FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 10 sept – 31 déc 2018

REVUE DE PRESSE / Isaki Lacuesta

Service presse : Christine Delterme – [email protected] Lucie Beraha – [email protected] Assistées de Violette Kamal – [email protected] 01 53 45 17 13 RADIO

Mercredi 21 novembre 2018 : France Inter / L’heure bleue / Laure Adler – de 20h à 21h Invitée : Naomi Kawase à https://www.franceinter.fr/emissions/l-heure-bleue/l-heure-bleue-21-novembre-2018

Lundi 26 novembre 2018 : France Culture / La Grande Table / Olivia Gesbert – de 12h à 12h30 Invitée : Naomi Kawase à https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/le-jardin-secret-de-naomi- kawase

TÉLÉVISION

Samedi 1er décembre 2018 : Parismatch.com / Auto-confidences / Yannick Vely Invité : Naomi Kawase à https://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Naomi-Kawase-le-cinema-est-ma-seconde-vie- 1591939 PRESSE

Anousparis.fr – 22 août 2018

Code Couleur – Septembre / Décembre 2018

Les Inrockuptibles Supplément – 5 septembre 2018

Madame Figaro – 14 septembre 2018

Cote For Paris Visitors – Automne 2018

Vanityfair.fr – 26 octobre 2018

Lanouvellerepublique.fr – 6 novembre 2018

Madame Figaro – 16 et 17 novembre 2018

Mediapart.fr – 18 novembre 2018

Le Jouenal du Dimanche – 25 novembre 2018

Manga-news.com – 17 novembre 2018

La Croix – 28 novembre 2018

Le Figaro - 28 novembre 2018

Grazia – 30 novembre 2018

Nova.fr – 4 décembre 2018

Grazia.fr – 8 décembre 2018

Libération – 18 décembre 2018 Konbini.com – 30 juillet 2018

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Romain Salomon (https://www.anousparis.fr/author/romain-salomon/) il y a 1 jour

Accueil (https://www.anousparis.fr/) » A.Ecouter (https://www.anousparis.fr/a-ecouter/) » Le Festival d’Automne, un festival pluridisciplinaire Anousparis.fr – mercredi 22 août 2018

Le Festival d’Automne, un festival pluridisciplinaire

Depuis 1972, le Festival d’Automne (https://www.festival-automne.com/) rayonne sur Paris et en fait un événement incontournable. De septembre à décembre, ce sont 50 manifestations pluridisciplinaires (théâtre, musique, danse, arts plastiques et cinéma) d’artistes internationaux, dans 45 lieux partenaires : Centre Pompidou, Odéon, Théâtre de Gennevilliers, La Villette… A Nous Paris vous présente l’essentiel et se hâte de parcourir la capitale aux couleurs de l’automne.

Festival d’Automne – Arts Plastiques & Performance

Festival d’Automne – Cinéma

© Naomi Kawase / Isaki Lacuesta /CCCB

C’estTomás au Saraceno, Centre SingapourPompidou © Studio(https://www.anousparis.fr/lieu/centre-pompidou/) Tomás Saraceno, 2015 que le programme cinématographique du Festival d’Automne prend place. Cette année, la cinéaste japonaise Naomi Kawase et l’espagnol Isaki Lacuesta sont mis en correspondance par une Le Festival d’Automne consacre une partie de sa programmation aux arts plastiques et à la rétrospective propre et des installations créées par eux-mêmes pour l’occasion. D’un côté performance dans trois lieux partenaires : les Beaux-Arts de Paris Naomi(https://www.beauxartsparis.fr/fr/) Kawase, récompensée dans de, le nombreux Palais de Tokyofestivals (https://www.anousparis.fr/lieu/palais- réalise plusieurs registres : fictions, filmsde-tokyo/) expérimentauxet le CentQuatre et documentaires (https://www.anousparis.fr/lieu/centquatre-paris/) autobiographiques. Connue en France .en Exposée 1997 avec à la son filmdernière Suzaku Biennale récompensé de Lyon Caméra (http://www.biennaledelyon.com/mondes-flottants/les- d’or au Festival de Cannes, elle ne cesse de parler du lien entreartistes/nairy-baghramian.html) l’homme et la nature. De l’autre, Nairy Isaki Baghramian Lacuesta, (https://www.festival- entre fiction et documentaire et parfois lesautomne.com/edition-2018/nairy-baghramian) deux au sein d’un même film, dresse régulièrement présente le Maintainers portrait de, unecréateurs. nouvelle Il réalisesérie qui notammentquestionne Cravan la sculpture vs. Cravan traditionnelle sur le poète et explore et boxeur l’héritage Arthur de Cravan l’histoire, La de légende l’art. Dans du temps la série sur le chanteurdes cartes de blanches flamenco données Camarón à deun artistela Isla etpar Los le Palais pasos de dobles Tokyo, sur c’est l’artiste au tour contemporain deTomás Miquel BarcelóSaraceno. (https://www.festival-automne.com/edition-2018/tomas-saraceno-arachno- concerts)avec On air d’investir l’ensemble des espaces d’expositions. Entre art, science et Programme Cinéma (https://www.festival-automne.com/edition-2018/naomi-kawasebrisaki- architecture il propose d’explorer l’univers. Pour le Festival d’Automne, trois soirées arachno- lacuesta-cineastes-en-correspondance)concerts font dialoguer araignées et musiciens. Wali Raad (https://www.festival- automne.com/edition-2018/walid-raad-les-louvres-andor-kicking-the-dead)participe à nouveau au festival avec Les Louvres and/or Kicking the Dead. L’artiste incarne le médiateur et guide les visiteurs à travers son exposition. Entre fiction et réalité, il raconte son parcours de la FestivalBelgique auLouvre d’Automne Abu Dhabi (https://www.louvre.fr/louvre-abu-dhabi) – Deux portraitsen passant par: Anne New York (https://www.anousparis.fr/a-illeurs/6-bonnes-adresses-voyage-new-york/). TeresaProgramme Arts dePlastiques Keersmaeker (https://www.festival-automne.com/edition-2018?filter- et Claude Vivier discipline=7&filter-month=&filter-portrait=) Programme Arts Plastiques & Performance (https://www.festival-automne.com/edition-2018? filter-discipline=3&filter-month=&filter-portrait=)

