13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

13e édition 20 juin > 17 juillet 2008

presse Tél. 04 91 99 00 24 Patricia Lopez 06 11 36 16 03 [email protected]

communication & développement Mélanie Drouère Tél. 04 91 99 00 25 [email protected]

informations & locations 04 91 99 02 50 Ouverture de la billetterie en ligne 25 avril Ouverture de la billetterie sur place et par téléphone 13 mai

www.festivaldemarseille.com

administration 6 place Sadi Carnot BP 52 414 13215 Marseille cedex 02 France Tél. 00 33 (0)4 91 99 00 20 Fax 00 33 (0)4 91 99 00 22

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1 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008 sommaire

hangar 15 port autonome de marseille mode d’emploi 7 invitation au voyage 78 operation : orfeo hotel pro forma 7 troublée geneviève sorin 9 zeitung anne teresa de keersmaeker 11 fase anne teresa de keersmaeker 12 hell emio greco et pieter c. scholten 16 stravinsky project michael clark company 18 trajets de vie, trajets de ville ex nihilo 21 bienvenue au port… 36

spectacle itinérant cargo sofia marseille stefan kaegi – rimini protokoll 54

montévidéo mon képi blanc hubert colas 58 sonia chiambretto

studio/kelemenis question de danse, questions d’artistes 3 61

théâtre de la sucrière - ciné-concerts ibrahim maalouf + caramel 62 orient expressions + julie en juillet 65 bibi tanga & le professeur inlassable + bamako 69

le film des sucriers 70

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2 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008 sommaire (suite)

hangar 15 dance is a weapon 23

espace muséal villeneuve-bargemon the long now lawrence malstaf 25

ballet national de marseille école nationale de danse cip 28 d’eux fabrice lambert 31 holeulone karine ponties 34

tchèq’up ! 37 • mi non sabir karine ponties 38 • the last step before jaroslav viňarský 40 • gradina dagmar chaloupková 41 • arcanum + on a perch dora hoštová 42

théâtre nono - campagne pastré tchèq’up ! • kevel jan kodet 43 • hechizada de luxe lea čapková 44 ísa t.r.a.s.h. 45 à elle vide + kin keen king teodora castellucci 47 bien que je te connaisse nico and the navigators 50 datamatics [ver.2.0.] ryoji ikeda 52

calendrier 6 tarifs et réservations 74-76 hambourg-marseille 71 informations pratiques 77 à propos de kampnagel 72 les lieux du festival 78 en toute complicité 73 nos partenaires 79-109 l’équipe du festival 110 le festival en chiffres 111

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En treize éditions, le Festival de Marseille est devenu une référence dans le milieu de la création contemporaine tant sur la scène nationale que sur le plan international. Une nouvelle fois, le Festival de Marseille fait le pari de guider le spectateur sur des chemins initiatiques en lui proposant une programmation de qualité et originale ainsi que la découverte d’artistes de différents horizons.

Si le Festival retrouve cette année ses lieux de prédilection tels que le Grand Studio du Ballet National de Marseille, le Théâtre de la Sucrière et désormais l’espace muséal Villeneuve-Bargemon, saluons l’audace de ses dirigeants d’investir également le Hangar 15 du Port Autonome avec de grands spectacles et notamment un opéra visuel, Operation : Orfeo de la compagnie danoise Hotel Pro Forma.

Si l’âme de cette manifestation reste la danse, elle garde sa pluridisciplinarité lui apportant richesse et diversité. Ainsi, le Festival de Marseille offrira aux Marseillais un programme varié dévoilant de grandes œuvres d’aujourd’hui en danse, théâtre, cinéma, concerts et expositions.

Le Festival de Marseille s’inscrit comme une fenêtre ouverte sur le monde et en particulier sur la Méditerranée donnant à la Cité phocéenne toutes ses chances pour remporter le titre de Marseille Capitale Européenne de la Culture en 2013.

Merci à Apolline Quintrand et à toute son équipe, qui ont su faire partager leurs passions et leurs rêves à un large public. Belle édition 2008 à vous tous!

Jean-Claude Gaudin Maire de Marseille Vice-Président du Sénat

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« l’art est une arme »

Depuis treize ans, la diversité et la pluridisciplinarité du Festival de Marseille sont tout autant une ligne de pensée qu’une réponse à son environnement géographique et politique. Vivre dans la confrontation et la pluralité des idées et des cultures, c’est se situer tout naturellement dans l’héritage de cette mer Méditerranée chère à Fernand Braudel, Albert Camus, Louis Brauquier, mais c’est aussi le questionner sans complaisance pour répondre à des interrogations actuelles. Penser la modernité à la lumière du Sud…

Comme chaque été, le Festival de Marseille offrira une approche de la diversité du geste — au double sens de gestation et de gestuelle — dans la création contemporaine internationale, frappante en danse, mais tangible également en théâtre, en arts plastiques, en concerts, et, plus encore, dans des œuvres hybrides, car les pièces les plus singulières échappent souvent aux catégories, aux disciplines… À la discipline ! Hasard de l’art ? Cette année, les œuvres qui ont intéressé cet axe de programmation sont nombreuses à avoir puisé leur inspiration au cœur de la musique. Depuis Stravinsky, Beethoven, Bach, Schönberg et Webern, jusqu’à Iggy Pop et les Sex Pixtols, ou l’électro de Ryoji Ikeda, en passant par les musiques actuelles turques et libanaises. La musique donne du souffle au corps et le mouvement donne en retour du corps à la musique.

Comment mieux vous donner à vivre ces élans oniriques qu’à travers un parcours poétique dans Marseille ? D’un voyage unique vers le Hangar 15 sur le Port Autonome au Théâtre Nono à la Campagne Pastré, entre terre, mer et Sucrière, le Festival vous invite à cheminer, reproduisant, dans le temps qui lui est imparti, à l’échelle d’une ville cosmopolite et polycentrique, une large mappemonde. Regardant évidemment vers la Méditerranée mais aussi résolument en lien avec d’autres capitales européennes, la programmation 2008 s’ouvre largement à des artistes venus de Londres, Copenhague, Prague, Rome, Berlin, Bruxelles, Hambourg… Marseille. Avec, en filigrane de cette édition 2008, La danse est une arme, l’exposition imaginée par le Centre National de la Danse de Pantin autour du New Dance Group. Ce mouvement qui naquit à New York en 1932, sur fond de révolte de mineurs dans la grande déroute économique et sociale de cette époque, déclina pour la danse l’un des plus beaux cris de contestation et de rassemblement du siècle : « l’art est une arme ». Il est d’actualité.

Apolline Quintrand Directrice du Festival de Marseille Été 2008

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5 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008 J calendrier 17 M 16 M 15 L 14 D 13 S 12 . V 11 . J . 10 9 M 8 M L 7 D 6 . . . S 5 . . . . . V 4 . . . J 3 2 M 1 JUILLET M . . . L 30 . . . . D 29 . .. S . . 28 . V 27 J 26 M 25 M 24 . . . . L 23 ...... D 22 ...... S 21 . V JUIN 20 ...... 21h . . . 22h . lea čapková ...... 23h 18h30 21h . . jaroslav viňarský . abderrahmane sissako 20h . 22h 22h 20h30 21h 22h . 21h 19h30 + 22h bamako 18h30 + 20h 19h30 . . . hechizada de luxe (1932-1955) fatih akin . . . 22h ex nihilo 22h + . cip 22h + 22h 19h30 michael clark 22h dora hoštová 22h . nadine labaki michael clark the last step before . . o I do + + + 19h30 teodora castellucci julie en juillet nico and the navigators 19h30 caramel stefan kaegi-rimini protokoll dora hoštová on a perch ryoji ikeda the new dance group . + compagnie geneviève sorin hotel pro forma + + hubert colas & sonia chiambretto 22h du mardi au samedi lawrence malstaf karine ponties dagmar chaloupková dagmar chaloupková kin keen king karine ponties on a perch + anne teresa de keersmaeker troublée 18h30 trajets de vie, ville + fabrice lambert à jan kodet anne teresa de keersmaeker emio greco et pieter c. scholten t.r.a.s.h. gradina gradina 12h . operation : orfeo précédé de zeitung fase hell stravinsky project / part one stravinsky project / part one précédé de question de danse, questions d’artistes 3 ísa bien que je te connaisse mi non sabir datamatics [ver.2.0] kevel + à elle vide de danse école nationale supérieure d’eux arcanum + holeulone sofia - marseille cargo mon képi blanc ibrahim maalouf orient expressions bibi tanga / inlassable le professeur dance is a weapon the long now de hangar 15 port autonome studio/kelemenis nono théâtre campagne pastré ballet national de marseille spectacle itinérant montévidéo théâtre de la sucrière hangar 15 espace muséal villeneuve bargemon

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jeudi 26 + vendredi 27 juin hangar 15 - port autonome 22h / durée 80 minutes attention dernier départ du vieux-port en bus 21h15 operation : orfeo hotel pro forma

opéra visuel / copenhague, danemark Opéra visuel en trois mouvements… Crescendo : mystérieux, fantasmatique, première en paca hypnotique. Operation : Orfeo fait partie de ces œuvres totales, auxquelles rien ensemble vocal latvian radio choir ne fait défaut, car c’est la force du parti pris qui appelle, rassemble et agence les soliste baiba berke matériaux artistiques. danseuse lisbeth sonne andersen La forme semble découler naturellement du fond. Ici, la virtuosité du chœur des chef de chœur sigvards klava douze chanteurs, la majesté graphique du décor, la grâce des déplacements, le choix conception + direction kirsten delholm du répertoire (de Gluck à John Cage, en passant par Bo Holten), tout concourt musique bo holten, john cage, à l’architecture d’une pièce inclassable, unique. christoph willibald gluck Le déroulement de la pièce s’inspire du mythe d’Orphée. Inconsolable après la mort arrangement bo holten de son épouse Eurydice, Orphée décide d’aller la chercher aux Enfers. Emue par sa livret ib michael plainte lyrique, la reine des Enfers lui promet le retour de sa femme, mais impose scénographie maja ravn une condition : qu’il marche devant la captive jusqu’à la lumière sans jamais se conception lumière maja ravn, retourner pour la regarder. Orphée accepte, mais, en chemin, son incrédulité grandit jesper kongshaug et l’envie de vérifier la présence d’Eurydice derrière lui devient irrésistible. costumes annette meyer Le spectacle adapte audacieusement ce parcours dans les ténèbres, en débutant dans chorégrahie danse anita saij le noir complet. La voix des chanteurs envahit l’obscurité. Privée de la vue pendant dramaturgie claus lynge un long moment, notre ouïe s’aiguise jusqu’à devenir perçante, sensible à la matière directeur technique jesper sønderstrup même du son, à la texture charnelle des voix. Telle une brise, tour à tour piquante et régie générale oskars plataiskalns envoûtante, la musique nous fait tressaillir, ou nous enveloppe d’une douce torpeur. régie son anders jørgensen Et la lumière est ! Dès lors se développe un panel de tableaux vivants que composent régie lumière kasper stouenbourg des silhouettes couronnées, découpant l’espace et les couleurs. La succession des laser emagit design gammes chromatiques transfigure le climat, comme si des calques recoloraient les assistante costumes siri vilbøl paysages scéniques. directeur général latvian radio choir, Il faut dire que l’équipe danoise Hotel Pro Forma n’en est pas à son galop d’essai. reinis druvietis Internationalement connue pour sa très haute technologie et son acuité des images production déléguée quaternaire, sarah ford de plateau, elle met ici son savoir-faire au profit d’effets hallucinatoires. coordination de tournée quaternaire, Cette partition optique et chorale happe, subjugue jusqu’au final, où une surprise aicha boutella visuelle déferle sur le public ! hotel pro forma : directeurs artistiques kirsten delholm, ralph richardt strobech producteur bradley allen coordination de projets sofie lebech communication birgitte rodh

Les tournées

30, 31 Mai 2008 Turkey, 16th International Istanbul Theater Festival

14 Sept 2008 Spain, Teatro Principal de Alicante

www.hotelproforma.dk

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operation : orfeo hotel pro forma

qui est hotel pro forma ? Après un parcours important dans les arts visuels, Kirsten Delholm commence dès les années 70 à s’intéresser au monde du théâtre et de la performance et à diriger opéras, pièces de théâtre ou installations monumentales. Quand elle crée sa compagnie Hotel Pro Forma en 1985, c’est pour transcender les genres : opéra, théâtre, arts visuels ou encore concert, et pour mettre la co-naissance de l’espace et de sa scénographie au cœur de son processus de création. Avec 32 pièces à son actif, cette compagnie en perpétuelle gestation, « nomade », à deux têtes (Kirsten Delholm est aujourd’hui secondée dans son rôle de directrice artistique par l’architecte Ralf Richardt Strobech) étonne encore et toujours par sa capacité à renouveler les liens entre l’architecture, la littérature, la science, les arts numériques et visuels ou la musique.

The latvian radio choir

Le Latvian Radio Choir est né en 1940. Il est dirigé depuis 1992 par Sigvards Klava et Kaspars Putninš. Constitué d’un groupe permanent de 25 chanteurs, il peut, suivant les spectacles et les partitions, se produire en formation réduite ou dépasser les 60 chanteurs lorsqu’il interprète des œuvres de grande ampleur. Son repertoire très étendu couvre tout le champ musical, de la pré-Renaissance à la musique contemporaine en passant par l’époque Baroque. Parallèlement à son travail en studio pour la radio et l’enregistrement de disques, le Latvian Radio Choir donne une soixantaine de concerts chaque année en Lettonie et ailleurs, en recital dans des festivals de musique ou sur de multiples scenes.

coproduction århus festival week 1993, latvian national opera, latvian radio choir, le conseil des arts du danemark. hotel pro forma est subventionné par le comité des arts du spectacle du conseil des arts du danemark, århus festival week 1993.

• spectacle précédé les deux soirs de la performance troublée de geneviève sorin, à 21h / gratuit pour les spectateurs de operation : orfeo tarifs cat. I 27 €, réduit 20 € / cat. II 17 €, réduit 10 € / jeunes 10 € tarifs spéciaux : abonnés ou dans le parcours noir, c’est noir ?

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jeudi 26 + vendredi 27 juin hangar 15 - port autonome 21h / durée 15 minutes attention dernier départ du vieux-port en bus 20h15

compagnie troublée geneviève sorin

musique et voix / marseille, france Troublée est une pièce courte pour un accordéon et pour une voix, composition pour accordéon raymond boni deux lignes musicales qui divaguent, s’enlacent et se détachent. Initialement, interprétation accordéon geneviève sorin il s’agit d’un des morceaux composés par Raymond Boni pour le spectacle de improvisation voix danièle ors-hagen Dominique Bagouet, Meublé Sommairement, en 1989, qui s’appuie sur un livret extrait du roman d’Emmanuel Bove Aftalion, Alexandre. La séquence chorégraphique qui lui correspondait, « Le malaise de Louise », mettait en scène une danseuse, une comédienne et une accordéoniste, Geneviève Sorin. Elle la revisite ici selon une trajectoire purement musicale et invite au chant Danièle Ors-Hagen. Ainsi relue, la pièce se cristallise en un petit fragment de plaisir sonore. L’isolement visuel des deux voix, l’une chantée, l’autre instrumentale, dessine un halo de liberté, d’écoute, accentue le trouble musical. Le chant fait d’étonnants ricochets à la surface de la musique, l’effleurant ou la heurtant, pour finalement y plonger.

production association meaari / compagnie geneviève sorin. cette version de troublée a été présentée pour la première fois au festival les musiques 2007 du gmem lors de la création du programme cinq mouvements pour un lundi conçu par geneviève sorin et danièle ors-hagen. l’association meaari / compagnie geneviève sorin est soutenue par la ville de marseille, le ministère de la culture - drac paca, le conseil régional paca et le conseil général des bouches-du-rhône, et selon les projets, reçoit l’aide de la fondation de france, du cucs « politique de la ville » de marseille, de l’adami et de la spedidam. spectacle diffusé dans le cadre du soutien à la diffusion de la création chorégraphique régionale en partenariat avec la région provence-alpes-côte d’azur et le ministère de la culture et de la communication - direction régionale des affaires culturelles

• en première partie du spectacle operation : orfeo de hotel pro forma gratuit pour les spectateurs de operation : orfeo

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compagnie troublée geneviève sorin

qui est geneviève sorin ? Les territoires privilégiés de Geneviève Sorin sont ceux de la musique et de la danse. Dans les interstices, elle invente une nouvelle approche de la chorégraphie, improvisée, interactive, où le corps est partition rythmique. C'est à force de se frotter aux styles de Dominique Bagouet, Susan Buirge, et bien d'autres pendant ses années de formation, qu'elle a dessiné le sien, inventé sa technique et conduit son évolution… jusqu'à exprimer sa propre vision de la réalité en convoquant le temps, l'espace, le rythme, le mouvement, le phrasé, l'écoute, le dialogue.

Depuis qu'elle a retrouvé les rives de sa Méditerranée natale, à Marseille en 1981, Geneviève Sorin n'a cessé de composer, d'écrire, de chorégraphier, de jouer. Bref, de dessiner une incroyable marelle où l'on trouve entre ciel et terre une trentaine de créations, plusieurs commandes chorégraphiques et musicales, une pièce radiophonique et deux disques.

Enfant elle étudie le piano, mais c'est vers 30 ans qu'elle renoue avec les claviers, ceux de l'accordéon, "parce que l'accordéon c'est comme un cœur, ça s'ouvre et ça se ferme. Voilà un instrument qui, malgré ses dix kilos, permet de bouger. Il requiert une gestuelle ferme et précise, une concision qu'ignore souvent la danse. Ça m'a ouvert des horizons pour la danse".

qui est danièle ors-hagen ? Cantatrice, metteur en scène, réalisatrice, performer, compositrice (vocale, musique concrète, improvisatrice), Danièle Ors-Hagen débute sa carrière artistique en tant que comédienne. Sollicitée pour la particularité acrobatique de sa voix, elle se forme au chant classique en Allemagne auprès du Professeur Ruth Grünhagen, elle-même formée à la pédagogie du chant par le Professeur Franziska Martienssen-Lohmann. Très vite, elle côtoie les personnalités artistiques conductrices de l’avant-garde et des grands mouvements de la musique contemporaine et du théâtre instrumental. Soliste et membre de l’Ensemble TAM de 1983 à 2001 (Ensemble de référence de Mauricio Kagel, à Krefeld, Allemagne), elle participe dans ce contexte à de nombreux festivals internationaux.

En France, elle fonde ARETEM, organisme de formation / Atelier de Recherche et d’Etude pour le Théâtre et la Musique en 2004 et OSTARA en 2005, ensemble dédié à la musique nouvelle, au théâtre musical nouveau et aux croisements avec les autres genres en et hors Europe. Son travail tant artistique que pédagogique s’appuie sur les principes de « l’actant est un compositeur de chaque instant » et ceux de la biomécanique de Mayerhold.

En 2005, elle crée « …pour quelques âmes volées » composition d’André Serre-Milan, pour soprano et grand orchestre, commande de Radio France qui obtient la 3ème place à la Tribune Internationale des Compositeurs 2006, CIM / UNESCO. C'est lors de la création de « Cinq Mouvements pour un Lundi », programme conçu avec Geneviève Sorin en 2007, qu'elle inaugure sa première intervention à Marseille. En 2008 elle créé dans le rôle-titre, l’opéra radiophonique « La cantatrice » de Claudy Malherbe, commande de Radio France.

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10 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

dimanche 29 juin hangar 15 - port autonome 22h / durée 110 minutes attention dernier départ du vieux-port en bus 21h15 zeitung anne teresa de keersmaeker rosas

danse / bruxelles, belgique / première en paca Ciselée de main de maître, une fine dentelle de danse en hommage à Bach. concept anne teresa de keersmaeker & alain franco Anne Teresa De Keersmaeker, figure majeure dans le paysage de la danse, et le pianiste chorégraphie anne teresa de keersmaeker Alain Franco relèvent, en compagnie de neuf danseurs charismatiques, un défi de musique bach, webern, schönberg taille : incarner, sur un plateau, la musique de Bach, dans toute son étrangeté. Pour piano alain franco traduire une faculté si singulière à faire naître l’émotion de la rigueur, il fallait bien dansé par et créé avec bostjan antoncic, tous ces talents réunis : la précision de l’écriture chorégraphique, la maturité des tale dolven, fumiyo ikeda, cynthia loemij, danseurs, la virtuosité du pianiste. La fusion a lieu à vif, sur un plateau dont le mark lorimer, moya michael, elizaveta penkóva, dépouillement conduit chacun à s’exposer, à donner le meilleur de lui-même, sans filet. igor shyshko, sandy williams Tout se passe comme si la pièce puisait son perfectionnisme dans celui de la musique vocabulaire de danse en collaboration avec de Bach. Réglé comme du papier à musique, chaque pas de danse, chaque geste est david hernandez une petite note, à la fois minuscule et indispensable à la composition dont il participe. décors + lumières jan joris lamers Rouages d’une immense mécanique, des duos, solos, trios, quintets et mouvements costumes anne catherine kunz d’ensemble se lient et se délitent, se font et se défont, petits astres qui, sans relâche, son alexandre fostier s’assemblent en constellations et s’aèrent en nébuleuses. Le spectacle atteint par là direction des répétitions muriel hérault un plaisir authentique, fuyant le spectaculaire et le pathos, préférant faire vibrer assistante à la direction artistique la corde de la contemplation. anne van aerschot La quête de perfection d’Anne Teresa De Keersmaeker et d’Alain Franco n’interdit assistants décor + lumières jan herinckx, ni la distance, ni la dérision. Ainsi, la danse, dans son vocabulaire d’ondulations, simo reynders, bardia mohammad, des pieds aux poings, de la nuque au menton, joue d’emprunts à d’autres styles, davy deschepper, herman sorgeloos hip-hop, flamenco, tango, pantomime… comme cette séquence qui laisse entrevoir assistantes costumes maria eva rodriguez, des danseurs hors champ, regardant leurs camarades danser et trépignant valerie dewaele, emma zune d’impatience que leur tour arrive, tels des footballeurs sur un banc de touche. Avec le même humour, Alain Franco, qui interprète magistralement en live la musique de Bach, n’hésite pas à déclencher négligemment, entre deux partitions, la sono installée à ses côtés, qui diffuse alors les envolées lyriques de Webern et de Schönberg. Le plateau, quant à lui, avec son lino noir à la mode, déroulé Les tournées comme un tapis rouge sur un parquet de bal, n’est pas sans évoquer les luttes de pouvoir entre danse classique et danse contemporaine… Un réseau de clins-d’œil que 14, 15 et 16 mai au MC2 de Grenoble chacun peut voir ou non, interpréter comme bon lui semble, mais qui reste accessoire à côté des sensations pures, communes à tous, que livre cette pièce subtile et dansée, 03 juin à la Maison de la Culture d'Amiens cette œuvre à la fois plastique et touchante, dans la droite lignée d’un Bach. 05, 06 et 07 juin à l’Opéra de Lille

directeur de production johan penson, assistant du directeur de production tom van aken, production rosas. coproduction de munt / la monnaie, théâtre de la ville, mc2 grenoble. rosas remercie deborah hay, chrysa parkinson, paul robbrecht, elke van campenhout, chris maene, piet devolder, david soulier, rony vissers, rita poelvoorde, mia lawrence, tarek halaby, sue. tarifs cat. I 27 €, réduit 20 € / cat. II 17 €, réduit 10 € / jeunes 10 € tarifs spéciaux : abonnés ou dans le parcours anne teresa de keersmaeker, double lumière

