-45^ PAR YVONNE PRINTEMPS C, ^ / quelqu'un m'avait assuré en juillet dernier que If^fll" 0US donnerons ici régulièrement des nouvelles un passé qui n'est d'aucune époque; les personnages sont JLvl d toutes les vedettes. Nous leur demandons e 1 donc de vouloir bien nous faire part de leurs projets ce mois de novembre ^40 ne s'achèverait pas sans que des types plutôt que des individus; les décors de Barsacq et de leurs activités. D'autre part, cette rubrique est ouverte à tous nos lecteurs, il suffira donc à chacun j'aie reparu sur une scène, il m'aurait trouvée bien incré- sont de simples dessins au crayon; Francis Poulenc de nous écrire pour nous demander tes renseigne- ments d'ordre général qui pourraient les intéresser dule. Il me semblait que le a nimbé le tout du charme de et nous nous efforcerons de les satisfaire. Théâtre, ce divertissement, sa musique irréelle. Léocadia * Eïyane Célis vient de terminer un engagement à l'A.B.C. Elle va était condamné au silence pour donner son tour de chant au concert Pacra et, le 6 décembre, débutera (c'est le titre de la pièce) à l'Européen dans la Revue des Nouveautés, de Deyrmon et Willemets. longtemps, et il me semblait Ensuite ce sera . appartient aux univers de la * Le fantaisiste Dréan est actuellement vedette du spectacle de l'A.B.C. aussi que je ne retrouverais, de paix dont les remous du monde * Henri Garât va partir incessamment pour une grande tournée en Bretagne en compagnie de Denysis, Marie Biset, Gino Bordin. longtemps, la liberté d'esprit, terrestre n'ont pu troubler la * Bob Harley passera à Bobino à partir du 22 courant. * Georgius est actuellement au Normandie. qui est la condition essentielle sérénité. * Jaimc Plana est à l'Amiral. de notre "jeu" : la maladie * Firsel est à l'Européen. Il passera ensuite à Bobino, puis au Belle- Ce n'est pas sans quelque ville. nous fait douter des forces de inquiétude qne j'ai rouvert il la vie. y - a un mois, le manuscrit de PHOTO SC On n'en peut pas douter Jean Anouilh. YVONNE LOUIS donne son excellent tour de chant au Triolet. longtemps, ni de la nécessité j Je craignais que cet immense d'agir. Il est clair que rien à bouleversement universel n'ait DANS LES JEUNES RADIO • CINÉMA • TH ÉATRE cette heure n'est plus coupable COMPAGNIES réduit en miettes notre déli- que l'inertie; et que le premier ( laston Alain et sa compagnie se sont embarqués samedi pour Le Mans où cate j Léocadia. Ma surprise ils vont donner un excellent spectacle festival Musset, composé de II ne faut DIRECTION - REDACTION - ADMINISTRATION - PUBLICITE jurer de rien et Un Caprice. La troupe est composée de Lucien Hector, Emile devoir de chacun est de repren- et ma joie ont été grandes 49, AVENUE D'IENA - PARIS 16* Girardin. Philippe Jallot, Cécile Dylma et Yvonne Tramond. Après Le Mans, Téléphone: KlEber 41-64(3 lignes groupées) seront visités Nantes, Tours et Angers. dre avec plus de cœur, plus de sentir que, comme toutes C'est le premier déplacement depuis la guerre, c[ue fait cette excellente Compagnie. DIRECTEUR ROBERT RÉGAMEY sérieusement, plus gravement, et Gaston Alain nous a dit sa joie d'avoir pu regrouper ses camarades après PHOTO VOiNQUEL STUDIO HARCOURr les valeurs réelles, celle de la longue séparation. Tous ensemble ont beaucoup de projets qu'ils espèrent mener à bien. Nous aurons l'occasion d'en reparler. SOMMAIRE DU N 2 plus gaiement aussi, l'activité qui lui est propre, fût-elle notre Léocadia y avait asse% mystérieusement puisé « LEOCADIA », par Yvonne PRINTEMPS 3 de divertissemeut. Janine Solane et sa maîtrise de danses. Dimanche dernier, la grande et THEATRE: REPRISE DU CID 4 une force et une grandenr que je n'avais pas découvertes magnifique Salle du Palais de Chaillot (qui contient 3.000 places) était pleine LA REVUE DES VARIETES '5 LA REVUE DES FOLIES-BERCERE — et l'on refusait même du monde! Cela suffit pour présenter Janine Solane 6 d'abord dans sa grâce fragile. BADINACES et prouver que le public sait apprécier la splendeur de l'art pur. 7 Cet effort devait m'être singulièrement facilité par le REOUVERTURE DE MEDRANO .'.'g Car Janine Solane est une émouvante incarnation de l'Art dans ce qu'il a. HELENE ROBERT CHEZ « L'IMPERATRICE » 9 de plus pur. Ses danses ont un mysticisme qui vous prend malgré vous. Elle Telle est la vertu de la Poésie. RADIO : J'ACHETE UN POSTE RECEPTEUR, par SIMONET. 10 caractère de la pièce que le Théâtre de la Michodière n'a rien de profane — niais rien d'austère non plus. Elle est toute vie; elle TOUS LES PROGRAMMES DE RADIO-PARIS 10 et 11 est la Danse, un être élu en qui je ne sais quel atavisme ou bien quels génies LE SALON D'AUTOMNE, par SAINT PREST 1 2 et 1 3 avait inscrite, dès avant la guerre, en tête de son pro- Je voudrais — et pas seulement dans l'espoir du généreux, ont déversé leurs merveilleuses fortunes. CINEMA: ALLO, JANINE! ,4 Depuis six ans, elle a fondé une école d'où elle sélectionne certains sujets LA LUTTE HEROÏQUE '.15 HIER, AUJOURD'HUI, DEMAIN, par Jean RICAUX 16 qui constituent sa « maîtrise » — elle dessine et elle exécute elle-même ses gramme et que nous retrouvons, Marguerite Devait succès — que le Public y soit sensible comme je le suis. DISEUSES ET COMEDIENNES, par Mary MARQUET ' 17 costumes. Elle crée ses danses. Sa personnalité s'impose en tout et partout, LE CALA DE MARICNY 18 dans les moindres détails. PIERRE BAYLE ET JACQUE-SIMONOT \\'' Victor Boucher, Pierre Fresnay et moi, après une longue 19 Janine Solane et sa maîtrise forment un spectacle de grande valeur qui LES EMISSIONS D'ACTUALITE DE RADIO-PARIS.. 20 vaut d'être présenté sur une scène régulière. LE POINT DE VUE DE PICKUP, par RADIOLO " 21 année de séparation. C'est une pièce où l'auteur, CINEMA: LA FUGUE DE Mr. PETTERSON 22 SECRETS DE VEDETTES. — PROGRAMME DES SPECTACLES.'.'.','.'.'.'.'.'.'.' 23 Nous enregistrons avec plaisir la naissance d'un nouveau groupement Jean Anouilh, fuyant le réel, s'est plu aux joies de la NOS COUVERTURES : X théâtral : le Taureau Rouge. Son animateur en est Pierre Gautherin. Nous Page 1 : Jeanne HERICART, vedette de Shéhérazade. — Page 24 : YOLANDA. \9 possédons encore peu de renseignements sur cette jeune troupe, que ii(iu> fiction et de l'invention poétique. ne manquerons pas de présenter mieux à nos lecteurs. é®<2X?Ù rf*£X2&?Ù (^XV<^Xf^ (fX&t&T^ ÇV&xyx*) Inaction est du domaine du conte; elle se déroule dans /■ V T A 1D ITTrTTir JLA KbV.UJb JaL C m i E CID DES VARIÉTÉS

