « Quantz » qui que de la 1re Région militaire et assure formiser les cultures, chercher l'accord lui permettent de faire entendre ses général qui englobe les désaccords parti­ les fonctions de conseiller technique du premières œuvres, tout en enseignant général gouverneur militaire de Paris. culiers au moyen précisément des techni­ pendant trois ans la flûte et la musique ques nouvelles, dans un souci de retour à dans divers conservatoires annexes de Jean-Pierre Revoil est membre de la l'authenticité. C'est pourquoi, étant la région de Marseille. S.A.C.E.M. depuis 1976. Ses œuvres donné le caractère populaire de nos diver­ principales sont les suivantes : En 1 977 il se rend à Paris où il étudie ses harmonies et fanfares, il pense qu'il — trois petites pièces pour hautbois et « l'écriture » avec Jeanine Rueff, entre serait formidable d'y développer ce cou­ piano ; au Conservatoire Européen où il obtient rant de création scriptorale, par lequel la — trois petites pièces pour flûte et un Premier prix de flûte dans la classe musique commencerait ainsi à accorder piano ; de Nello Lindebladt, poursuit ses études en profondeur, la mosaïque des cultures — suite médiévale pour orchestre à de direction d'orchestre à la Schola de notre « terre d'accueil ». cordes et quelques instruments à Cantorum. vent ; Appelé sous les drapeaux, il sert à la Voir petites Annonces — six épisodes pour saxophone alto Musique principale des troupes de solo ; marine à Rueil-Malmaison où, en 1 978, — concerto pour flûte et orchestre ; il pose sa candidature à la fonction de — Harlem Story ; sous-chef de Musique devenue -* fêtes johaniques ; vacante, réussit brillamment au con- — pont Milvius (suite pour orchestre).

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 1 1 cordes dédié au Quatuor Parrenin et de Francis Girod, la Dentellière de Pierre Jansen créé en 1980 par cet ensemble. Claude Goretta et pour la télévision, les Peu à peu de nouveaux accords vien­ musiques originales composées pour le dront brouiller ce sentiment tonal un feuilleton de Serge Maoti, le Pain Noir et instant retrouvé. Le « Concerto pour pour celui de Josée Dayan Tourbillons Grand Orchestre d'Harmonie (1984) » que l'on a pu voir récemment sur FR3. est particulièrement caractéristique de Des œuvres de musique de cham­ cette nouvelle conception. bre : pièce pour piano, violoncelle et Composé à l'intention de l'Harmonie piano, un quatuor à cordes, quatre noc­ de la police nationale dédié à son chef turnes pour clarinette et marimba, une Pierre Bigot, qui en dirigea la première « cantate » pour récitant et ensemble exécution à Paris, puis à Courtrai (Bel­ instrumental sur quelques écrits et pro gique) en 1985 au cours de la pos de J.-B. Corot, une suite pour deux deuxième conférence mondiale pianos, etc. Signalons encore, compo­ WASBE, ce concerto a obtenu, en sée en étroite collaboration avec 1 987 le prix Pierre et Germaine Labole Antoine Duhamel, la « Suite pour into­ décerné par la S.A.C.E.M. lérance » vaste fresque symphonique destinée à accompagner en « direct » les images muettes du célèbre film de Principales œuvres Griffith, créé en 1985 au théâtre des Amandiers de Nanterre et reprise Outre les nombreuses partitions pour l'année suivante au Festival d'Avignon les films de Chabrol, il faut signaler celles par l'orchestre symphonique de l'Ile- écrites pour la 327e section de Schœn- de-France sous la direction de Jacques derfer, l'État sauvage et le Grand Frère Mercier.

Né en 1 930 à Roubaix (). Il étu­ juste, ces deux accords, donneront le die d'abord le piano et entre au Conser­ Pierre Jansen, total chromatique obtenu par l'enchaîne­ vatoire de cette ville. Très vite, il s'inté­ ment des deux gammes par tons (ex. 2) resse à la composition et c'est Alfred Concerto pour et garderont l'un par rapport à l'autre la Desenclos qui lui enseigne les premiè­ spécificité harmonique de l'échelle dont res notions d'harmonie. grand orchestre ils sont issus. Il se rend ensuite au Conservatoire d’Harmonie royal de musique de Bruxelles, dans la Il n'est pas possible en quelques classe d'André Souris avec lequel, lignes, d'analyser les multiples consé­ outre les disciplines traditionnelles quences de la genèse de ces agréga Ce concerto pour grand orchestre (harmonie, contrepoint, fugue) il étudie tions, ni d'en répertorier tous les d'Harmonie a été composé dans le dou­ les partitions de Bartok, de Stravinsky aspects. Mais ce qu'il est important de ble but d'étendre le répertoire et de l'École de Vienne, et se familiarise comprendre, c'est qu'elle réactive les d'œuvres originales destinées à ce type avec les techniques particulières à la notions de « notes étrangères » ainsi de formation et de mettre en valeur les musique de film, ce qui à l'époque était que celles d'enchaînement, chères à groupes qui les constituent. Dès l'ori­ tout à fait exceptionnel. l'harmonie tonale. Les accords cessent gine, ce fut un projet ambitieux, tant d'être des « blocs sonores », figés une A partir de 1952, il suit régulière­ pour la forme de l'œuvre que pour son fois pour toutes tels que nous les con­ ment les séances d'analyse qu'OIivier contenu ; c'est pourquoi cette œuvre naissons dans ce qu'il est convenu Messiaen donne en Allemagne dans le s'adresse plus particulièrement à des d'appeler « les clusters ». Ils peuvent cadre des célèbres cours d'été de instrumentistes accomplis, et sollicite ainsi, d'abord retrouver quelque chose Darmstadt. Il découvre là-bas toutes de la part de ses auditeurs une écoute du dynamisme potentiel, qui caracté­ les nouvelles tendances post- orientée dans cette perspective. weberniennes et y entend les premiè­ rise précisément les agrégations issues res œuvres importantes de Boulez, de la tonalité, ensuite, engendrer les Malgré l'apparence d'une coupe tradi­ développements sans lesquels il ne Stockhausen, Ligeti, etc. En 1958, tionnelle en trois mouvements, nous ne création à Darmstadt, puis au concert peut y avoir de véritable discours musi trouverons dans ce concerto aucun déve­ cal. du Domaine musical d'une suite con­ loppement qui puisse véritablement certante pour piano et ensemble instru­ s'apparenter à la « forme sonate ». Pour­ mental. tant les accords qui sous-tendent les Considérons l'exemple 3. Nous En 1 960, c'est la rencontre décisive développements thématiques constatons très vite qu'il se compose avec le cinéaste Claude Chabrol, qui — nullement absents — semblent se de trois accords a, b, c, parfaitement amorce une longue période principale­ présenter, eux aussi comme à l'accoutu­ stables, quasiment consonants malgré ment consacrée à la musique de films. mée, à ceci près cependant qu'ils sont la présence d'une neuvième majeure, La composition d'œuvres de musique obtenus non par la superposition des tier­ et répartis en superposition de quartes pure se poursuit néanmoins parallèle­ ces, majeures ou mineures, mais par cel­ et quintes augmentées, issues respec­ ment à cette activité. Fortement les d'intervalles de quartes ou de quintes tivement de la même échelle. Sur cha­ influencées par les techniques sérielles, augmentées formant des accords pou­ cun de ces accords, viennent se gref­ caractéristiques de l'avant-garde de vant aller jusqu'à sept sons (dont l'un, fer, des notes étrangères à l'échelle, cette époque, beaucoup de ces œuvres par enharmonie, animera une doublure dissonantes par conséquent, donc ins­ seront détruites par leur auteur, après d'octave) (ex. 1) et transposables sur tables puisque tendant vers plus de le brusque retour de la musique tonale tous les degrés. Placés à un demi ton les consonance. De plus, ces trois accords opéré en 1975 avec une sonate en sib uns des autres, ou à une tierce mineure, s'enchaînent, par demi-ton en sixte mineur pour piano, puis un quatuor à ou encore à une quinte ou une quarte majeure, créant ainsi à chaque enchaî-

12 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 nement de nouveaux rapports de stabi­ Ce sont ces accords, même perturbés par lité et d'instabilité. l'adjonction de notes étrangères qui con­ L'ensemble harmonique Certes les enchaînements ne sont fèrent l'homogénéité à l'hétérogénéité de de Lyon nous prie la formation instrumentale. Ce sont eux pas toujours présentés d'une manière d'annoncer les concerts aussi systématique — fort heureu­ qui à la fois, engendrent les motifs mélo­ sement — D'autres figures d'accords diques qui composent chacun des mou­ suivants : apparaissent au cours des développe­ vements et rendent possible leur enchaî­ Dimanche 29 janvier 89, ments, mais toutes sont caractérisées nement ou leur opposition. Salle Rameau, 17 h par l'importance des intervalles aug­ Il n'est cependant pas nécessaire de Direction Claude Bardon. Au pro­ mentés comme élément stabilisateur. procéder à une analyse systématique de gramme : les œuvres de Berlioz, I. ces agrégations : leur sonorité s'impose Gotkovsky, Rimsky Korsakov, Ainsi dans l'exemple 4 nous avons d'elle-même, elle pénètre aisément dans Tschaïkovski, Liszt. figuré l'accord fondamental (a) en arpé­ la conscience auditive de l'interprète, et, Dimanche 9 avril 89, geant (b). Faut-il considérer les sons éventuellement dans celle de l'auditeur. arpégés (c) constitutifs d'un accord placé Salle Rameau 17 h C'est pourquoi elle demande une mise au Direction Claude Lecointe. Au pro­ une sixte majeure plus haut, comme for­ point très précise, pouvant seule permet­ mant une agrégation complexe à carac­ gramme : les œuvres de Offenbach, tre, par-delà la complexité de l'écriture, la Massenet, Berlioz, Williams, Rimsky tère stable, ou comme autant de sons perception d'une activité auditive rela­ appoggiaturés, donc instables ? Là, Korsakov. tionnelle. réside l'ambiguïté. Nous aimons à penser que le contexte décide et dans ce cas Nous ne nous attarderons que fort nous estimons que cet accord est insta­ peu sur les développements mélodi­ Deux grands événements ble, ainsi que le suivant et que leur réso­ ques tant ils nous semblent percepti­ musicaux de Versailles bles. On aura vite reconnu dans la pre­ lution, se fait en (d). 26 et 27 janvier 1989 mière mesure du mouvement initial une L'accord qui clôt le premier mouve­ cellule rythmique brève formant intro­ "Platée", Opéra de Jean-Philippe ment a ceci de particulier qu'il semble duction et confié à l'ensemble des Rameau, direction J.C. Malgoire. être en contradiction avec ce que l'on pupitres de basses, une autre cellule vient de décrire. C'est qu'il a en effet 11 février 1989 mélodique cette fois-ci à la petite har­ pour base, une superposition de trois monie. Concert à la Chapelle royale du quintes justes. Les six autres sons qui Château de Versailles, Direction P. Certes, il existe maints fragments qui s'étagent au-dessus sonnent donc Herreweghe. comme de véritables appoggiaturés non semblent n'avoir qu'une parenté loin­ Programme et réservation au (16- résolues mais parfaitement stables et taine avec ces cellules. Chaque déve­ 1) 42.96.09.04 conclusives (ex. 5). loppement porte en lui d'autres cellules qui engendrent d'autres développe­ Dès le début du deuxième mouve­ ments ainsi qu'une longue chaîne dont ment, nous retrouvons ce type les maillons se modifieraient au fur et à I Tours d'accord (ex. 6) d'autant plus excep­ mesure de son déroulement. tionnel qu'il s'étage par tierces. Aussi Du 12 au 15 mai 1989 se dérouleront « sonne »-t'il d'une manière particu­ Le second mouvement pourrait être un les XVIIIe rencontres internationales lière d'autant plus qu'il est confié au « lied », dont la phrase serait sans cesse de chant choral de Tours groupe très homogène des saxopho­ interrompue par les traits de virtuosité Au programme : Un concours de nes. Les petits accords de vibraphones instrumentale de la petite harmonie. Un chant choral ont un caractère ornemental ainsi que agitato très rythmique, apparaît à la cin­ un concours de composition les traits rapides de piccolo avec les­ quième mesure, il arrive un grand tutti, d'œuvres chorales. quels ils s'apparentent. Sur cet ensem­ puis la conclusion, développement de la Parallèlement à ces manifestations ble se déploie la mélodie de bugle dont mélodie initiale de bugle confié cette fois- internationales auront lieu les on perçoit très vite l'appartenance au ci au baryton solo. deuxièmes rencontres nationales de chant choral de Tours. système harmonique précédemment L'allégro molto final s'appuie sur des Inscriptions jusqu'au 10 décembre décrit (ex. 7). batteries de quartes augmentées. Bien­ 1988 à Florilège vocal. tôt arrive un thème de choral, au cor L'agrégation très complexe qui déter­ solo mais qui semble engendrer sa pro­ mine le concerto, appartient elle aussi à pre harmonie, confiée aux trilles des A l'occasion du bicente­ ce même système harmonique. Elle con­ clarinettes divisées en 8. naire de la Révolution tient le total chromatique réparti simulta­ nément en deux accords de six sons (ex. Un allegro pesante à amène un Française, 8) le premier du grave au médium (8a) le tutti des trompettes et des trombones La ville de Clichy-sur-Seine orga­ second de l'aigu au médium et ces deux dont l'écriture s'apparente à celle du Big- nise accords sont placés à une distance de Band, et c'est ce véritable « chorus », qui Un concours international de direc­ quarte juste redoublée entre l'extrême introduit la conclusion. tion d'orchestre d'harmonie, le grave et l'extrême aigu (la permutation dimanche 4 juin 1989, Théâtre Rute- du « mi » et du « ré » dans b doit être Pierre JANSEN beuf Clichy. notée : elle évite la rencontre Do JJ — Ré, difficilement compatible avec ce type Avec la participation : d'accord qui appelle une disposition large — Ministère de la Culture sans laquelle il ne peut être que difficile­ — Conseil Régional d'Ile-de-France ment perçu comme remplissant sa fonc­ — Département des Hauts-de-Seine tion) (ex. 9). — La Confédération Musicale de Si nous nous sommes aussi longue­ France ment attardés sur la conception harmoni­ — l'Union départementale des que de cette partition c'est qu'elle condi­ Hauts-de-Seine tionne les développements et qu'elle — La ville de Clichy-sur-Seine affecte profondément la sonorité de Renseignements : M. Michel l'œuvre quel qu'en soit l'instrumentation. Prud'homme.

CM F • N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 1 3 Par Claude DECUGIS

Discothèque d'Or

En provenance du Japon, nous vous présentons trois disques disponi­ Inspirée de l'œuvre de Shakespeare, bles chez Corelia. Les deux premiers, avec des œuvres d'Alfred Reed, un « La Tempête », à l'occasion de la pro­ compositeur de valeur ; le troisième, avec des pièces de Robert Jager. duction de cette dramatique par le Ring Dans les deux cas, le maître dirige le Tokyo Kosei Wind Orchestra, une Theater de l'Université de Miami, sous phalange prestigieuse que nos lecteurs connaissent bien. la direction de Delmar E. Solem, en février 1 980, « The Enchanted Island » Enfin, Guy Luypaerts s'est adjoint son fils Guy-Claude et Pierre Ancelin porte en sous-titre « A Mystic Idyl » for pour un enregistrement intéressant, mais un peu ancien, de la Musique de Concert Band (Grand orchestre d'har la Police nationale. monie). La présente version a été achevée avant la représentation sur une com­ mande de Minnechaug Régional High « Second Suite » School Wind Ensemble de Wilbraham, Massachusetts, directeur Charles D. Alfred Reed et Tokyo Kosei Wind Orchestra Beeler, et la première audition a eu lieu Direction : Alfred Reed le 9 mai 1979, sous la direction du compositeur. La musique, avec un Tempo lent et très soutenu, est le reflet Disque 1. Face 1 de cette comédie-féérie, chef-d'œuvre Alfred Reed « Second Suite for Band », de fantaisie. « The Enchanted Island », Alfred Reed Face 2 Ouverture de concert dont la parti­ « The Music Makers », Alfred Reed tion est accompagnée d'une citation concert ouverture d'une fameuse ode d'Arthur O'Shaugh- « Russian Christmas Music » Alfred Reed nessy, poète anglais d'origine irlan­ « Ballad for Alto saxophone and Band », Alfred Reed daise, « The Music Makers » est con­ Disque 2. Face 1 çue pour le symphonie Wind ensemble, « A Festival Préludé », Alfred Reed donc la nécessité de doubler un mini­ « Armenian Dances », part I, Alfred Reed mum de parties. C'est une joyeuse « Jésus, Joy of Man's Desiring », J.-S. Bach, arr. Alfred Reed affirmation du pouvoir de la musique à Face 2 émouvoir l'esprit humain, à la fois dans « Alfred Reed : sa vie, sa musique. le rêve et la réalisation importante que Répétition de « Second Suite ». nous offre la vie. Commande et créa­ tion (le 16 mai 1967) par le Spencer- port High School Wind Ensemble (direc­ teur H. Stanley Robards) dirigé par Alfred Reed, né à Manhattan, New apprécier les qualités d'Alfred Reed : Alfred Reed. York, en 1921, est un des plus prolifi­ connaissance et utilisation quasi parfai­ ques compositeurs américains et certai­ tes de l'orchestre à vent, ingéniosité, Le plat de résistance nous est offert nement un des plus fréquemment recherche approfondie, emprunt intelli­ par « Russian Christmas Music » qui joués. Il apprit le métier lors de son gent de la musique folklorique. utilise des chants de Noël dérivés de la séjour dans l'armée américaine, au Passons en revue les diverses pièces musique liturgique de l'Eglise Ortho­ 529e Army Air Force Band, pendant la proposées. « Second Suite for Band », doxe Russe. Ecrite en un seul mouve­ seconde guerre mondiale. Auparavant, écrite en 1978, a été commandée par ment, elle se décompose en quatre par­ il avait étudié avec John Sacco, puis le « High School Wind Ensemble » de ties : Children's Carol, Antiphonal Paul Yartin. Plus tard, il complétera son Sterling, Illinois, directeur G. Jack Chant, Village Song et Cathédral Cho­ bagage avec Vittorio Giannini à la Jul- Schuler, en mémoire de Ina R. Schuler rus. Alfred Reed fait usage de la totalité liard School. et fut créée le 29 mars 1 979, par cette des nombreuses ressources de Il a fait l'essentiel de sa carrière à même formation sous la direction l'orchestre d'harmonie. Par une orches­ l'Université de Miami et a écrit plus de d'Alfred Reed. Elle consiste en une tration rutilante et chatoyante, il 200 œuvres pour orchestre d'harmo­ série de quatre mouvements, chacun démontre son immense talent, mais nie, chœur, orchestre symphonique et étant basé sur une chanson caractéris­ surtout, il écrit une des pièces majeures divers petits ensembles de musique de tique, une marche ou une danse qui du répertoire des orchestres d'harmo­ chambre. Cet album — comportant font partie de la vie quotidienne des nie. Cette composition, dédiée à Har- deux disques — qui lui est dédié, nous sud-américains ou des mexicains. Nous wood Simmons, connut différentes permet d'entendre sept de ses compo­ avons plus particulièrement apprécié ce évolutions entre 1944 et 1948, avant sitions, dont les plus significatives Tango mexicain, totalement à l'opposé d'arriver à la version définitive qui est sont : « Russian Christmas Music » et de ce que nous avons l'habitude une merveille dans l'art de se servir de « Armenian Dances ». Nous pouvons y d'entendre en provenance d'Argentine. l'orchestre à vent.

14 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 OEuvre délicieuse, exquise, d'une à Tennessee Technological University à soliste W. Morris est talentueux et sait extrême délicatesse, « Ballad » pour Cookeville, Tennessee. Durant ses étu­ parfaitement défendre son instrument. saxophone alto solo et band, a été créée des, il fut membre du fameux Univer­ Ce concerto pour contretuba et orches­ par Vincent J. Abato à qui elle est dédiée. sity of Michigan Symphony Band dont tre d'harmonie — une denrée bien rare Cela se passait le 17 août 1956 au camp le chef était l'éminent William Revelli. en France, en dehors du « Diverti- d'été de Gunnisson (USA) et l'orchestre Sa réputation lui vaut de nombreuses mento » de Désiré Dondeyne — pré­ d'harmonie était dirigé par Mark Hinds- commandes et des invitations à parcou­ sente beaucoup d'intérêt et nous a ley, une haute personnalité dans le milieu rir les Etats-Unis, l'Europe, le Canada et beaucoup plu. Nous avons passé de des bands américains. Plus de 30 ans et le Japon, comme chef d'orchestre et bons moments à son écoute, partition pas une ride ; empressez-vous de pro­ conférencier. Ainsi, au printemps en mains. grammer « Ballad », c'est un bref 1983, il a entrepris une tournée au Pour terminer, les « Variations on a moment de bonheur musical qui vaut la Japon à la tête du Tokyo Kosei Wind Theme of Robert Schumann » ont été peine d'être vécu. Orchestra qui débouche sur le présent commandées par le North Hills High Bâti sur un thème principal et deux enregistrement. School Band ae Pittsburg, Pennsylvania, fanfares, « A Festival Préludé » a été et ont été créées par cet excellent ensem­ Le « Concerto for Band » est une ble et son directeur Warren Mercer, lors écrit pour le 25° anniversaire du Festi œuvre en un seul mouvement compor­ de la réunion de « Eastern Région Music val de musique de Enid, Oklahoma et tant quatre parties distinctes : une Educators National Conférence » qui joué pour la première fois sous la introduction (dramatically), un fast s'est tenue à Washington, DC, en 1969. baguette d'Alfred Reed, par le Philips (Forcefully) conduisant au développe­ Partant du thème fort connu « Le Gai University Band. ment, un lyric, lent et mélancolique et, Laboureur », les variations se dévelop­ Cinq chansons folkloriques recueillies enfin, un final rapide qui reprend le pent les unes après les autres, de façon et plus tard arrangées, par Gomidas Var- matériau déjà utilisé. Il y a trois élé­ harmonieuse et variée. Nous avons plus tabed (1869-1935), le fondateur de la ments de base dans ce concerto. On les particulièrement apprécié la 1re Variation musique classique arménienne, forment trouve dans les sept premières mesures où Robert Jager écrit à la façon de la base de « Armenian Dances ». Cette et l'œuvre est développée d'après ces Haydn. Plus loin, quelques mesures magnifique composition fut achevée au données. En fait, on peut dire du con­ d'une marche de cirque et encore une cours de l'été 1972 et jouée en première certo qu'il est un mouvement large­ curieuse valse champêtre à 3/8, entre­ audition par Harry Begian (à qui elle est ment développé. Il a été écrit entre juil­ coupée de ci, de là, de 2/8, ont retenu dédiée) dirigeant l'University of Illinois let 1979 et octobre 1980 et il est la notre attention. Symphonie Band, le 10 janvier 1973, lors septième pièce dans la série des com­ mandes faites par Ithaca Collège à la L'intérêt réside dans l'utilisation de la Convention C.B.D.N.A. à Urbana, recherchée d'un thème qu'on retrouve, Illinois. Ici, Alfred Reed, brillant composi­ mémoire de Walter Beeler et prend place dans « Walter Beeler Memorial bien sûr, à toutes « les sauces », mais teur et musicologue, expose le trésor que sans éprouver de lassitude tant la diver­ représente la musique folklorique armé­ Band Sériés ». Il a été joué en première audition le 4 avril 1981 à Ithaca. sité est grande. Robert Jager s'affirme nienne et y ajoute une instrumentation tout au long de ce disque comme un particulièrement raffinée et distinguée et « Stars and Bars », publiée en 1 965, bon technicien de la composition, con­ qui en augmente encore la richesse natu­ chez Volkwein Bros, est la marche la naissant son affaire, le tout manquant, relle. plus populaire de Robert Jager. Le pic­ à notre avis, d'un peu de poésie. Quant « Jésus, que ma Joie demeure » avec colo solo du trio, la partition fournie des au Tokyo Kosei Wind Orchestra, il est une orchestration très adéquate complète trompettes et une soudaine modulation tel que nous l'apprécions, solide et bril­ cette série d'œuvres que le Tokyo Kosei dans la dernière moitié du trio retien­ lant, c'est-à-dire égal à lui-même. nent l'attention jusqu'à l'accord final. Wind Orchestra exécute avec son talent Référence KOR 8104, disponible coutumier, soutenu, pour certains enre­ De plus, l'expérience du compositeur dans le domaine des arrangements pour chez Corelia. gistrements, par un public nippon tou­ Evergreen jours aussi fervent. Alfred Reed, à la musique militaire et son habileté à Musique de la Police nationale baguette, était le seul véritablement apte écrire une marche avec un son à donner l'élan et l'enthousiasme à cette « d'aujourd'hui » sont évidentes dans Direction : Pierre Bigot formation talentueuse. « Stars and Bars ». Face 1 « Evergreen », guy Luypaerts. Références : KOR 8101, 8102 ; Dispo­ Commandé par l'University of Minois Face 2 nible chez Corelia. Band, directeur Harry Begian, pour Dan « Quatre danses dans le style rou­ Perantoni, professeur de tuba à l'Uni­ main », Guy-Claude Luypaerts. versité de l'Illinois, le « Concerto for Robert JAGER et Tokyo « Un bon petit diable », Guy Luy­ Bass Tuba and Band » a été créé par les paerts. Kosei Wind Orchestra précités à l'Université de l'Illinois, en « Hommage à Mistral », Scherzo, Direction : Robert Jager novembre 1978. Pierre Ancelin. La requête de Dan Perantoni était la Face 1 suivante : « Le concerto ne doit pas Ce n'est pas une nouveauté que nous « Concerto for band », Robert Jager être « hors du commun », donc pas vous présentons avec « Evergreen », « Stars and Bars », Robert Jager trop contemporain, mais une composi­ mais la certitude d'un bon disque de la Face 2 tion apte à plaire au public et, ainsi, Musique de la Police nationale distribué « Concerto for Bass Tuba and Band », l'inciter à applaudir à la fin ». Cette exi­ par Libellule (16, rue Paul-Féval, Robert Jager gence séduit le compositeur. L'œuvre 7 5018 Paris). Pierre Bigot y continue « Variations on a Theme of Robert est d'un seul tenant avec pourtant qua­ avec bonheur sa recherche d'un réper­ Schumann », Robert Jager tre sections visibles.Une courte intro­ toire varié et de qualité. duction « Furiously » avec l'exposition Premier prix du Concours internatio­ Cet enregistrement a été réalisé le 1 7 du matériau principal est suivie par une mars 1983 à Fumon Hall à Tokyo, par nal de musique symphonique légère, présentation, dramatique celle-là, des le Tokyo Kosei Wind Orchestra, sous la organisé par l'ex R.T.F., grand prix de la autres thèmes. Retour du Premier direction de Robert Jager. musique symphonique légère de la Thème, romantique, enchaînant avec S.A.C.E.M., Guy Luypaerts a eu égale­ Né en 1939, à Binghamton, New un passage en forme de cadence. Une ment quatre fois de suite, la chance York, Robert Jager est actuellement sorte de « Rondo-Scherzo » termine d'avoir des œuvres retenues et primées professeur de composition et d'écriture l'œuvre avec virtuosité brillante. Le au Concours international de Castlebar,

CMF • N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 15 en Irlande, ce qui lui a donné l'idée d'écrire une suite d'orchestre qui a fait l'objet d'une commande du ministère Les flûtes de la Culture. « Evergreen » (toujours vert) nous a enchanté avec ses sept à bec ? tableaux contrastés où alternent l'émo­ tion, l'humour, la rêverie et la fantaisie. Par petites touches, avec délicatesse, Guy Luypaerts nous dépeint un peu du Des instruments pays et de l'âme de la verte Erin, l'Irlande des poètes. « Un rouge-gorge « anciens » qui dans l'Eglise de Castlebar » et « Les Mouettes », plus particulièrement, sont connaissent de la meilleure veine et le compositeur nous expose tout son grand talent de une nouvelle maître de la musique légère. Guy-Claude Luypaerts, comme Serge jeunesse Lancen dans « Parade Concerto » pour Si des historiens ont pu attribuer aux Luc Amion piano et orchestre d'harmonie, interprète Phéniciens la création graphiquue de sa propre composition : « Quatre danses notre alphabet linguistique, dénomina­ dans le style roumain » pour piccolo et tion et écriture de notre « langue » Indispensables à l'élève : une oreille orchestre à vent. Nous ne rentrerons pas musicale suffisamment précise, ou dans les détails, puisque cette œuvre a musicale paraissent avoir coûté de séculaires efforts à des générations de pour le moins éducable, un larynx sain été présentée récemment dans notre chercheurs. et souple, une confiance en soi propre à rubrique, mais nous pouvons dire que l'expression en groupe, et surtout un Notre propos n'étant pas d'exposer nous apprécions ces « Quatre danses » intérêt réel pour les connaissances pro­ par le dépaysement qu'elles nous occa­ ici leurs vicissitudes, survolons près posées. sionnent. Elles nous permettent égale­ d'un millénaire pour rencontrer, vers ment d'entendre un talentueux soliste sur 1 875, en Angleterre, l'honorable John Dans les cas, plus nombreux qu'on un instrument pourtant bien ingrat. Curwen, dégageant d'entre les divers ne le croit, où les divers impératifs pré­ Prix de composition de la Confédéra­ procédés de « déchiffrage » musical un cédents peuvent faire défaut, le sol­ fège instrumental peut s'avérer utile, tion musicale de France, en 1 979, pour moyen commode, permettant à l'exé­ sinon salvateur. le degré moyen 2, « Un Bon petit Dia­ cutant d'apprendre à trouver, à partir ble » est une heureuse contribution de chaque figure de note sur portée, De cela, les adhérents de la C.M.F. française au répertoire saxophone alto son nom propre de hauteur sonore. ne peuvent manquer d'être conscients. solo et orchestre d'harmonie. Guy Luy­ Ce professeur présentait simplement, paerts a trouvé une manière agréable Qu'est-ce qu'une flûte ? au-dessus de chaque note la première let­ de travailler gammes et arpèges, bien tre de son appellation « guidonienne », Un os creux, percé dans un but servi en cela par Jacques Desloges, un connue depuis le Xe siècle, soit d pour sonore (un exemplaire découvert des plus brillants saxophonistes de sa do, r pour ré, et ainsi de suite jusqu'à une remonterait au magdalénien...), un génération. Avec une grande aisance, nouvelle lettre : t pour si, afin de ne pas roseau coupé par un pâtre furent celui qui est aujourd'hui le chef la confondre avec sol. Ce sténoguidage d'abord utilisés, pour y provoquer des d'orchestre de la Musique de la Police alphabétique, qu'il appela « tonie sol-fa » turbulences, comme premières flûtes à nationale, se joue des difficultés de (en allusion aux deux clés les plus usuel­ souffle humain. « Un Bon petit Diable ». les), s'exporta rapidement en Occident Autodidacte amoureux de sa Pro­ Y fit suite un assemblage de roseaux sous le nom de solfège, en tant que pro­ coupés dans des proportions différen­ vence natale, Pierre Ancelin a écrit en cédé initiatique à une espérance de maî­ 1977, pour être créée au Festival du tes, propres à l'émission d'une mélodie trise des codes musicaux. Languedoc, par la Musique des Equipa­ (flûte de Pan). ges de la flotte de Toulon, la troisième La perce de trous dans la paroi d'un symphonie pour instruments à vent : Le solfège en France tube unique fut une conquête capitale « Hommage à Mistral ». Les deux années traditionnelles, (dont un vestige existe encore dans la Dans le scherzo central de l'œuvre, encore actuellement imposées aux « kena » andine, aux deux extrémités ici enregistré, nous sentons le mistral impétrants au jeu d'un instrument en ouvertes, dont l'une à bord encoché souffler avec violence, les galets rouler conservatoire rebutent plus d'un débu­ pour faciliter l'émission). dans le Rhône tumultueux, chanter et tant. A côté de ce type de flûte, jouée vivre le cœur de la Provence si chère à « droit devant », apparut, à une époque Frédéric Mistral et à Pierre Ancelin. Que dire par ailleurs de l'ABC du sol­ fège en C.E.S., à présenter, selon les préhistorique indatable, une deuxième Et nous ne résistons pas au plaisir de version latérale, dite « traversière ». citer les quelques vers, extraits du programmes, à des enfants de dix à onze ans, à l'instar de leur première lan­ Calendal, poème du jeune et merveil­ Qu'est-ce qu'une flûte a bec ? leux Mistral, écrits à l'origine en pro­ gue « étrangère » ? Inutile d'insister vençal : sur le bilan final des résultats de l'expé­ Dans la suite des temps, des cher­ « Ame éternellement frémissante rience. cheurs, poursuivant le moyen d'une Ame joyeuse et fière et vive émission plus aisée et plus sûre, imagi­ Qui hennis dans le bruit du Rhône et Solfège vocal, nèrent d'inclure le biseau précédem­ de son vent !... » ment extérieur dans un « bec » protec­ solfège instrumental teur, à emboucher à l'une des extrémi­ Nous aimons cette musique, parce tés, muni par surcroît d'un canal inté­ qu'en bon provençal que nous sommes, S'agit-il, comme traditionnellement, rieur dirigeant le souffle. Ce nouveau nous la ressentons profondément. Un du seul solfège vocal ? modèle connut quasi immédiatement seul regret, pourquoi n'avoir enregistré Y sont indispensables à l'ensei­ un très grand succès, malgré des tessi­ qu'un seul mouvement. gnant : une émission juste, une tessi­ tures et une étendue de nuances plus Références Libellule Stéréo L. 3005. ture engageant à l'imitation. réduites.

16 CME - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 La famille des flûtes à bec se parta­ d'un siècle et demi, un regain d'intérêt moulage idéalement léger : l'Orient y gea progressivement en groupes cor­ apparût à leur égard, très curieuse­ répondit, en l'espèce le Japon dans sa respondant à leur hauteur relative, ment, vers la fin du siècle dernier. fabrication Aulos. depuis la petite sopranino (et même, la Des Anglais, frustrés de grands com­ Alors quelques professeurs de col­ minuscule « sopraninino »), en FA, positeurs de leur nationalité, mais tou­ lège et lycée commencèrent à s'en ser­ jusqu'à la grande contrebasse, dépas­ jours amoureux de musique, se repri­ vir, risquant au début le cursus de leur sant deux mètres, nécessitant quelques rent d'une avidité concernant des ins­ avancement... Le signataire de ces pédales... truments « pré-classiques », en récla­ lignes réussit à faire agréer officielle­ L'Angleterre en était particulièrement mèrent des copies fidèles. La mode ment un dicteur lumineux de doigtés, férue, témoin l'appellation de « com- s'en mêla, à tel point que se formèrent, puis un auto-contrôleur visuel de jus­ mon flûte » pour la flûte à bec, contrai­ dans la bonne société, des groupes tesse (voir infra). rement à « german flûte » pour la tra- (nommés « consorts ») d'ensembles de Comment intégrer les flûtes à bec versière ! flûtes à bec. Arnold Dolmetsch, spécia­ dans l'enseignement d'Etat Les sonorités particulièrement sua­ liste de ce genre de restaurations, en créa une « industrie » artistique qui Actuellement la famille des flûtes à bec ves des flûtes à bec de l'époque lui comprend cinq modèles : valurent également l'adjectif de gagna le continent. « douce ». Le roi Henry VIII, à sa mort, Maints enseignants avisés se rendi­ En Fa : sopranino, alto, basse. ne laissa pas moins de 76 flûtes à bec rent compte du riche parti pédagogique En Do : soprano, ténor. pour 72 traversières !... qu'elles représentaient : dans les collè­ Les sopranos : sur 100 exemplaires, ges et pensions, jouer de la flûte à bec 96 sont des sopranos, trois ou quatre L'apogée devint un « must » (comme l'on dit de des altos. Un ou deux des sopraninos... Mais la période la plus glorieuse de nos jours). Hollande, Suisse, Allemagne sont les plus usuelles, comme débutées cette famille devait se situer à l'époque emboîtèrent le pas. en classe de sixième. Les élèves en dite « baroque », soit au XVIIe siècle et En France, naturellement, on traîna sont généralement satisfaits. durant la première moitié du XVIIIe siè­ les pieds, tant il est difficile d'y quitter On poursuit tant bien que mal en cin­ cle : des habitudes, même pour de meilleu­ quième. De grands virtuoses construisirent ou res... On abandonne presque toujours en firent perfectionner ces instruments quatrième, à cause des « fissions » de (Jacques Hotteterre, dit le « Romain », Flûtes à bec en France entre les groupes selon la nouvelle langue étran­ Bressan, etc.). deux guerres gère. On constitua des flûtes à trois Ce furent d'abord quelques ensei­ Seuls les « ateliers » à option depuis « corps », au lieu d'une seule pièce pré­ gnants du premier degré qui tentèrent la sixième peuvent former des ensem­ cédemment, ce qui rendit possible un de faire sortir les médiocres instru­ bles plus suivis et démonstratifs... accord favorable à la justesse des ensem­ ments de ce type qu'ils pouvaient trou­ bles. L'étendue gagna deux octaves, les ver, du mépris quasi général qui les Une voie souhaitable d'initiation aigus de la puissance et du brio... accablait (Des musiciens chevronnés La petite sopranino en Fa convient ne les rejetaient-ils pas, sans les bien précisément aux petites mains. Des Les plus renommés des compositeurs connaître, avec l'insulte de « pipeaux jeunes enfants, enseignés par des maî­ occidentaux s'intéressèrent de préfé­ baveux » ?). tresses ou des maîtres qualifiés, tout au rence aux flûtes alto, en FA, considé­ C'était alors la période « folklo­ moins pour les débuts, feraient prendre rées alors comme reines des flûtes à rique », qui dura jusque dans les années conscience, dès la maternelle, de la cor­ bec, et produisirent pour elles un réper­ trente. Tout justement, des groupes respondance entre sonorités, doigtés, toire original des plus riches : Georg- fabriquaient avec les jeunes de ces Friedrich Haendel, Johann-Sebastian et — connaissance indispensable — pipeaux si maltraités. A vrai dire, un Bach, Telemann, Vivaldi, pour ne citer leur véritable nom. Le tout en concur­ pipeau bien construit peut devenir un que ces sommités... rence avec chant et mouvement. instrument de virtuose, d'ailleurs diffi­ Là résident les associations essentiel­ Eclipse cile à jouer juste, vu l'imprécision de les à conduire dès que possible, à l'état ses doigtés, surtout d'altérations. Mais la belle période était terminée, d'automatismes. Les tout jeunes ont Cette voie-là ne pouvait mener bien normalement soif d'apprendre. Qu'on car la passion romantique, dominant le loin. XIXe siècle, se détacha de ces instru­ leur donne les notes de la gamme au ments réputés désormais trop discrets, Une flûte à bec comprend, en parti­ lieu des syllabes d'« Au clair de la et impropres à figurer dans le nouveau culier, un trou arrière à boucher par un lune » leur importe, à vrai dire, assez grand orchestre symphonique. pouce, destiné à l'octaviation, au pas­ peu. Profitons de la disponibilité de cet sage au partiel supérieur, et des doigtés âge tendre pour les faire déambuler Les flûtes à bec tombèrent dans variés permettant les trilles. Une bonne sensoriellement sur la partie la plus l'oubli, ne persistant plus que bien fai­ flûte à bec peut réunir, au total, des favorable pour leur âge de l'échelle blement dans quelques versions cam­ dizaines de doigtés, comprenant ceux sonore. pagnardes, telles que musettes ou fla­ de Base, et les nombreux dits « alterna­ geolets... Après ce début solide, ils ne refuse­ tifs » à choisir pour la vélocité. ront pas d'être amusés par les syllabes Elles furent quasi totalement sup­ Les détracteurs de cette époque plantées en tant qu'instruments de textes appropriés à leur petite per­ avaient une bonne raison à leur juge­ sonnalité, pourvu qu'en dessous ils « nobles » par les traversières, perfec­ ment si sévère : il fallut du temps pour tionnées, en particulier par le système puissent donner aux sons leur nom de obtenir des fabricants des instruments Boehm, avec commandes à distance, code. Ainsi la connaissance primaire tout juste passables ; les diapasons leur étendue supérieure et leur vélocité des hauteurs, dans leur appellation, leur étaient plus qu'approximatifs ; les bon­ séduisante ! sera devenue familière. nes flûtes, travaillées à la main, valaient Flûte en Fa, avec un Si bémol ? Renaissance très chers. Quelie importance à faire venir la sacro- Alors que tout semblait définitive­ Seulement après la Libération appa­ sainte gamme de Do majeur, en ment éteint dans la carrière des flûtes à rurent des flûtes en matière plastique. seconde place ? Brisons donc le tabou bec, réputées désormais instruments Que de déchet dans ces productions, de la crainte d'une altération, si tout par « anciens », après un long sommeil souvent trop lourdes ! On attendait le ailleurs prépare des musiciens authenti-

CMF - N° 419 - NOVEM8RE-DECEMBRE 198S 17 ques, même s'ils sont encore en herbe ! vent que les flûtes à bec sont suscepti­ 1949 Obtention du degré supérieur En primaire, quelle aubaine pour des bles d'affronter sereinement les recher­ du C.A.E.M. enseignants conscients de la valeur de ches à la pointe de l'avant-garde. 1952 Professeur titulaire au Lycée leur tâche musicale, que de recevoir Les flûtes à bec sont l'une des rares Pasteur, à Neuilly-sur-Seine. des élèves ouverts à la poursuite de familles d'instruments mélodiques de 1953 Agrément d'un premier leurs petits, mais valables acquis (« O tessiture vocale dont l'abord soit facile, Appareil pour l'enseignement fortunatos nimium, si sua bona norent, permette rapidement l'exécution de du guide-chant en Ecoles musicae educatores... » N'y pourrait- pièces familières, conduise — pour peu Normales (non réalisé en série). on évoquer Virgile ?) Car c'est en pri­ que l'on persévère à s'entraîner —, à 1957 Membre du jury du concours maire que gît le hiatus, que l'on risque une aisance, une vélocité favorables au de C.A.E.M. l'handicap définitif d'une formation plaisir du jeu polyphonique, et puisse 1958 Délégué de l'Association musicale, même modeste, la déception amener les « doués » à une haute vir­ à Activités Musicales des en classe de sixième vis-à-vis du sol­ tuosité. Jeunes. fège, le vide de toute vie active en 1971 Trésorier de l'Association Toutes ces qualités, jointes, matière musicale... Activités Musicales des répétons-le encore, à un faible encom­ Jeunes. Si le primaire arrivait à jouer son véri­ brement, une grande maniabilité, ainsi Président de l'Association Acti table rôle, l'essentiel serait sauvé : les qu'à une relative modicité de prix, vités Musicales des Jeunes. professeurs licenciés et agrégés du paraissent les désigner comme moyens 1965 Membre du Comité National secondaire cesserait de se désespérer idéaux d'une authentique « démocrati­ de la Musique Critique musical en face d'une tâche déjà sapée par la sation » d'exécution obtenue par la (membre du S.P.C.D.M.). base. Ils auraient alors le choix entre le voie noble du solfège, intégralement 1968 Agrément d'un deuxième chant pour les bien « doués », le sou­ compatible avec le respect dû à l'art. Appareil de dictée visuelle lumi tien instrumental du diapason par les neuse pour doigtés des flûtes à flûtes soprano, l'accompagnement par bec. les altos, et, plus tard, par ténors et Enseignement musical par les basse pour des élèves moins favorisés Extraits du curriculum vitae flûtes à bec en classes nor­ vocalement. Nul n'en pâtirait ; tous de Luc Amion males du Lycée Pasteur, sous pourraient prendre part aux réalisations contrôle du C.R.D.F. communes. 1930 Ecole normale de musique de 1974 Agrément d'un troisième Ap­ à Paris sous la direction de pareil de contrôle de justesse L'école artistique actuelle des flûtes 1934 Alfred Cortot, Nadia Bou­ d'exécution sur les flûtes à à bec langer, E. Desportes, etc. bec. Pour terminer, il est bon que tous les Diplôme de concertiste. Nombreux stages d'initiation musiciens sachent l'extension des 1934 Soliste sous direction de Ph. par la méthode Visio-Active mouvements français en vue des réali­ à Gaubert, A. Wolff, D.-E. dont l'un, télévisé, à Marly-le- sations artistiques des flûtes à bec. 1939 Inghelbrecht, etc. Musique de Roi, un autre au Centre de la chambre avec Szeryng, C.M.F., à Toucy (Yonne). La majorité des Conservatoires et Jacques Serres, etc. 1976 Admis à l'honorariat. Ecoles de musique ont admis en leur 1945 Enseignement en Bretagne. Poursuit et développe les appli­ sein des classes de degré élémentaire, à Décentralisation pour la Ligue cations de son enseignement à moyen et supérieur, consacrées aux 1952 de l'Enseignement U.F.O.L.E.A. titre privé. flûtes à bec et autres instruments con­ damnés en tant « qu'anciens ».