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11 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

lundi 30 juin hangar 15 - port autonome 22h / durée 80 minutes attention dernier départ du vieux-port en bus 21h15

rosas fase anne teresa de keersmaeker four movements to the music of steve reich

danse / bruxelles, belgique / première à marseille Il y a 26 ans, la chorégraphe créait une pièce qui allait bouleverser l’histoire de chorégraphie anne teresa de keersmaeker la danse : Fase, four movements to the music of Steve Reich. À (re)découvrir. créé avec jennifer everhard (come out) L’ancienne élève de Mudra, l’école de danse de Maurice Béjart, imposa, dès ses michèle anne de mey (piano phase, clapping music premières pièces, son style propre, fruit original de sa formation européenne et de dansé par anne teresa de keersmaeker, sa découverte de l’univers new-yorkais. Internationalement reconnu comme un tale dolven virage de la danse, le duo Fase s’érige en pilier de tout un travail de la chorégraphe musique steve reich : piano phase (1967), et de sa compagnie Rosas, marqué par une impressionnante série de pièces, nouant come out (1966), violin phase (1967), inextricablement les lianes de la danse et de la musique. clapping music (1972) Le risque d’un retour aux sources de la danse, au moment même où la « non-danse » lumières mark schwentner (violin phase et come envahit le champ de la réflexion chorégraphique ! out) remon fromont (piano phase et clapping À l’occasion de l’accueil du dernier opus en date : Zeitung, le Festival de Marseille music) invite Anne Teresa De Keersmaeker à remonter et à danser Fase, afin d’offrir au costumes martine andré public marseillais (qui a aussi pu voir Rain en 2001, Mozart /Concert Arias en 2004, et anne teresa de keersmaeker Raga for the Rainy season et A love supreme en 2005) deux éclairages différents sur le parcours d’une immense chorégraphe. Et quel coup de projecteur ! Comme un lointain écho, Fase, naissance d’un vocabulaire, fait résonner la pièce Zeitung (journal en allemand) qui, elle, compile, effeuille toutes les syntaxes dansées inventées par la compagnie. Dans son principe même, Fase est un duo minimaliste, au sens où la danse s’épure pour retourner radicalement à son essence : le travail du geste, en particulier celui du pied, le pas, dans son affinité avec la musique. En harmonie totale, vêtues de robes simples, rondes, les danseuses, dont l’aura et la dextérité font frissonner, s’adonnent à un exercice de danse intimement habité par la musique de Steve Reich, lancinante, obsédante, implacable. Telles les petites poupées des coffrets à musique, elles sont comme emportées par le métronome de la partition, et déploient un éventail de pas, éblouissant de rapidité et de synchronie. Les tournées Quand Anne Teresa De Keersmaeker danse pour vous une pièce déterminante 29 septembre de son répertoire, c’est un moment incontournable. CC Hasselt – Hasselt, Belgique Quand elle danse pour vous, c’est tout simplement inoubliable.

production 1982 : schaamte - 1993 : rosas & de munt. tarifs cat. I 27 €, réduit 20 € / cat. II 17 €, réduit 10 € / jeunes 10 € tarifs spéciaux : abonnés ou dans les parcours anne teresa de keersmaeker, double lumière ou bruxelles - londres - -

www.rosas.be

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12 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

rosas fase anne teresa de keersmaeker four movements to the music of steve reich

À son retour de New York, Anne Teresa De Keersmaeker crée Fase, four movements to the music of Steve Reich, qui va en première en 1982 au Beursschouwburg de Bruxelles. Cette production fait l’effet d’une bombe : elle marque incontestablement le début du courant de danse contemporaine qui s’est développé en Flandre au cours des années quatre-vingt. Fase est dansée par Anne Teresa De Keersmaeker elle-même et Michèle Anne De Mey, elle aussi une ancienne élève de Mudra. Cette représentation est reprise en 1992, en distribution originale au Théâtre Varia de Bruxelles. La base musicale de la chorégraphie est constituée par quatre morceaux minimalistes du compositeur américain Steve Reich, écrites entre 1966 et 1972: Piano Phase, Come Out, Violin Phase, et Clapping Music.

Le solo de danse sur Violin Phase a vu le jour à New York, où De Keersmaeker l’a chorégraphié en collaboration avec les membres de l’ensemble Steve Reich and Musicians. Il a été présenté pour la première fois en 1981 à Purchase, dans le cadre du Festival of the Early Years. Fase est un tout chorégraphique, et en tant que tel, bien plus qu’une simple addition des quatre parties. Le choix du matériel gestuel, la structure de l’espace, la lumière, etc. ont été sciemment soumis à une dramaturgie” totale, qui recouvre les quatre parties. Cette recherche d’une unité chorégraphique apparaît aussi dans le jeu délibéré avec quelques motifs de base: dans Piano Phase, la ligne droite alterne dans la danse avec le cercle (les danseuses tournent sur leur propre axe) ; dans Come Out, les danseuses décrivent également des cercles, mais collées à des chaises; dans le solo Violin Phase, toute la scène est employée et traversée de cercles et de diagonales. Dans Clapping Music, c’est de nouveau la ligne droite qui domine.

La caractéristique commune des quatre mouvements est la division en courtes séquences constamment répétées et qui se modifient peu à peu. On pourrait dire qu’Anne Teresa De Keersmaeker, dans l’élaboration de son vocabulaire de danse, s’exprime pour la première fois en “litotes”. Des phrases simples varient en se répétant, se combinant et se recombinant pour former des unités plus longues.

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13 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

rosas fase anne teresa de keersmaeker four movements to the music of steve reich

Le langage de Fase, une œuvre souvent qualifiée de minimaliste, est essentiellement abstrait: il n’y a pas de récit, les interprètes ne font pressentir aucun personnage. Avec Fase, Anne Teresa De Keersmaeker trace une ligne d’une importance cruciale pour ses œuvres ultérieures: celle de la relation spécifique entre la musique et la danse. Son langage gestuel aura beau évoluer du tout au tout au fil du temps, De Keersmaeker partira toujours dans sa chorégraphie d’une analyse en profondeur de la partition musicale employée.

L’idée maîtresse en la matière, est que la danse ne saurait en aucun cas se contenter d’être une illustration de la musique. La chorégraphie doit au contraire articuler de façon hautement personnelle et autonome certains fondements de la composition choisie. De Keersmaeker s’efforce toujours d’atteindre une relation d’analogie entre la danse et la musique. Elle en trouve le fondement dans la règle de la structure musicale, qui est alors reprise dans la chorégraphie. Cette transposition peut porter sur la structure de l’espace, la succession temporelle des mouvements, ou le matériel gestuel lui-même. Ainsi, la structure circulaire de Violin Phase est étroitement liée au fait que cette composition musicale repose sur le rondo (structure de l’espace). L’usage du piano en tant qu’instrument à percussion dans Piano Phase se reflète dans la chorégraphie par des gestes brefs et anguleux (matériel gestuel). Et en règle plus générale, chacune des quatre parties de Fase répond au principe du phrasé progressif qui caractérise la musique de Steve Reich : des mouvements parfaitement synchrones à l’origine vont, quoique qu’apparemment identiquement répétés, lentement se transformer et se différencier par d’infimes variations (construction temporelle). Cette mise en lumière des analogies structurelles entre la danse et la musique est l’attribut de l’œuvre chorégraphique d’Anne Teresa De Keersmaeker. Les productions dont le titre réfère au morceau musical choisi, en particulier, font dialoguer la “graphie” chorégraphique avec la partition musicale de façon littéralement structurelle.

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14 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

rosas fase anne teresa de keersmaeker four movements to the music of steve reich

Steve reich et anne teresa de keersmaeker, toute une histoire !

1982 : à Bruxelles, création de Fase, interprété par Anne Teresa De Keersmaeker et Michèle-Anne de Mey, ancienne élève de Mudra. 1983 : consécration internationale. Fase est joué dans le monde entier. 1992 : Rosas devient la compagnie résidente du théâtre de la Monnaie à Bruxelles et commence à développer un répertoire, dont reste Fase, l’opus incontournable. 1998 : Steve Reich découvre Fase à New York qu’il qualifie de « révélation chorégraphique à partir de son travail ». 2006 : Fase à l’honneur lors des célébrations organisées par le Barbican Centre de Londres et la Brooklyn Academic of Music de New York pour les soixante-dix ans de Steve Reich. 2008 : Anne Teresa de Keersmaeker danse Fase au Festival de Marseille. « Fase aura été le premier pas d’Anne Teresa De Keersmaeker, celui par lequel, hors des chemins balisés, mais sûre d’un itinéraire encore inconnu, elle inventait son propre devenir. » Jean-Marc Adolphe, Mouvement, mai 2007

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15 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

mercredi 2+jeudi 3 juillet hangar 15 - port autonome 22h / durée 90 minutes attention dernier départ du vieux-port en bus 21h15 hell emio greco & pieter c. scholten

danse / amsterdam, pays-bas Un euphorisant cocktail de danses, au gré de mélodies cultes. chorégraphie emio greco + pieter c. scholten L’accueil dans la salle a de quoi surprendre : chaque interprète se déchaîne, chantant conception lumières + décor + création sonore en play-back sur des morceaux qui, quelles que soient nos amours musicales, emio greco, pieter c. scholten participent forcément de notre culture, pièces d’anthologie des discothèques, assistante des chorégraphes indispensables pour « mettre l’ambiance ». Les dix danseurs sont-ils bertha bermudez pascual en train de « chauffer la piste » ? Pas seulement : ces explosions faussement lumières henk danner anarchiques, ces shows, ces flammes solitaires, vont se réunir pour danser ensemble. costumes clifford portier Le dynamisme des danseurs restera jubilatoire de bout en bout, et les interprétations interprètes ty boomershine, victor callens, tous azimuts d’un répertoire universel constituent les points de bascule de toute la pièce. vincent colomes, sawami fukuoka, emio greco, De Pink Cadillac, We’ll be together, Sing sing sing, jusqu’à… la Cinquième de nicola monaco, marie sinnaeve, suzan tunca Beethoven, les morceaux se succèdent selon le principe du juke-box, déclenchant une nouvelle tonicité, un élan de joie, une nouvelle chorégraphie, un jeu de projecteurs. Où est donc l’enfer (hell) sous ces sunlights ? Les longues robes noires à paillettes s’apparentent à des tenues de soirée, plus que de deuil ! Certes, un tango macabre, des jeux d’ombre dessinant des silhouettes spectrales, une variation autour du butô japonais, dont l’élasticité détonne avec la vivacité des amorces sportives des autres séquences, instillent un petit goût d’enfer dans cette potion festive. Mais l’iconologie de l’enfer semble moins le thème, la préoccupation de la pièce, que le levier de sa forme et de son atmosphère. C’est le rythme qui est infernal ! Les danseurs qui ont le diable au corps ! Et le climat qui s’embrase : enlevé, malicieux, pastiche puisant dans tous les genres musicaux, rock, pop, tango, mambo, music-hall, classique, disco. Ce grand brasier crépite d’autant de styles de danse. Entre musique et danse, se glisse parfois quelque décalage décapant : une scène de claquettes… pieds-nus, une comédie musicale… virant au hard rock ! À cette richesse s’ajoute celle, réjouissante, du physique des danseurs, originaires des quatre coins du monde. De cette variété en tous points naît curieusement une belle unité, car les énergies se mettent au diapason d’un univers bien trempé. L’unisson naît aussi de l’équilibre des forces, tantôt sauvages mais écrites, tantôt plus douces, plus silencieuses, les jeux de lumière prenant alors le relais du son pour caresser Les tournées le relief des corps magnifiques des danseurs. La pièce surgit-elle des ténèbres ? Festival d’Avignon du 23 au 24 juillet 2008 En tout cas, sans bavardage, sensible avant tout, elle éclate sous les projecteurs.

production emio greco I PC. co-production théâtre de la ville, festival montpellier danse 2006, maison de la culture d’amiens, barbicanbite07 (london, gb), cankarjev dom (ljubliana, slo), julidans 2006 (amsterdam, nl). remerciements maison de la culture d’amiens pour l’accueil en résidence, multi arts projects and production, new york, ater, modena. première 28 06 2006 festival montpellier danse 2006. emio greco I PC est subventionné par le ministère de l’éducation, de la culture et des sciences du royaume des pays bas. hell a reçu le soutien du doris duke fund for dance of the national dance project, programme administré par la new england foundation for the arts avec l’aide du national endowment for the arts, doris duke charitable foundation et la ford foundation avec le soutien de l’institut néerlandais. la fondation écureuil soutient le spectacle hell

tarifs cat. I 27 €, réduit 20 € / cat. II 17 €, réduit 10 € / jeunes 10 € tarifs spéciaux : abonnés ou dans le parcours noir, c’est noir ? www.emiogrecoandpc.nl

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16 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

hell emio greco & pieter c. scholten

Ces dernières années, Emio Greco et Pieter C. Scholten ont orienté leur travail sur la relation qu’entretient leur langage de danse bien spécifique avec le théâtre, l’opéra et la musique contemporaine. Enrichis de toutes les expériences accumulées lors des multiples projets liés à la danse et pour la première fois depuis Rimasto Orfano (2002), ils concentrent leur attention exclusivement sur le langage du corps. Ils retournent ainsi au point de départ de leur collaboration, sans pour autant revenir littéralement à leur travail du début. Dans Hell, ils creusent et explorent les composants de différentes formes, tendances et compositions de la danse et ils examinent comment celles-ci peuvent être décodées et interprétées. C’est une recherche concentrée sur les démarches permettant de reculer les bornes de notre identité physique. Pendant le processus de création, des connotations et associations établies autour du concept de l’enfer sont démontées et décomposées pour donner un nouveau sens. Greco et Scholten puisent leur inspiration dans les arts plastiques, les arts du spectacle, la musique et la littérature, notamment dans L’Enfer de Dante et la Cinquième Symphonie de Beethoven. En apportant leur propre interprétation sur certaines œuvres classiques, ils amènent un nouveau regard et un vrai questionnement sur l’existence. Hell marque le dixième anniversaire de la collaboration artistique entre Emio Greco et Pieter C. Scholten, laquelle a débuté en 1996 avec Bianco, leur première création commune. Pendant cette décennie ils ont créé onze spectacles de danse, deux opéras, une pièce de théâtre, une installation et deux films de danse. Leurs productions ont été présentées lors de nombreuses tournées partout dans le monde et ont gagné plusieurs prix internationaux, dont entre autres le Herald Angel Award, le Philip Morris Arts Prize, le Sonia Gaskell Prize et le Time Out London Live Award.

La compagnie

Fondé en 1995, Emio Greco | PC est plus qu’une troupe de danse. La compagnie défend une plus ample prise de position sur la conscience du corps. Ainsi, il y a quelques années, elle prit l’initiative d’organiser un premier «salon», Danse & Discours, auquel des critiques, des scientifiques et d’autres professionnels du théâtre et de la danse furent invités à échanger leurs points de vue sur la critique de danse et sur les possibilités de traduire en mots cet art insaisissable qu’est la danse. Depuis, d’autres «salons» ont eu lieu dans différents endroits du monde et l’initiative s’est transformée en un véritable forum international discutant de tous les aspects de la discipline. Au sein même d’Emio Greco | PC, un département de recherche étudie l’archivage et la notation du mouvement du corps. La compagnie a en outre développé un programme éducatif dénommé Academia Mobile, proposant entre autres conférences, ateliers et programmes de discussion. Emio Greco | PC invite régulièrement d’autres artistes afin de participer à un fructueux dialogue artistique, que ce soit dans le cadre d’un spectacle, d’une publication ou d’une session avec des artistes apparentés. Emio Greco | PC est sur le point d’ouvrir un forum international de création et de recherche, The International Choregraphic Arts Centre Amsterdam (ICKamsterdam) qui intègre toutes ces activités.

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17 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

dimanche 6 juillet part one + o lundi 7 juillet part one + I do hangar 15 - port autonome 22h / durée 80 minutes attention dernier départ du vieux-port en bus 21h15 stravinsky project michael clark company danse / londres, royaume-uni / première en part one france de I do / coproduction festival de marseille chorégraphie michael clark Écrire une danse arquée, tendue, sophistiquée, jouer de l’élégance de pointes lumières charles atlas subliminales sur de la musique rock ou punk (Sex Pixtols, Iggy Pop, etc…), scénographie michael clark, steven scott c’est là tout le génie de Michael Clark, qui lui vaut sa renommée internationale. costumes stevie stewart, michael clark Il en offre, sous le titre Part one, une composition originale, en lever de rideau danseurs kate coyne, melissa hetherington, sur les deux pièces présentées cette année, la première et la toute dernière de fiona jopp, james löffler, elsa monguillot, sa trilogie autour de Stravinsky. Saccadés ou fluides, animaux ou végétaux, stefano rosato, hannah rudd, andrea santato, les mouvements contemporains se mêlent parfaitement à la gestuelle classique. simon williams Le dessin des déplacements, tout implacable qu’il est, surprend sans cesse. Les assemblages entre corps, espace scénique, objets et musique sont décadrés, dissonnants, fantaisistes. o variation autour d’apollon musagète de stravinsky

Sur un plateau gris pâle où seule trône une structure cubique en plexiglass, dans la pleine symphonie, lumineuse, ronde en ouïe de Stravinsky, pénètre une silhouette cambrée, en combinaison collante anthracite et noire. Cette première scène donne le ton. La finesse du design n’exclut pas l’humour — couleurs sobres s’acoquinant aux teintes acidulées, formes pointues à la Star Trek s’apprêtant aux objets les plus raffinés. L’art de la ligne couvre tout le spectre des possibles, des arètes acérées du décor aux courbes des corps vrillés, évoluant sur demi-pointes : Clark est sans nul doute un chorégraphe des contrastes. Le temps d’une hypnotique série de duos, trios ou solos juxtaposés, les ondulations des danseurs attrapent prodigieusement le regard, au point qu’on en avait presque oublié le cube, soudain rappelé à notre mémoire sous une douche de lumière. Un danseur apparaît alors en son centre. Les jeux d’opacité et de transparence, de lumière et de matière, font de la structure une magnifique chrysalide qui sert une métamorphose. À l’intérieur du cube, chacune des parois offre un miroir au danseur : leur agencement plie, démultiplie, géométrise ses mouvements, déroutant palais des glaces. Clark a le chic de l’anamorphose : en déplaçant le point de vue, il offre une image unique, qui change tout de la danse. Le plateau se transforme en surface laiteuse. En fond de scène, un mur du même blanc, découpé de portes articulées sur pivot, Les tournées avale ou laisse surgir à vive allure les six danseurs, en habit blanc brillant. 9 au10 Mai, Norwich, Grande-Bretagne Ces corps blancs sur fond blanc ne sont pas sans rappeler le Carré blanc sur fond Norfolk and Norwich festival blanc de Malevitch. On pense aussi assez volontiers à Kandinsky : la petite histoire Theatre Royal Norwich veut qu’il ait découvert l’art abstrait en accrochant un tableau à l’envers. Ne dirait-on 4 au 7 Juin, New York, USA pas que Clark pose les danseurs à l’envers sur le plateau, tête en bas, inventant une Rose Theater, Lincoln Center danse non figurative ? Il y a aussi du Mondrian dans la persévérance du déplacement

www.michaelclarkcompany.com

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18 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

stravinsky project michael clark company

des corps jusqu’à l’endroit juste, parfait. Ce petit carré rouge qui bouge de tableau en tableau jusqu’à se tapir à l’endroit idéal, on le retrouve ici, dans la tache de couleur ou de matière, qui s’acharne à trouver sa place. I do variation autour des noces de stravinsky - première en france

Le nouveau et dernier volet de la trilogie de Clark s’ouvre avec un document vidéo rarissime : une très simple captation de Stravinsky dirigeant un orchestre. À l’opposé du cliché du chef d’orchestre qui gesticule, l’éloquence de Stravinsky passe par des mouvements contenus, précis, émus. Un simple battement de paupière, parfois. Flegmatique dans la posture, il exhale la passion. Il meut et est mu. Hommage à Stravinsky, chair d’orchestre, le film saisit la danse de son visage. Cette transe intérieure semble servir de fil d’Ariane à Clark pour venir habiter le plateau. À cour, une danseuse sort lentement d’un sarcophage. Sur le plateau se dessine une croix d’église, qui accueille les performances délirantes des danseurs, aux corps enturbannés tels des morts vivants sortis d’un film ou enserrés dans des costumes chair, pris au piège, tantôt de la vie, tantôt de la mort, selon le rôle, selon le sort. S’ensuit un bal foutraque de momies contemporaines ; si ces noces sont mortuaires, le rite de passage est quant à lui haut en couleurs ! Jetant négligemment les bouquets de mariage pour brandir le poing, les interprètes composent une noce peu orthodoxe. En mécaniques et minutieux escadrons, les danseurs déclinent des motifs militaires parmi les voix et d’improbables gongs, jusqu’à l’apparition d’une mariée en « robe- cercueil » aux airs de meringue. Pièce montée au tableau final totalement génial.

avec le soutien de barbicanbite07. co-production michael clark company, barbicanbite07. avec la participation de dance umbrella, du festival de marseille, de danceworks uk et du seoul performing arts festival. le barbican centre reçoit le soutien de la city of london corporation

avec le soutien du british council marianne cat soutient le spectacle o la smc soutient le spectacle I do tarifs par soirée cat. I 27 €, réduit 20 € / cat. II 17 €, réduit 10 € / jeunes 10 € tarifs spéciaux : abonnés ou dans les parcours londres - hambourg - sofia - prague ou bruxelles - londres - paris - amsterdam

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19 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

stravinsky project michael clark company

qui est michael clark ? Après une formation classique au Royal Ballet School de Londres et des stages avec Merce Cunningham, celui que l’on appellera désormais « l’enfant terrible de la danse anglaise » entame sa carrière au Ballet Rambert. Il rejoint à New York la compagnie de Karol Armitage. L’explosion punk marque en profondeur son travail. Alors à peine âgé de 20 ans, il monte ses propres chorégraphies qui retentissent d’emblée à l’échelle internationale et fonde en 1984 sa compagnie : Michael Clark and Dancers. Qualifié de post-punk ou de post-moderne, c’est dans la collision du classique et du contemporain que s’exerce son talent. Parallèlement, il participe à des projets cinématographiques avec Charles Atlas ou avec Peter Greenaway, pour lequel il incarne Caliban dans Prospero’s book (1991). Depuis 2005, avec la Michael Clark Company, il est artiste-associé au Barbican Centre de Londres.

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20 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

lundi 7 juillet hangar 15 - port autonome 20h 30 / durée 45 minutes attention dernier départ du vieux-port en bus 20h

trajets de vie trajets de ville ex nihilo

Un chœur solidaire, qui palpite au rythme de la ville. La compagnie ex nihilo n’a de cesse d’interroger la place de l’art dans l’espace public. Elle imprègne chacune de ses pièces des réactions des passants et des respirations de la ville. Afin d’obtenir un canevas assez souple pour accueillir ces intrusions visuelles et sonores et assez résistant pour ne pas en être perturbé, il y a une maturité de groupe, une méthode de travail. Les danseurs partent d’improvisations autour d’un thème, dont ils réécrivent les lignes fortes, laissant entre elles un espace de jeu, de télescopage entre les ondes chorégraphiques et les situations réelles. La pièce s’organise autour de deux espaces de la ville : le banc public — lieu de retrait et de solitude recherchée, possible espace de rencontre ; la place publique — au croisement de flux incessants, solitude obligée, symbole de ce paradoxe urbain qui veut que la foule rende quasi-impossible Les tournées la rencontre. Plus on est, plus on est seul. Sur la belle musique live de Pascal Ferrari, ex nihilo témoigne de cette violence d’une proximité sans contact, au travers 24 mai 2008 d’une esthétique de la déambulation. L’engagement au sol, les décentrements Festival Nouvelles Strasbourg Danse et regroupements de danseurs, des roulades verticales, reformulent le tourbillon 29 et 30 Mai 2008 de l’anonymat. La danse monte en charge, transformant les vacillements en étrange Festival TAC Valladolid - In Situ chorégraphie de la marche, angulaire, rugueuse et touchante.

coproductions in situ, cnar, l’atelier 231, l’abattoir et pronomade(s), le théâtre huis a/d werf, les ccn de rillieux-la-pape et de caen, l’association la fonderie. avec le soutien de l’usine et la ville de tournefeuille, festival mes de danza, la cie kelemenis, le ministère de la culture/drac paca, la région paca, le département des bouches-du-rhône et la ville de marseille. spectacle diffusé dans le cadre du soutien à la diffusion de la création chorégraphique régionale en partenariat avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et le ministère de la Culture et de la Communication - Direction régionale des affaires culturelles

• en première partie du spectacle stravinsky project : part one + I do gratuit pour les spectateurs de stravinsky project : part one + I do www.exnihilodanse.com

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21 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

trajets de vie trajets de ville ex nihilo

qui est ex nihilo ? Productions : 1993 : Anne Le Batard crée ex nihilo, collectif de danseurs et de musiciens, avec Laurence Langlois. 1997 : Jean-Antoine Bigot rejoint ex nihilo. 2000 : Loin de là s’établit sur une plage à marée basse. Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot deviennent co-directeurs artistiques de la compagnie. 2001 : Salida naît sur une place de village. 2003 : Calle Obrapia # 4 2004 : Projets Passants surgit du quartier Belsunce, Quarantaine des îles du Frioul. 2006 : L’intérieur est toujours trop étroit, à partir d’une phrase de Raymond Depardon : « L’errance est une espèce de quête du lieu acceptable, une quête aussi de ces zones intermédiaires, avec toujours la même question : qu’est-ce que je fais là ? » 2005-2007 : Trajets de vie, trajets de ville s’enracine dans le dialogue entre la foule et l’individu.

