Tempête du 21 et 22 décembre 1911 Articles de presse (Source : Médiathèque de )

Sources : - Le Morbihannais - La Croix du

Le Morbihannais, article du 22 décembre 1911

La Croix du Morbihan, article du 24 décembre 1911

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 161

26 décembre 1912 1912 (1)  Source : Rapport du Conducteur Subdivisionnaire, Demande de Crédit, Réparation de la jetée de Port Collet (Île de Houat) (archives Départementales du Morbihan) «M. Le Maire de Houat fait connaître que le coup de vent du 26 décembre 1912 a démoli une partie du musoir de la jetée au Port Collet (Île de Houat). De ce fait des matériaux sont tombés dans le port et en obstruent actuellement l'entrée, ce qui rend très difficile le mouvement des bateaux de l’Île obligés d'y chercher refuge. »

 Source : SHOM Coefficient des marées le 26 décembre 1912 : 92 le matin et 91 le soir

22 mars 1913 Ploemeur 1913 (1)

 Source : Rapport du Conducteur Subdivisionnaire, demande de crédit spécial pour réparations des avaries causées aux ouvrages des ports par le raz-de-marée du 22 mars 1913, (Archives Départementales du Morbihan) « Dans la journée du 22 mars 1913, où avec ces marées d’équinoxe, la mer était poussée avec violence par des vents de sud- ouest, il s’est produit un raz-de-marée qu’a fait monter la marée à plus de 0,50 mètre au dessus de son niveau normal. […] La jetée de Lomener a été dégradée à son extrémité et la rambarde de protection en béton est à refaire. La cale arasée s’est décollée de l’ouvrage principal et il faudra reprendre la liaison des deux ouvrages ; 2 marches de l’escalier de la cale ont été arrachées. L’échelle en fer de l’extrémité du musoir a été tordue et est à remplacer. Cale de Kerroch- […] ; de nombreux joints ont été dégradés ; la balise a été brisée et emportée par la mer, ainsi que nos voyants. »

 Source : SHOM Coefficient des marées le 26 décembre 1912 : 92 le matin et 91 le soir

22 mars 1913 1913 (2)

 Source : Rapport du Conducteur Subdivisionnaire, demande de crédit spécial pour réparations des avaries causées aux ouvrages des ports par le raz-de-marée du 22 mars 1913 (Archives Départementales du Morbihan) « Dans la journée du 22 mars 1913, où avec ces marées d’équinoxe, la mer était poussée avec violence par des vents de sud- ouest, il s’est produit un raz-de-marée qu’a fait monter la marée à plus de 0,50 mètre au dessus de son niveau normal. […] Le môle de a été dégradé dans la partie supérieure et 4,50 mètres de tablette ont été enlevés, des dégradations importantes se sont produites […] La jetée centrale de Port-Tudy a été détériorée plus sérieusement encore ; 4 mètres de tablette ont été déplacés… »

 Source : SHOM Coefficient des marées le 26 décembre 1912 : 92 le matin et 91 le soir

22 mars 1913 Etel 1913 (3)

 Source : Rapport du Conducteur Subdivisionnaire, demande de crédit spécial pour réparations des avaries causées aux ouvrages des ports par le raz-de-marée du 22 mars 1913, (Archives Départementales du Morbihan) « Ports de la rivière d’Etel- L’extrémité du môle d’Etel a été ébranlé et la maçonnerie est à reprendre sur plusieurs points. »

 Source : SHOM Coefficient des marées le 26 décembre 1912 : 92 le matin et 91 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 162

29 et 30 octobre 1913 Lorient 1913 (4)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 30 octobre 1913 (Médiathèque de Lorient) « Depuis lundi, une violente tempête sévit sur nos côtes, forçant les barques de pêche à rester au port, où, si elles se trouvent au large, à se mettre à la cape. […] Hier au soir, à la marée haute, le vent aidant, l’estacade a été de tous points inondée, les lames poussées par un vent violent formant comme une sorte d’arc liquide entre les deux côtés de la jetée : de nombreux curieux ont assisté à cette scène si impressionnant, malgré sa trop grande fréquence. Les établissement de la Grande Glacière ont été complètement isolés par les eaux, sans toutefois aucun dommage.»

 Source : SHOM Coefficient des marées Le 29 octobre 1913: 104 le matin et 107 le soir Le 30 octobre 1913: 108 le matin et 107 le soir

29 et 30 octobre 1913 1913 (5)

 Source : Le Morbihannais, article du 31 octobre 1913 (Médiathèque de Lorient) « La marée, poussée par un vent violent du Sud, a été d’une intensité extraordinaire. Sur la rive droite, le chemin neuf reliant Hennebont à Saint-Caradec a été submergé pendant deux heures. Sur la route de la gare, l’eau atteignait la maison de M. Crabot, mécanicien en cycles et autos. Sur la rive gauche, le chemin de halage était recouvert par le flot sur une longueur de 200 mètres environ. La fabrique de poteries appartenant à M. Brugère s’est trouvée isolée pendant la pleine mer et sur les quais, le cas est heureusement exceptionnel, formant une île, le seul urinoir d’Hennebont faisait la nique aux Hennebontais ! »

 Source : SHOM Coefficient des marées Le 29 octobre 1913: 104 le matin et 107 le soir Le 30 octobre 1913: 108 le matin et 107 le soir

29 et 30 octobre 1913 Port-Louis 1913 (6)

 Source : Rapport du Subdivisionnaire des Ponts et Chaussées sur les dégradations produites par les raz de marées du 29 et 30 octobre 1913 à la cale du Lohic de Port Louis, 4 novembre 1913 (Archives Départementales du Morbihan) « dans l’après-midi du 29 et du 30 octobre il s’est produit des raz de marées qui ont produit des dégradations importantes à la cale ouest du Lohic et à la cale de Saint Catherine »

 Source : SHOM Coefficient des marées Le 29 octobre 1913: 104 le matin et 107 le soir Le 30 octobre 1913: 108 le matin et 107 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 163

Tempête du 29 et 30 octobre 1913 Articles de presse (Source : Médiathèque de Lorient)

Sources : - Le Morbihannais - Le Nouvelliste du Morbihan

Le Morbihannais, article du 31 octobre 1913

Le Nouvelliste du Morbihan, article du 30 octobre 1913

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 164

19 février 1914 1914 (1)

 Source : Le nouvelliste de , Article du 22 Février 1914 Un véritable raz-de-marée s'est produit jeudi soir à cause de la hauteur de la marée et de l'état de la mer, véritablement démontée. Les digues de Kerdual, du Plessix et de Lanester ont été envahies par les eaux sur une hauteur de plus d'un mètre. Les routes ont été submergées et de graves accidents ont failli se produire. C'est pas un véritable hasard, que les cultivateurs et notamment les porteurs de lait qui regagnaient leurs fermes, n'ont pas été noyés.

La tempête qui est à peine calmée, a occasionné de grands ravages sur tout le littoral. On signale que près de Lanester, la digue de Kerhono s'est rompue sur une longueur de 100 mètres. Le feu des « Trois Pierres » a été éprouvé et mis provisoirement hors de service.  Source : SHOM Coefficient de marée : 40 le matin, 37 le soir

19 février 1914 Quéven 1914 (2)

Source : Le nouvelliste de Vannes, Article du 22 Février 1914 « Un véritable raz-de-marée s'est produit jeudi soir à cause de la hauteur de la marée et de l'état de la mer, véritablement démontée. Les digues de Kerdual, du Plessix et de Lanester ont été envahies par les eaux sur une hauteur de plus d'un mètre. Les routes ont été submergées et de graves accidents ont failli se produire. C'est pas un véritable hasard, que les cultivateurs et notamment les porteurs de lait qui regagnaient leurs fermes, n'ont pas été noyés. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 40 le matin, 37 le soir

9 et 10 avril 1914 Larmor-Plage 1914 (3)

Source : Service Historique de la Marine de Lorient « Démolition (sur 13,50 m) d’une partie du mur de soutènement (en moellons et mortier de chaux hydraulique) du terrain militaire situé à l’Est du fort de Kernével ».

 Source : SHOM Coefficient des marées Le 9 avril 1914: 94 le matin et 101 le soir Le 10 avril 1914: 107 le matin et 111 le soir

8 au 13 décembre 1914 1914 (4)

 Source : Rapport du subdivisionnaire, Réfection et consolidation de l'extrémité nord du brise-lames, le 6 février 1915 (Archives départementales du Morbihan) «A partir des premiers jours de décembre la tempête a fait rage à Quiberon principalement du 8 au 13; le 14 pendant une accalmie on a pu se rendre au brise-lames et on a constaté que le parement extérieur du brise-lames avait été arraché sur toute sa hauteur à partir de la cote (1,15) soit sur une hauteur de 7m85, une épaisseur moyenne de 0m70 à 0m80 et une longueur de 25m00 à partir du musoir nord [...]. Le 30 décembre le brise-lames a été percé de part en part et la partie nord enlevée sur plus de 10 mètres à partir du musoir et la démolition s'est accentuée jusqu'à la mi-janvier».

 Source : SHOM Coefficient des marées Le 8 décembre 1914: 60 le matin et 57 le soir Le 9 décembre 1914: 55 le matin et 52 le soir Le 10 décembre 1914: 51 le matin et 50 le soir Le 11 décembre 1914: 51 le matin Le 12 décembre 1914: 52 le matin et 55 le soir Le 13 décembre 1914: 59 le matin et 63 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 165

8 au 13 décembre 1914 Belle-Ile-en-Mer (Port Blanc) 1914 (5)

 Source : Rapport de l’Ingénieur des Ponts et Chaussées sur les avaries occasionnées au môle de Port-Blanc d’Arzic par les dernières tempêtes, Lorient le 9 Janvier 1915 (Archives Départementales du Morbihan) « Dans la partie courbe de l’ouvrage, entre l’enracinement à la côte et le musoir, le parement a été enlevé sue une longueur moyenne de 5 mètres et une hauteur de 3,50 mètres à partir des fondations. »

 Source : Rapport du subdivisionnaire pour la demande d’un crédit de reconstruction de la partie du parement du large du môle de Port-Blanc d’Arzic, le 10 janvier 1915 (Archives Départementales du Morbihan) « Les tempêtes de vents des parties S.O. à S.E. qui ont régné et qui continuent à régner sur Belle-Ile depuis les derniers jours de décembre 1914, ont occasionné une avarie au môle du Port-Blanc d’Arzic.[…] Les tempêtes dernières ont démoli le parement du côté du large dans la partie courbe de l’ouvrage entre l’enracinement à la côte et le musoir. »

 Source : Plans et profil moyen de l’Ingénieur subdivisionnaire du môle de Port-Blanc d’Arzic suite à la démolition du parement du large, 10 janvier 1915 (Archives Départementales du Morbihan)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 166

8 au 13 décembre 1914 (Suite) Belle-Ile-en-Mer (Port Blanc) 1914 (5)

 Source : Plans et profil moyen de l’Ingénieur subdivisionnaire du môle de Port-Blanc d’Arzic suite à la démolition du parement du large, 10 janvier 1915 (Archives Départementales du Morbihan)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 167

8 au 13 décembre 1914 (Suite) Belle-Ile-en-Mer (Port Blanc) 1914 (5)

 Source : Plans et profil moyen de l’Ingénieur subdivisionnaire du môle de Port-Blanc d’Arzic suite à la démolition du parement du large, 10 janvier 1915 (Archives Départementales du Morbihan)

 Source : SHOM Coefficient des marées Le 8 décembre 1914: 60 le matin et 57 le soir Le 9 décembre 1914: 55 le matin et 52 le soir Le 10 décembre 1914: 51 le matin et 50 le soir Le 11 décembre 1914: 51 le matin Le 12 décembre 1914: 52 le matin et 55 le soir Le 13 décembre 1914: 59 le matin et 63 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 168

1915 (1) 1er au 7 novembre 1915 Belle-Ile-en-Mer (Le Palais)

 Source : Note de M. Le Govic, Sous-Ingénieur des Ponts et Chaussées à Monsieur Bernard, Ingénieur, le 7 novembre 1915 (Archives Départementales du Morbihan) «Les gros temps derniers (depuis 8 jours il fait très mauvais à Belle-Ile par grosses brise de N.E) ont occasionné une avarie au parement intérieur du môle Nord de Le Palais [...]. Sur une longueur d'environ 28m entre les cotes (2,80) et (4,30), le parement a été enlevé ; le blocage intérieur n'a été que légèrement atteint, les mortiers sont en bon état. »

 Source : SHOM Coefficients des marées le 6 novembre 1915 (le matin: 89, l’après-midi : 93)

1917 (1) 27 et 28 janvier 1917 Belle-Ile-en-Mer (Le Palais)

 Source : Rapport du subdivisionnaire, Demande d'un crédit de 6500 f 00 pour grosses réparations aux ouvrages des ports de Le Palais, le 8 février 1917 (Archives Départementales du Morbihan) «Une violente tempête d'Est a fait rage sur la côte de Belle-Ile pendant les journées des 27-28 janvier dernier. A Le Palais, le môle Bonnelle (sud) était continuellement balayé par la mer et l'ouvrage a particulièrement souffert près du musoir où sur une longueur de 18 mètres et une hauteur moyenne de 3 mètres, le parement en moellons têtués par assises réglées a été enlevé en entraînant une partie de la maçonnerie de blocage en arrière laissant ainsi un vide qui atteint par endroit 1m20 de profondeur. Une excavation de 1m20 de diamètre et de 4m00 de profondeur s'est également produite dans le môle et s'est arrêtée à l'escalier intérieur ou saillie de 1m00 sur le môle. Mais les moellons du parement intérieur sont disloqués et le mur ainsi que l'escalier présentent un bombement indiqué sur le croquis ci-joint [...]. En outre le parement de l'extrémité du musoir est décollé sur une surface de 20 m2 environ et il faudra aussi procéder à la démolition et à la reconstruction de cette partie. »

 Source : SHOM Coefficients des marées le 27 janvier 1917 (le matin:100, l’après-midi : 95) et le 28 janvier 1917 (le matin:88, l’après-midi: 80)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 169

1919 (1) 19 février 1919 Belle-Ile-en-Mer (Le Palais)

 Source : Rapport du subdivisionnaire, Avaries survenues au môle nord, le 20 février 1919 (Archives Départementales du Morbihan) «A la suite d'une forte houle produite par vents Nord-Ouest le 19 février, une partie du parement extérieur du môle Nord de Le Palais s'est détachée et a été renversée au pied du môle. La dégradation ne porte que sur le parement et n'intéresse en rien la partie intérieure du môle. Elle s'est produite à la cote d'environ (1,00) sur une longueur d'une dizaine de mètres. Les moellons de parement ont été enlevés et sont tombés au pied du môle.»

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 15 mars 1927: le matin:81, l’après-midi : 76

26 décembre 1920 Larmor-Plage 1920 (1)

 Source : Rapport du Subdivisionnaire, Demande d'un crédit spécial pour régler les dépenses, Avaries occasionnées aux ouvrages du port par la dernière tempête, le 28 décembre 1920 (Archives départementales du Morbihan)

«Une violente tempête s'est déchaînée dans la nuit du 26 décembre 1920. Les vents se trouvaient dans la direction du Sud-Est. Les cales situées sur la côte Sud de Larmor n'ont pas été trop dégradées, les extrémités seulement sur 1m50 à 2m00 de longueur ont besoin d'être rejointoyées ; mais le môle du port a été éprouvé. C'est un ouvrage très ancien construit entièrement à pierres sèches. Pour faciliter la circulation sur cet ouvrage l'administration avait fait recouvrir la partie supérieure par une maçonnerie ordinaire avec mortier de ciment de 0m30 d'épaisseur. Par suite de la violence des vagues, le parement, très rustique du môle, offrant une résistance aux lames ; plusieurs moellons ont dû céder et le parement est tombé du côté du large ; le cantelage en maçonnerie de moellons avec mortiers de ciment a résisté aux chocs des lames, il recouvre la brèche faite par la mer. La brèche mesure 6m00 de longueur, 4m00 de hauteur et 0m80 à 1m00 de profondeur.»

 Source : SHOM Le 26 décembre 1920: 100 le matin et 103 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 170

2.2.9 De 1921 à 1930

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 171

1922 (1) 27, 28 et 29 janvier 1922 Gâvres

 Source : Note de l’Ingénieur en Chef, Directeur d’Artillerie Navale, Lorient le 16 février 1922, (Service Historique de la Marine) La Direction d’Artillerie Navale de Lorient rend compte au Département que la risberme du mur sud du Parc du Polygone de Gâvres a été complètement démolie par la tempête des 27, 28 et 29 janvier 1922 sur une longueur de 60 mètres environ….

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 27 janvier 1922 : 78 le matin et 81 le soir Le 28 janvier 1922 : 82 le matin et 84 le soir Le 29 janvier 1922 : 85 le matin et 85 le soir

12 au 20 octobre 1922 Gâvres 1922 (2)

 Source : Rapport du subdivisionnaire, Avaries graves au brise lames construit sur les rochers à l'Ouest de la cale débarcadère de Bangâvres, le 22 novembre 1922 « Pendant la dernière tempête qui s'est déroulée du 12 Octobre au 20 Octobre, l'eau de mer pénétrant dans ces fissures a désagrégé les maçonneries avec mortier de chaux hydrauliques et ces fissures sont devenues de véritables lézardes. Actuellement les maçonneries de parement sont séparées du reste des maçonneries et présentent une largeur de 0m03. Une brèche même est ouverte dans le parement ouest et les deux parements menacent de s'effondrer.

 Source : Lettre du Sous-Secrétaire d’État des ports, de la marine marchande et des pêches à Monsieur Verrière, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées à Vannes, le 11 décembre 1922 (Archives Départementales du Morbihan) « Par rapport […], vous m'avez adressé des propositions en vue de l'exécution de grosses réparations au brise-lames construit sur les rochers à l'Ouest de la cale débarcadère de Ban-Gâvres.

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 12 octobre: 58 le matin et 53 le soir Le 17 octobre: 62 le matin et 71 le soir Le 13 octobre: 48 le matin et 44 le soir Le 18 octobre: 80 le matin et 88 le soir Le 14 octobre: 41 le matin Le 19 octobre: 96 le matin et 102 le soir Le 15 octobre: 40 le matin et 42 le soir Le 20 octobre: 108 le matin et 112 le soir Le 16 octobre: 48 le matin et 54 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 172

28 et 29 octobre 1922 Belle-Ile-en-Mer (Le Palais) 1922 (3)

 Source : Rapport de l’ingénieur en chef, 29 octobre 1922 (Archives Départementales du Morbihan) « Comme suite au télégramme que je vous ai adressé ce matin vous signalant qu’une brèche s’était produite dans le môle nord à hauteur dus poste de mouillage habituel du Georges de Joly, j’ai l’honneur de vous rendre compte des constatations que j’ai pu faire ce soir à marée basse autant que l’état de la mer m’en a permis. Les dégâts sont considérables. Ils consistent en deux brèches, l’une de 10 mètres et l’autre de 30 mètres séparées par un intervalle égal a cette dernière distance. 1ère brèche : d’une longueur de 10 mètres, d’une hauteur de 1,80 mètre, elle traverse complètement le môle nord et affecte en coupe la forme ci-dessous. Les dimensions portées plus haute sont celles prises du côté de la rade de Palais, c'est-à-dire du large.

L’ouverture du côté du port de Palais se réduit à 4 mètre de largeur su 1 mètre ou 1,50 mètre. Cette brèche est celle située au poste de mouillage duG.de Joly. 2ème brèche : Bien que celle-ci ne traverse pas complètement le môle, elle est aussi sérieuse étant donné ses plus grandes dimensions. Longue de 30 mètres, haute de 2 mètres, elle atteint par endroit une profondeur de trois mètres. Le dessus du cantelage est fissuré et il est à craindre que si la tempête ne cesse pas, le môle nord disparaitrait en ces deux endroits.

Ces deux brèches se sont produites à mi-hauteur du môle. La tempête a été si violente que la cheminé verte du Phare Nord a été brisée sans doute pat l’ébranlement de la tour. […] »

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 173

28 et 29 octobre 1922 (Suite) Belle-Ile-en-Mer (Le Palais) 1922 (3)

 Source : Archives départementales du Morbihan : Demande d'un crédit, Rapport de l'Ingénieur Ordinaire, le 7 Novembre 1922

«A la suite de la violente tempête de N.E qui a sévi dans la nuit du 28 au 29 Octobre et la journée du 29 Octobre dernier, des avaries très graves ont été causées au môle Nord du port de Le Palais. A 90m environ de l'enracinement du môle, entre les côtes +1,50 et + 3,50 s'est ouverte une brèche qui traverse le môle de part en part : la longueur sur le parement extérieur est de 10m sur une hauteur de 1m80 ; sur le parement intérieur la longueur est de 4 m pour une hauteur de 1m20. Séparée de la précédente par un espace varié de 35m environ une deuxième brèche qui ne traverse plus l'ouvrage s'est ouverte à la même cote sur 30m de longueur ; la hauteur varie de 1m de coté du musoir à 2m50 du côté de la citadelle la profondeur qui varie de 1m à 1m60 sur les ¾ environ de la longueur à partir du musoir atteint 3m50 sur les 8 derniers mètres du côté de la citadelle. »

 Source : Rapport du Subdivisionnaire, compte-rendu de la situation et évaluation en montant des travaux de réparation, 4 décembre 1922 (Archives Départementales du Morbihan) « Les violentes tempêtes, provoquées par vents d’Est, qui ont sévi sur nos côtes pendant le mois d’Octobre et notamment celle du 18-19 octobre, ont occasionné de sérieux dégâts à plusieurs ouvrages des ports de notre subdivision. Nous apprenions presque simultanément que des avaries très importantes étaient causées au môle de Houat, aux quais de , au môle de Port-Blanc d’Arzic et au môle Nord du Palais. Ce dernier môle a particulièrement souffert ; étant donné son état actuel peu stable et la grande importance qu’il présente pour la sécurité du port, nous nous sommes attachés à prendre d’urgence les mesures de protection qui s’imposaient, laissant provisoirement de côté les autres ouvrages dont la réparation fera l’objet d’un rapport ultérieur. Importance des dégradations. Le môle Nord a été détérioré en deux endroits, sur une partie seulement de sa hauteur. Au premier point (A) le môle est complètement percé. La dégradation s’étend sur 8,60 mètres ; mais la partie à jour ne s’étend que sur 5 mètres environ et 1 mètre de hauteur. Au point (B) le parement ainsi que le blocage maçonné situé derrière sont enlevés sur 36 mètres, sur une profondeur moyenne de 2 mètres et une hauteur moyenne de 1,60 mètre. Le môle présente une ouverture de 10 mètres de longueur sur 2 mètres de hauteur. Au dessus de ces cavités la maçonnerie semble en bon état et si quelques petites crevasses longitudinales se sont manifestées au début, il n’y a depuis aucun mouvement apparent. […] »

 Source : SHOM Coefficient de marée : le 28 octobre (39 le soir), e 29 octobre (37 le matin et 39 le soir)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 174

28 et 29 octobre 1922 Houat 1922 (4)

 Source : Rapport du Subdivisionnaire, Compte rendu de la situation et évaluation du montant des travaux de réparations, le 16 décembre 1922 (archives Départementales du Morbihan)

«Sans présenter le degré d'urgence des travaux de Le Palais, les réparations de ce môle sont aussi importantes, la mer ayant coupé vers le milieu l'ouvrage en 2 tronçons séparés d'une vingtaine de mètres. Sous l'assaut furieux de la mer, ce môle presque entièrement exposé aux vents d'Est, fut ébranlé sur toute sa hauteur et à la suite du pilonnage répété des vagues, il s'écroula complètement suivant deux plans sensiblement verticaux séparés de 20 mètres. L'extrémité du môle formant musoir est intacte sur 27 mètres. Du côté de l'enracinement, une longueur de 3 mètres menace de se disloquer. C'est donc une longueur de 23 mètres qu'il y a lieu de reconstruire‖.

 Source : SHOM Coefficient de marée : le 28 octobre (39 le soir), e 29 octobre (37 le matin et 39 le soir)

31 décembre 1922 et 1er janvier 1923 Quiberon 1922/23 (5)

 Source : Note du Sous-Secrétaire d’État des ports, de la marine marchande et des pêches à Monsieur Verrière, Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, le 20 février 1923 (Archives départementales du Morbihan) «Par rapport des 25-27 janvier dernier, vous avez rendu compte que la tempête survenue dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier a arraché le parement extérieur du brise-lames du port de Port-Maria de Quiberon sur une longueur de 13 mètres, entre la cote (2,00) et la cote (5,00) ; et démoli la maçonnerie de cet ouvrage sur une épaisseur moyenne de 0m90, et que vu l'urgence, vous avez fait entreprendre la réparation de ces avaries. »

 Source : SHOM Coefficients des marées :

Le 31 décembre 1922 : 58 le matin et 63 le soir Le 1er janvier 1923: 69 le matin et 73 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 175

9 janvier 1924 Ploemeur 1924 (1)

 Source : Archives départementales du Morbihan : Bulletin adressé à Monsieur le Directeur des services hydrographiques par le Directeur des phares et balises, le 12 janvier 1924 « Le feu fixe rouge qui était allumé, au sommet d'une potence en fer avec cabane accolée peinte en blanc, sur la pointe de Kerroch, a été emporté par la mer avec son support. »

 Source : Archives départementales du Morbihan : Rapport du Subdivisionnaire du 24 janvier 1924, Compte-rendu des dégâts occasionnés par le raz-de-marée du 9 janvier « La violence du raz-de-marée survenu dans la nuit du 8 au 9 janvier a occasionné au feu de Kerroch des dégâts importants. La cabane en bois renfermant le treuil de levage, la lampe de réserve, l'huile minérale et divers objets d'entretien a été brisée et enlevée par la mer. Le fanal suspendu au sommet de la potence a été projeté dans une anfractuosité de la roche à 50 mètres de là où il a pu heureusement être retrouvé. Les tringles de la potence ont été rompues et tordues. De la grille en place entourant l'ensemble, il ne reste rien en place: nous avons retrouvé quelques débris informes à plus de 80 mètres. Seule la potence se dresse encore bien verticale, mais elle est en si mauvais état que son emploi éventuel ne peut être envisagé. Le treuil a été retrouvé en assez bon état parmi les rochers. Les lampes ont disparu. En somme de l'ensemble du matériel, il ne reste plus que le fanal et le treuil qui sont susceptibles de réemploi après réparations. »

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 11 janvier 1924 (Médiathèque de Lorient) « A Lomener, les dégâts sont très importants. Dans ce petit port de pêche, les embarcations sont brisées et jetées à la côte. La mer a envahi les habitations et la vieille cale a été fendue en deux morceaux. Les cabines de bains ont été enlevées. La population de pêcheurs est dans la consternation. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 97 le matin et 94 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 176

9 janvier 1924 Larmor-Plage 1924 (2)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 10 janvier 1924 (Médiathèque de Lorient) « A Larmor, les cabines de la plage ont été sérieusement endommagées, plusieurs rez-de-chaussée ont été envahis par l’eau. »

 Source : Rapport du subdivisionnaire sur les dégradations de la chaussée par le raz de marée du 9 janvier 1924, Lorient, 31 mars 1924 (Archives Départementales du Morbihan) « Par une lettre du 13 Janvier 1924 adressée à monsieur le Sous-secrétaire d’Etat à la Marine, Monsieur ARTUS demeurant à Nantes, 11 rue Racine, assure que le raz de marée survenue le 9 janvier 1924 a détruit la dune de sable garantissant les terrains de Lorient-Plage sur une longueur d’environ un kilomètre, que l’eau de mer a pénétré dans les terrains, sur une étendue d’au moins 20 hectares; que le sable constituant cette dune a été en partie enlevé par la mer, que dans ces conditions, la protection des terrains arrière, vendus à plus de 200 personnes, n’existe plus, et qu’à chaque grande marée au mauvais temps, ces terrains seront envahis par la mer. Il ajoute que pour reconstituer cette dune il faudra beaucoup d’argent, surtout pour cette raison que le sable a enlevé sur une profondeur de 10 à 15 mètres et il demande où prendre du sable et des matériaux pour reconstituer cette dune, c’est là dit-il tout le problème … […] La dune dont monsieur Artus signale la destruction sur 1 kilomètre, par le raz-de-marée du 9 janvier, borde les anciens étangs marins de Kerguelen et de Kerderff. […] Il existait dans la dune bordant l’ancien étang de Kerdeff une brèche de 44 mètres de longueur, cette brèche s’était produite, non seulement sous l’action du raz de marée, mais aussi en raison des travaux exécutés en ce point par Monsieur ARTUS qui, pour faciliter sans doute la vente de terrains de l’ancien étang desséché de Kerdeff, avait amorcé la construction de routes à travers cet étang et, dans ce but, prélevé sur la dune sur une grande longueur de 118 mètres et une largeur moyenne de 20 mètres, un cube de sable qu’il n’est pas exagéré d’évaluer à 2 500 mètres cube.»