Des stages pratiques d'initiation et Quels instruments choisir pour réussir perfectionnement sont ouverts durant les vacances aux impétrants des ensei­ une initiation musicale gnants de maternelle, primaire, secon­ en cas de difficulté en solfège vocal ? daire, et par icipants libres. Des concerts et festivals sont de pré­ Les instruments auxquels est confier l'étude Sont donc exclus cieuses chances de se rendre compte devront obligatoirement répondre aux normes personnellement du niveau actuel de suivantes : virtuoses européens exécutant le grand ÉVITER de trop laborieux exercices CORDES frottées répertoire baroque ou Renaissance, PERMETTRE partout son utilisation EMCOMBRANTS ainsi que de très valables transcriptions ÉVITER une fragilité matérielle CORDES pincées d'autres œuvres françaises ou étrangè­ OFFRIR une modicité d'achat FLÛTE traversière, BOIS, res, mais encore de faire connaissance CUIVRES avec des créations de compositeurs RÉSONNER mélodiquement (pour former l'oreille) Une partie de la PERCUS­ contemporains, écrites spécialement SION pour ces instruments. OCCUPER une place restreinte Le reste de la PERCUSSION Citons, entre autres, Hindemith, Ber­ DÉGAGER une sonorité pure Les GADGETS keley, Britten, Milhaud, Sauguet, Y. PERMETTRE des progrès à partir d'un bec sans Desportes, Hans Martin Linde, Jean- mécanisme,d'une justesse précise de doigtés Claude Veilhan, Kagel, Globokar, précis. Les PIPEAUX Stockhausen... Quels seraient donc les instruments sachant répondre à tous et à chacun Certains virtuoses contemporains des articles d'un pareil cahier des charges ? ont prouvé, à l'évidence, que le style ancien est loin d'avoir épuisé les possi­ Mais... : La famille des flûtes à bec, et apparemment elle seule bilités de ces instruments : intervalles NOTA : En ce qui concerne les normes 5 et 6, l'exclusion ne concerne naturel­ harmoniques, « clusters » sons bou­ lement pas les petits instruments mélodiques à percussion, de bonne fabrication chés ont de quoi remplir de stupéfac­ et à but pédagogique s'intégrant dans un ensemble. tion parfois un peu amusée, mais prou­

Ifî rm nn-riîVEM B RE-DECEMBRE 1988 Tableau comparatif des deux options principales en initiation musicale collective dans le premier cycle Les Activités d'Ida de l'enseignement secondaire Gotkovsky A dominante vocale : A dominante instrumentale (flûte à Commande en dernière création de bec) : la "Symphonie de Printemps", œuvre en quatre mouvements, sa Aux cours : « non-doués » auditifs et Aux cours : tous peuvent émettre des date de création : le 28 juillet 1988 vocaux, réticents. Muants, timides : blo­ sons « musicaux à la flûte. Retardataires par l'orchestre des Sociétés Musica­ qués. Horaire d'une heure insuffisant récupérables » à terme, si une activité les Dauphinoises sous la direction de pour éducation valable. générale est acquise, par bon choix des Ferdinand Koch, en l'église de la Hors cours : les élèves chantent peu, procédés. côte Saint André. mal ou pas du tout ! Hors cours : chez presque tous, jeu Commande par musique et culture : spontané à la maison. "Les danses rituelles". Commande pour un concours mon­ Discipline en classe : dial : "Brillante symphonie". Souvent difficile, les innocupés étant L'occupation sensorielle (vue doigtés, En préparation : un opéra pour le plus souvent gênants. souffle, oreille) réduit largement le pro­ l'orchestre d'harmonie, solistes et blème. chœur. Ida Gotkovsky vient de recevoir le prix de l'académie des beaux-arts : Justesse : prix Chartier. Résultat général dépendant des Les meilleurs jouent, les autres miment « doués ». Faute de leur soutien, l'aban­ les doigtés, avant interrogation et conseil don général de l'ensemble ! individuels A Coucouron (Ardèche) L'oreille se forme petit à petit. Du 1er au 8 avril 1989, Stage de Cui­ Rapport du nom au son (hors d'un vres Ouvert à tous instruments texte) : (vents, cordes, percussions) encadré Association essentielle, qui reste aléa­ Chercher un doigté imposant un repé­ par l'ensemble quintessence. Renseignements à l'Association toire, lassante (même pour les élèves rage, le seul jeu automatise progressive­ aidés hors cours). ment la jonction nom-son et vice versa. Quintessence.

Dictée musicale : La musique de l'air organi­ Toujours difficile, ou impossible, son Très tôt possible (de flûte au nom ; et nom ne se joignant pas spontanément. flûte à flûte ; flûte à note) sera une série de concerts Même accessible aux « non-doués ». publics pour la saison 88- 89 selon le programme Rapport nom-signe (lecture) : ci-après : Activité jugée rabâchage fastidieux, Facteur de progrès, de bon ensemble. inutile à presque tous. Jugé au contraire utile à l'execution. Pour l'orchestre d'harmonie - 17 janvier : C.O.S.E.C. de Viry- Écriture musicale : Chatillon - 31 janvier :Théâtre de la ville Imitation graphique de signes plus ou Vite intelligible, devenant par répéti­ tion et execution une notation progressi­ d ' I s s y - I e s - moins identifiés, jugée sans utilité. Moulineaux vement familière. - 11 juin : Eglise de la Made­ leine -Paris 8e Déchiffrage de textes sur portée : -15 juin :Théâtre André- Les lacunes nom-signes, nom-son, Lecture (notes + valeurs), doigté, con­ Malraux - Rueil Mal­ l'imprécision auditive et vocale le rendent trôle auditif, réglage du souffle, le tout maison quasi-impraticable. automatisé, le rendent possible. (Voir - 21 juin : Eglise Saint-Roch - recueil FLÛTIMAGES, éditions ZUR- Paris 1er FLUH, Paris). Pour la batterie fanfare Histoire de la musique : - 13 janvier :Foyer rural, Risque de cours magistral, auditions Peut devenir active dès la 2e année, par souvent passives. Iconographie, répon­ exécution réelle de thèmes de l'époque Tournay-en-Brie ses à questionnaires. étudiée (unisson ou polyphonie). - 24 janvier :Théâtre Claude- Debussy, Maisons- Alfort Avenir en activité musicale : - 27 janvier : Salle des Fêtes, Bien peu d'élèves deviennent capables Permet à toutes les bonnes volontés Massy de pratiquer la musique vocale comme des exécutions d'ensemble, à certains - 10 février :Gymnase Jean- une langue vivante. l'abord d'autres instruments à vent. Moulin, Mitry-Mory

Conclusion : Pour l'orchestre d'harmonie et Il est très difficile, faute de temps et de L'entraînement individuel, basé sur batterie fanfare moyens efficaces, de démocratiser par le une technique rationnelle d'enseigne­ - 20 janvier -.Salle polyvalente, chant une pratique musicale de masse. ment, permet, malgré l'exiguïté des Chevry-Cossigny horaires, une véritable démocratisation - 1er février :Théâtre Municipal, musicale. Issy-les-Moulineaux

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 1 9 C.M.F. - F.N.U.C.M.U. Confédération Musicale de France — Fédération Nationale des écoles et Conservatoires Municipaux de musique, de danse et d'art dramatique Action pédagogique commune

NIVEAU OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Orphée : air de l’amour Gluck Ricordi « L'amour vient au secours... Si les doux accords »... Soumis au silence... » CHANT Le Nozze di Figaro : air de Chérubin « Voi che sapete... » Mozart Breitkopf La damnation de Faust : chanson Berlioz Costa Hat ÉDITEUR NIVEAU OEUVRE AUTEUR gothique « Autrefois un roi de de Thulé... » Une Vocalise au choix Débutant Carmen : air des cartes Bizet Choudens Débutant II Une Vocalise au choix Hommes (au choix selon la voix) : Manon : le rêve de Des Grieux Massenet Heugel Préparât. 1 Une Vocalise au choix « Instant charmant... » Mireille : air du berger Gounod Choudens Préparai II Un Chant Classique au choix « Le jour se lève... » Fedora : air de Loris : Giordano Sonzogno Elément. 1 Femmes et hommes : « Amor ti vieta... » (Milano) - Une Vocalise au choix Concone Durand Don Giovanni : air de Leporello Mozart Breitkopf ou une leçon de la méthode Vaccaï Ricordi (le catalogue) « Madamina... » pratique La Flûte Enchantée : air de Mozart Peters - Un morceau au choix Bellini Ricordi Papageno « Der vogelfânger extrait de : « Composizioni bin ich ja... » da caméra per canto e Lakmé : stances de Nilakantha Delibes Heugel pianoforte » La Flûte Enchantée : air de Mozart Peters Zarastro « In diesen heil'gen...» Brevet Femmes et hommes : - Une Vocalise au choix Concone Durand Pré supér. Femmes et hommes Vaccai Ricordi ou une leçon de la méthode niv. facult. Une Vocalise au choix Panofka Jobert pratique Une mélodie au choix Leguerney Eschig ou un morceau de : « Le R. Calmel Billaudot Dans les poèmes de la Pléiade tombeau de Gabriel Fauré » COLORATURA - Mélodie : « D'une prison » R. Hahn Leduc Villanelle Leguerney Eschig En outre : Chanson triste Leguerney Eschig - Air : SOPRANO Femmes (au choix selon la voix) : Bel Aubepin Leguerney Salabert Les fêtes vénitiennes : chanson Campra Durand Genièvres hérissés Leguerney Salabert du papillon MEZZO Le Nozze di Figaro : air de Mozart Peters Un voile obscur Leguerney Eschig Barberine « L'ho perduta... » La fontaine d'Hélène Leguerney Eschig Le nozze di Figaro : air de Mozart Peters ALTO Chérubin La fontaine d'Hélène Leguerney Eschig « Non so piu cosa son... » Les Ormeaux - La solitude Leguerney Salabert Faust : « Il était un roi Gounod Choudens TENOR de Thulé... » Le tombeau de Ronsard Ricordi Orphée : air d'Orphée Gluck BARITONE (version alto) Epepalinodie Leguerney Salabert Récit et air : « Eurydice, ombre La solitude Leguerney Salabert chère... objet de mon amour » BASSE Mireille : air de Taveu Gounod Choudens La nuit A-Lugubre, courrier Luguerney Salabert « Voici la saison... » du destin d'une maigre dame Leguerney Salabert Hommes (au choix selon la voix) : 7 poèmes de Maynard Durand Suite liturgique : « Salve A. Jolivet En outre : Regina » (le piano jouera la - Un air (au choix selon la voix) : partie de violoncelle solo) Femmes Mignon : romance de Wilhelm A. Thomas Heugel Manon Lescaut, air de l'éclat D.-E. Auber Ricordi « Elle ne croyait pas... » de rire : « Je vais conter Véronique : air de Florestan Messager Choudens l'histoire... » (la lettre) « Adieu, je pars... » La création, 1" air de Gabriel : Haydn Mireille : air de Ramon Gounod Choudens « Nun beut die flur » « Ah ! malheureuse enfant... » Le nozze di Figaro, Mozart Breitkopf La Flûte enchantée : air de Mozart Peters air de Suzanne Zarastro « 0 Isis und Osiris... » Manon Lescaut, air de Puccini Ricordi Manon : « In quelle trine Moyen Femmes et Hommes : morbide » - Une Vocalise au choix Panofka Jobert Il barfaiere di siviglia, air de Rossini Ricordi - Mélodie : lamento Duparc Salabert Rosine : c Una voce poco fa » En outre : (version mezzo) - Air : Carmen : Habanera Bizet Choudens Femmes (au choix selon la voix) : Les Contes d'Hoffmann : air Offenbach Choudens d'Olympia u Les oiseaux dans la charmille... »

20 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 NIVEAU OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Un ballo in maschera, Verdi Ricordi Otello : Air du Saule Verdi Ricordi air d'Ulrica : « Re Orphée (version alto) : Gluck Ricordi dell'abisso... » Récitatif et Air d'Orphée : Hommes « Malheureux, qu'ai-je fait... Le devin de village, J.-J. Rousseau Billaudot J'ai perdu... » air de Colin (n° 6) : « Je Hommes (au choix selon vais revoir ma charmante la voix) : maîtresse... » Cosi fan tutte : air de Ferrando Mozart Mireille, récitatif et air de Gounod Choudens « Un' aura amorosa » Vincent : « Mon cœur est Orphée (version ténor 1774) : Gluck Choudens plein de noir souci... Anges Air « Quel nouvel ciel. » du paradis » Rigoletto : Air du Duc de Verdi Ricordi Die Meistersinger : Wagner Mantoue « La donna air de concours è mobile... » Les mousquetaires au couvent, Varney Choudens Les Contes d'Hoffmann : Offenbach Choudens air de Brissac : « Pour faire Air d'Hoffmann un brave mousquetaire... » « 0 Dieu de quelle ivresse... » La damnation de Faust, Berlioz Costallat (conclusion avec si bémol aigu tel air de Mephisto : qu'à la fin de l'opéra sur « Voici des roses... » « muse aimée, je suis à toi » Faust, air de Mephisto : Gounod Choudens après « ont épanché leur « Ne donne un baiser flamme »). ma mie » Il Trovatore récit et air Verdi Rocordi du Comte « Tutto è deserto... Supérieur - Une mélodie au choix Il ballen del suo sorriso... » La chanson de Marianne Claude Arrieu Pierre Noël Don Giovanni : air de Don Mozart Breitkopf Der Doppelganger Schubert Giovanni a Metà di voi qua Ich grolle nicht Schumann Durand vadano... » L'invitation au voyage Duparc Rouart-Lerolle Mélodie au choix Leguerney COLORATURA D'une fontaine Leguerney Avril Leguerney SOPRANO Si mille œillets Leguerney Salabert PIANO Invocation Leguerney Eschig MEZZO-SOPRANO NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Comme un qui s'est perdu Leguerney Eschig Invocation Leguerney Eschig Débutant 1 A. Valse n° 2 des «Petits contes/ D. Chostakovitch Billaudot ALTO 6 pièces très faciles» J =144 Ch. du Monde Invocation Leguerney Eschig B. Equivoquesn°3«Commetrès R. Weber Leduc La source-La solitude Leguerney Salabert éloigné » J =80 TENOR Sur la mort de Diane Leguerney Débutant II A. Menuet n° 4 « Piano Classique Rameau Combre D'une fontaine Volume B» J =104 BARITONE et Alexandre et Louis (au mouv. J. Nin-Culmell Billaudot Le carnaval Leguerney Salabert indiqué) - « Panorama Piano 1 » Sonnet pour Hélène Leguerney Eschig B. Menuet en Sol «Chefs d'œuvres Mozart Billaudot BASSE classiques/Piano Vol. 1» La nuit Leguerney Salabert J = 104 Compliments à une duègne Leguerney et Petite histoire triste - « Tableaux Kabalevski Ch. du Monde 7 poèmes de Maynard Leguerney Salabert de l'Enfance» ^ =66 - Un air d'oratorio : Femmes (au choix selon Préparât. 1 A. Marche en Ré m-BWV 122 Bach Urtext la voix) : « Le petit livre d'Anna Magdalena » Lemoine Messe en ut mineur K427 Mozart J =66 Air de soprano « Et incarnatus et Menuet «5 rameaux d'Olivier» R.Calmel Combre est ». (au mouv. indiqué) Le Déluge : Air de soprano Saint-Saëns Durand B. Menuet en Fa KV6/11 « Mozart Mozart Schott SF 9389 « Or Dieu se rappela cependant enfant. 30 pièces faciles» sa promesse... Et Noé put J = 100 ouvrir... » et Marche N° 10 « Musiques Prokofieff Boosey Requiem : Air d'alto « Liber Verdi Ricordi d'enfants Op. 65» J = 120 Havvkes Scriptus ». Hommes (au choix selon Préparât. Il A. La Joyeuse J = 80 Rameau Durand 5007 la voix) : et Une larme Moussorgsky Combre Oratorio de Noël : Air de ténor Bach B. N°3 en Ré m BWV 935 Bach Durand Henle « Frohe Hirten, eilt » J' = 138 «6 petits préludes pour Requiem : Air de baryton Faure Hamelle commençants » « Hostias... » et L'oiseau, n° 2 «Pierre et le Loup Prokofieff Lemoine 24866 Requiem : Air de basse Verdi Ricordi Plaisirs de la Musique, Vol. IIIB » « Confutatis » - Un air d'opéra Elément. 1 A. Bagatelle Op. 119 n° 1 « 11 nouv Beethoven Henle Femmes (au choix selon Bagatelles» J = 120 environ la voix) : et Staccaton°2«Villageoise» Poulenc Salabert Hamlet : Ballade d'Ophélie A. Thomas Heugel tempo minimum J = 112 « Et maintenant écoutez Thomas B. Le dentelle de marbre n° 3 Gabus Billaudot ma chanson... » « Jardins Moghols », Vol. Il Manon : le Cours la Reine Massenet Heugel «! = 116 Cosi fan tutte : Air de Fiordiligi Mozart et Rencontre extraterrestre J. Makholm Billaudot « Corne scoglio... » « PanoramaPiano3 »

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 21 NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR ORGUE ÉLECTRONIQUE Elément. Il A. Sonate en Mi b MKV282- Mozart Henle NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Allegro et Danse de la puce « Nouveaux Boutry Choudens Débutant 1 Petite Valse Ch. Boutin Ed. Sénonaises musiciens/2e recueil» B. Prélude en Ut ff M« Clavecin Bach Débutant II Ballade en Ut C. Percheminier Ed. Sénonaises bien tempéré/Vol. 1» et Scènes de la forêt Op. 82- Schumann Préparât. 1 Balbutiements A. Dutreuil Ed. Sénonaises Entrée n° 1 Préparât. Il Tarentelle A. Dutreuil Ed. Sénonaises Brevet 25' Sonate en Sol M, Op. 79 - Beethoven Presto alla tedesca Elément. 1 Danse Hongroise n°5 Brahms Sikorski et Improvisation Fauré Hamelle Collée. Organ In Concert n° 1320 Arrgt W. Nagel Leduc

Moyen Sonate KV 311 en Ré Majeur - Mozart Elément. Il Rondino Steibeld Ed. Sénonaises Allegro con spirito (1er mouv.) Adapt. Dutreuil et Nocturne Op. 15, n° 3 en Sol m Chopin Brevet Le Cygne - Extrait du « Carnaval C.Saint-Saëns Durand Pré-Supér. Sonate en Mi Mineur Hob XVI : 34 Haydn Henle des Animaux » (niveau (existe en séparé) Through the time - Page 4 : Dolce R. Dispa Molenaar facultatif) et Carnaval devienne-Intermezzo Schumann Moyen Through the time - P. 3 : Moderato R. Dispa Molenaar Supérieur Ballade, Op. 118 n° 2 en Sol min. Brahms Rondeau Clementi Ed. Sénonaises et Etude n° 1 pour les 5 doigts Debussy Durand Adapt. Dutreuil

Pré-Supér. Leçon de danse R.Valli Honner (Niv.facult.! Through the time - Pages 5 et 6 : R. Dispa Molenaar ORGUE Andante

Supérieur Through the time - Pages 1 et 2 R. Dispa Molenaar NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDfTEUR Invention J.S. Bach Ed. Sénonaises Adapt. Dutreuil Débutant Le Ris de Dieu est venu, sans Bach pédale, en Fa MBWV 703 Vol. XI, n°2, page 45 Bornemann HARPE Vol. 9, page 43 Breitkopf et Choral LXXI « 79 chorals », p. 84 Dupré Gray Devant Ton Trône je vais NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR comparaître Débutant 1 Le Dolmen N° 2 « Jardin secret R. Phillips Combre Préparât. 1 Choral Jésus Christ Notre Sauveur Bach Bornemann d'Elodie» BWV 626 « Orgelbuchlein / Vol. VII » n°28, page 44 Débutant II Flûtes indiennes n° 8 « Harpes de M.Gabus Lemoine et Prière n° XV « 24 pièces, Langlais Combre Graziella » 2e cahier» Préparât. 1 Thème et Variations D.Bouchaud Leduc Préparât. Il Par la chute d'Adam BWV 637 Bach Bornemann «Vol. VII », n° 38, page 59 Préparât. Il Menuet n° 2 « Voyage autour d'une F. Alberti Choudens et N°5des«9préludes»,page 10 Milhaud Leduc Harpe»

Elément. 1 Celui qui se laisse guider par le Bon Bach Bornemann Elément. 1 Au bord du ruisseau H. Renie Leduc Dieu BWV 642 « Vol. VII », n° 43, p. 64 Elément. Il La sérénade « Ecole mélodique Schubert/ Billaudot et Le Banquet Céleste Messiaen Leduc pour Harpe/Vol. n°5» Godefroid

Elément. Il Nous croyons tous en un seul Dieu Bach Bornemann Brevet Petite valse Hasselmans Billaudot BWV 680 «Vol. VIII »,n° 12, p. 49 et Suite fantasque n° 2 T. Brenet Billaudot et Choral o Welt, ich muss dich Brahms Peters Lassen Op. 122, n° 11 Breitkopf Moyen Fantaisie (Coupure de la page 12 Saint-Saéns Durand Henle (p. 54 à la page 15) recommandé) Pré-Supér. 5° Sonate en entier Naderman Leduc Brevet Prélude et Fugue en Ut min. Bach Bornemann (Niv.facult.) BWV 549 « Vol. 1», n° 5, page 36 et N° 5 « Sei Roretti/2e cahier », p. 6 Tournemire Combre Supérieur La source Hasselmans Lyra Music et Page d'album Gonzales J.F. Louvre Musique Moyen Christ, notre Seigneur est venu du Bach Bornemann Salvi-Budin Jourdain BWV 684 « Vol. VIII n° 16, p. 64 et Choral n° 10 Mit Fried und Freud M.Reger Breitkopf HARPE CELTIQUE ich Fahr dahin « 13 chorals Op. 79 » NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Supérieur Praeludium et Fuga en La M Bach Bornemann «Vol. Il», n° 5, p. 31, BWV 536 Débutant 1 Le Dolmen n° 2 « Jardin secret R. Phillips Combre et Les litanies « 2e volume » J. Alain Leduc d'Elodie »

Débutant II Flûtes indiennes n° 8 « Harpe de M.Gabus Lemoine SI VOUS SOUHAITEZ ETRE EN POSSESSION DES Graziella » TEXTES DES EXAMENS FEDERAUX 1988 VOUS Préparât. 1 Thème et variations D. Bouchaud Leduc POUVEZ LES OBTENIR A LA C.M.F. Préparât. Il Sicilienne « Automates » B. Andres Hortensia

22 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR

Elément. 1 N°5et n°11 «ATributeto Cariolan» O'Carolan Salvi - Budin Elément. Il Concertino n° 5 en Sol Majeur A. Heck Combre Espagnole « Le violon contem­ J. Rivier Billaudot Elément. Il Danse villageoise n° 8 » Pièces Beethoven Billaudot porain / Cahier B » classiques, 4e cahier» et Largo » Fantaisie n° 10» Telemann Barenreiter 2972 Müseler 20024 Brevet Rondo n° 6 « Pièces classiques / N.C. Bochsa Billaudot Cahier n° 5 » Brevet Sicilienne et Rigaudon Francœur/’ Schott et Suite Fantasque n° 2 T. Brenet Billaudot Kreisler

Moyen New Year's Eve J. Thomas Camac Moyen Légende Wieniawski Durand et Caprice n° 2 (les 29 premières, Rode Pré-Supér. Variations (sans reprises) sur un 0.LeDentu Billaudot tempo obligatoire J =72) (Niv. facult.) thème de Mozart Pré-Supér. Rondo en Ut Mozart Breitkopf 3311 Supérieur 2e Sonate en entier B. Pollet Billaudot (Niv. facult.) et Suite Fantasque n° 3 T. Brenet Billaudot Supérieur 1er Mouv. « 1" Concerto » A. d'Ambrosio

HARPE SIMPLE MOUVEMENT VIOLON ALTO NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR

Débutant 1 Le Dolmen n° 2 « Jardin secret R. Phillips Combre NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR d'Elodie» Débutant 1 Mélodie « Mélodie et marche » Ch Joubert Martin Débutant II Flûtes indiennes nü 8 « Harpe de M.Gabus Lemoine L'Absent « La main gauche des Roche Duclos Chappell Graziella » jeunes altistes »

Préparât. 1 Thème et variations D. Bouchaud Leduc Débutant II Souvenir n° 12 « 4 petites pièces » Hadjaje/Carles Billaudot Divertis. « Alto classique/Vol A » Gluck Combre Préparât. Il Menuet n° 2 « Voyage autour d'une F. Alberti Choudens Harpe Préparât. 1 L'arc en Ciel, n°* 6 et 7 Ameller Billaudot N° 5 « 6 pièces » Elgar Bosworth Elément. 1 Au bord du ruisseau (remplacer les H. Renie Leduc Ré b par Do ff p. 5,4e ligne, Préparât. Il Alla Polacca A. Tansman Billaudot 2e mesure) « Coll. Panorama/Alto 1 » Danse n° 3 de Sizain E.Passani Delrieu Elément. Il La Sérénade « Ecole mélodique Schubert/ Billaudot pour Harpe Vol. n° 5» Godefroid Elément. 1 Gigue « 1,e suite en Sol Majeur » Bach et A la mariée M. Marais Combre Brevet Rondo n° 6 « Pièces classiques / N.C. Bochsa Billaudot « Alto classique/Vol. C» Cahier n° 5 » ou Concert-étude n° 1 J. Murgier Billaudot et Suite Fantasque n° 2 T. Brenet Billaudot Elément. Il Bourrée 1 « 4e suite pour violoncelle Bach Moyen Fantaisie (coupure de la p. 12 Saint- Saéns Durand seul » à la p. 15) et Andantino Hanesyan Eschig ou Valse favorite « Coll. Collot» Mozart Bilaudot Pré-Supér. 5* Sonate en entier Naderman Leduc (Niv, facult.) Brevet Concerto en Sol M : 1" et 2e mouv. Telemann Schott VAB 34 et Allemande «3* suite pour Bach Supérieur La Source Hasselmans Lyra Music violoncelle en Ut Majeur » et Suite Fantasque n° 3 T. Brenet Billaudot Moyen 1" mouv. « Concerto en Ut Majeur > Schubert Schott VAB 27 et Allemande de la 1,e Suite en Bach VIOLON Sol Majeur Pré-Supér. Prélude et allegro « Classique pour Pugnani Jobert NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR (Niv. facult.) l'alto » Kreisler

Débutant 1 Cantabile (2e pièce) Schumann Leduc Supérieur Arioso et Allegro Stan Golestan Salabert « Pièces pour la jeunesse » et Gigue de la « 3e Partita pour Bach LittleSong L. Choisy Combre violon»

Débutant II Petite chanson « Jeux sur 4 cordes » Mauron/Meunier Lemoine Colombette J. Meyer Delrieu

Préparât. 1 Musette n° 9 «< Violon classique / Campra Billaudot VIOLONCELLE 2* recueil » Ombres et lumière « Jeux sur Mauron/Meunier Lemoine NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR 4 cordes » Débutant 1 N°4Le cheval... « Le grenier J.Sichler Combre Préparât. Il La danse des Monts Arméniens A.Khoudoyan Leduc mystérieux » « Album pour les adolescents » Le matin « Nous jouons pour A. Tansman Eschig Final « Largo et final », « Allegro » J.B. Senaille Leduc (violon maman » 6e Sonate / 4* Livre class.Vol.C) Combre Débutant II Dialogue des deux marins Ch. Joubert Martin Le cygne chanteur B. Wystraete Leduc Elément. 1 Presto « 2 pièces dans le style C. Espejo Lemoine ancien » Préparât. 1 Félicité C. Pascal Combre Tempo di minuetto Kreisler Schott Elégie « Coll. Panorama» Gallois Montbrur Billaudot

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 23 NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Préparât. Il A. Preston°4«4mouvements» M.Berthomieu Lido Mélodies et 2* ail. mesure 82 à la fin C% A. Scarlatti W. Muller et Chant de la Forêt « Cello H.Wohlfahrt Combre r Sinfonia in G / 2 sonaten » classique/Vol. A» B. Courante Monsieur p. 14 avec P. Matthysz S. Groen B. Chant Elégiaquea Deux pièces Ameller Lido Mélodies modo 2 r T'uitnement Kabinet 1 » brèves et Thème et 3 variations au choix G.Finger Schott 10599 et Capricen° 11 «Cello M. Marais Combre r Tempo diminuetto » classique/Vol. D» Elément. 1 A. Sonata prima r 3 sonaten » T.Cecchino Schott OFB 159 et Sonata D-moll r Sonaten Op. 2 Barenreiter Elément. 1 1" mouv. « Concerto en Mi b » Vivaldi Billaudot Marcello Nocturne P. Ancelin Transatlant. n°11: 1w allegro» HM151 B. Corrente et 6 balletto Selma Pelikan 2030 r DieTanze» Elément. Il Rencontre R. Phillips Combre et Préludes 1 et 2 p. 35 r L'art Zurfluh La peine H. Collet Salabert Hotteterre de préluder» Brevet 3* mouv. « Sonate en Ut Majeur » Boccherini Delrieu Elément. Il A. 1" mouv. r Petite suite» F. Rauber Billaudot et les 2 menuets de la «1" Suite Bach et Dernier mouv. r Sonata Op. 1 Castrucci Moeck 1099 en Sol Majeur » n°10» B. Ie* et 2* menuets « Concerto n°2» R. Woodcock Faber Moyen 1er mouv. « Concerto dans le style Karjinsky Eschig et A tempo digavotti r Sonate Haendel ancien en Ut» en Do Majeur Op. 1 n°7»

Pré-Supér. 2* mouv. r Concerto » Adagio P.-M. Dubois Leduc Brevet Menuet / L'inconnu, thème et M. Blavet Zurfluh (Niv. facult.] et Le rouet J.Hollman Durand variations 1,2,3 (pp. 78 et 79)

r Recueil de pièces » Supérieur 1" mouvement r 1er Concerto » Golderman Delrieu Dern. mouv. / ail. r Sonate D-moll » Telemann Schott OFB 104

Moyen Fantasia en écho r Der fluiten Van Eyck CONTREBASSE A CORDE lust hof » 1er mouv. Concerto La mineur Vivaldi Schott 5308 NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Pré-Supér. Suite BWV 997 J.S. Bach Henrichshofen (Niv. facult.) N2086 Débutant 1 Chanson deMilun Ch. Joubert Combre et Musicforabird H.M.Linde Schott OFB 48 Préparatoire Historiette H.CIassens Combre Supérieur A. Cominciamentodigioia r Dances Anonyme Moeck 2510 of the jongleurs / Vol. 1 (sans repr.) Elémentaire Marine J.-M. Damase Billaudot ou Snino : Tarentelle (n° 7) G. Jacob O.U.P. B. Fantaisie IX (21) p. 18, Telemann Leduc Brevet N° 9 espressivo assai lento Ameller Billaudot 2 premiers mouvements et n° 5 Badinage r 13 courtes r 12 nouvelles fantaisies » pièces »

Moyen Prélude et Allemande r Sonate W. De Fesch Imc 2489 Sol Majeur» FLÛTE TRAVERSIÈRE Pré-Supér. Grave et Allegro r 1w concerto » Haendel Hoffmeister (Niv. facult.) (accord en Ut) NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR

Supérieur 1er mouv. r Concertino n° 2 » Hoffmeister Imc2579 (accord en Ut) Débutant 1 A. Jouet mécanique Diot-Meunier Lemoine et (traits d'orchestre) 1*' Mouv. Mahler B. Flûtinette R. Martin R. Martin de la 2* Symphonie Débutant II A. Chanson de Gautier C.-H. Joubert Combre B. En rêvant J. Brouquières R. Martin

FLÛTE A BEC Préparât. 1 A. Chanson celtique C. DeChamisso Billaudot B. Fantasia B. Wystraete Zurfluh NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Préparât. Il A. Sainte Elisabeth A. Duhamel Billaudot Débutant 1 A. Menuet d'Alceste Lulli Heugel Coll. Panorama (Vol. 3) Classiques r Airs et danses » B. Ballets du roi Lully ou Ronde/Monamifl4saisons- T. Susato Billaudot Leduc n° 33 automne-11 novembre»

B. Premières notes r Branle C. Gervaise Heugel Elément. 1 A. Invocation et danse P. Paubon Lemoine de Bourgogne » p. 43 B. Paysage M. Meriot Combre

Débutant II A. Sonate en Ré Min. : 3e mouv. Marcello SchottOFB 63 Elément. Il A. Air classique G. Meunier Lemoine (largo) B. Danse pour Katia A. Bournonville Billaudot ou Divertissement « Ie* menuet J. Fischer Schott OFB 29 de la Suite II » Brevet A. Sicilienne de la 2* sonate J.S.Bach Au choix B. Menuet p. 54 r Airs et Danses » J.-P. Rameau Heugel en Mi bémol Majeur B. L'Apache G. Meunier Lemoine Préparât. 1 A. N°13/TheKing'sMistress Anonyme London Pro r 21 masque dances / Vol. 2 » Musica EM2 Moyen A. Requiem K. Fukushima Zerboni Milano et Bourrée n° 2 r 12Stuckle» Haendel Noetze! 3106 et B. Concerto Op 7 n° 3 (1er mvt) J.-M. Leclair Leuckart B. La Forlane p. 24 r Airs et Danses » Lalande Heugel Munich et Sarabande III de la suite F-dur Demoire SchottOFB r Einzelstucke und Suiten » (RMS2048) Pré-Supér. Andante Pastoral et Scherzettino P. Taffanel Enoch (Niv. facult.) Préparât. If A. Pavan and Gaillard (39 et 40) ÆHolborne Fuzeau r 10 danses» Supérieur Chanson et badinerie P. Camus Leduc

24 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 HAUTBOIS NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR

NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Brevet Sérénade P.M. Dubois Leduc

Débutant 1 Hautbois classique / Vol. 1 (au ch.) Caurette Combre Moyen Concerto en La min. F VIII n° 2 Vivaldi Bilaudot

Débutant II Berceuse pour Olivier F. Aubin R. Martin Pré-Supér. Sarabande et cortège H. Dutilleux Leduc (Niv. facult.) Sonata n°1 FIVn°1 Vivaldi I.M.C. Préparât. 1 Air, musette, passepied - Coll. P.R. Delalande Ouvrières 3* et 4e mouvements L’Astrée n° 1 (Air) Supérieur Andante et rondo hongrois Weber Billaudot Préparât. Il Rêverie P. Durand Combre Partita G. Jacob Oxford

Elément. 1 Pastorale E. Passini Combre Elément. Il SuiteenMiM-1 et 4 Gemignani Barenreiter SAXOPHONE ALTO Ml bémol Brevet Concerto en Si bémol M -1 et 2 Cimarosa Billaudot NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Moyen Sonate en Do Min -1 et 4 Vivaldi Billaudot Débutant 1 Tendre mélodie G.Lacour Billaudot Pré-Supér. Concerto Op. 9 - N° 8 en Si bémol Albinoni Musica Bara (Niv. facult.) Débutant II En berçant l'ourson R. Berthelot Lemoine

Supérieur Sonate en Mi M 1,2,4. Sans reprises Lœillet Lemoine Préparât. 1 Planétarium Cl. Pascal Combre

Préparât. Il Solitude M. Meriot Combre CLARINETTE Elément. 1 Légende slave Dia Succari Billaudot Elément. Il Pavane et gaillarde Lili Bienvenu Billaudot NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Brevet Blues A. Borsari Billaudot Débutant 1 Leseumenides C. Charles Transa­ Allegro (Les classiques du Haendel/Mule Leduc Clarinette et Piano tlantiques saxophone n° 93)

Débutant II Choral (Cahier II) Jean Rivier Billaudot Moyen Thème varié J.M. Damase Combre Clarinette et Piano Pré-Supér. Giguesaxone Y. Desportes Billaudot Préparât. 1 Câline-Matine Guy Dinoird Dinoird (Niv. facult.) Clarinette et Piano Supérieur Ballade (Accpt piano) M. Tomasi Leduc Préparât. Il Pastourelle M. Faillenot R. Martin Coupures : Clarinette et Piano Pour la partie de piano : - commencer au chiffre 1 (le Elément. 1 Andante et minuetto Ch.Jay Lemoine temps précédent) ; Clarinette et Piano - au chiffre 4, jouer 6 mesures et enchaîner une mesure avant 5 ; Elément. Il La clarinette-Vol. Il Billaudot - Coupure de 13 à 14; Clarinette et Piano - au chiffre 22, jouer 4 mesures et - Une Fausse Gavotte Herbin reprendre 2 mesures avant 23 ; - Espièglerie (p. 92) Beaucamp - coupure de 24 à 28 ; - coupure de 32 à 40. Brevet Ballade à Ophélie G. Dangain Billaudot Pour la partie de saxophone : Clarinette et Piano - le début au piano se fait 1 temps avant chiffre 1 ; Moyen Sonatina - Clarinette et Piano D. Dondeyne Combre - il y a ensuite une coupure de 8 mesures entre 4 et 5 ; Pré-Supér. Concertino d'après Baerman L. Cahuzac Billaudot - coupure de 13 à 14; (niv. facult.) 2e et 3e mouvements - coupure (pour le piano) fin de 4e Clarinette et Piano mesure de 22 jusqu'à 2 mesures avant 23 ; Supérieur Concerto en Mi bémol Majeur Mercadante Billaudot - ensuite, tout le passage de 24 à pour clarinette - 1er et2'mouv. 28 est coupé ; - reprendre tempo di blues ; - enfin, arrêt sur la fin de la mesure précédant 32 et enchaîner BASSON au n° 40.

NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Débutant 1 Chanson de Guibert Ch. Joubert Combre SAXOPHONE TENOR SI bémol Débutant II Hymne (3 pièces faciles) Vachey Delrieu NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Préparât. 1 Venise N. Philiba Billaudot Débutant 1 Tendre mélodie G.Lacour Billaudot Préparât. Il Belle époque G. Meunier Combre Débutant II En berçant l'ourson - Version R. Berthelot Lemoine Elément. 1 Sicilienne • Allegro giocoso G. Grovlez Leduc clarinette : les 3 prem. lignes et3dern.àl'8* supérieure) Elément. Il Carignane et quadrille - Coll. J.lbert/ F. Oubradous « Les Instr. à Vent » R. Duclos Billaudot Préparât. 1 Le passant des deux rives J.Sichler Combre

CM F - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 198S 25 NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR

Préparât. Il Solitude M. Meriot Combre Brevet Cornet : Petite pièce concertante G. Balay Salabert Trompette : Danses J. Mas Billaudot Elément. 1 Prélude et divertissement R. Clérisse Billaudot Moyen Cornet : Boutade P.M. Dubois Rideau Rouge Elément. Il Pavane et gaillarde Lili Bienvenu Billaudot Trompette : Fantasietta Bitch Leduc

Brevet Introduction et allegro giocoso S.Lancen Molenaar Pré-Supér. Cornet : Andante et allegro G. Balay Leduc (4e, 5e, 6e mesures après 11, (Niv. facult.) Trompette : Sonatine H. Vachey Delrieu à l'8e supérieure) Supérieur Cornet : Introduction et allegro Y. Desportes Leduc Moyen Concerto in F Telemann/ Molenaar Trompette :LeGenge Enesco Enoch BerJoosen

Pré-Supér. Sonate n° 1 (1er mouvement) A. Bonnard E.F.M. TROMBONE (Niv. facult.] NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Supérieur Concerto pour suite de 4 saxo­ F.P. Demillac Billaudot phones (3e et 4e mouvements) Débutant 1 A. 5 concertini - N° 1 C. Pichaureau Choudens B. Chanson de Blondel C.-H. Joubert Combre

Débutant II A. 5 concertini-n° 2 C. Pichaureau Choudens COR D'HARMONIE B. En allant J. Toulon Martin

NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Préparât. 1 A. Etreinte P. Seguin Leduc B. Un petit air dans le vent Y. Desportes Billaudot Débutant 1 A. Introduction (Petite suite sur J.-C. Jollet Billaudot 5 ou 6 notes) Préparât. Il A. Pièce en Fa Majeur A. Pucci Billaudot B. Java (Pte suite sur 5 ou 6 notes) J.-C. Jollet Billaudot B. Essai n°1 M. Galiègne Leduc

Débutant II A. Complainte J. Meyer Zurfluh (coll. Elément. 1 A. Questions J.-M. Damase Combre Jeunes Instr.) B. Capricorne M. Sendrez Bilaudot B. N° 3 Récitation et n° 4 Histoire P. Proust Billaudot de France Elément. Il A. Trombonaria J. Brouquières Billaudot B. Marche et danse J. Toulon Martin Préparât. 1 A. En promenade dans les bois Cochereau I.D.M. (Harmonie du Cor) (Arpèges) Brevet A. Essailll M. Galiègne Leduc B. Cortège pastoral M. Dautremer Combre B. Des chansons dans la coulisse Y. Desportes Billaudot

Préparât. Il A. Historiette - Coll. Horizon F.-P. Demillac Combre Moyen Histoire de trombone P.-M. Dubois Billaudot B. L'air détaché (Harmon. du Cor) Cochereau I.D.M. (Arp.) Pré-Supér. Variations P. Bigot Leduc Elément. 1 A. Corail A.Fasce Combre (Niv. facult.) B. Tanguetude C. Lesaffre Billaudot Supérieur Chant et danse J.Bondon Eschig Elément. Il A. Dans les Alpes J.Douane Combre B. Solo pour cor F.-A. Boieldieu Billaudot

Brevet Printemps G.Barboteu Choudens TUBA TENOR-UT ET SI bémol

Moyen 2e et 3* mouv. du Concerto n° 2 Mozart Breitkopf NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR n°417 Débutant 1 Récit M.Gully Combre Pré-Supér. Sonate Op. 2 Affetuoso et Rondo Dauprat Billaudot (Coll. (Niv. facult.) Florilège) Débutant II Tubavardage P. Seguin Leduc

Supérieur La Villanelle P. Dukas Durand Préparât. 1 Tubaria J. Brouquières Martin

Préparât. Il Menuet éclaté J.-M. Damase Billaudot TROMPETTE- CORNET Elément. 1 Histoire de tuba (Plantez les Gars) P.-M. Dubois Billaudot NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Elément. Il Fantaisie italienne De Coriolis Transa­ tlantiques Débutant 1 A. Premier concert D.Roger Martin B. Carillon Faillenot Molenaar Brevet Tubaroque R. Boutry Leduc Débutant II A. Texanik F. Gérard I.D.M. (Arpèges) Moyen Divertissement classique Trouillard Arpèges Cotelle B. Clair matin Meriot Combre Pré-Supér. Fantaisie concertante P. Villette Leduc Préparât. 1 A. Mosaïque-Prél. et Final seulem. N. Philiba Lemoine (Niv. facult.) B. Un solo L. Legron Billaudot Supérieur Tuba show Préparât. Il A. Gaiement S.Lancen Fuzeau A. Lodeon Leduc B. Air dithyrambique J. Devogel Martin TUBA BASSE Elément. 1 A. La ronde interrompue Berthelot Lemoine B. Câlinerie J. Mas Billaudot y NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Elément. Il A. Arrf Kieff I.D.M. (Arp.) B. Lied et scherzo Albrespic Leduc Débutant 1 Récit-8 va inférieure M.Gully Combre

flMf ' 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Variation en Mi "7 variations A Miteran Martin Débutant II Automne - 8 va inférieure J.-M. Damase Billaudot sans thème" et Leçon III op. 31 en ré maj. F. Sor Préparât. 1 Au temps de la cour - 8 va inférieure J.Brouquières Martin jusqu'à (B) après loco Elément. 1 Etude n° 1 "Etudes de 1 à 5" G. Rebours Transatlantiques et Gigue "Allemagne/Vol. 2" D. Kellner Combre Préparât. Il Petit air - Tuba en Fa et en Ut - P. Poutoire Combre Rêverie n° 3 "Mostly jazz" P. Benham Ricordi 8 va inférieure et prélude en Mi Min. n° 12 F. Campion Combre "France/vol. 1" Elément. 1 5 pièces courtes - Nos 1,2 et 3 D. Dondeyne Billaudot

Elément. Il Wagenia P. Petit Leduc Elément. Il Le renard qui passe P. Lemaigre Martin “Jeux d'enfants" Brevet Evensong D.Uber Kendor et Prélude au soir "Harmonie du J.-L. Narvaez Billaudot soir" Moyen Danza espagnola D.Uber Virzo N° 4 "4 mini-études" R. de Herrera Billaudot et Alman n° 1 R. Johnson Eschig/Combre Pré-Supér. Sonata - 2e et 3e mouvements A. Frackentohl Kendor (Niv. facult.] Brevet Menuet en Ré Maj. op. 11 n° 5 F. Sor et Prélude "Suite en La Maj." Weiss/Ponce Transatlantiques Supérieur Hélix W. Benson Fisher Moyen My Lady Hunssdon's Puffe J. Dowland et Folk song "English suite" J.-W. Duarte Novello PERCUSSION Pré supér. Chanson "Sonate III" M. Ponce Schott GA 110 (niveau et Gigue "4e suite" J.-S. Bach NIVEAU OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR facultatif) Débutant 1 African graffiti J.-L. Petit Billaudot Supérieur Tango E. Pujol Eschig + une Etude de Caisse Claire et Tarentelas S. De Murcia Transatlantiques au choix du Professeur

Débutant II Bouboula - Extrait n° 1 M. Jorand Leduc 7 moments musicaux F Dupin

Préparât. 1 Six pièces pour percussion A Huteau Semi Pièce n° 3 : Percussion MEDLEY Xylophone ou Timbale au choix de GUITARE BASSE l'élève Caporal timbale M. Bollen P. Duhautois NIVEAU OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Préparât II Atanal reve M. Cukier Billaudot Fanfare J.-C. Jollet Billaudot Débutant N° 19 petite romance R. Schumann Ed. Billaudot Echo - Dialogues de Sourds J.-C. Jollet Billaudot Pièce n° 1 Bernard Salles, Cahier 2 b Préparation aux déchiffrages F. Darizcuren Ed. Lemoine Elément. 1 Pièce pour percussion A. Minolin Leduc Histoire de percussions P M. Dubois Billaudot avec accomp. cassette La Bonne Humeur - Volume 4 Départ pour la chasse Depelsenaire Billaudot Préparatoire N° 21 Scherzetto A. Piatti Ed. Billaudot Bernard Salles, Cahier 2 b Elément. Il Branle-bas de combat Y. Desportes Billaudot Préparation aux déchiffrages F. Darizcuren Ed. Lemoine vol 1 (n° 23 + 24, p 13) Moyen Huit pièces pour timbales E. Carter avec.accomp. cassette Récitative seule Le petit muscle P.M. Dubois Billaudot Elémentaire Courante n° 3 J = 92) C.-H. Joubert Ed. Combre Qu'est-ce ? n° 3 : Roulade J.-C. Jollet Billaudot Troisième suite en la mineur pour basse Supérieur Séquences R. Boutry Salabert Préparation aux déchiffrages F. Darizcuren Ed. Lemoine vol. 1 (n° 47 + 48, p. 25) GUITARE avec accomp. cassette Brevet Bourrée N° 1 extraite de la 3e J.-S. Bach Ed. Leduc NIVEAU OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Suite pour violoncelle Déchiffrages F. Darizcuren Ed. Lemoine Débutant 1 Sarabande « Dorienne » G. Robin Combre vol. 2 (n° 34, p. 17) Perreau avec accomp. cassette Re-vert J.-M. Mourat Dubois Moyen IV® arabesque (2* page seult) E. Ratez Ed. Billaudot Débutant II Danza III "5 Danzas" M. Parison Billaudot Tirée de six pièces Arménien dance "5 exotic P. Van Der Broekmans Van caractéristiques dances" Staak Poppel La guitare basse vol. 3 (SLAP) F. Darizcuren Ed. Lemoine Préparât. 1 Paradetas G. Sanz Combre/Eschig n° 82, p. 57, à jouer avec et Sarabande petite suite A J.-M. Mourat Combre cassette déchiffrage vol. 2 Leçon 10, p. 31 en do maj. F. Sor Schott Ga n° 23 et 2® Tambourin n° 41 p. 21 Carpentier Billaudot La Guitare au XVIII* Pré supér. VI* danse tirée de six pièces A. Ameller Ed. Combre (ornements ad lib.) (niveau pour basse facultatif) Sir Duke Stevie Wonder Revue guitare Préparât. Il Première chanson "2 chansons" R. Maldonado Dubois A jouer avec disque motown et clavier et n° 11 "Guitare puzzle" E. Penicaud Martin « Songs in the key of life ». n° 73

CMF • N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1983 27 NIVEAU ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR ACCORDÉONS BASSES CHROMATIQUES

Supérieur 45 études pour basse-cahier A. Gouffe Cahier NIVEAU n° 1 Dotzauer n° 14, p. 22 OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR et 23 J =140 sans Débutant 1 Allerlei n° 4 : Blues et n° 5 : T. Lundquist Hohner accompagnement Grazioso, page 8 n° 2039 Spain Chick Corea Revue guitare A jouer avec disque Wea et clavier Débutant II Heiterer Himmel (Ciel Clair) C. Gurlitt Astier (Al Jarreau). Pour jouer n8 79 Pages 6 et 7 Spain. jouer 88. 90, 91. Préparât. 1 Marché en Ré M (N° 10. du J.-S. Bach Astier Excellence Praeludium de la suite n° 1 J.-S. Bach Ed. Peters petit livre de d'Anna Magdalena Préparation aux déchiffrages F. Darizcuren Ed. Lemoine Bach) vol. 4, p. 19. N° 19 Préparât. Il Deux tableaux M. Hausser Hausser

Elément. 1 - Prélude n° 1 B. Borgstrom Waterloo MANDOLE et Thistle nD 6, p. 12 Botany Borgstrom/ Waterloo Play Lundquist

NIVEAU OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Elément. Il Rondo Op. 36 P. 18 à 21 M Clémenti Abbott - Lemoine Débutant 1 Chanson douce Schumann Schneider 24312H

Débutant II Berceuse n° 2 J.-P. Dubert Schneider Brevet - Chanson baladée Y. Desportes Transatlan­ tiques Préparât. 1 Minuet en la majeur J.-S. Bach Zimmermann et 2e étude en Mi m, Op. 32, Bertini Lemoine (1,e mandoline) HEFT 25 ZM 2027 3e cahier

Préparât. Il Bourrée (1,e mandoline) J.-S. Bach Zimmermann Moyen — Mosaïque d'Argentine (sans HEFT 25 ZM 2027 fe 3e thème Maj. passer à la Coda C. Bratti Pro Euterpe directement) Elément. 1 2e mouvement de la Sonate Fr. Majo Schneider - Jeu de tiercés A. Abbott Waterloo Originale en fa majeur Pré Supér. Sad Birds (oiseaux tristes) A. Abbott Waterloo Elément. Il La cascade S. Dagosto Schneider (niveau et Blue skies, P. 24 de Accor­ 1. Berlin Francis Day facultatif) déon Jazz (Azzola) Brevet Plaisir d’amour Martini Mediator (n° 10) Supérieur Sonatina (les 3 mvts) F. Fugazza Berben adaptation possible pour les Moyen Pétillante B. Pieus Médiator interprètes ayant un instrument à (n° 21) basses chromatiques seules Pré supér. Vesuviana Maciocchi Schneider (niveau facultatif)

Supérieur Toscanella Fr. Detoga Médiator ACCORDÉONS BASSES COMPOSÉES (n° 19) ------1 NIVEAU OEUVRE | AUTEUR ÉDITEUR

MANDOLINE Débutant 1 Manège bavarois / E. Basile Basile

Walter Wild NIVEAU OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Débutant II Etude n° 1 / R. Bui

Débutant 1 Chanson douce Schumann Schneider Préparât. 1 Complainte du manège Lassagne- A. Astier / Astier Débutant II Berceuse n° 2 J.-P. Dubert Schneider Préparât. Il Deux tableaux / M. Hausser M. Hausser Préparât. 1 Minuet en La Majeur J.-S. Bach Zimmermann (1,# Mandoline) HEFT 25 ZM 2027 Elément. 1 - Quatro bagatelle - Danza G. Marcosignor Berben Picena Pages 6, 7 Préparât. Il Bourrée (1" Mandoline) HEFT 25 J.-S. Bach Zimmermann et Laetitia interlude C. Bratti Basile ZM 2027 Elément. Il — Aria en Sol M G.-F. Haendel Basile Elément. 1 2* mouvement de la SONATE F. Majo Schneider et Quickly tarentelle C. Bratti Pro Euterpe originale en Fa Majeur Brevet - Shirley R. Galliano Cavagnolo Elément. Il Feux folets M. Maciocchi Schneider et Pièce dans le style ancien A. Astier Cavagnolo

Brevet 1" mouvement du Divertimento Verdone Schneider Moyen - Poker d’as Azzola /Rossi Chappell (1™ Mandoline) et Elegie d'Automne - Op. 57 ■ H. Brehme Hohner n° 1 seul Moyen 1w mouvement de la Sonate en Prota Trekel Sol Majeur (T 0621) Pré supér. - Formule 1 Azzola / Groffe Groffe (niveau et Arc-en-ciel M. Ferrero Monde Mélodie Pré supér. Serenata (V* Mandoline) W.-A. Mozart Schneider facultatif) (niveau facultatif) Supérieur Sonatina (les 3 mvts) F. Fugazza Berben adaptation possible pour les Supérieur Caprice de concert M. Maciocchi Schneider interprètes ayant un instrument à basse chromatiques seules Ifl i i un un mniffniinn/j-s,sCEMBRe TROMPETTE DE CAVALERIE

BATTERIES-FANFARES NIVEAU OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR

Débutant Essai en Mi t> Ph. Wattincourt B.F. Ed. de La TAMBOUR Forêt de Retz Préparatoire Magenta Ph. Wattincourt B F. Ed. de La NIVEAU OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Forêt de Retz Débutant 1 Baby March - Theme Ve et 2e G. Ferrand Martin Elémentaire Croisade Cl. Menteaux Billaudot Marches. T 0. VOL III Brevet Le chat et la souris Ph. Wattincourt Billaudot Préparât. Jeunes travailleurs. T.O. VOL III R. Brunsperger Martin Moyen Cascade A. Tremine B F. Ed. de La Elément. Taptoe. T.O. Vol. III R Goûte Martin Forêt de Retz

Brevet Roll 84. Nouveau répertoire P Y le B F ED de La Supérieur Hécatombe A. Tremine Martin du tambour Chenadec Forêt de Retz

Moyen Réveil fantaisie. T.O. Vol. III R. Goûte Martin Programme faisant suite au règlement

Supérieur Cinq variations sur Ph. Vignon Ph. Vignon des concours déjà précisé dans le journal le pas accéléré précédent.

CLAIRON ET CLAIRON BASSE ŒUVRES IMPOSÉES POUR LES CONCOURS DE NIVEAU OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR

Débutant 1 Essai en Sib Ph. Watincourt B F. ED de la BIG BAND 1989 Forêt de Retz FORMATION A Préparatoire Mini solo C. Menteaux Billaudot DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Elémentaire Clairons font N-du début à la A. Telman B F ED. de la lettre D Forêt de Retz Honneur Schlep/IT/UP/TO Joe McConnell Jenson Publications Brevet Extase A Tremine B.F. EO. de la Forêt de Retz Excellence Jazz à Paris J.-L. Lognon R. Martin Moyen Azur A Telman B.F. ED de la Thad. Jones Kendor Music Forêt de Retz Supérieur This bass was made for Walkin Chsrlie Mingus H.M.M.O Supérieur Evasion A. Tremine B F. EO de la Première Jelly Roll Arrgt. SY Forêt de Retz Johnson

Deuxième Night train Arrgt. Higgins Jenson COR Ml l> - TROMPETTE BASSE Publications

NIVEAU OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Troisième Easy track P. Drevet R. Martin Débutant Essai en Mi b Ph. Wattincourt Ed. de La Forêt FORMATION B de Retz OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Préparatoire La Fayette Ph. Wattincourt Ed. de La Forêt DIVISION de Retz Premier Blues at first sight R. Gingery William Allen Elémentaire Badinerie A. Trémine Ed. de La Forêt de Retz Deuxième Nice’n Easy J. Taylor William Allen

Brevet Landes A. Telman Ed. de La Troisième Swing Shift J. Chattaway William Allen Forêt de Retz

Moyen Discorde A. Telman Ed de La Le concours d’excellence aura lieu le 5 mars Forêt de Retz 1989. Les feuilles d’inscription sont à adres­ Supérieur Euphorie A. Tremine Ed de La ser à la C.M.F. avant le 15 février 1989, date Forêt de Retz limite. Diplôme d'aptitude à l'animation des sociétés musicales Les épreuves éliminatoires — formation musicale et instru­ dats qui ont uniquement un prix en formation musicale passeront ment — auront lieu le dimanche 5 mars 1 989 à Paris. Nous l'épreuve instrumentale et inversement). vous rappelons que la liste des épreuves instrumentales - qui ont obtenu un diplôme de fin d'étudesd'un Conserva­ imposées sera établie en fonction de l'instrument de chaque toire National de Région ou d'une Ecole Nationale de candidat. Sont dispensés des épreuves éliminatoires les can­ Musique. didats : - qui ont déjà subi ces épreuves et qui ont été déclarés — qui ont obtenu un prix au Concours d'Excellence de la admissibles. C.M.F. en formation musicale et instrumentale, des candi­ ATTENTION : Date limite d'inscription le 30 janvier 1989.

CMF N° 419 - NOVEMBRE DECEMBRE 1968 29 tfSr-T AU CHOIX DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Deuxième Side door shuffle (Shuffle) B. Kid William Allen CONCOURS DE Brother John (Swing) R. Gingery Sneaker (Disco-rock) J. Chattaway BAND 1989 Count me in (R swing) J. Taylor Castle of sand (Samba) R. Gingery Sunflower (Ballad) J. Chattaway

Troisième Pardon my blues (Blues) J. Taylor William Allen FORMATION A First light (Rock) J. Taylor Is that you (Ballad) B. Kidd Bahia (Latin) J. Chattaway DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Night journey (Latin-swing) R. Gingery

Honneur Flight to Nassau (Fast swing) S. Nestico Jenson 1 got rythm (Swing) Rob McConnel Jenson Phil not Bill (Jazz Walz) Rob McConnell Jenson Strïke up the band (Swing) S. Nestico Jenson Cunsumation (Ballad) Thad Jones Kendor Give it one (Rock) Downey H.M.M.O. LISTE DES EDITEURS

Excellence Bluas'n Bop (Fast swing) J. Taylor W. Allen DE MUSIQUE West side heavies (Bright latin) Chico O'Farrill W. Allen Allie (Ballad) F. Mantooth H.M.M.O. That old Black Magic F. Mantooth H.M.M.O. (Fast swing) Ail the thing you are (Swing) M. Taylor H.M.M.O. EDITEUR ADRESSE TELEPHONE Supérieur Slide's blues (Blues walz) J. Miller William Allen A cœur. Joie Les Passerelles, 24 rue J.-Masset, (16) 78 8319 61 Sherman strut (Rock) T. Garvin William Allen 69009 Lyon Jillian (Latin) F. Mantooth William Allen Adofe Chez Schneider Blues for B (Blues) R. Gingery William Allen Alpha 8, rue Balsac, 75008 Paris (16)45 63 45 47 Gliding (Ballad-Funk) Vax H.M.M.O. Amphion Chez Durand, A warm breeze (Swing) S. Nestico Jenson 215, Fg St-Antoine, 75008 Paris (16) 42 46 25 09 Andel Chez Martin Première Bathutub boogie (Shuffle) Gordon William Allen Andy Music Goodwin Andrieu Chez Billaudot Andromède (Funk) J. Chattaway William Allen Anglo soviet music Chez Arpèges Nicole (Ballade) S. Nestico H.M.M.O. Arc-en-ciel 50, rue Roger-Salengro, (Bugle solo) (Bull 30) 01500 Ambérieu-en-Bugey Summer sauce (Samba) J. Labarbera H.M.M.O. Arioso 10, rue Joffroy-Marie. 75009 Paris (16) 42 46 86 50 (Bull 27) Arpèges 24, rue Etex, 75018 Paris (16) 42.63 47.31 Jumfin at the Woodsideswing) S. Nestico H.M.M.O. Arthur Napoléon S.E.D.I.M (Bull 31) Ars Viva Astier 12, rue Francis-Carco, (16 1) 34 89 28.55 Deuxième l'm yours (Swing ballad) B. Kidd William Allen 78760 Pontchartraia Sophisticated Ladies Hall Léonard Publishing Barenreiter Chez Eschig Corporation Basile 61, avenue de Valenciennes. 27 81.27.29 1 ou 2 titres au choix Arrgt. B.P. 192, 59404 Cambrai Cedex Dave Wolle Belwin Mills Chez Arpèges Shuffle tune (Swing) P Dreoet R. Martin Berben Lacroix Centre didactique de Genève, (19) Li'l darlin (Ballad) N. Hefti H.M.M.O. 6, cours de Rives, 41.22.28 72 42 Fabienne (Latin) D. Raquillet R. Martin CH. Genève (Suisse) Besson La Motte, 03300 Cusset 70 98 39 61 Troisième Desafinado (Latin) H.M.M.O. Beuscher 27, bd Beaumarchais, (16 1)42 71.22.11 (Bull 28) 75004 Paris April in Paris (Swing) D. Bardulin ED. Jenson Billaudot 14, rue de l'Echiquier (16.1)47 70.14 46 Misty Arrgt. H.M.M.O. 65010 Paris M. Taylor (Bull 31) P. Boistelle 92, Grande-Rue, 67700 Saverne 88 91.22.52 Boosey Hawkes 7, rue Boutard (16 1)47 47 89.92 On the sunny side ou the Street Arrgt. H.M.M.O. 92200 Neuilly-sur-Seine (Swing) Nestico (Bull 31) Bornemann 15, rue de Tournon, (16.1) 43.26 05 88 Send in the Clowns (Ballade) Arrgt. ED. Jenson 75006 Paris D. Barduhn Bosworth Chez Eschig Crablegs (Rock-Funk) J. Chattaway William Allen Bouvier 15, rue d'Abbeville (16.1) 48 78 97 40 75010 Paris (16.1) 48 78 24 88 Breitkopf Chez Arpèges Bréard 19, rue A.-Cothin, Jeanville-sur-Juine FORMATION B 91510 Lardy Breton 3, rue Rossini, 75009 Paris (16.1) 48 24 53 64 Broekmans DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR van Poppel Budin 3, rue du Général-Lanrezac (16 1) 43 80 01.56 Première Touch of dixie (Dixieland) J. Taylor William Allen 75017 Paris Soûl Squeeze (Rock) R. Gingery Buyst 26, rue Saint-Jean Clean it up (Rock) J. Chattaway Bruxelles B (Belgique) Sombrero (Samba) J. Chattaway .. Caillard P. 60, rue de Brément (16.1) 48 91.75 10 Song for my daughter J. Chattaway 93130 Noisy-le-Sec (Ballad-tip solo) Camac Chez Budin Hit an run (Swing) J. Chattaway Cavagnolo 12, rue Beaumarchais (16.1) 48.59.37.27 J. Steinberg Blues Down Below (Shuffle) " 93800 Montreuil

30 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 baKe*^ Tei‘ kS-tï. -bC.So

EDITEUR ADRESSE TELEPHONE EDITEUR ADRESSE TELEPHONE Carish Gallet Chez Boosey et Eschig Centre didactique 6, cours de Rives (19) Gras 36, rue Pape-Carpentier 43.94.04.40 Genève (Suisse) 41 22 28 72.42 72200 La Flèche Champel B.P. n° 2, Neuville-sur-Ain 74 37 77.33 Groen 01160 Pont-d'Ain Guitard 17520 Germignac Chanson La Boîte à Chansons 50.20 08.51 Hall Leonard Chez H M M 0 Contemporaine 01220 Oivonne Hamelle Chez Leduc Chant du Monde 23, rue Royale, 7 5008 Paris (16.1) 47 42 94.18 Hanssles Chez S.E.D.I.M Chappel 25, rue d'Hauteville (16.1) 47.70.67.26 Hawkes et Son Chez Boosey and Hawkes 75010 Paris Heinrichshofen Chez Arpèges ou 4, rue d'Argenson (16 1)47.70.15.73 Helbling Chez Hohner 75008 Paris Henn Genève Chez S.E.D.I.M Chester Music Chez Eschig Henle Chez Schott Choudens 38, rue Jean-Mermoz (16.1) 42.66 62 97 Heugel Chez Leduc 75008 Paris H.M.MO 60, rue Racine 20.70 79 31 Combre 24, bd Poissonnière (16.1) 48 24 89.24 59000 Roubaix 75009 Paris Hoffmeister Chez Arpèges Coppelia 42, rue d'Enghein Hohner 19, rue des Hallebardes 88.32.07.73 75010 Paris 67000 Strasbourg Corelia 50, rue des Tournelles (16 1)48.04 93.63 Hortensia 46, rue de Douai, (16.1) 48 74.52.64 75003 Paris 75009 Paris Costallat 60, rue de la Chaussée-d’Antin (16 1) 42 80.69 19 H W Gray Chez Arpèges 75009 Paris Company Cranz Chez Schott I.M C Chez Eschig ou 30, rue St-Christophe, (19) Inter Musique Neuville-sur-Ain 74 37.77.33 1 000 Bruxelles (Belgique) 32 25 12 93.75 01160 Pont-d’Ain Dauge A. 8, rue Winston-Churchill, Ed. Jenson Chez H.M M O 57000 Metz Jobert Chez S.E.D.I.M Decamps 11, av. Georges-Lafenestre Kalmus 75014 Pans Kendor Chez Arpèges et H.M.M.O Delrieu Rés. Le Clos, 2e étage, Knops rue de Verrières, Kotala 17, rue d'Hauteville, (16.1)47.70.56.53 63500 Issoire 75010 Paris 34 67.1 1 83 Deslaurier 25, rue Michel-Lecomte (16.1)42 72 87.59 Laigre B. Productions Musicales 75003 Paris 2, rue Magny, Diebolt Chez Hohner 61200 Argentan Dinoird Guy 9 ter, rue Jean-Jaurès Lassus R. 4, rue de la Patience, 93140 Bondy 78410 Aubergenville Dolejal H.M M O. Leduc 175, rue Saint-Honoré, (16.1) 42.96.89 1 1 Donemus Chez S.EO I M 75040 Paris Cedex 01 Dubois B P 71 (16.1) 60 15.97 88 Le médiator 91240 Saint-Michel-sur-Orge Lemoine 17, rue Pigalle, (16.1) 48.74.09.25 Duhautois/Bujus Athies-les-Arras 75009 Paris 62223 Saint-Laurent-Blangy Leuckart Chez Boosey and Hawkes Durand 1, avenue de la Marne, (16.1) 47.90.92.06 Libellule 16, rue Paul-Féval (16 1) 46 06.52.79 92600 Asnières 75018 Paris Echo Musique 94/96, rue Lauriston (16 1)45.05.91.02 Lido Mélodie Chez Boosey and Hawkes 75016 Paris Lino Florenzo Chez Arpèges Editions de la BP 131,5 ter, bd Millet 23.72.55.55 Louvre Musique 20, quai du Louvre, (16 1) 42 36.92.32 Foret de Retz 02600 Villers-Cotterets 75001 Paris (19) Editions Françaises 70, av. du Général-de-Gaulle, (16.1) 43.39.57 67 Lucerna Paulus Verlag 041.23.55 88 de Musique 94002 Créteil GMBH 29 - Murbacherstrasse Editions du Mordant 106, bd Lefèvre, CH - Lucerne (Suisse) (16.1) 47 42 65 34 93600 Aulnay-sous-Bois Madeleine Musique 34, rue Godot-de-Mauroy Editions Ouvrières 12, av. Sœur-Rosalie, (16 1)43.37.93.85 75009 Paris 75013 Paris Mappemonde Orée de Sénart Editions de Paris Bâtiment Esope, Emerson Chez Arpèges 91210 Draveil Enoch 193, bd Pereire, (16 1)45 74 01.72 Margueritat 290, avenue Victor-Hugo 75017 Paris 94120 Fontenay-sous-Bois Eschig 46, rue de Rome, (16 1) 45 22.66.64 R. Martin 106, Grand-Rue-de-la-Coupée, 85 34 46 81 75008 Paris 71000 Mâcon Estudiantina Parc Camélinat d'Argenteuil 40, rue de la Justice, 95100 Argenteuil Ed. Senonaises 18, rue Bellocier 89100 Sens Faber Londres Chez Boosez et Eschig, Fallone 117, rue d'Auxonne, 80 66 57 42 LES EDITIONS ROBERT MARI 21000 Dijon B.P. 502 Fédération des 93, rue du Vieux-Muhlbach, Chorales d'Alsace 68000 Colmar 71009 MACON CEDEX Fischer Chez H.M M O Foetisch Chez Leduc Tél. : 85.34.46.81 Fontyn 6, rue Léon-Dekaise (19) 1342 Limelette (Belgique) 32.10.41 46.95 fournissent les morceaux imposés Forter 45, rue du Cardinal-Mathieu, 54000 Nancy dans les examens Francy 17, rue d'Hauteville, (16.1) 47 70 56.53 75010 Paris Fuzeau J.M. B.P. n° 6, 79440 Courlay 49.72.22.13 de la Confédération Musicale de France ■■ 111 CMF ■ N» 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 31 EDITEUR AORESSE TELEPHONE EDITEUR ADRESSE TELEPHONE Maurri Chez Schneider Stresser Marigaux 144, boulevard de la Villette, (16 1) 42 08.43 45 M.C. Laughlin Chez Arpèges 75019 Paris Reilly Co. Tierolff Intermusique, Neuville-sur-Ain, 74 37.77.33 Mélodie Zurich Chez Mélodie Anton Peterer 01160 Pont-d'Ain Music Center Zurich-Postfach 260 Transatlantiques Chez Sedim 8049 Zurich (Suisse) Trekel Musikverlag 2000 Hamburg Meseler Zurich Chez Hohner 62 Postfach (RFA) 620428 Moeck Chez Eschig ou Schneider Molenaar Chez Martin Turner OAP Chez Schneider Mosella 20, rue Valentin, Metzinger U.M.E. Chez Arpèges 57500 Saint-Avold United Music Musica Chez Bouvier Publishers Chez Transatlantiques Musica Rare Chez Bouvier Universal ED. Chez Boosey and Hawkes Musique de l’air 26, boulevard Victor (16.1)45.52.28.65 Van de Velde La Petite Plaine, B.P. 22, 47 51 06 23 75996 Paris Armées Fondettes, 37230 Luynes Musica Rare 25, rue d'Hauteville, (16.1) 47.70.15.73 Verhocen Bruxelles Chez Duhautois 75010 Paris Vignon P. 69, rue Bataille, Musicom 25, rue d’Hauteville, (16.1)47.70.15.73 69008 Lyon 75010 Paris Vogt Chez Schneider Musique et Culture 15, rue Hechner, 88.31.03.22 Weltmusik Edition International 67000 Strasbourg 1010 Wien-Seilergasse 12 Musettina 31, boulevard Jamar, (Autriche) 1070 Bruxelles (Belgique) Wild Chez Dhiebolt Noël Chez Combre XYZ Willemsparkues 49, Amsterdam Noetzel Chez Eschig ou chez Zurfluh Novello Chez Boosey et Eschig Zurfluh 73, boulevard Raspail, (16 1) 45 48 68.60 O.A.P Chez Schneider 75006 Paris Oxford University Chez Schott Yorke Rodney Slatsord (19) Oiseau Lyre Chez Arpèges 31 Thornhill Square 01 607 08 40 Opaline 13, rue Gambetta, Londres NEID0 (England) 92100 Boulogne-sur-Seine Perronnin 4, allée des Glycines, 54.35.13.06 36130 Deols Pelikan Chez Leduc Peters Chez Schott Philippo Chez Combre Pitson Presser Peyre 1, allée du Clos, 77700 Villiers-le-Mahieu Plateau F. 24, rue Riveau 37300 Joué-les-Tours Prestissimo Chez Librairie Musicale de Paris Pro Musica Buda- pest Chez Musica Lyre DANIEL FRANÇOIS 33, rue Mazarine, 75006 Paris (16.1) 43.29.54.97 après "VERSION JAZZ" Pro Euterpe 17, rue d'Hauteville, (16.1) 47.70.56.53 75010 Paris Radio France 75786 Paris Cedex 16 (16.1) 42.24.36.53 Thèmes de Jazz à chanter et à jouer Renato Chez Deslauriers Ricordi Chez S.E.D.I.M. en deux volumes et deux cassettes Revue guitare 1, rue Lord Byron, pour la formation musicale, et clavier 75008 Paris Rideau Rouge Chez Musicom Robert J. 30, rue Alphonse-Daudet (16.1) 60.77.42.62 vient de paraître : 91000 Evry Ronard, Lerolle Chez Arpèges and Cie EXERCICES Salabert Chez S.E.D.I.M. pour Salvi 45, rue de la Boétie, 75008 Paris (16.1) 45.61.04.32 Scherzando 20/22 Lovergsstraat 2000 Anvers (Belgique) LE RYTHME ET L’OREILLE Schirmer Chez Leduc Travaux dirigés Schneider 17, rue Saulnier, (16.1)42.46.59.53 75009 Paris Très facile. Schola Cantorum 76 bis, rue des Saints-Pères, (16.1)45.48.70.50 75007 Paris Livre du Maître Schott 35, rue Jean-Moulin, B.P. 85, (16.1)43.74.30.95 Livre de l'Elève 94303 Vincennes Cedex Sedim 151/153, avenue Jean-Jaurès (16.1)42.00.29.00 S.E.M.I. 5, rue de Lincoln (16.1) 43.59.06.22 chez votre marchand ou chez 75008 Paris Senart M. Simrock N. A. LEDUC Sikorski Chez Leduc Société Française Chez S.E.D.I.M. 175, rue Saint-Honoré de Musicologie 75040 PARIS CEDEX 01 Sonorer SPM B.P. 1, 67041 Strasbourg 88.33.38.88 Southern Bureau de Musique Mario Bois 17, rue Richer, 75008 Paris

32 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 Aquitaine mine de fer désaffectée de Kleinenbre- men. Le mercredi 31, c'était la réception offi­ Dordogne cielle par le Maire de Rietberg, clôturée par un buffet. L'orchestre d'harmonie de la Société L'après-midi, grand concert sous kios­ Musicale de Ribérac s'est rendu à Riet- que, signalé par la presse régionale et pré­ berg, en Rhénanie du Nord- senté aux Floralies de Rhedawieden­ Westphalie (R.F.A.), du 27 au 31 août bruck. Le public intéressé débordait des 1988 pour une série de concerts. gradins. Les applaudissements étaient Cette visite faisait suite aux relations nourris avec rappels à la fin du concert. amicales avec l'orchestre d'harmonie du Au retour, en fin d'après-midi du 1er Lycée de Rietberg venu plusieurs fois à septembre, il y avait quelques signes de Ribérac et à l'invitation de la commune de fatigue parmi les musiciens, mais chacun Rietberg, jumelée à Ribérac. était content d'avoir pu faire ce beau Il est toujours difficile, en période de voyage, sur le plan musical, sur le plan vacances, de préparer un programme touristique, mais également avec le béné­ important. Pour parfaire le répertoire, un fice de nouvelles relations que l'amour de stage musical de trois jours à Ribérac, la musique avait engendrées. sous la direction du chef Lionel Brisson, Abonnements était organisé du 24 au 26 août. Le 26 en soirée le programme était présenté à la 1989 salle polyvalente de Ribérac. Auvergne Dès la fin du concert, les 52 musiciens Compte rendu de la cinquième de l'orchestre et 16 accompagnateurs 100 F prenaient la route de l'Allemagne avec M. assemblée générale Jesson, président de la Société Musicale. Après un accueil chaleureux à Rietberg ils Le dimanche 16 octobre 1988 à 9 heu­ étaient répartis et hébergés dans les res, à la salle de quartier de la rue de Ces articles sont publiés familles par le Comité de Jumelage. l'Abbé-Prévost à Clermont-Ferrand, se sous la responsabilité de nos Une première intervention musicale réunissait la Fédération des Sociétés vingt-trois fédérations régio­ avait lieu à la messe en l'église de Riet­ Musicales de la région Auvergne, à berg, où étaient interprétés : « Thème l'occasion de sa 5e Assemblée générale. nales. d'Orgue », de Saint-Saëns, « Bist du Après l'appel des délégués, le président Nous vous rappelons bei mir », de J.-S. Bach, « La Sympho­ régional de la Fédération Musicale nie n°1 Finale», de G. Mahler et d'Auvergne, M. Relin, prononça son allo­ qu'aucun article ne sera « March and Apre », de Lully. cution au cours de laquelle hommage fut inséré dans cette rubrique Sur la place de la mairie de Rietberg rendu à Albert Ehrmann qui fut l'un des plus grands présidents que la Confédéra­ s'il ne nous est pas parvenu suivait un apéritif-concert par les orches­ tres de Ribérac et Rietberg, sous la direc­ tion Musicale de France ait connu, hom­ revêtu de la signature du tion de Lionel Brisson et Wolfgang Feuer- mage aussi à Charles Jay, Prix de Rome Président de la Fédération born. Quelques morceaux étaient inter­ et président de la commission des Affai­ prétés en commun, sous les applaudisse­ res Culturelles à la C.M.F., tous deux Régionale. ments chaleureux d'un public nombreux récemment disparus. Ce sont nos magnifiques et attentif. Puis rappelant l'action de liaison menée L'après-midi de ce premier jour, au par la Fédération Musicale d'Auvergne Régions de France ! Tous les cours d'une soirée « Grill » avec les famil­ entre la C.M.F. et les unions départemen­ articles figurant dans cette les d'accueil au foyer municipal de Druf- tales (ce qui permet aujourd'hui à la fel, concert impromptu de l'ensemble de F.M.A. d'œuvrer auprès de 162 sociétés), rubrique sont rédigés par saxophones de Ribérac. le président Relin en profita pour remer­ nos amis originaires et cier de leur aide précieuse : le président Le lundi 29 au matin, visite de la ville de du Conseil régional, le directeur régional demeurant dans nos Provin­ Rhedawiedenbruck, avec sa cathédrale des Affaires Culturelles ainsi que le con­ ces. construite sous Charlemagne et présenta­ seiller régional pour la musique et la tion de l'orgue par son organiste. Visite danse. Il souligna aussi les très bons rap­ également d'une reconstitution du théâ­ Ces pages régionales nous ports existants entre la F.M.A. et les dif­ tre de Shakespeare, démontable comme ont été demandées avec férents organismes culturels tels que, à l'origine, mais métallique. l'Association Régionale pour l'étude et la insistancey non seulement L'après-midi, concert sous le chapiteau promotion des activités musicales en par les membres affiliés à à la fête des tireurs (Schützenfest) de Auvergne, le Conservatoire National de Warensell, comme invités d'honneur. La région de Clermont-Ferrand, la nos Fédérations, mais par partie folklorique était assurée par la fan­ S.A.C.E.M., l'A.D.D.M. 63, la musique nos lecteurs indépendants. fare des Pompiers de Neuenkirchen et la de la 52e D.M.T., sans oublier la direction fanfare des Tireurs de Westerwiehe. En cette période de décen­ régionale de Jeunesse et Sports qui par L'orchestre français clôturait la partie offi­ son appui a permis à l'Union Départe­ tralisation et d'aménage­ cielle après le discours du Maire. mentale des Sociétés Musicales du Puy- ment régional, il serait dom­ Le mardi 30, jounée touristique, avec de-Dôme de recruter son coordinateur une excursion dans la région de Minden : départemental de formation M. Michel mage de les restreindre. visites de l'écluse élévatrice de bateaux Benetto. entre Weser et le Mittelandkanal, du M. Conrad Rodriguez, président de monument de Porta-Westphalica et de la l'Union Départementale des Sociétés

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 I Cantal mais aussi les groupes hollandais, « De Holland Promotion Band », « Melofesta's Girls », « De Dredase Drummerboys » et « 50 ans de musique » : les « majorettes de Roosendaal », don­ avec « La Fraternelle » nant la mesure de ce que serait la journée de Riom-ès-Montagnes dominicale. Une journée dont le moment fort fut sans aucun doute le festival- les 18 et 19 juin 1988 parade présenté sur un podium installé sur la vaste esplanade de la place du Cinquante ans, l'âge de raison pour monument. Les musiciens de « l'Harmo­ une société qui loin de prendre des rides, nie Municipale » et de « La Géraldienne » renaît, tel le sphynx, avec chaque nou­ d'Aurillac, « La Jeanne-d'Arc » velle génération pour connaître un nouvel de Mauriac, « La Batterie-Fanfare » de essor. Et si une telle étape pour la société Murat, « La Batterie-Fanfare » d'Ytrac, musicale riomoise « La Fraternelle », « Les Croches Pointées » de Saint-Flour, dont musiciens et responsables auront eu « La Lyre Issoirienne-Réveil de Cham- à faire front au cours des cinquante peix » et bien entendu de « La Frater­ années d'existence aux tragédies de notre nelle » et des groupes hollandais y offri­ histoire nationale comme à celles de sa rent un spectacle musical de grande qua­ Musicales du Puy-de-Dôme (U.D.S.M. vie interne, méritait d'être dignement lité et haut en couleur, à la mesure de leur 63) et successeur de M. Relin au Conseil célébrée, cela aura été fait sans aucune i talent et de leur enthousiasme. Mais il d'administration de la C.M.F. fût désigné nostalgie ni regret mais en l'honneur de la J serait injuste d'omettre l'excellente ani­ pour présider la Commission régionale musique et des aînés. mation musicale des deux messes avec le concours de « La Lyre Issoirienne-Réveil chargée d'établir le dossier sur la région Durant ce demi siècle de passion, de j de Champeix » et de « l'Harmonie Muni­ Auvergne destiné à paraître dans le Jour­ désillusions et de récompenses pour tous nal confédéral. cipale » d'Aurillac tout comme les défilés- ces bénévoles amateurs qui composent 1 concerts qui ont égayé et enchanté une des associations les plus représentati- 1 Pour terminer son allocution le prési­ l'heure de l'apéritif. dent félicita toutes les sociétés pour leurs ves de la cité, pas une fête, pas une céré- j Ce programme fut clôturé de façon différentes activités et leur participation monie n'aura eu lieu à Riom-ès- somptueuse par l'exécution d'un mor­ toujours appréciée à la vie musicale de Montagnes sans le talentueux concours ceau d'ensemble par quelque 400 musi­ leur localité et de la région. des musiciens locaux. ciens, un moment qui aura marqué le Puis suivit le rapport moral du secré­ En effet, musique et fête sont indisso­ nombreux public comme les exécutants. taire général M. Clauzon ainsi que le rap­ ciables, aussi quelle date pouvait mieux Placé sous l'égide des hautes instances port financier du trésorier M. Criscolo. convenir pour célébrer ce cinquantenaire que celle de la fête locale, d'autant plus musicales, cette manifestation a pu éga­ Chaque président départemental pré­ qu'à Riom-ès-Montagnes, Comité des lement s'honorer de la présence de MM. senta également son rapport mettant fêtes et société de musique tentent 1 Laksman, président de L'Union des l'accent sur les différents problèmes ren­ depuis quelques années de renouer avec Sociétés Musicales du Cantal et Geneix, contrés dans le domaine de l'enseigne­ la traditionnelle et véritable identité de la représentant la Direction régionale des ment musical, puis fît l'état des manifes­ fête qui doit être une animation de rues. Affaires Culturelles. Et, en marge des ani­ tations prévues : stages, festivals, con­ mations publiques, d'autres manifesta­ cours, commémoration au Bicentenaire Le cadre étant posé, il ne restait qu'à ' tions plus intimes ont eu lieu avec notam­ trouver les acteurs que l'on voulait nom- j de la Révolution française, etc. ment l'accueil des groupes hollandais au breux pour donner à cette célébration le cours d'un vin d'honneur à la mairie, à la On entendit successivement : pour prestigieux retentissement qu'elle méri­ remise d'une coupe commémorative à l'Ailier, M. Dalloz ; pour le Cantal, M. tait. Et grâce à la bienveillante coopéra­ chaque société participante, etc. Laksman ; pour la Haute-Loire, M. Bou­ tion de l'Union des Sociétés Musicales du don, représentant M. Estic (région de Cantal et au généreux élan de solidarité M. Laksman, à qui M. Relin, président Brioude) et M. Andreoletti (région Le des associations qui la composent, la de la Fédération Musicale d'Auvergne Puy-Yssingeaux) ; pour le Puy-de-Dôme, quasi totalité des musiciens cantaliens avait délégué ses pouvoirs, devait par ail­ M. Rodriguez. furent présents à Riom-ès-Montagnes les leurs honorer la société locale en remet­ Ensuite la parole fût donnée aux per­ 18 et 19 juin. D'autre part, pour donner tant la médaille et le diplôme d'honneur sonnalités présentes : Mme Cognet une autre dimension à cette manifesta­ de la Confédération Musicale de France à représentant M. Quillot, maire de tion, les organisateurs s'étaient adjugés la M. Albert Palut en sa qualité de plus Clermont-Ferrand, Mlle Polycarpe, délé­ participation d'une société du Puy-de- ancien membre actif, puisque ce dernier guée régionale des Affaires Culturelles, Dôme et sutout de groupes hollandais. faisait déjà partie de « La Fraternelle » M. Laurent directeur régional de la Tous les ingrédients étaient donc réu­ naissante. S.A.C.E.M., M. Amiot directeur du nis pour faire de ce cinquantenaire, plus Une bien belle façon de rendre hom­ C.N.R. de Clermont-Ferrand, M. Peix de qu'un simple festival ou cérémonie du mage à tous ces aînés qui ont œuvré pour Jeunesse et Sports. souvenir, mais une véritable fête de la la création, le maintien et la bonne mar­ Tous firent l'éloge de l'action menée musique, beaucoup de musique, le soleil che de la société de musique, par la F.M.A. et rappelèrent l'aide que indispensable et une ambiance populaire tous les différents organismes représen­ et familiale propre aux fêtes patronales. tés étaient prêts à apporter au milieu C'est donc un menu très copieux que pro­ musical Auvergnat. posaient le président local Jean-Jacques Dubois et son équipe, près de 600 musi­ Après avoir remercié tous les partici­ pants, le président Relin les convia à se ciens issus de quelque treize sociétés qui, retrouver autour du pot de l'amitié qui durant deux journées, ont animé et enso­ clôtura cette 5e Assemblée générale. leillé les rues de la cité Riomoise. Débutée dès le samedi par la société massiaçoise des « Rives de l'Alagnon », la fête se poursuivait avec la retraite aux flambeaux à laquelle participaient « La Fraternelle »,