« Chacune de nos créations est envisagée in situ, en fonction de l’espace dans lequel elle va être représentée. L’histoire particulière du lieu, les relations qui s’y déploient, son atmosphère, « informent » notre écriture, nourrissent la dramaturgie et la scénographie de chacune d’entre elles. Nous nommons ces rencontres avec les lieux : Amalgame(s). A la fois performances et temps de recherche, d’imprégnation sensible – ‘amal ‘al gam, l’œuvre d’union, en arabe »

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22 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

du 26 juin au 7 juillet hangar 15 - port autonome accès les soirs de spectacle

the new dance group dance 1932 - 1955 is a weapon

Exposition itinérante réalisée par le centre national de la danse.

Dance is a weapon : la danse est une arme. Au détour d’une exposition « retour » sur un mouvement particulier, celui du New Dance Group, c’est une plongée dans une problématique rémanente pour les artistes qui s’offre au public : le sens social et politique de tout engagement artistique. Avant de découvrir au Hangar 15, des grands noms du paysage de la danse d’aujourd’hui, explorez leur propre patrimoine en traversant une galerie d’images, photographies ou films. Entre danse et résistance, que de résonances !

commissaire générale d’exposition claire rousier C’est à une redécouverte de tout un pan méconnu, volontairement occulté, commissaire scientifique victoria phillips geduld de l’histoire de la danse américaine que le Festival de Marseille, prolongeant coordination éditoriale mathilde puech-bauer l’initiative du cnd de Pantin, vous convie à travers cette singulière, nécessaire et mathilde billaud et belle exposition de photographies et de documents. Qui se souvient en effet recherches iconographiques lucile richard de ces six étudiantes en danse moderne, de ces six filles d’immigrés, qui se sont recherches des droits lucile richard, muriel boget, engagées dans la défense du monde ouvrier, avec pour seule arme, la danse ? elise lacharme Qui se souvient de ce mouvement, le New Dance Group (ndg), créé à New York en traduction catherine delaruelle 1932, construit, porté, brandi par des femmes, communistes et juives pour la plupart ? correction valérie gautheron, elise lacharme Sans doute aurait-il pourtant davantage mérité d’entrer dans l’histoire de la danse et sophie de quillacq tant l’histoire individuelle ou collective de ces femmes n’a cessé de croiser, graphisme et signalétique de l’exposition chevaucher, répondre à la grande histoire sociale et politique d’un xxe siècle fracassé agnès dahan assistée de raphaëlle picquet par les crises et les remous les plus sombres. Sur les pas de la danseuse américaine photogravure les artisans du regard Isadora Duncan qui, au lendemain de la révolution d’Octobre, choisit de s’installer production eva grangier-menu, olivier vergnac à Moscou, le ndg naît d’une révolte contre l’assassinat d’un jeune militant communiste, et isabelle ferrière Harry Simms, par des briseurs de grève lors d’un mouvement de mineurs dans impression traphot le Kentucky, le 10 février 1932. Il n’aura par la suite de cesse d’opposer à la brutalité montage vidéos stephane caroff du monde, à l’oppression des masses, ce cri de contestation : « Dance is a weapon : l’art est une arme », qui donne une voix à la honte et à la colère d’une Amérique meurtrie par la Grande Dépression, pour dénoncer l’injustice sociale, la ségrégation raciale ou le fascisme qui commence à poindre en Europe. Le ndg puise dans la somme de ses émotions intimes et de ses voix individuelles pour redonner du cœur et du chœur au camp des dominés. Il chorégraphie l’exploitation capitaliste, la famine, la guerre, ou le lynchage des Noirs.

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23 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

the new dance group dance 1932 - 1955 is a weapon

Il enseigne la liberté du mouvement, l’improvisation, dans les usines, les bureaux, les rues ou les salles de spectacle de Broadway. Il est un lieu de création, de formation, de recherche. Malgré cette prodigieuse vitalité, la Guerre Froide et le maccarthysme seront parvenus à effacer des mémoires le rôle clé joué par le New Dance Group dans le développement de la danse moderne aux États-Unis. Voilà pourquoi une telle exposition était essentielle. Pour faire revivre cette trajectoire collective capable de dire l’individu, pour réaffirmer les liens entre l’art et le politique, pour rappeler ce chemin qui a mené la danse à prendre conscience de son pouvoir subversif, à signifier : « résistance ».

L’exposition Dance is a Weapon reçoit le soutien de Marseille-Provence, candidate au titre de Capitale européenne de la culture en 2013.

Exposition à l’initiative du CND de pantin

• gratuit pour les spectateurs du hangar 15

www.cnd.fr

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24 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

du vendredi 20 juin au jeudi 17 juillet espace muséal villeneuve-bargemon 12 h - 18h30 / du mardi au samedi the long now lawrence malstaf

exposition / bruges, belgique Entre arts plastiques et arts ludiques, installations et sorcellerie, quatre grands jeux pour visiteurs. Visiter une exposition de Lawrence Malstaf, c’est comme retourner dans un jardin d’enfants. Une irrépressible envie nous gagne de tester tous ces jouets monumentaux ! D’une imagination débordante en termes d’installations mobiles, Malstaf invente des œuvres qui placent le spectateur en leur centre pour lui faire vivre une expérience unique. Filons la comparaison : de même qu’un enfant comprend intuitivement le fonctionnement d’une balançoire ou d’un toboggan, l’attitude à adopter dans les structures de Malstaf est une devinette vite résolue. Bien que singulières, elles nous paraissent familières. Mystère… ou tout simplement, talent ? Sa formation de designer et son travail de scénographe en danse confluent merveilleusement dans des installations associant Actualité son goût pour les beaux matériaux et la chorégraphie des déplacements, avec ce style 18 mai 2008, Présentation de son livre un brin sorcier qui n’appartient qu’à lui. « The long Now 01997 - 02008» Son génie s’exerçant en particulier dans le champ de l’illusion d’optique, tout se passe à la galerie Fortlaan 17 à Gand, Belgique comme si le regard du spectateur mettait les choses en mouvement, orchestrait la danse du 18 mai au 29 juin 2008, installation Mirror dans le cadre de l’exposition Everybody Nobody des objets. « On touche avec les yeux », l’immanquable contrainte de l’espace du musée, à la galerie Fortlaan 17 à Gand, Belgique devient ici une aubaine. On vit les œuvres en les regardant, on les voit en les vivant.

3 nemo observatorium assied le spectateur au centre d’un immense cylindre simulant une tornade. Expérience charnelle. 1 shaft propose au visiteur de s’allonger, le visage sous une colonne d’assiettes qui dansent comme des soucoupes volantes… pour mieux se briser au-dessus de sa tête. Expérience visuelle et sonore. 2 rope met en scène un insolite duo — ou duel — entre une corde et une chaise. Expérience visuelle. 4 nevel grand labyrinthe composé de 18 murs pivotants, met en boîte le spectateur… Participer de cette chorégraphie mouvante, déambuler dans les jeux de lumières et de semi-transparence des cloisons, rencontrer d’autres visiteurs sous le charme : un vrai bonheur. Expérience spatiale.

wwww.fortlaan17.com

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25 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008 the long now lawrence malstaf

Le travail de Lawrence Malstaf (Bruges, 1972) se situe à la frontière entre les arts visuels et le théâtre. Après ses études de design industriel à l’institut Henri Van De Velde d’Anvers, Lawrence Malstaf a cherché son âme dans le théâtre. Ce qui débuta par la fabrication d’accessoires, évolua vers la scénographie pour les chorégraphes belge Bert Van Gorp, le canadien Benoît Lachambre, l’américaine Meg Stuart et la metteur en scène danoise Kirsten Delholm. Le projet d’improvisation européen ‘Crash_Landing’ (1997) de Meg Stuart constitua un des moments charnières dans le travail de Malstaf. “Cela portait sur la mise en mouvement des objets que j’introduisais, leur confrontation avec les performers. Ce n’était pas la signification des objets qui était importante mais bien les confrontations qu’ils amenaient, à quelle vitesse ou lenteur, ce qu’elles engendraient.”

Cette expérience et la sourde frustation grandissante due au contexte théâtral classique dans lequel le public est assis loin de la scène dans une perspective unique l’amènent à développer son travail visuélo-théâtral. ‘Rope’ (1999) se balance à la périphérie du théâtral : une corde tourne, s’enroule doucement autour d’une chaise, jusqu’au moment cette dernière est rejetée. Lawrence Malstaf met en évidence à travers cette installation, les répétitions et leurs différences, caractéristiques éminentes des arts de la scène. Bien que l’installation soit commandée par ordinateur et les durées programmées, le mouvement particulier de la corde n’est jamais deux fois identique.? En même temps, l’expérience théâtrale proposée par Lawrence Malstaf est une expérience personnelle dans laquelle chaque visiteur individuel peut observer et parfois être observé. La création d’environnements compatibles avec différents types de personnes permet d’établir un rapport particulier avec chacun selon ses propres affinités et propre rythme. ‘Sauna in Exile’, le projet de sauna réalisé par Lawrence Malstaf en 2002 avec les artistes norvégiens Liv Hanne Haugen, Mette Edvardsen et Heine Avdal Rosdal, dans les Bains::Connective bruxellois en est un exemple remarquable.? Avec ces projets, l’artiste s’apparente au mouvement actuel des arts de la scène qui laisse le spectateur, entièrement face à lui- ou elle-même, sans les codes habituels des manifestations collectives. Juste avant ce projet, Lawrence Malstaf réalisait dans l’exposition Observatorium au Z33 de Hasselt, un environnement constitué de pièces dans lesquelles les visiteurs ne pouvaient découvrir certaines installations que seuls. Les anti-automates de Lawrence Malstaf sont en ce sens comparables avec une performance. Ce sont des installations vivantes qui dépendent du visiteur dans lesquelles ‘l’espace est l’acteur et le corps est le partenaire’. Le visiteur devient un élément corporel essentiel de l’installation et la vit au lieu de la penser ou l’interpréter depuis l’extérieur. Un exemple de ‘being in the middle’ est l’installation Nemo Observatorium qui pendant ‘Chambres Séparées’ (2002) était montrée à la galerie Fortlaan 17. Le visiteur prend place dans un fauteil au sein d’un monumental cylindre transparent. Après avoir appuyé sur un interrupteur, un cyclone de petites boules de polystyrene se déclenche. Selon Lawrence Malstaf, la donnée intéressante de cette expérience tourbillonante est l’abandon : “il s’agit d’une installation qui ne porte pas ipso facto de message littéral ; en proposant un contexte catalysateur qui permet de dissoudre des expériences et des souvenirs, il s’agit davantage d’un processus de maïeutique.” …

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26 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

the long now lawrence malstaf

L’artiste compare l’abandon à la sensation d’immersion lors du visionnage d’un film. “Dans ‘Lost Highway’, David Lynch réussit à manipuler notre intellect à travers ce que nous expérimentons, je considère cela très fort. Il accomplit cela grâce au regard conditionné que nous portons sur les choses. L’histoire et la science nous sont enseignées de manière dogmatique à cause du besoin énorme d’exactitude. Tandis que nos expériences sont largement et principalement basées sur nos souvenirs. Ce que nous ressentons a un impact énorme sur nos pensées.”? La critique de Lawrence Malstaf sur le diktat de l’histoire écrite et de la science s'exprime aussi dans l'oeuvre délicate 'Sand Bible' (2000), une bible creusée et remplie de sable. Cette oeuvre se réfère à l'instabilité des valeurs dominantes et normes qui nous ont été enseignées et qui nous semblent immuables. La plupart des oeuvres de Lawrence Malstaf comprend néanmoins une intrigante contradiction dans les termes: à travers la science et la technologie, l'artiste cherche à provoquer des expériences sensorielles qui sont plus directes que notre analyse intellectuelle. Bien que ses anti-automates aient un caractère architectural et sculptural puissant, Lawrence Malstaf n'est pas intéressé stricto sensus dans les aspects esthétiques de la science et de la technologie. La forme est fonction de l'expérience catharsique désirée. Les installations tendent à l'immatériel : le design n'est pas de prime importance mais bien l'expérience. Cette expérience passe par la sollicitation de tous les sens sans donner de primauté aux technologies de communication qui sont pour l'instant limitées à l'audio-visuel. 'Je crois toujours que l'influence des sens “doux“ comme l'odorat, le toucher, l'équilibre, le goût est sous-estimée voire ignorée.'? En même temps, l'artiste ne tente pas d'ignorer l'évolution technologique. Il cherche au contraire à aiguiser la conscience du public sur les mutations, sur les implants, les appareils auditifs... Ce domaine complexe constitue pour lui un sujet de recherches psychosomatiques. 'A notre époque, où tout semble s'accéler à vitesse exponentielle, nos sens n'ont d'autre choix que d'évoluer de manière semblable. Dans un contexte urbain plus particulièrement, nous expérimentons les changements rapides affectant notre condition physique et psychique comme la température, la qualité de l'air, les vibrations, la pression atmosphérique et le stress... Prendre le métro par exemple, vous confronte à la climatisation, la vitesse, les vibrations, mais aussi au sentiment de stress, d'être à l'heure, avec le tram qui arrive dans 55 secondes. Notre corps développe en dehors de notre conscience de nouvelles capacités pour accompagner tout cela. ? 'Dans ses anti-automates, Lawrence Malstaf veut en d'autres mots, que le corps individuel se réapproprie un rôle conscient. Comme Gilles Deleuze, inspiré par Spinoza, a écrit : 'Nous parlons de la conscience et de ses décrets, de la volonté et de ses effets, des mille moyens de mouvoir le corps, de dominer le corps et les passions - mais nous ne savons même pas ce que peut un corps ?

Sally de Kunst

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27 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

mardi 1er juillet ballet national de marseille 19h30 / 4 pièces : durée totale 70 minutes

classe d’insertion cip professionnelle école nationale supérieure de danse de marseille

danse / marseille, france danseuses - élèves fanny barrouquère, bianca caponi, asuka maruo, blandine masse, sakiko oishi, audrey peillex, elisabeth puyal, elise ribault, chloé thetiot

approcher les sylphides transposition chorégraphique cynthia la baronne, mireille bourgeois, jean-christophe paré musique frédéric chopin Cette pièce transpose Les Sylphides, premier ballet « moderne » chorégraphié par Michel Fokine, en 1909, alors sous l’influence de la grande Isadora Duncan. Libération du geste expressif, abandon de la narration, c’est une nouvelle poétique de la fluidité et de l’évanescence qui voit le jour, puisque la Sylphide représente cette âme insaisissable qui perd ses ailes et meurt lorsque son amoureux, enfin, la saisit.

juste sur la pointe composition chorégraphique claudine zimmer, christian canciani, jean-christophe paré avec la complicité de michel kelemenis sons et bruitages d’ateliers h. dutilleux, a.berg, o. stalla Comment repenser la pointe, cette trace inscrite au plus profond du corps, prolongement de l’axe de gravité ? Ici, l’imaginaire corporel des interprètes de la danse classique, l’exploration de leur manière singulière d’habiter le corps, deviennent des pistes de réponses.

création Des femmes dansent et résistent au travers de leur danse, faisant étrangement écho au New Dance Group (cf. page 38), replaçant leur corps dans l’histoire, réincarnant leur patrimoine.

des oiseaux (encore et toujours…) composition chorégraphique jean-christophe paré musique five stone wind de john cage,sud de jean-claude risset Du Lac des cygnes à la pièce Beach Birds de Merce Cunningham, sur une composition de John Cage, les oiseaux du passé, échappés de l’esprit d’un prince, viennent se réfléchir et se diffracter dans l’espace de l’abstraction contemporaine. L’envol comme « clé corporelle » permet de se soustraire au réel.

l’ensdm reçoit le soutien du ministère de la culture et de la communication, de la ville de marseille, de la région paca tarif unique 6 € www.ecole-danse-marseille.com www.ecole-danse-marseille.com

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28 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

classe d’insertion cip professionnelle école nationale supérieure de danse de marseille

quedit jean-christophe paré ? « La classe d’insertion professionnelle est une formation à mi-chemin entre la sortie de l’école et l’immersion dans le milieu professionnel, la meilleure voie possible pour que les danseuses soient engagées dans les compagnies. Dans le domaine artistique, au-delà de la formation, un chemin d’une autre nature est à parcourir afin que l’interprète nourrisse lui-même, de l’intérieur, par sa créativité, son « être soi ». L’autonomie est la clé du devenir artistique de ces jeunes danseuses… Il est impératif pour les étudiantes de pouvoir se construire une représentation de la danse dépassant les strictes questions d’écoles. En l’occurrence, si c’est bien la danse classique qui les a corporellement construites, les jeunes danseuses doivent cependant entrer dans la connaissance des logiques de dialogue que cette forme de danse a historiquement entretenues avec les autres danses, les autres arts. Au fil de l’année, des pièces ont été spécialement conçues pour elles. Les spectacles qu’elles présentent sont la face visible d’un programme d’activités centré autour d’un enjeu essentiel : leur offrir les outils permettant de découvrir les partis pris esthétiques d’hier et d’aujourd’hui afin qu’elles puissent se positionner avec pertinence face au répertoire et à la création. Les œuvres de référence sont abordées sous forme de « relectures ». Le processus de création est présent en permanence. Les « objets chorégraphiques » créés au sein de la cip portent, dans leurs processus d’écritures respectifs, des niveaux de signatures artistiques divers. Depuis la transmission du répertoire à l’acte de création d’un chorégraphe visionnaire d’aujourd’hui, c’est aussi l’idée d’une palette de statuts divers donnés à l’œuvre, qu’il est important d’offrir aux étudiantes. » Jean-Christophe Paré, Directeur des Etudes de l’ENSDM

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29 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

classe d’insertion cip professionnelle école nationale supérieure de danse de marseille

Créée en 1992 à l'initiative de Roland Petit, l'École Nationale Supérieure de Danse de Marseille, a pour vocation la formation de danseurs et danseuses dans une perspective professionnelle.

Bien entendu, la sélection est rigoureuse et le potentiel de chaque élève doit être confirmé dans la continuité. Ce potentiel, qu'il soit physique, technique, musical ou artistique, est amené à évoluer ou à connaître ses limites . A chaque étape du cursus, la sélection se fait plus exigeante, le rythme s'intensifie. La motivation de l'enfant s'avère donc un relais essentiel dans l'expression de ses qualités.

Le projet de l’École est centré autour d’une solide formation classique appréhendée dans un esprit d’ouverture aux courants chorégraphiques actuels. Se projeter dans l'avenir sans renoncer aux liens historiques entre passé et présent, s'inscrire dans la tradition tout en étant attentifs aux évolutions de la danse, tant en France qu'à l'Étranger, tels sont les buts affichés de l'École Nationale Supérieure de Danse de Marseille.

Outre son rayonnement au plan national, l'École multiplie le croisement des expériences à travers un dialogue avec d'autres écoles et institutions ; elle s'ouvre sur l'étranger (tournées ou échanges avec le Japon -Performing Arts Foundation, Hyogo-, la Yehudi Menuhin School à Londres et l'École Supérieure de Danse du Québec).

Quant à l'équipe d'enseignants, elle s'emploie à maintenir un niveau d'excellence et à transmettre un savoir qui permette aux élèves de s'adapter à un marché de l'emploi en constant mouvement.

D’autre part, nous sommes attachés aux questions d’insertion et de reconversion. Or celles-ci nous apparaissent directement reliées à une même problématique : l’inscription d’une PENSÉE de la danse au cœur de la formation. Considérant qu’elle ne peut que favoriser la disponibilité artistique, l’adaptation aux contextes de travail et permettre en retour au danseur, d’être engagé et inventif lors des réorientations de son chemin de vie.

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30 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

vendredi 4 juillet ballet national de marseille 19h30 / durée 60 minutes d’eux fabrice lambert

danse / paris, france Dans les interstices entre les mondes, Fabrice Lambert invente le sien et danse dans création 2008 / première en paca un rai de lumière. Une bulle d’air. conception + chorégraphie fabrice lambert En 2007, le Festival de Marseille présentait la pièce Gravité, feuillet de l’Abécédaire avec hanna hedman, fabrice lambert (ou les plaisirs réguliers du spectateur) imaginé par Fabrice Lambert, panel de vingt-six musicien frédéric laügt courtes pièces inspirée de mots-clés de la danse. Le danseur, évoluant sur une nappe lumières ivan mathis d’eau, se reflétait sur un écran blanc, miroir révélant peu à peu un corps qui semblait son frédéric laügt d’abord flotter sur cette toile. Tableau dansé, pictural et aqueux. régie générale et plateau guillaume cousin A comme abstraction, B comme Boltanski… G comme gravité… administration agnès carré D’eux comme 2 ! La nouvelle création de Fabrice Lambert, diptyque de solos, assistée de nathalie untersinger À venir : la mémoire et To be gone : la prémonition, tend bien à le confirmer en inventeur d’une danse aérienne, libérée des forces de gravité. Continuant sa recherche sur le vertige, il retrouve cette fois la matérialité du corps. De fait, la force des spectacles de Lambert provient peut-être de ce qu’elle est souvent leur sujet. Gravitationnelles ou cinétiques, les forces conduisent le corps vivant à faire avec (ou contre) des contraintes intrinsèques à l’espace pour se forger sa place. Le corps prend ainsi l’habitude de certains rapports de forces, particulièrement connus des danseurs, puisqu’ils tentent d’en repousser les limites. Fabrice Lambert, quant à lui, provoque des situations incongrues pour éprouver des paramètres d’espace, d’attraction ou de vide, inconnus et observer ce qui advient. Il vit et étudie « scientifiquement » les réactions de son corps dans des situations « anormales ». En construisant ses pièces à partir de ces expériences, il parvient Les tournées à conserver intacte pour le public la surprise originelle, flou artistique parfaitement

A comme Abstraction et Gravité maîtrisé. Ses deux nouveaux solos s’avèrent à nouveau très visuels, accompagnés de ce Biennale de Lyon graphisme particulier qui ne refroidit pas sa danse, mais, à l’inverse en exacerbe les 27 et 28 septembre 2008 la sensualité. Le danseur chorégraphe se meut dans l’entre-deux, les espaces intermédiaires, Gravité il marche sur un fil, se met en danger. C’est ce qui rend ses œuvres si paranormales, invitant nos sens à se troubler, puis à se réajuster pour distinguer le faux du vrai. Espace Michel Simon, Noisy le Grand, Il invente un endroit dans l’envers du décor. Entre deux plans, il déplie tout un le 18 octobre 2008 espace de jeu, au sens d’humour, mais surtout au sens de liberté, un lieu de visite Festival Tanz IN. Bern, Bern - Suisse pour l’imagination du spectateur, l’épanouissement des mirages, des effractions, les 29 et 30 octobre 2008 des visions, des frissons.

coproduction rencontres chorégraphiques internationales de seine-saint-denis, le manège - scène nationale de reims, le centre national de création et de diffusion culturelles de châteauvallon (création en résidence), le manège-scène nationale de la roche-sur-yon, arcadi, le centre chorégraphique national de caen, l’agora de la danse (montréal), le centre national de la danse. avec le soutien de la direction régionale des affaires culturelles d’île-de-france, ministère de la culture et de la communication. tarifs normal 20 € / réduit 13 € / jeunes 10 € tarifs spéciaux : abonnés ou dans le parcours bruxelles - londres - paris - amsterdam

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31 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008 d’eux La mémoire et la prémonition

« DANS SA FORMATION, L’INDIVIDU RÉPÈTE L’ÉVOLUTION DE TOUTE L’ESPÈCE ; IL EST LA MÉMOIRE DE LA VIE PRIMITIVE ET SON DEVENIR AU COURS DE L’HISTOIRE DE LA TERRE ELLE-MÊME. » USHIO AMAGATSU

Après l’intensité graphique que le projet « gravité » a inscrit dans le regard sur la projection du corps dans l’infini, je voulais revenir à l’affirmation de son poids, de sa matérialité tangible.