Festival d’Automne – Cinéma

© Naomi Kawase / Isaki Lacuesta /CCCB

C’est au Centre Pompidou (https://www.anousparis.fr/lieu/centre-pompidou/)que le programme cinématographique du Festival d’Automne prend place. Cette année, la cinéaste japonaise Naomi Kawase et l’espagnol Isaki Lacuesta sont mis en correspondance par une rétrospective propre et des installations créées par eux-mêmes pour l’occasion. D’un côté Naomi Kawase, récompensée dans de nombreux festivals réalise plusieurs registres : fictions, films expérimentaux et documentaires autobiographiques. Connue en France en 1997 avec son film Suzaku récompensé Caméra d’or au Festival de Cannes, elle ne cesse de parler du lien entre l’homme et la nature. De l’autre Isaki Lacuesta, entre fiction et documentaire et parfois les deux au sein d’un même film, dresse régulièrement le portrait de créateurs. Il réalise notamment Cravan vs. Cravan sur le poète et boxeur Arthur Cravan, La légende du temps sur le chanteur de flamenco Camarón de la Isla et Los pasos dobles sur l’artiste contemporain Miquel Barceló.

Programme Cinéma (https://www.festival-automne.com/edition-2018/naomi-kawasebrisaki- lacuesta-cineastes-en-correspondance)

Festival d’Automne – Deux portraits : Anne Teresa de Keersmaeker et Claude Vivier Code Couleur – Septembre / Décembre 2018

Code Couleur – Septembre / Décembre 2018

Code Couleur – Septembre / Décembre 2018

Code Couleur – Septembre / Décembre 2018

Les Inrockuptibles Supplément – 5 septembre 2018

Focus Japon Cinéma Focus Japon Cinéma

Isaki Lacuesta et Naomi Kawase

Naomi Kawase a su tisser tout au long de sa filmographie, entre documentaires et fictions, courts et longs métrages, une œuvre fragile, souvent à fleur de peau, intime

entretiens avec ses proches. Quatre ans partagé entre un vieil homme, Shigeki, plus tard, Naomi Kawase convoque la et son aide-soignante, Machiko. Seuls, fiction pour poursuivre l’exploration les deux êtres s’enfoncent le temps de ses origines et réalise à Nara, sa d’une promenade dans une nature ville natale, son premier long métrage, foisonnante qui les enveloppe tel un Suzaku, une chronique familiale liquide amniotique. Petit à petit, ils déchirante sur la perte et le temps qui reprennent goût à la vie jusqu’à passe. Ce qui s’entrapercevait dans l’apparition, dans l’épilogue, d’un Embracing éclate ici au grand jour : un carton en lettres blanches sur fond noir cinéma fragile et délicat irrigué d’une sur lequel est inscrit : “Mo Agari” (que fine nostalgie proustienne absolument l’on peut traduire par “fin du deuil”). bouleversante, pudique comme du La filmographie de Naomi Kawase Yasujiro Ozu ou du Mikio Naruse. s’ouvre au monde et fait escale en Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, Thaïlande avec Nanayo (2008), porté Sukazu remporte la Caméra d’or par le comédien français Grégoire au Festival de Cannes de 1997. A Colin, en Espagne avec le documentaire 27 ans, Kawase s’impose comme l’une Sinergias en 2009 et en Corée du Sud des grandes révélations du cinéma aux côtés d’Hong Sang-soo dans le film CCCB japonais de la fin du XXe siècle. En à sketches Eo-ddeon bang-moon. Après 2002, l’ensemble de sa jeune mais déjà un nouveau long métrage en 2011, conséquente œuvre est projetée au Jeu Hanezu, l’esprit des montagnes, triangle de Paume, à Paris. amoureux inspiré de poèmes japonais, Après un retour aux documentaires, la cinéaste revient avec DAME NATURE Kawase réalise Shara (2003), (2014), éloge de la nature sur fond assurément son chef-d’œuvre. Tourné d’éveil de la sexualité d’un couple Fictionnel et documentaire, le cinéma sensuel et spirituel de Naomi Kawase de nouveau à Nara, le film met d’adolescents. Si le cinéma de Kawase encore en images une histoire de n’a plus la grâce formelle des premiers est à l’honneur au Centre Pompidou dans une rétrospective famille, de disparition et de deuil. Mais films, il gagne cependant en intensité, et une installation personnelle pensée pour le Festival d’Automne. contrairement à son premier film où à l’image de la lente agonie de la mère la caméra restait figée, le cadre devient accompagnée en chanson jusqu’à sa APPROCHER LA FICTION avec peau, intime, qui révèle la beauté autobiographiques, proches ici flottant et capte tout en travelling, mort. Même constat pour Les Délices un regard de documentariste. C’est élégiaque de la nature et une certaine du journal filmé à la Jonas Mekas les corps, les regards et des fragments de Tokyo (2015) puis Vers la lumière peut-être le principe qui illustrerait réalité sociale du Japon (la dépression ou Alain Cavalier. La jeune cinéaste du réel : un chat endormi, la brise qui (2017), deux œuvres imparfaites. Et le mieux le cinéma de Naomi Kawase. économique, l’aliénation de l’individu alterne entre la pellicule en 8 mm, caresse les cheveux, le bruissement des pourtant, la prêtresse Kawase parvient Un espace filmique où la fiction et la et la remise en cause de la structure 16 mm ou 35 mm et le format vidéo, feuilles, une balade à vélo. La mise en toujours, le temps d’une scène et avec non-fiction seraient confondues et familiale traditionnelle). et joue sur les imperfections et scène relativement classique de Kawase très peu – un simple rayon de soleil qui renfermerait en son cœur toute Abandonnée par ses parents après anomalies de l’image (rayures de la prend des tournures d’expérience glissant sur l’objectif de la caméra – l’intimité de la cinéaste : ses obsessions, sa naissance, Naomi Kawase restera pellicule, surexposition, flous). sensorielle, somnambulique, habitée par à nous envoûter. Ludovic Béot son histoire, son passé déchiré, son profondément meurtrie par cette En 1992, dans Embracing, l’un de la grâce. Sélectionné en compétition identité. Grande figure du renouveau absence, comme coupée de son ses travaux les plus remarqués, elle ofcielle à Cannes, mais injustement Naomi Kawase/Isaki Lacuesta, Cinéastes en correspondance. Rétrospectives du cinéma japonais au début des identité. Une blessure à jamais ouverte décide, à l’âge de 23 ans, de recoller oublié au palmarès, Shara assoit et installations Du 23 novembre au années 2000, aux côtés d’Hirokazu qui prendra d’ailleurs une place les morceaux d’une enfance brisée. pourtant un peu plus la reconnaissance 6 janvier au Centre Pompidou, Paris IVe, Kore-eda ou de Nobuhiro Suwa, particulièrement importante dans son Elle mène l’enquête et se lance à internationale de Kawase. Quelques tél. 01 44 78 12 33, www.centrepompidou.fr Naomi Kawase a su tisser tout au long œuvre à venir. A la fin des années 1980, la recherche de son père. Libre et années plus tard, en 2007, comme une Manifestation présentée dans le cadre de sa filmographie, entre documentaires diplômée de l’Ecole de photographie poétique, ce film de chambre se revanche, La Forêt de Mogari reçoit de Japonismes 2018 et fictions, courts et longs métrages, d’Osaka, Naomi Kawase réalise construit entre des images de natures le Grand Prix du jury cannois. Le deuil Festival d’Automne à Paris Tél. 01 53 45 17 17, une œuvre fragile, souvent à fleur de plusieurs petits documentaires mortes filmées en Super 8 et des est encore omniprésent. C’est celui www.festival-automne.com

