PARTIE 3 : Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

>239 Partie 3 - Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

1. Les pollutions et nuisances dues aux activités humaines

1.1. Des nuisances issues de nos Le niveau des nuisances est lié au nombre et à la vitesse modes de vie et activités de circulation des véhicules dont les poids lourds. Par ailleurs, la géométrie des voies (pente, profil en travers, largeur de chaussée, carrefours...), les caractéristiques 1.1.1. L’environnement sonore du tissu urbain environnant (densité et hauteur des bâti- ments, tissu ouvert ou fermé...), la circulation (fluide ou Le bruit est l’une des premières nuisances ressenties par pulsée) sont autant de facteurs pouvant intensifier ces les habitants des zones urbaines qui supportent ainsi la nuisances acoustiques. contrepartie du nombre et de l’importance des infras- tructures routières et ferroviaires. Bien que l’A63 et l’A64 soient classées en première caté- gorie des axes routiers bruyants, leur situation globale- Pour l’individu, les conséquences sur la santé du bruit dû ment à l’écart des zones résidentielles denses minimise aux infrastructures peuvent se manifester par des effets leur impact sonore pour la majorité de la population. physiologiques (modification des rythmes cardiaques C’est surtout à proximité des axes principaux de circula- et respiratoires) qui permettent de caractériser le bruit tion situés au coeur des zones urbaines et résidentielles comme un facteur de stress. que les nuisances sonores se font le plus remarquer. La En milieu urbain, les sources de bruit peuvent être RD 810, par exemple, traverse le tissu urbain d’Ondres à nombreuses. Les principales sont liées aux transports , et se situe parmi les principaux «points noirs» du terrestres et aux activités économiques. Elles peuvent territoire (et notamment pendant la saison estivale). occasionner une gêne permanente. D’autres sources Parmi les objets de gestion du bruit routier du dernier telles que l’entretien de la voirie et des espaces publics, Plan de Déplacement Urbain (PDU) (sortie en 2003), les équipements sportifs et scolaires, les manifesta- ont été soulignées les nécessités de « diminuer le bruit tions publiques (sportives, culturelles, fêtes foraines…) routier » et « d’apporter des traitements aux sources peuvent provoquer des désagréments ponctuels. Enfin, génératrices de bruit ». D’après un recensement du PDU, les activités des ménages (jardinage, bricolage…) consti- plus de 60% des habitants de l’agglomération perçoivent tuent un facteur de bruit non négligeable. le bruit routier comme une réelle source de nuisance. Ainsi, certaines communes de l’agglomération ont mis en place des stratégies pour diminuer le bruit, comme a) Les axes de communication terrestre première qui combat le bruit des deux-roues à travers source de nuisance sonore une campagne d’information et de sensibilisation dans Le territoire est traversé par de grands axes de com- ses collèges et lycées. munication particulièrement bruyants. Un classement La voie ferrée entre Bayonne-nord et Ondres est classée sonore des infrastructures classe les artères routières en catégorie 1, une classement surtout lié aux activi- et ferroviaires par catégories en fonction du degré des tés industrielles et portuaires. Bien que situé pour une nuisances sonores. grande partie en zone industrielle, cet axe est une source

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LES ORIENTATIONS ET LES OBJECTIFS DE RÉFÉRENCE RELATIFS AU BRUIT La loi du 26 octobre 2005 transpose la Directive européenne du 25 juin 2002, et oblige l’élaboration des Cartes de bruit straté- La réglementation du bruit varie selon les giques (CBS) et des Plans de prévention du bruit dans l’environ- environnements concernés et les sources de nement (PPBE) pour les grandes infrastructures terrestres, les bruit. Le seuil de danger du bruit est aux environs de 90 décibels principaux aéroports et les agglomérations de plus de 100 000 (dB(A)), avec un risque élevé des pertes importantes de l’audi- habitants. Les CBS doivent être réalisées d’cici 2012 pour les tion au-delà de 105 dB(A). agglomérations de moins de 250 000 habitants, et les PPBE doivent être réalisés un an plus tard (en 2013). En concordance avec la loi du 2 juillet 1985 relative à l’urba- nisme au voisinage des aérodromes, le Plan d’exposition du Le Grenelle de l’Environnement a pour objectif la résorption bruit (PEB) est un document d’urbanisme qui définit les zones de des points noirs du bruit les plus préoccupants pour la santé bruit autour de l’aérodrome BAB dans le but de gérer le nombre dans un délai maximal de sept ans, et ainsi prévoit la création de personnes soumises aux nuisances sonores aéroportuaires. d’observatoires du bruit des infrastructures terrestres et la Au niveau national les aérodromes sont classés en catégorie A à mise en oeuvre de mesures de rattrapage. D (cf. tableau ci-après). Le Plan régional santé-environnement 2 (PRSE2) Aquitaine vise La loi Bruit du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit l’organisation des actions d’information en direction des élus fixe les règles pour l’urbanisme à proximité des infrastructures sur le thème «Urbanisme, construction, bruit, santé», à travers de transports considérées bruyantes. Le décret du 9 janvier la création d’un comité de pilotage représentatif composé. 1995 impose le recensement et le classement des infrastruc- Les Plans de déplacements urbains (PDU), introduits par la loi tures des transports terrestres qui comportent un trafic jour- d’Orientation sur les transports intérieurs en 1982, et renforcés nalier moyen annuel de plus de : 5 000 véhicules (route) ou 50 par la loi SRU définissent les principes généraux de l’orga- trains (voies ferrées) ou 100 autobus ou trains (en milieu urbain). nisation des transports pour les agglomérations de plus de L’arrêté du 30 mai 1996 relatif aux modalités de classement 100 000 habitants. Le PDU de l’ACBA (réalisé en 2004) souligne des infrastructures de transports terrestres et à l’isolement la nécessité de « diminuer le bruit routier » et « d’apporter des acoustique des bâtiments d’habitation dans les secteurs affec- traitements aux sources génératrices de bruit ». tés détermine les catégories de classement des infrastructures, Certaines communes de l’agglomération ont mis en place des fixe la largeur maximale des secteurs affectés par le bruit, stratégies locales pour diminuer le bruit, comme Bayonne détermine l’isolement acoustique minimal nécessaire pour les qui combat le bruit des deux-roues à travers une campagne bâtiments d’habitation, etc. Les documents d’urbanisme doivent d’information et de sensibilisation dans ses collèges et lycées. être compatibles avec les classements issus de cette arrêté. La totalité des voies de Biarritz--Bayonne a été classée en La Directive européenne du 25 juin 2002 relative à l’évaluation 2005 pour la réalisation de la carte des points noirs sonores du et à la gestion du bruit dans l’environnement ayant pour objet BAB (mise à jour du classement nécessaire depuis la transition d’éviter, prévenir ou réduire les effets nocifs de l’exposition au de la CABAB vers l’ACAB). ■ bruit dans l’environnement.

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notable de nuisances sonores sur les communes de vention au Bruit dans l’Environnement, sous la forme Tarnos et Ondres, avec une part importante des zones de zooms localisés sur des secteurs à fort enjeu (cas résidentielles situées à proximité du chemin de fer. d’exposition à plusieurs sources ou études d’écrans acoustiques par exemple). La voie ferrée entre Anglet et est classée en catégorie 2, et se situe généralement à l’écart des zones résidentielles denses. c) Un aéroport en coeur urbain

Le bruit des avions fait l’objet des plus vives récrimina- b) Les cartes de bruit stratégiques des voiries tions de la part des populations riveraines, et notamment au moment des phases d’atterrissage et de décollage. Les cartes de bruit stratégiques portent sur les voiries communales (VC) dont le trafic est supérieur à 16 400 Afin de prendre en compte ces nuisances, l’aéroport du véhicules par jour (concernant le département 64). Parmi BAB dispose d’un Plan d’Exposition au Bruit (PEB), arrêté le territoire du SCoT seules des VC sur les communes de le 2 juin 2009. Le PEB a été établi avec des hypothèses Bayonne, Anglet et Biarritz sont concernées. de trafic annuel de 10783 mouvements à court terme, 14 800 à moyen terme, et 15 800 à long terme. Les L’arrêté préfectoral portant approbation des cartes de nuisances sonores générées par les transports aériens bruit stratégiques des 56 voies communales réparties s’inscrivent donc clairement comme une problématique sur 5 communes sur le territoire du département des importante à suivre. Pyrénées-Atlantiques date du 28 mars 2012. A la même date, d’autres arrêtés préfectoraux spécifiques ont été pris pour approuver les cartes de bruit stratégiques de l’autoroute A63, des routes dépar- tementales RD1, RD2, RD 810, RD 817, RD 834, RD 912 et RD 932.

Les cartes de bruit stratégiques sont destinées à permettre une évaluation globale de l’exposition au bruit dans l’environnement. Compte tenu de l’ampleur des territoires concernés, elles sont établies sous un angle nécessairement synthé- tique avec une approche macrosco- pique dont le principal objectif est de donner aux autorités compé- tentes des éléments de diagnostic pour asseoir de futures actions.

La rédaction de la directive et sa transposition en droit français mettent par ailleurs en avant à plusieurs reprises le côté conven- tionnel de la démarche : à titre d’exemples ; le niveau d’exposition associé à un bâtiment est celui observé à 4 m de hauteur, sur la façade la plus exposée ; toute la population de l’immeuble est considérée comme exposée à cette ambiance.

Des investigations plus fines seront à réserver ultérieurement pour l’élaboration des Plans de Pré-

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1.1.2. la qualité de l’air qualité de l’air, car le territoire du SCoT se déplace majo- ritairement en voiture. a) Le trafic routier et le secteur résidentiel/tertiaire : Voiture 75% principales sources de dégradation de la qualité de l’air Voiture 75% Marche 16% Au niveau local comme au niveau national, la source Marche 16% principale d’émission de Gaz à effet de serre (GES) est Transports collectifs 5% Transports collectifs 5% liée aux transports, et notamment à la voiture. Pourtant Deux-roues motorisées à l’échelle de la région, le caractère agricole du territoire 2% Deux-rouesVélo 1% motorisées couplé avec une forte présence du phénomène de l’éta- 2% lement urbain fait en sorte que les secteurs des trans- Vélo 1% ports, de l’agriculture/sylviculture et du résidentiel/ter- tiaire sont sureprésentés par rapport au niveau national. Répartition des déplacements sur le territoire du SCoT BSL (source: EMD, ) Le secteur résidentiel/tertiaire est une source impor- tante de pollution atmosphérique, et notamment en période hivernale lorsque les chaudières domestiques c) Le Plan de Protection de l’Atmosphère sont utilisées de manière importante. Si la qualité de l’air sur l’agglomération bayonnaise res- Les émissions du secteur industriel ont déjà connu pecte les normes européennes pour la protection pour la des réductions sensibles ces dernières années, mais le santé, un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) doit secteur représente toujours une part importante des être mis en place suite à un dépassement des valeurs émissions. limites constaté en 2007. Ce PPA a été défini à l’échelle de 20 communes du littoral basque

En effet, dans son résumé non technique, le PPA identifie b) Des mesures locales de contrôle qui confirment une les éléments suivants : forte dépendance à la voiture -- Dioxyde d’azote (NO2) La qualité de l’air est établie par l’indice ATMO qui, sur une échelle de 1 (très bon) à 10 (très mauvais), renseigne Les concentrations moyennes annuelles en dioxyde sur une pollution globale de fond. d’azote mesurées sur l’agglomération bayonnaise res- pectent les objectifs de qualité fixés par l’Union Euro- Malgré des dégradations ponctuelles de qualité de l’air, péenne. le coeur de l’agglomération a affiché une qualité de l’air globalement bonne en 2010, avec des indices ATMO De même la modélisation (année 2009) réalisée par «Très Bons» à «Bons» sur 89 % de l’année. Moins de AIRAQ met en avant une concentration moyenne de 19,8 10 % des jours de l’année ont été classés «Moyens», et µg/m3 inférieure à l’objectif de qualité de 40 µg/m3 . La 1% des de l’année (5 jours) ont été classés «Médiocres». surface touchée par un dépassement de la valeur limite représente 1,28 km², presque exclusivement située le L’ozone est l’élément principal responsable dans 83 % long de l’autoroute A63. des cas de dégradation de la qualité de l’air, suivi par les particules fines à plus de 30 %, et le dioxyde d’azote à -- Particules Fines (PM10) plus de 10 %. Depuis 2007, les stations n’ont pas mesuré de dépasse- La concentration importante en ozone sur le territoire ment des 35 jours autorisés. Pour autant il est constaté du SCoT confirme les tendances nationale et régio- que la station d’Anglet est souvent proche de la valeur nale qui placent la voiture comme source principale de limite. pollution de l’atmosphère (car l’ozone résulte d’une -- Sources d’émissions réaction photochimique impliquant des polluants issus de l’automobile). Les taux d’ozone augmentent régulière- Afin de suivre l’évolution des émissions polluantes, mais ment depuis le début du siècle, avec des pics de plus en aussi parce que les méthodologies et les compétences plus fréquents, notamment en été (et surtout en temps dans ce domaine changent, AIRAQ met à jour réguliè- caniculaire), et en zones urbaines et périurbaines. rement l’inventaire des émissions. Ce travail est long et fastidieux. Il est d’ores et déjà établi qu’AIRAQ disposera La marge d’amélioration reste très large en termes de d’un inventaire basé sur l’année de référence 2010 d’ici fin 2012.

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Évolution du nombre de dépassements de la moyenne journalière en PM10, mesurés par les stations de l’agglomération de Bayonne

POINT D’INFO : POINT D’INFO : LES MESURES DE LA QUALITE DE L’AIR LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE

La qualité de l’air en Aquitaine est suivie par l’associa- La pollution atmosphérique peut être définie comme tion AIRAQ à partir de 32 station fixes et 2 laboratoires tout changement de la composition chimique de de mesures mobiles. l’atmosphère susceptible d’entraîner une gêne ou un La qualité de l’air du territoire du SCoT est contrôlée effet nocif sur l’homme et l’environnement, et elle par deux stations urbaines de fond situées à Biarritz résulte en majorité des activités humaines. et à Bayonne. Ces stations visent à suivre le niveau Un adulte respire en moyenne 20 m3 par jour d’un d’exposition moyen de la population aux phénomènes mélange gazeux de composition variable et plus ou de pollution atmosphérique en mesurant les concen- moins chargé de polluants. trations de l’ozone, le dioxyde d’azote, les particules L’effet de serre décrit l’absorption d’une partie des fines et dioxyde de soufre. infrarouges émis par la surface terrestre par l’atmos- Une troisième station, de type «proximité automobile» phère, qui contient des gaz à effet de serre (GES). située près du boulevard du BAB à Anglet afin de mesu- Certains GES existent naturellement (tels que l’ozone, rer les taux de monoxyde de carbone, de particules la vapeur d’eau et le dioxyde de carbone), tandis que fines et de dioxyde d’azote représentatifs du niveau d’autres proviennent des activités humaines (tels que maximum d’exposition auquel la population située en les gaz déjà cités ci-dessus, et les gaz fluorés). La proximité d’une infrastructure routière est susceptible concentration des GES a fortement augmenté au cours d’être exposée. ■ du dernier siècle, et cette concentration est considé- rée comme un facteur majeur dans le changement climatique.

Il reste à noter que la qualité de l’air, largement liée aux émissions provenant des activités humaines, est égale- ment influencée par la topographie et la climatologie, qui jouent un rôle dans le transport, la transformation et le dispersion des pollutions. ■

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Répartition des émissions de Nox de la zone du PPA du BAB Répartition des émissions de PM10 de la zone du PPA du BAB

2% 1% 1% 1% 3% Transport routier Transport routier 4% 4% Résidentiel 5% Résidentiel 30% Autres transports Industriel 8% 31% Industriel Tertiaire

77% Tertiaire Agriculture Agriculture 33% Autres transports, Nature et déchets < 1% Nature et déchets (< 1%)

Source : Résumé non technique du projet de Plan de Protection de l'Atmosphère (PPA) de l'agglomération de Bayonne.

-- Dioxyde d’azote (NO2) -- Perspectives de réduction des émissions

Les NOx sont émis à 77 % par le transport routier. Sur Les mesures locales prévues à travers le PPA cette zone, 47 % des NOx routier sont émis par les poids et l’ensemble des autres plans, PDU, SCOT etc… lourds et 35 % par les véhicules légers diesel. La part du permettent de diminuer les émissions sur le périmètre résidentiel représente 8 % des émissions totales de NOx et contribuent ainsi à atteindre les objectifs nationaux sur la zone PPA. Sur cette zone, 81 % des émissions de de réduction en particules et dioxyde d’azote dans les NOx résidentiel sont émises par le chauffage. secteurs concernés. Il s’agit des tendances définies par le ministère au niveau national pour 2015 pour les Les PM10 sont émises à 33 % par le résidentiel. Pour différents secteurs d’activités. cette zone, 95 % des émissions de PM10 du résidentiel sont émises par le chauffage. Ces tendances sont détaillées dans le rapport Optinec 4, basé sur le scénario AMSM (scénario « avec mesures Le secteur industriel représente 31 % des émissions supplémentaires, Mesures » incluant uniquement les totales de PM10 de la zone. À noter que 59 % des émis- mesures réellement décidées antérieurement et pos- sions de PM10 industrielles sont dues à des Installations térieurement au 1er janvier 2010, leurs termes et leurs Classées pour la Protection de l’Environnement. effets). La part du transport routier représente 30 % des émis- Perspectives de réduction : période 2009-2015 : sions totales de PM10 sur la zone PPA. Sur cette zone, 57 % des PM10 routier sont émises par les véhicules Secteurs NOx PM10 légers diesel et 26 % par les poids lourds Transport -26 % -36% Ce plan a pour objectif de prévenir de nouveaux Résidentiel/Tertiaire -13% -32% dépassements et de poursuivre l’amélioration de la qualité de l’air. Il a été élaboré selon les canevas nationaux et propose des mesures issues notamment Le cadastre des émissions actualisées, le comptage réel du plan particules visant le transport, le résidentiel et des véhicules, les déclarations des industriels,… permet- le secteur industriel. Les projets de mesures, ont été tront de vérifier les tendances locales. Pour le secteur définis en concertation avec les représentants de l’État, industriel, les évolutions définies au niveau national, sur des collectivités, des associations et les partenaires la base d’hypothèses économiques sont de l’ordre de concernés. -13 % pour les émissions de NOx et de + 8 % pour les Ce plan vise à diminuer les émissions des différents émissions de PM secteurs et contribue ainsi à atteindre les perspectives Sur la base des déclarations obligatoires annuelles des de réduction définies au niveau national. Ce projet de gros émetteurs (GEREP), il est constaté dans le dépar- plan apparaît mesuré et proportionné aux enjeux. Pour tement une diminution de plus de 50 % des émissions autant, les mesures pourront être ajustées par arrêté de poussières et de 30 % pour les oxydes d’azote entre préfectoral complémentaire si nécessaire.

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2007 et 2010. Les tendances annuelles en Aquitaine, 1.2. La sobriété et l’efficacité sont de l’ordre de - 5 % pour les particules et - 5 % pour énergétique le dioxyde d’azote.

Il est donc proposé de se fixer un objectif de réduction (-5 %) pour les particules plus ambitieux que la tendance 1.2.1. Favoriser la sobriété et promouvoir nationale (+8%) pour les gros émetteurs du périmètre. les énergies renouvelables Cette action est menée par l’inspection des installations classées en application des nouveaux textes réglemen- taires plus contraignants et sur la base d’études technico La Production d’énergie finale (l’ensemble des énergies économiques. délivrées prêtes à l’emploi pour l’utilisateur final) en Aquitaine est de 46TWh, ce qui représente environ 46% de la consommation régionale en énergie.

POINT D’INFO : La production d’électricité en 2008 en Aquitaine est de L'HYDROELECTRICITE 30 800 GWh, avec 90% issus de la production d’origine nucléaire, et 7% d’origine renouvelable (essentiellement hydraulique (63%) et biomasse (20%). L’énergie de la Nive et des affluents est depuis A l’échelle locale, la consommation d’énergie est logique- longtemps exploitée par ses riverains. Les nombreux ment plus élevée sur les pôles urbains, avec les com- barrages et moulins qui jalonnent les cours d’eau en munes du littoral et de la zone intermédiaire constituant sont les principaux témoins. L’activité des moulins a un bassin de forte consommation. aujourd’hui presque totalement disparu mais a été remplacée par l’exploitation de l’hydroélectricité. Les Selon une étude départementale réalisée en 2000 le sec- microcentrales se sont implantées sur les barrages teur des transports se situe comme le premier consom- existants. Le SCoT en dénombre 5 en activité sur son mateur d’énergie, devant le résidentiel, et l’industrie. territoire. Ces installations ont permis de réhabiliter les Cependant, depuis 2004 l’industrie a dépassé le secteur moulins, participant ainsi au maintien de cette richesse résidentiel en termes de consommation d’énergie. patrimoniale indissociable du territoire. 16% de la consommation d’énergie finale (liée à la Comme toute autre activité, les microcentrales chaleur ou l’électricité) est couverte par les ressources peuvent être génératrices de modifications du cours renouvelables. d’eau (présence des barrages nécessaires à la prise Si les problématiques liées à la production et à la d’eau, modification du régime hydraulique) qui sont au- consommation d’énergies fossiles sont fondamentale- tant de paramètres susceptibles d’influer l’écosystème ment planétaires, il appartient à chacun d’y apporter des aquatique. Néanmoins les microcentraliers se mobi- réponses concrètes au niveau individuel, collectif, local, lisent pour prendre en compte ces impacts possibles national, européen et mondial. De diverses stratégies afin d’empêcher leur apparition ou de les minimiser. pourraient être employées à travers les échelles territo- Source : Contrat de Bassin de la Nive ■ riales en impliquant une multiplicité de secteurs, comme par exemple :

-- la rénovation des logements anciens et l’isolation des bâtiments du secteur tertiaire,

-- la promotion des transports alternatifs et du covoiturage,

-- la réduction de la consommation énergétique des industries,

-- le développement des énergies renouvelables telles que la biomasse, le photovoltaïque, l’éolien, l’hydro- électricité et les énergies marines.

Des projets en faveur du développement des énergies renouvelables sont à l’oeuvre sur le territoire. Le Plan climat territorial de la Communauté d’agglomération

246< B - État initial de l'environnement

Côte Basque Adour, a défini un plan d’actions 2009-2013 POINT D’INFO : sur le volet patrimoines et services. Ce dernier vise une LA CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE diminution de 25% des GES d’ici 2013, par des actions ciblées propres au fonctionnement interne des services de l’agglomération (politique de déplacements plus En l’absence de données sur les niveaux de consomma- sobre en énergie, étude de faisabilité pour optimiser tion d’énergie pour le territoire du SCoT, on peut l’éclairage public sur le boulevard du BAB...). rappeler les chiffres disponibles pour la région et les Par ailleurs, la future usine Canopia de Bayonne (ouver- départements. ture prévue en 2013) permettra de valoriser les déchets Même si le taux d’émissions émises par habitant a par méthanisation en permettant la création de biogaz baissé de 12% en Aquitaine depuis 1990, cela n’a pas équivalent à 25000MWh d’énergie produite chaque permis de compenser l’impact de l’augmentation de année. la population de 14% sur le même période. Ainsi les émissions de GES sont restées relativement stables tandis qu’à l’échelle nationale les émissions ont baissé 1.2.2. L’adaptation au changement de 11% (2009). climatique La consommation énergétique finale : 100 TWh, dont :

Le territoire du SCoT, comme l’ensemble du continent, -- 28% - les déplacements, doit anticiper les conséquences futures du change- -- 42% - les chauffages (29% résidentiel et 13% ment climatique et l’augmentation des températures tertiaire), et moyennes et extrêmes. En particulier, ce territoire serait touché par les dynamiques liées : -- 30% - la production industrielle et agricole. ■

-- au littoral (le recul du trait de côte, la submersion marine, l’évolution du régime des tempêtes, le mouvement des falaises),

-- aux centres urbains (les difficultés en approvisionnement en eau, l’augmentation des inondations...),

-- les espaces agricoles (les phénomènes de sécheresse, l’évolution de la phénologie), les espaces forestiers (l’évolution du régime des tem- pêtes et les épisodes de sécheresse, les incendies...), la chaîne pyrénéenne (la diminution des précipitations neigeuses...).

>247 Partie 3 - Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

1.3. L’exploitation des sols 1.4. Les pollutions des sols

Des sols exploités essentiellement pour le calcaire 1.4.1. Sites et sols pollués issus Les carrières reparties sur le territoire concernent essentiellement de l’activité essentiellement l’extraction de calcaire, avec quelques portuaire, présentant un risque pour sites dédiés à l’excavation du sable, des graviers et de les eaux souterraines tourbe. Le porter à connaissance de l'État informe d’une servitude concernant la Concession de sel Gemme de La pollution du sol et du sous-sol concerne de nombreux Brindos. sites et constitue une véritable problématique pour la qualité des sols. La cessation d’activité et le réaménagement des sites sont prévus d’ici 2030 pour la majorité des carrières Les sites recensés dans la base de données BASOL sont actuellement en activité sur le territoire du SCoT BSL. des sites et sols pollués ou potentiellement pollués Ces sites seront transformés en milieu «écologique», en appelant une action d’intervention publique à titre plan d’eau ou en espace vert, et ainsi pourront potentiel- préventif ou curatif. Le territoire du SCoT compte 27 lement être intégrés dans le réseau des espaces verts sites BASOL : du territoire. -- les 22 sites BASOL situés dans les Pyrénées- Atlantiques composent 36% des sites recensés dans ce département,

-- les 5 sites BASOL situés dans les Landes se trouvent dans la commune de Tarnos, et composent près de 10% de l’ensemble des sites recensés dans ce département.