Projet de lotissement de l’anse de Kerguélen au début des années 1920 (source : Cap l’Orient agglomération)

 Source : SHOM Coefficient de marée : 97 le matin et 94 le soir

9 janvier 1924 Lorient 1924 (3)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 10 janvier 1924 (Médiathèque de Lorient) « A Lorient, la hauteur de la marée a dépassé de plus de soixante centimètres, le niveau normal prévu. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 97 le matin et 94 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 177

9 janvier 1924 Groix 1924 (4)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 11 janvier 1924 (Médiathèque de Lorient) « Au petit port de Locmaria la cale a été enlevée sur une dizaine de mètres de longueur, les habitations envahies par les eaux… Port-Tudy a moins souffert, néanmoins l’eau a envahi les quais et les caves. »

 Source : Rapport du subdivisionnaire, Réfection de la chaussée de Kersauze, le 1er octobre 1925 (Archives départementales du Morbihan) «Les pierres qui ont été posées par les pêcheurs […] ont été enlevées par le raz-de-marée et dans cette chaussée se sont produites des excavations assez profondes rendant le passage très difficile».

 Source : Note de Monsieur Le Son sur les avaries au Port de Port-Lay, Ingénieur des Travaux Publics, le 4 avril 1924 « Les avaries sont bien plus importantes que vous me le signaliez: sur le parement, seuls 3 ou 4 moellons étaient sortis -ceux ci ont été dispersés. L'eau s'est engouffré par cette ouverture et a produit une très grande excavation non seulement dans le terre- plein en arrière du quai mais encore dans le quai lui même en arrière de la rangée des moellons de parements. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 97 le matin et 94 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 178

9 janvier 1924 Gâvres 1924 (5)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 10 janvier 1924 (Médiathèque de Lorient) « A Gâvres, des murets en maçonnerie ont été abattus par les flots. »

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 11 janvier 1924 (Médiathèque de Lorient) « Plusieurs murs ont été renversés par les lames. Des blocs d’un poids moyen de 50 kilos ont été projetés par la mer sur le chemin conduisant de Gâvres à Ban-Gâvres. Quelques maisons ont été inondées. Pareil phénomène n’a pas été enregistré à Gâvres depuis 1876. »

 Source : Courrier du Directeur des Travaux Hydrauliques à la Commission d’Expérience de Gâvres, 2 avril 1924 (Service Historique de la Marine) « Réparation des dégâts occasionnés par le raz-de-marée du 8 janvier 1924 au Polygone de la Marine à Gâvres. (…) les réfections proposées consistent notamment à réparer les brèches faites dans les perrés; à remplacer les revêtements en gazon des crêtes des perrés et la clôture en fil de fer barbelé du mur du parc, enfin, à établir un perré maçonné de 50 mètres de longueur pour protéger contre les affouillements l’abri blindé situé à l’Est de la clôture du parc. »

 Source : Plan d’ensemble du Polygone de Gâvres, Achèvement des travaux de réfection des digues de la Petite Mer de Gâvres entre Kersahu et la Tourelle et réparation des dégâts occasionnés par le raz-de-marée du 9 janvier 1924 aux perrés et clôtures du Polygone de Gâvres, Direction des Travaux Hydrauliques, 29 mars 1924 (Service Historique de la Marine)

 Source: Service Historique de la Marine. Devis technique du marché de gré à gré du 13 août 1924, après appel à la concurrence, passé avec Monsieur ..., Entrepreneur, pour la réfection des digues de la petite mer de Gâvres et réparation des dégâts occasionnés par le raz-de-marée du 8 janvier 1924 au polygone de la marine à Gâvres. « Article premier -Description des ouvrages- . Les travaux faisant l'objet du présent marché sont les suivants : I) Achèvement des travaux de réfection des digues de la « Petite mer de Gâvres entre Kersahu et la Tourelle » au polygone de la marine à Gâvres. […] II) Réparation des brèches faites dans les perrés existants aux emplacements qui seront désignés par l'administration. III) Remplacement des revêtements en gazon. IV) Remplacement d'une partie de la clôture du mur du parc constituée par des montants en fer zingué et du fil de fer barbelé. V) Établissement d'un perré maçonné de 50 mètres de longueur pour protéger contre les affouillements l'abri blindé situé à l'Est de la clôture du parc. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 97 le matin et 94 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 179

9 janvier 1924 Quiberon 1924 (6)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 11 janvier 1924 (Médiathèque de Lorient) « A Quiberon, le spectacle de la presqu’île est du plus impressionnant. Les chalets de la plage ont eu a souffrir de la violence du raz de marée. Au château de Beg-er-Lann, qui termine la Presqu’île, le mur d’enceinte de la propriété a été arraché ainsi que les balustres en granit de la terrasse. De gros rochers soulevés par les lames ont été projetés dans le parc anglais, dans les allées et les pelouses. Port-Haliguen a aussi souffert, des maisons ont été inondées et des canots jetés dans les terres ».

 Source : Les Nouvelles de Lorient, du Morbihan, de Bretagne et de l'Ouest, article du 13 janvier 1924 « A l'heure où la tempête du 9 janvier atteignait son maximum, le sismographe de l'observatoire du parc Saint-Maure a enregistré des conversations téléphoniques que j'ai eu avec les ports de , Le Palais, Quiberon, Etel, La Trinité-Sur-Mer, St-Pierre-Quiberon, […]. Le bilan, du sinistre se borne à des dégâts matériels qui paraissent moins importants qu'on le supposait; beaucoup de barques brisées ou avariées, cabines de bains emportées en grand nombre sur toutes les plages, caves inondées. A Quiberon, le château Turpaud a subi des dégâts assez importants‖.

 Source : SHOM Coefficient de marée : 97 le matin et 94 le soir

9 janvier 1924 Belle-Ile-en-Mer (Le Palais) 1924 (7)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 10 janvier 1924 (Médiathèque de Lorient) A Belle-Ile-en-Mer, le raz de marée s’est fait durement sentir. Pendant une demi-heure, l’océan s’est jeté furieusement à l’assaut de la côte et des ports. L’eau a couvert à demi la place de la République. Sur le quai Jacques Leblanc, près de la maison Blain, les bateaux, ont été élevés par le flot au niveau du trottoir. Sur le quai Bonnelle, inondé lui aussi tous les jeunes arbres plantés récemment ont été arrachés. Le niveau de la mer ayant soudainement monté de 15 mètres, les caves et les sous-sols des immeubles situés à proximité du port ont été inondés. […] A Sauzon…L’eau a pénétré dans plusieurs maisons »

 Source : La liberté du Morbihan, Article du 12 janvier 1924 « A Palais, toutes les maisons bordant les quais ont vu leurs sous-sols inondés. »

 Source : Les Nouvelles de Lorient, du Morbihan, de Bretagne et de l'Ouest, article du 13 janvier 1924 « A l'heure où la tempête du 9 janvier atteignait son maximum, le sismographe de l'observatoire du parc Saint-Maure a enregistré des conversations téléphoniques que j'ai eu avec les ports de Sarzeau, Le Palais, Quiberon, Etel, La Trinité-Sur-Mer, St-Pierre-Quiberon, Carnac […]. Le bilan, du sinistre se borne à des dégâts matériels qui paraissent moins importants qu'on le supposait; beaucoup de barques brisées ou avariées, cabines de bains emportées en grand nombre sur toutes les plages, caves inondées‖.

 Source : SHOM Coefficient de marée : 97 le matin et 94 le soir

9 janvier 1924 Belle-Ile-en-Mer (Sauzon) 1924 (8)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 10 janvier 1924 (Médiathèque de Lorient) A Belle-Ile-en-Mer, le raz de marée s’est fait durement sentir. Pendant une demi-heure, l’océan s’est jeté furieusement à l’assaut de la côte et des ports. L’eau a couvert à demi la place de la République. Sur le quai Jacques Leblanc, près de la maison Blain, les bateaux, ont été élevés par le flot au niveau du trottoir. Sur le quai Bonnelle, inondé lui aussi tous les jeunes arbres plantés récemment ont été arrachés. Le niveau de la mer ayant soudainement monté de 15 mètres, les caves et les sous-sols des immeubles situés à proximité du port ont été inondés. […] A Sauzon…L’eau a pénétré dans plusieurs maisons »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 97 le matin et 94 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 180

9 Janvier 1924 Belle-Ile-en-Mer (Port Maria) 1924 (9)

 Source : Rapport du subdivisionnaire sur les avaries occasionnées au môle du port de Port-Maria de Locmaria (Belle- Ile) par le raz de marée du 9 janvier 1924, 29 janvier 1924 (Archives départementales du Morbihan) « A la suite du raz de marée du 9 janvier, le musoir s’est détaché nettement du corps du môle sur une longueur de 6 mètres. A l’examen des lieux nous avons reconnu que la partie détachée du môle reposait sur le sable et son parement fait de moellons granitique tandis que la partie restante repose sur le rocher et est entièrement constituée par une maçonnerie de moellons schisteux. Par suite du courant qui se forme à chaque marée, des affouillements se produisent à la base, laissant peu à peu à nu le pied du mur et dans un raz de marée aussi violent que celui que nous venons de subir, il n’est pas étonnant que cette partie construite sur le sable ait été entrainée ; nous avons du reste appris que cette partie a été reconstruite plusieurs fois… »

 Source : Profil en long et profil en travers du Môle de Port-Maria suite aux avaries occasionnées par le raz de marée du 9 janvier 1924, Le Palais, 29 janvier 1924 (Archives Départementales du Morbihan)

 Source : Plan des lieux de Port-Maria suite aux avaries occasionnées par le raz de marée du 9 janvier 1924, le Palais, 29 janvier 1924 (Archives Départementales du Morbihan)

 Source : Réponse du Sous-Secrétaire d’Etat à monsieur le Préfet du Morbihan concernant des avaries causées aux ouvrages des ports maritimes par le raz de marée du 9 janvier 1924, 6 mars 1924 (Archives Départementales du Morbihan) « En ce qui concerne le port de Locmaria (Belle-Ile) dont le môle long de 25 mètres a été démoli sur une longueur de 6 mètres, les ingénieurs font connaître dans un rapport complémentaire des 29 janvier et 4 février derniers que l’on pourrait, sans inconvénient, pour la sécurité du port, achever la démolition de la partie endommagée… »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 97 le matin et 94 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 181

9 janvier 1924 Hoëdic 1924 (10)

 Source : Archives départementales du Morbihan : Lettre du gardien du phare à l'Ingénieur, le 15 janvier 1924 «Je tiens à vous prévenir que nous avons eu dans la nuit du 8 au 9, quelques petits dégâts. Un bout du mur du vivier, c'est à dire de l'escalier attenant au quai du phare, aux portes de débarquement, à l'échelle en cuivre, a été enlevé par la mer. Ainsi que le bausoir, servant à élaguer le pétrole a été descellé. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 97 le matin et 94 le soir

9 janvier 1924 Carnac 1924 (22)

 Source : Ouest-Eclair, article du 11 janvier 1924 « Nous avons téléphoné aujourd'hui dans 1a plupart des ports côtiers morbihannais pour connaître le bilan approximatif des dommages causés par la formidable lame qui a bouleversé le littoral de l'Atlantique. (…) A Carnac, plusieurs marais salants ont été en partie submergés. A Carnac-Plage, les cabines de bains ont été emportées; c'est d'ailleurs le sort de presque tous ces abris légers (…) ».

 Source : SHOM Coefficient de marée : 97 le matin et 94 le soir

9 janvier 1924 La Trinité-sur-Mer 1924 (11)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 10 janvier 1924 (Médiathèque de Lorient) « A La Trinité, notamment l’eau a submergé le boulevard des Américains, occasionnant des dégâts importants. Des maisons sur les quais ont été inondées. L’eau a pénétrée brusquement au poste des douanes et le brigadier de service, M. Corairié, ayant de l’eau jusqu’à la ceinture dût s’arc-bouté contre la porte du corp de garde pour empêcher les lames de pénétrer dans la pièce où il se trouvait prisonnier. »

 Source: Les Nouvelles de Lorient, du Morbihan, de Bretagne et de l'Ouest, article du 13 janvier 1924 « A l'heure où la tempête du 9 janvier atteignait son maximum, le sismographe de l'observatoire du parc Saint-Maure a enregistré des conversations téléphoniques que j'ai eu avec les ports de Sarzeau, Le Palais, Quiberon, Etel, La Trinité-Sur-Mer, St-Pierre- Quiberon, Carnac […]. Le bilan, du sinistre se borne à des dégâts matériels qui paraissent moins importants qu'on le supposait; beaucoup de barques brisées ou avariées, cabines de bains emportées en grand nombre sur toutes les plages, caves inondées. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 97 le matin et 94 le soir

9 janvier 1924 Sarzeau 1924 (12)

 Source : Les Nouvelles de Lorient, du Morbihan, de Bretagne et de l'Ouest, article du 13 janvier 1924 « A l'heure où la tempête du 9 janvier atteignait son maximum, le sismographe de l'observatoire du parc Saint-Maure a enregistré des conversations téléphoniques que j'ai eu avec les ports de Sarzeau, Le Palais, Quiberon, Etel, La Trinité-Sur-Mer, St-Pierre-Quiberon, Carnac […]. Le bilan, du sinistre se borne à des dégâts matériels qui paraissent moins importants qu'on le supposait; beaucoup de barques brisées ou avariées, cabines de bains emportées en grand nombre sur toutes les plages, caves inondées. »

 Source: Mairie de Sarzeau. Délibération du Conseil Municipal du 9 mars 1924 « Port Saint-Jacques – MMr Le Turc et Simon propose au Conseil de demander à Mr le Préfet de faire hâter les travaux de déroctage intérieur et extérieur du Port de St-Jacques, ainsi que le prolongement du petit môle qui se trouve dans ce port et qui sert d’abri aux bateaux de nos pêcheurs, travaux urgents pour lesquels tous les fonds nécessaires ont déjà été votés et toutes études faites. Ils rappellent que le chemin d’accès à ce port a été ravagé par le raz de marée du 7 janvier dernier et ils estiment qu’il sera nécessaire pour sa complète réfection, d’acheter à divers propriétaires riverains quelques arpents de terrain. De plus, ils demandent que pour cette réfection de chemin la commune participe à la subvention accordée par l’Etat aux sinistrés du raz de marée du 7 janvier. Le Conseil accepte à l’unanimité la proposition de MMr Le Turc et Simon, décide la participation financière de la commune dans les dépenses de réfection du chemin d’accès au Port de Saint-Jacques et demande à l’Etat une subvention aussi élevée que possible sur le crédit voté pour réparer les dégâts du raz de marée.

 Source : SHOM Coefficient de marée : 97 le matin et 94 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 182

9 janvier 1924 1924 (13)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 10 janvier 1924 (Médiathèque de Lorient) « Le long de la presqu’île de Rhuys et jusqu’à Damgan, on a eu également à déplorer des dégâts de diverses importances. A l’Est de Damgan, les effets du raz de marée ont été moins sensibles de même que dans le Golfe du Morbihan‖.

 Source : SHOM Coefficient de marée : 97 le matin et 94 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 183

Tempête du 9 janvier 1924 Article de presse (Source : Médiathèque de Lorient)

Source : - Le Nouvelliste du Morbihan

Le Nouvelliste du Morbihan, article du 10 janvier 1924

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 184

Le Nouvelliste du Morbihan, article du 11 janvier 1924

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 185

Ouest-Eclair, article du 11 janvier 1924 « Sur le littoral du Morbihan «LORIENT, 10 janvier. — (De notre correspondant particulier). — Comme intensité, le raz de marée du 9 janvier rappelle celui de 1899, donc une violence moyenne. Il n'en avait pas été de même de er celui du 1 janvier 1877 on 1879 qui ravagea littéralement notre littoral. Nous avons téléphoné aujourd'hui dans 1a plupart des ports côtiers morbihannais pour connaître le bilan approximatif des dommages causés par la formidable lame qui a bouleversé le littoral de l'Atlantique. De Palais (Belle-Ile-en-Mer) on nous signala que l'eau a envahi un certain nombre de caves sur les quais, et que des barques ont à souffrir. A Sarzeau et à Saint-Gildas, peu de dommages. A Carnac, plusieurs marais salants ont été en partie submergés. A Carnac-Plage, les cabines de bains ont été emportées; c'est d'ailleurs le sort de presque tous ces abris légers. »

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 186

26 et 27 novembre 1924 Larmor Plage 1924 (14)

 Source : rapport du Subdivisionnaire, pour la demande de crédit pour les réparations des avaries causées aux cales de Larmor et de Gâvres par la tempête du 27 Novembre 1924, 15 décembre 1924 (Archives Départementales du Morbihan) « La violent tempête qui a sévi sur la région de Lorient dans la nuit du 26 au 27 novembre dernier, a causé d’assez graves avaries à l’une des cales de Larmor et à la cale de Gâvres. La cale de Larmor qui sert habituellement à l’accostage des vedettes de la Compagnie Port-Louisienne a été démolie sur toute sa largeur, sur 10 m. environ de longueur et 0,30 à 1m. de hauteur, entre les cotes +2,50 et + 4,00 mètres. Tous les moellons qui composaient la maçonnerie dans la zone correspondante ont été enlevés. La balise située à l’extrémité de la cale a été de même sapée par la base et emportée par la mer. […] »

 Source : SHOM Coefficient de marée : le 26 novembre 1924: 99 le matin et 103 le soir le 27 novembre 1924: 106 le matin et 107 le soir

26 et 27 novembre 1924 Lorient 1924 (15)  Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 28 novembre 1924 (Médiathèque de Lorient) « Nous sommes, en ce moment, en période de grandes marées, cotées pour mercredi à 52, pour jeudi à 53.Poussé par le vent du sud-est, le flot monta dans l’après-midi et surtout dans la nuit, bien au-dessus de son état normal de haute mer et il est à noter que dans l’après midi, deux personnes, un homme et une dame, qui s’étaient aventurés jusqu’au bout de l’estacade, se trouvèrent prisonniers du flot et attendirent plusieurs heures avant de pouvoir regagner la ville, car l’estacade était totalement recouverte. Dans la nuit surtout, la criée et la plupart des magasins des mareyeurs se trouvèrent submergés et il y eut quelques dégâts. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : le 26 novembre 1924: 99 le matin et 103 le soir le 27 novembre 1924: 106 le matin et 107 le soir

26 et 27 novembre 1924 Gâvres 1924 (16)

 Source : rapport du Subdivisionnaire, pour la demande de crédit pour les réparations des avaries causées aux cales de Larmor et de Gâvres par la tempête du 27 Novembre 1924, 15 décembre 1924 (Archives Départementales du Morbihan) « La violent tempête qui a sévi sur la région de Lorient dans la nuit du 26 au 27 novembre dernier, a causé d’assez graves avaries à l’une des cales de Larmor et à la cale de Gâvres. […] La cale de Gâvres qui sert à l’accostage de la vedette faisant le service des passagers et marchandise de Port-Louis à Gâvres, a été également fortement ébranlée. Elle tend à s’ouvrir et il est fort à craindre qu’une prochaine tempête ou même simplement une forte mer n’achève la ruine de sa partie basse (cote +100 à +200) sur 7 à 8 m. de longueur, la rendant ainsi inaccessible à basse mer et dangereuse à mi-marée. […]»

 Source : SHOM Coefficient de marée : le 26 novembre 1924: 99 le matin et 103 le soir le 27 novembre 1924: 106 le matin et 107 le soir

26 et 27 novembre 1924 1924 (17)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 29 novembre 1924 (Médiathèque de Lorient) « Sous l’influence inouïe de la tornade soufflant du sud, les eaux de la rivière d’Auray refluèrent vers Tréauray, inondant tout sur leur passage. Très rapidement, les quais de Saint-Goustan furent submergés ; les champs et prairies bordant la rivière furent également recouverts en un clin d’œil par les eaux. Au niveau de la « Terre-Rouge », on ne distinguait plus qu’une immense nappe liquide aux lieux et place de la vaste prairie, propriété de M. Audemard, laquelle battue par les vents, prenait l’aspect d’une mer démontée, moutonnée d’écume. Le clapot des eaux se percevait de fort-loin. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : le 26 novembre 1924: 99 le matin et 103 le soir le 27 novembre 1924: 106 le matin et 107 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 187

26 et 27 novembre 1924 Sarzeau 1924 (18)

 Source : Mairie de Sarzeau. Délibération du Conseil Municipal du 18 janvier 1925 « Canalisation de l’étang de Penvins à la mer – Mr le maire expose au Conseil que chaque année, lors des grandes pluies, les eaux de l’étang de Penvins débordent et inondent les terres avoisinantes, causant ainsi des dégâts importants. La canalisation actuelle ne peut pas suffire pour amener les eaux de cet étang à la mer. Il est nécessaire de créer une deuxième canalisation (…) ». Protection de Banastère contre la mer – Mr Le Bœuf expose au Conseil la situation critique du village de Banastère, constamment exposé aux envahissements de la mer et qui a subi des dégâts lors des tempêtes de novembre et décembre derniers. Le Conseil prie l’Administration des Ponts et Chaussées de voir sur place les travaux nécessaires pour protéger le village de Banastère, d’établir un projet indiquant le montant des travaux, la subvention qui pourrait être accordée par l’Etat et la part qui incomberait à la commune.

 Source : Rapport du Subdivisionnaire suite à la demande du Conseil Municipal de Sarzeau concernant la réparation de la digue de Banastère en Sarzeau, 18 février 1925 (Archives Départementales du Morbihan) « par délibération en date du 18 janvier dernier, le conseil municipal de la commune de Sarzeau signale « la situation critique du Village de Banastère, constamment exposé aux envahissements de la mer, et qui a subi des dégâts lors des tempêtes de novembre et décembre dernier ». […] Les dégradations, dont se plaint le conseil municipal de Sarzeau, se produisent chaque fois qu’une tempête correspond avec une grande marée de vive eau; généralement ces dégradations pourraient être évitées, si la digue actuelle était un peu entretenue par les intéressés. »

 Source : Rapport du Subdivisionnaire suite à la demande du Conseil Municipal de Sarzeau concernant la réparation de la digue de Banastère en Sarzeau, 18 février 1925 (Archives Départementales du Morbihan) « par délibération en date du 18 janvier dernier, le conseil municipal de la commune de Sarzeau signale « la situation critique du Village de Banastère, constamment exposé aux envahissements de la mer, et qui a subi des dégâts lors des tempêtes de novembre et décembre dernier ». […] Les dégradations, dont se plaint le conseil municipal de Sarzeau, se produisent chaque fois qu’une tempête correspond avec une grande marée de vive eau ; généralement ces dégradations pourraient être évitées, si la digue actuelle était un peu entretenue par les intéressés. »

 Source : Mairie de Sarzeau. Délibération du Conseil Municipal du 29 mars 1925 « Pétition des habitants du Roaliguen – Lecture est donnée au Conseil de la pétition suivante des habitants du village du Roaliguen et des riverains intéressés. A Monsieur le Maire de Sarzeau, les soussignés intéressés à la protection des terrains en bordure de la mer du village du Roaliguen, Considérant les déprédations et dommages causés par les derniers mauvais temps et la menace constante de la mer contre ce rivage, Demandent à l’Administration, c’est à dire, à la Commune, au Département et à l’Etat, de bien vouloir les aider dans les travaux à accomplir pour la protection de leurs terrains, Se proposent, dans le cas où l’administration déciderait de leur venir en aide, de se réunir en association syndicale conformément à la loi du 22 décembre 1888. Le Conseil donne un avis très favorable à cette pétition, demande à Mr le Préfet d’en saisir l’Administration compétente qui voudra bien établir un projet des travaux à exécuter et indiquer la part contributive de chacune des collectivités intéressées. Sur la proposition de Mr le Maire, le Conseil renouvelle en délibération prise le 18 janvier dernier sur l’initiative de Mr le Bœuf, au sujet des travaux à exécuter pour protéger le village de Banastère contre la mer et demande que soit hâtée l’étude de ce projet. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : le 26 novembre 1924: 99 le matin et 103 le soir le 27 novembre 1924: 106 le matin et 107 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 188

Tempête des 26 et 27 novembre 1924 Article de presse (Source : Médiathèque de Lorient)

Source : - Le Nouvelliste du Morbihan Le Nouvelliste du Morbihan, article du 28 novembre 1924

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 189

Le Nouvelliste du Morbihan, article du 29 novembre 1924

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 190

28 et 29 décembre 1924 Ploemeur 1924 (19)

 Source : Lettre d’un particulier à Monsieur l’Ingénieur des Ponts et Chaussées, 12 janvier 1924 (Archives Départementales du Morbihan) « Monsieur l’ingénieur, Nous avons l’honneur de vous confirmer notre conversation du 17 courant relatif aux dégâts occasionnées par le raz de marée sur notre chantier du môle de Lomener. »

 Source : SHOM Coefficients des marées :

Le 28 décembre 1924 : 106 le matin et 105 le soir Le 29 décembre 1924 : 103 le matin et 100 le soir

28 et 29 décembre 1924 Quéven 1924 (20)

Source: Service Historique de la Marine - Note pour le Directeur des Travaux Hydrauliques.