Les Inrockuptibles Festival d’Automne à Paris XXVI XXVII Focus Japon Cinéma Focus Japon Cinéma

Isaki Lacuesta et Naomi Kawase

Naomi Kawase a su tisser tout au long de sa filmographie, entre documentaires et fictions, courts et longs métrages, une œuvre fragile, souvent à fleur de peau, intime

entretiens avec ses proches. Quatre ans partagé entre un vieil homme, Shigeki, plus tard, Naomi Kawase convoque la et son aide-soignante, Machiko. Seuls, fiction pour poursuivre l’exploration les deux êtres s’enfoncent le temps de ses origines et réalise à Nara, sa d’une promenade dans une nature ville natale, son premier long métrage, foisonnante qui les enveloppe tel un Suzaku, une chronique familiale liquide amniotique. Petit à petit, ils déchirante sur la perte et le temps qui reprennent goût à la vie jusqu’à passe. Ce qui s’entrapercevait dans l’apparition, dans l’épilogue, d’un Embracing éclate ici au grand jour : un carton en lettres blanches sur fond noir cinéma fragile et délicat irrigué d’une sur lequel est inscrit : “Mo Agari” (que fine nostalgie proustienne absolument l’on peut traduire par “fin du deuil”). bouleversante, pudique comme du La filmographie de Naomi Kawase Yasujiro Ozu ou du Mikio Naruse. s’ouvre au monde et fait escale en Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, Thaïlande avec Nanayo (2008), porté Sukazu remporte la Caméra d’or par le comédien français Grégoire au Festival de Cannes de 1997. A Colin, en Espagne avec le documentaire 27 ans, Kawase s’impose comme l’une Sinergias en 2009 et en Corée du Sud des grandes révélations du cinéma aux côtés d’Hong Sang-soo dans le film CCCB japonais de la fin du XXe siècle. En à sketches Eo-ddeon bang-moon. Après 2002, l’ensemble de sa jeune mais déjà un nouveau long métrage en 2011, conséquente œuvre est projetée au Jeu Hanezu, l’esprit des montagnes, triangle de Paume, à Paris. amoureux inspiré de poèmes japonais, Après un retour aux documentaires, la cinéaste revient avec Still the Water DAME NATURE Kawase réalise Shara (2003), (2014), éloge de la nature sur fond assurément son chef-d’œuvre. Tourné d’éveil de la sexualité d’un couple Fictionnel et documentaire, le cinéma sensuel et spirituel de Naomi Kawase de nouveau à Nara, le film met d’adolescents. Si le cinéma de Kawase encore en images une histoire de n’a plus la grâce formelle des premiers est à l’honneur au Centre Pompidou dans une rétrospective famille, de disparition et de deuil. Mais films, il gagne cependant en intensité, et une installation personnelle pensée pour le Festival d’Automne. contrairement à son premier film où à l’image de la lente agonie de la mère la caméra restait figée, le cadre devient accompagnée en chanson jusqu’à sa APPROCHER LA FICTION avec peau, intime, qui révèle la beauté autobiographiques, proches ici flottant et capte tout en travelling, mort. Même constat pour Les Délices un regard de documentariste. C’est élégiaque de la nature et une certaine du journal filmé à la Jonas Mekas les corps, les regards et des fragments de Tokyo (2015) puis Vers la lumière peut-être le principe qui illustrerait réalité sociale du Japon (la dépression ou Alain Cavalier. La jeune cinéaste du réel : un chat endormi, la brise qui (2017), deux œuvres imparfaites. Et le mieux le cinéma de Naomi Kawase. économique, l’aliénation de l’individu alterne entre la pellicule en 8 mm, caresse les cheveux, le bruissement des pourtant, la prêtresse Kawase parvient Un espace filmique où la fiction et la et la remise en cause de la structure 16 mm ou 35 mm et le format vidéo, feuilles, une balade à vélo. La mise en toujours, le temps d’une scène et avec non-fiction seraient confondues et familiale traditionnelle). et joue sur les imperfections et scène relativement classique de Kawase très peu – un simple rayon de soleil qui renfermerait en son cœur toute Abandonnée par ses parents après anomalies de l’image (rayures de la prend des tournures d’expérience glissant sur l’objectif de la caméra – l’intimité de la cinéaste : ses obsessions, sa naissance, Naomi Kawase restera pellicule, surexposition, flous). sensorielle, somnambulique, habitée par à nous envoûter. Ludovic Béot son histoire, son passé déchiré, son profondément meurtrie par cette En 1992, dans Embracing, l’un de la grâce. Sélectionné en compétition identité. Grande figure du renouveau absence, comme coupée de son ses travaux les plus remarqués, elle ofcielle à Cannes, mais injustement Naomi Kawase/Isaki Lacuesta, Cinéastes en correspondance. Rétrospectives du cinéma japonais au début des identité. Une blessure à jamais ouverte décide, à l’âge de 23 ans, de recoller oublié au palmarès, Shara assoit et installations Du 23 novembre au années 2000, aux côtés d’Hirokazu qui prendra d’ailleurs une place les morceaux d’une enfance brisée. pourtant un peu plus la reconnaissance 6 janvier au Centre Pompidou, Paris IVe, Kore-eda ou de Nobuhiro Suwa, particulièrement importante dans son Elle mène l’enquête et se lance à internationale de Kawase. Quelques tél. 01 44 78 12 33, www.centrepompidou.fr Naomi Kawase a su tisser tout au long œuvre à venir. A la fin des années 1980, la recherche de son père. Libre et années plus tard, en 2007, comme une Manifestation présentée dans le cadre de sa filmographie, entre documentaires diplômée de l’Ecole de photographie poétique, ce film de chambre se revanche, La Forêt de Mogari reçoit de Japonismes 2018 et fictions, courts et longs métrages, d’Osaka, Naomi Kawase réalise construit entre des images de natures le Grand Prix du jury cannois. Le deuil Festival d’Automne à Paris Tél. 01 53 45 17 17, une œuvre fragile, souvent à fleur de plusieurs petits documentaires mortes filmées en Super 8 et des est encore omniprésent. C’est celui www.festival-automne.com

