MARDI 28 SEPTEMBRE – 20H

Hector Berlioz L’Enfance du Christ

Première Partie : Le Songe d’Hérode

Deuxième Partie : La Fuite en Égypte

entracte

Troisième Partie : L’Arrivée à Saïs

Ensemble Orchestral de Accentus Maîtrise de Paris * Laurence Equilbey, direction Vesselina Kasarova, mezzo-soprano (Marie) Paul Groves, ténor (Récitant) Matthew Brook, baryton (Joseph) | Mardi 28 septembre 28 | Mardi

Laurent Naouri, baryton-basse (Hérode / Le Père de famille) Jean-Louis Georgel, basse (Polydore) Romain Champion, ténor (Centurion) Patrick Marco, chef de chœur *

Coproduction Salle Pleyel, Ensemble Orchestral de Paris, dans le cadre de la collaboration artistique d’Accentus avec l’Ensemble Orchestral de Paris.

Ce concert est surtitré.

Fin du concert vers 22h10. L’Enfance du Christ | L’Enfance Berlioz Hector

28/09 ACCENTUS.indd 1 22/09/10 17:16 Hector Berlioz (1803-1869) L’Enfance du Christ, trilogie sacrée op. 25 (H 130)

Composition : octobre 1850 à juillet 1854. Texte et musique d’Hector Berlioz. Première exécution intégrale : Paris, salle Herz, 10 décembre 1854, sous la direction du compositeur. Principaux interprètes : Mme Meillet (la Vierge Marie), M. Meillet (saint Joseph), M. Depassio (Hérode), M. Battaille (le Père de famille), M. Jourdan (le récitant). Durée : environ 100 minutes.

Riche d’une diversité parfois étonnante, L’Enfance du Christ n’a pas été conçue immédiatement dans sa version complète et définitive. La Fuite en Égypte, deuxième volet d’un vaste triptyque, forme une œuvre dans l’œuvre qui fut d’abord pensée séparément et figura au programme de nombreux concerts en France et à l’étranger.

Berlioz a raconté comment lui fut suggérée la toute première page de ce qu’il aimait à qualifier d’« oratoire ». Lors d’une soirée chez le baron de M., le compositeur écrivit un petit andantino pour orgue – immédiatement transformé en chœur à quatre voix –, à la demande de son ami l’architecte Joseph-Louis Duc. Pour tromper la presse et le public, il le signa du nom de Pierre Ducré, « maître de musique de la Sainte Chapelle de Paris au XVIIe siècle ». Complétée sans délai, La Fuite en Égypte date donc d’octobre 1850. L’Adieu des bergers à la Sainte Famille fut chanté pour la première fois le 12 novembre lors d’un concert de la Société philharmonique, jeune et éphémère association parisienne fondée au début de la même année et dont Berlioz assurait la direction musicale. Pour parfaire l’illusion, le compositeur expliqua que cette « musique d’ancêtres » avait été trouvée « dans une armoire murée, en faisant la récente restauration de la Sainte Chapelle ». La presse le félicita pour cette découverte archéologique, laissant parfois entendre qu’elle n’était pas dupe d’une mystification dont l’auteur se réjouissait, ravi de la « petite farce » faite aux « bons gendarmes de la critique française », toujours prompte à l’éreinter. Dans la Revue des Deux Mondes du 1er février 1854, P. Scudo déclarait à propos de La Fuite en Égypte : « Ce morceau, où M. Berlioz a voulu prouver évidemment qu’il n’y a rien de plus facile que de faire de la musique comme l’admiraient nos pères, prouve exactement le contraire. Ce pastiche, où l’on remarque des lambeaux de la Passion de Sébastien Bach, entremêlés de quelques ressouvenirs de Haendel et même de Beethoven, est un échantillon de la manière de M. Berlioz, qui, lorsque le bon Dieu lui envoie par hasard une idée, l’étouffe dans ses mains. » Malheureux compositeur… et médiocre critique !

Dès la fin de 1853, Berlioz envisagea de compléter sa « légende biblique » par L’Arrivée à Saïs qu’il acheva en avril 1854. Composé en dernier lieu, Le Songe d’Hérode devint le premier volet du triptyque définitivement terminé le 25 juillet. Il écrit à Hans von Bülow : L’Enfance du Christ formera « un ensemble de seize morceaux durant en tout une heure et demie avec les entractes. C’est peu assommant, comme vous voyez, en comparaison des Saints assommoirs qui assomment pendant quatre heures. » Restait à faire exécuter l’ouvrage. Berlioz pensa d’abord à l’Allemagne qui avait favorablement accueilli La Fuite

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en Égypte. Le projet d’une première parisienne se précisa cependant : « Je m’attends à perdre quelque huit ou neuf cents francs à ce concert. […] Et j’ai la faiblesse aussi de désirer faire entendre cela à quelques centaines de personnes à Paris dont le suffrage, si je l’obtiens, aura prix pour moi, et à quelques douzaines de crapauds dont, en tout cas, cela fera enfler le ventre. » Grâce à une efficace publicité, les répétitions suscitèrent l’enthousiasme et encouragèrent l’optimisme du compositeur à qui l’on prédit un succès monstre malgré l’interprétation désastreuse des enfants de chœur de Saint-Eustache. Le 10 décembre, le concert, placé sous la direction de Berlioz, se déroula à la salle Herz bondée pour l’occasion, pour une longue soirée où L’Enfance du Christ côtoyait un trio de Mendelssohn et le finale de la Symphonie n° 104 de Haydn. Parmi de nombreuses personnalités du monde artistique, le public comptait Heine, Vigny, Verdi et Cosima Liszt. L’auteur fut très satisfait de ses interprètes, en particulier des époux Meillet, « excellent couple sacré », de Charles Amable Battaille et de Depassio qui donnait « toute sa rudesse […] à la physionomie d’Hérode ». La trilogie commençait une longue carrière au cours de laquelle elle allait acquérir la célébrité, tant en France qu’à l’étranger. En décembre 1854, Berlioz pouvait affirmer : « Pour le moment, je gagne onze cents francs, pas davantage, mais tous mes frais, sans exception, sont payés et un succès foudroyant est obtenu, et quel coup porté !… et quel retentissement en Allemagne !… »

