ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE LA

38 J

SOCIETE DES MINES DE FER DE ET SOCIETE METALLURGIQUE ET DE TRANSPORTS

Répertoire numérique détaillé

établi par Marion DUVIGNEAU, conservateur du patrimoine, et Patrick WAGNER, objecteur de conscience

Saint-Julien-lès- 1994

1 SOMMAIRE

Introduction p. 2

Orientation bibliographique p. 7

Carte du bassin férifère lorrain p. 8

Inventaire p. 9 S.A. des mines de fer de Rochonvillers 38 J 1-33 . constitution de l’affaire (38 J 1-4) . conseil d’administration (38 J 5-7) . direction générale (38 J 8-15) . affaires financières (38 J 16-20) . ventes (38 J 21-22) . comptabilité (38 J 23-31) . personnel (38 J 32-33) Société métallurgique de la Loire. Société métallurgique et de transports 38 J 34-41 S.A. d’Athus-Grivegnée. S.A. d’Angleur-Athus 38 J 42-46 S.A. des Hauts-fourneaux et aciéries de Steinfort 38 J 47-49 Autres sociétés 38 J 50

Sources complémentaires p. 13

2 INTRODUCTION

1 - Historique des sociétés.

Par admodiation en date du 31 mars 1920, la Société des mines de fer de Rochonvillers, fondée par l’ingénieur Henry Couriot, se voit confier l’exploitation des mines de fer de “Rochonvillers” 1 (459 ha sous les communes de Rochonvillers,2 2 et 3), “Oeutrange 1”4 (185 ha) et “Pensbrunnen 2”5 (85 ha), confisquées à la Rheinische Stahlwerke, ainsi que “Langenberg” (435 ha à Volmerange 6), ancienne propriété de Krupp.7 Seules les mines de Rochonvillers proprement dit et de Langenberg seront effectivement exploitées.

La Société des mines de Rochonvillers n’est qu’une petite société minière : en 1936 - date à laquelle seule la concession de Langenberg est exploitée - elle emploie seulement 204 personnes, dont 109 étrangers, soit 2% des effectifs du secteur en Moselle, sans commune mesure avec les géants de l’exploitation férifère que sont la société minière des Terres-rouges à Audun-le-Tiche (1667 employés), les Forges et Aciéries de Nord et Lorraine à (1507 mineurs à Charles-Ferdinand, Ida, Lorraine et Bouvenberg) ou les Petits-fils de François de Wendel et compagnie (1197 employés à Franchepré, et Moyeuvre).8 En décembre 1947 la Société anonyme des mines de fer de Rochonvillers laisse d’ailleurs la place à une société à responsabilité limitée. Si petite qu’elle soit, cette société est néanmoins présente dans les instances dirigeantes de la profession puisque son directeur-gérant est, à partir de

1 La concession de Rochonvillers résulte de la fusion, par arrêté du commissaire général de la République en date du 28 mai 1921, de deux anciennes concessions de la Rheinische Stahlwerke de Duigsburg (“Rutzweiler” et “Zeche Werder”) et d’une concession de Phœnix & Gute-Hoffnungshütte d’Oberhausen (“Albert von Oppenheim”). 2 Moselle, arr. -ouest, cant. . 3 Moselle, arr. Thionville-est, cant. . 4 Moselle, comm. Thionville. 5 Moselle, arr. Thionville-ouest, cant. et comm. . 6 Volmerange-les-Mines : Moselle, arr. Thionville-est, cant. Cattenom. 7 Le régime des concessions en Moselle a été successivement régi par la loi napoléonienne du 21 avril 1810, celles, allemandes, du 16 décembre 1873 et du 25 juin 1913, et enfin par la loi française du 9 septembre 1919, révisée dans le Code minier par le décret du 16 août 1956. 8 AD Moselle, 310 M 82, Association minière d’Alsace et de Lorraine, effectifs des employés et ou- vriers occupés dans les mines de fer de la Moselle, situation au 30 avril 1936.