« J'ai l'honneur d'attirer votre attention sur l'état du perré en pierres sèches soutenant la route qui conduit à la poudrière du Mentec. Ainsi que je vous le signalais dans ma lettre du 19 janvier 1925, l'entretien de cette route est très « difficultueuse » en raison du mauvais état du perré qui, baigné à chaque marée, se désagrège petit à petit. Depuis longtemps, la marine n'y a effectué aucune réparation et dans cette même lettre du 19 janvier 1925, je vous signalais le mauvais état du perré désagrégé par la tempête et qui s'il n'était réparé, pouvait occasionner de graves dégâts. Cet état n'a fait que s'aggraver: des fissures et éboulements se sont produits et la route menace de s'effondrer d'un moment à l'autre. »

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 191

28 et 29 décembre 1924 Gâvres 1924 (21)

 Source : Plan des réparations des dégâts causés au Polygone de Gâvres par les tempêtes des 28 et 29 décembre 1924 – Direction des Travaux Hydrauliques – Port de Lorient – 8 janvier 1925, Service Historique de la Marine Mur de l’enclos, côté Mer : - partie à rejointoyer sur 30 mètres - Chapeau du mur à reconstruire sur 65 m - Mur à réparer sur 40 m - Risberme à reconstruire sur 12 m - Perré à reconstruire sur 36 m et plus loin sur 24 m (à l’Ouest de l’Enclos)

 Source : Service Historique de la Marine Devis technique du marché de gré à gré du 23 mars 1925, après appel à la concurrence, passé avec Monsieur Pelherbe, Entrepreneur, pour les réparations des dégâts occasionnées par les tempêtes récentes. « Article premier -Description des ouvrages- . Les travaux faisant l'objet du présent marché sont les suivants : I) Démolition et reconstruction en maçonnerie de moellons au mortier de ciment de la crête du mur du parc de Gâvres sur 65m00 de longueur environ, 0m40 de hauteur, épaisseur 0m60 environ. II) Démolition et reconstruction en béton de ciment de la risberne du mur du parc sur 12m00 de longueur environ. »

 Source : SHOM Coefficients des marées :

Le 28 décembre 1924 : 106 le matin et 105 le soir Le 29 décembre 1924 : 103 le matin et 100 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 192

24 février au 2 mars 1925 Quiberon 1925 (1)

 Source : Rapport du subdivisionnaire, Réparation du brise-lames, Port de Port-Maria de Quiberon, le 3 mars 1925 (Archives départementales du Morbihan) «Une forte tempête a sévi sur les côtes de Bretagne du 24 février au 2 mars qui a eu pour résultat la démolition du parement extérieur du brise-lames sur une longueur de 18 m à partir de 34m de l'axe du musoir nord, sur une hauteur de 7m de la côte (1,50) à la cote (8,50) et sur une épaisseur moyenne de 1m ce qui donne un cube de démolition de 126 m3.»

 Source : SHOM Coefficients des marées :

Le 24 février 1925 : 109 le matin et 109 le soir Le 25 février 1925 : 107 le matin et 105 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 193

31 décembre 1925 Séné 1925 (2)   Source : Ouvrage de Yannic Rome, Le Passage de Saint-Armel – Séné, Liv’Editions, 2010 ―En 1824, par une ordonnance royale en date du 7 juillet, Edouard Lorois, qui sera par la suite préfet du Morbihan, obtient la concession de 100 ha du domaine maritime entre Villeneuve et Bilherbon. L’ordonnance précise que ―l’endigage et le dessèchement de l’anse du Bill devront être terminés en trois ans‖ (...). En 1901, l’ensemble est acheté par le banquier Rohling. Le polder est alors fermé par deux digues. La plus grande relie la Pointe du Bill à l’îlot de Béchit, et la petite unit cet îlot à la presqu’île de Villeneuve. (...). La digue entre la Pointe de Villeneuve et la Pointe du Bill est démolie par la tempête du 21 décembre 1925‖   Source : Archives départementales du Morbihan : Rapport du subdivisionnaire sur la rupture de la digue de Bilherbon, le 23 janvier 1926 «Nous avons constaté que la digue en question est effectivement emportée en son milieu sur une longueur d'une quinzaine de mètres et qu'en d'autres points, elle est en mauvais état. Le flot entre maintenant librement dans l'anse».

 Source : Archives départementales du Morbihan : Lettre du Président de l'Association Syndicale autorisée du lais de mer de Bilherbon à Monsieur le Préfet du Morbihan, en Novembre 1934 «L'association a été crée [...] en vue de la restauration d'ouvrage de défense contre la mer qui, au cours d'une violente tempête du 31 décembre 1925 avait envahi 150 hectares de terres et coupé en partie les communications entre le bourg de Séné et le passage de Saint-Armel. »

 Source : Archives départementales du Morbihan : Rapport de l'Ingénieur en Chef pour l'Association Syndicale de Bilherbon, le 29 juin 1935 «Seules les marées exceptionnelles, les raz de marée du genre de celui de 1925 seraient à défaut de la digue, susceptibles de surmonter la chaussée actuelle […]. Les eaux de la marée exceptionnelle de 1925 auraient submergé sur 0m50 environ, le seuil de l'entrée de la cour de la ferme de Bilherbon et atteint la cote (II, 63) de l'appui de la fenêtre d'un bâtiment en ruine à gauche de la cour de la ferme. D'autres témoins ont accusé qu'au point où le ruisseau existant au Nord de la ferme traverse le I.C.99, les eaux avaient atteint 0m50 au-dessus de l'ancienne route, Monsieur, a indiqué que les eaux atteignaient au poitrail d'un cheval. Ces observations sont sensiblement en accord avec les dessins du service vicinal et suivant lesquels la cote atteinte par les eaux aurait été de 0m65 au dessus de l'ancienne chaussée, mais elles ne concordent pas avec les indications de MM.Pleybert et qui accusent un niveau supérieur de 0m80 environ. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 80 le matin et 79 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 194

31 décembre 1925 (suite) Séné 1925 (2)   Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 7 janvier 1927

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 195

Fin 1925 1925 (3)

 Source : Rapport du subdivisionnaire de s Ponts et Chaussées concernant la réparation des avaries survenues à la cale des sables par les dernières tempête de l’hiver 1925, Lorient, le 14 janvier 1926 (Archives Départementales du Morbihan) « Les violentes tempêtes du Sud qui ont sévi sur notre littoral vers la fin de l’année 1925 ont produit diverses dégradations, d’importances variables, aux ouvrages de notre service. Pour la remise en état de la plupart de ces ouvrages, les crédits d’entretien ont été suffisants. Mais des avaries assez sérieuses se sont produites à la cale des Salles, sur le littoral de la commune de Riantec. Le musoir de cette cale a été démoli sur environ 5 mètres de longueur. »

15 mars 1927 Belle-Ile-en-Mer (Le Palais) 1927 (1)  Source : Note de M. Le Son, Subdivisionnaire, à M. l'Ingénieur, le 16 mars 1927 (Archives Départementales du Morbihan) «Je viens d'apprendre par téléphone qu'à la suite de la tempête d'Est survenue hier, le môle de Le Palais a été très éprouvé. Il serait démoli sur une douzaine de mètres de long, 2m de haut et 1m de profondeur et plusieurs parties menacent ruine.»

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 15 mars 1927: le matin:60, l’après-midi : 66

9 novembre 1927 Gâvres 1927 (2)

 Source : Service Historique de la Marine (Note de l’Ingénieur Général Patard, Président de la Commission d’expérience de Gâvres pour la Direction des Travaux Maritimes du Port de Lorient)

« La Commission de Gâvres signale à la Direction des Travaux Maritimes de Lorient que le perré de béton de protection du Polygône a subi hier, à hauteur de l’abri blindé, de très importantes dégradations. Sur une longueur de près de 10 mètres, entre l’abri blindé et le Parc de Gâvres, le perré dans toute sa hauteur a été complètement isolé de la dune par les affouillements de la mer ; la dune a été affouillée derrière cette partie du perré sur une profondeur qui dépasse 1 mètre par endroits. La partie du perré ainsi isolée et, fendue à ses extrémités, est menacée d’être emportée par la mer. Les affouillements de la mer semblent se continuer d’ailleurs sur une plus grande longueur dans la partie inférieure du perré fondé sur le sable. La mer affouille également le perré dans la partie construite cette année à son extrémité Est, et assez fortement la dune dans la partie non protégée qui prolonge ce perré. Le service du Polygone a immédiatement entrepris de refaire des remblais de glaise. La Commission demande à la Direction des Travaux Maritimes de bien vouloir, après examen de la nature des dégâts, faire procéder sans délai aux travaux de réfection les plus urgentes pour assurer la consolidation du perré et la protection de la dune. Il y aurait peut-être lieu d’utiliser dès maintenant une protection supplémentaire en pieux ou en rails en bordure du perré…» .

 Source : SHOM Coefficients des marées : 109 le matin et 111 le soir

8 et 9 novembre 1927 Belle-Ile-en-Mer 1927 (3)  Source : Rapport du Subdivisionnaire, Avaries survenues au mur de quai à la suite des tempêtes des 8-9 novembre, Demande d'ouverture de Crédit, le 17 novembre 1927 (Archives départementales du Morbihan) «Comme conséquence des tempêtes provoquées par vent d'Est et survenues ces jours derniers, des avaries assez sérieuses ont été occasionnées au mur de quai de Sauzon. Ce mur, de construction déjà ancienne, servant de soutènement à la chaussée des quais, assez étroite en cette partie, a été démoli sur 10 mètres environ de long et sur une hauteur moyenne de 3 mètres. L'avarie ne résulte pas uniquement de l'effet de la mer mais surtout des chocs répétés d’un bateau en déchargement amarré au quai […].»

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 8 novembre 1927: le matin:100, l’après-midi : 105 Le 9 novembre 1927: le matin:109, l’après-midi : 111

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 196

22 et 23 mars 1928 Larmor-Plage 1928 (1)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 24 mars 1928 (Médiathèque de Lorient) « A Larmor, le perré protégeant l’ancienne usine Bourgeois, a été en grande partie démoli. L’eau a envahi les terres.»

 Source : Demande du Conseil Municipal, Réparation de la cale et du quai de Larmor, le 19 octobre 1928 (Archives départementales du Morbihan) « Par une délibération du 15 juillet 1928 le Conseil Municipal de Larmor-Plage considérant que la cale et le quai de Larmor qui ont été gravement endommagés au cours de la tempête qui a sévi sur la région dans la nuit du 23 au 24 mars dernier se trouvent actuellement dans un état lamentable. Considérant que la circulation sur la cale et sur le quai devient sinon impossible tout au moins fortement contrariée étant donné que la plus grande partie du pavage a été démolie sous l'effort de la tempête […]. Nous avons constaté que non seulement le terre-plein pavé, improprement appelé quai de Larmor, situé au droit de l'ancienne usine Bourgeois, qui a été complètement bouleversée, ainsi que la forme du sable sur laquelle il reposait et qui n'existe plus, toutes les cales de Larmor ont eu à souffrir des tempêtes de Mars dernier. »

 Source : Service Historique de la Marine Note du 26 Mars 1928 du capitaine de Corvette Tuauden pour Monsieur le Capitaine de Frégate, Chef d'Etat-Major à Lorient. « J'ai l'honneur de faire connaître à Monsieur le Capitaine de Frégate cher d’État-major, que la tempête de la nuit du 22 au 23 mars a occasionné des dégâts aux ouvrages ci-après du littoral : […] 3°- Loqueltas : Brèches creusées dans le mur de protection sur deux longueurs de 7 et 15 mètres (=22 mètres).»

 Source : Service Historique de la Marine Rapport du 24 mai 1928 de l'Ingénieur des Travaux Maritimes Principal pour le Service Central des Travaux Maritimes- Bureaux Administratif et Technique. « La tempête du 22 au 23 mars a occasionné des dégâts à quelques ouvrages du littoral ; les réparations qui en résultent nous paraissent devoir être entreprises avant l'automne prochain […]. Les réparations à effectuer sont mentionnées ci-après : […] C- Loqueltas : Éboulement d'un mur de soutènement à pierres sèches devant les ouvrages du feu-chercheur de Loqueltas. »

 Source : Service Historique de la Marine – Profil du mur de soutènement des ouvrages du feu chercheur de Pièce jointe au Bordereau des Prix du 30 juin 1928 de l'entrepreneur J.Bertin, vu et vérifié par l'Ingénieur des Travaux Maritimes Principal Thébaud et adopté par le Directeur des Travaux Maritimes de Larminat.

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 22 mars 1928 : 101 le matin et 107 le soir Le 23 mars 1928: 110 le matin et 113 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 197

22 mars 1928 Lorient 1928 (2)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 24 mars 1928 (Médiathèque de Lorient) « La mer dépassant le niveau prévu, a débordé, à Lorient sur l’estacade et aussi à la Côte d’Alger. ».»

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 22 mars 1928 : 101 le matin et 107 le soir

22 mars 1928 Groix 1928 (3)  Source: Rapport du subdivisionnaire, Avaries survenues au môle à la suite des tempêtes de Mars. Demande d'ouverture de crédit, le 2 avril 1928 (Archives départementales du Morbihan) «Les tempêtes de fin Mars provoquées par fort vent de S.O ont occasionné aux ouvrages maritimes exposés à ces vents des dégâts assez sérieux. Le plus éprouvé des ouvrages de notre service est le môle de Locmaria (Ile de Groix) qui a été ébranlé sur une bonne partie de sa longueur laissant apparentes de nombreuses fissures tant sur les parements que sur le cantelage. De plus le parement intérieur en moellons granitiques avec tablette en pierre de taille a été démoli sur une longueur de 26 mètres, une hauteur de 2 mètres et une profondeur de 0 mètre 80. Le chemin d'accès au môle qui était construit sur le rocher, bétonné et maintenu par un mur de soutènement a été détruit entièrement sur une dizaine de mètres.»

 Source : SHOM Le 22 mars 1928: 101 le matin et 107 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 198

22 mars 1928 Gâvres 1928 (4)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 24 mars 1928 (Médiathèque de Lorient) « A Gâvres, le mur de protection du parc d’artillerie de la commission d’expériences, a été démoli. »

 Source : Note de l’Ingénieur Général Patard, Président de la Commission d’expérience de Gâvres pour la Direction des Travaux Maritimes du Port de Lorient (Service Historique de la Marine)

Dégâts causés par la tempête au perré de l’abri blindé

 Source : SHOM Coefficients des marées : 107 le matin et 110 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 199

22 et 23 mars 1928 (Suite) Gâvres 1928 (4)

 Source : Service Historique de la Marine Note du 26 Mars 1928 du capitaine de Corvette Tuauden pour Monsieur le Capitaine de Frégate, Chef d'Etat-Major à Lorient. « J'ai l'honneur de faire connaître à Monsieur le Capitaine de Frégate cher d’État-major, que la tempête de la nuit du 22 au 23 mars a occasionné des dégâts aux ouvrages ci-après du littoral : 1°- Fort de Gâvres : Mur de protection de la batterie de droite démoli sur une longueur de 5 mètres- Éboulis des terres sur une profondeur de 4 mètres. Le ciment de la flèche d'entrée de la même batterie est enlevé. Le mur de protection du projecteur chercheur est démoli sur une longueur de 10 mètres, les pieux en ciment armé de la clôture de ce protecteur ont été arrachés. »

 Source : Service Historique de la Marine Rapport du 24 mai 1928 de l'Ingénieur des Travaux Maritimes Principal pour le Service Central des Travaux Maritimes- Bureaux Administratif et Technique. « La tempête du 22 au 23 mars a occasionné des dégâts à quelques ouvrages du littoral ; les réparations qui en résultent nous paraissent devoir être entreprises avant l'automne prochain […]. Les réparations à effectuer sont mentionnées ci-après : A- Fort-Puce (Presqu'île de Gâvres) : Éboulement d'un perré de protection sur 10 mètres de longueur. B- A Feu-chercheur (Presqu'île de Gâvres) : Réfection du perré de soutènement en face du feu chercheur. »

 Source : Service Historique de la Marine Pièce jointe au Bordereau des Prix du 28 juin 1928 de l'entrepreneur Jammet, vu et vérifié par l'Ingénieur des Travaux Maritimes Principal Thébaud et adopté par le Directeur des Travaux Maritimes de Larminat.

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 22 mars 1928 : 101 le matin et 107 le soir Le 23 mars 1928: 110 le matin et 113 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 200

1928 (5) 22 mars 1928 Belle-Ile-en-Mer (Le Palais)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 24 mars 1928 (Médiathèque de Lorient) « A Palais (Belle-Ile) les quais ont été submergés, des caves ont été inondées…»

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 22 mars 1928 : 101 le matin et 107 le soir

22 mars 1928 Sarzeau 1928 (6)

 Source : Rapport du Subdivisionnaire sur la protection contre la mer du village du Roaliguen et du chemin d’accès au port Saint Jacques, 2 juin 1928 (Archives Départementales du Morbihan) « Par délibération du 7 mai dernier le Conseil Général du Morbihan : « Considérant que les envahissements successifs et de plus en plus marqués de la mer, notamment lors de la marée d’équinoxe de mars 1928, menacent d’engloutir un village de Sarzeau, le Roaliguen, et de détruire le chemin d’accès au port de Saint Jacques, dans la même commune. » »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 22 mars 1928 : 101 le matin et 107 le soir

22 mars 1928 Le Tour du Parc 1928 (7)

 Source : Rapport du Subdivisionnaire sur la protection du littoral à Pencadénic en Tour du Parc en réponse à la demande de M.Baudrier Fernand, 5 mai 1928 (Archives Départementales du Morbihan) « Le 2 avril dernier, M.le Préfet transmet à notre service pour examen et avis une lettre du 30 mars dernier de M.Baudrier Fernand, demeurant 10 bis Avenue Marigny à Vincennes, qui signale que lors de la grande marée de mars, la mer a envahi le village de Pencadénic et sa propriété. M.Baudrier déclare que ses digues ont bien résisté et qu’il n’y a d’ailleurs eu que peu de dégâts, mais que des mesures immédiates doivent être prises « pour donner la plus grande sécurité efficace au cas, ce qui est probable, où pareille tempête se reproduirait. » Il ajoute qu’il est décidé quant à lui, à faire tout son devoir en « renforçant encore la résistance d’une partie de sa digue (dite sous Fosse) avec des poteaux de mine qu’il enfoncera à 10 ou 15 mètres environ de sa base et il demande pour ce faire la marche à suivre pour obtenir l’autorisation nécessaire. En ce qui concerne la défense du village de Pencadénic, nous reconnaissons qu’en défendant sa propriété M.Baudrier assure par cela même la protection du village, soit à l’entrée de l’Etier de où, par grosse mer, l’eau franchit le remblai insuffisant et se répand dans Pencadénic. Il reste un point critique de la côte, qui se trouve côté Nord du village, soit à l’entrée de l’Etier de Caden où, par grosse mer, l’eau franchit le remblai insuffisant et se répand dans Pencadénic. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 22 mars 1928 : 101 le matin et 107 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 201

22 mars 1928 Damgan 1928 (8)

 Source : Avis de l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées sur les dégâts causés par la tempête du 22 mars 1928, Vannes, le 14 mai 1928 (Archives Départementales du Morbihan) « M. Le Huede, propriétaire de la digue emportée sur une longueur de 220 mètres au cours de la grande marée de Mars dernier. »

 Source : Rapport du subdivisionnaire suite à la communication de M. Le Maire de Damgan sur la défense du village de Pénerf, Vannes, le 9 avril 1929 ‘Archives Départementales du Morbihan) « Par rapport du 8 mai 1928 en suite à des dégâts causés par le raz de marée à la section de Pénerf… »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 22 mars 1928 : 101 le matin et 107 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 202

Tempête du 22 mars 1928 Article de presse (Source : Médiathèque de Lorient)

Source : - Le Nouvelliste du Morbihan

Le Nouvelliste du Morbihan, article du 23 mars 1928

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 203

5 décembre 1929 Lorient 1929 (1)

 Source : Rapport de l’Ingénieur T.P.E. sur les effets des dernières tempêtes dans les bassins du Port, 4 janvier 1930 (Archives Départementales du Morbihan) « Nous arrivons maintenant à la matinée du 5 décembre. Le 4 décembre la tempête s’était calmée mais dans la soirée le baromètre baissait d’une façon continue laissant prévoir pour la suite pour la nuit ou la matinée du lendemain une forte tempête. En effet la tempête s’éleva vers 23h et se transforma en un véritable ouragan de 5h30 à 8h. Le baromètre tomba à 741 m/m. Le vent qui avait soufflé jusqu’à 5h environ du Sud-Ouest passa brusquement au Sud Sud-Est et sensiblement au moment de la pleine mer qui avait lieu à 5h44. […] A la suite des avaries causées aux ouvrages de défense des quais deux procès-verbaux ont été dressés par la S.P.P.L. : un à l’armateur du « Furet » l’autre à celui du « Frégate ».

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 5 décembre 1929 : 64 le matin et 61 le soir

5 décembre 1929 Damgan 1929 (2)

 Source : Extrait du registre de délibération du conseil municipal, mairie de Damgan, 15 novembre 1930 (Archives Départementales du Morbihan) « M. le président fait connaitre à l’assemblée que deux subventions pour les dégâts causés par les calamités publiques survenues en 1929 ont été accordées à la Commune ; l’une de 8000 frs pour le chemin de la dune ; l’autre de 15000 francs pour le chemin de Pénerf à Damgan. Ce qui porte à 25000 la somme allouée pour ce dernier chemin, en tenant compte des 10000 francs accordés précédemment. Il expose que les travaux à exécuter constituent une défense contre les ravages de la mer, il y aurait lieu d’en confier la direction à M. Le Net, ingénieur TPE (Service des Ponts et Chaussés) chargé de la surveillance des côtes de nos régions. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 5 décembre 1929 : 64 le matin et 61 le soir

Février 1930 Pénestin 1930 (1)

 Source : Lettre du propriétaire du Branzais de la commune de Pénestin à Monsieur l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, Vannes le 6 décembre 1930 (Archives Départementales du Morbihan) « Monsieur, Je suis allé à ma propriété du Branzais, commune de Pénestin, sise entre le Bourg de Pénestin et le village de Tréhiguiers. Là, on m’a dit que vous étiez venu au commencement d’Octobre dernier, relever des plans à l’effet d’édifier une barrière de protection, destinée à éviter que la mer morde plus avant dans les terres, et n’y compromette davantage la route de communication de Tréhiguiers à Pénestin. Vous avez dû constater que ma propriété a été très sérieusement endommagée ; non seulement une bande de terre de 6 à 8 mètres environ, m’a été enlevée tout le long du rivage, mais les murs de protection qui garantissaient la maison d’habitation, ont été très ébranlés et détériorés. A la suite de la grande tempête de Février dernier, cause de ces dommages, j’avais écrit à Monsieur le Préfet du Morbihan qui avait bien voulu le 26 mars dernier, me donner la réponse dont je vous envoie ci-joint copie. (…) »

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 204

2.2.10 De 1931 à 1940

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 205

11 novembre 1931 Lorient 1931 (1)  Source : Le Nouvelliste de Vannes, article du 15 novembre 1931

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 11 novembre 1931: 105 le matin et 104 le soir

11 novembre 1931 Quiberon 1931 (2)

 Source : Le Nouvelliste de Vannes, article du 15 novembre 1931 Dans la nuit de mardi, le vent a redoublé de violence à partir de 2h du matin accompagné d'une abondante chute de grêle, le tonnerre succédant à plusieurs reprises aux éclairs. Au jour la mer avait grossie augmentant en force à l'heure du flot si bien qu'à partir de 18 heures, les vagues passaient sans interruption par dessus la digue et la jetée Ouest atteignant parfois une hauteur de 10 mètres et projetant la vague à 20 mètres en dedans du port, où malgré les ouvrages, la houle est très forte.  Source : SHOM Coefficients des marées : Le 11 novembre 1931: 105 le matin et 104 le soir

11 novembre 1931 Damgan 1931 (3)

 Source : Avis de l’ingénieur en chef, 20 janvier 1934 (mis en place d’une digue de défense contre la mer), (Archives Départementales du Morbihan) « […] nous proposons à Monsieur le Préfet de vouloir bien : a) […] b) […] c) inviter la commune de Damgan à demander par délibération spéciale, le concours du service des Ponts et Chaussées du Morbihan pour l’étude, la préparation du projet et l’exécution des travaux de défense contre la mer comportant emploi du crédit de 30 000 frs mis par l’Etat à la disposition de la dite commune pour réparations de dégâts causés par la mer en 1931 »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 11 novembre 1931: 105 le matin et 104 le soir

11 novembre 1931 Pénestin 1931 (4)

 Source : Lettre de M. Gaschignard à l’intention de l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, 24 Novembre 1931 (Archives Départementales du Morbihan) « Monsieur, Je me permets de vous rappeler ma lettre du 6 Décembre suivant. Cette correspondance avait pour objet, les dégâts qui avaient été occasionnés par la tempête de Février précédent à la côte sise entre Pénestin et le village de Tréhiguiers, où je possède la propriété nommée Le Bransais, qui ronge la côte sur une longueur d’environ 800 mètres. La tempête du 11 novembre dernier, n’a pas été moins violente que celle de février 1930, et les dégâts qu’elle a occasionnés sont encore plus importants. Or, indépendamment des dégâts causés à ma propriété, et du péril grave ou se trouve la maison et ses dépendances, je crois devoir vous signaler que la route qui conduit de Pénestin à Tréhiguiers, est très sérieusement menacée ; que les marais sis de l’autre côté de la route, ne sont plus protégés que par une bande de terre très mince, et que leur communication avec la mer serait un péril grave pour une portion notable du pays ; que sur ma propriété existe une écluse qui commande l’écoulement des eaux du marais précipités, et que l’existence de cette écluse est gravement menacée. Je vous demande instamment, Monsieur l’Ingénieur, de vouloir bien prendre très au sérieux la situation que je vous signale, et qui est grave tant pour le domaine public, que pour moi-même. Il me semble nécessaire que vous preniez dans le cas, quelque initiative quand il en est temps encore. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 11 novembre 1931: 105 le matin et 104 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 206

14 mars 1934 Carnac 1934 (1)

 Source : Mairie de Carnac. Délibération du Conseil Municipal du 15 avril 1934 « Monsieur le Président fait connaitre que M. Chlique, Conseiller Municipal, a attiré son attention sur l’état actuel de la digue du Moulin du Pô. A la dernière grande marée, favorisée par le vent, la mer a, en grande partie, démoli cette digue qui constitue un chemin d’accès à la commune de par le village de Kerroch. Cette commune procède en ce moment à des travaux importants d’entretien sur la route de Kerroch à la mer. M. Chlique demande si le moment n’est pas propice pour reprendre le projet fait il y a quelques années et qui n’avait pas abouti, car la part contributive de la commune de Plouharnel semblait trop élevée à la municipalité de cette commune. M. le Président demande au Conseil de bien vouloir délibérer. Le conseil, après avoir délibéré, fait remarquer les travaux importants qu’il y aurait lieu d’entreprendre pour lutter contre la mer à cet endroit, si l’on désire y construire une route accessible à tous véhicules en prolongeant le V.O. n°2 jusque la commune de Plouharnel (...) ».

