MISE EN COMPATIBILITE PLU AVEC EVALUATION ENVIRONNEMENTALE Réalisation d’un centre de bien-être et d’une salle des fêtes au chef-lieu de Saint-Martin-de- Date : novembre 18 Belleville, Commune de N° affaire : 20181363 N° Ref : 18TEC0102M

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Nom Entreprise Qualité Rôle Damien Favier MDP Ingénieur d’étude Rédaction Marie-Do Méot MDP Ingénieur d’affaire Assistance technique

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1. DESCRIPTION DU PROJET ET JUSTIFICATION ...... 5 1.1 Présentation du site ...... 5 1.2 Objet de l’opération ...... 7 1.3 Détails de l’opération ...... 7 1.3.1 Critères sociaux économiques ...... 7 1.3.1.1 Démographie ...... 7 1.3.1.2 Tourisme ...... 8 1.3.1.3 Emploi ...... 8 1.3.2 Objet de l’aménagement projeté ...... 8 1.3.3 Caractéristiques principales du site ...... 9 1.3.4 Descriptif des aménagements projetés ...... 11 1.3.4.1 Le bâtiment ...... 11 1.3.4.2 L’espace intérieur ...... 15 1.3.4.3 Les aménagements extérieurs ...... 18 1.3.4.4 Le parvis ...... 18 1.3.4.5 Le cheminement piéton comme un sentier botanique...... 19 1.3.4.6 Les aménagements ludiques ...... 19 1.3.4.7 Les aménagements paysagés ...... 19 1.3.4.8 Les murs de soutènement ...... 19 1.3.4.9 Le stationnement ...... 19 2. EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ...... 20 2.1 Etat initiale de l’environnement ...... 20 2.1.1 Contexte humain ...... 20 2.1.1.1 Espaces forestiers et sylviculture ...... 20 2.1.1.2 Espaces agricoles et pastoraux ...... 20 2.1.1.3 Patrimoine ...... 21 2.1.1.4 Zonages environnementaux d’inventaires ...... 22 2.1.1.5 Zonages environnementaux réglementaires ...... 22 2.1.1.6 Accès, circulation et stationnement ...... 30 2.1.1.7 Activité touristique ...... 31 2.1.2 Contexte abiotique ...... 32 2.1.2.1 Paysage ...... 32 2.1.2.2 Géologie ...... 35 2.1.2.3 Eau ...... 36 2.1.2.4 Air ...... 39 2.1.2.5 Risques naturels ...... 41 2.1.3 Contexte biotique ...... 44 2.1.3.1 Habitats...... 44 2.1.3.2 Flore ...... 47 2.1.3.3 Faune ...... 47 2.1.3.4 Continuités écologiques ...... 51 2.2 Présentation du projet ...... 52 2.3 Justification de la solution ...... 53 2.4 Analyse des incidences ...... 54 2.4.1 Effets sur le contexte humain ...... 54 2.4.1.1 Espaces forestiers et sylviculture ...... 54 2.4.1.2 Espaces agricoles et pastoraux ...... 54 2.4.1.3 Patrimoine ...... 56 2.4.1.4 Zonages environnementaux d’inventaires ...... 59 2.4.1.5 Zonages environnementaux réglementaires ...... 59 2.4.1.6 Accès, circulation et stationnement ...... 59 2.4.2 Effets sur le contexte abiotique ...... 61

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2.4.2.1 Paysage ...... 61 2.4.2.2 Géologie ...... 63 2.4.2.3 Eau ...... 63 2.4.2.4 Eaux pluviales ...... 66 2.4.2.5 Air et climat ...... 67 2.4.2.6 Risques naturels ...... 67 2.4.3 Effets sur le contexte biotique ...... 68 2.4.3.1 Habitats...... 68 2.4.3.2 Flore ...... 68 2.4.3.3 Faune ...... 68 2.4.4 Continuités écologiques ...... 70 2.4.5 Récapitulatif et hiérarchisation des effets ...... 71 2.5 Mesures ...... 72 2.5.1 Mesures d’évitement et de réduction ...... 72 2.5.1.1 Adaptation des calendriers de travaux...... 72 2.5.2 Récapitulatif et hiérarchisation des effets après mesure ...... 73 2.6 Critères, Indicateurs et modalités de suivi ...... 74 2.7 Méthodologie employée ...... 75 2.7.1 Méthode de définition des enjeux ...... 75 2.7.1.1 Contexte humain ...... 75 2.7.1.2 Contexte abiotique ...... 75 2.7.1.3 Contexte biotique ...... 75 2.7.2 Méthode d’évaluation des incidences ...... 76 3. MISE EN COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D’URBANISME - ETAT ACTUEL DU PLU ...... 77 3.1 Rapport de présentation ...... 77 3.2 Plan d’Aménagement et de Développement Durable ...... 77 3.3 Orientations d’Aménagement et de Programmation ...... 77 3.4 Règlement ...... 77 3.5 Plan de Zonage ...... 78 4. MISE EN COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D’URBANISME - EVOLUTIONS DES DOCUMENTS ... 80 4.1 Vis-à-vis du rapport de présentation ...... 80 4.1.1 Résumé du projet ...... 80 4.1.2 But de la mise en compatibilité ...... 81 4.1.3 Pièces du PLU modifiées ...... 81 4.2 Vis-à-vis du Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) ...... 82 4.2.1 Maîtriser les impacts d’un territoire attractif ...... 82 4.2.2 Respecter les équilibres paysagers, agricoles et naturels ...... 82 4.2.3 Affirmer la qualité de la vallée des Belleville...... 83 4.2.4 Anticiper l’évolution de la vallée ...... 83 4.2.5 Défendre le positionnement de la vallée sur le marché du ski...... 84 4.3 Vis-à-vis des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) ...... 85 4.3.1 Objectifs généraux des OAP ...... 85 4.3.2 Zone à urbaniser AUe ...... 85 4.4 Vis-à-vis du plan de zonage ...... 91 4.5 Vis-à-vis du règlement ...... 93 4.5.1 Réglementation applicable ...... 94 5. ANNEXES ...... 105 5.1 Annexe 1 : Règlement actuel des zones AU ...... 105 5.2 Annexe 2 : Décision de la MRAE après examen au cas par cas ...... 116 5.3 Annexe 3 : Note eaux pluviales ...... 121

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1. DESCRIPTION DU PROJET ET JUSTIFICATION

1.1 PRESENTATION DU SITE

Le site du projet se situe en Rhône-Alpes, sur la Commune de Les Belleville au niveau du chef-lieu de Saint- Martin-de-Belleville.

Située dans le département de la , elle s’étend sur une surface de plus de 160 km² regroupant 24 villages et hameaux. Par ailleurs la Commune compte plus de 55 000 lits touristiques. Elle dispose de 3 stations de ski (Les Menuires, Val Thorens, Saint Martin de Belleville) intégrées au domaine skiable « Les 3 Vallées » et dispose d’une économie essentiellement basée sur le tourisme. La Commune est répartie en plusieurs villages, disposition typique des Communes de montagne. Le chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville (Commune de Les Belleville) est un regroupement dense de maisons traditionnelles de la Vallée, de commerce et d’équipement réparties autour d’une rue principale (rue Saint-François – D117) et des rues étroites. Le secteur est réparti sur des terrains à pentes modérées et bénéficie d’une vue plongeante sur la vallée. Le site du projet est situé à proximité immédiate du centre du bourg du chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville sur la Commune de Les Belleville situé à 1450 m d’altitude. Le chef-lieu est situé, à titre comparatif, au même niveau d’altitude que et .

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Zone de projet

SITUATION DU BOURG DE SAINT MARTIN DE BELLEVILLE

Le lieu d’implantation du futur établissement se situe au Sud du bourg du chef-lieu entre la D117E et le Doron de Belleville près du parc accrobranche « la forêt des aventuriers ». Il se situe en aval du gymnase, entre l’école et le cimetière. La parcelle est située dans le prolongement d’une zone d’habitats. Le maître d’ouvrage accorde une grande importance à l’intégration architecturale et paysagère des bâtiments en harmonie avec son environnement permettant d’en faire un site public attractif avec une vue sur panoramique le paysage (Nord, Ouest et Sud).

LOCALISATION DU PROJET SUR UN PLAN IGN 1/25000

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1.2 OBJET DE L’OPERATION

Le chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville est aujourd’hui directement connecté au grand domaine skiable des 3 Vallées. La Commune accueille sur ce site un très grand nombre de visiteurs, chaque hiver, venu profiter du cadre montagnard et des sports de glisse. Le tissu économique de la vallée repose essentiellement sur le tourisme. Ce maillon, indispensable à la pérennité de l’activité économique, se traduit par de nombreux emplois notamment dans l’hôtellerie, la restauration ou l’exploitation du domaine skiable. La collectivité souhaite renforcer son attractivité en hiver mais également en période estivale. Contrairement aux secteurs des Ménuires et Val Thorens, la Commune ne possède pas d’infrastructure permettant d’offrir aux résidents et aux visiteurs un espace aqua-ludique et de détente au chef-lieu de Saint- Martin-de-Belleville. Cette offre est plébiscitée par les touristes quelle que soit la période et tout particulièrement en hiver. La Commune souhaite ainsi renforcer son offre « après ski » par le biais de ce projet. De plus, la collectivité ne dispose pas de salle des fêtes suffisante et veut bénéficier d’un espace d’accueil afin de répondre aux besoins des habitants et des associations locales. C’est avec l’objectif de compléter et diversifier son offre touristique au chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville que la Commune engage ce projet de centre de bien-être et de sa salle des fêtes dans un seul et même bâtiment. Le projet consiste à construire un bâtiment de 2 532 m² permettant d’accueillir ces deux espaces.

1.3 DETAILS DE L’OPERATION

1.3.1 Critères sociaux économiques

1.3.1.1 Démographie

La Commune, qui avait perdu les deux-tiers de sa population dans les années 1950, a connu une constante augmentation depuis les années 1960. La population est aujourd’hui de 3 067 habitants permanents (recensement INSEE du 1er janvier 2017 incluant la Commune déléguée de VILLARLURIN), contre 1 056 en 1962 (soit une hausse de presque 200 %). Cette augmentation de population significative atteste de l’attractivité grandissante du territoire.

La collectivité compte, en 2017, une densité moyenne de 18 habitants/km². Néanmoins, la population se concentre au cœur des différents hameaux de la Commune. Le solde naturel est positif depuis 2009 avec une variation de + 0.9% entre 2009 et 2014. Comme la majorité des Communes supports des stations de ski, Les Belleville doit faire face au problème du maintien de ses habitants sur son territoire. En effet, l’augmentation de la population et la pression foncière liées au tourisme rendent l’accession à la propriété très difficile voire impossible pour les classes moyennes, qui doivent descendre des kilomètres plus bas vers Moutiers (située à 20 km du chef-lieu) ou (située à 30 km du chef-lieu) pour se loger.

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1.3.1.2 Tourisme

Au cœur du domaine skiable des trois vallées, la Commune bénéficie de l’essor touristique lié au développement des stations de ski. Le tourisme est aujourd’hui une composante clé de son activité économique. La collectivité œuvre pour une diversification des offres et des activités et cherche à promouvoir et développer les activités en saison estivale. Il s’agit là de l’un des enjeux que doit relever la Commune afin de pérenniser son activité économique tout au long de l’année. Ce projet répond à cet objectif. La Commune dénombre à ce jour 55 000 lits touristiques. La place du tourisme se traduit également dans la part des résidences principales et secondaires. En effet, 90 % des logements de la Commune sont des résidences secondaires ou occasionnelles contre seulement 10 % des résidences principales.

1.3.1.3 Emploi

L’activité touristique génère un besoin de main-d’œuvre important dans de nombreux secteurs d’activités (restauration, hôtellerie, exploitation du domaine skiable, etc…). Cette manne touristique se traduit par un très faible taux de chômage à Les Belleville et, plus globalement, dans la vallée. Ce dernier n’excède pas 1,7 % de la population active en 2014.

1.3.2 Objet de l’aménagement projeté

Le chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville est aujourd’hui directement connecté au grand domaine skiable des 3 Vallées. La Commune accueille sur ce site un très grand nombre de visiteurs, chaque hiver, venu profiter du cadre montagnard et des sports de glisse. Le tissu économique de la vallée repose essentiellement sur le tourisme. Le maillon constitué par Saint-Martin-de-Belleville, indispensable à la pérennité de l’activité économique, s’exprime par la présence de nombreux emplois notamment dans l’hébergement, la restauration ou l’exploitation du domaine skiable. La collectivité souhaite renforcer son attractivité en hiver mais également en période estivale, équilibrer son dispositif, diversifier son offre, augmenter la qualité de service, améliorer les services publics, créer des emplois, anticiper l’évolution des attentes et satisfaire la clientèle. Contrairement aux secteurs des Menuires et Val thorens, la Commune ne possède pas d’infrastructure permettant d’offrir aux résidents et aux visiteurs un espace aqua-ludique et de détente au chef-lieu de Saint- Martin-De-Belleville. Cette offre est plébiscitée par les touristes quelle que soit la période et tout particulièrement en hiver. La Commune souhaite ainsi renforcer son offre « après ski » et « hors ski ». Par le biais de ce projet, la collectivité entend donc renforcer l’activité économique de la commune et l’attractivité de son chef-lieu. De plus, la collectivité ne dispose pas de salle des fêtes suffisante respectant les normes de sécurité en matière d’établissement recevant du public. La Commune souhaite bénéficier de cet espace d’accueil afin de répondre aux besoins des habitants, des associations locales et de la collectivité. Il est également précisé que cet espace peut prendre toute son importance dans le cadre de la gestion de crise et en cas de déploiement du Plan Communal de Sauvegarde. C’est avec ces objectifs multiples que la Commune s’engage à mettre en œuvre ce projet de bâtiment d’intérêt public.

Le dessein consiste à construire un bâtiment de 2 532 m² permettant d’accueillir ces deux espaces.

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1.3.3 Caractéristiques principales du site

Le site retenu du centre de bien-être et de la salle des fêtes de Saint-Martin-De-Belleville présente des qualités architecturales et paysagères indéniables. La proximité du centre du village, l'effet de terrasse composant le paysage, les panoramas et la richesse des différentes zones arborées sont autant d'atouts. L’implantation du bâtiment répond aux exigences de la loi Montagne et au principe d’extension de l’urbanisation en continuité de l’urbanisation existante.

Les enjeux liés à l'implantation d'un tel édifice s’attachent aux notions d'intégration, de fonctionnalité et d'exploitation.

Le site est contraint par des talus, un bâtiment public, le passage d'une ligne électrique aérienne, un plan de prévention des risques et enfin une nature des sols complexe.

L’objectif est de connecter le projet au village et donc à son environnement. La recherche de point de vue lointain et proche, le cadrage sur le décor et la mise en place de flux extrêmement lisibles facilitera la liaison avec le village. Le centre de bien-être doit devenir un point de convergence des piétons, des automobilistes et doit surtout devenir un signal témoignant de la volonté d'accueil et de convivialité de Saint-Martin-De- Belleville.

Le bâtiment public assumera un parti pris, qui trouvera la balance entre esthétique contemporaine et construction traditionnelle au sein d'un site patrimonial. Afin de ne pas dénaturer le site et répondre aux contraintes physiques, un bâtiment « compact » est prévu, permettant de l’ancrer au terrain sans engager des travaux excessifs.

PHOTO DE L’EMPLACEMENT DU SITE (SOURCE : CONCOURS A MAITRISE D’ŒUVRE)

Le projet se définie comme la synthèse des principes suivants :  Respecter et valoriser l'identité du site ;  Favoriser la diversité et l'originalité des lieux et des ambiances ;  Permettre un accueil de qualité du public ;

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 Assurer l'intimité des baigneurs ;  Favoriser une exposition et un ensoleillement optimal et créer des zones d'ombrages multiples tout en se protégeant des vents dominants localisés au Nord ;  Orienter le bâtiment en contrôlant les apports solaires, en permettant un rafraîchissement des locaux à moindre coût ;  Permettre une surveillance optimale pour la sécurité des personnes en assurant notamment la fermeture et le contrôle des accès à l'équipement ;  Organiser, maîtriser les flux à l'intérieur de l'enceinte et favoriser l'hygiène et la sécurité sanitaire ;  Limiter et simplifier la maintenance et l'entretien par le choix des matériaux adaptés et durables, simples, robustes tout en limitant les opportunités de dégradations. Les contraintes du site et son orientation privilégient une implantation à proximité du parvis existant et le développement des lignes de force suivant les axes Est/Ouest et Nord/Sud. Cette orientation permet de cadrer le paysage à 360° et de donner aux visiteurs un décor unique à chaque étape de sa découverte des lieux. En parallèle, la course du soleil implique de développer les terrasses au Sud et Sud/Ouest tandis que les vents dominants localisés au Nord nécessiteront des aménagements spécifiques en « protection » de ces mêmes terrasses. Une attention toute particulière sera apportée aux aménagements extérieurs pour qu’ils soient à la hauteur du site et s’intègrent au mieux dans le paysage.

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1.3.4 Descriptif des aménagements projetés

1.3.4.1 Le bâtiment

VUE DU BATIMENT (SOURCE : CONCOURS MAITRISE D’ŒUVRE)

Le bâtiment envisagé offrirait une surface estimée de 2 532 m². Ce dernier est conçu en relation constante avec le paysage et offre des points de vue sur les différents monts et pics de la région en balayant le proche et le lointain. La recherche de points de vue multiples à travers des lignes de mire comme Le Belachat au Sud ou Le Daillant à l'Ouest contribue à faire rentrer la montagne à l'intérieur de l'édifice et font partie intégrante de l'expérience du lieu.

Les espaces dédiés à l'accueil, la logistique et la mobilité sont concentrés en amont, l'aval, lui, sera entièrement consacré au visiteur et à sa relation avec le décor (déambulation, jeux d'enfant...). Cette disposition permet de créer deux niveaux de lecture, le premier est l'émergence en contrebas de l'ensemble du bâti, qui devient un réel signal depuis l'entrée du village, le deuxième plus discret, en amont, ne laisse paraître que l'émergence du rez-de-chaussée et de l'étage administratif, l'impact de l'édifice devient donc plus domestique et évoque les constructions traditionnelles. Les matériaux sont mis en œuvre pour appuyer cet effet de différentiation. La partie basse du projet accueillant les halles bassins sera à dominante minérale à base de schiste, composant principal du sous-sol, tandis que la partie supérieure du projet, plus aérienne, sera composée principalement de bois sur toutes les façades. C'est par souci d'intégration au tissu urbain du village que ces matériaux sont choisis.

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VUE FAÇADE OUEST (SOURCE : CONCOURS MAITRISE D’ŒUVRE)

VUE FAÇADE EST (SOURCE : CONCOURS MAITRISE D’ŒUVRE)

VUE FAÇADE NORD (SOURCE : CONCOURS MAITRISE D’ŒUVRE)

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COUPE TRANSVERSALE (SOURCE : CONCOURS MAITRISE D’ŒUVRE)

COUPE LONGITUDINALE (SOURCE : CONCOURS MAITRISE D’ŒUVRE)

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VUES DU BATIMENT (SOURCE : MAITRISE D’ŒUVRE ARCHITECTE CHABANNES ET PARTENAIRE)

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1.3.4.2 L’espace intérieur

1.3.4.2.1 Les espaces d’accueil et les locaux administratifs

Ils seront composés:  d’un espace open-space de 25 m²  d’un local serveur de 5 m²,  d’un local archive et de stockage de 20 m²  d’une salle de repos de 10 m²  de vestiaires séparés homme et femme de 10 m² chacun  de toilette d’une surface de 3 m²

L’ensemble constitue une surface de 100 m²

1.3.4.2.2 La salle des fêtes

ESQUISSE D’INTERIEUR (SOURCE : CONCOURS MAITRISE D’ŒUVRE)

Il s’agit de réaliser une nouvelle salle des fêtes destinée à remplacer l’équipement actuel, obsolète, devenu exigu pour de nombreux évènements, inadapté aux nouvelles exigences de régie des spectacles et portant trop de contraintes d’accessibilité. Cette salle sera composée notamment :  d’un hall d’accueil de 40 m²,  de vestiaires et guichet de 20 m²,  d’une grande salle de 250 m² dont la disposition intérieure sera modulable pour répondre aux différents besoins,  d’une scène,  de deux salles associatives de 30 m² chacune,  d’un espace traiteur de 25 m²,  d’espaces de rangement et des locaux techniques,  d’un espace accueil

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L’ensemble constitue une surface de 680 m² à laquelle s’ajoute une terrasse de 116 m². L’acoustique sera adaptée suivant la règlementation, au confort intérieur et à l’environnement extérieur. Dans un souci de maîtrise budgétaire, la gestion de cette salle sera mutualisée avec celle du centre de bien- être aquatique. Les locaux et installations techniques seront communs (chauffage, électricité, ventilation). Cette salle des fêtes disposera de sa propre entrée mais pourra également communiquer avec « le centre de bien-être aquatique ». L'accueil public de la salle des fêtes sera accessible depuis le parvis. Le hall d'accueil permettra d'accéder à la salle des fêtes. Cette salle sera utilisée pour l'organisation de différentes manifestations :  spectacles (théâtre, projections, danse, concerts, etc.),  projection de films  animations (repas, réunion plénière...) Elle sera également destinée à la location dans le cadre d'événements ou de cérémonies :  conférences ou colloques,  réceptions La salle sera également équipée d'un espace scénique permettant d'installer selon les besoins une scène amovible. Un premier local de stockage sera dédié au stockage des équipements de la salle (table, chaises...) et un second sera dédié au rangement des éléments de scène (scène mobile, éclairage, rideaux...). Ces deux locaux pourront être fermés à clef. Un accès, réservé au personnel, permettra d'accéder par l'intermédiaire d'un escalier aux autres zones de stockage de l'équipement et aux Installations techniques situées au R-2.

