Sergio Pitol, Esther Seligson Et Fabio Morábito
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Pratiques d’espaces et écritures migrantes dans la littérature mexicaine : Sergio Pitol, Esther Seligson et Fabio Morábito. Alejandro Mejia Gonzales To cite this version: Alejandro Mejia Gonzales. Pratiques d’espaces et écritures migrantes dans la littérature mexicaine : Sergio Pitol, Esther Seligson et Fabio Morábito.. Littératures. Université Paul Valéry - Montpellier III, 2019. Français. NNT : 2019MON30038. tel-02735479 HAL Id: tel-02735479 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02735479 Submitted on 2 Jun 2020 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. DélivréDé li vr é parpa r l’Université Paul Valéry Montpellier 3 Délivré par l’Université Paul Valéry Montpellier 3 Préparée au sein de l’école doctorale 58 Et de l’unité de recherche IRIEC Institut de Recherche Intersite en Études Culturelles Spécialité : Études Romanes : Études hispaniques et hispano-américaines Présentée par Alejandro Adalberto MEJÍA GONZÁLEZ Pratiques d’espaces et écritures migrantes dans la littérature mexicaine : Sergio Pitol, Esther Seligson et Fabio Morábito Soutenue le 13 décembre 2019 devant le jury composé de M. Karim BENMILOUD, Professeur, Directeur de thèse Université Paul-Valéry Montpellier 3 Mme. Florence OLIVIER, Professeure, Rapportrice Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle 3 M. Raphaël ESTÈVE, Professeur, Rapporteur Université Bordeaux Montaigne Mme. Alba LARA-ALENGRIN, Maître de Conférences, Examinatrice Université Paul-Valéry Montpellier 3 Mme. Teresa GONZÁLEZ ARCE, Professeure, Examinatrice Université de Guadalajara Remerciements L’aventure a débuté en avril 2015, date du premier contact avec mon directeur de thèse, M. Karim Benmiloud. C’est à lui, d’abord, que je tiens à exprimer toute ma gratitude pour son accompagnement, l’exemple qu’il représente, son savoir et ses qualités hum aines tout au long de cette étape doctorale. Merci de m’avoir tant appris. Je tiens également à remercier la présence des honorables membres du jury, Mme Florence Olivier, M. Raphaël Estève, Mme Alba Lara-Alengrin et Mme Teresa González Arce. Merci pour le temps dédié à la lecture de cette thèse, pour les déplacements effectués et pour le regard éclairé que vous portez sur ce travail. Je remercie également l’Universidad de Guadalajara, puisque c’est grâce à son programme de bourses académiques que j’ai p u effectuer cette étape doctorale durant quatre ans. Cette thèse, ainsi que mes travaux publiés jusqu’à présent, ont été possibles grâce au soutien de l’université. De la même manière je remercie l’Université Paul Valéry – Montpellier 3 pour tout le soutie n académique et professionnel qui s’est avéré essentiel durant ces années. Un grand merci est également dirigé à l’équipe de recherche IRIEC, à M. Michel Boeglin et tous les membres de l’équipe. À toutes celles et tous ceux qui m’ont accompagné et soute nu, je vous remercie énormément. À mes lecteurs, à mes amis, à mes collègues, un grand merci. Toute ma reconnaissance va à mes lecteurs et à leurs encouragements constants : Alya, Alexis, Carlos, Christelle, Davy, Fanny, Jean-Luc, Laura, Louise, Lucas, Marina, Paula, Rudy, Sergio, Tomas et Véronique. Je suis également reconnaissant pour toutes les amitiés rencontrées durant ce trajet : Adeline, Alejandro, Andrea, Baptiste, David, Jean-Michel, Julio, Laurent, Meritxell. Merci également aux responsables du Dé partement d’Espagnol, ainsi qu’aux responsables de LANSAD et de LEA de l’Université Paul Valéry – Montpellier 3. Je remercie tout particulièrement celles et ceux qui m’ont donné de la force à travers leurs mots, leurs messages et leur compagnie. Mes remerciements et mes pensées vous sont dédiés. Je garde spécialement dans mes souvenirs mes trois années à Clermont-Ferrand, une ville qui m’a autant marqué par ses belles rencontres et amitiés, que par ses soirées Place de la Victoire, ses paysages inédits du Puy-de-Dôme, et par ce moment de partage avec M. Benmiloud, Avenue Vercingétorix. À toutes ces amitiés, merci de m’avoir entouré de l’esprit auvergnat, comme l’a chanté George Brassens : « Ce n’était rien qu’un feu de bois, mais il m’avait chauffé le corps. Et dans mon âme il brûle encore à la manière d’un feu de joie ». J’adresse un remerciement tout particulier aux belles amitiés rencontrées lo rs de mes interventions aux congrès de Bordeaux, de Budapest, de Cracovie, de Metz, de Montpellier, de Olomouc, de Porto, de Salamanque, de Szeged, de Varsovie. Merci à Humberto, por esas hojas verdes que se creen rebeldes , à Carlitos, à Markéta, à Daniel, à Enikő, à Alexander, à Petra, à Joanna, à Bernat, à José. Je dédie tout l’effort de ce travail, avec toute ma gratitude et mon estime, à mes deux familles. D’une