3 1923, le baron Raoul de Surville, membre de la Chambre syndicale des mines de fer de . Dès 1925, après une augmentation de capital et le remplacement d’H. Couriot par Jacques Aguillon à la tête du conseil d’administration, la société se trouve au cœur d’un montage financier complexe, que l’ingénieur en chef des mines soupçonne d’être une manœuvre juridique destinée à absorber 50 % des bénéfices normaux de Rochonvillers et, par conséquent, à frustrer l’Etat, dans sa double personnalité de propriétaire des mines et de puissance publique.1 En effet, tous les membres du conseil d’administration de la Société des mines de fer de Rochonvillers sont aussi membres du conseil d’administration d’Angleur-Athus,2 son principal client, et le directeur-général d’Angleur-Athus est ingénieur-conseil à Rochonvillers. En 1954 la S.A. d’Angleur-Athus fait d’ailleurs apport à Rochonvillers de ses parts dans la concession de Saint-Michel. D’autre part, la seule manifestation de l’activité de la Société métallurgique et de transports,3 qui prend en charge le transport du minerai de Langenberg ou Rochonvillers à Athus (à la frontière entre France, Belgique et Luxembourg), est un jeu d’écritures dans la comptabilité de Rochonvillers, qui a le même siège, au 96 rue de la Victoire à Paris, et le même président du conseil d’administration que la Métallurgique. Celle-ci n’aurait, selon l’administration des mines, été constituée que pour percevoir comme bénéfice la différence entre les frais de transport réels et ceux qui auraient été payés en l’absence des installations mises à la charge de la société de Rochonvillers. On trouve d’ailleurs dans le fonds déposé aux Archives de la Moselle de nombreux documents corroborant les soupçons de collusion entre Rochonvillers, “la Métallurgique”, Athus et une de ses filiales, la luxembourgeoise S.A. des hauts-fourneaux et aciéries de Steinfort.

L’entrée des galeries de Rochonvillers se fait par Algrange, parfois désignée comme la “Cité aux quatre mines” en référence aux concessions de Rochonvillers, de Burbach, d’Angevillers et de Sainte-Barbe sises sur son territoire. Les services administratifs, les vestiaires, les douches, etc. se trouvent également sur le territoire de la commune d’Algrange, dans un bâtiment en béton armé, œuvre d’Albert Caquot, ingénieur ardennais.

1 AD Moselle, 1403 W 231, rapport sur l’exercice 1929. 2 La S.A. d’Athus-Grivegnée devient S.A. d’Angleur-Athus en 1927 et est absorbée en 1945 par le groupe Cockerill-Ougrée. 3 La Société métallurgique de la Loire, dont la filiale, Société des mines de la Loire, gère l’aciérie électrique de Saint-Etienne, devient Société métallurgique et de transports en 1927.

4 En 1922, 328 225 tonnes de minerai sont extraits de la concession de Rochonvillers, 120 796 tonnes de celle de Langenberg. En 1924, les ventes de la so- ciété des mines de Rochonvillers portent sur 640 502 tonnes de minerai calcaire avec pour clients principaux l’Allemand Krupp (Minas Bergwerkgesellschaft), la S.A. d’Athus-Grivegnée, les Hauts-fourneaux de Musson, les Forges de Klabeck dans le Brabant et l’usine Bouelle à La Louvière (Belgique), les Aciéries de France à Lensbergues (Pas-de-Calais) et les Forges de (Moselle). L’année suivante la société des mines de fer signe un contrat de longue durée avec Athus-Grivegnée, s’engageant à lui fournir 10 000 tonnes de minerai chaque mois. Un autre contrat, signé en mai 1926 avec la Société métallurgique du Hainaut à Couillet (Belgique), porte sur 20 000 tonnes par mois. Le marché belge prend ainsi la relève d’un marché allemand de plus en plus fermé.1 Mais en 1930 la crise mondiale entraîne une diminution de l’extraction du minerai en Moselle. On réduit la durée du travail pour éviter des licenciements. Le Messin du 26 septembre 1931 résume la situation en signalant une baisse des salaires de 6 francs par tournée en six ans au siège de Rochonvillers.2 Quant à Langenberg, elle ne tourne plus qu’avec 62 ouvriers, soit la moitié du nombre atteint entre 1927 et 1929. L’exploitation de la concession de Rochonvillers est donc arrêtée d’avril 1932 à l’automne 1937. Car, avec la disparition de la Société métallurgique du Hainaut, la société d’Angleur-Athus est devenue client unique de la Société des mines de Rochonvillers. Or, le transport de Rochonvillers à Athus étant trop coûteux, c’est vers la concession de Langenberg que la société exploitante fait porter ses efforts. En 1933, cette mine produit 600 000 tonnes de minerai. La concession de Rochonvillers est un temps rouverte en 1937- 1938 mais, face à l’amenuisement constant des demandes de minerai d’Angleur- Athus, l’exploitation est de nouveau interrompue et la société doit licencier la quasi totalité des 168 employés du siège.3