If CME • N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 Puy-de-Dôme musicales à conseiller à leurs jeunes musi­ dont le but est bien entendu d'uniformi­ ciens à participer encore plus nombreux à ser le niveau des programmes d'études Activités de l'Union Départementale ces stages car les valeurs qui y sont ensei­ entre ces deux fédérations, tout en préci­ (Stages • Formation) gnées, tant au point de vue technique ins­ sant que chaque société devait avancer trumentale que méthodes de travail, sont en fonction de ses moyens : « Il faut Les stages « Nouvelle For­ la clé de la réussite de nos sociétés. adapter les programmes aux réalités de mule » de l'U.D.S.M. 63 l'école mais en essayant de monter les Stage de l'Orchestre Départemental Stage de perfectionnement instru­ niveaux assez vite... » des Jeunes mental L'accent fut mis sur l'utilisation des exercices de mémorisation pour les jeu­ Cette année s'est déroulée du 1er au 9 Le 31 août dernier la ville de Lempdes a nes enfants et les résultats positifs obte­ juillet dans le cadre du lycée agricole de accueilli l'orchestre départemental des nus. Marmilhat la première édition d'une nou­ jeunes pour une session de travail de qua­ velle formule de stage de perfectionne­ tre jours. C'est sous la direction de | Autre sujet abordé : les examens ment instrumental destiné aux instru­ MM. Bernard Aury, directeur de l'harmo­ départementaux. L'U.D.S.M. devrait ments d'harmonie ainsi qu'aux cordes. nie de Bourg-Lastic, et Michel Benetto, pour l'année 1989 descendre la barre des examens aux élèves du niveau E2, ceci En effet, l'agrément « Jeunesse et coordinateur de la formation à bien entendu avec l'accord des directeurs Sports » obtenu par l'U.D.S.M., et le l'U.D.S.M., que les musiciens et musi­ concernés. Quant à la pratique du chant soutien de la D.R.A.C., de la Fédération ciennes ont travaillé très dur pour monter et son enseignement, Mlle Polycarpe Musicale d'Auvergne, du Conseil régional deux œuvres parmi les plus difficiles du ] parla d'un programme de stage de forma­ d'Auvergne et du Conseil général du Puy- répertoire contemporain pour harmonie : tion de l'art vocal mis en place par le Cen­ de-Dôme (A.D.D.M. 63), ont permis à 92 « La Symphonie de Paris », de Serge ; tre d'Art Polyphonique de la D.R.A.C. stagiaires de s'adonner pendant neuf Lancen et le « Poème du Feu », de Ida (pour tous renseignements s'adresser au jours, d'une part aux activités musicales Gotkovsky. Le précieux concours de M. Centre d'Art Polyphonique, Tél. : bénéficiant des conseils et de l'expérience Bardin, conseiller technique à l'U.D.S.M. 73.92.40.41, le jeudi après-midi). Il fut confirmée des professeurs tous issus du 63, permit à nos deux chefs d'établir un aussi question de la gestion des écoles de Conservatoire National de Région de plan de travail des plus profitables pour musique et à ce sujet Mlle Polycarpe Musique de Clermont-Ferrand, et d'autre l'orchestre. Un stage qui bien que très proposa à l'U.D.S.M. un nouveau stage part aux activités sportives où ils ont pu intense, fut marqué par une très bonne de gestion, mis en place par la D.R.A.C. sous la houlette de moniteurs expérimen­ ambiance, et se déroula dans les meilleu­ (à cet effet, à la fin de ce compte rendu tés et agréés par Jeunesse et Sports, pra­ res conditions techniques qui soient puis­ un bulletin vous est proposé afin de nous tiquer différentes disciplines telles que le que la municipalité de Lempdes mit à la faire savoir si une telle initiative vous inté­ ping-pong, le tennis, le kayak ou bien disposition des stagiaires la salle des fêtes resse, car ce stage ne peut avoir lieu l'escrime, etc... il est à remarquer qu'une pour les répétitions, les salles de l'école qu'avec un minimum d'effectif). telle formule représente, par la diversité de musique pour le travail par pupitre de ses activités, un emploi du temps com­ ainsi qu'un car assurant le transport des M. Simonot prit la parole pour rappeler plet et sain pour l'équilibre et le moral des musiciens jusqu'au Lycée de Marmilhat. que l'A.D.D.M. encourage les petites jeunes musiciens. En ce qui concerne l'hébergement et les sociétés à la concertation, afin d'essayer repas, il faut souligner l'accueil toujours En fin de stage, les élèves ont offert d'avoir une action commune plus impor­ parfait tante. Après avoir remercié les personnes aux parents venus les chercher une qui nous a été réservé au lycée de Marmil­ aubade de qualité. A ce petit concert présentes, et souligné l'importance de ce hat par M. Blanchon, directeur et M. genre de réunion de travail, le président nous avons eu le plaisir de remarquer la Granges, gestionnaire. présence de nombreuses personnalités M. Rodriguez clôtura la séance. notamment : Mme Vissac vice-présidente Un stage parfaitement réussi sur tous du conseil régional d'Auvergne, M. Neri les plans et qui devrait sans aucun doute vice-président du conseil général du Puy- déboucher bien vite sur un projet de Centre de-Dôme, M. Georget maire de Lempdes, grande envergure. M. Archimbaud maire de Vertaison, Une prochaine session de travail est M. Mary maire-adjoint de Clermont- prévue pour les 12 et 13 novembre 1988. Loiret Ferrand, M. Relin président de Fédération Musicale d'Auvergne, M. Bardin direc­ RÉUNION DE TRAVAIL Congrès départemental du dimanche teur honoraire du conservatoire de La pédagogie à l'ordre du jour 2 octobre 1988, Patay Nevers et conseiller technique de l'U.D.S.M., M. Sevaux délégué départe­ C'est en effet autour de ce thème que Le président, M. Pilate ouvre la séance mental à la musique (A.D.D.M. 63), M. l'U.D.S.M. a travaillé au cours de sa réu­ et remercie M. Carreau, conseiller géné­ Blanchon et M. Granges respectivement nion du dimanche 18 septembre, à la salle ral, maire de Patay pour l'accueil fait à directeur et gestionnaire du lycée agricole de quartier de la rue Abbé-Prévost. Le notre U.D.S.M.A. dans sa ville ainsi que de Marmilhat. président M. Rodriguez en compagnie de MM. Thomas et Ménissier, responsables Outre les personnalités soulignons Mlle Polycarpe déléguée de Ta D.R.A.C., de la fanfare. C'est avec plaisir que nous aussi la présence tout au long de ce stage et de M. Simonot délégué adjoint de accueillons M. Doligé, député, président d'un enfant du pays dont la réussite musi­ l'A.D.D.M. 63, ouvrit la séance en pré­ de la Société Musicale de Meung-sur- cale en a fait un soliste de renommée sentant le coordinateur de la formation à Loire ; M. La Ballestrier, directeur de la internationale. Il s'agit bien sûr de notre l'U.D.S.M., M. Michel Benetto. Celui-ci S.A.C.E.M. ; M. Hurier, président de la ami Dominique Vidal qui avec toute la en réponse aux questions qui lui furent F.M.R.C. Se sont excusés : MM. Mallé- simplicité et la gentillesse qui le caractéri­ posées, expliqua le but de sa mission et fit cot, président du Conseil général. Plis- sent, a fait travailler quelques-uns de nos état de ses moyens d'actions. son, directeur de Jeunesse et Sports, élèves clarinettistes. Les saxophonistes Puis tout le monde se mit au travail et Charrié, Sueur, député. M. Cocherau] également ont pu profiter du savoir de on prit note des différents problèmes ren­ directeur du Conservatoire d'Orléans. M. C. Heyraud professeur au C.N.R. de contrés par les directeurs de sociétés et Puis ce fût l'appel des sociétés. Clermont-Ferrand. d'écoles de musique. M. Rodriguez souli­ La parole est donnée à notre secrétaire Souhaitons que le succès total de cette gna le rapprochement actuel qui s'opère J.-J. Hersant. Suite à diverses réunions initiative pousse les directeurs de sociétés entre la C.M.F. et la F.N.U.C.M.U. et de bureau, il a été décidé que le pro-

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 19SS III n'hésitez pas à prendre des abonnements 1989 avec nous l'espérons, l'aide de Jeu­ supplémentaires pour l'information de nesse et Sport et du Conseil général ; ce vos musiciens. Attention le versement stage passant de quatre à six jours avec des cotisations devra être effectué avant 70 jeunes au lieu de 62 se déroulera au le 10 décembre impérativement. Une réu­ lycée agricole de Bellegarde dans la nion des trésoriers de sociétés est prévue semaine de Pâques. le dimanche 30 octobre à Bellegarde, je Profitant de notre congrès annuel, vous y attends nombreux. notre président propose une modifica­ Suite à ce rapport financier, M. Bour­ tion de notre sigle U.D.S.M.A. pour y deau, commissaire aux comptes, donne introduire le terme écoles ; la plupart de quitus à notre trésorier de la gestion 1987. nos sociétés ayant depuis plusieurs Le rapport financier est adopté à l'unani­ années mis en place des structures sco­ mité. Notre président tient à remercier laires, avec professeurs qualifiés, géné­ vivement M. Bourdeau pour son action ralement rénumérés. Adopté à l'unani­ au sein de notre U.D.E.S.M.A. depuis mité notre U.D.S.M.A. 45 devient dez nombreuses années ; quittant notre l'Union Départementale des Ecoles et région M. Bourdeau est chaleureuse­ Sociétés Musicales et Artistiques du ment applaudi par l'assistance. Suivant Loiret. gramme musical des examens 88 serait l'ordre du jour, il est proposé à l'élection Dans le cadre de la célébration du bi­ reconduit dans son intégralité en 1989. du tiers sortant du Conseil dadministra- centenaire de la Révolution et pour Notre U.D.S.M.A. peut être contactée tion ; sont élus : H. Petit, N. Bonneau, P. mieux faire connaître notre groupe­ sur minitel au : 38.54.86.80. En 1988, 106 Fantaisie, M. Ménissier Corbin, R. ment, la mise sur pied d'un festival sociétés sont fédérées, 63 ont présenté Chaussard. Nouveaux élus : Mme Lalu- départemental se déroulant fin juin, 1958 élèves aux examens. Les cours itiné­ que, MM. Marbotte, Trasbot, Labbé, début juillet à Orléans est prévu ; rants donnent satisfaction y compris à Marlet Boiteau, Baudry à l'unanimité. il regrouperait un maximum de socié­ Vrigny qui a débuté pour la première Démission de MM. J.-P Richard et J. tés, une réunion du Conseil d'adminis­ année. Rappelons le succès de la presta­ Raffard ; pas dinformation sur l'atti­ tration se réunira prochainement pour tion de notre tout jeune orchestre junior à tude de MM. Brissard, J,Berry et J. l'examen de cette question. Les bénévo­ Cépoy, à l'issue d'un stage mis sur pied Dabauvalle. les se faisant rares nous sommes con­ en quelques jours. La F.M.R.C. n'ayant traints de faire appel à des professionnels Mlle Bonneau nous présente le bilan des lors des accompagnements instrumen­ pu réaliser les stages fédéraux habituels, il examens 88 ; dans notre département, était nécessaire de proposer une activité à taux des classes de brevet et moyen, les 63 sociétés ont présenté 1958 élèves, charges sont lourdes il nous faudra trou­ nos jeunes musiciens. Durant quatre 68 % de première mention, mais peu jours, 62 stagiaires, de niveau D2 à E2, ver une solution de financement soit d'élèves dans les classes de brevet, auprès des sociétés impliquées ou plus ont travaillé sous la conduite de huit moyen et supérieur ; un exemple 17 moniteurs pour créer cet orchestre junior raisonnable dans une plus équitable candidats en supérieur solfège ; 1 1 en répartition de la cotisation fédérale. Il est départemental, que tous soient chaleu­ instruments dont 7 du Loiret pour reusement remerciés. Pour l'activité recommandé aux sociétés d'avertir le l'ensemble de la région Centre. Il serait bureau des manifestations importantes, Batterie-Fanfare les efforts qui restent à nécessaire d'élargir la commission des faire sont nombreux, les moniteurs avec parution sur le compte rendu sur le examens et d'y introduire de jeunes élé­ Légo pour une attribution dans la mesure n'étant pas assez nombreux. Les stages ments ; notre président entreprendra de La Rochelle et Saint-Flour ont connu de nos moyens d'une participation à vos des démarches dans ce but. Le pro­ frais. Mareau-aux-Près et Marcilly-en- leur succès habituel auprès des jeunes gramme solfège 88 sera reconduit dans musiciens comme du plublic. 1989, sera Villette annonce un festival respective­ son intégralité, les personnes intéres­ ment les 22, 23 avril et 18 juin 89, ainsi marqué par la célébration du bi­ sées pourront se la procurer auprès de centenaire de la Révolution, des projets que Cravant en juin. L'Assemblée géné­ M. Corbin. Les morceaux instrumen­ rale 89 se tiendra à Bellegarde en 1989. sont à l'étude, notre président vous infor­ taux seront ceux de la C.M.F. en espé­ Notre président fédéral J. Hurier serait mera au cours de notre Assemblée. Le rant une information avant janvier. favorable à un concert fédéral des orches­ rapport moral est adopté à l'unanimité... Notre président fédéral J. Hurier tres juniors départementaux et annonce La parole est donnée à notre trésorier M. annonce son inttention d'aborder le également que suite à la demande de Corbin, celui-ci souligne l'action du Con­ problème en réunion de commission à l'Association des maires de France la seil général qui par ses subventions Paris ainsi que la question des ascen­ C.M.F. doit préparer un statut du chef de (271.300 F en 87) nous a permis de pour­ dances avec la note de 1 5/20 pour le musique et envisager un stage pour les suivre avec succès l'aide pédagogique solfège. Il est demandé aux responsa­ chefs (cours itinérants) et le soutien aux socié­ bles de communiquer rapidement les intéressés. tés présentant des élèves aux examens dates d'examens à Melle Bonneau. M. la Ballestrier, directeur régional de fédéraux. Dans la gestion courante, 1987 Les examens Batteries-Fanfares se la S.A.C.E.M., rappelle que cet orga­ restera une année forte en investisse­ sont déroulés à Saint-Jean-le-Blanc où nisme peut dans certaines conditions ments par l'achat d'un photocopieur l'accueil a été particulièrement chaleu­ venir en aide aux associations ayant d'occasion et d'un micro-ordinateur, qui reux. Pour 1989, le programme sera com­ pour objectif une action de création et devraient nous permettre de travailler muniqué prochainement, une décentrali­ qu'il se tient à notre disposition pour dans de meilleures conditions. Dans sation dans la région montargeoise est à tous renseignements. Avant la conclu­ l'ensemble notre situation financière reste l'étude ; le stage de Romorantin se sion de cette réunion, M. Dolige, satisfaisante dans la mesure où nous déroulera le 12 mars 1989. député nous assure de sa compréhen­ menons nos actions en fonction des pos­ sion et de son soutien dans nos deman­ sibilités. Pour l'année 1989, il est regretta­ Le président Pilate prend la direction des de subvention. M. Carreau, conseil­ ble de constater l'augmentation de la des débats, remercie les personnalités ler général, maire, se déclare enchanté cotisation confédérale alors que nous présentes, pour leur action auprès du de nous avoir reçu dans sa commune et nous efforçons sur le plan fédéral et Conseil général à nos différentes deman­ nous convie à partager le verre de l'ami­ départemental de faire cesser des de subventions. Le stage de Cepoy tié alors que sous la direction de A. cette évolution permanente. Félicitation à ayant abouti à la formation de l'orchestre Ménissier l'orchestre junior de Patay l'équipe de rédaction du « Légato », junior départemental sera reconduit en termine cette matinée en musique.

IV CM F - N° 419 - NOVEM8RE-DECEMBRE 1988 Dans le cadre de cette manifestation, — Blois (Palais des sports, avec les Premier en scène, l'orchestre d'har­ rappelons l'exposition d'instruments pré­ chorales de l'Éducation nationale du monie de Saint-Jean-de-Braye donnait : sentée par Art et Musique et qui a retenu Loir-et-Cher) en mai. — « La Marche du souvenir » de R. l'attention de nombreux musiciens. Cardon ; A 16 h le tout jeune Orchestre junior 7. Concerts divers: 13 novembre, — « La Dame Blanche » de Boieldieu ; départemental sous la direction de J.- fanfare de la Chapelle-Saint-Martin — « La Housarde », de L. Ganne ; N. Pilate a enchanté et surpris les quel­ (foyer rural) — 4 décembre, harmonie — « Rock'N Roll Explosion », arrange­ ques 400 auditeurs présents d'où l'obliga­ municipale Blois (halle aux grains), 1 6 ment de J. Novak ; décembre, Union Mucisale Romorantin. tion de renouveler cette expérience en 89 La Stadtmusik de Pfullendorf, dans pour nos jeunes et notre public. Nota : MM. les secrétaires des socié­ un répertoire de musique traditionnelle tés affiliées sont invités à communiquer et populaire de son pays et de sa les dates de leurs manifestations à M. région, poursuivait ce concert, sous la Union Départementale des écoles Roger Guillet, président, 223, rue baguette de son directeur, M. Max et des Sociétés Musicales Albert-1er, 41000 Blois. Tél : Serazio. et Artistiques du Loir et Cher 54.42.93.62 (pour insertion Legato et Enfin, les quelque 1 20 musiciens des journal CMF). deux musiques regroupées jouaient ensemble : Les activités de l'UDESMA 41, Saison 1988-1989 — « Vieux Camarades », de C. Reike ; Orchestre d'Harmonie de — « Hymn of Friendship », de M. Van Saint Jean-de Braye Delft ; 1. Festivals : 1 3 novembre 88, Fes­ — « La Marche des Dragons », de R. tival départemental à Cour-Cheverny. JAGER; — Musique municipale de Montoire, Depuis plus de 1 30 ans maintenant, — « Hymne Européen », « Ode à la direction André Tarradellas. l'Orchestre d'Harmonie de Saint-Jean- joie », de Beethoven. de-Braye participe avec son douzième — Union musicale de Romorantin. directeur, M. Michel Bernast, au rayon­ La salle des sports de Saint-Jean-de- — Batterie-Fanfare : Direction André nement de la musique d'harmonie dans Braye, admirablement décorée et trans­ Laperche. sa région et au-delà. formée pour un soir en salle de concert — Harmonie : Direction Christian par les services municipaux et des fleu­ Monne. Ce printemps 1988 fut particulière­ ristes compétents, se révélait bien ment bien rempli, et mené à bon terme, petite, pour accueillir un nombreux — Harmonie Municipale de Blois. avec d'excellentes prestations. Tout public enthousiaste, qui reprit debout et — Direction Yvon Bachy. d'abord le concert traditionnel de prin­ en choeur, l'« Ode à la joie » donnée en — Batterie-Fanfare : direction Guy temps du 26 mars permit aux abary- bis. Remay. siens d'entrendre successivement : Le lendemain matin, la cérémonie — 9 février ou 30 avril 89, festival à — « Corsica », de F. Menichetti ; protocolaire du jumelage réunissait une Saint-Aignan — 16 avril 89, festival à — « Mireille», (ouverture), de Ch. Gou- nouvelle fois les deux formations musi­ Cour-Cheverny — 23 avril 89, festival nod ; cales, pour les hymnes nationaux et à Contres — 2 juillet, festival à Droue — « La Dame Blanche », (ouverture), européens, cette fois-ci chantés par la — 9 juillet, festival (centenaire) à Ter- de Boieldieu ; chorale abraysienne La Cantarelle. Ces nay. — « La Marche des Mousquetaires fêtes du jumelage permirent à de nom­ Noirs » de J.-B. Lulli ; breux abraysiens de découvrir la qualité 2. Journées Batteries-Fanfares. 12 — « Memory » (comédie musicale musicale de son orchestre d'harmonie. mars à Romorantin. américaine), de L. Webber ; Un mois plus tard, les 1 1 et 1 2 juin, — « La Housarde » (valse militaire », 3. Examens : De DI à P2 sous la res­ c'était la participation au concours du ponsabilité des délégués de secteur à par­ de L. Ganne : Festival National de Musique, à Four- — « Je t'appartiens », (chanson), de tir du 27 mai. De El à moyen, dimanche mies, organisé par la Fédération Régio­ H. Becaud ; 11 juin, CES de Vineuil. Pianos et violons, nale Nord-Pas-de-Calais. Notre musi­ — « La Marche des Héros », (générique Ecole de Musique de Saint-Georges, date que présentait sa batterie en deuxième à fixer. Batteries, percussions, tambours, du feuilleton télévisé), de J. Fielding ; division, première section. Le morceau — « Le Défilé Brésilien », (folklore), clairons, samedi 3 juin. Ecole Charcot à imposé « Mister Boom », de J.-L. arrangement de S. Nortiz ; Blois. Devaux, le morceau au choix « Chama- — « La Marche des Dragons », de R. delle », de A. Tremine, sonneries et Jager ; marche-tambour brillamment interpré­ 4. Congrès : 24 septembre à Cour- — « Rock'N Roll Explosion », arrange­ tés permettaient à notre batterie Cheverny. ment de J. Novak ; d'obtenir un prix ascendant. L'harmo­ — « The Muppet's Show Theme », de nie, classée en première division, pre­ 5. Stages : Perfectionnement ins­ J. Henson et S. Pottle. mière section, se maintenait dans son trumental et initiation à l'orchestre Mais cette année, deux autres temps classement, avec un premier prix, pour d'harmonie. forts exceptionnels réunissaient les son morceau imposé « Prélude pour ma — Première session : 26, 27 et 28 musiciens. Ville », de Faillenot, et son morceau au octobre 88 ; Le vendredi 13 mai, l'orchestre choix « Ouverture en Ut », de Catel. — Deuxième session : 9, 10 et 11 d'harmonie participait aux fêtes de L'autre œuvre travaillée était « Rhapso­ février 89, jumelage de sa ville avec une ville alle­ die Française », de P. Deveney et P. — troisième session : 7 et 8 avril. mande du Bade — Wurtemberg, Pful- Poutoire. Des coupes, prix spéciaux et lendorf, sise à quelques kilomètres au récompenses diverses venaient en plus 6. Concerts Orchestre Départemental nord du lac de Constance. C'était récompenser les musiciens, pour leur Junior : direction F. Dudillet : l'occasion, pour notre société, de rece­ travail. — Château de Blois : 23 octobre ; voir la Stadtmusik de cette ville, et de Le matin, l'orchestre d'harmonie — Salbris : 1 1 février ; donner avec elle un grand concert de donnait aussi un concert pour la messe, — Montoire : 8 avril ; gala. avec entre autres, l'œuvre de S. Lan-

CMF - N° 419 - N0VEM8RE DECEM8RE 19S3 V — l'atelier choral d'Aubigny-sur-Néré premier ordre et novateur pour le 69e (18); Congrès de la F.M.A. qui se tint pour la — la chorale du Val-d'Auron de Bour­ 4e fois à Nouzonville depuis 1945, (3° ges (1 8) ; fois en moins de 30 ans), à savoir : — La chorale municipale — Concert d'ouverture le samedi 28 Vierzonnaise(1 8) ; mai, à 21 heures, à la salle des fêtes — la chorale des Menestriles de la Roger-Maillard, par l'Harmonie Dépar­ Tour-Blanche d'Issoudun (36) ; tementale des Jeunes Musiciens — la chorale Saint-Georges de La Châ­ Ardennais, avec son programme 1 988 tre (36) ; complet ; — le groupe choral Saint-Martin de — Le 69e Congrès proprement dit à Vendôme (41 ) ; la salle de l'OMNIA le samedi 4 juin — la chorale « Ars Nova » Les Montils après-midi ; (41) ; — Dîner (facultatif) au restaurant — la chorale « La Baraka » d'Orléans scolaire du collège local, préparé par le (45) ; cuisinier « maison » aidé par des épou­ — l'ensemble vocal « Amadéus » ses de musiciens et les nombreuses ins­ d'Orléans (45) ; trumentistes féminines de l'Union — la chorale municipale de Fleury-les- Musicale Nouzonnaise ; cen : « Ouverture pour un Matin Aubrais (45) ; — Concert de Gala donné à la salle d'Automne » : Le programme présenté était ainsi Roger-Maillard, par l'orchestre d'Har- conçu : monie de la Musique de l'Air de Paris, L'après-midi, c'était le festival, où, en soirée le même 4 juin ; après une aubade dans un quartier un Indre : Direction Béatrice Malleret — Concours de classement, messe court défilé en ville, sans doute plus de Je voys des glissantes eaux » Coste- en musique avec l'Harmonie Municipale 3 000 musiciens se retrouvaient sur le ley. de Sedan et la chorale paroissiale de stade de Fourmies, pour les morceaux « Ave Maria », Fauré. Torcy, dirigées par Robert Demay, le d'ensemble. Tous les musiciens de « La prière ». Brassens. dépôt de gerbe au monument aux Saint-Jean-de-Braye garderont un ( Loiret : Direction Guy Couralet Morts et le rafraîchissement d'honneur excellent souvenir de ce court voyage Ecce quam sit », restitué par Folke municipal traditionnel le matin du dans le Nord, pour la parfaite organisa­ Bohlin dimanche 5 juin. tion d'une telle manifestation, et le cha­ « Hvalitié imia Gospodnié »,Archan- leureux accueil de nos hôtes. gelsky. — Un repas d'honneur et collectif La saison 87 — 88 devait se termi­ « Heureux », Brel. (sans discours) à nouveau au restau­ rant scolaire du collège Jean-Rogissart ner par le concert à Saint-Jean-de- Loir-et-Cher : Direction Bernard (écrivain Ardennais) ; Braye, lors de la fête du Bourg, et du Dutronc festival théâtre le 25 juin. — Un bref défilé, un concert de quar­ « Je ne serai jamais bergère » Passe­ tier par chacune de la quinzaine de Ce fut un concert de détente, où tous reau. sociétés annoncées ; les morceaux de musique légère de la « Adoramus », Mozart. — Une concentration de 500 à 600 saison furent repris avant le spectacle « T'en souviens-tu -la Seine » A. musiciens sur la Place de l'Hôtel-de- pyrotechnique, qui fut donné ce soir-là. Sylvestre. Ville pour la remise du fanion fédéral, Fort de ses 65 musiciens, l'orchestre Cher : Direction Elisabeth Barraux des médailles et diplômes entrecoupés d'harmonie de Saint-Jean-de-Braye « Tant que vivrai en âge florissant », par les morceaux d'ensemble ; dont la relève est en partie assurée par Sermisy. — et le point d'orgue final, exécuté à les jeunes musiciens formés à l'école de « Chant Magyar », Brahms. la Salle des Fêtes par la Batterie- musique, doit poursuivre sur sa lancée, « La lune est morte »,^.iferman. Fanfare de l'Air de Paris. et faire connaître Saint-Jean-de-Braye, L'ensemble de tous les choristes : par ses diverses animations musicales. Direction Marcel Balichon « Mais Jean propose et la vie dis­ « Changeons propos c'est trop pose ! » Le secrétaire chanté d'amour », Sermisy. Libre en principe le 5 juin après-midi, D. Esnault « Cantale 1or et 2er psaumes », P.-M. la Batterie-Fanfare ne le fut plus, Dubois. astreinte à une prestation officielle. « Nathalie », G. Bécaud. Que faire ? Attendre l'annonce des Grande journée musicale qui a per­ dates des élections législatives arrivant Vierzon — Chorilèges 88 mis au nombreux public de découvrir comme marée en Carême pour tronçon­ i toutes les facettes du chant choral. ner le bel édifice « Pihétien ». La chorale municipale Vierzonnaise a L'ouverture du 28 mai par 60 musi­ eu l'heureuse initiative d'organiser, le ciens de l'Harmonie Départementale, le dimanche 5 juin, les « Chorilèges 88 », Champagne-Ardenne Congrès proprement dit groupant les avec le concours du Service Culturel représentants ou mandataires de 28 Municipal de la ville de Vierzon. sociétés sur 41 affiliées avec votes Le 69e Congrès de la F.M.A. à unanimes, le dîner (excellent) et le con­ Les Chorilèges ont regroupé, sur le Nouzonville cert époustouflant de l'Orchestre stade Robert-Barran, 500 choristes d'Harmonie de la Musique de l'Air de issus de 1 2 chorales, représentant qua­ Paris dirigé par le Commandant Caste- tre départements de la région centre. Puissamment aidé par le conseiller- général maire André Fuzellier, la munici­ lain devant 700 auditeurs, le rafraîchis­ Ces chorales étaient : palité, les conseillers et employés muni­ sement et les en-cas offerts par la Com­ — la chorale des Trois Rives de Vier­ cipaux, parfaitement secondés par ses mune, purent avoir lieu normalement. zon (1 8) ; musiciens et des épouses, le président Entre le Congrès et le dîner, le Conseil — la chorale du Centre Régional de la régional et départemental Jean Pihet d'Administration avait reconduit dans chanson de Bourges (18) ; avait mis au point un programme de leurs fonctions le Président Jean Pihet,

VI CMF ■ N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 les vices-Présidents Jacques Harbulot et « Arduina », marche de la F.M.A., toujours se poser Place du Marché. Les et Robert Demay, la Secrétaire Fran­ écrite par André Brouet, compositeur Bérets Rouges eux non plus ne voulaient çoise Harbulot. Du fait de la démission Ardennais de Hautes-Rivières. pas rentrer. Jusqu'au 26 août ils habite­ (pour raisons d'âge et de santé) du tré­ ront à l'auberge de jeunesse de Heideke, sorier Marc Fournier, il fut remplacé par Ces trois morceaux s'intercalèrent entre les différentes séries de remise de et feront des représentations avec les Norbert Lacroix qui céda son poste de Frein Turner. Pendant leur temps libre Ils Secrétaire Adjoint à Henri Kownacki décorations et diplômes, pour les vété­ rans sur l'estrade officielle, et pour les répètent ou rencontrent la jeunesse de (Harmonie S.N.C.F.) chargé des déco­ Kircheim. Voyage excellent dont les rations et récompenses. autres, sur le front de leur Société, par les Administrateurs de la F.M.A. membres de la Fanfare les Bérets Rouges Mais il fallut renvoyer au samedi 1 7 garderont un très bon souvenir. septembre en soirée, l'éblouissante La Batterie-Fanfare de Douzy étant la démonstration des Fanfaristes de Gil­ seule de cette catégorie à s'être déplacée, bert Laverdure et au dimanche 1 8 le elle joua un morceau de son répertoire, concours de classement. Privée de ses dirigée par son Chef, C. Charif. Chefs, l'Harmonie Municipale de Vou- Le président Pihet mit le point final à ce ziers ne se présenta pas de même que 69e Congrès avec l'interprétation les Batteries-Fanfares de Douzy et d'ensemble de « La Marseillaise ». d'Attigny pour lesquelles la date ne Le 70e Congrès aura lieu en 1 989 à Vou- Union Musicale de Distroff convenait pas, et le Jury constitué par ziers. MM. Faillenot et Fernandes (Aube- Haute-Marne) et Pihet (suppléant le Les comptes rendus devant être limi­ Depuis bien plus d'une dizaine Président Marnais Jaillant retenu en tés au maximum, nous n'avons volon­ d'années, la société de Musique dernière minute, n'eurent à juger que tairement pas cité les Directeurs de tou­ « Union » de Distroff (Moselle) et son les « enfants d'Yvois » (dirigés par la tes les Sociétés et leur programme de homologue allemand de Markgrôningen secrétaire fédérale et régionale F. Har­ concert qui trouveront vraisemblable­ (R.F.A.) entretiennent des relations privi­ bulot, classée en 3e division, 1re sec­ ment place dans le Bulletin de Liaison légiées d'amitié musicale et extra­ tion, et l'Harmonie de Givet, dirigée par 1989 de la F.M.A. musicale. L'ambiance qui prévaut lors des Guy Coppe, maintenue en 1re division, rencontres des musiciens des deux 2e section (plusieurs instrumentistes ensembles, le fait que la langue de Gœthe chevronnés lui ayant fait défaut). est familière aux lorrains n'y sont certai­ Languedoc-Roussillon nement pas étrangers. Cela se traduit Après la messe en musique, le dépôt principalement par de nombreuses parti­ de gerbe et le repas au Collège, 13 Hérault cipations réciproques à des « Festivals », sociétés donnèrent un concert d'une qui prennent alors un caractère interna­ bonne demi-heure : tional. Place Gambetta : Harmonies de FEDERATION MUSICALE Mais cette amitié n'arrivait pas à Fumay, Givet, Vivier-au-Court et la LANGUEDOC s'exprimer pleinement, car à chaque fois Fanfare de Rocroi. ROUSSILLON HERAULT la société organisatrice se trouvait parta­ Place de Verdun : les Harmonies de gée entre ses hôtes et le travail à fournir Sedan, Bogny-sur- et Nouvion- Alors il a été décidé, chez les musi­ La Fanfare des Bérets Rouges de sur-Meuse. ciens distroffois la mise sur pied de Montpellier en Allemagne Place Jean-Moulin : l'Harmonie de retrouvailles vraiment « familiales ». La Montherme, la Fanfare de Neufmanil et Un jumelage de 10 ans entre les Bérets fête de sainte Cécile du dimanche 1 5 l'harmonie des Deux-Vireux. Rouges et les Freien Durner. novembre 1987, au travers du symbole de la patronne des musiciens Au lotissement « Les Fauvettes » Comme signe de l'amitié et de la com­ préhension la Fanfare des Frein Fumer de semblait en être le meilleur prétexte : (mais à l'opposé de la Villa du même rien à organiser de spécial pendant le nom du Président) les harmonies de Kierdhem et les Bérets Rouges de Mont­ séjour des amis allemands, si ce n'est Haybes-sur-Meuse, de Carignan et la pellier ont laissé s'envoler vendredi matin deux colombes devant la Mairie, en pré­ se consacrer entièrement à eux, et pro­ Batterie-Fanfare de Douzy mais écou­ fiter pleinement de leur présence, tout tées par des publics assez restreints sence de Monsieur Joseph Pissot Prési­ le monde se retrouvait au centre cultu­ malgré le temps ensoleillé. dent d'honneur des Bérets Rouges et Jean Delmas dirigeants de la Fanfare, rel pour le grand concert de sainte Les 1 3 sociétés, 550 musiciens envi­ Udo Becker dirigeant de la Fanfare de Cécile donné par Markgrôningen. Plus ron, se concentrèrent sur la place de Kiresheim et Mme Lingnau responsable de deux cents personnes, mélomanes l'Hôtel-de-Ville, entourées cette fois, de l'Education et de la Culture. Comme à et amis ont rempli la salle. C'est proba­ par une nombreuse assistance. Le l'ancien temps les gens se précipitaient blement la première fois que l'on enten­ fanion fédéral passa des mains du Pré­ sur la place du marché lorsque vendredi dait cette harmonie à Distroff, au sens sident Givetois Langenbach dans celles matin les Bérets Rouges donnèrent une musical du terme. L'ambiance des festi­ du Président Nouzonnais Tabary par aubade. La Fanfare de Montpellier et celle vals ne se prête pas vraiment à l'intermédiaire du Président Pihet. La de Kiresheim fêtaient par cettevisite des l'« écoute » de la musique qui se perd Batterie-Fanfare de l'Harmonie de français un jubilé particulier, on peut en alors dans les toiles des chapiteaux, le Sedan exécutant les sonneries régle­ effet regarder en arrière vers un jumelage vent, le brouhaha de la foule, nombreuse, mentaires. et une amitié depuis 1 0 ans. Lors d'une venue simplement passer un agréable Le Directeur de l'Union Musicale réception à la Mairie Mme Lingnau res­ moment. Nouzonnaise ayant délégué ses pou­ ponsable du service de l'éducation et de Rien de comparable avec ce concert voirs à ses Adjoints, Messieurs Dubois la culture transmettait les félicitations de où toutes les conditions presque et Gallerin dirigèrent les trois morceaux la ville de Heidelberg. Deux des plus jeu­ étaient réunies pour faire quelque d'ensemble « Honneur à Givet » (de nes filles des fanfares, une Française et chose de bien. Et ce fut bien. Le public, feu Raoul Carpentier, ancien Directeur une Allemande purent ensuite envoyer par ses ovations chaleureuses a impres­ Givetois), « La Marche du Souvenir » deux pigeons voyageurs vers Montpellier. sionné les amis allemands au point de de Roland Cardon, maintenant Direc­ Mais ces derniers ne purent ensuite se leur faire dire : « Vor so einem Publi- teur du Conservatoire Belge d'Ostende décider à quitter Heidelberg et revinrent kum konnten wir aile abendlich spie-

CMF • N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 VII « L'Harmonie Municipale musique. L'émotion, je le crois, était alors de Forbach à l'heure italiennne » à son sommum. Enfin, notre dernier con­ cert fut donné dans la somptueuse ville de Grado, en plein air, sur une place Il y a deux ans, l'Harmonie Municipale magnifique : une nouvelle fois, touristes de la ville de Forbach invitait, à l'occasion et habitants mélomanes se firent nom­ de son Festival International de Musique, breux, et l'ovation fut chaleureuse. un grand nombre d'associations venues Pour ma part, je crois pouvoir me faire, de différents pays européens. Dès lors, les musiciens forbachois manifestèrent, à en tant que musicienne de l'Harmonie de Forbach, le porte-parole de tous mes col­ leur tour, le désir d'un voyage à l'étran­ ger, ce qui permit également de boulever­ lègues en affirmant que d'une façon générale un bilan très positif ressort de ce ser un peu leurs habitudes. Ce désir fut déplacement. En effet, l'Italie a su répon­ accru par l'envi de passer ensemble quel­ dre parfaitement à la demande de chacun ques jours de vacances, mais aussi et sur­ et l'espoir d'y retourner un jour ne nous a tout, de produire à l'étranger le fruit d'un pas abandonnés. programme longuement travaillé par cha­ cun à cette occasion. Et des critères tels Enfin, la liberté de tous ces musiciens à que le soleil, la mer et certainement les pouvoir s'exprimer au travers de l'Harmo­ len ! ». Le lendemain matin, pour cer­ spaghettis retinrent aussitôt toute notre nie Municipale n'en a été qu'affirmée, tains la nuit a été courte avec leurs attention sur l'Italie, et, plus particulière­ surtout lorsqu'il s'agit de défendre et de hôtes, tous sont là à l'église de Distroff ment, sur la ville de Monfalcone. faire aimer une seule et même passion : la pour une grande messe où les deux har­ Musique. monies se font entendre tour à tour en Ce voyage a but musical et instructif alternance avec la chorale paroissiale devait permettre à un grand nombre de Sainte-Catherine, qui ne sera pas en jeunes de découvrir l'Italie à travers ses reste. L'assistance est nombreuse et sites historiques et, peut-être même, pour Midi-Pyrénées___ appréciée. Retour, à l'issue de l'office reli­ quelques-uns, de contempler pour la pre­ gieux, au centre culturel pour les agapes mière fois, la mer (Monfalcone, en effet Aveyron de la sainte Cécile qui promettent d'être se situe en bordure de l'Adriatique, non chaleureuses. Une petite surprise, au loin de Trieste). Donc, après un cours Saint-Christophe-Vallon moment de l'apéritif attendaient MM. passage à Vérone où nous attendaient les Putz, maire de Distroff, Wallerich, prési­ arènes, ainsi qu'à Venise et ses gondoles, Lous Pastrous en Tournée dent de la société « Union » et M. Bohr, s'annonçait la ville de Monfalcone. vice-président de la Confédération Musi­ Un premier concert fut donné le soir de cale de France et professeur de l'école de Lundi 24 juillet, le groupe folklorique musique, qui ont reçu des mains de M. notre arrivée, en plein air, à la demande Lous Pastrous Del Vallon partait à 22 heu­ Hans Weigel, président de la « Musikve- de nos hôtes. L'enthousiasme était res pour un périple de dix jours. Après débordant de part et d'autre et se main­ une nuit somnolente dans le car, il se rein Stadtkapelle markgrôningen » les tint ainsi jusqu'au moment de notre insignes d'honneur musicaux de la ville, réveillait pour déjeuner aux abords du retour vers Forbach. Notre seconde pres­ château de Vaux-Le-Vicomte dont nous or et argent. tation eut lieu le lendemain, dans le théâ­ avons pu admirer l'architecture et les On ne parlera pas du repas qui a ras­ tre de la ville, introduit par un cours parcs magnifiques. Après une heure de semblé plus de cent cinquante personnes défilé. Ce fut là un moment très émou­ détente, nous avons repris la route pour dans une ambiance incroyable qu'il faut vant que celui de la fusion des deux har­ arriver aux portes de Reims à midi. Le avoir vécue, mais on ne peut exprimer la monies, celle de Forbach et celle de Mon­ début de l'après-midi a été consacré à la chaleur et l'amitié par des mots. falcone, jouant deux morceaux sous la visite de la merveille qu'est la cathédrale Bravo Distroff. baguette respective des deux chefs de sans oublier les souterrains qui abritent

