Sélection Officielle – Berlin 2004 – En compétition

La Compagnie Eric Rohmer et Rezo Productions présentent

Katerina DIDASKALOU Serge RENKO

dans

TRIPLE AGENT

un film écrit et mis en scène par Eric Rohmer

avec Amanda Langlet, Emmanuel Salinger, Cyrielle Clair, Grigori Manoukov

durée : 1h55 - visa n° 105.538 - 1,66 - Dolby SRD

Sortie Suisse Romande le 24 mars 2004

Distribution Presse France Distribution Suisse Rezo Films François Guerrar/Anaïs Lelong Agora Films 29, rue du Faubourg Poissonnière 36, rue de Ponthieu 8, rue des Moraines 75009 Paris 75008 Paris 1227 Carouge Tél. : 01 42 46 96 10 Tél. : 01 43 59 48 02 / 03 Tél : 022.823.03.03 Fax : 01 42 46 96 11 Fax : 01 43 59 48 05 Fax : 022.823.03.04 www.rezofilms.com www.agorafilms.net Synopsis

En 1936, le Front populaire et la guerre d’Espagne agitent les esprits. Fiodor, jeune général de l’armée tsariste réfugié à Paris avec son épouse grecque Arsinoé participent au trouble ambiant. Pendant qu’elle sympathise avec des voisins communistes, il effectue des voyages secrets et aime à inquiéter son entourage. Il ne cache pas qu’il est un espion, mais dissimule au compte de qui ? Des Blancs anti-communistes, de la jeune Union Soviétique, des Nazis, de tous à la fois ? Le sait-il lui-même, qui aime sa femme, mais semble prêt à la sacrifier au nom d’un sordide complot ?

Librement inspiré d’une histoire réelle, non totalement élucidée, est un récit d’espionnage vertigineux mais également un conte moral sur la dissimulation et le mensonge. Au croisement de la vie d’un couple et des prémisses du conflit mondial se dessine une émouvante épopée intime. Les Russes blancs à Paris

L’exil Russie. Novembre1920. L’armée du général Wrangel est mise en déroute par les bolcheviks. La jeune armée rouge a vaincu des forces blanches mal coordonnées entre elles et politiquement malhabiles. Trois ans après le début de la guerre civile, les derniers Russes fidèles au tsarisme sont contraints d’émigrer. 130 000 personnes (dont 70 000 militaires) fuient la Russie par le Sud, se retrouvent en Turquie avant de se disperser dans toute l’Europe. Ils se mêlent au million et demi de Russes qui émigrent à cause de la révolution.

Une France accueillante La France qui a activement soutenu les armées blanches durant la guerre civile, décide de venir en aide aux nouveaux émigrés. Elle accueille 15 000 Russes au début des années 20, loin derrière Berlin cependant. Mais les difficultés intérieures de l’Allemagne vont faire de la France le centre mondial de la Russie émigrée dans les années trente. 400 000 Russes y résident alors.

La survie Outre un bon quart de militaires, il faut compter parmi les nouveaux immigrés des ecclésiastiques, des nobles, des hommes politiques, des intellectuels opposés au régime bolchevik, exilés ou expulsés. À Paris ou sur la Côte d’Azur, ces Russes doivent survivre dans un environnement français auquel ils ne s’intègrent guère. Beaucoup connaissent la pauvreté, voire la misère. Des officiers deviennent chauffeurs de taxi, des princesses vendent des sandwiches dans les gares. Les hommes sont encore manœuvres ou peuplent les usines automobiles de la banlieue parisienne. Certaines femmes de milieux cultivés peignent icônes ou tableaux. D’autres travaillent dans la confection.

Le Paris russe Une intense vie associative compense ces difficultés. Des églises orthodoxes sont créées un peu partout, même dans des garages ou des entrepôts. Les cercles d’entraide se multiplient. Les cosaques, les officiers, les artistes, les intellectuels, les jeunes, tous possèdent leurs lieux de rencontre et leurs revues. Les acteurs russes se pressent aux studios Albatros de Montreuil. Un Paris russe apparaît, avec ses épiceries et ses cantines, son conservatoire de musique, ses librairies, ses maisons de retraite, ses cimetières. Il en reste quelques traces aujourd’hui.