La critique ne ménagea pas ses louanges, reconnaissant autant de mérites au style intimiste de La Fuite en Égypte qu’au caractère plus violent du Songe d’Hérode. L’Arrivée à Saïs fut parfois jugée légèrement inférieure du point de vue vocal. On félicita surtout Berlioz d’avoir abandonné les proportions gigantesques de ses ouvrages précédents pour en venir à la « miniature ». « Il a fait petit, mais il a fait beau, et c’est dans les arts la véritable grandeur », résumait Le Pays. En effet, la presse française, très attachée à une sorte de vocalité latine, n’avait pas toujours apprécié la complexité de la polyphonie orchestrale berliozienne à l’égard de laquelle elle entretenait une hostilité reportée plus tard sur Wagner. Cette fois, l’archaïsme du langage tint lieu de nouveauté et l’on se réjouit d’un retour à la tradition dans l’esprit classique de l’imitation des maîtres. Restaient les irréductibles qui ne voyaient dans le nouvel ouvrage qu’un « incroyable fouillis de sons et de bruits discordants » et, finalement, une musique « puérile et insensée ». « Cet enchevêtrement de rythmes, affirmait leFigaro , amène une confusion inévitable au lieu de produire de piquantes oppositions : lignes harmoniques, couleur, timbres, tout s’y estompe dans une nuit noire et un affreux gâchis. »

Le compositeur lui-même reconnaissait quelques mérites à son nouvel ouvrage, en particulier à l’air de l’insomnie d’Hérode, coloré par la modalité de sa mélodie. Ce recours à la modalité restait original à une époque où les recherches historiques et paléographiques sur le chant liturgique médiéval débutaient à peine. Mais Berlioz savait aussi exprimer sa réserve à l’égard d’une œuvre moins représentative de sa personnalité et qu’il jugeait inférieure aux pages maîtresses de Roméo et Juliette par exemple.

Dramatique, L’Enfance du Christ l’est assurément, au moins dans certains de ses numéros. Cependant, la trilogie ne saurait s’accommoder d’un excès d’effets théâtraux qui nuiraient

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28/09 ACCENTUS.indd 3 22/09/10 17:16 à la douceur générale de l’œuvre. Elle ne requiert pas davantage le gigantisme orchestral d’autres fresques religieuses comme la Grande Messe des morts (1837) ou le Te Deum (1855). À l’occasion d’une exécution de l’ouvrage à la salle Herz le 25 janvier 1856, le compositeur s’estimait satisfait d’un « merveilleux petit orchestre » pour accompagner « un chœur de cinquante-quatre voix », effectif déjà évalué approximativement par la presse l’année précédente (cinquante instrumentistes et quarante chanteurs).

Reliés par des récitatifs confiés à un récitant, les différents épisodes offrent une palette de couleurs richement diversifiée. Essentiellement instrumentale, la marche nocturne initiale présente un vaste crescendo-decrescendo orchestral, signé sans ambiguïté par l’auteur du Grand Traité d’instrumentation et d’orchestration modernes. L’air d’Hérode, introduit par un récitatif dramatique, développe un lyrisme qui rend parfaitement l’angoisse insupportable d’un roi devinant la menace qui pèse sur son pouvoir. L’incertitude modalité-tonalité exprime le doute du monarque avant que les devins juifs ne se livrent à des évolutions cabalistiques sur un rythme asymétrique à 7/4, tandis que les ondulations des cordes soutiennent le chromatisme des bois. Le chant lugubre des devins suggère au roi l’épouvantable massacre des Saints Innocents. Hérode et le chœur se déchaînent alors dans un allegro agitato enragé dont la violence est encore amplifiée par la fanfare. Le duo de Marie et Joseph, personnages doux et sensibles, peints comme des figurines de vitrail, crée un contraste saisissant par ses mélopées naïves. Le chœur des anges appelle à sauver Jésus dans des hosannas vocalisés.

La Fuite en Égypte, qui exprime la réserve et la discrétion de la Sainte Famille, montre un Berlioz inattendu : la fluidité mélodique donne matière à une polyphonie limpide, dépourvue de toute complexité orchestrale. Berlioz introduit le troisième volet de son oratorio par la narration du récitant, sobrement soutenue par les cordes et les bois. Suit un nouveau duo de Marie et Joseph, dialogué avec le petit chœur masculin des habitants inhospitaliers de la ville de Saïs. La mélopée de Marie, complétée par les appels plaintifs de Joseph, se heurte au refus des ennemis des « vils Hébreux ». Un père de famille charitable offre sa maison aux fugitifs qui goûtent enfin le repos bienfaiteur, les grappes mûres et le lait destiné au divin enfant. C’est l’occasion d’un chœur fugué dans la tradition de la musique religieuse polyphonique, complément relativement austère de la palette des styles que Berlioz a brossée. Deux jeunes Ismaëlites donnent aux visiteurs un concert pour deux flûtes et harpe, afin de réjouir les hôtes en employant « la science sacrée, le pouvoir des doux sons ». L’œuvre s’achève par un chœur éthéré, tout admiratif du mystère de la charité, victorieuse de la haine jalouse d’Hérode puisque l’heure du sacrifice divin définitif n’est pas encore venue. Une page conclusive dont la sincérité religieuse ne laisse pas d’étonner quand on sait l’athéisme revendiqué par Berlioz au début de ses Mémoires.