Prévisions pour la fin de Commune Nature et substance Tonnage (kt/an) l’activité (Lauga) Roches massives sédimen- 380 Réaménagement écologique taires (clacaire) (2033) (Abarratia) Roches masives magma- 5 Réaménagement écologique tiques (2030) Bergouey-Villenave (Derre- Roches massives sédimen- 400 Réaménagement paysager Larrecot) taires (clacaire) (2032) Guiche (Monplaisir) Roches massives sédimen- 53 Réaménagement écologique taires (clacaire) (2015) (Paratce) Roches massives sédimen- 400 Réaménagement écologique taires (clacaire) (2024) (Hiriberria) Roches massives sédimen- 12 Réaménagement écologique taires (clacaire) (2023) Labenne, limites Ondres Alluvions (sable) 300 X (Lamian) St-Laurent-de-Gosse (Grand Moura de Montroll) Roches meubles (Tourbe) 15 Réaménagement écologique (2009)

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La majorité de ces sites sont implantés en zone por- LES ORIENTATIONS ET LES tuaire, à savoir le secteur industriel historique du terri- OBJECTIFS DE RÉFÉRENCES toire. Malgré cette forte concentration en coeur urbain, RELATIFS AUX CARRIÈRES, SITES la majorité d’entre eux sont libres de toute restriction ET SOLS POLLUES grâce aux actions de réhabilitation, et sont aujourd’hui réutilisés en tant que zones résidentielles et de com- merces, parkings, espaces verts, etc. Les Schémas départementaux des carrières introduits Finalement, une grande partie des sites BASOL du par la loi du 4 janvier 1993 prennent en compte l’intérêt territoire (réhabilités ou pas) est soumise aux dispositifs économique, les ressources et les besoins en matériaux de surveillance liés à un risque de pollution des eaux du département et des départements voisins, la protec- souterraines. tion des paysages, des sites et milieux naturels sen- sibles, et la gestion équilibrée de l’espace. Les Schémas départementaux des carrières des Pyrénées-Atlantiques et des Landes ont été approuvés respectivement en avril 1.4.2. De nombreux sites présentant un 2003 et mars 2003. risque éventuel de pollution des sols, notamment en coeur urbain Les inventaires nationaux BASIAS (Base de Données des Anciens Sites Industriels et Activités de Services) La BASIAS (Base de Données des Anciens Sites Indus- et BASOL (Base de Données sur les Sites Pollués ou triels et Activités de Services) recense les sites indus- Potentiellement Pollués) forment la base des politiques triels et activités de service, en activité ou non, et de réhabilitation des sites et des sols pollués. Les prin- pouvant avoir occasionné une pollution des sols. Comme cipaux objectifs de ces inventaires sont de recenser tous pour les sites BASOL, ces sites doivent faire l’objet d’une les sites industriels, abandonnés ou non, susceptibles attention particulière en cas de projet d’aménagement. Il d’engendrer une pollution de l’environnement, conserver faut toutefois souligner que l’inscription d’un site dans la la mémoire de ces sites, et de fournir des informations banque de données BASIAS ne préjuge pas d’une éven- utiles aux acteurs du territoire. ■ tuelle pollution à son endroit.

Plus de 1200 sites BASIAS ont été inventoriés sur le Définition territoire du SCoT. La majorité de ces sites se situent en Un site pollué est un site qui, du fait de l’existence coeur urbain et sont liés aux activités portuaires, anciens d’anciens dépôts de déchets ou d’infiltration de comme présents. substances polluantes, présente une pollution susceptible de provoquer une nuisance ou un risque pérenne pour les personnes ou l’environnement.

Ces situations sont souvent dues à d’anciennes pratiques d’élimination des déchets, mais aussi à des fuites ou à des épandages de produits chimiques, accidentels ou non.

Ce type de pollution présente un caractère concentré, et se différencie des pollutions diffuses.

La a été l’un des premiers pays européens à conduire des inventaires des sites pollués d’une façon systématique, avec pour objectif de :

-- recenser, de façon large et systématique, tous les sites industriels susceptibles d’engendrer une pollution de l’environnement,

-- conserver la mémoire de ces sites,

-- fournir des informations utiles aux acteurs du territoire. ■

>249 Partie 3 - Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

Sites de l'inventaire BASOL

Sites de l'inventaire BASIAS

250< B - État initial de l'environnement

Synthèse relative aux pollutions et Le territoire est toutefois engagé dans la lignée des nuisances des activités humaines actions et objectifs régionaux et nationaux concernant la baisse de consommation énergétique, la diminution des pollutions atmosphériques et l’amélioration de Les principales sources d’émissions à l’origine de la l’offre des énergies renouvelables. L’agglomération va pollution de l’air et de l’effet de serre responsables du en ce sens et travaille sur l’actualisation de son Plan réchauffement climatique, sont, sur le territoire national Climat Énergie Territorial. le trafic routier, l’activité industrielle et le chauffage En ce qui concerne les nuisances sonores, le territoire urbain. A l’échelle du SCoT le trafic routier est la présente des points noirs à proximité des zones rési- principale cause de dégradation de la qualité de l’air (en dentielles (aéroport en cœur urbain et réseau routier témoigne l’enquête ménage déplacement qui fait état du développé). L’impact sur la qualité de vie des habitants fait que 75% de déplacement sont réalisés en voiture). est réel mais de mieux en mieux appréhendé et anticipé Le territoire a connu une réduction sensible au cours grâce à des éléments récents de connaissance et des dernières années de la pollution atmosphérique et l’établissement de zonages réglementaires. L’augmen- une diminution de 12% des GES depuis 1990. De nom- tation des flux routiers et aériens est mieux considérée breuses actions notamment autour de la mise en place en phase amont des projets d’aménagement pour d’un réseau de transport en commun performant au anticiper les nuisances. L’agglomération mène depuis sein de l’agglomération participent de cette évolution longtemps une politique volontariste de réduction des (PDU en cours de révision). nuisances sonores urbaines (édition d’un guide du bruit datant des années 2000). Les contrôles locaux de la qualité de l’air réalisés en cœur urbain avec un constat d’une qualité de bon à très Pour ce qui relève des pollutions des sols, les inven- bon sur 89% de l’année 2010. A l’échelle du SCoT, le taires BASOL et BASIAS indiquent la présence de nom- manque de suivi de la qualité de l’air sur la majorité du breux sites et activités potentiellement polluantes sur territoire (hors cœur urbain) ne permet pas d’appréhen- le territoire, mais surtout concentrés en cœur urbain, der l’évolution de celle-ci à l’échelle du bassin de vie. sur la zone portuaire et le long de l’estuaire de l’Adour.

Malgré une qualité de l’air relativement satisfaisante, le Enfin, la faiblesse des ressources exploitées (et exploi- trafic routier reste la source principale de la dégrada- tables) pour la production de matériaux sur le territoire tion de cette qualité et des émissions de GES. Ce phé- laisse supposer d’une dépendance en termes d’appro- nomène, intensifié en période estivale, va s’aggraver visionnement pour les constructions. L’échelle du SCoT avec l’augmentation de la population, et notamment reste trop étroite pour appréhender cette question car sans une offre suffisante de transports alternatifs au niveau régional, le département des Pyrénées-At- sur une grande partie du territoire. Le territoire est lantiques fournit de nombreuses ressources. Cepen- également un lieu de transit qui subit la pollution issue dant, on peut supposer que les transports routiers de du trafic routier passager. matières premières sont source de pollutions atmos- phériques. Dans la même ligne, le secteur de déplacement, avec le secteur résidentiel/tertiaire, sont les principales Le territoire fait état d’une surconsommation de l’éner- sources de consommation énergétique. Cette tendance gie finale par les secteurs de déplacement et résiden- va se poursuivre si le développement du tissu résiden- tiel/tertiaire (par rapport au niveau national). tiel continue de se faire de plus en plus loin des zones En ce qui concerne les consommations énergétiques, le d’activités et de services. territoire peut s’appuyer sur la déclinaison des actions L’activité agricole très présente sur le territoire contri- du SRCAE récemment approuvé. Il faut relever que les bue également aux émissions. collectivités sont déjà engagées dans le développement d’énergies renouvelables et de nouveaux équipements A l’échelle du Pays Basque, le Conseil des élus du Pays vont voir le jour permettant par exemple la valorisation Basque porte une étude sur le changement climatique des énergies issues des déchets ménagers. ■ pour l'agriculture et la forêt. Lauréat d’un appel à projet lancé par l’ADEME Aquitaine pour le déploiement de l’outil ClimAgri® le Conseil des élus va utiliser cet outil pour réaliser un diagnostic territorial des consom- mations d’énergies et des émissions de gaz à effet de serre (GES).

>251 Partie 3 - Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

-- Les plans de prévention des risques (PPR) LES ORIENTATIONS ET LES Les Plans de Prévention des Risques Naturels prévisibles OBJECTIFS DE RÉFÉRENCE (PPRN) et les Plans de Prévention des Risques Technolo- RELATIFS AUX RISQUES NATURELS giques (PPRT) permettent de délimiter les zones expo- sées aux risques (inondation, mouvement de terrain, avalanches,...) et de définir les mesures de prévention, La loi du 22 juillet 1987 relative à l’organisation de la protection et sauvegarde des personnes et des biens sécurité civile, à la protection de la forêt contre l’incendie vis-à-vis de l’impact néfaste des événements exception- et à la préservation des risques majeurs a été modifiée nels. Ces plans sont arrêtés par le Préfet après enquête par la loi « Barnier » du 2 février 1995 relative au ren- publique et avis des conseils municipaux des communes forcement de la protection de l’environnement. Cette loi concernées. Ils sont élaborés par les services de l'État. oblige l’élaboration de Plans de prévention des risques Ces plans définissent, en fonction des niveaux de risques, (PPR) pour les territoires soumis aux risques naturels. des zones dans lesquelles des mesures d’urbanisme Le territoire du SCoT est surtout concerné par les doivent être prises : servitude d’utilité publique, expro- PPRI, des documents stratégiques cartographiques priation de biens, droit de délaissement (possibilité pour et réglementaires qui définissent les règles de les propriétaires de vendre leur bien à la collectivité) constructibilité dans les secteurs susceptibles d’être ou encore prescription de mesures constructives de inondés. réduction de la vulnérabilité. Les projets de PPR (N ou T) font l’objet de processus de concertation impliquant La problématique de la prévention des crues figure de nombreux acteurs (maires, riverains, associations, parmi les enjeux fondamentaux dans le SDAGE Adour- exploitants, salariés …). Une fois approuvé par le préfet, Garonne. Une stratégie préventive est en cours, mais la le PPR (N ou T), annexé au Plan Local d’Urbanisme, est cartographie informative des zones inondables n’est pas opposable aux tiers. encore achevée sur l’ensemble du territoire du Bassin Adour-Garonne.

Le territoire est doté de plusieurs syndicats mixtes des -- Les DDRM (Dossier Départemental sur les Risques rivières et des bassins versants qui assurent à l’échelle Majeurs) intercommunale l’aménagement des berges et la lutte L’article R125-11 du code de l’Environnement, prévoit contre les inondations. que l’information donnée aux citoyens sur les risques L’Observatoire de la Côte Aquitaine a réalisé un Atlas de majeurs auxquels ils sont soumis comprend la «l’Aléa érosion», un outil de connaissance et de prévision, description des risques et de leurs conséquences afin de définir l’évolution probable du littoral aquitaine. prévisibles pour les personnes, les biens et Une étude similaire concernant les risques spécifiques l’environnement, ainsi que l’exposé des mesures de aux milieux estuariens est en cours de réflexion. sauvegarde prévues pour limiter leurs effets.

Afin de gérer les risques particuliers aux zones Le préfet consigne dans un dossier établi au niveau littorales à l’échelle nationale, un Plan de prévention départemental (le Dossier Départemental sur les des submersions marines et des crues rapides, ainsi Risques Majeurs D.D.R.M.), les informations essentielles qu’un Plan de gestion du trait de côte sont en cours de sur les risques naturels et technologiques majeurs du réflexion/élaboration. département. Sa réalisation est pilotée par les services de la DDTM. Le DDRM des Landes date de 2011 et celui En matière de risque sismique, un zonage physique a été des Pyrénées-Atlantiques de 2012. élaboré à l’échelle nationale pour l’application des règles parasismiques de construction, selon le décret du 14 mai Le DDRM a une déclinaison communale : le DICRIM. 1991. En effet, il est rappelé dans le DDRM qu’au niveau communal, c’est le maire, détenteur des pouvoirs Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est de police, qui a la charge d’assurer la sécurité de la intégré au régime des catastrophes naturelles mis en population dans les conditions fixées par le code général place par la loi du 13 juillet 1982. des collectivités territoriales. Le DDRM doit aider les

252< B - État initial de l'environnement

maires des communes concernées par un risque majeur à élaborer leur document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM) en complétant les informations transmises par le préfet.

-- Les DICRIM

Le document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM) recense tous les risques naturels et technologiques auxquels est soumis une commune.

Il comprend :

-- une description des risques recensés sur le territoire communal ;

-- les moyens mis en oeuvre pour la prévention et la protection des populations et des infrastructures ;

-- les consignes de sécurité en cas de danger.

Une série de dispositions législatives et réglementaires a imposé ces dernières années que la population soit informée préventivement des risques majeurs auxquels elle peut être exposée (sur la base du code de l’environ- nement, art.125–2).

Le préfet, les propriétaires, les industriels et surtout le maire sont tenus réglementairement de responsabiliser les citoyens exposés aux risques majeurs. Pour ce faire, le maire doit développer une série d’actions d’informa- tion préventive et de communication au niveau local qui passe notamment par la réalisation d’un DICRIM.

Le DICRIM est un document consultable, sans frais, en mairie. Certaines communes le communiquent aux habitants et aux entreprises, d’autres organisent des réunions publiques pour communiquer sur les risques majeurs présents sur le territoire communal. ■

>253 Partie 3 - Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

2. Des risques bien présents

2.1. Un territoire sensible aux événements naturels

"Inondation "Zonage CR = crue rapide sismique CL = crue lente 2 = sismicité CT = crue torren- Transport PPR faible Nbre de Mouvements Feux Risque COMMUNES tielle de Matières Inondation 3 = sismicité cavités de terrain dirigés industriel RU = ruissellement Dangereuses modérée urbain 4 = sismicité SM = submersion moyenne" marine"

ANGLET CL 3 1 X X

ARANCOU CR 3 1

ARCANGUES CR 3

AYHERRE CR 4 1 X

BARDOS CL A 3

BASSUSSARRY CR P 3

BAYONNE CL-RU P 3 X X

BERGOUEY-VIELLENAVE CR 3

BIARRITZ 3 6 X X

BIDACHE CR 3

BIDART CR A 3 X

BONLOC CR 4 X

BOUCAU CR-RU 3 X X

BRISCOUS CL 3

CAMBO-LES-BAINS CR 4 1 X X

CAME CL 3

ESPELETTE CT 4 2 X

GUICHE CL A 3 X

HALSOU CR 3 X

HASPARREN CR 4 X

HELETTE CR 4 3 X

ISTURITS CL 4 2 X

254< B - État initial de l'environnement

"Inondation "Zonage CR = crue rapide sismique CL = crue lente 2 = sismicité CT = crue torren- Transport PPR faible Nbre de Mouvements Feux Risque COMMUNES tielle de Matières Inondation 3 = sismicité cavités de terrain dirigés industriel RU = ruissellement Dangereuses modérée urbain 4 = sismicité SM = submersion moyenne" marine"

ITXASSOU CR 4 1 X

JATXOU CR 3 X

LA-BASTIDE-CLAIRENCE CL 3 X

LAHONCE CL A 3 X

LARRESSORE CR 4 X X

LOUHOSSOA CT 4 6 X

MACAYE X 4 3 X

MENDIONDE CR 4 1 X

MOUGUERRE CL A 3 X

SAINT-ESTEBEN CR 4 15 X

SAINT-MARTIN-D'ARBE- CR 4 18 X ROUE

SAINT-PIERRE-D'IRUBE CL P 3 4 X

SAMES CL A 3 X

SOURAIDE CR 4 X CL A 3 6 X CL A 3 X CR 3 X X VILLEFRANQUE CR P 3

Remarques: Le territoire ne compte aucun risque lié à des ouvrages de type barrage ainsi qu’aucun Plan Particulier d’Intervention Source : Préfectures : DDRM 40 (2011) et DDRM 64 (2012)

>255 Partie 3 - Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

2008 P30/12 PPRT

PPI 1999 14/04 Risque industriel

bas, bas, (SB) (AS) haut, ICPE : AS, SB AS, SEVESO SEVESO SEVESO SEVESO

PPI digue

Di Ba (Ba) Ba, Di Rupture barrage et barrage Rupture barrage, barrage, (Di)Digue

G: F : H : Gaz, F, G, H F, Transport Transport de matière de matière voie ferrée, ferrée, voie canalisation dangereuse hydrocarbure 7 7 7 9 9 13 14 14 NAT de CAT de CAT Nombre Nombre m m m m m m m m (m) faible, Risque (tf)très (tf)très modéré sismique (f)faible, (f)faible,

PPRL prescrit - - Risque littoral

E E sion E : éro S : sub mersion 1 1 1 1 1 1 1 1 Atlas Atlas Incendie Incendie de foret de forêt d'incendie d'incendie A A A A A A A A, C terrain - Mouve ment de ment A : argiles C : cavités Mn : autre

A A A A A: P : PPRI Prescrit pprouvé 20/12/04 23/01/09 23/01/09 23/01/09 Inondation

(AZI) d'eau cours cours Adour Adour Adour Adour Adour Tarnos St-Martin-de- Seignanx St-Laurent-de- Gosse St-André-de- Seignanx St-Barthelemy Biarrotte Biaudos Ondres Communes

256< B - État initial de l'environnement

L’objectif est de favoriser une gestion stratégique et LES ORIENTATIONS ET LES collective du risque inondation et submersion et de mobi- OBJECTIFS DE RÉFÉRENCE liser de façon plus efficace les outils existants. RELATIFS AUX RISQUES D’INONDATION Les étapes de mise en application de la directive sont :

-- La premiere étape s’est déroulée en 2011/2012 et a consisté en l’évaluation préliminaire des risques Le territoire du SCoT est surtout concerné par les PPRI, d’inondation (EPRI). Elle a permis d’obtenir une des documents stratégiques cartographiques et régle- photographie des enjeux inondation a l’échelle mentaires qui définissent les règles de constructibilité nationale, obtenue a partir des informations sur dans les secteurs susceptibles d’être inondés. les populations, emplois et activités économiques Les grands principes en matière de gestion du risque exposes au risque. Un arrêté préfectoral du 21 mars d’inondation sont les suivants : 2012 valide l’EPRI.

-- la circulaire du 24 janvier 1994 relative à la -- La deuxième étape consiste a définir, a partir de prévention des inondations et à la gestion des zones l’EPRI, les territoires a risque important d’inondation inondables, qui prescrit la cartographie des zones (TRI) qui représentent les poches a enjeux majeurs inondables, les champs d’inondation à préserver et identifiées par l’EPRI. L’arrêté en date du 11 janvier les modalités de mise en œuvre des outils de gestion 2013 du préfet coordonnateur du bassin Adour Garonne fixe la liste des Territoires à Risques -- la circulaire du 26 avril 1996 définit les objectifs Importants d’inondation sur le bassin Adour Garonne. arrêtés par le gouvernement en matière de gestion Le TRI du Côtier basque est composé des communes des zones inondables qui se déclinent de la façon de Tarnos, , Anglet, Bayonne, , suivante : , Biarritz, Bidart (pour le territoire du SCoT) • arrêter les nouvelles implantations humaines ainsi que des communes de Guéthary, St Jean de Luz, dans les zones les plus dangereuses, , et .

• préserver les capacités de stockage et d’écoule- -- Une cartographie des zones inondables sera établie ment des crues, et au sein de chaque TRI d’ici septembre 2013. Cette cartographie n’aura pas de valeur réglementaire. • sauvegarder l’équilibre et la qualité des milieux naturels. -- Un plan de gestion des risques d’inondation (PGRI) sera réalisé a l’échelle du district hydrographique La Directive Européenne 2007/60/CE du 23 octobre avant décembre 2015. Il définira notamment les 2007 relative à l’évaluation et la gestion des risques objectifs de réduction des risques d’inondation et les d’inondation, a été transposée dans la loi n°2010-788 mesures a mettre en oeuvre pour y parvenir. du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, et le décret du 2 mars 2011 relatif à -- En parallèle a l’élaboration de la cartographie et du l’évaluation et à la gestion des risques inondation. Ce PGRI, une stratégie locale doit être mise n place : dernier, traduit au sein du Code de l’environnement dans le PGRI sera décliné par un porteur de la stratégie le chapitre « Évaluation et gestion des risques d’inonda- locale, a l’échelle d’un périmètre qui doit être élargi tion » (art. L566-1 - 16), détermine les actions à mener par rapport au périmètre TRI pour permettre une et leurs responsables pour la définition et la mise en bonne gestion des inondations. Un programme de œuvre des mesures d’évaluation et de gestion du risque mesures à mettre en oeuvre pour la période 2016- d’inondation. 2022 doit notamment être établi.

La Directive Inondation donnera plus de d’éclaircisse- Sur ce dernier point, Il est attendu une implication par- ment et d’encadrement en matière de la gestion des ticulière des collectivités locales. Dans le cas contraire, risques d’inondations (et notamment le risque lié à la l’État disposera de manière plus arbitraire des préco- submersion marine) d’ici 2015. nisations à appliquer aux territoires concernés. L’ACBA souhaite s’engager dans une étude de déclinaison de la Les dispositions de la Directive européenne du 23 stratégie dont la première étape est la définition des octobre 2007 relative à l’évaluation et à la gestion du aléas au niveau local. ■ risque d’inondation, transposées dans la loi Grenelle II, se mettent progressivement en place.

>257 Partie 3 - Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

2.1.1. Des risques d’inondation très POINT D’INFO prégnants (maritimes et fluviaux) Avec une pluviométrie importante et des bassins ver- Phénomènes passés particulièrement remarquables : sants pentus et restreints, le territoire est particulière- -- 23 juin 1875 : crue importante de l’Adour et ment sensible aux inondations de plaine mais aussi plus d’ampleur géographique exceptionnelle. violentes ainsi qu’au ruissellement en milieu urbain. -- 2-3 février 1952 : très grosse crue de l’Adour. Les conditions maritimes peuvent amplifier ces risques -- 28 septembre 1959 : crue de la Nivelle et des côtiers sur le littoral, précisément sur la zone la plus urbanisée basques. 150 maisons inondées à St jean de Luz, pont du territoire. de la RN10 déstabilisé à Bidart. La nature des crues varie à travers le territoire. En ce -- 1er au 6 aout 1963 : crues rapides suite à des qui concerne les cours d’eau principaux du SCoT on orages ; 212 mm de pluie en 2 jours à Anglet et des distingue : inondations affectent la côte basque où 3 campings • Le bassin de l’Adour est plutôt confronté aux sont touchés. ■ crues lentes et importantes. Avec ces deux rives dotées de grandes plaines agricoles, l’Adour pose un risque largement maîtrisable sur la majorité Les atlas des zones inondables réalisés par la DDTM dans de son parcours sur le territoire du SCoT. Le les années 2000 couvrent les cours d’eau majeurs du risque se concentre surtout sur la partie Adour- SCoT. Ils permettent d’identifier les zones d’aléas pour Maritime là où les marées et les gros coefficients une pluie de fréquence décennale (voir carte). peuvent engendrer des débordements. De telles Au-delà de ces éléments de connaissance des aléas, conditions défavorables ralentissent le débit et les zones à risque sont déterminées dans le cadre des prennent d’autant plus d’importance que les pré- Plans de Prévention des Risques d’inondation (PPRi). Il cipitations amont sont concomitantes. s’agit de servitudes d'utilité publique qui imposent des • La vallée de la Nive subit quant à elle des crues interdictions et des prescriptions différenciées selon plus localisées, provoquées par des pluies leur nature (niveau de l’aléa et degré d’enjeux humains, généralisées à l’ensemble du bassin et à peu près économiques...). synchronisées. N’ayant pas l’espace suffisant A l’heure actuelle quatorze communes du SCoT dis- pour s’étaler à l’amont, l’expansion de ces eaux posent d’un PPRi approuvé (voir tableau). devient possible plus en l’aval.

• Les crues de l’Ouhabia sont difficiles à caracté- DEFINITIONS riser du fait d’un manque de connaissances sur le fonctionnement hydrologique de l’Ouhabia -- les crues torrentielles, dans les bassins versants mais lorsqu’il y a une crue sur la Nivelle, il y a à forte pente. Elles sont soudaines, locales, également une crue sur l’Ouhabia. De la même dangereuses par la vitesse du courant et les manière que pour les petits cours d’eau côtiers, matériaux charriés. Elles sont généralement causées ces crues sont liées aux pluies d’orage, intenses par des orages. Elles sont habituelles dans les et violentes, qui, sur de petits bassins versants vallées pyrénéennes, mais surviennent aussi dans provoquent des crues rapides et importantes. les secteurs imperméables des coteaux basques (flysch), et, plus localement, sur les petits ruisseaux des coteaux molassiques.