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 14 mars 1934: 91 le matin et 98 le soir

14 mars 1934 Sarzeau 1934 (2)

 Source : Lettre de réponse de l’ingénieur de l’arrondissement du Nord à Monsieur l’Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées, avaries causées par la mer à Banastère 4 juillet 1938 (Archives Départementales du Morbihan) « En réponse à votre lettre du 1er juillet 1938, j’ai l’honneur de vous faire connaître qu’au cours de la tempête du 14 mars 1934, qui coïncidait avec une marée de vive eau, une travée de l’ouvrage construit en 1926 fut enfoncée. Sous l’effet de la mer, l’estran de la grève s’était abaissé de plus d’un mètre, soit au-dessous du bas du masque et avait sucé le sable de la dune derrière le masque, et ce dernier avait été enfoncé au milieu de la portée, entre deux contreforts. L’ouvrage construit en 1923 avait plus souffert : 3 travées ayant été démolies. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 14 mars 1934: 91 le matin et 98 le soir

Décembre 1934 Belle-Ile-en-Mer (Port-Blanc) 1934 (3)

 Source : Rapport du Subdivisionnaire sur les avaries survenues à la suite des tempêtes de Décembre, 4 mars 135 (Archives Départementales du Morbihan) « A la suite des tempêtes de décembre, d’importantes dégradations ont été constatées au môle de Port-Blanc d’Arzic et Locmaria. Ce môle est fendu transversalement à environ 3 mètres de son extrémité et du côté du large une cavité de 7 mètres de longueur, sur 1 mètre de hauteur et 1,50 mètre de profondeur s’est produite. »

Janvier 1935 Lorient 1935 (1)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 16 mars 1937 (Médiathèque de Lorient) « Au mois de janvier 1935, lors du précédent raz de marée, il nous souvient que nous exposions des antécédents à une telle situation. Il fallait remonter très loin, nous disait-on, à près de soixante ans ! (1877 !) Et voici que deux ans à peine se sont passés et que les mêmes faits se reproduisent à peu près identiques.»

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 207

er 1 décembre 1935 Damgan 1935 (2)

 Source : Lettre de Madame la Veuve ORGEBIN à Monsieur le Préfet du Morbihan, le 30 Décembre 1935 (Archives Départementales du Morbihan) « Monsieur le Préfet, Je crois que c’est à vous qu’il faut que je m’adresse pour vous signaler les dégâts causés par la tempête des jours derniers sur la côte de Damgan à Pénerf. La dune s’est rompue sur une largeur de 20 mètres et la mer a libre accès sur les terrains avoisinants situés dans la ferme de Madame Veuve Orgebin. L’eau salée nuit donc aux pâturages et en même temps elle couvre la route qui joint Damgan à Pénerf sur une longueur de 100 mètres et entrave ainsi la circulation. Maintenant que la dune est rompue il en sera ainsi pendant les grandes marées et l’eau ne manquera pas de dégrader la route. Il me semble donc qu’il était de toute nécessité de vous prévenir afin d’y remédier le plus tôt possible. Veuillez croire, Monsieur le Préfet, à l’assurance de ma considération distinguée. Madame Veuve ORGEBIN »

 Source : Réponse à la lettre de Mme ORGEBIN par l’Ingénieur en Chef du Morbihan à Monsieur le Préfet du Morbihan à Vannes, 13 janvier 1936 (Archives départementales du Morbihan) Le 3 janvier courant, vous m’avez transmis lettre de Mme Vve ORGEBIN, à Damgan, signalant les dégradations causées par la mer à la dune bordant la côte de Pénerf, en Damgan, dégradations qui auraient pour effet l’envahissement par la mer des terrains situés en arrière, dont le chemin de Damgan à Pénerf. Après examen sur place, les faits signalés ci-dessus ne sont pas dus à une érosion de la dune, ni à la mer mais, d’une part, à la persistance actuelle des pluies (les eaux inondant les terrains ne sont même pas saumâtres) et, d’autre part, à l’insuffisance actuelle de l’aqueduc d’évacuation à la mer des eaux douces situées derrière la dune… »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 1er décembre 1935: 69 le matin et 66 le soir

1er janvier 1936 Hennebont 1936 (1)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 1er janvier 1936 « Un fort vent du Sud-Ouest coïncidant avec une marée de vives-eaux et, avec la crue du Blavet, a fait monter l'eau sur le terre- plein des quais, à un niveau imprévu par l'annuaire des marées. Des fûts vides servant à l'usine d'asphalte du Service Vicinal, ont ainsi été emportés vers l'embouchure de la rivière. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 1er janvier 1936: 69 le matin et 65 le soir

6 janvier 1936 Larmor-Plage 1936 (2)  Source : Le nouvelliste du Morbihan, Article du 11 janvier 1936

 Source : SHOM Coefficient de marée : 64 le matin, 68 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 208

6 janvier 1936 Saint-Pierre-Quiberon 1936 (3)  Source : Le nouvelliste du Morbihan, Article du 7 janvier 1936

 Source : SHOM Coefficient de marée : 64 le matin, 68 le soir

27 janvier 1936 Larmor-Plage 1936 (4)  Source : Le nouvelliste du Morbihan, Article du 28 janvier 1936 La mer a déferlé cette nuit sur la propriété Aubert à Toulhars. Un petit pavillon situé à l'angle de la propriété a été sérieusement ébranlé et menace de s'écrouler. Le chemin de Toulhars à la Nourriguel a été submergé. Tout le long de la côte de Larmor on signale des incidents de même genre.

 Source : SHOM Coefficient de marée : 104 le matin, 102 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 209

27 janvier 1936 Lorient 1936 (5)  Source : L'Ouest Républicain, Article du 27 janvier 1936 (Comité d'histoire du pays de Ploemeur) Dans les premières heures de la matinée de lundi, Lorient a connu un raz-de-marée tel qu'il n'en avait pas vu depuis 50 ans. La grande marée devait monter à 5m30 et l'eau atteignit brusquement 6m10. Aux entrepôts de la Chambre de Commerce, à l'ancienne criée et dans la nouvelle ville, les caves et certaines habitations ont été inondées.

 Source : Le nouvelliste du Morbihan, Article du 28 janvier 1936 «Lorient, dans les premières heures de la matinée, a connu un raz-de-marée […]. La grande marée devait monter ce matin à 5h40 à une hauteur de 5m30. Or, l'eau atteignit brusquement, 6m10. Le vent avait soufflé fort cette nuit. La tempête avait chassé devant elle le flot. C'est à cinq heures qu'il envahit les quais. A partir de six heures, il retourna en son lit naturel, laissant derrière lui des décombres multiples et variés mais demeure dans les caves, magasins et habitations avoisinant le quai Rohan et l'appontement [...]. Les ouvriers constatèrent que le carrefour des rues Voltaire et Amiral Courbet et une partie de la Place de la République où se font actuellement des travaux d'aménagement étaient recouverte d'une nappe d'eau de 50 centimètres. A cinq heures trente, l'eau avait recouvert le quai par lequel se termine la place Jules-Ferry ; elle demeura longtemps encore dans tout le quartier qui constituait autrefois l'ancien étang du Faouëdic […]. Aux entrepôts de la Chambre de Commerce : tout le long des quais de Rohan, nous entendons les doléances des habitants du voisinage. A partir du Pont-Tournant, les plaintes sont à peu près identiques : « L'eau inonde nos caves, elle est actuellement à hauteur du plancher du rez-de-chaussée » […]. Les magasins généraux de la Chambre de Commerce sont inondés […]. Pour se rendre aux magasins il faut traverser un véritable lac de 75 centimètres de profondeur. La hauteur de l'eau est équivalente dans les entrepôts. Le logement du concierge a été sérieusement menacé. Il est heureusement indemne […]. Ce n'est qu'après le travail des pompiers que l'on pourra entrer dans les entrepôts et connaître l'étendue des dégâts. Ils seront certainement importants. Le long de l'appontement : M. Le Garrec […], son logement, situé dans le chantier était totalement inondé. L'eau faisait flotter son lit dans la chambre à coucher. Plus loin c'est le chantier de M. Marlet qui offre un spectacle lamentable. Il faudrait des bottes pour y pénétrer. M. Kottel […], à cinq heures, ce matin, l'eau a envahi son logement. Il est dix heures et il a encore près d'un mètre d'eau dans sa cuisine. Les meubles ont été déménagés et sont dans la cour, en plein vent. D'autres habitants du quartier sont dans le même cas. M. Danet, ouvrier aux ateliers municipaux, a été littéralement bloqué chez lui par l'inondation. Toutes les ménagères ont la même plainte : « notre literie est perdue, il va falloir la renouveler complètement ». Ce fut un bien triste réveil ! Mais M. Danet ne pense pas qu'à son infortune, il est surtout préoccupé par les machines outils, dont la charge lui a été confiée. A l'ancienne criée : les ateliers municipaux ont été installés sur l'initiative de M. Dréan, alors adjoint aux travaux dans les bâtiments de l'ancienne criée. L'eau y a complètement détérioré les machines. Tout le travail y est rendu impossible et cela pendant plusieurs jours. Dans les rues de la Nouvelle-Ville : Rue Carnot et rue Voltaire, toutes les caves ont été inondées. Les propriétaires ont pu évacuer l'eau par leurs propres moyens. A dix heures du matin, ce travail était à peu près complètement effectué. Une averse violente coïncida avec le raz-de-marée : Entre cinq heures et six heures, au moment où la mer envahissait les quais, une averse torrentielle s'abattit en trombe sur la ville, augmentant encore, si possible, le désarroi dans lequel se trouvaient tous les sinistrés. Au chantier Fasola : le chantier Fasola se trouve le long du quai de l'appontement. Par suite du raz-de-marée, ses réserves de bois ont été sérieusement endommagées [...]. Au port de guerre : l'eau pendant plus d'une heure, a recouvert les quais aux abords du pont Gueydon. On ne signale aucun dégât matériel important. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 104 le matin, 102 le soir

27 janvier 1936 Hennebont 1936 (6)  Source : Le nouvelliste du Morbihan, Article du 28 janvier 1936 «Circulation interrompue à Hennebont. Aux premières heures de la matinée, la marée a envahi les quais d'Hennebont. Pendant quelques heures, la circulation a été rendue impossible et les autocars durent s'arrêter à l'entrée de la ville, à la croix-verte...»

 Source : SHOM Coefficient de marée : 104 le matin, 102 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 210

27 janvier 1936 Riantec 1936 (7)  Source : Le nouvelliste du Morbihan, Article du 28 janvier 1936 (Archives départementales du Morbihan) « Ce matin, toutes les parties basses de Riantec ont été submergées.»

 Source : Le nouvelliste du Morbihan, Article du 28 janvier 1936 (Archives départementales du Morbihan) «Dans la mer de Gavres, l'île Kerner fut en grande partie noyée de mer qui rendra pour longtemps les terres incultes. Grave préjudice pour tous les pêcheurs y laissant leurs modestes récoltes.»

 Source : SHOM Coefficient de marée : 104 le matin, 102 le soir

27 janvier 1936 Gâvres 1936 (8)  Source : Le nouvelliste du Morbihan, Article du 28 janvier 1936 (Archives départementales du Morbihan) «Dans la mer de Gavres, l'île Kerner fut en grande partie noyée de mer qui rendra pour longtemps les terres incultes. Grave préjudice pour tous les pêcheurs y laissant leurs modestes récoltes.»

Source : SHOM Coefficient de marée : 104 le matin, 102 le soir

27 janvier 1936 Quiberon 1936 (9)  Source : Le nouvelliste du Morbihan, Article du 28 janvier 1936 (Archives départementales du Morbihan) «Nous nous sommes inquiétés de savoir si la presqu'île de Quiberon dont la situation est assez précaire avait été touchée. On y a constaté une brusque tempête mais la marée n'a pas été aussi poussée que dans la région de Lorient. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 104 le matin, 102 le soir

27 janvier 1936 Le Tour du Parc 1936 (10)

 Source : Rapport du subdivisionnaire sur la protection du village de Pencadénic en Tour du Parc, 27 février 1936 (Archives Départementales du Morbihan) « Par lettre du 5 courant, M. Ménard, Propriétaire à « Pencadénic », en la Commune du Tour-du-Parc, signale à M. le Préfet du Morbihan et à M. le Maire du Tour-du-Parc « qu’au raz-de-marée du 27 janvier dernier, la mer a franchi la digue de protection au Nord du village de Pencadénic, qui a été complètement envahi par les eaux, qu’il est à craindre que pareil fait ne se renouvelle aux grandes marées d’équinoxe et qu’enfin il suffirait de surélever la digue de 0,60 sur une longueur de 100 mètres pour mettre le village à l’abri des plus fortes marées. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 104 le matin, 102 le soir

19 février 1936 Lorient 1936 (11)

 Source : Rapport du Subdivisionnaire sur les dégâts causés par la tempête du 19 février 1936 aux bâtiments faisant partie de la concession, Lorient, 9 mai 1936 (Archives Départementales du Morbihan) « Par lettre du 2 avril dernier, M. l’administrateur Directeur Général de la société concessionnaire du Port de Pêche de Lorient a informé notre service qu’au cours de la tempête du 19 février dernier une partie des constructions situées à proximité et dans l’Est du Château de Kéroman, s’est écroulée. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 44 le matin, 51 le soir

19 février 1936 Quiberon 1936 (12)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 21 février 1936 (Médiathèque de Lorient) « La jetée du port est en danger. Par suite de la tempête une profonde cavité s’est creusée dans l’extrémité de la jetée du port d’Orange. On craint que les fortes marées de fin de semaine ne viennent aggraver la situation. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 44 le matin, 51 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 211

1936 Saint-Pierre-Quiberon 1936 (13)

 Source : Colas B., (2007 ?), Quiberon au fil des cartes, Tome 3 « La municipalité de Saint-Pierre avait vendu le 29 novembre 1931 un terrain situé à l’isthme côté baie au sieur Le Bigne. Ce terrain de plusieurs milliers de m² s’étendait de la voie de chemin de fer au rivage … En 1936, le rivage a perdu alors très rapidement une vingtaine de mètres et la maison fut avalée par les flots ».

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 212

Tempête de Février 1936 Article de presse (Source : Médiathèque de Lorient)

Source : - Le Nouvelliste du Morbihan

Le Nouvelliste du Morbihan, Article du 21 février 1936

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 213

14 décembre 1936 Groix 1936 (14)  Source : Archives départementales du Morbihan : Réponse à la note du 7 mars 1937 de M.l'Ingénieur Chef «A Groix, la mer a provoqué des affouillements au chemin conduisant de Locmaria au village de Kersauze. Ce chemin est mal défendu par ces murs de soutènement insuffisants.»

 Source : SHOM Coefficient de marée : 75 le matin et 77 le soir

14 décembre 1936 Belle-Ile-en-Mer (Le Palais) 1936 (15)  Source : Archives départementales du Morbihan : Réponse à la note du 7 mars 1937 de M.l'Ingénieur Chef «A Belle-Ile, la mer a envahi les quais du bassin et s'est engouffré dans les caves […]. La mer a cependant été très mauvaise et la seule avarie constatée à Le Palais a été la torsion de l'angle de commande d'une des vannes de porte d'écluse. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 75 le matin et 77 le soir

14 décembre 1936 Houat 1936 (16)  Source : Archives départementales du Morbihan : Réponse à la note du 7 mars 1937 de M.l'Ingénieur Chef «A Houat, des affouillements se sont produits sur le terre plein qui avait été crée par l'entreprise Cappio pour l'organisation de son chantier.»

 Source : SHOM Coefficient de marée : 75 le matin et 77 le soir

13 et 14 mars 1937 Larmor-Plage 1937 (1)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 16 mars 1937 (Médiathèque de Lorient) « La route de Larmor à Lorient-Plage a été inondée dimanche matin. La plage centrale de Larmor a beaucoup souffert. La plupart des cabines ont été détruites et ne forment plus qu’un amoncellement informe. Trois d’entre elles les plus neuves ont résisté aux assauts de la tempête. Même spectacle à Toulhars, où une douzaine de cabines ont été réduites à l’état le plus lamentable. Ce sont celles qui étaient situées à l’extrémité de la Plage en direction de Port-Louis. Signalons parmi elles, celles de M.Dufeix, qui était particulièrement solide, mais qui a souffert surtout du contrechoc d’une cabine voisine. Même les autres cabines, si elles ont été moins maltraitées, n’ont pas été épargnées et celles ont été endommagées dans la proportion d’une sur trois. A la Nourriguel, une partie de la digue qui soutient le chemin côtier, s’est effondrée près du Café Déléter. Signalons enfin, un peu partout, un afflux important, de sable qui s’est porté jusque sur la route. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 214

13 et 14 mars 1937 Groix 1937 (2)

 Source : Extrait du registre des délibérations du conseil municipal, mairie de Groix, -non daté - (Archives Départementales du Morbihan) « Vu les dégâts occasionnés au chemin menant du village de Locmaria à ceux de Kersausse et Kerliet par la tempête du 14 mars 1937 »

 Source : Rapport du Subdivisionnaire sur l’estimation d’un avant-projet de construction d’un mur de défense contre la mer à Locmaria (Commune de Groix), le Palais, 22 décembre 1937 (Archives Départementales du Morbihan) «L’urgence des ces travaux a été démontrée dans de précédents rapports et nous rappelons encore que les atteintes de la mer risquent de mettre en danger plusieurs maisons bordant le chemin de Kersausse et de détruire ce dernier également. Un mur de construction sommaire a déjà été détruit et la côte, rongée sur 120 mètres environ, constituée par de la terre glaise et du sable, reposant sur un sous-sol schisteux et pourri n’est pas à même de résister aux tempêtes ni au flot très violent par vent de sud-ouest. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 215

13 et 14 mars 1937 Lorient 1937 (3)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 16 mars 1937 (Médiathèque de Lorient) « Au mois de janvier 1935, lors du précédent raz de marée, il nous souvient que nous exposions des antécédents à une telle situation. Il fallait remonter très loin, nous disait-on, à près de soixante ans ! (1877 !) Et voici que deux ans à peine se sont passés et que les mêmes faits se reproduisent à peu près identiques. Les plus importantes marées étaient signalées pour les 13, 14,15 et 16 mars, et samedi soir, le baromètre tombant de façon inquiétante, ceux qui s’y connaissent un peu aux choses de la mer pouvaient attendre des surprises. En effet dimanche à 4h30, la marée montait à un mètre au-dessus de sa hauteur normale, puis la dépression tomba à 734 ct puis ce fut la bourrasque du Nord- Ouest en toute sa fureur. Inutile de la décrire à tous les lorientais qui ont entendu l’ouragan secouer leurs fenêtres à les briser. Ce fut lui que se chargea de les réveiller. A ce moment, le quai des Indes et le quai de Rohan étaient submergés par l’eau. Ce ne fut pas pour longtemps, mais il avait suffi de cet instant pour que le sol (…) d’un mètre d’eau ! Elle s’écoula du reste assez rapidement pour ce qui est des locaux de l’atelier municipal. Il n’en fut pas de même pour l’écurie voisine. Là, les chevaux y prenaient un bain de pieds. Ils furent retirés de cette fâcheuse situation et les pompiers de la ville vinrent assécher leurs stalles. Ils y rentraient quelques heures après fort paisibles. Mais le mal est beaucoup plus grand aux magasins généraux de la Chambre de Commerce. Pour la seconde fois en moins de trois ans, ils sont inondés, d’où perte notable de marchandises périssables, sel et farine principalement. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

13 et 14 mars 1937 Hennebont 1937 (4)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 16 mars 1937 (Médiathèque de Lorient) « La marée a envahi dimanche matin plusieurs, maisons de Saint-Caradec-Hennebont, dont une épicerie qui a subi un préjudice de 2000 francs. Chez MM. Stéphant et Morien, on a dû vider l’eau avec des seaux. Au terminus des cars, le préposé en chef de l’octroi, M. Béliard, a eu lui aussi de l’eau dans son rez-de-chaussée. Le chemin de halage était complètement sous l’eau, ainsi que le chemin de Saint-Caradec, de même que la route nationale, de chez Mme Matraillan jusqu’au garage Mélac. A la saboterie mécanique Bernard des billes de bois flottaient sur le chemin de Ty-Mor. L’eau recouvrait tous les quais, des poteaux de mines ont été emportés ainsi que des fûts vides de goudron. […] Il y a eu plus d’un mètre d’eau sur la partie basse du quai neuf et les sacs de chaux et de ciment stockés à cet endroit ont été avariés. »  Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

13 et 14 mars 1937 Port-Louis 1937 (5)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 17 mars 1937 (Médiathèque de Lorient) « une partie de la digue s’est effondrée, pas complètement heureusement, car, sans cela, tout le quartier du Driasker eut été inondé. Trois maisons basses, à proximité du chemin qui mène au cimetière, ont été complètement submergées, l’eau atteignant la toiture, à la fin de la marée qu’un vent extrêmement violent poussait. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 216

13 et 14 mars 1937 Riantec 1937 (6)  Source : Lettre de Monsieur le Maire de Riantec à Monsieur le Sous Préfet de Lorient, 16 mars 1937 (Archives Départementales du Morbihan) « J’ai l’honneur de vous signaler que la grand marée d’équinoxe a, sous la poussé d’un vent violent du S.S.W. monté d’une façon anormale dans la mâtiné du 14 courant et a causé beaucoup de dégâts aux parcelles de terrains en bordure de la mer et même à certaines maisons d’habitations. Le bourg lui-même a souffert. Toute la partie basse du quartier de la Pradenne a été envahie par la mer, la circulation a été interrompue durant plusieurs heures. Il serait désirable que les services compétents viennent étudier et rechercher sur place les moyens propres à remédier à une situation qui va en s’aggravant. Veuillez agréer, Monsieur le Sous Préfet, l’assurance de ma considération la plus distinguée. »

 Source : Rapport de l’Ingénieur des T.P.E Subdivisionnaire en réponse à la lettre du M. le Maire de Riantec du 16 mars 1937 sur l’inondation du 14 mars 1937, 2 juin 1937 (Archives Départementales du Morbihan) « La marée du 14 Mars a été une marée exceptionnelle ; poussée par les vents elle a dépassé sa cote de 87 centimètres (6,22 au lieu de 5,35). Elle a inondé bien des immeubles en bordure de la mer, sur tout le littoral. Les parties basses de Riantec n’ont pas été épargnées, cependant il n’y a pas eu de dégâts sensibles, sauf à la Pradenne où la mer a envahi les rez-de-chaussée et caves des habitations. Le quartier de la Pradenne n’est autre que l’extension Nord Est du bourg de Riantec, le long de chemin vicinal ordinaire n°2. C’est la partie la plus basse de l’agglomération (cote moyenne de 5,50 à 5,70). Le croquis joint au présent rapport en indique la situation, nous y avons teinté en bleu les parties recouvertes par les grandes marées (5,50 environ à Riantec). Au moment des tempêtes, et c’est ce qui s’est produit le 14 mars, la mer, poussée par les vents, dépasse sa cote et envahit la Pradenne par la dépression qui existe sur la parcelle du domaine public maritime ABCD, se répand dans les fossés du chemin vicinal ordinaire n°2, déborde sur la chaussée et envahit les maisons riveraines. Autrefois la mer trouvait un autre passage sur la propriété privée indiquée au plan par le n°16 (cadastre). Il existe en effet en E.F, une autre dépression qui sans être aussi importante que la première, permettait à l’eau de mer de remonter à la Pradenne. Le propriétaire de la parcelle en question a aménagé son terrain, en y disposant une canalisation qui évacue à la mer une partie des eaux douces de la Pradenne, qui s’écoulaient jusqu’à ces derniers temps, sur sa propriété (servitudes). La canalisation est fermée à la marée montante par un clapet automatique qui fait obstacle à la montée des eaux salées. Comme on le voit la mer n’envahit plus la Pradenne que par le Chenal G D. Le remède consiste donc à continuer la digue existante ver le Nord, et à disposer en G une vanne automatique qui laissera passage aux eaux douces. […] »

(Extrait de plan cadastral de la commune de Riantec)  Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 217

13 et 14 mars 1937 Etel 1937 (7)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 17 mars 1937 (Médiathèque de Lorient) « A Etel la mer a envahi les quais ; quelques bateaux ont chassé sur leurs ancres et de ce fait ont eu quelques avaries insignifiantes… »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

13 et 14 mars 1937 Quiberon 1937 (8)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 16 mars 1937 (Médiathèque de Lorient) « A Quiberon, une trentaine de mètres du nouveau perré construit près du terre-plein dit de Belle-Ile, a été de nouveau enlevé par la mer et le gros ressac en cet endroit fort exposé. On se rappelle, en effet, qu’en ce lieu même la mer avait déjà causé des dommages, sur une quinzaine de mètres, et l’administration des Ponts-et-Chaussées avait dû aussitôt les réparer. […] »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

13 et 14 mars 1937 Saint-Pierre-Quiberon 1937 (9)

 Source : Le Nouvelliste du Morbihan, article du 16 mars 1937 (Médiathèque de Lorient) « A Penthièvre et son isthme, l’océan régnait partout en maître et ses flots déferlaient de tous côtés, envahissant, comme à l’habitude, les dunes inconsistantes qui s’affouillent, les creux des grèves et poussant même des pointes inquiétantes en des endroits jugés jusqu’ici hors d’atteintes possibles, telle certaines pinèdes, qui connurent, en la circonstance, les affres d’un bon bain de pieds imprévu.»

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 218

13 et 14 mars 1937 Belle-Ile-en-Mer (Le Palais) 1937 (10)

 Source : Le Nouvelliste de Vannes, article du 21 mars 1937

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 219

13 et 14 mars 1937 Séné 1937 (11)

 Source : Archives départementales du Morbihan : Lettre de Charles Pleyber, Président de l'Association syndicale autorisée du lais de mer de Bilherbon en Séné à Monsieur le Préfet du Morbihan, le 20 mars 1937 «Tous les ouvrages de défense contre la mer ont été démantelés plus ou moins par le raz de marée qui a sévi dimanche dernier, 14 mars, au moment de la pleine mer du matin sur tout le littoral. La grande digue, ouvrage principal, d'une longueur de deux cents mètres, a été débordée par les vagues de plein fouet qui ont dépassé sa crête, la prenant à revers, et ont provoqué de nombreuses brèches dont la plus importante atteint une largeur moyenne de quarante mètres au point le plus élevé [...]. A la suite de l'ouverture de la grande brèche, qui s'est produite d'un seul coup, vers 6h30 la mer s'est précipité en torrent sur les terres basses où était parqué un troupeau de moutons […]. La marée a couvert tout le terrain situé entre les digues et le chemin d'interêt communal 99, puis les terres situées entre le dit chemin et le chemin de Kerardeb qu'elle n'a pas atteint, mais qu'elle ne manquera pas d'atteindre et de couper si l'on n'y met pas bon ordre sans retard. »

 Source : Ouvrage de Yannic Rome, Le Passage de Saint-Armel – Séné, Liv’Editions, 2010 «Le 14 mars 1937, nouvelle tempête, nouvelle rupture de la digue. Le Maréchal des logis-chef Le Diagon, des brigades des douanes, rédige alors un rapport complet : Le 14 mars 1937 la digue de Montsarrac en Séné s’est rompue sur une longueur de 15 m environ par suite du mauvais temps. Cette digue sur le golfe du Morbihan protégeait les terrains bas et marécageux de la presqu’île de Monsarrac. Par suite de la rupture de cette digue, les eaux du golfe ont envahi la partie basse de cette presqu’île. La ferme de Bilherbon, occupée par un seul cultivateur, a été inondée. Le propriétaire a pu évacuer à temps sa famille et ses bêtes (...). Les villages de Montsarrac et de Kerarden sont actuellement isolés. Les chemins reliant ces villages au reste de la commune sont coupés par l’inondation‖.