Les militaires La colonne vertébrale de cette émigration est issue des armées blanches. Ces hommes sont persuadés que le régime bolchevik s’effondrera et qu’ils retourneront bientôt chez eux. Ils se considèrent toujours en guerre, prêts à l’action. Et suivent avec attention les crises internationales des années trente. La puissante Union générale militaire russe, la ROVS, fondée en 1924 par le général Wrangel, regroupe ces militaires en mal de revanche (100 000 personnes dans les années vingt, 40 000 dans les années trente). La ROVS parvient même à inquiéter Staline. La preuve : les enlèvements, par les services secrets soviétiques, des deux dirigeants de cette organisation, le général Koutiepoff en 1930 et le général Miller en 1937. L’affaire Skobline Plus modéré que son prédécesseur à la tête de la ROVS, le général Miller, nommé en 1930 est considéré par de nombreux jeunes Russes comme un mou. Il est secondé par Nikolaï Skobline, qui a été promu général de l’armée blanche à 26 ans. Skobline a épousé en 1920 une célèbre chanteuse de romances, l’étoile du plus célèbre restaurant tzigane de Moscou, Nadejda Plevitskaya. Soupçonné depuis plusieurs années de travailler pour les rouges tout en renseignant les nazis, Skobline aurait organisé l’enlèvement par les soviétiques du général Miller le 22 septembre 1937. Celui-ci disparaît pour toujours dans le XVIe arrondissement de Paris. Convoqué au siège de la ROVS, Skobline disparaît à son tour, sans doute réfugié à l’étage supérieur dans l’appartement d’un autre agent soviétique, puis exfiltré en Espagne avant d’être supprimé. La police française arrête sa campagne. « La Plevitskaya » est accusée de complicité puis condamnée à vingt ans de réclusion. Elle meurt à la prison de Rennes en 1940. Pour la deuxième fois consécutive, la ROVS a été décapitée. L’ancienne armée blanche perd peu à peu tout espoir de reconquête. La victoire soviétique en 1945 donnera un unique choix aux émigrés : risquer le retour en Russie stalinienne ou refaire leur vie à l’étranger.

Entre Hitler et Staline La montée des mouvements fascistes, nazis ou nationalistes dans l’Europe des années trente trouble profondément les Russes blancs. Certains espèrent que les nazis les aideront à abattre l’hydre bolchevik. D’autres admirent plus ou moins secrètement la puissante Russie stalinienne qui les incite au retour. Ils se déclarent « ni rouges, ni blancs, mais Russes ». L’ancienne génération des militaires tsaristes est débordée par des forces nouvelles.

C’est dans ce trouble contexte qu’intervient en 1937 « l’affaire Toukhatchevsky », du nom de l’ancien officier tsariste puis brillant général rouge devenu maréchal soviétique en 1936. Partisan d’une attaque préventive contre Hitler, il irrite Staline qui entreprend de le compromettre. Certaines sources indiquent que Skobline, très bien introduit auprès des nazis, aurait transmis sur l’initiative de Staline de faux renseignements sur Toukhatchevsky aux Allemands qui les auraient alors vendus aux Soviétiques comme provenant de leurs propres services. De quoi démontrer que Toukhatchevsky était de mèche avec les nazis. Accusé de trahison, le maréchal russe est fusillé en juin 1937.

Autre information, difficilement vérifiable comme tout ce qui touche à cette affaire : Toukhatchevsky, envoyé en 1937 à Londres aux funérailles de Georges V pour représenter l’Union soviétique aurait fait part à Miller de ses soupçons à l’endroit de Skobline, trois mois avant l’enlèvement du chef de la ROVS.

Skobline, selon cette version des faits, aurait donc été au centre d’une collaboration secrète entre Allemands et Soviétiques pour débarrasser Staline d’un rival potentiel et assurer la paix entre les deux puissances. Prémisses à la signature en août 1939 du pacte germano-soviétique.

Micha Eltchaninoff Entretien avec Eric Rohmer

D'où vient l'histoire de Triple agent ? C'est un cheminement assez semblable à celui de l'Anglaise et le duc : un article de la revue Historia, lu il y a quelques années, a attiré mon attention sur une sombre affaire: l'enlèvement en septembre 1937, à Paris, du général Miller, le président des Anciens combattants russes. On a accusé son collaborateur direct, le général Skobline, qui aurait été retourné par les agents bolcheviks. Mais il a disparu lui-aussi après l'enlèvement. C'est une affaire assez complexe, puisqu'elle a pour toile de fond les négociations secrètes entre soviétiques, nazis et Français, durant la période du Front Populaire, de la guerre d'Espagne, de la montée des périls, et que les deux protagonistes ont disparu : il ne restait plus que la femme du présumé coupable, accusée de complicité, jugée, condamnée, morte en prison en 1943. J'ai pu travailler sur des articles, des livres sur ce sujet (notamment celui de Marina Grey), et la copie du réquisitoire du procureur lors du procès de le femme de Skobline, la Plevitzkaïa.