-- les crues de plaine, à lente montée des eaux ; elles sont causées par des épisodes pluvieux longs et intenses qui affectent une grande partie du bassin versant. Elles peuvent être prévues plusieurs heures à l’avance, se caractérisent par des zones inondées très vastes, des hauteurs d’eau importantes, des submersions de longue durée. Elles peuvent provoquer des phénomènes catastrophiques par rupture de digues ou d’embâcles. Les barthes de

258< B - État initial de l'environnement

le marais le Boudigau d’Orx l’Adour

les Gaves Réunis le Gave de Pau

l’Adour le Gave d’Oloron

l’Ardanavy l’ la Bidouze

l’Uhabia

la Nive la Joyeuse

la Nivelle

0 5 10 km Source : IGN-BD Topo IGN, BD Carthage ; NASA, MNT ; Agence d’urbanisme Atlantique & Pyrénées, 2013 Primnet ; DDTM 64 (Atlas des zones indondables)

Aléas inondation : enveloppe de la crue centennale

>259 Partie 3 - Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

l’Adour, de Tartas à Bayonne, sont soumises à ce type La tempête Xynthia du 28 février 2010 a touché parti- de crues. culièrement le sud Vendée et la baie de l’Aiguillon et a mis en avant les risques et dommages liés au risque de --le ruissellement en milieu urbain : à l’occasion submersion marine. Ces effets ont été ressentis sur la d’orages intenses et localisés, l’imperméabilisation côte basque dans une moindre ampleur mais les pertes des sols urbains et l’insuffisance du réseau pluvial humaines importantes engendrées par cette tempête ont peuvent générer des inondations temporaires mis en avant la nécessité de mieux encadrer ce risque. La provoquant de gros dégâts matériels, voire humains. politique actuelle ne traite pas efficacement les risques liés à la submersion marine ou au ruissellement pluvial. Les submersions marines sont des inondations tempo- Toutefois la mise en œuvre de la Directive européenne raires de la zone côtière par les eaux d’origine marine. relative à l’évaluation et la gestion des risques d’inon- Leur origine est liée à une élévation temporaire du dation permet de faire évoluer la politique française de niveau de la mer et à son état d’agitation. gestion des risques d’inondation, qui porte essentiel- lement sur la connaissance de l’aléa, la réduction des Plusieurs facteurs entrent en jeu : débordements, la maîtrise de l’urbanisation dans les • La marée zones d’expansion des crues, la réduction de la vulnéra- bilité des populations et des activités, l’organisation de • La pression atmosphérique et le vent la vigilance et de l’alerte, ainsi que l’information préven- • La houle (les vagues) tive et le retour d’expérience et qui n’apportait pas de réponse efficace aux risques liés à la submersion marine On distingue : ou au ruissellement pluvial. • la submersion par rupture du système de protec- Après avoir évalué le risque inondation en Adour-Ga- tion (digue ou cordon dunaire) ronne, des territoires où le risque est très important • la submersion par débordement (TRI) ont été définis par arrêté du préfet coordonnateur de bassin. Pour chacun de des TRI, des cartographies des • la submersion par franchissements discontinus (« risques d’inondation seront réalisées pour la fin 2013 et paquets de mer ») ■ des stratégies locales seront élaborées pour la fin 2015.

b) Des éléments de prévention a) La frange littorale présente un risque particulier, celui Selon le SDAGE, la politique de prévention des inonda- de submersion marine. tions au niveau du bassin Adour-Garonne est fondée sur Les communes littorales mais tout particulièrement les principes édictés par la loi du 30 juillet 2003 sur les celles estuariennes et du confluent (Boucau, Anglet, risques technologiques et naturels (maîtrise de l’urba- Bayonne, Saint Pierre d’Irube, Mouguerre) sont mar- nisation, prévention des risques à la source,...). Elle vise quées par un important développement périurbain et des ainsi à réduire durablement la vulnérabilité des per- industries (concentration autour du Port de Bayonne et le sonnes et des biens et se place désormais dans la pers- long de l’Adour). Ce secteur regroupe non seulement les pective des conséquences du changement climatique. tronçons de l’Adour et de la Nive qui sont sous l’influence A ce titre-là, le maintien des espaces de divagation des de la marée, mais cette zone est également marquée en cours d’eau et des zones d’expansion des crues ainsi cœur urbain (ville de Bayonne en confluence) et par une que des zones humides en général apparaît comme population et des activités touristiques importantes en primordial. saison estivale. Régulatrices du débit, les zones humides agissent Sous l’influence de la marée, les cours d’eau estua- comme des éponges, retenant et restituant progressive- riens (en l’occurrence l’Adour) évacuent plus ou moins ment les précipitations de la saison humide. Ainsi, en plus rapidement leurs eaux dans l’Océan. La concomitance de limiter l’ampleur des inondations elles contribuent à d'événement climatiques importants (épisode orageux prolonger la disponibilité de l’eau en période sèche. engendrant des crues des cours d’eau avec un très fort coefficient de marée ou encore avec une tempête hiver- Le territoire du Scot est doté de nombreuses zones nale…) pourrait entraîner de lourdes inondations sur ces humides, notamment le long des cours d’eau de l’Adour secteurs urbanisés. et de la Nive. Il s’agit des Barthes. Leur rôle dans la rétention de l’eau et ainsi la limitation des inondations (et

260< B - État initial de l'environnement

Commune(s) Prescription Arrêté Approbation AP

Bardos 16/07/1999 03/10/2002 27/11/2008 10/12/2012 Bayonne 21/11/2006 23/07/2012 Bidart 18/10/1998 09/07/2003 Cambo-les-Bains 19/06/2012 Guiche 10/12/1997 26/12/2001 19/06/2012 Itxassou 19/06/2012 Lahonce 19/10/1998 18/10/2007 19/06/2012 Mouguerre 19/10/1998 25/03/2009 Saint-Barthélemy 20/12/2004 23/01/2009 Saint-Laurent-de-Gosse 19/01/2005 23/01/2009 Saint-Martin-de-Seignanx 20/12/2004 23/01/2009 Saint-Pierre d'Irube 11/01/2007 02/11/2011 Sames 10/12/1997 26/12/2001 Tarnos 30/12/2008 18/04/2011 Urcuit 19/10/1998 12/12/2007 Urt 10/12/1997 26/12/2001 Ustaritz 19/06/2012 Villefranque 27/11/2008

risques) en aval (notamment à Bayonne) parait évident De même, la gestion des eaux pluviales autant sur la en période pluvieuse quand on observe ces espaces. dimension du risque inondation que sur celle du risque pollution demeure un enjeu à traiter à l’échelle du bassin versant. L’approche de cette gestion des eaux pluviales doit reposer sur une échelle d’actions adaptées et pertinentes. Actuellement, l’ACBA élabore un Schéma Directeur de gestion des eaux pluviales.

Par ailleurs, les secteurs les plus vulnérables sont sou- mis à des prescriptions issues des Plans de Prévention des Risques d’inondation (PPRi). A l’heure actuelle qua- torze communes du SCoT disposent d’un PPRi approuvé.

Barthes inondées

>261 Partie 3 - Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

2.1.2. Les risques d’érosion littorale

POINT D’INFO : LES MOUVEMENTS DE TERRAIN LITTORAUX

L’occurrence de ce phénomène requiert deux types de conditions bien distinctes :

-- Les facteurs permanents ou de prédispositions. Il s’agit de la pente, des formations géologiques, de l’occupation du sol, de l’altération, etc.

-- Les facteurs déclencheurs ou aggravants. Ces facteurs introduisent l’aspect temporel du phénomène. Il s’agit, entre autres, des facteurs naturels tels que la dynamique marine ou hydraulique (l’eau de ruissellement), mais également des facteurs anthropiques tels que le terrassement, la vibration, le déboisement, l’exploitation des sols, etc. ■

a) Une nouvelle prise de conscience du risque de mou- vement de terrain, et notamment sur le littoral

L’action des différents agents d’érosion tels que le vent, les vagues, l’infiltration des eaux de pluie ou encore l’intervention humaine a modelé le relief que l’on connaît -- Recul du trait de côte lié à l’érosion marine, un point actuellement mais elle continue à agir très fortement sur noir sur les plages angloyes le trait de côte. Entre Ondres et Tarnos, la côte sableuse est composée d’un cordon dunaire étalé de faible altitude et relati- -- Recul du trait de côte lié à l’éboulement, un aléa qui vement stable. Des milieux forestiers en arrière-dune s’aggrave aux horizons 2020 et 2040 renforcent la stabilité des dunes.

Sur la côte basque, c’est la nature géologique des En revanche, la côte d’Anglet a fortement reculé depuis falaises qui conditionne pour partie l’apparition des l’installation de la digue au nord de l’Adour en 1963 (40 phénomènes. Afin de mieux identifier le risque de mouve- mètres en 10 ans). ment de terrain littoral, une étude a été réalisée par le Ce retrait de la côte sableuse est le résultat d’un phéno- BRGM, dans le cadre des travaux de l’observatoire de la mène naturel (accentué par constructions littorales) qui côte Aquitaine. alimente le système dunaire, lié aux houles océaniques, Le niveau d’aléa d’une zone donnée traduit sa fragilité. courants de marée et tempêtes. Zones d’érosion et d’ac- Ainsi, un secteur soumis à l’aléa qualifié de fort est cumulation se succèdent tout au long de la côte, avec un un secteur où des opérations de défense importantes recul relativement marqué sur certains secteurs à cause devront être prises en charge par la collectivité. d’un déficit d’apport en sable. Malgré les techniques de stabilisation de la dune mises en place par les communes Plusieurs zones du littoral du SCoT présentent un aléa concernées et les actions de relargage de sable, l’aléa de mouvement de terrain et érosion fort à l’horizon 2020, retrait de la côte sableuse est prévu de passer de moyen une tendance qui ne cesse de s’aggraver à l’horizon à fort d’ici 2040 sur Anglet. 2040. Sur le territoire du SCoT, la côte rocheuse corres- pond au trait de côte entre Bidart et Anglet. La stratégie régionale de la bande côtière est en cours d’élaboration sur le littoral aquitain, sa mise en oeuvre à l’échelle locale nécessite des études plus fines.

262< B - État initial de l'environnement

provoqué des dégâts considérables, et notamment sur les milieux littoraux. La forêt landaise s’est montrée par- ticulièrement sensible avec plus de 60 % de sa surface détruite lors du passage de Klaus, tandis que la chute d’arbres en ville a concerné l’ensemble des communes.

Ces événements, bien qu’exceptionnels, ont souligné l’importance d’anticiper et de réduire les risques posés par ces phénomènes naturels. Ce constat est d’autant plus d’actualité si l'on considère qu’avec le processus de changement climatique, la fréquence et la violence de ces épisodes de tempête iront en augmentant, accélérant les phénomènes d’érosion littorale et exposant davan- tage les populations locales. b) Risque isolé d’affaissement

Signalons enfin que des risques d’affaissement de terrain liés aux anciennes activités minières existent sur la com- b) Un risque de feux de forêt au nord et au sud du terri- mune de Saint-André-de-Seignanx ainsi qu’au voisinage toire des champs d’exploitation d’Urcuit. La présence du massif forestier landais en arrière-dune de Tarnos et d’Ondres, ainsi que la présence de mon- tagnes pastorales rendent le territoire vulnérable face c) Un risque très ponctuel du retrait-gonflement des aux risques liés aux feux de forêt. Très souvent l’homme argiles est à l’origine de ces feux par imprudence (travaux Lors d’un épisode caniculaire, l’alternance sécheresse/ agricoles et forestiers, cigarettes, barbecues, dépôts rehydratation peut faire rétracter certaines argiles de d’ordures, etc.), accident ou malveillance. En zone de manière importante. Ce retrait-gonflement des argiles montagne ce risque est accru par l’écobuage pastoral. risque d’entraîner localement des mouvements de ter- Pour la protection du risque incendie, la DFCI Aquitaine rain suffisamment importants pour provoquer la fissu- participe à la prévention contre les feux de forêt en ration de certains bâtiments (et notamment les maisons réalisant des aménagements forestiers (pistes, pare feu, individuelles situées sur des fondations peu profondes). débroussaillages, points d’eau...) et des campagnes de La majorité du territoire du SCoT a un aléa faible, mais il sensibilisation pour le public. faut souligner que la commune d’ ainsi que la partie sud de la commune de Bidart présentent un aléa de retrait-gonflement des argiles fort. Un aléa moyen c) Des risques naturels aggravés par le changement du phénomène se situe également sur les communes climatique situées au sud et au nord de l’Adour. Bien que moins touché par les périodes de sécheresse que d’autres régions de la France, la forte augmentation d’épisodes climatiques caniculaires prévue d’ici 2050 2.1.3. Les risques climatiques risque d’avoir un impact non négligeable sur le territoire. Le territoire doit également anticiper d’autres consé- a) L’ensemble du territoire vulnérable au risque lié aux quences liées au changement climatique, telles que la tempêtes de plus en plus violentes montée des eaux de mer, l’intensification des périodes Entre les mois d’octobre et d’avril, la façade atlantique orageuses, etc. française est régulièrement touchée par des fortes dépressions. Les vents violents (souvent au-delà de 89 km/h) ainsi que les pluies associées aux tempêtes consti- tuent pour l’ensemble des communes du SCOT un risque non négligeable, auquel les communes littorales sont plus particulièrement soumises.

Avec une intensité exceptionnelle (vents de plus de 170 km/h) les tempêtes survenues en décembre 1999, puis plus récemment la tempête Klaus du janvier 2009 ont

>263 Partie 3 - Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

2.1.4. Une activité sismique ayant peu d’impact Le nouveau zonage sismique de la France est en vigueur depuis le 1er mai 2011. Dans le périmètre du SCoT, les communes sont situées dans une zone d’aléa sismique qualifiée de faible à modérée (du nord vers le sud), soit un zonage de 2 à 4 (sur une échelle de 1 à 5). L’Eurocode 8 définit les règles de construction parasismique harmo- nisée à l’échelle européenne. Ces règles parasismiques s’appliquent aux constructions neuves ou aux rénova- tions selon la nature des bâtiments et le type d’aléa auxquels ils sont soumis.

2.2 Des risques industriels et technologiques encadrés

LES ORIENTATIONS ET LES OBJECTIFS DE RÉFÉRENCE RELATIFS AUX RISQUES TECHNOLOGIQUES

La Directive européenne SEVESO de décembre 1996 experts, associations de protection de l’environnement, oblige l’identification des sites industriels présentant des ...) afin d’établir et de suivre des programmes pour risques d’accidents majeurs. Elle a été modifiée par laloi réduire les pollutions et les risques liés aux activités « Bachelot « du 30 juillet 2003 relative à la prévention portuaires. des risques technologiques et naturels et à la répara- tion des dommages. Elle prévoit la mise en place de Les dispositifs concernant le Transport de matières Plans de prévention des risques technologiques (PPRT) dangereuses, effectué par voie routière, ferrée, mari- qui instaure des outils fonciers visant la réduction des time, fluviale ou aérienne, précisent que les véhicules risques et le bon traitement des situations héritées du ne peuvent stationner, être chargés ou déchargés dans passé. Le PPRT concerne les établissements SEVESO, qui un site de séjour temporaire que si ce site a fait l’objet ont pour obligation de définir une politique de prévention d’une étude de danger. Par ailleurs, les PPRT obligent des accidents majeurs (PPAM). Les «SEVESO seuil haut» une étude de danger pour la desserte des établisse- doivent mettre en place un système de gestion globale ments à risque. Les Dossiers communaux synthétiques de la sécurité (Plan d’organisation interne, Plan parti- (DCS), réalisés par les services préfectoraux, indiquent culier d’intervention), et réaliser des études de dangers les risques associés aux transports de matières dange- tous les 5 ans afin d’envisager les scenarii d’accidents reuses par canalisation, routes ou voies ferrées. pouvant survenir. Les mesures du PPRT s’imposent aux Le risque lié aux canalisations transportant des fluides documents d’urbanisme, et s’inscrivent dans des poli- tels que le gaz naturel, les hydrocarbures et les produits tiques de reconquête foncière quand cela est possible. chimiques est encadré par des textes de loi «harmoni- L’ensemble de la zone portuaire du SCoT (Anglet, sés multifluides» qui limitent l’exécution de travaux à Bayonne, Boucau et Tarnos) est concerné par le Secréta- proximité de certains ouvrages souterrains, précisent les riat permanent pour la prévention des pollutions indus- règlements de la sécurité des canalisations et la classi- trielles (SPPI) Estuaire de l’Adour. L’objectif du Secréta- fication des zones de danger, et encadrent le porter à riat est de réunir l’ensemble des acteurs concernés par connaissance à fournir lors de la réalisation des docu- les activités portuaires (élus, administrations, industriels, ments d’urbanisme. ■

264< B - État initial de l'environnement

2.2.1. Les risques industriels/SEVESO Afin d’assurer la prévention des accidents industriels majeurs la directive SEVESO exige que les établisse- ments recensés prévoient des dispositions organisation- nelles en matière de prévention des accidents majeurs.

La commune de Tarnos détient l’ensemble des trois établissements classés SEVESO du SCoT, dont un classé «AS - Seuil haut», ce qui le soumet à autorisation avec servitudes d’utilité publique pour la maîtrise de l’urbani- sation.

Régime Société Activité principale Site SEVESO LBC sur Tarnos (Source : http://www.risques. SEVESO aquitaine.gouv.fr/base/pprt/lbc/index.html) Dépôts de pétrole, Seuil Tarnos LBC Bayonne produits dérivés Haut ou gaz naturel 2.2.2. Le transport de matières Air Liquide Seuil Tarnos Industrie des gaz dangereuses (ex SOGIF) Bas Le risque lié au transport de matière dangereuse se pose GIE Bayonne Entrepôts de pro- Seuil Tarnos principalement sur les axes de transit international et Manutention duits dangereux Bas d’échange régional, mais certains axes locaux peuvent (Source : site Inspection des installations classées) également présenter un risque en desservant les sec- teurs industriels de l’agglomération (secteur portuaire).

Le trafic maritime dans le Golf de Gascogne constitue aussi une autre source de risques, notamment concer- nant les marées noires.

Site SEVESO LBC sur Tarnos

Le Plan de Prévention des Risques Technologiques de l'établissement LBC a été arrêté le 8 juin 2012 (un arrêté complémentaire a été pris le 6 décembre 2012 sur les modalités de surveillance et de déclaration des rejets de substances dangereuses dans l'eau qui ont été identifiées à l'issue de la surveillance initiale). L'enquête publique s'est conclue par un avis favorable du commissaire enquêteur rendu le 5 janvier 2013. L'approbation du pro- jet doit intervenir avant le 31 mars 2013.

>265 Partie 3 - Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

Synthèse relative aux risques Le territoire est également touché par des risques d’érosion littorale (retrait de la côte sableuse et ébou- lement de la côte rocheuse). Il devra également faire Le territoire du SCoT est principalement sensible aux face à l’aggravation du phénomène du retrait de côte, risques naturels et notamment ceux liés à l’eau. et notamment sur les zones littorales situées au sud de l’embouchure de l’Adour. Toutefois, ces phéno- Particulièrement soumis aux risques liés aux événe- mènes d’érosion littoral présentent touchent d’avan- ments météorologiques, et notamment les périodes tage des enjeux économiques qu’humains. Des études de fortes pluies, le risque d’inondation reste parmi les scientifiques récentes et détaillées appuyées par le GIP risques principaux du territoire. Littoral permettent de mieux appréhender ces risques Les cours d’eau présentent différents types de crue côtiers. (torrentiel à lent). Les 2/3 des communes ayant un Enfin, certaines activités humaines sont potentielle- PPRI prescrit l’ont approuvé par arrêté préfectoral. ment source de dangers. La zone portuaire de Tarnos Les zones de risques sont ainsi correctement appré- présente des établissements classés SEVESO. Un hendées lors de l’élaboration des projets de territoire secrétariat permanent pour la prévention des pollu- afin de minimiser la vulnérabilité des enjeux humains et tions industrielles est en place depuis 1998 et un PPRT économiques. La gestion du risque est en effet direc- concernant l’établissement classé AS-Seuil Haut) et en tement liée à la présence d’enjeux économiques ou de cours de finalisation. Il existe également des risques biens et de personnes exposés à ce risque. Toutefois liés au transport des matières dangereuses, et notam- le territoire présente toujours des zones vulnérables ment sur les axes de transports internationaux et en et l’imperméabilisation des sols accentue le ruisselle- zone portuaire. ■ ment quand celui-ci n’est pas géré à l’échelle du projet urbain.

En ce qui concerne la prévention et la lutte contre l’aggravation des phénomènes d’inondation, les collec- tivités s’accordent sur le rôle important que jouent les zones humides dans la gestion des crues. Les barthes, grandes plaines naturelles et agricoles inondables, de l’Adour et de la Nive (mais aussi de leurs affluents) en amont de Bayonne constituent de véritables protec- tions des milieux urbains en aval.

La côte aquitaine est régulièrement touchée par des tempêtes d’intensité exceptionnelle qui amènent d’importantes pluies et des vents violents. Celles-ci interviennent principalement en saison hivernale tou- tefois, des orages de forte intensité s’abattent sur le territoire en période estivale. Les études menées pour mieux identifier les impacts du changement climatique laissent entendre une augmentation et une intensifica- tion de ces phénomènes climatiques.

Ainsi, sans attendre l’élévation du niveau de la mer, le territoire est potentiellement vulnérable au risque de submersion marine. Les collectivités de la côte basque s’engagent dans l’élaboration d’une stratégie locale dont la première étape consiste à définir les aléas locaux.

266< B - État initial de l'environnement

>267 Partie 3 - Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

3. Les déchets

mettre en oeuvre une hiérarchie des modes de traite- LES ORIENTATIONS ET LES ment des déchets consistant à privilégier dans l’ordre : OBJECTIFS DE RÉFÉRENCE RELATIFS AUX DÉCHETS -- la préparation en vue de la réutilisation, -- le recyclage,

-- toute autre valorisation, notamment la valorisation Les objectifs européens et nationaux relatifs à la gestion énergétique, et la réduction des déchets ont évolué d’une manière importante sur les vingt dernières années. -- ET l’élimination.

La loi du 13 juillet 1992 relative à l’élimination des La planification de la gestion des déchets est réalisée à déchets forme la base de la politique nationale de gestion l’échelle locale : et de valorisation des déchets. Elle oblige notamment le -- le Plan de réduction et d’élimination des déchets classement des déchets en plusieurs catégories (embal- dangereux en Aquitaine (Predda), adopté en 2007, lages, piles, huiles usagées, etc.), puis la mise en place organise la gestion des déchets industriels dangereux des systèmes de collecte et de traitement adaptés. La loi et des déchets d’activité de soins sur un horizon de oblige par ailleurs la mise en place d’un Plan d’élimina- 10 ans. tion des déchets ménagers et assimilés (PDEDMA) dans -- Les Plans départementaux de gestion des déchets chaque département. du bâtiment ou de travaux publics (BTP), élaborés en La Directive européenne de 1994 qui vise la diminution 2005, recensent les filières de traitement existantes à la source du poids et du volume des emballages, la et prévoient leur capacité de traitement. réduction des composants toxiques entrant dans les -- Les PDEDMA des Landes (approuvé en 2005, et emballages, le recours accru aux pratiques de recy- en cours de révision depuis 2010) et des Pyrénées clages, etc. Atlantiques (approuvé en 2008) définissent les Le Grenelle de l’Environnement prévoit le renforcement objectifs en matière de prévention de la production des politiques de réduction des déchets à la source. des déchets, de collecte des déchets ménagers et Il définit plusieurs objectifs, tels que la réduction du des déchets flottants, de valorisation matière et tonnage d’ordures ménagères produit par habitant par énergétique. ■ an, l’augmentation des pratiques de recyclage matière et organique, etc.

L’Ordonnance du 17 décembre 2010 insiste notamment sur la nécessité de prévenir et de réduire la production et la nocivité des déchets, ainsi que sur l’importance de

268< B - État initial de l'environnement

3.1. La gestion des ordures ménagères 3.1.1. La collecte des déchets assurée par les EPCI du SCoT Le processus d’élimination des déchets inclut différentes Sur le territoire du SCoT, la collecte des ordures ména- étapes, à savoir : la collecte, le transport, le traitement, gères résiduelles (OMR) s’effectue essentiellement au et la valorisation quand celle-ci est possible. niveau des points de regroupements, mais peut égale- ment avoir lieu en porte-à-porte (et notamment dans les POINT D’INFO ... LA GESTION DES DÉCHETS milieux urbains denses). La collecte est assurée par: • l’Agglomération Côte Basque-Adour (ACBA) ;

Les principales filières de déchets ménagers produites • la Communauté de communes du Pays de sur le territoire sont : : s’occupe des 7 communes de son terri- toire ; • Les ordures ménagères résiduelles (OMR) : les déchets issus des ménages non valorisables • la Communauté de communes Errobi : s’occupe (recyclables) ; des 9 communes de son territoire;

• Les emballages : les déchets issus des ménages • la Communauté de communes Nive-Adour : et qui sont valorisables, tels que les emballages s’occupe des 6 communes de son territoire ; ménagers, les journaux, les revues, les magazines • le SITCOM 40 : regroupe 75 communes landaises, et le verre ; dont les 8 communes de la Communauté de com- • Les encombrants : le tout-venant, les cartons, le munes du Seignanx. Le Syndicat est également bois, les gravats, la ferraille, les déchets verts, compétent dans le traitement des déchets ; etc. ; • le Syndicat Mixte Bizi Garbia : un établissement • Les déchets dangereux : les déchets des ménages public intercommunal de collecte, traitement et qui présentent un caractère polluant et/ou dan- valorisation des déchets, regroupe 2 communes gereux pour la santé de l’homme et perturbent espagnoles et 9 communes françaises, dont le fonctionnement des centres de traitement. Bidart, Arcangues et Bassussarry ; Composés de déchets ménagers spéciaux (les • le Syndicat Mixte Garbiki : un EPCI en charge de produits d’entretien de la maison, du jardin, de la la collecte des déchets ménagers et assimilés, voiture, etc.), et les déchets de soins de ménages regroupe les 6 communes de la Communauté (les déchets de soins piquants ou tranchants des de communes du pays d’ et d’autres particuliers en automédication). communes.