Après l’intermède de la seconde Annexion et de la reconstruction, la situation économique évolue dans les années 1950 avec la mise en place de la C.E.C.A. La mine de Rochonvillers, qui n’était plus exploitée depuis 1938, bénéficie de crédits d’équipement approuvés par l’organisme européen dans le cadre du plan quinquennal. Dans la première phase (1954-1959), le minerai sort par Algrange puis, dans une deuxième phase du programme de modernisation, le minerai est amené au jour à Rochonvillers d’où un téléphérique le transporte à , afin d’être

1 AD Moselle, 1403 W 231. Sur le marché allemand, voir aussi 38 J 21. 2 cité par BONNET (Serge), L’Homme du fer, t. 2, p. 25. 3 AD Moselle, 1403 W 229.

5 acheminé par wagons S.N.C.F., mais sur une voie privée, à Rumelange (Luxembourg), puis vers l‘usine mère de la Société métallurgique et minière de Rodange-Athus (Belgique).1 La reprise n’est cependant que de courte durée et les licenciements de la Société des mines de Rochonvillers à Langenberg en février 1963 lancent le signal de la réduction des effectifs dans les mines de fer lorraines. En réponse, le 1er mars 1963, éclate une grève de trois semaines qui paralyse l’extraction au pays du fer, mais aussi dans le bassin houiller. Le 13 mars, une grande marche des mineurs sur Paris attire l’attention de l’opinion française sur la situation des mines de fer. Une table ronde se réunit à Metz du 25 mars au 12 juin 1963 sous la présidence de l’IGAME, le préfet Laporte, sans apporter de solution satisfaisante aux mineurs de Langenberg qui se mettent en grève, au fond, du 27 juillet au 30 août 1963. L’ensemble des parties est auditionné par le Conseil économique et social en février 1964.2

Dix ans plus tard, l’effectif de Rochonvillers est de 166 personnes pour une production de 4 à 5 000 tonnes par jour et les réserves sont évaluées à 4 ou 5 millions de tonnes permettant d’envisager une période d’exploitation variant entre quatre et cinq années.3 Effectivement, la Société des mines de fer de Rochonvillers a cessé l’exploitation de l’ensemble de ses concessions mosellanes en 1981.

2 - Historique du fonds.

En 1983, M. Glories, ingénieur chargé de la fermeture des mines, propose aux Archives départementales, après intervention du conservateur du musée du Fer à Jarville, les papiers restés au siège. Les archives ainsi récupérées, 2,3 m.l. après classement,4 couvrent essentiellement la période de l’entre-deux-guerres et sont à la fois les archives de l’exploitation minière, à Algrange - c’est-à-dire l’exploitation de

1 GASPARD (Eugène) et SIMMER (Alain), Le canton du fer, Metz, 1978, p. 240 et AD Moselle, 1403 W 228 et 230. 2 cf BIARD (Roger), Les Mines de fer de Lorraine, une richesse nationale en péril, Paris, 1966. 3 GASPARD (Eugène) et SIMMER (Alain), op. cit., p. 240. 4 Avant classement, le fonds, en vrac, occupait environ 5 m.l., dont il convient de retirer 1 m.l. d’archives de la mine de Champigneulles indûment mêlées au fonds de Rochonvillers, sans doute lors de son stockage au musée du Fer, et qui ont été rétrocédées aux Archives départementales de Meurthe-et-Moselle. Les éliminations ont porté sur des doubles ainsi que sur les relevés de compte et les listes des numéros tirés au sort pour le remboursement des obligations, dont l’exploitation historique semblait impossible.