"F A Saison des Spectacles s'est ouverte sous le signe, bien -L/ parisien, de la « Revue ». ■■IW fi/if £ IR \ ^LHL>^L>H^ K L Dtf /or/ />éw.\" décors, de savants éclairages, une mise en Celle que nous présente la scène si boulevardière des « Varié- 1 originale ont été comme l'écrin de cette perle. tés » est d'une excellente facture. Comment s'en étonner puisque les auteurs en sont Bataille-Henri et Raymond Souplex ? L'ac- L'interprétation, elle aussi, a. singulièrement évolué. Cer- tualité, la fantaisie et le charme se succèdent pour notre plus grand tains s'en sont montrés surpris. plaisir. Jean-Louis Barrault a façonné Rodrigue à son image et Une distribution éclatante réunit des noms aimés : Jeanne à sa taille. L'excellent comédien, si sensible, si fougueux, Aubert nous est présentée dans de fort beaux tableaux et des robes à mis au service de la vieille maison tout son jeune talent somptueuses qui mettent en relief toute sa grâce. . fort personnel. Viviane Gosset est en pleine forme — fantaisie, entrain, jolie '' M Les Comédiens de la Maison de Molière : Mme s Marie voix — et un comique de grande comédienne. Bell et Madeleine Renaud ; MM. Jean Hervé, Louis Seigner Charpini sans Brancato — ou Charpini avec Brancato est re- trouvé toujours avec la même joie. Le couple célèbre déchaîne une et Jean Debucourt, furent, en tous points, dignes de leur hilarité générale. Ils possèdent tous deux des dons merveilleux réputation universelle. dont ils usent avec une technique parfaite. Mais combien on appré- cie le charme de certains morceaux délicats, comme le fin « Au 1 clair de la lune ». sont pleines de vie et d'entrain, dont la scien ce est parfaite et le C'est une bonne fortune de voir réunis Jean Tissicr, Raymond goût exquis. Cordy, Duard fils et l'élégant Al Kremer. Les décors et les costumes sont ravissant. 1 PHOTOS STUDIO HARCOURT /^^^fc^. t ^P^THBHIB . La musique parti- Enfin, il y a tout un essaim de jolies femmes délicieusement ■ entièrement soignée, interprétée par un très bon orchestre sous la habillées, qui savent chanter, jouer et danser. Et signalons encore direction de M. Wins; la mise en scène de M. Maurice Poggi est deux jeunes danseuses Nelly Bouchardeau et Colette Brosset, qui originale et admirablement réglée. Violette-FiiANCE. £ J ' « » * m mWA S, | Sj mm mUÊk ^ffinT* 1

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T| ATONSILUR Jacques Copeau vient, de reprendre la ±yj[ fameuse tragédie de Corneille, pour les débuts officiels de Jean-Louis Barrault. Cette très brillante reprise était précédée d'un dialogue de M André Obey, qui en une allocution fort documentée a rappelé k * . *• au public l'historique littéraire du Cid. i VKI Alfiiiii— "ÊÊ Une mise en .scène somptueuse a étonamment rajeuni la vieille, "^J tragédie ; et si l'on ignorait qu'il s'agit d'un chef-d'œuvre, on WT serait dès lors fixé, en constatant que, quel que soit son cadre, moderne ou bien ancien, l'œuvre de Corneille est toujours aussi éclatante, aussi saisissante.

IHPfl J ■ ■.■.SSUBBI RÉAN, le sympathique fantaisiste, Dréan D débutait au music-hall. Il portait alors le costume du « tourlourou ». Revenant de Nîmes et débutant à Avignon, il .prend place dans un wagon de troisième classe et ne perd pas une minute pour faire savoir à tous ceux qui l'entourent qu'il est ar- tiste. Un voyageur Jlui pose la question : « Où chantiez-vous, hier'? » — A Nîmes, Monsieur, répond Dréan, et... avec un certain succès. — Et demain ? reprend l'autre. —- A Avignon, Monsieur... — Vous pouvez y aller, ils ne sont pas dif- ficiles... Ho! Georgius, Monsieur l'Amuseur Public Vous savez que je suis bibliophile ? Ah ! N" 1 .' Sortez un peu de votre lecture et des beaux livres, quelle passion ! venez dire bonjour aux lecteurs de Vedettes! VOQUANT le souvenir d'un souper par pe- E tites tables servi peu avant guerre chez la comtesse de P..., Sacha Guitry raconte qu'il avait été placé, à table, à côté d'un de nos fameux maîtres de l'heure. La conversation était laborieuse. Tant et si bien que le ministre, mettant sur le compte des autres sa propre nul- lité, dit à son voisin : — C'est extraordinaire, Monsieur Guitry, vous qui êtes si bon comédien, vous ne savez pas cacher que vous vous ennuyez ! A quoi notre auteur-acteur répondit : — Non, je n'ai jamais su dissimuler rien. Que voulez-vous : tout le monde ne peut pas être homme politique...

UOV MWOJRI

UR les grands boulevards, ce qui fut un S grand music-hall (et le redeviendra nenr- être un jour), n'est pour l'instant qu'un triste cinéma. L'aboyeur, en livrée, attire les cha- lands en leur annonçant le programme d'une voix rauque : « Entrez, Mesdames et Mes- Et toi, Caramel ? Regarde un peu le petit Ce meuble-la ? C'est mon bar. Non pas que sieurs, prix unique, le grand film va commen- je me pique le nez, mais un petit porto de oiseau. Mais non, mais non, vouons, regarde cer. Places à six et sept francs. Prix unique ! » par là... temps en temps... hé ! hé !

'EST la dernière nuit des Six Jours. Je C vous parle d'il y a longtemps. Le Vel' d'Hiv est plein. Les resquilleurs sont sévère- ment refoulés. L'un d'eux, passionné de sport et de spectacle mais démuni d'argent, a juré qu'il entrerait sans bourse délier. Arrive un magnifique Américain, un Américain classi- que. Il ne sait pas un mot de français, mais tient à bout de mains un ticket de pelouse, ta- ble retenue, premier rang. Notre hirondelle se précipite, se saisit du, coupon : « Par ici. Monsieur, par ici. » Il fait faire au' milliar- daire le tour des couloirs en courant, arrive au contrôle, donne le billet, passe... et laisse l'Américain qui ne peut entrer malgré ses protestations et ses cris. Le pari est gagné. r N enterre la tante Ursule. Personne ne m* O l'aimait. Le cimetière est loin du domi- cile mortuaire, très loin. Pas de voiture, le Alors, vous vo ulez absolument entendre ma Décidément depuis qu'il ne court plus à convoi s'ébranle ; d'abord guilleret, puis lent, dernière ? Bon , écoutez, c'est d'actualité : Co\ombes, Monsieur Caramel ne veut plus enfin éreinté. Les neveux et petits-neveux sont « // manquait de ticket ». rien {aire... sur les genoux. L'un d'eux se penche vers son

voisin : « Je commence à la regretter. » Reportage photographique " Vedettes " HÉLÈNE ROBER est la vedette de l'Impératrice et de la Revue des Folies-Bergère. PHOTO STUDIO HAROOURT TOUS LES JOURS, ÉCOUTEZ : 432 m. — 312 m. 6 — 288 m. 5 — 219 m. 8, sur ondes moyennss Vedettes DE LA SEMAINE

Le Bulletin du Radio-Journal de A 17 h. : La Causerie du Jour. Paris à 7 h., 13 h., 15 h. 30, 18 • RADIO-PARIS MUSIC-HALL, avec Raymond Legrand et son h. 45. A 19 h. 15: Les Actualités du Jour. orchestre, Willy Maury, Cilberte Legrand, Dominique Jeanes, André Le Bulletin d'Information de la Durand et Reine Paulet (Dimanche 24, à 18 heures) Radiodiffusion Nationale française : Notez que le dimanche, le pre- à 7 h. 15, 11 h. 45. mier bulletin d'information du Ra- • TRIO DE FRANCE, composé • RAYMOND LEGRAND et son * dio-Journal est diffusé à 8 h. 15, orchestre avec le concours de Lou- A 14 h. : La Revue de Presse. au lieu de 7 h.; et que le bulletin de Mme Pradier, MM. Bas et lou Hégoburu (Samedi 30 no- d'information à la Radiodiffusion Cruque (Mercredi 27 novembre, vembre, à 14 h. 15). A 16 h. 15 : Le quart d'heure de française est à 8 h. au lieu de à 15 heures). l'Imprévu. 7 h. lis.