VIII CMF-N°419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 des milliers de bouteilles de champagne. Cette visite se terminait par la très agréable dégustation que chacun a pu apprécier. Nous arrivons à Villeret près de Saint-Quentin où un accueil très chaleu­ reux nous est réservé. Après un excellent repas, nous présentons notre programme à un nombreux public très attentif et généreux par ses applaudissements. Après une nuit courte mais réparatrice, nous reprenons la route pour une visite de Saint-Quentin puis Guise et son châ­ teau. L'après-midi, à Saint-Richaumont, c'est la direction de l'usine Purflux qui avec une remarquable gentillesse nous a permis de voir dans le détail, le fonction­ nement des chaînes de fabrication de fil­ tres à air de différents types. Nous faisons étape à Ètreaupont où nous sommes accueillis par M. le Maire et les membres de l'association familiale qui nous ont ins­ tallé devant une bonne table. Nous met­ tons à nouveau nos costumes pour pré­ senter notre folklore à ce nouveau public qui fut également ravi de voir évoluer nos jeunes au rythme de nos bourrées. Jeudi matin, c'est le départ pour la Belgique. Nous arrivons à Bruxelles vers 10 heures, se termina par une farandole géante où, Brillant concert de l'Orchestre Junior nous visitons le centre ville : la tous, main dans la main chantaient en Grand'Place, la cathédrale, le Manneken- choeur l'hymne Européen. Lundi matin, pis etc... et l'atomium géant. Nous arri­ nous prenons le chemin du retour avec vons à Anvers but de notre voyage vers une visite de Bruges. Nous avons pu Autant par la qualité de son pro­ 16h00. Au secrétariat de l'Européade, admirer l'architecture typique du centre gramme que par sa parfaite exécution, nous rencontrons notre guide; charmante ville ainsi que l'église Saint- Jacques qui le dernier concert offert par l'orchestre demoiselle de la banlieue d'Anvers qui est un joyau dans ce domaine. L'après- d'Harmonie Junior méritait bien l'audi­ nous conduit à nos dortoirs puis à midi nous faisons une halte à Amiens puis toire attentif qui s'était donné rendez- l'immense réfectoire où se trouvaient réu­ nous arrivons à Allouville-Bellefosse en vous à la salle des fêtes du chef-lieu nis les 210 Groupes Folkloriques venus de Normandie où nous devons animer la soi­ Rouergat. Nous avons remarqué la pré­ toute l'Europe. Pendant la soirée nous rée. Là, nous avons vu le chêne énorme sence de Mme et M. J. Briane, député avons pu admirer les danses des nom­ de mille trois cents ans qui donne bien du de l'Aveyron, aux côtés de M. Ray­ breux groupes Flamands qui évoluaient à souci aux autorités des Monuments His­ mond Robin, président de la Fédération tour de rôle. Le vendredi matin, dans le toriques pour le maintenir en vie et départementale, ainsi que les représen­ grand stade avaient lieu des jeux folklori­ debout. Mardi, par le pont de Tancarville, tants de l'A.D.D.M. et de la municipa­ ques. A 11 heures , réception des prési­ nous faisons route vers le Mont-Saint- lité Ruthénoise. Après chacun des mor­ dents des groupes français par M. le Con­ Michel où nous arrivons à midi. La mer ceaux interprétés à la perfection, sul de France. L'après-midi, c'était le vient de se retirer et le Mont est dans la applaudissements et encouragements spectacle d'ouverture de l'Européade. brûme ce qui n'empeche pas la visite de furent adressés aux directeurs MM. Notre groupe y participait en exécutant la toutes ses merveilles. L'après-midi Léon Nadé et Jean-Paul Biderman et à Crouzado sous une explosion d'applau­ se termine à La Richardais près de leurs musiciens. Malgré les difficultés dissements. En soirée, nous avons fait Saint-Malo où nous présentons que représentait le programme établi, une visite pédestre du centre de la ville. notre programme en soirée. Mercredi, cette belle et importante phalange Samedi matin, nous avons animé un la journée commence par une visite musicale, composée de jeunes issus quartier de banlieue. L'après-midi, devant de l'usine maréomotrice de La Rance des harmonies et écoles de musique de une foule innombrable massée tout au puis un tour devant les fortifica­ tout l'Aveyron, l'interpréta avec les long du parcours, c'est le grandiose défilé tions de Saint-Malo. Ensuite, nous honneurs et que ce soit les morceaux des 210 groupes à travers la ville. Puis, la nous dirigeons vers La Roche-Posay modernes ou plus classiques comme la réception des responsables des groupes à dans la Vienne pour notre dernière Danse du Sabre, le Mouvement Perpé­ l'Hotel de Ville par M. le Maire et M. le représentation. Jeudi matin, une tuel ou les Goyescas, l'ensemble fut président du Comité International de grande émotion nous envahit au cours mené de mains de maître et exécuté l'Européade. La soirée est consacrée au de la visite d'Oradour-sur-Glane. sans ancune bavure. En fin de concert, bal de l'Européade. Quel spectacle, quelle L'après-midi nous découvrons la fabri­ après plusieurs rappels, M. le Président émotion de voir ces 10.000 folkloristes cation de la porcelaine dans une usine Robin, après avoir remercié M. le Maire jeunes et moins jeunes fraterniser et dan­ de Limoges. C'est la dernière étape de et la Municipalité de Rodez, félicitait ser ensemble, tout cela dans une notre voyage. Lous Pastrous Del Vallon l'ensemble des jeunes, leur donnant ambiance fantastique sans une fausse se rappelleront longtemps de l'accueil rendez-vous le dimanche 30 octobre au note ! Le dimanche matin, c'est le très chaleureux qu'ils ont reçu partout Rassemblement Régional des Orches­ recueillement à l'office religieux à la où ils sont passés. Fatigués mais heu­ tres Junior de Midi-Pyrénées à Tarbes. cathédrale au cours d'une messe célébrée reux, c'est à 20 h 1 5 qu'ils retrouvent A signaler que les recettes afférentes en latin. L'après-midi, la cérémonie de Saint-Christophe où ils se quittent mais à cette soirée ont été adressées aux clôture nous permet de voir évoluer les avec l'espoir de repartir avec le même sinistrés de la catastrophe de Nîmes. groupes qui ne sont pas produits le ven­ enthousiasme. Bravo les Jeunes. dredi. Ce fut un spectacle grandiose qui

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 19SS IX M. Louis Lemirre qui était originaire nes de nuances que par son programme de Merville dans le Nord fut durant 50 éclectique, que nous donnons ci- ans fidèle au pupitre de clarinettes. Il dessous. assura longtemps une première partie puis vieillissant il avait demandé à M. Prélude en Fa de Mario Maciocchi. Dousse puis M. Delsarte, chefs de Impromptu en Si Bémol Majeur de F. musique de passer à la deuxième clari­ Schubert, sur un arrangement de nette. Homme discret, il était présent à Sylvain Dagosto. tous les services et concerts de la Intermezzo de « Cavaléria Rusti- société. Il avait été formé dans sa jeu­ cana » de P. Mascagni, arrangement de nesse dans sa région du Nord puis per­ R. Varizion. fectionné par M. Montaigne à Vire. Il était l'exemple même du bon sociétaire Sérénata, extrait de la « Petite Musi­ manquant très rarement aux répétitions que de Nuit » de W-A. Mozart, arrange­ et manifestations de la Musique Muni­ ment de M. Maciocchi. cipale. Lors de ses obsèques celle-ci Fantaisie sur un Chant Japonais s'est fait entendre lors de l'office reli­ « CLair de Lune sur le Château » de gieux célèbre en l'église Sainte-Anne de Tadashi Hattori. Vire. Cinquantenaire de l'Accordéon Rénata, Ouverture de H. Lavitrano. M. Marcel Jean originaire de Condé- El Condor Pasa de D-A. Roblés, Club Millavois sur-Noireau s'établit à Vire au début arrangement de V. Glaunick. des années trente. Excellent violoniste C'est le 9 août 1988 que l'Accor­ et pianiste, il s'intégra très vite dans Roses Trémiéres, Fantaisie de déon Club de Millau a Fêté les 50 ans l'orchestre symphonique de Vire inti­ Sylvain Dagosto. d'accordéon de son président fonda­ ! tulé à l'époque « A.M. Orchestra » Recuerdos de la Alhambra de F. Tar teur et professeur au sein du club : M. dont il devint un membre très actif et ! réga, arrangement de M. Bote. Robert Angles. fidèle. MM. les chefs de musique qui se succédèrent à Vire : Montagné, Robin, En Traîneau de R. Eilenberg, arrange­ Ce fut une grande soirée, inoubliable ment de F. Kollmaneck, et en bis..... pour un très nombreux public. Hélié, Dousse et Delsarte lui confièrent la contrebasse à cordes. Il assura avec Arizona de A. Stelz. Le bureau de l'Accordéon Club avait soin et musicalité la partition de cet ins­ La salle enthousiaste applaudit cha- invité des accordéonistes chevronnés trument au sein de l'orchestre d'harmo­ de l'Aveyron. ; leureusement, réclamant un bis que nie. Simple et gentil M. Jean prêta long­ | l'Ensemble offrit. Ainsi se sont succédés sur scène : temps son concours dans toutes les Robert Bras et Georges Sili d'Espalion, activités et manifestations musicales Le lendemain dimanche de 1 0 à 11 Claude Douziech et deux élèves de viroises. Il a même tenu durant de nom­ : heures en mairie de Malmédy, l'orches- Villefranche-de-Rouergue, Albert Barry breuses années l'orgue de la paroisse 1 tre se retrouverait aux côtés de ses de Rodez et son accompagnateur Fran­ Notre-Dame. Comme pour M. Lemirre amis musiciens étrangers pour recevoir cis Cavanès, Thierry Bonnefoux de l'harmonie municipale lui rendit un der­ des mains de M. Alain Collard, Prési­ Villefranche-de-Panat, Gérard Ampou- nier hommage lors de la messe d'inhu­ dent du Cercle Royal des Mandolines de lier d'Espalion, Maurice Sarret de mation à Vire. Malmédy, organisateur du 4e Festival Sainte- Afrique, Paul Fabre de Millau et International de la Mandoline, la pla­ une jeune estivante en vacances à Mil­ quette du Festival et du bourgmestre de lau. Région Parisienne Malmédy, la médaille de la ville. Après un magnifique concert les jeu­ M. Collard signala dans son discours nes de l'Accordéon Club ont fait danser L'ENSEMBLE INSTRUMENTAL A PLEC i que c'était grâce à la participation de la foule jusqu'à une heure avancée de la TRES DE LONGJUMEAU DE RETOUR I son orchestre au 3e Festival Internatio I nal d'orchestres à plectres de Longju­ nuit. Ce spectacle s'est déroulé dans la DE BELGIQUE cour du CREA. meau en 1987, qu'il a pu réunir dans Robert Angles a dédicassé ces quel­ ses manifestations musicales des ! orchestres qu'il avait rencontrés à ques mots a tous ses nombreux amis Après le succès remporté le 1 2 mars musiciens : « Ce fut pour moi l'un des 1988 à la « 2e Nuit des Lions d'Or Longjumeau. plus beaux jours de ma vie musicale. Je International 88 » qui avait lieu à l'Agora d'Evry et où l'Ensemble Instru­ Belle leçon d'amitié que ces rappro- vous en remercie oui merci, de toute | chements internationaux. Il est vrai que mon âme ». mental s'est vu finaliste et lauréat, il a décidé de se rendre au 4e Festival Inter­ la musique n'a pas de frontrières. national de la Mandoline, les 8, 9 et 1 0 Les longjumellois sont rentrés de Bel­ juillet au Centre Culturel de la Fraternité gique après avoir conquis le public, les Basse-Normandie à Malmedy en Belgique. organisateurs et les participants au fes­ Participaient à cette grande manifes- tival. tion musicale des orchestres et solistes Félicitations à l'Ensemble Instrumen­ VIRE représentants les Pays-Bas, la Grande- tal à Plectres de Longjumeau et à son Bretagne, l'Espagne, le Danemark, la directeur fondateur, M. Sylvain Nous avons signalé dans un récent Costa-Rica, la Belgique et la France (par Dagosto. Partout où il se produit, il l'Ensemble de Longjumeau). numéro le décès de M. Fernand Cathe­ représente dignement la France au tra­ rine ancien musicien et trésorier de la La prestation de Longjumeau eut lieu vers de la CMF et la ville de Longju­ Musique Municipale, ancien trésorier de le samedi 9 à 20 heures devant un meau. Souhaitons-lui bonne chance la Fédération Musicale de Normandie. public de connaisseurs et de spécialis­ pour l'avenir. Il y a quelques mois deux autres tes de la mandoline. Aux dernières nouvelles, il aurait été L'Ensemble fût fort apprécié, tant par retenu par le Carrefour Interassociatif ses exécutions et interprétations plei­ départemental des personnes âgées tions pour trompette et harmonie et deuxième prix de trombone et un pre­ (C.I.D.P.A.) avec le Conseil général de confié l'exécution à un de ses anciens mier prix, premier nommé en solfège. l'Essonne, pour assurer de nombreux élèves, maintenant professionnel, Joël Bodereau a magistralement inter­ concerts pour l'opération « Soleil cou­ médaille d'or du Conservatoire de Ren­ prété cette pièce lui conférant toute la chant ». nes, admissible au Conservatoire Natio­ musicalité et l'intimité que Claude Thé­ A suivre donc... nal supérieur de Paris. Ce talentueux rou désirait apporter à cette pièce. Le trompettiste, Laurent Beunache a papa de Joël Bodereau, vice-président Gérard W. Leconte fourni une prestation remarquable de la Fédération de la , présent Président fondateur de l'Ensemble d'aisance alliant sonorité et virtuosité au pupitre de basse comme sa femme Instrumental à Plectres de Longjumeau et montré qu'un « petit provincial » en ténor et sa fille à la flûte a remis bien pouvait monter à Paris ! ému le diplôme à son fils sous un ton­ nerre d'applaudissements. Un adagio en si de Mozart a créé l'atmosphère respectueuse qui conve­ Claude Thérou n'hésite pas à dire I nait à ces lieux permettant d'apprécier qu'il adore la clarinette et qu'il a le bon­ Concert d'été donné en l'église l'unité dans les timbres et les nuances. heur de posséder dans son école de de Fresnay sur-Sarthe par l'harmonie La marche solennelle extraite de | musique à Fresnay-sur-Sarthe un pro­ fesseur de grand talent Bernard Groult, municipale Sigur Jorsalfar de Grieg a laissé le plai­ sir d'entendre des timbres chaleureux, Prix d'excellence du Conservatoire de doux, constraster avec des tubas et | Rouen, Prix Léopold-Bellan, ancien Devant un auditoire de 300 person­ des trombones très percutants. élève et ami de maître Lancelot et nes, l'Harmonie de Fresnay-sur-Sarthe Claude Thérou a écrit pour son collègue La chorale de Fresnay dirigée de dirigée par Claude Thérou a donné un et ami un concerto de clarinette en trois mains de maître par M. Tripier a donné remarquable concert dans un cadre mouvements d'une structure très clas­ un récital fort apprécié de chants grégo­ merveilleux. sique avec un allegro, un adagio et un riens et de mélodies du moyen âge. final donnant l'occasion d'apprécier la Jubelklànge une très solennelle mar­ Cette chorale a maintenant la possibi­ sonorité, la virtuosité, la sensibilité de che allemande de Ernst Uebel a ouvert lité de se faire connaître hors de ses j Bernard Groult, toujours égal à lui- ce concert avec brio. frontières fresnoises. même. Cette première audition qui réu----- Dans le concerto de Bellini arrangé La deuxième partie a débuté par nissait le compositeur et l'interprète pour saxophone-alto par Claude Thé­ l'alléluia du Messie d'Haendel — Pièce qui elle est dédiée a obtenu un succè== rou, Véronique Remmas, fille du chef a très connue et appréciée elle demande énorme. magistralement interprété cette pièce beaucoup de précisions dans tous les initialement écrite pour le hautbois. La Berceuse de Jocelyn de B. Godar départs enchevêtrés — Ave Maria Can- Technique, musicalité et sonorité de a été jouée très artistiquement par Rer------dida de Claude Thérou est une oeuvre cette ancienne élève du Conservatoire Duval Destin, un baryton de 79 ai------mélodieuse écrite pour soliste, le trom­ du Mans et de Serge Bichon lors des toujours aussi dynamique. bone en l'occurrence. Le soliste était stages d'Aix-les-Bains ont conquis les Le Concerto de Vivaldi pour de Joël Bodereau , jeune médaille d'or, amateurs de classique et de saxophone trompettes a permis de retrouver Lf== ancien élève de Guy Ferrand au conser­ bien joué. rent Beunache et Jocelyn Sourgens, vatoire du Mans, maintenant étudiant aussi un ancien élève de Claude Quel trompettiste n'essaie-t-il pas de en musique à Tours. Joël a de surcroît qui fut soliste à la Musique Milit=^—- jouer les variations du carnaval de passé le concours d'excellence à Paris, d'. Et c'est à cœur joie que Venise d'Arban ? Claude Thérou lui- lors des épreuves organisées par la con­ deux compères ont magistralerr------même trompettiste a arrangé ces varia­ fédération musicale et obtenu un joué cette pièce joyeuse et solide.

CMF - N°419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1! ateliers de « musique de chambre » taux chaque stagiaire est invité à jouer plu­ Travail individualisé sieurs pièces musicales sous la direc­ puis en petits grou­ tion de « Chefs d'Orchestre » diffé­ pes rents, ou sans direction : découverte de Atelier « direction musiques simples ou complexes. d'orchestre » Quand la Pièce travaillée est bien sue, (analyse...) le jeune stagiaire est autorisé à se con­ 1 1 h 00-1 2 h 00 Orchestre (pour sacrer à la suivante, etc. tous) Ce répertoire très varié et très nom­ 12 h 30-14 h 00 Repas breux a pu être produit au cours de « petits concerts » (veillées ouvertes 14 h 00-1 5 h 00 Ateliers instrumen­ au public, journée « Porte Ouverte ».) taux Direction d'Orches­ L'intérêt de cette « musique de tre chambre » en duos, trios, quatuors, etc. permet à chaque stagiaire d'affiner 1 5 h 00-1 6 h 00 Chant Choral (pour son écoute, son jeu... sa sensibilité. tous) 1 6 h 30-1 8 h 30 Direction d'orches­ Christine Wuillème professeur de 3 — Pratique de l'orchestre tre par les stagiaires flûte à Fresnay a joué avec beaucoup Travail de l'orches­ de finesse et de sensibilité le menuet de Deux grands moments quotidiens tre (pièces du grand r Artésienne. sont réservés à cette pratique (environ répertoire) La marche des pèlerins de Tannhaü- deux fois 1 heure et demie). Chaque 1 9 h 30-20 h 30 Repas ser terminait en apothéose ce concert stagiaire « encadré » par ses profes­ 20 h 00-22 h 00 Veillée à « Thème » et dut être jouée une deuxième fois seurs aborde quelques œuvres du grand (ex: Ecoute de con­ pour satisfaire l'auditoire. répertoire (Wagner, Mahler, Bach.) certs dans le cadre Cette soirée remarquable était prési­ A noter que parmi toutes les œuvres du Festival de Saint dée par Monsieur le Maire de Fresnay et travaillées, quelques-unes seront sélec­ Riquier, soirées de les membres du Conseil Municipal. tionnées et produites au cours du con­ présentation et cert de clôture du stage (Théâtre d'écoute des instru­ d'Abbeville). ments par familles ; soirées « petits con­ Picardie 4 — Apprentissage et perfectionne­ certs » donnés par ment de la direction d'orchestre le stage...) L'une des finalités de cette session Somme est d'aider les Sociétés musicales à pro­ A noter : Une journée « Master-Class » COMPTE RENDU PEDAGOGIQUE gresser en formant non seulement leurs c'est-à-dire une journée de travail spé­ instrumentistes mais aussi et surtout cifique sous la conduite de spécialistes leurs chefs ou futurs chefs. D'où (Prix de Conservatoire) venus pour (I) Objectifs du stage l'importance de cet atelier appelé apporter une aide technique indivi­ Ce 11®° stage s'est déroulé du 15 « Atelier de Direction ». Les stagiaires duelle. juillet au 26 1988 (12 jours) à Abbe­ inscrits dans cette option travaillent ville (Lycée Saint-Pierre) et a regroupé dans ce sens au moins trois heures par III) Bilan — Prospective 53 stagiaires et six animateurs profes­ jour, dans deux axes obligatoires. Le Stage « nouvelle formule » insiste sionnels. Il visait quatre objectifs a) Le travail de lecture, d'analyse, donc sur le jeu individuel au sein de essentiels : d'écriture, appelé communément le petits ensembles, riche et dense. Non — le perfectionnement instrumental « travail à la Table » (la théorie que tout seulement chaque stagiaire a pu pro­ pour chacun ; chef d'orchestre ou responsable de gresser techniquement dans sa spécia­ musiciens doit connaître). lité instrumentale, mais aussi a pu — la pratique de la musique d'ensem­ s'enrichir par ce jeu avec tous les ble (ateliers inter-instruments) b) Le travail de gestique (pratique de autres, et de la même manière. — la pratique du grand orchestre; la direction) : apprentissage des gestes de base du conducteur d'orchestre Pourquoi pas en 1989 une formule — l'apprentissage et le perfectionne­ (travail individuel et collectif pour la res­ encore plus riche par la possibilité de ment de la direction d'orchestre. ponsabilité du Responsable du Stage : produire ces musiques en nombreux Michel Get) et conduite de l'orchestre concerts éclatés, quotidiennement ou 1 — Perfectionnement instrumental en guise d'exercices d'application. presque ? Chaque stagiaire, à un moment Chaque stagiaire sera amené à diriger déterminé de la journée, travaille sous au moins une œuvre lors du Concert la conduite du Professeur, la technique Final ! Quand on ajoutera que chaque de son instrument. Des pièces musica­ stagiaire s'est vu confier la direction La Fete Fédérale 1988 les spécifiques ont été choisies par cha­ d'une pièce musicale écrite ou trans­ que professeur. De plus chaque sta­ crite par lui-même, on comprend La fête fédérale avait été confiée giaire, isolément ou en liaison avec l'importance du contenu de cette for­ cette année à l'Avant-Garde Boranaise, d'autres instrumentistes, travaille les mation. ce qui coïncidait avec le 35e Anniver­ « traits » d'orchestre les plus difficiles. Il) Déroulement des activités de forma­ saire de la fondation de cette Société. Il est aidé en cela par les spécialistes tion Nous étions tranquilles quant à instrumentistes. l'organisation : l'ami Lenan a déjà fait Emploi du temps journalier ses preuves antérieurement et par deux 2 — Pratique de la musique d'ensemble fois, et il est entouré d'une équipe Il s'agit de la mise en place de petits 9 h 00-1 1 h 00 Ateliers instrumen­ solide et compétente. nous étions inquiets sur le nombre de généraux, M. Courtis ôfeülUëlll UU sociétés participantes et sur la qualité l'Union Régionale des Fédérations Concours National ei musicale aussitôt après deux mois de Musicales de Picardie, M. Pommery vacances. Mais pas de problèmes au président de l'UFOP et son conseil Festival de Musique contraire tout le monde s'était remis au d'administration, les Maires des comu- travail rapidement et maintenant c'est nes limitrophes, etc. La tâche qui m'est confiée est quel­ bien parti pour toute la saison. A 10 h 30 cérémonie au monument que peu difficile : en effet, il convient Et de plus, 24 sociétés, sur l'ensem­ aux morts et remise du fanion de d'accomplir la prouesse de résumer ble de la semaine, étaient présentes ce l'UFOP à l'Avant-Garde Boranaise ; brièvement les événements musicaux qui se sont déroulés le dimanche 19 qui n'avait pas été vu depuis longtemps c'est la Batterie-Fanfare des Amis de la et prouve que la fête départementale de Musique de Berneuil-sur-Aisne organi­ juin 1988 dans la Ville de Corbie (Somme) lors du Concours Festival la musique organisée par le conseil satrice de la fête fédérale 87 qui le général en mai, n'est pas concurren­ ramenait après l'avoir porté bien haut National. tielle au contraire, il suffit de bien coor­ pendant une année. C'est un bon Je ne suis pas présomptueux. Décrire donner les dates et cela fait deux exemple pour l'Avant-Garde Boranaise la chaude ambiance qui régnait dès le grands rassemblements annuels : un au dont le chemin est tout tracé. matin, au début des épreuves du Con­ début de saison, un en fin de saison. A partir de 1 3 h 30 les 21 Sociétés cours, jusqu'à l'exécution du Concert L'une a stimulé l'autre, on revient aux participantes partaient de sept points de Gala assuré par l'Harmonie de bonnes choses. différents de l'agglomération en un Lomme (Nord) clôturant les festivités : faire partager ce climat de bonne Dès lundi 5 septembre à 1 9 h 30 la magistral défilé pour rejoindre le stade. humeur, d'enthousiasme, de tous les Batterie-Fanfare de Monchy-Laigneville Là, concert d'honneur par la Batterie- participants, faire ressentir cette aspi­ ouvrait le festival par un défilé dans la Fanfare de Villers-Cotterêts et l'Flarmo­ ration au Beau qui les animait c'est-à- commune pendant que le Rallye Trom­ nie de Noyon, suivi d'une présentation dire relater de manière succincte une pes de Chantilly donnait la sérénade de tous les autres groupes devant un telle journée relève, pour moi, de la dans les quartiers de Boran. Et tout le jury chargé de les noter pour la qualité gageure. monde se retrouvait à la Salle des Fêtes et la présentation, ce qui n'était pas et comme cela tous les soirs : simple. Evidemment les Sociétés de Mon propos débutera par un geste de — le mardi les Amis Réunis de Saint- Division Supérieure et d'Excellence gratitude envers les Membres du Leu-d'Esserent, étant hors compétition, les 1e, 2e, et 3e Comité d'Honneur qui avaient bien — le mercredi le Réveil de Neuilly-en divisions s'étaient enthousiasmées voulu parrainer cette Manifestation : Thelle, pour la compétition. Outre, Monsieur le Préfet de la Région Picardie, des Parlementaires, des Hauts — le jeudi l'Union Musicale de Saint- Avant la lecture du palmarès, Maximin et ses Majorettes, Fonctionnaires, Monsieur le Maire de la l'ensemble des sociétés interprète la Ville de Corbie, de Monsieur le Direc­ — le vendredi l'Avant-Garde de Ver- marche de l'UFOP sous la direction de berie (Vents d'Automne) la plus petite teur Régional de la S.A.C.E.M., des Claude Lenan puis la Marseillaise sous Représentants : du Clergé, du Crédit fanfare de Picardie. Et déjà un + à la direction de Roger Pommery. 20 h 30 concert de Gala par la Mutuel Artois-Picardie, on relevait les Batterie-Fanfare de Villers-Cotterêts Tout cela faisait plus d’un millier de noms de sommités du monde de la sous la direction de Claude Menteaux, musiciens agrémentés de 1 50 majoret­ Musique : formation d'Excellence. tes. — Monsieur André Petit, Président — le samedi à 1 5 heures sur le par­ Voci donc le palmarès : de la C.M.F. king de la Mairie c'était la Batterie- I. harmonies, fanfares, groupes d'ins - — Maître Charles Jay, Vice-Président Fanfare « Aux Marais » sous la direc­ truments à système ; de la C.M.F. Président d'Honneur de tion de Pascal Randu, formation de l'Union Régionale des Fédérations Division Supérieure, et l'occasion d'une 1. Amicale d'Estrées-Saint-Denis, Musicales de Picardie, Président d'Hon­ promenade jusqu'à l'Ecluse chez Véra 2. Amis Réunis de Nogent-sur-Oise, neur de la Fédération Musicale de la 3. Réveil de Nanteuil-le-Haudoin. Gray qui était enchantée. Et à 20 h 30, Somme. devant une salle comble second con­ II. Batteries-Fanfares et groupes — Le Docteur Bernard Courtis. Prési­ cert de gala cette fois par l'Flarmonie de d'ins truments simples : dent de l'Union Régionale des Fédéra­ Noyon, formation de Division Supé­ 1. Amis de la Musique de Berneuil- rieure sous la direction de Régis Bour­ tions Musicales de Picardie Vice- sur-Aisne don. Président de la Fédération Musicale de 2. Réveil de Bresles, la Somme. Chaque soir, là ou les Sociétés pré­ 3. Réveil de Neuilly-en-Thelle. — Monsieur Michel Brisse, Président sentes remportaient un souvenir de Toutes les autres ex cequo ; et tout le de la Fédération Musicale de la Somme. Boran et de l'Avant-Garde. monde remporta coupes et médailles. Mention spéciale à celles et à ceux Progressivement, toute la semaine, En outre la coupe offerte par la Direc­ qui pendant plusieurs jours ont été à la l'ambiance avait monté, c'était bien tion Régionale de la Jeunesse et des peine et qui ont bien mérité d'être, pour chaud pour la grande journée du diman­ Sports a été remise au plus jeune chef un instant, à l'honneur, je veux citer les che, le temps ayant fait lui aussi très présent, Mlle Blandine François du Membres du Comité d'organisation à bien les choses. Réveil de Bresles et la coupe offerte par qui nous sommes redevables en grande le Conseil Régional de Picardie à la partie du succès de cette journée : Et dès 9 h 30 en l'Eglise de Boran, Société organisatrice l'Avant-Garde — L'ensemble Musical de Corbie Grand Messe en musique avec la parti­ Boranaise. cipation de la Batterie-Fanfare de — La Chorale « Les Joyeux Trouba------Villers-Cotterêts. De nombreuses per­ Eh bien bravo! on attend 1989 dours » de Corbie sonnalités entouraient M. Lefèvre maintenant. — Le Conseil Municipal et le Person Maire de Boran et Mme Gérard Prési­ nel de la Ville de Corbie dente de l'Avant-Garde : M. Jean- — Le collège Eugène-Lefèvre et le François Mancel Président du conseil Associations locales de Corbie. général de l'Oise, M. Michel Français Soulignons particulièrement les act député, MM. Roy et Rimbert conseillers vités du Président de ce Comité Moi

CMF - N° 419 NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 — de chœurs par l'ensemble des cho­ — par la Société des auteurs, compo­ rales ; siteurs et éditeurs de musique, à l'Har­ — des morceaux « Picardie Marche », monie de Sequedin (Nord) et à l'Harmo­ de Saguez, par les fanfares et batteries- nie de Saint-Blimont. fanfares dirigées par le plus ancien A ces récompenses, il convient directeur présent, M. Félix Pauchet d'ajouter les nombreux dons en instru­ (Fanfare de Naours). ments et en espèces de la Confédéra­ — « Picardie-Festival », de M. André tion musicale de France, des Editions Bourdon, vice-président d'honneur de Leduc et Martin, ainsi que les libéralités la F.M.S., par la totalité des formations faites par des entreprises diverses, des instrumentales, dirigée par M. Savary, commerces, des groupements locaux vice-président de la F.M.S ; et par une société musicale amiénoise. — et enfin « La Marseillaise », exécu­ tée sous la baguette du vice-président En particulier le Crédit Mutuel, dési­ Michel Get. rant marquer l'intérêt qu'il porte à ce Cet instant populaire du concours- genre de manifestations, a attribué une festival réunissait 2500 personnes. Il coupe aux organisateurs bénévoles du fut empreint de la saine et franche Concours-Festival. camaraderie de cette fraternité spécifi­ La garde du fanion fédéral des Har­ monies de 2e division a été confiée à sieur Pierre Kauffmann et de ses Colla­ que aux manifestations musicales. l'Harmonie de Roye, société ayant borateurs Madame Suzanne Florin res­ En cette fin de journée, nos. musi­ obtenu un premier prix ascendant avec pectivement Président et Directeur de ciens ne ressemblaient aucunement félicitations au directeur. la Chorale de Corbie et Monsieur Eric aux sportifs de haute compétition qui Basset, Directeur de l'ensemble musi­ épuisent leur capacité de résistance et Le Comité d'organisation et la Fédé­ cal qui eurent la tâche ingrate et de pré­ arrivent sur le podium les traits convul­ ration musicale de la Somme ont tenu à voir et de réaliser la partie matérielle de sés. Tout au contraire une liesse de bon symboliser la continuité dans le temps cette Manifestation ; de plus, je les féli­ aloi régnait sur cette foule colorée, et l'espace de cet art sublime qu'est la cite pour leur aisance à solutionner les enjouée où les différentes tenues aux musique populaire. Aussi pour concréti­ problèmes inopinés qui nécessairement teintes vives rehaussaient encore la ser cet idéal le Comité d'organisation se produisent lors de rassemblement beauté de l'ensemble. D'ailleurs le avait-il décidé d'offrir une coupe fleurie d'une telle importance. soleil, lui aussi, avait tenu à être pré­ à la benjamine des musiciens présents sent ; il apportait sa note de joie supplé­ au Festival, Mlle Amélie Feglin (6 ans), Un jury, composé de vingt membres mentaire. de l'Harmonie de Saint-Saufflieu, tan­ éminents, dont la présidence était con­ dis que la Fédération remettait une fiée à Me Charles Jay, eut à apprécier, Parmi les récompenses et les lauréats médaille au plus ancien directeur, M. classer et récompenser 21 sociétés ( 1 5 citons : Félix Pauchet, directeur de la Fanfare orchestres d'harmonie, une fanfare, Les challenges : de Naours ; au doyen des musiciens, quatre batteries-fanfares et une classe — de la préfecture de Région attribué à M. René Saguez, membre de l'Harmo­ d'orchestre d'harmonie). l'Harmonie de Bettencourt-sur-Mer ; nie d'Acheux-en-Amiénois. Treize 1er prix furent attribués dont — du Conseil régional de Picardie attri­ Moment émouvant où les applaudis­ cinq ascendants ; bué à l'Harmonie de Roye ; sements de tous les participants étaient Sept 2e prix ; — du Conseil général de la Somme prodigués à des musiciens séparés par Une mention très bien (classe attribué à l'Harmonie de Mers-les- de nombreuses décennies. d'orchestre). Bains ; C'est un concert de gala exécuté par Avec cinq mentions de félicitation à Une médaille offerte par M. Langlet, l'Harmonie de Lomme qui devait clôtu­ des directeurs. sénateur de la Somme, à la classe d'orchestre de Péronne. rer cette mémorable journée musicale. L'éventail des formations était large­ ment ouvert puisqu'il allait de la 3e divi­ Coupes offertes : Sous la direction de son chef, M. Phi­ sion 2e section à la division supérieure — par M. Fleury, député de la Somme, lippe Leroy, cette formation présentait 2e section. à l'Harmonie de Villers-Bretonneux ; un concert électique de haute valeur. — par M. Truquin, maire de Corbie, à Aussi cette prestigieuse phalange L'après-midi, venaient s'ajouter aux l'Harmonie de Lomme (Nord) ; reçut-elle les applaudissements de participants au concours 19 autres — par la mairie de Corbie à l'Harmonie l'auditoire et des personnalités. sociétés (dont six chorales) pour former de Eu (Seine-Maritime) ; l'ensemble assurant le Festival. Il ne m'appartient pas de porter une — par Me Charles Jay, président quelconque appréciation sur les activi­ Des auditions eurent lieu en dix d'honneur de la Fédération musicale de tés du Conseil de notre Fédération. Je emplacements différents de la localité la Somme à la classe d'orchestre de m'autorise, toutefois, à signaler la et dans une commune limitrophe de Péronne ; cohésion, l'enthousiasme qui n'ont — par la Direction régionale de la Jeu­ Fouilloy. Elles furent suivies par une cessé de régner au Conseil fédéral pour large partie de la populaion et obtinrent nesse et des Sports, à la Batterie- la participation et la réalisation de cette les applaudissements nourris qu'elles Fanfare de Berneuil-sur-Aisne (Oise) ; journée en ce qui concerne les activités méritaient. — par la Direction départementale de ressortissant de la F.M.S. A mentionner qu'une messe avec la Jeunesse et des Sports, à l'Harmonie Sous l'impulsion active et éclairée de musique avait eu lieu à l'abbatiale de Saint-Sauflieu ; Saint-Pierre-de-Corbie le matin, à 1 1 h. — par l'Union régionale des Fédéra­ notre vice-président responsable de La partie artistique avait été assurée par tions musicales de Picardie, à l'Harmo­ l'organisation des festivals, examens de classement et concours de sociétés, l'Harmonie de Roye. nie de Gamaches. M. Guy Savary, et l'excellence des rela­ A 1 7 heures, les personnalités pre­ Médailles offertes : tions entre la municipalité de Corbie et naient place sur le podium installé place — par la Direction régionale de la Jeu­ la Fédération, la coordination fut aisée. de la République pendant que les socié­ nesse et des Sports, à l'Harmonie de D'ailleurs ces collègues M. Bernard tés se rassemblaient pour l'exécution : Longueau ; Courtis, vice-président responsable de l'administration générale, et M. Michel régionale des fédérations musicales de de Salon-de-Provence, de Mouans et Get, vice-président responsable de la la Somme, placée sous la présidence du bien sûr les enfants d'Arcole organisa­ formation musicale, ne lui ménagèrent docteur Bernard Courtis. teurs de cette journée. ni leurs conseils ni leurs aides. Cette Union qui, tel le phénix, vient Une belle journée comme nous Toujours au travail et peu souvent à récemment de renaître de ses cendres, devons souhaiter d'en avoir beaucoup l'honneur, telle est la position dévolue à regroupe des fédérations des départe­ d'autres. nos charmantes secrétaires. A leurs ments de l'Aisne, de l'Oise et de la besognes quotidiennes, elles eurent à Somme est, à mon avis, appelée à un ajouter celles inhérentes aux festivités bel avenir. Ne serait-elle pas l'embryon de Corbie ; elles surent une fois de plus entrevu par l'académicien Georges y faire face. Qu'elles soient, ici, remer­ Duhamel : « S'il est un art qui peut ciées et félicitées de leur dévouement, apprendre aux peuples à mieux se con­ de la qualité de leur travail et de l'affabi­ naître, à mieux se comprendre et même lité constante de leur accueil. à mieux s'aimer, c'est bien la musi­ En conscience, je crois empiéter sur que ». les prérogatives du président Michel Brisse qui, et lui seul, est autorisé FAUQUET G. d'apprécier, d'approuver ou critiquer les activités de chacun. Je suis certain Secrétaire général de la F.M.S. qu'il ne m'en tiendra pas rigueur. Trésorier adjoint de l'U.R.F.M.P. J'aggraverai même mon cas, volontai­ rement, en lui disant que je me porte garant de l'esprit qui anime le Conseil fédéral. Notre action unanime est diri­ Provence-Côte d'Azur gée de manière à atteindre les buts qu'il Nîmes : La fête avant tout nous a fixés. C'est notre seul moyen de ou la Musique Tassilunoise aux lui manifester l'estime dans laquelle CADENET couleurs de Nîmes nous le tenons. FESTIVAL DE BATTERIES Les approbations données par les FANFARES assemblées générales annuelles vien­ En février, lors des premiers échan­ nent corroborer la politique musicale ges de courrier, personne n'y croyait. Il est de tradition, maintenant, que la que la Fédération conduit dans le dépar­ Pourtant, quand le contrat est arrivé au Batterie-Fanfare « Les Enfants tement. local au mois de mars, il a bien fallu se d'Arcole » de Cadenet que préside et rendre à l'évidence. La Ville de Nîmes Des exemples concrets : les manifes­ dirige notre ami Rémy Grangeon orga­ invitait la Batterie-Fanfare Tassilunoise tations importantes qui jalonnent le nise un brillant festival le dernier diman­ pour la plus grande Féria de France, et chemin parcouru pendant les sept der­ che de septembre. ce pendant les trois jours de Pentecôte. nières années : Celui de 1988 n'a pas démérité par Tout à leur joie, mais non sans 20 juin 1982-7 5° anniversaire de la rapport aux précédents, bien au con­ crainte, les quelque 40 musiciens se Fédération musicale de la Somme. traire. Plus de 500 fanfaristes apparte­ sont préparés à ce service pas tout à Création à cette occasion d'une œuvre nant à 1 3 formations venues quelques fait comme les autres. En effet, bien due à Me Charles Jay « Cantate d'une unes de très loin ont participé à cette qu'ayant déjà participé à de très gran­ Fête » (pour soli, chœurs, orchestre manifestation dans la ville natale de des fêtes comme celles du Gévaudan d'harmonie et orgue) sur un poème de Félicien David et d'André Estienne le en Auvergne durant deux jours, ou la Claude Lepagnez, ancien conseiller petit tambour d'Arcole, dont les fête de la lavande à Dignes pour la fédéral. baguettes ornent avec un orgueil par­ même durée, les musiciens savaient faitement justifié le hall d'entrée de la 21 juin 1984 - Journée Jules Verne. qu'ils auraient affaire là à un public exi­ Création mondiale d'une œuvre sub­ mairie de Cadenet. geant, à une forte concurrence, qu'ils ventionnée par le ministère de la Cul­ Dès le samedi soir un excellent con­ devraient jouer sans relâche pendant ture « Exaltation », premier volet d'un cert donné par les « Trompettes Doloi- trois jours, et que leur prestation triptyque pour orchestre d'harmonie en ses » a permis d'apprécier les grandes devrait être à l'image de leur tenue : hommage à Jules Verne écrit par M. qualités de cet ensemble, car il n'est impeccable et irréprochable. Charles Jay. L'exécution de cette pas aisé d'interpréter des morceaux dif­ Samedi, 5 h 30 : Les 41 musiciens œuvre avait été confiée à l'orchestre du ficiles avec des seuls clairons, trompet­ et huit accompagnateurs sont au stage 1 984. tes de cavalerie, cors de chasse sans le rendez-vous. Sitôt le car chargé, le 21 juin 1987 - Fête du Millénaire de secours d'aucun piston. Notons égale­ départ est donné pour trois jours qui la France comportant heureusement ment que le dimanche, entre autres resteront dans toutes les mémoires. A encore une œuvre de notre président exécutions irréprochables les huit tam­ peine arrivés à Nîmes, et déjà en tenue d'honneur Charles Jay « Que s'allume bours de cette batterie-fanfare dans de grenadiers, la première prestation a la mémoire » pour orchestre d'harmo­ une tenue empire et un alignement par­ lieu autour de la célèbre « Maison Car­ nie et orgue, sur un poème de M. fait ont interprété les Batteries Napo­ rée » romaine en plein centre ville. Les Robert Mallet, ancien recteur de l'uni­ léoniennes qui furent pendant long­ Nîmois, à peine réveillés et encore épui­ versité d'Amiens et de Paris. temps le privilège de la Garde Républi­ sés de la fête qui a déjà commencée caine. depuis deux jours, accueillent chaleu­ Trois manifestations grandioses Les autres participants à ce festival reusement cet ensemble qui les étonne. parmi tant d'autres plus modestes mais tout aussi méritants étaient les En effet, dans le Midi de la France, les toujours attisées par le souffle de batteries-fanfares des Sapeurs- l'idéal. groupes musicaux sont généralement Pompiers de l'Huveaune, de Mari­ des « Pénas », petit ensemble d'une Je n'aurais garde d'oublier, en ce qui gnane, de Digne-les-Bains, du Pontet, dizaine de personnes qui font du « bas­ concerne les festivités de Corbie, le de Nîmes, de Lunel-Vieil, d'Annonay, tringue » en tenue typiquement médi­ concours important apporté par l'Union de Loyettes, de la Roque-d'Anthéron, terranéenne, pantalon blanc, chemis