Paul Prévost

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Vesselina Kasarova New York et Tokyo. Elle est l’invitée Philadelphie à Philadelphie et au Vesselina Kasarova est née en Bulgarie, régulière du Festival de Salzbourg, Carnegie Hall de New York. Paul Groves dans la ville de Stara Zagora. Elle n’a que du Festival d’Opéra de Munich et du a fait ses débuts à La Scala en 1995 dans quatre ans lorsqu’elle commence l’étude Festival Rossini de Pesaro. Elle effectue le rôle de Tamino (La Flûte enchantée) du piano ; cependant, après l’obtention de nombreux enregistrements pour le sous la direction de Riccardo Muti et de son diplôme de pianiste concertiste, label RCA, dont des rôles majeurs des est revenu y chanter à de nombreuses elle abandonne cette perspective et opéras Tancrède, Werther, I Capuleti e reprises, notamment dans les rôles de souhaite poursuivre sa carrière comme i Montecchi, La Favorite, et différents Renaud (Armide de Gluck) et Nemorino chanteuse. Elle complète ses études disques hors de son répertoire italien (L’Élixir d’amour). Paul Groves a été à l’Académie de Musique de Sofia, et et français ; elle y célèbre notamment lauréat des Council Auditions du chante alors dans cette même ville Berlioz et Ravel, fait paraître un album Metropolitan Opera en 1991. Diplômé du plusieurs rôles importants. En 1989, de lieder et un autre de chansons Young Artists Development Program elle reçoit le premier prix du Concours traditionnelles bulgares. Pour RCA/ de cette même institution, il a fait ses Voix Nouvelles de Güterlosh en Sony BMG, elle chante dans L’Italienne à débuts au Metropolitan Opera en 1992 Allemagne, et s’engage pour deux ans Alger, La Clémence de Titus, interprète dans le rôle du Pilote (Le Vaisseau auprès de l’Opéra de Zurich. Elle se des extraits d’opérettes d’Offenbach ; fantôme). Paul Groves a donné des produit lors du Festival de Salzbourg elle dédie également un opus à Haendel, concerts avec les plus grands chefs pour la première fois en 1991, peu de et grave un disque d’airs d’opéras. et orchestres, notamment l’Orchestre temps avant ses débuts dans le rôle de Philharmonique de New York et Charles Rosine (Le Barbier de Séville) à l’Opéra Paul Groves Dutoit, l’Orchestre Symphonique de de Vienne. Dès lors, elle se produit dans Le ténor américain Paul Groves Boston et Bernard Haitink (création toutes les grandes maisons d’opéra du mène une carrière internationale, mondiale du Requiem de John monde : Scala de Milan, Royal Opera se produisant sur les scènes des plus Harbison), l’Orchestre Symphonique House Covent Garden, Grand Théâtre grandes salles de concerts et maisons de San Francisco et Michael Tilson de Genève, Gran Teatre del Liceu de d’opéra à travers le monde. Cette saison, Thomas, l’Orchestre de Philadelphie et Barcelone, Teatro Comunale de Florence, il fait ses débuts au Liceu de Barcelone Christoph Eschenbach, l’Orchestre de Staatsoper de Munich, Deustche dans le rôle d’Alwa (Lulu de Berg), Cleveland et Christoph von Dohnányi, Oper de Berlin, Nederlandse Opera interprète le rôle de Pylade (Iphigénie et l’Orchestre Philharmonique de Los d’Amsterdam, Metropolitan Opera de en Tauride de Gluck) au Teatro Real Angeles et Esa-Pekka Salonen. Il s’est New York, Opéra Lyrique de Chicago, de Madrid et au Metropolitan Opera produit à de nombreuses reprises en Opéra Bastille et Opéra Garnier à de New York, fait ses débuts dans le récital aux États-Unis et en Europe. Paris, entre autres. Vesselina Kasarova rôle de Gualtiero lors de la création de Il a donné son premier récital new- est devenue mondialement connue à Griselda de Vivaldi à l’Opéra de Santa yorkais en 1996, accompagné par James travers ses interprétations des opéras Fe. Au concert, il chante entre autres Levine au piano, à l’Alice Tully Hall. de Mozart, du répertoire belcantiste œdipus Rex en tournée avec l’Orchestre La série « Art of the Vocal Recital » du et de l’opéra français. Elle travaille de la Suisse Romande, The Dream of Lincoln Center l’a accueilli deux fois, avec les chefs les plus éminents, parmi Gerontius avec le London Philharmonic accompagné par Malcolm Martineau. lesquels Nikolaus Harnoncourt, Sir Colin Orchestra, le War Requiem de Britten Il a également donné des récitals à La Davis, Seiji Ozawa, Daniel Barenboim ou avec l’Orchestre de l’Académie Sainte- Scala, au Concertgebouw d’Amsterdam, Riccardo Muti. Ses concerts et récitals Cécile et le Mai Musical Florentin ainsi au Théâtre de La Monnaie de Bruxelles l’ont menée dans les grandes salles du que Le Paradis et la péri au Festival et au Wigmore Hall de Londres. En plus monde entier, notamment à Milan, Paris, d’Édimbourg. Aux États-Unis, il se de ses divers enregistrements avec Munich, Berlin, Rome, Vienne, Dresde, produit dans La Damnation de Faust James Levine, les productions de La Hambourg, Madrid, Barcelone, Chicago, et œdipus Rex avec l’Orchestre de Flûte enchantée et de La Damnation