1.3.4.2.3 L’espace aqua-ludique, l’espace sauna/bien-être, les espaces de soins et les vestiaires baigneurs

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Esquisse de l’intérieur (source : Concours maitrise d’œuvre)

L’espace aqualudique sera composé :  d’un pédiluve de 3 m²  d’une rivière douce de 30 m²  d’un bassin de 140 m²  d’un espace jeux pour enfant de 50 m²  d’une zone de repos de 50 m²  d’un local destiné aux moniteurs nageurs secouristes de 8 m²  d’un local « infirmerie » de 8 m²  de plage et circulation de 150 m²  d’un local de stockage de 18 m²  d’une terrasse de 250 m²  d’un bassin extérieur estival de 140 m²  d’un local de stockage extérieur de 12 m²

L’ensemble constitue une surface de 859 m²

L’espace sauna sera composé :  de deux pédiluves de 3 m² chacun  d’un espace de repos de 60 m²  d’un espace de bain de 14 m²

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 d’un espace hamman de 30 m²  d’un espace sauna de 22 m²  d’un bassin kneipp de 8 m²  d’un bassin intérieur/extérieur de 75 m² dont 25 m² seront à l’extérieur  d’un espace de 4 douches de 4 m²  d’une plage de circulation de 100 m²  d’une terrasse de 100 m²  d’un espace de stockage intérieur de 12 m²  d’un local de stockage extérieur de 8 m²  d’une maison sauna de 62 m²

L’ensemble constitue une surface de 504 m²

L’espace de soins sera composé :  d’une banque d’accueil de 20 m²  de 6 cabines de soins de 18 m² chacune  d’un local de stockage de 14 m²

L’ensemble constitue une surface de 142 m²

1.3.4.3 Les aménagements extérieurs

La partie paysagère à l’extérieur du bâtiment sera traitée avec le plus grand soin. Le site est remarquable par son paysage, sa richesse florale, et sa biodiversité. A travers les aménagements extérieurs du site, le patrimoine paysager sera mis en valeur. En montagne, la pierre, la végétation et l'eau constituent un vocabulaire paysager majeur. Le projet s'articule avec les espaces suivants :  Le parvis  Le cheminement piéton  La zone d'aménagement  La flore  Les murs de soutènement  L'aire de stationnement

1.3.4.4 Le parvis

Le parvis fera l'objet d'un espace libre permettant d'accueillir des manifestations festives en extérieur et l'accès à des véhicules d'entretien (déneigement, pompier.). Il sera en matériau tel que du béton décoratif. Des trames minérales en pierre incrustées permettront d'identifier les différents espaces du parvis, par exemple l'accès piéton principal. L'utilisation de pierre locale sera préconisée afin de limiter les coûts de transport et de conserver l'unité du patrimoine minéral du site.

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Quelques trames végétales judicieusement placées agrémenteront le parvis tout en préservant un généreux espace libre pour accueillir les évènements. Les matériaux utilisés seront adaptés au site et à ses contraintes climatiques.

1.3.4.5 Le cheminement piéton comme un sentier botanique.

Le cheminement piéton reliera l'établissement au centre bourg. C'est à travers ce cheminement que les piétons s'inviteront au cœur de l'établissement, tout en suivant un paysage montagnard. Ce cheminement se transformera par séquences en sentier botanique qui éveillera et sensibilisera les passants à la découverte des espèces florales alpines. Des bancs seront disposés pour offrir des lieux de pause et des points de vue ouverts sur le paysage. Des arbres apporteront un ombrage tout en offrant des niches écologiques pour la faune (oiseaux, écureuils...). Un jardin alpin sera traversé par le cheminement à proximité du site. Il sera riche par sa diversité florale et s'apparentera à une rocaille alpine. L’association du minéral et du végétal permet de conserver une harmonie avec le site.

1.3.4.6 Les aménagements ludiques

Ces aménagements se composeront d'un boulodrome, d'aires de pique-nique, d’un terrain de sports, d’espaces de jeux d'eau naturelle... A travers cet aménagement, les personnes pourront pratiquer librement les différentes activités offertes.

1.3.4.7 Les aménagements paysagés

Le site est caractéristique par son altitude et son climat. Il est situé dans l'étage montagnard et subalpin. Le choix de la palette végétale se portera sur des essences de plantes alpines avec une riche diversité. En bordure de parvis ou de zone circulée, la plantation de végétaux résistants au sel de déneigement sera majoritairement préconisée. Les essences allergènes et envahissantes seront proscrites pour le bien-être des usagers et de l'écosystème déjà existant. L'utilisation de paillage permettra de limiter le développement des adventices.

1.3.4.8 Les murs de soutènement

Pour respecter au mieux la topographie du site, des murs de soutènement seront mis en place. La qualité des constructions de murs est une référence pour le projet. Pour conserver la tradition locale, les nouveaux murs de soutènement réalisés seront identiques à ceux existants sur la Commune : en pierre naturelle.

1.3.4.9 Le stationnement

Le stationnement prévu à proximité immédiate du bâtiment permettra d’accueillir 36 places de parking dont 3 places réservées aux personnes à mobilité réduite.

NOVEMBRE 18 19 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

2. EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

2.1 ETAT INITIALE DE L’ENVIRONNEMENT

2.1.1 Contexte humain

2.1.1.1 Espaces forestiers et sylviculture

La zone à urbaniser n’est pas concernée par la forêt communale. La zone est cependant un peu boisée comme le montre la cartographie forestière ci-après :

Les boisements et leur composition sont précisés dans la partie dédiée aux habitats naturels.

La zone à urbaniser est concernée par des boisements bien qu’il ne s’agisse pas de forêt exploitée ou communale.

2.1.1.2 Espaces agricoles et pastoraux

Le registre parcellaire graphique recense une faible activité agricole basée sur de l’estive. Cette activité est en évolution selon les années du RPG.

NOVEMBRE 18 20 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

RPG 2017 RPG 2016

La zone à urbaniser est concernée par une faible activité agricole.

2.1.1.3 Patrimoine

2.1.1.3.1 Archéologie Source : DRAC En l’état actuel des connaissances, aucun vestige archéologique n’est répertorié près de la zone à urbaniser. Il faut prendre en compte le fait que ce secteur n’a pas fait l’objet d’investigations archéologiques spécifiques. Le peuplement ancien de la vallée des Belleville est attesté notamment aux alentours du projet par la pierre à cupule christianisée de Villarenger où des découvertes sporadiques mal documentées comme celles de sépultures de l’âge de Bronze aux Esserts, à 500 m en face du projet, et d’une fibule de l’âge de Fer à la Gittaz. La Chapelle de Notre Dame de la Vie, qui remonterait au Moyen Âge, tire son nom de sa situation au bord d’une voie de communication. La chapelle de Saint-Marcel est également d’origine médiévale.

Aucun vestige archéologique n’est a priori présent sur la zone à urbaniser. Cependant, il est possible que des prescriptions d’archéologie préventive soient émises.

2.1.1.3.2 Edifices patrimoniaux Source : http://www.monumentum.fr/departements.html Un monument historique est présent sur la Commune : la Chapelle de Notre-Dame-de-la-Vie. Cet édifice construit entre 1633 et 1680 a été classé monument historique en 1949. C’est un monument emblématique de cette Commune qui est visité par des milliers de personnes chaque année. Les édifices classés ou inscrits en tant que monument historique sont considérés comme indissociables de leur environnement immédiat. C’est pourquoi les monuments historiques font l’objet d’un périmètre de

NOVEMBRE 18 21 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE protection de 500 mètres. Tous les travaux à l’intérieur de ce périmètre ou susceptibles de modifier l’aspect des abords, doivent avoir recueilli l’accord d’un architecte des bâtiments de .

PHOTOGRAPHIE DE LA CHAPELLE DE NOTRE-DAME-DE-LA-VIE (SOURCE : SITE DE LA COMMUNE)

Le monument historique classé de la Chapelle de Notre-Dame-de-la-Vie se situe à plus de 500 m de la zone à urbaniser (conclusion dans la partie incidences).

2.1.1.4 Zonages environnementaux d’inventaires

2.1.1.4.1 Les ZNIEFF

La zone à urbaniser est partiellement concernée par une ZNIEFF de type II n°7314 intitulé « Massif du Perron et des Encombres »

2.1.1.4.2 Les ZICO

La zone à urbaniser n’est pas concernée par une ZICO, la plus proche étant la Zone RA11 « Massif de la Vanoise » située à plus de 4 km.

2.1.1.5 Zonages environnementaux réglementaires

2.1.1.5.1 Parc de la Vanoise

Le Parc National de la Vanoise (PNV) est une portion du territoire à l'intérieur duquel la faune, la flore et le milieu naturel en général sont protégés de l’action de l’homme par décret. Le Parc National de la Vanoise est composé de deux parties :

NOVEMBRE 18 22 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

 Le cœur de parc, d’une superficie de 52 8000 hectares, est avant tout un espace naturel et protégé soumis à une réglementation spécifique.  L’aire optimale d’adhésion, qui couvre 28 Communes où le Parc participe à la valorisation touristique, culturelle et économique des ressources locales et incite au respect de l’environnement et du patrimoine culturel.

La zone à urbaniser est située dans l’aire optimale d’adhésion du PNV comme la totalité de la Commune

2.1.1.5.2 Zones humides

La zone à urbaniser n’est pas concernée par une zone humide départementale ou un bassin d’alimentation. Cette absence a été validée lors des inventaires de terrain.

2.1.1.5.3 Réseau Natura 2000

Le premier périmètre Natura 2000 est situé à environ 6km à vol d’oiseau dans la Vallées des Allues. C’est une Zone Spéciale de Conservation « La Vanoise ».

L’opération projetée n’aura pas d’incidence sur le périmètre Natura 2000.

2.1.1.5.4 Sites inscrits

Deux sites inscrits sont situés à proximité du projet de bâtiment :  Le site inscrit n°SI495 concernant la Chapelle de Notre-Dame-de-la-Vie et ses abords  Le site inscrit n°SI494 concernant le Village de St-Martin-de-Belleville et de Villarencel Le projet est situé en proximité immédiate du site inscrit des « villages de Saint-Martin-de-Belleville et de Villarencel ». Dans le cadre de l’aménagement du futur centre et des aménagements périphériques, tous travaux susceptibles de modifier l’aspect ou l’état d’un site inscrit sont soumis au contrôle du ministre chargé des sites ou du préfet du département. Cette mesure entraîne pour les maîtres d’ouvrages l’obligation d’informer l’administration de tous projets de travaux de nature à modifier l’état ou l’aspect du site, quatre mois au moins avant le début de ces travaux. L’Architecte des Bâtiments de France émet un avis simple qui peut être tacite sur les projets de construction.

La zone à urbaniser se situe à 20 m du site inscrit de « Village de St Martin de Belleville et de Villarencel ».

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2.1.1.6 Accès, circulation et stationnement

La zone à urbaniser est accessible par la D117 puis par la voirie communale qui dessert tout le chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville.

ACCES

Toutefois, le projet ayant pour objectif d’être mis à disposition aux habitants et aux séjournant de la station/chef-lieu, l’accès depuis la vallée et les autres stations de la Commune n’est pas un objectif en soi. A l’intérieur du chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville, l’accès se fait par la voirie communale (rue Saint- Martin comme le montre les extraits photographiques ci-après.

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Depuis le centre du chef-lieu/station

Vers la zone à urbaniser

Aujourd’hui il n’existe pas de stationnement à proprement parler. Un espace existe à l’arrière du gymnase (bâtiment à droite sur la photo ci-dessus) mais il n’est pas dédié à l’accueil.

La zone à urbaniser est aujourd’hui bien desservie mais ne dispose pas de stationnement.

2.1.1.7 Activité touristique

La zone n’héberge pas d’activité touristique aujourd’hui.

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2.1.2 Contexte abiotique

2.1.2.1 Paysage

Le site est caractérisé par un ensemble de prairie sur lequel la dynamique de reprise de la végétation ligneuse s’exprime. La totalité des points de vue présentent donc un paysage de type agricole, semi naturel, où la proximité de l’activité humaine et du bourg se ressent vivement. La pente générale du site le caractérise également en lui donnant un profil de type balcon sur la vallée les reliefs d’en face.

A noter la forte emprise de la ligne haute tension qui traverse la zone et constitue le véritable point d’accroche.

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Globalement, en point de vu rapproché comme éloigné, le paysage offert sur la zone à urbaniser est semi- naturel avec une très forte présence du caractère village des constructions alentours. Le vrai marqueur de la zone reste la ligne haute tension qui passe au-dessus du site.

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2.1.2.2 Géologie

Source: M. GIDON, geol-alp.com

En amont du confluent du torrent des Encombres la vallée du Doron de Belleville s'inscrit totalement dans la zone houillère briançonnaise. Au niveau de Saint-Martin-de-Belleville la marge occidentale de ce domaine montre en rive gauche les reliefs assez vigoureux de l'extrémité septentrionale du chaînon du Geffriand, qui sont formés par les quartzites triasiques de la couverture de cette zone.

En amont de Saint-Martin-de-Belleville la station de ski des Ménuires est entièrement installée sur des pentes plutôt molles, à soubassement argilo-gréseux représentant le corps principal de la zone houillère briançonnaise. Des bancs de conglomérats intercalaires y déterminent cependant quelques ressauts rocheux...

EXTRAIT DE LA CARTE GEOLOGIQUE AU 1/50 000 EME

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2.1.2.3 Eau

2.1.2.3.1 Hydrographie

La zone à urbaniser n’est parcourue par aucun cours d’eau.

2.1.2.3.2 L’infrastructure d’alimentation en eau potable Mise à jour du Schéma Directeur d’Alimentation en Eau Potable et de Défense Incendie de 2017 Pour l’ensemble des villages (hors stations) le service eau potable et assainissement est géré par la Commune en régie directe. Elle est responsable de :  La production et la distribution de l’eau,  La qualité des eaux,  La gestion des réseaux (surveillance, interventions, entretien),  La réalisation des branchements,  La gestion des compteurs (relevés, renouvellement),  La facturation de l’eau.

Les villages sont alimentés par 13 captages de sources souterraines et possèdent 15 réservoirs de stockage des eaux :  Le réservoir de Saint-Martin (200 m³) est alimenté par les sources du Nant Felein, de la Loë, du Mottet et du Biolley ;  Les deux réservoirs de Saint-Marcel (100 et 150 m³) sont alimentés par les sources des Lichères, de la Nouva, du Nant Felein et de la Loë ;  Le réservoir de Cartalougnaz (600 m³) fait l’intemédiaire entre les sources du Nant Félain, de la Loë et les réservoirs de St Martin et St Marcel ;  Le réservoir des Granges (200 m³) est desservi par la source de la Femaz ;  Le réservoir de Praranger (120 m³) est alimenté par deux sources : celles de la Femaz et du Planc ;  Les réservoirs de Béranger (130 m³), la Rochette et des Varcins (60 m³), de Planvillard et de Villartier (120 m³) sont approvisionnés par les sources de Cacabeurre et des Dogettes, celles-ci alimentent également le hameau de St Laurent de la Côte en direct ;  Le réservoir du Châtelard (200 m³) est desservi par les sources de Bolognu et de Parchy ;  Les réservoirs de Villarabout (augmentation à 200 m³ prévue en 2017), du Villarbon et de Villaranger (60 m³) sont alimentés par les sources des Esserts ;  le réservoir de Villarlurin avec le captage de la Gittaz (ou de la Combaz) (1 543 m).

Le réseau de distribution de l’ensemble des villages est réparti en sept réseaux, sur une longueur totale de 41,4 km :  Le Levassaix (alimenté par le réseau de distribution des Menuires) ;  Praranger, le Bettaix ;  Les Granges ;  Le chef-Lieu, Villarencel, Saint-Marcel ;  Le Châtelard ;  Villarabout, le Villard, Villarbon, Villaranger ;  Béranger, le Roux, la Rochette, les Varcins, les Frênes, Planvillard, Saint-Laurent de la Côte, Villartier, le Mas, la Tour et la Côte Derrière.  Villarlurin

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2.1.2.3.3 Le bilan besoin/ressource actuel Mise à jour du Schéma Directeur d’Alimentation en Eau Potable et de Défense Incendie de 2017 En situation actuelle de pointe, le bilan montre une adéquation entre les ressources disponibles et le besoin. La zone à urbaniser est concernée par les secteurs encadrés de rouge dans le tableau ci-dessous.

Aujourd’hui, la ressource est confortable au chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville.

2.1.2.3.4 L’infrastructure d’assainissement Mise à jour du Schéma Directeur d’Assainissement de 2016 Le chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville est pris en charge par un réseau indépendant relié à la station d’épuration de Villarenger. Cette station traite les eaux en provenance de Villarenger (réseau séparatif), Villarbon (réseau séparatif), Le Villard (réseau unitaire), Villarabout (réseau partiellement séparatif), Le Châtelard (réseau séparatif), Saint- Martin (chef-lieu, réseau séparatif), Saint-Marcel (réseau séparatif) et les Granges (réseau partiellement séparatif). Le chef-lieu dispose d’un réseau séparatif. Les réseaux eaux usées et eaux pluviales y sont correctement dédoublés.

NOVEMBRE 18 37 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

2.1.2.3.5 L’adéquation effluents/capacité actuelle

En 2012, la STEP de Villarenger a fonctionné à 8 % de ses capacités en DBO en basse saison et à 36 % en haute saison. Les rendements de traitement ont été globalement bons au cours de l’année 2012 par rapport aux rendements fixés par l’arrêté de rejet. Au total, 69 986 m3 ont été traités en 2012 et 28 m3 ont été déversés en tête de station (volume by-passé négligeable). En 2013, la STEP de Villarenger a été classée par la DDT 73 comme conforme en équipement et conforme en performance. En 2012, la production annuelle de boues s’élevait à 13,9 tonnes de matière sèche et celle des refus de dégrillage à 1,3 tonnes. Les boues sont valorisées en épandage tandis que les refus de dégrillage sont gérés par le service de collecte des ordures ménagères de la Commune.

Aujourd’hui, grâce au transfert, l’infrastructure est bien dimensionnée au chef-lieu de Saint-Martin-de- Belleville.

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2.1.2.4 Air

Il n’existe pas de dispositif de mesure de la qualité de l’air sur la Commune. Le site le plus proche est celui de la Léchère situé entre Albertville et Moutiers. Cependant, cette dernière ne présente pas la même configuration que celle de les Bellevilles. En effet, c’est un site de mesure dit « industriel », il est donc caractérisé par la proximité de pollution liée à l’industrie. Ce qui ne correspond pas à la Commune de Les Belleville.

Cependant, d’après la synthèse des cartographies annuelles de Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, les estimations sont les suivantes :

MOYENNE ANNUELLE 2016 NO2

NOVEMBRE 18 39 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

MOYENNE ANNUELLE 2016 PM10

MOYENNE ANNUELLE PM2,5

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NOMBRE DE JOUR DE DEPASSEMENT O3 2016

On constate que comme dans la majorité des communes de la vallée et des Alpes du Nord, ce sont les dépassements ozone qui sont à noter. En effet, bien qu’importante en journée de fort trafic, les dépassements PM10 reste invisible dans la moyenne annuel. Par contre, la topographie, la proximité avec des bassins de vie et la végétation engendre une pollution à l’ozone non négligeable. Cet état de fait n’est pas le fruit des activités directement présentes sur le territoire de la Commune.

La qualité de l’air est globalement bonne sauf pour la pollution à l’ozone. Ces caractéristiques sont habituelles des communes alpines.

2.1.2.5 Risques naturels

Sur la Commune, les risques naturels sont traités par l’intermédiaire d’un Plan d’Indexation en Z (PIZ) prescrit en février 2010. Toutefois, le PIZ ne considère et ne traite que les secteurs urbanisés du territoire. Par conséquent, il n’apporte que peu d’information sur la zone à urbaniser. L’aléa de proximité étant le risque géotechnique (glissement de terrain), une étude géotechnique de type G5 a été effectuée. Les reconnaissances suivantes ont été réalisées sur le site. Des observations de terrain :  7 sondages à la pelle araignée descendus jusqu’à 2,80 m de profondeur/TN, au refus de la pelle,  4 profils sismiques de réfraction de 60 ml et 4 panneaux électriques de 80 ml noté,

NOVEMBRE 18 41 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

 La recherche d’éventuelles circulations d’eau souterraines,  Un sondage carotté de 10 ml implanté en partie haute du versant et dans lequel un piézomètre a été mis en place.

Complété des observations visuelles ayant été réalisées en parallèle, il est possible de conclure comme suit :  Présence de terrains de couverture compacts en surface,  Présence du rocher très altéré et très fracturé compact à faible profondeur en partie Ouest du versant,  Absence de nappe phréatique. Seule une source a été repérée en partie basse du site, traduisant l’existence de probables circulations d’eau ponctuelles.

Au vu de ces éléments, il apparaît que l’aléa de glissement de terrain sur la parcelle est faible en l’état actuel. Néanmoins, compte tenu de la présence de pentes fortes dans la partie centrale du site, il conviendra d’éviter toute infiltration d’eau dans le terrain. Un système de drainage efficace sera donc mis en place en périphérie du projet et les eaux en provenance de ce drainage seront acheminées en aval du versant, directement dans le torrent.