Donnez, d'abord, au poste, l'empla- UNE OPÉRATION DELICATE sites ; ou bien, qu'aucune ligne de cement que vous désirez lui attri- très haute tension ne passe au voi- sinage de votre demeure, créant un buer, définitivement, dans votre J'ACHÈTE UN champ électrique, dans lequel se BRUITS appartement. propagent des ondes génératrices de Vous avez sûrement déjà, réfléchi Alors? Eh bien, c'est à vous à ditions de réception les meilleures. perturbations, dont le moins que apprécier, car vous êtes souverain dissimulez l'appareil, dans un coin OUS êtes allé, chez le vendeur à la place que vous vous proposez de sombre — c'est peut-être dom- Ce ne sont pas tout à fait celles qui l'on puisse dire est qu'elles sont sin- ET SONS d'appareils de T.S.F. Là, on donner à votre récepteur. Il y a, juge en la matière. Il s'agit d'accor- permettent à un amateur de re- gulièrement désagréables à rece- V der vos préférences personnelles mage — ou recouvrez-le d'un tapis, vous a présenté un certain nombre d'abord, le choix de la pièce qui peut d'une étoffe assortie qui rende le connaître, nettement, les qualités voir radiophoniquement. avtSc les résultats techniques cons- de; modèles, que vous avez entendu être votre studio ou votre bureau, contraste moins brutal. Dans ce d'un poste. Et puis, lorsque le ven- 0 tatés. Vous installerez sans doute, Eliminons donc ces circonstances fonctionner. Vptre choix, à présent, votre salon ou votre salle à manger, domaine de l'esthétique et du bon deur, ou son représentant, apporte, défavorables et plaçons-nous dans a retenu deux ou trois récepteurs. ou, encore, votre chambre à coucher. le poste dans la pièce où vous avez chez vous, les modèles qu'il vous l'habitude de vous tenir le plus goût, la maîtresse de maison saura, le cas général où il suffira au ven- Sans doute, les prix ne sont pas les Ne croyez pas que ce premier point sans avoir besoin de plus de con- propose, vous pouvez ne pas avoir souvent. deur de déployer le dispositif le plus Jean Tranchant passera au mêmes; mais, la qualité ne l'est, cer- soit quelconque et sans importance. seils, trouver la solution voulue. d'antenne prête pour l'essai. Ajou- simple et aussi le plus démonstratif, Toutes les pièces d'un appartement Le local étant choisi, à son inté- micro de Radio-Paris, mardi 26 tainement, pas non plus. Et vous tons encore qu'une antenne antipa- car c'est celui qui met le mieux en n'ont pas, murs nus, comme on dit, rieur même, l'emplacement du poste vous Souvenez de ce que je vous di-, Pour l'essai, contentez-vous d'une rasite, qui coûte assez cher, n'est évidence les qualités de sensibilité à 15 h. 15. sais, dans ma dernière chronique : une acoustique identique. A plus n'est pas indifférent. Le récepteur pas, fort heureusement, toujours né- simple antenne intérieure. d'un récepteur : nous voulons parler « Quand un arriateur fait l'acquisi- -forte raison, leur résonance n'est peut avoir une ébénisterie qui s'ac- cessaire. corde, plus ou moins, avec le style d'une simple antenne intérieure for- tion d'un poste, c'est, évidemment, pas la même, à l'état meublé. Je sais bien que votre vendeur Je suppose donc que vous n'avez mée par un fil souple de 4 à 5 mè- du mobilielr. Un châssis très mo- 1 pour l'utiliser, chez lui. L'existence de tapisseries, en par- vous a fait entendre ses modèle?, pas la malchance d'habiter à proxi- tres de longueur, déployé, dans la Jean et Germaine Sablon se- ticulier, modifie très appréciable- derne risque de détonner avec un SUZY SOLIDOR Demandez donc l'essai, dans votre en employant, une antenne enrichis mité d'une usine, d'un atelier... où pièce, sans précaution particulière. ment, l'impression reçue d'une au- ameublement ancien. Dans ce cas, qui a donné lundi ront au micro, mercredi 27 à demeure, des récepteurs, entre les- d'un dispositif antiparasites. Il s'est fonctionnent des moteurs électri- dition radiophonique. la solution à adopter est simple : Roger SI MON ET. son excellent tour de chant. 17 h. 10. quels vous hésitez. placé, naturellement, dans les con- ques, fâcheux émetteurs de para- CA suivre)