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28/09 ACCENTUS.indd 5 22/09/10 17:16 de Faust du Festival de Salzbourg comprennent Polyphemus (Acis and du Festival d’Edimbourg, la version de auxquelles il a participé ont été Galatea), Ismeron (The Indian Queen de Dublin du Messie de Haendel, la Passion enregistrées en DVD par Deutsche Purcell), Aeneas (Dido and Aeneas), le selon saint Matthieu de Bach et Acis Grammophon et Naxos Records. rôle-titre d’Eugène Onéguine, Papageno and Galatea de Haendel. Il a également Il a récemment enregistré l’opéra de (La Flûte enchantée), Figaro (Les Noces participé à l’enregistrement du DVD Roger Water Ça ira pour Sony Classics de Figaro), Leporello (Don Giovanni), The Full Monteverdi avec I Fagiolini. ainsi que des cantates de Ravel avec John Bunyan et Lord Hategood (The Cette saison, il chantera entre autres Michel Plasson pour EMI Classics. On Pilgrim’s Progress de Vaughan Williams), Araspe dans Tolomeo et le Roi dans peut également l’entendre dans le le Jeune Sam dans la création anglaise Ariodante de Haendel avec Il Complesso rôle de Tebaldo (Les Capulet et les d’A Quiet Place de Bernstein, Jupiter Barocco et Alan Curtis, Sénèque dans Montaigu) sous la direction de Donald (Castor et Pollux de Rameau) à Paris Le Couronnement de Poppée au Mai Runnicles dans un enregistrement avec John Eliot Gardiner… Il a participé à Musical Florentin, la Passion selon saint pour Teldec Classic, ainsi que dans une tournée européenne avec les English Matthieu avec le Collegium Vocale de celui de Belmonte (L’Enlèvement au Baroque Soloists et John Eliot Gardiner, Gand, Kuono dans Der Freischütz à sérail) sous la direction de Sir Charles interprétant les rôles de Don Alfonso l’Opéra-Comique, l’Oratorio de Noël Mackerras dans un enregistrement et Bartolo, notamment au Royal Opera de Bach avec l’Orchestra of the Age of vidéo filmé à Istanbul pour Telarc. House, Covent Garden, à la Salle Pleyel, Enlightenment et le Requiem de Mozart Son interprétation d’Admète (Alceste) au Teatro Real de Madrid et à l’Opéra avec l’Orchestre des Champs-Élysées. au Barbican Centre de Londres a été Giuseppe-Verdi de Pise. Au concert, enregistrée en DVD pour Philips Classics. il a chanté Un requiem allemand de Laurent Naouri Brahms avec l’Orchestre Philharmonique Après ses études à Londres, Laurent Matthew Brook de Saint-Pétersbourg, la Messe en si de Naouri est rapidement engagé sur Matthew Brook s’est produit en tant que Bach et la Harmoniemesse de Haydn de nombreuses scènes nationales soliste à travers l’Europe, l’Australie, avec la Staatskapelle de Dresde, la puis internationales. Son répertoire l’Afrique du Sud et l’Extrême-Orient. Passion selon saint Matthieu et des particulièrement diversifié va de Il a collaboré avec John Eliot Gardiner, cantates de Noël de Bach avec John Monteverdi à Gluck et de Haendel Richard Hickox, Charles Mackerras, Eliot Gardiner, la Symphonie n° 3 de (compositeur qu’il enregistre sous Harry Christophers, Christophe Nielsen avec le Hallé Orchestra et Mark la direction d’Emmanuelle Haïm) à Rousset et Paul McCreesh, ainsi Elder, la Messe en si de Bach avec le Britten. Plusieurs rôles vont marquer qu’avec de nombreux orchestres, dont Collegium Vocale de Gand et Philippe sa carrière : les quatre démons des le Philharmonia Orchestra, le London Herreweghe, des cantates de Bach avec Contes d’Hoffmann à Anvers, Lausanne, Symphony Orchestra, l’Orchestre l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich sous Orange, Lyon et Madrid, Golaud (Pelléas Philharmonique de Saint-Pétersbourg, la direction de Marcus Creed, Les Saisons et Mélisande) au Théâtre des Champs- le Freiburger Barockorchester, de Haydn avec John Eliot Gardiner Élysées sous la direction de Bernard l’Orchestra of the Age of Enlightenment, et The Monteverdi Choir, Le Messie Haitink, à Glasgow, et plus récemment à le Chamber Orchestra of Europe, à Boston sous la direction de Harry Salzbourg et Berlin avec Simon Rattle, le Scottish Chamber Orchestra, les Christophers, la Passion selon saint le rôle-titre de Falstaff à Lyon, mais English Baroque Soloists, le Collegium Jean de Bach avec le Gabrieli Consort aussi Nottingham (Roberto Devereux) au Vocale de Gand, le Gabrieli Consort, et Paul McCreesh… Matthew Brook a Théâtre des Champs-Élysées. Au cours Les Talens Lyriques, The Sixteen… Il a gravé L’Enfance du Christ de Berlioz de la saison 2008/2009, il chante le rôle chanté dans des festivals comme ceux avec Richard Hickox et l’Orchestre de Belcore (L’Élixir d’Amour) à l’Opéra d’Édimbourg, d’Utrecht, d’Ambronay, de National de la BBC du Pays de Galles, de Paris, Pizarro (Leonore) à Madrid, La Chaise-Dieu, d’Innsbruck, ainsi qu’aux Idoménée avec Charles Mackerras, le Le Baron (La Vie parisienne) à l’Opéra Proms de la BBC. Ses rôles à l’opéra Scottish Chamber Orchestra et le Chœur de Lyon, Nick Shadow (The Rake’s