L’aléa glissement de terrain est considéré comme faible.

Un Plan de Prévention des Risque en en cours de rédaction sur la Commune. A ce jour, il n’est ni arrêté ni approuvé. Par contre, un projet de zonage est d’ores et déjà disponible.

PROJET DE PLAN DE ZONAGE DU PPR

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Le premier projet de PPR n'apportait pas d'informations précises sur le site d'implantation du projet car aucun enjeu d'aménagement n'avait été identifié à l'époque. Dès lors que l'implantation du projet a été précisée, la collectivité a mené les investigations géotechniques préalables (étude GS). Les études et reconnaissances menées ont établi l'absence de mouvement de terrain et glissement, l'absence de désordre, l'absence d'évolution anormale de la topographie du site, l'absence d'eau ou trace d'humidité ; le terrain peut être utilisé pour la réalisation du projet. Le service et le bureau d'étude chargés de l'élaboration du PPR ont aussitôt pris en compte l’enjeu et le projet sur la cartographie des risques.

Une prescription issue des études complémentaires (étude G2 PRO) demande la collecte des eaux pluviales qui ne pourront faire l'objet d'infiltration sur le terrain.

La collectivité n'a jamais envisagé l'infiltration ou l'épandage. En effet, le terrain est parfaitement desservi par les réseaux publics. Un réservoir placé en vide sanitaire écrêtera le débit des eaux pluviales en cas d'orage. Le raccordement au réseau public de collecte des eaux pluviales existant et l'absence d'épandage évitera tout impact sur le bassin versant du projet, et évitera, plus généralement, toute déstabilisation ou atteinte au pied de versant. Ce rejet est dispensé de procédure loi sur l’eau dans la mesure où le bassin versant concerné a été pris en compte dans l’analyse de l’incidence du réseau existant, et en particulier l’incidence à son point de rejet. Cet aspect permet aussi d’affirmer que la nomenclature « Loi sur l’eau » ne sera pas à mobiliser dans le cadre de rejet d’eau pluvial directement au milieu.

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2.1.3 Contexte biotique

2.1.3.1 Habitats

La zone à urbaniser héberge 4 grands types d’habitats :  Deux habitats très artificialisés, caractérisés par la présence d’enrobé ou de prairie fortement anthropisée dans réelle identité écologique par rapport au reste du site,  Deux habitats naturels décrits ci-après.

Les espaces de transition entre les zones anthropisés et les espaces plus naturels sont utilisés en hiver pour le stockage de la neige. Graviers, particules de goudron, poussières et mégots viennent donc largement nuancer la richesse des espaces de prairie les plus proche du gymnase.

2.1.3.1.1 Les bosquets

Corine biotope 84.3 Petits bois, bosquets EUNIS FA.3 Haies d’espèces indigènes riches en espèces EUR 27 /

Cet habitat regroupe les formations boisées de petite taille, disposées de façon linéaire, en réseaux ou en îlots, intimement entremêlés d'habitats herbeux ou de cultures. Il fait partie de la typologie des habitats naturels français CORINE biotopes 84.3 des Petits bois, bosquets, et n’est pas intégré dans la typologie EUR27 des habitats communautaires. Cet habitat est dominé par les arbres que l’on retrouve dans la Frênaie ou les bois de pente : le Frêne élevé (Fraxinus excelsior L.), l’Erable sycomore (Acer pseudoplatanus L.), l’Erable champêtre (Acer campestre L.), le Bouleau d’Europe (Betula pendula Roth), les Saules marsault (Salix caprea L.) ou à trois étamines (Salix triandra L.), le Merisier (Prunus avium (L.) L.), le Cerisier à grappe (Prunus padus L.), etc. Les strates arbustives et herbacées sont très réduites, avec une dominance de Ronciers comme le Rosier bleu (Rubus caesius L.), la Ronce commune (Rubus fruticosus L.), le Framboisier (Rubus idaeus L.), ou encore le Rosier des haies (Rosa canina L.). Au niveau herbacé, les espèces dépendent de l’humidité et de l’ensoleillement présent au niveau du bosquet, avec la présence de la Menthe à longues feuilles (Mentha longifolia (L.) Huds.), de l’Ortie dioïque (Urtica dioica L.), de la Véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys L.), de la Violette suave (Viola suavis M.Bieb.), du Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus L.), etc. Cet habitat correspond aux petits boisements présents en mosaïque avec les prairies montagnardes. Il est conditionné par la présence d’un pâturage assez régulier par les bovins, maintenant ainsi l’ouverture, l’hétérogénéité et la diversité des milieux. Sur le site, cet habitat est largement présent.

Nom et codes de Bosquets l’habitat CB 84.3 N2000 /

Statut européen Menaces Fréquence Intérêt Enjeu Nombreux arbres à cavités naturelles Non désigné Non menacé Fréquent MODERE favorables aux espèces faunistiques

NOVEMBRE 18 44 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

L’habitat des bosquets est un habitat fréquent. Sur le site, il est bien représenté. Il présente cependant un intérêt écologique non négligeable par la présence d’essences arboricoles à cavités naturelles, favorables à l’avifaune et aux chiroptères notamment. Il n’est pas menacé. L’enjeu local de conservation de cet habitat est qualifié de modéré.

2.1.3.1.2 Les prairies (de montagne)

Corine biotope 38.3 Prairies à fourrage des montagnes EUNIS E2.3 Prairies de fauche montagnarde EUR 27 6520-4 Prairies fauchées montagnardes et subalpines des Alpes et du Jura

Cet habitat regroupe les prairies à fourrage, mésophiles, riches en espèces, des étages montagnard et subalpin. Cet habitat fait partie de la typologie des habitats naturels français CORINE biotopes 38.3 et est intégré dans la typologie EUR27 des habitats communautaires sous le code 6520-4 des Prairies fauchées montagnardes et subalpines des Alpes et du Jura. Cet habitat est dominé par les herbacées de la famille des Poacées telles que le Fromental élevé (Arrhenatherum elatius (L.) P.Beauv. ex J.Presl & C.Presl), le Brome érigé (Bromopsis erecta (Huds.) Fourr.), le Dactyle aggloméré (Dactylis glomerata L.), la Fétuque rouge (Festuca rubra L.) et le Nard raide (Nardus stricta L.). De nombreuses autres herbacées accompagnent ce cortège prairial avec par exemple la Knautie des champs (Knautia arvensis (L.) Coult.), le Pois de senteur (Lathyrus odoratus L.), la Pimprenelle à fruits réticulés (Poterium sanguisorba L.), la Sauge des prés (Salvia pratensis L.), le Myosotis des champs (Myosotis arvensis (L.) Hill), le Gaillet commun (Galium mollugo L.), le Trèfle des prés (Trifolium pratense L.), le Trolle d’Europe (Trollius europaeus L.), etc. Les surfaces de cet habitat sont importantes sur toute la zone à urbaniser. Il est commun et dans un bon état de conservation tant au niveau local qu’au niveau régional.

Prairies montagnardes Nom et codes de l’habitat CB 38.3 N2000 6520-4

Statut européen Menaces Fréquence Intérêt Enjeu Habitat communautaire Non menacé Commun Richesse floristique faible FAIBLE

L’habitat des prairies de montagne est un habitat communautaire commun et non menacé. Sur le site, il est bien représenté mais avec une faible richesse floristique. L’enjeu local de conservation de cet habitat est qualifié de faible.

En conclusion, la sensibilité des habitats naturels est assez faible bien qu’il faille considérer l’intérêt des bosquets comme non négligeable au regard de la faune.

NOVEMBRE 18 45 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

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2.1.3.2 Flore

2.1.3.2.1 Espèces protégées

Aucune espèce protégée n’a été inventoriée sur le site.

2.1.3.2.2 Espèces réglementées

Quatre espèces d’orchidées sont présentes à proximité et sont inscrites à l’annexe B de la Convention de Washington régissant le commerce international des espèces protégées autorisées mais d'une façon réglementée et limitée à un niveau qui ne compromet pas la survie de l'espèce. Il s’agit de l’orchis tacheté (dactylorhiza maculata (L.) Soó), de l’orchis mâle (orchis mascula (L.) L.), de l’orchis militaire (orchis militaris L.) et de l’orchis singe (orchis simia Lam.). Elles ont été relevées dans les prairies et clairières du site. Ce sont des espèces communes et répandues, non menacées en Rhône-Alpes. Leurs enjeux sur le site sont donc qualifiés de faibles.

2.1.3.2.3 Espèces rares

5 espèces végétales rares ont été relevées à proximité du site. Il s’agit du brome raboteux (bromus squarrosus L.), de la centaurée à une fleur (centaurea uniflora Turra), du polystic à aiguillons (polystichum aculeatum (L.) Roth), du groseiller rouge (ribes rubrum L.), et de la violette sauvage (viola suavis M.Bieb.). Ce sont des espèces déterminantes avec critères des ZNIEFF Rhône-Alpes, dans le domaine biogéographique alpien. Elles sont relativement communes et dans un bon état de conservation. Leurs enjeux sur le site sont donc qualifiés de faibles.

L’enjeu floristique est considéré comme globalement faible sur la zone à urbaniser.

2.1.3.3 Faune

2.1.3.3.1 Mammifère

Le tableau suivant présente les espèces sensibles de mammifères contactées et l’analyse des enjeux sur le site en fonction de l’utilisation des habitats présents.

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Etat de Utilisation des grands types d’habitats du site Menaces principales Nom scientifique Sensibilité conservation Sensibilité Nom vernaculaire de l’espèce sur le site Boisements de Espaces Sensibilité / menace sur le Prairies Espèce Habitat feuillus anthropisés site

Eptesicus serotinus Schreber, 1774 Cohabitation avec FORTE T T T FAIBLE Sérotine commune + + + + l'Homme

Myotis mystacinus Kuhl, 1817 Cohabitation avec FORTE r-E-C e + MODEREE Murin à moustaches - + + l'Homme

Pipistrellus nathusii Keyserling & Blasius, 1839 Assèchement des FORTE h-R-E-C c e-c + - FORTE Pipistrelle de Nathusius zones humides

Pipistrellus pipistrellus Schreber, 1774 Cohabitation avec FORTE h-r-E-C C e-c + MODEREE Pipistrelle commune + + l'Homme

H ou h : Hivernage certain ou hivernage potentiel - R ou r : Reproduction - E ou e : Estivage certain ou estivage potentiel - C ou c : territoire de chasse ou chasse occasionnelle – M : migration – T : transit ; Enjeux : extrêmement forts, très forts, forts, modérés, faibles; Etat de conservation : ++ : Très bon, + : Bon, - : Dégradé, - -: Mauvais

NOVEMBRE 18 48 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

2.1.3.3.2 Avifaune

Le tableau suivant présente les espèces sensibles d’oiseaux contactées et l’analyse des enjeux sur le site en fonction de l’utilisation des habitats présents.

NOVEMBRE 18 49 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

Etat de Utilisation des grands types d’habitats du site Menaces principales Nom scientifique Sensibilité conservation Sensibilité Nom vernaculaire de l’espèce sur le site Boisements de Espaces Sensibilité / menace sur le Prairies Espèce Habitat feuillus anthropisés site

Conditions Aegithalos caudatus Linnaeus, 1758 FORTE R-E-C - - + + + météorologiques FORTE Mésange à longue queue extrêmes

Certhia familiaris Linnaeus, 1758 FORTE h-R-E-C - - + + + Non menacé FORTE Grimpereau des bois

Dendrocopos major Linnaeus, 1758 Gestion sylvicole FORTE h-R-E-C - - + + + FORTE Pic épeiche inadaptée

Fringilla coelebs Linnaeus, 1758 Modification FORTE R-E-C E-C - + + + MODERE Pinson des arbres pratiques agricoles

Parus caeruleus Linnaeus, 1758 FORTE R-E-C E-C - + + + Non menacé FORTE Mésange bleue

Parus major Linnaeus, 1758 FORTE h-R-E-C E-C - + + + Non menacé MODERE Mésange charbonnière

Picus viridis Linnaeus, 1758 Gestion sylvicole FORTE h-R-E-C E-C - + + + MODERE Pic vert, Pivert inadaptée

Poecile palustris Linnaeus, 1758 Gestion sylvicole FORTE h-R-E-C E-C - + + + FORTE Mésange nonnette inadaptée

Sylvia atricapilla Linnaeus, 1758 FORTE R-E-C E-C - + + + Non menacé FORTE Fauvette à tête noire

Troglodytes troglodytes Linnaeus, 1758 FORTE R-E-C E-C - + + + Non menacé FORTE Troglodyte mignon

H ou h : Hivernage certain ou hivernage potentiel - R ou r : Reproduction - E ou e : Estivage certain ou estivage potentiel - C ou c : territoire de chasse ou chasse occasionnelle – M : migration – T : transit ; Enjeux : extrêmement forts, très forts, forts, modérés, faibles; Etat de conservation : ++ : Très bon, + : Bon, - : Dégradé, - -: Mauvais

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2.1.3.3.3 Reptiles

Aucun reptile n’a été contacté sur le site.

2.1.3.3.4 Amphibiens

Aucun amphibien n’a été contacté sur le site.

2.1.3.3.5 Insectes

Aucun insecte sensible n’a été contacté sur le site.

2.1.3.3.6 Mollusques

Aucun mollusque sensible n’a été contacté sur le site

L’enjeu faunistique sur la zone à urbaniser est considéré comme globalement modéré et une attention particulière doit être portée aux chiroptères et aux oiseaux.

2.1.3.4 Continuités écologiques

La zone à urbaniser n’est pas un réservoir de biodiversité identifié et ne constitue pas un corridor écologique remarquable.

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2.2 PRESENTATION DU PROJET

Se référer à la partie 1.

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2.3 JUSTIFICATION DE LA SOLUTION

La zone à urbaniser s’implante sur un emplacement réservé déjà présent dans le PLU de la Commune. Cet emplacement a été sélectionné sur la base des critères suivants :  Proximité avec les hébergements existants La zone doit pouvoir être proche des hébergements touristiques du chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville et des résidences permanentes de la Commune.  Accessibilité depuis les voies et cheminements existants La zone doit être le mieux desservi possible par la voirie existante ainsi que par les cheminements piétons existants.  Possibilité de stationnements La zone doit pouvoir accueillir une zone de stationnement de façon à ne pas mettre en difficulté les autres espaces de stationnement du chef-lieu.  Complémentarité avec les équipements existants La zone doit être proche des équipements collectifs existant de façon éviter le mitage de ce type d’infrastructure et de façon à assurer une certaine harmonie dans le paysage.

Sur la base de ces critères, complétés par les disponibilités foncières, l’espace sélectionné est rapidement apparu comme répondant le mieux aux critères et donc comme le plus approprié. L’emplacement réservé a donc été créé et inscrit au plan de zonage du PLU.

Ensuite, lors de l’évaluation environnementale réalisée dans le cadre de la demande d’examen au cas par cas pour la procédure étude d’impact (décision de dispense de 2017), puis lors de l’évaluation d’incidences exposée ci-après, les enjeux définis par l’état initial n’ont pas permis d’identifier de sensibilités trop importantes qui viendraient remettre en cause la faisabilité du projet sur cette zone. En effet, la faune, principal enjeu du site, est composée de cortège dont la présence est avérée sur tous les espaces libre du même type sur le chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville (mosaïque de prairies et de bosquets). Il n’a donc pas été jugé nécessaire d’étudier plus avant les éventuelles variantes qui ne satisfaisaient pas tous les critères présentées plus haut.

Pour plus d’information, se référer à la partie 1.

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2.4 ANALYSE DES INCIDENCES

2.4.1 Effets sur le contexte humain

2.4.1.1 Espaces forestiers et sylviculture

La Commune a interrogé l’unité territoriale de Moutier de l’Office National des Forêts.

Selon l’article L214-13, tout aménagement qui fait perdre la vocation forestière d’une parcelle boisée doit faire l’objet d’une demande d’autorisation de défrichement. La question du boisement est donc à trancher.

La zone est aujourd’hui une zone naturelle/agricole avec quelques bosquets d’arbres très disséminés qui ne constitue pas une forêt. Il ne s’agit pas d’accrus feuillus sur une grande surface comme il peut y en avoir ailleurs dans la Commune.

Considérant les faibles boisements de la zone, la nécessité de produire une demande d’autorisation de défricher reste à démontrer dans le cadre de l’autorisation d’urbanisme du projet.

2.4.1.2 Espaces agricoles et pastoraux

La faible activité agricole fait partie des éléments pris en considération dans les opérations foncières menées par la Commune dans le cadre de la DUP. Le projet faisant l’objet d’une décision de l’Autorité Environnementale après examen au cas par cas, il n’est pas soumis à étude préalable agricole et à compensation spécifique. Toutefois, cet usage des parcelles a été pris en compte.

Dans le cadre de l’élaboration du SCOT Tarentaise-Vanoise qui porte, entre autre, le projet de centre de bien- être et de salle des fêtes au chef-lieu, la collectivité s’est à plusieurs reprises rapprochée de d’agriculture Savoie Mont Blanc afin d’échanger autour des projets portés sur le territoire de la Commune déléguée de Saint Martin de Belleville, dans ce document de planification. De manière générale, la collectivité se doit de construire la cohabitation de ses projets avec une agriculture traditionnelle de montagne; au regard des superficies agricoles consommées par l’ensemble des projets portés par le SCOT Tarentaise Vanoise, elle a pris des engagements et a apporté des garanties pour l’avenir. En effet, des mesures compensatoires ont déjà été identifiées, au cas par cas, dans le cadre de l’ensemble des projets à venir, en restituant aux exploitations impactées jusqu’à 41 hectares de pâtures et prés de fauche à proximité des sièges d’exploitation. Pour ces terrains, la collectivité s’est engagée à mener des actions concrète de valorisation : défrichement de secteurs abandonnés à la déprise agricole, amélioration des conditions de desserte des tènements, épierrages ponctuels afin d’envisager une mécanisation de la fauche. Concrètement, sur place, il a été jugé de la valeur des tènements apportés en compensation de ceux artificialisés ; Il a été fait des propositions d’aménagements pertinentes, au cas par cas, telles :

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 La création d’accès ou leur élargissement,  La coupe de bosquets et d’arbres pour favoriser la lumière et réduire la concurrence hydrique,  Le débroussaillage, le défrichage,  L’épierrement, la suppression des murgets, la purge de blocs, l’enlèvement des rochers affleurants pour les terrains qui méritent d’être mécanisés.

Certains sols, par la pâture intensive ont été appauvris et donnent un fourrage de faible diversité et qualité. La visite sur place a mis en évidence des pratiques agricoles qui épuisent les sols et les appauvrissent. Des mesures d’accompagnement et d’aide des agriculteurs pour une pratique nouvelle et pour une optimisation de l’usage des sols seraient aussi des mesures compensatoires pertinentes. Ces engagements seront d’ores et déjà mis en œuvre dans le cadre du projet de centre de bien-être et de salle des fêtes au chef-lieu.

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2.4.1.3 Patrimoine

2.4.1.3.1 Archéologie

En l’état actuel des connaissances et après consultation des services de la Direction des Affaires Culturelles et Régionales, la carte archéologique ne mentionne aucun site archéologique aux abords des trois secteurs de projet.

Aucun vestige archéologique n’est a priori présent sur la zone à urbaniser. Il n’y a donc pas d’effet.

2.4.1.3.2 Edifices patrimoniaux

Le monument historique classé de la Chapelle de Notre-Dame-de-la-Vie se situe à plus de 500 m du bâtiment.

Il n’y a pas de covisibilité entre la zone à urbaniser et la Chapelle depuis l’un de ces deux site ni depuis le versant opposé.

VUE DEPUIS LA CHAPELLE VERS LA ZONE A URBANISER

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VUE DEPUIS LA ZONE A URBANISER VERS LA CHAPELLE

Chapelle Notre-Dame-de-la-Vie

Topographie ne permettant pas la covisibilité

Zone à urbaniser camouflée par les boisements (gymnase non visible)

VUE SUR LES DEUX SITES DEPUIS LE VERSANT OPPOSE (LE CHATELARD)

Bien qu’il faille prendre en compte la proximité de cet enjeu patrimonial, l’urbanisation de la zone n’a pas d’effet direct sur le monument historique.

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2.4.1.4 Zonages environnementaux d’inventaires

La zone à urbaniser est concernée par une ZNIEFF de type II n°7314 « Massif du Perron et des Encombres »

La zone à urbaniser se situe en limite d’une ZNIEFF de type II. Bien que l’effet soit négligeable, les richesses soulevées par la ZNIEFF ont été utilisées pour construire le diagnostic.

2.4.1.5 Zonages environnementaux réglementaires

2.4.1.5.1 Parc de la Vanoise

La zone à urbaniser est située dans l’aire optimale d’adhésion du Parc national de la Vanoise.

La zone à urbaniser se situe à proximité de secteurs déjà urbanisés. L’impact sur le parc National de la Vanoise est donc considéré comme négligeable.

2.4.1.5.2 Site inscrit

Le projet se situe à environ 100 mètres du site inscrit du Village de Saint-Martin-de-Belleville et de Villarencel.

Bien qu’il faille prendre en compte la proximité de cet enjeu patrimonial, l’urbanisation de la zone n’a pas d’effet direct sur le site inscrit.