Vous êtes resté très fidèle à l'histoire? Non. L'Histoire, avec un grand H, est une chose. J'ai interprété et, bien sûr, inventé des personnages, tous les dialogues, de nombreuses situations.

Au moment des faits, vous aviez vous-même 17 ans. Cette histoire vous avait-elle marqué alors? Je ne m'en souviens plus. En revanche, j'avais entendu parler des exécutions des généraux en URSS. J'étais en khâgne à Henri IV, on discutait, on s'informait. Moi, je ne faisais pas de politique, mais je me souviens très bien de disputes vives, mais très civilisées, entre élèves communistes, pacifistes ou royalistes de l'Action Française. J'ai sûrement voulu retrouver à certains moments du film un peu de cette ambiance de la France de ma jeunesse. Mais des livres, aussi, m'ont marqué : Les Possédés de Dostoïevski par exemple, lui-même inspiré par le complot des Décembristes, en Russie, et, à un moindre degré, Agent secret de Joseph Conrad. Et j'ai évidemment vu des films d'espionnage.

Mais votre film ne relève pas du genre "film d'espionnage". C'est un film sur un espion très particulier, qui n'en a pas les signes extérieurs les plus spectaculaires. Ce n'est pas James Bond. Il n'y a pas de laisser-aller chez lui, c'est un militaire. Il est soucieux de son apparence rigoureuse. Je ne montre pas un espion en pleine action. Plutôt une femme qui se demande si son mari est un espion, et comment il fait pour pratiquer un métier dont il ne veut pas lui parler très clairement. C'est pourquoi Triple Agent ne repose pas sur l'action mais sur la parole. C'est l'un de mes films où l'on parle le plus. Mon personnage est un agent secret, il le dit, mais je ne montre pas comment il travaille, et on ne saura jamais s'il a vraiment trahi, ni selon quels procédés.

Par contre, ces secrets sont au centre du film. Mais comme une expérience de la parole : où commence le mensonge ? Où finit la vérité ? Que peut dire cet homme à sa femme, et ne pas dire ? Que va-t-elle croire, ou ne pas croire, deviner ou supposer ? Y-a-t-il aussi une thèse historique dans votre film? J'ai fait Triple Agent pour montrer l'intuition d'un homme qui, dès 1936-37, sent que les soviétiques et les nazis se rapprochent. Cet homme voit se dessiner le pacte germano-soviétique, qui fera l'effet d'une bombe à sa signature en 1939, et va désarçonner une bonne partie du monde, notamment les communistes français. C'est l'hypothèse du film : pouvait-on prévoir et supposer le pacte entre Hitler et Staline ? Mon personnage le subodore, et tente tout au long du film d'en avoir le coeur net, cherchant confirmation de ses intuitions dans les documents et les informations qu'il décrypte. Il se demande ainsi constamment s'il est face à une vérité ou s'il est manipulé, s'il surprend des secrets ou s'il tombe dans un piège. Lui-même ne le sait pas, et moi non plus d'ailleurs. Je n'ai pas d'avance sur mes personnages, pas plus que les spectateurs : il est bon de se poser ces questions et qu'il n'y ait pas de solutions évidentes. C'est beaucoup plus intéressant.

Vous avez créé de toute pièce le personnage d’Arsinoé, la femme de l'espion? Il est totalement recréé. Dans la réalité historique, cette femme était une cantatrice, plus âgée que son mari, qui semblait le mener par le bout du nez. Elle menait grand train, et c'est ce que les témoins ont avancé comme explication à l'affaire: Skobline aurait trahi pour l'argent, pour financer la vie exigée par son épouse. C'est elle qui, en quelque sorte, l'aurait fait agent soviétique. Dans mon film, Arsinoé est grecque, peintre, de santé fragile, résolument anticommuniste. Son mari ne trahit plus pour l'argent, mais par amour: il voudrait retourner au pays, et emmener sa femme vivre au bord de la Mer Noire, dans un climat sain.

Arsinoé est une héroïne plus romantique que rohmérienne. Elle ressemble aux femmes de mes films "historiques", la marquise d'O, l'Anglaise : c'est une belle femme sensible, émouvante, une étrangère emportée par l'histoire. Je me sentais très à l'aise avec ce personnage.

Ce sont des étrangers, et ils parlent un superbe français. C’est normal : les étrangers cultivés parlent mieux que les Français de souche. J’ai veillé – ce qui m’était facile, puisque je suis de cette génération – à ce qu’il n’y ait aucun mot postérieur à 1940.