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Progress) à l’Opéra de Paris, Falstaff Pascal Dusapin au Festival Musica, dans une mise en scène de Pierrick au Festival de Santa Fe. Il interprète Les Tréteaux de Maître Pierre et Sorin, à Taïwan et La Flûte enchantée ensuite le rôle de la Haine (Armide de L’Amour sorcier de Manuel de Falla à à Avignon. Laurence Equilbey crée le Lully) au Théâtre des Champs-Élysées, l’Opéra de Rouen/Haute-Normandie. premier département supérieur pour le rôle de Golaud (Pelléas et Mélisande) La production Mozart Short Cuts qu’elle jeunes chanteurs au Conservatoire à au Theater an der Wien et à l’Opéra de conçoit et dirige à Luxembourg et rayonnement régional de Paris en 2002, Rome, Gernot (Les Fées) au Théâtre du à la Cité de la Musique à Paris, mise ainsi que le programme européen Tenso. Châtelet, Méphisto (Faust) à Bilbao, le en scène par Jérôme Deschamps et Laurence Equilbey a étudié la musique à Baron (La Vie parisienne) au Capitole Macha Makeieff, est reprise à Aix-en- Paris, Vienne et Londres, et la direction de Toulouse. Il a remporté un grand Provence en 2009 avec l’Orchestre notamment avec Eric Ericson, Denise succès dans le rôle de Germont dans of the Age of Enlightenment, dans le Ham, Colin Metters et Jorma Panula. Elle La Traviata au festival de Santa Fe, cadre de son association avec le Grand a été élue « personnalité musicale production dirigée par Frédéric Chaslin. Théâtre de Provence. Elle dirige en de l’année 2000 » par le Syndicat Plus récemment, il interprète les quatre 2009 Albert Herring de Britten, dans professionnel de la critique dramatique démons (Les Contes d’Hoffmann) à une mise en scène de Richard Brunel, et musicale. Elle est lauréate 2003 Zurich, Leporello (Don Giovanni) au à l’Opéra de Rouen/Haute-Normandie du Grand Prix de la Presse musicale Théâtre des Champs-Élysées, Germon et à l’Opéra-Comique. En résidence à internationale. Elle est également (La Traviata) à Tokyo et Golaud (Pelléas l’Opéra de Rouen/Haute-Normandie, distinguée en Suède comme personnalité et Mélisande) à Berlin. Parmi ses projets, Laurence Equilbey dirige plusieurs musicale internationale (Chevalier de le rôle de Faninal (Le Chevalier à la projets avec son orchestre, dont l’Ordre de l’Étoile polaire). En 2006, rose) à Madrid, Don Pizarro (Fidelio) à récemment les lieder avec orchestre CulturesFrance lui a remis le passeport Zurich, Golaud (Pelléas et Mélisande) au de Schubert. Elle dirige en 2008 les « créateur sans frontières » pour la Théâtre des Champs-Élysées, à Madrid musiciens de l’Orchestre National d’Île- musique classique et contemporaine. et au Liceu de Barcelone, le Grand Prêtre de-France et Accentus dans le Requiem (Samson et Dalila) à Berlin, Sharpless de Fauré (enregistrement Naïve) et Patrick Marco (Madame Butterfly) au Metropolitan dans Dona eis de Pascal Dusapin. Patrick Marco effectue des études Opera de New York, Germont (La En résidence avec Accentus à la de solfège, harmonie, histoire de la Traviata) à Dallas, les quatre démons Cité de la musique , elle dirige en février musique, violoncelle, musique de (Les Contes d’Hoffmann) au Liceu de 2010 le Brussels Philharmonic, Accentus chambre et chant choral. Il suit le cycle Barcelone et à Zurich, Créon (Médée) et le Chœur de la Radio Flamande dans d’études des techniciens de la musique à au Théâtre des Champs-Élysées… Le Paradis et la Péri de Schumann, Sèvres et travaille la direction de chœur qu’elle met en espace avec le concours avec Michel Piquemal. En 1979, il succède Laurence Equilbey d’André Wilms et d’Hervé Audibert. Ses à Roger Calmel et prend la direction du Chef d’orchestre et directrice musicale activités symphoniques la conduisent chœur Arpeggione de Gagny. En 1980, d’Accentus, Laurence Equilbey est également à diriger les orchestres le ministère de la Culture le nomme chef aujourd’hui reconnue pour son exigence de Lyon et Nice. Depuis 2009/2010, de chœur puis directeur musical de la et son ouverture artistique. Son travail elle est artiste associée à l’Ensemble Maîtrise de Paris. En 1990, il est nommé depuis 15 ans lui donne une place de Orchestral de Paris, qu’elle retrouve directeur du département de direction choix parmi les chefs symphoniques dans Christus de Mendelssohn à la de chœur au Conservatoire National recherchés notamment pour leur Cité de la musique en juin 2011, qui fera de Région de Paris. Il a été le directeur expertise dans l’oratorio ou l’opéra. l’objet d’un enregistrement (Naïve). musical du Chœur de l’Orchestre Parmi ses réalisations importantes, En 2010/2011, elle dirigera notamment Colonne pendant 18 ans et cela jusqu’en citons Cenerentola de Rossini au Festival Der Freischütz de Weber à Toulon, juin 2009, date à laquelle il retrouve d’Aix-en-Provence, Medeamaterial de L’Enfant et les sortilèges de Ravel, Michel Piquemal, en qualité de chef