6 Rochonvillers -,1 et celles de la direction de la société, à Paris et Algrange. Dans les archives parisiennes, sont mêlées archives de la société et archives des administrateurs, d’où la présence dans ce fonds de pièces concernant la Société des mines de fer de Rochonvillers et la Société métallurgique et de transports, mais aussi les sociétés d’Angleur-Athus et de Steinfort, liées par les hommes et le capital.2

3 - Intérêt du fonds.

Les employés, ceux du jour comme ceux du fond, mais aussi leur outil de travail et le minerai tiré du sol, sont presque totalement absents de cette documenta- tion, essentiellement le reflet du capital et de sa mise en œuvre au sein d’un groupe industriel complexe. On ne trouve rien par exemple sur les accidents du travail, notamment la catastrophe de 1919 qui aurait lourdement pesé sur les facilités d’embauche de Rochonvillers dans les années 1920. Les sources complémentaires disponibles aux Archives de la Moselle ne permettent pas de pallier complètement ces lacunes puisque rien n’est conservé émanant de la Direction du travail. Mais l’aspect technique de l’exploitation minière peut être très bien étudié à travers les archives de la D.R.I.RE. (Direction régionale de l’industrie et de la recherche) versées en 1988, qui apportent aussi le point de vue de l’Etat sur la gestion de l’entreprise. Quant aux dossiers émanant des bureaux de la Préfecture, ils font revivre la crise de 1963, point d’orgue du déclin de l’industrie extractive et de ses répercussions politiques et sociales dans la vallée de la Fensch. Il faut noter que les archives de la société belge d’Angleur-Athus, si liée à Rochonvillers qu’on pourrait considérer celle-ci comme une de ses filiales, sont conservées aux Archives de l’Etat à Liège.

1 Quant aux archives de la mine de Langenberg, à Volmerange, fermée en 1963, elles semblent avoir disparu. 2 On peut supposer un déménagement des archives historiques du site parisien, où l’espace était da- vantage compté, vers Algrange, dans les années 1950. Lors de la fermeture de Rochonvillers, seules ces archives historiques anciennes ont été prises en compte ; les archives intermédiaires sont sans doute restées sur place, d’où l’absence de documentation pour les années 1950 à 1980 dans ce fonds.

7 ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE

ASTIER (Jacques), MONTAGNE (André), TINCELIN (Edouard), VAROQUAUX (Arthur), Les Mines de fer en Lorraine, Paris : U.I.M.M., 1992. [rééd. de quatre articles parus dans le Pays lorrain en 1990-1991]

BIARD (Roger), Les Mines de fer de Lorraine, une richesse nationale en péril, Paris : Editions sociales, 1966.

BONNET (Serge), L’Homme du fer. Mineurs du fer et ouvriers sidérurgistes lorrains, Metz : Editions Serpenoise - Nancy : Presses Universitaires de Nancy, 1975-1986, 4 vol.

GASPARD (Eugène), Les Travaux du IIIème Reich entre Alzette et Fensch, Thionville : Gérard Klopp, 1992.

GASPARD (Eugène) et SIMMER (Alain), Le canton du fer, Metz : S.H.A.L.- section de Thionville, 1978. [Les mines de Rochonvillers sont traitées p. 240-241]

GEHRING (J.M.), «Le paysage et l’homme en région minière : l’exemple d’Algrange- nord (vallée de la Fensch)», dans Bulletin de la Faculté des lettres de Strasbourg, 1969, n° 7-8, p. 415-431.

Musée des mines de fer de Lorraine (, ), Neufchef : AMOMFERLOR, 1989. [Un historique des mines de fer de Lorraine et de l’évolution des techniques]

PRÊCHEUR (Claude), La Lorraine sidérurgique, Paris : S.A.B.R.I., 1959, 2 vol.