C’est l’histoire de deux plateaux gravitant autour d’un axe commun et cherchant mutuellement à se stabiliser dans un élan conjoint. Deux présences, deux singularités propres vont se compléter, se suivrent, se relayer, imposant une résistance commune. Elles vont expérimenter ce que veut dire habiter l’espace de l’autre. Elles vont retrouver les traces de leur présence. Leurs différences et leurs communs vont peu à peu s’identifier. A l’intérieur de chaque parcours, l’autre sera retrouvé. Chaque geste est pesé, chaque posture est une réalité. La tension de l’autre reste dans l’unité cellulaire et produit les fluides nécessaires à la circulation de ces espaces.

Je pourrais bien inventer l’époque ou le lieu mais ils sont instinctivement reliés à la mémoire d’avoir été habité dans la durée et successivement. C’est traverser le lieu de l’autre.

Cette pièce est le mouvement pour se tenir « entre », créant ainsi du lien entre nous avec le spectateur pour maintenir une unité.

Cela renvoie à une fragilité qui altère la croyance en ce que nous sommes, en ce que nous avons pu être, ce que nous serons contraints d’être, ce que nous n’avons jamais voulu devenir.

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32 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008 d’eux fabrice lambert

qui est fabrice lambert ? Né en 1974 à Grenoble, Fabrice Lambert se forme au C.N.R de Grenoble (82-92), puis au C.N.D.C L'Esquisse (94-96). A l’issue de cette formation, il fonde l’Expérience Harmaat pour la création de 2 pièces présentées au TCD : Ethogrammes et Etude pour 4 mouvements (1997). Il fait partie du collectif Kubilaï Khan Investigations (96-98), puis rejoint la compagnie Carolyn Carlson (97-98). En 1998, il démarre une collaboration avec Catherine Diverrès au C.C.N de Rennes, jusqu’en 2002. Parallèlement, il poursuit un travail de recherche au sein de l’Expérience Harmaat au travers de diverses collaborations avec des artistes plasticiens, vidéastes, danseurs, qui aboutissent à la création de plusieurs pièces : No body, never mind (2001), TOPO (2001), Le Rêve (2002), Play Mobile (2003), Im-posture (2004), Abécedaire (2005), meutes (2006) et Gravité (2007) Fabrice Lambert a été Artiste Associé en résidence triennale à la Scène Nationale Le Manège à La Roche sur Yon de 2003 à 2007.

qui est hanna hedman ? D'origine éthiopienne, Hanna Hedman est née à Addis Abeba. Elle commence la danse en Suède et fait ses études à l'Ecole Nationale de la Danse à Stockholm. Depuis son arrivée en France en 1996, elle a travaillé avec plusieurs compagnies, notamment Bouvier/Obadia, Hervé Robbe, Charles Cré-Ange, Felix Ruckert. En 2002, elle rencontre Benoît Lachambre qui crée pour elle un solo dans le cadre du Vif du Sujet au Festival d'Avignon. Actuellement, elle travaille avec Benoît Lachambre, Fabrice Lambert, François Verret, Sylvain Prunenec et Laure Bonicel. Elle est également co-auteur d’une pièce avec Isabelle Schad.

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33 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

jeudi 10 + vendredi 11 juillet ballet national de marseille 19h30 / durée 55 minutes

holeulone karine ponties dame de pic danse, vidéo / bruxelles, belgique Une fantastique fusion de danse et de peinture animée. chorégraphie karine ponties Projetées en plongée, des peintures à l’encre éclatent sur un plateau surmonté danseurs éric domeneghetty d’une structure en bois à clapets, dont s’extirpent deux danseurs, petits animaux et jaroslav viňarský sortant d’un terrier. Les danseurs se fondent dans les teintes fugaces, bercés par collaboration artistique et film d’animation des vagues d’images, roulent dans leur ressac, s’enveloppant de leur couleur sépia, thierry van hasselt comme peints et repeints en direct. lumières florence richard La subtilité de la création musicale s’accorde à l’animation pour souligner une danse musique dominique pauwels qui est de l’ordre de la performance acrobatique. scénographie wilfrid roche La précarité des équilibres sur cette structure biseautée pousse les danseurs à s’arrimer texte mylène lauzon l’un à l’autre. et éric domeneghetty Ils s’accrochent de tous leurs membres, s’emmêlent, s’enlacent et s’imbriquent régie son et video joëlle reyns tant et si bien qu’ils donnent l’illusion de ne plus former qu’un seul corps. Tendre ou rude, tantôt clownesque, tantôt inquiétant, leur corps à corps se mue en hydre à quatre pieds et à deux dos, drôle d’emboîtement aux contours rendus incertains par les projections. Souffles sauvagement mêlés, ils déclinent, enchaînent et épuisent toutes les formes corporelles possibles à deux, postures à peine imaginables. La danse rejoint alors la peinture : picturale et mouvante, figurative et abstraite. Fantasmagorique, voire schizophrénique, la pièce ne l’est pas par hasard car elle s’inspire du personnage de Charlie, héros du roman de science-fiction de Daniel Keyes, Des Fleurs pour Algernon, simple d’esprit devenu surdoué sous l’effet d’une expérience Les tournées scientifique. Volcan mental, c’est un torrent de pensée, de mémoire de réflexion, tout l’univers 5 et 6 juin 2008 Théâtre Les Tanneurs, Bruxelles-Belgique intérieur d’un homme en prise avec l’énigme de sa double identité, qui se coule sur le plateau. 11 et 12 juin 2008 Silhouettes et paysages habillent fugitivement les corps, distordant les formes. Tanec Praha, Prague-République Tchèque La précision chorégraphique, la qualité du graphisme et la délicatesse musicale 28 et 29 juillet 2008 se lient en un magnifique et original dessin animé en trois dimensions. Festival Mimos, Périgueux-France Comme née d’un songe, la pièce laisse de merveilleuses images au fond des yeux.

production dame de pic asbl. coproduction avec le théâtre les tanneurs (belgique), lod (belgique), le centre chorégraphique national d’orléans, l’échangeur de fère-en-tardenois, le 3 bis f, lieu d’arts contemporains et ponec divadlo (république tchèque). avec l’aide des brigittines (belgique), le soutien du ministère de la communauté française wallonie-bruxelles de belgique / service de la danse. résidences de création : le projet a bénéficié de résidences de création dans la salle alternative endanza à séville, au centre chorégraphique national d’orléans, à la raffinerie du plan k à bruxelles, au studio de lod à gand, au ponec divadlo à prague, au 3 bis f, lieu d’arts contemporains à aix-en- provence, à la maison folie wazemmes-lille, à l’échangeur de fère-en-tardenois et aux écuries à charleroi. la dame de pic est en résidence au théâtre les tanneurs à bruxelles. elle est subventionnée par le ministère de la culture de la communauté wallonie-bruxelles de belgique / service de la danse. tarifs normal 20 € / réduit 13 € / jeunes 10 € tarifs spéciaux : abonnés ou dans le parcours voyage à prague

www.damedepic.be

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34 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

holeulone karine ponties dame de pic

qui est karine ponties ? Karine Ponties est née le 25 mars 1967 à Castres en France et est éduquée à Barcelone jusqu’en 1985. Après avoir étudié aux écoles de danse de Juan Tena et Ramon Soler à Barcelone (1979), et ensuite à Mudra en 1986, Karine Ponties multiplie, dès 1983, les expériences en tant qu’interprète au sein de nombreuses compagnies, avant de créer ses propres chorégraphies et de fonder sa compagnie, Dame de Pic a.s.b.l. / Cie Karine Ponties, en 1995. C’est ainsi qu’elle interprète des chorégraphies de Claudio Bernardo et José Besprosvany et fait partie de différentes compagnies : Plan K de Frédéric Flamand, Charleroi / Danses (chor. de Steven Petronio, Adriana Borriello, Lucinda Childs, Merce Cunningham), Tandem de Michèle Noiret, la Cie Nadine Ganase, la Cie Mossoux-Bonté, la Cie. 1x2x3 (‘On the wave’, avec Aka Moon et ‘Passages’ avec Het muziek Lod) et la Cie Pierre Droulers. En tant que chorégraphe, elle signe d’abord trois pièces avec Mauro Paccagnella : Forbidden fruit (1990), une pièce pour sept danseurs, coproduction Festival de Castiglioncello et Festival de Grassina (Italie), Inseguimenti (1991), un duo sélectionné pour la plate-forme italienne des Rencontres Internationales de Bagnolet (coproduction Festival de Castiglioncello) ; et Primi (1992), un duo créé en coproduction avec le 7° New Dance Tage Festival Freiburg. En 1996, Karine Ponties crée et interprète son premier solo Planta Baja au Théâtre Le Public à Bruxelles. En 1997, Karine est lauréate de la 4e édition des pépinières européennes pour Jeunes artistes, résidence en Finlande, au département de danse de l’académie de théâtre de Helsinki. D’où est issue la pièce Vecinas pour huit danseurs finlandais. En 1997, elle crée et interprète aussi le solo Dame de Pic. En 1998, elle chorégraphie Santinelle : naftalina, une pièce pour quatre danseurs roumains dans le cadre d’une résidence à la D.C.M. Foundation de Bucharest (Roumanie). En 1999, elle créé Negatovas, pièce pour quatre danseurs co-produite par la Biennale de Danse de Charleroi. En 1999, elle crée le solo Glabelle dans le cadre du Julidans Festival à Amsterdam. En 2000, création de Glabelle-Duo, Les Taroupes, Keep Smiling et Brucelles, un projet pour six danseurs, créé dans le cadre de Bruxelles / Brussel 2000, ville européenne de la culture. Avec Les Taroupes, elle entame sa première collaboration avec le compositeur Jan Kuijken et la maison de production Het muziek Lod (Gand, Belgique). En 2001, création de Capture d’un caillot, un trio pour deux danseuses (Cécile Loyer et Karine Ponties) et un pianiste (Jan Kuijken).

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holeulone karine ponties dame de pic

En 2002, création de Brutalis, solo créé en collaboration avec, notamment, Jan Kuijken (Het muziek Lod – composition musicale) et Thierry Van Hasselt (FRMK – dessins) ; pour lequel elle recevra en 2002 le prix de la création chorégraphique SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatique en Belgique). En 2003, Karine Ponties crée Desirabilis, commande chorégraphique de trente minutes pour les danseurs canadiens de la compagnie Montréal Danse. La Première eut lieu à l’Agora de la Danse en février 2004. Au cours de la même année, elle crée Le Chant d’Amour du Grand Singe, production de Het Muziek Lod et la Dame de Pic en coproduction avec Les Brigittines. La première aura lieu à la Chapelle des Brigittines en février 2005. Elle débute aussi ses recherches pour son nouveau projet Holeulone. En mai 2004 également, Mi Non Sabir, coproduction du Tanec Théâtre et de la Dame de pic, pièce pour quatre danseurs tchèques, fut présentée à Prague dans le cadre du projet Trans-Danse Europe 03-06. Holeulone est présenté en 2006, création à déclinaison (tableaux mouvants de Thierry van Hasselt) et prolongements (film de Michel Jakar et livre de Mylène Lauzon). Cette pièce est nommée dans la catégorie de la meilleure production de danse 2007 (Prix du Théâtre 2007, catégorie danse). En 2006, Karine Ponties répond à une commande de la Petite Fabrique à Paris. La directrice Annie Sellem l’invite à créer une pièce pour le projet Les Fables à la Fontaine, ce sera Phébus et Borée. Cette même année, Karine Ponties interprète Nunakt, une pièce de la compagnie belge Mossoux Bonté (Sujet à du Festival d’Avignon 2006). 2007 marque la création de Boreas, produit par Lod, en collaboration avec Dominique Pauwels et Lawrence Malstaf (pièce pour quatre danseurs, Vooruit, Gand). Karine Ponties amorce une nouvelle collaboration avec le dessinateur Stefano Ricci pour le projet Triptyque vertical, projet décliné en plusieurs étapes (Des Taureaux dans la tête, Fidèle à l’éclair et Fragment vertical) et dont la première aura lieu en 2009.

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samedi 5 juillet mardi 8 juillet mercredi 9 juillet ballet national de marseille théâtre nono - campagne pastré théâtre nono - campagne pastré 19h30 / durée 60 minutes 22h / durée 60 minutes 22h / durée 60 minutes tchèq’up ! 1 tchèq’up ! 2 tchèq’up ! 3 arcanum + on a perch mi non sabir kevel dora hoštová karine ponties jan kodet hechizada de luxe the last step before on a perch lea čapková jaroslav viňarský dora hoštová gradina gradina dagmar chaloupková dagmar chaloupková

tchèq’up ! trois soirées sous le signe tchèque.

Véritable festival dans le festival, notre coup de projecteur sur la jeune danse tchèque propose un petit panorama de ses nouvelles tendances. Avis aux curieux, avides de se faire une idée de la création venue d’ailleurs.

De Mi non sabir, pièce de Karine Ponties pour quatre danseurs tchèques, aux solos, duos ou quatuors imaginés par ces mêmes danseurs ou d’autres jeunes talents, six courtes pièces, réparties en trois soirées offrent l’occasion d’embrasser, en deux temps, trois mouvements, la génération qui émerge en République Tchèque, terre de danse particulièrement fertile, grâce à des structures comme le Tanec Praha et le théâtre ponec qui savent encore laisser le temps aux artistes de créer. Ces jeunes chorégraphes tchèques partagent un univers un brin enfantin, un peu cartonné, associé à une danse sportive, perfectionniste, généreuse et théâtrale, laissant une part belle à la musique. Mais chacun a son tempérament, à découvrir ! Tchèq’up, programme initié par le Festival de Marseille, pérennise une collaboration qui vient d’être saluée par la Saison culturelle européenne : « La Saison culturelle européenne rend hommage à la vitalité des échanges européens initiés par le Festival de Marseille, illustrés notamment par la découverte de la jeune scène chorégraphique tchèque, alors que la République Tchèque assurera à son tour, après la France, la présidence de l’Union »

manifestation organisée dans le cadre de la saison culturelle européenne en france 1er juillet - 31 décembre 2008 la participation des artistes tchèques est soutenue par tanec praha, le théâtre ponec, le ministère de la culture de la république tchèque, le ceska centra, la ville de prague

www.tanecpha.cz

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37 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

mardi 8 juillet théâtre nono - campagne pastré 22h / durée 40 minutes / dans le cadre de tchèq’up ! 2

karine ponties mi non sabir

danse / belgique + république tchèque Burlesques constructions et fragmentations d’un puzzle de quatre corps. chorégraphie karine ponties Un spectacle riant sur les articulations sociales… et physiques ! interprètes radek mačák, pierre nadaud, En tenue légère, quatre danseurs enchevêtrent leurs membres dans tous les sens, rostislav šrom, jaroslav viňarský chacun tachant de dominer la masse humaine. Un nid d’images se tresse à vue. lumières florence richard L’un des danseurs, une serviette autour de la taille, s’invente tantôt piéta, tantôt karateka. Un monstre à quatre têtes nage, rampe ou danse du ventre. Les buissons de doigts fleurissent, les huit genoux s’entrechoquent, la chenille humaine se tord péniblement. Les proéminences des corps enlacés suggèrent mille animaux imaginaires. Avec ces improbables imbrications, c’est évidemment le spectacle des liens sociaux que Karine Ponties nous donne à voir, le sempiternel combat des coqs, l’inéluctable tendance humaine à incorporer l’autre, à infléchir ses différences, plutôt qu’à l’accepter dans son intégrité. Sous le regard amusé, décalé, plein d’autodérision de la chorégraphe, grouille cette pâte à modeler de corps humains. C’est signé Ponties : les mimiques importent autant que les mouvements, le mime, le clown, la pantomime, autant que la danse ; la nostalgie de la musique rappelle les films muets. Jolie surprise : à un propos lucide et grinçant, la pièce arrive à donner le sourire !

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karine ponties mi non sabir

Approche chorégraphique

“Dans la construction de mes spectacles, je cherche à réunir des individus dans des frontières, là où quelque chose se passe, en abordant des histoires de détails, de codes, de jeu et de rythme. Mes spectacles explorent l’univers du territoire, de l’ « entre », l’interstice des corps qui se frottent, des individualités en errance, la perte, les états de fragilité …; ils traduisent les profondeurs de ces états dans un langage décalé, drôle et poétique, en essayant d’aborder la pensée, le sentiment, l’intuition et les sensations. Le sens n’est jamais fixé, il reste ouvert à chaque imaginaire, fuyant, fragile on ne peut plus.

Je construis fondamentalement l’écriture chorégraphique en partageant et mélangeant les formes d’expression de chaque individu qui participe au projet. Par l’écriture qui se développe au fil des pièces, je cherche à exprimer la vie du corps dans sa fragmentation, l’énigme d’un corps à corps, et toutes ces petites variations qui font qu’un être nous paraît toujours extraordinaire.

Les éléments précis qui composent ces partitions dansées, dans la décomposition de chaque mouvement, de chaque tremblement, de chaque frémissement, semblent détourner le formel en grotesque, l’ordre en désordre, le cloisonnement en espace de liberté et de jeu. Ces déformations, torsions et exagérations sont une manière de peindre la précision dans toutes ses ambiguités.

Penser en images.”

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mardi 8 juillet théâtre nono - campagne pastré 22 h / durée 25 minutes / dans le cadre de tchèq’up ! 2 the last step before jaroslav viňarský danse / prague, république tchèque S’envoler… conception + chorégraphie + interprétation Petite bête rampante qui rêverait d’avoir des ailes, le danseur est d’abord rivé au sol, jaroslav viňarský corps tout en tension, âme se cognant aux murs. musique silver mount zion, artango L’ampleur de la musique — les notes de Stumble then rise (trébucher avant de lumières pavel kotlík s’élever) de Silver Mount Zion — semble arbitrer une lutte du corps et de l’esprit. costumes ondřej bederka Puis, les violents soubresauts du corps du « petit Jaro », devenu puissant, sec et noueux sous la direction, entre autres, de Karine Ponties, annoncent peu à peu l’envol, la délivrance. Alors, les muscles saillants se détendent. Dans l’échappée, la danse se fait douce, les gestes s’arrondissent, s’assouplissent. Après tant d’intensité, on s’apaise, on s’envole aussi.

qui est jaroslav viňarský ? Né en Slovaquie, Jaroslav Viňarský a étudié la danse à l’Academy for Performing Arts à Bratislava et à Prague sous la baguette de plusieurs chorégraphes : Irene Stamou, Nigel Charnock, Simone Sandrori, Ivan Wolfe, Claude Brumachon, Bruno Genty. En 2001, il signe sa première chorégraphie, le solo Sorton, pour lequel il obtient le second prix des compétitions internationales pour jeunes chorégraphes à Prague. Sa deuxième création, A tea never watered, lui vaut en 2003 la même récompense. En 2004, The last step before marque le début de son étroite collaboration avec Karine Ponties.

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samedi 5 juillet mercredi 9 juillet ballet national de marseille théâtre nono - campagne pastré 19h30 / durée 15 minutes 22h / durée 15 minutes dans le cadre de tchèq’up ! 1 dans le cadre de tchèq’up ! 3 gradina dagmar chaloupková

danse / prague, république tchèque résidence Une forte expressivité visuelle et théâtrale, livrée tout en pudeur. de création lumière, festival de marseille Une atmosphère de chaos originel, sous-tendue par de la musique électronique chorégraphie + interprétation ténébreuse, nous plongent dans un monde primitif, la vie à son commencement. dagmar chaloupková En costume à crête, la danseuse, recroquevillée au sol, s’apprête à éclore. Dans ce musique crash worship cocon fictif, les membres hésitent à se délier, la respiration reste haletante. Cavalcades. lumières pascale bongiovanni Redressement du corps. Géométrique et flexible, la danse devient voluptueuse. La matrice laisse apparaître un corps de femme envahi par le désir ou sur le point d’enfanter. La danseuse invente une célébration, tribale et charnelle, de l’origine, un hymne à la naissance.

qui est dagmar chaloupková ? Diplômée du conservatoire Duncan de Prague, Dagmar Chaloupková poursuit ses études en Bulgarie, à l’école nationale de danse de Sofia. Elle se nourrit de stages de danse avec des chorégraphes du monde entier et travaille avec de jeunes chorégraphes tchèques. Son dernier solo, Gradina, a reçu le 3e prix dans le cadre des compétitions internationales pour jeunes chorégraphes à Prague.

Créé avec le soutien du Duncan centre Theatre et la competition internationale de chorégraphie de Jarmila Jefiábková

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samedi 5 juillet : arcanum + on a perch mercredi 9 juillet : on a perch ballet national de marseille théâtre nono - campagne pastré 19h30 / durée 15 minutes 22h / durée 15 minutes dans le cadre de tchèq’up ! 1 dans le cadre de tchèq’up ! 3 arcanum + on a perch dora hoštová

danse / prague, république tchèque Femme-enfant ou femme fatale, entre apparente coquetterie et précision implacable du on a perch : résidence de création lumière, geste, Dora Hoštová se donne à travers deux solos à l’image de son univers bipolaire. festival de marseille Tour à tour timide et sensuelle, Dora Hoštová a deux visages. arcanum De ses pièces émane un parfum suave, aux notes fraîches et lumineuses, tandis que chorégraphie + interprétation dora hoštová leurs structures sont taillées au cordeau. Comme un poète qui s’oblige à écrire un musique cástko eric sonnet, elle trouve de la liberté dans la contrainte. on a perch Dans Arcanum, elle fait corps, au sol, avec un noir abyssal — à l’affût d’un secret chorégraphie + interprétation dora hoštová profondément enfoui ? — et dans On a Perch, elle danse sur une chaise, dégageant musique jan novák une énergie frisant la folie : deux cadres dont elle repousse les limites dans des lumières pascale bongiovanni recoins invisibles. Découverte au Festival de Marseille 2007, la « belle de Prague » confirme son talent de comédienne-danseuse.

qui est dora hoštová ? Diplômée du conservatoire Duncan de Prague, Dora Hoštová poursuit sa formation aux Pays-Bas à l’Académie de danse de Rotterdam. Dès 2001, elle enseigne au Duncan, danse pour des chorégraphes de toute l’Europe et commence à chorégraphier elle-même ses propres spectacles. En 2006, elle crée Arcanum qui reçoit le premier prix des compétitions internationales pour jeunes chorégraphes à Prague, présenté au Festival de Marseille en 2007.

