Bibliographie
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1 L’ART PLASTIQUE CONTEMPORAIN DE LUBUMBASHI ET DU CONGO. SOURCES IMPRIMÉES ET NUMÉRIQUES par Léon Verbeek...................................................................................................................................... 2 BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................... 9 Section 1. Art plastique au Congo ............................................................................................9 Section 2. Thèses - Mémoires - Travaux de fin de cycle........................................................58 Section 3. Art plastique en Afrique.........................................................................................64 Section 4. Expositions - Catalogues - Commentaires .............................................................87 Section 5. Art et religion.......................................................................................................135 Section 6. Art réalisé par des occidentaux au Congo............................................................146 Section 7. Art de l’habillement et de la parure .....................................................................154 Section 8. Peinture murale ....................................................................................................157 Section 9. Bandes dessinées - publications illustrées – caricatures ......................................159 L’ART PLASTIQUE DANS LES JOURNAUX ET HEBDOMADAIRES DE LUBUMBASHI par Songa Songa Serge ........................................................................................................................ 217 Aperçu général : les journaux de Lubumbashi......................................................................221 L’Écho du Katanga. Élisabethville, 1918-..................................................................................... 221 Écho du Congo............................................................................................................................... 222 Essor du Congo. Élisabethville, 1928-........................................................................................... 222 L’Essor du Katanga. Élisabethville ............................................................................................... 226 Katanga. Lubumbashi.................................................................................................................... 228 La Dépêche. Quotidien d’action nationale, Lubumbashi, 1966- ................................................... 229 La Voix du Katanga. Élisabethville, 1961 ; remplacé par La Voix du Shaba, 1972; puis Ukweli. 231 Mwanga. Lubumbashi, 1972- (remplace La Dépêche).................................................................. 232 Mjumbe, Lubumbashi..................................................................................................................... 232 Taifa. Le quotidien du Shaba. Lubumbashi, 1972- (succède à L’Essor du Zaïre)......................... 235 Uhaki.............................................................................................................................................. 235 2 L’art plastique contemporain de Lubumbashi et du Congo. Sources imprimées et numériques Par Léon Verbeek Présentation Les sources qui nous renseignent sur l’art plastique du Congo et plus particulièrement de Lubumbashi, peuvent se distinguer selon leur forme et selon leur contenu. La différence de forme se fait d’après qu’elles se présentent sous forme orale, comme manuscrits, dans les archives, sous forme d’imprimée, publiée ou non, ou en forme numérique sur internet. Dans l’ensemble de notre projet de recherche des sources de documentation, une partie spéciale a été consacrée à la recherche de la tradition orale : c’est-à-dire, l’interrogation des artistes ou d’autres personnes, en vue d’obtenir leur propre récit de vie professionnelle ou celui d’artistes de leur entourage ; la recherche aussi de la tradition orale pour la reconstitution de l’histoire d’institutions intéressant la vie artistique, comme l’Institut des Beaux Arts, la Division de la culture et des arts, les associations d’artistes, les ateliers d’art, la commercialisation de l’art etc.. Pour ce qui est des archives, il en a été question à différents moments, notamment quand on a traité de la vérification de l’enquête orale par le recours aux archives de l’Institut des Beaux Arts et de la Division de l’Enseignement ; celle du rôle de l’État dans la vie artistique, par le recours aux archives de la Division de la Culture et des Arts et de la Mairie de la Ville de Lubumbashi ; celles des expositions et de la commercialisation, par le recours aux archives d’institutions qui ont été mêlées