Les Inrockuptibles Festival d’Automne à Paris XXVI XXVII Madame Figaro – 14 et 15 septembre 2018

COTE FOR PARIS VISITORS Pays : FR Date : Automne 2018 Périodicité : Trimestriel Page de l'article : p.23-24 OJD : 32110 Journaliste : Mireille Sartore

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Cote for Paris visitors Anne Teresa dè Keersmaeker– Automne , danse2018r et penser.. . Le Portrait dedie par la 47J edition du Festival Décline jusqu'à la fin decembre, le vaste pro- d Automne a La géniale chorégraphe belge gramme embrassant 35 ans dc carriere dc la Anne Teresa de Keersmaeker frappe par son chorégraphe du « dialogue des structures et de COTE FOR PARIS VISITORS ampleur ll pieces différentes reparties sur I émotion » donnera (occasion de vérifier que Pays : FR plusieurs sites * auxquelles s ajoutent une pour elle « danseDater n es :t Automnepas seulemen 2018t bouger performance en plein coeur de Paris et des maîs aussi penser » Sa derniere creation, Périodicité : Trimestriel Page de l'article : p.23-24 programmes en lien avec d anciens et actuels Mitten wir im Leben sind conçue sur les Suites OJD : 32110 Journaliste : Mireille Sartore étudiants de lecole quelle crea a Bruxelles pour vioioncelte de Bach, sera dansée du parallèlement a sa propre compagnie Rosas 17 au 19 novembre, a La Philharmonie de Paris

Anne Teretta tit* Keersmaekcr, danvar and thinker. Thisyear s Festival d'Automne, 47th ofits ilk,feaîures the Belgian choreographer Anne Teresa de Keersmaeker -on a big se ale! Ble ven différent pieces, peïformed in several différent venues'*, a Slow Walk with the public in central Paris and Page 1/4 programmes with current and former studen is of the school shc set up in Brussels alongside her Rosas company. The programme, which tests imtil endDecember, spans the choreographer's entire 35-year * Centre Pompidou, Centquatre, career. SoURBA there's ampleN opportuniteG U1 to enjoyD E the "dialogue between structures and emotions" of an artist Espace Cardin, Philharmonie, La Villette... Tout le détail du programme for whom ''dancing involves thinking as weil as moving". Her most récent creation, Mittei! wir im Le b e n Affc en ila sur www.festival-automne.com sind, based on Bach ' s Six [whstsonjCelio Suites, is slatedfor 17 to 19 November at the Philharmonie de Paris. Par Mireille Sartore