Créé avec le soutien du Duncan centre Theatre et la competition internationale de chorégraphie de Jarmila Jefiábková

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mercredi 9 juillet théâtre nono - campagne pastré 22 h / durée 30 minutes / dans le cadre de tchèq’up ! 3

kevel jan kodet

danse / prague, république tchèque Quatre danseurs et quatre musiciens visitent le thème de la compétition, à travers chorégraphie + conception jan kodet assistant- une série de saynètes légères et burlesques. chorégraphe eva zmeková Au centre du plateau, vêtus de costumes enfantins, les danseurs s’amusent musique zbyněk matějů, czech klarinet quartet avec balles et cerceaux. Des adultes font irruption : en vestes noires, inspirant le interprètes klára jelínková, zuzana šimáková, respect, les musiciens se placent aux quatre coins de la scène, chacun bientôt rejoint viktor konvalinka, tom rychetský par un danseur. C’est dit : la musique désormais accompagnera chaque geste, chaque geste jouera avec la musique. La scène devient le ring, le carrefour de l’expression des complicités ou rivalités, la cour de récréation ou la place publique, où les interprètes s’approchent, s’intimident, s’interpellent, se provoquent. Un jeu de chaises musicales. Cousu de petites scènes fraîches et de comique de l’absurde, de belles plages dansées ou de courts « rounds », Kevel dévoile une part de l’âme humaine.

qui est jan kodet ? Diplômé de l’Academy of Performing Arts, hamu, de Prague, il devient l’interprète de nombreux chorégraphes notamment Nacha Duato et Paulo Riveiro. Sa rencontre avec le chorégraphe portugais Rui Horta est capitale. Interprète dans ses pièces pendant plusieurs années, il devient son assistant et, de fait, collabore ainsi à des projets d’envergure européenne. Il fonde sa propre compagnie en 1998 et crée plusieurs chorégraphies couronnées de succès. Il est aujourd’hui le proche collaborateur de Petr Zuska, directeur du Ballet National de Prague.

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43 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

samedi 5 juillet ballet national de marseille 19h30 / durée 15 minutes / dans le cadre de tchèq’up ! 1

hechizada lea čapková de luxe danse / prague, république tchèque résidence Quand une musique poignante, signée Marek Kopelent, inspire une danseuse de création lumière, festival de marseille virtuose, le mariage est plein de promesses… Invitation aux noces ! chorégraphie + interprétation lea čapková Lea Čapková débute tout juste sa carrière de chorégraphe. Jeune, belle et fragile, musique marek kopelent souple comme un roseau, le petit brin de femme a fait le tour des plus grands lumières pascale bongiovanni festivals de danse du monde (Dance Umbrella à Londres, Nottdance à Nottingham, Irish Festival à Dublin, etc.) en tant qu’interprète du groupe deja donne. Après le Festival de danse de Minneapolis, le Festival de Marseille nous réserve la primeur de découvrir son premier solo.

Les tournées

16-17 juin 2008, Tanec Praha, Prague

qui est lea čapková ? Lea Čapková étudie la danse au conservatoire Duncan de Prague puis à l’école p.a.r.t.s., fondée par Anne Teresa De Keersmaeker à Bruxelles. Elle effectue aussi des stages à Londres et à l’Académie de danse de Rotterdam. Interprète pendant plusieurs années pour des compagnies au rayonnement international, elle choisit de revenir à Prague pour enseigner au Duncan, danser et chorégraphier. En 2005, elle crée Hechizada de luxe à Minneapolis et reçoit en 2006 le prix Sazka de la meilleure interprète.

La performance a été créée pour la compétition internationale de chorégraphie de Jarmila Jefiábková tarifs de tchèq’up ! 1 ou tchèq’up ! 2 ou tchèq’up 3 normal 15 € / réduit 10 € / jeunes 8 € tarifs spéciaux : abonnés ou dans les parcours pastré, le plein d’herbe ou londres - hambourg - sofia - prague ou voyage à prague

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44 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

samedi 28 + dimanche 29 juin théâtre nono - campagne pastré 22 h / durée 90 minutes

ísa t.r.a.s.h.

musique, danse, théâtre / tilburg, pays-bas Un conte scandinave de toute beauté, « mis en danse » par la jeune compagnie / première mondiale / résidence de création néerlandaise dont la découverte a marqué le Festival de Marseille 2007. et coproduction festival de marseille La légende d’Ísa, Reine des Neiges, a séduit le groupe t.r.a.s.h. par son paysage chorégraphie kristel van issum envoûtant et contrasté. Pur et coupant, velouté mais douloureux, ce conte aborde composition musicale arthur van der kuip en profondeur les thèmes de la séparation, des adieux, du pardon, de la rupture et jeroen strijbos et de la réconciliation. décors paul van weert interprètes guilherme miotto, La pièce met en scène Ísa derrière les hauts murs de sa tour d’ivoire. tegest pecht guido, lucie petrusová, Son secret se révèle aux spectateurs par bribes, par fulgurances qui, comme des fiona keenan o’brien, grégory kamoun, éclairs, percent les fenêtres de sa maison abandonnée. samir calixto, jose agudo Ses pleurs de glace traversent la brume. Un grand jour se lève alors sur la vie, musique christina knol (violon), ses non-sens, tout ce qui peut disparaître, s’écrouler sans raison, tout ce qui nous jan willem troost (violoncelle), échappe et nous forge. harm huson (contreténor) De fait, Ísa incarne le sort humain. La métaphore de la glace, filée de bout en bout, technique frank van weegberg s’applique en effet à chacun de nous : il y a devant notre glace, notre apparence, assistant production leon van egmond et il y a derrière. Il y a ce qui peut briser cette glace — les souffrances de la création lumière luc van heijst séparation en l’occurrence — et l’étrange, la singulière façon dont cette glace ingénieur lumières stefan van der gouw se recompose, en figeant ces bris de mémoire en filaments. diffusion line rousseau, a propic À partir de ce symbole fort, les interprètes ont puisé dans leur propre mémoire les instants pétrifiés, dans leurs propres fêlures, leurs souvenirs gelés, en quête Les tournées d’une danse à la fois blanche et brûlante. 8 et 9 juillet 2008, Pays-Bas Prenant sa source à la fois dans cette intimité autobiographique et dans l’énergie Julidans, Amsterdam rageuse de la danse, l’atmosphère atteint son climax, entre le vide et le plein, entre l’explosion et la paix. 10,11 septembre 2008, Festival Antartica, Tilburg, Pays Bas Celles et ceux qui auront été conquis par les spectacles Pork in Loop et To File For 16 sept 2008, Toneelschuur, Haarlem, Pays-Bas Chapter 11 en 2007 y retrouveront avec bonheur la griffe acérée des danseurs, leur fougue, ici dépouillée de sa violence pour se soumettre à une histoire plus nuancée. 20 sept 2008, Plaza Futura, Eindhoven, Pays-Bas Leur engagement aigü, filtré au tamis d’un conte venu du Nord, se change en une 23,24 sept 2008, Theater Kikker, Utrecht subtile fusion de neige et de feu.

ísa est financièrement soutenu par le nfpk+, la province du noord-brabant, la ville de tilburg, le festival ant-art-ica. créé en coproduction avec le festival de marseille et le manège, scène nationale de maubeuge (résidence de trois semaines). t.r.a.s.h. remercie particulièrement l’équipe du festival de marseille, du manège, scène nationale de maubeuge et du festival opera estate de bassano pour leur accueil et soutien. avec le soutien de l’institut néerlandais tarifs normal 20 € / réduit 13 € / jeunes 10 € tarifs spéciaux : abonnés ou dans les parcours bruxelles - londres - paris - amsterdam ou pastré, le plein d’herbe

www.trash.dk

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45 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

ísa t.r.a.s.h.

Des mémoires prises dans la glace

Kristel van Issum (chorégraphe) : « A l’origine de cette représentation se trouvent des pensées sur l’éphémère ; tout peut disparaître sans raison. Avec ÍSA, T.R.A.S.H. produit une représentation sur la recherche d’une âme vers un corps. Des personnes qui s’enfouissent dans un corps et y disparaissent en déterminant la forme et tonalité de ce même corps. La simplicité, l’abondance, la fermeté de la nature permettent de faire des parallèles avec l’incompréhensible et l’inévitable dans la vie des gens. Les danseurs, tous de nationalité différentes, réagissent par leur biographies personnelles sur cette thématique. De ce fait, l’eau gelée représente ces mémoires retenues dans la glace. »

qui est t.r.a.s.h. ? t.r.a.s.h. a été fondé en 2001 sur la scène alternative de Tilburg (Pays-Bas), par Kristel Van Issum (conception et chorégraphie), Arthur van der Kuip (musique) et Paul van Weert (décors). La compagnie vit une première période de recherches intenses dans un squat qui la nourrissent d’interdisciplinarité et d’une relation frontale avec le public. De ces expériences naîtra la matière de deux spectacles : Pork-in-Loop et To File For Chapter 11. Soudées par une musique en direct et l’intensité rageuse de la mise en scène, les œuvres audacieuses de t.r.a.s.h. trouvent aujourd’hui un écho sur toutes les scènes qui comptent pour la danse. Les interprètes de t.r.a.s.h. sont de nationalité argentine, tchèque, française, suédoise, brésilienne et jouent chacun dans leur langue maternelle.

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46 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

samedi 12 juillet théâtre nono - campagne pastré à elle vide 19h30 / durée 25 minutes kin keen king 22h / durée 50 minutes pause de deux heures entre les deux spectacles restauration possible sur place

teodora à elle vide castellucci + kin keen king danse, théâtre / cesena, italie Tout un monde, celui d’une jeune artiste de vingt ans, à découvrir avec ses deux à elle vide première en paca / kin keen king premières pièces, étonnantes de maturité. première en france et coproduction festival À elle vide, concentré d’énergie, met en scène deux danseuses, coiffées de crêtes de marseille figurant les têtes d’un coq et d’un scorpion. Sur une musique électro live à elle vide rugissante, intégrant des bribes de cartoons, se joue un étrange rituel, un duel mise en scène, chorégraphie, costumes sans contact entre les deux « petits monstres ». Irréel, le spectacle ne raconte pas, teodora castellucci il évoque. interprétation teodora castellucci, Le travail d’orfèvre sur l’éclairage provoque des apparitions et disparitions, agata castellucci des flottements de cauchemar d’enfant. La pièce réveille les fantômes, les rêves, musiques originales demetrio castellucci les passions. Trompe-l’œil plastiquement parfait, la pièce imprime des images lumières, assistant de production eugenio resta organiques et voilées sur la rétine, réminiscences de sensations vécues au cinéma réalisations plastiques chiara bocchini devant Murnau, Fritz Lang ou Lynch. La transe du coq et l’assurance du scorpion réalisation des costumes gabriella battistini, régissent la gestuelle. L’incroyable, l’animale présence des deux jeunes danseuses carmen castellucci remue les ténèbres. Le rouge du coq, le blanc du scorpion sont comme deux taches kin keen king d’encre, deux estampes qui surgissent et s’évanouissent. Précis, calculé, altier, mise en scène, chorégraphie, costumes le déplacement du scorpion semble ordonné par quelque certitude de vivre, indicible, teodora castellucci arcane. Celui du coq représente la peur et ses signes, frénétiques, anarchiques, image interprétation eugenio resta, teodora castellucci, subliminale de la volaille décapitée qui continue à courir. Bestialité et esthétisme : agata castellucci un mélange explosif. musiques originales, lumières demetrio castellucci Certes, fille du grand metteur en scène Romeo Castellucci, actrice dans nombre lumières, décor, assistant de production de ses pièces, Teodora baigne depuis toute petite dans un univers cinético-théâtral eugenio resta particulièrement spectaculaire. Elle en a visiblement retenu un grand savoir-faire dessin davide savorani des images de plateau, l’art d’entrelacer musique, théâtre et impressions de cinéma, réalisations plastiques plastikart pour développer son propre univers, très personnel et pourtant si fortement réalisation des costumes daniela fabbri, évocateur, peut-être parce qu’il relève du rêve. carmen castellucci, il pattino réalisation du décor rinaldo rinaldi KIN KEEN KING, sa prochaine création pour trois interprètes et un musicien, promet une belle suprise. Quand on lui demande le thème du spectacle, Teodora Castellucci répond : les rois, les cheveux, l’âme des lieux, les chansons, les grognements, les masques des indiens américains, leurs crêtes (décidément !), les cours royales, les bals du Roi Soleil, les bisons qui meurent, les lustres, la rue, la cérémonie du thé, les coqs (encore !), l’anxiété, la peinture. Ça parle de Mao, de Moby Dick, d’elle, de nous, du Roi d’Angleterre.

à elle vide production teodora castellucci / fies factory one. remerciements valentina guidi, chiara bartolini, francesca bartolini. mention spéciale gd’a 2007 kin keen king production teodora castellucci / fies factory one. coproduction centrale fies, festival de marseille, uovo performing arts festival. avec la collaboration de amat, operaestate festival veneto, teatro petrella di longiano. remerciements tiziano ruggia tarifs normal 15 € / réduit 10 € / jeunes 8 € tarifs spéciaux : abonnés ou dans le parcours noir, c’est noir ?

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teodora à elle vide castellucci + kin keen king

KIN KEEN KING Teodora Castellucci parle de sa nouvelle création

La collaboration avec Agata, Demetrio et Eugenio naît du seul plaisir et en même temps d’une nécessité. « A elle vide” nous a réunis, nous voulons continuer ensemble. Dans ce travail [KIN KEEN KING], pour le thème que nous avons choisi de continuer à traiter, chacun a mis les mains dans sa propre matière (la musique pour Demetrio, le décor pour Eugenio, le choix des personnages et la chorégraphie pour moi, la présence intense pour Agata). Cette image est la noblesse. Comment pouvoir y goûter? Comment accepter de la perdre pour la retrouver ensuite ? Comment la laisser réémerger par surprise dans plein de choses apparemment non liées à cet univers typique que notre imagination a construit? Où la chercher véritablement ? La figure du roi par exemple m’a amené au comportement du bison, dans sa pleine et totale majesté. Un comportement qui ne sera absolument pas conquérant comme celui du Coq dans « A elle vide ». Il s’agit d’autre chose ici. Il s’agit d’avoir “respiré” l’existence de cette majesté à travers les corps qui la manifestent. Par la manière de respirer, manger, courir, s’arranger les cheveux. La majesté se trouve dans une meule de foin. Dans une montagne blanche. Les images dans leur suggestion sont vite tombées sur nous. Comme une avalanche. Il s’agissait alors de faire notre choix. De prendre une décision. Ce choix ne devait pas forcement être cohérent avec les idées ou les concepts. Nous avons donc choisi, tout simplement, ce que nous aimions le plus. Même principe pour le choix des musiques, pour le décor, pour les personnages. KIN KEEN KING, ce sont trois coups. Tin tin tin. J’aime la façon dont cela sonne. Je me suis laissée persuader du premier instant. C’est comme ça. Ça se passe souvent ainsi, n’est-ce pas ? Le sens des mots est secondaire, cela ne m’intéresse pas qu’on les traduise. J’aime savoir que tout le monde connaît le sens du mot KING. Cela me suffit. C’est tout ce qu’il me faut. Je suis embarrassée quand on me demande de parler de mon langage chorégraphique parce que je ne pense pas en avoir un. De même quand on me demande quelle représentation du corps je poursuis… je ne sais pas comment répondre. A ceux qui décident de danser pour moi je ne montre pas d’action ou de mouvement, pas de pas précis. C’est autre chose qui se crée. D’abord je sens une nécessité extrême de connaître intimement les personnes avec lequelles je collabore. Pour Agata et Eugenio je connais exactement la façon dont ils réagissent, leur manière d’agir dans la vie de tous les jours.

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Leur façon de boire, de rigoler, de courir. La façon dont ils penchent la tête pour regarder. Ce sont des éléments très intéressants pour moi. Tout cela me sert énormément. Pour tout ce que je veux créer avec eux. C’est comme si je connaissais ce que chacun d’entre eux peut m’offrir à partir de son caractère et de ses attitudes. C’est comme se retrouver devant une magie. Je dois tout simplement décider de tirer le fil qui m’intéresse… le défiler comme je préfère, ou mieux, comme je l’estime plus convenable à la situation, au lieu. Tout cela est très délicat, toujours. Et à chaque fois on assiste à une sorte de naissance. Parce que c’est Eugenio bien évidemment, mais quel Eugenio… En ce qui me concerne, mon mouvement, je ne crois pas être capable de tenir un discours dessus. Je suis totalement inconsciente. Je sens ce que mon cerveau veut dire. Et ensuite les répétitions commencent : on crée, on efface et on recommence du début. Concernant le corps humain, pour ce qu’il est, cela ne m’intéresse pas de le mettre en scène tel qu’il est, un corps d’homme enfin. J’aime le déformer. Le rendre «autre», pour qu’il puisse me toucher au coeur. “Autres” sont le coq et le scorpion de « A elle vide ». Des animaux déclarés. “Autres” seront les personnages de KIN KEEN KING, pas d’animaux, et pourtant des animaux aussi, oui, ou bien non… qui peut dire? Si je n’ai aucun intérêt à savoir ou décider, je ne crois pas qu’aux yeux de ceux qui regardent le fait de savoir puisse être plus important que celui de regarder. Que j’aime la question qu’on m’a posée ! “Dans quelle mesure les autres disciplines artistiques s’introduisent dans ton travail de chorégraphe?” Il y a quelques jours j’étais en train de regarder les premières prises de vues des frères Lumière. Ce qui m’a frappé est le fait qu’il ne s’agit pas de films. Ce sont des Vues. Des Vues non pas de quelque chose qui arrive. Mais de quelque chose qui se passe à ce moment-là. La salle reste à regarder. Parce que c’est la seule chose qu’elle peut faire. Ou mieux, qu’elle doit faire.

Comment travaille teodora castellucci ? Avec d’autres jeunes artistes, Sonia Brunelli, Francesca Grilli, Pathosformel et Teatro Sotterraneo, Teodora Castellucci est en résidence dans une ancienne centrale hydroéléctrique (Centrale FIES) transformée en centre de performing arts, qui accueille des compagnies émergentes. Un groupe d’artistes est sélectionné et travaille pour une période de trois ans à l’intérieur d’un laboratoire, où chacun est indépendant, soutenu dans sa propre liberté créative, mais peut collaborer et dialoguer avec les autres. le projet FIES Factory One accompagne entièrement le processus de création : il finance les besoins, il aide administrativement et juridiquement, il offre le savoir de techniciens du plateau et encourage la diffusion, avec le souci constant de laisser le temps de l’élaboration et d’une recherche artistique dynamique.

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vendredi 4 juillet théâtre nono - campagne pastré 22 h / durée 75 minutes

nico and bien que the navigators je te connaisse théâtre, musique, danse / berlin, hambourg, Une mosaïque colorée de théâtre, musique et danse, autour du motif de l’amitié. allemagne Le jeune collectif allemand Nico and the Navigators s’est déjà imposé, avec ses première en france / coproduction festival premières pièces, comme l’un des groupes émergents les plus originaux et excentriques de marseille de la scène pluridisciplinaire. mise en scène nicola hümpel L’étoffe des divers talents et des tempéraments que la compagnie réunit — violoniste, scénographie oliver proske pianiste, comédiens, danseuse, équilibriste, scénographe, metteur en scène — lui permet composition et musique sabine akiko ahrendt, de s’offrir un processus de création assez rare. Il s’agit avant tout de choisir l’humeur thomas bloch-bonhoff d’une scène, de provoquer des sensations, d’évoquer telle ou telle situation et, dans de et avec martin clausen, miyoko urayama, un second temps seulement, de choisir le matériau : plutôt musique, plutôt théâtre adrian gillot, oliver zgorelec ou plutôt danse, en lissant les improvisations. Ici, leur kaléïdoscope s’articule autour lumières arnaud poumarat du thème de l’amitié. costumes frauke ritter, nicola hümpel Ni genre, ni narration ne conduisent la pièce, mais des climats pleins d’émotions assistant mise en scène marcel schwald se déploient en une foule de micro-scénarios, qui rappellent à tous des moments vécus. assistant scénographie daniel heymann Car, dans la vie, tout part aussi parfois dans tous les sens. Tout n’est pas linéaire. • spectacle multilingue surtitré en français Alors, pourquoi le théâtre le serait-il ? Hilarante, émouvante, coquine ou cocasse, chaque scène entre les quatre personnages décrit ou décrypte une relation d’amitié, une situation qui peut partir en vrilles, être court-circuitée, se gonfler de bouffées délirantes. Petites catastrophes ordinaires de l’amitié, explosion en vol du copain qui commet quelque bourde en voulant éveiller l’intérêt des autres, les scènes sont à la fois drôles, givrées, mais puissantes et poétiques. Quant au texte, Nico et les Navigators s’appuient, entre autres, sur des correspondances d’artistes que liait une profonde amitié : Schiller et Goethe, Wagner et Nietzsche, Hermann Hesse et Thomas Mann, sans toutefois imposer ces références. Les phrases, ainsi extraites de leur contexte, s’érigent gaiement en proverbes, jalons des délires verbaux des acteurs, et soulignent l’universalité de quelques traits caractéristiques de l’amitié. Ces multiples strates sédimentent un spectacle comme on les aime, à plusieurs entrées. Les tournées Un acteur « so british » tient la corde de l’humour, l’équilibriste-contorsionniste Festival Academy 08 Villa Nappi détient les points de bascule d’une tonalité à l’autre, la musique maintient le suspense, IFA Inteatro le tout s’emboîte dans une scénographie diablement intelligente… De ces vifs éclats d’art qui éblouissent en parlant de la vie, sans jamais la calquer, on ressort doublement 28, 29 juin 2008 Polverigi Ancona, Italie joyeux : touché par l’espièglerie qui émane du spectacle en lui-même, gagné par le Inteatro Festival plaisir d’observer que le théâtre garde cette force unique de susciter tant d’émotions.

une production de nico and the navigators et kampnagel hambourg en coproduction avec le festival international figurentheater d’erlangen, le festival de marseille, le grand theâtre de groningen, le festival inteatro polverigi. avec le soutien de la ville de berlin, du fonds darstellende künste e.v. et de la fondation rusch. en coopération avec le radialsystem v, berlin. ce spectacle bénéficie du soutien exceptionnel de la direction des relations internationales de la ville de marseille dans le cadre du cinquantième anniversaire du jumelage marseille-hambourg. avec le soutien du goethe-institut lyon. tarifs normal 20 € / réduit 13 € / jeunes 10 € tarifs spéciaux : abonnés ou dans le parcours londres - hambourg - sofia - prague www.navigators.de

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50 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

nico and bien que the navigators je te connaisse

Que se passe t-il lorsque des individus se rencontrent inopinément afin d’oeuvrer autour d’un objectif commun? L’amitié repose t-elle sur le fait de mener à bien des projets ensemble ? Et alors qu’advient-il une fois ces projets accomplis? A quelles règles du jeu accepte-on de se soumettre, et dans quel but ? Une amitié dépourvue d’amour n’est-elle qu’hypocrisie? Vaut-il mieux avoir un ennemi intelligent qu’un imbécile pour ami ? Au bout du compte qui nous restera en mémoire? Le regard porté sur les petites catastrophes ordinaires, les Navigators avec à leurs côtés une violoniste et un pianiste complices, vont une fois de plus explorer sans détour notre quotidien, n’hésitant pas à porter le couteau dans les plaies de notre époque. Les quatre personnages, pris dans l’étau d’amicales conjurations et le jeu de contraintes délibérément subies, vont sans relâche tenter de susciter l’intérêt de leurs compagnons et surtout de le maintenir en éveil.