CMF • N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 19S8 X' improvisés dans la rue, la fête foraine foule pressante était tout à tour difficile qui bat son plein, les klaxons de voitu­ à satisfaire, et un très bon stimulant. Si res transformées en décapotables, les quelquefois, certains musiciens se sen­ taureaux lâchés en pleine rue et pour­ taient faiblir, il y en avait toujours un suivis par des gardiens à l'allure hau­ pour remonter le moral des « troupes ». taine ; tous nos sens sont sollicités par Et puis, trois jours de vie commune con­ les bruits, les odeurs et la lumière. solident les liens d'amitié au sein du groupe. Au petit matin, les rues désertes sont les témoins muets de la fête qui a duré La fête gigantesque comme celle de très tard dans la nuit. De nombreux tou­ Nîmes, c'est aussi une manière d'effa­ ristes n'ont trouvé comme logis que cer pour quelques jours les différences. l'herbe des parcs ou les capots des voi­ Devant un comptoir où l'on boit ensem­ tures. Les serveurs, en tablier blanc, les ble, effrayés par le taureau qui se débat yeux à peine ouverts, réinstallent les dans la rue, en écoutant plusieurs grou­ chaises aux terrasses, et servent les pes qui se sont rassemblés pour jouer premiers cafés. Mais bientôt, les encore mieux, pauvres ou riches, noirs Nîmois envahiront la rue et la musique ou blancs, bons ou méchants, tous se fera entendre encore plus forte, sont heureux et personne n'a envie de bariolée et canotier de paille. Si bien encore plus belle. partir. que la Batterie-Fanfare a fortement L'un des meilleurs moments vécus La féria a été également l'occasion impressionné son public de par sa par les musiciens est certainement le pour la musique tassilunoise de se faire tenue, pantalon noir, veste rouge à col temps des repas pris en commun avec une bonne publicité. Divers contacts officier, fourragère blanche, épaulettes les autres groupes invités, dans une ont été pris, et principalement une dorées, gants blancs pour la batterie et grande cour d'école. demande pour le Festival de la Mer au shako à poils. La différence se marque Grau du Roi devrait aboutir en juin A peine la dernière bouchée avalée, également au moment des déplace­ 1989. ments dans les rues puisque les les premiers arrivés reprenaient leurs « pénas » se promènent en désordre, instruments. Et alors, c'était la musique Par ailleurs, la B.F.T. a terminé la sai­ s'arrêtant cà et là, sans but bien précis pour un public de musiciens. Tour à son par Montceau-les-Mines, Marcy, alors que les musiciens tassilunois se tour, spectateurs devenaient acteurs, Caluire, Vizille, Saint-Marcellin. déplacent en rangs, en marchant au pas et pour le plaisir des derniers attablés, Les tassilunois ont également eu et au son des marches-tambours. Deux les danseurs retrouvaient le bon pas, la l'occasion d'applaudir ses musiciens en façons donc très différentes d'animer la bonne cadence malgré la fatigue. deux occasions : tout d'abord le 1 7 juin fête, mais qui sont tout à fait complé­ Bien souvent, c'est une formidable pour la fête de la Musique, et le 21 juin mentaires puisque maintes occasions farandole aux couleurs d'Istambul, de pour la Nuit de l'Eté. En effet, pour fêter « pénas » et Batterie-franfare ont joué Madrid, de Bavière, d'Ecosse qui repar­ la venue de la saison chaude, la B.F.T. quelques morceaux en commun. tait dans le centre ville pour le plus organisait un grand concert gratuit au Il serait trop long de nommer la qua­ grand plaisir des Nîmois. Parc du Centre Social, et avait pour rantaine de groupes animant la Féria, La féria de Nîmes, c'est une épreuve l'occasion, invité le Club Cynophile de mais grecs, Ecossais, Allemands, passée et réussie avec brio. Trois jours la Police Municipale qui a fait une Turcs, Yougoslaves, Espagols, Portu­ de musique sans faillir, malgré la fati­ démonstration de dressage de chiens. gais, Suisses, Antillais et Français for­ gue, le manque de sommeil, la chaleur, Le public était nombreux, et les musi­ maient un cocktail cosmopolite explosif les pieds endoloris, et les lèvres gon­ ciens ont donné un spectacle à la hau­ dont se sont enivrés les Nîmois. De très flées par trop d'efforts, mais un moral teur de leur talent et de leur réputation. nombreuses « pénas » donnaient la d'acier et un enthousiasme délirant. La C.C. couleur locale. Le programme était le même pour les trois jours : La B.F.T. devait animer dif­ férents quartiers autour des Arènes, se déplaçant au gré de la foule ; le mot foule prend ici toute sa signification, car le million de personnes prévu dans les journaux était bien présent. Toute la journée était donc ponctuée de mini-concerts donnés dans la ville, souvent devant les terrasses de cafés ou dans les bodegas, petites caves aménagées pour l'occasion en bistrots. Là, après leur prestation, les musiciens étaient largement abreuvés par les cafetiers qui versaient sans compter de grandes rasades de sangria bien fraîche ou de vin blanc de Jerez. Il faut avoir été à Nîmes pour connaî­ tre cette ambiance très spéciale de la Féria. La proximité des Arènes avec ses grappes humaines, les musiques que l'on rencontre à chaque coin de rue. Le pastis qui coule à flots, l'odeur de la paella qui cuit sur des feux de bois

XVI CMF - N°419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 REGIONS

NOS

STATISTIQUES 1987

RENSEIGNEMENTS DANS I.N.S.E.E. Nombre d'habitants en Haute-Normandie : 1.708.800 Eure : 493.000 Seine-Maritime : 1.215.800 Représentant 3,08 % de la

population française. MUSICALE VIE

LA

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 33 Fédération régionale des sociétés musicales de Haute-Normandie

La Fédération régionale des sociétés . président de la Confédération musicale actuellement 101 sociétés ou écoles musicales de Haute-Normandie a été de France. L'« Ecole nationale de musi­ de musique. créée à partir du 1er janvier 1 986 à la que d'Evreux » dirigée actuellement Son comité directeur est composé suite de la nouvelle organisation des par Jean-Claude Bernéde porte le nom comme suit : régions à cette date. d'« Ecole Emile Clérisse » qui fut son fondateur. Président : Henri-René Polin ; vice- Précédemment elle appartenait à la présidents : Philippe Langlet, Jacques Fédération de Normandie. Faut-il rap­ La fédération de Haute-Normandie Langlois ; secrétaire général : Gilbert peler que cette Fédération de Norman­ ne compte que deux départements : Caule ; trésorier : Michel Demarest ; die fut fondée en 1 897 par Emile Clé- Seine-Maritime et Eure. Elle regroupe responsable examens : Rémy Métayer. risse lequel en 1904 devint le premier

Union départementale

L'Union Départementale des Sociétés de stage de directeur pendant deux dimanches avec Musique de Seine-Maritime a été fondée en la participation de M. Désiré Dondeyne. 1973, à l'initiative de quelques responsables de Un festival regroupe chaque année une sociétés musicales du nord du département. dizaine de sociétés, ainsi qu'un festival pour orchestre de jeunes. M. Fourquez, conseiller général maire d'Aumale, en fut le premier président. Elle participe également à tous les examens de la Confédération Musicale de France. L'Union Départementale regroupe actuelle­ Dans les projets, H est envisagé la création ment soixante-dix sociétés musicales et chorales. d'un festival de printemps qui se déroulerait le Elle organise, chaque année, des stages même jour dans différentes localités du Départe­ d'information pour les professeurs de solfège, un ment.

34 CM F - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 et de la région. Il fut au niveau national, — Horaires traditionnels, l'enseigne­

Rouen co-auteur d'institutions qui ont renou­ ment musical est dispensé en dehors D,

1793, 1803, 1844, 1866, 1877, velé la vie musicale française. des heures scolaires. 1878, 1900, 1904, 1921, 1923, Décédé prématurément en 1 967. — Temps complet, élèves à temps 1924, 1928, 1929, 1931, 1937, Le poste de directeur fut ensuite complet, âgés de plus de 1 6 ans et non 1943, 1944, 1945. Non, il ne s'agit occupé par Jean-Sébastien Bereau, soumis aux obligations scolaires. Ils appartiennent au troisième cycle d'étu­ pas de nos meilleurs crus millésimés, muté directeur au Conservatoire Natio­ des, pas davantage des dates glorieuses de nal de Région de Strasbourg en 1 973. notre Histoire Militaire, mais des Il fut remplacé par Jean-René Meunier — Étudiants en musicologie : ils fré­ années au cours desquelles les projets MUSICALE actuel directeur en poste pianiste, qui quentent simultanément la faculté de de création d'un établissement musical commença sa carrière de directeur en musicologie et le conservatoire, puis­ officiel — dont le premier a été pré­ 1961 à l'École Nationale de Saint- que plusieurs professeurs enseignent senté par Boieldieu —, ont été étudiés. VIE Brieuc et s'illustra surtout par la créa­ dans le cadre de cette faculté. Pour enfin être réalisés en 1 945. tion en 1 962 de l'orchestre de l'Asso­ Le cursus des études est divisé en 1949, soit seulement quatre ans ciation des Concerts de Bretagne ; pre­ trois grands cycles couvrant au total LA après sa création, le Conservatoire de mier orchestre professionnel à vocation environ une dizaine d'années. Rouen devenait « Conservatoire Natio­ régionale dont il assura les directions nal succursale du Conservatoire de régionale et musicale jusqu'à sa muta­ La médaille d'or est la récompense Paris » et l'un des établissements les tion au Conservatoire National de terminale. Elle est attribuée à l'issue plus ardents et les plus productifs de Région de Rouen. des concours du degré préparatoire supérieur. l'échiquier musical français. Le personnel du Conservatoire Natio­ Continuant sa progression, le Con­ nal de Région de Rouen comprend Il existe au-delà un cycle de perfec­ servatoire de Rouen était promu « Con­ trente-trois professeurs, dix-neuf tionnement réservé aux seules médail­ servatoire National de Région » en adjoints d'enseignement auxquels il les d'or. Des premier et deuxième prix 1967. faut adjoindre dix-huit personnes qui de perfectionnement peuvent être attri­ Son premier « berceau » se situant constituent les personnels d'adminis­ bués aux étudiants qui font état de dans un immeuble de la rue Beffroi. tration, de garde et d'entretien. qualités professionnelles. L'institution fut installée en 1951 dans Les disciplines enseignées sont : Il n'est pas d'enseignement musical un édifice du 1 7e siècle, l'Hôtel du Bail- sans diffusion musicale, à cet égard, un lage 1, rue Faucon (actuel musée de la Les disciplines instrumentales, voca­ les, chorégraphiques et l'art dramati­ service d'animation artistique très actif faïence). En 1977 où le Conservatoire que ; organise de nombreuses manifesta­ s'installait enfin dans un immeuble tions de tous ordres : construit spécialement pour le rece­ — les disciplines de culture voir. musicale Les mardis musicaux, petits concerts — les disciplines de musique collec­ d'une heure environ, de caractère Vaste, clair et spacieux, le nouvel tive . intime où les élèves s'habituent pro­ édifice compte quarante salles de clas­ gressivement à affronter le public. ses d'enseignement individuel, une Environ 1 200 élèves fréquentent dizaine de salles d'enseignements col­ chaque année l'établissement et sont Les grands concerts donnés par les lectifs, un auditorium de 450 places, affectés à l'un des régimes suivants : ensembles de choeurs ou orchestre, soit dans l'auditorium du conserva­ un département de la danse, une salle — Horaires aménagés, un enseigne­ toire, soit en d'autres lieux de la ville. d'art dramatique, une salle d'orgue, de ment musical soutenu, qui comprend vastes locaux administratifs, une l'étude d'un ensemble des disciplines Les expositions sur les thèmes choi­ bibliothèque (qui compte bientôt est dispensé durant les heures scolari­ sis, en général en regard de l'actualité 17 000 numéros), une discothèque, sées. Créés en 1966, ils étaient insti­ et d'événements importants (en 1 989, des studios d'étude, enfin, tout un con­ tués à Rouen dès 1 967. la musique et les musiciens sous la fort qui prédispose au meilleur rende­ Révolution). Ces expositions présen­ ment. tent des documents, mais aussi des L'inauguration eut lieu le 4 novembre instruments ou autres objets person­ 1977 lors d'une cérémonie présidée nels ayant appartenu à des musiciens par le maître Emmanuel Bondeville. célèbres. Elles suscitent l'intérêt de la Le Conservatoire National de Région population en général et surtout d'un de Rouen fut dirigé tout d'abord par nombreux public scolaire. Albert Beaucamp, nous l'avons dit, Le conservatoire insère dans son pro­ directeur-fondateur homme de dimen­ gramme annuel des concerts de solis­ sion peu commune, chef d'orchestre, tes et ensembles professionnels invi­ compositeur, organiste. Créateur de la tés. Des classes du Conservatoire plupart des institutions qui régissent National Supérieur de Musique de Paris actuellement la vie musicale de la ville y sont reçues tous les ans.

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 35 Enfin, un accord intervenu entre grands concerts publics. L'orchestre L'Ensemble Prestige des Cuivres né l'Ensemble Instrumental de Normandie du théâtre était géré par le conserva­ en 1975 et dirigé par Joël Baligout permet d'organiser plusieurs master- toire, sous le nom « Orchestre comprend une quinzaine d'instrumen­ class par an. Symphonique de Rouen ». Il assurait tistes ; il possède un très vaste réper­ les saisons symphoniques et lyriques. toire et prête son concours à de nom­ Le conservatoire breuses manifestations régionales. et ses prolongements Une vie musicale associative L'Association des Concerts du Con­ gravite autour servatoire a été créée en 1982 par Jean-René Meunier et un groupe de Albert Beaucamp avait su réaliser à une du conservatoire professeurs du Conservatoire National époque plus favorable une sorte de Région de Rouen. « d'unité de commandement » des for­ ces musicales de la ville et de la région. Peu à peu, sous de multiples influen­ Enfin, le Conservatoire National de Cette concentration de forces, habile­ ces, la vie musicale de Rouen s'est Région de Rouen, à l'origine de tous ment menée, avait assuré à la ville un transformée. ces mouvements est également à l'ori­ rayonnement de dimension internatio­ L'orchestre de chambre de Rouen, gine de toute la vie musicale régionale. nale. L'orchestre de chambre de Rouen dirigé successivement par Albert Beau­ La plupart des directeurs ou profes­ créé par Albert Beaucamp en 1963 camp, Jean-Sébastien Béreau (1967- seurs qui animent les cinquante écoles apparaissait l'un des purs joyaux de 1973), Jean-Claude Bernède (1973- établies sur les deux départements, ont l'époque, assurait dans la ville la pré­ 1983) changea de statut et devint été formés partiellement ou totalement sence de grands artistes, lançai de nou­ Ensemble Instrumental de Normandie au Conservatoire de Rouen. Chaque veaux solistes, exhumait un presti­ placé sous la direction de Jean-Pierre année les conservatoires supérieurs de gieux répertoire injustement oublié. Berlingen. Les chœurs du conservatoire Lyon ou Paris, les académies supérieu­ se transformaient en « Chœurs de res étrangères accueillent plusieurs de Un chœur de deux cents choristes Haute-Normandie ». L'harmonie muni­ ces anciens élèves. Beaucoup d'entre « Les Chœurs du Conservatoire » prê­ cipale de Rouen prenait un nouvel essor eux ont accédé à des carrières de cadre taient leur concours à l'orchestre sous le nom d'Orchestre d'Harmonie national. D'autres sont devenus des symphonique de la ville à l'occasion de de Rouen, dirigé par Henri-René Pollin. artistes mondialement réputés.

ves ou anciens élèves ainsi que des L'École Nationale de Musique École Nationale musiciens amateurs de la cité. et de Danse de Grand-Couronne et de La direction de cet orchestre est Petit-Couronne, dirigée depuis 1975 de Musique assurée par Gérard Lecoq. par Max Pinchard, fête cette année le Vingtième Anniversaire de sa création. et de Danse Il anime la saison municipale de la ville du Havre en accueillant des solis­ Avec ses clases à horaires aména­ Le Havre tes de renommée internationale : Jean- gés, avec celles des horaires tradition­ Pierre Rampai, Maurice André, Lily Las- nels et ses 700 élèves inscrits, des mil­ L'École Nationale de Musique et de kine, Paul Tortelier, etc. liers d'enfants ont reçu une formation Danse du Havre a pour but de favoriser De plus, lors des soirées de fin musicale et instrumentale de qualité. dans les meilleures conditions pédago­ d'année, de l'École Nationale de Musi­ En outre, par l'intermédiaire du collectif giques : que et de Danse, il accompagne les lau­ d'animation musicale — environ 30 — l'enseignement d'une pratique musi­ réats des disciplines instrumentales. manifestations par année — des cen­ cale ou chorégraphique aux jeunes ; taines de concerts, d'animations, des — l'éclosion d'éventuelles vocations spectacles de danse, ont contribué à de Musiciens ou de Danseurs pro­ École Nationale susciter la création d'un nouveau fessionnels ; public pour lequel la musique est désor­ — la formation de futurs « amateurs » de Musique mais une réalité culturelle vivante actifs, éclairés, enthousiastes : le incontournable. public de demain... et de Danse : L'orchestre symphonique de l'École Dans le dispositif de création et de Nationale de Musique et de Danse du Grand-Couronne diffusion de l'ENMD de Grand- Havre est formé d'une part, par les pro­ Couronne et de Petit-Couronne deux fesseurs de l'école plus des grands élè- et Petit-Couronne orchestres de jeunes, un ensemble de 36 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 vents, un orchestre symphonique, un tué des cycles de progression sanction­ orchestre de chambre, deux chorales nés par un examen final permettant d enfants, une chorale d'adultes, deux d'accéder au cycle suivant. ensembles de flûtes à bec se partagent la tâche au niveau local et régional. Un nombre d'années maximum est fixé dans chaque discipline pour obtenir ces examens. Les élèves sont égale­ L'orchestre symphonique ment tenus de participer aux auditions. Créé en 1975 par Max Pinchard, l'orchestre symphonique rassemble Culture musicale élèves de l'école, amis et professeurs. Écriture - Histoire de la musique - Cette formation permanente aborde le Formation musicale d'enfants - Forma­ répertoire classique, invite des solistes, tion musicale pour adultes. comme cette année le pianiste Frédéric Cette formation musicale est absolu­ Aguessy, Premier Grand Prix Margue­ ment nécessaire pour l'étude d'un ins­ rite Long et ajoute à son palmarès la trument ou du chant. création de la Forêt, le Fleuve, la Ville et l'Oratorio pour l'Ettersberg « Ainsi Pratiques collectives naîtra un chœur d'enfants » de Yves- Pierre Boulogne et Max Pinchard. Chant choral - Musique de chambre - Ensembles instrumentaux et vocaux - École Nationale Orchestres (à cordes junior) (de jazz) L'orchestre de chambre (symphonique). L'orchestre de chambre est, par sa de Musique souplesse, son efficacité, et la qualité Départements optionnels de ses membres, un outil d'une impor­ de la région tance déterminante. Musique ancienne : Toujours en première ligne son talent de Dieppe Instruments - Ateliers - Jazz - Percustra est non seulement reconnu localement, — Électroacoustique : pratique de l'enre­ mais aussi au plan de la région puisque (Sydempad) gistrement, du montage, du mixage - chaque action est officiellement encou­ Variété : pratique instrumentale, ragée par le Conseil Régional. Depuis Directeur : Daniel Lefebvre découverte des styles. plus de douze années, l'orchestre de Administrateur : Jean-Luc Sazio chambre a accompli une action cultu­ 40 professeurs — 1 500 élèves. Le rayonnement de l'école de relle exemplaire. Ce sont des dizaines Horaires aménagés, école primaire musique de concerts, un répertoire considéra­ Louis-de-Broglie, Dieppe. ble, une présence au Festival d'Eté de Sensibilisation à la musique en milieu Classes de formation musicale et scolaire : Seine-Maritime. Il s'est fixé comme d'instruments décentralisées dans les mission — dans le cadre d'une action — un animateur technique de l'école communes du Nord-Est du départe­ de musique intervient auprès des concertée de décentralisation — de ment (Siade d'Envermeu, syndicat du sensibiliser un public afin de permettre, enseignants des grandes sections CES d'Auffray, Arques-la-Bataille, maternelles et des classes primaires ensuite, à des formations profession­ Rouxmesnil-Bouteilles. nelles comme l'Ensemble Orchestral de intéressés par la musique ; Normandie de Jean-Pierre Berlingen Ensembles instrumentaux et vocaux — construction d'instruments à per­ d'intervenir sur le terrain déjà préparé — ensembles baroques — ensemble de cussion par les enfants ; et solide. cuivres — trio et quatuor à cordes — — jeux musicaux basés sur les cahiers ensembles de jazz — orchestre à cor­ « Percustra » des percussions de des, vents — chorales adultes et Strasbourg ; La chorale adultes enfants. — écoute active de disque. Créée en septembre 1975, elle est Auditions et concerts : une douzaine placée sous la direction de Martine Les départements musicaux Becuwe. Ce chœur de plus de soixante de concerts, une centaine d'auditions personnes n'a cessé de travailler avec Voix - Cordes - Claviers - Vents (Sec­ par an donnés par les chorales, les fidélité pour se, façonner un répertoire tion bois - Section cuivres). ensembles instrumentaux, les orches­ très large allant des chants populaires tres, les ateliers à Dieppe et dans sa harmonisés à une œuvre moderne Chaque département musical a insti­ région. comme l'Oratorio pour l'Ettersberg. Les chorales d'enfants créées, il y a cinq ans sont animées par Dominique Bazuyau et Jacqueline Pinchard. Elles ajoutent leurs voix claires dans le con­ cert général tout en préparant l'avenir. L'approche de la musique doit être invention, mouvement. Nous imagi­ nons créer un lieu de découvertes autour de plusieurs axes : l'environne­ ment sonore, le monde des sons, la voix, l'objet sonore, le rythme, le signe et l'instrument. Le récent film réalisé par Thierry Nouvelle pour la télévision, sur l'École Nationale de Musique et de Danse de Grand-Couronne et de Petit- GLEVAREC MUSIQUE Couronne reflète cette réalité. Il s'agit de tenter de Vivre la Musique en 101,COURS DE LA REPUBLIQUE Liberté. 76600 LE HAVRE TEL.35 26 54 95

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 19S8 37 Ecole nationale 2. L'action d'animation ponctuelle hospitaliers Parallèlement aux structures sonores de Musique d’Evreux et pour ne pas perdre de vue les deux Quelques mots sur l'atelier d'Art thé­ aspects fondamentaux de l'animation rapie existant au sein même de l'Ecole L'Ecole nationale d'Evreux, en plus de en général (aspect actif, aspect récep­ de Musique d'Evreux. teur). sa structure habituelle, se caractérise La musique n'est pas, par elle-même, par un souci d'ouverture vers la popula­ thérapeutique, elle est un art et non un tion locale. Cette population ne souhai­ L'Ecole de Musique intervient : soit traitement ou un soin. Si la musique tant pas forcément un apprentissage de sur un type d'animation reconduit n'est pas thérapeutique, elle permet la grammaire musicale, tout un pro­ d'année en année, exemple : malgré tout d'explorer son champ d'uti­ cessus de musicalisation a été mis en - connaissance des instruments ; lisation comme complément de cer­ place et fonctionne depuis cinq ans. - la musique de jazz; taines pédagogies ou thérapies dont - l'électroacoustique ; elle peut faciliter l'utilisation. La musique est donc une clé supplémen­ I. - Les écoles de la ville soit sur des animations ponctuelles : - la flûte à bec ; taire pour pénétrer sans effraction ce monde incertain et fragile des enfants Maternelles et primaires - au total, - la musique contemporaine; - rencontre avec tel ou tel compositeur. et adolescents que l'inadaptation socio- l'an dernier, 3.400 enfants concernés, éducative ou pathologique a éloigné dont 1.000 hebdomadairement. des processus relationnels et consi­ II. - Vers la vie associative dérés comme normaux. 1. L'action d'animation régulière Cette même musique pouvant être Le but premier de ce type d'animation Des clubs «musique» ont été créés heureusement associée à d'autres est de faire écouter et surtout vivre la au sein des associations de quartier. formes d'art plus ou moins élaborées. Ces clubs «musique» regroupent toutes musique. Nous favorisons pour cela Christian Dzierla, directeur adjoint de les activités musicales sans exclusivité une large participation des enfants et l'Ecole de Musique, est parallèlement à ni contrainte, l'Ecole de Musique par sa encourageons la création. Pour cela, son poste en unité de recherche en structure répond à la demande. Si celle- nous utilisons la structure sonore faculté de médecine et en troisième ci n'est pas dans le cadre même, elle V. Baschet. cycle d'études. s'entoure alors d'intervenants exté­ Si l'enfant souhaite aller plus loin vers rieurs compétents. Les associations Ainsi, depuis quatre ans, des groupes l'apprentissage de la technique, l'Ecole troisième âge sont comprises dans ce d'adultes et d'enfants handicapés de Musique répond à cette demande, schéma. moteurs ont leur place à l'Ecole de l'animation en secteur scolaire n'est pas Musique. faite pour cela. III. - Les classes à horaires Quelques mots sur l'instrumentarium V. - Cours dits périphériques Baschet (14 instruments différents) : il aménagés est simple, efficace et permet de mettre Des cours de formation musicale sont à la disposition des enfants «des cou­ Depuis la rentrée 1980-1981, des organisés par l'Ecole de Musique dans leurs sonores». Les méthodes actives classes à horaires aménagés se font au des quartiers éloignés, rendant ainsi peuvent alors être transposées. L'instru­ collège Paul-Bert, ces classes s'adres­ service aux familles, mais aussi créant mentarium a été conçu de telle façon sent aux enfants du premier cycle. une activité musicale propre au quar­ qu'il ne se prête pas à la reconstitution tier. de musique connue, de mélodie, mais oblige à découvrir, expérimenter, cons­ IV. - L'Ecole de Musique et Dix heures de cours sont ainsi dispen­ truire, etc. les milieux défavorisés et sés.

38 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 musicales dans les écoles maternelles Rappelons au passage l'aide pré­

Ecole de musique de et primaires de la ville, réalisées par des cieuse qu'avait apportée à l'époque M. DA professeurs de l'École de musique. Plu­ Max Pinchard qui n'avait pas hésité à Bihorel sieurs concerts des élèves par an (mini­ se déplacer pour nous aider à mettre mum quatre). Participation de l'École sur pied cette école. Dans le cadre de l'Association « Car­ de musique à la Fête de la musique. refour Culture et Loisirs » (loi 1901), Cycle trimestriel de conférences École qui fut placée sous la prési­ l'école de musique de Bihorel, conseil­ « Connaissance de la Musique », pour dence de M. Patrick Tourneur vice- ler pédagogique Jean Étienne, reçoit tous publics (auditions de musique président de l'harmonie, et sous la 350 élèves environ : commentées, présentation d'instru­ direction commune de MM. Gervais Demanneville et Philippe Bridoux, MUSICALE Piano, violon, violoncelle, guitare, ments, découverte et présentation de directeurs de l'harmonie. flûte traversière, flûte à bec, clarinette, styles musicaux ou de compositeurs,...). saxophone, trompette et chant. Dès la première année cette école VIE Des cours de solfège et de méthodes Locaux accueillit 50 élèves, en 1988 près de actives pour les plus jeunes encadrent Dans le château du Val-aux-Grès, 90 (une annexe à Gaillefontaine s'étant l'enseignement instrumental. route de Mirville, un bureau directeur, créée entre-temps). LA Les cours d'instrument et de chant cinq salles de cours très bien aména­ gées, équipées de chaînes hi-fi. Il se créa également au sein de cette ainsi que les méthodes actives sont école une chorale mixte portant le nom payants respectivement 1 590 et 665 de « Accord Parfait », placée sous la francs pour l'année scolaire 1 988-89. Centre direction de M. Gervais Demanneville, Le solfège est obligatoire et gratuit qui assure conjointement avec M. Phi­ pour les instrumentistes et chanteurs des Fontaines - Eu lippe Bridoux la direction de l'école. inscrits à l'école. Quelques bourses d'études peuvent Existant depuis 21 ans, la M.J.C. de être accordées, selon les cas aux biho- la ville d'Eu a ouvert sa structure aux Écoles de musique rellais. activités musicales il y a huit ans • Cette année une classe d'orchestre d’Harfleur et de pour instruments à vent a été créée et il Sans cesse en augmentation d'effec­ est envisagé d'y adjoindre plus tard les tifs, l'École de musique du Centre des Gonfreville l’Orcher instrumentistes à cordes. Fontaines vient de franchir un nouveau cap cette année avec la création des Les cours Comme dans chaque école des exa­ sections flûte traversière et clarinette Violon, guitare, piano classique, mens semestriels sont prévus et une piano jazz, batterie (jazz et rock), gui­ audition des élèves clôture l'année sco­ L'École de musique du Centre des tare électrique basse, flûte traversière, laire. Fontaines compte actuellement 80 élè­ flûte à bec, saxophone (jazz), clari­ ves . r nette, trompette, chant (classique, Les niveaux sont indexés sur ceux jazz, variétés), accordéon. Ecole Municipale des conservatoires de Dieppe, Abbe­ Solfège, composition, improvisation. ville et Lille. de Musique Ateliers musique d'ensemble (jazz, Le Centre fonctionne sur le rythme classique, improvisation). de Bolbec de l'année scolaire, du 1er octobre au Ateliers initiation 30 juin, avec interruption aux vacan­ Les animations ces de Toussait, Noël, février et École non agréée et gérée par la ville Pâques. Concerts d'élèves : environ trois à de Bolbec. quatre par an. Personnel : un directeur. Dix profes­ Animations d'élèves dans les cours : seurs, Secrétariat commun avec le environ quarante par an. Centre Culturel de Bolbec, 1 20 élèves. École de musique Soirées « Connaissance de la Musi­ Styles pratiqués de Forges que » (ex. : le jazz, Th. Monk ; J. Classique, contemporain, populaire Dubuffet, peintre et musicien ; littéra­ (rock, jazz, variété extra-européen). et son canton ture et musique ; la musique de S. Lacy, etc.). Manifestations et animations organi­ Cette école a été créée en 1982 Concerts (S. Lacy, B. Few, l'Octuor sées par l'École de Musique sous l'impulsion de MM. Gervais de Paris, trio à cordes de Paris, Barre Stages de pédagogie musicale pour Demanneville et Philippe Bridoux avec Philipps, Luc Richer, trio S. Lacy- les enseignants des classes maternel­ la précieuse collaboration de MM. Johnson-Avenel, etc.). les et primaires de la ville. Animations Tourneur et Lejeune. Animations scolaires.

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 39 Le Tréport leur gala qui témoigne de la présence Animation scolaire à l'école primaire de de l'art chorégraphique à l'école. Nonancourt, deux heures par semaine École de musique Les auditions des classes program­ animée par un professeur de l'école de mées durant les deuxième et troisième musique. Sous la direction de Catherine trimestres permettent à de nombreux Répétition toutes les semaines de Beuvain-Desenclos, l'École de musique et fidèles auditeurs d'apprécier les dif­ l'ensemble orchestral dirigé par Patrick de caractère associatif est divisée en férents ensembles. Serot, profeseur de violon. neuf classes de solfège dont une pour les tous petits et une pour les adultes, ainsi que de sept classes instrumenta­ Ecole de Musique les : flûte traversière, clarinette, saxo­ phone, trompette, trombone à cou­ de Sotteville- lisse, basse et percussion. lès-Rouen Lors de la rentrée une dixième classe de solfège a été ouverte ainsi qu'une Située dans des locaux entièrement classe d'accordéon et de violon. rénovés, l'École de musique et de L'École de musique compte une cin­ danse de Boieldieu reçoit environ 320 quantaine d'élèves dont trente-trois en élèves. Grâce au soutien constant de la classe instrumentale. Les instruments, municipalité, l'école s'est enrichie pro­ dans un premier temps, sont prêtés par gressivement de multiples disciplines. l'harmonie. On y trouve actuellement les classes suivantes : éveil et formation musicale, Les locaux sont encore précaires Ecole de musique mais la municipalité compte d'ici peu histoire de la musique, musique de installer l'École de musique dans ses chambre, cordes et vents, orchestres de cordes, d'harmonie, symphoniques, Vibrations propres locaux et la ferait passer à un statut municipal. Dès lors, l'École de chorales d'enfants et d'adultes, initia­ tion et danse classique. L'école a été créée le 1er octobre 1984 musique ouvrirait ses portes à une au sein de l'Association familiale avec un classe de piano. Le programme instrumental aligne son programme sur le conservatoire esprit de bénévolat. Elle est affiliée à la Fédération des national de région. sociétés musicales de Haute- Pour poursuivre son œuvre et Normandie et offre un concert par an On y enseigne actuellement : la s'étendre aux municipalités voisines — avec une remise de diplômes aux élè­ flûte, hautbois, clarinette, saxophone, et s'adjoindre d'autres disciplines artis­ ves. Les examens sont ceux proposés trompette, cor, tuba, trombone, violon, tiques -, elle a pris son autonomie et a par la Fédération des sociétés musica­ violoncelle, guitare, piano, harpe, per­ créé à son tour «Vibrations» depuis le les de Haute-Normandie et couronnent cussion. 25 mai 1988. chaque fin d'année scolaire. Sous l'impulsion de Gérard Aubin, Son but principal est un enseignement La chorale a également été mise en pianiste et chef d'orchestre, une saison artistique pour tous les enfants, en milieu place en 1984. Après des débuts diffi­ musicale et chorégraphique propose scolaire (les branches sociales de nos vil­ ciles, elle compte actuellement quinze chaque année, une vingtaine de repré­ lages sont modestes et rurales, beaucoup membres. Elle offre deux concerts par sentations largement ouvertes au d'enfants en difficulté de langage). Prin­ an soit avec l'École de musique ou avec grand public. cipalement la musique, moyen de com­ l'Harmonie. Le but de cette école est l'épanouis­ munication privilégié. Avec les 115 per­ sement musical d'amateurs de bon sonnes de l'école de musique, nous tou­ Ecole municipale niveau. chons environ 300 enfants. de Musique et Son fonctionnement pédagogique Ecole de Musique (sur 31 semaines) : les cours de l'école de Danse d’Oissel sont donnés au Foyer rural, dans les de Nonancourt bâtiments scolaires et au domicile de la Depuis de nombreuses années, la présidente. Association loi 1901. Siège social : Musique figurait dans les activités du Les interventions en milieu scolaire, Cercle des Loisirs : devant le nombre mairie de Nonancourt. sur trois communes, six écoles (20 se­ croissant des participants à l'enseigne­ Président : le maire : docteur Jac­ maines) ment musical, la municipalité décidait ques Bion. de lui donner son autonomie en juillet Locaux Vibrations regroupe l'école de musique 1979 en créant par délibération du : Mis à la disposition par la mairie : ancienne mairie. du Mesnil, les interventions en milieu Conseil, l'École municipale de Musique scolaire des trois communes, la toute et de Danse dont la direction était con­ Treize disciplines : Neuf professeurs. jeune école de musique de Saint-Rémy- fiée à M. Jean Allain qui assure tou­ Actuellement : 90 élèves. sur-Avre, les ateliers qui s'ouvriront dans jours cette fonction. l'année (Eveil artistique, peinture, Manifestations: 1) audition des élè­ poésie). Pendant l'année scolaire 1987 - ves; 2) fête de la musique, assurés par 1988, on a dénombré 370 élèves les élèves (ensemble orchestral). Son enseignement s'aligne sur le pro­ Sous l'impulsion du corps professo­ gramme des conservatoires municipaux. ral, de nombreux ensembles se sont Concerts : Deux ou trois par an, par formés au fil des années, dont le plus des formations extérieures à l'école. Disciplines enseignées : à partir de 4 ancien est l'Orchestre d'accordéon qui Exemples : Orchestre de chambre de ans et demi, Jardin et Eveil musical. Ini­ possède une excellente réputation Versailles, direction Bernard Wahl, ou tiation musicale, ensuite toute la filière de dans la Haute-Normandie où il se pro­ Orchestre régional de Haute-Norman­ la formation musicale, histoire de la musi­ duit fréquemment. die, direction Berlingen. que et éveil artistique. Chaque année, les classes de danse Lieu : église de Nonancourt, classée Le chant choral (adultes et enfants) ; classique et contemporaine présentent monument historique. musique d'ensemble. 40 CMF • N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 dans les années 75, il y a actuellement Ecole plus de 400 inscrits. Ecole municipale intercommunale L'École a été agréée par le ministère de musique de la Culture en 1981. de musique et Elle est dirigée depuis 1976 par Jac­ « Fernand Boitard » de danse ques Couvez. Yvetot Plusieurs centres de cours sont L'École de musique « Fernand Boi­ du Val-de-Seine répartis entre chaque commune, avec tard » d'Yvetot, comme la plupart de un point central au Trait pour les cours ses sœurs, était créée pour apporter un (École agréée par le ministère de la de formation musicale les plus avancés sang nouveau et qualifié au sein de Culture) et les pratiques d'ensembles. l'Harmonie municipale en difficulté. Une des premières écoles intercom­ Aujourd'hui, l'école possède une Ouverte aux enfants et aux adultes, munales de musique puisque la créa­ bonne harmonie, un groupe de cordes tion date de septembre 1970. Implan­ l'école propose presque toutes les dis­ ciplines instrumentales . envié. Depuis ce 1er octobre, il existe tée dans une boucle de la Seine, entre une formation symphonique et, par Rouen et Le Havre, l'École de musique A cet enseignement s'adjoignent, décision unanime des professeurs, une et de danse du Val-de-Seine regroupe bien sûr, des activités de groupes avec formation « big-band » est créée ainsi en syndicat de communes : Le Trait une chorale d'adultes, un orchestre qu'un quatuor de clarinettes, de saxo­ (6 000 habitants), Duclair (4 000 d'élèves junior et un orchestre de phones, de cordes et enfin une harmo­ habitants), Caudebec-en-Caux (3 000 grands composé de vents, percussion nie « junior » pour les élèves de habitants), Yainville (1 200 habitants) et violoncelles. deuxième, troisième et quatrième et Saint-Pierre-de-Varengeville (2 000 année. habitants). Ces ensembles contribuent au rayon­ Par son vaste plan d'animations sco­ La progression du nombre d'élèves nement de l'école, participant à de laires et ses concerts, l'École est en est constante, puisque d'une centaine nombreux concerts. progression constante. Un seul regret : ne pas obtenir l'adhésion des commu­ nes du canton. Ecole municipale de Musique de Bernay Association loi 1901. Directeur: Jac­ ques Nasselet. Nombres d'élèves physiques (moyenne annuelle) : 200. Nombre de professeurs : huit. Nombre de disciplines : douze Activités : classes à horaires amé­ nagés (conjointement avec le CES Marie-Curie; interventions des profes­ seurs dans les établissements scolaires de la ville et à l'extérieur. La classe d'orchestre (50 exécutants en moyenne), sous le nom d'Orchestre des Cadets, se produit deux ou trois fois par an, à Bernay comme à l'extérieur. Parallèlement, l'Orchestre municipal, composé d'amateurs bénévoles et d'élèves de l'Ecole de Musique, donne également trois concerts par an, aux­ quels il faut ajouter sa participation à des manifestations artistiques, soit locales soit extérieures à la ville.