D'où viennent vos deux acteurs principaux? Serge Renko est un comédien français d'origine ukrainienne, il fait beaucoup de théâtre et a déjà joué dans mes films : il est Vergniaud dans l'Anglaise et le duc, l'un des séducteurs des Rendez-vous de Paris. Pour Katerina Didaskalou, c'est un coup de chance. Elle n'avait jamais travaillé en France mais, parlant français, elle avait un agent qui nous a envoyé deux cassettes. La première où je l'ai trouvée très belle, la seconde où j'ai apprécié son français. Je n'ai vu qu'elle, et je l'ai choisie sans aucune hésitation.

Une autre caractéristique du film est l'utilisation des bandes d'actualité de l'époque. En pensant à ce projet, j'avais l'idée de faire des incrustations de personnages dans les films d'actualité, selon le principe de l'Anglaise et le duc où les personnages évoluent dans des vues peintes. Cela ne s'est pas révélé possible. Ces actualités ne sont pas assez longues par exemple, trop montées, morcelées. Mais, visionnant beaucoup de ces films, j'en ai admiré la beauté, le talent des cadreurs, et j'ai voulu les intégrer comme une trace du contexte de l'époque. C'est un contrepoint tragique et historique à l'intrigue que je développe, qui, en son début, semble plutôt légère et journalière. Je voulais que mes personnages soient emportés par leur destin tragique, et ces vues m'autorisent cela. Vous n'aviez pas peur que ces deux registres très différents d'images et de discours troublent l'authenticité du film? Dans Triple Agent, il n'y a qu'une invraisemblance, c'est la réalité elle-même, cette histoire abracadabrante d'espions et d'enlèvements. Tout ce qui est arrivé est très invraisemblable, mais c'est pourtant arrivé. Le reste est rigoureusement possible. C'est le travail de fond que je m'impose avec minutie à chaque projet. En ce sens, les bandes d'actualité venaient en quelque sorte certifier l'exactitude de mon travail. Ce sont des documents qui fonctionnent à la fois comme un contexte tragique et comme des preuves.

Pourquoi avez-vous tenu à faire «Triple Agent»? Dans mon oeuvre, je cherche l'unité et la variété. Ce film s'inscrivait dans cette double ambition: reprendre certains types de personnages et certains thèmes qui m'intéressent; et en même temps changer d'époque, me soumettre un nouveau défi.

Vous venez de réaliser coup sur coup deux films "historiques", l'Anglaise et le duc et Triple Agent, deux films qui représentent d'assez gros budgets dans votre économie personnelle du cinéma. Est-ce le "défi" dont vous parlez? Paradoxalement, il est pour moi plus compliqué de réaliser de tout petits films. Ce n'est pas une question d'argent, mais de sujet. Trouver des sujets suffisamment cohérents et variés pour des petits films est une gageure. En voyant plus grand, cela me permettait une autre variété de choix, d'époques, de personnages. Et les moyens d'un film restent selon moi tributaires de son sujet. J'ai cette liberté-là.

La fin du film semble implacable: l'intrigue se noue comme un noeud se referme sur le cou d'un pendu. Cela va vite, tout d'un coup. Les personnages sont aux abois, victimes de coups de théâtre. Ils ne contrôlent plus les situations… J'aime les dénouements percutants et condensés. L'histoire m'en offrait un, j'ai saisi cette occasion. Il est certain que, pour mon personnage, mener un triple jeu avec l'Allemagne nazie, la Russie blanche et la Russie soviétique à de quoi mettre dans l'embarras et susciter des sueurs froides. En pressentant le pacte germano-soviétique, cet homme devenait très gênant. C'est pour cela, selon moi, qu'il a été éliminé. Quand il dit, dans un éclair prophétique, "Staline veut la paix, et il l'aura, même avec les nazis", il signe en quelque sorte son arrêt de mort. C'est cela le plus tragique: sa lucidité implique sa disparition.

Comment pourrait se nommer cette série de films historiques que vous réalisez actuellement? Une lucidité pessimiste lie l'Anglaise et Triple Agent. On pourrait effectivement dire que j'ai abordé une nouvelle série : la série des tragédies de l'histoire. Idéologiquement, ce sont des tragédies : les personnages ont des idées politiques, y croient, se disputent, et risquent leur vie pour ces idées. Et ce sont des films historiques, car je ne pourrais pas faire le même travail sur le présent. Pour faire ces films, j'ai besoin de cette distance que donne l'histoire. Éric ROHMER : FILMOGRAPHIE

Professeur de Lettres. Rédacteur à “ La Revue du Cinéma ”, “ Les Temps Modernes ”, “ La Parisienne ”, “ Arts ”. Rédacteur en chef de “ La Gazette du Cinéma ” en 1959 et des “ Cahiers du Cinéma ” de 1957 à 1963. Auteur d’un livre sur Hitchcock avec Claude Chabrol.