2.4.1.5.3 Réseau Natura 2000

La zone à urbaniser n’est pas concernée par un site Natura 2000

2.4.1.6 Accès, circulation et stationnement

L’accès général au site n’évoluera pas avec l’urbanisation de la zone. A savoir que la zone à urbaniser est accessible par la D117 puis par la voirie communale qui dessert tout le chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville. Puis, à l’intérieur du chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville, l’accès se fait par la voirie communale. Pour mémoire, le projet ayant pour objectif d’être mis à disposition aux habitants et aux séjournant de la station/chef-lieu, l’accès depuis la vallée et les autres stations de la Commune n’est pas un objectif en soi.

Cette réflexion vient aussi justifier le nombre de place de stationnement modeste que pourra présenter le projet. En effet, les autres stations (Les Ménuires et Val Thorens) disposent d’ores et déjà d’équipement similaire. L’infrastructure aura donc pour seul objectif d’offrir un des services au chef-lieu de Saint-Martin- de-Belleville et aux hameaux de proximité.

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Les habitants et séjournants auront donc vocation à accéder à la zone par le cheminement piéton. Des places PMR seront bien entendu nécessaires (prévues au projet) pour les personnes dont la mobilité ne permet pas un accès piéton. Les autres places devront être réservées aux véhicules en provenance des hameaux non desservis par le réseau de navettes (peu de fréquentation depuis ces hameaux) et aux éventuels excursionnistes.

Le cheminement piéton devra avoir les ambitions suivantes :  Desservir la place de la mairie,  Permettre l’accès aux commerces, activités et service du centre bourg,  Desservir le parking du cochet,

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2.4.2 Effets sur le contexte abiotique

2.4.2.1 Paysage

Le projet est d’ores et déjà bien défini architecturalement. L’urbanisation de la zone implique nécessairement une modification forte de la perception paysagère du site. Cependant, les règles architecturales fixées par la Commune ont permis d’imaginer un projet qui s’intègre bien au bâti alentours. L’objectif était de se conformer aux éléments architecturaux du chef-lieu/station de Saint-Martin-de- Belleville tout en intégrant la présence de bâtiments publics à proximité (l’école et le gymnase). Il était également nécessaire de valoriser la topographie du site où la pente offre un promontoire intéressant sur la vallée. De manière générale, le projet va engendrer une revalorisation d’un secteur qui n’offre aujourd’hui que peu d’enjeux paysagers.

Période Evaluation Effets Type d’application de l’impact Modification de la perception paysagère du site. Direct Temporaire Positif

Voici quelques insertions paysagères en point de vue rapproché.

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Le site ne présentant pas de richesse paysagère spécifique, l’enjeu repose sur le parti-pris architectural du projet. Sur ce point, la Commune a été attentive au respect des prescriptions générales du document d’urbanisme et à la conservation de l’ambiance globale de la zone.

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2.4.2.2 Géologie

L’urbanisation de la zone n’a pas d’effet particulier sur la géologie locale.

2.4.2.3 Eau

2.4.2.3.1 Le bilan besoin/ressource eau potable avec le projet Mise à jour du Schéma Directeur d’Alimentation en Eau Potable et de Défense Incendie de 2017

L’horizon futur de projection de population choisi est 2030. Des projections à plus long terme présenteraient trop incertitudes.

Répartition de la population Projection de population Population 2017 (recensement 2014) future 2030

Permanent 294 418 Saint Martin/Villarencel/ Touristique 2594 4300 Les Grangeraies Unité gros bétail 16 16

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Sur la base de cette projection, le bilan besoin/ressource est le suivant. La zone à urbaniser est concernée par les secteurs encadrés de rouge dans le tableau ci-dessous. La projection tient compte du projet de centre de bien-être (et d’un projet de résidence structurant pour la Commune).

En situation actuelle de pointe, le bilan montre une adéquation entre les ressources disponibles et le besoin. La ressource est confortable au chef-lieu de Saint Martin de Belleville. (taux de ressource utilisée 73%). A ce jour, les besoins du projet, 13 m3/j, sont pourvus par un excédent global de 356 m3/j. Les besoins en eau du projet de centre de bien-être sont estimés à 5000 m3/an. A ce jour et depuis 2017, conformément aux directives du schéma directeur d'alimentation en eau potable, la collectivité a réalisé diverses interconnexions des réseaux :  Connexion des réseaux Ménuires/Praranger/Les Granges (60 000 euros HT) à Saint Marcel via Le Lavassay,  Connexion du réseau de Villarabout à Saint Martin (500 000 euros HT),  Connexion du réseau de Saint-Marcel à Saint Martin afin de désormais sécuriser le réseau du chef- lieu (60 000 euros HT).

Calendrier de Description Coût réalisation Connexion des réseaux Paranger / Les Granges Réalisé en 2017 53 000 € HT Connexion des réseaux Saint-Martin-de-Belleville / Villarabout Réalisé en 2017 500 000 € HT Connexion des réseaux Saint-Marcel / Les Grangeraies Réalisé en 2017 60 000 € HT

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On observe qu’en cas d’un croisement entre un étiage fort et une consommation maximal, la ressource est utilisée à 110%. En considérant la réalisation du projet de grande résidence touristique au chef-lieu de Saint- Martin-de-Belleville, le bilan devient déficitaire sur le secteur. Ce déficit est évalué à 70 m³/j en 2030.

Toutefois, ce déficit sera comblé par l’excédent des autres sources de la Commune, moyennant les maillages et transferts d’eau qui sont en train d’être mis en place par la Commune. La poursuite de l'aménagement du chef-lieu dans le cadre du SCOT Tarentaise-Vanoise et de la révision à venir du PLU appellera, conformément au schéma directeur d'alimentation en eau potable à échéance de 2030 :  D'une part la mutualisation de la ressource Les Granges/Praranger/Saint Marcel/Saint Martin/Villarabout adossée à la ressource des Ménuires grâce à des travaux d'interconnexion déjà réalisés et qui dégagent un éxcédent,  D'autre part, la connexion de ce réseau aux captages de Cacabeure et des Dogettes, eux aussi largement excédentaires (taux de ressource utilisée 45%) afin d'apporter la sécurité en alimentation d'eau potable.

Point sur les aménagements à réaliser en ce sens :

Description Calendrier de réalisation Coût Connexion des réseaux La Rochette / Les Varcins En cours de réalisation 234 000 € HT Connexion des réseaux Villarbon / Villaranger En cours de réalisation 27 000 € HT Connexion des réseaux Roux / Le Villard Réalisation en 2023 438 000 € HT Connexion des réseaux Saint-Martin / Le Chatelard Réalisation en 2024 361 000 € HT Connexion des réseaux Villarlurin / Salin-les-Thermes Réalisation en 2025 608 000 € HT

2.4.2.3.2 Le bilan effluent/capacité eau usées avec le projet

Sur ce secteur de la Commune, deux scénarios sont envisageables selon l'extension ou non de la zone touristique sur les hameaux suivants :  Saint Marcel  Les Granges  Praranger  Le Bettaix

Concernant le hameau Le Levassaix, les effluents doivent être transférés gravitairement vers la station d'épuration de Les Ménuires.

Les deux scénarios possibles sont :  Hors extension de la Zone Touristique de Saint Martin de Belleville (sans construction de résidences) : Ce scénario comprend, la démolition de la station d'épuration de Saint Marcel, le transfert des effluents de Saint Marcel, Les Granges, Praranger et Le Bettex vers la station d'épuration de Villarenger via le poste de refoulement de Saint Marcel installé en 2014. Les capacités de la station d'épuration de Villarenger sont suffisantes jusqu'à horizon 2025. Au-delà, il est prévu d'augmenter ces capacités de traitement à 7 000 EH.

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Un bassin de stockage-restitution sera mis en place en amont de la station d'épuration de Villarenger pour écrêter les pointes hydrauliques de temps de pluie en haute saison touristique. Ce scénario à pour intérêt d'exploiter plus que deux stations d'épuration, celle de Villarenger et des Ménuires. Par ailleurs il nécessite la conservation d'un poste de refoulement entre Saint Marcel et le Chef-Lieu.

 Avec extension de la Zone Touristique de Saint Martin de Belleville (avec construction de résidences) : Ce scénario comprend, la démolition de la station d'épuration de Saint Marcel ainsi que la création d'une nouvelle, conforme, pour traiter les effluents de Saint Marcel, Les Granges, Praranger et Le Bettaix, dans un bâtiment confiné avec insertion architecturale soignée dans le cadre avoisinant. En basse saison touristique, les effluents peuvent être transférés à la station d'épuration de Villarenger via le poste de refoulement de Saint Marcel. L'exploitation des stations d'épuration de Villarenger et de Saint Marcel deviendrait alors modulaire.

A ce jour, dans l’un ou l’autre scénario :  le réseau de transit gravitaire/refoulement Saint Marcel vers le Chef-lieu a été réalisé (en 2014) pour 370 000 euros  le poste de refoulement de Saint Marcel a été réalisé (en 2014) pour 200 000 euros

En matière d’assainissement, le projet de centre aqualudique représente 150 équivalents habitants. Les rejets d’eaux usées de l’équipement ne peuvent en aucun cas, et dores et déjà, faire présumer de la mise en œuvre de l’un ou l’autre scénario.

Le schéma d’assainissement réalisé par la collectivité et approuvé, a été calibré afin d’anticiper l’ensemble des lits et équipements qui seront mis en œuvre dans le cadre du SCOT Tarentaise-Vanoise. Le projet de centre aqualudique ainsi que l’extension de la zone touristique de Saint Martin de Belleville sont des projets portés simultanément par le SCOT Tarentaise-Vanoise.

Avec ces projections les effets de l’urbanisation sur les infrastructures d’assainissement sont faibles.

2.4.2.4 Eaux pluviales

Les incidences du projet sur les eaux pluviales peuvent être maitrisées au maximum à travers les aspects suivants :  Les écoulements seront maîtrisés et les sur-débits par rapport à la situation naturelle seront neutralisés par le dispositif de rétention/restitution (fossé, noue, cuve, toiture végétalisée, chaussée réservoir, etc.).  Cette technique est particulièrement adaptée aux zones à risque de glissement de terrain (même faible) puisqu’aucune infiltration n’est réalisée et que les faibles débits rejetés limitent l’érosion ;  En outre, le système devra impérativement inclure des dispositifs de piégeage des macrodéchets et regards de décantation adaptés à une pollution légère attendue : parking de véhicules légers et accueil de public. Le piégeage des déchets en amont préviendra également des éventuels dysfonctionnements sur l’ouvrage de régulation. Une note spécifique à ce sujet est présente en annexe.

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2.4.2.5 Air et climat

Le principal axe de réflexion à prendre en compte concernant la qualité de l’air dans ce type de projet est celui des déplacements en véhicules motorisés. Bien qu’un espace de stationnement soit prévu, le projet ne remet pas en cause les grands équilibres du PLU en termes de circulation. En effet, sa situation ainsi que ses objectifs ne permettent pas de penser qu’une augmentation de circulation significative sera observée au chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville. A noter que la consolidation de l’objectif de circulation piétonne au sein du chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville fait partie intégrante des objectifs du projet.

L’urbanisation de la zone n’a pas d’effet particulier sur la qualité l’air.

Le chauffage, la ventilation et le contrôle de l'hygrométrie de l'espace « bassins » seront assurés par une centrale de traitement d'air double flux thermodynamique. Celle-ci est dimensionnée sur la surface de plan d'eau tranquille complétée par une modulation d'air neuf pour assurer le renouvellement d'air hygiénique et la déshumidification liés à l'agitation des bassins. Cette solution permettra, d'une part, de maintenir un taux d'hygrométrie constant quelles que soient les conditions extérieures et, d'autre part, de transférer l'énergie récupérée lors du cycle de déshumidification pour préchauffer l'eau des bassins via des échangeurs à plaques. La déshumidification thermodynamique permet de restituer près de 730 MWh/an pour le maintien en température des bassins et le chauffage des locaux moyennant une consommation électrique de la pompe à chaleur de l'ordre de 290 MWh/an, soit une économie de 27 000 €/an. Les émissions de CO2 sont réduites de plus de 167 tonnes/an par rapport à une production fioul. La collectivité a fait le choix d’une chaudière à granulés de bois. Celle-ci sera appuyée, en pointe seulement, par un complément fioul. Une solution faisant appel à la valorisation de biomasse a été étudiée et abandonnée.

2.4.2.6 Risques naturels

Comme évoqué dans l’état initial, c’est à l’étude géotechnique spécifiquement mené qu’il faut se référer en absence d’information dans le PIZ. Cette étude prévoit des préconisations suivantes :  Il conviendra d’éviter toute infiltration d’eau dans le terrain  Un système de drainage efficace sera donc mis en place en périphérie du projet et les eaux en provenance de ce drainage seront acheminées en aval du versant, directement dans le torrent

La zone à urbaniser est en zone à risque faible ou moyen (faible dans notre cas) dans le plan de zonage du projet de PPR. Le projet respectera les prescriptions lié à ce zonage.

La zone à urbaniser est concernée par un aléa faible de glissement. Les préconisations du géotechnicien seront mises en œuvre.

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2.4.3 Effets sur le contexte biotique

2.4.3.1 Habitats

L’urbanisation de la zone nécessitera le déboisement d’une partie des bosquets de la zone. Les habitats naturels en place ne présentent pas d’enjeu fort en tant que tels. Ils sont par contre favorables à certaines espèces. Ce type d’impact est pris en compte dans la partie faune.

Période Evaluation Effets Type d’application de l’impact Suppression de bosquets. Direct Temporaire Faible Suppression de prairies. Direct Temporaire Faible

Les effets sur les habitats en eux même sont considérés comme faibles.

2.4.3.2 Flore

Le site n’hébergeant pas d’espèce à enjeu important, le seul effet réside dans la destruction d’un couvert végétal. Cette destruction est d’ores et déjà prise en compte par l’analyse des effets sur les habitats.

2.4.3.3 Faune

Les effets sur la faune sont de trois types :  Le dérangement temporaire des individus lors des opérations de travaux,  Le dérangement des individus en phase d’exploitation,  La suppression et/ou la modification d’habitat.

Le tableau ci-dessous présente les conclusions de l’état initial. Pour rappel, les espèces observées et les espèces dont la présence est possible in situ au regard des caractéristiques de la zone d’étude ont été listés. Cette liste présente donc les espèces à enjeu global fort mais surtout les enjeux locaux qui ont été pondérés en fonction de la réalité des particularités du site.

Enjeu global Enjeu sur le Espèces de l’espèce site Eptesicus serotinus Schreber, 1774 FORT FAIBLE Sérotine commune Myotis mystacinus Kuhl, 1817 FORT MODERE Murin à moustaches Pipistrellus nathusii Keyserling & Blasius, 1839 FORT FORT Pipistrelle de Nathusius Pipistrellus pipistrellus Schreber, 1774 FORT MODERE Pipistrelle commune

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Aegithalos caudatus Linnaeus, 1758 FORT FORT Mésange à longue queue Certhia familiaris Linnaeus, 1758 FORT FORT Grimpereau des bois Dendrocopos major Linnaeus, 1758 FORT FORT Pic épeiche Fringilla coelebs Linnaeus, 1758 FORT MODERE Pinson des arbres Parus caeruleus Linnaeus, 1758 FORT FORT Mésange bleue Parus major Linnaeus, 1758 FORT MODERE Mésange charbonnière Picus viridis Linnaeus, 1758 FORT MODERE Pic vert, Pivert Poecile palustris Linnaeus, 1758 FORT FORT Mésange nonnette Sylvia atricapilla Linnaeus, 1758 FORT FORT Fauvette à tête noire Troglodytes troglodytes Linnaeus, 1758 FORT FORT Troglodyte mignon

Pour la suite, en se basant sur les conclusions de l’état initial, l’analyse des effets sur la faune va se concentrer sur les espèces dont l’enjeu sur site est considéré comme d’importance, c'est-à-dire tout enjeu local strictement supérieur à modéré. Voici les espèces considérées (présentes et potentielles).

Espèces Enjeu sur le site Pipistrellus nathusii Keyserling & Blasius, 1839 FORT Pipistrelle de Nathusius Aegithalos caudatus Linnaeus, 1758 FORT Mésange à longue queue Certhia familiaris Linnaeus, 1758 FORT Grimpereau des bois Dendrocopos major Linnaeus, 1758 FORT Pic épeiche Parus caeruleus Linnaeus, 1758 FORT Mésange bleue Poecile palustris Linnaeus, 1758 FORT Mésange nonnette Sylvia atricapilla Linnaeus, 1758 FORT Fauvette à tête noire Troglodytes troglodytes Linnaeus, 1758 FORT Troglodyte mignon

On remarque qu’il s’agit principalement d’espèces liées aux boisements, aux bosquets et aux lisières.

2.4.3.3.1 Effets sur le cortège de chiroptères arboricoles

L’effet principal interviendra lors des opérations de déboisement puis de construction qui auront lieu lors de la mise en œuvre de l’urbanisation. En effet, une partie des bosquets d’arbres et d’arbustes du site seront supprimés. De plus les zones de report sont nombreuses aux alentours du site, c’est donc plus le dérangement des espèces (et plus particulièrement de la Pipistrelle de Nathusius) qui est à craindre par rapport à l’atteinte aux habitats favorables.

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Période Evaluation Effets Type d’application de l’impact Risque de destruction potentiel d’individus de chiroptères Direct Temporaire Faible arboricoles. Dérangement potentiel d’individus de chiroptères Direct Temporaire Modéré arboricoles en période sensible.

2.4.3.3.2 Effets sur le cortège d’oiseau forestiers et des buissons

Il en est de même pour l’avifaune puisque ce sont également des oiseaux du cortège des forêts et buisson qui sont exposés au projet. Les bosquets sont cependant très proches de l’activité humaine et les nichées y sont peu probables. De plus, là aussi, les habitats de report sont importants et de bonne qualité tout autour du projet. C’est donc également le dérangement et le risque de destruction d’individu qui est à noter.

Période Evaluation Effets Type d’application de l’impact Risque de destruction potentiel d’individus du cortège Direct Temporaire Faible d’oiseau forestiers et des buissons. Dérangement potentiel d’individus du cortège d’oiseau Direct Temporaire Modéré forestiers et des buissons.

Les effets sur la faune sont estimés entre faibles et modérés. L’incidence principale sera le dérangement potentiel des cortèges arboricoles d’oiseaux et de chauve-souris.

2.4.4 Continuités écologiques

La zone n’hébergeant pas de corridor écologique remarquable ni de réservoir de biodiversité, l’urbanisation n’as pas d’incidence particulière sur cet item.

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2.4.5 Récapitulatif et hiérarchisation des effets

Période Effets Type Incidences d’application Modification de la perception paysagère du site. Direct Temporaire Positif Suppression de surfaces d’habitats de type bosquets. Direct Temporaire Faible Suppression de surfaces d’habitats de type prairies. Direct Temporaire Faible Risque de destruction potentiel d’individus de chiroptères Direct Temporaire Faible arboricoles. Risque de destruction potentiel d’individus du cortège Direct Temporaire Faible d’oiseau forestiers et des buissons. Dérangement potentiel d’individus de chiroptères Direct Temporaire Modéré arboricoles en période sensible. Dérangement potentiel d’individus du cortège d’oiseau Direct Temporaire Modéré forestiers et des buissons.

Les incidences à considérer sont celles relatives aux dérangements potentiels des individus en période sensible.

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2.5 MESURES

2.5.1 Mesures d’évitement et de réduction

2.5.1.1 Adaptation des calendriers de travaux

Cette mesure peut être considérée comme relevant plutôt de la démarche projet. Cependant, les incidences remarquables étant ciblées sur le dérangement potentiel de la faune, la réflexion sur la période de travaux est la seule véritablement valable. La Commune a donc choisi d’affirmer dès maintenant son ambition en la matière en définissant un cadre précis. Considérant que les travaux se font à altitude élevée, le calendrier de chantier devra être adapté de façon à réduire au maximum les conflits entre phases impactantes de chantier et périodes sensibles. La construction du calendrier devra être faite en répartissant la totalité des opérations de travaux nécessaires à l’urbanisation du site. Les délais de travaux devront être définis avec pour objectif de les réduire et de les compresser au maximum sans remettre en cause la sécurité des personnels qui interviendront sur le chantier et sans mettre en péril la bonne tenue des travaux nécessaires à la sécurité des usagers lors de l’exploitation. Sont proposés :  Un tableau des périodes de sensibilité des espèces,  Un calendrier de travaux général proposant une organisation type.

Nom Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Enjeux Français Pipistrelle de Fort Nathusius Mésange à Fort longue queue Grimpereau des Fort bois Pic épeiche Fort Mésange bleue Fort Mésange Fort nonnette Fauvette à tête Fort noire Troglodyte Fort mignon Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.

ENJEUX GLOBAUX

Opérations Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Déboisement en n-1 Gros œuvre du bâtiment en n Second œuvre du bâtiment en n+1 Construction des infrastructures connexes en n+1

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2.5.2 Récapitulatif et hiérarchisation des effets après mesure

Incidences Mesure Incidences Période Effets Type avant après d’application mesures mesures Modification de la perception Direct Temporaire Positif - Positif paysagère du site. Suppression de surfaces d’habitats Direct Temporaire Faible - Faible de type bosquets. Suppression de surfaces d’habitats Direct Temporaire Faible - Faible de type prairies. Risque de destruction potentiel d’individus de chiroptères Direct Temporaire Faible - Faible arboricoles. Risque de destruction potentiel d’individus du cortège d’oiseau Direct Temporaire Faible - Faible forestiers et des buissons. Dérangement potentiel Adaptation du d’individus de chiroptères Direct Temporaire Modéré calendrier de Faible arboricoles en période sensible. travaux Dérangement potentiel Adaptation du d’individus du cortège d’oiseau Direct Temporaire Modéré calendrier de Faible forestiers et des buissons. travaux

Aucun effet résiduel supérieur à faible n’est observé, il n’est donc pas nécessaire de mettre en place de compensation spécifique.