« Ce que j’aime en toi, c’est que les gens que tu apprécies perdent de leur réserve à mon égard, et vont dire du bien de moi même lorsque j’ai le dos tourné. Jusqu’à ton dernier souffle, j’estimerai en toi l’ennemi subtil, car j’ai le sentiment que nous avons un désir semblable d’appréhender ce qui nous échappe… »

qui et la compagnie ? C’est dans la célèbre école du Bauhaus de Dessau que Nicola Hümpel (mise en scène) et Oliver Proske (scénographie) fondent en 1998 NICO AND THE NAVIGATORS. Rapidement une étroite collaboration s’ensuit avec les Sophiensaele à Berlin, où la compagnie s’installe en résidence. Lucky Days, Fremder! (1999), Eggs on Earth (2000), Lilli in putgarden (2001), Der Familienrat (2002), Kain, Wenn & aber (2003) et HELden & KleinMUT (2004) sont accueillis avec enthousiasme. Les tournées se succèdent à travers toute l’Europe.

En 2006 la compagnie se confronte pour la première fois au théâtre musical : Wo Du nicht bist, créé avec l’orchestre autrichien FRANUI autour de Lieder de Schubert, rencontre un succès considérable à Berlin et en tournée (Allemagne, Autriche, Italie et France).

Comme en atteste la presse allemande et internationale, NICO AND THE NAVIGATORS occupent désormais une place singulière dans le paysage théâtral européen. Citée dans l’Officiel du Théâtre Italien (Patalogo) au titre du « meilleur spectacle étranger de l’année » en 2005, la compagnie a aussi été nominée à deux reprises pour le Prix Friedrich-Luft et aux Berliner Theatertreffen.

En 2009 NICO AND THE NAVIGATORS retrouveront l’orchestre FRANUI pour la création d’Anaesthesia, un pasticcio autour de Haendel.

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mardi 1er juillet théâtre nono - campagne pastré 22 h / durée 80 minutes datamatics [ver.2.0.] ryoji ikeda

concert audiovisuel / gifu, japon Datamatics hisse Ikeda au sommet de son œuvre audiovisuelle. Vibrations mise en scène ryoji ikeda garanties. Mot énigmatique, pourtant employé depuis des siècles, data est, en latin, concept, composition ryoji ikeda le participe passé du verbe « donner ». infographie + programmation Il indique la valeur nominale de données brutes : des nombres, des caractères, shohei matsuwaka, daisuke tsunoda, des mots, des images ou autres produits issus de dispositifs qui convertissent tomonaga tokuyama, norimichi hirakawa en symboles des grandeurs physiques, autant d’« étant donnés ». Particulièrement utile dans les domaines de la géométrie, de la cartographie, des mathématiques, de l’ingénierie, ce mot neutre recouvre des éléments généralement stockés et traités de façon informatique. Bref, data est une petite bête qui ne semble pas vouée à chatouiller l’imaginaire artistique et à susciter le rêve… Pourtant, Ryoji Ikeda en ose un détournement complètement loufoque et en a même fait sa spécialité. S’il utilise lui aussi un ordinateur pour traiter ces données pures, c’est pour les convertir en beauté : en musique et en images ! Et qui l’eût cru ? Ainsi projeté à l’écran en flux électronique, ce défilé de chiffres, de mots, d’images, qui accompagne la brillante création sonore enrichit un tableau abstrait. Un état de grâce pour les données électroniques, d’habitude reléguées à l’état de masse encombrante, incompréhensible. Il profite précisément de leur caractère inintelligible, Les tournées informel pour en faire un vertigineux paysage électro, qu’on ne traverse pas, mais qui nous traverse ! datamatics [ver.2.0] Les petits symboles grignotent l’écran à toute allure. Tout en faisant écho au nombre insensé d’informations dont le monde contemporain nous abreuve, ces éléments 07 mai 2008, Auditorium Melotti, Festival Rovereto, Italie deviennent ici les motifs de la musique, des stimuli musicaux. Exemple : la plus courante des séquences de data, un alphabet binaire, de deux caractères, se change en magnifique fleuve de 1 et de 0. test pattern [live set] Reconnu dans le monde entier dans le domaine minimal électro-acoustique, l’artiste première mondiale japonnais crée des œuvres d’art sonores aussi euphorisantes que mystérieuses, 09 mai 2008, Dissonanze, Rome, Italie aux couleurs post-techno et idm (Intelligent Dance Music), instaurant une relation inédite entre musique et vidéo. Ses concerts audiovisuels sont à la fois pointus, d’une précision millimétrique, et accessibles à tous. Convulsifs, hypnotiques, live audiovisuel performance [details tba] sensationnels au sens premier du terme, ils comportent tous les ingrédients pour 06 juin 2008, Paradisio, Amsterdam, NL faire adorer la musique électronique aux néophytes !

production forma www.forma.org.uk. coproduction av festival 06, zero one san jose et isea 2006, les spectacles vivants, centre pompidou, ycam. avec le soutien de recombinant media labs. tarifs normal 15 € / réduit 10 € / jeunes 8 € tarifs spéciaux : abonnés ou dans le parcours pastré, le plein d’herbe

www.ryojiikeda.com

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datamatics [ver.2.0.] ryoji ikeda

qui est ryoji ikeda ? Depuis 1995, le compositeur japonais Ryoji Ikeda est reconnu comme l’un des artistes sonores les plus intéressants que compte la scène minimaliste électronique. Il travaille à partir d’infimes détails ultrasoniques, des fréquences et des caractères essentiels du son en tant que tel. Ses recherches engagent les propriétés physiques du son, leurs interactions avec la perception humaine, le temps et l’espace. Mettant ordinateurs et technologies digitales au service du son, Ikeda a cherché à développer des méthodes « microscopiques » de création sonore et de composition. Il participe activement au développement de l’art sonore à travers concerts et enregistrements. Ses albums +/- (1996), 0°C (1998) et Matrix (2000) ont été salués comme les exemples de musique électronique contemporaine les plus novateurs. Sollicité pour ses constructions visuelles et sonores, Ikeda multiplie les collaborations avec de grands noms du paysage artistique contemporain : le chorégraphe William Forsythe et le Frankfurt Ballett, l’artiste Hiroshi Sugimoto, l’architecte Toyo Ito, ou le collectif japonais, Dumb Type, pour ne citer qu’eux.

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du lundi 30 juin au jeudi 10 juillet / relâche le 6 juillet spectacle itinérant / départ place jules guesde - arrivée vieux-port 18h30 / durée 120 minutes stefan kaegi rimini protokoll cargo sofia- marseille

spectacle itinérant / berlin, allemagne - sofia, Deux chauffeurs bulgares vous embarquent à bord de leur camion de marchandises bulgarie pour vous mener à la frontière… entre réalité et fiction ! avec ventzislav borissov et nedjalko nedjalkov Rimini Protokoll, collectif de trois metteurs en scène, est connu pour son travail très et les autres particulier, à fleur du documentaire. Marque de fabrique : chaque spectacle tire sa idée + concept stefan kaegi forme du propos, en toute liberté, indépendamment des codes académiques du théâtre, mise en scène à marseille jörg karrenbauer entraînant le public dans une situation trouble, grisante, dépouillée des distinctions vidéo anja mayer classiques entre les sphères réelle et imaginaire, entre espaces des spectateurs et des son florian fischer comédiens, entre « performances » d’acteurs professionnels et d’acteurs amateurs. assistante à marseille géraldine pourrat D’ailleurs, Kaegi, Haug et Wetzel ne parlent jamais d’« amateurs » mais, au contraire, attachée de production anne schulz d’experts ! Car il s’agit, dans chacun de leurs projets, à forte valeur politique et sociale, de trouver les professionnels les plus à même de porter le bagage documentaire qu’ils souhaitent transmettre. Avec un astucieux humour et une poésie animée par un immense respect des gens, ils romancent les vies, réfléchissent les scénarios, mais ils comptent au fond sur leurs « spécialistes » pour exhaler et exalter le milieu qu’ils incarnent. Leurs corps, leurs habitudes, leur allure donnent autant d’indices du mode de vie que le collectif souhaite partager avec le public. Dans Cargo Sofia-x, les « experts » sont deux camionneurs bulgares qui immergent le public, à bord de leur camion sillonnant l’Europe, dans le monde de la route, les voyages éreintants, ponctués de haltes dans des stations-service, postes frontières, rampes de chargement, aires d’autoroute et autres lieux de transit, sans âme, semblables d’un pays à l’autre. Assis sur des banquettes face à l’une des ailes Les tournées latérales du camion, servant tour à tour d’écran de projection de films tournés dans d’autres villes ou de paroi vitrée ouverte sur le décor naturel de Marseille, détourné Du 25 avril au 07 mai 2008 au Théâtre Llìre, Barcelone au profit de récits imaginés, les spectateurs, comme dans un film plein d’ellipses, perdent leurs repères spatio-temporels et effectuent en deux heures le trajet de Sofia du mardi 20 au vendredi 30 mai 2008 à Marseille, en passant par la Serbie, la Croatie, l’Italie et la Suisse. au Théâtre de Cavaillon Esquissant le profil d’une Europe qui se veut celle de la libre circulation des biens du 13 au 21juin 2008, Festival Perspectives, et des personnes, cet étrange cargo nous embarque dans les méandres et les Saarbrück contradictions du libéralisme, et cela en toute poésie.Et les rôles de basculer : le théâtre dévoile une réalité rarement perçue ou éprouvée dans la vie, et le paysage urbain devient lieu de théâtre.

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stefan kaegi rimini protokoll cargo sofia- marseille

Le camion, petite salle de spectacle nomade, a déjà fait le tour des plus grandes villes d’Europe et du Moyen-Orient, s’adaptant à chaque décor urbain. Il était temps de l’accueillir à Marseille, pour un périple insolite qui, en creux, donne aussi à voir autrement la ville qu’on croit connaître. Le tour de force réside dans l’équilibre entre documentaire et onirisme, la partition fictive accueillant avec plaisir des notes de réalité. De l’art à ciel ouvert.

qui est rimini protokoll ? En 2000, Stefan Kaegi fonde avec Helgard Haug et Daniel Wetzel le collectif d’artistes Rimini Protokoll. Ils élaborent une trilogie, non pas avec des acteurs, mais avec des « experts » : quatre dames octogénaires vivant dans un hospice s’improvisent spécialistes de F1 dans Kreuzworträtsel Boxenstopp ; cinq adolescents partagent leur érudition et leurs travaux pratiques sur le plaisir de tirer dans Shooting Bourbaki ; cinq experts médicaux font état de leur expérience en matière d’approche professionnelle de la mort dans Deadline. Ils investissent ensuite des endroits publics par des interventions plus ou moins manifestes. C’est un théâtre documentaire et politique, puissant et drôle, que propose Rimini Protokoll.

une production du goethe-institut sofia et hebbel am ufer berlin. en coproduction avec theater basel, pact zollverein essen, le-maillon strasbourg et theorem (association européenne soutenue par le programme culture 2000 de l’union européenne). avec le soutien du pacte de stabilité pour l’europe du sud-est, financé par l’allemagne, pro helvetia (fondation suisse pour la culture), bundeszentrale für politische bildung et forum goethe-institut. projet soutenu par euroméditerranée avec le concours du goethe-institut lyon

• on se dépêche ! jauge limitée à 45 personnes par représentation tarifs normal 20 € / réduit 13 € / jeunes 10 € tarifs spéciaux : abonnés et dans le parcours londres - hambourg - sofia - prague www.rimini-protokoll.be

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stefan kaegi rimini protokoll cargo sofia- marseille

qui est stefan kaegi ? Né à Soleure, en Suisse, Stefan Kaegi suit des études d’art à Zurich avant de faire des études de théâtre à Giessen, en Allemagne. Il met en scène la réalité de façon à ce qu’elle se mélange à la fiction. Il travaille au départ de recherches sur le terrain, mais il a pour habitude de ne pas les interpréter.

En 1998, Stefan Kaegi fonde en compagnie de Bernd Ernst le label Hygiene Heute. Pendant cinq ans, ils réalisent ensemble ce qu’ils nomment des « ready-made théâtraux » tels que Das Hermeneutische Fitness Studio pour le Beusschouwburg à Bruxelles, Physik, une pièce sur la gravitation pour le Museumsquartier de Vienne, reproduit à Francfort et à Rotterdam ou encore des audio-guides (Kanal Kirchner au SpielArt- Festival 2001).

Depuis 2000, Stefan Kaegi collabore avec Helgard Haug et Daniel Wetzel et fonde le collectif d’artistes Rimini Protokoll. Ensemble, ils mettent en scène Kreuzworträtsel Boxenstopp (Künstlerhaus Mousonturm), pièce dans laquelle quatre femmes de 80 ans parlent de leur passé de pilotes de Formule 1.

Suite à ce travail, Stefan Kaegi, Helgard Haug et Daniel Wetzel cherchent cinq jeunes entre 12 et 15 ans et entament avec eux une étude sur leurs propres stratégies de défense et d’attaque, ce qui mène à la création de Shooting Bourbaki. Développé en 2002 au Théàtre de Lucerne, le projet est présenté à Francfort, à Hambourg, à la Sophiensaele de Berlin, à l’Expo.02 (Suisse), à Trondheim (Pays-Bas) et à Bergen (Norvège). Shooting Bourbaki reçoit le premier prix dans le cadre du festival Impulse, en Westphalie-Nord Rhénanie.

En 2002, le trio crée Sonde Hannover, une pièce de théâtre d’observation dans le centre ville de Hanovre (Theaterformen 2002). Puis, ils mettent en scène le projet critique du Parlement allemand, Deutschland 2, dans le cadre du Festival Theater der Welt en 2002.

Dans Deadline au Schauspielhaus de Hanovre (pièce également invitée au Theatertreffen Berlin en 2004), le collectif met en scène cinq experts présentant différentes façons caractéristiques de mourir en Europe Centrale. Ils poursuivent avec Sabenation créé avec sept victimes de la faillite de la compagnie aérienne belge Sabena au KunstenFestivaldesArts de Bruxelles en 2004, spectacle repris une cinquantaine de fois en tournée européenne.

A l’automne 2004, Rimini Protokoll met en scène Schwarzenbergplatz au Burgtheater de Vienne, puis au printemps 2005 Call Cutta, une visite guidée réalisée en direct par téléphone mobile à travers le quartier berlinois de Kreuzberg. Cette structure de dialogue théâtrale doit être adaptée en 2007 à Londres, Manchester, Amsterdam et Zurich. Parallèlement, Mnémopark est créé au Théâtre de Bâle en 2005 et reçoit le prix du jury du Festival « Politique au théâtre ».

Stefan Kaegi crée également de nombreuses pièces radiophoniques pour des chaînes suisses et allemandes et participe à des projets locaux de mise en espace dans des lieux publics en Allemagne et en Amérique du Sud dont Torero Portero présenté au Brésil, en Colombie et en Allemagne.

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stefan kaegi rimini protokoll cargo sofia- marseille

qui est jörg karrenbauer ? Après des études de théâtre et de littérature comparée à Berlin, il travaille à la Deutsches Schauspielhaus de Hambourg avec entre autres René Pollesch, Michel Laub et Jérôme Bel. Il a mis en scène la pièce « Andy Warhols Velvet Underground. Was wird in dieser Fabrik eigentlich hergestellt ? » dans le cadre du festival « Politik im Freien Theater » de Berlin.

qui est nedyalko nedyalkov ? Il commence sa carrière de routier en transportant des missiles SS20 pour l’armée bulgare. En 1977, il travaille dans la compagnie de transport bulgare Somat, amenant des fruits et des légumes vers Moscou, Leningrad et Kiev et ramenant des Rubin, postes de télévision de fabrication soviétique. A partir de 1980, il transporte de la viande française en Iran et au Koweit. En 1985, la compagnie bulgare qui l’emploie est achetée par l’homme d’affaires allemand Willi Betz de Reulingen. Nedyalko travaille vers l’Ouest à nouveau.

qui est ventzislav borissov ? Il apprend à conduire des poids-lourds au début des années 70. A cette époque, il convoie des marchandises en URSS, en et en Syrie. Après la chute du rideau de fer, il émigre en Allemagne et transporte des matériaux de construction de pipelines. Il tombe malade et est déclaré inapte. Plus tard, il peut à nouveau conduire des bus. Pendant la guerre d’ex-Yougoslavie, il roule à travers la Serbie vers la Hongrie ou, en moins de 48 heures, vers l’Espagne ou Amsterdam. Sa femme cuisine pour ses voyages des rissoles et s’inquiète des futures études de leurs enfants…

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57 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

mardi 8 + mercredi 9 juillet / 20h jeudi 10 + vendredi 11 juillet / 23h montévidéo durée 40 minutes mon képi hubert colas blanc compagnie diphtong théâtre / marseille, france Traversée de l’univers de la Légion par la voix d’un soldat, bouleversée et texte sonia chiambretto bouleversante. Dans un écrin de velours rouge aux airs de cabaret, un soldat raconte, mise en scène + scénographie hubert colas chante son exil. Dérisoire petit pantin dans sa boîte à théâtre, comique, navrant avec manuel vallade et attendrissant tout à la fois, il aboie aussi ses convictions, ou plutôt celles qu’on lui lumières encaustic, pascale bongiovanni, a enfoncées dans le crâne. Raide comme un piquet, au garde-à-vous, cerné de hubert colas microphones comme un grand orateur, il laisse seule sa bouche s’agiter pour que vidéo patrick laffont s’expriment par flots de mots, la guerre, la résignation, la témérité, l’aveuglement. assistante mise en scène sophie nardone Dans sa bouche, immense gouffre, résonnent l’errance et l’endoctrinement des régie générale nicolas marie légionnaires, répétant à coups de cris féroces ce qu’on leur dicte, de chants militaires en devises de guerriers… Sa bouche, cratère d’un volcan en éruption, déverse une lave d’émotions enfouies qui, à peine jaillies, durcissent au contact de l’air en une forme de slam. Corps immobile ou gestes mécaniques, regard fixe et hagard, son enracinement aléatoire dit surtout la perte. Ici pourrait être ailleurs. Cahotant entre rire et malaise, le saisissement du spectateur doit beaucoup à l’excellent comédien Manuel Vallade, l’un des acteurs- phares de la compagnie d’Hubert Colas, capable de brailler « je dis affirmatif » (lointain écho du « Sir ! Yes, Sir ! » de Full Metal Jacket ?) une centaine de fois jusqu’à complet épuisement de ses muscles zygomatiques… Et au plus grand plaisir des nôtres ! Un véritable sport vocal ! Il repose aussi sur la pertinence du dispositif dramaturgique de Colas, simple, drôle, efficace : mettre en scène le légionnaire en civil, « planqué », « camouflé » derrière son bosquet de micros à pieds, et faire porter képi et fanions au moniteur télé qui retransmet en direct son portrait en plan américain. Quand il claironne, vante « leurs » frasques, quand il énumère « leurs » règles d’or (« règle numéro 2 : on ne dit pas une fanfare, on dit une musique. Dans la fanfare, y a pas d’harmonie. »), les modulations de sa voix en disent plus long que les mots. Comme il dit, plus que ce qu’il dit. Le dit ne fait que trahir le non-dit. Mot caillou, le « on » scande le texte de Sonia Chiambretto. Car les képis blancs ne sont plus des individus, mais les organes d’un groupe. Venant de toutes origines, ils inventent leur langue à eux, sentimentale et imagée, qui se resserre autour d’un patrimoine commun, le chant Les tournées de la peur, de la renonciation, mais aussi de l’espoir et du rêve. 07 et 08 juin 2008 D’un sujet délicat, Sonia Chiambretto fait un petit bijou, à parti de la matière sonore Festival Delle Colline, Turin, Italie de la langue du soldat, qu’elle appelle « langue française étrangère ».

mon képi blanc est édité chez inventaire-invention. l’arche éditeur est l’agent théâtral. production diphtong cie avec le soutien de montévidéo. mon képi blanc a bénéficié d’une aide à l’écriture de la dmdts / ministère de la culture. diphtong cie est conventionnée par le ministère de la culture et de la communication, la drac paca et subventionnée par la ville de marseille, le conseil régional paca et le conseil général des bouches-du-rhône. tarif unique 6 €

www.diphtong.com

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58 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

mon képi hubert colas blanc compagnie diphtong

« J’ai grandi à Aubagne, en face de la Légion étrangère. Mon Képi Blanc, composé comme une partition sonore, est écrit à partir d‘entretiens, de conversations enregistrées avec des Képis Blancs de la Maison mère de la légion étrangère à Aubagne. Je me suis intéressée particulièrement à la Musique de la Légion. Elle réunit dans ses chants des hommes venus de toute l’Europe et raconte les Colonies. D'origines différentes et de langues maternelles différentes, les légionnaires parlent une langue mixte et commune à eux tous, une langue bouleversée, une langue qui dit un temps et un lieu oubliés, une langue française "étrangère", une langue nouvelle dont la structure même, dans sa composition et ses respirations, constitue une matière sonore, un paysage qui fait sens à une représentation de l'exil, de l'itinérance, de la guerre, de la rupture, de la renonciation, de la perte, mais aussi de l'utopie et des croyances… »

Sonia Chiambretto

mon képi blanc / extrait

[je pense] Bonne maison un chef de poste complètement muflé [transpire]

Un vieux bonhomme (une couverture sur le dos) : - Je suis l'Adjudant chef Kurt l'Adjudant de compagnie Patron des sous-officiers bienvenue à la compagnie viens boire un coup à la popote juste à côté il y a le BMC* *Bordel Militaire de Campagne 5 filles à l'intérieur elles sont climatisées elles sont confortables elles sont sympa ON fait de bonnes rigolades là-bas

[je pense] J'étais prévenu une compagnie d'ivrognes et de cinglés

[transpire] (Dans la popote avec l'Adjudant Chef) Deux Képis yougoslaves coincent le brasseur d'air avec le doigt Deux Képis polonais sous la table prennent une musette Merde [Je pense] mal tombé Oh! [je transpire] on va me couper la tête ou [transpire]

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mon képi hubert colas blanc compagnie diphtong

qui est Sonia Chiambretto ? Elle est née en 1968 et habite Manosque. Elle collabore aux Correspondances de Manosque et aux Rencontres cinématographiques de Dignes et des Alpes-de-Haute-Provence depuis plusieurs années. Elle dirige plusieurs travaux autour des écritures (ateliers, journal avec des lycéens…) et a participé à deux projets avec le Théâtre des Bernardines à Marseille : l'un sur «les écarts de langue» dans le cadre de la création d'Agamemnon par Alain Fourneau, l'autre dans le cadre des Informelles 2003 (circulation d'une parole publique autour des différents lieux et spectacles du festival). Elle se consacre aujourd'hui à un travail sur le recueil de témoignages de traversées européennes et de diverses communautés en lien avec la guerre et l'exil. Sonia Chiambretto est témoin de notre histoire, de notre monde. Son travail naît de la parole de l'autre. Ou plutôt de sa rencontre avec cette parole-là. Dans ce qu'elle a de singulier, de particulier, dans l'expérience de vie qu'elle raconte, ce qu'elle énonce. Et puis il y a tout ce qui n'est pas dit, ne se dit pas, le parcours de la langue, les ellipses, les silences qui n'en sont pas toujours. Et le rythme aussi, celui du récit et celui de la réminiscence. L'écriture de Sonia Chiambretto résonne de son parcours dans cette parole, de cette intime traversée comme en témoigne sa trilogie : Chto (interdit au moins de 15 ans) – Ed. Inventaire/Invention, sept. 2006, suivi de Mon képi Blanc et 12 sœurs slovaques. Elle est également l'auteur d'une courte pièce de théâtre intitulée La Petite Randonnée et d'un documentaire sur Raymond Federman.

qui est hubert colas ? Auteur, metteur en scène, scénographe, Hubert Colas aime la chair des mots. Qu’il travaille sur ses propres textes (Temporairement épuisé, Terre, Sans faim), ou sur ceux de Christine Angot, (Nouvelle Vague), de Sarah Kane (Purifiés) ou de Shakespeare (Hamlet), il fouille à l’intérieur de la langue pour lui redonner sa vitalité et son souffle, pour faire théâtre dans la puissance de l’instant. Rien d’étonnant donc à ce qu’il se soit emparé de ce texte de Sonia Chiambretto, qui, témoin du monde et de sa parole, a « composé [son texte] comme une partition sonore, [faite] d’une langue nouvelle dont la structure même, dans sa composition et ses respirations, constitue une matière sonore ». Chto, interdit aux moins de 15 ans, Mon képi Blanc et 12 sœurs slovaques, forment une trilogie.

