Antonín Dvořák (1841 - 1904) Serenade for strings in E major op. 22

1 – Moderato 5'04 2 – Tempo di Valse 6'18 3 – Scherzo 5'24 4 – Larghetto 5'38 5 – Finale 5'33

Pyotr Ilyich Tchaikovsky (1840 - 1893) Serenade for strings in C major op. 48

6 – Pezzo in forma di Sonatina 9'33 Andante non troppo – Allegro moderato 7 – Walzer 3'55 Moderato – Tempo di Valse 8 – Elégie 9'14 Larghetto elegiaco 9 – Finale 7'26 Andante – Allegro con spirito Luigi Piovano, conductor Recorded in January 2015 Archi dell’Accademia di Santa Cecilia Studio 1, Auditorium Parco della Musica, (Italy)

Producer, engineer & editing Laurence Heym First violins Violas David Romano Raffaele Mallozzi Liner notes Marlène Prodigo Andrea Alpestre Carlo Cavalletti Margherita Ceccarelli David Bursack Cover photo  Christian Kieffer William Esteban Chiquito Henao Carla Santini Photos Luigi Piovano  Laurence Heym Soyeon Kim Photos Orchestra  Musacchio & Ianniello Elena La Montagna Cellos EL 1550 Paolo Piomboni Diego Romano Danilo Squitieri In collaboration with Accademia Nazionale di Santa Cecilia Second violins Roberto Mansueto www.santacecilia.it Ingrid Belli Lavinia Morelli Basses Barbara Castelli Antonio Sciancalepore Rosario Genovese Simona Iemmolo Leonardo Micucci Cristina Puca Maria Tomasella Papais Il existe de nombreuses similitudes mais aussi quelques avec lequel s’est ouvert le premier mouvement comme divergences entre les deux Sérénades d’Anton Dvořák et de élément unificateur et de cohérence formelle. Piotr Ilitch Tchaïkovski. Curieusement, les mêmes observations peuvent être faites dans la vie des deux compositeurs durant La Sérénade en mi majeur fût composée, comme nous l’avons la période ou ces œuvres ont vu le jour. Elles furent toutes dit, à une période particulièrement sereine et positive pour deux achevées très rapidement et seulement à cinq années Dvořák tant au niveau privé que professionnel : il était devenu d’intervalle : seulement douze jours suffirent au compositeur père pour la première fois et, surtout, à Vienne, un jury ou de Bohême en 1875 et vingt et un à son homologue russe siégeaient Johannes Brahms et Eduard Hanslick lui avait en 1880. assigné une bourse d’étude du gouvernement autrichien, reconnaissant ainsi à ses travaux l’expression d’un « talent Mais si Dvořák, à peine trente-quatre ans, avait déjà de incontestable ». nombreuses compositions de tout genre à son actif (aucune, cependant, ne se classant parmi ses œuvres majeures), il Au cours de l’année 1875, cette onde positive a vu naître de commençait tout juste, en 1875, à connaître ses premiers nombreuses œuvres nouvelles, parmi lesquelles, le Cinquième succès. Le quadragénaire Tchaïkovski, en revanche, en 1880, Symphonie, l’opéra Vanda, le Trio op. 21, le Quatuor avec était déjà un compositeur affirmé qui avait produit, entre op. 23, le Quintette op. 77 et, justement, la Sérénade en mi majeur. autres, des œuvres importantes comme l’Ouverture-fantaisie Roméo et Juliette, la Quatrième symphonie, l’opéra Eugène Après une hypothèse, démontée par la suite, d’une première Onéguine, le Concerto pour violon, le premier Concerto pour mondiale à Vienne sous la direction d’Hans Richter, la piano, les Variations Rococo pour violoncelle et orchestre… Sérénade, publiée comme op. 22, eut sa première exécution à Prague le 10 décembre 1876 sous la direction d’Adolf Čech. Sur le plan musical – en dépit du fait que Tchaïkovski se détache principalement des modèles formels du passé en articulant En accord avec les habitudes formelles et tonalités expressives sa pièce en seulement quatre mouvements, à l’instar d’une du genre de la Sérénade, plus simples et plus libres que ceux petite symphonie – on y trouve plusieurs points communs de la Symphonie, Dvořák articule l’œuvre en cinq mouvements significatifs : les deux Sérénades ont une valse comme second de dimensions un peu contenues, renonçant dans la majeure mouvement et toutes deux ont un avant dernier mouvement partie des cas, excepté dans le Finale, aux architectures d’une grande intensité lyrique. Ils utilisent aussi, dans les complexes comme celle de la forme-sonate en faveur d’une dernières pages du dernier mouvement, le retour du thème structure plus linéaire, principalement du type A-B-A. Le premier mouvement, Moderato, est une page empreinte (Andante non troppo) qui s’écoule dans un Allegro moderato d’un lyrisme imprégné d’une douce et intense nostalgie, allant, construits en forme-sonate simplifiée, car privé mais dépourvu de toute tension dramatique. L’atmosphère de développement. Le flux serein de la pièce ne sera pas ne change pas dans le second mouvement, un vaporeux contredit par le second thème et c’est seulement le retour et rêveur Tempo de valse agité uniquement pour quelques théâtral, à la fin de la reprise, de l’introduction lente (Andante mesures fortissimo dans la seconde partie du Trio. La lueur non troppo) qui crée à la fois le contraste et l’unité. scintillante, presque Mendelsshonienne, du Scherzo (Vivace) suivant, semble vouloir finalement contraster avec les Le deuxième mouvement, « Walzer », est une valse tonalités douces des deux premiers mouvements, mais (Moderato. Tempo di Valse) aux tons doucement enivrants l’expansion soudaine, au cœur du mouvement, d’un épisode à peine empreints du parfum vaguement mélancolique d’un soupirant en la majeur fait prévaloir l’effusion lyrique qui bref épisode en mineur. reprend ses droits absolus également dans l’avant-dernier mouvement, Larghetto. Dans le troisième mouvement, « Elégie », Tchaïkovski donne C’est seulement dans le Finale (Allegro vivace) que l’on trouve vie à une page d’une irrésistible intensité mélodique des rythmes et une dynamique illuminés d’échos populaires (Larghetto elegiaco) qui s’anime, dans la partie centrale (poco colorés rendant encore plus surprenant et suggestif le più animato) d’un lyrisme fascinant avant de se détendre thème qui avait introduit la pièce (Moderato) puis l’explosion de nouveau vers la fin avec le retour de l’idée modérée imprévisible de la vertigineuse Coda (Presto) qui précipite le d’ouverture (Mouvement I) rendue encore plus impalpable mouvement et toute la Sérénade vers sa conclusion. par l’ajout de la sourdine pour tous les instruments.