 Source : Avenir du Morbihan, article du 20 mars 1937 (Médiathèque de Lorient) « Comme tous les pays riverains de la mer, Séné vient de vivre une heure douloureuse. Un véritable cataclysme, en effet, vient de s’abattre sur la commune. Les dégâts sont assez considérables. Au lieu nommé « Le Purgatoire », l’eau a envahi les maisons, bouleversant tout à l’intérieur. Elle a entrainé les murs, des prairies, et sur une distance d’au moins un kilomètre, les chemins étaient couverts de plus d’un mètre d’eau. Les fidèles qui avaient pu passer pour venir à la messe dimanche furent dans l’impossibilité de rgagner leurs domiciles au retour !... Les autocars eux-mêmes ne pouvaient assurer le transit des voyageurs et ceux-ci se virent dans l’obligation d’assister à ce triste spectacle pendant une heure et demie. Quelques cultivateurs dévoués, avec chevaux et voitures, tentèrent de passer les gens. Sur la digue appelée « Pont-Lis », les murs ont été rasés et emportés par les flots sur une bonne longueur, rendant ainsi de plus en plus dangereux le passage de cette digue. A Cadouarn, quelques maisons ont été aussi envahies par les eaux ; les routes de Michôt et Brouël ont été submergées et les villages ont pris un aspect d’îles. Sur la route départementale, au pont de Kantizac, le parapet du pont, sur une assz grande longueur, a été projeté sur toute la largeur de la route, empêchant ainsi toute circulation de véhicules. Mais le plus grave dégât occasionné par cette tempête fut la rupture de la digue appelée « Grand Pont ». La mer y a fait une brèche d’une vingtaine de mètres et par cette brèche la mer, roulant ses flots démontés, a envahi et submergé un vaste terrain. Il y a à peine dix ans le fait s’était produit déjà. Au pauvre cultivateur qui a toutes les dépendances de sa ferme en ces parages, il ne reste plus un seul morceau de terrain, tout est submergé, les récoltes perdues ; de plus, il se voit dans l’obligation de vendre toutes ses bêtes : triste récompense d’un labeur pénible. Il serait urgent de réparer et de bien réparer incessament cette digue qui assure la sécurité et les communications de plusieurs quartiers de Séné.»

 Source : Archives départementales du Morbihan : Extrait du registre des délibérations du Conseil Général, Séance du 11 mai 1937 «M.Camener : La digue de Bilherbon s'est rompue le 14 mars dernier. Il est incontestable que cette rupture constitue un cas de force majeure. Elle est due à un véritable raz de marée qui a déferlé sur nos côtes, emportant du reste de-ci, de-là des ouvrages assez importants. Les conséquences de la rupture de cette digue sont graves, puisque la mer reprend aux particuliers, et aussi peut on dire, à la collectivité une étendue considérables de terres. Il s'agit d'environ 180 hectares, en y comprenant ce qui est actuellement inondé et de ce qui est devenu inutilisable ou presque, car dans cette partie inondée se sont constitués des « ilôts » qui, pour n'être pas immergés deviendront dépendants et difficilement utilisables.»

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 220

13 et 14 mars 1937 Ile d’Arz 1937 (12)

 Source : Avenir du Morbihan, article du 20 mars 1937 (Médiathèque de Lorient) « La tempête de samedi soir a causé à l’Ile d’Arz, des ravages incalculables. De mémoire d’homme, on ne se rappelle pas pareil désastre. Le soleil radieux qui lui succède, en montre mieux toute l’étendu. Les terrains bas « Poldaüs » furent complètement submergés. Les digues et murs de soutènement qui les protégeaient, n’offrent plus que des amas informes de pierres roulées. La route qui rejoint le promontoire de Béluré a été coupée par les vagues qui déferlaient furieusement. […] De grandes étendues cultivées ont été érodées par les eaux. »

 Source : Rapport de l’ingénieur des T.P.E concernant les digues de protection du littoral de l’Ile d’Arz, 23 avril 1937 (Archives Départementales du Morbihan) « Par lettre du 15 mars, M le Maire de l’île d’Arz signale à M. le Préfet que les digues de sa commune ont été détruites par les tempêtes de la marée d’équinoxe de 14 mars. Il est exact que la violence de cette tempête a occasionné quelques dégâts aux ouvrages de défense de l’île. En ce qui concerne les digues, nous avons constaté que celle qui protège les terrains bas du village de Pénero a été rompue sur une longueur de 15 mètres. Egalement, le mur de soutènement du Chemin de Béluré, au bourg, a été endommagé en plusieurs endroits. Nous estimons à 20 000 frs la dépense nécessaire pour la remise en état de ses ouvrages. Nous croyons savoir que l’intention de maire de l’île d’Arz est d’étendre les murs de protection existants. Dans ce cas, évidemment, il y aurait lieu de prévoir un crédit plus élevé. Le Maire nous paraît quelque peu pessimiste quand il prétend que l’Ile d’Arz est « appelée à disparaître sous peu ». Il est certain que là, comme en beaucoup de points du littoral du golfe et de ses abords où les falaises sont de nature argileuse, la mer rouge en tout temps et surtout au moment des tempêtes coïncidant avec des marées de vives eaux…»

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

13 et 14 mars 1937 Saint-Gildas de Rhuys 1937 (13)

 Source : Rapport du Subdivisionnaire des Ponts et Chaussées sur le Port des moines en St-Gildas, 8 avril 1937 (Archives Départementales du Morbihan) « Par lettre du 30 mars dernier, M. le Maire de St-Gildas signale à M.le Préfet que : « Par suite de la dernière tempête, la jetée du port de kerfagot en Saint-Gildas qui abrite un certains nombre de bateaux de pêche a été démolie et qu’il importe de le remettre en état dès la bonne saison. » Cette jetée bâtie sur des rochers de nature argileuse et qui abrite le petit port dit des Moines, entretenue par l’Etat a eu en effet son parapet endommagé mais ce sont des dégâts courants qu’on constate après toutes tempêtes coïncidant avec des fortes marées étant donné l’exposition des lieux et la faible résistance que l’ouvrage oppose aux effets de la mer. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 221

13 et 14 mars 1937 Sarzeau 1937 (14)

 Source : Lettre à Monsieur le Préfet du Morbihan, Banastère, 6Avril 1937 « Assailli par la mer dans la nuit du 13 et 14 mars 1937, le village de Banastère s’est trouvé en grande partie submergé par les flots, se précipitant principalement aux deux extrémités de la ligue de défense établie dans les années 1929 et 1930, laquelle a résisté sans grands dommages aux assauts furieux des vagues, ce qui prouve qu’une défense est possible. […] D’autre part, ainsi qu’il l’a été signalé à maintes reprises, du côté sud, il y aurait également lieu de faire quelque chose, car si le village a été envahi par les eaux, c’est surtout par ce côté que la mer est venue. Il semble d’ailleurs certain que tous les dégâts occasionnés depuis une vingtaine d’années, ont surtout pour cause la disparition de la digue de Béqudo. Un autre fait, c’est que le rivage n’est attaqué que par les tempêtes du Sud-Est. Il semble donc que c’est parce que la ligne des rochers de Stéruel qui barre le plateau dans cette direction est d’une hauteur insuffisante. Il apparaît en conséquence logique que si on établissait sur cette base solide une digue insubmersible, tout danger serait définitivement écarté et pour longtemps. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 222

13 et 14 mars 1937 Damgan 1937 (15)

 Source : Lettre de M.Morin, Instituteur à la Roche-Bernard à monsieur le Préfet du Morbihan à Vannes, 11 avril 1937 (Archives Départementales du Morbihan) « Monsieur le Préfet, J’ai l’honneur de vous faire connaître que , en allant voir les dégâts occasionnés par le raz-de-marée du 13 au 14 mars, dans une propriété que je possède au Lenn en Pénerf, j’ai constaté que la mer a tellement rongé la côte exactement, au sud de ce hameau en face de la ferme que je possède qu’une autre tempête semblable inonderait complètement tout le hameau, assez important, et en contre bas de la côte. Je crois qu’il est encore facile, à peu de frais, d’empêcher une telle catastrophe en faisant quelques travaux de défense à l’endroit indiqué. Je vous serais très reconnaissant, Monsieur le Préfet, de vouloir bien faire les travaux nécessaires pour éviter des dégâts qui seraient irréparables. Je vous prie d’agréer, l’expression de mes sentiments respectueux. Morin »

 Source : Rapport de l’ingénieur en réponse à la lettre de Mme Vve ORGEBIN sur l’envahissement du Loch du Vauchais par la mer, 24 mars 1937 (Archives Départementales du Morbihan) « Par la lettre en date du 14 mars 1937, Mme Veuve Orgebin, demeurant au Vauchais en Damgan a fait connaître à Monsieur le Préfet que les dunes situées le long de sa propriété ont été démolies au cours de la tempête de la nuit du 13 au 14 mars, et que la mer a envahi deux hectares de terrain. Le conduit qui sert à l’écoulement des eaux a été obstrué par le sable et le route de Pénerf risque d’être submergée. […] Nous rappellerons d’ailleurs la situation que nous avons exposée il y a un an. La parcelle de terrain, dite « Le Loch du Vauchais » a une largeur d’environ 90 mètres. Autrefois, elle formait un étang qui a été asséché en plaçant dans la dune un aqueduc permettant l’écoulement de l’eau douce dans la mer ; elle reçoit les eaux des fossés du chemin d’intérêt commun n°40 et celles provenant de tous les terrains avoisinants et même de terrains assez éloignés. Au cours des tempêtes qui sévissent sur la côte, la mer, escaladant les dunes envahit le Loch du Vauchais et le sable obstrue l’aqueduc d’assèchement. La parcelle de Mme Orgebin se trouve à nouveau transformée en étang. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 223

13 et 14 mars 1937 1937 (16)

 Source : Réclamation formulée à la mairie de Billiers le 15 avril 1937 à 2 heures concernant les digues des marais par un groupe de propriétaires riverains (Archives Départementales du Morbihan) « Monsieur MAHE Joseph, comment se fait-il, après avoir supporté les dégâts du raz-de-marée et être envahi par l’eau, que vous n’avez rien fait pour en empêcher le retour ? Vous n’ignorez pas que vous devez la sécurité des propriétés riveraines. Nous protestons énergiquement contre la négligence apportée de votre part et aussi nous vous demandons de faire exécuter les travaux le plus vite possible, c'est-à-dire avant la marée prochaine. »

 Source : Archives départementales du Morbihan : Lettre de Raymond Le Duigou, Notaire, à Monsieur l'Ingénieur Ordinaire des ponts et chaussées, le 31 Mars 1937 «Dans ce devis n'est pas compris les frais que nécessiteront l'extraction des pierres et leur transport pour combler le vide entre le mur et le chemin. Le raz de marée a fait de gros dégâts. Je ne me rend pas compte du nombre de mètres cubes à remblayer, mais il doit être important.»

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 mars 1937: 99 le matin et 105 le soir Le 14 mars 1937: 108 le matin et 110 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 224

Tempête des 13 et 14 mars 1937 Articles de presse (Source : Médiathèque de Lorient)

Source : - Le Nouvelliste du Morbihan

Le Nouvelliste du Morbihan, article du 16 mars 1937

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 225

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 226

Le Nouvelliste du Morbihan, article du 17 mars 1937

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 227

20 et 21 février 1938 Belle-Ile-en-Mer (Le Palais) 1938 (1)  Source : Note de l'Ingénieur de T.P.E, le 23 février 1938 (Archives Départementales du Morbihan) «Le parement d'un môle du port de Le Palais vient de subir une avarie assez importante. L'emplacement de la brèche est indiqué sur le croquis ci-contre [...]. Il s'agit simplement d'un important décollement du parement, sur environ 1m00 de profondeur. Ce décollement intéresse 8 assises de 30 cm d'épaisseur et sur une douzaine de mètres au maximum. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 20 février 1938: le matin:70, l’après-midi : 63 Le 21 février 1938: le matin:55, l’après-midi : 48

Décembre - Janvier 1939 Baden 1939 (1)

 Source : Archives départementales du Morbihan : Délibération du conseil municipal de Baden le 27 mars 1939, Rapport de l'Ingénieur des T.P.E subdivisionnaire «Le conseil municipal de Baden signale que les tempêtes de Décembre et Janvier derniers ont causé des dégâts importants au quai Est de Port-Blanc, qui protège un chemin public donnant accès à plusieurs maisons de Port-Blanc et très fréquenté par les touristes [...]. Le mur en question construit en pierres sèches, qui était en médiocre état depuis longtemps n'a pu en effet résister aux fortes tempêtes de cet hiver et son relèvement s'impose à bref délais, tant pour garantir la protection des immeubles voisins que pour permettre la circulation sur le chemin côtier qui prolonge vers le village de Moustran le V.O n°4 conduisant de Baden au port de Port-Blanc face à l'île aux Moines et très fréquenté par les touristes.»

 Source : Rapport de l’ingénieur des T.P.E Subdivisionnaire, « Par délibération du 5 février dernier le conseil Municipal de Baden signale que les tempêtes de Décembre et Janvier derniers ont causé des dégâts importants au quai Est de Port-Blanc, qui protège un chemin public donnant accès à plusieurs maisons de Port-Blanc et très fréquenté par les touristes. […] Le mur en question construit en pierres sèches, qui était en médiocre état depuis longtemps n’a pu en effet résister aux fortes tempêtes de cet hiver et son relèvement s’impose à bref délai, tant pour garantir la protection des immeubles voisins que pour permettre la circulation sur le chemin côtier qui prolonge vers le village de Moustran le V.O N° 4 conduisant de Baden au port de Port Blanc face à l’Ile-aux-Moines et très fréquenté par les touristes.»

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 228

2.2.11 De 1941 à 1950

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 229

18 et 19 décembre 1945 Carnac 1945 (1)

 Source : Mairie de Carnac. Délibération du Conseil Municipal du 23 décembre 1945 « Le Conseil municipal de Carnac demande le concours du service des Ponts et Chaussées, pour l’évaluation des dégâts causés par le raz-de-marée des 18 et 19 décembre 1945 au chemin vicinal ordinaire n°5, à Légenèse, et sollicite du département une subvention aussi élevée que possible pour l’aider à realise les travaux de refection et de protection de ce chemin.‖

 Source : Mairie de Carnac. Délibération du Conseil Municipal du 1er Septembre 1946 « Monsieur le Maire donne lecture au Conseil d’une lettre de M. le Préfet en date du 2 juillet 1946 relative à la protection du chemin vicinal ordinaire n°5 contre l’envahissement de la mer. Cette communication nous est faite à la suite de la déliberation prise par le Conseil Municipal, le 23 décembre 1945 au sujet des dégâts causés à ce chemin par le raz de marée des 18 et 19 décembre 1945. L’étude effectuée par le service des Ponts et Chaussées fait apparaitre la nécessité de construire un mur de protection d’une quarantaine de mètres aux endroits où le chemin est le plus menacé. Cette construction entrainerait une dépense d’environ 180 000 francs, dont la moitié peut être prélevée sur le reliquat des resources vicinales et l’autre moitié sur les fonds libres de la commune. Le conseil, après en avoir délibéré, considérant qu’il s’agit de travaux d’absolue nécessité, décide l’inscription au budget additionnel de 1945 d’une somme de 90 000 francs et approuve le prélèvement du complément sur les crédits des chemins vicinaux.‖

 Source : Mairie de Carnac. Délibération du Conseil Municipal du 12 janvier 1947 « Monsieur le Maire rappelle au Conseil qu’en raison des empiètements de la mer sur la côte de Carnac-Plage, particulièrement à Légenèse, un projet de travaux de protection avait été établi il y a quelques années par les Ponts et Chaussées. Le raz-de-marée des 18 et 19 décembre 1945 qui a emporté des tronçons du V.O. 5, a montré l’urgente nécessité de ces travaux. Une deliberation du C.M. a été prise le 23 décembre 1945 à ce sujet, et les demarches ont été poursuivies au cours de 1946, afin d’obtenir l’aide du departement et de l’Etat (...) Le Maire demande s’il serait possible d’exécuter ces travaux en plusieurs tranches, et d’y comprendre l’amélioration du système de vannes de Port-en-Dro (...) ‖

 Source : SHOM Coefficients des marées le 18 décembre (94 le matin et 97 le soir) et le 19 décelmbre (99 le matin et 100 le soir).

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 230

23 décembre 1945 Gâvres 1945 (2)

 Source : Celm (Relevé des tempêtes majeures sur le polygone de Gâvres) « Dégâts ayant entraîné réparation … »

 Source : Service Historique de la Marine (Note du 14 mai 1947 du Ministère de la Marine – Direction Centrale des travaux immobiliers et maritimes « Objet : Protection de la plage de Gâvres. (…) c’est sur toute sa longueur que le cordon lagunaire a été entamé sur une profondeur de 6 mètres par une tempête de Sud-Est, alors que le coefficient de marée n’était pas exceptionnel. Devant le risque de voir la route coupée, la Commission de Gâvres a immédiatement fait exécuter avec la main d’œuvre et les matériaux dont elle disposait, une protection de fortune dont l’annexe 1 donne la description et l’état actuel.

Depuis 1945, la situation s’est encore aggravée. Une visite effectuée avec le Président de la Commission après les tempêtes de Mars 1947 m’a permis de constater que sur les berges restées sans protection, le rivage avait été entamé sur plusieurs mètres et qu’un certain nombre de blockhaus édifiés par les allemands et pesant plusieurs centaines de tonnes, avaient été contournés et déplacés par le mouvement des sables.

Annexe 1 – Ouvrages métalliques exécutés par la Commission de Gâvres (en protection sur environ 1 280 mètres) 1 – Construction de la protection a) Un rideau de rails (ordinaires pour voie normale) de 2 et 3 mètres de longueur, espacés de 1 mètre et 1m20, battus verticalement dans le sol avec pénétration moyenne de 1 m. b) Des éléments de la voie Decauville c) Et, formant blindage, des dalles en béton, des plaques de tôle droites ou courbes, des éléments en béton armé provenant des anciennes défenses anti-chars. d) Au pied des rails, côté plage, sont disposés des armatures à section triangulaire destinées à maintenir les sables. e) En remblai et pour combler le vide restant entre la berge et la protection construite, nous trouvons du terrain tout venant, des produits de démolition, blocs de béton, de machefer… et de gros galets en provenance de la côte. 2 – Etat de la protection a) Sur 480 mètres environ, remblai partiel, protection complète en bon état. b) En deux endroits, soit un total de 340 mètres, aucun remblai. Protection incomplète uniquement constituée par les rails et, de ce fait, berge attaquée. Protection précitée en bon état. c) Sur 460 mètres environ, remblai existant. Protection déformée du fait des charges inhérentes au remblai et vraisemblablement par endroits du fait de la mer qui, par les interstices du blindage, entraîne tous les éléments fins, sable, terre, gravillon, etc… créant ainsi de nombreux vides et, de ce fait, des tassements dans le terrain adjacent.

 Source : SHOM Coefficients des marées : 79 le matin et 73 le soir

1946 Belle-Ile-en-Mer (Locmaria) 1946 (1)

 Source : Rapport de l'Ingénieur des T.P.E subdivisionnaire, Renouvellement de la demande de crédit, le 30 août 1949 (Archives départementales du Morbihan) « En 1946, la mer a démoli l'extrémité de la petite digue de Locmaria (Belle-Ile-en-Mer) sur une longueur de 4 mètres.»

24 mars et 5 avril 1947 Larmor-Plage 1947 (1)  Source : Mairie de Larmor-Plage, Archives de la Ville de Lorient « Lors des travaux de réparation du mur de défense (murs de la Commune et de Mr Fogaras) détruit par faits de guerre, deux tempêtes ont accentué les dégâts, et en particulier ont ruiné la fondation de ce mur sur 6 mètres. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 100 le matin, 100 le soir le 24 mars 98 le matin, 101 le soir le 5 avril

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 231

24 mars 1947 Gâvres 1947 (2)

 Source : Mairie de Gâvres (Le Maire de Gâvres à Mr le Préfet du Morbihan – Courrier du 10/09/1951) « Objet : Construction de murs de défense contre la mer. Après la libération de Gâvres en Mai 1945, et à la suite d’extractions massives de sables faites par les allemands dans les plages de Goërem et de la Grande Plage, il était constaté que la stabilité de ces plages avaient été bouleversée et il s’avérait nécessaire immédiatement de prévoir des digues de défense des propriétés riveraines et du village de Ban-Gâvres. C’est ainsi que par une première délibération du 25 mai 1946, le Conseil municipal faisait dresser un projet par un architecte et demandait l’aide de l’Etat. Les tempêtes des hivers 1946 et 1947 aggravaient tellement la situation que votre prédécesseur, sans attendre l’approbation des travaux projetés par le Ministère des Travaux Publics, les faisait inscrire à la tranche de démarrage du plan d’équipement national.

 Source : Service Historique de la Marine (Note du 27 mars 1947, de la Commission d’Expérience de Gâvres à Monsieur le Directeur des travaux maritimes et immobiliers de Lorient) « Objet : Protection du rivage du polygone de Gâvres contre la mer. Par note du 22 janvier 1946, j’ai rendu compte à la Direction Centrale des Constructions et Armes Navales de la situation sérieuse du Polygone de Gâvres au point de vue défense contre la mer. (…). En ce qui me concerne, j’ai fait procéder à l’établissement d’une protection de fortune sur la partie la plus immédiatement menacée du rivage, c'est-à-dire depuis le « Parc » jusqu’à la batterie du 2ème Massif, mais ce ne peut être qu’une solution provisoire, et tout l’isthme proprement dit de la presqu’île, depuis le 2ème massif jusqu’à Linès reste bordé par une dune instable. (…) Sur toute la partie couverte par notre protection provisoire, la ligne de côte est restée stable ; le dispositif de protection tient, mais quelques signes font penser, comme prévu, qu’il ne faut pas compter sur une durée indéfinie. Au-delà par contre, la dune a continué à être mangée par la mer peu à peu ; les grandes marées d’équinoxe de ces jours derniers accompagnés d’un fort vent de secteur Sud et d’une notable dépression barométrique, qui produit des dégradations très sensibles. Le danger de voir l’isthme de la presqu’île coupé, en particulier la route récemment construite effondrée demeure pressant. Il est urgent de passer des discussions aux actes pour les dispositifs de défense. Attendre ne fera que rendre la solution plus difficile, accroître les dépenses nécessaires, et rendre de plus en plus grands les risques d’une catastrophe irrémédiable. »

 Source : Service Historique de la Marine (Note du 14 mai 1947du Ministère de la Marine – Direction Centrale des travaux immobiliers et maritimes « Objet : Protection de la plage de Gâvres. Le centre d’expérience de la commission de Gâvres est relié à la terre par un cordon lagunaire d’environ 5 km de longueur donnant passage à une voie ferrée et à une route récemment construite par la Direction des Travaux Maritimes de Lorient. Depuis la Libération, ce cordon est attaqué par la mer, de manière tellement rapide qu’on peut s’attendre en extrapolant le phénomène, à voir l’établissement de Gâvres coupé de la terre dans un délai d’un ou deux ans, si des mesures de protection ne sont pas prises d’extrême urgence. (…) Depuis 1945 (…) la situation s’est encore aggravée.. Une visite effectuée avec le Président de la Commission après les tempêtes de Mars 1947 m’a permis de constater que, sur les berges restées sans protection, le rivage avait été entamé sur plusieurs mètres et qu’un certain nombre de blockhaus édifiés par les Allemands et pesant plusieurs centaines de tonnes, avaient été contournés et déplacés par le mouvement des sables.. Les diverses causes possibles du phénomène (…) ont été examinées par le Comité d’Océanographie qui a conclu en incriminant les extractions massives de sables faites par les Allemands pendant l’occupation.

 Source : SHOM Coefficients des marées : 98 le matin et 100 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 232

Hiver 1947 et 27-28 janvier 1948 Saint-Armel 1948 (1)  Source : Lettre du maire de Saint-Armel à Monsieur l'Ingénieur d'Arrondissement, le 28 janvier 1948 (Archives Départementales du Morbihan) «J'ai l'honneur de vous rendre compte que je me suis rendu hier après-midi au village de Pusmin en Saint-Armel. Toutes les maisons du village ont été inondées au moment de la pleine mer d'hier matin, de même qu'à celle d'hier soir et de ce matin. Il en sera de même pendant quelques jours encore si le mauvais temps persiste [...]. Il est donc probable, si les réparations ne sont pas entreprises immédiatement à la digue, que cette situation se renouvellera à chaque PMVE de coefficient supérieur à 100.»

 Source : Document joint au rapport de l'Ingénieur des T.P.E, le 3 mars 1947 (Archives Départementales du Morbihan)

 Source : SHOM Le 27 janvier 1948: 101 le matin et 104 le soir Le 28 janvier 1948: 105 le matin et 106 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 233

Janvier – Février 1948 Gâvres 1948 (2)

 Source : Service Historique de la Marine (Note du 6 février 1948 de l'Ingénieur en chef de la commission de Gâvres à la direction Centrale des Constructions Navales et Armes Navales).

« Les travaux sont plus urgents que jamais : les coups de vent de ces dernières semaines ont provoqué de nouvelles dégradations graves de la dune, sur 3 à 4 m de profondeur par endroits. Certains des travaux de protection de fortune que nous avions établis par nos propres moyens ont été empotés. »

 Source : Service Historique de la Marine (Courrier du 6 février 1948 de la Société CTGC à Monsieur l'Ingénieur des directions des Travaux - Quartier Frébaut, Loirent).

« Etant donné la mauvaise saison qui sévit actuellement, la violence extraordinaire et la fréquence des vents, l'abondance des pluies torrentielles, la proportion élevée des tempêtes qui règnent en hiver dans la baie de Gâvres. Nous avons l'honneur de vous demander de bien vouloir remettre le commencement des travaux de protection de la côte de Gâvres, faisant l'objet de notre marché passé en date du 24/12/1947 au début du mois d'Avril prochain. L'action destructrice des vents et des marées particulièrement hautes à cette époque de l'année, celle des vague, les érosions provoquées par l'afflux des eaux de ruissellement, l'état des argilières, risquent de nuire à la bonne tenue des fouilles, et des ouvrages définitifs qu'il est impossible de soustraire à ces phénomènes généraux et successifs. »

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 234

7 août 1948 Île d'Arz 1948 (3)  Source : Rapport du subdivisionnaire, Reconstruction et réparation de la digue de Pénéreau, le 28 octobre 1948 (Archives Départementales du Morbihan) «Une lettre de M. le Maire de l'île d'Arz du 10 août dernier signalant que la tempête du 7 août 1948 a emporté une partie de la digue qui protège le village de Penéreau.»

 Source : Lettre du Maire de l'île d'Arz à Monsieur le préfet du Morbihan, le 10 août 1948(Archives départementales du Morbihan) « J'ai le regret de vous informer à toutes fins utiles que la tempête a emporté une partie de la grande digue longeant la route qui conduit à l'embarcadère. Des excavations de 2 mètres de diamètre se sont produites sur la route provoquées par la mer en furie. Une seconde digue qui protège le village de Pénereau est dans le même état. »  Source : SHOM Coefficients des marées : Le 7 août 1948 : 105 le matin et 106 le soir

Octobre 1949 Etel 1949 (1)

 Source : Mairie d'Etel Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 235

23 et 24 octobre 1949 Larmor-Plage 1949 (2)  Source : Extrait d’un article de 1958 – Anse de Kerguelen « En dépit de travaux incessants de remblais apportés hâtivement de maçonnerie et murs de béton, la mer a gagné depuis 1939 une bande de terrain d’une profondeur de 12 mètres. L’activité inconséquente des forces occupantes de la dernière guerre n’est pas étrangère à cette victoire de la mer. En effet, les forts prélèvements de sable utilisé pour la construction tant de la base des sous- marins que pour le fameux « mur de l’Atlantique » ont considérablement abaissé le niveau du rivage où la mer a bien vite posé ses jalons. Les tempêtes de Octobre 1949 puis de Novembre et Décembre 1954 ont sérieusement aggravé la situation mettant en dangereuse position l’Hôtel des Mouettes, le plus proche de la mer, et l’Hôtel de l’Océan »

 Source : Mairie de Larmor-Plage, DDE/ Service maritime – La Nourriguel Tempêtes des 23 et 24 octobre 1949 Les murs de défense de la Nourriguel ont subi des dégâts considérables : - Formation de brèches dans les parements des murs (ces brèches au nombre de 3 ou 4 avaient des formes presque circulaires d’un diamètre moyen de 3 m) - Affouillement des fondations des murs Ces 2 sortes de dégâts avaient entraîné sous l’effet de l’attaque directe des vagues l’éboulement et la succion des remblais du chemin en corniche courant devant les villas riveraines. La circulation était devenue impossible sur ces chemins en raison des entonnoirs qui s’y étaient formés.