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60 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

du samedi 21 au samedi 28 juin studio / kelemenis 18h30 / pause / 20h / deux sessions de 1h

de danse question questions d’artistes 3

Cette troisième édition permet aux spectateurs de partager des cheminements de la création, en découvrant des étapes de travail d’esthétiques différentes. Le Studio/Kelemenis, espace de questions (et de réponses !), offre une intimité propice à cette confidence. Présentés par Michel Kelemenis, les artistes se prêtent au jeu de lever le voile sur leur création en cours, puis d’en discuter avec les spectateurs.

• la tombe du plongeur magali milian romuald luydlin la zampa 21 + 22 juin Un vidéaste, des écrans, des manipulations à vue. Du noir qui dégouline, lumière ou liquide. Une interpellation : « Et vous, quelle est votre idée du corps insupportable ? » [ parrain Compagnie Kelemenis] www.lazampa.net

• système d’apparition et de disparition k.g. guttman 21 + 22 juin Boire de l’eau, s’asseoir, prendre des notes : entre le visible et l’invisible, une interrogation sur la transformation du geste quotidien en danse. [ parrain Studio 303, Montréal ] www.gogogutt.org

Les créations • restless philippe ménard 24 + 25 juin Magali Milian, Romuald Luydlin / La Zampa Six danseurs et des milliers d’états de corps. Philippe Ménard emmène au dedans, La tombe du plongeur mais aussi au dehors de sa danse et laisse le spectateur libre de ce qui importe. 4 et 5 juin : Rencontres Chorégraphiques [ parrain Centre Chorégraphique National de Créteil ] www.pmcompagnie.com Internationales de Seine St Denis • [oups] + [opus] samuel faccioli bérengère fournier la vouivre 24 + 25 juin Philippe Ménard [opus] se révèle dans son dialogue avec [oups]. Transformation de l’écriture Restless chorégraphique en une matière nouvelle, à l’image d’un souvenir lointain. [ parrain Maison de la Danse, Lyon ] www.vlavouivre.com 28 novembre 2008, La Condition Publique, Roubaix • au bois dormant thierry thieû niang 27 + 28 juin Samuel Faccioli, Bérengère Fournier Pour donner parole à ces corps autrement présents au monde, Thierry Thieû Niang [oups] + [opus] décline cinq portraits d’adolescents autistes, accompagnés des mots de Festival Automne en Normandie, 2008 Marie Desplechin et des notes de Benjamin Dupé, sous le regard de Patrice Chéreau. [ parrain Festival Concordan(s)e, Bagnolet ] www.thierry-niang.fr

Compagnie par Terre / Anne Nguyen • l’esprit souterrain anne nguyen cie par terre 27 + 28 juin L’esprit Souterrain En nous invitant à son bal de la fin du monde pour cinq danseurs et une comédienne, 13 décembre 2008, première du spectacle au Anne Nguyen partage une irrésistible envie de danser, renouant avec la philosophie Festival H2O à Aulnay-sous-Bois hip-hop et breakdance. [ parrain Centre National de la Danse, Pantin ]

initiative de la compagnie kelemenis soutenue par le festival de marseille, l’adami, la fondation bnp paribas, la sacd, l’onda, la distillerie blachère-pac. la compagnie kelemenis, compagnie chorégraphique conventionnée, est subventionnée par la ville de marseille, le département des bouches-du-rhône, la région paca, le ministère de la culture et de la communication (drac paca) et la politique de la ville. elle reçoit le soutien de culturesfrance pour ses tournées à l’étranger. tarif unique 6 €

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61 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

mardi 15 juillet théâtre de la sucrière 21 h soirée liban ciné-concert arte actions culturelles trio ibrahim maalouf trompette 1/4 de tons ibrahim maalouf / percussions arabes youssef hbeish / contrebasse jazz philippe brassoud

Né à Beyrouth en 1980 entre deux bombardements, Ibrahim Maalouf, neveu de l’écrivain libanais Amin Maalouf et fils d’un trompettiste qui aura su inventer une trompette jouant merveilleusement les quarts de tons propres aux makams orientaux, invente une musique lumineuse. Le palmarès de ce jeune homme de 27 ans est vertigineux. Il collectionne les prix classiques les plus prestigieux avant de s’ouvrir à toutes les influences musicales, et surtout au jazz où l’on improvise sans cesse, comme dans la musique arabe. Après une série de collaborations avec des artistes aussi exceptionnels qu’Archie Shepp, Mathieu Chédid ou Angel Parra, il trouve le chemin d’un « jazz électroriental » intimiste dans son premier album Diasporas, subtil équilibre entre l’Orient et l’Occident, entre classique, funk, jazz, électro et musique traditionnelle arabe, à travers lequel le souffle de sa trompette retrace la lascivité méditerranéenne tout autant que la douleur de l’exil. Métissage épuré, mystérieux et captivant.

• Suggestion du chef : si vous aimez ce concert, ne manquez surtout pas la prochaine édition de la Fiesta des Suds, qui accueillera Ibrahim Maalouf, en grande formation, parmi tant d’autres grands talents musicaux venus de tous horizons !

Les tournées

13 mai 2008 Festival de Jazz de St-Germain des Prés, Paris

05 juillet 2008 Festival des Tombées de la nuit, Rennes 11 juillet 2008 caramel Festival des Musiques d’Ailleurs mise en scène nadine labaki / avec nadine labaki, yasmine elmasri, sihame haddad / Chalons en Champagne durée 95 minutes / coproduction arte france 20 juillet 2008, Nice Jazz Festival, Nice Caramel, c’est une ode à la douceur de l’Orient, à la sensualité, une petite friandise qui 23, 24, 25 juillet 2008, Festival de radio France, se révèle en réalité bien salée sur une société civile libanaise totalement contradictoire, Montpellier et alentours perdue entre modernité et tradition, entre laïcité et religion. Caramel, c’est une histoire de femmes qui souffrent de l’hypocrisie du système oriental traditionnel face au modernisme occidental, qui s’accompagnent, s’épaulent et qui trouvent refuge dans un institut de beauté à Beyrouth, cocon rassurant, où l’entraide est possible. Cinq trajectoires, entre désespoir et explosions de joie, entre douleur de la vie et élégance sensuelle d’un bonheur à portée de main.

tarif unique 6 €

www.ibrahimmaalouf.com

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62 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008 soirée liban ciné-concert arte actions culturelles

qui est ibrahim maalouf ? Né à Beyrouth en 1980, Ibrahim voit le jour dans un pays dévasté par la guerre civile.

Rapidement, sa famille quitte le pays et retourne en France où elle est installée depuis peu. Nourri de cette double culture, il commence l'apprentissage de la trompette à l'âge de sept ans avec son père. Ancien élève de Maurice André, professeur de trompette en région parisienne, il fût professeur de trompette au Conservatoire National Supérieur de Beyrouth et trompette solo de l'Orchestre National de Beyrouth. Installé en France aprés l'éclatement de la guerre civile au Liban en 1977, il transmet à son fils la technique classique mais également la musique passionnée de sa terre d'origine dans toute son authenticité et sa singularité.

C’est ainsi qu’il lui enseigne l’art de jouer la trompette à quarts de tons, prototype unique qu’il a lui-même mis au point à la fin des années soixante et dont il développa la technique, très différente de celle utilisée pour la trompette classique, jazz ou sud américaine.

Il conclut ses études par l'obtention des premiers prix de trompette et musique de chambre des CNSM et CNR de Paris et reçoit 15 prix internationaux, européens et nationaux dont le 1er prix du concours NTC à Washington et le 1er prix du Concours International de Trompette de Hongrie.

Ibrahim joue régulièrement en soliste avec orchestres et en musique de chambre, et est invité un peu partout dans le monde pour des masters classes ou récitals (conférences internationale de trompette ITG de Forth Worth (Texas) et de Glassboro (New Jersey) aux Etats Unis, Festival Romantique de Trompette de Saint-Petersbourg, Semaine Internationale de cuivres de Lieksa en Finlande, au CNSM de Lyon, etc...

En 2003 et 2004, Ibrahim est nommé lauréat de la fondation française Georges Cziffra, de la fondation allemande pro-europa (parrainée par le Prince de Danemark) et arrive en tête du prestigieux Concours International de Trompette de la Ville de Paris: Maurice André considéré par de nombreux professionnels de la musique comme étant l'un des deux plus grands concours de trompette classique au monde.

Son travail autour de cette trompette micro-tonale s'étend également à la musique d'avant garde, puisque depuis quelques temps, certains compositeurs ont écrit pour Ibrahim et pour cette trompette unique au monde des pièces de style contemporain où l'exploitation du quart de ton à été travaillée de façon exceptionnelle.

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Ibrahim aime également explorer d'autres styles musicaux et est régulièrement invité sur scène et dans les albums par de nombreux artistes du monde entier et de styles très variés tels que Archie Shepp (jazz), Mathieu Chédid (pop française),Marcel Khalifé (musique classique orientale), Toufic Farroukh (jazz'oriental), Lhasa de Sela (electro'world), Vincent Delerm, Thomas Fersen, Jeanne Cherhal, Arthur H, Enrico Macias... (chanson française), Amadou et Mariam (blues africain), Rim-K, DJ Mehdi (rap), Angel Parra (musique populaire chilienne),Bumcello (electro-rock), Rictus (funk), etc...

Depuis 2003 Ibrahim a également composé les musiques de courts métrages, de pièces de musique de chambre et adapté des oeuvres pour la trompette.

A 27 ans, Ibrahim est un artiste multiculturel et 'figure bien dans ce peloton exceptionnel de la toute nouvelle génération de solistes qui vont défendre l'art de la trompette à travers le monde' J.P Mathez, rédacteur en chef et directeur du journal Suisse Brass Bulletin, spécialisé dans les cuivre.

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64 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

mercredi 16 juillet théâtre de la sucrière 21 h turquie soirée ciné-concert arte actions culturelles allemagne orient expressions saxophone richard hamer / baglama Cem Yildiz / djs dj yakuza et dj murat uncuoglu chant berin koç /percussions levent güzel

Que rêve-t-on au seul nom de la mystérieuse Istanbul ? A Byzance, à Constantinople et à ses mille mosquées, au Bosphore et à ses bras reliant l’Europe et l’Asie, à une mégapole cosmopolite, à la lascivité de l’Orient, à la danse mystique des dervishs ou à l’énergie et aux nuits d’effervescence regardant du côté de l’Occident … Cette richesse, cet éclectisme de la Turquie d’hier et d’aujourd’hui, sont contenus dans Orient Expressions. Le mélange de bruits urbains, de chant traditionnel, de baglama (luth à long manche), de jazz, d’électro, nous offre un voyage vers une contrée fantasmatique et fantasmée et jette un pont entre deux rives, entre deux continents. DJ Yakuza et DJ Murat Uncuoglu viennent ponctuer de trip-hop, de break beat, de down tempo, les rythmes jazzy du saxophoniste américain Richard Hamer et la virtuosité de Cem Yildiz, troubadour et poète du baglama ou de l’oud. De grandes voix, turques ou kurdes, enracinées dans le chant alevi, traversent ce paysage sonore fertile.

julie en juillet réalisation fatih akin / avec sandra borgmann, moritz bleibtreu / durée 100 minutes

On le connaît pour son déchirant et magnifique Head On, pour le bouleversant De l’autre côté, mais Fatih Akin a aussi réalisé des films moins sombres sur la douloureuse complexité, sur la richesse des échanges et des cohabitations possibles entre l’Allemagne et la Turquie. Im Juli est une comédie douce, un film lumineux, un road-movie divertissant et léger qui nous entraîne, dans la chaleur de l’été. Périple de Berlin à Istanbul, avec Daniel, jeune professeur un peu ringard qui n’a encore rien vécu, voyage initiatique, mouvementé et solaire, que résume ainsi le réalisateur: « Le soleil m’appartient tout comme le drame, le rire tout comme les larmes et ce qui est turc, tout comme ce qui est allemand. Il s’agit là d’un film d’amour.»

ce film vous est présenté grâce à l’aide et au soutien de germanofilms et du goethe-institut lyon

tarif unique 6 €

www.doublemoon.com.tr

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65 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

turquie soirée ciné-concert arte actions culturelles allemagne

qui est Berin Koç ? Chanteuse et compositrice, elle est née en 1976 à Ankara, Berin Koç quitte à son adolescence son pays natal pour les Etats-Unis. C’est au conservatoire de New England à Boston que Berin Koç obtient une bourse pour étudier l’opéra. Elle commence à chanter dans divers clubs de Jazz et décide peu de temps après de changer de voie et abandonne l’art lyrique pour entrer au Berklee College of Music et y étudier la chanson. En 2000 elle retourne en Turquie et s’installe à Istanbul. Depuis Berin Koç s’est mise à composer et interpréter son propre répertoire. Chantant et improvisant dans les clubs les plus fréquentés d’Istanbul. Berin Koç s’est fait connaître avec son concert ‘Brenda live’ et se produit depuis peu comme artiste invitée du group Orient Expressions.

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66 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

turquie soirée ciné-concert arte actions culturelles allemagne

qui est orient expressions ? Le nouveau son d’Istanbul — Style : urban, trip hop, électro-jazz, world. Orient Expressions capte le son d’Istanbul. A travers un mélange d’électro-jazz, bruits urbains et chant traditionnel la musique de ce groupe novateur reflète l’énergie, la vie et les nuits d’effervescence d’une mégapole cosmopolite en pleine expansion.

Leur passion pour les différents styles musicaux réunit DJ Yakuza, Cem Yildiz, Richard Hamer et DJ Murat Uncuoglu et a fait naître Orient Expressions il y a maintenant quatre ans. En passant par des rythmes jazzy du saxophone de Richard Hamer jusqu’aux timbres traditionnels du baglama de Cem Yildiz, le groupe a créé sa forme et son propre mélange d’électro-jazz et de chant traditionnel turc et kurde. Leur désir de faire se rencontrer la musique d’Anatolie et la musique occidentale a trouvé son aboutissement dans une collaboration fertile avec des grandes voix enracinées dans le chant alevis, telles que Sabahat Akkiraz et Aynur Dogan. La base rythmique de trip hop, down tempo, break beat fournit par DJ Yakuza et DJ Murat Uncuoglu s’amalgame à celui des rythmes complexes traditionnels et dessine un paysage sonore de la Turquie d’hier et d’aujourd’hui.

Avant de se faire connaître en dehors de la Turquie par le documentaire de Fatih Akin ‘Crosssing the bridge’ Orient Expressions s’est fait déjà un nom à Istanbul dans des clubs pionniers et novateurs tels que Babylon.

Orient Expression a également participé au Festival international de Jazz à Istanbul, au Festival La mar de Musica & Albacate/ Espagne, Caz a la Turca/ Allemagne , Ha-Schi-Ba & Paradiso/ Hollande.

Discographie Külliyat (Doublemoon 2006 Divan (Doublemoon 2004)

DJ Yakuza Sans doute Can Utkan aka DJ Yakuza est l’un des précurseurs dans le monde de la musique électronique à Istanbul. Débutant sa carrière au Japon et au Brésil en jouant du jazz il s’est fait connaître par ses mélanges de différents styles de jazz, et de musiques orientales. Ses années d’expérience comme producteur et DJ à Radio Oxigen comme sur la scène stambouliote et internationale lui ont permit de créer son propre style.

Richard Hamer Le saxophoniste américain a choisi il y a 20 ans Istanbul comme ville de résidence. Joueur de saxophone mais aussi d’autres instruments à vent comme le ney, (flûte traditionnelle) Richard Hamer compose et contribue aux arrangements harmoniques d’Orient Expressions.

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turquie soirée ciné-concert arte actions culturelles allemagne

Cem Yildiz Diplomé du conservatoire national de musique d’Istanbul Cem Yildiz s’est baigné dans la musique traditionnelle qui connaît l’asik « amoureux et poète musicien» qui chantent l’amour divin ou humain et des épopées anatoliennes. Dans cette tradition alevi, communauté hétérogène, ce troubadour s’accompagne sur l’instrument de la musique populaire turque par excellence, le baglama, un luth à long manche. Vivant depuis presque 20 ans à Istanbul le chanteur et virtuose d’autres instruments à cordes, comme le oud ou autre forme de luth, prend cette musique toujours comme source d’inspiration et de création. Pour ses compositions et arrangements mélangeant la musique des Alevis avec des instruments occidentaux, Cem Yildiz est déjà surnommé le asik moderne de la Turquie.

Cem Yildiz s’est produit avec de grands musiciens comme Zülfü Livaneli ou Yildiz Tilbe. Il est le compositeur de musique de film et de séries télévisées. En dehors des albums sortis avec Orient Expressions, Cem Yildiz à publié en 2007 son album solo, Ask Imkansiz (Doublemoon)

DJ Murat Uncuoglu Ingénieur du son, animateur de radio, arrangeur DJ Murat Uncuoglu a collaboré avec des grands noms du monde électro comme Frankie Knuckels ou David Morales. Il est surtout connu pour ses compositions, arrangements et remix des plus grands artistes comme Tarkan, Izel Mazhar Alanson…

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68 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

jeudi 17 juillet théâtre de la sucrière 21 h soirée afrique ciné-concert arte actions culturelles bibi tanga & le professeur inlassable voix et basse bibi tanga / platine le professeur inlassable / guitare rico kerridge / violon et clavier arthur simonini / mpc et clavier raphaël garraud

L'élégance et le talent du dandy prophète Bibi Tanga avaient déjà séduit avec Le vent qui souffle, premier album solo de cet artiste né à Bangui mais grandi au quartier Rougemont de Sevran en banlieue parisienne et cofondateur du groupe funk, rock et afrobeat Gréements de fortune. L'alchimie sonore s'est poursuivie avec la rencontre d'un deuxième type: Jean Dindinaud, alias Professeur Inlassable, Dj Bordelais aux petites lunettes rondes qui mixe sur trois platines CD et réalise des effets spéciaux avec un modulateur de son tactile. « Pour moi, c’est un peu comme la peinture. Au lieu d’isoler une couleur, j’isole un son que je module plus ou moins. Je le fais converser avec d’autres sources sonores. Tous les sons tournent en boucle, ils se répètent inlassablement ». L'entente est parfaite entre le rappeur- poète reliant avec sa voix et sa basse de velours deux continents, brassant les cultures musicales (le groove de Curtis Mayfield, le funk de James Brown, la force de Fela Kuti, le hip-hop, le gospel, le jazz) et le sampleur et explorateur génial, magicien des collages sonores et des ambiances hypnotiques. Le résultat: un album, Yellow Gauze – dont le titre est emprunté à un poème d'Oscar Wilde, « La fuite de la lune »-, kaléidoscope urbain, chaleureux et envoûtant. En sango, en anglais, en espagnol ou en français, Bibi Tanga chante et parcourt en douceur l'Afrique, ses douleurs (ravages de la guerre, traite négrière comme dans Au fil du temps), ou ses traditions, avec Ayo: «C'est un extrait d'une chanson en sango qui m'a beaucoup marqué et que l'on chante pendant les veillées mortuaires pour s'adresser à Dieu et lui recommander l'âme d'une persone décédée. Je voulais notamment rendre hommage à deux grands frères que j'ai perdus ». Mélanges de textes graves et d'ambiances vaporeuses et grisantes pour célébrer une musique qui « atteint l'âme directement ».

en collaboration avec les eurockéennes de belfort bamako

de abderrahamane sissako / avec aïssa maïga, tiécoura traoré, maïmouna hélène diarra / durée 118 minutes / coproduction arte Les tournées Bamako en dit long sur la douleur de l'Afrique et sur la difficulté du cinéma africain. 7 juin 2008, Festival Cultures Equitables, Lille Seul film représentant le continent africain, toutes sélections confondues, lors du Festival de Cannes 2006, son réalisateur, Abderrhamane Sissako n'a pas cherché 14 juin 2008, Théâtre de la Bastille - festival à se soustraire à cette lourde responsabilité: « Parce que je suis cinéaste, je dois faire Onze Bouge, Paris un film qui soit la voix de millions de gens: donner la parole à ceux qui ont besoin 21 juin 2008, fête de la musique/Institut Français, de crier une forme d'injustice.». Cette injustice, c'est celle d'une Afrique, non pas London victime de sa pauvreté mais de sa richesse, rançonnée par les pays riches et prise dans l'étau de la dette. La parole, elle, va être donnée au cours d'un procès fictif mais 27 juin 2008, Jazz à Vienne - Jazz Mix, Vienne exemplaire: un tribunal va siéger dans la cour ouverte d'un quartier populaire de 13 juil. 2008, Festival Bêtes de scène - le Bamako pour accuser et juger les grandes instances internationales (FMI, Banque Noumatrouff, Mulhouse Mondiale). Chacun leur tour, les témoins représentant la population vont venir à la barre fustiger l'ordre économique imposé par l'Occident. Derrière ce rêve d'une 25 juil. 2008, Festival La Pleine Lune, Payzac justice à hauteur de peuple, il y a l'Afrique toute simple: une femme portant un seau, 28 juil. 2008, Festival Cabaret Frappé, Grenoble des enfants qui cherchent leur mère, l'activité ininterrompue du quotidien et, plus loin, un groupe de Maliens déambulant dans le Sahara, en route vers l'Europe et promis à être refoulés, scarabées errant sur le sable, perdus dans une sorte de labyrinthe. Ce n'est pas un documentaire, ce n'est pas totalement une fiction, on rit et on s'interroge face au tableau d'une Afrique comme hébétée par la lourdeur de la lutte qui l'attend pour trouver la parole juste, la parole qui libère. tarif unique 6 €

www.myspace.com/bibitanga

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69 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

projections-surprise

atelier de sensibilisation le film et de réalisation documentaire des sucriers

À l’initiative du Festival de Marseille, des habitants de la Sucrière filment leur quartier, au détour de portraits. Accompagnés par les intervenants vidéastes de l’association Tilt, des « fidèles » du Centre social Saint-Louis deviennent, le temps d’un atelier, de vrais réalisateurs en herbe. À travers des portraits d’habitants, ils livrent l’histoire, le quotidien, l’intimité d’un quartier emblématique de Marseille : celui de la Sucrière. L’idée est de leur offrir, modestement mais sûrement, les moyens de s’initier à la création documentaire. Il s’agit, dans un premier temps, de leur transmettre les outils nécessaires pour aiguiser leur réflexion sur le sens de l’image en mouvement, et de les familiariser avec le matériel technique de montage. Une intervenante expérimentée de l’association Tilt, assistée d’une animatrice du centre social guident pendant deux mois les participants. Les portraits seront à découvrir ensemble, lors de projections-surprise pendant le Festival.