La Sérénade en do majeur, vit le jour dans une période de crise Sourdine qui reste de mise pour le début du quatrième et relative, personnelle et créatrice, ou Tchaïkovski se tourna dernier mouvement « Finale (Thème russe) » dans lequel est vers une phase de reprise progressive après l’enfer qui suivit évoqué, doucement, comme le souvenir d’un rêve lointain, son misérable projet matrimonial de 1877. Une fois terminée un thème populaire russe (Andante). Après cette brève la « cathartique » Quatrième Symphonie, le compositeur russe introduction, la pièce se transforme en une page festive ressenti le besoin de « prendre un peu de distance avec la aux tons populaires (Allegro con spirito) avec des moments grande complexité de la musique symphonique », comme il pétillants d’éclat, mais toujours innervée par une mélodie l’écrit en 1878 dans une lettre à son frère Modest. Il tourna sinueuse et pleine de charme. Au climax d’un de ces instants alors son attention vers d’autres genres instrumentaux du brillants réapparaît, à l’improviste, le thème lent (Molto meno passé : en 1879, naquit la première de ses quatre Suites pour mosso) qui avait ouvert majestueusement la Sérénade. Mais orchestre, puis l’année suivante, la Sérénade en do majeur, c’est seulement une parenthèse de quelques secondes avant publiée comme op. 48 et exécutée pour la première fois que le mouvement ne reprenne sa course (Tempo I. Più à Saint Petersburg, le 30 octobre 1881 sous la direction mosso), portant rapidement l’œuvre à sa conclusion. d’Eduard Napravnik. Carlo Cavalletti Le premier mouvement, « Pièce en forme de Sonatine », Traduction Laurence Heym est ouvert majestueusement par une introduction lente LUIGI PIOVANO

Violoncelle solo de l’Orchestre Symphonique de Luigi Piovano est un artiste phare Eloquentia. Parmi l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome, ses disques les plus récents sont parus les Suites pour Luigi Piovano obtient son diplôme en violoncelle à violoncelle seul de Bach (2010) et l’intégrale de l’œuvre l’unanimité et avec les félicitations du jury à l’âge de pour violoncelle de Camille Saint Saëns (2011) ainsi que 17 ans dans la classe de Radu Aldulescu avec qui il est des Trios avec piano de Schubert (2011) et de Camille ensuite lauréat, en violoncelle et musique de chambre, Saint-Saêns (2014) avec « Latitude 41 ». du Conservatoire International de Musique de Paris. Il est alors boursier de l’« International Menuhin Music Parmi ses engagements en 2015, figurent des concerts Academy » de Gstaad et membre de la Camerata Lysy. en duo avec Sir et ses débuts au Festival Virée classique de Montréal sur invitation de Pendant plusieurs années, il est membre du Quatuor Kent Nagano et avec le Seoul Philharmonic, dirigé Michelangelo et premier violoncelle solo de l’ensemble par Myung-Whun Chung et la première mondiale du Concerto Italiano dirigé par Rinaldo Alessandrini. En Concerto pour violoncelle de Peter Zombola avec la 1999, il est choisi par Maurizio Pollini pour participer au Danubia Symphony à Budapest. « Projet Pollini » du Festival de Salzbourg, repris en 2001 au Carnegie Hall de New York, à Tokyo en 2002 et à Depuis 2002, Luigi Piovano se voue de plus en plus à Rome en 2003. Depuis 2000, il est régulièrement invite la direction d’orchestre, notamment avec son ensemble du Festival de Newport (USA). « Musici Aurei » fondé cette même année sous le nom initial de « Orchestra da Camera della Campania ». Luigi Piovano joue en soliste avec des orchestres Ils ont enregistré, ensemble, trois Concertos pour comme l’Accademia di Santa Cecilia, le Tokyo piano et orchestre de Paisiello (Naxos, 2009, soliste Philharmonic et le New Japan Philharmonic sous la Francesco Nicolosi) ainsi que Les Quatre Saisons de direction de Myung-Whun Chung, Mikaïl Pletnev, Vivaldi (2010, Eloquentia, soliste Grazia Raimondi). Andrej Borejko, Yehudi Menuhin, Piero Bellugi, Rinaldo Luigi collabore également avec des solistes comme Alessandrini et Tatsuya Shimono et il se produit en Luis Bacalov, Gemma Bertagnolli, Stefano Bollani, concerts de musiques de chambre avec Wolfgang Sara Mingardo, Dmitry Sitkovetsky, François-Joël Sawallisch, Myung-Whun Chung, Alexander Lonquich, Thiollier. En 2012, il publie, pour Eloquentia, un CD ou Nikolay Lugansky, Benjamin Grosvenor, Malcolm Bilson, il dirige le Kindertotenlieder et les Lieder eines fahrenden Dmitry Sitkovetsky, Leonidas Kavakos, James Ehnes et Gesellen de Mahler avec Sara Mingardo et Musici Aurei les sœurs Labèque. Depuis 2007, il joue régulièrement - récompensé par un Orphée d’or de l’Académie du en duo avec Antonio Pappano et depuis 2009, il fait Disque Lyrique comme meilleur CD de lieder de l’année partie du trio « Latitude 41 ». – puis, en 2013, est paru le Concerto pour violon op. 15 de Britten avec Livia Sohn comme soliste. En 2012, il est nommé directeur musical de l’Orchestre della Magna Grecia de Taranto, puis reconduit pour trois ans en 2015, et depuis 2013, il est le nouveau directeur musical de Roma Tre Orchestra.