MUSÉE MAILLOI Giacometti, dialogue entre sculpteurs D'unEn collaborâ voté, \aontlt on ave Kamixe,c linstitu lat Gplus acomett grandei qu icinéaste a ouver t japonaise,ses portes delef eI antredernie rl'Kspagnol le musee Maillol Kawase et haliipropos Lacuenla,e une relectur quie dae fait loeuvr due cinémade lartist eune su ssaventuree Alberto pernéluelle.Giacometti (190 IM1 1966 correspondance) « mise en d alogue » Lacuesta Jïlméeavec le (/Hs grandI less asculpteur réuniss serti classique dévoilées et leenjuis moderne d'années de asou ncentre epoqu ePompidou, Fils aine du enn illustr parallèlee peintre dene o leurs mpression rétrospectivesn ste Giacomett respectivesi réalise deels 1 de4 an l'expositions son premie r d'installations buste d apres natur crééese prenan pourt son frere dans le cadre l'occasion.pour modele KawaseToute sana dvi Lacuestae durant inle thsculpteue frame.r eCni iquêt of ^e sfc' dee forme Niorn/s Kdvva^nouvellee s Jdpdn s es t^ auss Indiri biey n msp re des grandsL,n maître tpe cnr,es (Rcrd Spdni^h n Bourdell directoe quir fuhd^*t so Ldcuesiàn professeur lof )wtiO'h que de c/pepjs artsa pnmitfs a pt=sfpetudl et des qfound- avant gardes brejl'ing(Zadkin savent'jree BrancusOq Theu i lcen^e c ô t o i e dPompidou e s s o n nstallation shows au sP apartiel r i s e n 192retr2ospecti^es p u i s d a n s so of nrpe/« a nr t r^c^ke » d etp Me o nfilmed t p a r n a s s e corrcsporacr.eeQG de lart modern 'hcye haveen effervescenc cnqoqcd ine DndBie n,nstetet'on qu au faits d acpe la, r,osmodernit crcarce dG for acomett the occasioni gardera toujours la figure humaine au coeur de son travail alerte Naonii Kawase (liacometti iii dialogue Vfu« L Maillol workcd model In hi? quest of new foi mi lie was vai loitsly with the Institut Giacometti (uhith opentdju&tthit, mspiredby the gl eut master s like Rodin fus teachei summer) to offer this new redding of the work of Antoine Bom délie tribal art and avant gaide •"---— -•- -'naillot Swiss artist Alberto Giacometti (19011966) setting artii,tbkw.habZad/um andBrancubi whomhe Au remarquable Thêâtre Monfort, « Tous Gaga it! »agmnst works by major sculptors bath modem gof to know when he moved to Paris in 1922 Ris ls chanteuse décidément pas Durant tout le andmoi traditionals d octobr Giacomettie dans lwase cadr the eldestsone de la of Montparnasse studio became the nerve centre of the comme les autres Claire Diterzi présente son nouveau spectacle saison culturelleaheo France-Israël Iinpiessiomstpaintei, Paris ren Hepioducedhisfiistd hommage v ibrant Modem Art movement The human figure « Je garde le chien u. La au célèbre chorégraphhuit fi ome lifeOha at thed ageNahann of 14 a usina alia biss Mistebrotherr as remamed Giacometti s mam subject to the end performance livrée, tout à son Gaga directeur artistique de I illustre troupe Batsheva Jusqu au 20 janvier I 59-61 rue de Grenelle 7" - Tel OI 42 22 59 58 I www museemaillol com image, singulière, sans concession, Tandis que I Opera national de Paris presente la piece drôle et émouvante, mêle chansons, Decadance nouvellement entree a son répertoire lecture de son journal de bord, Chariot propose quatre grands spectacles, dont projection de clips vidéo, dessins, (impressionnant Mamootot, preuvMusée vivantdu Luxemboure du perpétueg l notes, photomontages, etc. elan créatif de Mister Gaga grand manitou depuis 1990 de cette compagnie Soa nnull evyjress/oe autre pareilln artistiquee ainsi queste sdi ei-elebre line Ie slrfc lr/ nouveau se fini AtAllon the Théâtres Much Monfort, a lecole Young Ensemblparloire renommé appelere e 3! I a vaste rétrospective qui lai est consacrée singer Claire Jusqu'a Diterzi présentsu 27O1 originale de la dansea eut soI u\cmbnurgn grand sens permetpolitique dc decouvrir l'cvtrciiic diversite de MJII nrt (peintures, her new show Je garde le chien. e pasteltt, illustrations, photos, b(jou\) qu'il pratiqua tel un stakhanoviste ! A remarkable1 9performance, rue de Vaugirard at once, 6 vis ors to tms vast rétrospective vit ds o/er the full scopf nf Mâchas work f rom funny and moving,Tel O I combinmg 40 13 62 00 All Gagu! Throughout October, dance company Batsheva. l'he Mamootot, livingproofofthis pa n ings posters pastels and illustra ions to inter ors andjev ellery ">4ucna a fff f gare songs, readings /rom bet notebooks, Opéra National ae Paris présents choreoyrtJpher'f; constant creative as part of the France-Israëlo Pans/ai" fr* Voiweau HOC an amazmgly prolifc Morker video clips, drawings, cultura! season, Paris pays tribuLe Décadence, a new piece in his energy- and that of his school, photomontages and more to choreographer Ohad Nahanna. répertoire, white the Théâtre de The Young Ensemble, which is a.k.a Mister Gaga, artistic ChaiUot is stagingfour big shows noteâfor ifs approach to dance director of the remarkable Israel One of these is the impressive and itspolitical sensitivity. Du 27 novembre MUSÉE D'ORSA' « Picasso. Bleu et rose » au I" décembre. I place du Trocadéro, 16e - Tel. OI 53 65 30 OO I www.theatre-chaillot.fr Artiste au croisement Pour leur premiere collaboration d envergure les musees dorsay et de plusieurs mondes Picasso ont reuni un ensemble de pieces exceptionnelles du grand le peintre chinois lao maitre espagnol dont certains chefs d œuvre jamais montres en Wou-Ki (1920 2013) France tels que La Vie (1903) conserve au Cleveland Muséum of Art est à I honneur jusqu'au Conformément a sa ligne museale - lart occidental dans toute sa