 Source : Rapport de l’Ingénieur des T.P.E. Subdivisionnaire (26 août 1950) « ...La plage de la Nourriguel a subi dans les dernières années des modifications considérables. C’était une plage de gros sable, bien nourrie. Les fondations des murs de défense reposaient sur le rocher apparent, ou s’enfonçait d’une profondeur de 1 m sous le sable jusqu’à la rencontre d’une sorte de pouddingue. Aujourd’hui le niveau de la plage s’est considérablement abaissé à tel point que dans toute la zone où des dégâts se sont récemment produits les fondations sont atteintes et même dépassées. La plage de la Nourriguel fait face à l’Est. Les tempêtes du Sud-Est comme celles de Février la frappent de plein fouet. Les vagues avaient une telle violence qu’elles ont réussi à pratiquer des brèches très importantes dans les murs eux-mêmes ou des grottes en-dessous des fondations. Les remblais arrière du chemin côtier se sont vidés par les brêches, créant de nombreux entonnoirs. L’un d’eux prenait toute la largeur du chemin, avait 20 m, de longueur et 4,5 m de profondeur. Les murs des jardins des propriétés riveraines étaient en péril ainsi que les habitations. L’une d’ailleurs de celle-ci a eu sa façade crevassée[...]. Bien que les murs de défense soient des ouvrages appartenant aux riverains, leur bonne conservation d’ensemble présente un caractère d’intérêt général puisque la destruction de l’un seulement d’entre eux entraîne d’abord l’interruption de la circulation sur le chemin en corniche, puis de proche en proche l’éboulement des murs voisins, pris à revers par la mer, tout en menaçant l’existence même des villas voisines. »  Source : Rapport de l’Ingénieur des T.P.E. Subdivisionnaire au Préfet (7 novembre 1950) « Les grosses tempêtes des 23 et 24 octobres 1949 soufflant du Sud-Ouest ont causé des dégâts importants aux murs de défense bordant le chemin côtier devant les villas de la plage de la Nourriguel, mettant momentanément en danger diret l’existence même de certaine d’entre elles. Ces dégâts se sont notablement accentués au cours de nouvelles fortes tempêtes du début de Février 1950. La plage de La Nourriguel est bordée de villas sur toute sa longueur. Un chemin côtier d’une largeur variant de 3 à 5 m sépare les propriétés riveraines de la plage et ce chemin est partout en corniche, surplombant la plage d’une hauteur variant de 5 m à l’Ouest à 1,50 m à l’Est. Ce chemin côtier appartient aux riverains mais est cependant livré à la circulation publique. Les murs de soutènement qui sont en même temps des murs de défense contre la mer appartiennent eux aussi aux riverains. Ils ont dans l’ensemble un profil à peu près uniforme mais leur construction a été faite à diverses époques, par des Entrepreneurs différents et plus ou moins bien construits. Ils sont tous en maçonnerie de moëllons [...]. Il y a lieu d’envisager avant l’hiver un remède à cette situation. La solution préconisée : - la remise en état des murs de défense (réfection totale de certains, rejointoiement de certains autres) - la construction d’épis transversaux destinés à permettre l’engraissement de la plage. Nous avions conclu qu’il était incontestable que les extractions massives de sable faites par les allemands pendant l’occupation pour la construction de la base sous-marine, avait complètement bouleversé le régime de ces plages et qu’elles étaient à l’origine des dégâts causés. »

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 236

4 et 5 février 1950 Larmor-Plage 1950 (1)

 Source : La Liberté du Morbihan, article du 7 février 1950 (Médiathèque de Lorient) Tempête et pluies diluviennes ont ravagé la Bretagne - Raz-de-marée sur la côte lorientaise, une centaine d'habitations menacées

Les craintes exprimées dernièrement par la population et la municipalité de Larmor-Plage et dont nous nous sommes fait l'écho la semaine écoulée dans ces colonnes n'étaient hélas que trop fondées et huit jours de tempête ont mis certains points de la côte entre Kernével et Kerpape en réel danger. C'est un véritable raz-de-marée qui a déferlé atteignant son paroxysme samedi et dimanche. A La Nourriguel, la mer passant par dessus la digue déjà en péril depuis des années par suite des prélèvements massifs de sable par les Allemands a formé une brèche dans le boulevard interdisant toute circulation à hauteur de la villa. «Simple Aspect», dont le propriétaire, M. Le Boubouech signalait aux autorités dès samedi matin la situation critique. Cette situation n'a fait qu'empirer et ce matin la maison crevassée attaquées par les flots menaçait de s'écrouler. Une équipe de travailleurs aidés par des volontaires, pare au plus pressé et essaie d'arracher à la mer cette habitation, danger que courent malheureusement d'autres habitations voisines. La situation à Lorient-Plage n'est pas moins critique. Les flots passant par dessus les dunes ont une fois de plus isolé l'Hôtel de l'Océan gagnant toujours sur les dunes. Un peu plus loin, les flots arrivent maintenant au ras du restaurant des Mouettes et menacent d'un moment à l'autre de tout balayer sur leur passage et d'emporter le baraquement Rio. Derrière les dunes entre celles-ci et la route de Larmor-Kerpape se sont formés d'immenses lacs qui ont finalement coupé cette route recouverte par une nappe d'eau atteignant 40 à 60 centimètres et dès dimanche soir peu de voitures se risquaient à passer. Samedi puis ce matin, le maire a saisi par téléphone la préfecture et les services des Ponts-et-Chaussées de la gravité de la situation qui risque d'un moment à l'autre de dégénérer en véritable catastrophe. Des dizaines d'hectares de terrain, sont menacés d'être recouverts par les eaux et fait encore plus grave, on risque de voir s'effondrer ou recouvertes une centaine d'habitations en bordure de mer.

 Source : Service Maritime de Lorient « Les murs de défense de La Nourriguel ont subi des dégâts considérables : . Formation de brèches dans les parements des murs (ces brèches au nombre de 3 ou 4 avaient des formes presque circulaires d’un diamètre moyen de 3 m. . Affouillement des fondations des murs. Ces deux sortes de dégâts avaient entraîné sous l’effet de l’attaque directe des vagues l’éboulement et la succion des remblais du chemin en corniche courant devant les villas riveraines. La circulation étaient devenue impossible sur ces chemins en raison des entonnoirs qui s’y étaient forms (...). Les murs des jardins des propriétés riveraines étaient en péril ainsi que les habitations. L’une d’ailleurs de celles-ci a eu sa façade crevassée ».

 Source : La Liberté du Morbihan, article du 9 février 1950 (Médiathèque de Lorient) Les autorités s'émeuvent de la situation créée à Larmor-Plage par la tempête M.Rouliès, Sous-Préfet de Lorient se rendait hier après-midi vers 15 heures à Larmor-Plage, et accompagné de M. Le Maire de la Commune, rendait visite à La Nourriguel aux deux immeubles directement menacés par la mer. Aux jours de grandes tempêtes, cette dernière s'engouffre par dessus la digue et menace par son action de saper les fondations des immeubles situés à sa portée. Ainsi en est-il de la maison de M. Boubouech, que ce dernier devra sans doute évacuer, malgré les efforts des ouvriers pour la consolider, et de celle de Mme Humbert qui se trouve à proximité. Ce n'est d'ailleurs pas le seul endroit où l'action de la mer constitue une menace pour les habitations. C'est ainsi qu'à Larmor-Plage le flot a passé des deux côtés de l’Hôtel de l'Océan et envahi les prairies avoisinantes [...]. Ajoutons qu'hier matin également, l’Électricité de s'est rendue sur les lieux, et a fait déplacer les poteaux électriques, qui menaçaient de s'écrouler à La Nourriguel, n'étant plus tenus que par les conduites d'eau mises à jour.  Source : SHOM Coefficient de mare, le 4 février (114 le matin et 113 le soir) et le 5 février (111 le matin et 107 le soir)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 237

5 et 6 février 1950 Gâvres 1950 (2)

 Source : Mairie de Gâvres (Le Ministre des Travaux Publics à Mr le Député du Morbihan – Copie du Courrier du 18/08/1950)

« Par lettre du 10 juillet dernier, vous avez bien voulu attirer mon attention sur la situation de la digue de la Nourriguel sur la commune de Larmor-Plage qui a été fortement endommagée au cours d’une tempête les 5 et 6 février 1950 ; vous m’avez également signalé qu’une situation analogue s’est produite sur le territoire de la commune de Gâvres… »

 Source : Service Historique de la Marine (Courrier du 21 Février 1950, de la Société GTGC à Monsieur l’Ingénieur des D.T. – Quartier Frébault, Lorient)

« Nous avons l’honneur de vous rendre compte que les effets des dernières tempêtes ont provoqué un affouillement sérieux en arrière de la protection d’about du tronçon de 900 mètres de l’ouvrage de Gâvres. D’autre part, ainsi que nous l’avons signalé antérieurement, dans la partie de ce tronçon gagnée sur la plage par remblaiement, la mer cherche à reprendre son ancienne place, et provoque, par grande marée, des affouillements au pied de l’ouvrage, dont les effets sont d’autant plus dangereux que la nappe aquifère n’est qu’à 0,70 m ou 0,80 m du niveau de la plage. Les poutres ont glissé de 5 à 10 cm retenues seulement par la semelle en béton armé qui a résisté, mais peut se rompre sous un effort de la mer et entraîner des dégâts importants. Les poutres parafouilles n’ont plus, à cet endroit, aucun effet étant presque à découvert. »

 Source : Service Historique de la Marine Note du 11 février 1950 de l’Ingénieur des Travaux maritime au Chef de Section

« Objet : Défense du littoral de Gâvres contre la mer – Réparation au perré. Comme suite à notre visite de ce matin sur le littoral de la Presqu’île de Gâvres, je vous confirme qu’il y a lieu de procéder d’extrême urgence à la réparation des dégâts causés à l’extrémité Est de la Section Ouest de la défense longitudinale en poutres précontraintes (…) »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 5 février 1950 : 98 le matin et 98 le soir Le 6 février 1950 : 98 le matin et 96 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 238

5 et 6 février 1950 Île d'Arz 1950 (3)  Source : Lettre de Monsieur Le Baron, maire de l’Île d'Arz à Monsieur l'Ingénieur des T.P.E, le 8 février 1950 (Archives Départementales du Morbihan) «J'ai l'honneur de vous faire connaître que la digue de Brouel est dans un triste et très mauvais état et que la tempête qui sévit ces jours-ci n'a fait qu'augmenter encore davantage. Si ces réparations sérieuses et urgentes ne sont pas entreprises notre île risque d'être coupée en deux et le golfe du Morbihan comptera une île de plus.»

 Source : Plan général de la commune d'Arz, Réparation et reconstruction partielle de la digue de Brouel, dressé par l'Ingénieur T.P.E le 14 février 1950 (Archives départementales du Morbihan)

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 5 février 1950 : 98 le matin et 98 le soir Le 6 février 1950 : 98 le matin et 96 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 239

13 au 22 novembre 1950 Groix 1950 (4)

 Source : Rapport du subdivisionnaire, Demande d'ouverture d'un crédit d'engagement, le 9 décembre 1950 (Archives départementales du Morbihan) « Les dernières et très violentes tempêtes qui se sont succédées du 13 au 22 novembre 1950 ont porté un coup terrible à l'ouvrage (môle du port de Locmaria). Toute l'extrémité du môle a été emportée sur une longueur de 15 mètres. Les plans joints au présent rapport montrent l'emplacement et l'importance des dommages. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 13 novembre 1950 : 90 le matin, 84 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 240

2.2.12 De 1951 à 1960

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 241

27 janvier 1951 Houat 1951 (1)

 Source : Colas B., (2007 ?), Quiberon au fil des cartes, Tome 3

 Source : Scouarnec R., Histoires de Houat, Verdi Editions, 2008

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 242

27 janvier 1951 (suite) Houat 1951 (1)

 Source : La Liberté du Morbihan, article du 30 janvier 1951 (Médiathèque de Lorient)

 Source : SHOM Coefficient de marée: 83 le matin et 81 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 243

Février 1951 Larmor-Plage 1951 (2)  Source : Rapport de l’Ingénieur des T.P.E. Subdivisionnaire au Préfet (23 Mars 1951) – La Nourriguel Les dégâts qui se sont produits lors des tempêtes de février dernier sont exactement du même type que ceux des années précédentes. Tout d’abord une brèche énorme de 10 m X 3m s’est produite en abcd (voir plan). En cet endroit le mur de défense était en mauvais état. Les joints étaient tous ouverts et le mur s’est effondré dès que quelques pierres se sont déchaussées. Le remblai du chemin s’est vidé au droit de cette brèche mais il n’en est pas résulté de conséquences fâcheuses puisque les villas se trouvant vis-à-vis ont été totalement détruite pendant la guerre et n’ont pas été reconstruites. D’autre part, en ef, le mur s’est trouvé affouillé au-dessous du niveau des fondations et tous les remblais du chemin se sont vidés par succion. Ces derniers dégâts ont été les plus importants car la disparition des remblais a provoqué l’éboulement d’une partie du mur de clôture de la propriété riveraine et d’une partie du jardinet, compromettant ainsi directement l’avenir de la villa. L’entonnoir qui s’était formé dans le chemin en cet endroit a été presque entièrement comblé. A l’heure actuelle les propriétaires du tronçon gh du mur côtier font procéder par une entreprise à la construction d’un mur parafouille pénétrant de 0,80 m environ en-dessous des anciennes fondations. Cette mesure aura pour conséquence d’éliminer l’une des menaces pesant sur les propriétés riveraines, à savoir : éboulement par succion au-dessous des fondations actuelles du mur. On remarque que depuis 1949, les tempêtes de chaque hiver causent aux murs de défenses de la Nourriguel des dégâts qui vont croissant….  Source : Rapport de l’Ingénieur des T.P.E. Subdivisionnaire au Préfet (23 Mars 1951)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 244

4 février 1951 Sarzeau 1951 (3)

 Source : Mairie de Sarzeau, Délibération du Conseil Municipal du 25 février 1951 Objet : Aqueduc de Suscinio – Chenal du Beg-Lan « Mr le Président expose que la violente tempête du 4 février 1951 coîncidant avec une forte marée, a complètement démoli la partie de l’aqueduc amenant à la mer les eaux des marais de Suscinio et, par des apports de sables, galets et goëmons, a obstrué la partie de l’ouvrage restée en place. De ce fait et à la suite des pluies continuelles de l’hiver, le niveau des eaux a considérablement monté et débordant les marais, envahi le village de Korn er Pont. Que les habitants ont dû fuir, et inondé les terres et les prairies du pourtour. Les dégâts sont considérables. Si l’ancien chenal du Beg-Lan, actuellement ensablé, avait rempli son rôle comme autrefois, une grande partie des eaux se serait écoulée à la mer et l’inondation aurait pu être évitée. Le Conseil, après en avoir délibéré, Décide, pour parer au plus pressé, de faire déboucher l’aqueduc immédiatement, en profitant de la marée de morte eau de la semaine prochaine, de façon à faire évacuer la plus grande quantité d’eau possible. Sollicite une subvention de l’Etat au titre des calamités publiques en vue de la réfection de la partie détruite de l’aqueduc. Prie Mr le Préfet du Morbihan de vouloir bien intervenir près des propriétaires des marais desservis autrefois par le chenal du Beg-Lan, en vue de les mettre en demeure de faire les travaux nécessaires pour que ce chenal fonctionne comme par le passé pour l’évacuation des eaux à la mer. »

 Source : SHOM Coefficient de marée: 66 le matin et 73 le soir

Début janvier 1952 Belle-Ile-en-Mer (Sauzon) 1952 (1)  Source : Lettre de l'Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées à Monsieur le Directeur Régional du Service du Génie à Rennes, le 7 mars 1952 (Archives Départementales du Morbihan) «Les destructions sont actuellement les suivantes : 50 mètres de digue démolis au sud ; plusieurs brèches verticales dans la partie centrale ; 40 mètres détruits et bouleversés dans la partie Ouest. Ce qui reste du mur présente une instabilité flagrante. Les causes de destruction en sont les tempêtes de l'hiver en cours qui ont été particulièrement violentes puisque de nombreux ouvrages de construction récente ont été avariés voir même détruits pour les mêmes causes et placés de la même manière par rapport à la mer.»

 Source : Lettre du Maire de Le Palais à Monsieur le préfet du Morbihan, le 31 janvier 1952(Archives départementales du Morbihan) « J''ai l'honneur de vous signaler que le mur qui barrait la plage de Stervras (Port du Vieux-Château, commune de Sauzon) qui avait subi des dégradations depuis quelques mois, s'est complètement disloqué sous l'effet des violentes tempêtes de vent de Nord- Ouest du début de Janvier. La mer qui ne rencontre plus d'obstacle, inonde maintenant les prairies jusqu'à la route de l'Apothicairerie, soit sur une profondeur de 600 mètres causant aux propriétaires des villages voisins un préjudice sérieux puisqu'ils tiraient de ces prairies le foin de leur bétail. »

Février 1952 Carnac 1952 (2)

 Source : Mairie de Carnac. Délibération du Conseil Municipal du 24 février 1952 « Par la lettre du 15 février 1952, Monsieur Caubert signale à nouveau que la mer continue de ravager l’extrémité du chemin qui fait suite à la rue de la petite plage et a déjà atteint le mur de protection qu’il a fait construire il y a quelques années, en bordure de son terrain. L’avenue de la Pointe de Beaumer est également menacée et il y aurait lieu de prendre des mesures de protection de ce côté. Le Conseil, après en avoir délibéré, reconnait l’urgence des travaux à entreprendre à cet endroit et demande au service des Ponts et Chaussées de poursuivre l’étude des travaux de défense contre la mer dont une partie a été exécuté en 1949 (Secteur de Légenèse).‖

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 245

Septembre 1953 Carnac 1953 (1)

 Source : Mairie de Carnac. Délibération du Conseil Municipal du 13 décembre 1953 « Monsieur Bompard, propriétaire en bordure de l’anse de Beaumer, a signalé que le chemin communal conduisant à sa propriété est de plus en plus rongé par la mer et ne laisse plus en certains endroits qu’un passage de 3,20 m, alors qu’il était de 9 m en 1938. Il serait nécessaire de prévoir des travaux de défense contre la mer tandis qu’il en est encore temps pour sauver ce chemin. D’autre part, l’avenue de la Pointe est dangereusement menacée près de la rue de la Petite-Plage, depuis qu’un gros bloc s’est détaché lors de la tempête d’équinoxe de septembre dernier. Le Conseil, après en avoir délibéré, décide à l’unanimité de demander aux Ponts et Chaussées d’étudier les travaux de protection de la côte à ces deux endroits. Le projet sera soumis au Conseil, qui sollicite dès maintenant l’inscription de ces travaux au programme de défense contre la mer.‖

 Source : Mairie de Carnac. Délibération du Conseil Municipal du 15 janvier 1956 « Monsieur le Maire indique au Conseil municipal que des travaux de défense contre la mer, demandés par le Conseil municipal depuis 1953 à l’anse de Beaumer ont été executes en août 1956 sur l’ordre des Ponts et Chaussées (...)‖

Novembre et décembre 1954 Larmor-Plage 1954 (1)  Source : Extrait d’un article de 1958 – Anse de Kerguelen « En dépit de travaux incessants de remblais apportés hâtivement de maçonnerie et murs de béton, la mer a gagné depuis 1939 une bande de terrain d’une profondeur de 12 mètres. L’activité inconséquente des forces occupantes de la dernière guerre n’est pas étrangère à cette victoire de la mer. En effet, les forts prélèvements de sable utilisés pour la construction tant de la base des sous- marins que pour le fameux « mur de l’Atlantique » ont considérablement abaissé le niveau du rivage où la mer a bien vite posé ses jalons. Les tempêtes de Octobre 1949 puis de Novembre et Décembre 1954 ont sérieusement aggravé la situation mettant en dangereuse position l’Hôtel des Mouettes, le plus proche de la mer, et l’Hôtel de l’Océan »

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 246

8 et 9 décembre 1954 Gâvres 1954 (2)

 Source : Celm (Relevé des tempêtes majeures sur le polygone de Gâvres) « Dégâts ayant entraîné réparation … »

 Source : Service Historique de la Marine (Courrier du 28 décembre 1959 de l’Ingénieur en Chef de 1ère cl. Des T.M. BOUE, Directeur des Travaux Maritimes de la 2° Région, avec le visa de l’Ingénieur Général de l’A.N. WINTER, Président de la Commission d’Expérience de Gâvres A Monsieur le Ministre des Armées « Marine » - Direction Centrale des Travaux Immobiliers et Maritimes – Bureau Technique - Direction Centrale des Constructions des Armées Navales – Bureau des Ateliers et Approvisionnements « La tempête de décembre 1954 avait créé, vers le centre du premier tronçon de 900 mètres du type II, une brèche de 43,50 mètres de longueur, qui a été réparée en 1955 par un ouvrage de type III, inspiré du type I (…). La jonction entre les deux types d’ouvrages est assurée par des quarts de cônes en béton. »

 Source : Service Historique de la Marine (Courrier du 11 janvier 1955 de Monsieur le Contre-Amiral Commandant la Marine à Lorient, à Monsieur le Secrétaire d’Etat aux Forces Armées) « L’ouvrage construit par tranches successives en 1948, 1949 et 1951 recouvre la dune sur une longueur de 1800 m. (…) Rappelons que la construction de cet ouvrage a été décidée à la suite d’une érosion intempestive de la dune, que l’on peut attribuer au déséquilibre occasionné par les prélèvements de sable exécutés de 1941 à 1944 par les armées d’occupation. Depuis son achèvement et malgré plusieurs tempêtes de suroît survenant par pleine mer, aucun désordre ne s’était produit sur ce système de défense. Par contre, les récents coups de vents successifs, de direction SSE, cette fois-ci, et dont certains atteignent la vitesse de 160 km/heure, ont provoqué une baisse anormale du niveau de la plage dépassant par endroits une hauteur de 2,30 m, valeur très supérieure aux mouvements périodiques relevés depuis plusieurs années sous forme de profils. L’action conjuguée de l’amaigrissement de la plage, du déferlement des rouleaux et du ressac a eu pour résultat une mise à nu des fondations et un affouillement partiel de l’ouvrage. Les dégradations reproduites sur les photos ci-jointes, se composent de : 1 – une zone de destruction totale formant une brèche de 40 mètres de longueur environ 2 – deux zones de dislocation de 30 mètres chacune, situées de part et d’autre de la brèche 3 – quelques mouvements partiels sans gravité dus au basculement des abris bétonnés imbriqués dans le système de défense de la dune. La zone détruite borde la partie la plus érodée et la plus étroite de la presqu’île de Gâvres, menaçant ainsi de couper la route d’accès aux installations du Polygone. D’autre part, l’érosion continue son action destructrice sur la dune au-delà de l’extrémité du perré (vers Etel).

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 8 décembre 1954 : 80 le matin et 85 le soir Le 9 décembre 1954: 90 le matin et 94 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 247

Automne 1956 Quiberon 1956 (1)

 Sources : Mairie de Quiberon Submersion : automne 56 (la promenade a été aménagée depuis)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 248

14 et 15 février 1957 Lorient 1957 (1)

 Source : Ouest-France, 16 et 17 février 1957

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 14 février 1957 : 100 le matin et 106 le soir Le 15 février 1957: 112 le matin et 115 le soir Le 16 février 1957: 117 le matin et 117 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 249

14 et 15 février 1957 (Suite) Lorient 1957 (1)

 Source : Ouest-France, 18 février 1957

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 14 février 1957 : 100 le matin et 106 le soir Le 15 février 1957: 112 le matin et 115 le soir Le 16 février 1957: 117 le matin et 117 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 250

14 et 15 février 1957 Gâvres 1957 (2)

 Source : Celm (Relevé des tempêtes majeures sur le polygone de Gâvres) « Dégâts ayant entraîné réparation … »

 Source : Service Historique de la Marine (Courrier du 28 décembre 1959 de l’Ingénieur en Chef de 1ère cl. Des T.M. BOUE, Directeur des Travaux Maritimes de la 2° Région, avec le visa de l’Ingénieur Général de l’A.N. WINTER, Président de la Commission d’Expérience de Gâvres -concernant le tronçon du tombolo protégé en 1947 sur 600 mètres-). A Monsieur le Ministre des Armées « Marine » - Direction Centrale des Travaux Immobiliers et Maritimes – Bureau Technique - Direction Centrale des Constructions des Armées Navales – Bureau des Ateliers et Approvisionnements

« En février 1957, une tempête avait détruit l’extrémité Est de l’ouvrage de type II sur une longueur de 150 mètres. La reconstruction de ce tronçon a été réalisée en 1958 en adoptant l’ouvrage de type IV qui comprend : - Une longrine de fondation profilée en béton de 1,60 m de large et environ 1 m de hauteur - Un bardage en poutrelles de béton armé incliné à 30° sur la verticale (…)»

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 14 février 1957 : 100 le matin et 106 le soir Le 15 février 1957: 112 le matin et 115 le soir Le 16 février 1957: 117 le matin et 117 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 251

3 avril 1958 Larmor-Plage 1958 (1)  Source: Extrait d’un article d ’Avril 1958, Ouest-France ? « Dangereusement crevassée depuis déjà 2 ou 3 mois, une partie de la digue de la Nourriguel s’est effondrée sur environs 20 m de long, un peu en amont du café de la Nourriguel.»

 Source : Courrier de l’Ingénieur des T.P.E. à Mr le Maire, 9 avril 1958 « Les pluies abondantes de Février dernier ont déplacé la partie du mur de défense de la Nourriguel construite en 1947, en raison de la poussée anormale provoquée, à la suite d’une rupture de la canalisation d’évacuation des eaux pluviales, par le délavage des remblais arrière, hétérogènes et de qualité médiocre.»