Après le grand succès de ses débuts comme chef et soliste avec l’Orchestre des Cordes de l’Accademia di Santa Cecilia lors d’un concert Schubert puis de l’enregistrement qui s’ensuit, il commence une collaboration stable à la tête de l’ensemble. En 2014, ils ont reçu un accueil enthousiaste lors de concerts en Italie, parmi lesquels, le Festival de Ravello, l’Auditorium de Rome avec les deux Sérénades de Dvořák et Tchaîkowski.

En 2015, il fait ses débuts sur le podium du New Japan Philharmonic Orchestra. ARCHI DELL’ACCADEMIA NAZIONALE DI SANTA CECILIA

L’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia musiciens de l’Orchestre forment régulièrement a été le premier, en Italie, à se dédier exclusivement divers ensembles. Après le très grand succès obtenu, au répertoire symphonique. Depuis 1908, il a donné en 2013, durant la saison de musique de chambre de environ 15 000 concerts, collaborant ainsi avec les Santa Cecilia, à l’occasion d’un concert de musique meilleurs musiciens du vingtième siècle : il a été dirigé de Schubert, l’Orchestra d‘Archi (Orchestre des entre autres, par Mahler, Debussy, Strauss, Stravinsky, Cordes) dell’Accademia di Santa Cecilia a engagé Hindemith, Sibelius, Toscanini, Furtwängler, De Sabata et une collaboration stable avec Luigi Piovano, premier Karajan. , , Fernando violoncelle soliste de l’Orchestre. Previtali, , , , et Myung-Whun Chung en ont En 2014, le label Eloquentia a publié le premier disque été les chefs attitrés et le président de l’ensemble sous la direction de Luigi Piovano honoraire entre 1983 et 1990. Depuis 2005, date (avec le même programme Schubertien de ses à laquelle Antonio Pappano en a pris la direction débuts) et sont arrivés les premiers concerts en Italie musicale, le prestige de l’Orchestre a pris un essor (Festival de Ravello, Théâtre Alighieri de Ravenna, extraordinaire et une reconnaissance internationale Théâtre communal de Carpi…), toujours accueillis importante, tant lors de ses nombreuses tournées que avec un succès extraordinaire – succès qui s’est pour ses enregistrements discographiques. reproduit en janvier 2015 lors d’un nouveau concert a l’Auditorium de Rome, cette fois dans la Salle Santa Après avoir enregistré pour les plus grands labels Cecilia. Au programme, les deux Sérénades de Dvořák internationaux sous la direction de Maîtres comme et Tchaîkowski enregistrées dans la foulée. En 2015, De Sabata, Solti, Maazel, Schippers, Giulini, Sinopoli, l’ensemble a donné des concerts au Grand Théâtre Bernstein, Gatti ou Chung, l’Orchestra di Santa Cecilia de Brescia, au Festival Pontino, à L’Aquila pour est aujourd’hui, en exclusivité, avec EMI Classics la Società Aquilana dei Concerti et à Naples pour (maintenant Warner Classics). Parmi les publications l’Associazione Scarlatti, auxquels succèderont, en les plus récentes, sous la direction d’Antonio Pappano, 2016, le retour à la Salle Santa Cecilia de Rome et des on notera particulièrement la Sixième Symphonie de concerts au Théâtre Municipal Romolo Valli de Reggio Mahler, la Neuvième symphonie de Dvořák, La Petite Emilia et au Théâtre Municipal de Piacenza. Messe Solennelle de Rossini et le War Requiem de Britten.

Depuis toujours, la musique de chambre est une des activités de l’Orchestra di Santa Cecilia ; ces dernières années, il a acquis encore plus d’importance et les

Esistono numerose affinità e alcune divergenze fra le La Serenata in mi maggiore venne composta, come detto, due Serenate per archi di Antonín Dvořák e di Pëtr Il’ič in un periodo particolarmente sereno e positivo per Čajkovskij e fra i momenti della vita dei loro autori in cui Dvořák a livello sia privato sia professionale: era da poco queste due opere hanno visto la luce. Entrambe furono divenuto padre per la prima volta e, soprattutto, a Vienna portate a termine molto rapidamente – in soli dodici giorni una giuria in cui sedevano anche Johannes Brahms ed la Serenata del compositore boemo, in una ventina quella Eduard Hanslick gli aveva assegnato una borsa di studio del suo collega russo – e a soli 5 anni di distanza l’una del governo austriaco, riconoscendo nei lavori da lui dall’altra: nel 1875 la prima, nel 1880 la seconda. sottoposti un «indubitabile talento».