Vous vous amuserez jeudi 28 SAMEDI MARDI JEUDI VENDREDI à 14 h. 45 avec le clown Bil- DIMANCHE LUNDI MERCREDI boquet. • 6 h. : Musique variée. 6 h. : Musique variée. 8. h.: Premier bulletin du Radio-Jour- 6 h.: Musique variée. 6 h.: Musique variée. 6 h. : Musique variée. 6 h. : Musique variée. 7 h. : Premier bulletin du Radio-Jour- 7 h. : Premier bulletin du Radio-jour- nal de Paris. 7 h.: Premier bulletin du Radio-Journal 7 h.: Premier bulletin du Radio-Journal 7 h.: Premier bulletin du Radio-Journal 7 h.: Premier bulletin du Radio-journal nal de Paris. de Paris. nal de Paris. Samedi 30, à 12 h. 45, un S h. 15.: Bulletin d'Informations de la de Paris. de Paris. de Paris. 7 h. 15: Bulletin d'informations de la 7 h. 15: Bulletin d'informations de la 7 h. 15: Bulletin d'informations de la Radiodiffusion Nationale Française. 7 h. 15: Bulletin d'informations de la quart d'heure avec Jean Sorbier. 7 h. 15: Bulletin d'informations de la 7 h. 15: Bulletin d'informations de la Radiodiffusion Nationale Française. Radiodiffusion Nationale Française. Radiodiffusion Nationale Française. S h. 30: Musique ancienne avec Mme Radiodiffusion Nationale Française. Radiodiffusion Nationale Française. Radiodiffusion Nationale Française. 11 h. : Ce qui regarde tout le monde. Pauline Aubert. 11 h. : Le fermier à l'écoute. 11 h. : Le miroir de la semaine. 11 h. : Le micro est à vous, Mesdames. 11 h. : Cuisine et restrictions. 11 h. : Soyons pratiques. 11 h. 15 : La chanson gaie. 9 h, Chœurs. 11 h. 15 : La terre tourne. 11 h. 15 : Folklore français. 11 h. 15 : Chanteurs de charme. 11 h. 15 : Les chanteuses de charme. 9 h. 15 : Opéras-Comiques. 11 h. 15 : Musique populaire : Les 11 h. 45: Bulletin d'informations de la 1 I h. 45 : Bulletin d'informations de la Radiodiffusion Nationale Française. 11 h. 45: Bulletin d'informations de la Du beau chant, samedi 30, à chanteurs à voix. 11 h. 45 : Bulletin d'informations de la 11 h. 45: Bulletin d'informations de la Radiodiffusion Nationale Française. 10 h. : Paris s'amuse. Radiodiffusion Nationale Française. Radiodiffusion Nationale Française. Radiodiffusion Nationale Française. 12 h. : Déjeuner concert avec l'orches- 12 h. : Déjeuner concert avec l'orches- 16 h. 15, cvec Ninon. Vallin. 10 h. 30 : Nos solistes : Alice Raveau, 11 h. 45: Bulletin d'informations de la 12 h. : Déjeuner concert avec Raymond tre symphonique Codfroy Andolfi. tre Victor Pascal. Pierre Fournier (violoncelliste). Radiodiffusion Nationale Française. 12 h. : Concert promenade. 12 h. : Concert promenade. Legrand et son orchestre. 13 h.: Deuxième bulletin du Radio- 11 h. : Les Invitations de la sagesse. 12 h. 45 : Quart d'heure ovee Jan 13 h.: .Deuxième bulletin du Radio- 12 h. 45 : Quart d'heure avec jean 12 h. Concert promenade. journal de Paris. 13 h.: Deuxième bulletin du Radio- Lambert. journal de Paris. 11 h. 30 : Folklore. 13 h. 15 : Suite du concert. Sorbier. 12 h. 45 : Quart d'heure avec Johnny Journal de Paris. 13 h.: Deuxième bulletin du Radio- 13 h. 15 : Suite du concert. 11 h. 45: Bulletin d'Informations de la 13 h. : Deuxième bulletin du Radio- Hess. Journal de Paris. 14 h. : La revue de la presse. Radiodiffusion Nationale Française. 13 h. 15 : Suite du concert. 14 h. : La revue de la presse. Journal de Paris. 14 h. 15 : Jardin d'enfants. 12 h.: Déjeuner concert avec l'orches- 13 h.: Deuxième bulletin du Radjo- 13 h. 15 : Suite du concert promenade. 14 h. : La revue de la presse. « Aschkavir », sketch pour enfants. 14 h. 15 : Le quart d'heure du compo- 13 h. 15 : Suite du concért. tre symphonique Codfroy Andolfi. Journal de Paris. 14 h. : La revue de la presse. siteur : Caulwsky. Interprètes : M. 14 h. 15 : Mélodies interprétées par 14 h. 45 : Le Cirque avec le clown Bil- Lovano et Mme Laurena. 13,'h.: Deuxième bulletin du Radio-Jour- 13 h. 15 : Résultat des courses. 14 h. : La revue de la presse. Mlle Cilly. 14 h. 15 : Marcel Mule. boquet. nal de Paris. 14 h. 30 : Récital à 2 pianos avec M. 13 h. 20 : Suite du concert. 14 h. 15 : Raymond Legrand et son or- 13 h. 15 : Suite du concert. 14 h. 30 : La revue du cinéma. 14 h. 30 : « La Prose ». 15 h. 30: Troisième bulletin du Radio- et Mme de Lousnay. Journal de Paris. chestre avec le concours de Loulou 14 h. : La revue de la presse. 15 h. : Puisque vous êtes chez vous ? 14 h. 45 : Vannl Marcoux. 14 h. 45 : Coin des devinettes. H h. : La revue de la presse. Hégoburu. 16 h.: L'heure du thé : 14 h. 15 : Music-hall pour nos jeunes. Une émission de Luc Berimont. 15 h. : Trio de France, composé de Mme 15 h. : La Valse viennoise. 14 h. 15 : Quelques mélodies inter- 15 h. 15 : La revue de la semaine. Pradier et de MM. Bas et Cruque. Peter Kreuder. 15 h. 30: Troisième bulletin du Radio- 14 h. 45 : « Nos poètes s'amusent », prétées par Germaine Corney. 15 h. 15: Instantanés, avec Jean Quart d'heure de l'imprévu. interprété par Jean Calland et Mi- Journal de Paris. 15 h. 30: Troisième bulletin du Radia- 14 h. 45 : Le saviez-vous ? Tranchant. 15 h. 30: Troisième bulletin du Radio- Cuy Berry et l'ensemble Wraskoff. chelle Lahaye. 16 h.: L'heure du thé : Journal de Paris. 15 h. 30: Troisième bulletin du Radio- Journal de Paris. Cécile Solas. 15! h,: Balalaïkas Georges Streha. 15 h. 30: Troisième bulletin du Radio- Mox Francy et le quatuor d'accor- Journal de Paris. 16 h.: L'heure du thé : 17 h.: La causerie du jour. 16 h. : Récital dé piano, avec Jacques 15 h. 30 : Troisième bulletin du Radio- Journal de Paris. déons de Paris. Mamy. Journal de Paris. 16 h.: L'heure du thé : Willy Butz. 17 h. 10 : Chansons de l'ancien folk- Quart d'heure de l'imprévu. 16 h.: L'heure du thé : Quart d'heure de l'imprévu. lore russe, interprétées par Mme Kou- Jean Pergola. 16 h.: Pierre Dorlaan, le troubadour du Andrés Segovia. 16 h. 15 : Bel Canto : Ninon VoIJin. Barnabas von Ceszi. Max Lajarrige. tyrina. Rode et ses tziganes. XX' siècle. Quart d'heure de l'imprévu. Quart d'heure de l'imprévu. losette Martin. 17 h. 30 : La Poésie : 16 h. 30 : Pêle-Mêle. 16 h. 15 : Ceorges Boulanger. Cuy Berry et l'ensemble Wraskoff. L'orchestre Bachicha. 17 h.: La causerie du jour. 17 h.: La causerie du jour. Toutes choses, ils avaient et nom- 16 h. 30 : «Bataille de Dames », de Lili Keleti. 17 h. : La causerie du jour. mées et connues. La poésie cosmique 17 h. 10 : Chez l'amateur de disques. 17 h : La causerie du Jour. Scribe, par la Comédie-Française. 17 h. 10 : Jean Sablon, Cermaine Sa- du XV" siècle. Interprètes : Mme Les maîtres actuels du Bel Canto. 17 h.: La causerie du jour. 18 h. Radio-Paris Music-Hall avec 17 h. 10 : Quatuor Argéo Andolfi. blon. Clair Croiza, M. P. Bertin (soc. Co- 17 h. 10 : Le Sport. médie-Française) et Paul Mourousy. 17 h. 35 : Une interwiev avec le savant Raymond Legrand et son orchestre, 17 h. 10 : Cus Viseur. 17 h. 45 : Bel Canto : Giuseppe Lugo. 17 h. 45 : Les villes et les voyages : professeur Fourneau. Willy Maury, Cilberte Legrand, Do- 17 h. 30 : La belle musique. Shanghaï. 18 h. 15 : « Au Carrefour » avec Mar- minique Jeanes, André Durand et 17 h. 45 : Concert symphonique. 18 h. : Ah ! La Belle Epoque ! cel (chant) et Lorrain (accordéon). 17 h. 45 : Musique d'opéras. 18 h. : L'ensemble Bellanger. 18 h. 45: Radio-journal de Paris (der- Reine Paulet. 18 h. 45: Radio-Journal de Paris (der- 18 h. 45: Radio-journal de Paris (der- 18 h. 45: Radio-Journal de Paris (der- 18 h. 45: Radio-Journal de Paris (der- nier bulletin). 18 h. 45 : Radio-Journal de Paris (der- 18 h. 45: Radio-Journal de Paris (der- nier bulletin). nier bulletin). nier bulletin). nier bulletin). nier bulletin). nier bulletin). 18 h. 55: La Tribune du jour. 18 h. 55: La Tribune du jour. 18 h. 55: La Tribune du jour. 18 h. 55: La Tribune du Jour. 18 h. 55: La Tribune du jour. LÉO MARJANE 18 h. 55 : La Tribune du Jour 18 h. 55: La Tribune du jour. E S À AITOMIL

u Salon d'Automne vient d'ouvrir ses portes. C'est un salon réduit, fort assagi, mais dans comme Saint-Germain de Charonne ou Saint-Pierre de Montmartre, des coins L l'ensemble de bonne qualité. comme le cimetière Sainte-Marguerite qui mériteraient, de temps en temps, une petite toile, voire une grande. Le grand centre d'attraction de l'Exposition est la rétrospective des anciens du Salon Yvonne Gilles expose un paysage d'une émouvante sensibilité. Pelletier, d'Automne. Nous avons eu le plus grand plaisir à revoir quelques beaux morceaux de Bour- dans sa galerie marchande, est rosse pour nos « chers maîtres » ; l'avocat delle, Rodin au génie si puissant, Pompon, l'animalier au talent si fin, représenté par un bedonnant du premier plan fait songer à Daumier. Kegardh n'est pas tendre pélican moins amusant que son ours fameux, Lepère, le bon et robuste graveur, Renoir, non plus pour la salle des ventes. Asselin, une fois de plus, a réalisé une fort avec sa jeune fille en jaune, un grand chef-d'œuvre; Carrière, Césanne, Berthe Morisot et d'antres « ancêtres ». Ces quelques noms — une douzaine ■—■ subsistent seuls aujourd'hui; des milliers et des milliers d'envois du Salon d'Automne il ne reste plus que ces toiles, ces bronzes signés de noms désormais passés à la postérité. Que restera-t-il dans trente ans de ce Salon f Quels sont les auteurs de 1940 qui, en 1980, auront leurs œuvres exposées dans une semblable rétrospective'? Nous ne nous livrerons pas au jeu décevant des hypothèses.