 Source : La Liberté du Morbihan, article des 6,7 et 8 avril 1958 (Médiathèque de Lorient)

 Source : SHOM Coefficient de marée : 102 le matin et 108 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 252

er 1 Décembre 1959 Gâvres 1959 (1)

 Source : Celm (Relevé des tempêtes majeures sur le polygone de Gâvres) « Dégâts ayant entraîné réparation … »

 Source : Service Historique de la Marine (Courrier du 28 décembre 1959 de l’Ingénieur en Chef de 1ère cl. Des T.M. BOUE, Directeur des Travaux Maritimes de la 2° Région, avec le visa de l’Ingénieur Général de l’A.N. WINTER, Président de la Commission d’Expérience de Gâvres A Monsieur le Ministre des Armées « Marine » - Direction Centrale des Travaux Immobiliers et Maritimes – Bureau Technique - Direction Centrale des Constructions des Armées Navales – Bureau des Ateliers et Approvisionnements» «  Une grosse houle du Sud-Est coïncidant avec une marée de 108 a ouvert trois brèches dans le tronçon central de la protection, constitué par un ouvrage du type II (…) construit en 1947, à savoir : - une brèche de 40 m de longueur environ au droit de la borne 3 - deux brèches situées au droit de la borne 2, de part et d’autre de l’ouvrage du type III qui a été construit à l’emplacement de la brèche de décembre 1954. Les longueurs de ces brèches sont de 60 mètres côté Est et 37 mètres côté Ouest. Outre ces destructions totales qui intéressent environ 140 m de protection, l’ouvrage a subi de chaque côté des brèches des désordres par glissement de poutres de revêtement de talus et par entraînement plus ou moins grave des remblais de sable et d’argile sous-jacents. Ces détériorations intéressent : - 130 m de protection à l’Ouest de la brèche de la borne 3 - 125 m à l’Est de la brèche de la borne 2 et 134 m à l’Ouest de celle-ci. Leur importance va en décroissant au fur et à mesure que l’on s’éloigne des brèches.  A signaler également que le tronçon Ouest du type I construit en 1948 par la Commission de Gâvres a subi des dégâts sur 120 m de longueur dans la partie centrale, par dislocation des poutrelles en béton armé formant le bardage. Ces dégâts sont assez importants mais plus facilement réparables que sur l’ouvrage de type II.  Cause des dégâts Les dégâts intéressent donc principalement le tronçon central de la protection déjà affecté par la tempête de 1954. Ils ont eu lieu dans les mêmes circonstances : abaissement extraordinaire du niveau de la plage par grosse houle du Sud-Est et forte marée, mise à nu des poutres préfabriquées formant fondation, déversement de celles-ci, glissement des poutres de revêtement de talus. A noter que l’ouvrage Type III construit en 1955 par la Commission de Gâvres à l’emplacement de la brèche de 1954 ainsi que le cône de raccordement aux ouvrages adjacents ont parfaitement résisté. Il en est de même pour le nouvel ouvrage tu Type IV réalisé en 1958 et 1959 à l’extrémité Est en direction d’Etel. (…)  Reconstruction et réparation des ouvrages détruits ou détériorés le 1er décembre 1959. La réparation des dégâts de la récente tempête s’impose de toute urgence. Il faut éviter la destruction totale des ouvrages qui peuvent encore être sauvés et empêcher la coupure de la route de Linès à Gâvres qui est sérieusement menacée. La brèche la plus profonde n’est en effet qu’à 10 mètres de la route.»

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 253

er 1 Décembre 1959 (Suite) Gâvres 1959 (1)

Source : SHM

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 254

6 Décembre 1959 Ploemeur 1959 (2)

 Source : Ouest-France, 8 décembre 1959

 Source : SHOM Coefficient de marée : 66 le matin et 60 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 255

6 Décembre 1959 (suite) Ploemeur 1959 (2)

 Source : Ouest-France, 9 décembre 1959

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 256

6 Décembre 1959 (Suite) Ploemeur 1959 (2)

 Source : Ouest-France, 9 décembre 1959

 Source : SHOM Coefficient de marée : 66 le matin et 60 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 257

6 Décembre 1959 Larmor-Plage 1959 (3)

 Source : Ouest-France, 9 décembre 1959

 Source : SHOM Coefficient de marée : 66 le matin et 60 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 258

2.2.13 De 1961 à 1970

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 259

1962 Saint-Pierre-Quiberon 1962 (1)

 Source : Colas B., (2007 ?), Quiberon au fil des cartes, Tome 1 « Lors de la tempête de 1962, tous se souviennent, dans la partie la plus étroite de la presqu’île, la route avait été coupée ainsi que l’eau et l’elctricité, seul le rail était préservé »

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 260

3 et 4 janvier 1962 Belle-Ile-en-Mer (Le Palais) 1962 (2)  Source : Rapport de l'Ingénieur en chef, Demande d'ouverture de crédits de paiement sur le chapitre 35-32 de l'exercice en cours, le 17 janvier 1962 (Archives Départementales du Morbihan) «Dans la nuit du 3 au 4 janvier, le parement extérieur en moellons du môle Nord de ce port a été arraché par la tempête d'Est sur une superficie de 30 mètres carrés environ et une profondeur de 1 mètre. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 3 janvier 1962: 55 le matin et 61 le soir Le 4 janvier 1962: 67 le matin et 73 le soir

9 au 11 janvier 1962 Quiberon 1962 (3)  Source : Rapport de l'Ingénieur en chef, Demande d'ouverture de crédits de paiement sur le chapitre 35-32 de l'exercice en cours, Port-Maria, le 17 janvier 1962 (Archives Départementales du Morbihan) «Les premiers dommages ont été occasionnés dans la nuit du 9 au 10 janvier (parement extérieur en moellons arraché sur 20 mètres de long, 7 mètres de haut et sur une profondeur de 1 mètre environ), puis dans la nuit du 10 au 11 janvier, le parapet situé au dessus de la cavité a basculé sur une même longueur. Actuellement […], ces dommages intéressent une longueur de 35 mètres du brise-lames qu'il y a lieu de considérer comme à restaurer entièrement étant donné que non seulement le parement s'est en partie écroulé mais qu'une brèche d'une dizaine de mètres de largeur s'est ouverte dans le corps du brise-lames le perforant entièrement sur une hauteur de 5 mètres environ, brèche par laquelle, en s'engouffrant, les lames ravagent la maçonnerie intérieure au mortier de chaux hydraulique. »

 Source : Plan, avaries à l'ancien brise-lames causées par la tempête du 9 au 10 janvier 1962 et jours suivants, dressé par l'Ingénieur d'arrondissement le 16 janvier 1962 (Archives Départementales du Morbihan)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 261

9 au 11 janvier 1962 (suite) Quiberon 1962 (3)  Source : Marché de gré à gré ETPO, signé par l'entrepreneur chef, brise-lames de Port-Maria (Archives Départementales du Morbihan)

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 9 janvier 1962: 101 le matin et 99 le soir Le 10 janvier 1962: 96 le matin et 93 le soir Le 11 janvier 1962 : 88 le matin et 83 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 262

Mars 1962 Etel 1962 (4)  Source : Lettre du Ministre à Monsieur Galard, Ingénieur en Chef du service maritime du Morbihan, le 2 octobre 1962 (Archives Départementales du Morbihan) «Par vos rapports cités en référence, vous m'informez que, par suite du concours simultané de trois circonstances défavorables (vétusté, action des tempêtes de l'hiver, ébranlement dû aux travaux de déroctage) les quais du port d'Etel se sont effondrés sur une longueur de 30 mètres environ, le 30 mars dernier.»

 Source : Rapport de l'Ingénieur en Chef, Reconstruction d'un mur de quai vétuste, le 3 septembre 1962 (Archives Départementales du Morbihan) «Le 30 mars 1962 une fraction des quais du port d'Etel s'est effondrée sur environ 30 mètres pendant les travaux de déroctage du port […]. Il semble que les enrochements de fondation aient glissé dans le chenal à cet endroit où le rocher présente une forte pente transversale, et le fort clapotis qui a sévi dans le port lors des tempêtes de l'hiver 1962 a certainement contribué pour beaucoup à la ruine de l'ouvrage. »

 Source : Extrait de carte au 1/25.000 dressé par l'Ingénieur subdivisionnaire, le 21 avril 1962 (Archives Départementales du Morbihan)

 Source : Plan des quais dans la zone effondrée avec disposition d'aménagement, dressé par l'Ingénieur subdivisionnaire, le 21 avril 1962 (Archives Départementales du Morbihan)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 263

7 et 8 mars 1962 Belle-Ile-en-Mer 1962 (5)  Source : Rapport du subdivisionnaire, Reconstruction de l'extrémité du Môle Sud et des dégâts causés par la tempête du 7 mars 1962 (Archives Départementales du Morbihan) «Une violente tempête de Sud-Est a fait rage sur les côtes de Belle-Ile les 7 et 8 mars 1962. A Le Palais, les môles Nord et Sud étaient continuellement balayés par la mer. A pleine mer, les quais de l'avant-port, du port d'échouage et du bassin à flot, étaient en partie submergés par les eaux. Nous notions une levée de 1,50 à 2 mètres dans l'avant port et des creux de 4 à 5 mètres dans l'entrée. Dégâts constatés : Avant-Port : Si le môle nord n'a pas eu à souffrir de cette tempête, il n'en est pas de même du môle sud pris en travers par la lame. L'extrémité du môle sud déjà avariée par les tempêtes des 25 et 26 févriers derniers a été emportée sur une longueur de 12 mètres. Seul subsiste le parement Ouest du musoir en moellons têtués qui s'est entièrement vidé de sa maçonnerie de remplissage et qui supporte encore la tour en maçonnerie du feu d'entrée du port. D'autre part, le parement en moellons têtués du même môle, côté Ouest, et sur 24 mètres, s'est décollé du corps de l'ouvrage et menace de tomber d'un moment à l'autre. Le terre-plein des quais Macé et Yser, a eu aussi à souffrir de la tempête, que les eaux submergeaient à chaque lame. Des affaissements de l'ordre de 40 centimètres ont été constatés en plusieurs endroits. Ceux-ci sont dus d'abord au tassement des produits de remplissage des quais (sable), puis du pavage qui était resté en équilibre sur un matelas d'air. Ces dégradations intéressent 415 mètres carrés de terre-plein. Port d'échouage : Le parement du mur du quai Vauban a gonflé subitement sur dix mètres à un endroit où le quai a reçu une modification il y a 30 ans. »  Source : Profil en travers du môle Sud, dressé par l'ingénieur des T.P.E le 28 février 1963 (Archives départementales du Morbihan)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 264

7 et 8 mars 1962 (suite) Belle-Ile-en-Mer 1962 (5)  Source : Coupe du quai Vauban, dressé par l'ingénieur subdivisionnaire le 219 mars 1962 (Archives départementales du Morbihan)

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 7 mars 1962 : 116 le matin, 118 le soir Le 8 mars 1962 : 118 le matin, 117 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 265

2 et 3 novembre 1963 Lorient 1963 (1)

 Source : Ouest-France, 2 et 3 novembre 1963

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 2 novembre 1963 : 112 le matin et 113 le soir Le 3 novembre 1963: 113 le matin et 111 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 266

2 et 3 novembre 1963 (Suite) Lorient 1963 (1)

 Source : Ouest-France, 4 novembre 1963

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 2 novembre 1963 : 112 le matin et 113 le soir Le 3 novembre 1963: 113 le matin et 111 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 267

2 et 3 novembre 1963 (suite) Lorient 1963 (1)

 Source : La Liberté du Morbihan, article des 3 et 4 novembre 1963 (Médiathèque de Lorient)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 268

2 et 3 novembre 1963 Gâvres 1963 (2)

 Source : Celm (Relevé des tempêtes majeures sur le polygone de Gâvres) « Dégâts ayant entraîné réparation … »

 Source : Service Historique de la Marine Brèche au Point 2300 (2 – 11 – 63)

Brèche au Point « illisible » (2 – 11 – 63)

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 2 novembre 1963 : 112 le matin et 113 le soir Le 3 novembre 1963: 113 le matin et 111 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 269

2 novembre 1963 Auray 1963 (2)

 Source : La Liberté du Morbihan, article du 5 novembre 1963 (Médiathèque de Lorient) « La marée de 114, samedi à 17h a été pour St Goustan un sujet de récréation et presque d'inquiétude. Les 4 arches du vieux pont ont été presque bouchées. Il s'en fallait de 40 à 50 centimètres. La mer avait envahi les quais. Au moment du plein, il n'était plus possible d'accéder à la place St Sauveur à moins de chausser de grandes bottes ou de passer en auto.

La route de l'Enfer qui longe le Loch en amont du pont était coupée elle aussi par endroits, et les habitants de certaines maisons durent attendre 2 heures avant de pouvoir se risquer au dehors sans être obligés de prendre un bain de pieds. Plus bas, la place du Rolland était elle aussi inondée aux trois quarts.

Tout ceci donna lieu à des scènes pittoresques dont on s'est amusé comme d'habitude […]. Fort heureusement le vent s'était calmé. Quand, en pareille circonstance il est violent, toutes les caves du premier plan de Saint-Goustan sont inondées. »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 112 le matin et 113 le soir

2 et 3 novembre 1963 Vannes 1963 (4)

 Source : Ouest-France, 2 et 3 novembre 1963

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 2 novembre 1963 : 112 le matin et 113 le soir Le 3 novembre 1963: 113 le matin et 111 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 270

2 et 3 novembre 1963 Carnac 1963 (5)

 Source : Mairie de Carnac, Photos : Sennequier Etat du système de vannage en bordure du CD 119. L’eau de mer, en provenance du port se précipite dans le bassin, la différence de niveau entre le port et le bassin étant d’environ 1 m.

« Jean Lothodé a vu, avec ses voisins ( Mme Lohézic, la famille Gaudel), tous les jardins de l’avenue de Kerenflech et du Lotissement Le Flohic envahis par la mer. Toutes les plantations avaient souffert de la salinité et avaient été brûlées par l’eau de mer … »

Au fond, le bassin. Brèche dans l’angle N-E et au fond, débordement par- « Côté Nord du bassin. L’eau déborde par-dessus la berge et dessus la rive nord du bassin. Ecoulement en direction de la rue de envahit les jardins des propriétés situées en bordure de Keranflech et du ruisseau . l’avenue des Tamaris. Au centre, M. Morrier, huissier, les pieds dans l’eau »

Angle Sud-Est du petit bassin. Débordement à proximité de la clôture de la propriété Ker simone. Toute cette eau se Partie terminale de l’avenue de Keranflech. Un véritable torrent dévale en précipîte dans le ruisseau situé en contrebas ( partie noire au provenance de la rive nord du bassin. fond), d’où gonflement du ruisseau et inondation des parties basses situées en amont  Source : SHOM Coefficient des marées le 2 novembre 1963 : 112 le matin et 113 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 271

21 et 22 février 1966 Gâvres 1966 (1)

 Source : Mairie de Gâvres (le Maire de Gâvres au Préfet du Morbihan – Courrier du 22 juillet 1967) A la suite des violentes tempêtes de l’hiver 1965-1966, des dégâts très importants ont été causés au littoral de Gâvres, en particulier dans la partie Est de la Grande Plage où il n’existe encore aucune protection… à titre provisoire nous avons dû faire des enrochements dans cette partie de la plage….

 Source : Mairie de Gâvres (Séance ordinaire du Conseil Municipal, le 1er octobre 1966) Mr le Maire expose au Conseil Municipal les méfaits des dernières tempêtes de février. Il souligne la nécessité de prolonger vers l’Est au plus tôt le mur de défense contre la mer de la Grande Plage : pour arrêter le travail de sape de la mer dans cette zone et protéger aussi le chemin communal bordant la plage et le terrain des sports situé en contrebas derrière la falaise. … photos qui montrent le recul du rivage qui atteint plus de 15 mètres par endroits par rapport au mur situé à l’Ouest de cette partie de la plage. Ce mur a d’ailleurs travaillé sérieusement et il faut reprendre partiellement certains éléments qui ont bousculé légèrement. Le Service Maritime a suggéré d’établir des épis perpendiculairement au rivage pour éviter que l’amaigrissement de la plage se poursuive, ce qui risquerait d’entraîner des dégâts plus importants en même temps que la construction d’un mur de défense qu’il sera souhaitable de décrocher du mur précédent pour éviter des dépenses trop élevées.

 Source : Mairie de Gâvres (Note du Service maritime des Ponts-et-Chaussées ?) Les dégâts sont assez spectaculaires puisque la dune a reculé de 15 ml environ sur une longueur de 350 ml par rapport à l’alignement des murs de défense précédemment construits en 1959-60 et dont presque tous les éléments ont travaillé, se déformant en plan et en alignement. Il est urgent de combler les renards qui se sont formés derrière le voile en béton et de prendre des mesures de sauvegarde pour les parties non protégées … Il est à noter qu’aucune maison n’est menacée mais seulement le lotissement communal lui-même, non encore vendu, ainsi que le terrain des sports, bien aménagé, ce dernier étant situé à un niveau inférieur aux H.M.V.E. …

 Source : Service Historique de la Marine (Courrier de mai 1973 ( ?) du Contre-Amiral commandant la Marine à Lorient à Monsieur l’Ingénieur en Chef des Mines, Arrondissement Minéralogiques de Rennes) « (…) les photographies d’ouvrages de côte dont certains ont basculé sur la plage, ne laissent subsister aucun doute quant à la réalité du phénomène d’attaque du rivage. On peut citer, à titre d’exemple, le cas d’un blockhaus ex-allemand attaqué en sous- œuvre et mis en porte-à-faux en l’espace d’une nuit alors qu’il se trouvait la veille normalement fondé dans le sol et, à l’origine, c’est à dire lors de sa construction, très largement en retrait de la ligne littorale de la dune. Par ailleurs, j’estime que les extractions de sable dans les dunes ne peuvent qu’accroître les tendances à l’attaque du littoral ; la modification de la topographie des zones côtières en substituant aux plaines existantes des reliefs avec excavations profondes qui, parfois, ne sont séparés de la mer que par d’étroits cordons dunaires augmente le risque d’immersion des terrains lors de tempêtes coïncidant avec de fortes marées. Je signale, également, que les extractions en mer ne sont pas sans danger pour le littoral. La Marine a l’expérience de travaux de protection de l’isthme de Gâvres nécessités afin d’éviter le recul accentué du rivage avec risque de mise en communication de l’Océan et de la petite mer de Gâvres. L’origine de l’attaque très prononcée du rivage dans ce secteur serait due, de l’avis général des personnes qualifiées, aux extractions massives de sable en mer opérées par les allemands pendant la dernière guerre ».

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 272

21 et 22 février 1966 (suite) Gâvres 1966 (1)

 Source : Service Historique de la Marine Note du 20 avril 1966 du Contre-amiral Nielle, commandant la marine à Lorient pour Monsieur le Préfet du Morbihan, Vannes.

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 21 février 1966 : 82 le matin et 84 le soir Le 22 février 1966 : 85 le matin et 85 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 273

21 et 22 février 1966 Quiberon 1966 (2)

 Source : Rapport de l'Ingénieur T.P.E Subdivisionnaire du 15 mars 1966 (Archives Départementales du Morbihan) «Le mauvais temps du Sud-Ouest qui a sévi dans la semaine du 21 février 1966 a causé des dégâts au Môle Ouest du Port-Maria à Quiberon. Le lundi 21 février, le surveillant du Port de Quiberon nous a signalé que le mauvais temps du large a arraché quelques moellons du parement du Môle Ouest du Port-Maria, mais qu'il n'était pas possible, compte tenu de l'état de la mer, d'approcher cette partie de l'ouvrage sans craindre d'être emporté par une lame. Les jours passant et la mer continuant son travail de démolition, ce n'est que le vendredi 4 mars que nous avons pu nous rendre compte exactement de l'ampleur des dégâts. Une anfractuosité s'est produite sur la hauteur de l'ouvrage, d'une longueur de 6 mètres et d'une profondeur moyenne de 1,80 mètre, représentant un volume approximatif de 72 mètres cubes. D'autre part, un certain nombre de joints assurant la liaison des pierres du parement ont éclaté sous la violence des lames, ce qui a eu pour effet de rendre instables les moellons adjacents. »

 Source : La Liberté du Morbihan, article du 24 février 1966 (Médiathèque de Lorient)

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 21 février 1966 : 82 le matin et 84 le soir Le 22 février 1966 : 85 le matin et 85 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 274

21 et 22 février 1966 Sarzeau 1966 (3)

 Source : Ouest-France / Archives Départementales du Morbihan

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 21 février 1966 : 82 le matin et 84 le soir Le 22 février 1966 : 85 le matin et 85 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 275

21 et 22 février 1966 Damgan 1966 (4)

 Source : Ouest-France, 22 février 1966

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 276

21et 22 février 1966 (suite) Damgan 1966 (4)

 Source : Ouest-France, 23 février 1966

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 21 février 1966 : 82 le matin et 84 le soir Le 22 février 1966 : 85 le matin et 85 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 277

21et 22 février 1966 (Suite) Damgan 1966 (4)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 278

29 et 30 octobre 1967 Sarzeau 1967 (1)

 Source : Mairie de Sarzeau. Délibération du Conseil Municipal du 22 janvier 1968 Objet : Réfection du mur de défense contre la mer au Roaliguen « Madame le Maire avise l’Assemblée qu’il y a lieu d’envisager la réfection du mur de défense contre la mer au Roaliguen qui a été détérioré par de récentes tempêtes. Le service des Ponts et Chaussées a été contacté pour établir un projet et estimer les coûts de la défense (…) ».

 Source : Mairie de Sarzeau - Délibération du Conseil Municipal du 14 mai 1968 Objet : Réfection du mur de défense contre la mer au Roaliguen « Madame le Maire expose au Conseil Municipal qu’au cours de la tempête du 29 et 30 octobre 1967, une partie du mur de défense contre la mer au Roaliguen a été détruite sur 35 mètres environ et propose que la commune possède dès que possible à sa réfection. Le Conseil Municipal, considérant que ce mur est indispensable à la protection d’immeubles et de la place publique, décide de procéder à la réfection du mur (…). »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 29 octobre 1967: 48 le matin et 57 le soir Le 30 octobre 1967 : 66 le matin et 75 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 279

1er au 4 novembre 1967 Larmor-Plage 1967 (2)  Source : Extrait du registre des délibérations du conseil municipal du 21 avril 1968 (Archives Départementales du Morbihan) «C'est ainsi que le mur de soutènement, le long du Boulevard des Touristes, miné à la base par la mer au cours de la tempête, s'incline dangereusement vers la plage […]. Il convient par ailleurs de souligner que pour les mêmes raisons, le mur défense de la plage de Toulhars a subi des réparations.»

 Source : Rapport de l'Ingénieur T.P.E du 18 novembre 1968, Réparations des dégâts causés par la tempête de novembre 1967 aux murs de défense des plages de Larmor et de Toulhars (Archives Départementales du Morbihan)

 Source :Rapport de l'Ingénieur T.P.E du 10 novembre 1967, Réparation urgente d'une brèche causée par la tempête de novembre 1967 (Archives Départementales du Morbihan)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 280

1er au 4 novembre 1967 (suite) Larmor-Plage 1967 (2)

 Source : La Liberté du Morbihan, article des 5 et 6 novembre 1967 (Médiathèque de Lorient)

 Source : SHOM Coefficient de marée : le 1er novembre, 98 le matin et 103 le soir le 2 novembre, 108 le matin et 110 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 281

1er au 4 novembre 1967 Port-Louis 1967 (2)  Source : Rapport de l'Ingénieur des T.P.E subdivisionnaire, Réfection des dégradations des remparts, le 30 novembre 1967 (Archives Départementales du Morbihan) «La commune de Port-Louis sollicite l'octroi d'une subvention pour réaliser […] les réparations des dégâts causés aux Remparts par la tempête du début du mois. »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 3 novembre 1967 : 111 le matin et 110 le soir Le 4 novembre 1967 : 107 le matin et 103 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 282

2 au 4 novembre 1967 Gâvres 1967 (4)

 Source : Mairie de Gâvres (le Maire de Gâvres au Préfet du Morbihan – Courrier du 9 novembre 1967) « Dans la nuit du 2 au 3 novembre 1967, les ouvrages de défense contre la mer édifiés dans l’anse de Goërem en 1962 ont subi d’importants dégâts. Dans la partie Nord de l’anse de Goërem, de nombreux affouillements se sont produits provoquant l’affaissement de certains éléments de digue, des fêlures dans deux d’entre eux et des excavations à l’arrière »

 Source : Mairie de Gâvres (le Maire de Gâvres au Préfet du Morbihan – Courrier du 9 novembre 1967) « Dans la nuit du 3 au 4 novembre, dans la partie Est de la Grande Plage, où il n’existe pas de mur de défense, et bien qu’à titre provisoire la commune ait fait procéder à des enrochements et des épis, la dune a été sapée sur plusieurs mètres et de ce fait, toute la parcelle de terrain dite « les joncs » où se trouve le terrain de sport et de camping est directement menacée. (…) L’état de la dune dans la partie Est de la Grande Plage nous cause de vives inquiétudes. »

 Source : Mairie de Gâvres (Délibération du Conseil Municipal du 10 novembre 1967) « …les dégâts causés au mur de défense contre la mer de la plage du Goërem et au terre-plein soutenu par ce mur nécessitent une réparation urgente. De très importants affouillements se sont produits en arrière du mur, qui lui-même, a subi en certains points un basculement vers l’avant. Afin d’éviter que de nouvelles et plus importantes dégradations ne se produisent, les réparations des dégâts constatés doivent être entrepris dans les meilleurs délais et ces réparations consisteraient dans l’immédiat à : - Reconstituer le terre-plein à l’aide de remblai en matériaux sableux - Imperméabiliser ce terre-plein à l’aide d’un revêtement en matériaux enrobés - Créer des évacuations dans le mur pour éviter la stagnation de l’eau (…)

 Source : Service Maritime Affouillements importants constatés en arrière du mur, dans la partie Nord de l’anse de Goërem

 Source : Service Historique de la Marine (Note du 19 décembre 1967 de la Direction des Constructions navales) Objet : « Protection du rivage et de la route du Polygone de Gâvres, Dégâts causés par la tempête de la première semaine de Novembre 1967. La tempête qui a sévi pendant les premiers jours de Novembre a causé des dégâts à la digue de protection du rivage vers son extrémité Est. Les dégâts ont pour origine le concours habituel de circonstances : violentes tempête de Sud par très forte marée. La poutre inférieure d’assise de la structure (…) reposant sur le sable est par endroit privée de son appui par affouillement, d’où un affaissement de l’ensemble avec divers degrés possibles : simple descente en bloc sur place, ou descente avec glissement vers l’extérieur (suivant la pente de la plage) ou, au dernier stade, dislocation dans tous les cas des affouillements arrière avec enlèvement de sable se produisent aussi et concourent à l’affaissement ou à la dislocation. Dans le cas présent, en dehors de la petite section désorganisée, la menace la plus directe résulte et des affouillements à revers et de l’abaissement de la crête supérieure qui facilite précisément de nouvelles attaques par l’arrière.(…) »

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 3 novembre 1967 : 111 le matin et 110 le soir Le 4 novembre 1967 : 107 le matin et 103 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 283

2 au 4 novembre 1967 (Suite) Gâvres 1967 (4)

Grande Plage de Gâvres source : Mairie de Gâvres

Anse de Goërem source : Mairie de Gâvres

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 284

18-19 février 1969 Larmor-Plage 1969 (1)  Source : Rapport de l'Ingénieur T.P.E subdivisionnaire du 25 février 1969, Réparations des dégâts causés par la tempête des 18-19 février 1969 (Archives Départementales du Morbihan) «Les terre-pleins aménagés ont en effet été entièrement détruits, tant par les paquets de mer déferlant au-dessus du cordon d'enrochements mis en place que par la houle agissant de l'intérieur même du port.»