Ma se il non ancora trentaquattrenne Dvořák, pur avendo Sull’onda positiva di questo momento, nel corso del già all’attivo moltissime composizioni di ogni genere 1875 videro la luce numerosi nuovi lavori, fra i quali la (nessuna delle quali, però, è annoverata fra le sue Quinta Sinfonia, l’opera Vanda, il Trio op. 21, il Quartetto principali), proprio nel 1875 iniziava a conoscere le prime con pianoforte op. 23, il Quintetto op. 77 e, appunto, la soddisfazioni, il quarantenne Čajkovskij nel 1880 era già Serenata in mi maggiore. Dopo un’ipotesi, poi sfumata, un autore affermato che aveva licenziato, fra gli altri, lavori di una prima assoluta a Vienna sotto la direzione di Hans importanti come l’ouverture-fantasia Romeo e Giulietta, Richter, la Serenata, pubblicata come op. 22, ebbe la sua la Quarta Sinfonia, l’opera Evgenij Onegin, il Concerto prima esecuzione a Praga il 10 dicembre del 1876 con la per violino, il Primo Concerto per pianoforte, le Variazioni direzione di Adolf Čech. Rococo per violoncello e orchestra… In linea con le abitudini formali e i toni espressivi del genere Anche a livello musicale – nonostante Čajkovskij si discosti della Serenata, più semplici e disimpegnati rispetto a quelli maggiormente dai modelli formali del passato articolando il della Sinfonia, Dvořák articola il brano in cinque movimenti brano in soli quattro movimenti, quasi come fosse una piccola dalle dimensioni alquanto contenute, rinunciando in massima Sinfonia – esistono diversi significativi tratti in comune: parte, tranne che nel Finale, ad architetture complesse come entrambi i lavori hanno un valzer come secondo movimento, quella della forma-sonata in favore di strutture più lineari, entrambi hanno un penultimo movimento di intensa effusione prevalentemente del tipo A-B-A. lirica, ed entrambi utilizzano nelle pagine finali dell’ultimo movimento il ritorno del tema con cui si era aperto il primo Il primo movimento, Moderato, è una pagina dal soffuso come elemento unificante e coesivo a livello formale. lirismo pervaso da una dolce e intensa nostalgia, ma priva di qualsivoglia tensione drammatica. L’atmosfera non in quanto priva di sviluppo. La serena scorrevolezza del cambia nel secondo movimento, un vaporoso e sognante brano non viene contraddetta dal secondo tema ed è solo Tempo di Valse agitato solo per un attimo da poche battute il teatrale ritorno, al termine della ripresa, dell’introduzione in fortissimo nella seconda parte del Trio. Lo scintillante lenta dell’avvio (Andante non troppo) a creare al tempo brillìo, quasi mendelssohniano, del successivo Scherzo stesso contrasto e unitarietà. (Vivace) sembra voler finalmente contrastare i morbidi toni dei primi due movimenti, ma l’espandersi improvviso Il secondo movimento, “Valse”, è un valzer (Tempo di Valse. nel cuore del movimento di un sospiroso episodio in la Moderato) dai toni morbidamente inebrianti che vengono maggiore fa prevalere nuovamente l’effusione lirica che appena scalfiti dal profumo vagamente malinconico di un torna protagonista assoluta anche nel penultimo tempo, brevissimo episodio in minore. Larghetto. Solo nel Finale (Allegro vivace) i ritmi e le dinamiche si accendono di colorite eco popolareggianti Nel terzo movimento, “Elegia”, Čajkovskij dà vita a una che rendono ancora più sorprendente e suggestivo pagina dall’irresistibile fascino melodico (Larghetto prima il fugace riapparire, a poche pagine dalla fine, del elegiaco) che nella parte centrale (Poco più animato) si sommesso tema che aveva aperto il brano (Moderato) e anima di intenso lirismo prima di ridistendersi verso la fine poi l’esplodere improvviso della vertiginosa coda (Presto) con il ritorno della sommessa idea d’apertura (Tempo I), che fa precipitare verso la conclusione il movimento e resa ancora più impalpabile dalla prescrizione della sordina l’intera Serenata. per tutti gli strumenti.