2001 L’anglaise et le duc 1998 Conte d’automne 1996 Conte d’été 1995 Les rendez-vous de Paris 1993 L’arbre, le Maire et la médiathèque 1992 Conte d’hiver 1990 Conte de printemps 1989 Les jeux de société (TV) 1987 L’ami de mon amie 1987 Quatre aventures de Reinette et Mirabelle 1986 Le rayon vert 1984 Les nuits de la pleine lune 1983 Pauline à la plage 1982 1980 Catherine de Heilbronn (TV) 1980 La femme de l’aviateur 1978 1976 La marquise d’O 1972 L’amour l’après-midi 1970 Le genou de Claire 1969 Ma nuit chez Maud 1968 Fermière à Montfaucon (CM) 1967 1966 Une étudiante aujourd’hui (CM) 1965 Carl Dreyer (TV) 1965 Paris vu par… (sketch “ Place de l’Etoile ”) 1964 Nadja à Paris 1963 La boulangère de Monceau (CM) 1963 La carrière de Suzanne (MM) 1959 1958 Véronique et son cancre (CM) 1956 La sonate à Kreutzer (CM) 1954 Bérénice (CM) 1951 Présentation ou Charlotte et son steak (CM) 1950 Journal d’un scélérat (CM) LISTE ARTISTIQUE

Par ordre d’apparition

Arsinoé Katerina Didaskalou Fiodor Serge Renko Maguy Cyrielle Clair Boris Grigori Manoukov Général Dobrinsky Dimitri Rafalsky La Générale Nathalia Krougly Janine Amanda Langlet Dany Jeanne Rambur André Emmanuel Salinger Alexis Tcherepnine Vitaliy Cheremet Le médecin Bernard Peysson Le journaliste Laurent Le Doyen L’aide couturière Emilie Fourrier Planton Alexandre Koltchak Tchernov Vladimir Léon Amiral Galinine Alexandre Tcherkassoff Général Melinski Alexandre Koumpan Le policier allemand Jorg Schnass Le commissaire français Georges Benoit Orchestre bal : 1er violon Jean-Claude Tchevrekdjian 2ème violon Giberto Cortes Alcayaga Alto Arnaud Limonaire Violoncelle Chahan Dinanian Piano Marc Goldfeder

et

Pierre Chidyvar, Danièle Rezzi-Gouhier, Antoine Fontaine Nicolas Leclere, Alexandre Louschik, Pierre Jean Larroque Elena Rivas, Léon Kolasa, Danielle Boutard, Maurice Lampel Petr Kaplitchenko, Daniel Dumartin, Giovanni Portincasa Lothar Olschewski, Thomas Sekula, Istvan Van Heuverzwyn LISTE TECHNIQUE

Ecriture et mise en scène Eric Rohmer

Image Diane Baratier Scripte Bethsabée Dreyfus Sons Pascal Ribier Montage Mary Stephen

Directeur de production Pierre Wallon Régie Sybil Nicolas Post-production Eve Albertini Administration Marie-Christine Gauchée Directrice financière Hélène de Filippo Directeur juridique Antoine Denis Costumes Pierre Jean Larroque Coiffure Annie Marandin Maquillage Jacques Maistre Décors Antoine Fontaine Ensemblière Cécile Deleu Tableaux et dessins Pascale Boillot, Charlotte Very Drapeaux, blasons… Valentina La Rocca Recherche et documentation Irène Skobline Etalonnage Christian Rever

Ventes Internationales Wild Bunch, Vincent Maraval Préventes internationales Rezo Films, Laurent Danielou

Une production déléguée Rezo Productions / C.E.R. Une coproduction France 2 Cinéma, Bim Distribuzione (Italie), Alta Produccion (Espagne), Tornasol Films (Espagne), Strada Productions (Grèce), Mentor Cinema Company (Russie)

Un film produit par Françoise Etchegaray, Jean-Michel Rey, Philippe Liégeois Producteur associé Laurent Danielou Co-producteurs Valerio de Paolis Enrique Gonzales Macho Gerardo Herrero, Mariela Besuievsky Takis Veremis Yvan Solovov

Avec le soutien de Eurimages Avec la participation de Cofimage 15 et de Canal + Avec la participation de CinéCinéma En association avec Wild Bunch