6 j a n v i e r au musee d'Art divers te de 1848 a 1914 Orsay se concentre sur les annees 1900 moderne de la Ville de 1906 période cruciale dans le parcours de Pablo Picasso qui n avait Paris Les 40 œuvres de jamais ete traitée dans son entierete par une institution française très grandes dimensions, Ses fameuses périodes bleu et rose reconsderees sous le prisme dont certaines médites e Tous droits réservés à l'éditeur de (appartenance du peintre dans le XIX siecle et mises en contexte AUTOMNE 4722925500507 offrent une plongee avec le travail des anciens et de ses contemporains prennent une inédite sur son travail dimension toute nouvelle La démonstration est mag strale China s Zao Wou-Ki (1920-2013) was an artist osso Bleu et rose. For their first major collaboration the Musee at thejunction between d Orsay and Musee Picasso have brought together outstanding pieces by différent worlds The the gl eatSpamsh master Saine such as La Vie (1903) ownedby Cleveland Musee d Art moderne de Muséum of Art, have «eve; been shown rn Fi once befoi e For this exhibition la Ville de Pans is paytng the Ifusee d Or say winch coversEwopean ai tbet\veenlK4X and 1114 hai tributs to hlm 0 until 6 January offer ing f ociiSLd on Picasso s work f rom 19OO to 1906 a pivotai time in fus car cei Pcasso LS Suites Thoseyearf, ivere hu. Blue andPml\ Période hère replaced in the context a rare opportunite/ to Jusqu au 6 j a n v i e r of the pointer s 19th century background and related to the work af carlier e sea 40 of hts very large I rue de la Legion d Honneur 7 format paintings painters and Picasso s contemporary giung aieryfreshperspective Tel OI 4O 49 48 14

Tous droits réservés à l'éditeur AUTOMNE 4722925500507 Vanityfair.fr – 26 octobre 2018

Lanouvellerepublique.fr – 6 novembre 2018

Madame Figaro – 16 et 17 novembre 2018

Date : 18/11/2018 Heure : 17:28:19 Journaliste : Claire Rafin

Mediapart.fr – 18 novembre 2018 blogs.mediapart.fr Pays : France Date : 18/11/2018 Heure : 17:28:19 Dynamisme : 100 Journaliste : Claire Rafin Page 1/4 Visualiser l'article

blogs.mediapart.frVoyage à Yoshino Pays : France DynamismeLe prochain : 100 film de Naomi Kawase, "Voyage à Yoshino" sera sur les écrans le 28 novembre. La réalisatrice met en scène la quête d'une naturaliste, incarnée par Juliette Binoche, qui revient sur les lieux de son premierPage 1/4 amour y trouver une plante aux pouvoirs merveilleux. Dès cette semaine, le centre Pompidou consacre à la Visualiser l'article réalisatrice des "Délices de Tokyo" une exposition et une masterclass. Voyage à Yoshino

Le prochain film de Naomi Kawase, "Voyage à Yoshino" sera sur les écrans le 28 novembre. La réalisatrice met en scène la quête d'une naturaliste, incarnée par Juliette Binoche, qui revient sur les lieux de son premier amour y trouver une plante aux pouvoirs merveilleux. Dès cette semaine, le centre Pompidou consacre à la réalisatrice des "Délices de Tokyo" une exposition et une masterclass.

Les premières images de Voyage à Yoshino , initialement nommé « Vision », nous immergent au cœur de la région natale de Naomi Kawase, dans la province de Nara. La lumière traverse de ses rayons les ramages de la forêtLes théâtrale,premières unimages cri d'oiseau de Voyage lui faità Yoshino écho. Un , initialement homme arme nommé son « fusil,Vision met », nous en joue immergent et c'est au terrible. cœur de Vient ensuitela l'ascension région natale : par-delàde Naomi lesKawase fougères, dans etla provinceles rivières, de Nara. par-delà La lumière les chemins traverse deet sesles rayonstemples, les ramagespar-delà les ramages,de laplus forêt haut théâtrale, que la un canopée. cri d'oiseau Puis lui faitc'est écho. une Un femme homme et armeson refletson fusil, dans met la en vitre joue du et trainc'est terrible.qui troue Vient la nuit. Elle souritensuite à la l'ascensionjeune fille qui: par-delà l'accompagne les fougères dans et sales quête rivières, d'une par-delà plante les légendaire. chemins et lesBientôt temples, elles par-delà rencontreront les Tomo, l'hommeramages, quiplus coupe haut que à la la hachecanopée. le troncPuis c'est des unearbres, femme mais et son aussi reflet celui dans qui la observe,vitre du train qui qui écoute troue etla nuit.qui prie. Il a pourElle voisine sourit uneà la jeune femme fille à qui l'âge l'accompagne sporadique. dans sa quête d'une plante légendaire. Bientôt elles rencontreront Alors queTomo, Naomi l'homme Kawase qui coupe se à rapproche la hache le destronc centre des arbres,s d'art mais contemporain aussi celui qui sonobserve, cinéma qui écoute construit et qui sa prie. propre structureIl a narrative. pour voisine Les une frontières femme à sel'âge brisent, sporadique. du temps, de la vie et de l'espèce, et le récit se ramifie au sein Alors que Naomi Kawase se rapproche des centres d'art contemporain son cinéma construit sa propre de la forêt matricielle. Les liens se créent dans l'instant suspendu et chacun reconstitue, dans le flou d'une structure narrative. Les frontières se brisent, du temps, de la vie et de l'espèce, et le récit se ramifie au sein silhouette,de la dans forêt l'ombre matricielle. d'un Les sentiment liens se oucréent la magie dans l'instantd'un instant, suspendu le semblant et chacun de reconstitue, sens qui donnera dans le flousa puissance d'une à la vision,silhouette, libérée dans de l'ombreson ancestrale d'un sentiment condition. ou la magie Sa caméra d'un instant, sait levoir semblant l'air et de les sens plantes, qui donnera la pluie sa puissanceet le feu. Elle capte laà lumièrela vision, en libérée ses filsde sonles plusancestrale fragiles, condition. silencieuse Sa caméra et discrète. sait voir l'air et les plantes, la pluie et le feu. Elle capte la lumière en ses fils les plus fragiles, silencieuse et discrète.