Paysage de neige. Peinture par Yvonne Ciliés. (Photo Delbo).

ARCOURONS les salles et auparavant féli- citons le comité d'avoir exclu les trop P nombreux métèques qui encombraient l'« Automne» au temps où le trop célèbre Frantz Jourdain y faisait la pluie et le beau temps. C'était une mesure de propreté qui s'imposait.

Notons dans la peinture le portrait de Van Dongen ; le nu assis de Ceria, bien agréable à regarder — nous ne pourrions pas en dire autant, hélas ! d'autres académies du même genre exposées sur les cimaises voisines ! Friesz a fait un envoi d'actualité, il a peint les bûcherons dans la forêt, au moment où nos ministres traitent à longueur de journée la question du bois et des gazogènes, nous belle harmonie. Lotiron nous montre un coin de banlieue très doux, très nuancé. sommes certains que l'Etat voudra acquérir Côté gravure, signalons un envoi de Jean Chièze dans le style des bois cette toile pour en orner l'antichambre de anciens ; sa Jeanne d'Arc est une bonne image populaire et religieuse. Le quelque secrétaire aux moyens de transport. Campion est trop connu pour que nous insistions sur ses œuvres. Nous avons Desvallières, le grand maître de l'art chré- toujours plaisir à regarder les gravures de Soulas qui nous peint bien certains tien, a réalisé une fois de plus une admirable paysages ruraux. et poignante composition. La sculpture est bien représentée. Mme S. Charles-Venard expose un torse d'un beau modelé ; le talent de cette artiste s'affirme davantage à chaque exposition. Yencesse traitant un thème rebattu — le nu à la pomme — a su faire œuvre originale, sa femme est solidement charpentée. Nous avons En ces temps de restrictions, la gastrono- éprouvé un certain plaisir à regarder les groupes de Deluol. Lemar avec son mie n'est pas oubliée. Cochet nous montre aigle dont le profil fait penser à celui d'anciens sociétaires du Salon, veut des poivrons verts. Isorni nous montre une imiter Pompon. femme et un enfant regardant tristement leur André Rivaud expose des médailles gravées directement en creux, en ma- table. trices; il revient ainsi à la bonne, à la saine tradition. Puisse-t-il nous délivrer du fâcheux style « vermicelle » qui sévit encore trop souvent dans nos pla- quettes modernes. Les numismates des temps futurs lui en sauront gré ! Paris continue toujours d'inspirer de nom- Terminons cette visite rapide en mentionnant les curieux et très amusants breuses toiles. Utrillo peint Notre-Dame vue grès de Beyer: le cochon de son saint Antoine est un petit poème, et son de l'abside, Eliane de la Villéon, dans une saint Crépin semble sorti d'un vitrail moyenâgeux. Jean Royère a réalisé un fort belle composition, nous montre le même meuble dont les panneaux sont vitrés comme les fenêtres des maisons du monument sous un angle différent. Nous nous xv1' siècle, nous n'en voyons pas l'utilité. En quittant les salles, nous avons permettrons ici de signaler aux peintres en remarqué le très joli envoi de Montagnac qui est une exquise vision d'art. quête de sujets que notre capitale possède d'autres monuments que notre belle cathé- R. SAINT PREST. drale; il y a des églises fort pittoresques Ci-dessus : Les trois Grâces, sanguine par Montagnac. (Photo Marc Vaux.) Ci-contre : Le Fruit, par Hubert Yencesse. Ci-contre : Intérieur, peinture par (Photo Marc Vaux.) Isorni. (Photo Marc Vaux.) 13 LA LUTTE HÉROÏQUE

ALLO ! JANINE ! (FILM TOBIS) (FILM UFA) *

EUX hommes ont interverti, E Cinéma devait un hommage au grand savant Robert Koch : pour un temps, leur identité. D Le compositeur Pierre Tarin L il lui est maintenant rendu d'éclatante façon. est devenu comte René et René est La lutte héroïque est une œuvre magistrale tant par la valeur devenu Pierre; c'est une. idée du comte et elle pourrait n'avoir au- de la mise en scène (de Hans Steinhoff) que par l'interprétation. cune conséquence si ce même comte n'avait pas rompu, quelques mois Emit JANNINGS a réalisé une puissante composition ; auparavant, avec Charlotte, une Werner Krauss dans le rôle du docteur Virchorv est digne des amie de quelques semaines qu'il a vite oubliée mais qui, elle, l'aime plus enthousiastes éloges. toujours et souffre. Victoria v. Ballasko est la jeune infirmière fiancée de Frit^ Janine, une camarade de Char- lotte, jure de la venger : elle fera (Raimund Schelcher) ; Mme Koch est interprétée par Hildegard du charme à René jusqu'à ce qu'il soit très épris d'elle puis le dédai- Grethe ; Theodor Eoos et Otto Graf sont les docteurs Gafjky gnera. et Eoeffier ; Hilde Koerber est Mme Goehrke ; Joseph Sieber Naturellement, Janine se trou- vant en présence de Pierre se croit M. Goehrke et Friedrich Otto Fischer a campé fièrement le en présence de René et il s'ensuit chancelier Bismarck. les plus amusantes situations. S. B. ■ Ruddi Godden est remarquable dans le rôle du compositeur; Jo- hannes Heesters (René) n'est pas au-dessous de la réputation que lui fait Charlotte; c'est un beau jeune premier qui, en plus, sait jouer la comédie. Marika Rokk, la jolie Ja- nine, sait aussi jouer la comédie ; elle est pleine d'un charme pur, possède le don d'être comique sans rien perdre de sa grâce et cette co- médienne exquise est une non moins exquise danseuse qui se travestit en jeune homme pour faire des cla- quettes puis revêt une somptueuse toilette de tulle pour danser sur ses pointes dans toutes règles de l'art. L'ensemble de la distribution est satisfaisant ; on remarque notam- ment Mady Rahl (Muni) et Eric Ronto (M. Pamion). Les autres rôles sont tenus par Else Lister (Yvette), Kate Kuhl (Mme Pa- mion), Hubert von Meyerlinck (Jean), Ernst Dumcke (directeur du Moulin-Blanc), Edith Meinhard (Charlotte), Marjan Lex (Bou- boule), Marlise Ludwig (Wirtina). S. B.