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 41 Orchestre d’harmonie de Rouen

Presque un siècle d'existence ! Il faut sa mission par Daniel Fenot qui quel­ veaux statuts. La Musique municipale en effet fouiller bien loin dans l'histoire ques années plus tard deviendra prési­ devient alors « Orchestre d'Harmonie de notre ville pour retrouver l'acte de dent de la « Musique municipale de de Rouen ». naissance de la « Musique municipale Rouen ». Tous deux veulent lui redon­ Il ne restait plus alors qu'une marche de Rouen ». ner ses lettres de noblesse. Et ils vont y à franchir, celle de la division d'hon­ parvenir. Le conservatoire de Rouen a neur. Elle a été franchie avec succès Jusqu'en 1 894 exactement. « C'est été fondé en 1 945. Henri-René Pollin y lors du concours national d'Alençon en une vieille dame remarque avec sensi­ enseigne le saxophone. Grâce à l'appui 1982. «J'ai atteint mon objectif en bilité son président M. Daniel Fenot ». du conservatoire, grâce aussi à ses moins de vingt ans » affirma alors tran­ D'autres penseront qu'une association amis professeurs, les jeunes musiciens quillement Henri-René Pollin. Ces vingt bientôt centenaire a tout simplement le rejoignent la formation et insufflent un ans d'efforts et de progrès furent con­ titre d'institution ! sang nouveau. crétisés par l'enregistrement d'un dis­ A l'époque dans la « Fanfare Rouen- Les résultats ne se font pas attendre. que en 1 984, enregistrement régéné­ naise » puisque tel était son nom, fit Avec les années l'harmonie reconquiert rant et stimulant pour toute l'équipe. son apparition. Et ce n'est que le 1 2 la première place. Classée en première Depuis, vigilant et efficace, Henri- mars 1904 qu'elle devint la « Musique division, première section en 1963, la René Pollin s'attache à cultiver le pres­ municipale de Rouen ». Ses musiciens formation passe en division supérieure tige de l'Orchestre d'Harmonie : outre sont alors formés par sa propre « Ecole en 1971, en division Excellence B au sa mission de participer à l'animation de musique » concours de Nevers en 1972 puis en culturelle et à diverses cérémonies, division Excellence A au concours de l'orchestre se fait l'ambassadeur de la Dès 1910, sous la direction de M. A. Chartres en 1 975. ville de Rouen lors de concerts donnés Guillaume, elle se classe en division Et la marche vers les sommets musi­ à l'extérieur, à Strasbourg notamment. d'Excellence. caux continue : )lgré le nombre croissant de forma- Au fil du temps sa valeur se con­ • En 1978, au concours mondial de et par conséquent de manifesta- firme. Juste avant la dernière guerre, Kerkrade en Hollande la Musique muni­ qui dispersent les jeunes, ce qui elle accède à la division d'honneur, cipale confrontée à des orchestres leur assiduité plus aléatoire, I.R. se consacre à promouvoir la Mais ce sommeil ne sera que provi­ d'audience internationale se distingue ; que d'harmonie avec un répertoire soire. Après la fin des hostilités, deux elle obtient un premier prix dans sa 30sé le plus possible d'œuvres ori- hommes consacrent tout leur cœur catégorie, à quelques points d'un pour reconstituer cette musique à ensemble japonais de très haut niveau. es écrites par les plus grands com- eurs (I. Gotkowsky, S. Lancen, D. laquelle les Rouennais sont restés très Un exploit pour les musiciens rouennais attachés. Il s'agit de Marius Périer et de et une récompense méritée pour son leyne, Darius Milhaud, R. Boutry, icelin, G. Tailleferre, P.-M. Dubois, André Hatay. directeur Henri-René Pollin et les res­ ponsables de la société. • ainsi que d'œuvres marquantes En 1963, après la disparition • En 1981, le Conseil d'administra­ littérature classique et moderne d'André Hatay, Henri-René Pollin prend tion sous la présidence de Serge de bonnes transcriptions pour la direction de l'orchestre, épaulé dans Huguerre décide d'adopter de nou­ îstre d'harmonie. 42 CM F • N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 Orchestres d’Harmonie de la ville du Havre

Fondé en 1876 sous le nom d'Har- ancestrale définition et sont devenus monie Maritime, l'orchestre devient en une institution culturelle havraise à part 1921 Harmonie Municipale. On parle entière. Ils participent en outre au aujourd'hui des orchestres d'harmonie rayonnement de la cité en France et à

de la ville du Havre. l'étranger. Que l'on en juge par les REGIONS

Trois changements d'appellation qui manifestations présentes et à venir : traduisent une remarquable évolution. — Mai 88 : P. Langlet invité au 3e Fes­ Désir d'accroître l'audience, d'élargir le tival de la Paix et de l'Humanisme en NOS

répertoire, autant de préoccupations URSS. qui ne datent pas d'hier. Si elles pren­ — Septembre 88 : Le big band à Lénin­ nent, pour les trois premiers directeurs, grad pour trois concerts. M. Maniéré, Brasseur et Desseigne, des formes différentes, déjà, chez — Novembre 88 : P. Langlet invité à DANS

Claude Decugis, leur successeur, elles diriger à Seattle (Oregon USA) se concrétisent par une participation l'International Honor Band (125 accrue aux concours nationaux et musiciens). internationaux. Des années qui mar­ — Avril 89 : Tournée en URSS de quent le début d'une extraordinaire l'Orchestre junior. croissance. C'est dans cette phase — Une batterie-fanfare de 25 musi­ d'expansion que Philippe Langlet, ciens dirigée par Jean-Pierre Mouton ; — Mai 89 : l'orchestre senior invité au arrivé au Havre en 1 974 se voit confier - un orchestre minime créé en 1985 5e festival des Orchestres d'Harmo-

en 1985 la direction des orchestres nie de Washinton. MUSICALE

de 30 jeunes musiciens ; un orchestre d'harmonie. cadet créé en 1 987 de 55 musiciens : — Juin 89 : Participation au grand spectacle du final de juin dans la rue Trompettiste de formation, élève du direction en alternance S. Maillard, D. VIE

89 / bicentenaire de la Révolution. Conservatoire national supérieur de Togni ; — un big band créé en 1987, musique, dans la classe de Maurice de 1 5 musiciens direction Luc Lebois- — Juillet 89 : Festival de Kerkrade LA André, il mène parallèlement dès ses selier et Alain Loisel ; harmo-jazz créé (Pays-Bas). débuts une carrière de musicien de en 1985 dirigé par Philippe Chebrou — Décembre 89 : Création au Havre groupe et de studio. (1 0 musiciens) et enfin trois orchestres dirigés par Philippe Langlet : les juniors, de l'Opéra d'Ida Gotokwsky « Le Il est aujourd'hui vice-président de la songe d'une nuit d'hiver ». Fédération de Haute-Normandie. seniors et le grand orchestre, respecti vement de 60, 70, et 130 musiciens, Enfin 1990 sera l'année du qua­ 1985 — 1988. Trois années rem­ trième concours international de com­ plies d'un nombre impressionnant de Une lourde tâche musicale et admi­ position du Havre (144 participants en concerts, tournées, festivals, colloques nistrative qu'assument Philippe Lan­ 1987) organisé en collaboration avec en France et à l'étranger. glet, ses deux adjoints Sylvain Maillard le WASBE - la CISM, la CMF et la fédération de Haute-Normandie —. Les Création au Havre de « L'Opéra et Dominique Togni ainsi qu'une équipe de cinq personnes (secrétaire, compta­ œuvres sélectionnées seront créées au Triangulaire » avec Henri Guedon. Havre (et en région) par des orchestres Tournée en Espagne et Festival de ble, archiviste, factotum et chargé de de réputation internationale. Valencia, avec un premier prix pour relations publiques) avec le soutien l'orchestre junior, Tournée en URSS, d'une équipe de bénévoles chaleureuse Un travail en profondeur donc de Phi­ etc. et passionnée et de la ville du Havre. lippe Langlet et de son équipe pour faire que les orchestres et la musique Trois années pour arriver à deux chif­ Les orchestres d'harmonie ont donc d'harmonie soient non seulement fres : 280 musiciens et 8 formations : dépassé aujourd'hui le cadre de leur d'aujourd'hui mais aussi de demain.

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 43 En décembre 1980 la musique muni­ Santais, collaborateur précieux et Harmonie d’Evreux cipale prend un nouveau départ avec défenseur de la musique à vent. Claude Dantigny la société prend le L'Harmonie municipale a beaucoup Grâce au soutien de la Municipa|ité titre d'harmonie municipale de Dieppe. évolué depuis sa création en 1856. et à l'engagement solidaire de sa repré­ Un premier concert est donné en jan­ sentante, Mme Nicole Durame, conseil­ Dirigée pendant plus de quarante ans vier 1981. lère municipale, l'Harmonie dispose de par Emile Clérisse, cette formation d'en­ Sous l'impulsion de son nouveau moyens de fonctionnement non négli­ viron 60 musiciens n'a cessé d'animer directeur, la société renaît et est com­ geables. Au sein de la Commune, e||e la vie musicale de la cité, par des presta­ posée maintenant d'une trentaine de assure en moyenne, chaque année, tions toujours plus actives. membres auxquels viennent s'ajouter deux concerts (au printemps et en Les activités s'exercent au fil de l'an­ des amis extérieurs à Dieppe afin de hiver) au Centre Culturel née, soit dans le magnifique théâtre à former une société d'une cinquantaine « Juliobona » ; Elle est présente aussi l'italienne de la ville, soit à la cathédrale de musiciens. Deux grands concerts aux manifestations patriotiques et ou dans l'abbatiale Saint-Taurin, ou par an : un concert de Printemps et un fêtes traditionnelles locales et, autant encore dans la halle des expositions en concert de Sainte-Cécile. De nombreu­ que faire se peut, se produit chez ses attendant l'ouverture du complexe ses sorties. Les services officiels voisins, à l'occasion de festivals de culturel. demandés par la ville de Dieppe, le con­ musique ou encore, à l'étranger, à cert pour les personnes âgées, les con­ l'invitation des villes jumelées avec Lil­ La moitié des musiciens est consti­ certs dans la rue du mois de juillet et du lebonne, Immenstadt en Allemagne, tuée par d'anciens élèves de L'ENM. mois de septembre contribuent à l'ani­ Wellington en Angleterre. Placé depuis 1977 sous la direction du mation de la station balnéaire. Le direc­ pianiste Gérard Aubin, l'orchestre teur et le directeur adjoint, M. Michel d'Harmonie de la ville d'Evreux se veut Tailleux participent chaque année au Société très éclectique dans ses programmes. stage de direction d'orchestre organisé Son répertoire sans cesse renouvelé par l'Union départementale de Seine- Philharmonique s'étend d'adaptations les plus classi­ Maritime. ques aux œuvres originales modernes, Le gros problème de la société est le de Vernon en passant par la liturgie avec chœurs, recrutement. Un espoir cependant, la le jazz symphonique américain et même création toute récente de l'école natio­ La Société Philharmonique de Vernon des incursions aux festivals de musique nale de musique à Dieppe apportera est une harmonie de 50 exécutants à contemporaine. peut-être de nouvelles recrues. laquelle s'adjoint un ensemble Juniors Une motivation commune anime les d'une trentaine de jeunes musiciens musiciens, toutes générations confon­ issus du conservatoire de musique de dues : leur bonheur de partager et de la ville. faire partager la musique dont ils L’Harmonie Depuis 1984, la direction des deux demeurent les premiers propagandistes. orchestres est assurée par Jean-Paul de Lillebonne Dambacher, soliste au grand orchestre d'harmonie de la Police nationale, pre­ mier prix de tuba au Conservatoire C'est en 1 864, à l'initiative du chef national supérieur de Musique de Paris de musique Frédéric Campion que fut et professeur au conservatoire de Ver­ fondée la société dite « Harmonie les non. Présidée depuis 1985 par Ray­ Enfants de Lillebonne » qui fusionna en mond Lemieux, l'harmonie se produit 1921 avec la société chorale locale bien sûr pour le traditionnel et grand « L'Union Musicale de Lillebonne »qui concert de la Sainte Cécile, pour la fête avait elle-même vu le jour en 1 966. de la musique ainsi que pour une dou­ Depuis Frédéric Campion, bien des zaine de prestations tant à Vernon qu'à Harmonie figures se sont succédées à la tête de l'extérieur. cet orchestre qui changea de nom le 7 Elle est très éclectique dans ses pro­ Municipale mai 1979, s'appelant désormais grammes, qui vont de Beethoven, l'« Harmonie de Lillebonne ». Brahms, Verdi, Wagner, Dvorak, Strauss de Dieppe Dans sa forme actuelle, notre société à Gershwin et la musique moderne avec ne se consacre qu'à la musique d'har­ notamment, l'an dernier, un festival de La musique municipale fut fondée le monie. musique de films. La musique originale 13 décembre 1 869. On connaît peu de Aujourd'hui, l'Harmonie de Lille­ pour orchestre d'harmonie occupe égale­ renseignements sur l'origine de la bonne, forte d'une soixantaine de ment une place importante dans la com­ société. Cependant on relève dans les musiciens, dirigée par Monsieur Jean- position des programmes. journaux de l'époque en 1886, Luc Lample, chef d'orchestre émérite, Les répétitions ont lieu une fois par Mimart, chef de musique puis Boyer en également professeur au Conservatoire semaine. La salle de concert locale est 1889 et Barthes fin août 1911. de Gravenchon-Lillebonne. Mais elle malheureusement inadaptée, mais la vient de perdre son Président M. Roger En 1921, la direction de la musique construction, l'an prochain, d'un com­ est confiée à M. Georges Nazy chef plexe culturel avec un auditorium permet­ d'orchestre du théâtre de Dieppe. Pen­ tra d'offrir au public des conditions dant la guerre, la musique tourne au d'audition satisfaisantes. ralenti sous la direction de M. Pinchon. Autour de leur dynamique chef Jean- Le 20 janvier 1 945, M. Georges Nazy Paul Dambacher et du président Le­ reprend officiellement la direction de la mieux - qui est en même temps exécu­ société jusqu'en 1952. tant depuis cinquante-six ans à la M. Julien Pouyer lui succède société -, un groupe de musiciens jusqu'en 1972, M. Jean Ouvry fidèles travaillent ardemment à toujours jusqu'en 1979. M. Francis Lefèbvre mieux faire et ce, dans le climat d'amitié 1979 à octobre 1980. qui a toujours été celui de la société.

44 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 Société Musicale de L’harmonie Harmonie Criquetot-l’Esneval de Forges-les-Eaux municipale La société musicale fonctionne grâce a L'Harmonie de Forges-les-Eaux a plus de Saint-Nicolas- une aide de la commune, du département de 100 ans et elle est toujours en bonne et des sorties organisées. santé. Elle est depuis 1980, dirigée par d’Aliermont REGIONS Philippe Bridoux qui a succédé à son père Elle a de gros problèmes car il lui faut Si quelques communes de notre Maurice Bridoux directeur de cette har­ assurer le solfège et l'instrument aux région possèdent encore des cliques, monie depuis 1945. élèves, l'achat et les réparations. Une rares sont celles qui comme Saint- répétition a lieu chaque semaine. La Classée en 1986 en deuxième divi­ Nicolas peuvent s'enorgueillir de pos­ NOS société fonctionne actuellement avec sion, deuxième section, elle se voit séder une harmonie bien vivante. A une trentaine de musiciens. Depuis fe confirmer ce classement lors du con­ Saint-Nicolas l'amour de la musique est 1 7 janvier 1 988, un nouveau bureau a cours de Saint-Pol-sur-Mer cette même bien ancré puisque la société remonte à été constitué et a procédé à la nomina­ année. 1 852 sous le règne de Louis Napoléon, tion d'un nouveau chef. futur Napoléon III. Cette formation de DANS

C'est en 1987 qu'elle se voit classée en 1re division, deuxième section lors du trente-huit musiciens donne quatre Orchestre concours de Boulogne-sur-Mer. concerts par an, des aubades, et est présente à toutes les manifestations L'Harmonie de Forges est composée municipales. L'École de musique de de deux formations, une batterie- d’Harmonie Saint-Nicolas compte quatre profes­ fanfare et un orchestre d'harmonie. La seurs pour 19 élèves actuellement, batterie-fanfare est classée en de Romilly- mais elle fournit plus d'éléments à deuxième division, 1r0 section. l'Harmonie que certaines villes voisi­ sur-Andelle MUSICALE L'Harmonie de Forges participe aux nes, avec 300 élèves. Un orchestre d'Harmonie, un cérémonies officielles de la ville, organise C'est à Saint-Nicolas qu'a eu lieu le orchestre Junior. quelques concerts et quelques soirées. dimanche 1 6 octobre dernier, le stage VIE

Une école de musique, un big band. Son apothéose est chaque année le con­ de chefs d'orchestres avec le concours cert qu'elle donne en l'Eglise Saint-Eloi 1968 : La fanfare Municipale fête son de M. Désiré Dondeyne. centenaire et connaît par la suite des avec le concours de trois chorales locales LA difficultés d'enseignement et de direc­ pour la fête Sainte Cécile. Harmonie tion. Elle s'efforce d'aborder le plus possible 1971 : M. Vimbert, président de l'épo­ le répertoire original pour orchestre d'har­ municipale que, fait venir à Romilly Jacques Lan­ monie tout en conservant quelques bon­ glois, qui va transformer progressive­ nes vieilles transcriptions bien conçues et Le Tréport ment la société musicale en donnant qui font toujours plaisir à réentendre. d'abord des cours de solfège, de clari­ L'Harmonie de Forges est placée sous En sommeil depuis quelques années, l'Harmonie municipale du Tréport a nette et saxophone. Puis ce sera l'apport la présidence de M. Michel Lejeune qui, d'un professeur de flûte, puis de trom­ entouré d'un Conseil d'administration remonté la pente. Sous la présidence de M. Pierre Maquin, avec, à la direction, bone, etc. L'école de musique prendra dynamique, assure la bonne marche de Catherine Beuvain-Desenclos, l'Harmo­ ainsi petit à petit de l'importance, autant cette société. en effectifs qu'en disciplines ensei­ nie municipale, après un concours en gnées. 1986, s'est classée en troisième divi­ 1977 : La Fanfare Municipale devient Musique Municipale sion, deuxième section ; un concours Musique Municipale de Romilly. en 1987 à Fondettes-en-Touraine a vu 1979 : Epreuve de classemant à la d’Etrépagny (Eure) ses efforts récompensés par un premier suite de laquelle la Musique Municipale Etrépagny, petite ville de 3.500 habi­ prix accédant à la deuxième division, est classée en 3e division, 1re section. tants, située au nord-est du départe­ deuxième section. 1981 : Premier prix et accession à la ment de l'Eure, peut se vanter d'avoir L'Harmonie compte actuellement 41 2e division, 2e section lors du concours une Musique Municipale qui ne date membres exécutants en majorité des jeu­ national de Vire. pas d'hier. nes issus de l'Ecole de musique entourés 1983 : Création de l'Ecole de Musique de leurs professeurs et d'un noyau D'après les archives de la société, on d'anciens. Elle n'en comptait qu'une dou­ Intercommunale Romilly - Pont-Saint- constate qu'elle a obtenu, au cours d'un zaine en 1984. (9 clarinettes, 6 flûtes tra­ Pierre-Pitres, la gestion financière étant concours de musique à Fécamp, un versées, 5 saxophones alti, 3 ténors, 2 devenue trop lourde pour la société. Ve deuxième prix en division, et ce en barytons, 5 trompettes, 2 basses, 1 trom­ 1984 : La Musique Municipale 1861. On trouve également des traces bone, 1 contrebasse à vent et 1 à cordes, devient l'Orchestre d'Harmonie de de son passage à Deauville en 1865, à 2 percussions). Romilly. Rouen en 1868 et à Gaillon en 1874, où Elle participe à toutes les manifesta­ 1985 : Concert en Allemagne (année elle reçoit une médaille d'or et une d'ar­ tions patriotiques, offre deux concerts européenne de la musique). gent. par an au Casino municipal, la fête 1987 : Premier prix avec félicitations En 1988, la Musique Municipale et accession directe à la 1re division, 2e médiévale du début juillet en costume, d'Etrépagny est toujours très bien la Sainte-Cécile et le bal de Sainte- section lors du concours national de conservée. Forte d'une trentaine de Cécile. Il est prévu pour 1989, un Blois. musiciens, sous la baguette de son chef 1988 : Enregistrement d'une cassette. échange avec l'Harmonie de Belle- Brigitte Fontaine, elle participe à toutes Voici quelques étapes permettant de garde, dans l'Ain. les manifestations de la ville et se pro­ situer cet orchestre d'harmonie de 55 De plus, Paul Paray étant né au Tré­ duit dans de nombreuses fêtes et défilés. musiciens plein de dynamisme, dirigé par port, elle en a commémorée le Cente­ Jacques Langlois avec Frédéric Avenel, Les enfants d'Etrépagny commencent naire en 1 986 sous la forme de quatre directeur adjoint, et présidé par Francis leurs études de solfège et d'instrument concerts des plus variés ainsi que d'une Blanchet. L'école de musique compte à l'école de musique, dirigée par Ray- exposition, qui sera réitérée en 1989, actuellement 140 élèves et 9 professeurs, nald Jouveaux, et ensuite, selon leur dixième anniversaire de sa mort. Une ce qui permet la formation d'un orchestre désir, ils intègrent les rangs de la plaquette sur sa vie est actuellement en junior et d'un big band. société. vente.

CMF ■ N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 19SS 45 Union Musicale qui aboutira en 1 986 à une subvention Union musicale spécifique pour l'École de musique. de Ry d’Etretat C'est également au cours de cette même année que naîtra la chorale La société a été créée en 1858. Elle L'Union musicale d'Etretat créée en d'adultes. s'appelait « Société Musicale de Ry »; 1920 connut son apogée dans les Aujourd'hui la société se compose années 1930-1939, car à cette épo­ en 1883 elle devient « Fanfare de donc de : que un grand nombre de musiciens Ry » et en 1898 « Union Musicale de — Une harmonie de 45 exécutants vivaient et travaillaient à Etretat. Ry ». — Une école de musique qui compte Cette association éprouve certaines Elle connut au long de sa carrière une centaine d'élèves. difficultés à rester bien regroupée. (130 ans cette année) des fortunes Cependant, grâce au bénévolat de cer­ — Une chorale de 35 membres envi­ diverses : 1 7 élèves à la création en tains membres, elle compte environ 30 ron. 1858. exécutants. Tout cet ensemble participe à l'ani­ Son point fort se situe dans les L'Union musicale prête son concours mation culturelle tant à Montville qu'à années 1970 avec Christian Hinfray, à toutes les manifestations officielles l'extérieur. un musicien sur les rangs qui prend la et culturelles d'Etretat. (Messes pour la baguette de chef. Commémoration des Armistices - Harmonie En 1973, la télévision régionale Ascension avec procession dans la rue envoie une équipe à Ry pour enregistrer pour la Bénédiction de la Mer -Concerts municipale la société. classiques en l'Eglise Notre-Dame d'Etretat - Concerts de variétés en salle En 1974, un groupe de majorettes municipale). de Neufchâtel-en- est constitué et vient ainsi apporter un plus pour les sorties. Il n'y a pas d'école de Musique propre­ Bray ment dite mais les enfants sont acceptés En 1974 également l'effectif en vers 5 ans pour une initiation à la musique L'Harmonie municipale et l'École de musiciens est de 43 ; en 1976 il sera et au solfège, grâce au bénévolat de quel­ musique fonctionnent grâce aux sub­ de 50. mais en 1978,au départ de ques rares membres de la société. ventions versées par la commune. Christian Hinfray on ne retrouve que 39 éléments. Les années suivantes ce L'Harmonie municipale est située au nombre chute dangereusement premier étage de l'école maternelle. jusqu'en 1 986. Union Musicale Les musiciens disposent d'une salle de répétition équipée d'estrades démonta­ C'est l'époque de l'arrivée d'un nou­ de Montville bles et de tableaux, une salle pour le veau bureau formé avec le peu d'élé­ solfège et une réserve où sont rangés ments restés fidèles à la société qui instruments et partitions. tentera de remonter la pente. Actuelle­ L'Union musicale de Montville, fêtera ment l'effectif est de près de 20 élé­ son centenaire en 1992. En effet, nous Chef de l'harmonie : M. Raymond ments grâce au retour de quelques pouvons voir exposée dans la salle des Poteaux ; sous-chef : M. Marc Deslan­ anciens plus une douzaine d'élèves à répétitions, la bannière offerte par les des. l'école de solfège et d'instruments, le Dames de la ville et portant les inscrip­ Un groupe de 70 musiciens compo­ recrutement est difficile dans un bourg tions suivantes gravées (brodées) en sent l'Harmonie. Vingt-cinq élèves sui­ qui ne compte guère plus de 500 habi­ lettres d'or : Fanfare l'Union de Mont­ vent les cours d'instruments. Quarante tants. ville, fondée en 1892. élèves participent aux cours de sol­ Le premier objectif est de renforcer Un peu d'histoire : le 17 janvier fège. les rangs et maintenir ainsi la société en 1892, le préfet de la Seine-Inférieure approuve la création d'une fanfare Depuis deux ans les musiciens com­ vie — dans cette région où hélas bien posent un journal qui est offert aux des sociétés ont disparu — En incitant libre. Le 3 août 1 896 la Fanfare libre et la amis de la musique. les jeunes à s'inscrire à l'école de musi­ L'Harmonie dans la vie de la cité : que depuis mars 87 un cours d'a Fanfare municipale fusionnent et cette société prend le nom de « L'Union de dultes fonctionne. Pour la fête de la musique l'Harmonie Montville ». donne un concert aux enfants de tou­ Le 31 août 1906 l'Union de Mont­ tes les écoles maternelles et primaires Lyre amicale ville est dissoute. Elle sera réorganisée de la ville soit 600 enfants. Le même le 1" juillet 1 908. jour l'Harmonie passe à la résidence des personnes âgées Charles-Ferrant, à En 1981 une évolution a lieu avec Fontaine-le-Bourg la maison de retraite de l'hôpital l'achat de nombreux instruments grâce Fernand-Langlois. Au cours de cette à une convention passée entre la ville En 1 982, M. Langlois Robert, suc­ journée des mini-concerts sont donnés et la société pour un prêt. cède à son père M. Langlois Roger, dans différents quartier de la ville. Le décédé. En 1 982 la société doit faire face à de soir un grand concert est donné dans Encadrement : M. Langlois Bernard, grosses difficultés. L'actuel président : l'église Notre-Dame. président ; M. Langlois Robert, chef. M. Leboulenger prend en charge la res­ Dans le cadre du jumelage de ponsabilité de cette société. Sous Infrastructure : Local, pour les répé­ Neufchâtel-en-Bray avec Witchurch, titions. Ce local est une ancienne salle l'impulsion de son président, l'Union l'Harmonie s'est rendue en Angleterre musicale obtient une première subven­ de classe. pour le week-end de Pentecôte 87 tion de la ville, pour l'enseignement. Effectif : Trente musiciens. avec une délégation de personnalités. Ainsi naîtra l'embryon de la future En mai 88 l'Harmonie a reçu une délé­ Environ vingt concerts par an, ainsi École de musique qui s'est mise en gation de musiciens pour les fêtes de que des messes en musique. place avec la participation des musi­ Guillaume-le-Conquérant. D'ores et Une école de musique « malheureu­ ciens qui acceptent de prêter leur con­ déjà l'Harmonie est engagée dans la sement trop modeste faute de cours. préparation du bi centenaire de la Révo­ moyens » est dirigée par Mme Charles, En 1985, une nouvelle demande est lution sous la présidence du syndicat flûtiste, sociétaire. effectuée auprès du Conseil municipal d'initiative. 46 CMP - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 L'Harmonie voyage et se réunit Certains passent les examens de la Pour récompenser ses musiciens Harmonie fédération au mois de juin. tous les deux ans un voyage est offert de Charleval aux musiciens. Manifestations : quatre concerts par Harmonie composée de 43 exécu­ an, plus les manifestations habituelles tants, encadrés par un chef et deux (11 novembre, etc.), ce qui fait douze

sorties à la commune. A l'extérieur, six REGIONS

Harmonie sous-chefs. Parmi ces 43 exécutants, environ 15 jeunes à qui sont prodigués fois par an, en formation jazz-band de Grandcamps une heure et quart de solfège par canotier et maintenant en formation semaine, plus une demi-heure d'instru­ écossaise. ment, et en réserve également une Un orchestre de jazz de 15 musiciens NOS

L'Harmonie se produit dans la région dizaine de jeunes qui débutent le sol­ débute à l'intérieur de l'Harmonie pour à l'occasion de défilés, kermesses, fège et l'instrument. pouvoir faire quelques soirées. fêtes patriotiques. En 1 978, M. Chatillon André se sen­ tant fatigué, cède la baguette à son DANS

petit-fils Jean-Luc Bellanger, chef actuel. Quinze mois plus tard, M. Cha­ tillon, président fondateur, nous quitte à l'âge de 76 ans. Actuellement l'Har­ monie compte 35 musiciens, dont uine moitié de jeunes de moins de 1 8 ans. Elle est devenue depuis quelques temps un ensemble d'orchestre d'har­ MUSICALE monie à part entière et reste associa­ tion privée depuis sa création. VIE

En 1986, elle s'affilie à la Fédération musicale de Haute-Normandie, ce qui lui

permet de participer à deux festivals de LA musique. A la fin de cette année elle forme le pro­ jet de se classer dans le but de participer à des concours. A Grandcamp, l'Harmonie s'efforce avec l'aide de la municipalité de faire découvrir la musique aux jeunes à l'école. Nous souhaitons à l'Harmonie une pro­ gression constante pour la joie de tous.

canton. Un concert annuel est organisé semble trois groupes, dirigés par Agnès Chorale avec la participation de l'harmonie Gazet, répartis de la manière suivante : « Accord Parfait » locale ainsi que des concerts gratuits — Cantourelle : (chorale scolaire) sur place et dans les communes qui le pour les enfants de 6 à 10 ans, 40 Forges-les-Eaux souhaitent. Des rencontres inter­ membres environ. Répétition le lundi de chorales sont également envisagées. 16 h 45 à 17 h 30. — Cantilène : ouverte aux 1 1 à 14 La chorale « Accord Parfait » existe ans, 20 membres environ. Répétition le officiellement depuis avril 1986. N.D.des-Anges mardi de 1 7 h 45 à 1 8 h 45. Elle compte actuellement un tren­ Bihorel — Chorale des jeunes : ouverte aux taine de participants dirigés par Gervais filles à partir de 1 5 ans, 1 5 membres Demanneville, professeur au CES et à environ. Répétition le mardi de 1 9 h à l'école de musique de Forges-les-Eaux. Notre-Dame-des-Anges est une asso­ 20 h. Les répétitions ont lieu chaque mardi ciation loi 1901, déclarée le 7 juin soir, pendant la période scolaire, dans 1 988, dont le siège social est situé 1, L'ensemble de ces groupes se pro­ la salle de musique du CES. Son but est rue Joseph-Roy, école Notre-Dame- duit deux à trois fois dans l'année, dans de développer le chant choral dans le des-Anges à Bihorel. L'association ras- le secteur de Rouen et environs.

CMF - N° 419 - N0VEMBRE-DECEM8RE 19S8 47 Maîtrise St-Évode rice Durufle, Albert Beaucamp, Camille Mais plus qu'un étroit attachement à Maurane. une époque et à un lieu, l'ensemble de la Cathédrale 1978. Les contraintes de la vie vocal d'aujourd'hui cherche à retrouver moderne l'obligent à s'adapter. Elle ne l'esprit de découverte et de plaisir du de Rouen conserve que l'enseignement musical. chant de ces chantres qu'il a pris pour La mixité y est introduite ainsi que chez parrains. Cet esprit qui les conduisait les adultes. Peu à peu un nouveau chaque année à dresser leur podium La Maîtrise Saint-Évode est formée visage apparaît, animé par une tradition (leur «puy») devant la cathédrale pour d'enfants chanteurs (garçons et filles vivante. Les effectifs de la Maîtrise faire entendre à la population locale les sont admis à partir de la classe, de s'accroissent. œuvres religieuses et profanes qu'on CEI, quel que soit l'établissement sco­ leur avait adressées... avant de conclure laire fréquenté) et d'adultes. Parcou­ 1988. Un ensemble de 120 chan­ la fête par un banquet. Car c'est bien de rons rapidement la longue histoire des teurs la constitue. Associée à la vie de fête qu'il s'agit d'abord : ces amateurs enfants chanteurs : la cathédrale, la Maîtrise participe cha­ chantent pour leur plaisir et leur plaisir V* siècle. D'après les « Actes » de que dimande et fête, à la messe de 10 n'est complet que s'il est partagé par Saint-Evode, une école de chant existe, h 1 5 ainsi qu'aux événements de la ceux qui les écoutent. Mais il savent semble-t-il, dont lui-même, enfant, fai­ cité et de la nation qui y sont célébrés. qu'en matière de musique, le plaisir est sait partie. Tricentenaire de la mort de Corneille, d'abord fait de qualité, qualité de l'œu­ 40* anniversaire de la Victoire de vre, de l'exécution et de l'interprétation. XI* siècle. Des manuscrits nous ren­ 1945, 70* anniversaire de la bataille Ainsi, à quelques siècles de distance, seignent sur le chant liturgique à la de Verdun, millénaire Capétien, fêtes Evreux s'attache aujourd'hui à cathédrale. La présence d'enfants y est de Jeanne d'Arc. retrouver la tradition de ses musiciens mentionnée. Elle est aussi amenée à chanter cha­ qui faisaient et faisaient entendre de la XV* siècle. De jour et de nuit, ils que semaine devant un public de 300 à musique simplement «en l'honneur de assistent aux offices avec les chanoi­ 400 personnes minimum. Chiffre s'éle­ Madame Saincte Cécile», ou comme on nes, et doivent exécuter de mémoire, le vant durant l'année jusque 1 000, dirait aujourd'hui «pour l'amour de plain-chant. Durant le Moyen Age, leur 2 000 et davantage selon les fêtes, les l'art», un amour aussi exigeant que journée se passe presque entièrement circonstances, les périodes. l'honneur d'une sainte en Paradis. dans la cathédrale, où, installés derrière Rouennais, habitants de la région, le chœur, se déroule leur vie d'éco­ très nombreux touristes français et Contact: M. Michel Caulier, BP 551, liers ! étrangers, tel se présente le public. 27005 Evreux Cedex. Tél : 32.31.63.80. XVI* siècle. La Maîtrise devient une Les concerts figurent aussi parmi les des premières écoles de musique de activités de la Maîtrise, voyage en France. Princes et prélats demandent Pologne (1 987). Anniversaire d'événe­ Chorale des enfants de Rouen pour leur propre ments musicaux. Auditions de Noël à la Maîtrise. François Ier les écoute avec cathédrale, etc... de beaucoup d'admiration. Le répertoire s'enrichit de pièces polyphoniques. Les St-Valéry-en-Caux guerres de religion obligent la Maîtrise à quitter Rouen après le pillage de la Le Puy de Musicque Constituée il y a environ dix ans, elle cathédrale en 1562. Elle se réfugie à compte 50 participants. Elle donne Gaillon. Le Puy de Musicque est né en 1983 environ deux concerts par trimestre, XVII* siècle. Le culte revêt beaucoup de la rencontre de quelques chanteurs sans compter quelques messes, d'éclat. L'introduction d'instruments y amateurs d'Evreux et des environs. participe aux rencontres chorales (Yve- contribue. Les enfants apprennent à en tot - Montivilliers - Parmi jouer et reçoivent des leçons d'orgue. eux se trouvait Patrick Belliard dont les qualités de chef de chœur et Son répertoire est extrêmement varié XVIII* siècle. La Maîtrise est en d'ensembles instrumentaux étaient ; allant de la Renaissance, à la liturgie pleine prospérité lorsque la Révolution déjà bien connues à Evreux. Il prit natu­ russe, au folklore hongrois, Sud- la disperse. François-Adrien Boïeldieu, rellement la direction du nouvel Américain, aux negro-spirituals et aux un de ses élèves qui deviendra célèbre, ensemble vocal ainsi constitué. chansons contemporaines. la quitte alors. La Maîtrise connaît une La ville donne les subventions néces­ période difficile jusqu'en 1846. C'est sans doute par le nom qu'il a saires (partitions, matériel, etc...), Elle XIX* siècle. Elle participe à de gran­ choisi de se donner que Le Puy de dépend de l'École de Musique de Saint- des auditions dont « Mors et Vita » de Musicque exprime le plus clairement Valéry-en-Caux. Gounod, sous la direction du composi­ son attachement à un style musical et à teur. En 1898, elle s'installe dans la région où il s'est créé. La ville l'ancienne Officialité diocésaine, rue d'Evreux fut au XVIe siècle le lieu d'un Saint-Romain, ses locaux actuels, et concours de composition polyphonique Una Voce reçoit le nom de « Saint-Évode ». Des organisé par la confrérie des chantres compositeurs, des musiciens de grand de la cathédrale à l'instigation de l'un Le Havre talent se forment sous la direction de d'entre eux, qui était aussi un des plus maîtres de chapelle et de professeurs fameux musiciens de son temps, Guil­ La chorale Una Voce du Havre s'est de valeur. laume Costeley. Ce concours, dit puy de formée parmi les membres de l'associa­ musique, ou «de musicque» comme on XX* siècle. Création de l'Association tion nationale Una Voce, dont le siège écrivait alors, sut attirer quelques-uns est à Paris, 10, rue de Rome. Cette Saint-Évode. Son but, apporter une des plus remarquables musiciens de aide financière et diversifiée à la Maî­ association s'est donnée comme but : l'époque, venus de toutes les régions la défense du latin... du chant grégo­ trise dont le rayonnement artistique se du royaume. poursuit malgré les difficultés et les rien et de la polyphonie latine et fran­ épreuves des deux guerres. Citons Le Puy de Musicque inscrit donc avec çaise, dans les offices de l'Église catho­ quelques musiciens, parmi beaucoup prédilection dans son répertoire les lique. d'autres, issus d'elle. Trois prix de œuvres de Guillaume Costeley et des En mars 1 967, une section de cette Rome : Paul Paray, Robert Bréard, musiciens de la Renaissance, principa­ association vit le jour au Havre et bien Pierre Villette, nommons encore : Mau- lement ceux qui concoururent à Evreux. vite une chorale s'est formée avec le 48 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 concours de nombreux chanteurs. veillée, c'est la naissance de la Chorale Aujourd'hui, nous sommes à la veille Elle existe depuis 21 ans et elle Paroissiale. de notre seconde prestation... Pour compte environ 25 à 30 choristes. Mai 1980, la chorale a grandi, qua­ cela, un long travail a été nécessaire, et rante choristes apportent leur concours chaque mardi, malgrès les activités des à la fête solennelle du huitième cente­ uns et des autres, nous avons eu le naire de Saint-Laurent O'Toole. même plaisir de nous retrouver, sous la Ensemble vocal conduite de notre « chef », pour prépa­ Octobre 1 980, ces mêmes choristes REGIONS rer ce concert et travailler les différen­ au Moustier chantent la messe télévisée. tes œuvres que nous vous présentons ce soir, conscients des difficultés que Date de création : septembre 1983, 1 983, les mois ont passé, les années certaines d'entr'elles représentaient NOS

type loi 1901, dirigé par un Chef de aussi... Certains sont partis, d'autres telle le « Miséricordias Domini » de chœur (Michel Sauvage) et un Conseil sont arrivés, beaucoup sont restés... Mozart, mais mettant tout notre cœur de chorale de huit membres élus. Nous nous retrouvons alors une cin­ pour éssayer de ne pas trop vous déce­ quantaine de personnes pour unir nos voir. Composition : 50 à 60 membres voix, exprimer notre joie, faire parta­ Véritable microcosme, notre chœur DANS

répartis en quatre pupitres : alto, ger, bien modestement certes, notre accueille tous les âges, toutes les pro­ soprane, ténor, basse (à partir de 1 7 plaisir de chanter... Et si notre vocation fessions... C'est sans doute là l'un des ans). première a peu à peu laissé la place au aspects le plus riche, le plus heureux, le travail du chant choral plus élaboré, plus tonifiant que nous nous efforce­ Activité nous gardons toujours notre vocation rons toujours de sauvegarder. Et si de chorale à caractère religieux. nous sommes conscients qu'en musi­ L'ensemble vocal du Moustier a créé C'est dans cet esprit qu'à noël que la perfection n'est jamais atteinte, il y a trois ans les « rencontres chora­ 1983, La Maîtrise de la Collégiale est nous nous remettons sans cesse en les » de Montivilliers en collaboration née, offrant son premier concert à un question, ce qui, de toute évidence, MUSICALE avec la ville et la fédération « A Cœur nombreux public venu l'encourager. nous rend ce travail si passionant !! Joie ». Cette manifestation connaît un

succès grandissant et cette année plus VIE de 300 choristes venus de toute la Normandie sont attendus pour un nou­ veau week-end de chants autour d'un LA grand chef de chœur venu de Belgique. Un atelier enfants existe également pendant ces rencontres dont le point d'orgue est un grand concert final par l'ensemble des participants.

Maîtrise de la Collégiale d’Eu

Depuis 1 983, la Maîtrise de la Collé­ giale d'Eu, dirigée par Béatrice Bourdet, a produit quinze concerts dont un en Allemagne en juin 1 987. Elle compte désormais 60 choristes et chante des œuvres à quatre voix mixtes d'un niveau correct tels des extraits du « Messie » de Haendel, la « Messe à 2 orgues et Chœur » de L'Ensemble Vocal Cantilien compte Louis Vierne, des extraits de la « Pas­ Ensemble vocal parmi ses membres de solides musi­ sion selon saint Jean » de J.-S. Bach, ciens qui sont, soit chef de pupitre pour « Offertoire Misericordias Dominé », Cantilien assurer le travail voix par voix, soit des « Laudate Dominum KV 339 » de pianistes pour construire un soutien Mozart, des Noëls anciens, etc... instrumental cohérent. En 1 975, la municipalité de Canteleu Toutes ces œuvres sont accompa­ Le recrutement du chœur se fait dans gnées à l'orgue par Martine Ranson, (banlieue ouest de Rouen) décide de tous les milieux cantiliens ou non, titulaire de l'orgue de l'église Saint- créer au sein de l'Ecole municipale de musiciens ou non, Jacques du Tréport, musique un ensemble vocal. De quelques chanteurs réunis sous la Un soutien constant de la municipa­ La Maîtrise émet le souhait de chan­ direction de Paul Dupuis l'« Ensemble lité à travers l'Ecole municipale de ter un jour un Requiem (Faure ou Vocal Cantilien » est très vite passé à musique permet de faire appel à des Mozart) avec un orchestre. une cinquantaine de choristes, ce qui solistes et de constituer un orchestre lui permet d'aborder des œuvres avec pour les grandes œuvres du répertoire. Quelques mots sur orchestre et depuis 1985, c'est Au cours de ces années, sous La Maîtrise de la Collégiale... soixante-dix chanteurs qui se réunis­ l'impulsion dynamique de son chef, sent chaque semaine. l'Ensemble Vocal Cantilien s'est consti­ Noël 1979, premiers balbutiements La vocation de cet « Ensemble » est tué un vaste répertoire. de La Maîtrise, qui alors ne porte pas de promouvoir, au cours des différen­ Pour la saison 88/89, l'Ensemble encore ce nom... Une vingtaine de per­ tes prestations « toutes formes et tous Vocal prépare un concert de musique sonnes se réunissent pour animer la genres » de musique chorale. européenne baroque et la célébration

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 49 du bi-centenaire de la Révolution. L'« Ensemble » s'est produit de Ensemble vocal du Mesnil-Esnard nombreuses fois en Haute-Normandie tant dans les grandes agglomérations La municipalité du Mesnil-Esnard liste » à la charge de la commune. que dans les petites communes rura­ décide en 1980 de créer une chorale Depuis 1986 se construit une cho­ les ; il a participé au Festival d'Eté de d'adultes. Ainsi une « quarantaine » de rale d'adolescents qui se trouve être la Seine-Maritime et aux différent rencon­ chanteurs se réunissent chaque continuité logique de la précédente for­ tres chorales de la région et aux fêtes semaine. mation. de la musique, et provoque des échan­ En 1988, la chorale passe en asso­ ges avec d'autres chorales soit dans ciation 1901 dont le président est M. Activités l'est de la France ou avec l'Allemagne Jean Blanpain. Conjointement se forme Ces trois chorales participent active­ et participe activement à la vie musi­ une chorale d'enfants dont l'effectif ment à la vie musicale de la commune, cale de Canteleu. variable se situe à 45 petits chanteurs repas des anciens, fête annuelle, fête qui dès le CE2 viennent répéter chaque de la musique, etc. et les différentes semaine. prestations emmènent ces groupes à Ensemble vocal Il faut ajouter que les enfants de la travers l'agglomération rouennaise et commune du Mesnil-Esnard bénéficient provoquant des échanges des regrou­ Cantabile d'une heure de musique hebdomadaire pements et bien sûr pour 1989 la prise sur le temps scolaire, depuis les Révolution sera évoquée, et après la Créé en 1985, l'Ensemble vocal classes de CP aux CM2. Cet enseigne­ soirée tzigane de 1988 il y aura une Cantabile regroupe des amateurs dont ment est dispensé par un « spécia- soirée viennoise. certains sont issus de la classe de chant de l'École Nationale de Musique de Notre-Dame de Gravenchon. Il est actuellement dirigé par Mireille- Annie Mialhe, professeur de formation musicale dans cette même école de musique. Il a participé à différents concerts- animation sur des époques ou des thè­ mes définis (musique française du début du XXe siècle, autour de François-Couperin, Noël au château de Saint-Thurien, centre de formation et d'animation culturelle.). Il a donné des concerts avec les orchestres des Conservatoires de Gra­ venchon et de Grand-Couronne. L'Ensemble continue sa formation en relation avec le Centre d'art polyphoni­ que de Haute-Normandie. Direction : Mireille Mialhe - Maillard, professeur à l'École Nationale de Musi­ que de Notre-Dame de Gravenchon. Nombre de participants : douze Concerts : A capella ou non, suivant La chorale d'adultes se déplace à tra­ demandes et programmation. Ensemble vocal de vers l'agglomération rouennaise et se trouve à effectuer des rencontres et Subventionné par l'Association des Sotteville-les-Rouen échanges avec d'autres chorales. La Amis de la musique de Notre-Dame de Révolution française sera évoquée en Gravenchon. 1989 et aussi un programme en coo­ Chorale : Concordia Dans le cadre de ses activités l'Ecole municipale de musique décide en 1 980 pération avec la classe de guitare. L'association : Foyer rural de Belbeuf de créer une chorale d'adultes et Chef : Michel Hatay (47 ans) d'enfants. Nombre de choristes : environ 45 Répertoire Ensemble vocal Répertoire : Chorale adultes : chansons du réper­ De la Renaissance à nos jours. toire traditionnel renaissance, romanti­ Proscenium Quelques projets pour 1988 - 89 : que et moderne ; des polyphonies reli­ audition pour les anciens de Belbeuf en gieuses et actuellement travaille du Né en octobre 1985 à Pont-Audemer, janvier 89 - voyage en Allemagne avec Vivaldi ; des sélections d'ouvrages lyri­ l'ensemble Proscenium a déjà exploré trois concerts du 29 avril au 18r mai ques sont au programme. plusieurs aspects de la musique vocale, 89. La chorale des enfants aborde des de la Renaissance jusqu'au répertoire contemporain. Recrutement : mélodies simples jusqu'aux polypho­ nies plus complexes avec accompa­ En marge de sa responsabilité dans La section chorale fonctionnant dans gnement instrumental le plus souvent l'animation culturelle de la région Risle- le cadre du foyer rural de Belbeuf, la fait par eux-mêmes. Seine, Proscenium s'est produit égale­ chorale est ouverte à tout le monde. Le ment au Mans et en Angleterre. niveau des choristes est donc très Activités hétérogène. Un professeur de chant Les deux chorales participent à la vie Au total, une douzaine de concerts en donne des cours aux personnes inté­ de l'Ecole de musique et naturellement trois ans, qui lui ont permis d'aborder ressées dans le cadre du foyer rural. de la commune. un répertoire assez vaste. 50 CM F - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 Pour sa saison 1988-1989, l'Ensemble se faisant cruellement sentir dans les vocal prépare, outre un concert de Chorale années 70, il convenait de trouver une musique baroque qui sera donné à solution réaliste tenant compte des Pont-Audemer, un programme de mu­ André Caplet intérêts de l'une et l'autre chorale en sique de la Renaissance, «Missa de créant une Association nouvelle sous le beata virgine» de Josquin Des Prés, qui Le Havre nom d'un grand musicien cher aux sera dirigé par un musicologue rouen- havrais « André Caplet », REGIONS nais M. Jacques Feuillie.Ce programme sera l'objet de plusieurs concerts à Au Havre, Ce grand compositeur né au Havre Rouen et au festival de musique an­ le chant choral en 1878, décédé à Neuilly en 1 925. cienne de Metz. Prix de Rome en 1901 devant Mauri­ a aussi le vent ce Ravel. Compositeur, chef d'orches- NOS En juillet 1989, l'ensemble Prosce­ en poupe... tre, notamment à Boston de 1910 à nium fera également une tournée dans 1914. le centre de la France avec un pro­ Si Arthur Honegger semble regretter gramme de musique baroque et accom­ dans son autobiographie : « Je suis En 1979, la direction musicale des pagné de musiciens baroques. DANS

compositeur », d'être « né dans la ville Chœurs et Orchestre André Caplet fut la moins musicale qui soit », l'auteur du confiée à Jean Legoupil, jeune et talen­ « Roi David » et de « Jeanne au tueux musicien havrais. Prix de compo­ Ars Viva, Bûcher » serait aujourd'hui le premier à sition de musique de chambre et reconnaître que les temps ont bien d'orgue du Conservatoire National de la chœurs d’Evreux changé. région de Rouen, organiste titulaire de Le Havre n'est pas seulement métro­ la cathédrale du Havre, professeur L'association Ars Viva, choeurs pole de la mer et ville de négoce ! La d'orgue aux Ecoles Nationales de Musi­ d'Evreux est née en juin 1986. Pourtant, liste des manifestations musicales qui que du Havre et de Notre-Dame de Gra- MUSICALE si la structure est nouvelle, le groupe et marquent chaque saison culturelle est venchon, ce chef compétent et dyna­ l'objectif ne le sont nullement. C'est en bien au contraire le reflet de la richesse mique a su communiquer à la formation 1973 qu'un petit groupe de treize per­ et de la diversité de l'étonnante vie qu'il dirige sa passion pour la musique VIE

sonnes, avec à leur tête un jeune chef, artistique qui anime la cité et de et son souci de la perfection.