>269 Partie 3 - Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

La majorité des EPCI des communes du SCoT conserve la de papiers et d’emballages (les administrations, écoles, compétence « collecte » sur leur territoire, puis trans- entreprises, etc.). fère les déchets collectés aux structures compétentes La production des ordures ménagères résiduelles a en matière de transport, de traitement et de valorisation fortement baissé sur l’ensemble du territoire du SCoT des déchets. La seule exception concerne les 8 com- depuis les dix dernières années. À l’échelle du SITCOM, le munes de la Communauté de communes du Seignanx qui tonnage des OMR représente 46146 tonnes en 2010, soit adhérent au Syndicat Intercommunal pour le Traitement une baisse 1,4 % par rapport à 2009. Pour le syndicat et la Collecte des Ordures Ménagères de la Côte Sud des Bizi Garbia, les OMR représentent 17118 tonnes en 2010, Landes (SITCOM 40), un syndicat qui gère la collecte et le soit une baisse de 0,5 % entre 2009 et 2010. Le terri- traitement de 75 communes landaises. toire du Syndicat Bil Ta Garbi a constaté une baisse de près de 20 % du tonnage des OMR entre 2002 et 2010, POINT D’INFO ... LES TONNAGES DES DÉCHETS et ceci grâce à une amélioration constante des pratiques de gestion des déchets : l’emploi des actions de préven- Les Landes : tion, la généralisation du tri sélectif sur l’ensemble du En 2009 le tonnage des déchets ménagers collectes territoire, le développement et l’harmonisation des col- dans les landes s’élève a près de 392 000 tonnes, soit lectes en déchetterie, etc. Le taux de détournement des en moyenne de 781 kg/hab/an. déchets ménagers vers les centres de tri a atteint près -- 304 Kg/hab/an de déchets ménagers de 21 % en 2010 contre 12 % en 2002 sur le territoire de Bil Ta Garbi. Dans le prolongement de cette tendance, le -- 65 Kg/hab/an d’emballages triés tonnage d’emballages ménagers collectés sur ce même -- 412 Kg/ha/an déposés en déchetteries territoire a évolué de 3 % entre 2009 et 2010, pour arriver à un total de 20 328t d’emballages ménagers Les Pyrénées-Atlantiques collectés en 2010 (composé de 44 % de verre, 31 % des En 2006, le tonnage des déchets ménagers collectes journaux/revues/magasines, et 25 % d’emballages). dans les Pyrenees-Atlantiques s’élève a près de 366 000 tonnes, soit en moyenne de 587 kg/hab/an :

-- 312 Kg/hab/an de déchets ménagers 3.1.3. Un taux de refus trop élevé en coeur urbain -- 73 Kg/hab/an d’emballages tries Bien que nous pouvons constater une évolution positive -- 202 Kg/ha/an déposés en déchetteries des actions de collecte sélective, il reste des progrès Sur son territoire, le syndicat de traitement des à faire en termes de qualité des emballages collec- déchets ménagers et assimilés Bil Ta Garbi fait état tés. Cette qualité se mesure par la part d’indésirables d'une réduction progressive de la production d’ordures présents dans les emballages collectés, due à l’erreur ménagères résiduelles depuis 2002 de 369 kg/an/hab des habitants, et est exprimée par le « taux de refus ». à 284 kg/an/hab, soit une baisse de 23% de la produc- Malgré une légère baisse du taux de refus entre 2009 et tion individuelle. ■ 2010 sur le territoire du SCoT, il existe toujours un taux de refus de plus de 20 % (avec un taux particulièrement élevé dans le coeur urbain).

3.1.2. Une forte amélioration des pratiques du tri des recyclables La collecte sélective s’opère actuellement par apports 3.1.4. Surcharge en période estivale volontaires sur plus de 200 points d’apports volontaires Bil Ta Garbi constate une forte augmentation du tonnage (PAV) présents sur l’ensemble du territoire du SCoT. des OMR en période estivale, un phénomène qui est Ces PAV permettent principalement le tri du verre, des particulièrement ressenti sur les communes littorales. journaux, magazines, des cartons, des emballages et des En 2010 le syndicat a du gérer une production de plus de bouteilles en plastique. 30 % en juillet et août (par rapport à la basse saison), avec une population touristique qui représentait un sur- En complément des PAV, la collecte des emballages, des plus de production de près de 5000 t d’OMR (soit 6% de journaux et des magazines s’effectue en porte-à-porte la production totale de Bil Ta Garbi). Le syndicat estime sur une partie du territoire du SCoT, auprès des parti- ainsi que cette production supplémentaire est équiva- culiers mais également auprès des gros producteurs

270< B - État initial de l'environnement

lente à 30 400 habitants permanents (soit 12% de la POINT D’INFO ... LE TRAITEMENT ET LE STOCKAGE DES population permanente présente dans son périmètre). ORDURES MÉNAGÈRES

En pointe saisonnière les surcharges issues du périmètre du SITCOM 40 sont stockées sous film plastique, puis Sur le territoire du SCoT la compétence de transport et sont incinérées en période hivernale. de traitement des déchets ménagers est assurée par 3 EPCI : le SITCOM 40, le Syndicat Mixte Bil Ta Garbi et le 3.1.5. Des traitement de déchets Syndicat Mixte Bizi Garbia. organiques à améliorer Le SITCOM 40, prévoit d’importants projets pour 2013 Il est estimé que près de 30% des ordures ménagères afin de pallier une capacité de traitement actuellement sont des déchets organiques (épluchures de légumes, insuffisante. Il est équipé de deux usines d’incinération marc de café, fleurs, pelouse, tailles de haie, feuilles d’ordures ménagères à: mortes, etc.). Les déchets verts produits en Aquitaine en 2000 représentaient près de 175000 tonnes, dont la -- Bénesse-Maremne (mise en service en 1972, et mise majorité de ce volume a été collectée en déchetteries. en conformité 3 fois entre 1995 et 2005, l’unité a une Toutefois, plusieurs milliers de tonnes de déchets verts capacité pratique d’incinération entre 40 000 et 45 (notamment les tailles de haie, feuilles mortes, pelouse, 000 t/an. etc.) ont été brûlées, une pratique qui concerne essen- -- Messange (mise en servie en 1976, et mise en tiellement les particuliers. Cette source de pollution conformité en juin 2002), elle a une capacité pratique domestique non négligeable sera traitée dans le Plan d’incinération de 16 000 tonnes/an. Prévention de l’Atmosphère (en cours d’élaboration), qui vise à réduire les émissions de particules et d’Hydrocar- Les usines ont une capacité de traitement insuffisante bures Aromatiques Polycycliques (HAP) liées au brûlage pour traiter les déchets non valorisables produits sur des déchets verts. le territoire du SITCOM 40, ce qui oblige l’intervention des prestataires externes pour traiter entre 15 000 et Ainsi, la fiche d’actions du PPA prescrit l’interdiction du 20 000 t d’OMR. brûlage des déchets verts sur son périmètre, et pré- conise des solutions alternatives au brûlage, telles que Afin de pallier ce manque de capacité, une nouvelle la mise à disposition des déchetteries équipées pour usine de valorisation énergétique des déchets située prendre en charge les déchets verts, le collecte en porte- à Bénesse-Maremne remplacera les deux unités à-porte, le broyage, etc. actuelles.

Bien que la majorité des syndicats responsables pour la Bil Ta Garbi regroupe une grande partie du territoire du collecte et le traitement des déchets du territoire ait déjà SCoT et dispose d'équipements performants. lancé des programmes de compostage afin de valori- Créé en 2002 pour mettre en oeuvre une filière globale ser la matière organique, le nombre de foyers équipés de gestion des déchets ménagers et assimilés dans la d’un composteur individuel reste relativement faible (le zone ouest des Pyrénées-Atlantiques, le Syndicat mixte syndicat Bil Ta Garbi fait état de 17 000 composteurs Bil Ta Garbi s’engage dans une politique cohérente et distribués depuis 2005 et de 26% des foyers en habitat solidaire dans le domaine du traitement des déchets individuel aujourd’hui équipés). Il composte également les ménagers et assimilés. déchets verts collectés en déchetterie. Avant d’être enfouies en centre de stockage, les Pour aller plus loin dans son objectif de rendre au sol la ordures ménagères « grises» (non triées) issues de matière organique issue des déchets, le syndicat va déve- son périmètre font l’objet d’un tri mécanique et d’une lopper le compostage individuel, le compostage en bas stabilisation biologique. L’usine de stabilisation mécano- d’immeuble ainsi que le lombricompostage et va doter biologique de Bayonne, couplée à un centre de tri des son territoire de deux unités nouvelles de tri-compostage emballages ménagers, a une capacité de 80 000 t/ à Charritte-de-bas (projet Mendixka) et de tri-métha- an. Le processus de stabilisation permet de réduire le nisation-compostage à Bayonne (projet Canopia). Ces volume initial des déchets de 40 à 60 %. pôles vont permettre de valoriser la part organique des déchets ménagers et de réduire la quantité de déchets à Bil Ta Garbi dispose de deux Installations de Stockage enfouir de 50%. des Déchets Non Dangereux (ISDND), des installations d’éliminat : 60% des OMR sont enfouies à l’ISDND de Lapouyade en Gironde, et 40% des OMR sont enfouies

>271 Partie 3 - Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

à l’ISDND de Zaluaga Bi à St-Pée-sur-Nivelle (qui appar- 3.2. Les déchets spéciaux tient au SM Bizi Garbia).

En ce qui concerne le territoire du SCoT, il existe un quai 3.2.1. Les déchets dangereux de transfert à Bayonne dans lequel les OMR issues des communes de l’ACBA, les Communautés de communes Les déchets dangereux impliquent plus de risques vis- Bidache, Errobi et Nive-Adour, et le Syndicat Garbiki à-vis de l’environnement que les déchets ménagers, passent avant d’être enfouies à l’ISDND de Lapoyade. et nécessitent des modalités particulières de collecte et de traitement car ils peuvent contenir des éléments Selon le plan départemental des déchets ménagers polluants. et assimilés (12 mai 2009) des Pyrénées-Atlantiques, l’arrêt des déchets enfouis en Gironde est fixé pour Les flux non diffus de déchets dangereux sont pro- 2013. duits par les installations industrielles. Près de 145 000 tonnes du flux non diffus de déchets dangereux ont été L’usine Canopia de Bayonne (en cours de construc- produites en région Aquitaine en 2005 (dont 79 983 t tion) entrera en fonctionnement en 2013 et assurera issues des département 40 et 64). Seulement 11% des le relais pour le traitement de ces déchets. Ce pôle producteurs recensés sont responsables pour 80% du de valorisation des déchets comportera une unité de tonnage des déchets dangereux, et 14% (soit 19 940 t) méthanisation, permettant la création de biogaz équi- de la production régionale est issue du département valent à 25000MWh d’énergie produite chaque année. des Landes, tandis que 41% (soit 60 043 t) est produite BIZI GARBIA: dans le département des Pyrénées-Atlantiques, ce qui Depuis le 1er janvier 2005, l’ISDND « Zaluaga 2» per- s’explique par la présence de deux gros producteurs met d’accueillir les déchets produits par les ménages de déchets dangereux (Total E&P France et Aciérie de du territoire syndical. Ce centre, à la capacité de stoc- l’Atlantique). La collecte des flux non diffus de déchets kage de 50 000 tonnes annuelles (dont 25 000 t étant dangereux est assurée par des prestataires régionaux, et issues des communes du Bil Ta Garbi), a traité 55603 t leur traitement est effectué dans des centres situés soit de déchets en 2010. Elle dispose d’un système en Aquitaine, soit dans d’autres régions de France. permettant la transformation en énergie des bio-gaz Les flux diffus de déchets dangereux sont produits géné- produits, pour l’alimentation des installations de dépol- ralement en faible quantité et/ou de manière dispersée lutions des eaux. Elle dispose aussi d’une plate-forme tels que les déchets ménagers spéciaux, les déchets de compostage agréée assurant la valorisation des agricoles, les déchets dangereux des artisans et des déchets verts. La date limite d’autorisation d’exploita- commerçants, etc. La collecte des flux diffus de déchets tion est en 2024.■ dangereux s’effectue principalement en déchetteries, en points de collecte adaptés ou par prestataires. Les installations de transit ou de regroupement de déchets dangereux (les flux diffus et non diffus) sur le territoire du SCoT :

Ville Établissement St. Martin de Seignanx BAB Assainissement SA Tarnos CETRAID Anglet CETRAID Biarritz SEVIA SRRHU Bayonne RECYCLA

L’Aquitaine dispose de 10 centres de traitement de déchets dangereux. Parmi ces équipements, le terri- toire du SCoT dispose de l’unité de traitement physico- Chantier de l'usine Canopia - Février 2013 (Bil Ta Garbi) chimique SAADEG. Située à Boucau, l’unité traite les eaux hydrocarbonée pour une capacité autorisée à 10 m3/jour, soit 2 500 t/an. Sur l’ensemble des installations d’Aqui- taine, 119 433 t de déchets dangereux ont été traitées ou éliminées en 2005.

272< B - État initial de l'environnement

3.2.2. Les déchets d’activités de soins (jusqu’à 70% des volumes ramassés). En conséquence, le déficit sédimentaire peut être aggravé, et une érosion La production régionale de déchets de soins à risque plus rapide des plages peut avoir lieu. De plus cette pra- infectieux a été estimée en 2006 à 12 100 t (par rapport tique enlève les algues et les morceaux de bois mort qui à 13 000 t en 1993), avec 6% du tonnage en provenance jouent un rôle dans la stabilisation des plages. des Landes et 14% du tonnage en provenance des Pyré- nées-Atlantiques. En réponse aux effets négatifs liés au ramassage méca- nique, le ramassage manuel ou raisonné est une solu- Sur le territoire du SCoT, le SITCOM 40 accepte les DAS tion non seulement plus respectueuse de l’écosystème en déchetteries, et il existe également des points de dunaire mais beaucoup plus coûteuse à court terme en regroupement des DAS pour les professionnels libéraux temps et en argent. en centres de regroupement, soit chez les distributeurs de matériel médical, soit dans des officines pharmaceu- De plus, bien que le ramassage manuel enlève les tiques : macro-déchets, il laisse une grande partie des laisses de mer sur les plages, ce qui reste peu apprécié par les -- Anglet : Atlantique Médical Service touristes en quête de plages parfaitement propres, voire -- Bayonne : Bastide le Confort Médical, BAB Médical, «balayées». De ce fait, les campagnes de communication auprès du public sont essentielles afin de casser l’image -- Biarritz : A.B. Médical, de la plage « sale » et pour faire prendre conscience qu’il -- Cambo-les-Bains : Côte Basque Médical. s’agit avant tout d’un milieu vivant.

-- Les DAS des ménages sont également acceptés par le syndicat mixte Bil Ta Garbi.

POINT D’INFO ... LES DÉCHETS FLOTTANTS

3.2.3. Une gestion de déchets flottants, un lourd impact sur les milieux « Tous les produits solides, refus de l’activité humaine naturels des plages ou pas, flottants à la surface des eaux. Une multitude de matériaux est regroupée sous ce terme, parmi Les plages du territoire du SCoT reçoivent une quantité lesquels : plastiques, cordages, algues, déchets de importante de déchets maritimes venant notamment des bois, cadavres d’animaux,etc.» (source : ADEME). bassins de l’Adour et de la Nive, et des activités mari- times et de pêche. La récupération de ces déchets est Un tiers de ces déchets est composé de macro- assurée par : déchets (matières plastiques, etc.) d’autres objets anthropiques (dont matériel de pêche). Ils sont achemi- -- le Syndicat mixte Kosta Garbia et le département des nés à 70 % par les cours d’eau français et espagnols, Pyrénées-Atlantiques, mais 20 % sont rejetés en mer par les bateaux et -- le département des Landes, et 10 % sont laissés par les estivants sur les plages. Ils constituent une nuisance non négligeable et souvent un -- les communes littorales. risque sanitaire pour les usagers du littoral. La fréquence et les techniques de ramassage des laisses Le ramassage des déchets flottants peut s’effectuer de mer varient en fonction des saisons et de la géogra- par bateau, filets, etc. au large des plage, dans les phie des plages, mais elle a lieu essentiellement via l’em- estuaires et même dans les cours d’eau reliés à la mer. ploi de machines adaptées. Depuis plus d’une décennie, les communes de la côte aquitaine emploient le ramas- Une fois arrivés sur les plages, les déchets flottants sage mécanique, car c’est le moyen le plus efficace et prennent le nom de laisse de mer, ou tout ce qui est économique pour rendre les plages lisses et « propres ». « laissé par la mer» ■ Pourtant ces techniques qui enlèvent la quasi-totalité des laisses de mer ont un impact non négligeable sur la morphologie et l’écologie des plages.

En effet, les éléments naturels des laisses de mer for- ment le pilier du système dunaire et servent de refuge pour la biodiversité littorale. De plus, une grande quantité de sable est enlevée lors du ramassage mécanique

>273 Partie 3 - Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités humaines

le ramassage des déchets flottants en période POINT D’INFO ... LES ACTIONS LOCALES DE GESTION DE estivale par bateau et deux scooters de mer. DÉCHETS FLOTTANTS... -- Les plages d’Anglet subissent fortement les déchets flottants venant de l’Adour. Comme pour l’ensemble des communes littorales du SCoT « l’exigence des LES LANDES usagers pour une plage propre est très élevée, il Le CG40 a mis en place depuis 1991 un service de s’agit donc d’apporter une réponse adaptée » le nettoyage sur toute la côte landaise fonctionnant toute tracteur et la cribleuse viennent remuer le sol en l’année, et assure également la restauration et l’entre- profondeur, suivis par le passage d’un goémonier tien des fleuves et des rivières littorales, des disposi- lisseur pour donner un aspect visuel propre aux tifs de captage des déchets en amont, la collecte des plages. déchets dans l’enceinte du Port de Bayonne, l’éducation -- La plage dite «Entre-les-deux-digues» fait l’objet auprès du public, etc. d’une opération pilote de nettoyage sélectif une fois Une moyenne de 13 000 m3 de déchets est ramassée par semaine. Le projet, piloté par la Chambre de par an sur le littoral landais, composée de 60 à 70% commerce de Bayonne, amène une interdiction à la de bois, de 30 à 40% de tout venant (plastique). baignade et la plage est conservée en état pour son intérêt dans la gestion de l’embouchure de l’Adour.

LES PYRENEES ATLANTIQUES -- En collaboration de l’ONF, le CG40 expérimente depuis 2008 le nettoyage manuel sélectif sur un site Depuis 1998 une opération de ramassage des déchets Natura 2000 à Tarnos. L’opération s’inscrit dans le flottants s’effectue entre l’estuaire de l’Adour et cadre du DOCOB Natura 2000. l’estuaire de la Bidassoa. Kosta Garbia organise le ra- massage des macro-déchets, leur tri, et leur transpor- -- Le nettoyage des plages du Métro et du nord de la tation. Du fait de leur séjour en mer, les plastiques ne digue, ainsi que les plages d’Ondres est réalisé tout sont pas valorisables et sont donc enfouis ou incinérés, au long de l’année par le CG 40. En saison estivale, tandis que les morceaux de bois peuvent être triés et un criblage complémentaire est réalisé par le service envoyés vers des filières de compostage. Voirie de Tarnos au Métro et à la Digue. ■

Le Kosta Garbia et les collectivités concernées as- surent également le ramassage des déchets flottants dans l’embouchure de l’Adour grâce à un barrage flottant au niveau d’Urt.

Entre les mois de mai et août, la campagne 2010 a per- mis de ramasser plus de 14 tonnes de plastiques et 7.5 tonnes de bois, pour un coût total d’environ 55 000€.

LES COMMUNES LITTORALES

Les communes littorales du 64 ont la compétence «nettoyage de plages», avec beaucoup de plages fai- sant l’objet des ramassages mécaniques tout au long de l’année, mais surtout renforcées en période estivale.

Dans les zones inaccessibles aux engins mécaniques, le ramassage des macro-déchets s’effectue manuelle- ment par les associations comme la MIFEN et l’ADELI.

Quelques actions communales :

-- Biarritz assure un entretien quotidien de ses plages tout au long de l’année, notamment par le ramassage mécanique, une action qui est renforcée par le ramassage manuel. Le commune effectue également

274< B - État initial de l'environnement

Synthèse relative aux déchets

L’ensemble des missions de service public concernant Le tonnage d’ordures ménagères collectées sur le ter- la collecte, le traitement et même la valorisation des ritoire va continuer à augmenter en même temps que déchets est depuis longtemps structurée au sein des la population, et ceci malgré une nette amélioration collectivités du SCoT. La gestion de la collecte des dans les pratiques de tri-sélectif. Sans la mise en place déchets à grande échelle assure son efficacité. Ainsi, d’un programme efficace de recyclage et de réduction les besoins sont programmés et anticipés et de à la source des déchets auprès de la population touris- nouveaux équipements vont s’ouvrir afin de mieux tique, les équipements de collecte et de traitement de traiter les déchets ménagers et même valoriser les déchets continueront à être saturés pendant la période énergies issues des déchets ménagers. L’augmentation estivale. ■ des trajets (circuits) de collecte résultant d’une urbanisation de faible densité et éparse pèse sur l’organisation de ce service public (coût du transport, émission des GES produites…).

On note également une forte amélioration de l’offre des points d’apport volontaire et de collecte des recy- clables sur le territoire.

L’importance des actions et campagne d’éducation et de sensibilisation auprès du public sur les pratiques de recyclage ont porté leurs fruits car on observe une forte amélioration des pratiques de tri et de recyclage des déchets ménagers avec toutefois un taux de refus des recyclables toujours élevé surtout en cœur urbain.

On note toutefois des difficultés sur les capacités de traitement des déchets liés à la forte pression estivale.

Il manque des programmes de recyclage visant la population touristique (visant les restaurants, les hôtels, les plages, etc.).

La problématique des déchets flottants quant à elle, impacte négativement l’image touristique des plages basco-landaises et conduit à des pratiques de ramas- sage couteuses et dommageables pour les écosys- tèmes dunaires.

Le traitement des déchets spéciaux engendre des grandes distances de transport (jusqu’en Gironde).

Les mesures de réduction des déchets organiques sont encore peu développées alors qu’ils représentent une part non négligeable du gisement d’ordures ména- gères.

>275 276< Synthèse :

Les grands enjeux du SCoT et perspectives d'évolution dans le prolongement du scénario tendanciel

On entend par enjeux les questions d’environnement qui engagent fortement l’avenir du territoire, les valeurs qu’il n’est pas acceptable de voir disparaître ou se dégrader, ou que l’on cherche à gagner ou reconquérir, tant du point de vue des ressources naturelles que de la santé publique ou de la qualité de vie. Ils peuvent s’exprimer à partir de l’état des composantes de l’environnement et de leur tendance d’évolution, de l’importance des pressions exercées et/ou de l’insuffisance des réponses apportées.

(source: L’évaluation environnementale des documents d’urbanisme - Le Guide - COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE - Décembre 2011)

>277 Synthèse des grands enjeux environnementaux du territoire

L’analyse de l’état initial de l’environnement et des ten- Le scénario tendanciel : un modèle peu économe, avec dances d’évolution notamment au regard des éléments des impacts importants sur l’environnement. de diagnostic territorial fait ressortir cinq enjeux princi- L’extrapolation de ce modèle de développement paux en matière d’environnement pour le territoire de conduirait à une poursuite de l’extension urbaine, au l’agglomération de Bayonne et du Sud des Landes. A gré des opportunités et de l’attractivité résidentielle. savoir, L’artificialisation des sols durant la période 2000- • Les milieux naturels et la biodiversité constituent une 2009 a suivi un rythme annuel moyen de 150 hectares richesse matérielle et immatérielle inestimable mena- par an (dont seulement 17 ha imputableS aux zones cée par une artificialisation excessive économiques dédiées). De plus, lorsque la population augmentait en moyenne de 1% par an, les espaces • La qualité des ressources en eau, élément clef de « urbains mixtes » croissaient également de 1% en l’attractivité du territoire… dégradée et sous pression moyenne par an, à l’échelle du SCoT. Cet équilibre cache • Des pollutions, nuisances et risques à maîtriser pour cependant de grandes disparités entre communes. la santé et la sécurité de tous CertainEs ont connu une croissance démographique • Des activités humaines non durables au regard des et économique importante tout en maîtrisant assez consommations énergétiques et des émissions de drastiquement leur empreinte spatiale, lorsque d’autres gaz à effet de serre plus dispendieuses en termes d’artificialisation ont eu proportionnellement une dynamique démographique peu • Des paysages et un cadre de vie de qualité, des notable. identités vivaces… à préserver pour le bien être des habitants et l’attractivité du territoire Les menaces liées à ce développement « au fil de l’eau » seraient les suivantes : La détermination de ces 5 grands enjeux environnementaux est issue d’éléments de diagnostics - Un modèle de développement qui atteint un seuil qui permettent de les justifier au regard des atouts et «contre-productif» : pression, voire dégradation des faiblesses du territoire. Rappeler ces éléments, permet ressources (eau potable, eaux de baignade, biodiver- également de définir la portée de l’enjeu pour déterminer sité, paysages... ) ; retard dans les prises de décisions son caractère strictement local ou plus global et de ce en faveur de la réduction des GES ; retard dans la fait d’envisager la contribution possible du SCoT à sa préservation de l’agriculture. prise en compte. - Une organisation collective qui rend difficile l’antici- Pour chaque enjeu sont dégagées les principales pers- pation et la gestion des phénomènes conjoncturels pectives d’évolution dans l’hypothèse d’un scénario de (crise avec effets sur le tourisme) et structurels développement au fil de l’eau, à savoir dans le prolon- (pollutions de l’eau, coûts des déplacements...). gement des tendances actuelles en l’absence d’un SCoT mais en considérant les politiques publiques engagées indépendamment du SCoT.

