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Séquences La revue de cinéma

Les précurseurs de la Nouvelle Vague Claude Beylie

Nouvelle Vague Number 35, January 1964

URI: https://id.erudit.org/iderudit/51890ac

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Publisher(s) La revue Séquences Inc.

ISSN 0037-2412 (print) 1923-5100 (digital)

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Cite this article Beylie, C. (1964). Les précurseurs de la Nouvelle Vague. Séquences, (35), 4–11.

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Claude Beylie Vague c'est vous, c'est moi, c'est n'importe quelle individualité au­ Qu'est-ce que la Nouvelle Va­ dacieuse refusant de se plier à la gue ? Moins que rien : une éti­ règle commune. C'est d'abord cette quette passe-partout, un slogan lan­ liberté créatrice, ce soulèvement cé naguère par un hebdomadaire contre les préjugés régnants, ce "bien parisien" et bientôt appli­ sang neuf infusé non sans trauma­ qué indifféremment aux cinéastes, tisme à un organisme en perdition aux romanciers, aux poètes, aux (le cinéma français des années 57), chansonniers, aux étalagistes, per­ qui caractérisent, à ses débuts, la mettant surtout aux exploitants sans vraie "nouvelle vague", celle qui scrupules d'écouler au meilleur prix prend naissance et gravite autour leur camelote (on a pu voir ainsi des , ou de leurs de médiocres sous-produits relevant satellites, et dont les rejetons les de la pure et simple pornographie plus marquants se nomment, par se prévaloir abusivement du label ordre alphabétique, Chabrol, Demy, nouvelle vague). C'est encore un Godard, Rivette, Rohmer, Truf­ terme caractéristique de la "mode faut ... Il est vrai que, le succès ai­ 1963" qui est, comme on le sait, à dant, la N.V., ce ne sera bientôt la jeunesse, avec tout ce que le plus, selon le mot spirituel et un terme recouvre d'exploitation abu­ peu cynique du dernier des six au­ sive d'une certaine forme de gami­ teurs précités (1), que "Pierre disant nerie agressive, ou si l'on préfère, du bien de Julien qui supervise Po­ un aspect entre bien d'autres de la paul qui coproduit Marcel dont "traite des jeunes", laquelle se pra­ Claude a fait l'éloge" (copinage lé­ tique couramment de nos jours et gitime sans doute au stade de la témoigne peut-être d'une crise ai­ guë d'infantilisme social. D'une fa­ ( 1 ) "Que chacun vive sa vie . . ." (L'Avant-Scène du Cinéma, octo­ çon plus large encore, la Nouvelle bre 1962).

SÉQUENCES production, mais pour le moins irri­ Mais avaient-ils besoin de cette cau­ tant à celui de la critique) ; en tion en quelque sorte rétrospective? dernière analyse — cette fois, Pour qui savait voir, n'étaient-ils j'emprunte sa formule, qui n'est point, depuis longtemps déjà, d'au­ pas dépourvue d'ironie virulente, à thentiques créateurs ? l'un des "pères spirituels" de cette révolution, dont nous allons repar­ Le "jardin secret" ler : Jean-Pierre Melville — seul de Roger Leenhardt subsistera le style Godard, consis­ tant à tourner des films, à les diri­ Voyez Roger Leenhardt. Dès ger, à les monter "au petit bon­ Les dernières Vacances (1947), cet heur". ex-critique fit preuve d'une origi­ nalité décisive. Son audace fut de Mais mon propos n'est nullement réaliser un film exactement de la de jouer les oiseaux de mauvais au­ même manière qu'un autre eût écrit gure, ni de condamner les excès son premier roman. Dans cette oeu­ dans lesquels ont pu sombrer, vre toute vibrante de sensibilité, corps et biens, certains parmi les plus doués de la jeune génération Roger leenhardt du cinéma français. Je préfère igno­ rer cette décadence, que même le style plein de tendresse d'un Jac­ ques Rozier (Adieu Philippine) ne parvient plus à contrebalancer, pour ne m'attacher qu'aux précurseurs talentueux, à ceux qui portèrent vaillamment les premiers coups de boutoir et ouvrirent la voie à des disciples pas toujours dignes de leurs aînés, bref aux cinéastes- nouvelle vague avant la lettre : ceux-là, dont le cinéphile a ten­ dance à sous-estimer l'influence, a- lors qu'elle fut, à coup sûr, prépon­ dérante ; j'ose dire qu'ils eussent marqué de leur empreinte le ciné­ ma français de toute manière, nou­ velle vague ou pas. Que l'avenir leur ait donné raison, c'est bien.