à la vie artistique de Lubumbashi, comme le Musée National de Lubumbashi, la Salle de la Victoire, l’Alliance Franco-Congolaise, le Centre Culturel Français, auquel a succédé la Halle de l’Etoile, l’Hôtel Karavia etc. En troisième lieu, il fallait parvenir à maîtriser la bibliographie qui s’est produite autour de l’art de Lubumbashi et du Congo, depuis près de trois quarts de siècle. Puis, il n’est pas possible d’étudier l’art de Lubumbashi et du Congo en vase clos, il s’agit de le voir dans le contexte de l’Afrique. Des ouvrages qui traitent en général de l’art plastique de l’Afrique, traitent normalement aussi de celui du Congo. Pour l’Afrique en général, les bibliographies éditées en forme imprimée qui traitent entre autres aussi de l’art traditionnel et moderne ne manquent pas et sont suffisamment connues. Il suffit de penser à celle de Maes-Boone (1935-), et plus récemment, la International African Bibliography (Hall, D. : 1998). Pour la période d’avant 1950, il existe la bibliographie générale de M. Walraet (1949) pour le Katanga, ainsi que la bibliographie, limitée à l’art, de Leyder et Périer (1950) pour le Congo en général. Ainsi, pour la période d’avant 1950, nous renvoyons le chercheur à ces deux travaux. A côté de ces sources bibliographiques classiques, nous avons eu recours également aux informations fournies sur internet. L’utilisation des sources numériques semble actuellement indispensable. Il s’avère normal qu’on les unisse aux sources imprimées étant donné que souvent les mêmes informations sont reproduites dans les deux formes et que, de plus en plus, des études se publient uniquement en forme numérique. Comme l’usage d’internet, dans notre secteur, ne remonte qu’à une bonne quinzaine d’années, on y trouvera des renseignements surtout pour cette période. Comme l’usage d’internet a encore un but plutôt publicitaire, nous y trouverons surtout les annonces d’expositions, la présentation de l’art tribal et de la bande dessinée, des secteurs qui ont un aspect fort commercial. Au contraire les secteurs moins publicitaires, comme les institutions qui se consacrent à l’art, y trouvent beaucoup moins de place. C’est le cas des écoles d’art et de l’enseignement artistique. Pour ce qui concerne la connaissance des artistes congolais, ce sont surtout quelques artistes populaires, comme on les appelle, et les Congolais qui évoluent en Occident où l’utilisation d’internet est courante, qui y sont représentés. C’est le cas pour Moseka, Mireille Ayakaluka, Bers Mbalaka, Thomas Muteba Luntumbue, Vuza Ntoko, Michèle Magema, Simon Tshiamala 3 etc. Des artistes comme Bodys Isek Kingelez, Moke, Chéri Samba, Bodo, Tshibumba et quelques autres artistes populaires, qui ont trouvé leur place dans le monde du commerce et de l’exposition de l’art congolais en Occident, et qui évoluent ou ont évolué à Kinshasa ou à Lubumbashi, comme c’est le cas de Tshibumba, forment une exception. Ceux qui ont émigré vers l’Afrique australe et méridionale n’ont pas encore trouvé leur place sur internet. Peut-être parce qu’ils s’y émigrent surtout par la voie clandestine, comme c’est par exemple le cas pour la Zambie et la Tanzanie. Les artistes académiciens congolais qui évoluent ou ont évolué au Congo se rencontrent peu sur internet, par exemple Mwenze, Pilipili, N’Damvu, Kamba Luesa, Mavinga etc.. Des sites comme ceux de congonline et de africadatabase ont fait un effort pour faire connaître, de façon systématique et quelque peu exhaustive, l’ensemble des artistes congolais ou africains en général. Mais leurs articles ne sont pas signés, leurs sources ne sont pas présentées, leurs renseignements sont fort réduits. La plupart des artistes dont la notice se trouve sur le site de congonline ne se rencontre que là et nulle part ailleurs sur internet ou dans les écrits. Une recherche quelque peu approfondie sur internet y a révélé l’existence de plus ou moins quatre cents artistes plasticiens congolais. Mais pour la plupart les renseignements sont très maigres. Ainsi les articles de Mbiye Lumbala, un des principaux auteurs pour la connaissance de la bande dessinée congolaise, manquent de toute précision dans la citation des artistes. Si internet est assez décevant pour ce qui concerne la connaissance des artistes individuels du Congo, au contraire, il fournit une grande quantité d’informations pour la connaissance de la littérature consacrée à l’art, plus particulièrement des bandes dessinées et des expositions qui ont eu lieu à travers cette période, surtout à partir de 1990. Pour les ouvrages intéressant l’art africain et congolais en particulier, internet le rend possible de consulter les bibliothèques générales qui sont online, comme la Bibliothèque nationale de France, celle de la section d’Histoire du temps présent du Musée royal