278< B - État initial de l'environnement

1. Les milieux naturels et la landes. La main de l’homme est ainsi bénéfique pour la biodiversité constituent une biodiversité, voire nécessaire. richesse matérielle et immatérielle Cette richesse écologique, souvent par méconnaissance, reste menacée par les pressions liées à l’artificialisation inestimable menacée par une de territoire. En effet, l’urbanisation altère directement artificialisation excessive les milieux et espèces (par destruction et transforma- tion totale de la nature et vocation d’un espace) mais La qualité des espaces naturels et agricoles du territoire également de manière détournée (pollutions, intro- est sans appel et contribue grandement à sa valeur. duction d’espèces invasives, dérangement de la faune, Quantitativement, ils représentent plus de 85% de la destruction d’un corridor fonctionnel…). Les écosys- superficie du SCoT et sont des marqueurs forts de l’iden- tèmes reposent sur des équilibres parfois très fragiles tité du territoire. sur lesquels les hommes peuvent influer négativement Grâce au cadre physique du territoire, ces espaces même à travers une action minime. portent tout un panel de milieux naturels de grand intérêt L’exploitation des ressources du sol, même si elle est écologique offrant une très grande variété de milieux et peu développée à l’échelle du SCoT peut ainsi avoir de d’espèces. En effet, en l’espace de quelques kilomètres forts impacts sur la destruction de milieux naturels ou la on passe des petites tourbières très localisées sur le modification de fonctionnements écologiques. massif du Mondarrain aux grandes dunes littorales Le littoral aquitain connaît, comme l’ensemble des d’Ondres et Tarnos ou encore des grandes prairies littoraux français, une attractivité continue dont les naturelles méso-hygrophiles pâturées situées dans les conséquences se répercutent sur des espaces de plus barthes basses de l’Adour aux petites anfractuosités des en plus importants à l’intérieur des terres ainsi que sur rochers de la côte basque. l’ensemble des aspects de l’écosystème littoral. Voie Diversité, endémisme et milieux naturels de taille consé- de déplacement, conurbation littorale transfrontalière, quente, autant de facteurs que l’étude sur la biodiversité activités diversifiées voire concurrentes dans l’espace… conduite à l’initiative du Syndicat de SCoT a révélés. Ils autant de caractéristiques du développement en bordure appellent à un engagement fort du territoire vis-à-vis de littorale dont la pression fragilise les milieux. sa responsabilité dans la préservation de cette richesse L’observation de l’évolution des modes d’occupation des écologique inestimable. sols entre 2000 et 2009 révèle des tendances inquié- Au-delà de ces considérations écologiques, la biodiver- tantes à l’échelle du SCoT. En effet les espaces agricoles sité est source d’aménités pour les habitants. Le rôle des et naturels sont fortement touchés par l’artificialisation. zones humides comme « éponge » ou espace tampon Celle-ci est conséquente : 155 ha/an en 10 ans soit la retenant des eaux de crue est de plus en plus mis en superficie de Bayonne intramuros (Grand Bayonne, Petit avant. En ce sens, les barthes de l’Adour et de la Nive Bayonne, St Esprit, la Citadelle et les fortifications). situées en amont des villes de l’agglomération consti- L’artificialisation concerne tous les espaces mais se fait tuent tout particulièrement un atout indéniable pour ces majoritairement dans les espaces périphériques du pôle communes dans la lutte et prévention des inondations. urbain, soit dans les espaces de vie de l’intérieur et dans Mais cette biodiversité, même la plus ordinaire est gage les villages d’interface du cœur d’agglomération. de quiétude, d’espaces de respiration et de rafraîchisse- ment au sein de zones urbanisées. Son omniprésence Elle est liée au développement urbain et essentiellement autour et dans les zones urbaines offre une accessibilité sous forme d’un tissu urbain discontinu et au détriment pour tous et constitue un véritable atout dans le cadre de des prairies et des terres arables. Les impacts de l’artifi- vie des habitants. cialisation sont nombreux en matière de biodiversité, de qualité des eaux, de continuité des biotopes, etc. Le territoire de l’agglomération de Bayonne et du sud des Landes a pour particularité de ne pas opposer radicale- ment espace agricole et biodiversité. En effet une large partie de ces espaces de production présente des milieux naturels de grand intérêt dont pour certains l’existence dépend du maintien de ces pratiques. Tous les milieux de landes atlantiques sur les collines et montagnes basques illustrent parfaitement le lien vital entre des pratiques d’élevage extensif et le maintien de milieux ouverts de

>279 Synthèse des grands enjeux environnementaux du territoire

-- Perspectives d’évolution : 2. La qualité des ressources en Les collectivités s’engagent dans des actions concernant eau, élément clef de l’attractivité la biodiversité. Qu’il s’agisse d’inventaire pour mieux du territoire… dégradé et sous connaître et caractériser les milieux écologiques du pression territoire (telle que l’a fait l’étude menée par le syndicat du SCoT) ou encore d’études de définition des trames verte et bleue (SRCE Aquitain, définition des continuités De la montagne jusqu’au littoral, l’eau sur le territoire du écologiques internationales sur les territoires de l’Euro- SCoT est présente sous de multiples facettes. cité basque, approche paysagère de la TVB pour appré- L’eau lui offre de nombreux milieux naturels aquatiques hender ensemble biodiversité et développement urbain mis en avant dans l’enjeu précédent. à l’échelle de l’ACBA, ou encore des études fines dans Elle constitue une ressource majeure pour celui-ci car le cadre d’études de PLU ou de projet d’aménagement) elle répond aux nécessités humaines. En effet, le terri- toutes ces démarches vont dans le sens d’une meilleure toire bénéficie d’une eau potable de qualité répondant appréhension du fonctionnement du monde du vivant également aux besoins quantitatifs liés à la consomma- pour l’intégrer dans le projet de territoire. D’autres études tion humaine. Les structures gestionnaires ont toutefois mettent en avant les services rendus par la nature afin de réalisé de lourds investissements afin d’anticiper le les valoriser et tirer bénéfices de leurs aménités. développement du territoire, gérer l’affluence touristique En parallèle de ces démarches plus ancrées dans une et sécuriser l’approvisionnement et la distribution entre dimension projet, le territoire est largement couvert par territoires. De même pour assurer la qualité de l’eau des outils de protection et gestion des espaces naturels. distribuée, les captages sont dotés de périmètres de Ces politiques mises en œuvre se poursuivent et les protection et les sources représentant le plus de risques démarches d’élaboration des documents d’objectifs des ont été abandonnées. sites Natura 2000 avancent. Le DOCOB du site N 2000 Enfin, elle constitue un atout majeur pour son attracti- de la Nive et de ses affluents vient d’être arrêté fin 2012. vité. En effet, près de 33000 touristes sont accueillis Certains sites ne sont qu’aux prémices de la démarche. quotidiennement sur le littoral basque en période esti- Les objectifs de qualité fixés par la Directive Cadre Euro- vale. Ce tourisme repose en grande partie sur la réputa- péenne sur l’Eau et les actions des collectivités et poli- tion des plages du Sud-Ouest. Des filières économiques tiques mises en œuvre en ce sens doivent contribuer à spécialisées se sont également développées autour de la améliorer la qualité des eaux et ainsi de la vie aquatique. pratique du surf (filière glisse). Ainsi, la qualité des eaux Malgré la grande qualité écologique et les actions de baignade en mer conditionne la pérennité de toute une menées et en cours en faveur de la biodiversité, de économie. nombreux espaces sur le territoire, des altérations La qualité des eaux de baignade du territoire repose et menaces sont ressenties. Elles proviennent de la sur l’efficacité des équipements d’assainissement et de pression du développement humain et notamment de leur capacité à traiter les eaux usées tout en gérant les l’artificialisation des sols dont l’usage était principale- eaux pluviales. Par temps sec elle dépend également de ment agricole. S’il est mal maîtrisé, le développement la diminution des pollutions diffuses dont l’origine peut urbain pourrait contribuer, outre son impact sur l’activité provenir des activités agricoles. agricole, à la réduction ou la suppression des possibili- Les cours d’eau du territoire présentent des états tés d’échange entre les milieux ce qui est essentiel au écologiques disparates. L’assainissement domestique, la maintien de la diversité écologique. Au final au regard de gestion des eaux pluviales et l’agriculture constituent les la valeur écologique des espaces agricoles et du rôle de principales sources en cause dans la mauvaise qualité l’activité dans le maintien de la biodiversité, c’est tout le des masses d’eau. patrimoine naturel qui est touché. Des problèmes d’entrées d’eaux claires parasites En réinterrogeant son modèle de développement actuel génèrent des dysfonctionnements importants et en et en s’inscrivant dans une dynamique durable le SCoT particulier des déversements réguliers au trop-plein des est un levier essentiel pour cet enjeu sur son territoire. postes de refoulement. Il convient ainsi de poursuivre Au-delà, il peut prendre la mesure de son niveau de l’optimisation de l’assainissement domestique. responsabilité face à des richesses écologiques et définir son propre projet de protection et préservation. Le risque de contamination sur la qualité des eaux lié aux activités agricoles est présent mais diffus. La lutte

280< B - État initial de l'environnement

contre la pollution diffuse d’origine agricole nécessite Un enjeu majeur mis en évidence par Schéma dépar- une action longue dans la continuité des programmes tement d’eau potable est d’optimiser la gestion des déjà engagés pour inciter la profession agricole à adopter ressources et d’étudier la possibilité de mutualiser les de « bonnes pratiques » plus respectueuses de l’environ- moyens pour disposer d’une ingénierie et assurer une nement. qualité de service satisfaisante. La gestion de l’eau potable demande de plus en plus de moyens techniques L’entrée en vigueur de la Directive Cadre sur l’Eau fixe et humains, permettant une réaction efficace et rapide. un objectif ambitieux et demande aux pays membres de L’objectif à poursuivre est la professionnalisation des l’Union Européenne d’atteindre un « bon état » de tous syndicats pour assurer une gestion technique et admi- les cours d’eau, lacs, eaux littorales et nappes souter- nistrative et donc de permettre aux collectivités gestion- raines d’ici 2015. Des dérogations de date d’atteinte naires de mettre en place des services publics de l’eau sont déjà envisagées pour quelques grands cours d’eau potable plus durables et intégrant les enjeux de préser- du territoire. Les orientations de cette réglementation, vation des ressources en eau. transcrites en droit français le 4 avril 2004, sont inté- grées dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) 2010-2015 et seront déclinées L’impact des évolutions climatiques sur la ressource plus territorialement à travers les Schémas d’Aménage- est difficile à appréhender : modification des débits des ment de l’Eau (SAGE). cours d’eau, capacités de renouvellement des nappes, Des objectifs réglementaires concernent également la augmentation du niveau des eaux atlantiques… Autant qualité des eaux de baignade (atteinte de bonne qualité d’éléments incertains qui nécessitent une bonne appré- pour 2015). hension dès aujourd’hui des problèmes du territoire concernant la ressource en eau pour anticiper ceux à venir.

-- Perspectives d’évolution : L’eau, élément de première nécessité occupe également Les collectivités ont investi 150 millions d’euros ces une place importante pour la biodiversité voire déter- dernières années en matière d’assainissement pour minante dans l’attractivité du territoire. Le SCoT n’est mettre aux normes les équipements et garantir une pas un outil majeur de la politique de l’eau mais il peut bonne qualité des eaux de baignade afin de respecter les jouer un rôle important dans la mise en œuvre de ces normes en vigueur, anticiper celles à venir et ainsi limiter politiques publiques. Lié par son rapport de compatibilité les fermetures préventives des plages. avec les documents de planification de l’eau, le SCoT Ces dix dernières années, l’ensemble des acteurs locaux doit s’inscrire dans les grandes orientations et objectifs se sont engagés dans des démarches de concertation du SDAGE Adour Garonne. Aussi, il devra contribuer à la (contrats d’agglomération, défi côte basque ou anima- reconquête des ressources en eau pour atteindre leur tion d’outils de gestion intégrée…). bon état. De plus il doit veiller à accompagner dans la mesure du possible les SAGE à venir (seul le SAGE des Dans la continuité de ces objectifs et actions passées, Côtiers basques est en cours sur le territoire). les collectivités et l’ensemble des acteurs locaux sont engagés dans de nouveaux programmes d’action et d’investissement pour les années à venir.

Ces démarches engagées vont dans le sens d’une gestion durable et intégrée de la ressource en eau mais dans toutes ses dimensions elle reste une ressource fragile avec des enjeux complexes qui nécessitent une coordina- tion des acteurs pour à terme définir une politique locale de l’eau, concertée et transversale.

En termes de consommation unitaire, les ressources disponibles assurent une offre stable (en quantité) pour alimenter la population et supporter les besoins estimés à l’horizon 2025.

>281 Synthèse des grands enjeux environnementaux du territoire

3. Des pollutions, nuisances et Outre les risques, les activités humaines sont sources de risques à maîtriser pour la santé et gênes notamment sonores et produisent des pollutions atmosphériques. Comme dans tous les territoires urba- la sécurité de tous nisés, le transport routier est localement la principale source de nuisances sonores. Les points noirs de bruit Le territoire du SCoT de l’agglomération de Bayonne et se localisent à proximité des zones résidentielles et sont du Sud des Landes dispose d’un socle naturel propice liés aux axes de transports terrestres et à l’aéroport en à l’installation des hommes. Ils s’y sont naturellement milieu urbain. implantés et ont développé au fil des temps de nou- Enfin pour des questions évidentes de santé publique, les velles voies de communication en suivant les avancées collectivités doivent assurer le traitement des déchets techniques des époques. Peu à peu, la population s’est générés par nos modes de vie et activités. Les collecti- concentrée sur la frange littorale vités sont bien organisées avec notamment une forte Construction de routes, d’habitations, développement adhésion au Syndicat Bil Ta Garbi chargé du traitement d’activités, d’entreprises, d’industries… dont les localisa- des déchets ménagers. Le syndicat affiche une réduction tions répondent à des opportunités, à la recherche d’un progressive de la production d’ordures ménagères rési- point de vue, à des stratégies économiques ou de flux… duelles depuis 2002 de 369 kg/an/hab à 284 kg/an/hab, oubliant parfois de considérer le fonctionnement des soit une baisse de 23% de la production individuelle. éléments naturels.

Or le territoire est soumis à de nombreux aléas naturels notamment des aléas liés à l’eau. Tempêtes hivernales ou forts orages d’été causent des crues importantes -- Perspectives d’évolution : parfois même violentes sur les cours d’eau. Ceux-ci La prise en compte des risques dans l’aménagement du répondent différemment (crue torrentielle ou lente de territoire s'est renforcée via par exemple la réalisation de plaine) et provoquent régulièrement des dégâts qui plan de prévention des risques d’inondation, cependant heureusement restent matériels. A cela s’ajoutent pour la question des inondations demeure incontournable sur les communes estuariennes et du confluent (Boucau, certains secteurs du territoire (toutes les communes Anglet, Bayonne, Saint-Pierre d'Irube et Mouguerre) les potentiellement concernées par le risque inondation risques liés à la submersion marine encore peu définis ne disposent pas de PPRI). A travers l’établissement actuellement. de réglementations (par exemple liées à la gestion La façade littorale est également soumise aux phéno- des eaux pluviales) ou des démarches de préservation mènes de mouvement de terrain et de recul du trait de (par exemple avec l’acquisition de zones humides) les côte (éboulement de la côte rocheuse et érosion marine collectivités cherchent à ne pas aggraver l’exposition des plages de sable). des populations et équipements existants, à éviter de nouvelles expositions et enfin à réduire l’aléa quand cela Le risque technologique est lié sur le territoire d’une part est possible. à la présence d’établissements à risques et d’autre part au transport de matières dangereuses. Trois établisse- La mise en œuvre au niveau national d’une nouvelle ments à risques majeurs sont implantés sur le territoire directive européenne relative à la gestion du risque du SCOT, 2 sites Seveso seuil bas et 1 site seuil haut, tous d’inondation doit refondre la politique et les pratiques localisés sur la commune de Tarnos. existantes. Elle impulse les stratégies locales de déter- mination et de prise en compte des risques de submer- Le Plan de Prévention des Risques Technologiques sion suite à l’identification des TRI (territoires à risque concernant l’usine classée Seveso seuil haut est en cours important d'inondation). de finalisation à la date d’arrêt du SCOT (projet arrêté le 8 juin 2012).. Concernant le recul du trait de côte, les aléas en cours pourraient s’aggraver aux horizons 2020 et 2040. Les Le risque de transport de matières dangereuses est études et actions du GIP Littoral permettent de projeter le recensé au titre des risques majeurs pour 14 communes trait de côte à ces horizons, de définir une valeur d’aléas et du SCoT. Il s’agit des axes routiers (et ferroviaire) mais des stratégies adaptées. aussi des infrastructures de transport de gaz ou d’hydro- carbures. La zone portuaire est également concernée au Le Plan d’exposition aux bruits de l’aéroport est relative- regard du trafic maritime dans le golfe de Gascogne. ment récent. Les outils réglementaires de prévention du bruit dans l’environnement sont en cours et permettront

282< B - État initial de l'environnement

de résorber les points noirs. La création de nouvelles 4. Des activités humaines non infrastructures (de type LVG par exemple) doit être durables au regard des accompagnée d’études pour prévenir des nuisances éventuelles sur la population. consommations énergétiques et

Les politiques publiques de gestion des déchets et les des émissions de gaz à effet de actions à l’œuvre sur le territoire fixent des objectifs de serre réduction de la production de déchets, d’amélioration des pratiques et d’augmentation de la valorisation. Le En se développant, les hommes ont également créé projet Canopia (pôle de tri et de valorisation des déchets des pollutions et nuisances issues des modes de vie et ménagers) à Bayonne va incarner ces objectifs. Ce activités qui impactent directement la qualité de vie. projet et d’autres contribuent à poursuivre l’améliora- Le transport routier est particulièrement impactant en tion engagée ces dernières années tout en considérant ce qui concerne la qualité de l’air et l’ambiance sonore. l’augmentation de la population. Par exemple, grâce à Les actions fortes mises en œuvre pour développer les ces installations, la quantité de déchets à enfouir sera transports en commun proposent de plus en plus d’al- réduite de 50%. ternatives dans les modes de déplacement mais leurs retombées semblent légères en comparaison au trafic Les quantités de déchets à traiter pourraient augmenter qui traverse le territoire et à la croissance de l’éloigne- en lien avec l’accroissement de la population et le déve- ment des lieux de vie et de travail. Ce phénomène est en loppement économique ; pour les ordures ménagères partie lié à l’étalement urbain des 30 dernières années. Il l’augmentation ne devrait pas être proportionnelle à la participe également de l’accroissement des consomma- croissance de la population compte tenu de la tendance à tions énergétiques. la baisse observée actuellement. Même si leur exploitation peut avoir des conséquences néfastes sur la biodiversité, il faut noter que l’absence de La question de la vulnérabilité du territoire face aux ressources minières implique une forte dépendance du phénomènes naturels pose problème sur le territoire. Il territoire vis-à-vis de l’approvisionnement en matériaux s’agit d’enjeux importants à prendre en compte pour le ce qui induit des flux routiers générateurs de gaz à effet développement du territoire ,afin de ne pas augmenter de serre et consommant des énergies fossiles. la vulnérabilité des personnes et biens. Ces questions Le modèle de développement de ces dernières années font l’objet de politiques publiques spécifiques. Le SCOT manque de sobriété et d’efficacité énergétique. Il n’a pas peut les traduire, accompagner et faciliter leur mise en conduit à une diminution des flux routiers propres au œuvre, pour en renforcer l’efficacité et les inscrire dans bassin de vie pour contribuer à la maîtrise des émissions la démarche territoriale globale que porte le SCOT. En de gaz à effet de serre et espérer améliorer la qualité de matière de ruissellement, il a un rôle important à jouer l’air. pour contribuer à ne pas aggraver les aléas.

Le projet du SCoT doit contribuer dans son ensemble à réduire les nuisances sonores et polluants atmosphé- -- Perspectives d’évolution : riques . Le développement urbain qui s’effectue de plus en plus loin des centralités et en particulier des pôles d’emploi est à l’origine de la croissance des déplacements rou- tiers, des émissions de polluants et gaz à effet de serre associées.

Le territoire est engagé dans la lignée des actions et objectifs régionaux et nationaux concernant la baisse de consommation énergétique, la diminution des pollutions atmosphériques et l’amélioration de l’offre des énergies renouvelables. L’agglomération va en ce sens et travaille sur l’actualisation de son Plan Climat Énergie Territorial.

En ce qui concerne les consommations énergétiques, les collectivités sont déjà engagées dans le développement d’énergies renouvelables. De nouveaux équipements

>283 Synthèse des grands enjeux environnementaux du territoire

vont voir de jour permettant par exemple la valorisation confèrent au territoire du SCoT de nombreux atouts pay- énergétique des processus de traitement des déchets sagers et écologiques. Aujourd’hui, quelques entités res- ménagers (valorisation par tri-compostage de Char- treintes de forêt dunale sont insérées dans le tissu urbain ritte-de-Bas et par tri-méthanisation-compostage de (secteur du bois de Montespan et de la zone amont de Bayonne). En complément de ces dynamiques locales, l’Aygas ou le paysage forestier du Pignada et du Lazaret le SRCAE récemment approuvé pourra impulser des au sud de l’Adour). Le maillage de ces espaces boisés nouvelles actions. permet le maintien de la biodiversité, certes « ordinaire » mais qui offre une grande valeur ajoutée au cadre de De plus l’ouverture pour la fin d’année 2013 du pôle vie des habitants. Ces forêts participent directement à Canopia de tri et de valorisation des déchets ménagers caractériser un paysage d’estuaire où cohabitent une à Bayonne va permettre de limiter les distances parcou- rive gauche verte et plutôt résidentielle et une rive droite rues par les déchets sur les routes. plus minérale, industrielle et portuaire. Ils sont pour la Malgré les conséquences issues du transport des plupart protégés au titre de la loi littorale. matériaux, il est difficile d’envisager l’approvisionnement A l’échelle du SCoT le secteur rocheux est surtout un en matériaux à l’échelle du SCoT (peu de ressources espace de confluence entre milieux dunaires, rochers, exploitées) et délicat au regard des enjeux écologiques falaises et landes maritimes littorales. qu’il porte. Les falaises et les grandes plages de sable de Biarritz et Cet enjeu n’est pas spécifique au territoire de l’agglomé- Bidart offrent un panel considérable de sites et de pano- ration de Bayonne et du Sud des Landes car c’est une exi- ramas, sur une faible largeur de bande côtière. gence pour tous les territoires. Il constitue toutefois un enjeu important de santé publique. Contribuer à sa prise Le paysage urbain de la façade littorale fortement en compte passe par des actions à toutes les échelles. urbanisée est structuré par les centres villes denses de Biarritz et Bidart, où les espaces naturels s’insèrent Le SCOT, par l’organisation et l’aménagement du terri- aisément via les lacs, étangs et zones humides asso- toire qu’il va proposer pour les décennies à venir, a un ciées ainsi que des talwegs boisés. L’ensemble crée un rôle à jouer au regard de cet enjeu en définissant les paysage remarquable qui contribue à la notoriété inter- conditions d’un développement économe en énergie et nationale de Biarritz et plus globalement à l’attractivité moins émetteur de gaz à effet de serre. Il est complé- touristique de l’ensemble de la côte basco-landaise. mentaire des plans climat énergie territoriaux élaborés par les collectivités en déclinaison du SRCAE. Au cœur de cette agglomération littorale et estuarienne se distinguent des coupures d’urbanisation d’intérêt paysager car elles incarnent des limites communales permettant de distinguer des identités communales (exemple entre Ondres et Labenne, entre Tarnos et 5. Des paysages et un cadre de vie Ondres, entre Bayonne et Boucau/Tarnos ou encore de qualité, des identités vivaces… entre Biarritz et Bidart). L’Adour de par sa largeur et les à préserver pour le bien être différentes natures d’occupation de ses rives constitue des habitants et l’attractivité du également une coupure paysagère de grand intérêt à l’échelle de l’agglomération. territoire La façade littorale porte de nombreux éléments bâtis Le territoire présente différentes ambiances paysagères emblématiques et sites paysagers remarquables proté- issues de la combinaison de l’Homme dans son cadre gés à travers des dispositifs réglementaires. Toutefois, naturel. L’analyse des grandes entités paysagères du ter- le développement urbain a fragilisé certain secteurs, à ritoire, des éléments de patrimoine bâtis ou culturels ou l'image des entrées de ville conduisant à une banalisation encore de l’activité agricole ne peut se faire de manière de l'identité urbaine et une perte d'attractivité. totalement déconnectée d’autant plus qu’ils ont un lien Le territoire est traversé par de grandes vallées struc- très étroit avec les caractéristiques du socle naturel. turantes. Le faciès de la vallée de l’Adour est le fruit Il en ressort trois grands types de paysages regroupant d’un modelage au fil du temps par le cours d’eau et par des entités aux caractéristiques bien distinctes. l’action de l’homme. Le paysage qui en résulte témoigne de cette combinaison historique et constitue un élément Concernant la façade littorale, le secteur dunaire identitaire fort. Les versants et les crêtes sont fortement combine des milieux dunaires, forestiers et humides qui boisés ce qui amplifie, par leur volume et leur couleur,

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la présence de la vallée. Les coteaux de la vallée offrent Les espaces plats des plateaux portent l’essentiel du des vues lointaines prisées. Le « remplissage » des développement urbain (voies de communication et versants proches de l’agglomération, par des habitations constructions). Ces espaces plats ont des surfaces réduit d’autant les fonctions de ces secteurs (espace limitées et la pression urbaine se fait de plus en plus naturel d’équilibre, lieu de loisirs potentiel…). L’Adour et importante. ses abords proposent des caractéristiques uniques en Les collines basques se caractérisent par des crêtes Aquitaine en termes de qualité de la perception du fleuve, étroites et la faible largeur des fonds des vallons. Les de ses rives et versants en arrière-plan depuis les voies sommets, généralement étroits et linéaires, notamment sur berges et de richesses écologiques (barthes). La voie à l’est de la Nive, s’élargissent pour devenir des petits sur la rive nord se distingue par son intérêt touristique et plateaux linéaires à l’ouest de la Nive. Seuls quelques récréatif. vallons se distinguent, avec un fond plat relativement A l’image de la vallée de l’Adour, la Nive propose des large (entre 50 m et plusieurs centaines de mètres) : les paysages et espaces de qualité (barthes). Toutefois, plus ruisseaux de la Joyeuse, l’Erreka Suhyhandia, l’Ardanavy, en amont, le cours d’eau offre au territoire des caracté- le Hillans,… Ils favorisent l’imbrication de boisements ristiques montagnardes (creusement de gorges). variés et d’espaces agricoles bocagers d’intérêt pour leur valeur écologique et la continuité visuelle qu’ils Les espaces plats des vallées portent essentiellement apportent. des espaces productifs agricoles. Ces plaines alluviales élargies ont permis le développement des grandes Les crêtes et parties supérieures des versants sont des cultures sur d’importantes surfaces. Le drainage des espaces agricoles ouverts, le plus souvent des prairies parcelles et la mise en place d’équipements d’irrigation parfois des cultures de maïs. Les parcelles sont séparées (concernant principalement l’est de la vallée de l’Adour par des haies basses de ronces ou des fils de fer barbelé. et la vallée de la Bidouze) ont accompagné le dévelop- Les boisements ou bandes boisées ne « montent » que pement de la maïsiculture et de plantation de kiwi. Cette rarement jusqu’aux sommets. Ainsi le paysage dégagé y production bénéficie d’un label de qualité. Il en est de est omniprésent. même pour de nombreuses productions agricoles (AOC La présence d’espaces ouverts sur les coteaux donne Piments d’, fromage Ossau-Iraty…) qui parti- des ouvertures visuelles. Les vues lointaines, à des cipent de l’économie locale et de l’image de marque du dizaines de kilomètres, de l’agglomération de Bayonne territoire. (cathédrale, silos en bordure de l’Adour, la ZUP de Sainte- Enfin, le territoire est majoritairement composé de val- Croix,…), de la montagne, des vallées de l’Adour et de , collines et petits massifs montagnards. la Nive, de l’Océan n’existent que dans ce secteur. Enfin, l’ensemble des bourgs avec leur composition groupée et Sur le secteur du Seignanx, l’imbrication permanente leur identité architecturale représentent des espaces de et complexe des vallons et plateaux offre un cadre fort intérêt. verdoyant et intime. Les vallons boisés dépourvus de toute route (dans le sens de la longueur) et de toute Les collines et la montagne basque offrent un paysage construction, excepté les moulins, sont caractéristiques artificialisé mais établi depuis longtemps. Sans entretien pour le Pays de Seignanx. Leur grand nombre et leurs de ces milieux, la dynamique naturelle de la végétation dimensions considérables représentent une qualité spé- conduirait inéluctablement au retour de la forêt où les cifique. En effet, cette couverture boisée (chênes sur les espèces remarquables de ces milieux ouverts auront versants et boisements humides en partie basse) crée un disparu. paysage fermé et une ambiance plus ou moins sauvage. Le maintien de pratiques agro-pastorales traditionnelles Il s’agit également de vraies zones de quiétude et de extensives est déterminant pour l’entretien des espaces déplacement pour la faune. ouverts et notamment des landes atlantiques consti- Les parties hautes du relief (plateaux) sont organisées tuant un paysage caractéristique et remarquable par son depuis des siècles par l’agriculture. La largeur de ces ampleur notamment du côté d’Hasparren et de l’Arbé- espaces est limitée par la largeur du plateau. La limite roue (Isturits, Ayherre, …). spatiale des plateaux est la lisière des bois des versants proches. En haut de plateau ce sont principalement les cultures de maïs qui constituent l’espace agricole, ainsi que des prairies plus éparpillées.