JANVIER 1964 qu'est-ce qui retient l'attention, si­ cinéma français. S'ennuie-t-on à dé­ non un tempérament, des thèmes vorer en cachette la Grand Meaul- personnels, le reflux des souvenirs nes dans un grenier, en vacances, à d'enfance, tout ce qui compose le quinze ans ? "jardin secret" d'un , orien­ te sa vision du monde ? C'est cela C'est ce caractère de film "à la le lyrisme : l'expression libre des première personne", de film auto­ sentiments intimes d'un artiste, le biographique (inaperçu de la cri­ jaillissement spontané de sa sensi­ tique de l'époque, Bazin excepté), bilité. Au cinéma, ce n'était pas qui transparaît tout au long de alors chose si courante. Leenhardt l'oeuvre, et jusque dans la techni­ chercha, comme il dit, à "dédrama­ que adoptée —• dans cette maniè­ tiser" le cinéma, à le délivrer d'un re tendre, fluide, de faire sentir carcan de théâtralité qu'il traîne a- l'écoulement du temps, de faire vec lui depuis sa naissance, à dé­ respirer le film comme un écrivain mystifier une certaine conception fait respirer un texte, ménageant rétrograde du spectacle cinémato­ ça et là quelques temps morts qui, graphique pour s'intéresser davan­ loin de contrarier l'action, l'enri­ tage à la poésie, à cet envers des chissent, la vivifient, la spiritua- choses qu'une caméra inspirée peut lisent. dévoiler si éloquemment mais que dédaignent la plupart des metteurs en scène "de qualité", pour qui L'enseignement de Leenhardt seule compte la carapace. Devant mettra longtemps à porter ses Les dernières Vacances, l'on ne doit fruits. Lui-même, ayant dû essuyer pas se dire : je suis au spectacle, je un échec commercial assez rude, vé­ vais assister à une représentation, gétera pendant près de quinze ans, contempler des acteurs qui grima­ se bornant à produire ou réaliser cent face à l'objectif, mais : je vais quelques documentaires (dont cer­ pénétrer dans un univers aussi com­ tains, il est vrai, fort beaux : plexe que celui du Grand M?aulnes, François Mauriac, Jean-Jacques ou de Juliette au pays des hom­ Rousseau entre autres). Son deux­ mes de Giraudoux (la référence est ième long métrage, il ne parvien­ explicite), ou de La Nouvelle Hé- dra à le tourner qu'en 1962 : ce loïs-?. Et loin de susciter l'ennui, sera ce Rendez-vous de minuit, à comme il serait à craindre, ce film l'éclat insolite et feutré, victime du dégage un charme rare, unique reste d'une tout aussi unanime in­ somme toute dans les annales du compréhension. Ne pourrait-on ré­ sumer l'art de Roger Leenhardt en

SÉQUENCES paraphrasant la célèbre formule de la mer. C'était, selon ses propres Buffon : le style, c'est l'âme même ? termes, "une première tentative de cinéma intellectuel et poétique", Jean-Pierre Melville, une osuvre dans laquelle tout était le Conquistador intérieur(2). Ici pourtant, il s'a­ git moins d'un film où le cinéaste Jean-Pierre Melville est un ci­ dit "je", par identification avec le néaste-né. Eternel jeune turc, gen­ romancier ou le poète, qu'un acte tleman aux yeux clairs qui n'a pas d'humilité du metteur en scène à attendu l'éclosion de la Nouvelle l'égard d'une oeuvre préexistante Vague pour faire un cinéma selon (le récit de l'écrivain Vercors); son coeur, homme-orchestre de mais cette humilité est si totale, le l'art mais aussi de l'artisanat ciné­ refus des tricheries habituelles en matographiques, il semble être une matière d'adaptation des oeuvres illustration vivante du mot de littéraires à l'écran si délibéré, et Diaghilev à Cocteau : "Etonne- paradoxalement la présence d'un moi !" "auteur" (complet) derrière la ca­ méra si flagrante en dépit de son Presqu'en même temps que Leen­ hardt réalisait ses Dernières Vacan­ (2) Entretien avec les Cahiers du Ci­ ces, Melville tourne Le Silence de néma, octobre 1961.