PHOTO UFA-SCHULZ l/ëJ#ttëo 14 OURD

ST-IL vraisemblable de découvrir une source nouvelle de jouissance dans un Art que l'on DEHA pratique depuis toujours et cela pendant une époque d'exceptionnelle tristesse ? C'est ce qui vient de m'arriver. EEt pour moi, une question essentielle et neuve se pose. La pièce qu'un auteur confie à une interprète, est-elle PAR JEAN RIGAUX plus attachante pour cette dernière qu'un Récital consacré à la Poésie pure ? J'aurais pu le croire. Je ne le crois plus. L'attrait est le même pour l'artiste, mais le contact avec A grande saison d'hiver de Paris du Théâtre d'Ombres; et peut-être bientôt le public est incomparable. Si la pièce est bonne, la reprend". C'est la première phrase de jouera-t-on aux chandelles ! On a un peu distraction est totale. Mais, si le récital est beau, l'attraction Z mon tour de chant ; et ce qu'il y a de l'impression de revivre cent ans en arrière... est telle, que l'auditeur contribue au spectacle par un échange plus extraordinaire, c'est que c'est vrai ! ha Tout de même gardons notre optimisme latin, constant de sensibilités conjuguées. « Bravo » dit-on après Grande Saison d'Hiver reprend7... Rocca, Grello, Ferrari, René Paul ! Peut-être l'un — « Merci » dit-on après l'autre. Mais malgré moi je me reporte par la pen- un jour réaliserons-nous notre rêve d'un Cabaret La Poésie n'est-elle pas l'expression la plus riche, la plus sée, et non sans une certaine mélancolie, aux sai- qui sera dans la grande tradition du cabaret, complète, des multiples sensations humaines ? sons d'il y a trois ou quatre ans. avec devant nous la grande nuit troublante de Or, si le « nous » théâtral (dont on a un peu abusé...) Ces saisons-là, le Cabaret commençait à Paris, et chansons dans lesquelles nous chante- fatigue quelquefois le spectateur, le « moi » poétique le minuit et ce minuit était le début diune longue rons tout ce qui nous fera plaisir de chanter. passionnera toujours. ,

nuit et qui ne se terminait souvent que lorsque C'est la grâce qu'on doit se souhaiter à Paris. Qu'il les cultive ou qu'il les rejette, il se penche inlassa- PHOTO HARCOURT le jour était commencé depuis bien longtemps. J. R. blement sur les secrets sursauts de sa douleur ou de sa On en a dit des choses sur ces grandes nuits joie. Si, parfois, il se dérobe avec pudeur et répugne aux C'est lui qui a eu l'idée. DESSINS DE EREL du cabaret, nuits de détraqués, de névrosés, de drogués, etc.. Quelle confidences, il aime à retrouver son reflet dans le cœur C'est lui qui l'a mise sur pied et m'a insufflé par son blaque !... Nous n'avons connu nous, que les charmantes nuits au d'autrui. ardeur la certitude d'un résultat heureux. bon Champagne de France, ce Champagne qui, à son heure, laisse partir Tel Narcisse, son double l'émeut et l'attache à lui-même. N'est-il pas beau, qu'en ces heures grises, dont les ombres des cœurs les plus fermés les confidences les plus secrètes et les plus Et quand cet autrui est un Poète, sa satisfaction se transforme passent et repassent sur nos cœurs attristés, n'est-il pas tendres ; qui, à son heure, nous fait chanter les bonnes vieilles chansons en une égoïste et pathétique attention. merveilleux qu'un «Français moyen » de 34 ans, ait eu cette de nos provinces, chansons parfois un peu rabelaisiennes, mais qui ne C'est alors que le rôle de l'interprète devient noble croyance en notre force spirituelle ? font rougir que de plaisir les jolies femmes qui les écoutent — et qu'on parce que bienfaisant. Cette participation à l'intimité de Le public est trop nombreux pour être entièrement avait peur de choquer un peu. ceux qui l'écoutent lui confère une sorte de rayonnante et placé dans la modeste salle Chopin où plane l'ombre du A cette époque avec Robert Rocca (prisonnier maintenant), Jacques amicale autorité, qui se propage et subsiste hors du cadre poétique musicien. 11 nous faudra multiplier ce qui paraissait Grello qui a un tour de chant d'une exquise jeunesse, nous avions rêvé étroit du Théâtre. irréalisable, n'ayant jamais été fait : deux heures et demie d'un cabaret dans lequel on se serait efforcé de rappeler — oh, de loin La genèse de l'essai que je viens de tenter est issue d'une de poèmes, commentés et dits par là même artiste. naturellement — le Chat JNfoir du grand Salis ; car nous cherchons tous de ces amitiés-là. Et je juge que, pendant ces heures où tant de cœurs encore fortune autour du Chat Noir ! Un ancien spectateur du « poulailler » de la Comédie- français vibrent à l'unisson du mien, je goûte une joie très Dans ce cabaret, nous aurions eu tous les camarades qui faisaient Française (la place coûtait alors 20 sous) avec l'intacte supérieure à celles (si exceptionnelles pourtant) accordées des chansons, de quelque genre qu'elles soient : tristes, gaies, loufoques, ferveur poétique de ses 17 ans vient de prendre à sa charge par le Théâtre. sarcastiques, sentimentales, etc.. Ces camarades auraient eu le plateau le lancement des trois récitals que je donne salle Pleyel. pendant tout le temps qu'ils l'auraient désiré, pour y chanter tout ce Ce spectateur est devenu il est vrai, modeste et excellent qui leur aurait fait plaisir de chanter. expert-comptable, bon père de famille et contribuable Malheureusement les nuits d'à présent sont brèves ; nous ne sommes respecté. que quelques-uns à pouvoir chanter, pendant un temps trop court, nos A l'issue de ces mornes journées actuelles, il s'installe petits couplets. à ma table de travail et « tape » inlassablement les strophes ...Pourtant, l'atmosphère du temps de Salis semble recréée ! Bien peu les plus pures, les vers les plus beaux. de voitures automobiles parisiennes ; des fiacres qui reparaissent cahin- « Que cela fait du bien ! » s'écrie-t-il souvent. _ caha, hue, dia, hop-là ; les rues sont aussi sombres que du temps Il savoure cette besogne supplémentaire et inattendue avec ravissement. 16