>285 Malgré la diversité des paysages du territoire du SCoT, en grande partie cette évolution. Il en résulte aujourd’hui l'urbanisation des dernières décennies a entraîné une la présence de quelques exploitations agricoles sur les banalisation des formes urbaines et uniformisation des secteurs les plus à l’est des communes littorales ainsi caractéristiques architecturales. que sur des terres épargnées de l’urbanisation pour des raisons de sécurité (ex : zones inondables…). La surface du SCoT est valorisée par l’agriculture, sous différentes formes (grandes cultures, élevage, maraî- Cet enjeu est très important, dans l’objectif, outre du chage…), sans tenir compte ici des immenses espaces maintien de la fonction économique des espaces agri- dédiés à l’agro-pastoralisme (landes et pâturages natu- coles, de préserver une fonctionnalité écologique et un rels)… Au regard de sa contribution culturelle, patrimo- cadre de vie de qualité sur l’ensemble du territoire. Il en niale et environnementale, l’agriculture constitue donc un va également de l’identité du territoire et de son attrac- bien commun d’envergure. Pourtant, les terres agricoles tivité portés grandement par les paysages, les éléments sont les premières touchées par la pression urbaine. du patrimoine humain mais aussi les espaces de nature Soumises à la spéculation, le nombre d’exploitations ne en ville. Le SCOT est un levier essentiel pour la prise en cesse de baisser, l’âge des exploitants augmente et les compte de cet enjeu. perspectives de reprise s’avèrent particulièrement com- pliquées. Mais, le potentiel agricole du territoire demeure important, il peut contribuer de manière déterminante au De manière transversale il ressort que les questions positionnement économique et stratégique du territoire. de consommation d’espace, d’étalement urbain et de périurbanisation sont les déterminants clefs des enjeux Au-delà des considérations écologiques, la biodiversité environnementaux et du maintien de la qualité environ- même la plus ordinaire est gage de quiétude, d’espaces nementale du territoire. La maîtrise de la consommation de respiration et de rafraichissement au sein de zones d’espace est en effet le premier levier à mobiliser pour urbanisées. Son omniprésence autour et dans les zones la préservation des fonctionnalités écologiques et de la urbaines offre une accessibilité pour tous et constitue qualité paysagère associées à deux autres enjeux envi- un véritable atout dans le cadre de vie des habitants en ronnementaux. Le développement urbain qui s’effectue ville. On peut mettre en avant le rôle des zones humides de plus en plus loin des centralités et en particulier des comme « éponge » ou espace tampon retenant des eaux pôles d’emploi est à l’origine de la croissance des dépla- de crue. En ce sens, les barthes de l’Adour et de la Nive cements routiers et des nuisances associées. Enfin, l’im- situées en amont des villes de l’agglomération consti- perméabilisation associée à la consommation d’espaces tuent tout particulièrement un atout indéniable pour ces a des impacts sur le cycle de l’eau et peut en particulier communes dans la lutte et prévention des inondations. aggraver le ruissellement à l’origine des inondations.

-- Perspectives d’évolution :

La consommation foncière est lourde de conséquence pour l’espace et les activités agricoles. Les exploita- tions sont fragilisées par ce front de développement et résistent difficilement à la pression. Outre son impact sur l’agriculture, s’il est mal maîtrisé, le développement urbain peut contribuer à l’altération et la banalisation des paysages (fermeture des vues du plateau ouvert sur la vallée, front urbain marqué en ligne de crête, perte d’identité des villages du plateau vallonné…). Malgré l'existence de protections réglementaires notamment sur les éléments du patrimoine humain et de démarches qua- litatives d'aménagement réalisées, la majorité du déve- loppement reste sans intégration d'objectifs qualitatifs. En témoignent la dégradation des entrées de ville.

Certaines coupures paysagères de la façade littorale sont constituées d’espaces agricoles toutefois ce secteur a connu un très fort recul de l’activité durant la dernière décennie. La pression de l’urbanisation explique

286< Annexes

>287 Annexes

288< B - État initial de l'environnement Communes du Communes SCoT concernées SCoT BIARRITZ ST-ANDRE-DE- SEIGNANX BARDOS BARDOS GUICHE SAMES URCUIT URT BIARROTTE BIAUDOS ST-ANDRE- DE-SEIGNANX ST-BARTHELEMY ST-LAURENT- DE-GOSSE ST-MARTIN-DE- SEIGNANX Vulnérabilité Faible pour le le pour Faible pour forte site, population la d'hydrobates - numé faible très riquement Pollution Pollution organique par conserverie une - de règle en voie ment. à la Chasse du site périphérie et braconnage. Le système système Le des Barthes fortement est sous l'influence des activités et agricoles forestières, en particulier les pour l'élevage prairies humides. Qualité et importance Qualité Site très inaccessible, inaccessible, Site très des conditions offre des oiseaux d'accueil à leur propice de mer ou leur reproduction repos et migratoire Étape d'hivernage 164 espèces 164 espèces 64 dont observées, "nicheuses" - l'avi Site majeur pour migratrice faune nombre Un grand faisant d'espèces de de mesures l'objet spéciale conservation Parmi les 132 espèces 132 espèces Parmi les pendant observées - consi années les 40 on note dérées, chassables, espèces protégées 92 espèces nombre bon dont - quali être peuvent peu ou fiées de rares communes. " qualitatif" Au niveau de progression la des colonisation la par les milieux oiseaux semble avec intéressante d'espèces venue la des zones spécifiques humides (cigognes, spatules, aigrettes, limicoles, avocettes, etc.). Éléments Éléments caractéristiques Groupes de Groupes et falaises rochers non maritimes submersibles _ Zone humide _ Zone - Site de vallées - Site de vallées à forte inondables et animale diversité végétale. - Site majeur pour migratrice l'avifaune Superficie totale Superficie 244,2 ha 775,96 hectares 15617 hectares Date du classement ZPS : 04/2006 ZPS : 02/1990 ZPS : 04/2006 rective oiseaux : Zones de Protection Spéciales (ZPS) Spéciales de Protection oiseaux : Zones rective Info dates Info Date ZPS 06/04/2006 de Arrêté désignation de Date du zone COPIL premier 19/03/2012 Date ZPS 10/11/2004 Date du premier CPL COPIL 01/07/2008 Date ZPS 12/04/2006 référent Préfet - coordon (préfet les nateur pour - sites interdépar 40 tementaux) – LANDES. Date de l'Arrêté 17/09/2008. Date du COPIL premier 26/11/2010 ? - – Opé Structure rateur technique Syndicat Mixte Syndicat des de Gestion Naturels Milieux Natu - Réserve Nationale relle du Marais d'Orx (Labenne) - por Structure - l'éla teuse pour Pays boration Landes Adour Océanes. Opérateur technique des Fédération des chasseurs Landes. Structure pour porteuse l'animation. Animateur tech - Contact nique. DREAL Aquitaine d'objectifs Document DOCOB en cours DOCOB DOCOB en cours DOCOB DOCOB en cours DOCOB N° du site FR7212002 FR7210063 FR7210077 Intitulé du site Intitulé Rochers de Rochers Bouc - Biarritz : Le Roche et la calot ronde Site Natura 2000 d’Orx Domaine Barthes de Barthes l’Adour Annexe 1 – Liste et détail sur les sites Natura 2000 présents sur le territoire du SCoT territoire sur le sites Natura 2000 présents et détail sur les 1 – Liste Annexe

>289 Annexes Communes du Communes BAYONNE BAYONNE ST- BIAUDOS BARTHELEMY ST-LAURENT- DE-GOSSE ST-MARTIN- DE-SEIGNANX TARNOS ITXASSOU ITXASSOU SCoT concernées SCoT Vulnérabilité Progression Progression des peupleraies des aux dépens humides. milieux sensibilité Forte - aux modifica du régime tions hydraulique. - Risque de ferme excessive ture en des milieux cas d'abandon des activités pastorales sylvo Qualité et importance Partie du système Partie du système de avec alluvial milieux nombreux et boisés herbacés remarquables. gestion Localement, - de l'avi en faveur - tout particuliè faune, oiseaux d'eau rement (ZPS depuis 1991). 9 habitats d'intérêt dont communautaire, 3 prioritaires végétales 7 espèces d'intérêt et animales dont communautaire, 1 prioritaire pour _ Site important d’Europe, cistude la Vison et le Loutre, la d’Europe Massif montagneux montagneux Massif à nombreux schisteux et rupestres faciès - monta pelouses gnardes nombre Un grand faisant d'espèces de de mesures l'objet spéciale conservation 1) (annexe - Lieux de reproduc migratoire tion, étape Éléments Éléments caractéristiques Site de vallée Site de vallée à forte inondable et animale diversité végétale Système de crêtes de crêtes Système de montagneuses altitude moyenne d'un complété collinéen massif vaste une enserrant cuesta. Superficie totale 12581 ha 14772,9 ha Date du classement pSIC : 07/2003 : pSIC ZPS : 04/2006 rective oiseaux : Zones de Protection Spéciales (ZPS) Spéciales de Protection oiseaux : Zones rective dates Info Désignation de Désignation - Spé ZSC (Zone - de Conser ciale Date pSIC vation) de (proposition Site d'Importance Communautaire) 03/06/2004 Date SIC (Site d'Importance Communautaire) 29/12/2004 Date ZSC Date ZPS 06/04/2006 ; Date du premier AP COPIL 18/10/2007 - (SIC/pSIC) Communautaire de Site d’Importance habitats : Site ou proposition Directive Réseau Structure – Opé Structure rateur technique Structure Structure pour porteuse l'élaboration Etat Opérateur technique Nature Barthes Association Nature Barthes – – Cité Galliane 279 – 40005 B.P. - Mont-dee-Mar san Structure pour porteuse Etat l'animation Animateur tech - nique Barthes Contact Nature DREAL Aquitaine Structure Structure pour porteuse l'élaboration Commission de syndicale Baïgorry tech - Opérateur nique d'Agri - Chambre 64 culture Structure pour porteuse l'animation Animateur technique DREAL Contact Aquitaine Document d'objectifs - Date de valida tion du DOCOB 13/12/2006 DOCOB en cours DOCOB N° du site FR7200720 FR7212012 du site Intitulé BARTHES DE DE BARTHES L’ADOUR Vallée de la Nive Nive de la Vallée Col des , de Lindux

290< B - État initial de l'environnement Communes du Communes ANGLET BIARRITZ BIDART - ONDRES TAR NOS SCoT concernées SCoT Vulnérabilité Le site est site est Le à une confronté urbanisation assez diffuse qui importante les à réduire tend naturelles, zones par contre risques les réduisent érosifs de l'importance au menace la des même droit falaises. La gestion par La gestion la assure l'ONF du site. pérennité Qualité et importance - hété d'une Présence de faciès rogénéité très et d'érosion au maintien favorable de présence de la atlantiques landes rares aérohalines pied des falaises Le des habitats offre été riches très marins diversifiés 5 habitats d'intérêt dont communautaire, 1 prioritaire mam - 4 espèces d'intérêt mifères communautaire présentes Variété des faciès des faciès Variété d'intérêt écologique remarquable 9 habitats d'intérêt dont communautaire, 3 prioritaires Éléments Éléments caractéristiques Système de falaises de falaises Système et de criques orienté SO-NE sur flysch. Urbanisation diffuse importante Système de plages de plages Système - présen et dunes de variété une tant faciès. Superficie totale 1363,81 ha 439 ha Date du classement pSIC : 04/2006 pSIC : 07/2003 : pSIC dates Info Date pSIC de (proposition Site d'Importance Communautaire) 13/04/2006 Date SIC (Site d'Importance Communautaire) 25/12/2009 Date ZSC COPIL du premier 19/03/2012 Désignation de Désignation - Spé ZSC (Zone - de Conser ciale Date pSIC vation) de (proposition Site d'Importance Communautaire) 13/04/2006 Date SIC (Site d'Importance Communautaire) 29/12/2004 Date ZSC 07/06/2011 - (SIC/pSIC) Communautaire de Site d’Importance habitats : Site ou proposition Directive Réseau Structure – Opé Structure rateur technique Structure Structure pour porteuse l'élaboration Sud Pays CC basque Maîtrise de d'ouvrage des (DDTM l'Etat - Opéra Landes) teur technique - Inter : Agence départementale Nord Landes– de Aquitaine National l'Office ( des Forêts Bruges) - Document d'objectifs - préa Diagnostic en cours lable Validé par le co par le Validé mité de pilotage : 21/12/52004 de service Note en date du 31/07/2006 En de révision cours N° du site FR7200776 FR7200713 du site Intitulé FALAISES DE DE FALAISES ST-JEAN-DE-LUZ A BIARRITZ - DUNES MO DU LIT - DERNES LANDAIS TORAL CAP BRETON DE A TARNOS

>291 Annexes Communes du Communes SCoT concernées SCoT CAMBO-LES- BAINS HALSOU HASPARREN LAHONCE MOUGUERRE URCUIT URT VILLEFRANQUE ANGLET BAYONNE BOUCAU GUICHE LAHONCE MOUGUERRE SAMES URCUIT URT ST-BARTHELEMY ST-LAURENT- DE-GOSSE ST-MARTIN-DE- SEIGNANX TARNOS Vulnérabilité Intensification Intensification agricole Assurer une une Assurer des qualité bonne les interdire eaux, dans extractions mineur, lit le les Favoriser de conditions franchissement à l'avalaison à la comme dévalaison (aménagement des barrages infranchissables). Qualité et importance Cours d'eau des Cours sud de coteaux l'Adour 2 habitats d'intérêt dont communautaire, 1 prioritaire végétales 3 espèces d'intérêt et animales communautaire présents le pour Site important Vison d'Europe Fleuve important important Fleuve poissons les pour migrateurs 4 habitats d'intérêt communautaire végétales 9 espèces d'intérêt et animales dont communautaire, 1 prioritaire le pour Site important Vison d'Europe Éléments Éléments caractéristiques Affluent rive gauche gauche rive Affluent de l'Adour. Lit mineur d'un Lit mineur fleuve grand du lit Divagations et amont moyen - régu création avec de galets d'îlots lière et de bras morts. Superficie totale 847,69 ha 3565,59 ha Date du classement pSIC : 03/2003 pSIC : 07/2003 : pSIC dates Info Date pSIC de (proposition Site d'Importance Communautaire) 25/03/2003 Date SIC (Site d'Importance Communautaire) 29/12/2004 Date ZSC / Date pSIC de (proposition Site d'Importance Communautaire) 20/10/2003 Date SIC (Site d'Importance Communautaire) 29/12/2004 Date ZSC / référent Préfet - coordon (préfet les nateur pour - sites interdé partementaux) 40 – LANDES Date de l'Arrêté 10/06/2008 de Arrêté désignation du / Préfet Date du premier CPL COPIL 21/01/2009 de Approbation / Date Docob de validation du DOCOB 17/01/2012 - (SIC/pSIC) Communautaire de Site d’Importance habitats : Site ou proposition Directive Réseau Structure – Opé Structure rateur technique DREAL? Structure Structure pour porteuse - Ins l'élaboration titution Adour tech - Opérateur nique Institution Adour Structure pour porteuse - Insti l'animation tution Adour Animateur tech - nique Instituion Adour DREAL Contact Aquitaine Document d'objectifs DOCOB à lancer DOCOB DOCOB validé DOCOB N° du site FR7200787 FR7200724 du site Intitulé L’ARDANAVY L’ARDANAVY D’EAU) (COURS L’ADOUR L’ADOUR

292< B - État initial de l'environnement Communes du Communes AYHERRE AYHERRE BARDOS LA BASTIDE- CLAIRENCE BRISCOUS GUICHE HASPARREN HELETTE MENDIONDE URT ARANCOU ARANCOU AYHERRE BARDOS LA BASTIDE- CLAIRENCE - BERGOUEY-VIEL LENAVE BIDACHE CAME GUICHE HELETTE ISTURITS ST- ST-ESTEBEN - MARTIN-D’ARBE SAMES ROUE SCoT concernées SCoT Vulnérabilité Intensification Intensification agricole Intensification Intensification agricole - Qualité et importance - hydrogra Réseau phique des coteaux basques 2 habitats d'intérêt dont communautaire, 1 prioritaire végétales 3 espèces d'intérêt et animales communautaire présents la pour Site important Loutre Vaste réseau hydro réseau Vaste graphique drainant du Pays coteaux les basque 5 habitats d'intérêt dont communautaire, 2 prioritaires végétales 6 espèces d'intérêt et animales communautaire d'eau important Cours migration du la pour Atlantique Saumon le pour Site important Vison d'Europe Éléments Éléments caractéristiques Cours d'eau des Cours du sud de coteaux l'Adour Cours d'eau des Cours du sud de coteaux l'Adour. Superficie totale 1642,26 hectares 6383,18 ha Date du classement pSIC : 03/2003 pSIC : 03/2003 dates Info Date pSIC de (proposition Site d'Importance Communautaire) 25/03/2003 Date SIC (Site d'Importance Communautaire) 29/12/2004 Date pSIC de (proposition Site d'Importance Communautaire) 25/03/2003 Date SIC (Site d'Importance Communautaire) 29/12/2004 Date de l'Arrêté 10/06/2008 - (SIC/pSIC) Communautaire de Site d’Importance habitats : Site ou proposition Directive Réseau Structure – Opé Structure rateur technique DREAL? DREAL? Document d'objectifs DOCOB à lancer à lancer DOCOB DOCOB à lancer à lancer DOCOB N° du site FR7200788 FR7200789 du site Intitulé LA JOYEUSE LA JOYEUSE D’EAU) (COURS LA BIDOUZE LA BIDOUZE D’EAU) (COURS

>293 Annexes Communes du Communes SCoT concernées SCoT ANGLET ARCANGUES BASSUSSARRY BAYONNE CAMBO-LES- BAINS ESPELETTE HALSOU HASPARREN HELETTE ITXASSOU JATXOU LARRESSORE LOUHOSSOA MACAYE MENDIONDE MOUGUERRE ST-PIERRE- D’IRUBE SOURAIDE USTARITZ VILLEFRANQUE Vulnérabilité Forte sensibilité sensibilité Forte et à l’ampleur des durée la inondations. Risques limités en raison d’un de gestion projet conservatoire. Qualité et importance Bon équilibre entre entre Bon équilibre ouverts milieux les - (prairies), maréca (roselières) geux (aulnaies, et boisés chênaies) potentialités Bonnes la pour d’accueil piscicole faunes - potentiali Bonnes pour tés d’accueil l’avifaune 2 habitats d’intérêt dont communautaire, 1 prioritaire végétales 14 espèces d’intérêt et animales communautaire présents - d’eau impor Cours migration la pour tant Atlantique du Saumon la pour Site important et le d’Europe Cistude Vison d’Europe Éléments Éléments caractéristiques Cours d’eau et zone d’eau et zone Cours des rives inondable Nive de la Superficie totale 14779,8 hectares 14779,8 hectares Date du classement pSIC : 03/1999 - dates Info Date pSIC (pro de Site position d’Importance Communautaire) 16/02/2004 Date SIC (Site d’Importance Communautaire) 29/12/2004 Date ZSC / COPIL du premier 01/12/2009 - (SIC/pSIC) Communautaire de Site d’Importance habitats : Site ou proposition Directive Réseau Structure – Opé Structure rateur technique Structure Structure pour porteuse l'élaboration mixte Syndicat de du contrat rivière des Nives Opérateur technique SM de du contrat des Nives rivière - Biotope Structure pour porteuse l'animation Animateur tech - nique Contact DREAL Aquitaine Document d'objectifs DOCOB en cours DOCOB N° du site FR7200786 du site Intitulé LA NIVE LA NIVE

294< B - État initial de l'environnement Communes du Communes BIARRITZ SOURAIDE SCoT concernées SCoT Vulnérabilité Pression humaine humaine Pression forte. Milieux très très Milieux de la dépendant des activi - nature du tés humaines versant Bassin Qualité et importance Concentration d'une d'une Concentration d'habitats variété d'intérêts naturels communautaire remarquable 6 habitat d'intérêt dont communautaire, 3 prioritaires végétales 2 espèces d'intérêt et animales - pré communautaire cistude la dont sents, Vison et le d'Europe d'Europe - hydrogra Réseau des phique complet de montagne sources à son estuaire 7 habitats d’intérêt dont communautaire, 2 prioritaires végétales 12 espèces d’intérêt et animales - pré communautaire 1 prioritaire dont sent, - d’eau impor Cours migration la pour tant Atlantique du Saumon la pour Site important et le d’Europe Cistude Vison d’Europe Éléments Éléments caractéristiques _Lac et marais tissu dans inséré urbain - hydrogra _ Réseau étendu phique très Superficie totale 19,6 ha - 2327,42 hec tares Date du classement pSIC : 03/1999 pSIC : 04/2002 - dates Info Date pSIC de (proposition Site d'Importance Communautaire) 30/07/2002 Date SIC (Site d'Importance Communautaire) 29/12/2004 Date ZSC 22/08/2006 Date du premier AP COPIL 02/12/2002 - Date de valida tion du DOCOB 04/12/2007 Date pSIC (pro de Site position d’Importance Communautaire) 19/06/200 Date SIC (Site d’Importance Communautaire) 29/12/2004 Date du COPIL premier 19/03/2012 - (SIC/pSIC) Communautaire de Site d’Importance habitats : Site ou proposition Directive Réseau Structure – Opé Structure rateur technique Structure Structure pour porteuse l'élaboration Etat tech - Opérateur nique Syndicat Intercommunal d'Aménagement Zone de la (SIA - d'Ilbarritz de ZIM) assisté Biotope Structure pour porteuse l'animation Animateur tech - nique Contact DREAL Aquitaine Structure Structure pour porteuse CC l'élaboration basque Sud Pays tech - Opérateur nique Structure pour porteuse Ani - l’animation mateur technique DREAL Contact Aquitaine Document d'objectifs DOCOB validé validé DOCOB DOCOB en cours DOCOB N° du site FR7200777 FR7200785 du site Intitulé - MOURIS DE LAC COT LA NIVELLE LA NIVELLE (ESTUAIRE, ET BARTHES D’EAU) COURS