La Serenata in do maggiore vide la luce in un periodo di Sordina che rimane anche per l’esordio del quarto e ultimo relativa crisi, personale e creativa, per Čajkovskij, in una movimento “Finale (Tema russo)”, in cui viene evocato fase tuttavia di graduale ripresa dopo l’inferno seguito sommessamente, come il ricordo di un sogno lontano, allo sciagurato progetto matrimoniale del 1877. Ultimata un tema popolare russo (Andante). Dopo questa breve la “catartica” Quarta Sinfonia, il compositore russo avvertì introduzione il brano si trasforma in una festosa pagina l’esigenza di «prendere un po’ le distanze dalla massiccia dai toni popolareggianti (Allegro con spirito) con momenti complessità della musica sinfonica», come scrisse nel 1878 di scintillante brillantezza, sempre però innervata da un in una lettera al fratello Modest. Volse allora lo sguardo melodismo sinuoso e ricco di fascino. Proprio al culmine ad altri generi strumentali del passato: nel 1879 nacque la di uno di questi momenti di brillantezza riappare, prima delle sue quattro Suites per orchestra, seguita l’anno improvviso, il tema lento (Molto meno mosso) che aveva dopo dalla Serenata in do maggiore, pubblicata come op. aperto maestosamente la Serenata. Ma è solo la parentesi 48 ed eseguita per la prima volta a San Pietroburgo il 30 di un istante prima che il movimento riprenda la sua corsa ottobre del 1881 sotto la direzione di Eduard Napravnik. (Tempo I. Più mosso), portando rapidamente a conclusione l’intero brano. Il primo movimento, “Pezzo in forma di Sonatina”, è aperto maestosamente da un’introduzione in tempo lento Carlo Cavalletti (Andante non troppo) che sfocia in uno scorrevole Allegro moderato costruito in una forma-sonata semplificata, LUIGI PIOVANO Primo violoncello solista dell’Orchestra dell’Accademia registrate in trio con Dmitry Sitkovetsky e Yuri Zhislin. Nazionale di S. Cecilia, Luigi Piovano si è diplomato in Nel 2015 Eloquentia ha pubblicato un nuovo CD di violoncello a 17 anni col massimo dei voti e la lode Latitude 41 con i due Trii di Saint-Saëns. sotto la guida di Radu Aldulescu, con cui in seguito si è diplomato in violoncello e musica da camera anche Fra gli impegni del 2015 come solista, concerti in duo a Parigi. È stato borsista della “International Menuhin con Sir Antonio Pappano e i debutti al Festival Virée Music Academy” di Gstaad e membro della Camerata classique di Montréal su invito di Kent Nagano e con Lysy. la Seoul Philharmonic diretta da Chung e la prima esecuzione assoluta del Concerto per violoncello di Peter Per diversi anni ha fatto parte del Quartetto Zombola con la Danubia Symphony a Budapest. Michelangelo ed è stato primo violoncello solista del gruppo Concerto Italiano, diretto da Rinaldo Suona un Alessandro Gagliano del 1710. Dal 2008 è Alessandrini. Nel 1999 è stato scelto da Maurizio direttore artistico dell’Estate Musicale Frentana. Pollini per partecipare al “Progetto Pollini” al Festival di Salisburgo, ripreso nel 2001 alla Carnegie Hall di New Dal 2002, fondata l’Orchestra da Camera della York, a Tokyo nel 2002 e a Roma nel 2003. Dal 2000 è Campania – che nel 2010 ha mutato il proprio nome regolarmente ospite del Festival di Newport (U.S.A.). Ha in quello di “Musici Aurei” –, Piovano si dedica sempre suonato come solista con orchestre come l’Accademia più anche alla direzione. Ha registrato per la Naxos tre di Santa Cecilia, la Tokyo Philharmonic e la New Japan Concerti per pianoforte e orchestra di Paisiello (2009, Philharmonic sotto la direzione di Myung-Whun Chung, solista Francesco Nicolosi) e per la Eloquentia Le Quattro Mikhail Pletnev, Andrej Borejko, Yehudi Menuhin, Piero Stagioni di Vivaldi (2010, solista Grazia Raimondi), e Bellugi, Rinaldo Alessandrini e Tatsuya Shimono e ha ha collaborato con solisti come Luis Bacalov, Gemma tenuto concerti di musica da camera con Wolfgang Bertagnolli, Stefano Bollani, Sara Mingardo, Dmitry Sawallisch, Myung-Whun Chung, Alexander Lonquich, Sitkovetsky, François-Joël Thiollier. Nel 2012 Eloquentia Nikolay Lugansky, Benjamin Grosvenor, Malcolm Bilson, ha pubblicato un CD in cui dirige i Kindertotenlieder Dmitry Sitkovetsky, Leonidas Kavakos, James Ehnes, le e i Lieder eines fahrenden Gesellen di Mahler con Sara sorelle Labeque. Dal 2007 suona regolarmente in duo Mingardo e Musici Aurei, premiato in Francia dalla con Sir Antonio Pappano e dal 2009 fa parte del trio Académie du disque lyrique come miglior CD di Lieder Latitude 41. dell’anno, seguito nel 2013 dal Concerto per violino di Britten con Livia Sohn come solista. Fra i suoi dischi più recenti, le Sei Suites di Bach (2010) per la Eloquentia che nel 2011 ha pubblicato anche Nel 2012 è stato nominato direttore musicale l’integrale per violoncello di Saint-Saëns e un CD di dell’Orchestra della Magna Grecia di Taranto, incarico musiche di Schubert con Latitude 41. Nel 2012 la che nel 2015 è stato rinnovato per altri tre anni. Dal 2013 Nimbus ha pubblicato le Variazioni Goldberg di Bach è il nuovo direttore musicale di Roma Tre Orchestra. Dopo il grande successo ottenuto nel 2013 dirigendo gli Archi dell’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia in un concerto di musiche di Schubert al Parco della Musica di Roma e l’immediata registrazione del medesimo programma per un CD pubblicato da Eloquentia, Piovano ha avviato una collaborazione stabile alla testa degli Archi di Santa Cecilia. Nel corso del 2014 hanno riscosso entusiastici consensi in diverse sedi italiane, tra le quali il Ravello Festival, che si sono ripetuti il 9 gennaio a Roma in Sala Santa Cecilia con le due Serenate di Dvořák e Čajkovskij, subito dopo registrate da Eloquentia.

Fra i suoi impegni nel 2015 come direttore, il debutto sul podio della New Japan Philharmonic Orchestra.