ROBIN (Hervé) et HIDALGO (Joseph), Les Derniers mineurs de fer, Thionville : Gérard Klopp, 1993.

ROSICKI (Jean), Le Personnel de la société des mines de fer d’Angevillers à Algrange (Moselle). 1919-1973, Nancy : Faculté des lettres et des sciences humaines, mémoire de maîtrise sous la dir. de François ROTH, 1973 (dact.).

SÖMME (Axel), La Lorraine métallurgique, Nancy : Berger-Levrault, 1930.

8 LE BASSIN FERIFERE LORRAIN EN 1993

carte extraite de ROBIN (Hervé) et HIDALGO (Joseph), Les Derniers mineurs de fer, 1993.

9 INVENTAIRE

SOCIETE ANONYME DES MINES DE FER DE ROCHONVILLERS

Constitution de l’affaire

38 J 1-2 Assemblées générales extraordinaires : constitution et modifications de la société, statuts imprimés, transferts de siège social, immatriculation de la société 1920-1946

1 1920-1925 2 1926-1946

38 J 3 Assemblées générales ordinaires : rapports des administrateurs et des commissaires aux comptes à l’assemblée générale des action- naires, bilans, comptes des profits et pertes, feuilles de présence (1921-1945) ; comptes de profits et pertes (1949-1950) 1921-1950

38 J 4 Actionnaires : titres nominatifs (s.d.), transferts d’actions (1927-1931) c. 1920-1931

Conseil d’administration

38 J 5-6 Correspondance 1920-1946

5 1920-1933 6 1934-1946

38 J 7 Liquidation trimestrielle des jetons de présence 1920-1946

Direction générale

38 J 8*-10* Courrier à l’arrivée : chronos 1920-1946

8* mars 1920-avril 1924 9* avril 1924-mai 1932 10* juin 1932-avril 1946

38 J 11 Correspondance entre Raoul de Surville et les administrateurs parisiens 1926-1940

10 38 J 12 Association minière d’Alsace et de Lorraine : commission des transports (1925-1928) ; circulaires (1937-1938) 1925-1938

38 J 13 Prix de revient (1919) et notes techniques pour Raoul de Surville (1929-1934) 1919-1934

38 J 14 Ententes avec les voisins : alimentation électrique, évacuation des eaux 1920-1931

38 J 15 Automobile de la société 1920-1924

Affaires financières

38 J 16 Impôts : sur les professions (1913-1938) ; foncier (1924-1929) ; sur le revenu des actions (1926-1930) 1913-1938

38 J 17-18 Correspondance bancaire 1921-1934

17 Banques diverses : B.N.C.I., Société nancéienne de crédit industriel et de dépôts, 1921-1939 18 Union des mines, 1927-1934

38 J 19-20 Emprunts et obligations 1920-1947

19 Rentes et obligations : achats et ventes de rentes (1920-1924) ; souscription de bons de Défense nationale (1920) ; conversion de l’emprunt obligataire (1930-1931) ; transferts et tirages des obligations (1926-1941), 1920-1941 20 Caisse nationale des marchés de l’Etat, 1945-1947

Ventes de minerai

38 J 21 Marché allemand : notes et documentation 1922-1925

38 J 22 Transport du minerai : trains complets en provenance de Rochonvillers et d’Algrange 1920-1939

Comptabilité

38 J 23 Inventaires annuels : mine de Rochonvillers (1920-1922, 1924-1928, 1930-1934) ; mine de Langenberg (1920-1925) 1920-1934

11 38 J 24* Livre comptable 1920-1933

38 J 25*-29* Facturiers 1928-1940

25* 1923-mars 1928 26* avril 1928-mars 1931 27* avril 1931-décembre 1934 28* 1935-1937 29* 1938-avril 1940

38 J 30* Cessions de matériel au personnel 1936-1940

38 J 31 Sorties de magasins 1939-1940

Personnel

38 J 32 Affaires générales : poste de directeur de la mine de Rochonvillers (1920-1921), main d’œuvre italienne (1922), recrutement, salaires et primes, fiches de renseignements individuels sur les cadres1920-1929