Patrick Belliard, décide de créer une l'importante place que tient la musique LA chorale ébroïcienne. dans le cœur des havrais. En 1989, les chœurs André Caplet célébreront leur 10ème anniversaire. Ars Viva, chœur d'Evreux s'est Parmi les excellents ensembles musi­ Jean Legoupil a voulu, pour cette cir­ assigné trois objectifs principaux : caux qui prospèrent au Havre, il est une constance, faire revivre, au cours de 3 chorale particulièrement chère aux - tout d'abord, susciter et vivifier l'ex­ concerts, les grands moments musi­ mélomanes. Elle a une histoire : caux de ces 10 csrnières années. Le pression musicale et vocale par toute activité de formation, de création et choix était difficile, aucune œuvre ne Les Chœurs André Caplet méritait d'être exclue ! « Le Roi de diffusion, David » d'Arthur Honegger sera au pro­ - ensuite, l'association veut être un Entièrement formée de musiciens gramme du premier concert. Le second pôle d'animation de secteur par l'or­ amateurs, c'est le 1 6 février 1 979 que comportera de larges extraits du ganisation de petits concerts avec naît cette chorale issue de la fusion de « Messie » de G.-F Maendel et le support instrumental réduit; deux anciennes sociétés au passé pres­ « Magnificat » de J.-S Bach. Quant au - enfin, Ars Viva, chœurs d'Evreux veut tigieux : « La Lyre Havraise » fondée troisième, il sera consacré à des être l'ambassadeur de la culture en 1867 et « La Gamme » créée en œuvres d'André Caplet, Lili Boulanger vocale et musicale ébroïcienne aux 1939. Les difficultés de recrutement et Joseph Vallé. quatre coins du département, de la région, voire hors région.

Le programme pour cette année : - 14 février 1989 : Concert dans le cadre du bicentenaire de la Révolution française : «La Mar­ seillaise» de Berlioz avec l'orchestre des Concerts Lamoureux. Direction J.-C. Bernède. -18 mars 1989 : Concert autour de l'orgue romanti­ que : Liszt («Via Crucis»), Mendel- shonn («Mottets»). Direction : P. Bel­ liard. - 11 juin 1989 : Concert au Bec Hellouin avec un pro­ gramme de musique romantique.

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 51 Ensemble vocal Directeur : M. Jacques Chauvin Des médailles C.M.F. et F.M.N. récompensent les choristes pour leur du Val-de-la-Haye L'Orphéon mixte est certainement ancienneté et leur assiduité aux répéti­ dans les sociétés les plus anciennes de tions, concerts et autres sorties musi­ la Confédération Musicale de France. cales. Association essentiellement à carac­ tère amateur, a pour but de rassembler des personnes qui aiment la musique et, particulièrement le chant. Elle se réunit une fois par semaine, pour répéter sous le direction de Nande Séligmann, des chants d'un répertoire varié : renaissance, negro-spirituals, musique religieuse, airs d'opéra, etc... Cet ensemble comprend actuelle­ ment 52 membres qui assistent régu­ lièrement aux répétitions, se produi­ sant en moyenne, deux à trois fois par an, bénévolement, à la demande de diverses associations et ce, exclusive­ ment dans la région. Chaque année, elle clôture sa saison par un concert donné en l'église du Val- de-la-Haye. En juin 1 989, elle fêtera le 208 anni­ versaire de la création de l'Ensemble Vocal.

L’Orphéon mixte de sance jusqu'à nos jours, d'inspiration Chorale populaire ou savante, a capella ou avec St-Pierre-les-Elbeuf instruments (basse continue, quatuor Lucien Brasseur de cuivres ou orchestre de chambre). L'Orphéon est né en 1 867, à la suite Depuis la mort de Lucien Brasseur, le d'une promenade des chantres de Rouen 4 avril 1986, l'ensemble vocal Lucien l'église de Saint-Pierre-du-Liéroult, Brasseur est dirigé par Daniel Bargier. dans une commune voisine, La Saus- L'ensemble vocal Lucien Brasseur a saye. Amateurs de musique sacrée ou été créé, en octobre 1 963, par Lucien profane, ils se mirent à chanter Brasseur, chef des chœurs du Conser­ |'« Hymme à la Nuit ». Le châtelain, vatoire de Rouen. Chorale mélomane, M. de Bosteney, les écou­ Depuis sa création, il a donné de Méli-Mélodie tant ému et admiratif, leur remit une nombreux concerts à Rouen et dans bourse pour leur permettre de mettre toute la Normandie. En particulier, il a Créée en 1987, elle fait partie du sur pied leur société. Une trentaine à pris part à plusieurs festivals d'été de la groupement des enseignants de la cir­ cette époque, ils allaient glaner dans la Seine-Maritime et à l'Année des conscription de Lillebonne (GECL). région médailles et palmes sous la Abbayes. baguette de cinq directeurs. Les objectifs essentiels sont les sui­ L'ensemble vocal Lucien Brasseur vants : En 1 936, un recrutement important s'est déplacé en Allemagne, où il a été • apporter aux enseignants matière à de femmes fit que la société changea chaleureusement accueilli quatre fois, l'éducation musicale dans leur classe de nom et devint l'Orphéon mixte. spécialement à Hanovre, à Osnabrück, avec des chants et des jeux musicaux ; pendant la semaine française, dans l'île Les armoiries brodées sur la bannière • donner à chacun un minimum de de Heligoland et en Angleterre, en par­ et le drapeau sont celles des vitraux de bases solfégiques. Aborder des chants ticulier à Norwich, Penshurst, Eden- l'église du Liéroult, berceau de la polyphoniques à 3 et 4 voix, donnant bridge et Hastings. société. Les choristes sont très atta­ ainsi la possibilité de concerts et de chés à cette église, les messes de Il a réalisé des échanges de visites rencontres avec diverses chorales ; Sainte-Cécile y sont toujours célébrées avec le « Môdchenchar » de Hanovre, • participer à l'animation des circons­ (jusqu'à ce jour !). les « Broadlen Singers » de Narwich et criptions départementales de l'Éduca­ La guerre de 1 939-45 lui enleva des le « Hastings Chamber Choir ». tion Nationale de Lillebonne et Yvetot. êtres chers, mais « l'esprit Orphéon » L'ensemble vocal Lucien Brasseur a La chorale regroupe une trentaine de était là. Sous la baguette de Mme Nelly chanté avec l'orchestre de chambre de choristes venant des divers points des Mulet, les exécutions continuèrent en Rouen en 1979 et 1982, les « Petites circonscriptions de Lillebonne et Yve­ vue de recueillir de l'argent pour les liturgies » d'Olivier Messiaen, en pré­ tot. colis aux prisonniers et des aides aux sence du compositeur. veuves et orphelins. Elle continue sa formation en liaison Composé actuellement de 26 chan­ Maintenant, l'Orphéon mixte de avec le centre d'Art polyphonique de teurs, tous amateurs (8 soprani, 6 Haute-Normandie. Saint-Pierre-les-Elbeuf « tourne » régu­ ténors et 6 basses). lièrement avec 30 ou 40 choristes. Il Elle donne quatre à cinq concerts par effectue une vingtaine de concerts Son répertoire est très varié : musi­ an dans la région rouennaise et dans l'année. ques profanes et sacrées de la Renais- havraise. 52 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 La Chorale organise des concerts, cipe également volontiers à diverses Chorale avec ou sans orchestre, dans des lieux manifestations culturelles ou artisti­ de culte ou profanes, anime des mes­ ques organisées par des Villes ou des Bernard Dearing ses et des veillées de prière ; elle parti- Associations • Le Havre REGIONS

Ayant succédé à la Chorale « Chef de Caux » créée il y a 40 ans, à Sainte- Adresse, par Bernard Dearing, la Cho­ rale Bernard Dearing est une associa­ NOS

tion régie par la loi de 1 901. Objet : favoriser et promouvoir la for­ mation musicale et artistique du chant choral dans le répertoire ancien et moderne, que ce soit dans les œuvres DANS profanes ou religieuses. L'Association jouit d'une entière liberté et n'est ratta­ chée à aucune opinion politique ou con­ fessionnelle. Toutefois, ses membres doivent respecter les principes chré­ tiens qui inspirèrent l'action de son fon­ dateur, Bernard Dearing, et que les membres de la chorale veulent perpé­ MUSICALE tuer. Composition : une cinquantaine de choristes (membres actifs), des mem­ VIE bres bienfaiteurs, et cinq membres d'honneur . LA Fonctionnement et activités. La Direction musicale est assurée par Mme Françoise Ottmann, qui a suc­ cédé à Bernard Dearing depuis son décès le 5 février 1986.

Au répertoire, des chants d'hier tre d'art polyphonique de Haute- Chorale « VocaSis » (Renaissance) des chants traditionnels, Normandie. quelques pages classiques et aussi des Prévisions pour 1988/1989 : Le Havre chansons contemporaines. Troisième rencontre chorale de Mon- La chorale « Vocalis » , s'est cons­ tivilliers (ce rendez-vous est devenu Malgré son jeune âge, cette chorale a tituée officiellement en association (loi traditionnel pour Vocalis). Rencontre pu se constituer des programmes de 1901) le 22 octobre 1985. annuelle de Pont-Saint-Pierre. A des d'activités musicales intéressants et dates non encore précisées : concerts Une cinquantaine de choristes pren­ c'est ainsi qu'elle a participé aux nom­ à Saint-Jouin-Bruneval et Saint-Vigor- nent part régulièrement aux répétitions breuses rencontres inter-chorales orga­ d'Imonville. Commémoration du bicen­ hebdomadaires qui se déroulent à cette nisées dans la région et pris part à des tenaire de la révolution. Choralies de même adresse. La chorale est dirigée par fêtes locales. Indépendamment, une Vaison-la-Romaine. Jean-Marie Crevât, chef de chœur. quinzaine de choristes ont suivi des Celui-ci est assisté dans sa tâche par stages de formation vocale, musicale, Parallèlement à la chorale mixte se deux adjoints chefs de chœur : Liliane des journées de formation pour direc­ développe également une chorale Maillard et Denis Routel. tion de chœur, mis en place par le Cen- ouverte aux enfants de 8 à 1 3 ans. PROTON-CAPILLERY Sari 31, quai Pierre-Scize - 69009 LYON -

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CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 53 Fin octobre 1978, l'harmonie muni­ de chambre sous cette forme en la fai­ La Renaissance cipale participe aux cérémonies du sant rayonner au Havre et aussi dans la Jumelage avec la ville allemande de région. Son répertoire va de la musique de Doudeville Bad-Nenndorf près de Hanovre. Les baroque à la musique contemporaine. cérémonies se déroulent dans le cadre Lors de chacun de ses concerts l'Asso­ Par un arrêté en date du 2 janvier du château de Calleville. ciation invite un soliste à se produire avec elle. 1 886, M. Gustave Halu maire de Dou­ Le 1er décembre 1979, notre harmo­ deville décidait la création d'une nie « La Renaissance » de Doudeville Chaque année l'orchestre de l'Asso­ société municipale, à qui il donnait le donne un concert de grande classe en ciation donne six à huit concerts. nom de « Renaissance ». l'église de Canville-les-Deux-Eglises, sous la présidence de M. Lecanuet, Les membres de l'orchestre de « La Renaissance » comprenait alors 25 membres exécutants, son pre­ président du Conseil général de la chambre ont trouvé le contact avec un Seine-Maritime. public large dans une atmosphère de mier chef étant M. Emile Carel. convivialité propre à la musique de Notons enfin que ces dernières La première guerre mondiale vint chambre. années plusieurs manifestations ont eu malheureusement freiner cet élan, et lieu soit à Doudeville, soit dans le Péri­ Ils assurent eux-mêmes le fonction­ avec elle la société tombe en sommeil gord, dans le cadre d'échanges avec le nement administratif de l'Association. — trois musiciens meurent pour la Groupe Folklorique local de Sainte- France, plusieurs autres sont blessés. Croix-de-Mareuil. Au début de l'année 1 920 la société repart de bon pied avec M. Eugène Vit- Orchestre coq et comme président M. Henri Mauger. L’Association Symphonique de dix-neuf ans plus tard, la musique était à nouveau démantelée par la des Concerts l’Agglomération guerre. Cette fois tout espoir de survie semblait bien minime. André Caplet Elbeuvienne M. Maillard, trésorier depuis 1923, Si on y regarde d'un peu près, la pensait à la Libération et dans l'ombre Le Havre « grande chance :> pour les mélomanes préparait un nouvel essor, le 1er sep­ de la région se situe en 1959, lorsque tembre 1 944, nos musiciens, sous la Historique Jean Letellier quitte les fonderies de Bil­ direction de M. Lucien Gruel entraî­ Fondée en 1948 (déclaration au lancourt pour venir à Cléon. naient le 1er défilé de Liberté. Journal officiel du 25 mai 1948), l'Association des Concerts André Car infatigable bénévole, il fonde dès M. Gruel cédait sa baguette de chef à Caplet s'est donné initialement pour 1960 avec des collègues Renault de M. Duhoux en 1 964. mission de faire revivre les activités l'époque, le groupe artistique « Les musicales au Havre à l'issue de la der­ Dauphins » En février 1 968, M. Capron prend la nière guerre. direction de la société de fanfare D'abord soutenu financièrement par le qu'elle était au départ, harmonie elle L'orchestre cessa peu à peu ses acti­ Comité d'Etablissement de la Régie devient. vités à partir de 1 976, jusqu'au jour où Renault cet orchestre devint en 1970, à la Un festival de musique a eu lieu. la renaissance se produisit sous la demande des municipalités, l'O.S.A.E., direction de Jean Legoupil. sa vocation s'élargissant du coup à Le 9 mai 1 976, devant le château de l'ensemble de l'agglomération. Calleville, mis spontanément à la dispo­ Direction musicale sition de la musique par son président La formation oscille entre 50 et 55 per­ d'honneur et grand ami, M. le Baron C'est donc à Jean Legoupil que l'on sonnes et a déjà donné, depuis sa créa­ d'Etchegoyen. doit, non seulement la direction musi­ tion, 70 concerts gratuits grâce aux sub­ cale de l'Ensemble, mais aussi la réu­ ventions de toutes les municipalités de Ce festival se déroula devant 3.000 nion d'artistes venus d'horizons diffé­ l'agglomération elbeuvienne. spectateurs. rents, unis autour de lui par la seule fer­ Le S.I.V.O.M. reconnaît en 1980 le Une audition parfaite, un cadre veur musicale. caractère intercommunal de l'orchestre magnifique et un temps splendide, en inscrivant à son budget une subven­ favorisent la réussite de cette grande Activités tion destinée à l'O.S.A.E. journée anniversaire de notre belle L'orchestre de l'Association est un Jean Letellier ne cesse de souligner société. orchestre de Chambre composé sui­ avec plaisir l'important travail en pro­ 14 et 15 mai 1977, l'harmonie vant les circonstances de 15 à 20 fondeur, qui a permis de présenter aux municipale visite la ville sœur de Bisse- musiciens. Il s'est donné pour mission amateurs de musique 560 œuvres gem en Belgique. de faire connaître et aimer la musique dont 314 différentes. 54 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 Afin d'être plus accessible à un A la direction, se succédèrent M. public sans cesse grandissant Jean Orchestre Vochelet en 1940, M. Metayer en 1942 et Letellier a su marier heureusement son Rémy Metayer de 1973 à ce jour. orchestre avec des chorales et ensem­ Symphonique de bles vocaux de la région. L'O.S.A.E. a L'O.S.D. se produit en public tant à ainsi fait œuvre utile. Déville-les-Rouen Deville que dans la région et même à Rouen en mars 1946 pour l'accompa­

Bonne chance et longue vie à l'Orches­ gnement très réussi du « Soldat de REGIONS tre Symphonique de l'Agglomération Fondé en 1938, l'Orchestre Symphoni­ Chocolat », opérette d'O. Strauss, Elbeuvienne. que de Déville-les-Rouen s'est donné totalisant ainsi plus de 150 presta­ pour mission de faire connaître et aimer tions. On peut noter également les du grand public les œuvres symphoni­ cérémonies de jumelage avec des villes NOS

ques classiques et modernes du réper­ d'Allemagne, d'Angleterre et d'Italie. toire. Depuis la participation très remar­ quée à l'inauguration du centre culturel L'effectif oscille entre 45 et 50 Voltaire en 1 966, l'O.S.D. donne régu­ DANS

musiciens, cependant, pour la soirée lièrement chaque saison dans cette du 50e anniversaire, l'orchestre était belle salle, trois concerts suivis par un renforcé et comptait 60 exécutants. très fidèle public. Notons également un concert annuel avec la participation de Après M. le docteur Camille Perron qui l'Ensemble instrumental de Notre- fut le premier président, se succédèrent Dame-de-Bondeville et les chorales de M. J. Lardreau en 1940, M. François en Maromme et Notre-Dame-de- 1949, M. Bizet en 1973, M. Bernard en Bondeville en l'Eglise Saint-Pierre de

1978 et M. Trouchard en 1985 à ce jour. Déville. MUSICALE

VIE

LA

CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 55 déjà porté ses fruits : programmes Pasquier et tant d'autres s'honorent de Jean-Pierre équitablement répartis à travers les concerter avec un ensemble qui diverses missions, locales ou régiona­ s'affirme alors comme le plus somp Berlingen les, en France ou à l'étranger. tueux des écrins. Infuser le maximum d'émotion dans Jean-Pierre Berlingen est homme de la rigueur la plus stricte, tel est l'idéal réflexion. Pas seulement de méthode. d'un musicien qui sait ce qu'il en coûte Sans doute traduit-il son intime convie de « bien faire les notes » mais qui tion quand il met l'épanouissement n'oublie jamais ce qu'il y a derrière car musical en équation avec les relations la musique est aussi un acte d'amour humaines. qui, selon le vœu de Beethoven, « part Aussi bien emprunterai-je à Pascal une du cœur pour aller au cœur ». dernière image, celle qui résume le mieux, Travailler avec un orchestre modelé par semble-t-il, l'idéal de ce parfait musicien : un tel maître, quelle joie pour les Chan­ « Là où l'on s'attendait à trouver un teurs de Saint-Eustache, et pour leur auteur (ici un artiste), on découvre avec chef ! ravissement qu'on a rencontré un homme :>. Ne nous étonnons pas que des solis­ tes aussi prestigieux que J —P. Rampai, Emile MARTIN Maurice André, Pierre Amoyal, Régis Maître de Chapelle de Saint-Eustache ... un chef dont le dynamisme éclairé puise dans la ressource intérieure de l'homme

Salle Pleyel, où je dirigeais l'orches­ tre Lamoureux et les Chanteurs de Saint-Eustache dans la « Messe en si ». Au premier rang des cordes, je remarquais un garçon, encore adoles­ cent. Ce jeune violoniste méritait de faire carrière. Il était écrit que deux princes de l'archet, Jacques Thibaud et lascha Heifetz précisément, lui révéleraient la magie d'un instrument que ses parents avaient eu l'heureuse idée de lui offrir pour son neuvième anniversaire. En attendant, il travaille avec Roland Charmy, puis Joseph Calvet. A 1 8 ans, il sera violon solo d'un trio réputé, après une moisson de premiers prix récoltés rue de Madrid. Au contact d'un Fricsay, d'un Jochum, d'un Charles Munch surtout, il fait aussi l'apprentissage d'un métier qui le hante : celui de chef d'orchestre. A la fin de 1982, le songe devient réalité. Il est nommé directeur et chef permanent d'un ensemble devenu, sous son impulsion, un orchestre « mozartien » régional. Pas de véritable artiste qui ne soit d'abord « de métier :>. Jean-Pierre for­ gera le sien au creuset de Lamoureux, de la Société des Concerts du Conserva­ toire, des orchestres de l'O.R.T.F. Sans renoncer pour autant, pour notre plaisir, au merveilleux sésame qui lui a ouvert les portes de tant de para­ dis sonores... Un musicien d'orchestre a sur ses émules l'avantage d'un métier qui l'a familiarisé avec des conducteurs multi­ ples et divers. Il a pu comparer, jauger les méthodes, les singularités et en éprouver parfois les vicissitudes. Le beau travail de Jean-Pierre Berlin­ gen à la tête de l'Ensemble Orchestral a

56 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 REGIONS

NOS

L'Orchestre du Grand Turc de Jacques Hélian et Ray Ventura. Les L’Orchestre musiciens du « Grand Turc » savent vous propose :

tout faire : chanter du Boris Vian, dan­ DANS du Grand Turc Le concert Hilarant : ser le chacha, se changer en rockers ou Ce spectacle inédit, insolite et bouil­ commenter en direct les courses à Pour l'Orchestre du Grand Turc, créé lonnant de sketches originaux, con­ Auteuil. en 1979, le plaisir du jeu ne s'arrête cocté par Jacques Petit et ses seize Dansez maintenant : (animation dan­ pas à l'utilisation des instruments. Il musiciens-comédiens, vous présente sante) passe aussi dans la salle I un cocktail musical et humoristique On retrouve le plaisir de danser avec l'Orchestre du Grand Turc. Sous la baguette magique de leur chef, dont cette formation unique a le secret . Abandonnez-vous à la griserie de la Jacques Petit, ils produisent un anti­ MUSICALE

valse, au plaisir du fox-trot et de la dote radical et musical à la morosité Les titres des morceaux choisis n'auraient pas déplu à Erik Satie : « La polka, au vertige du tango renversé ou ambiante. succombez au charme langoureux de la Cintième », « One step de l'asile cen­ VIE

A son « catalogue », trois specta­ tral », « Mambo sapin ». « Rondo alla rumba et aux doux frissons de la cles : « Le Concert Hilarant », « Un siè­ Grand Turc», « Hannon de béguine. cle de Chansons » et « Dansez Mainte­ Pachelbel... » avec Jacques Petit et Le Fêtez vos retrouvailles avec ces nou­ LA nant » pour alterner musique, chan­ Grand Turc, la musique s'exprime avec velles danses de l'ancien temps. sons, sketches, danses et mise en tout ce qu'il faut d'ingrédients . scène et quelquefois pour les mélan­ (Etant donné la densité des textes, la Toute la musique du Caf'conc' au ger... suite de la Région Haute-Normandie music-hall, valses, charleston, polkas, paraîtra dans un prochain numéro... à La parade dure deux heures non stop chansons populaires en s'inscrivant suivre...).______et n'a rien de soporifique... dans le style des anciennes formations

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CMF • N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 57 ORCHESTRE D'HARMONIE DES GARDIENS DE LA PAIX DE PARIS Pour la 88e assemblée générale de la Confédération musicale de France, La Musique des gardiens de la Paix donnera un concert le 21 avril 1989 à 20 h 30. Au programme, des œuvres de la révolution pour orchestre d’harmonie et choeur. Direction Claude Pichaureau.

DISCOGRAPHIE ERATO : CORELIA : NUM. 75041 Kiosque 1900 : Maurice André (disque et cas­ CC. 584474 Ouverture et Marches Solennelles : sette) Ouverture Solennelle 1812 de Tchaikovsky -Marches E.C.D.88081 La Belle Epoque : Maurice André (compact) de C. Pichaureau - L. Ganne - G. Meister (disque) CC. 583434 Musique des Gardiens de la Paix de Paris P.R.E.S. : M.C. 7083 Le Tour du Monde en 60 Hymnes Nationaux avec Batterie - Fanfare - Suite de Divertissements (disque) (disque et cassette) Disque Laser Corélia 1186 CMC à paraître 7088 Concert Stravinsky : Concertino pour Piano et chez ERATO Musique de la Révolution Française Orchestre d'Harmonie - Symphonies d'instruments (compact triple) à Vent - Ebony - Concerto - Chant des Bateliers du Volga - Les Berceuses du Chat - Elégie pour J-F. Kennedy (compact seulement)

fp* “14 JUILLET” & LE 14 JUILLET Interludes pour la pièce de Romain ROLLAND DE ROMAIN ROLLAND I -Ouverture Jacques IBERT II -Palais Royal Georges AURIC et III - Introduction et Marche Funèbre Darius MILHAUD A GLORIOUS DAY IV - Prélude du 2e acte Albert ROUSSEL par l’Orchestre d’Harmonie des V - Liberté Charles KOECHLIN Gardiens de la Paix de Paris VI - Marche sur la Bastille Arthur HONEGGER VII - Fête de la Liberté Daniel LAZARUS Direction Claude PICHAUREAU Présentation de Frédéric ROBERT pour orchestre d’harmonie Edition du bi-centenaire en préparation, Suite de concert intégrale (Pour chaque interlude, partition d’orchestre et jeu de matériel) Disponible en mars 1989.

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CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1983 59 l’nmipuus éléments techniques du luiu/uc u musique /•h. i'.-1/./:«/. (in hume-A UBS

Avec l'aimable autorisation de l'Eco- nois, lui, par contre, s'en rapproche Dès 1740, avec le pré-romantisme, musée de la région de Fourmies-Trélon, étrangement. l'exotisme du jardin anglo-chinois fran­ nous reproduisons des extraits du cata­ L'apparition du kiosque en Chine est chit la Manche. logue qui accompagne une exposition liée à l'ancienne philosophie de ce pays, Héritier à bien des égards de ces « glo- itinérante sur les kiosques. marquée par la méditation et l'ascé­ riettes » qui meublaient les parcs de la tisme. Mais là aussi il existait dans les noblesse du XVIIIe. elles-mêmes inspirées Le kiosque à musique partage avec les deux versions : lieu de recueillement du pavillon de jardin chinois, notre kios­ autres kiosques (kiosques à journaux, méditatoire pour les philosophes et lieu que à musique en a souvent gardé la kiosques abri-bus...) tous les traits d'une de réception intimiste pour les souve­ finesse et l'élégance et, derrière cette architecture rudimentaire : c'est, comme rains. filiation généalogique, n'en constitue pas le précise le vocabulaire officiel, un « abri moins, comme toutes « les hybridations ouvert », de plan centré, formé d'un toit Cependant, derrière ces usages apparemment opposés (prédominance culturelles » une création tout à fait origi­ porté par de légers supports ». (Arrêté du nale. 18.07.74 relatif au vocabulaire de l'Urba­ de l'esprit d'un côté, du corps de nisme et du Logement). l'autre), le kiosque demeure dans cha­ que cas l'apanage des dieux ou de leurs Que la fête commence... représentants légitimes. Le kiosque à musique fait son appari­ Historique tion dans les années 1 870, sous Napo­ L'influence chinoise fut considérable. léon III. Influencé par son entourage Les plus anciens kiosques ont été En Inde, en Perse, puis en Turquie, le découverts en Egypte et remontent à saint-simonien, l'Empereur décrète une kiosque fut aussi une construction ambitieuse politique d'urbanisme et l'antiquité où ils jouaient le rôle de cha­ appréciée pour son charme, son inti­ pelles et petits temples votifs. confie à l'architecte de la ville de Paris, mité et la fraîcheur qu'elle pouvait pro­ le soin de la mettre en œuvre. C'est Leur architecture aérée répondait au curer lors des fortes chaleurs. La lyre l'âge d'or du mobilier en fonte : bancs besoin de pouvoir y apporter des est déjà présente : instrument du dieu publics, candélabres, vespasiennes, offrandes et au souci de laisser aux sta­ Apollon, elle y exprime la sagesse, la fontaines, kiosques se répandent dans tuettes qu'on y entreposait la possibi­ vertu, la modération... l'harmonie men­ l'ensemble des grandes villes françai­ lité d'aller rendre visite à d'autres divini­ tale. ses. tés. Il existait également en Egypte, Le kiosque occupe une place essen­ comme le relatent les papyrus, des tielle dans la conception du jardin chi­ Signe de l'essor industriel et d'une kiosques d'agrément, habituellement nois. Conçu en même temps pour être société tournée vers le divertissement, le construits en bordure d'un lac ou sur vu et pour mieux voir, il joue le double kiosque devient l'ingrédient fort utile pour une île. rôle d'ornement et de promontoire. les imposantes célébrations dont raffole Le kiosque à musique tel que nous le Les missionnaires jésuites anglais ont le Second Empire. La fête devait s'ache­ connaissons a peu de choses compara­ puisé en Chine non seulement le goût ver tragiquement... bles avec ces édicules, si ce n'est l'appa­ des jardins tortueux mais aussi celui de Après la guerre, la multiplication des rence des colonnades. Le kiosque chi­ leur mobilier raffiné. kiosques à musique sur l'ensemble de

60 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 l'exagone entre 1870 et 1914 s'inscrit dans vrir les terres béarnaises, des familles construction de salle des fêtes, puis la dif­ un vaste programme de reconquête idéo­ anglaises s'y fixèrent définitivement fusion de l'électrophone ont fini par ache­ logique. tout en important leurs conceptions ver ce processus de raréfaction. culturelles. La musique devient l'objet d'une Mais le kiosque n'a peut-être pas dit grande croisade culturelle, et le kios­ son dernier mot, ni chanté sa dernière que, le nouveau lieu dominical de dévo­ Les Maîtres d'œuvre note. tion musicale. Avant 1 870, les kiosques à musique Certains kiosques peuvent reprendre Longtemps réservée aux réjouissan­ des petites communes sont construits toute leur place dans la pédagogie ces intimes du grand monde, la musi­ en bois. Puis ils deviennent progressi­ d'éveil musical et contribuer à faire que devient, grâce au kiosque, le vec­ vement l'œuvre d'un serrurier- revivre la culture sonore en milieu teur essentiel de la diffusion musicale. charpentier à la demande municipale et urbain. Fantaisie d'ornement, acces­ Cette diffusion du kiosque consacre le parfois à partir d'un projet d'architecte. soire décoratif, à une époque où les statut dès lors dominant de la musique Outre le fer forgé, on utilise le zinc espaces urbains souffrent de l'appau­ instrumentale sur la musique vocale, de (pour la toiture), la fonte (pour les sup­ vrissement excessif de leur registre la laïcité sur l'Eglise, de la bourgeoisie ports) et la pierre (pour le socle), qui symbolique, quelques communes fran­ sur la noblesse. plus tard seront remplacés par des çaises peuvent s'honorer d'avoir au matériaux plus modernes comme le moins gardé, au travers de leur kiosque, L'Ancrage géographique : Nord-Est et béton ou les tubes d'acier. un peu de cette poétique. Midi-Pyrénées Proche du kiosque à musique, le kios­ Les premiers kiosques à musique ont que à danser. Quelques exemples de kiosques à tra­ été édifiés dans l'Est de la France et Ce qui sépare le kiosque à danser du vers la région de l'Avesnois c'est là où on les rencontres en forte kiosque de concerj renvoie à une con­ densité. En effet la proximité de l'Alle­ Bellignies : kiosque octogonal sur ception des goûts où s'opposent la socle en béton, construit en 1870, magne (nation musicienne), la fré­ musique et le musette. Expression quence des garnisons militaires station­ c'est le plus ancien kiosque de l'Aves­ d'une réalité culturelle locale, d'une cul­ nois, avec une structure porteuse en nées aux frontières et le savoir-faire des ture populaire, le kiosque à danser fonderies expliquent pour une grande bois et une couverture de zinc. Seul élé­ apparaît comme la transgression d'une ment décoratif : la planche de rive plus part cette présence. certaine bienséance académique. travaillée, le kiosque de Solre-le- La région Midi-Pyrénées fut égale­ Après 1918, affaiblies par la guerre et Château, avec celui d'Avesnelles, c'est ment une terre de prédilection, mais les changements des modes de vie liés au le seul kiosque exagonal de la région, pour une toute autre raison. Au XVIIIe progrès des techniques phonographi­ édifié en 1895, sa structure porteuse siècle, l'expédition d'Espagne avait ques, les sociétés musicales entrent dans est en fonte, et son soubassement en conduit plusieurs colonies anglaises à une phase descendante, entraînant les briques. La couverture pentue en zinc s'installer au pied des Pyrénées et en kiosques dans ce mouvement. Certains possède une partie débordante plate. particulier à Pau et dans les environs. seront victimes des bombardements, ou Les garde-corps sont très ajourés avec Forcées en quelque sorte de décou­ plus simplement de leur vétusté. Enfin la une succesion de croisillons.

Pour tous ceux qui sont engagés dans les métiers de la musique, une analyse musicale vivante, un document de référence et un outil de formation ANALYSE MUSICALE Revue publiée sous l’égide de la Société Française d’Analyse Musicale

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N° 13 - OCTOBRE 1988 D’Anlhoine de Bertrand à Luciano Bério en passant par Bach, Mozart, Haydn, Beethoven, Liszt, Brahms, Wagner, Debussy et Schônberg un approfondissement de la fonction thématique et un vaste survol de l’histoire musicale LE THÈME DANS LE DÉPLOIEMENT DE L’ŒUVRE MUSICALE HISTOIRE, ANALYSE, SYNTAXE F. NICOLAS : Propositions pour une histoire de la musique thématique. - T. COOKE : Les méthodes d’analyse thématique. - C. DaLHAUS : Phrase et période : contribution à une théorie de la syntaxe musicale. - J. BROOKS : Structure mélodique et pratique contrapuntique chez A. de Bertrand. - L. SOMFAI: Les stratégies thématiques dans le quatuor Les Quintes de Haydn. - F. ANDRIEUX : La thématique dans les mouvements en forme sonate des 4 Symphonies de Brahms. - F. BAYER : Thèmes et citations dans le 3e mouvement de la Sinfonia de Bério. Hors thème W. CORTEN : L’Art de la Fugue de J.S. Bach : un plan à dé-chiffrer? Analyse appliquée - Rubrique Pratique N. MEEUS : Une analyse harmonique du Prélude à l’Après-Midi d’un Faune de Debussy. - H.C. FANTAPIÊ : Direction d’orchestre, interprétation et rythme dans le Prélude à l’Après-Midi d’un Faune de Debussy. Rappel des thèmes des numéros parus (1 à 12) N° 1. Écoute et Analyse N° 7. L’interprétation en question N° 2. Méthodes et applications de l’analyse musicale N° 8. Musique et mouvement N° 3. Le timbre : forme, espace, écriture N° 9. Voix et instrument N° 4. Analyse comparée : musique, peinture, littérature N° 10. Geste et musique N° 5. Analyse et pédagogie N° 11. Analyse, création et musiques ethniques N° 6. L’espace-temps musical N° 12. Numéro exceptionnel : Barraqué-Debussy NB. Tous les articles de la Revue font l'objet de résumés substantiels en français et en anglais

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CMF - N° 419 - NOVEM8RE-DECEMBRE 1988 61 Manifestations Festivals

19 mars 1989 Colmar 17® Festival de Chant Choral de la Jeunesse de M. Joseph Muller, 93, rue du Vieux-Muhlbach, (Haut-Rhin) Colmar 68000 Colmar.

21 mai 1989 Strasbourg 1er Festival de l'Union des Fédérations Musicales M. Steyer, secrétaire général de l'U.F.M.A. d'Alsace au Palais des Congrès Gambsheim.

22-23 avril 1989 Bouzonville VIIIe Festival biennal Sté de musique Sté Cécile - M.J.M. Georgin, 125e Anniversaire de la Ste Cécile 23, rue Mozart, 57320 Bouzonville.

30 juin 1989 Ancerville Festival de musique Amicale ancervilloise M.R. Steil 12, rue des Fosses, 57170 Ancerville

11 juin 1989 Jarny Festival de musique Harmonie municipale et des cheminots 70e anniversaire M.C. Joyeux-Mairie de Jarny 54800

11 juin 1989 Neuves-Maisons Festival de musique Fanfare municipale. M.R. Goguet 43, rue A.-Briand, 54550 Pont St-Vincent

11 juin 1989 Metz Devant Festival international La Renaissance - M.J.P. Artaud, 14, rue du 151e R.l. L/Ponts de musique 57050 Metz Devant L/Ponts

11 juin 1989 Volmérange Festival international Harmonie municipale. M. Gaston Vallerich, 27, rue L/Mines de musique du Cimetière, 57330 Volmerange L/Mines

17-18 juin 1989 Hettange-Grande Festival international de musique Harmonie municipale La Lyre-M.J.L. Racamaric, 5, rue du Luxembourg, 57330 Hettange-Grande

24-25 juin 1989 Distroff Festival international de musique L'Union-M.C. Wallerich, 13, rue des Pinsons, 57134 Distroff

25 juin 1989 Villers L/Nancy Festival de musique et majorettes Fanfare Nancy Lorraine-M.B. Vautrin Résidence La Cure d'Air-16, E, 1, rue de la Côte, 54000 Nancy Concours

19 avril 1989 Strasbourg 41e Concours de Chant Choral Scolaire du Bas M. Charles Riess, 7, rue de Sessenheim, (Bas-Rhin) Rhin par l'Association des Sociétés Chorales 67000 Strasbourg. d'Alsace.

23 avril 1989 Vienne Concours national pour ensemble à plectres M.C. Largeau-Hameau le Thiers Chuzelles, (Isère) 38200 Vienne. Tél. : 74.57.90.39 et M.L. Levrangi- F.S.M.D. le Polychrome Ae J. Ravat, 38500 Voiron. Tél. : 76.05.48.78

13 et 14 mai 1989 Aix-les-Bains Concours national d'accordéon M. Arnould A., 8, rue Zander, 73100 Aix-les-Bains Tél. : 79.61.03.81.

26 avril 1989 Mulhouse 41e Concours de Chant Choral Scolaire du Haut- M. Jean-Pierre Moser, résidence Orange, 36, rue Rhin organisé par l'Association des Sociétés Anna-Schoen, 68200 Mulhouse. Chorales d'Alsace.

7 mai 1989 L'Hôpital Concours national de musique et de chant M. Boitel Roland, 151, avenue Poincaré, 57800 Réservé aux chorales - Orchestres d'accordéons, Freyming-Merlebach. Tél. : 87.04.67.10. et plectres toutes divisions.

24, 25 mai Mulhouse Concours national d'accordéon M.G. Lepage, 11, rue André-Halbout, 28 mai 1989 Vire 14500 Vire

3 et 4 juin 1989 Brécey (Manche) Concours national. Mairie de Brécey, 50370. Tél. : 33.48.70.22

4 juin 1989 Rambouillet Concours national de musique pour Orchestres M. P. Fin, 29, rue des Acacias, 78660 Ablis. (Yvelines) d'Harmonie seuls. Date de clôture d'inscriptions Tél. : 30.59.17.70. le 28 février 1989.

4 juin 1989 Veyrins-Thuellins Concours régional annuel de batterie-fanfare M.R. Marquet, 38115 Veyrins Thuellins. Tél. : 74.33.61.66 et M. L. Levrangi. F.S.M.D. le Polychrome Ae J. Ravat, 38500 Voiron. Tél. : 76.05.48.78.

4 juin 1989 Evron Concours national d'harmonie et batteries fanfares Harmonie municipale. Mairie d'Evron 53600. Tél. : 43.01.78.03

24 et 25 juin 1989 Mulhouse Concours international de claviers de Mulhouse M. R. Vorburger « Le Zuhrenwald » Bruebach, 68440 Habsheim. Tél. : 89.64.18.80.

62 CMF - N° 419 - NOVEMBRE-DECEMBRE 1988 Stages

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