part, mes parents et ma famille mexicaine présents au nord et au sud du Mexique, de Tijuana en passant par Guadalajara, Morelia, Pátzcuaro, México, Querétaro, jusqu’à Mérida et Cancún. Un énorme merci parce que vous êtes l’inspiration et la source de tout cela. Et d’autre part, ma famille française qui se trouve au Mayet de Montagne, à Saint-Clément, à Nizerolles, au Vernet, à Jujurieux, à Valence et à Pelissanne. Merci aux farfouettes ! Je vous remercie infiniment, pour votre affection, vos pensées, votre présence et les moments partagés. À mes deux familles, vous êtes sans nul doute la meilleure partie de ce travail. Je sais que c’est grâce à vous, à votre exemple et à votre soutien, que cette étape est achevée. À ceux dont je regrette l’absence, mon grand -père Adalberto, à mon oncle Fidel et ma tante Sonia, parce que le voyage a commencé avec vos mots. Un remerciement infini à Amélie, présence fondamentale et jardin de mon espace intérieur 6 TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES 7 Introduction 9 CHAPITRE I 29 Spătĭor – Spătĭātŏr. Perspectives et convergences sur l’expérience de l’espace 29 1 Espaces, représentations, mouvements. 33 1.1 La sphère : entre l’harmonie et le transmonde . 34 1.2 L’espace : du réceptacle ( chôra ) au lieu ( topos ). 38 1.3 Représentation et mouvement : de la sphère à la carte. 45 1.4 La carte mode d’emploi : déplacement et début de récit. 53 1.5 Espèces d’espaces et le degré subjectif. 58 2 Spatial turn : le tournant spatial et le voyage interdisciplinaire. 66 2.1 Agir dans l’espace : un voyage à l ’América noviter reperta . 67 2.2 Travelling concepts : de l’immobilité au déplacement polysémique. 73 2.3 Notions préliminaires sur le spatial turn . 80 2.4 L’écrivain, faiseur de cartes : la figure du mapmaker . 88 2.5 Pratique d’espaces : vers le récit d’un espace autogéographique ? 93 3 Représenter et écrire l’espace au Mexique 100 3.1 Cartographies et déplacements hispano-indigènes 102 3.2 Expériences et versions de l’espace mexi cain (XVI e-XVIII e siècles) 106 3.3 Écrire l’espace : la ville de Mexico (XIX e siècle). 112 3.4 Vertige de l’espace dans la littérature mexicaine (XXe siècle). 119 3.5 Confluences : pratiques d’espaces et écritures migrantes. 129 7 CHAPITRE II 137 Pratiques d’espa ces 1 Les espaces du je en convergence. 141 1.1 Vers un espace autobiographique. 142 1.2 Les enjeux autobiographiques entre l’espace et la mémoire. 150 1.3 Le corps de Dionysos ou la recomposition de cartographies intérieures. 157 2 L’ hétérotopie : l’espace de la mémoire. 165 2.1 Une hétérotopie de Sergio Pitol dans Cementerio de tordos . 167 2.1.1 L’espace autobiographique : l’enfance comme espace jubilatoire. 173 2.2 Naissance de Graishland dans Jardín de infancia et Todo aquí es polvo . 178 2.2.1 Le corps : le point zéro de l’espace en Diálogos con el cuerpo . 185 2.3 Une autobiographie, trois espaces : Alexandrie, Milan et Mexico. 193 2.3.1 Matisse, Delvaux, De Chirico : un espace palimpseste. 200 3 La ville comme méthode d’écriture autobiographique. 206 3.1 Venise, l’espace de l’expérience initiatique. 208 3.2 Jérusalem, un espace intérieur. 213 3.3 Berlin, espace de repère identitaire. 220 CHAPITRE III 231 Écritures migrantes 1 Itineraires et cartographies intérieurs 235 1.1 Esquisse sur l’écriture migrante : vers une itérologie ? 237 1.2 Migrer, un fondement transculturel 246 2 Écritures migrantes : l’expérience transterritoriale 259 2.1 El lenguaje lo es todo : El viaje de Sergio Pitol. 265 2.2 Langue maternelle et langue étrangère : une quête identitaire 269 2.3 A los pies de un Buda sonriente. Travesías : dernière expérience migratoire 273 Conclusion 279 Bibliographie 289 Annexes 341 8 Introduction 9 10 Se déplacer dans l’espace et le comprendre fait partie des expériences vitales de l’être humain. L’espace, entendu en termes géographiques – de villes, de régions, de paysages – entoure inexorablement l’identité et les actions humaines. Ainsi, le lien entre identité et espace se révèle d’une force décis ive qui soulève un éventail de réflexions. Étant donné sa diversité, les expériences de l’espace peuvent se visualiser de différentes manières. Par exemple, elles peuvent s’avérer un moyen d’exploration culturelle ou de connaissance de soi. Ce dernier versant suscite des questionnements qui intéressent cette étude : pourquoi l’humain s’attache -t-il à une ville ou à une région ? Quelles sont les correspondances qui permettent de lier l’identité à différents espaces et de créer ainsi un sentiment d’appartenan ce ? Comment un espace peut-il représenter notre maison natale ? L’humain, dans son déplacement constant, peut également s’apercevoir que la maison natale est peut - être le déplacement en soi, les distances parcourues, l’ensemble d’espaces habités et les mémoires qui y sont déposés.