ARCHI DELL’ACCADEMIA NAZIONALE DI SANTA CECILIA

L’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia Da sempre la musica da camera è una delle attività è stata la prima in Italia a dedicarsi esclusivamente al dell’Orchestra di Santa Cecilia; negli ultimi anni ha repertorio sinfonico. Dal 1908 a oggi ha tenuto circa acquisito ancora maggior rilevanza e i musicisti 15.000 concerti collaborando con i maggiori musicisti dell’Orchestra formano regolarmente diversi ensemble. del secolo: è stata diretta, tra gli altri, da Mahler, Dopo il grande successo ottenuto nel 2013 in occasione Debussy, Strauss, Stravinskij, Hindemith, Sibelius, di un concerto in Sala Sinopoli con musiche di Toscanini, Furtwängler, De Sabata e Karajan. I suoi Schubert, l’Orchestra d’Archi di Santa Cecilia ha avviato direttori stabili sono stati Bernardino Molinari, Franco una collaborazione stabile con Luigi Piovano, primo Ferrara, , Igor Markevitch, Thomas violoncello solista dell’Orchestra. Schippers, Giuseppe Sinopoli, Daniele Gatti e Myung- Whun Chung. Dal 1983 al 1990 Leonard Bernstein ne Nel 2014 la Eloquentia ha pubblicato il primo CD del è stato il Presidente Onorario. Da quando, nel 2005, gruppo sotto la direzione di Piovano (con il medesimo Sir Antonio Pappano ha assunto la carica di Direttore programma schubertiano del concerto di esordio) e Musicale, il prestigio dell’Orchestra ha avuto uno slancio si sono avuti i primi concerti in Italia (Ravello Festival, straordinario ottenendo i più importanti riconoscimenti Teatro Alighieri di Ravenna, Teatro Comunale di Carpi…), internazionali sia in occasione delle numerose tournée sia sempre accolti da un successo straordinario che si è per le registrazioni discografiche. ripetuto nel gennaio del 2015 con un nuovo concerto all’Auditorium di Roma, questa volta in Sala Santa Cecilia. Dopo aver inciso per le maggiori etichette internazionali In programma le due Serenate di Dvořák e Čajkovskij sotto la direzione di Maestri quali De Sabata, Solti, Maazel, subito dopo registrate per un nuovo CD Eloquentia. Fra Schippers, Giulini, Sinopoli, Bernstein, Gatti e Chung, oggi i concerti del 2015, quelli al Teatro Grande di Brescia, al l’Orchestra di Santa Cecilia può vantare un rapporto in Festival Pontino, a L’Aquila per la Società Aquilana dei esclusiva con la EMI Classics (ora Warner Classics). Tra le Concerti e a Napoli per l’Associazione Scarlatti, ai quali pubblicazioni più recenti dirette da Sir Antonio Pappano seguiranno nel 2016 il ritorno in Sala Santa Cecilia a ricordiamo la Sesta Sinfonia di Mahler, la Nona Sinfonia Roma e i concerti al Teatro Municipale Romolo Valli di di Dvořák, la Petite Messe Solennelle di Rossini e il War Reggio Emilia e al Teatro Municipale di Piacenza. Requiem di Britten. There are many similarities between the two Serenades intensely lyrical character, and both return at the very for Strings by Antonín Dvořák and Pyotr Ilyich end of the composition to the theme first heard inthe Tchaikovsky, but there are also differences, particularly opening movement, in order to create a structural unity. in the biographical circumstances relating to the composition of the two works. Both were written The Serenade in E major dates to a particularly happy extremely rapidly – it took Dvořák only 12 days to and positive period for Dvořák, both professionally produce his Serenade, his Russian counterpart a mere speaking and in his private life: he had recently become three weeks – and within five years of each other: the a father for the first time and, even more importantly, former in 1875, the latter in 1880. a jury presided over by both Johannes Brahms and Eduard Hanslick had assigned him a scholarship But whereas the thirty-four-year-old Dvorak, was from the Austrian government, acknowledging an finally in 1875 enjoying his first successes, despite “indubitable talent” in the works submitted. having already composed a large number of pieces of music in very varied forms (none of which however This happy moment in Dvořák’s life continued were destined to be considered masterpieces), the throughout 1875 with the creation of the Symphony forty-year-old Tchaikovsky was in 1880 already a well- n. 5, the opera Vanda, the Trio op. 21, the Piano Quartet established composer already famous for such works as op. 23, the Quintet op. 77 and indeed the Serenade in the Ouverture-Fantasia Romeo and Juliet, the Symphony E major. Following a short-lived idea that the première n. 4, the opera Eugene Onegin, the Violin Concerto, the be conducted by Hans Richter in Vienna, the Serenade, Piano Concerto n. 1 and the Rococo Variations for Cello published as op. 22, was given its first performance in and Orchestra…. Prague on 10 December 1876, under the baton of Adolf Čech. These Serenades also have significant formal characteristics in common – although Tchaikovsky was more inclined In line with the formal characteristics and the to venture further beyond the formal models of the expressive tones associated with the serenade genre, past, dividing his piece into four movements, almost as that is with an appropriate simplicity and informality if it were a little symphony: both have a waltz as their by comparison with symphonic compositions, Dvořák second movement, a second-to-last movement with an divides the piece into five relatively short movements, abandoning for the most part – except in the Finale – The first movement, “Pezzo in forma di Sonatina”, the complex structures of the sonata form, preferring a opens majestically with a slow introduction (Andante simpler A-B-A arrangement. ma non troppo) which leads into an Allegro moderato in a simplified sonata form, or with no thematic The first movement, Moderato, is a markedly lyrical, development. There is no contrast between the flowing with a nostalgic tenderness and intensity, but devoid serenity of the passage and the second theme and it of any dramatic tension. The atmosphere remains is only with the return of the slow introduction at the the same in the second movement, an ethereal and end of he reprise, that a duality is created. The second dreamy Tempo di Valse, which becomes agitated only movement, “Valse”, is a waltz (Tempo di Valse. Moderato) in the few bars of fortissimo in the second half of the of a gently stirring nature with a vaguely melancholy Trio. The sparkling, almost Mendelssohnian shimmer mood appearing in the very brief minor-key section. of the Scherzo (Vivace) appears to establish a contrast with the softness of the first two movements but an In the third movement, “Elegiaco”, Tchaikovsky treats us unexpectedly languid passage in A major at the heart to an irresistible melodic line (Larghetto elegiac) whose of the movement shifts the mood back to a lyrical central section (Poco più animato) becomes intensely sentiment which then prevails in the Larghetto. Only in lyrical before relaxing towards the end with the reprise the Finale (Allegro vivace) do the rhythms and dynamics of the quiet opening theme (Tempo I), rendered even become colourful and folkloric, rendering even more more other-wordly by the composer’s instruction that startling and striking first the fleeting reappearance, all instruments should use a mute. shortly before the end, of the hushed theme with which the movement had opened (Moderato) and secondly the The muted paying carries over into the beginning of sudden explosive and frenetic coda Presto( ) with which the final movement Finale“ (Tema russo)” in which the movement and the Serenade races to its conclusion. a popular Russian tune is quoted, but as if it were harking back to a distant dream (Andante). After this Tchaikovsky’s Serenade in C major was written during brief introduction the movement is transformed into a period of relative crisis, both personal and artistic, a festive passage of folkloric flavor Allegro( con spirito), though at a time of gradual recovery from the nightmare at times of dazzling brilliance, though characterized of the appalling idea to get married in 1877. Once he throughout by a sinuous melodic line and consistently had finished the catharticSymphony n. 4, the Russian captivating. At the end of one these sparkling sections composer felt the need to “stand back a bit from the the slow theme (Molto meno mosso), with which the massive complexities of symphonic composition”, as Serenade had opened solemnly, reappears suddenly. he wrote in 1878 in a letter to his brother Modest. So he But it is merely the briefest of interludes before the turned to other musical genres from the past: in 1879 movement continues its impetuous course towards the he composed the first of his four Suites for Orchestra compelling conclusion. and in 1880 the Serenade in C major, published as op. 48 and first performed in St Petersburg on 30th October Carlo Cavalletti 1881, with Eduard Napravnik on the podium. Translation Caroline Howard LUIGI PIOVANO