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 18 février 1969: 105 le matin et 105 le soir Le 19 février 1969: 103 le matin et 100 le soir

12 février 1970 Etel 1970 (1)  Source : Rapport de l'Ingénieur T.P.E subdivisionnaire, le 20 février 1970 (Archives Départementales du Morbihan) «Lors de la violente tempête qui a sévi le 12 février 1970 sur la Bretagne, une partie du quai d'Etel situé entre la nouvelle et l'ancienne criée s'est complètement effondrée […]. Une anfractuosité de 15 mètres de longueur et de 3 mètres de profondeur environ s'est produite, représentant approximativement un volume de 40 mètres cubes. Les pierres de couronnement du quai dans cette partie se sont effondrées et les pierres avoisinantes ont également été déchaussées. »

 Source : Plan du port au 1/500ème, dressé par l'ingénieur des T.P.E subdivisionnaire le 20 février 1970 (Archives départementales du Morbihan)

 Source : SHOM Coefficients des marées : Le 12 février 1970: 68 le matin et 60 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 285

2.2.14 De 1971 à 1980

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 286

Novembre et début décembre 1972 Gâvres 1972 (1)

 Source : Service Historique de la Marine Note du 22 décembre 1972 pour la Direction des Constructions et Armes Navales

« Objet : Entretien de la digue de protection du Polygone de Gâvres. Une récente visite de la digue protégeant le Polygone de Gâvres, effectuée après les tempêtes de Novembre et du début Décembre, a mis en évidence la dégradation importante et inquiétante d’une partie de l’ouvrage. Les photographies ci-jointes rendent compte des dégâts subis par des montants en béton armé scellés en pied dans une longrine de fondation et solidarisés en tête par une poutre en béton armé, le tout maintenant un bardage en béton armé incliné de 30° sur la verticale. Le nombre des montants à réfectionner est d’environ 500, répartis sur une longueur de 1 500 mètres ; cette partie de l’ouvrage de côte date de 1958. »

Source : CELM

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 287

16 janvier 1974 et 11 février 1974 Gâvres 1974 (1)

 Source : Service maritime de Lorient Le mur de l’anse de Goërem est endommagé suite aux fortes tempêtes du début de l’année 1974. Les travaux de réparation ont consisté à reprendre le pied de mur de défense sur une longueur de 72 mètres environs.

 Source : Mairie de Gâvres (Délibération du Conseil Municipal du 2 mars 1974) Monsieur le Maire rappelle au Conseil Municipal l’affaire du mur de défense contre la mer au Goërem, lequel a subi des dégradations importantes lors des tempêtes des mois de janvier et février 1974, et qui a fait l’objet de réparations très urgentes. En effet ce mur a pour objet de protéger des lieux habités et il a fallu intervenir sans attendre, les habitations situées immédiatement derrière le mur étant menacées.

 Source : Mairie de Gâvres (Délibération du Conseil Municipal du 24 août 1974) Monsieur le Maire expose au Conseil Municipal le problème de la défense contre la mer de la dune de Porh Puns. Cette partie du littoral est constituée de dunes de sable et exposée au Nord-Ouest, c'est-à-dire aux plus fortes tempêtes, comme celles des mois de janvier et février 1974. Les terrains situés en arrière sont à un niveau très bas et risquent d’être inondés en cas de rupture de la dune. Les interventions périodiques que la commune est obligée de faire après chaque agression de la mer consistant à colmater les brèches sont inefficaces et ne sont que des solutions provisoires. Il faut édifier à cet endroit un ouvrage de protection à caractère définitif qui seul peut donner toutes satisfactions.

 Source : Celm (Relevé des tempêtes majeures sur le polygone de Gâvres) « Dégâts ayant entraîné réparation … »

 Source : Service Historique de la Marine Courrier du 11 mars 1974 de la Direction des Constructions et Armes Navales à Monsieur le Directeur des Travaux Maritimes de Lorient Objet : Dégâts occasionnés à l’ouvrage de côte par les tempêtes de Février 1974. (…) Je rappelle ci-après la nature des dégâts subis : - Ouverture d’une brèche de 7,50 m de large accompagnée d’une destruction complète du bardage et de la poutre supérieure - A 250 m à l’Est de la brèche ci-dessus : affaiblissement de la poutre supérieure sur 110 m avec destruction du bardage sur 28 m, présence de 2 cassures espacées de 13,9 m dans la semelle de base.

Source : SHM

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 288

16 janvier 1974 et 11 février 1974 (suite) Gâvres 1974 (1)

 Source : Service Historique de la Marine Courrier du 10 avril 1974 de l’Ingénieur en Chef, Directeur des travaux maritimes à Monsieur l’Ingénieur Général de l’Armement, Directeur des Constructions et Armes Navales Objet : Polygone de Gâvres, dégâts occasionnés à l’ouvrage à la côte par les tempêtes de Février 1974. (…) j’ai l’honneur de vous adresser ci-joint un projet de réparation de l’ouvrage de protection de la dune à Gâvres endommagé par les tempêtes de Février 1974. Les causes de ces dégâts semblent dues à : - Un affouillement du sable sous la fondation actuelle qui a eu pour effet d’entraîner une partie de la dune et de mettre en porte à faux les dalles en béton servant de bardage. - Aux retombées des eaux de mer en partie haute de l’ouvrage. Les réparations à effectuer en premier lieu consiste en la dépose des matériaux disloqués qui seront réutilisés en renforçant toutefois leur partie arrière (…).

En annexe : 1 – Les dégâts sont connus depuis le 11/02/1974 (…) 2 – L’ouvrage a été partiellement détruit par la mer, en deux points a et b situés à proximité de la batterie du deuxième massif, du côté Ouest, pendant les grandes marées du 8 au 11 février 1974 (marée de coefficient 100 à 112) et plus particulièrement au cours de la tempête de la nuit du 10 au 11 février 1974. Les destructions sont figurées sur le tracé GI 229 joint et illustrées par les photographies jointes. 21 - Les dégâts les plus importants affectent une partie de l’ouvrage (…). Cette partie de l’ouvrage a été construite (…) en 1948 et renforcée en 1962. Dans cette partie de l’ouvrage, le bardage et le perré en blocs et plaques de béton se sont effondrés partiellement sur une longueur de 28 m environ ; la poutre supérieure a fléchi sur une longueur de 110 m environ et s’est fissurée en un point, la flèche maximale étant de 0,54 m ; d’autre part la semelle inférieure s’est cassées en deux points distants de 19,6 m. 22 – La deuxième partie de l’ouvrage de côte ayant subi des dégâts (…) Cette partie de l’ouvrage a également été construite par l’ex-Commission de Gâvres en 1948 mais n’a pas été renforcé. Dans cette partie, le bardage s’est effondré sur une longueur de 8 mètres environ à la jonction avec une autre partie de l’ouvrage renforcée en 1966. 3 – Les excavations creusées par la mer dans le sable de la dune, à travers les deux brèches de l’ouvrage de protection du rivage, apparaissent sur les photographies. Ces excavations ont été colmatées dans l’après-midi du 12 et la matinée du 13 février au moyen de blocs de béton récupérés sur la partie détruite, appuyés par des roches approvisionnées en urgence dans la journée du 11 et de la terre. Il s’agit là évidemment d’une réparation provisoire.

 Source : Service Historique de la Marine Note du 13 janvier 1975 de la Direction des Constructions et Armes Navales de Lorient à Monsieur l’

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 289

16 janvier 1974 et 11 février 1974 (suite) Gâvres 1974 (1)

 Source : Service Historique de la Marine Note du 18 Février 1974 pour Monsieur Ladet, Ingénieur en Chef de l'Armement. «Les tempêtes de Février ont endommagé la dune en cours de restructuration à l'extrémité Est de l'ouvrage de côte qui assure la protection de l'isthme de Gâvres.»

 Source : Service Historique de la Marine Note du 27 Novembre 1974 pour Monsieur Ladet, Ingénieur en Chef de l'Armement. «Je crois devoir appeler à nouveau votre attention sur le fait que la réparation de l'ouvrage de côte, endommagé par la tempête de février 1974, il y a maintenant 9 mois passés, n'est pas encore, à l'entrée de l'hiver, terminée : sur les 2 brèches faites par la mer, une seule (côté batterie du 2ème Massif) a été réparée (le travail n'est d'ailleurs pas complètement terminé, les dalles du perré n'étant à l'heure actuelle, ni mises en place, ni même encore coulées) ; l'autre brèche (côté poudrière) n'a pas encore été réparée, les travaux n'ont pas commencé. A la suite de récentes tempêtes, la réparation provisoire (simple colmatage) effectuée par le Polygone en février dernier a été entamée par la mer.»

 Source : SHOM 16 janvier 1974 : Vent de 119 km/h à la station météo de Groix – Direction 26 Coefficients des marées : 47

6 février 1974 : Vent de 137 km/h à la station météo de Groix – Direction 28

Coefficients des marées : Le 8 février 1974 : 112 le matin et 113 le soir Le 9 février 1974: 112 le matin et 110 le soir Le 10 février 1974: 105 le matin et 100 le soir Le 11 février 1974: 93 le matin et 86 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 290

10 et 11 février 1974 1974 (2)

 Source : Ouest-France, 13 février 1974

 Source : SHOM Coefficient de marée : le 10 février : 105 le matin, 100 l’après-midi le 11 février : 93 le matin, 86 l’après-midi

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 291

10 et 11 février 1974 Ploemeur 1974 (3)

 Source : Ouest-France, 13 février 1974

 Source : SHOM Coefficient de marée : le 10 février : 105 le matin, 100 l’après-midi le 11 février : 93 le matin, 86 l’après-midi

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 292

10 et 11 Février 1974 Larmor-Plage 1974 (4)

 Source : Ouest-France, 12 février 1974

 Source : SHOM Coefficient de marée : le 10 février : 105 le matin, 100 l’après-midi le 11 février : 93 le matin, 86 l’après-midi

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 293

10 et 11 Février 1974 La Trinité-sur-Mer 1974 (5)

 Source : Ouest-France, 12 février 1974

 Source : SHOM Coefficient de marée : le 10 février : 105 le matin, 100 l’après-midi le 11 février : 93 le matin, 86 l’après-midi

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 294

10 et 11 Février 1974 Vannes 1974 (6)

 Source : Ouest-France, 12 février 1974

 Source : SHOM Coefficient de marée : le 10 février : 105 le matin, 100 l’après-midi le 11 février : 93 le matin, 86 l’après-midi

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 295

27 janvier 1975 Gâvres 1975 (1)

 Source : Mairie de Gâvres (Délibération du Conseil Municipal du 5 avril 1975) Monsieur le Maire rappelle au Conseil Municipal que le mur de défense contre la mer au Goërem, dans sa partie Sud ayant subi des dégradations très importantes lors des tempêtes de fin janvier 1975, il a été procédé aux réparations très urgentes et absolument indispensables. En effet ce mur a pour objet de protéger des lieux habités et il a fallu intervenir sans attendre, les habitations situées immédiatement derrière le mur étant menacées.

 Source : Service Maritime de Lorient Dégradations très importantes du mur dans la partie Sud de l’anse de Goërem Les travaux de réparation, réalisés en janvier 1976, ont consisté d’une part à reprendre les fondations du mur de défense existant sur une longueur de 112 m et sur une hauteur variable atteignant jusqu’à 1,40 m et d’autre part à reconstruire la dalle en béton située derrière le mur en partie haute.

 Source : Celm (Relevé des tempêtes majeures sur le polygone de Gâvres) « Dégâts ayant entraîné réparation … »

 Source : Service Historique de la Marine Courrier (3 février 1975) de la Direction des Travaux Maritimes au Commandant de la Marine à Lorient Objet : Dégâts survenus sur l’ouvrage de protection du rivage du Polygone de Gâvres Je vous rends compte qu’au cours des tempêtes (conjuguées avec de fortes marées) qui ont sévi sur la Bretagne les 27 et 31 janvier, une cinquantaine de mètres de l’ouvrage de protection du rivage du Polygone de Gâvres s’est effondrée et plus de 300 mètres ont été plus ou moins disloqués. La cause de cet accident est un amaigrissement rapide de la plage au pied de l’ouvrage dont le remblai arrière constitué de sable dunaire s’est trouvé littéralement aspiré par la mer sous la poutre de base. Une étude est en cours pour rechercher des moyens d’intervention : - A court terme : Protéger les zones qui ne le sont plus et empêcher l’effondrement des parties disloquées ou menacées. - A moyen terme : Refaire la partie effondrée et renforcer celles qui ont été ébranlées. - A long terme : reprendre la quasi-totalité de l’ouvrage. D’ores et déjà il apparaît que l’opération sera coûteuse : par référence à un travail exécuté en 1974, le mètre linéaire de digue peut être estimé en moyenne à 5 000 F, et la seule opération à moyen terme intéresse près de 200 mètres.

 Source : Service Historique de la Marine Note (11 février 1975) de la DCAN de Lorient à Monsieur l’Ingénieur en Chef de l’Armement Objet : Dégâts occasionnés à l’ouvrage de côte par les tempêtes de Janvier 1975 Je vous fais parvenir le croquis représentant les dégâts occasionnés par les tempêtes des 28 et 29 janvier 1975 (marées de coefficient 103 et 106) à l’ouvrage de côte protégeant les terrains militaires du Polygone.de Gâvres.

En deux secteurs situés de part et d’autre de la partie réparée en 1974, la digue a été totalement détruite, la longueur totale désorganisée représente 114 m. Par ailleurs figure sur le croquis les tronçons ou des dégâts de moindre importance, sans être pour autant négligeables, se sont produits, ces dégâts affectent en particulier la poutre supérieure de l’ouvrage. Je demande que tout soit mis en œuvre pour effectuer les réparations urgentes qui s’imposent car à partir des points faibles créés on peut s’attendre à voir s’étendre des dégâts de plus en plus importants à toute noouvelle occasion et cette menace existe à tout moment en cette saison.

 Source : Météo-France Vent de 122 km/h à la station météo de Groix – Direction 30,

 Source : SHOM Coefficient de marée : 93

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 296

27 janvier 1975 (Suite) Gâvres 1975 (1)

Source : SHM

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 297

27 janvier 1975 (Suite) Gâvres 1975 (1)

La tempête du 27 janvier 1975 dans la presse

Le Télégramme, OF, 30 janvier 1975 31 janvier 1975

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 298

27 janvier 1975 (Suite) Gâvres 1975 (1)

OF, 31 janvier 1975

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 299

27 janvier 1975 (Suite) Gâvres 1975 (1)

 Source : Service Historique de la Marine Dégâts occasionnés à la digue par la tempête de janvier 1975 : G.I 1235.

 Source : La Liberté du Morbihan, article du 31 janvier 1975 (Médiathèque de Lorient)

 Source : SHOM Coefficients de marées : 93 le matin et 99 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 300

Novembre 1975 Gâvres 1975 (2)

 Source : Celm (Relevé des tempêtes majeures sur le polygone de Gâvres) « Dégâts ayant entraîné réparation … »

 Source : Service Historique de la Marine Note du 17 novembre 1975 de la DCAN de Lorient à Monsieur l’Ingénieur en Chef de l’Armement Objet : Polygone de Gâvres – Protection du littoral Je vous fais parvenir deux photographies montrant l’effondrement de 17 m. de la protection provisoire d’un secteur du littoral du Polygone de Gâvres (…). Les excavations creusées dans la dune littorale de ce secteur par les tempêtes de janvier 1975 avaient fait l’objet d’un colmatage précaire au moyen de pierres, de terre et de fagots de branchages. Les récentes détériorations constatées prouvent que ce colmatage précaire n’est pas suffisant pour exclure le risque de sape profonde de la dune lors des fortes marées. Je vous demande donc de bien vouloir intervenir auprès de la Direction des Travaux Maritimes afin de faire établir au plus tôt une protection efficace du littoral dans ce secteur, en particulier.

Source : CELM

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 301

25 octobre 1976 Larmor-Plage 1976 (1)

 Source : La Liberté du Morbihan, article du 26 octobre 1976 (Médiathèque de Lorient) « Marée de 113 dimanche, et de nombreux « assauts » de l'eau qui a envahi l'estacade, obligeant les automobilistes à des prouesses aquatiques qui se soldèrent souvent par des pannes très ennuyeuses. Si l'on a vu beaucoup d'eau à Lorient, on en a vu également en quantité à Larmor-Plage où, sur le boulevard des Touristes, le trottoir s'est effondré.»  Source : La Liberté du Morbihan, article du 27 octobre 1976 (Médiathèque de Lorient)

 Source : SHOM Coefficient de marée : 109 le matin et 113 le soir

25 octobre 1976 Lorient 1976 (2)

 Source : La Liberté du Morbihan, article du 26 octobre 1976 (Médiathèque de Lorient) « Marée de 113 dimanche, et de nombreux « assauts » de l'eau qui a envahi l'estacade, obligeant les automobilistes à des prouesses aquatiques qui se soldèrent souvent par des pannes très ennuyeuses. Si l'on a vu beaucoup d'eau à Lorient... »

 Source : SHOM Coefficient de marée : 109 le matin et 113 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 302

25 octobre 1976 Gâvres 1976 (3)

 Source : Celm (Relevé des tempêtes majeures sur le polygone de Gâvres) « Dégâts ayant entraîné réparation … »

 Source : Service Historique de la Marine « La tempête survenue durant les grandes marées des 24 et 25 octobre 1976 (marées de coefficients 109 et 113) a confirmé une nouvelle fois le défaut consécutif à l’absence de parafouille en avant de l’ouvrage de protection du rivage du Polygone de Gâvres. Pendant cette tempête, le niveau du sable de la plage s’est abaissé par endroit de 1,00 m à 1,60 m mettant à découvert la partie de base de la digue. Le processus habituel d’aspiration du sable s’est alors établi provoquant le transfert vers la plage des matériaux situés en arrière de l’ouvrage et menaçant les constructions édifiées dans cette zone (cf photos 3 – 4 – 5). L’abaissement du niveau de la plage a également souligné l’urgence de protéger par une parafouille le mur en maçonnerie de moellons soutenant le terre-plein des ateliers de la pyrotechnie dont la semelle a été mise à découvert sur une longueur de 50 m environ (cf photo 1 et 2). Des dégâts occasionnés sont repérés sur le plan annexé et illustrés par les photographies jointes. »

 Source : Service Historique de la Marine Note du 28 octobre 1976 de la DCAN de Lorient à Monsieur l’Ingénieur en Chef de l’Armement Objet : Polygone de Gâvres – Dégâts occasionnés à l’ouvrage de côte par la tempête Je vous fais connaître que l’ouvrage de côte protégeant les terrains militaires du Polygone de Gâvres a été endommagé par la tempête en marée de vive eau des 23 et 24 octobre derniers. (…) La partie désorganisée représente une longueur d’environ cent mètres. Des affouillements importants se sont produits en arrière de la poutre supérieure de l’ouvrage, au point qu’une partie de l’ouvrage se trouve actuellement en porte-à-faux et risque à tout moment de s’effondrer complètement (…).

 Source : Service Historique de la Marine Note du 8 février 1977 de la Direction des Travaux Maritimes à Monsieur le Contre-Amiral Objet : Consolidation de l’ouvrage de protection du rivage du polygone de Gâvres (…) des crédits mis à notre disposition pour les années 1975 et 1976 nous ont permis d’entreprendre : d’une part, la réparation des zones endommagées, d’autre part, la consolidation d’une partie des ouvrages existants mais insuffisamment protégés. Pour cela nous avons procédé au battage d’un rideau de palplanches métalliques de 5,00 m de longueur formant parafouille en avant de l’ouvrage en place et renforcé celui-ci par des enrochements lourds. Cependant, la zone ainsi protégée ne représente qu’une longueur de 850 m sur les 4000 m de longueur totale de l’ouvrage qui sont menacés à chaque nouvelle tempête coïncidant avec une marée à fort coefficient. C’est ainsi qu’au mois d’octobre 1976, un tronçon situé à proximité des bâtiments Direction et Ateliers du Polygone a subi sur 80 mètres environ, de nouveaux et importants dégâts provoqués par l’abaissement du niveau de la plage. Il s’avère donc indispensable d’étendre ce type de renforcement du pied de l’ouvrage au minimum sur une nouvelle tranche. Cette dernière devrait avoir une longueur minimale de 600 mètres afin d’amortir correctement le prix (…).

 Source : SHOM Coefficients de marées : 109 et 113

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 303

25 octobre 1976 (Suite) Gâvres 1976 (3)

Source : CELM

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 304

25 octobre 1976 (Suite) Gâvres 1976 (3)

 Source : Service Historique de la Marine Protection du rivage. Dégâts occasionnés en octobre 1976 : G.I 1251.

 Source : SHOM Coefficients de marées : 109 le matin et 113 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 305

25 octobre 1976 (Suite) Gâvres 1976 (3)

 Source : Service Historique de la Marine Protection du rivage. Dégâts occasionnés aux abords de la Direction : G.I 1209 ET 1253.

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 306

25 février 1978 Lorient 1978 (1)

 Source : La Liberté du Morbihan, article du 28 février 1978 (Médiathèque de Lorient)

 Source : SHOM Coefficient de marée : 95 le matin et 94 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 307

26 février 1978 Gâvres 1978 (2)

 Source : Celm (Relevé des tempêtes majeures sur le polygone de Gâvres) « Dégâts ayant entraîné réparation. La route de Linès à Gâvres a été submergée sur 800 m environ et une brèche de 80 m est apparue ».

 Source : Service Historique de la Marine (Polygone de Gâvres, Consolidation de l’ouvrage de protection du rivage, Tranche 1978, Notice explicative) Les tempêtes accompagnant les grandes marées de décembre 1977, de janvier et février 1978 (coefficients 103 et 107) ont à nouveau mis en évidence la fragilité de l’ouvrage dans certaines zones. Il est vrai que le phénomène observé avait un caractère tout à fait exceptionnel qui peut le faire classer, d’après les témoignages recueillis auprès d’ouvriers et d’ingénieurs travaillant au polygone depuis plusieurs dizaines d’années, comme étant de fréquence sensiblement cinquantenaire : une grande marée s’est conjuguée avec une chute de la pression atmosphérique à 985 mb et avec de très fortes houles de Sud à Sud-Ouest. A Lorient, le boulevard en bordure du Scorff a été coupé par les eaux. Il en a été de même de la route côtière entre le Fort-Bloqué et le Bas- Pouldu balayé par les embruns et qui a dû être débarrassée des tonnes de sables qui, par endroit, l’ont recouverte. A Gâvres enfin, la mer démontée a franchi le perré sur 800 mètres environ, transportant du sable sur la route sous une hauteur d’eau d’une trentaine de centimètres. A la basse mer, il est apparu que tout le sable de la partie haute de la plage, dans la zone dite du 2ème massif, sur une longueur d’environ 2 km, avait disparu et que l’argile sous jacente était partout affleurante ; bien plus celle-ci avait été attaquée et de profondes rigoles atteignant 30 cm de profondeur s’étaient formées. Attaquée à sa base et sur son sommet, l’ouvrage protégé par les palplanches a, en général, bien résisté, néanmoins un glissement important de l’ensemble s’est produit sur une centaine de mètres. Les causes de ce nouvel accident sont faciles à déterminer : - Le sable étant complètement disparu à l’avant des palplanches, celles-ci ne se sont plus trouvées butées ; - L’eau franchissant l’ouvrage a érodé le sable en partie haute et en a entraîné une partie sur la route ; - Du sable s’est également échappé par les interstices non colmatées. Ces deux dernières causes ont entraîné un effondrement du couronnement de l’ouvrage. L’eau s’est infiltrée en arrière, a mis le sable en émulsion contribuant ainsi à augmenter fortement la poussée, celle-ci n’étant plus équilibrée par une butée en pied a entraîné le glissement général observé. Il y a lieu de remarquer que celui-ci a été limité à 100 mètres sur les 1000 déjà protégés dans la zone. On peut se demander quelle aurait été l’ampleur des dégâts si la protection par palplanches n’avait pas été faite ? Il faut signaler aussi que quelques jours après la tempête évoquée ci-dessus, alors que les vents avaient tourné, le sable avait retrouvé son niveau initial et recouvrait largement la poutre de fondation du perré.

 Source : Service Historique de la Marine (Polygone de Gâvres, Consolidation de l’ouvrage de protection du rivage, Tranche 1979, Notice explicative)

« (…) Les dégâts occasionnés lors de la tempête de février 1978 avaient cependant confirmé la nécessité d’un renforcement du voile dont le parement laissait par place apparaître de nombreuses fissures par lesquelles une succion du sable se produisait et une détérioration du béton principalement due à l’oxydation des armatures au fil des années. (…) Mais une partie du programme de ces travaux a du être modifiée pour colmater le plus rapidement possible trois nouvelles brèches : - une aggravation de celle créée en février 1978 passant de 60 m complètement démoli à 80 m - deux brèches à l’Est du nouveau pas de tir dans une zone non encore protégée produite par aspiration du sable en arrière de l’ouvrage. »

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 308

26 février 1978 (Suite) Gâvres 1978 (2)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 309

26 février 1978 (Suite) Gâvres 1978 (2)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 310

26 février 1978 (Suite) Gâvres 1978 (2)

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 311

26 février 1978 (Suite) Gâvres 1978 (2)

 Source : Service Historique de la Marine Protection du rivage. Dégâts occasionnés par les tempêtes de février 1978.

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 312

12 et 13 Décembre 1978 Ploemeur 1978 (3)

 Source : La Liberté du Morbihan, article du 14 décembre 1978 (Médiathèque de Lorient) Gros dégâts aux viviers du Pérello Les viviers de Pérello ont particulièrement souffert de la tempête au cours de la nuit écoulée. Le vent et la grande marée se conjuguant y ont causé des dégâts assez importants.  Source : Ouest-France, 14 décembre 1978

 Source : SHOM Coefficient de marée : 80 le matin et 82 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 313

12 et 13 Décembre 1978 (Suite) Ploemeur 1978 (3)

 Source : Ouest-France, 15 décembre 1978

 Source : SHOM Coefficients des marées : 77 le 12 décembre et 82 le 13 décembre

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 314

13 Décembre 1978 1978 (4)

 Source : Ouest-France, 18 décembre 1978

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 315

13 décembre 1978 (Suite) Erdeven 1978 (4)

 Source : Ouest-France, 18 décembre 1978

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 316

13 décembre 1978 Saint-Pierre-Quiberon 1978 (5)

 Source : La Liberté du Morbihan, article du 16 décembre 1978 (Médiathèque de Lorient)

 Source : Ouest-France, 18 décembre 1978

 Source : SHOM Coefficient de marée : 80 le matin et 82 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 317

30 décembre 1978 Ploemeur 1978 (6)

 Source : La Liberté du Morbihan, article du 3 janvier 1979 (Médiathèque de Lorient)

 Source : SHOM Coefficient de marée : 100 le matin et 103 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 318

30 Décembre 1978 Lorient 1978 (7)

 Source : Ouest-France, 2 janvier 1979

 Source : Shom Coefficients de marées : 100 le matin, 103 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 319

30 décembre 1978 (Suite) Lorient 1978 (7)

 Source : La Liberté du Morbihan, article du 3 janvier 1979 (Médiathèque de Lorient)

 Source : SHOM Coefficient de marée : 100 le matin et 103 le soir

Atlas des risques littoraux sur le littoral du Morbihan DHI / Géos-AEL DDTM 56 Page 320