17 PIERRE BAYLE ET JACQUE-SIMONOT

MB

rouette : « Ah ! Bach, ah ! Chopin, ah ! Franck... » et tous les tréteaux où la chanson est reine. puis, prenant un air grave : « Que j'aime la musicalité Et c'est la collaboration avec Pierre Bayle. du jazz Raymond Legrand ! » Et le parallélisme de leur activité s'établit. Et soudain, le voile se déchire, je comprends tout, j'apprends en trois minutes que l'admirateur des maîtres La nouvelle collaboration amène Jacque-Si- classiques eut un beau premier prix de piano au Con- monot à faire lui-même ses musiques. C'est servatoire national, à l'âge de huit ans il jouait Chopin une chanson pour Lucienne Boyer, sur un en concert, que des récitals chez poème de Rosemonde Gérard, puis Aves-vous Pleyel, à Bruxelles, à Genève vu Hubert, créée par . Ma ban- consacrèrent son talent. lieue, Les quatre dimanches de mai, par Jean Et puis, hop ! la débordante Lumière, Reste, chantée par Edith Piaf et De- fantaisie du jeune homme le mè- nysis. O OUS le patronage du Petit Parisien et La Madeleine voisine déjà lui fait signe. vre au public le secret de sa transformation ne au cinéma où il tourne quel- Piano, cinéma, music-hall, composition... l'éclectisme n'est pas un vain mot. C-/ au bénéfice des œuvres de la Croix- Il raconte des histoires. en centenaire, et voici le centenaire identi- ques films. Le contact avec le public lui Rouge Française, les vedettes de Paris Deux, quatre, cinq histoires, et Sacha que à la maquette que Noël-Noël a dessinée manque... et hop ! en avant pour la ont joué et chanté au Théâtre Marigny. Dès Guitry repart en coup de vent. lui-même en quelques traits de fusain et que scène de l'Européen, de l'A.B.C. -— Un petit mot pour les lecteurs de Vedet- six heures, la magnifique salle des Champs- André Bougé chante les Cloches de Cor- nous reproduisons en exclusivité. tes, chers amis ! Elysées est pleine à craquer. Paul Edmond nevillp et, naturellement, Le Barbier. Rien Edith Piaf, enfin. Avec un ensemble très « duettiste », Pierre Bayle et Jacque-Simonot nous disent : Dcchannc, rédacteur en chef du Petit Pa- n'est changé. Des chansons que nous connaissons et — Nous sommes heureux de nous être re- risien, reçoit le Tout-Paris charitable. Le Jane Sourza, Raymond Souplex, Andréas. que nous aimons. De nouvelles chansons trouvés après plus d'un an de séparation et général A. Fauvel de la Laurencie est dans Un banc, naturellement un litre de rouge, aussi. d'avoir la chance de pouvoir recommuniquer une avant-scène, l'oici M. Adrien Marquet, des guenilles. Un taxi nouveau genre à Toujours la même flamme, la même pas- avec notre grand ami le public, l'ami connu du music-hall et inconnu du micro. M. Magny. M. Ingrand. M. Longeron, traction humaine. C'est peu de chose, mais sion servie par un timbre unique et boule- M. Dupuy, M. Lcmonon. Le programme, que de talent, d'esprit et dt mtaisie. versant. qui est aussi une page d'autographe, est Du rire au grand art. Voici Adolphe Bor- Edith Piaf, l'unique, la toute petite et la Sur cette confidence, je quitte les deux ca- vendu par les dames de la Croix-Rouge en chard, maître du clavier et de la musique. grande Piaf. marades qui re- commencent à uniforme. Une longue file de voitures sta- Bordas et Charpini lui succèdent. Un couple Le premier grand gala de la saison de se chamailler au tionne déjà devant l'affiche du spectacle, nouveau. Hé, hé, Charpini ! Evolution, ré- Paris se termine triomphalement. sujet d'un cer- une affiche qui porte en gros caractères le volution? Ou simplement pro- tain briquet ap- mot heureux « complet », on refuse du messe d'une nouvelle collabora- partenant au sérieux Pierre inonde. tion? Un très beau numéro en ÊTUS de bleu franc, les deux vedettes, Bayle et que Le rideau se lève. Fred Adison et son tout cas et que nous aimerions arborant leur plus franc sourire, Jacque - Simo- V égayent pendant vingt minutes le franc not, en vrai col- orchestre. C'est la rentrée officielle de cette revoir dans un cabaret. public de la rue de la Gaîté. Vingt minutes qui légien, a caché phalange de musiciens jeunes et sympathi- Un autre duo, tout de char- laissent deviner le passé court mais abondam- dans la boite à ques de jazz. Un jazz français sonore et me et de douceur. Celui que, ment fourni de si sympathiques partenaires, maquillage. clair; des arrangements musicaux bien faits, pour la circonstance, Yolanda passé d'une diversité telle que j'ai bien du mal à coordonner les notes prises à l'entr'acte T. sans complications harmoniques. Des bons et Guy Berry ont formé. Deux dans leur loge. chanteurs, des bons danseurs, d'excellents voix pures chantent de belles Pierre Bayle, lui, lauréat de tragédie du cuivres. Une batterie brillante et combien chansons dans le rayon d'un Conservatoire (tiens, tiens; le morceau de poé- comique. projecteur. Bravo! sie dit avec fougue dans le numéro actuel... petit rappel) changea vite de genre C'est Jean Rigaux qui présente le pro- Georgius, l'amuseur pu- et abandonna Pierre Corneille pour Henri Bataille et Charles Méré. Précédant d'autres décentralisations célèbres, la saison suivante, il créa avec Jeanne Aubert, gramme. Il a le trac, mais, quel charmant blic n° i. Le rythme po- au Concert Mayol « Si par hasard tu vois ma tante... », puis, c'est le tour de garçon! Le grand vaisseau de Marigny n'est pulaire, la joie qui force chant qui l'amène à faire lui-même ses chansons. plus le petit cabaret de Triolet. Et, cepen- le rire. Le quintette du C'est ensuite l'idée d'une nouvelle chanson pour sa camarade Lucienne Boyer, dant, Jean Rigaux a la même aisance, il crée, Hot Club de France, idée qui devient la célèbre « Si petite ». dès son entrée, entre la scène et la salle, un syncopes, contre-temps, C'est maintenant un bagage de trois cents chansons, parmi lesquelles on re- lien d'amitié, de confiance. C'est sous le harmonies recherchées, trouve Donnes-moi la main, Mam'selle, créée par ; Pour être signe de l'imitation que Jean Rigaux pré- un numéro de grande heureux, chantes, conseil donné par Mistinguett au genre humain. sente les attractions. De grandes vedettes classe. Mettant un jour des paroles sur une musique de Jacque-Simonot, il... vous connaissez la suite... En somme : interprète de théâtre, de music-hall, parolier, Et voici la leçon de présentées à la manière d'autres grandes il forme, pour finir, le tandem Bayle et Simonot. vedettes. maquillage par Noël- M. Sacha Guitry. Il est entré en coup de Noël. Pour la première Jacque-Simonot, lui, déconcerte. vent. fois, le grand artiste li- Des yeux rieurs, fantaisiste dans le moindre geste, il vous dit dans une pi- 19 / ££5 ÉMISSIONS QUE VOUS AIMEZ ENTENDRE Sous les jours à 11 fleures Monsieur RAIMOLO, Y a aussi une histoire marrante; quand je dis marrante, ça ne va pas avec l'aus- térité du lieu saint dont auquel je fais illusion. Oui, ça se passait dans une grande église, vous vous rappelés pas? Un jour qu'y avait un grand falbalas et qu'on nous avait envoyés pour faire l'installation sonore pour une retransmission d'une grande LUNDI messe par la radio. On avait monté les amplis aux tribunes, on avait posé les câbles pour les micros. Mais ça, les micros, c'est pas facile. Vous penses bien, pour faire pendre ça dans la grande nef... je dis « grande nef », ça fait érudit, et je le dis MARDI parce que j'ai entendu le speaker qui racontait ça dans son espeach. Vous réalises les prouesses d'équilibre qu'il faut faire pour arriver à organiser tout ça. Mais le plus dur, c'est de savoir la place exacte oit que les micros sont le mieux MERCREDI placés pour ramasser tous les sons des orgues et de l'autel. Alors on fait pendre le micro du haut des voûtes dans le vide, et un opérateur placé en bas fait des gestes avec les bras pour indiquer à son copain d'en haut s'y doit descendre ou monter le S micro. Ça fait marrant pace que « SOYONS PRATIQUES » 1 ceux qui savent pas ce qu'on fait Présentation de Micheline Bernard et Marfa Dhervilly et qui voient Vopérateur les yeux au ciel et les bras en croix, agites comme des ailes Une belle série d'excellentes re- d'oiseaux (vous saves, ça veut dire : montes... trop haut... descendes) ça leur donne cettes de cuisine ou de ménage. « LE MICRO EST A VOUS, une drôle d'opinion sur le ciboulot du type qui a l'air de s'envoler. On peut croire qu'y Une foule de renseignements in- MESDAMES » travaille du chapiteau. finiment précieux. Tout ce qui concerne la mode, la Eh! ben, c'est ce qui m'est arrivé. Pendant que je gesticulais, les yeux tournés vers couture... et votre beauté. Et «CUISINE ET RESTRICTIONS » sera répondu à toutes les ques- Présentation du Docteur de Pomlone. mon copain, là-haut, je vois arriver le Suisse et le bedeau; y me tapent doucement sur tions que vous aurez posées à ce sujet. C'est un astronome et un hygié- l'épaule, et en me regardant avec commisération, comme on dit dans les romans, y me niste qui vous guidera opportuné- disent : ment parmi les difficultés quoti- diennes de votre menu. « — Alors, mon ami, ça va pas... Venez un peu avec nous. » JEUDI Vous vous rendes compte!... Un peu plus, y m'emmenaient à \ Charcnton! Heureusement que ça s'est terminé à la sacristie, devant un verre de pinard. Et comme j'ai pas l'habitude de boire en suisse, j'ai trinqué avec celui de l'église. PIKUPE.