Tous droitsTous réservés droits réservés à l'éditeur à l'éditeur AUTOMNEAUTOMNE 321563415 321563415 Date : 18/11/2018 Heure : 17:28:19 Journaliste : Claire Rafin

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© Vera46 [CC BY 2.0 (https://creativecommons.org/licenses/by/2.0)], via Wikimedia Commons Le mont Yoshino est classé au patrimoine mondial de l'Unesco pour sa forêt et ses temples. Sa montagne est considérée comme sacrée et fait l'objet de cultes shintoïstes, rejoints par un bouddhisme arrivé de Chine. Elle est aussi le centre du Shingon, école ésotérique qui suggère un sens caché derrière la surface des choses. Son réseau de chemins forestiers a été parcouru depuis plus de 997 ans par des moines et des ascètes et maintenant par des touristes. Le site est aussi réputé dans les guides de voyage pour ses milliers de cerisiers sakuras dont la floraison s'étage en vagues roses sur plusieurs semaines. Ces livres-là ne parlent pas de la plante secrète qui donne une autre vision. Sans doute faut-il avoir grandi dans les replis de ses monts pour lui donner naissance. On dit aussi qu'à Nara les cerfs et les biches fréquentent les temples et symbolisent la pureté de la forêt.Masatoshi Nagase est autant mutique et fatigué que dans Les Délices de Tokyo et se laisse à nouveau fléchir vers le sourire que lui apportent les rencontres de personnages un peu sauvages au passé mystérieux. Juliette Binoche, au visage lisse et sans fard, éclaire de sa sereine confiance les ombres dont elle n'est pas exempte cependant. Les acteurs ne semblent pas avoir besoin de jouer pour incarner leurs personnages, touchants de gentillesse et d'acceptation, attentifs à la lecture des signes qui les guident vers une compréhension du monde. © Dick Thomas Johnson ccby via flickr Le film a été présenté en avant-première cet été à la Cinémathèque de Paris et le Centre Pompidou accueille en novembre Naomi Kawase et Isaki Lacuesta dans le cadre des Cinéastes en correspondance et en écho aux manifestations de Japonismes 2018 organisées pour le 150 e anniversaire du Traité de paix, d’amitié et de commerce entre la France et le Japon . Sept lettres filmées seront présentées ainsi qu'une exposition d'installations inédites.

Une masterclass animée par Olivier Père, directeur d'Arte France Cinéma, sera diffusée le 24 novembre 2018 à 17 h à cette adresse en amont de la sortie nationale du film le 28 novembre

Parmi les nombreuses questions soulevées par ce film reste celle du titre, Vision , inscrit en lettres européennes sur les premières images et traduit par Voyage à Yoshino qui rappelle Le Voyage de Chihiro . Est-ce un hommage à Miyazaki ou bien à Ozu dont on peut voir en ligne le fondateur Voyage à Tokyo ? Cela dépend si l'on s'attache aux thèmes traités ou bien à la place de la caméra qui filme parfois la forêt comme Tous droitsune réservés scène à del'éditeur théâtre classique. AUTOMNE 321563415

Voir aussi :

Tous droits réservés à l'éditeur AUTOMNE 321563415 Le Journal du Dimanche – 25 novembre 2018

Manga-news.com – 27 novembre 2018

Date : 28 novembre 2018 La Croix – 28 novembre 2018 Journaliste : Jean-Claude Pays : France Raspiengeas Périodicité : Quotidien Date : 28 novembre OJD : 91467 2018 Journaliste : Jean-Claude Pays : France Raspiengeas Périodicité : Quotidien OJD : 91467 Page 1/3

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Juliette Binoche CULTUREentre Masatoshi Nagase

et Takanori Iwata. Source: Haut et court Juliette Binoche entre Masatoshi Nagase

et Takanori Iwata. Source: Haut et court

Naomi Kawase, cinéaste Naomidè la Kawase, réconciliation cinéaste dè la réconciliation

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Tous droits réservés à l'éditeur AUTOMNE 6305655500504 Date : 28 novembre 2018 Journaliste : Jean-Claude Pays : France Raspiengeas Périodicité : Quotidien OJD : 91467