38 J 33 Syndicats de mineurs : élections, rapports 1919-1964

SOCIETE METALLURGIQUE DE LA LOIRE, SOCIETE METALLURGIQUE ET DE TRANSPORTS

38 J 34 Assemblées générales extraordinaires, constitution et modifications de la société, augmentations de capital : dossiers préparatoires, statuts imprimés, publications 1917-1938

38 J 35 Assemblées générales ordinaires : dossiers préparatoires, feuilles de présence 1920-1945

38 J 36 Relations avec les sociétés des mines de la Loire (1917-1937) et des mines de fer de Rochonvillers (1927-1939) 1917-1939

38 J 37 Transferts d’actions 1919-1940

38 J 38 Liquidation trimestrielle des jetons de présence 1920-1946

38 J 39 Correspondance (1930-1946) ; impôts (1929-1932) 1929-1946

38 J 40 Relations avec la Chambre de compensation des fontes et le Comptoir des fontes hématites 1918-1927

12 38 J 41* Livre comptable 1918-1933

S.A. D’ATHUS-GRIVEGNEE , S.A. D’ANGLEUR-ATHUS

38 J 42 Assemblée générales ordinaires : rapports à l’assemblée générale des actionnaires, bilans, comptes des profits et pertes, feuilles de présence (dossiers d’H. Couriot et J. Aguillon) 1921-1927, 1929

38 J 43 Accords avec Steinfort : document d’évaluation, pourparlers, augmentation de capital (dossiers de J. Aguillon) 1921

38 J 44 Deuxième augmentation de capital 1923-1924

38 J 45 Syndicat de garantie pour maintenir la prépondérance des action- naires franco-belges (1925-1927) ; fusion avec Angleur (1927-1928) 1925-1928

38 J 46 Correspondance (1921-1927) ; répartition des tantièmes (1922-1939) 1921-1939

S.A. DES HAUTS-FOURNEAUX ET ACIERIES DE STEINFORT

38 J 47 Statuts de la société, plans de masse 1917-1935

38 J 48 Bilans, comptes des profits et pertes, situation financière 1923-1940

38 J 49 Prix de revient 1922-1932

AUTRES SOCIETES

38 J 50 Demandes d’aides non remboursables à la C.E.C.A. (Communauté économique du charbon et de l’acier) : documentation provenant des mines de Dielette à Flamanville (Manche) et d’Aachen à Ottange (Moselle) 1962

13 ANNEXE SOURCES COMPLEMENTAIRES

Archives départementales de la Moselle

1403 W 227-232 Direction régionale de l’industrie et de la recherche. Concession de Rochonvillers, 1919-1976.1

227 Situation juridique et administrative de la concession (1920-1960) ; plans de situation des sondages et exhaures (1942-1969) ; études générales sur l’exploitation et les équipements de la mine (1946-1959) 1920-1969

228 Equipements : téléphérique et creusement de la descenderie (1959-1962) ; protection de la surface, dégâts miniers (1953-1954) 1953-1962

229 Exploitation : projets annuels (1929, 1959-1970) ; projet à long terme 1964- 1967 (1964) ; incidents (1920-1957) ; arrêt de l’extraction (1932-1938) 1920-1970

230 Sécurité et prévention : généralités (1923) ; aérage, empoussiérage, préven- tion silicole (1959) ; explosifs (1923-1937) ; électricité (1952-1957) ; soutè- nement, contrôle du toit (1935-1973) ; houlage (1923-1931) ; autres problèmes de sécurité (1961-1969) ; procès-verbaux de visites (1964-1970) ; enquêtes et procès-verbaux d’accidents (1962-1965). - Affaires financières : mo- dernisation et équipement des mines de Rochonvillers et Langenberg (1945- 1963) ; emprunts, dommages de guerres (1918-1945) 1920-1970

231 Comptes d’amodiation et impôts 1921-1970

232 Inspection du travail : règlement intérieur (1923) ; durée du travail, chômage (1948-1970) ; salaires et indemnités (1962-1966) ; représentants du personnel (1959-1976) ; mouvements sociaux (1959-1970) ; embauches, licenciements, reclassements (1919-1974) ; maladies professionnelles (1961) ; délégués mi- neurs, cas particuliers (1965) 1919-1976

310 M Préfecture de la Moselle. Affaires économiques, 1918-1940.

82-83 Mines de fer et sidérurgie : conflits collectifs du travail, 1936-1940.