P.C.C. Marcel LAPORTE. SA M E DESSINS DE EREL

LES REPORTAGES DE RADIO-PARIS PHCHOS VEDETTES

«LE FERMIER A L'ECOUTE »

Présentation de Pierre Aubertin.

Fermier, propriétaire rural, citadin ayant un carré de choux, cette « CE QUI RECARDE émission vous sera fort utile. Tout TOUT LE MONDE » ce que vous devez savoir, vous Une présentation de Pierre Aubertin. l'entendrez. Multiples sont les communiqués «LE MIROIR DE LA SEMAINE» et avis des services officiels, fran- çais ou allemands. Il faut les Présentation de Philippe Richard. connaître. Ecoutez cette émis- Ce n'est pas un diseur de bonne sion : vous serez « à la page ». aventure. Mais, en l'écoutant, vous saurez tout ce qui se pas- sera la semaine prochaine.

1/ëJettëo OU VOULEZ-VOUS ALLER ?

CONCERTS DU CONSERVATOIRE CONCERTS LAMOUREUX OPÉRA Dimanche 24, à 14 h. 15 Dim.24, à 17 h. 45, Salle Pleyel Le 23 ■ 18 h. : Rigoletto. Festival MOZART-RAVEL WAGNER (Préludes et Ouvertures) le 24 - 14 h. : Faust. Ouverture de Rienzi Le 25 - 18 h. i Fidelio. Symphonie en ré Prélude de Lohengrin Adagio et fugue Le 27 - 18 h : Spectacle de Ballet. Ouverture du Vaisseau fantôme Rapsodie espagnole Prélude du 3' acte de Tristan Coppelia. Entre deux rondes. Daphnis Concerto pour la main gauche Ouverture des Maîtres Chanteurs et Chloé. Piano et orchestre par M. J. Février Prélude de Parsifal le 30 - 18 h. : Le Vaisseau fantôme. Le Boléro Ouverture de Tannhouser Direction i Charles Munch. Direction . Eugène Bigot.

OPÉRA - COMIQUE CONCERTS PASDELOUP CONCERTS GABRIEL PIERNÉ LA FUGUE DE Mr PETTERSON Le 23 - 18 h. i Manon, ' L'or vieillit... LE CENTRE DE CÉRA le24 -13 h.30: Pelleas et Mélisande. Th. du Châtelet - Dimanche 24 Dim. 24,6 17h. 15, Salle Gaveau ; MIQUE DENTAIRE. I", avenue Mnh- Le 24 - 19 h. : Werther. Festival BEETHOVEN Festival WAGNER ! tniîzne, informe sa Clientèle qu'il est Le 26 - 18 h. i Carmen. Ouverture de Léonore n° 3 Concours de M. G. THIL ! transféré, temporairement, 169, rue de -1JN film gai... d'une gaieté saine ; plein d'esprit... d'un esprit délicat ! — Voilà qui mérite Le 28 - 18 h. : Cavalleria Rusticana. Grande symphonie avec chœurs [Rennes, Littré 10-OH ((lare Montp.) ^ une mention spéciale. Le Médecin malgré lui. Mme JANINE MICHEAU (Maîtres Chanteurs, Siegfried, î Exécution ci céramique «le tous travaux Le 30 - 18 h. : Les Noces de Figaro. ELIETTE SCHENNEBERG Tannhâuser, Lohengrin) • d'or inesthétiques (obturations, eôuron- MM. RAMBAUD et LOVANO ; nés, bridges, etc.). La scène de la baignade, des écrevisses et du tonneau, est une riche trouvaille et si exquisement Chœurs Joseph Noyon Parsifal. interprétée par Hans Albers et Hilde Weissner. Hans Albers en moderne Diogène met la salle Direction : Philippe Gaubert. Direction ; Franz Ruhlmann. COMÉDIE-FRANÇAISE en joie. Ce sympathique comédien est d'ailleurs d'un naturel parfait dans les multiples fantaisies Du 23 au 30 novembre. ; COURS GRATUITS ROCHE de M. Petterson. Sam. 23 mot. : Le Cid. Art Théâtral et Cinéma Soir.: Cyrano de Bergerac. i Préparation au Conservatoire - Correction Hilde Senak dans un rôle de quelques lignes donne tout son caractère au personnage de Marcella. Dim. 24 mat. : Le Paquebot Ténacity. d'accent - Chant et, Music-Hall. Le Carosse du Saint-Sacrement. LE SALON D'AUTOMNE ► Samedis : l.~> heures,. Hue Jacquerhont, Ht. Charlotte Thiele joue Mlle Petterson; Werner Fuetterer, le iournaliste /i Soirée 20 h. : La Rabouilleuse. fait son Exposition annuelle au Palais de Chaillot Lundi 25 soir. : L'épreuve. L'avare. S. B. Jeudi 28 mot. : L'épreuve. L'avare. Place du Trocadéro Soirée: Le Cid. Vendredi : Relâche. 11 sera ouvert du 16 Novembre au 15 Décembre de 10 h. â 17 heures IBEAUTE-SANTÉ ^«A(!, Le Syndicat des Masseurs Aveutrles 58, Avenue Bosquet (7") ODÉON î Téléphone ÏNValides 36-77, met à votre Du 23 ou 30 novembre DEUX-ANES i disposition ses spécialistes diplômés d'Etat, Sam. 23 -14 h. 30 : Le Pêcheur d'ombres. JEANNE SOURZA et 20 h. : Vers l'Amour. Dim. 24 - 14 h 30: L'avare. Le Dépit amoureux. RAYMOND SOUPLEX • - 20 h. : Le Pêcheur d'ombre». dans SHEHERAZADE I LA RECTIFICATION DES SEINS est Jeudi 28-!4h.3C .■ Mademoiselle de la Seiglière. île traitement sérieux vous permettant Vend. 29 - 20 h. : Vers L'Amour. LA FRANCE AUX Dîner - Cabaret de 20 heures ; des résultats indiscutables sans opération Sam. 30- 14 h. : Le Misanthrope. Depitamoureux TROUVAILLES [donc sans cicatrice. Il vous donne la — 20 h. : Le Pêcheur d ombres. [certitude de remonter votre poitrine à [sa place idéale. Vous constaterez sur ! vous-même, non pas l'apparence d'une î amélioration artificielle; mais vraiment ; La Iransfurmnlion stable et décisive que I vous désirez, l.a rectification des seins 1 et le traitement de Rénovation du visage [sont l'exclusivité de JEANNE PIAUBERT Paub. St-Honore, Klysécs 16-02

A déjà publié des articles Publiera dans ses prochains signés : numéros des articles et des confidences de : SACHA GUITRY ZEMGANNO LUCIENNE BOYER RÉVEILLEZ LA BILE DANIELLE DARRIEUX JEAN BOYER JEAN RIGAUX DE VOTRE FOIE- URBAN Sans calomel - Et vous sauterez du lit ADOLPHE BORCHARD GEORGIUS le matin, " gonflé à bloc "- Votre foie devrait verser, chaque jour, au É D I T H PIAF moins un litre de bile dans votre intestin. Si YVONNE PRINTEMPS cette bile arrive mal, vous ne digérez pas MAURICET vos aliments, ils se putréfient. Vous vous MARY MARQUET sentez lourd. Vous êtes constipé. Votre orga- nisme s'empoisonneet vous êtesamer, abattu. ETC.. ETC. ETC. Vous voyez tout en noir ! Les laxatifs sont des pis-aller. Une selle forcée n'atteint pas la cause. Seules les PETITES PILULES CARTERS POUR LE FOIE ont le pouvoir d'assurer cet afflux de bile qui vous remettra à neuf, Végétales, douces, étonnantes pour activer la bile. Exigez les Petites Pilules Carters pour le {/ëJ#tt&> PARAIT TOUS LES SAMEDIS Foie. Toutes pharmacies : Frs. 12

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