>295 Annexes Communes du Communes SCoT concernées SCoT ARANCOU BIARRITZ Vulnérabilité Qualité des eaux Qualité Pression humaine humaine Pression forte. Qualité et importance - (At à saumon Rivière et écrevisse lantique) à pattes blanches - d’eau monta Cours à à planitiaire gnard calcaires salmonidés et flysch 5 habitats d’intérêt dont communautaire, 2 prioritaires végétales 4 espèces d’intérêt et animales dont communautaire, Loutre la Concentration d'une d'une Concentration d'habitats variété d'intérêts naturels communautaire remarquable 6 habitat d'intérêt dont communautaire, 3 prioritaires végétales 2 espèces d'intérêt et animales - pré communautaire cistude la dont sents, Vison et le d'Europe d'Europe - Éléments Éléments caractéristiques - d’eau monta Cours à planitiaire gnard cal à salmonidés et flysch. caires Lac et marais inséré Lac et marais inséré urbain tissu dans Superficie totale - 9866,14 hec tares 19,6 ha Date du classement pSIC : 04/2002 pSIC : 03/1999 - dates Info Date pSIC (pro de Site position d’Importance Communautaire) 19/06/2002 Date SIC (Site d’Importance Communautaire) 22/12/2003 Date ZSC / de l’Arrêté 13/06/2008 Date pSIC de (proposition Site d'Importance Communautaire) 30/07/2002 Date SIC (Site d'Importance Communautaire) 29/12/2004 Date ZSC 22/08/2006 Date du premier AP COPIL 02/12/2002 - Date de valida tion du DOCOB 04/12/2007 - (SIC/pSIC) Communautaire de Site d’Importance habitats : Site ou proposition Directive Réseau Structure – Opé Structure rateur technique Structure Structure pour porteuse l'élaboration Etat tech - Opérateur nique Biotope Structure pour porteuse l'animation Animateur tech - nique Contact DREAL Aquitaine Structure Structure pour porteuse l'élaboration Etat tech - Opérateur nique Syndicat Intercommunal d'Aménagement Zone de la (SIA - d'Ilbarritz de ZIM) assisté Biotope Structure pour porteuse l'animation Animateur tech - nique Contact DREAL Aquitaine Document d'objectifs - préa Diagnostic en cours lable DOCOB validé validé DOCOB N° du site FR7200791 FR7200777 du site Intitulé LE GAVE LE GAVE D’OLORON D’EAU) (COURS ET MARAIS DE - LABASTIDE-VIL LEFRANCHE - MOURIS DE LAC COT

296< B - État initial de l'environnement Communes du Communes ESPELETTE ESPELETTE ITXASSOU LOUHOSSOA SOURAIDE HELETTE HELETTE LOUHOSSOA - MEN MACAYE DIONDE SCoT concernées SCoT Vulnérabilité Fermeture des Fermeture tourbeux milieux par absence ou d'entretien - déstructura par tion du sol surpiétinement (bétail). Faible, mais Faible, du dépendant pastoralisme. - Nombreux secteurs à Nombreux liés tourbeux milieux à des ruissellements sur pente. 12 habitats d'intérêt dont communautaire, 2 prioritaires végétales 8 espèces d'intérêt et animales dont communautaire, 1 prioritaire Massif montagneux montagneux Massif et pelouses à landes pasto par le exploité ralisme 8 habitats d'intérêt dont communautaire, 2 prioritaires végétales 4 espèces d'intérêt et animales communautaire Qualité et importance Éléments Éléments caractéristiques Basse montagne montagne Basse non pratiquement boisée. Massif montagneux montagneux Massif basque de piémont - méta sur roches morphiques orientées Crêtes N/S. Superficie totale - 5073,84 hec tares - 3393,69 hec tares Date du classement pSIC : 12/1998 pSIC : 09/2002 dates Info Date pSIC de (proposition Site d'Importance Communautaire) 19/06/2002 Date SIC (Site d'Importance Communautaire) 29/12/2004 Date du COPIL premier 24/11/2010 Date pSIC de (proposition Site d'Importance Communautaire) 17/09/2002 Date SIC (Site d'Importance Communautaire) 29/12/2004 Date ZSC / - - (SIC/pSIC) Communautaire de Site d’Importance habitats : Site ou proposition Directive Réseau Structure – Opé Structure rateur technique - por Structure - l'éla teuse pour SIVU boration Natura 2000 - Mondarrain-Art zamendi tech - Opérateur nique Euskal Labo Herriko Ganbara rantza / Conservatoire des Espaces - d'Aqui Naturels taine Structure pour porteuse Ani - l'animation mateur technique DREAL Contact Aquitaine DREAL? Document d'objectifs DOCOB en cours DOCOB DOCOB à lancer à lancer DOCOB N° du site FR7200759 FR7200758 du site Intitulé - DU MON MASSIF ET DE DARRAIN L’ARTZAMENDI MASSIF DU MASSIF BAYGOURA

>297 Annexes Communes du Communes SCoT concernées SCoT TARNOS ESPELETTE ESPELETTE ITXASSOU LOUHOSSOA SOURAIDE Vulnérabilité Comblement Comblement et naturel surfréquentation amoindrissent l'intérêt. Fermeture des Fermeture tourbeux milieux par absence ou d'entretien - déstructura par tion du sol surpiétinement (bétail). Qualité et importance Site humide d'intérêt Site humide d'intérêt sur le remarquable botanique plan 5 habitats d'intérêt dont communautaire, 2 prioritaires important Site très avec dunes les pour Pinus pinea forêts et/ou Pinus pinaster (un des habitats prioritaires) végétale 1 espèce - communau d'intérêt taire Nombreux secteurs à Nombreux liés tourbeux milieux à des ruissellements sur pente. 12 habitats d'intérêt dont communautaire, 2 prioritaires végétales 8 espèces d'intérêt et animales dont communautaire, 1 prioritaire Éléments Éléments caractéristiques Système dunaire dunaire Système et de marais dont remarquables peuvent eaux ne les la vers s'écouler mer Basse montagne montagne Basse non pratiquement boisée. Superficie totale 159,37 hectares - 5073,84 hec tares Date du classement pSIC : 07/2003 : pSIC pSIC : 12/1998 dates Info Date pSIC de (proposition Site d'Importance Communautaire) 20/10/2003 Date SIC (Site d'Importance Communautaire) 29/12/2004 Date ZSC 21/08/2006 Date du COPIL premier 02/12/2010 Date pSIC de (proposition Site d'Importance Communautaire) 19/06/2002 Date SIC (Site d'Importance Communautaire) 29/12/2004 Date du COPIL premier 24/11/2010 - - (SIC/pSIC) Communautaire de Site d’Importance habitats : Site ou proposition Directive Réseau Structure – Opé Structure rateur technique Structure Structure pour porteuse l'élaboration - de Tar Commune Opérateur nos technique ONF Structure pour porteuse l'animation Animateur tech - nique Contact DREAL Aquitaine - por Structure - l'éla teuse pour SIVU boration Natura 2000 - Mondarrain-Art zamendi tech - Opérateur nique Euskal Labo Herriko Ganbara rantza / Conservatoire des Espaces - d'Aqui Naturels taine Structure pour porteuse l'animation Animateur tech - nique Contact DREAL Aquitaine Document d'objectifs DOCOB en cours DOCOB DOCOB en cours DOCOB N° du site FR7200725 FR7200759 du site Intitulé ZONE HUMIDE ZONE HUMIDE DU METRO - DU MON MASSIF ET DE DARRAIN L’ARTZAMENDI

298< B - État initial de l'environnement Communes du Communes SCoT concernées SCoT BIARROTTE BIARROTTE BIAUDOS ONDRES ST-ANDRE- DE-SEIGNANX ST-MARTIN-DE- SEIGNANX Vulnérabilité - vulnérabi Faible du marais car lité - régle protégé mentairement, mais des restes et de pollution in - des espèces doivent troduites gérés. être Qualité et importance Site récemment Site récemment très avec renaturé dynamique forte écologique 3 habitats d'intérêt dont communautaire, 1 prioritaire végétales 7 espèces d'intérêt et animales dont communautaire, d'Europe, Cistude la Vison et le Loutre la d'Europe - Éléments Éléments caractéristiques Plan d'eau avec d'eau avec Plan hygro végétation et associée phile prairies humides Superficie totale 1184,74 hectares Date du classement pSIC : 07/2003 : pSIC dates Info Date pSIC de (proposition Site d'Importance Communautaire) 20/10/2003 Date SIC (Site d'Importance Communautaire) 29/12/2004 Date ZSC / COPIL du premier CPL 01/07/2008 - (SIC/pSIC) Communautaire de Site d’Importance habitats : Site ou proposition Directive Réseau Structure – Opé Structure rateur technique Structure Structure pour porteuse l'élaboration Mixte Syndicat des de Gestion Milieux Naturels tech - Opérateur nique Syndicat Mixte de Gestion Natu - des Milieux Structure rels pour porteuse l'animation Animateur tech - nique Contact DREAL Aquitaine Document d'objectifs DOCOB en cours en cours DOCOB N° du site FR7200719 du site Intitulé ZONES HUMIDES ZONES HUMIDES AU ASSOCIEES MARAIS D’ORX

>299 Annexes 910 647 1941 4172 1084 13211 1060 2500 25557 30990 en m3/j Débit entrant Débit 7527 3825 8333 5700 3930 55610 12200 11 517* 93604 59600 Charge maximale maximale entrante (EH) 1245 1870 1350 1860 1000 3750 6420 m3/j 21000 46300 30000 Débit de Débit référence en référence 720 540 350 480 480 1500 5424 2058 6700 3600 Capacité Kg de DBO5 Kg nominale en nominale EH 5833 9000 8000 8000 12000 111667 34300 25000 60000 92 000* Capacité nominale en nominale Ondres Anglet, Anglet, Boucau Boucau Ahètze, Ahètze, JATXOU, JATXOU, Bayonne HALSOU, HALSOU, Bayonne, Bayonne, Tarnos et Tarnos USTARITZ Liste des Liste Mouguerre Bayonne, St. St. Bayonne, desservies Bassussarry communes communes ARCANGUES, ARCANGUES, Arcangues et Arcangues Pierre d’Irube, d’Irube, Pierre LARRESSORE, LARRESSORE, Biarritz, Bidart , Bidart Arbonne, tion BIDART TARNOS ANGLET ONDRES BIARRITZ USTARITZ BAYONNE BAYONNE Commune Commune HASPARREN d'implanta - BASSUSSARRY ADOUR ADOUR ADOUR FRANCE FRANCE FRANCE FRANCE BASQUE- BASQUE- BASQUE- BASQUE- BASQUE- BASQUE- DES EAUX EAUX DES DES EAUX EAUX DES DES EAUX EAUX DES DES EAUX EAUX DES - AGGLOME - AGGLOME - AGGLOME LYONNAISE LYONNAISE LYONNAISE LYONNAISE LYONNAISE LYONNAISE LYONNAISE LYONNAISE pement des pement pement des pement Exploitant HASPARREN COMMUNE D COMMUNE RATION COTE COTE RATION RATION COTE COTE RATION RATION COTE COTE RATION Landes SYDEC Landes Landes SYDEC Landes communes des communes communes des communes Syndicat d'équi - Syndicat Syndicat d'équi - Syndicat ADOUR ADOUR ADOUR ADOUR ADOUR Maître Maître BASQUE- BASQUE- BASQUE- BASQUE- BASQUE- BASQUE- BASQUE- BASQUE- BASQUE- BASQUE- - AGGLOME - AGGLOME - AGGLOME - AGGLOME - AGGLOME d'ouvrage pement des pement pement des pement HASPARREN COMMUNE D COMMUNE RATION COTE COTE RATION RATION COTE COTE RATION RATION COTE COTE RATION RATION COTE COTE RATION RATION COTE COTE RATION SEMENT URA SEMENT SEMENT URA SEMENT - SI D'ASSAINIS - SI D'ASSAINIS Landes SYDEC Landes Landes SYDEC Landes communes des communes communes des communes Syndicat d'équi - Syndicat Syndicat d'équi - Syndicat 1/5/11 STEU 1/1/06 1/1/06 1/1/06 1/1/06 1/1/06 1/1/06 1/1/09 1/10/09 10/10/07 Date de mise en service du en service 2009 Bidart Biarritz Minhotz Bernard Frédéric ONDRES USTARITZ TARNOS 2 TARNOS de l'aveugle HASPARREN HASPARREN Bayonne Pont Pont Bayonne BASSUSSARRY BASSUSSARRY Bayonne Saint- Bayonne Bayonne Saint- Bayonne Nom du STEU 0564547V004 0564547V004 0564100V003 0564100V003 0540209V003 0540209V003 0540312V002 0540312V002 0564256V006 0564256V006 Code du STEU Code 0564125V001 0564125V001 0564122V003 0564122V003 0564102V006 0564102V006 0564102V005 0564102V005 0564024V010 0564024V010 Annexe 2 - Station d’épuration des eaux usées du territoire du SCoT d’épuration des eaux usées du territoire 2 - Station Annexe

300< Date de mise Commune Liste des Capacité Capacité Débit de Charge Maître Débit entrant Code du STEU Nom du STEU en service du Exploitant d'implanta- communes nominale en nominale en référence en maximale d'ouvrage en m3/j STEU tion desservies EH Kg de DBO5 m3/j entrante (EH)

COMMUNE DE LYONNAISE SAINT-MARTIN- SAINT-MARTIN- SAINT-MARTIN- 0540273V001 1/1/06 SAINT MARTIN DES EAUX 3300 198 660 3400 600 DE-SEIGNANX DE-SEIGNANX DE-SEIGNANX DE SEIGNANX FRANCE

LYONNAISE COMMUNE D 0564213V002 ESPELETTE 2 1/1/06 DES EAUX ESPELETTE ESPELETTE 3200 192 480 3000 549 ESPELETTE FRANCE

COMMUNE DE 0564527V002 SOURAIDE 1/1/96 SOURAIDE SOURAIDE 1950 117 293 1860 293 SOURAIDE

LYONNAISE SI D'ASSAINIS- 0564304V003 LAHONCE 2011 15/4/11 DES EAUX LAHONCE LAHONCE 4000 240 857 1740 224 SEMENT URA FRANCE

LYONNAISE SI D'ASSAINIS- 0564279V002 ITXASSOU 2 1/9/08 DES EAUX ITXASSOU ITXASSOU 4000 240 600 1390 1133 SEMENT URA FRANCE

LYONNAISE SI D'ASSAINIS- 0564546V002 URT 1/1/06 DES EAUX URT URT 1850 111 270 1200 410 SEMENT URA FRANCE B -Étatinitialdel'environnement

LYONNAISE SI D'ASSAINIS- 0564540V002 URCUIT 2009 1/10/09 DES EAUX URCUIT URCUIT 3000 180 500 945 715 SEMENT URA FRANCE

LYONNAISE BRISCOUS SI D'ASSAINIS- 0564147V004 1/7/08 DES EAUX BRISCOUS BRISCOUS 4000 240 600 822 261 SALINES 2 SEMENT URA FRANCE

LABASTIDE COMMUNE DE BASTIDE-CLAI- BASTIDE-CLAI- 0564289V001 CLAIRENCE 1/3/93 LA BASTIDE 1200 72 180 552 59 RENCE RENCE (Bourg) CLAIRENCE

LYONNAISE SI D'ASSAINIS- 0564558V001 VILLEFRANQUE 1/1/06 DES EAUX LAHONCE VILLEFRANQUE 1200 72 180 408 93 SEMENT URA FRANCE

COMMUNE DE 0564123V001 BIDACHE 1/1/07 BIDACHE BIDACHE 800 60 120 392 94 BIDACHE

BARDOS COMMUNE DE COMMUNE DE 0564094V001 1/1/07 BARDOS BARDOS 600 33 90 390 52 (BOURG) BARDOS BARDOS

COMMUNE DE 0564350V001 LOUHOSSOA 1/1/07 LOUHOSSOA LOUHOSSOA 450 27 68 360 66 LOUHOSSOA >301 302< Annexes

Date de mise Commune Liste des Capacité Capacité Débit de Charge Maître Débit entrant Code du STEU Nom du STEU en service du Exploitant d'implanta- communes nominale en nominale en référence en maximale d'ouvrage en m3/j STEU tion desservies EH Kg de DBO5 m3/j entrante (EH)

HASPARREN 0564256V004 ( LOT. PILOTA 18/12/03 HASPARREN HASPARREN 350 21 53 300 30 PLATZA 2)

Syndicat Inter- LYONNAISE SAINT ANDRE communal de SAINT-ANDRE- SAINT-ANDRE- 0540248V003 1/10/05 DES EAUX 1500 90 325 270 60 DE SEIGNANX la Basse Vallée DE-SEIGNANX DE-SEIGNANX FRANCE de l'Adour

COMMUNE DE 0564250V001 GUICHE 25/11/05 GUICHE GUICHE 600 36 90 235 35 GUICHE

COMMUNE DE 0564364V001 MACAYE 1/1/07 MACAYE MACAYE 230 14 30 230 30 MACAYE

COMMUNE DE 0564377V001 MENDIONDE 1/1/07 MENDIONDE MENDIONDE 250 15 38 200 32 MENDIONDE

Syndicat Inter- LYONNAISE communal de 0540044V001 BIAUDOS 1/8/05 DES EAUX BIAUDOS BIAUDOS 450 27 68 150 20 la Basse Vallée FRANCE de l'Adour

HASPARREN COMMUNE D COMMUNE D 0564256V005 2/4/07 HASPARREN HASPARREN 350 21 53 130 17 Urcuray HASPARREN HASPARREN

COMMUNE DE 0564277V001 ISTURITS 1/1/07 ISTURITS ISTURITS 300 18 45 120 24 ISTURITS

COMMUNE DE 0564502V001 SAMES 1/8/09 SAMES SAMES 550 33 83 104 18 SAMES

COMMUNE DE 0564161V002 CAME 1/1/07 CAME CAME 400 24 60 75 11 CAME

Syndicat Inter- LYONNAISE communal de 0540042V001 BIARROTTE 1/10/08 DES EAUX BIARROTTE BIARROTTE 300 18 45 72 16 la Basse Vallée FRANCE de l'Adour

La Bastide Clai- COMMUNE DE BASTIDE-CLAI- BASTIDE-CLAI- 0564289V003 rence Quartier 1/8/07 LA BASTIDE 200 12 30 60 9 RENCE RENCE Pessarou CLAIRENCE Date de mise Commune Liste des Capacité Capacité Débit de Charge Maître Débit entrant Code du STEU Nom du STEU en service du Exploitant d'implanta- communes nominale en nominale en référence en maximale d'ouvrage en m3/j STEU tion desservies EH Kg de DBO5 m3/j entrante (EH)

Syndicat Inter- LYONNAISE SAINT-BARTHE- communal de SAINT-BARTHE- SAINT-BARTHE- 0540251V001 1/1/10 DES EAUX 275 17 41 50 7 LEMY1 la Basse Vallée LEMY LEMY FRANCE de l'Adour

Bergouey-Viel- BERGOUEY- BERGOUEY- 0564113V001 23/11/05 50 3 8 42 6 lenave VIELLENAVE VIELLENAVE

COMMUNE D 0564259V001 HELETTE 1/1/07 HELETTE HELETTE 200 12 45 41 23 HELETTE

SYND ADOUR SYND ADOUR 0564086V001 AYHERRE 1/9/08 URSUIA ASSAI- URSUIA ASSAI- AYHERRE AYHERRE 250 15 37 40 19 NIS NON C NIS NON C

SYND ADOUR SYND ADOUR 0564031V001 Arancou 1/1/08 URSUIA ASSAI- URSUIA ASSAI- ARANCOU ARANCOU 35 2 5 35 5 NIS NON C NIS NON C

Syndicat Inter- SAINT- LYONNAISE SAINT- SAINT- communal de

0540268V001 LAURENT-DE- 21/3/08 DES EAUX LAURENT-DE- LAURENT-DE- 800 48 120 30 8 B -Étatinitialdel'environnement la Basse Vallée GOSSE FRANCE GOSSE GOSSE de l'Adour Source: MEDDE – DEB - Base de Données sur les Eaux Résiduaires Urbaines - Mise à jour 17/01/2013 http://www.assainissement.developpement-durable.gouv.fr * données réajustées à partir d'informations issues d'exploitants >303 Annexes

Fonctionnement des STEP de l'Agglomération, par temps de pluie et temps sec sur les 3 dernières années (2010 à 2012) Source: DEL ACBA (informations transmises début 2013)

Moyenne sur Pont de l'Aveugle charge de référence 3 ans Dimensionnement Constaté global en Réserve capaci- % dispo- Constaté pour la période la Réserve % dispo- moyenne annuelle taire nible plus chargée capacitaire nible

Eq Hab (orga- 112 000 72 624 39 376 35,16% 80 243 31 757 28,35% nique)

Débit journalier 20 000 14 834 5 166 25,83% 14 230 5 770 28,85% (m3/j)

DBO5 (kg/j) 6 700 4 344 2 356 35,16% 4 800 1 900 28,35%

MES (kg/j) 7 100 3 566 3 534 49,78% 3 991 3 109 43,79%

Pont de l'Aveugle filière de pointe de temps de pluie

Dimensionnement Constaté sur la base d'une Réserve % dispo- pluie mensuelle de 24 capacitaire nible mm/j

Eq Hab (orga- 112 000 nique)

Débit journalier 46 300 36 269 10 031 21,66% (m3/j)

DBO5 (kg/j) 9 800 1 802 7 998 81,61%

MES (kg/j) 7 300 2 702 4 598 62,98%

Moyenne sur Saint Frédéric 3 ans Dimensionnement Constaté global en Réserve capaci- % dispo- Constaté pour la période la Réserve % dispo- moyenne annuelle taire nible plus chargée capacitaire nible

Eq Hab (orga- 60 000 33 417 26 583 44,31% 38 267 21 733 36,22% nique)

Débit journalier 11 000 7 434 3 566 32,42% 7 415 3 585 32,59% (m3/j)

DBO5 (kg/j) 3 600 2 005 1 595 44,31% 2 296 1 304 36,22%

MES (kg/j) 3 900 2 031 1 869 47,91% 2 094 1 806 46,31%

Saint Frédéric Temps de pluie

Dimensionnement constaté pour une pluie réserve % dispo- mensuelle de 24 mm/j capacitaire nible

Eq Hab (orga- 60 000 nique)

Débit journalier 21 000 20 975 25 0,12% (m3/j)

DBO5 (kg/j) 3 900 1 683 2 217 56,85%

MES (kg/j) 4 212 1 592 2 620 62,20%

Source: DEL; ACBA (informations transmises début 2013)

304< B - État initial de l'environnement

Moyenne sur Bidart 3 ans Dimensionnement Constaté en réserve capaci- % dispo- constaté pour la moyenne réserve % dispo- moyenne annuelle taire nible de la période la plus char- capacitaire nible gée (juillet/août) juillet / août

Eq Hab (orga- 25 000 nique)

Débit journalier 3 750 2 055 1 695 45,21% 2 745 1 005 26,80% (m3/j)

DBO5 (kg/j) 1 500 533 967 64,49% 975 525 35,00%

MES (kg/j) 1 250 772 478 38,21% 1 750 -500 -40,00%

Moyenne sur Marbella charge de référence 3 ans Dimensionnement Constaté global en réserve capaci- % dispo- constaté pour la période la réserve % dispo- moyenne annuelle taire nible plus chargée capacitaire nible

Eq Hab (orga- 92 000 28 247 63 753 69,30% 39 917 52 083 56,61% nique)

Débit journalier 30 000 15 086 14 914 49,71% 13 031 16 969 56,56% (m3/j)

DBO5 (kg/j) 5 500 1 689 3 811 69,30% 2 386 3 114 56,61%

MES (kg/j) 6 100 2 609 3 491 57,22% 3 048 3 052 50,03%

Marbella filière de pointe de temps de pluie

Dimensionnement constaté pour une pluie réserve % dispo- mensuelle de 24 mm/j capacitaire nible

Eq Hab (orga- 112 000 nique)

Débit journalier 30 000 26 413 3 587 11,96% (m3/j) supé- rieur à

DBO5 (kg/j) 5 500 2 004 3 496 63,57%

MES (kg/j) 6 100 3 721 2 379 38,99%

Moyenne sur Saint Bernard

3 ans Dimensionnement Constaté en réserve capaci- % dispo- constaté pour la moyenne réserve % dispo- moyenne annuelle taire nible de la période la plus capacitaire nible chargée

Eq Hab (orga- 5 500 4 934 566 10,29% 4 971 529 9,62% nique)

Débit journalier 1 000 715 285 28,51% 621 379 37,93% (m3/j)

DBO5 (kg/j) 350 314 36 10,29% 316 34 9,62%

MES (kg/j) 400 281 119 29,83% 261 139 34,83%

Source: DEL; ACBA (informations transmises début 2013)

>305 Annexes

Ondres Pollution entrante Pollution sortante Paramètres Charge Rendement % Capacité Concentration Charge Concentration

VOL 754 m3/j 56 % 754 m3/j

DBO5 185 Kg/j 34 % 253 mg/l 98 % 4 Kg/j 6 mg/l

DCO 461 Kg/j 43 % 629 mg/l 92 % 39 Kg/j 52 mg/l

MES 214 Kg/j 289 mg/l 97 % 5 Kg/j 7 mg/l

NGL 51 Kg/j 71 mg/l 80 % 10 Kg/j 14 mg/l

NTK 51 Kg/j 70 mg/l 80 % 10 Kg/j 14 mg/l

PT 6 Kg/j 8 mg/l 73 % 2 Kg/j 2 mg/l

Tarnos Pollution entrante Pollution sortante Paramètres Charge Rendement % Capacité Concentration Charge Concentration

VOL 2 478 m3/j 39 % 2 538 m3/j

DBO5 741 Kg/j 36 % 303 mg/l 97 % 20 Kg/j 8 mg/l

DCO 1 910 Kg/j 46 % 775 mg/l 94 % 120 Kg/j 47 mg/l

MES 990 Kg/j 402 mg/l 99 % 11 Kg/j 4 mg/l

NGL 171 Kg/j 70 mg/l 90 % 17 Kg/j 6 mg/l

NTK 169 Kg/j 69 mg/l 92 % 13 Kg/j 5 mg/l

PT 23 Kg/j 9 mg/l 87 % 3 Kg/j 1 mg/l

Source: DEL; ACBA (informations transmises début 2013)

306< B - État initial de l'environnement

Annexe 3 - Liste des communes desservies en Eau Potable par les unités de gestion et leurs installations

Nom des communes Code nom de l'Unité de Gestion Statut nom de l'installation Code desservies 24 ANGLET AEP ANGLET 487 ANGLET