Jean-Pierre Melville (au centre), dans son film, Deux hommes dans Manhattan apparent effacement, qu'une telle Chaque film de Melville est, com­ attitude fit l'effet d'un acte d'indé­ me il est dit quelque part, "une pendance imprévu, quasi intolérable randonnée dans un pays obscur". Le aux yeux des autres réalisateurs, les pays du cinéma. Le pays de la li­ Autant-Lara, les Le Chanois, les berté. Delannoy qui tenaient alors (et a- vec quelle morgue ! ) le haut du Astruc : une majesté pavé. On tente, perfidement, de hautaine et glacée disqualifier Melville. La lutte fut sévère. Il la gagne. D'autres, entre­ "a choisi le ci­ temps, tirèrent à sa place un pre­ néma, écrit Bazin, non parce que ce mier profit de ses recherches, Bres­ mét':er lui plaisait mais parce qu'il son en particulier, dont le Journal y voyait la plus moderne et donc d'un curé de campagne s'inspire en la plus féconde des activités artisti­ plus d'un point du Silence de la ques. Pour l'auteur des Mauvaises mer. Melville en tout cas s'obstina Rencontres, faire un film "c'est en­ à faire le cinéma qui lui tenait à core mieux" que d'écrire un ro­ coeur, se situant résolument en man, ou si l'on veut c'est la seule marge de la production française, façon digne de notre époque d'être faute de pouvoir s'y installer en fidèle à Balzac, à Dostoievsky, à conquérant. Bob le flambeur, puis Stendhal" <3>. Deux Hommes dans Manhattan l'imposèrent enfin à l'attention. Il Astruc fut d'ailleurs, avant d'oeu­ fut, d'un coup, hissé au pinacle. vrer pour le cinéma, un critique ré­ Toutefois, loin de s'intégrer tran­ puté : c'est à lui que l'on doit la quillement au système, comme on fameuse théorie de la "caméra-sty­ pouvait s'y attendre, il continua à lo", qui fit fureur à la belle épo­ faire figure d'artiste irréductible à que de L'Ecran français et d' "Ob­ toute classification. Si la N. V. jectif 49" (et dont le prolonge­ l'a reconnu officiellement pour ment logique fut la "politique des maître, lui ne poursuit d'autre am­ " chère à François Truf­ bition que d'aller de l'avant, insou­ faut); il fut même écrivain à part cieux (et pas tellement fier, à vrai entière puisqu'il publia, à l'aube de dire) de sa progéniture : Léon Mo­ sa carrière, un roman, aux qualités rin, Le Doulos, L'Aîné des Ferchaux indéniables : Les Vacances. Ses sont des oeuvres non moins person­ goûts, ensuite, l'ont toujours porté nelles que les précédentes, où écla­ te le même amour du septième art. (3) Radio-Cinéma-Télévision, N° 303.

SÉQUENCES vers les auteurs "classiques" : Bar­ des Amberson , est très sensible. bey d'Aurevilly, Maupassant, Flau­ Trop peut-être. Mais la gageute est bert, Edgar Poë ... Rappelons en tenue avec brio. outre que son rêve était de porter à l'écran Le Bruit et la fureur de Les films tournés par Astruc de­ Faulkner. puis cette période faste sont plus inégaux. Une Vie, longtemps dé­ Pourtant, rien de moins littérai­ daigné, s'impose à la réflexion com­ re, au sens étroit du terme, que la me le plus captivant, quoique le mise en scène d'Astruc. Au con­ goût immodéré pour les "belles i- traire, il ne craint pas de faire ap­ mages" ne soit pas, ici, sans gêner pel, dès Le Rideau cramoisi l'émotion. On dit grand bien du (1952), aux ressources les plus Puits et le pendule, qu'Astruc vient subtiles du langage cinématogra­ de terminer pour la Télévision phique : profondeur de champ, pri­ française. La nouvelle serait-elle le ses de vue à la grue, contre-plon­ cadre idéal convenant à ce met­ gées | savantes, clairs-obscurs très teur en scène raffiné, précieux, composés. Aidé par le grand opé­ quelque peu bohème? En tout cas, rateur Eugène Shuftan, il réu­ "Astruc ne peut réussir que les nit un album d'images grandioses films qui lui tiennent profondément et ténébreuses, avec un dédain des au coeur''(4) : voilà un trait typi­ conventions en vigueur qui lui va­ quement "nouvelle vague". lut d'emblée l'adhésion enthousias­ te des "jeunes turcs" de la critique. Sa plus grande audace fut de pros­ Un réalisme lié à la crire tout dialogue, dont le seul sensation : Agnès Varda effet eût été, sans doute, de vulgari­ ser cette romantique et quelque peu Les qualités d'Agnès Varda sont scabreuse aventure passionnelle (ti­ reconnues aujourd'hui avec une rée, on le sait, du recueil Les Dia­ unanimité si convaincante qu'il est boliques) : seul, un commentaire à peine besoin de s'attarder longue­ strict, légèrement emphatique, ac­ ment sur celle que l'on peut consi­ compagne les images. Les thèmes : dérer, non seulement comme l'égé- l'ennui, la sensualité, la solitude, la rie de la N.V., mais comme l'une jeunesse, la mort, sont traduits avec des très rares femmes cinéastes qui une sorte de majesté hautaine et glacée. L'influence d'Orson Welles, et spécialement de La Splendeur (4) François Truffaut, Arts, N° 686, septembre 1958.