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28/09 ACCENTUS.indd 7 22/09/10 17:16 associé au Chœur Régional Vittoria d’Île- Symphonique de Boston et le Chœur également à des productions lyriques, de-France. En 2010, il devient également de Tanglewood pour La Damnation tant dans des créations contemporaines le directeur adjoint du Conservatoire de Faust (direction James Levine). (Perelà, l’homme de fumée de Pascal Municipal de Puteaux. Patrick Marco En 2008, Patrick Marco dirige la Maîtrise Dusapin et L’Espace dernier de Matthias parcourt l’Europe, les États-Unis et de Paris dans plusieurs concerts Pintscher à l’Opéra de Paris) que dans l’Asie pour de grands concerts, et en France, dans le cadre d’un futur des ouvrages de répertoire (Le Barbier est responsable de nombreux stages enregistrement pour le Festival d’Auvers- de Séville de Gioacchino Rossini au de chant choral et lyrique. Durant la sur-Oise. Il collabore avec l’Orchestre Festival d’Aix-en-Provence). L’ensemble saison lyrique du Théâtre de Paris, de Budapest pour la Symphonie n° 3 est aussi un partenaire privilégié il collabore avec Jean-Michel Ribes, de Mahler ainsi qu’avec l’Ensemble de la Cité de la musique. Il poursuit Jacques Martin ou Peter Brook. Orchestral de Paris pour les Trois Petites sa résidence à l’Opéra de Rouen/ Il fonde son ensemble vocal, Le Paris Liturgies de Messiaen. Il participe à Haute-Normandie, articulée autour de Consort. Durant la saison 1999/2000, la production de La Flûte enchantée concerts a cappella ou avec orchestre. il dirige les Chœurs de l’Opéra-Comique de Mozart pour l’Opéra de Monte- Accentus est ensemble associé à pour Pelléas et Mélisande (direction Carlo. Il assure la direction musicale l’Ensemble Orchestral de Paris pour Georges Prêtre) et Les Mamelles de du spectacle Le Voyage de Pinocchio les deux prochaines saisons. Tous ses Tirésias de . En 1999, (mise en scène de Sandrine Anglade), enregistrements discographiques sont Patrick Marco obtient le Prix de chant en tournée dans toute la France jusqu’en largement récompensés par la presse choral Liliane-Bettencourt décerné par février 2009. En juin dernier, il dirige musicale. Le disque Transcriptions a été l’Académie des Beaux-Arts. En 2001, la Petite Messe solennelle de Rossini nominé aux Grammy Awards 2004 et a l’Académie Charles-Cros lui décerne avec la Maîtrise de Paris pour le 30e obtenu un disque d’or en janvier 2008. un « Coup de cœur » pour le premier anniversaire du Festival d’Auvers-sur- Un enregistrement consacré à l’œuvre volume des Chansons de France (Ed. Oise. Patrick Marco est considéré comme de Schönberg, en collaboration avec Gallimard-Jeunesse). Il travaille avec un des plus éminents directeurs de l’Ensemble intercontemporain, est paru des formations comme l’Ensemble maîtrise d’Europe et comme un très en mai 2005 et a été récompensé en Orchestral de Paris, l’Orchestre de Paris, grand spécialiste des voix d’enfants. 2006 par un Midem Classical Award. l’Orchestre du Capitole de Toulouse, Son disque consacré aux Sept Dernières l’Orchestre Philharmonique de Radio Accentus Paroles du Christ en croix de Joseph France, l’Orchestre National d’Île-de- Fondé par Laurence Equilbey dans le Haydn, avec l’Akademie für alte Musik France, l’Ensemble intercontemporain, but d’interpréter les œuvres majeures Berlin, est paru en avril 2006 et est Musicatreize, Erwartung. Il effectue du répertoire a cappella et de s’investir d’ores et déjà considéré comme une une grande tournée aux États-Unis en dans la création contemporaine, référence. En janvier 2008 est paru juillet 2000 et donne plusieurs concerts Accentus est aujourd’hui un ensemble en DVD le premier film d’Accentus, dans les universités américaines. Il professionnel se produisant dans les Transcriptions, réalisé par Andy collabore avec le Théâtre du Châtelet plus grandes salles de concerts et Sommer. La parution en mars 2008 de pour les ouvrages Hänsel und Gretel de festivals français ainsi qu’internationaux. l’enregistrement inédit du Stabat Mater Engelbert Humperdinck, La Nativité de L’ensemble collabore régulièrement de Dvořák est saluée par les critiques. John Adams et La Ville morte de Erich avec des chefs et des orchestres En octobre 2008 est paru le disque du Wolfgang Korngold, en 2006 pour la prestigieux (Pierre Boulez, Jonathan Requiem de Fauré avec les membres création de l’opéra Peter Pan de Patrick Nott, Christoph Eschenbach, l’Orchestre de l’Orchestre National de France. Burgan, en 2007 pour Carmen de Bizet de Paris, l’Ensemble intercontemporain, Le dernier disque d’Accentus, Strauss ainsi que pour la création du Verfügbar l’Orchestre de l’Opéra de Rouen/Haute- a cappella, réalisé en collaboration aux Enfers de Germaine Tillion. Normandie, le Concerto Köln, l’Akademie avec le Chœur de la Radio Lettone, est En 2007, il collabore avec l’Orchestre für alte Musik Berlin). Il participe paru en novembre 2009. Il a reçu un

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accueil critique des plus élogieux avec Catherine Padaut Claude Massoz notamment un Choc de Classica et Claire Henry-Desbois Geoffroy Buffière les ffff de Télérama. En octobre 2010 Sonsoles Espinosa Jean-Baptiste Alcouffe paraîtra Rachmaninov, Vêpres et Liturgie Sylvaine Davené Bertrand Bontoux de saint Jean Chrysostome, réalisé en Céline Boucard collaboration avec le Chœur de chambre Isabelle Sauvageot Chef de chant Eric Ericson. Accentus enregistre en Geneviève Boulestreau Nicolaï Maslenko exclusivité pour naïve. Salué par la Elsa Le Maître critique dès son premier enregistrement, La Maîtrise de Paris Accentus reçoit en 1995 le Prix Liliane- Altos La Maîtrise de Paris est un département Bettencourt décerné par l’Académie des Violaine Lucas du Conservatoire à Rayonnement Beaux-Arts. Accentus a reçu le Grand Florence Barreau Régional de Paris. Elle est mixte depuis Prix Radio Classique de la Découverte Geneviève Cirasse 1992 et recrute des enfants dès 8 ans. en 2001 et a été consacré « ensemble de Françoise Rebaud Les élèves reçoivent une formation l’année » par les Victoires de la Musique Emmanuelle Biscara musicale complète : polyphonie, classique en 2002, en 2005 et en 2008. Isabelle Dupuis-Pardoel solfège, technique vocale, pratique Accentus est le premier utilisateur du Anne Gotkovsky instrumentale. La Maîtrise se produit diapason électronique « e-tuner ». Catherine Hureau régulièrement en France et à l’étranger Erda/Accentus bénéficie du soutien Marie-Georges Monet avec de prestigieux chefs et orchestres : de la Direction Régionale des Affaires Sacha Hatala , Pierre Boulez et Culturelles d’Île-de-France, ministère l’Ensemble intercontemporain, Marek de la Culture et de la Communication ; Ténors Janowski, Eliahu Inbal, Michel Corboz, est subventionné par la Ville de Paris, Bruno Renhold Richard Hickox, Seiji Ozawa, l’Orchestre la Région Île-de-France ; et reçoit Éric Raffard de Paris, l’Orchestre National d’Île-de- également le soutien de la SACEM. Arnaud Le Du France, l’Orchestre Philharmonique Accentus est en résidence à l’Opéra de Edmond Hurtrait de Radio France, l’Orchestre du Capitole Rouen Haute-Normandie. Il est membre Stéphane Bagiau de Toulouse, le London Symphony du réseau européen tenso et de la FEVIS Nicolas Kern Orchestra, l’Ensemble Orchestral de Paris. (Fédération des Ensembles Vocaux et Jean-Christophe Hurtaud Le répertoire abordé par la Maîtrise est Instrumentaux Spécialisés). Accentus Thomas Barnier riche de diversité : création de l’opéra est équipé de diapasons électroniques Romain Champion jazz Journal d’un usager de l’espace II de « e-tuner » grâce au soutien de la David Lefort Didier Lockwood à l’Opéra Bastille, Le Fondation Orange. Le cercle des Maciej Kotlarski Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn mécènes d’Accentus accompagne Samuel Husser au Théâtre Mogador (direction Marc son développement. Mécénat Musical Minkowski), L’Enfance du Christ de Berlioz Société Générale est le mécène principal Basses (Ensemble Orchestral de Paris, direction d’Accentus. Nicolas Rouault John Nelson), les Scènes de Faust de Mathieu Dubroca Schumann à la Salle Pleyel (Orchestre de Sopranos Laurent Slaars Paris, direction Christoph Eschenbach), Marie Griffet Sébastien Brohier The Shadows of Time de Henri Dutilleux Élodie Kimmel Guillaume Pérault (direction Michel Plasson) à la Salle Pleyel Pascale Costes Jean-Louis Georgel en présence du compositeur, Carmen de Marie-Pierre Wattiez Jean-Christophe Jacques Bizet au Théâtre du Châtelet (direction Kristina Vahrenkamp Hyalmar Mitrotti Marc Minkowski), la création de l’opérette