489 ASA UR ONA PRV MENDIONDE ASA UR ONA 1590 MENDIONDE

80 BAYONNE AEP BAYONNE 494 BAYONNE

26 BIARRITZ AEP BIARRITZ 496 BIARRITZ

27 BIDART AEP BIDART 498 BIDART

510 COM COMMUNES SUD PAYS AEP AINHOA - SAINT PEE SUR 1667 SOURAIDE BASQUE NIVELLE

29 ESPELETTE AEP ESPELETTE BAS SERVICE 502 ESPELETTE

29 ESPELETTE AEP ESPELETTE HAUT SERVICE 503 ESPELETTE

104 HASPARREN AEP HASPARREN 505 HASPARREN

106 HELETTE AEP HELETTE 506 HELETTE

HELETTE AEP HELETTE ZASPI-ITHURRI 1719 HELETTE

SI BASSE VALLEE DE L'ADOUR AEP BASSE VALLEE ADOUR Biarrotte

SI BASSE VALLEE DE L'ADOUR AEP BASSE VALLEE ADOUR Biaudos

SI BASSE VALLEE DE L'ADOUR AEP BASSE VALLEE ADOUR Saint-André-de-Seignanx

SI BASSE VALLEE DE L'ADOUR AEP BASSE VALLEE ADOUR Saint-Barthélémy

SI BASSE VALLEE DE L'ADOUR AEP BASSE VALLEE ADOUR Saint-Laurent-de-Gosse

52 SI D'AEP D'ARANCOU BERGOUEY AEP SYNDICAT ARANCOU 1010 ARANCOU

52 SI D'AEP D'ARANCOU BERGOUEY AEP SYNDICAT ARANCOU 1010 BERGOUEY-VIELLENAVE

33 SI D'AEP DE BOUCAU TARNOS AEP SI BOUCAU TARNOS 533 BOUCAU

33 SI D'AEP DE BOUCAU TARNOS AEP SI BOUCAU TARNOS 533 Ondres

33 SI D'AEP DE BOUCAU TARNOS AEP SI BOUCAU TARNOS 533 Saint-Martin-de-Seignanx

33 SI D'AEP DE BOUCAU TARNOS AEP SI BOUCAU TARNOS 533 Tarnos

55 SI D'AEP DE LA REGION DE AEP SYNDICAT DE LA REGION DE 1737 BARDOS BIDACHE BIDACHE

55 SI D'AEP DE LA REGION DE AEP SYNDICAT DE LA REGION DE 1737 BIDACHE BIDACHE BIDACHE

55 SI D'AEP DE LA REGION DE AEP SYNDICAT DE LA REGION DE 1737 CAME BIDACHE BIDACHE

55 SI D'AEP DE LA REGION DE AEP SYNDICAT DE LA REGION DE 1737 GUICHE BIDACHE BIDACHE

55 SI D'AEP DE LA REGION DE AEP SYNDICAT DE LA REGION DE 1737 SAMES BIDACHE BIDACHE

156 SI D'AEP DE L'ARBEROUE AEP QUARTIER GARRALDA 1726 AYHERRE

156 SI D'AEP DE L'ARBEROUE AEP SYNDICAT DES EAUX 530 AYHERRE D'ARBEROUE

156 SI D'AEP DE L'ARBEROUE AEP SYNDICAT DES EAUX BRISCOUS D'ARBEROUE

156 SI D'AEP DE L'ARBEROUE AEP SYNDICAT DES EAUX HASPARREN D'ARBEROUE

>307 Annexes

Nom des communes Code nom de l'Unité de Gestion Statut nom de l'installation Code desservies

156 SI D'AEP DE L'ARBEROUE AEP SYNDICAT DES EAUX ISTURITS D'ARBEROUE

156 SI D'AEP DE L'ARBEROUE AEP SYNDICAT DES EAUX LA BASTIDE-CLAIRENCE D'ARBEROUE

156 SI D'AEP DE L'ARBEROUE AEP SYNDICAT DES EAUX SAINT-ESTEBEN D'ARBEROUE

156 SI D'AEP DE L'ARBEROUE AEP SYNDICAT DES EAUX SAINT-MARTIN-D'ARBEROUE D'ARBEROUE

156 SI D'AEP DE L'ARBEROUE AEP SYNDICAT DES EAUX URT D'ARBEROUE

158 SI D'AEP DE MACAYE AEP LOUHOSSOA 534 LOUHOSSOA LOUHOSSOA

SI D'AEP DE MACAYE AEP MACAYE 535 MACAYE LOUHOSSOA

159 SI D'AEP DE MENDIONDE BONLOC AEP MENDIONDE BASSEBOURE 537 BONLOC

SI D'AEP DE MENDIONDE BONLOC AEP MENDIONDE BASSEBOURE MENDIONDE

SI D'AEP DE MENDIONDE BONLOC AEP MENDIONDE URSUYA 538 MENDIONDE

144 SOURAIDE AEP SOURAIDE 523 SOURAIDE

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP CAMBO URCURAY 501 CAMBO-LES-BAINS

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP SYNDICAT URA 539 ARCANGUES

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP SYNDICAT URA 539 BASSUSSARRY

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP SYNDICAT URA 539 BRISCOUS

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP SYNDICAT URA 539 CAMBO-LES-BAINS

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP SYNDICAT URA 539 HALSOU

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP SYNDICAT URA 539 ITXASSOU

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP SYNDICAT URA 539 JATXOU

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP SYNDICAT URA 539 LAHONCE

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP SYNDICAT URA 539 LARRESSORE

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP SYNDICAT URA 539 MOUGUERRE

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP SYNDICAT URA 539 SAINT-PIERRE-D'IRUBE

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP SYNDICAT URA 539 URCUIT

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP SYNDICAT URA 539 URT

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP SYNDICAT URA 539 USTARITZ

34 SYNDICAT MIXTE D'AEP URA AEP SYNDICAT URA 539 VILLEFRANQUE

(source : ARS - délégation territoriale des Pyrénées-Atlantiques ; Synthèse des bilans de qualité établis par unité de gestion 2011).

308< B - État initial de l'environnement

Annexe 4 - Synthèse de la qualité des eaux potables distribuées en 2010 et 2011 et des recommandations édictées -- Recommandations édictées en 2011 :

-- colonne 14 - Recommandations concernant la mise en place des périmètres de protection : Le tableau suivant synthétise par installation, les • E : procédure à engager (la collectivité doit résultats des contrôles effectués en 2010 et 2011 et les prendre une délibération), recommandations édictées au vu de ces résultats sur le département des Pyrénées-Atlantiques. • P : procédure à poursuivre (phase d’instruction),

-- Coordonnées des installations : • T : procédure terminée (obtention de l’arrêté préfectoral d’autorisation), - colonne 1 – Type d’adduction, • - non concerné (pas de captages). - colonne 2 – Nom de l’unité de gestion • colonnes 15 et 16 - Programme d’amélioration à réali- - colonne 3 - Nom des installations de distribution ser : - colonne 4 - Type d’eau des installations de distribu- • TB : traitement bactériologique à mettre en place tion (T : eau traitée ; S : eau distribuée sans traite- ou à améliorer, ment) • TP : traitement physico-chimique à mettre en • colonne 5 - Nombre d’usagers concernés par l’instal- place ou à améliorer, lation. Ce nombre est pondéré pour tenir compte des variations saisonnières. • PI : protection immédiate des captages à réaliser (nettoyage, clôtures), -- Contrôles effectués en 2010 et 2011 : • MS : maintenance, suivi et surveillance des instal- - colonnes 6 et 9 - Il s’agit de la proportion expri- lations. mée en pourcentage entre, d’une part le nombre de prélèvements où les analyses bactériologiques -- colonne 17 - Observations diverses : sont conformes et, d’autre part, le nombre total de • PB : les branchements en plomb doivent être contrôles bactériologiques, changés

-- colonnes 7 et 12- Il s’agit de la proportion exprimée • BF : Le bilan annuel de fonctionnement du sys- en pourcentage entre, d’une part le nombre de tème de production et de distribution pour les prélèvements où les analyses physico-chimiques installations desservant plus de 3 500 habitants sont conformes et, d’autre part, le nombre total de doit être transmis à l’ARS. contrôles physico-chimiques, • EV : L’étude caractérisant la vulnérabilité des -- colonne 8 - Il s’agit du nombre de contrôles installations de production et de distribution bactériologiques faits en 2010 sur l’installation de d’eau vis-à-vis des actes de malveillance doit être distribution ainsi que sur les installations amont transmise au préfet, pour les installations desser- (usine de traitement, production et captage) qui vant plus de 10 000 habitants. l’alimentent en eau potable, • colonne 18 - Il s’agit des unités de distribution non -- colonne 10 - Appréciation de la qualité bactériologique conformes sur le plan bactériologique ou distribuant de l’eau distribuée en 2010, une eau agressive.

-- colonne 11 - Il s’agit du nombre de contrôles • RB : risque bactériologique, physico-chimiques faits en 2010 sur l’installation de distribution ainsi que sur les installations amont • RA : risque d’agressivité (il s’agit des réseaux (usine de traitement, production et captage) qui définis dans l’annexe 4 et 4-1). l’alimentent en eau potable,

-- colonne 13 - Appréciation de la qualité physico- chimique de l’eau distribuée en 2010, établi à partir des taux de conformité, tels que défini à l’annexe 3,

>309 Annexes

les usa - les gers des Informer risques18

RB

Divers17 BF - EV

PB - BF - EV BF - EV BF - EV

PB BF PB Autres Autres (PI - MS) mesures mesures

PI-MS

PI-MS PI (TP) bactério phychim phychim demandé: demandé: (TB) et/ou Traitement Traitement

TB

- TP alu minium à adapter TB Recommandations édictées en 2011 Recommandations tion 14 Périmètre Périmètre - de Protec T P P - T pour P - T pour Laxia - - T T T T 13 physico- physico- chimique Conclusion Conclusion Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique chimie conf. 12 conf. % physico- % physico- 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % Physico-chimie

Nbre ments prélève- physico- physico- chimie 11 152 7 153 127 67 10 5 18 9 ------gique 10 Conclusion Conclusion bactériolo Bonne Bonne qualité bactériolo gique Qualité Qualité bactériolo gique insuf fisante Bonne Bonne qualité bactériolo gique Bonne Bonne qualité bactériolo gique Bonne Bonne qualité bactériolo gique Bonne Bonne qualité bactériolo gique Bonne Bonne qualité bactériolo gique Bonne Bonne qualité bactériolo gique Qualité Qualité bactério logique - satisfai sante Bonne Bonne qualité Contrôles effectués en 2011 effectués Contrôles 9 % analyses analyses conformes conformes 99 % 57 % 99 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 88 % 100 % Bactériologie

Nbre ments prélève- bactério 8 149 7 153 127 67 10 5 18 9 8 chim.7 physico- physico- 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 2010 bactério.6 100 % 100 % % analyses % analyses conformes 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 87 %

lation concernés concernés - par l'instal Nb usagers 54990 52 50266 46815 11698 1716 281 5826 597 102 lation - de l'instal type d'eau Eau traitée - Eau distri buée sans traitement Eau traitée Eau traitée Eau traitée Eau traitée Eau traitée Eau traitée - Eau distri buée sans traitement Eau traitée - tions de - installa nom des distribution ANGLET MEN DIONDE UR ASA ONA BAYONNE BIARRITZ BIDART ESPELETTE ESPELETTE SER - BAS VICE ESPELETTE ESPELETTE HAUT SERVICE - HASPAR REN HELETTE HELETTE HELETTE ZASPI- ITHURRI Coordonnées des installations Coordonnées nom de Gestion l'Unité de l'Unité ANGLET ASA UR ASA ONA BAYONNE BIARRITZ BIDART ESPELETTE ESPELETTE - HASPAR REN HELETTE HELETTE Type Type adduction Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives privées Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques

310< B - État initial de l'environnement

les usa - les gers des Informer risques18

Divers17

BF BF BF-PB

PB PB PB Autres Autres (PI - MS) mesures mesures

(TP) bactério phychim phychim demandé: demandé: (TB) et/ou

Traitement Traitement

Recommandations édictées en 2011 Recommandations tion 14 Périmètre Périmètre - de Protec NC - - - T T T T T 13 physico- physico- chimique conforme Conclusion Conclusion Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique chimie conf. 12 conf. NC 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % % physico- % physico- Physico-chimie

Nbre ments prélève- physico- physico- chimie 11 NC 13 70 20 25 7 10 10 9 ------gique 10 conforme Bonne Bonne qualité bactériolo gique Conclusion Conclusion Bonne Bonne qualité bactériolo gique Bonne Bonne qualité bactériolo gique Bonne Bonne qualité bactériolo gique Qualité Qualité bactério logique - satisfai sante bactériolo Qualité Qualité bactério logique - satisfai sante Bonne Bonne qualité bactériolo gique Bonne Bonne qualité bactériolo gique Contrôles effectués en 2011 effectués Contrôles 9 % analyses analyses conformes conformes

NC 100 % 100 % 100 % 100 % 83 % 90 % 100 % 100 % Bactériologie

Nbre ments prélève- bactério 8 PB NC 11 68 17 22 6 10 10 9 chim.7 physico- physico-

NC 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 2010 bactério.6

NC 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % % analyses % analyses conformes

lation concernés concernés T NC 541 7668 5144 4284 58 827 542 1058 - par l'instal Nb usagers lation - de l'instal Bonne Bonne qualité physico- chimique Eau traitée Eau traitée Eau traitée Eau traitée Eau traitée Eau traitée Eau traitée Eau traitée Eau traitée type d'eau - - tions de - installa nom des 100 % BASSE VALLEE ADOUR SYNDICAT SYNDICAT ARANCOU SI BOUCAU SI BOUCAU TARNOS SI DE LA SI DE REGION DE BIDACHE SYNDICAT SYNDICAT EAUX DES - D'ARBE ROUE QUARTIER QUARTIER GARRALDA - LOUHOS SOA MACAYE MEN DIONDE BASSE BOURE distribution Coordonnées des installations Coordonnées - nom de Gestion l'Unité de l'Unité 8 SI BASSE SI BASSE DE VALLEE L'ADOUR SI d'AEP SI d'AEP - D'ARAN ET DE COU BERGOUEY SI d'AEP DE DE SI d'AEP BOUCAU- TARNOS SI d'AEP SI d'AEP LA DE REGION DE BIDACHE SI d'AEP DE DE SI d'AEP - L'ARBE ROUE SI d'AEP DE DE SI d'AEP - L'ARBE ROUE SI d'AEP DE DE SI d'AEP MACAYE- - LOUHOS SOA SI d'AEP DE DE SI d'AEP MACAYE- - LOUHOS SOA SI d'AEP DE DE SI d'AEP MEN DIONDE- BONLOC - Type Type adduction bactériolo gique Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques

>311 Annexes

les usa - les gers des Informer risques18

Divers17 PB PB - Etude évolution pH dans réseau BF - EV BF BF Autres Autres (PI - MS) mesures mesures

(TP) bactério phychim phychim demandé: demandé: (TB) et/ou Traitement Traitement

Recommandations édictées en 2011 Recommandations tion 14 Périmètre Périmètre - de Protec T - T T - 13 physico- physico- chimique Conclusion Conclusion Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique Bonne Bonne qualité physico- chimique chimie conf. 12 conf. % physico- % physico- 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % Physico-chimie

Nbre ments prélève- physico- physico- chimie 11 4 5 155 47 24 ------gique 10 Conclusion Conclusion bactériolo Bonne Bonne qualité bactériolo gique Qualité Qualité bactério logique - satisfai sante Bonne Bonne qualité bactériolo gique Bonne Bonne qualité Bonne Bonne qualité bactériolo gique Bonne Bonne qualité bactériolo gique Contrôles effectués en 2011 effectués Contrôles 9 % analyses analyses conformes conformes 100 % 80 % 100 % 100 %

100 % 100 % Bactériologie

Nbre ments prélève- bactério 8 4 5 151 8 PB 47 22 chim.7 physico- physico- 100 % 100 % 100 % 100 %

100 % 100 % 2010 bactério.6 100 % 100 % 100 % 100 %

100 % 100 % % analyses % analyses conformes

lation concernés concernés - par l'instal Nb usagers 47 60 46990 1210 T / 7714 lation - de l'instal type d'eau Eau traitée Eau traitée Eau traitée Eau traitée Bonne Bonne qualité physico- chimique Eau traitée Eau traitée - tions de - installa nom des MEN DIONDE URSUYA SI URA CAMBO URCURAY SYNDICAT SYNDICAT URA SOURAIDE 100 % LA NIVE distribution AINHOA AINHOA - SAINT PEE SUR NIVELLE Coordonnées des installations Coordonnées - - nom de Gestion l'Unité de l'Unité SI d'AEP DE DE SI d'AEP MEN DIONDE- BONLOC SI d'AEP SI d'AEP URA SI d'AEP SI d'AEP URA SOURAIDE 10 SYND. SYND. DE MIXTE DE L'USINE LA NIVE COM COM MUNES SUD PAYS BASQUE - - Type Type adduction Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques Adductions Adductions collectives publiques bactériolo gique Installa de tions production Adductions Adductions collectives publiques (source : ARS - délégation territoriale des Pyrénées-Atlantiques ; Synthèse bilans de qualité établis par unité gestion 2011). (source : Parmi ces et publique). (adduction privée d’eau potable de distribution installations par ces couverts de 248 486 usagers un total indique desservis des usagers L’estimation LABASTIDE-VILLEFRANCHE, SARE, SAINT-PEE-SUR-NIVELLE, de 12 (AINHOA, au nombre sont Elles du SCoT. du périmètre hors des communes couvrent certaines installations, en 2010 de 15 211 habitants. population une OREGUE, et ARBONNE) représentent MEHARIN, BEGUIOS, BEYRIE-SUR-JOYEUSE, , AMOROTS-SUCCOS, en 5 communes du SCoT, territoire Sur le pas renseigné. n’est de l’Adour Vallée Basse de la du Syndicat en eau potable par l’installation desservis d’usagers nombre le plus, De en 2010 3524 habitants. représentent parti. Elles font de 236800 usagers. de près besoins les couvre territoire que le données à partir de ces estimer on peut Ainsi,

312< B - État initial de l'environnement

>313 Sommaire

Sommaire

C - L'État initial de l’environnement 87

Introduction...... 89

PARTIE 1 : Le patrimoine naturel et culturel...... 91

1. Des caractéristiques physiques liées au positionnement géographique original entre océan et montagne...... 92

1.1. Un relief modelé au fil des temps...... 92

1.2. Une géologie particulière qui contribue largement au contexte physique...... 94

1.3. Un climat tempéré offrant des conditions peu rigoureuses...... 96 1.3.1. Des températures douces...... 96 1.3.2. Des précipitations importantes et particulièrement fortes sur les hauts reliefs...... 96

1.4. Un territoire intimement lié aux éléments aquatiques...... 96 1.4.1. Un réseau hydrographique dense...... 96 1.4.2. L’Océan Atlantique et ses atouts...... 98

2. Une diversité naturelle remarquable fortement liée a ces caractéristiques physiques singulières...... 102

2.1. Une occupation des sols à dominante naturelle...... 104

2.2. Un concentré de biodiversité...... 108 2.2.1. Le secteur littoral...... 108 2.2.2. Les cours d’eau et les milieux humides...... 111 2.2.3. Les secteurs de colline et montagne...... 123

2.3. Une richesse naturelle reconnue à travers diverses démarches...... 137 2.3.1. Les inventaires scientifiques patrimoniaux...... 137 2.3.2. Les protections réglementaires...... 137 2.3.3. Les actions foncières...... 141 2.3.4. Des outils de gestion...... 142 2.3.5. Les éléments de protection liés au SDAGE Adour Garonne...... 142 2.3.6. Les espaces protégés au titre de la loi Littoral...... 145

2.4. Des réservoirs de biodiversité...... 148

2.5. Des corridors écologiques...... 149 2.5.1. Définitions...... 149 2.5.2. Typologie des corridors...... 151

314< B - État initial de l'environnement

3. Des paysages de qualité et un patrimoine culturel prégnant liés aux activités humaines et a la nature...... 156

3.1. Une palette paysagère qui participe de la renommée du territoire...... 156 3.1.1. La façade littorale...... 156 3.1.2. Les grandes vallées...... 160 3.1.3. Les collines et la montagne...... 161

3.2. Un patrimoine bâti et historique de qualité contrastant avec un développement urbain récent disgracieux.... 166 3.2.1. Un patrimoine protégé...... 166 3.2.2. Les tissus urbains du territoire, aux typologies et aux densités diversifiées...... 169

3.3. Le développement urbain des dernières décennies...... 170 3.3.1. L’occupation du sol du SCoT en 2009...... 170 3.3.2. Évolutions des espaces artificialisés depuis 2000...... 170 3.3.3. La dégradation des entrées de l’agglomération...... 175 3.3.4. Les impacts de cette tendance sur les espaces agricoles...... 175 3.3.5. Les conséquences indirectes de ce modèle de développement...... 175

3.4. L’agriculture, une activité toujours dynamique...... 177 3.4.1. Les principales entités agricoles ...... 177 3.4.2. Des productions variées et valorisées apportant une contribution forte à l’économie locale...... 179 3.4.3. Démarches et signes de qualité...... 179 3.4.4. Des difficultés d’exploitation pour le monde agricole...... 180 3.4.5. Des pratiques à l’origine de nuisances mais aussi de bienfaits pour la biodiversité...... 180

PARTIE 2 : L’eau, une ressource naturelle majeure...... 185

1. Les différentes ressources aquatiques...... 186

1.1. Un réseau hydrographique structurant qui présente des différences de régime hydrologique...... 186 1.1.1. L’Adour...... 186 1.1.2. Les affluents rive gauche de l’Adour...... 188

1.2. Des plans d’eau à fort caractère naturel...... 189

1.3. Les eaux souterraines...... 189

2. Les principaux usages humains des ressources aquatiques...... 196

2.1. Les prélèvements et principaux usages des eaux...... 196 2.1.1. L’alimentation en eau potable...... 197 2.1.2. De lourds investissements de sécurisation des approvisionnements...... 200 2.1.3. Une ressource en eau potable de qualité, surveillée, protégée mais qui reste vulnérable...... 201 2.1.4. Un nombre important d’acteurs gérant les questions d’AEP...... 203

2.2. Les équipements d’assainissement des eaux usées...... 205 2.2.1. L’assainissement collectif...... 205 2.2.2. L’assainissement non collectif (ANC)...... 209

>315 Sommaire

3. Les dégradations constatées sur la ressource...... 214

3.1. Une qualité des eaux superficielles très disparate...... 214

3.2. Des eaux de baignade dégradées...... 223

3.3. Des problèmes de qualité des eaux souterraines...... 227

4. Les démarches engagées pour répondre aux problématiques liées à l’eau : vers une gestion intégrée à l’échelle des bassins versants...... 234

4.1. Le Bassin versant Adour...... 235

4.2. Le bassin versant de la Bidouze :...... 236

4.3. Le Bassin versant des Nives...... 236

4.4. Le Bassin versant Côtiers Basques...... 237

4.5. Le Bassin versant Bourret-Boudigau...... 237

PARTIE 3 : Pollutions, nuisances, risques en lien avec les activités hu- maines...... 239

1. Les pollutions et nuisances dues aux activités humaines...... 240

1.1. Des nuisances issues de nos modes de vie et activités...... 240 1.1.1. L’environnement sonore...... 240 1.1.2. la qualité de l’air...... 243

1.2. La sobriété et l’efficacité énergétique...... 246 1.2.1. Favoriser la sobriété et promouvoir les énergies renouvelables...... 246 1.2.2. L’adaptation au changement climatique...... 247

1.3. L’exploitation des sols...... 248

1.4. Les pollutions des sols...... 248 1.4.1. Sites et sols pollués issus essentiellement de l’activité portuaire, présentant un risque pour les eaux souterraines...... 248 1.4.2. De nombreux sites présentant un risque éventuel de pollution des sols, notamment en coeur urbain...... 249

2. Des risques bien présents...... 254

2.1. Un territoire sensible aux événements naturels...... 254 2.1.1. Des risques d’inondation très prégnants (maritimes et fluviaux)...... 258 2.1.2. Les risques d’érosion littorale ...... 262 2.1.3. Les risques climatiques...... 263 2.1.4. Une activité sismique ayant peu d’impact...... 264

2.2 Des risques industriels et technologiques encadrés...... 264 2.2.1. Les risques industriels/SEVESO...... 265 2.2.2. Le transport de matières dangereuses...... 265

316< B - État initial de l'environnement

3. Les déchets...... 268

3.1. La gestion des ordures ménagères...... 269 3.1.1. La collecte des déchets assurée par les EPCI du SCoT...... 269 3.1.2. Une forte amélioration des pratiques du tri des recyclables...... 270 3.1.3. Un taux de refus trop élevé en coeur urbain...... 270 3.1.4. Surcharge en période estivale...... 270 3.1.5. Des traitement de déchets organiques à améliorer...... 271

3.2. Les déchets spéciaux...... 272 3.2.1. Les déchets dangereux...... 272 3.2.2. Les déchets d’activités de soins...... 273 3.2.3. Une gestion de déchets flottants, un lourd impact sur les milieux naturels des plages...... 273

Synthèse : Les grands enjeux du SCoT et perspectives d'évolution dans le prolongement du scénario tendanciel...... 277

1. Les milieux naturels et la biodiversité constituent une richesse matérielle et immatérielle inestimable menacée par une artificialisation excessive...... 279

2. La qualité des ressources en eau, élément clef de l’attractivité du territoire… dégradé et sous pression..... 280

3. Des pollutions, nuisances et risques à maîtriser pour la santé et la sécurité de tous...... 282

4. Des activités humaines non durables au regard des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre...... 283

5. Des paysages et un cadre de vie de qualité, des identités vivaces… à préserver pour le bien être des habitants et l’attractivité du territoire...... 284

Annexes...... 287

>317 318<