Luigi Piovano, first cello soloist for the Orchestra Recent recordings include the Six Cello Suites by Bach dell’Accademia Nazionale di S. Cecilia, took his cello (2010) for Eloquentia, which in 2011 issued also the diploma under the guidance of Radu Aldulescu when complete works for cello by Saint-Saëns and a CD of he was 17 years old, cum laude, and subsequently took music by Schubert with Latitude 41. In 2012 Nimbus another diploma in cello and chamber music in Paris. He made a recording of the Bach’s Goldberg Variations for won a scholarship to attend the “International Menuhin trio with Dmitry Sitkovetsky and Yuri Zhislin. In 2015 Music Academy” in Gstaad and became a member of Eloquentia issued a new CD of Latitude 41 playing the the Camerata Lysy. two Trios by Saint-Saëns.

He played for a number of years in the Michelangelo Solo engagements for 2015 include concerts in duo Quartet and was first cello soloist of the ensemble with Sir Antonio Pappano and debut appearances at the Concerto Italiano, lead by Rinaldo Alessandrini. In 1999 Festival Virée Classique in Montréal, upon the invitation he was selected by Maurizio Pollini to take part in the of Kent Nagano, with the Seoul Philharmonic conducted Progetto Pollini at the Salzburg Festival, reprised at the by Chung and with the Danubia Symphony in Budapest Carnegie Hall in New York in 2001, in Tokyo in 2002 and for the world première of the Cello Concerto by Peter in Rome in 2003. He has participated regularly in the Zombola. Newport Festival (U.S.A) since 2000. In 2008 he was made artistic director of the Estate Musicale Frentana. Piovano plays an Alessandro Gagliano cello made in 1710. He has made solo appearances with such orchestras as the Accademia di Santa Cecilia, the Tokyo SInce 2002, when he founded the Orchestra da Camera Philharmonic and the New Japan Philharmonic under della Campania – which in 2010 changed its name to the batons of Myung-Whun Chung, Mikhail Pletnev, “Musici Aurei” – Piovano has been dedicating more and Andrej Borejko, Yehudi Menuhin, Piero Bellugi, Rinaldo more of his time to conducting. He recorded for Naxos Alessandrini and Tatsuya Shimono and has given three Concertos for Piano and Orchestra by Paisiello chamber music concerts with Wolfgang Sawallisch, (2009, soloist Francesco Nicolosi) and for Eloquentia the Myung-Whun Chung, Alexander Lonquich, Nikolay Four Seasons by Vivaldi (2010, soloist Grazia Raimondi) Lugansky, Benjamin Grosvenor, Malcolm Bilson, Dmitry and has worked with such soloists as Luis Bacalov, Sitkovetsky, Leonidas Kavakos, James Ehnes and the Gemma Bertagnolli, Stefano Bollani, Sara Mingardo, Labeque sisters. Since 2007 he has performed regualry Dmitry Sitkovetsky and François-Joël Thiollier. In in duo with Sir Antonio Pappano and since 2009 has 2012 Eloquentia issued a CD in which he conducts been part of the trio Latitude 41. Kindertotenlieder and the Lieder eines fahrenden Gesellen by Mahler with Sara Mingardo and the Musici Aurei, and which was nominated in France by the Académie du disque lyrique as the best Lieder CD of the year, followed in 2013 by Britten’sViolin Concerto with Livia Sohn.

