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FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 10 sept – 31 déc 2018 REVUE DE PRESSE Naomi Kawase / Isaki Lacuesta Service presse : Christine Delterme – [email protected] Lucie Beraha – [email protected] Assistées de Violette Kamal – [email protected] 01 53 45 17 13 RADIO Mercredi 21 novembre 2018 : France Inter / L’heure bleue / Laure Adler – de 20h à 21h Invitée : Naomi Kawase à https://www.franceinter.fr/emissions/l-heure-bleue/l-heure-bleue-21-novembre-2018 Lundi 26 novembre 2018 : France Culture / La Grande Table / Olivia Gesbert – de 12h à 12h30 Invitée : Naomi Kawase à https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/le-jardin-secret-de-naomi- kawase TÉLÉVISION Samedi 1er décembre 2018 : Parismatch.com / Auto-confidences / Yannick Vely Invité : Naomi Kawase à https://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Naomi-Kawase-le-cinema-est-ma-seconde-vie- 1591939 PRESSE Anousparis.fr – 22 août 2018 Code Couleur – Septembre / Décembre 2018 Les Inrockuptibles Supplément – 5 septembre 2018 Madame Figaro – 14 septembre 2018 Cote For Paris Visitors – Automne 2018 Vanityfair.fr – 26 octobre 2018 Lanouvellerepublique.fr – 6 novembre 2018 Madame Figaro – 16 et 17 novembre 2018 Mediapart.fr – 18 novembre 2018 Le Jouenal du Dimanche – 25 novembre 2018 Manga-news.com – 17 novembre 2018 La CroiX – 28 novembre 2018 Le Figaro - 28 novembre 2018 Grazia – 30 novembre 2018 Nova.fr – 4 décembre 2018 Grazia.fr – 8 décembre 2018 Libération – 18 décembre 2018 Konbini.com – 30 juillet 2018 ! Romain Salomon (https://www.anousparis.fr/author/romain-salomon/) il y a 1 jour Accueil (https://www.anousparis.fr/) » A.Ecouter (https://www.anousparis.fr/a-ecouter/) » Le Festival d’Automne, un festival pluridisciplinaire Anousparis.fr – mercredi 22 août 2018 Le Festival d’Automne, un festival pluridisciplinaire Depuis 1972, le Festival d’Automne (https://www.festival-automne.com/) rayonne sur Paris et en fait un événement incontournable. De septembre à décembre, ce sont 50 manifestations pluridisciplinaires (théâtre, musique, danse, arts plastiques et cinéma) d’artistes internationaux, dans 45 lieux partenaires : Centre Pompidou, Odéon, Théâtre de Gennevilliers, La Villette… A Nous Paris vous présente l’essentiel et se hâte de parcourir la capitale aux couleurs de l’automne. Festival d’Automne – Arts Plastiques & Performance Festival d’Automne – Cinéma © Naomi Kawase / Isaki Lacuesta /CCCB C’estTomás au Saraceno, Centre SingapourPompidou © Studio(https://www.anousparis.fr/lieu/centre-pompidou/) Tomás Saraceno, 2015 que le programme cinématographique du Festival d’Automne prend place. Cette année, la cinéaste japonaise Naomi Kawase et l’espagnol Isaki Lacuesta sont mis en correspondance par une Le Festival d’Automne consacre une partie de sa programmation aux arts plastiques et à la rétrospective propre et des installations créées par eux-mêmes pour l’occasion. D’un côté performance dans trois lieux partenaires : les Beaux-Arts de Paris Naomi(https://www.beauxartsparis.fr/fr/) Kawase, récompensée dans de, le nombreux Palais de Tokyofestivals (https://www.anousparis.fr/lieu/palais- réalise plusieurs registres : fictions, filmsde-tokyo/) expérimentauxet le CentQuatre et documentaires (https://www.anousparis.fr/lieu/centquatre-paris/) autobiographiques. Connue en France .en Exposée 1997 avec à la son filmdernière Suzaku Biennale récompensé de Lyon Caméra (http://www.biennaledelyon.com/mondes-flottants/les- d’or au Festival de Cannes, elle ne cesse de parler du lien entreartistes/nairy-baghramian.html) l’homme et la nature. De l’autre, Nairy Isaki Baghramian Lacuesta, (https://www.festival- entre fiction et documentaire et parfois lesautomne.com/edition-2018/nairy-baghramian) deux au sein d’un même film, dresse régulièrement présente le Maintainers portrait de, unecréateurs. nouvelle Il réalisesérie qui notammentquestionne Cravan la sculpture vs. Cravan traditionnelle sur le poète et explore et boxeur l’héritage Arthur de Cravan l’histoire, La de légende l’art. Dans du temps la série sur le chanteurdes cartes de blanches flamenco données Camarón à deun artistela Isla etpar Los le Palais pasos de dobles Tokyo, sur c’est l’artiste au tour contemporain deTomás Miquel BarcelóSaraceno. (https://www.festival-automne.com/edition-2018/tomas-saraceno-arachno- concerts)avec On air d’investir l’ensemble des espaces d’expositions. Entre art, science et Programme Cinéma (https://www.festival-automne.com/edition-2018/naomi-kawasebrisaki- architecture il propose d’explorer l’univers. Pour le Festival d’Automne, trois soirées arachno- lacuesta-cineastes-en-correspondance)concerts font dialoguer araignées et musiciens. Wali Raad (https://www.festival- automne.com/edition-2018/walid-raad-les-louvres-andor-kicking-the-dead)participe à nouveau au festival avec Les Louvres and/or Kicking the Dead. L’artiste incarne le médiateur et guide les visiteurs à travers son exposition. Entre fiction et réalité, il raconte son parcours de la FestivalBelgique auLouvre d’Automne Abu Dhabi (https://www.louvre.fr/louvre-abu-dhabi) – Deux