1 Les archives relatives à l’exploitation minière ne sont pas communicables avant 60 ans, sauf dé- rogation.

14 276 W Mission régionale de Lorraine.1 Crise dans les mines de fer, 1963-1964.

1 Réunion du 25 mars 1963.2 2 Réunion plénière du 12 juin 1963.3 3 Réunions des 12 et 24 juin, 12 et 30 juillet 1963. 4 Réunions des 14 octobre et 7 novembre 1963, 1er février 1964 ; consultation des organisations syndicales. 5 Mines d’Achen, Bazailles, , Droitaumont, Langenberg. 8 Mines de fer : situation générale, 2ème semestre 1964.

282 W Mission régionale de Lorraine. Mines de fer et sidérurgie, 1963-1970.4

87-88 Crise et table ronde du 12 juin 1963, 1963. 248 Situation générale et évolution, 1965-1967. 230/2 Licenciements, reclassements, reconversions, avril-mai 1966. 218/1 Reclassement des mineurs licenciés, 1966. 233 Conflits, avril-mai 1966. 221/2 Situation générale et évolution, 1966-1968. 218/2 Conflits, avril-mai 1969. 217/1 Table ronde, 1970.

Archives nationales, Paris

66 AS Groupement de l’industrie sidérurgique .

69 Questionnaire adressé à la Société des mines de fer de Rochonvillers, 1956.

1 Les archives émanant des préfectures (et des missions régionales, ancêtres des préfectures de région) ne sont pas communicables avant 60 ans, sauf dérogation. 2 Contient un rapport sur la fermeture de la mine de Langenberg. 3 Les dossiers relatifs à la préparation de ces réunions contiennent des articles de presse sur Langenberg qui peuvent constituer une documentation iconographique d’appoint à ce fonds d’archives un peu sec. 4 Ce versement n’ayant pas été classé, les cotes indiquées doivent être considérées comme provisoires.

15 Archives de l’Etat, Liège

Archives de la S.A. d’Angleur-Athus 1

. S.A. d’Athus-Grivegnée, 1911-1927

222-224 Statuts, 1911-1923. 225-232 Rapports à l’assemblée générale des actionnaires, bilans, comptes des profits et pertes, 1918-1927.

. S.A. d’Angleur-Athus, 1927-1945

248-249 Constitution, 1927-1928. 250-251 Statuts, 1927-1929. 252-268 Rapports du conseil d’administration et du collège de surveillance à l’assemblée générale ; bilans, comptes de profits et pertes, 1927-1944. 269 Procès-verbaux des séances du conseil de surveillance, 1927-1944. 270-274 Procès-verbaux des séances du conseil d’administration, 1927-1945. 275-289 Rapports pour la séance du conseil d’administration, 1935-1941.

. S.A. des Hauts-fourneaux et aciéries de Steinfort, 1921-1939

562 Statuts, 1921. 567 Rapports du collège des commissaires et du conseil d’administration, 1927- 1939. 568 Procès-verbaux des séances du conseil d’administration, 1935-1937. 569-580 Bilans, comptes des profits et pertes, situation financière, 1928-1939.

Sources imprimées Toutes les sociétés minières d’Alsace-Moselle ont été groupées dans l’Association minière d’Alsace et de Lorraine, 21 avenue Foch à Metz. Cette association publiait dans l’entre-deux guerres diverses brochures professionnelles et un annuaire, conjointement avec l’Association des maîtres de forges d’Alsace et de Lorraine. La presse locale, la presse professionnelle et la presse syndicale peuvent également servir de sources imprimées complémentaires.

1 Inventaire multigraphié par Georges HANSOTTE, 1969, consultable aux AD Moselle.

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