Le résultat de cette analyse ne dispense pas de mettre en œuvre les bonnes pratiques nécessaires au bon déroulement des travaux et visant à limiter tout impact sur les écosystèmes en place et sur les riverains.

Exemples de bonnes pratiques qui devront être mises en œuvre :  Mesures de limitation des risques de pollution turbide et chimique des eaux de ruissellement,  Mesure de réduction du dérangement des espèces par la limitation des horaires de chantier,  Mesure de marquage des espaces les plus sensibles dans la zone,  Mesure d’information des entreprises retenues sur les enjeux environnementaux et humains de la zone,  Mesure de suivi environnemental des opérations de travaux.

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2.6 CRITERES, INDICATEURS ET MODALITES DE SUIVI

Un indicateur est une variable, une donnée dont certaines valeurs sont significatives par rapport à la problématique traitée. Il n’est qu’une représentation partielle et approximative d’un phénomène, d’une tendance, toutes données comprenant toujours des limites et donc une marge d’erreur.

Le tableau ci-après ne constitue pas un tableau de bord exhaustif de la satisfaction des besoins mais une proposition d’analyse s’appuyant logiquement sur les objectif généraux mis en place par le PLU transposés dans le projet en question ici.

Le dispositif de suivi relatif au projet est constitué d’un nombre restreint d’indicateurs liées aux objectifs de la zone à urbaniser et cohérent avec le SCOT, le PADD et avec les possibilités d’actualisation de la Commune.

Thématique Indicateur de suivi Modalités Etat actuel

Prise en compte des Vérifier que les Les préconisations ont risques naturels présent préconisations été édictées. sur la Commune. géotechniques seront bien mises en œuvre dans le cadre du projet.

Respect des objectifs du Vérifier que les études L’objectif est inscrit au schéma directeur d’eau relatives au transfert schéma directeur. Respect des équilibres potable. d’eau entre les paysagers, agricoles et différentes ressources naturels de la Commune sont bien lancées à la mise en exploitation du projet.

Maintien de la Contrôler la Présence avérée de biodiversité sur la zone. fréquentation de la zone cortèges arboricoles à urbaniser par la faune d’oiseaux et de chauve- aujourd’hui présente. souris.

Amélioration de la Utilisation de la salle des Suivre l’évolution de Pas de données. qualité des services fêtes. l’utilisation de la salle publics. des fêtes par les résidents permanents et les associations locales.

Adaptation aux Fréquentation du centre Suivre l’évolution de la Voir étude évolutions du marché du de bien-être. fréquentation du centre d’opportunité. tourisme. de bien-être par rapport aux prévisions.

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2.7 METHODOLOGIE EMPLOYEE

2.7.1 Méthode de définition des enjeux

2.7.1.1 Contexte humain

La définition du contexte humain local ne mobilise pas de méthodes particulières. Il s’agit de confronter les sources de données relatives aux caractéristiques humaines du territoire.

2.7.1.2 Contexte abiotique

Pour le cadre abiotique, la définition de l’état initial est une description des particularités locales faites sur la base de donnée publique existantes et d’information fournies par la Commune et l’exploitant du domaine skiable.

2.7.1.3 Contexte biotique

Cette dernière partie a en revanche fait l’objet de méthodes particulières. En effet, les données publiques existantes ne permettant pas d’obtenir une précision suffisante pour la définition des sensibilités, des investigations de terrain ont été réalisées en 2017 par Jean-Philippe PAGES, Docteur en biologie et gérant de ALP’PAGES Environnement et Mélanie SIMON, écologue et gérante d’ECOSCIM Environnement. Ces études ont permis de préciser les enjeux habitats/faune/flore et les particularités écologiques des zones d’étude.

Dates de prospection Sujet Conditions Mammifères Avifaune diurne 30/03/2017 - soirée et nuit Dégagé, 16°C, vent nul Avifaune nocturne Amphibiens Flore Habitats naturels Mammifères Soleil, 20°C, vent faible à 08/06/2017 - journée Avifaune diurne modéré Reptiles Amphibiens Invertébrés Chiroptères Avifaune diurne 05/07/2017 - soirée et nuit Dégagé, 19°C, vent faible Avifaune nocturne Amphibiens Flore 02/08/2017 - journée Reptiles Soleil, 21°C, vent faible Invertébrés

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Les limites rencontrées lors des prospections de terrain sont inhérentes aux conditions météorologiques de l’année 2017 :  Un début de printemps doux et ensoleillé, permettant un développement rapide de la flore et une visite de terrain précoce ;  Une rechute brutale des températures fin avril/début mai avec des chutes de neige dès 800 m, et un froid persistant, ce qui a eu pour conséquence un gel de la flore, un retard dans le développement des populations entomologique, et de la période de reproduction de l’Avifaune ;  Un été avec de fortes chaleurs, qui a causé des variations importantes dans l’observation des espèces animales et végétales (cycles perturbés). Ces contraintes météorologiques ont donc restreint la fenêtre de prospections, retardant le développement de la flore et limitant la croissance des populations entomologiques et la période de reproduction de l’avifaune, retard de développement qui n’a pas été rattrapé par la suite notamment pour les populations de lépidoptères. Cependant l’inventaire réalisé a vocation à être le plus exhaustif possible, et les moyens mis en œuvre ont été adaptés aux différentes conditions rencontrées.

2.7.2 Méthode d’évaluation des incidences

Les effets ont été évalués par croisement des emprises de la zone à urbaniser avec les enjeux définis par l’état initial. La présence et la qualité des impacts ont été définies en fonction de l’importance de l’aménagement et des sensibilités. Ainsi, par exemple, un aménagement important sur un secteur à très faible sensibilité impliquera un impact faible, à l’inverse, un aménagement important sur un secteur à forte sensibilité impliquera un impact fort et enfin, un aménagement modeste sur un secteur à forte sensibilité induira un impact modéré. Il est également pris en compte la surface impactée, sa nature, la rareté de cet espace et son usage.

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3. MISE EN COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D’URBANISME - ETAT ACTUEL DU PLU

3.1 RAPPORT DE PRESENTATION

Le projet n’engendre pas de modification assez substantielle pour remettre en cause les grands équilibres et les tendances décris par le rapport de présentation.

3.2 PLAN D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE

La mise en compatibilité ne fais pas évoluer le PADD.

3.3 ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION

Les orientations d’aménagement sont réparties en deux groupes :  Les orientations d’aménagement pour les zones AU souples  Les orientations d’aménagement thématiques

Le type de zone dont la création est envisagée n’existe pas aujourd’hui dans les OAP. Une OAP est ajoutée pour la zone à urbaniser AUe.

3.4 REGLEMENT

Le règlement est présent en annexe.

La mise en compatibilité engendre la modification du règlement des zones AU.

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3.5 PLAN DE ZONAGE

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4. MISE EN COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D’URBANISME - EVOLUTIONS DES DOCUMENTS

4.1 VIS-A-VIS DU RAPPORT DE PRESENTATION

Le projet n’engendre pas de modification assez substantielle pour remettre en cause les grands équilibres et les tendances décris par le rapport de présentation.

Seront tout de même ajouté les éléments de contexte suivants :

4.1.1 Résumé du projet

Le chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville est aujourd’hui directement connecté au grand domaine skiable des 3 Vallées. La Commune accueille sur ce site un très grand nombre de visiteurs, chaque hiver. Le tissu économique de la vallée repose essentiellement sur le tourisme. La collectivité souhaite renforcer son attractivité en hiver mais également en période estivale en améliorant son offre « après ski » par le biais de ce projet. De plus, la collectivité ne dispose pas de salle des fêtes suffisante et veut bénéficier d’un espace d’accueil afin de répondre aux besoins des habitants et des associations locales. C’est avec l’objectif de compléter et diversifier son offre touristique au chef-lieu de Saint-Martin-De-Belleville qu’elle engage ce projet de centre de bien-être et de sa salle des fêtes dans un seul et même bâtiment. Le projet consiste à construire un bâtiment de 2 532 m2 permettant d’accueillir ces deux espaces.

ILLUSTRATION DU PROJET PAR INSERTION PAYSAGERE

La mise en œuvre de ce projet passe par la création d’une zone à urbaniser AUe dont la surface est de 1,26ha.

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4.1.2 But de la mise en compatibilité

Le projet est actuellement situé en zone N. Sa mise en œuvre nécessite la mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme pour plusieurs raisons :  Dans la rédaction de l’actuel règlement, les constructions, installations, équipements et ouvrages nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif sont autorisés en zone N à la condition qu’ils ne compromettent pas la vocation de la zone. Hors, l’emprise relativement importante du projet ne permet pas de penser avec certitude que le bâtiment pourra être construit sans compromettre la vocation de cette zone N enclavée.  Ensuite, la rédaction actuelle du PLU est assez ancienne et ne correspond plus à ce qu’il est possible d’affirmer aujourd’hui.  Enfin, cette procédure est plus conforme à la doctrine aujourd’hui mise en place en Savoie dans le cadre de projet soumis à Déclaration d’Utilité Publique.

La Commune conserve un objectif fort d’information du public et souhaite être aussi conforme que possible aux nécessités actuelles. Elle a donc engagé cette procédure de mise en compatibilité.

L’objectif concret est donc de créer une zone AUe sur l’emprise du projet, réservée aux bâtiments, constructions et installations d’intérêt public et collectif ainsi que leurs aménagements annexes.

4.1.3 Pièces du PLU modifiées

Le Plan d’Aménagement et de Développement Durable ne va pas évoluer. En effet, le projet s’inscrit entièrement dans les cibles de ce plan. Il résulte de l’objectif de défense du positionnement de la vallée sur le marché touristique hivernal tout en anticipant l’évolution du territoire. Il tient également à réaffirmer la qualité de la vallée des Belleville en maîtrisant au mieux les impacts sur ce territoire attractif et les grands équilibres naturels, paysagers et agricoles.

Un objectif structurant est ajouté aux Orientations d’Aménagement avec le but de cadrer le développement de la zone AUe dédiée à la construction des bâtiments d’intérêt public. Il définit les caractéristiques des zones AUe, l’engagement pris par Commune à travers le projet, exprime les conditions générales des principes d’aménagement retenus et propose un schéma de principe.

La création de la zone AUe implique la mise à jour du plan de zonage et donc l’apparition d’une zone AUe en lieu et place d’une partie de la zone N.

Le règlement est enfin mis en compatibilité de façon à prévoir les conditions dans lesquels l’urbanisation de la zone AUe sera possible. Les évolutions se concentrent sur la définition très précise du seul type d’opération possible dans cette zone tout en allégeant certains cadres pour permettre la réalisation d’un projet d’utilité publique en cohérence avec l’équilibre générale du PLU.

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4.2 VIS-A-VIS DU PLAN D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE (PADD)

Le projet d’aménagement et de développement durable se base sur 5 objectifs clairement définis dans lesquels le projet de centre de bien-être a pour but de s’inscrire pleinement.

La mise en compatibilité ne fais pas évoluer le PADD.

Dans les paragraphes suivants, le texte original du PADD est repris en italique puis est suivi de l’argumentaire qui précise dans quelles orientations le projet s’inscrit.

4.2.1 Maîtriser les impacts d’un territoire attractif

Les objectifs fixés par la Commune sur cette thématique sont les suivants :  Maintenir un équilibre dans le développement des villages du territoire communal  Diversifier l’offre de logement pour s’adapter à la demande en habitat permanent

Le projet vient alimenter le premier objectif. En effet, le chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville étant également une des trois stations de ski de la Commune, il est nécessaire de maintenir un équilibre en termes d’offre touristiques sur le territoire. Aujourd’hui, une bonne partie de l’attractivité touristique est répartie sur les deux autres stations de la Commune. Bien qu’entièrement connectée à ces espaces, placer le centre à Val Thorens ou aux Ménuires aurait créé un déséquilibre difficile à compenser par la suite. Un déséquilibre entre les stations (certaine bénéficiant de plus d’infrastructure de ce type que les autres) ou un déséquilibre avec le bourg qui ne bénéficie pas d’un tel outil aujourd’hui. Il s’agit également de fournir au chef-lieu un équipement de type salle des fête pour bénéficier d’un espace multi-usages au même titre que sur les autres stations.

4.2.2 Respecter les équilibres paysagers, agricoles et naturels

Les objectifs fixés par la Commune sur cette thématique sont les suivants :  Protéger les grands espaces naturels aujourd’hui non aménagés.  Concilier l’agriculture et le développement des villages par une protection des terres agricoles nécessaires au maintien et au développement de l’agriculture.  Réserver des espaces à l’agriculture permettant la création d’Association Foncière Pastorale et l’implantation de bâtiments agricoles dans les zones prévues à cet effet.  Participer à l’amélioration du traitement des eaux usées par l’application du Schéma d’assainissement.  Prendre en compte les risques naturels présents sur la Commune.  Préserver la ressource en eau par la mise en œuvre et l’application du schéma directeur d’eau potable.

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La zone N dans laquelle le projet se situe ne présente pas d’enjeu écologique déterminant qui remettrait en cause sa réalisation. Depuis le début de la procédure, le projet a fait l’objet d’une demande d’examen au cas par cas dans le cadre de la réglementation étude d’impact. L’autorité environnementale n’a pas jugé nécessaire la réalisation d’une étude d’impact. Depuis, des inventaires naturalistes ont permis de préciser les enjeux. Ils sont la base de l’évaluation environnementale présente en partie 3 de ce dossier. Le projet a été positionné en dehors de toute zone A pour éviter tout conflit avec l’activité agricole présente sur la Commune. Il s’implante sur un emplacement réservé qui a été prévu dès la construction du PLU de façon à assurer la compatibilité du futur aménagement avec les objectifs des schémas directeur d’eau potable et d’assainissement.

4.2.3 Affirmer la qualité de la vallée des Belleville

Les objectifs fixés par la Commune sur cette thématique sont les suivants :  Préserver l’identité paysagère et architecturale des villages et des stations touristiques en interdisant la dispersion de l’habitat et en affinant les prescriptions relatives à l’aspect extérieur des bâtiments.  Prévoir des zones naturelles destinées à recevoir des équipements de loisirs.  Répondre aux demandes de résidences principales par une mise à disposition de terrains en périphérie immédiate des villages capables de supporter un développement harmonieux dans la mesure où ces terrains sont aménagés (voirie, réseau, ...).  Définir une politique de réhabilitation des chalets d’estives sur le territoire communal.  Veiller au maintien ou à l’amélioration de la qualité des services publics.

Depuis le départ, le projet a pour but de mettre en musique cette série d’objectif. En menant une réflexion architecturale poussée, la Commune a souhaité mettre l’accent sur le respect du patrimoine existant tout en invitant une dynamique au sein du chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville. Le secteur choisi est en continuité immédiate de l’urbanisation actuelle. D’abord pour respecter l’engagement de cette partie du PADD mais aussi pour garantir un accès facile et efficace à cette nouvelle infrastructure. Enfin, en ajoutant un service de qualité au cœur de la Commune, l’objectif d’amélioration de la qualité des services publics reste en point de mire de la politique de développement. En effet, la création de la salle des fêtes vient pallier un manque en termes de place disponible pour les activités locales et de lieu de repli en cas de mauvaise météo tout au long de l’année. De plus, comme le montre les enquêtes réalisée en étude de faisabilité, les habitants sont sensibles à la mise en place d’un équipement public de ce type en dehors de la seule saison hivernale.

4.2.4 Anticiper l’évolution de la vallée

Les objectifs fixés par la Commune sur cette thématique sont les suivants :  Affirmer la vocation résidentielle des villages de la vallée tout en permettant une mixité d’usages.  Permettre une évolution limitée des trois stations touristiques tout en s’adaptant aux évolutions du marché du tourisme.  Réaliser une réserve foncière sur la combe de la Léchère afin d’offrir des zones à bâtir en dehors de l’axe majeur de la Commune, aujourd’hui support d’un équilibre entre urbanisation, agriculture et tourisme.

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Cette nouvelle offre de service vient renforcer la performance du dispositif touristique de la station de Saint- Martin-de-Belleville en mettant un outil nouveau au service des résidents permanents et touristiques. La double utilisation du bâtiment est entièrement pensée dans ce cadre de la mixité des usages du premier objectif. Ensuite, comme l’on montré les enquêtes de l’étude de faisabilité, le produit bien-être/aqualudique/détente est un des réelles évolutions de la demande clientèle. En positionnant le projet sur la station qui ne possède pas ce type d’équipement tout en le différentiant des offres présentes à Val Thorens et aux Ménuires, la Commune vise l’adaptation au marché évolutif du tourisme tout en équilibrant l’offre sur son territoire pour limiter les effets de concentration. Bien entendu, le pendant salle des fêtes du projet est également là pour garantir un usage constant du bâtiment face à une nouvelle évolution du marché touristique possible.

4.2.5 Défendre le positionnement de la vallée sur le marché du ski.

Les objectifs fixés par la Commune sur cette thématique sont les suivant :  Adapter l’offre ski aux exigences qualitatives croissantes des clientèles nationale et internationale.  Fiabiliser les conditions d’enneigement des pistes pour prémunir l’économie des stations contre le risque d’aléas climatique et permettre une ouverture précoce des domaines skiables.

Les études d’opinions ont été menées sur une clientèle internationale comme française. Il en ressort clairement une attente favorable vers ce type d’équipement qui est considéré comme un point qualitatif de l’offre globale de la station de Saint-Martin-de-Belleville. Avec ce nouvel outil combiné à ce qui a déjà été réalisé sur les autres stations de la Commune, Les Belleville conserve et conforte sa place parmi les destinations les plus attractives du monde. Bien que l’objectif de fiabilisation des conditions de neige soit poursuivi par ailleurs par la Commune, élus, habitants et acteurs économique locaux sont tout à fait conscient que l’adaptation à l’évolution de l’enneigement doit également se traduire par une diversification de l’offre touristique. Cela passe par la mise en place d’équipements nouveaux. Le centre de bien-être est un de ces équipements qui répond aux besoins de la clientèle en cas de difficulté d’enneigement et qui permet la satisfaction des usagers en début et fin de saison. L’espace salle des fête, au-delà d’être utile à la vie locale et donc au dynamisme des acteurs du tourisme, répond à une véritable nécessité de bénéficier d’espace couvert pour organiser des activités hors glisse.

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4.3 VIS-A-VIS DES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION (OAP)

Dans cette partie, le texte original est repris en italique. Les modifications apportées au texte sont surlignées de bleu.

4.3.1 Objectifs généraux des OAP

A- Orientation d’aménagement pour l’urbanisation des zones Au souples :

1. Cadrer le développement des zones AUm dédiées à un urbanisme mixte. 2. Cadrer le développement des zones AUh dédiées au logement permanent. 3. Cadrer le développement des zones AUt dédiées au développement de construction à usage d’hébergement touristique. 4. Cadrer le développement de la zone AUe dédiée à la construction des bâtiments d’intérêt public.

B- Orientation d’aménagement thématique :

1. Proposer une méthode pour la réhabilitation des chalets d’alpage. 2. Proposer une politique pour l’agriculture.

4.3.2 Zone à urbaniser AUe

Une Orientation d’Aménagement est donc ajoutée. Dans cette partie, les ajouts apportés au texte sont surlignés de bleu.

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Zones à Urbaniser AUe Caractéristique des zones AUe

Caractéristiques de la zone AUe La zone AUe est dédiée aux bâtiments d’intérêt public et leurs aménagements annexes et connexes. Elle ne peut pas être le support d’opération de construction d’hébergement touristique ou d’habitat permanent.

Engagement de la Commune La Commune s’engage à réaliser une opération de type centre de bien-être détente/aqualudique/soin et salle des fêtes/espace multi-usages. Le chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville est aujourd’hui une station à part entière directement connectée au grand domaine skiable des 3 Vallées. La Commune accueille sur ce secteur un très grand nombre de séjournant, chaque hiver, venu profiter du cadre montagnard et des sports de glisse. Le tissu économique de la vallée repose essentiellement sur le tourisme. Le maillon constitué par Saint-Martin-de-Belleville, indispensable à la pérennité de l’activité économique, s’exprime par la présence de nombreux emplois notamment dans l’hébergement, la restauration ou l’exploitation du domaine skiable. La collectivité souhaite renforcer son attractivité, équilibrer son dispositif, diversifier son offre, augmenter la qualité de service, améliorer les services publics, créer des emplois, anticiper l’évolution des attentes et satisfaire la clientèle. Contrairement aux secteurs des Menuires et Val Thorens, la Commune ne possède pas d’infrastructure permettant d’offrir aux résidents et aux visiteurs un espace détente/aqualudique/soin au à Saint-Martin-de- Belleville. Cette offre est plébiscitée par les touristes quelle que soit la période et tout particulièrement en hiver. La Commune souhaite ainsi renforcer son offre « après ski » et « hors ski » par le biais de ce projet. De plus, la collectivité ne dispose pas de salle des fêtes suffisante sur place et veut bénéficier d’un espace d’accueil afin de répondre aux besoins des habitants, des associations locales mais également des acteurs du tourisme pour l’organisation d’activités. C’est avec l’objectif multiple que la Commune s’engage à mettre en œuvre ce projet de bâtiment d’intérêt public.