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28/09 ACCENTUS.indd 9 24/09/10 13:02 Le Verfügbar aux Enfers de Germaine Marie Aubry des lieux en font une formation unique Tillion au Théâtre du Châtelet, La Lucile Bailly-Launay à Paris. Ces choix d’interprétation sont Damnation de Faust de Berlioz à la Salle Leila Bierre renforcés par les couleurs particulières Pleyel (Orchestre Symphonique de Boston Clara Bleton que l’orchestre donne à ses saisons, et Chœur de Tanglewood, direction James Camille Bresch notamment au service de la voix et de Levine), les Trois Petites Liturgies de la Ariane Bresch l’oratorio. Après les dernières directions présence divine de Messiaen (Ensemble Claire Cambie musicales de Jean-Pierre Wallez, Orchestral de Paris, direction John Graziella Chabert Armin Jordan, Jean-Jacques Kantorow Nelson), la Symphonie n° 3 de Mahler Charlotte Chikitou et John Nelson, qui en est l’actuel à la Salle Pleyel (Orchestre du Festival Juliette Chopin directeur musical honoraire, l’Ensemble de Budapest, direction Iván Fischer), Romane Couteux Orchestral de Paris s’entoure aujourd’hui La Flûte enchantée de Mozart à l’Opéra Lou Denès d’artistes associés partageant son de Monte-Carlo (rôles des Trois Génies). Eléonore Duizabo engagement et sa vision « chambriste » En 2009, 3 équipes de 7 enfants solistes Fanny Dupont du répertoire : Joseph Swensen, premier créent le spectacle musical Le Voyage Rebecca Fourcade chef invité et conseiller artistique ; de Pinocchio dans une mise en scène Camille Fritsch Accentus et Laurence Equilbey, pour de Sandrine Anglade. Ce spectacle a Jeanne Jerosme un compagnonnage sur le répertoire fait l’objet d’une tournée de 37 concerts Ophélie Julien Laferrière avec voix ; Deborah Nemtanu, violon dans toute la France. La saison se clôture Mathilde Long solo super soliste, et Nicolas Bacri, par deux concerts donnés au Festival Marine Madelin compositeur associé. L’Ensemble International de Musique de Colmar et Cécile Madelin Orchestral de Paris collabore ainsi au Festival d’Auvers-sur-Oise sous la Ninon Massery avec les plus grands artistes : Heinrich direction de Patrick Marco. En 2009/2010, Annabelle Moaty Schiff, Louis Langrée, Maxim Vengerov, la Maîtrise de Paris chante le War Julie Nemer Frans Brüggen, Masaaki Suzuki, Requiem de Britten (Orchestre de Paris, Khanh van Cyndy Nguyen Thomas Zehetmair, Boris Berezovski, direction Ingo Metzmacher), Perséphone Coline Pelissier Douglas Boyd, Brigitte Engerer, Patricia de Stravinski à la Cité de la Musique Clémentine Pointud Kopatchinskaja, Jeffrey Kahane, Sir (Accentus), le Stabat Mater de Haydn (Les Orelle Pralus Roger Norrington, Paul McCreesh, Folies Françoises, direction Patrick Cohën- Marie-Julie Rabiant-Petolas Stephen Kovacevich ou Vadim Repin, Akenine). Elle a l’honneur d’être réinvitée Téva Robert pour n’en citer que quelques-uns. Au- pour le trentième anniversaire du Festival Antonin Rondepierre delà de sa saison parisienne au Théâtre d’Auvers-sur-Oise en juin 2010, où elle Cécile Roque-Alsina des Champs-Élysées et à la Cathédrale interprète la Petite Messe solennelle Sarah Serres Notre-Dame-de-Paris, de concerts ou de Rossini sous la direction de Patrick Fanny Soyer d’opéras à la Cité de la musique, à la Marco. La Maîtrise de Paris a reçu le Akiko Suzuki Salle Pleyel ou au Théâtre du Châtelet, Prix de chant choral Liliane-Bettencourt l’Ensemble Orchestral étend son décerné par l’Académie des Beaux-Arts. Ensemble Orchestral de Paris rayonnement en France et à l’étranger : La Maîtrise de Paris est subventionnée Depuis sa création en 1978, l’Ensemble tournées au Japon, en Espagne, en par la Ville de Paris et la DRAC Île-de- Orchestral de Paris s’affirme Amérique du Sud ; concerts à Lucerne, France. Elle est également soutenue comme un orchestre de chambre Londres ou Bratislava ; participations à par la Fondation Bettencourt-Schueller de référence en France. La forme de grands festivals (Schleswig-Holstein, et par la Fondation Safran pour la originale de ses concerts, ses lectures Folles Journées, Saint-Denis, La Roque- Musique. La direction de la Maîtrise de « chambristes » des œuvres, son travail d’Anthéron, etc.). Au cours des 10 Paris est assurée par Patrick Marco. de décloisonnement des répertoires et dernières années, l’Ensemble Orchestral