portraitsen passant par: Anne New York (https://www.anousparis.fr/a-illeurs/6-bonnes-adresses-voyage-new-york/). TeresaProgramme Arts dePlastiques Keersmaeker (https://www.festival-automne.com/edition-2018?filter- et Claude Vivier discipline=7&filter-month=&filter-portrait=) Programme Arts Plastiques & Performance (https://www.festival-automne.com/edition-2018? filter-discipline=3&filter-month=&filter-portrait=) Festival d’Automne – Cinéma © Naomi Kawase / Isaki Lacuesta /CCCB C’est au Centre Pompidou (https://www.anousparis.fr/lieu/centre-pompidou/)que le programme cinématographique du Festival d’Automne prend place. Cette année, la cinéaste japonaise Naomi Kawase et l’espagnol Isaki Lacuesta sont mis en correspondance par une rétrospective propre et des installations créées par eux-mêmes pour l’occasion. D’un côté Naomi Kawase, récompensée dans de nombreux festivals réalise plusieurs registres : fictions, films expérimentaux et documentaires autobiographiques. Connue en France en 1997 avec son film Suzaku récompensé Caméra d’or au Festival de Cannes, elle ne cesse de parler du lien entre l’homme et la nature. De l’autre Isaki Lacuesta, entre fiction et documentaire et parfois les deux au sein d’un même film, dresse régulièrement le portrait de créateurs. Il réalise notamment Cravan vs. Cravan sur le poète et boxeur Arthur Cravan, La légende du temps sur le chanteur de flamenco Camarón de la Isla et Los pasos dobles sur l’artiste contemporain Miquel Barceló. Programme Cinéma (https://www.festival-automne.com/edition-2018/naomi-kawasebrisaki- lacuesta-cineastes-en-correspondance) Festival d’Automne – Deux portraits : Anne Teresa de Keersmaeker et Claude Vivier Code Couleur – Septembre / Décembre 2018 Code Couleur – Septembre / Décembre 2018 Code Couleur – Septembre / Décembre 2018 Code Couleur – Septembre / Décembre 2018 Les Inrockuptibles Supplément – 5 septembre 2018 Focus Japon Cinéma Focus Japon Cinéma Isaki Lacuesta et Naomi Kawase Naomi Kawase a su tisser tout au long de sa filmographie, entre documentaires et fictions, courts et longs métrages, une œuvre fragile, souvent à fleur de peau, intime entretiens avec ses proches. Quatre ans partagé entre un vieil homme, Shigeki, plus tard, Naomi Kawase convoque la et son aide-soignante, Machiko. Seuls, fiction pour poursuivre l’exploration les deux êtres s’enfoncent le temps de ses origines et réalise à Nara, sa d’une promenade dans une nature ville natale, son premier long métrage, foisonnante qui les enveloppe tel un Suzaku, une chronique familiale liquide amniotique. Petit à petit, ils déchirante sur la perte et le temps qui reprennent goût à la vie jusqu’à passe. Ce qui s’entrapercevait dans l’apparition, dans l’épilogue, d’un Embracing éclate ici au grand jour : un carton en lettres blanches sur fond noir cinéma fragile et délicat irrigué d’une sur lequel est inscrit : “Mo Agari” (que fine nostalgie proustienne absolument l’on peut traduire par “fin du deuil”). bouleversante, pudique comme du La filmographie de Naomi Kawase Yasujiro Ozu ou du Mikio Naruse. s’ouvre au monde et fait escale en Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, Thaïlande avec Nanayo (2008), porté Sukazu remporte la Caméra d’or par le comédien français Grégoire au Festival de Cannes de 1997. A Colin, en Espagne avec le documentaire 27 ans, Kawase s’impose comme l’une Sinergias en 2009 et en Corée du Sud des grandes révélations du cinéma aux côtés d’Hong Sang-soo dans le film CCCB japonais de la fin du XXe siècle. En à sketches Eo-ddeon bang-moon. Après 2002, l’ensemble de sa jeune mais déjà un nouveau long métrage en 2011, conséquente œuvre est projetée au Jeu Hanezu, l’esprit des montagnes, triangle de Paume, à Paris. amoureux inspiré de poèmes japonais, Après un retour aux documentaires, la cinéaste revient avec Still the Water DAME NATURE Kawase réalise Shara (2003), (2014), éloge de la nature sur fond assurément son chef-d’œuvre. Tourné d’éveil de la sexualité d’un couple Fictionnel et documentaire, le cinéma sensuel et spirituel de Naomi Kawase de nouveau à Nara, le film met d’adolescents. Si le cinéma de Kawase encore en images une histoire de n’a plus la grâce formelle des premiers est à l’honneur au Centre Pompidou dans une rétrospective famille, de disparition et de deuil. Mais films, il gagne cependant en intensité, et une installation personnelle pensée pour le Festival d’Automne. contrairement à son premier film où à l’image de la lente agonie de la mère la caméra restait figée, le cadre devient accompagnée en chanson jusqu’à sa APPROCHER LA FICTION avec peau, intime, qui révèle la beauté autobiographiques, proches ici flottant et capte tout en travelling, mort. Même constat pour Les Délices un regard de documentariste. C’est élégiaque de la nature et une certaine du journal filmé à la Jonas Mekas les corps, les regards et des fragments de Tokyo (2015) puis Vers la lumière peut-être le principe qui illustrerait réalité sociale du Japon (la dépression ou Alain Cavalier. La jeune cinéaste du réel : un chat endormi, la brise qui (2017), deux œuvres imparfaites.