In 2012 he was made musical director of the Orchestra della Magna Grecia in Taranto, a nomination which was renewed in 2015 for a further three years. In 2013 he was made musical director of the Roma Tre Orchestra.

Following his resounding success in 2013 conducting the Archi dell’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia in a concert of music by Schubert at the Parco della Musica di Roma and the subsequent recording of the same programme for a CD issued by Eloquentia, Piovano has become permanent conductor of the Archi di Santa Cecilia. In 2014 the ensemble was enthusiastically received in various Italian venues including the Ravello Festival, and then on 9th January in Rome in the Sala Santa Cecilia with the two Serenades by Dvořák and Tchaikovsky, which were immediately thereafter recorded for Eloquentia.

Amongst important engagements in 2015 as conductor is his debut with the New Japan Philharmonic Orchestra. ARCHI DELL’ACCADEMIA NAZIONALE DI SANTA CECILIA

The Orchestra of the Accademia Nazionale di Santa even greater importance and the musicians of the Cecilia was the first in Italy to concentrate exclusively Orchestra regularly form different ensembles. on the symphonic repertoire. Since 1908, it gave around 15 000 concerts, collaborating with the most important After the great success, in 2013, in the chamber season musical figures of the twentieth century and was of Santa Cecilia, during a concert of Schubert music, conducted, among others, by Mahler, Debussy, Strauss, the String Orchestra of the Accademia di Santa Cecilia Stravinsky, Hindemith, Sibelius, Toscanini, Furtwängler, launched a permanent collaboration with Luigi Piovano, De Sabata and Karajan. first cello soloist of the Orchestra.

Bernardino Molinari, Franco Ferrara, Fernando Previtali, In 2014 Eloquentia issued the first CD of the group under Igor Markevitch, Thomas Schippers, Giuseppe Sinopoli, Piovano’s baton with the same program of the debut Daniele Gatti e Myung-Whun Chung were stable concert – Sonata “Arpeggione” transcribed for cello conductors and Leonard Bernstein was Honorary and string orchestra by Luigi Piovano (here performing President from 1983 to 1990. as a soloist too) and Quartet “Death and the Maiden” transcribed for string orchestra by Gustav Mahler. Thanks to Maestro Antonio Pappano, Music Director since 2005, the prestige of the Orchestra of the The ensemble made its first concert appearances in Italy Accademia Nazionale di Santa Cecilia has gained (Ravello Festival, Alighieri in Ravenna, Teatro Comunale extraordinary momentum and international recognition in Carpi…), which were unfailingly extremely successful. both during the numerous tours, both for recordings. In January 2015 their concert at the Auditorium in Rome, this time in the Sala Santa Ceclia playing the After a long association with some of the most two Serenades by Dvořák and Tchaikovsky was equally famous international labels, under the baton of well‑received and immediately thereafter a recording famous conductors like De Sabata, Solti, Maazel, was made for a new Eloquentia CD. Concerts in 2015 Schippers, Giulini, Sinopoli, Bernstein, Gatti and Chung, included Teatro Grande in Brescia, the Festival Pontino, the Orchestra of Santa Cecilia boasts an exclusive L’Aquila for the Società Aquilana dei Concerti and Naples relationship with EMI Classics (now Warner Classics). for the Associazione Scarlatti, and in 2016 the ensemble Among the most recent publications directed by will perform again in the Sala Santa Cecilia in Rome and Sir Antonio Pappano, remember the Mahler’s Sixth at the Teatro Municipale Romolo Valli in Reggio Emilia Symphony, the Dvořák’s Ninth Symphony, the Rossini’s and at the Teatro Municipale in Piacenza. Petite Messe solennelle and Britten’sWar Requiem.

Chamber music was always one of the activities of the Orchestra of Santa Cecilia; in recent years has acquired

LUIGI PIOVANO CHEZ ELOQUENTIA Violoncelle solo

JOHANN SEBASTIAN BACH CAMILLE SAINT-SAËNS Suites pour violoncelle seul n° 1 à 6 Concerto n°1 op.33 en la mineur • Concerto n°2 op.19 en ré mineur Intégrale de l’œuvre pour violoncelle et piano

Trio Latitude 41

FRANZ SCHUBERT CAMILLE SAINT-SAËNS Trio avec piano op.100 en mib majeur, D929 Trio No. 1 en Fa Majeur, Op. 18 Triosatz «Notturno» en mi b majeur, op.posthume D897 Trio No. 2 en Mi Mineur, Op. 92 - Allegro

Luigi Piovano direction

ANTONIO VIVALDI GUSTAV MAHLER Le Quattro Stagioni Kindertotenlieder • Lider eines fahrenden Gesellen Sara Mingardo alto

Luigi Piovano Archi dell’Accademia di Santa Cecilia

BENJAMIN BRITTEN FRANZ SCHUBERT Concerto pour violon op. 15 Sonate en la mineur D.821 «L’Arpeggione» transcription pour violoncelle et orchestre à cordes de Luigi Piovano JONATHAN BERGER Jiyeh pour violon, cymbalum, percussion et orchestre à corde Quatuor en ré mineur D.810 «La jeune fille et la mort» transcription pour orchestre à corde de Gustav Mahler Livia Sohn violon