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de Paris s’est fait remarquer avec plus Violons Flûtes d’une vingtaine d’enregistrements Deborah Nemtanu (Violon solo super Marina Chamot-Leguay (Solo) mettant en valeur les répertoires vocaux, soliste) Bernard Chapron d’oratorio, d’orchestre de chambre et la Philip Bride (Premier violon solo) musique d’aujourd’hui. En témoignent Franck Della Valle (Premier violon solo) Hautbois notamment les DVD de La Messe en si Michel Guyot (Chef d’attaque) Daniel Arrignon (Solo) de Bach à la Cathédrale Notre-Dame- Pascale Blandeyrac Michel Giboureau de-Paris et de l’intégrale des concertos Jean-Claude Bouveresse pour piano de Beethoven avec François- Hubert Chachereau Clarinettes René Duchâble à l’Opéra Royal de Philippe Coutelen Richard Vieille (Solo) Versailles ; les CD de l’intégrale des Marc Duprez Florent Pujuila symphonies de Beethoven dirigées par Hélène Lequeux-Duchesne John Nelson, les concertos pour piano Gérard Maitre Bassons de Saint-Saëns avec Brigitte Engerer ou Mirana Tutuianu Fany Maselli (Solo) les concertos pour piano de Chopin avec Howard Yang Henri Roman Boris Berezovski. Parallèlement à ces Valentin Christian Ciuca* activités, l’Ensemble Orchestral de Paris Benjamin Ducasse* Cors porte une attention toute particulière à Sophie Dutoit* Daniel Catalanotti (Solo) l’engagement citoyen ; avec la volonté Florian Maviel* Gilles Bertocchi de se tourner vers les publics empêchés, Ana Millet* il souhaite inscrire une part de ses Trompettes activités sur les territoires de la ville Altos Marc Geujon de Paris. Dans ce sens, il propose des Serge Soufflard (Solo) Jean-Michel Ricquebourg (Solo) actions culturelles et pédagogiques, Sabine Bouthinon Adrien Crabeil* et met en place des mini-résidences Bernard Calmel Laurent Dupéré* dans certains quartiers parisiens (les Philippe Dussol XXe, XVe, XVIIIe et XIe arrondissements). Joël Soultanian Trombones Il encourage également l’insertion Alexandra Brown* Arabella Brayer* professionnelle et la formation, avec Philippe Defurne* l’Académie de direction d’orchestre Violoncelles Patrick Sabaton* de Vendôme, et par le renouvellement Guillaume Paoletti (Solo) du partenariat avec le Conservatoire Etienne Cardoze Timbales à rayonnement régional de Paris. Benoit Grenet Nathalie Geujon-Gantiez (Solo) L’Ensemble Orchestral de Paris reçoit Livia Stanese les soutiens de la Ville de Paris, Sarah Veilhan Harpe du Ministère de la Culture et des Valeria Kafelnikov* mécènes de l’association Crescendo. Contrebasses Eckhard Rudolph (Solo) Clavier Fabian Dahlkvist Christophe Henry* Charlotte Testu* * musiciens supplémentaires

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Mardi 5 octobre, 20h Vendredi 26 novembre, 20h Mardi 15 mars, 20h

Habanera Ludwig van Beethoven Ouverture de Rosamunde Ouverture de Coriolan Œuvres de Francisco Asenjo Barbieri, Lieder orchestrés Richard Wagner , Federico Chueca, Gaetano Prélude de Parsifal Donizetti, Pablo Luna, Arturo Marquez, Symphonie n° 2 Prélude et Mort d’Isolde (version Xavier Montsalvatge, Fernando Obradors, instrumentale) Amilcare Ponchielli, Nikolaï Rimski- Angelika Kirchschlager, mezzo-soprano Richard Strauss Korsakov et Giuseppe Verdi Kammerorchesterbasel Quatre Derniers Lieder Paul McCreesh, direction Maurice Ravel Latvian National Symphony Orchestra La Valse Karel Mark Chichon, direction Elīna Garanča, mezzo-soprano Anne Schwanewilms, soprano Samedi 5 mars, 20h Orchestre National de Lille Coproduction Céleste Productions – les Grandes Voix, Jean-Claude Casadesus, direction UMCMP et Salle Pleyel. Mephisto Waltz n° 2 Coproduction Céleste Productions – Les Grandes Richard Wagner Voix, Orchestre National de Lille, Salle Pleyel. Tannhäuser : Ouverture et Bacchanale Mardi 26 octobre, 20h Les Maîtres chanteurs de Nuremberg : Ouverture Dimanche 17 octobre, 16h30 Wolfgang Amadeus Mozart Le Crépuscule des dieux : Voyage de Siegfried CITÉ DE LA MUSIQUE Musique de ballet « Les Petits Riens » sur le Rhin, Marche funèbre de Siegfried, Récitatif et air « Così dunque tradisci » Immolation de Brünnhilde Œuvres de Tchaïkovski, Taneiev Air de concert « Per questa bella mano » et Chostakovitch Air de concert « Mentre ti lascio, o figlia » Petra Lang, soprano Air « Rivolgete a lui lo sguardo » Budapest Festival Orchestra Accentus Joseph Haydn Iván Fischer, direction Laurence Equilbey, direction

Symphonie n° 85 1027393 1027392, : 1027391, | Licences | Imprimeur BAF Imprimeur FOT

Thomas Quasthoff, baryton-basse Salle Pleyel Président : Laurent Bayle Camerata Salzburg Notes de programme Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Rédactrice : Gaëlle Plasseraud Correctrice : Angèle Leroy Maquettiste : Elza Gibus Stagiaires : Léa Demillac et Marie-Anne Le Roy

Surtitrage Sylvie Durastanti Les partenaires média de la Salle Pleyel

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