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Naomi Kawase ne dévie pas — Jeanne, qui écrit des forêts, capte de sa ligne poétique et philoso des récits de voyage, le murmure parcourt la forêt de Yoshino, phique. Son cinéma contempla au Japon, à la recherche tif et panthéiste, aux vastes plans d'une plante rare qui des arbres, alliés solides et bruissants élégiaques, chargé de symboles, a le pouvoir d'effacer excite les ricaneurs rationalistes, les souffrances humaines. qui résistent à tout exaspérés par ses allégories ani- mistes. Mais ses films, lucioles _ Le cinéma panthéiste, et nous survivent. dans la nuit, illuminent le che spiritualiste, écologique min d'une humanité déboussolée de Naomi Kawase qui souffre d'avoir voulu dominer nous raccorde aux sources premières des origines Tous les matins, Tomo, garde la nature, sans la comprendre. forestier taciturne, se rend dans La caméra de la cinéaste japo et invite à écouter un sanctuaire pour faire ses ac naise s'élève au-dessus des forêts, les messages de la nature. tions de grâce, quand déboulent capte le murmure des arbres, al Voyage à Yoshino -k-k-k ces deux randonneuses. Sans sor liés solides et bruissants qui résis de Naomi Kawase tir de son laconisme, il consent à tent à tout et nous survivent. Aki Date : 28 novembre les héberger. Tomo (Masatoshi les enlace pour entendre, sous 2018 Film franco-japonais, I h 49 Nagase, acteur fétiche de la réali la peau de leur écorce, les mil Journaliste : Jean-Claude Pays : Francesatrice) est venu se réfugier dans Raspiengeas Un vieux chasseur ajustePériodicité un che : Quotidien liers de voix qu'ils abritent. Chez vreuil avec sa carabine OJDau cœur : 91467ce coin du Japon, vingt ans plus Naomi Kawase, la nature enve tôt, pour « sauver la montagne ». loppante envoie des messages. d'une forêt. Tire. Et le tue. Avant d'être surpris à son tour par un cra Chaque jour, il rend aussi visite Dans l'épaisseur du temps, les à une vieille femme, Aki, belle et convulsions souterraines oscillent quement sinistre de branchages. Page 3/3 Son visage figé trahit sa sidération aveugle, qui lui prodigue conseils entre le calme et le mouvement. et avis. Pythie énigmatique, elle Comme l'amour. angoissée. Les premières images, annonce l'imminence d'un évé Nous sommes responsables déjà somptueuses, du nouveau nement qui ne se produit que tous film de Naomi Kawase nous plon de cet héritage, rappelle Naomi gent au cœur d'un mystère qui en les mille ans... Kawase qui filme, avec délicatesse, Aki connaît le secret des plantes, la dentelle d'une fougère, une toile annonce d'autres, sans que tous tend l'oreille aux appels des oi d'araignée en suspension perlée de soient révélés. seaux, se laisse pénétrer par le fré rosée, les méandres d'un torrent, Jeanne (Juliette Binoche), une Française connue pour ses ré missement de l'immobilité, per les noces émouvantes de la pluie Date : 28 novembre çoit les vérités cachées, comme et de la lumière, comme autant de cits de voyage, parcourt la forêt 2018 le secret intime de Jeanne. Son signaux qui nous relient au mou de Yoshino, au Japon, avec une regard insondableJournaliste ressent le : tu Jean-Claude Pays : France vement secret de la vie. Jeanne, jeune traductrice, admirative de Raspiengeas Périodicité : Quotidien ses livres et de son regard sur le multe des âmes, en comprend en quête de « vision », est ébran OJD : 91467 les raisons. Percée à jour, Jeanne, lée par ce lent voyage introspectif monde. Elle est à la recherche lourde d'une peine trèsreperes ancienne, qui la ramène à ces sources pre d'une plante médicinale, rare et se retrouve sans défense. Livrée mières, aux traces de son passé, la mythique, « Vision », qui aurait le à des flash-back oniriques où re Page 3/3 pouvoir d'effacer les souffrances raccorde au souvenir de son pre viennent les imagesUne fugaces rétrospective d'un mier amour au Japon. Il y a tou et les faiblesses humaines. et une exposition bonheur perdu, troublée par le jours dans les films spiritualistes surgissement d'un jeuneau Centre homme Pompidou La caméra de de Naomi Kawase, fluides dans mystérieux, venu de nulle part. Le Centre Pompidouleurs à ondoiements, Paris complexes « Sommes-nous dans le passé? Dans la cinéaste japonaise organise une rétrospectivedans leur signification, limpides lefutur?, s'interroge-t-elle.et une expositionQuesi dans leur forme, cette pulsation s'élève au-dessus gnifie être dans le présent?» Naomi Kawase (photo).primitive des origines. C'est un ci néma de la réconciliation. Rétrospective. L'intégraleJean-Claude Raspiengeas de ses 45 films, suivie de son autoportrait. Photo: Toru Yamanaka/AFP

reperes Revoir. Suzaku (1997, Caméra Installations, photographies et correspondance filmée d'or à Cannes), Hotaru (2000), (2008-2009) avec le cinéaste Une rétrospective Shara (2003), La Forêt de et une exposition Mogari (2007), Hanezu, l'esprit espagnol Isaki Lacuesta.

au Centre Pompidou des montagnes (2007, grand prix, à Cannes), Still the water Centrepompidou. Le Centre Pompidou à Paris (2014), Les Délices de Tokyo Jusqu'au 7janvier 2019.

organise une rétrospective Site: centrepompidou./? Tous droits réservés à l'éditeur (2015), Vers la lumière (2017). et une exposition AUTOMNE 6305655500504

Naomi Kawase (photo).

Rétrospective. L'intégrale de ses 45 films, suivie de son autoportrait. Photo: Toru Yamanaka/AFP

Revoir. Suzaku (1997, Caméra Installations, photographies et correspondance filmée d'or à Cannes), Hotaru (2000), Shara (2003), La Forêt de (2008-2009) avec le cinéaste Mogari (2007), Hanezu, l'esprit espagnol Isaki Lacuesta. des montagnes (2007, grand prix, à Cannes), Still the water Centrepompidou.

(2014), Les Délices de Tokyo Jusqu'au 7janvier 2019. (2015), Vers la lumière (2017). Site: centrepompidou./?

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Tous droits réservés à l'éditeur AUTOMNE 6305655500504 Le Figaro – 28 novembre 2018

GRAZIA Pays : France Date : 30 novembre Périodicité : Hebdomadaire Grazia – 30 novembre 2018 2018 OJDGRAZIA : 149857 Page de l'article : p.126 DateJournaliste : 30 novembre : Elena LOPEZ Pays : France RIERA Périodicité : Hebdomadaire 2018 OJD : 149857 Page de l'article : p.126 Journaliste : Elena LOPEZ RIERA Page 1/1

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Tous droits réservés à l'éditeur Tous droits réservés à l'éditeur AUTOMNEAUTOMNE 7130955500508 7130955500508 Nova.fr – 4 décembre 2018

Grazia.fr – 8 décembre 2018

Libération – 18 décembre 2018