Condition générales des principes d’aménagement Le chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville présente des qualités architecturales et paysagères indéniables. Concernant le site à proprement parler, la proximité du centre du village, l'effet de terrasse composant le paysage, les panoramas offerts et la richesse des différentes zones arborées alentours sont autant d'atouts pour une espace qui, dans son emprise stricte, ne révèle que peu de sensibilité naturels et humains. Les enjeux liés à l'implantation d'un tel édifice s’attachent donc aux notions d'intégration, de fonctionnalité et d'exploitation. Le site est contraint par des talus, un bâtiment public, le passage d'une ligne électrique aérienne, un aléa géotechnique et enfin une nature des sols complexe. Il bénéficie par contre d’une belle exposition, d’un accès facile, d’une situation favorable, d’une complémentarité avec les autres équipements publics alentours. L’objectif est de connecter le projet au village et donc à son environnement. La recherche de point de vue lointain et proche, le cadrage sur le décor et la mise en place de flux extrêmement lisibles facilitera la liaison avec le village. Le bâtiment doit devenir un point de convergence et doit surtout devenir un signal témoignant de la volonté d'accueil et de convivialité des séjournants comme des habitants. Le bâtiment assumera un parti pris, qui trouvera la balance entre esthétique contemporaine et construction traditionnelle au sein du chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville. Afin de ne pas dénaturer le site et répondre aux contraintes physiques, un bâtiment « compact » est prévu, permettant de l’ancrer au terrain sans engager des travaux excessifs.

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Zones à Urbaniser AUe Localisation de la zone AUe

La zone AUe se situe au Sud du bourg du chef-lieu entre la D117E et le Doron de Belleville près du parc accrobranche « la forêt des aventuriers ». Il se situe en aval du gymnase, entre l’école et le cimetière. La zone est située dans le prolongement d’une zone d’habitats.

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Zones à Urbaniser AUe Principe d’aménagement et condition d’ouverture à l’urbanisation

Destination de la zone à urbaniser et maîtrise foncière : cette zone est dédiée aux bâtiments, constructions et installations d’intérêt public et collectif ainsi que leurs aménagements annexes.

Eléments caractéristiques de l’environnement immédiat : cette zone se situe au Sud du bourg du chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville entre la D117E et le Doron de Belleville près du parc accrobranche. Il se situe en aval du gymnase, entre l’école et le cimetière. La zone est située dans le prolongement d’une zone d’habitats.

Principe d’aménagement : 1- L’accès se fera par la D117 puis par la voirie communale qui dessert tout le chef-lieu de Saint-Martin-de- Belleville. A l’intérieur du chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville, l’accès se fait par la voirie communale (rue Saint-Martin comme le montre les extraits photographiques ci-après. La desserte piétonne permettra de relier la zone au cœur du chef-lieu par la rue Saint-Martin. 2- Le bâtiment public devra assumer un parti pris, qui trouvera la balance entre esthétique contemporaine et construction traditionnelle au sein d'un site patrimonial. Afin de ne pas dénaturer le site et répondre aux contraintes physiques, un bâtiment « compact » devra être prévu, permettant de l’ancrer au terrain sans engager des travaux excessifs. 3- Le projet devra respecter les principes suivants :  Respecter et valoriser l'identité du site ;  Favoriser la diversité et l'originalité des lieux et des ambiances ;  Permettre un accueil de qualité du public ;  Assurer l'intimité des baigneurs ;  Favoriser une exposition et un ensoleillement optimal et créer des zones d'ombrages multiples tout en se protégeant des vents dominants localisés au Nord ;  Orienter le bâtiment en contrôlant les apports solaires, en permettant un rafraîchissement des locaux à moindre coût ;  Permettre une surveillance optimale pour la sécurité des personnes en assurant notamment la fermeture et le contrôle des accès à l'équipement ;  Organiser, maîtriser les flux à l'intérieur de l'enceinte et favoriser l'hygiène et la sécurité sanitaire ;  Limiter et simplifier la maintenance et l'entretien par le choix des matériaux adaptés et durables, simples, robustes tout en limitant les opportunités de dégradations. 4- Les accès devront être garantis par la voie départementale avec son trottoir existant poursuivi vers les commerces et les services des Grangeraies, vers les hébergements touristiques et vers les arrêts des navettes.

Garantie de destination : 1- Les constructions sont autorisées lors de la réalisation d’une ou plusieurs opérations d’aménagement d’ensemble. (Article AU2) 2- Seul l’aménagement d’ensemble présenté dans le résumé du projet du rapport de présentation pourra être mis en œuvre.

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Schéma de principe d’aménagement :

SCHEMA DE PRINCIPE DE L’AMENAGEMENT

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Objectif d’insertion paysagère et architecturale

Le projet devra respecter les grands objectifs fixés par les insertions type suivantes :

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4.4 VIS-A-VIS DU PLAN DE ZONAGE

Le secteur d’implantation est aujourd’hui entièrement en zone N dit secteur naturel.

Les parcelles détaillées dans le tableau suivant passent en zone AU souple indicée « e » pour équipement.

Section Numéro Surface Zonage actuel Zonage futur H 646 432 N AUe H 650 852 N AUe H 651 157 N AUe H 652 580 N AUe H 654 520 N AUe H 655 385 N AUe H 656 153 N AUe H 657 360 N AUe H 658 690 N AUe H 659 1200 N AUe H 660 240 N AUe H 661 520 N AUe H 662 165 N AUe H 663 600 N AUe H 664 268 N AUe H 665 200 N AUe H 666 232 N AUe H 667 214 N AUe H 668 353 N AUe H 674 648 N AUe H 675 400 N AUe H 676 1042 N AUe H 677 370 N AUe H 678 1750 N, A AUe H 1474 595 N AUe

A noter que l’emplacement réservé n°24 (ER24) sera conservé dans un premier temps. Il est prévu de le traiter dans le cadre de la révision du PLU prévu à moyens termes pour ne pas remettre en cause les estimations foncières.

Les pièces graphiques pages suivantes sont présentes en grand format dans la pièce spécifique du dossier de Déclaration d’Utilité Publique.

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4.5 VIS-A-VIS DU REGLEMENT

Dans cette partie, le texte original est repris en italique. Les modifications apportées au texte sont surlignées de bleu.

Les espaces concernés par le projet passent de la zone N à la zone AUe.

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4.5.1 Réglementation applicable

Caractère de la zone :

Il existe deux principaux types de zones AU :

Les zones AU souple (pouvant être indicées) : Lorsque les voies publiques et les réseaux d’eau, d’électricité et le cas échéant, d’assainissement existant à la périphérie immédiate d‘une zone AU ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de cette zone, les orientations d’aménagement et le règlement définissent les conditions d’aménagement et d’équipement de la zone. Les constructions y sont autorisées soit lors de la réalisation d’une opération d’aménagement d’ensemble, soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone prévus par les orientations d’aménagement et le règlement.

Les zones AU stricte, indicé « AU st » au plan de zonage : Lorsque les voies publiques et les réseaux d’eau, d’électricité et le cas échéant, d’assainissement existant à la périphérie immédiate d ‘une zone AU ont une capacité insuffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de cette zone, son ouverture à l’urbanisation est subordonnée à une modification ou à une révision du plan local d’urbanisme.

L’indice « Z » sur les documents graphiques renvoie à l’existence d’un ou plusieurs risques naturels. Il convient de se reporter au Plan d’Indexation en « Z » (PIZ) annexé au rapport de présentation du PLU afin de connaître les dispositions relatives à l’ensemble des risques concernant la zone.

SECTION I - NATURE DE L'OCCUPATION ET DE L'UTILISATION DU SOL

Rappels :  L'édification de clôtures est soumise à autorisation (Article L 441.1 du Code de l'Urbanisme).  Les installations et travaux divers définis à l'Article R 442.2 du Code de l'Urbanisme, sont soumis à autorisation, conformément aux dispositions des Articles R 442.1 et suivants du Code de l'Urbanisme.

ARTICLE AU 1 - OCCUPATION ET UTILISATION DU SOL INTERDITES

Pour l’ensemble des zones AU :  Les installations classées autres que celles admises en AU2.  Les constructions à usage industriel.  Les constructions à usage agricole.  Les dépôts.  Les terrains de camping, caravaning.  Le stationnement isolé de caravanes.  Le stationnement des épaves.  Les hébergements légers de loisirs.  Les chalets bois liés à une activité commerciale

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 Les murs de soutènements cyclopéens et enrochements  La réalisation de constructions strictement identiques, qu’elles soient isolées ou groupées, sur la même unité foncière.

En AUh et AUe sont interdites :  Les constructions à usage d’hébergement touristique.

En AUe sont interdites :  Les constructions de logements permanents ou secondaires et leurs aménagements annexes.

ARTICLE AU 2 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES

Les occupations et utilisations du sol sont admises sous conditions:

Les zones AU font l’objet d’orientations d’aménagement décrites dans le document correspondant du PLU (pièce n° 3). Les travaux et opérations autorisés par le présent règlement doivent être compatibles avec ces orientations d’aménagement. En zone AUm, AUm1, AUm2, AUt, AUt1, AUt2, AUh, et AUe, les constructions y sont autorisées lors de la réalisation d’une ou plusieurs opérations d’aménagement d’ensemble.

En toutes zones AU :  Du bon dimensionnement, positionnement et adaptation des équipements.  De la prise en compte de l’environnement externe et interne à la zone (fonctionnement des relations et liaisons, intégration paysagère, cohérence architecturale, …).  les constructions y sont autorisées lors de la réalisation d’une ou plusieurs opérations d’aménagement (permis groupé / permis valant division, permis d’aménager..), et suivant les conditions définies dans les orientations d’aménagement.  Les constructions et installations sur les secteurs indexés « Z » (l’existence d’un ou plusieurs risques naturels) à condition de prendre en compte les dispositions relatives à l’ensemble des risques concernant la zone, figurant dans le Plan d’Indexation en « Z » figurant en annexe du rapport de présentation.

En zone AUm, AUm1, AUm2 :  Les constructions à usage d’habitation principale.  La construction d’hébergements touristiques, sous réserve qu’ils soient combinés avec la réalisation d’une résidence principale, dans la limite de 30% de la surface de plancher de l’opération envisagée.  Les installations classées à condition d’être compatibles avec la zone.  La reconstruction après sinistre est possible si le permis est demandé dans les deux années suivant le sinistre, le cas échéant sous réserves de prescriptions particulières.

NOVEMBRE 18 95 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

En zones AUt, AUt1, AUt2 et AUh :

Sont admis sous conditions :  Les constructions à usage d’habitation, hébergements hôteliers et touristiques, commerces et services nécessaires à la vie de la Commune et les opérations d’ensemble, à usage d’habitation, commerces et services nécessaires à la vie de la Commune.  Les installations classées à condition d’être compatibles avec la zone.  La reconstruction après sinistre est possible si le permis est demandé dans les deux années suivant le sinistre, le cas échéant sous réserves de prescriptions particulières.

En zone AUe :  Les bâtiments, constructions et installations d’intérêt public et collectif ainsi que leurs aménagements annexes

SECTION II - CONDITIONS DE L'OCCUPATION DU SOL

ARTICLE AU 3 - ACCES ET VOIRIE

Accès : Lorsque le terrain est riverain à deux ou plusieurs voies publiques, l'accès sur celles de ces voies qui présenterait une gêne ou un risque pour la circulation peut être interdit.  Les accès doivent être adaptés à l'opération et aménagés de façon à apporter la moindre gêne à la circulation publique.

Voirie :  Les voies privées doivent avoir des caractéristiques adaptées à l'approche du matériel de lutte contre l'incendie, aux exigences de la protection civile, au brancardage, au déneigement.  Les dimensions, formes et caractéristiques techniques des voies publiques et privées doivent être adaptées aux usages qu'elles supportent ou aux opérations qu'elles doivent desservir.  Les voies privées se terminant en impasse doivent être aménagées de telle sorte que les véhicules puissent faire demi-tour.

ARTICLE AU 4 - DESSERTE PAR LES RESEAUX

Eau potable : Toute construction à usage d'habitation ou d'activités doit être raccordée au réseau public d'eau potable.

Assainissement : Toute construction nouvelle ou toute construction ancienne, faisant l'objet d'une restauration ou d'un changement d'affectation, doit être équipée d'un système séparatif comportant un double réseau d'évacuation des eaux usées d'une part, des eaux pluviales d'autre part. Eaux usées

NOVEMBRE 18 96 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

 Dans les secteurs où le schéma directeur d’assainissement prévoit un assainissement collectif, toute construction nouvelle ou toute construction ancienne faisant l'objet d'une restauration ou d'un changement d'affectation doit être aux réseaux publics d'assainissement.  Dans les secteurs où le schéma directeur d’assainissement prévoit un assainissement non-collectif, le traitement des eaux usées sera assuré par un dispositif de pré-traitement (fosse toutes eaux, bac dégraisseur ou pré-filtre) et un dispositif assurant l’épuration et l’évacuation des effluents par le sol ou vers le milieu hydraulique superficiel ou vers un horizon sous-jacent perméable selon la filière préconisée (tranchée d’infiltration à faible profondeur ou filtre à sable vertical drainé). Pour les réhabilitations, la filière pourra être réduite à un dispositif tronqué.  L'évacuation des eaux usées industrielles est subordonnée à un pré-traitement dont les modalités devront être agréées par le gestionnaire du réseau.  L'évacuation des effluents agricoles (purin) est interdite. Eaux pluviales  Les aménagements réalisés sur le terrain doivent assurer l'écoulement des eaux pluviales dans le réseau public collecteur s'il existe.  En l'absence de réseau ou en cas de réseau insuffisant, les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux et éventuellement ceux nécessaires à l'écrêtement des débits de pointe évacués, sont à la charge exclusive du propriétaire qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l'opération et au terrain.  L'évacuation des effluents agricoles (purin) est interdite dans le réseau public.

ARTICLE AU 5 - CARACTERISTIQUES DU TERRAIN

 Il n’est pas fixé de règles.

ARTICLE AU 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES

 Les dépassées de toiture et balcons sont autorisées en survol du domaine public sous réserve qu’ils soient situés à une hauteur minimum de 4.50 m. et que leur largeur n’excède pas 1.00 m.  L’ensemble des dispositions énoncées dans les alinéas ci-après ne s’applique pas pour les constructions ou installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.

Implantation par rapport aux Routes Départementales : En l’absence d’emplacement réservé destiné aux voies figuré au plan de zonage, afin de maintenir des alignements cohérents en bordure des voies publiques, toute construction pourra s’implanter avec un retrait minimum par rapport à l’axe effectif de la voie qui sera de :  7 m par rapport à l’axe des routes départementales

Implantation par rapport aux voies communales et voies privées Toute construction pourra s’implanter avec un retrait minimum par rapport à l’axe effectif de la voie qui sera de :  6.00m. pour une voie communale ou une voie privée s’il n’existe pas un alignement existant défini par des constructions voisines qui pourra être maintenu.

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ARTICLE AU 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES

 Les constructions en limite de propriété sont autorisées.  En cas de non mitoyenneté, la distance comptée horizontalement entre tout point de la façade d’un bâtiment et le point le plus proche de la limite séparative doit être au moins égale à la moitié de la différence d’altitude entre ces deux points, sans pouvoir être inférieure à 3.00 m.  Toutefois, une tolérance de 1,20 m est admise pour les balcons, débords de toiture et escaliers extérieurs.  Les garages, remises et abris de jardin doivent, eu égard à leur usage, s’implanter à au moins 1 m de la limite lorsque la hauteur hors tout n’excède pas 4,50 m.  L’ensemble des dispositions énoncées dans les alinéas précédents ne s’applique pas pour : Les équipements techniques d’intérêt collectif.

ARTICLE AU 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE AU 9 - EMPRISE AU SOL

Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE AU 10 - HAUTEUR MAXIMUM DES CONSTRUCTIONS

Les hauteurs maximales sont mesurées en tout point de l'égout de toiture (hors égout de croupe) et/ou la bande de rive du faîtage :  avant travaux par rapport au terrain naturel  après travaux par rapport au terrain aménagé si celui-ci est plus bas que le terrain initial.

En AUm, AUm1, AUm2 :  Elle ne doit pas excéder 8 mètres à l’égout et 11 mètres au faîtage.  Sur les terrains en forte pente supérieure à 30 %, la hauteur côté aval peut être majorée de 2 m.

En AUt :  Elle ne doit pas excéder 8 mètres à l’égout et 13 mètres au faîtage.  Sur les terrains en forte pente supérieure à 30 %, la hauteur côté aval peut être majorée de 2 m.

En AUt1 et AUt2 :  La hauteur est fixée sur le plan graphique et mesurée au faîtage du bâtiment

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En AUh :  Elle ne doit pas excéder 9 mètres à l’égout et 14 mètres au faîtage.  Sur les terrains en forte pente supérieure à 30 %, la hauteur côté aval peut être majorée de 2 m.

En AUe :  Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE AU 11 - ASPECT EXTERIEUR

Généralités :  En cas d’alignement significatif de toitures en cascade, le projet devra veiller à la hiérarchisation des toits caractérisée par l’altitude du faîtage du bâtiment aval inférieure à l’altitude du faîtage amont.  Les constructions doivent présenter un aspect compatible avec le caractère ou l’intérêt des lieux avoisinants, des sites et des paysages. L’implantation des bâtiments doit rechercher la meilleure adaptation au terrain naturel afin de réduire les terrassements cisaillant la pente.  Un cahier de recommandations architecturales et paysagères annexé au règlement du PLU précise les dispositions du présent article.

Les constructions doivent être édifiées dans le style local en respectant les prescriptions suivantes :

Forme générale :  Volume simple, plan rectangulaire sans saillies ni décrochements nombreux et importants.

Toitures :

Généralités  L’axe principal du faîtage devra être perpendiculaire aux courbes de niveaux ou aligné sur les orientations dominantes des toitures voisines. Il sera admis une adaptation de l’orientation des faîtages (dans la limite de 15°), afin d’optimiser le bâtiment dans une procédure d’économie d’énergie.  En cas d’adjonction d’un appentis accolé au volume principal, couverture à 1 ou 2 pans suivant hauteur, avec pente identique au bâtiment principal.  Intégration des panneaux solaires : ils seront insérés en priorité dans le plan de la toiture. En cas d'impossibilité technique (ou contraintes du terrain : mauvaise orientation), ils seront autorisés en façade (ils devront être posés à la verticale, soit être plaqués en façade), et en dernier recours sur le terrain.

Sont autorisés  Tous matériaux de teinte noire ou gris foncé.  Les toitures symétriques à 2 pans, avec pente comprise entre 40 et 50 %.  Les nez « cassé ».  Les accidents de toiture sous réserve d’être mesurés et de ne pas trop altérer le volume général de la construction.

NOVEMBRE 18 99 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

 Les fenêtres de toit avec faîtage et les châssis ouvrant type « Vélux » ou similaire.  Les souches de cheminées verticales habillées de pierre ou enduites.  Les bandes de rive seront de préférence rectilignes et non ouvragées.

Ouvertures de toit interdites

Ouvertures de toits autorisées

La pente de toit de ces ouvertures devra être comprise entre 40 et 50 %.

Sont autorisées sous condition  Les toitures terrasse si elles n’ont pas une importance majeure dans le volume général de la construction. Elles devront, soit être intégrées au terrain, soit être accessibles et attenantes au bâtiment principal.

Sont interdites  Les constructions sans débord de toiture de 0.5 mètres minimum. Cette règle ne s'applique pas pour les toits terrasse. En secteur AUt, en cas de rénovation, l’emprise de la toiture sur les murs doit au minimum être identique.  Les souches de cheminées tronc conique, cylindrique ou pyramidale.  Les terrasses baignoires.

En AUe :  Il n’est pas fixé de règle.

Ouvertures, portes, fenêtres, volets :

Elles seront d’aspect bois, plus hautes que larges sauf en cas de niveau enterré.

Est autorisé :  Le vitrage des pignons sous toiture et les châssis vitrés dans la pente du toit  Les vérandas en ossature bois et avec toiture de matériau identique à la toiture principale

Sont interdits :  Les vérandas avec toiture translucide  La polychromie en couleur vive des volets.  Les fenêtres circulaires.

NOVEMBRE 18 100 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

En AUe :  Il n’est pas fixé de règle.

Annexes, garages :  Les portes des garages seront revêtues de matériaux aspect bois.  Les toitures à un pan accolées au volume principal sont autorisées.

En AUe :  Il n’est pas fixé de règle.

Balcons, terrasses, escaliers extérieurs, garde-corps :  Les balcons devront être traités en encorbellement, ou en appui sur des poteaux carrés d’aspect pierre ou bois de grosse section.  Les garde-corps doivent être d’aspect bois avec lames ou barreaux verticaux ajourées ou à palines modérément découpées. Il seront traités en lasure suivant la teinte dominante des constructions voisines Le garde-corps traditionnel en fer rond noir plein de 10 mm est autorisé.

En AUe :  Il n’est pas fixé de règle.

Façades :

Généralités  Les façades devront être traitées de manière homogène. Elles ne devront pas être découpées en tranches horizontales ou verticales par une succession de bandes ou panneaux de nature différente. Il sera demandé deux matériaux par façade au maximum.  Les teintes des enduits de façade seront de nuances de rose-ocre ou « grilla », finition grattée. Il est recommandé d’utiliser des roses ocres foncés, type "grilla (enduits à la chaux frottés donnant un aspect rustique).