JANVIER 1964 ait marqué de sa griffe (je veux tiques, observe Jacques Siclier (5), dire de son gant de velours) l'his­ avatent saisi, lors de sa sortie semi- toire du cinéma dans son ensem­ confidentielle, la véritable impor­ ble. On a tout dit sur l'auteur de tance de ce film ambitieux et un Cleo : la profusion des sentiments, peu trop cérébral qui fut le pro­ et aussi des sensations, qui est son logue de la révolution économique penchant favori ; une exquise pu­ du jeune cinéma français, et dont deur à extérioriser celles-ci aussi Agnès Varda déclarait péremptoi­ bien que ceux-là ; des élans de sin­ rement qu'il était un film à lire". cérité subite qui font craqueler un Un nombre un peu moins restreint vernis de froideur, de même que de cinéphiles fit un meilleur sort l'humour — ou la nostalgie — aux courts métrages qui suivirent : tempère les conflits personnels ; O Saisons ô châteaux, L'Opéra- une vision unanimiste du contexte social tour à tour angoissante et fantasque ; la rêverie éveillée de la Ci) Nouvelle Vague ?, Editions du Cerf, p. 60. femme, qui n'exclut point une ter­ reur panique de se voir brusque­ ment expulsée de ce monde pour­ Agnès Verda mettant au point tant si falot et si borné (mais qu'il une scène de Cleo de 5 à 7 est donc doux de succomber aux tentations qu'il propose ! ) : autant de nuances impondérables qu'il est bien difficile d'expliciter, tant leur simple formulation semble en ter­ nir l'éclat. Comment ne pas avoir vu, cependant, que tout cela était déjà, à l'état embryonnaire certes, dans la délicieuse Pointe courte (1955) ?

Ce qui y était aussi, et surtout, c'est le refus de se plier aux nor­ mes du circuit industriel (indépen­ dance absolue de l'équipe techni­ que vis-à-vis du Centre National de la Cinématographie, travail en coopérative, etc. . .). "Peu de cri-

10 *" Mouffe, Du Côté de la Côte. Il fal­ Le Repos du guerrier... ou Vie lut le triomphe de Cleo de 5 à 7 privée ! ), mais ne franchissant ja­ pour mettre définitivement les cho­ mais non plus les limites d'un ses à leur place. paurléchage agréable, inanimé com­ me une photo de magazine de luxe. Quelles sont les vertus cardina­ L'un (Vadim) est somptueux, mais les de Varda? La fraîcheur de l'ins­ inexpressif, l'autre (Malle) intel­ piration, le non-conformisme, la ligent, mais destructeur. A fortiori, poésie issue du quotidien. Ses dé­ il me paraît inutile d'épiloguer sur fauts apparaissent avec la même le cas d'Alex Joffé, de Norbert Car- évidence : un goût quelque peu bonnaux, de Marcel Camus, de Ro­ dépravé pour le baroque (mal as­ bert Hossein, d'Edouard Molinaro, similé), une intellectualité parfois bien que certains de ces auteurs (le un peu sèche, un certain désordre dernier surtout) n'aient pas été to­ — qu'exprime bien le titre de son talement dénués de talent. Mais projet ambitieux, et toujours diffé­ leur influence fut quasiment nulle ré : La Mélangite. Pour l'heure, sur l'avenir du jeune cinéma, et Agnès Varda pousse une pointe du leur propre évolution par trop in­ côté de Cuba, rendez-vous des in­ certaine. tellectuels français en mal d'inspi­ ration. Elle a également guidé les Leenhardt, Melville, Astruc, Var­ premiers pas (dans le long métra­ da se sont confirmés, en revanche, ge) d'un disciple fervent : Jacques comme des créateurs véritablement Demy. A eux deux, ces francs-ti­ "d'avant-garde". Ils n'ont jamais reurs vivent la paix des anges. failli à un principe commun (et ta­ citement exprimé) d'indépendan­ ce, de sincérité, d'amour du réel — tout en poursuivant le chemin dicté par leur sensibilité propre, non sans Arrêtons là notre tour d'horizon. détours ou enlisements quelquefois. On le jugera sans doute incomplet, Les oeuvres les plus représentatives, voire partial. Je n'ai point daigné sinon les plus belles, de la Nou­ citer, par exemple, Roger Vadim, velle Vague (je pense à Tirez sur ni . C'est que l'un com­ le pianiste, au Signe du lion, voire me l'autre me paraissent pratiquer à Muriel) leur doivent indubitable­ un art, épidermique, sans profon­ ment quelque chose. Quoi donc ? deur. Brillant certes, tombant rare­ Et quand ce ne serait que le droit ment dans la laideur (encore que à l'existence ?

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