Sont autorisés  Les maçonneries de pierres naturelles.  L’utilisation d’un enduit.  Les peintures.  Les abris bois d'une surface de plancher maximale de 8 m² et d'une emprise au sol maximale de 15 m²

Sont autorisés sous condition  Les bardages d’aspect bois excepté sur le niveau de la construction au contact du terrain.

NOVEMBRE 18 101 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

Constructions d'aspect bois en tout ou partie  Les bardages seront à lames verticales  Les boiseries ne seront pas croisées dans les angles et en pleines façades,  L'aspect rondins est prohibé

Sont interdits  Le blanc pur, le gris ciment, les couleurs vives, les pierres plaquées parsemées dans un mur enduit.  Les fresques extérieures.  L'habillage tout bois, tout panneau bois "décoratif" en placage, découpant en tranches verticales, ou en damier la façade, sans justifications techniques.  Les opacifiants non lasurés.  Les bardages non délignés en partie basse.

En AUe :  Il n’est pas fixé de règle.

Clôtures, murs de soutènement :

Généralité  L'édification de clôtures est soumise à autorisation.  Les murs de soutènement devront faire l’objet d’une intégration dans le paysage.

Sont autorisées  Les clôtures légères en grillage, ou en bois à lisses horizontales ou verticales, avec ou sans muret en sous-bassement (le muret ne devra pas dépasser 50 cm de hauteur). La hauteur totale de la clôture ne devra pas être supérieure à 1,20 m.

Sont interdits  Les murs de soutènement en enrochement non maçonnés.  Les clôtures type béton.  Les poteaux béton.

En AUe :  Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE AU 12 - STATIONNEMENT

Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être assuré en dehors des voies publiques, accessible en toute saison et présenter une pente maxi de 12% pour les accès non couverts. Chaque place de stationnement ne pourra être inférieure à 5.00 m. en longueur et 2.50 m. en largeur aménagée en parking de surface ou en garage.

NOVEMBRE 18 102 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

Le calcul pour le nombre de places de stationnement s'applique à chaque tranche entamée. Il sera exigé, en dehors des droits acquis, y compris pour les réhabilitations comportant création de surface de plancher ou changement de destination de plus de 10.00 m² de surface de plancher.

 Pour les constructions d’habitation : o En Résidence Principale : 1 place par tranche de 50 m² de surface de plancher avec un minimum d’1place/logement, . en AUm, AUm1, AUm2 et AUh : 1 place par tranche de 60 m² de surface de plancher avec un minimum d’1place/logement, . en AUt o En Résidence Secondaire et pour la partie touristique des constructions autorisées en AUm, AUm1 et AUm2 : 1 place par tranche de 40 m² de surface de plancher avec un minimum d’1place/logement

NB : L’appellation habitation principale comprend, entre autres, les logements destinés aux saisonniers et au personnel.

 Pour les Résidences de tourisme : 1 place par appartement pour les T1, T2 et T3 et 2 places par appartement à partir du T3 Cabine  Pour les hôtels : 1 place de stationnement pour 3 chambres.  Pour les restaurants : 1 place de stationnement par tranche de 10.00 m² de salle de restaurant.  Pour les commerces : 1 place de stationnement par tranche de 25.00 m² de surface de plancher.  Pour les bureaux : 1 place de stationnement par tranche de 20.00 m² de surface de plancher.  Pour l’artisanat : 1 place de stationnement par tranche de 50.00 m² de surface de plancher.  Pour les établissements d’intérêt collectif (salles de spectacles, piscines,…), le nombre de places sera calculé en fonction des caractéristiques propres à l’équipement.

En zone AUt, AUt1 et AUt2 :  Les stationnements seront réalisés en souterrain à 90%.  Les places de stationnement prévues dans les parkings couverts ne seront à aucun moment cloisonnées.

En AUe :  Il n’est pas fixé de règle.

Les aires de stationnement pour les véhicules motorisés doivent être réalisés au sein de la zone AU.

ARTICLE AU 13 - ESPACES LIBRES ET PLANTATIONS

L’ensemble des surfaces au sol non occupées par les constructions, les cheminements et les aires de stationnement à l’air libre devra être aménagées en espace vert ou en continuité de l’espace public.  Les plantations existantes sont maintenues ou remplacées par des plantations équivalentes.

NOVEMBRE 18 103 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

 Les parkings en plein air doivent être plantés d'au moins un arbre d'essence locale pour quatre emplacements. Cette disposition ne s’applique pas à la zone AUe pour garantir le déneigement des stationnements.  Les haies linéaires basées sur une seule essence sont interdites.

Ambiance recherchée Ambiance à éviter

SECTION III - POSSIBILITES D'OCCUPATION MAXIMALE DU SOL

ARTICLE AU 14 - COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS

Il n’est pas fixé de règle.

NOVEMBRE 18 104 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

5. ANNEXES

5.1 ANNEXE 1 : REGLEMENT ACTUEL DES ZONES AU

NOVEMBRE 18 105

TITRE III DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES A URBANISER

Saint Martin de Belleville – Règlement du PLU Modification simplifiée n°5 du PLU – Approbation du 11.04.2016 67

CHAPITRE I - ZONE AU

Caractère de la zone :

Il existe deux principaux types de zones AU :

Les zones AU souple (pouvant être indicées) : Lorsque les voies publiques et les réseaux d’eau, d’électricité et le cas échéant, d’assainissement existant à la périphérie immédiate d‘une zone AU ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de cette zone, les orientations d’aménagement et le règlement définissent les conditions d’aménagement et d’équipement de la zone. Les constructions y sont autorisées soit lors de la réalisation d’une opération d’aménagement d’ensemble, soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone prévus par les orientations d’aménagement et le règlement.

Les zones AU stricte, indicé « AU st » au plan de zonage : Lorsque les voies publiques et les réseaux d’eau, d’électricité et le cas échéant, d’assainissement existant à la périphérie immédiate d ‘une zone AU ont une capacité insuffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de cette zone, son ouverture à l’urbanisation est subordonnée à une modification ou à une révision du plan local d’urbanisme.

L’indice « Z » sur les documents graphiques renvoie à l’existence d’un ou plusieurs risques naturels. Il convient de se reporter au Plan d’Indexation en « Z » (PIZ) annexé au rapport de présentation du PLU afin de connaître les dispositions relatives à l’ensemble des risques concernant la zone.

SECTION I - NATURE DE L'OCCUPATION ET DE L'UTILISATION DU SOL

Rappels :  L'édification de clôtures est soumise à autorisation (Article L 441.1 du Code de l'Urbanisme).  Les installations et travaux divers définis à l'Article R 442.2 du Code de l'Urbanisme, sont soumis à autorisation, conformément aux dispositions des Articles R 442.1 et suivants du Code de l'Urbanisme.

ARTICLE AU 1 - OCCUPATION ET UTILISATION DU SOL INTERDITES

Pour l’ensemble des zones AU :  Les installations classées autres que celles admises en AU2.  Les constructions à usage industriel.  Les constructions à usage agricole.  Les dépôts.  Les terrains de camping, caravaning.  Le stationnement isolé de caravanes.  Le stationnement des épaves.  Les hébergements légers de loisirs.  Les chalets bois liés à une activité commerciale  Les murs de soutènements cyclopéens et enrochements  La réalisation de constructions strictement identiques, quelles soient isolées ou groupées, sur la même unité foncière.

En AUh sont interdites :  Les constructions à usage d’hébergement touristique.

Saint Martin de Belleville – Règlement du PLU Modification simplifiée n°5 du PLU – Approbation du 11.04.2016 68

ARTICLE AU 2 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES

Les occupations et utilisations du sol sont admises sous conditions:

Les zones AU font l’objet d’orientations d’aménagement décrites dans le document correspondant du PLU (pièce n° 3). Les travaux et opérations autorisés par le présent règlement doivent être compatibles avec ces orientations d’aménagement. En zone AUm, AUm1, AUm2, AUt, AUt1, AUt2 et AUh, les constructions y sont autorisées lors de la réalisation d’une ou plusieurs opérations d’aménagement d’ensemble.

En toutes zones AU :  Du bon dimensionnement, positionnement et adaptation des équipements.  De la prise en compte de l’environnement externe et interne à la zone (fonctionnement des relations et liaisons, intégration paysagère, cohérence architecturale, …).  les constructions y sont autorisées lors de la réalisation d’une ou plusieurs opérations d’aménagement (permis groupé / permis valant division, permis d’aménager..), et suivant les conditions définies dans les orientations d’aménagement.  Les constructions et installations sur les secteurs indexés « Z » (l’existence d’un ou plusieurs risques naturels) à condition de prendre en compte les dispositions relatives à l’ensemble des risques concernant la zone, figurant dans le Plan d’Indexation en « Z » figurant en annexe du rapport de présentation.

En zone AUm, AUm1, AUm2 :  Les constructions à usage d’habitation principale  La construction d’hébergements touristiques, sous réserve qu’ils soient combinés avec la réalisation d’une résidence principale, dans la limite de 30% de la surface de plancher de l’opération envisagée.  Les installations classées à condition d’être compatibles avec la zone.  La reconstruction après sinistre est possible si le permis est demandé dans les deux années suivant le sinistre, le cas échéant sous réserves de prescriptions particulières.

En zones AUt, AUt1, AUt2 et AUh :

Sont admis sous conditions :  Les constructions à usage d’habitation, hébergements hôteliers et touristiques, commerces et services nécessaires à la vie de la commune et les opérations d’ensemble, à usage d’habitation, commerces et services nécessaires à la vie de la commune.  Les installations classées à condition d’être compatibles avec la zone.  La reconstruction après sinistre est possible si le permis est demandé dans les deux années suivant le sinistre, le cas échéant sous réserves de prescriptions particulières.

Saint Martin de Belleville – Règlement du PLU Modification simplifiée n°5 du PLU – Approbation du 11.04.2016 69

SECTION II - CONDITIONS DE L'OCCUPATION DU SOL

ARTICLE AU 3 - ACCES ET VOIRIE

Accès  Lorsque le terrain est riverain à deux ou plusieurs voies publiques, l'accès sur celles de ces voies qui présenterait une gêne ou un risque pour la circulation peut être interdit.  Les accès doivent être adaptés à l'opération et aménagés de façon à apporter la moindre gêne à la circulation publique.

Voirie  Les voies privées doivent avoir des caractéristiques adaptées à l'approche du matériel de lutte contre l'incendie, aux exigences de la protection civile, au brancardage, au déneigement.  Les dimensions, formes et caractéristiques techniques des voies publiques et privées doivent être adaptées aux usages qu'elles supportent ou aux opérations qu'elles doivent desservir.  Les voies privées se terminant en impasse doivent être aménagées de telle sorte que les véhicules puissent faire demi-tour.

ARTICLE AU 4 - DESSERTE PAR LES RESEAUX

EAU POTABLE  Toute construction à usage d'habitation ou d'activités doit être raccordée au réseau public d'eau potable.

ASSAINISSEMENT Toute construction nouvelle ou toute construction ancienne, faisant l'objet d'une restauration ou d'un changement d'affectation, doit être équipée d'un système séparatif comportant un double réseau d'évacuation des eaux usées d'une part, des eaux pluviales d'autre part.

Eaux usées  Dans les secteurs où le schéma directeur d’assainissement prévoit un assainissement collectif, toute construction nouvelle ou toute construction ancienne faisant l'objet d'une restauration ou d'un changement d'affectation doit être aux réseaux publics d'assainissement.  Dans les secteurs où le schéma directeur d’assainissement prévoit un assainissement non- collectif, le traitement des eaux usées sera assuré par un dispositif de pré-traitement (fosse toutes eaux, bac dégraisseur ou pré-filtre) et un dispositif assurant l’épuration et l’évacuation des effluents par le sol ou vers le milieu hydraulique superficiel ou vers un horizon sous- jacent perméable selon la filière préconisée (tranchée d’infiltration à faible profondeur ou filtre à sable vertical drainé). Pour les réhabilitations, la filière pourra être réduite à un dispositif tronqué.  L'évacuation des eaux usées industrielles est subordonnée à un pré-traitement dont les modalités devront être agréées par le gestionnaire du réseau.  L'évacuation des effluents agricoles (purin) est interdite. Eaux pluviales  Les aménagements réalisés sur le terrain doivent assurer l'écoulement des eaux pluviales dans le réseau public collecteur s'il existe.  En l'absence de réseau ou en cas de réseau insuffisant, les aménagements nécessaires au

Saint Martin de Belleville – Règlement du PLU Modification simplifiée n°5 du PLU – Approbation du 11.04.2016 70

libre écoulement des eaux et éventuellement ceux nécessaires à l'écrêtement des débits de pointe évacués, sont à la charge exclusive du propriétaire qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l'opération et au terrain.  L'évacuation des effluents agricoles (purin) est interdite dans le réseau public.

ELECTRICITE ET TELEPHONE  Les branchements seront réalisés à partir des réseaux existants en souterrain.

ARTICLE AU 5 - CARACTERISTIQUES DU TERRAIN

 Il n’est pas fixé de règles.

ARTICLE AU 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES

 Les dépassées de toiture et balcons sont autorisées en survol du domaine public sous réserve qu’ils soient situés à une hauteur minimum de 4.50 m. et que leur largeur n’excède pas 1.00 m.  L’ensemble des dispositions énoncées dans les alinéas ci-après ne s’applique pas pour les constructions ou installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.

Implantation par rapport aux Routes Départementales : En l’absence d’emplacement réservé destiné aux voies figuré au plan de zonage, afin de maintenir des alignements cohérents en bordure des voies publiques, toute construction pourra s’implanter avec un retrait minimum par rapport à l’axe effectif de la voie qui sera de :  7 m par rapport à l’axe des routes départementales

Implantation par rapport aux voies communales et voies privées : Toute construction pourra s’implanter avec un retrait minimum par rapport à l’axe effectif de la voie qui sera de :  6.00m. pour une voie communale ou une voie privée s’il n’existe pas un alignement existant défini par des constructions voisines qui pourra être maintenu.

ARTICLE AU 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES

 Les constructions en limite de propriété sont autorisées.  En cas de non mitoyenneté, la distance comptée horizontalement entre tout point de la façade d’un bâtiment et le point le plus proche de la limite séparative doit être au moins égale à la moitié de la différence d’altitude entre ces deux points, sans pouvoir être inférieure à 3.00 m.  Toutefois, une tolérance de 1,20 m est admise pour les balcons, débords de toiture et escaliers extérieurs.  Les garages, remises et abris de jardin doivent, eu égard à leur usage, s’implanter à au moins 1 m de la limite lorsque la hauteur hors tout n’excède pas 4,50 m.  L’ensemble des dispositions énoncées dans les alinéas précédents ne s’applique pas pour :  Les équipements techniques d’intérêt collectif.

ARTICLE AU 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Il n’est pas fixé de règle. Saint Martin de Belleville – Règlement du PLU Modification simplifiée n°5 du PLU – Approbation du 11.04.2016 71

ARTICLE AU 9 - EMPRISE AU SOL

Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE AU 10 - HAUTEUR MAXIMUM DES CONSTRUCTIONS

Les hauteurs maximales sont mesurées en tout point de l'égout de toiture (hors égout de croupe) et/ou la bande de rive du faîtage : - avant travaux par rapport au terrain naturel - après travaux par rapport au terrain aménagé si celui-ci est plus bas que le terrain initial.

En AUm, AUm1, AUm2 :  Elle ne doit pas excéder 8 mètres à l’égout et 11 mètres au faîtage.  Sur les terrains en forte pente supérieure à 30 %, la hauteur côté aval peut être majorée de 2 m.

En AUt :  Elle ne doit pas excéder 8 mètres à l’égout et 13 mètres au faîtage.  Sur les terrains en forte pente supérieure à 30 %, la hauteur côté aval peut être majorée de 2 m.

En AUt1 et AUt2 :  La hauteur est fixée sur le plan graphique et mesurée au faîtage du bâtiment

En AUh :  Elle ne doit pas excéder 9 mètres à l’égout et 14 mètres au faîtage.  Sur les terrains en forte pente supérieure à 30 %, la hauteur côté aval peut être majorée de 2 m.

ARTICLE AU 11 - ASPECT EXTERIEUR

Généralités :  En cas d’alignement significatif de toitures en cascade, le projet devra veiller à la hiérarchisation des toits caractérisée par l’altitude du faîtage du bâtiment aval inférieure à l’altitude du faîtage amont.  Les constructions doivent présenter un aspect compatible avec le caractère ou l’intérêt des lieux avoisinants, des sites et des paysages. L’implantation des bâtiments doit rechercher la meilleure adaptation au terrain naturel afin de réduire les terrassements cisaillant la pente.  Un cahier de recommandations architecturales et paysagères annexé au règlement du PLU précise les dispositions du présent article.

Les constructions doivent être édifiées dans le style local en respectant les prescriptions suivantes :

Forme générale :  Volume simple, plan rectangulaire sans saillies ni décrochements nombreux et importants.

Toitures :

Généralités  L’axe principal du faîtage devra être perpendiculaire aux courbes de niveaux ou aligné sur les orientations dominantes des toitures voisines. Il sera admis une adaptation de

Saint Martin de Belleville – Règlement du PLU Modification simplifiée n°5 du PLU – Approbation du 11.04.2016 72

l’orientation des faîtages (dans la limite de 15°), afin d’optimiser le bâtiment dans une procédure d’économie d’énergie.  En cas d’adjonction d’un appentis accolé au volume principal, couverture à 1 ou 2 pans suivant hauteur, avec pente identique au bâtiment principal.  Intégration des panneaux solaires : ils seront insérés en priorité dans le plan de la toiture. En cas d'impossibilité technique (ou contraintes du terrain : mauvaise orientation), ils seront autorisés en façade (ils devront être posés à la verticale, soit être plaqués en façade), et en dernier recours sur le terrain.

Sont autorisés :  Tous matériaux de teinte noire ou gris foncé.  Les toitures symétriques à 2 pans, avec pente comprise entre 40 et 50 %.  Les nez « cassé ».  Les accidents de toiture sous réserve d’être mesurés et de ne pas trop altérer le volume général de la construction.  Les fenêtres de toit avec faîtage et les châssis ouvrant type « Vélux » ou similaire.  Les souches de cheminées verticales habillées de pierre ou enduites.  Les bandes de rive seront de préférence rectilignes et non ouvragées.

Ouvertures de toit interdites

Ouvertures de toits autorisées

La pente de toit de ces ouvertures devra être comprise entre 40 et 50 %.

Sont autorisées sous condition :  Les toitures terrasse si elles n’ont pas une importance majeure dans le volume général de la construction. Elles devront, soit être intégrées au terrain, soit être accessibles et attenantes au bâtiment principal.

Sont interdites :  Les constructions sans débord de toiture de 0.5 mètres minimum. Cette règle ne s'applique pas pour les toits terrasse. En secteur AUt, en cas de rénovation, l’emprise de la toiture sur les murs doit au minimum être identique.  Les souches de cheminées tronc conique, cylindrique ou pyramidale.  Les terrasses baignoires.

Ouvertures, portes, fenêtres, volets :

Elles seront d’aspect bois, plus hautes que larges sauf en cas de niveau enterré.

Est autorisé :  Le vitrage des pignons sous toiture et les châssis vitrés dans la pente du toit  Les vérandas en ossature bois et avec toiture de matériau identique à la toiture principale

Saint Martin de Belleville – Règlement du PLU Modification simplifiée n°5 du PLU – Approbation du 11.04.2016 73

Sont interdits :  Les vérandas avec toiture translucide  La polychromie en couleur vive des volets.  Les fenêtres circulaires.

Annexes, garages :  Les portes des garages seront revêtues de matériaux aspect bois.  Les toitures à un pan accolées au volume principal sont autorisées.

Balcons, terrasses, escaliers extérieurs, garde-corps :  Les balcons devront être traités en encorbellement, ou en appui sur des poteaux carrés d’aspect pierre ou bois de grosse section.  Les garde-corps doivent être d’aspect bois avec lames ou barreaux verticaux ajourées ou à palines modérément découpées. Il seront traités en lasure suivant la teinte dominante des constructions voisines Le garde-corps traditionnel en fer rond noir plein de 10 mm est autorisé.

Façades :

Généralités  Les façades devront être traitées de manière homogène. Elles ne devront pas être découpées en tranches horizontales ou verticales par une succession de bandes ou panneaux de nature différente. Il sera demandé deux matériaux par façade au maximum.  Les teintes des enduits de façade seront de nuances de rose-ocre ou « grilla », finition grattée. Il est recommandé d’utiliser des roses ocres foncés, type "grilla (enduits à la chaux frottés donnant un aspect rustique).

Sont autorisés :  Les maçonneries de pierres naturelles.  L’utilisation d’un enduit.  Les peintures.  Les abris bois d'une surface de plancher maximale de 8 m2 et d'une emprise au sol maximale de 15 m2

Sont autorisés sous condition :  Les bardages d’aspect bois excepté sur le niveau de la construction au contact du terrain.

Constructions d'aspect bois en tout ou partie - Les bardages seront à lames verticales - Les boiseries ne seront pas croisées dans les angles et en pleines façades, - L'aspect rondins est prohibé

Sont interdits :  Le blanc pur, le gris ciment, les couleurs vives, les pierres plaquées parsemées dans un mur enduit.  Les fresques extérieures.  L'habillage tout bois, tout panneau bois "décoratif" en placage, découpant en tranches verticales, ou en damier la façade, sans justifications techniques.  Les opacifiants non lasurés.  Les bardages non délignés en partie basse. Clôtures, murs de soutènement :

Généralité : Saint Martin de Belleville – Règlement du PLU Modification simplifiée n°5 du PLU – Approbation du 11.04.2016 74

 L'édification de clôtures est soumise à autorisation.  Les murs de soutènement devront faire l’objet d’une intégration dans le paysage.

Sont autorisées :  Les clôtures légères en grillage, ou en bois à lisses horizontales ou verticales, avec ou sans muret en sous-bassement (le muret ne devra pas dépasser 50 cm de hauteur). La hauteur totale de la clôture ne devra pas être supérieure à 1,20 m.

Sont interdits :  Les murs de soutènement en enrochement non maçonnés.  Les clôtures type béton.  Les poteaux béton.

ARTICLE AU 12 - STATIONNEMENT DES VEHICULES

Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être assuré en dehors des voies publiques, accessible en toute saison et présenter une pente maxi de 12% pour les accès non couverts. Chaque place de stationnement ne pourra être inférieure à 5.00 m. en longueur et 2.50 m. en largeur aménagée en parking de surface ou en garage.

Le calcul pour le nombre de places de stationnement s'applique à chaque tranche entamée.

Il sera exigé, en dehors des droits acquis, y compris pour les réhabilitations comportant création de surface de plancher ou changement de destination de plus de 10.00 m² de surface de plancher.

 Pour les constructions d’habitation :  En Résidence Principale : -1 place par tranche de 50 m² de surface de plancher avec un minimum d’1place/logement, en AUm, AUm1, AUm2 et AUh -1 place par tranche de 60 m² de surface de plancher avec un minimum d’1place/logement, en AUt  En Résidence Secondaire et pour la partie touristique des constructions autorisées en AUm, AUm1 et AUm2 : 1 place par tranche de 40 m² de surface de plancher avec un minimum d’1place/logement NB : L’appellation habitation principale comprend, entre autres, les logements destinés aux saisonniers et au personnel.

 Pour les Résidences de tourisme : 1 place par appartement pour les T1, T2 et T3 et 2 places par appartement à partir du T3 Cabine  Pour les hôtels : 1 place de stationnement pour 3 chambres.  Pour les restaurants : 1 place de stationnement par tranche de 10.00 m² de salle de restaurant.  Pour les commerces : 1 place de stationnement par tranche de 25.00 m² de surface de plancher.  Pour les bureaux : 1 place de stationnement par tranche de 20.00 m² de surface de plancher.  Pour l’artisanat : 1 place de stationnement par tranche de 50.00 m² de surface de plancher.  Pour les établissements d’intérêt collectif (salles de spectacles, piscines,…), le nombre de places sera calculé en fonction des caractéristiques propres à l’équipement.

Saint Martin de Belleville – Règlement du PLU Modification simplifiée n°5 du PLU – Approbation du 11.04.2016 75

En zone AUt, AUt1 et AUt2 :  Les stationnements seront réalisés en souterrain à 90%.  Les places de stationnement prévues dans les parkings couverts ne seront à aucun moment cloisonnées.

Les aires de stationnement pour les véhicules motorisés doivent être réalisés au sein de la zone AU.

ARTICLE AU 13 - ESPACES LIBRES ET PLANTATIONS

L’ensemble des surfaces au sol non occupées par les constructions, les cheminements et les aires de stationnement à l’air libre devra être aménagées en espace vert ou en continuité de l’espace public.  Les plantations existantes sont maintenues ou remplacées par des plantations équivalentes.  Les parkings en plein air doivent être plantés d'au moins un arbre d'essence locale pour quatre emplacements.  Les haies linéaires basées sur une seule essence sont interdites. Ambiance recherchée Ambiance à éviter

SECTION III - POSSIBILITES D'OCCUPATION MAXIMALE DU SOL

ARTICLE AU 14 - COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS

Sans objet.

Saint Martin de Belleville – Règlement du PLU Modification simplifiée n°5 du PLU – Approbation du 11.04.2016 76 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

5.2 ANNEXE 2 : DECISION DE LA MRAE APRES EXAMEN AU CAS PAR CAS

NOVEMBRE 18 116 Auvergne-Rhône-Alpes

Décision de la mission régionale d’autorité environnementale après examen au cas par cas relative à la déclaration d’utilité publique emportant mise en compatibilité du plan local d’urbanisme de la commune déléguée de Saint-Martin-de-Belleville (Savoie)

Décision n°2018-ARA-DUPP-00874

Décision du 21 juillet 2018 page 1 sur 4 Décision du 21 juillet 2018 après examen au cas par cas en application des articles R.104-28 et suivants du code de l’urbanisme

Le président de la mission régionale d’autorité environnementale Auvergne-Rhône-Alpes du conseil général de l’environnement et du développement durable,

Vu la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement, notamment son annexe II ; Vu le code de l’urbanisme, notamment ses articles L104-1 à L104-8 et R104-1 à R104-33 ; Vu le décret n° 2015-1229 du 2 octobre 2015 modifié relatif au Conseil général de l’environnement et du développement durable ; Vu l’arrêté du 12 mai 2016 portant approbation du règlement intérieur du conseil général de l’environnement et du développement durable ; Vu l’arrêté du 12 mai 2016 portant nomination des membres des missions régionales d’autorité environnementale du Conseil général de l’environnement et du développement durable (MRAe) ; Vu la décision du 2 mai 2018 de la mission régionale d’autorité environnementale Auvergne-Rhône-Alpes portant exercice de la délégation prévue à l’article 17 du décret n°2015-1229 du 2 octobre 2015 sus-cité ; Vu la demande enregistrée sous le n°2018-ARA-DUPP-00874, déposée par la Préfecture de Savoie le 22 mai 2018, relative à la mise en compatibilité du plan local d’urbanisme (PLU) de la commune déléguée de Saint-Martin-de-Belleville dans le cadre de la déclaration d’utilité publique (DUP) du projet de réalisation d’un centre bien-être et d’une salle des fêtes ; Vu l’avis de l’agence régionale de santé en date du 27 juin 2018 ; Vu la contribution de la direction départementale des territoires de Savoie en date du 18 juin 2018 ;

Considérant la nature du projet consistant en : • le déclassement environ 1,3 hectares de zone naturelle N et leur reclassement en zone à urbaniser AUe, dédiée aux « bâtiments d’intérêt public et leurs aménagements annexes et connexes » dans le cadre d’une déclaration d’utilité publique ; • la construction d’un centre bien être et d’une salle des fêtes d’une surface de plancher totale de 2 532 m², la réalisation d’un parking de 33 places et 3 places pour personnes à mobilité réduite, d’un cheminement piéton en lien avec le centre-bourg de Saint-Martin-de-Belleville, l’aménagement aux abords immédiats du centre d’aires d’agrément ou de jeux ;

Considérant que le projet est situé au sein de la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « massif du Perron et des Encombres ;

Considérant que le projet en position de surplomb de la vallée du Doron de Belleville et à proximité des sites inscrits de la « Chapelle de Notre Dame de la Vie et ses abords » et des « villages de Saint-Martin et Villarencel », est susceptible de présenter un impact paysager depuis l’autre rive, notamment depuis le hameau du Chatelard ;

Considérant qu’au regard de ces éléments, le projet est susceptible de générer un impact notable sur l’environnement ;

Mission régionale d’autorité environnementale Auvergne-Rhône-Alpes page 2 sur 4 Considérant qu’au regard des éléments fournis par la personne publique responsable, des éléments évoqués ci-avant et des connaissances disponibles à ce stade, le projet de mise en compatibilité du PLU de la commune déléguée de Saint-Martin-de-Belleville dans le cadre de la DUP du projet de centre bien être et d’une salle des fêtes justifie la réalisation d’une évaluation environnementale ;

DÉCIDE :

Article 1er Sur la base des informations fournies par la personne publique responsable, la mise en compatibilité du PLU de la commune déléguée de Saint-Martin des Belleville dans le cadre de la DUP du projet de centre bien être et d’une salle des fêtes, objet de la demande n°2018-ARA-DUPP-00874, est soumise à évaluation environnementale.

Article 2

La présente décision ne dispense pas des autorisations administratives et autres avis auxquels le projet de document d’urbanisme peut-être soumis par ailleurs.

Article 3 En application de l’article R104-33 du code de l’urbanisme, la présente décision sera mise en ligne et jointe au dossier d’enquête publique ou autre procédure de consultation du public.

Le président de la mission régionale d’autorité environnementale Auvergne-Rhône-Alpes,

Jean-Pierre NICOL

Mission régionale d’autorité environnementale Auvergne-Rhône-Alpes page 3 sur 4 Voies et délais de recours

La présente décision peut faire l’objet d’un recours gracieux formé dans un délai de deux mois à compter de sa notification ou de sa mise en ligne sur internet.

La décision soumettant à évaluation environnementale peut également faire l’objet d’un recours contentieux formé dans les mêmes conditions. Le recours contentieux doit être formé dans un délai de deux mois à compter de la notification ou de la publication de la décision, ou dans un délai de deux mois à compter du rejet du recours gracieux.

La décision dispensant d’évaluation environnementale ne constitue pas une décision faisant grief mais un acte préparatoire ; elle ne peut faire l’objet d’un recours contentieux. Comme tout acte préparatoire, elle est susceptible d'être contestée à l'occasion d'un recours dirigé contre la décision approuvant le projet.

Où adresser votre recours ?

• Recours gracieux

Monsieur le Président de la mission régionale d’autorité environnementale d’Auvergne-Rhône-Alpes DREAL Auvergne-Rhône-Alpes-siège de Clermont-Ferrand siège de Clermont-Ferrand 7 rue Léo Lagrange 63033 Clermont-Ferrand cedex 1

• Recours contentieux

Monsieur le Président du tribunal administratif de Clermont-Ferrand 6 cours Sablon CS 90129 63033 Clermont-Ferrand cedex 1

Mission régionale d’autorité environnementale Auvergne-Rhône-Alpes page 4 sur 4 REALISATION D’UN CENTRE DE BIEN-ETRE ET D’UNE SALLE DES FETES AU CHEF-LIEU DE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE, COMMUNE DE LES BELLEVILLE

5.3 ANNEXE 3 : NOTE EAUX PLUVIALES

NOVEMBRE 18 121 Les Belleville Projet Aqualudique – Note Eaux Pluviales

SOMMAIRE

1. OBJET DE LA DEMANDE ...... 2

2. CONTEXTE LOI SUR L’EAU ...... 2

3. MILIEU RECEPTEUR ...... 3

4. REJETS ACTUELS ...... 5

5. ECRETEMENT DES REJETS DU PROJET ...... 6

6. CONCLUSION ...... 9

Historique des versions : Version Date Rédaction Contrôle Modification Ind. A 23/10/2018 OFA JRO Version initiale

PROFILS ETUDES CHAMBERY 17 rue des Diables Bleus 73000 CHAMBERY - Tél. 04 79 26 59 29 - fax 04 79 26 59 30 Sarl au Capital de 550 000€, siège social 129 avenue de Genève 74000 ANNECY - Tél. 04 50 67 93 33 - Fax 04 50 67 93 41 - APE 7112 B - RCS ANNECY B 384 402 657 - N° TVA INTRACOMMUNAUTAIRE FR 09 384 402 657 Les Belleville Projet Aqualudique – Note Eaux Pluviales

1. OBJET DE LA DEMANDE

Dans le cadre d’un projet de centre de bien-être et d’une salle des fêtes au chef-lieu de Saint Martin de Belleville, de la réalisation du dossier de DUP emporte Mise En Compatibilité du PLU. La commune des Belleville sollicite Profils Etudes suite à un retour du service eau et environnement (DDT73) afin de fournir des éléments complémentaires sur le volet de la gestion des eaux pluviales du futur bâtiments, cours et parkings.

2. CONTEXTE LOI SUR L’EAU

Le Code de l’Environnement (art. L.211-1 et suivant du Code de l’Environnement) fixe le principe d’une gestion équilibrée de la ressource en eau, visant notamment à lutter contre les inondations. Tout projet d’aménagement dont le rejet des eaux pluviales est prévu dans le milieu naturel est soumis au dépôt d’un dossier au titre de la rubrique 2.1.5.0. de l’article R 214-1 du Code de l’Environnement qui définit les seuils d’autorisation (A) ou de déclaration (D).

Cependant, la DREAL et les DDTs Rhône Alpes précisent dans leur « Guide Document d’incidence - Eaux Pluviales » : Le rejet d’eaux pluviales dans un réseau existant est soumis à l’accord préalable du gestionnaire de ce réseau (en général la commune ou une intercommunalité). Ce rejet est dispensé de procédure loi sur l’eau dans la mesure où le bassin versant concerné a été pris en compte dans l’analyse de l’incidence du réseau existant, et en particulier l’incidence à son point de rejet. Dans les autres cas, le maître d’ouvrage du réseau doit déposer une demande de modification de l’autorisation initiale (ou de ‘régularisation’), en indiquant le nouveau bassin versant collecté et les incidences au point de rejet.

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3. MILIEU RECEPTEUR

Les eaux pluviales de Saint Martin sont toutes dirigées vers le Doron des Belleville en fond de vallée. On remarquera que les eaux générées sur la zone de projet transiteront par un ruisseau mineur aujourd’hui non cadastré.

Non cadastré. Cours d’eau par défaut en attente d’expertise

Zone de projet

Fig. 3-a : Extrait de carte d’identification des cours d’eau (source : DDT73)

➔ Aspect quantitatif : Il n’existe aujourd’hui aucune station hydrométrique sur le Doron des Belleville. La station la plus proche se situe sur le Doron de au niveau de Moûtiers (en aval). On peut alors estimer les débits du Doron des Belleville en extrapolant sur le débit spécifique (L/s/km²) du Doron de Bozel.

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Fig. 3-b : Données sur le Doron de Bozel à Moûtiers (source : Banque Hydro)

Le Doron des Belleville a un bassin versant calculé au niveau de la jonction avec le ruisseau de la Loy égal à 97 km². On estime alors que son débit moyen peut varier de 1,17 m³/s (étiage de janvier) à 7,25 m³/s (fonte des neiges de juin).

➔ Aspect qualitatif :

Dans le cadre du réseau de surveillance du bassin Rhône Méditerranée Corse, la station la plus proche se situe sur le Doron des Belleville, juste en amont de Villaranger.

Fig. 3-c : Données de qualité de l’eau du Doron des Belleville (source : sierm.eaurmc.fr)

On remarque que jusqu’en 2012, la qualité de l’eau était moyenne à médiocre, avec pour paramètre déclassant le phosphore total et/ou les phosphates. Depuis 2013 l’état est passé à « Bon ». D’un point de vue écologique (présence d’invertébrés) la qualité est plutôt moyenne. Ce paramètre ne reflète cependant pas uniquement la qualité de l’eau mais aussi la capacité d’accueil du milieu et les conditions de vie générales (températures, etc.).

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4. REJETS ACTUELS La collecte actuelle des eaux pluviales est schématisée ci-dessous :

Ruisseau de la Loy

Ruisseau vers Doron des Belleville

Fig. 4-a : Extrait des réseau EU – EP et détermination des bassins versants (source : commune) Il ‘n’existe aujourd’hui pas de donnée précise sur le les raccordements et les volumes pluviaux transitant dans le bassin versant de la zone de projet. On note cependant que le bassin versant est de petite taille (moins de 7 ha) et que les eaux sont rapidement dirigées vers l’exutoire le plus proche, en évitant de traverser les zones urbanisées. En outre, l’application du Schéma Directeur des Eaux Pluviales et de son Zonage de 2016 permettra de ne pas aggraver les écoulements naturels (voir partie suivante).

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5. ECRETEMENT DES REJETS DU PROJET Afin d’encadrer l’impact du futur aménagement, nous nous baserons sur les prescriptions du schéma directeur des eaux pluviales réalisé en 2015 et son zonage réglementaire mis à l’enquête publique et approuvé le 21/12/2015. En 2010, la loi Grenelle 2 a rendu obligatoire pour les communes et collectivités de mettre en œuvre ce type de document réglementaire annexé au PLU et soumis à enquête publique. Le déploiement de ce schéma directeur à l’échelle communale est un outil efficace afin de mieux maîtriser les eaux pluviales et les dommages qu’elles peuvent causer. Le zonage retenu consiste à limiter les débits rejetés par les futurs aménagements par application d’un débit de fuite en sortie de parcelle avant rejet aux collecteurs EP. Le respect d’un tel débit nécessite en parallèle la mise en place d’un ouvrage de rétention au niveau de la parcelle à aménager. Le débit de fuite est déterminé en fonction du débit de pointe décennal « naturel » sans aménagement. Pour faciliter leur mise en œuvre et application, 2 consignes de débit de fuite ont été retenues sur les Belleville : ◼ 10 L/s/ha sur les bassins versants secteur Nord et Centre ◼ 20 L/s/ha sur les bassins versants secteur Sud ➔ Le respect des valeurs consignes de débit de fuite par les futurs aménageurs aura pour effet de ne pas augmenter les débits actuels de ruissellement. La zone de projet se situe dans une zone de consigne à 10 L/s/ha, (voir ci-dessous) :

Zone de projet

Fig. 5-a : Extrait du plan de zonage des eaux pluviales

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MODALITE DE RACCORDEMENT PLUVIAL : La collecte des eaux pluviales ne présentant pas de dysfonctionnement en l’état actuel, l’application d’un débit de fuite auprès des futurs aménageurs permettra d’assurer la pérennité de la gestion actuelle des eaux pluviales. Le respect d’un débit de fuite se traduit par la mise en place : ◼ D’un dispositif d’ajutage afin de réguler le débit de rejet aux réseaux pluviaux ; ◼ D’un ouvrage de rétention quel qu’il soit (fossé, noue, cuve, toiture végétalisée, chaussée réservoir, etc.) afin de stocker et restituer progressivement la charge hydraulique à l’exutoire / réseau de collecte.

➔ EXEMPLE DE LA CUVE DE RETENTION Le principe proposé au schéma directeur pour la gestion des eaux pluviales à la parcelle est la cuve de rétention à débit régulé. Le principe de fonctionnement est le suivant : ◼ L’ensemble des eaux pluviales de la parcelle sont collectées dans un ouvrage dont le volume est fonction de la surface imperméabilisée, ◼ L’ouvrage dispose d’un orifice de sortie qui assure un écoulement des eaux de pluie au débit maximum fixé, ◼ Ces eaux de pluie sont dirigées soit vers l’exutoire.

Une coupe de type d’un tel dispositif est présentée ci-après : (exemple pour une cuve enterrée)

➔ DIMENSIONNEMENT DU VOLUME DE STOCKAGE ET DE L’ORIFICE CALIBRE Afin d’adapter le volume de l’ouvrage de rétention à chaque futur projet d’aménagement, une fiche méthodologique a été mise au point dans le cadre du schéma directeur des eaux pluviales. Son utilisation est réalisée ci-après :

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La surface imperméabilisée calculée cumule le parking, la route la cour logistique et la toiture de l’équipement. Un total de 3850 m² est comptabilisé. Par sécurité, le coefficient de ruissellement le plus fort est affecté à l’ensemble des surfaces. La pluie de dimensionnement retenue est la pluie décennale.

Commune du Saint Martin de Belleville Feuille de calcul pour le dimensionnement de la cuve de rétention des eaux pluviales

Cette feuille de calcul est destinée à chaque résidant de la commune de Saint Martin de Belleville qui lors de travaux neufs ou de réhabilitation devra mettre en place un système de gestion des eaux pluviales sur sa parcelle. Les cases à remplir sont grisées

Caractéristiques des surfaces du projet

Coefficient de Surface Rétention unitaire ruissellement (m²) (L/m²) associé Emprise au sol construite 3850 0.95 27 Terrasse, allée, parking ou route en bitume, macadam, béton, 0 0.9 25 ciment, carrelage, pierres jointes etc. Allée ou route gravillonnée 0 0.6 17

Débit de fuite associé (L/s/ha) 10

Calcul du volume de la cuve de rétention et du débit de fuite

Volume de la cuve (m3) 104.00

Débit de fuite (L/s) 3.9

Note : Ce volume ne tient pas compte d'un volume réutilisable souhaité par le résident, il s'agit du volume minimum à prévoir.

Le résident doit donc prévoir l'installation d'une cuve d'un volume de 104 m³ avec un débit de fuite régulé de 3.9 L/s

Méthode de calcul du diamètre du tube de sortie si vidange gravitaire sans régulation (calcul sommaire ne garantissant pas le débit de fuite lors de la mise en charge)

Hauteur de la cuve choisie (m) 5

Ø de réduction section tuyau de 22 fuite (mm)

Il est recommandé de se tourner vers un constructeur qui fournira l'équipement nécessaire permettant de garantir le débit de fuite fixé.

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6. CONCLUSION

Les incidences du projet sur les eaux pluviales peuvent donc être maitrisées au maximum à travers les aspects suivants : ◼ Les écoulements seront maîtrisés et les sur-débits par rapport à la situation naturelle seront neutralisés par le dispositif de rétention/restitution (fossé, noue, cuve, toiture végétalisée, chaussée réservoir, etc.) compatible avec le PC ; ◼ Cette technique est particulièrement adaptée aux zones à risque de glissement de terrain (même faible) puisqu’aucune infiltration n’est réalisée et que les faibles débits rejetés limitent l’érosion ; ◼ En outre, le système devra impérativement inclure des dispositifs de piégeage des macrodéchets et regards de décantation adaptés à une pollution légère attendue : parking de véhicules légers et accueil de public. Le piégeage des déchets en amont préviendra également des éventuels dysfonctionnements sur l’ouvrage de régulation.

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