Qu’est-ce que l’association Tilt ? Depuis 1996, motivée par l’observation d’une passivité trop fréquente dans la consommation d’images audiovisuelles, l’association marseillaise Tilt participe à la formation de spectateurs actifs et critiques. À la rencontre de nouveaux publics, avec des intervenants réalisateurs, elle contribue aussi à développer une culture de proximité par l’animation des quartiers. www.cinetilt.org

Qu’est-ce que le centre social Saint-Louis ? Au cœur du tissu associatif des quartiers nord de Marseille, avec une équipe dynamique, il assure l’animation du site de La Sucrière et contribue au bien-être des habitants en prônant des valeurs simples, mais parfois oubliées : solidarité, tolérance, ouverture…

gratuit

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70 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

hambourg — marseille, d’un port à l’autre

Avec le soutien de la Direction des Relations Internationales de la Ville de Marseille, le Festival de Marseille et le lieu de fabrique artistique Kampnagel / Hambourg s’associent pour célébrer le cinquantième anniversaire du jumelage entre les deux métropoles. Une première action commune : la coproduction et l’organisation concertée de la diffusion de bien que je te connaisse, dernière création du jeune collectif allemand Nico and the Navigators.

autour d’un jumelage…

Étincelante blancheur du Midi et froide lumière septentrionale, chaleur méditerrannéenne et ciel gris de la Mer du Nord… Malgré leur éloignement géographique, par-delà les clichés, Hambourg et Marseille sont des villes bien plus proches qu’on ne pourrait l’imaginer de prime abord. Toutes deux se sont en effet développées autour de leurs ports, témoins de quelques-unes des grandes pages de l’histoire navale et industrielle, et aujourd’hui aux avant-postes d’une économie mondialisée où le trafic maritime joue un rôle clé. Tout comme celui de Marseille, le port de Hambourg est actuellement au centre de grands projets de développement, avec un ambitieux chantier d’infrastructures nouvelles. Les deux métropoles ont également en commun, sans doute du fait de leur ouverture sur le monde, une réputation de villes indépendantes et frondeuses, et peuvent s’enorgueillir de compter deux clubs de football jouissant d’une popularité exceptionnelle bien au-delà de leurs régions respectives: le fc St. Pauli, éternel trublion du championnat allemand, a inscrit dans ses statuts sa volonté d’être avant toute chose «un club sportif anti-fasciste et anti-raciste…» Autant d’éléments qui ont incité le Festival de Marseille à saisir l’opportunité de cet anniversaire du jumelage pour inventer de nouveaux liens entre les deux villes sur le plan culturel.

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71 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

à propos de kampnagel

Le Festival de Marseille a donc décidé de s’associer à Kampnagel / Hambourg, l’un des plus importants lieux de création et de diffusion de compagnies indépendantes en Allemagne. Situés dans un quartier ouvrier de Hambourg, les bâtiments de Kampnagel abritaient autrefois une vaste fabrique de machines industrielles, renommée en particulier pour la qualité de ses grues portuaires dont de nombreux exemplaires se dressent aujourd’hui encore sur les quais du monde entier, y compris peut-être sur ceux de Marseille. Suite au déclin de l’entreprise, le site fut abandonné et certaines halles reconverties au début des années 1980 en salles de répétitions et de spectacles, accueillant de grands noms du théâtre européen : Peter Brook par exemple y présenta sa légendaire « Carmen ». Aujourd’hui, ce vaste complexe se compose de plusieurs espaces de répétition, de six salles de concert et de spectacle, d’un cinéma et d’un restaurant. Tout comme celle du Festival de Marseille, la programmation est pluridisciplinaire, du théâtre à la musique en passant par la danse contemporaine, des expositions et des projets d’architecture, avec en point d’orgue chaque été au mois d’août le prestigieux Sommerfestival.

perspectives européennes

Avec cette première collaboration, les deux structures culturelles emblématiques de leur ville dans le domaine de la création contemporaine et des arts vivants espèrent jeter quelques ponts pour l’avenir. À l’heure où Marseille rêve de devenir Capitale européenne de la Culture, le rôle du Festival est plus que jamais de développer et d’approfondir ce type de partenariat. Une telle mise en réseau, entamée depuis plusieurs années déjà avec des structures comme le Barbican de Londres ou le Festival Opera Estate de Bassano en Italie, permet à la fois de soutenir les artistes dans leurs recherches et de favoriser la circulation de leurs œuvres, à la rencontre du public le plus large, à Marseille et aux quatre coins de l’Europe.

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72 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

en toute complicité

les projections de films au ciné-club campagne pastré 28 juin-14h, 9 juillet-10h de la cité radieuse (association des habitants tarif 6,50 € ou cartes ambassadeurs de l’uh le corbusier) autour de la chorégraphe réservations office du tourisme Anne Teresa de Keersmaeker 04 91 13 89 00 www.marseille-tourisme.com et du musicien Ibrahim Maalouf. 13 juin-20h gratuit sur réservation la fédération marseille centre Pour la Céline Gaudron 04 91 99 00 28 3e année, « le festival dans les boutiques », ce sont des vitrines aux le souffle des forums de radio grenouille couleurs du Festival, une sélection et marseille l’hebdo Émissions spéciales, d’ouvrages dans les librairies, des plateaux en direct des principaux lieux programmes à disposition. du festival, interviews et reportages, enrichis des particularités de cette 13e édition : le voyage, l’étranger, la musique, le tumulte du monde. Cette l’union année, tout est riche en sons et en rencontres ! fait la force

le sucre de ventilo Le journal hebdo cette année : gratuit, avec un agenda exhaustif, La rtm et la Mutuelle de France-Sud des critiques de concerts, spectacles, s’associent pour emmener les spectateurs expositions, disques, livres, bds, dvd… en bus vers le Hangar 15 au Port sera relais officiel des ciné-concerts Autonome, gratuitement. programmés avec arte à la sucrière. La sncm et Veolia Transport vous font naviguer à petit prix sur les navettes la germattitude de germanofilms Frioul-If Express vers le Hangar 15. Du 29 octobre au 4 novembre, le festival Les hôtels Mercure et Adagio Germanofilms mettra à l’honneur Fatih hébergent les artistes du Festival. Akin avec une rétrospective intégrale Renault met des véhicules à disposi- de ses films. Germanofilms, c’est aussi tion des équipes du Festival et des artistes l’occasion de découvrir une nouvelle P Vinci Park crée un forfait « soirée génération captivante de réalisateurs Festival, départ pour le Hangar 15 » allemands. À suivre ! à 1,50 €. Marianne Cat habille notre équipe les visites guidées par des conférenciers d’accueil. de l’office du tourisme et des congrès L’agence Encore Nous organise sillonnent des quartiers liés à la les soirées pour les entreprises. programmation du Festival La Part des Anges est le maître ballet national de marseille 4 juillet à 17h des lieux de moments savoureux.

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73 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

tarifs des spectacles à partir de quatre spectacles au choix, à la carte bénéficiez du tarif abonnés !

• operation : orfeo hotel pro forma • zeitung anne teresa de keersmaeker • fase anne teresa de keersmaeker • hell emio greco et pieter c. scholten • stravinsky project michael clark cat. I 27 €, réduit 20 € / cat. II 17 €, réduit 10 € / jeunes 10 € abonnés cat. I 24 €, réduit 18 € / cat. II 15 €, réduit 9 €

• holeulone karine ponties • d’eux fabrice lambert • bien que je te connaisse nico and the navigators • cargo sofia - marseille stefan kaegi-rimini protokoll • ísa t.r.a.s.h. normal 20 € / réduit 13 € / jeunes 10 € abonnés normal 18 € / réduit 12 €

• tchèq’up 1 arcanum + on a perch dora hoštová + hechizada de luxe lea čapková + gradina dagmar chaloupková • tchèq’up 2 mi non sabir karine ponties + the last step before jaroslav viňarský • tchèq’up 3 kevel jan kodet + on a perch dora hoštová + gradina dagmar chaloupková • datamatics [ver. 2.0] ryoji ikeda • à elle vide + kin keen king teodora castellucci normal 15 € / réduit 10 € / jeunes 8 € abonnés normal 13 € / réduit 9 €

• mon képi blanc hubert colas, sonia chiambretto • soirées ciné-concerts • question de danse, questions d’artistes 3 • école nationale supérieure de danse de marseille cip unique 6 €

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74 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

les parcours

suite des parcours

anne teresa de keersmaeker - double lumière pastré, le plein d’herbe • zeitung • tchèq’up 3 kevel jan kodet + on a perch dora hoštová + fase + gradina dagmar chaloupková tarif du parcours cat I 46 €, réduit 34 € + ísa t.r.a.s.h. cat II 30 €, réduit 16 € + datamatics [ver.2.0.] ryoji ikeda tarif du parcours normal 43 €, réduit 29 €

londres - hambourg - sofia - prague • stravinsky project (soirée au choix, I do ou o) michael clark voyage à prague + bien que je te connaisse nico and the navigators • tchèq’up 1 arcanum + on a perch dora hoštová + cargo sofia - marseille stefan kaegi-rimini protokoll + hechizada de luxe lea čapková + tchèq’up 3 : kevel jan kodet + on a perch dora hoštová + gradina dagmar chaloupková + gradina dagmar chaloupková + tchèq’up 2 mi non sabir karine ponties tarif du parcours cat I ( au hangar 15 ) 70 €, réduit 48 € + the last step before jaroslav viňarský cat II ( au hangar 15 ) 62 €, réduit 39 € + holeulone karine ponties tarif du parcours normal 43 €, réduit 29 €

bruxelles - londres - paris - amsterdam • fase anne teresa de keersmaeker • ce soir je me sens vip… avec la part des anges + stravinsky project (soirée au choix, I do ou o) michael clark formule vip au hangar 15 : un spectacle au choix en cat I + d’eux fabrice lambert + le voyage en bateau + le dîner 65 € + ísa t.r.a.s.h tarif du parcours cat I ( au hangar 15 ) 80 €, réduit 56 € expositions gratuites cat II ( au hangar 15 ) 63 €, réduit 39 €

• dance is a weapon the new dance group 1932-1955 noir, c’est noir ? • the long now lawrence malstaf • operation : orfeo hotel pro forma + hell emio greco et pieter c. scholten + à elle vide + kin keen king teodora castellucci tarif du parcours cat I ( au hangar 15 ) 59 €, réduit 43 € cat II ( au hangar 15 ) 42 €, réduit 25 €

les tarifs jeunes (moins de 26 ans) et les tarifs réduits (demandeurs d’emploi, rmistes) sont accordés sur présentation d’un justificatif. les réservations se font uniquement à la billetterie du festival (guichet, téléphone, internet), à l’Espace culture, sur Digitick, ou le soir du spectacle. Les billets en tarifs jeunes, sont remis le soir du spectacle sur justificatif. tarif jeunes, tarif réduits, abonnements et parcours sont en nombre limité. cat I et cat II concernent uniquement les spectacles au Port Autonome.

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75 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

réservations / billetterie

par internet www.festivaldemarseille.com à partir du vendredi 25 avril à 10h par téléphone 04 91 99 02 50 et au bureau du festival 6 place sadi carnot 13002 marseille (1er étage) à partir du mardi 13 mai du mardi au samedi de 11h à 18h et à partir du 24 juin, tous les jours de 11h à 18h, sauf les 13 et 14 juillet autres points de location espace culture 42, la canebière 13002 marseille www.espaceculture.net 04 96 11 04 61 fnac www.fnac.com 0892 683 622 office du tourisme 4, la canebière 13002 marseille www.marseille-tourisme.com 04 91 13 89 00 (avec le citypass, bénéficiez du tarif réduit sur les spectacles du jour) www.digitick.com les soirs de spectacle pour les spectacles au hangar 15 billetterie de dernière minute de 19h30 à 21h à l’office du tourisme pour les autres spectacles billetterie 1h avant le début de la représentation sur le lieu du spectacle (sauf cargo sofia-marseille) groupes, comités d’entreprises céline gaudron 04 91 99 00 28 vos modes de paiement • en espèces • cartes bancaires (visa, eurocard, mastercard, american express) • chèques à l’ordre du festival de marseille • chèques culture, chèques vacances, chèques latitude 13 attention les soirs de spectacle, règlement uniquement en chèques ou en espèces frais de réservation 3 € par commande : par téléphone ou par internet envoi des billets • jusqu’à 10 jours avant le spectacle, les billets réservés par téléphone ou par internet vous sont envoyés à domicile dès réception du règlement • pour un envoi en recommandé, 4 € de frais supplémentaires

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76 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

informations pratiques

personnes à mobilité réduite, en fauteuil roulant, malvoyantes ou malentendantes : merci de vous faire connaître au moment de la réservation afin d’organiser votre accueil dans les différents sites du festival. contact : céline gaudron 04 91 99 00 28

l’accès aux salles est garanti jusqu’à l’heure indiquée sur votre billet, au-delà l’accès aux salles peut être refusé aux spectateurs. Il est interdit de photographier, filmer et enregistrer les spectacles sans autorisation préalable des organisateurs du festival.

bar et restauration les soirs de spectacle au hangar 15 : restauration assurée par La part des anges réservation au 06 43 81 13 79 • à noter, la formule ce soir je me sens vip. : transport en navette maritime, repas et spectacle au choix en catégorie I (65 € par personne) au théâtre nono - campagne pastré (ouverture à 21h) à montévidéo au théâtre de la sucrière au ballet national de marseille (uniquement bar)

parking exceptionnel ! Pendant huit soirs, un forfait soirée à 1,5 € est proposé par Vinci Park pour les festivaliers en partance vers le Hangar 15. En vente à la billetterie du festival et à l’entrée des parkings Charles de Gaulle et République sur présentation du billet du spectacle du soir.

mesures exceptionnelles liées au port autonome de marseille N’oubliez pas votre carte d’identité ! La réglementation du pam veut que chaque visiteur-spectateur décline son identité. Ne ratez pas votre navette au départ du Vieux-Port ! Le Hangar 15 étant inaccessible en voiture, des transports en commun, par voie de terre et par voie de mer, ont été mis en place pour l’occasion.

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77 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008 les lieux du festival

Port autonome studio/kelemenis ballet national théâtre espace muséal de marseille Depuis 1999, la compagnie de marseille de la sucrière villeneuve-bargemon Passeport pour une aventure Kelemenis dispose d’un Grand studio Marqué par une longue Primé par l’Equerre inédite : le Port Autonome espace de travail de plus Le Festival investit la tradition portuaire d’Argent, ce nouveau lieu de Marseille est soumis de 300 m2. Elle accueille blancheur géométrique du et industrielle, le 15e conçu par l’architecte Franck à certains contrôles. Sur ce également d’autres bâtiment construit pour le arrondissement accueille Hammoutène, est un écrin périmètre, les spectateurs compagnies en résidence et Ballet National de Marseille chaque été le Festival d’une grande élégance, rempliront donc les mêmes propose formations, par Roland Simounet, un de Marseille dans un propice à recevoir des formalités que les travailleurs rencontres et représentations. disciple de Le Corbusier. Le magnifique amphithéâtre expositions. Cet espace : nous vous demanderons de Nouvellement équipée d’un Festival occupe le Grand de 1 200 places au cœur culturel de la Ville de décliner vos nom, prénom, dispositif lumière, Studio pour y présenter des du Parc François Billoux. Marseille offre aux artistes et date et lieu de naissance au sa jauge d’une centaine spectacles adaptés à ce lieu, Née d’une collaboration aux visiteurs des volumes moment de la réservation et de places est adaptée à des dans une plus grande avec les équipes étonnants, majestueux, clairs, de bien vouloir vous munir propositions expérimentales. intimité. de la Mairie des 15e / 16e, parsemés de colonnades d’une pièce d’identité le jour La compagnie et le lieu sont la programmation, soutenue élancées soutenant la dalle de de la représentation. Une dirigés par • accès par l’avenue du par ARTE depuis sa création, surface. Situé au cœur mesure exceptionnelle Michel Kelemenis. prado, à hauteur du n°467 allie musique historique de Marseille il est à laquelle on se résout bien Des collaborations régulières • métro 2 station rond-point et cinéma pour trois un trait d’union de volontiers, lorsqu’à la clé sont initiées entre la du prado Ciné-Concerts. 17 000 m2 ornementée de 85 s’annonce la découverte d’un compagnie et le Festival de • bus rtm 19 ou 83 arrêt Tous les soirs, dans un bois arbres cinquantenaires entre site tout aussi exceptionnel ! Marseille depuis l’ouverture prado-tunis d’oliviers centenaires le quartier du Panier et le du studio. • fluobus 521 arrêt rond- et de multiples essences Vieux Port. Pendant huit soirées, afin de point du prado méditerranéennes A plus de 6 m sous le niveau vous faire profiter pleinement Studio/Kelemenis un restaurant et un bar de la mer, le Conseil de cet ancrage exclusif du 15 avenue des Aygalades 20, bd de gabès accueillent le public Municipal dispose, sous une Festival au Port Autonome 13015 Marseille marseille VIIIe à partir de 19h. esplanade de 1,5 ha, d’un de Marseille, une croisière le hémicycle de délibérations long du port au coucher du Parc François Billoux flambant neuf. Toutes les soleil vous sera proposée. 246 rue de Lyon installations ultramodernes 13015 Marseille sont prévues afin de • Au départ du Vieux-Port, théâtre nono montevideo permettre au public et à la les bateaux de Frioul-If Au beau milieu des pins de la Montévidéo, est le lieu de presse d’assister aux séances. Express, de concert avec le Campagne Pastré, dans la résidence et de travail de La place Bargemon met en Port Autonome et la propriété qui fut celle de Lily Diphtong Cie (compagnie scène l’une des plus belles capitainerie, avec le soutien Pastré, grande amie des arts théâtrale) et du Groupe de perspectives de la ville avec de la SNCM et de Veolia et de la musique au milieu du Recherche et d’Improvisation une vue imprenable sur le Transport, vous mèneront, 20ème siècle, s’implante la Musicales (GRIM). Vieux Port et Notre Dame au détour du Fort Saint- compagnie STYX théâtre. Ouvert depuis janvier 2001, de la Garde. Jean, tout le long de la Vaste chapiteau en bois (40 m montévidéo est dédié à digue du large, jusqu’au de long sur 20 m de large, l’écriture contemporaine et • métro 1 station vieux-port Hangar 15, dont la 800 m2 pouvant accueillir aux musiques improvisées ce méditerranée et les collines jusqu'à 1500 personnes), le lieu se conçoit comme un Espace muséal de l’Estaque sont l’écrin. Théâtre Nono ouvrira ses centre favorisant la création, Villeneuve-Bargemon • Le retour vous offrira un portes au printemps avant la recherche et le place villeneuve-bargemon e autre spectacle, nocturne, d’accueillir plusieurs décloisonnement entre les marseille II étoilé des lumières de la ville. spectacles du Festival de différentes formes • À bord, le voyage Marseille 2008. d'expression artistique, par la exceptionnel sera commenté L’installation pérenne de la mise en place de partenariats par des experts du port. compagnie permet (résidences d’auteurs, • Vous préférez rester sur la dorénavant de développer un musiciens, acteurs, metteurs terre ferme ? Une autre travail artistique régulier, en scène, programmation possibilité d’accès vous est inscrit dans la réalité sociale d’art contemporain…). offerte, en bus. et géographique d’un territoire spécifique: le • bus 57 arrêt breteuil-dragon VIIIème arrondissement. 3, impasse montévidéo • bus rtm 19 ou fluobus 583 marseille VIe arrêt montredon-pastré

campagne pastré 35, traverse de carthage marseille VIIIe

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78 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

nos partenaires

Le Festival de Marseille est subventionné par la Ville de Marseille, le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Ministère de la Culture et de la Communication, Direction régionale des affaires culturelles.

Il reçoit le soutien de

Le Festival remercie ses mécènes et partenaires

Remerciements particuliers à la DGCRE et aux services de la Ville de Marseille

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79 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Nos am!s mécènes et partenaires

Échangeons nos talents ! Ouvert à tous, particuliers et entreprises, réinventé au cas par cas, le mécénat s’élabore autour du désir commun de participer activement au développement culturel de la ville de Marseille et de son rayonnement, de s’y inscrire comme un acteur citoyen et responsable. Si le terrain de notre projet existe grâce à nos tutelles, nous avons toutefois besoin de vous : votre aide financière, vos compétences, vos services. Le contrat qui engage chacune des parties s’écrit à quatre mains, entre vous et nous. Au-delà de la déduction fiscale et de l’impact médiatique que vous garantit votre soutien au Festival, il y a tout un panel de contreparties à considérer et à créer, selon vos besoins, vos envies : organisation de soirées, parrainage d’actions, etc. Croyez-en tous nos am!s actuels, le mécénat, c’est créatif et stimulant !

Prochaine étape : un fonds de soutien

Faciliter l’accès pour tous au spectacle vivant a toujours constitué une priorité pour le Festival. Cet engagement suppose une réflexion continue sur la politique tarifaire. Cette année, le Festival de Marseille a fait le choix d’augmenter le nombre de places à tarif réduit (chômeurs, rmistes, jeunes de moins de 26 ans…) et d’en baisser le prix. Il crée également, dès cette année, des parcours avantageux. Dans cette même perspective, l’an prochain, un nouveau dispositif invitera entreprises et mécènes à alimenter directement un fonds de soutien pour faire baisser le prix des places de spectacles, à l’instar d’arte, qui finance la moitié des billets des ciné-concerts au Théâtre de la Sucrière (prix public : 6 € au lieu de 12) contact : mélanie drouère 04 91 99 00 25 [email protected]

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80 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

La Région accompagne le Festival de Marseille Le Festival de Marseille provoque des rencontres artistiques, crée des complicités uniques, intenses, fragiles et solidaires ; il constitue un moment fort de la vie culturelle en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

La qualité artistique d’une programmation internationale unique ainsi que la mobilisation du festival pour la mise en valeur de la création chorégraphique et musicale régionale conduisent la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur à renouveler chaque année son soutien au Festival de Marseille.

La Région s’efforce en effet, au travers de sa politique culturelle, de soutenir la création, d’encourager la démocratisation culturelle et l’emploi artistique. Elle favorise la rencontre du public et de la création par la formation. Elle apporte, de plus, une aide directe aux compagnies pour la production et la diffusion de leurs projets, travaille en partenariat avec les lieux de diffusion et apporte son soutien aux collectivités de Provence-Alpes-Côte d’Azur qui œuvrent à la modernisation des équipements nécessaires à la diffusion des œuvres.

contacts : Presse REGION Provence-Alpes-Côte d'Azur — Valérie Miletto — T. 06 80 24 59 96 – [email protected] www.regionpaca.fr

PRESSE > 04 91 99 00 24 / [email protected] / Patricia Lopez / 06 11 36 16 03 / Mélanie Drouère> [email protected]

81 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

La Direction Régionale des Affaires Culturelles (D.R.A.C.) service déconcentré du ministère de la Culture et de la Communication depuis 1997 est chargée de coordonner et de conduire, sous l’autorité du préfet de région et des préfets des départements, la politique culturelle définie par le gouvernement. La DRAC a pour mission d’exercer une fonction de conseil et d’expertise auprès des partenaires culturels et des collectivités territoriales.

Les domaines d’intervention de la DRAC

Tout d’abord, la protection et la valorisation du patrimoine en conservant les différents patrimoines et en les rendant accessibles au public. La DRAC apporte un soutien à la création artistique en attribuant des aides aux artistes. Ensuite, l'aménagement du territoire et le rééquilibrage culturel en consolidant le maillage des équipements collectifs et en favorisant l'émergence des lieux de proximité (musées, salles de spectacles, bibliothèques). Egalement, l'éducation artistique et culturelle en favorisant la formation. La DRAC accorde ainsi des aides au fonctionnement auprès des écoles de musique et d'arts plastiques. De plus, La DRAC conduit des opérations de partenariat avec le ministère de l'éducation nationale pour promouvoir l'éducation artistique en milieu scolaire et universitaire. Enfin, le domaine de l'économie culturelle. La DRAC participe à la structuration du secteur économique de la culture et encourage les opérations de mécénat culturel. Pour accomplir ses objectifs, le directeur régional anime une équipe composée de spécialistes des différents domaines culturels tel que les arts plastiques, la musique et la danse, l’audiovisuel et le multimédia, le théâtre et les arts de la rue et du cirque, le livre et la lecture.

Les principales missions du service du spectacle vivant:

Instruire des dossiers de demande de subvention et gérer des crédits déconcentrés, sur délégation du Préfet de région ; évaluer des contenus artistiques tant en ce qui concerne les actions de formation que celles de diffusion ou de création ; mettre en œuvre des programmes de partenariat au niveau régional et départemental en liaison avec les collectivités territoriales et les associations de coordination régionale et départementale qui animent le réseau musique, danse, et théâtre en région. Conseiller les personnes, les associations et les structures ; instruire et suivre des dossiers liés à l’application des lois sur l’enseignement de la musique et de la danse ; instruire des dossiers liés à la procédure d’attribution de la licence d’entrepreneur de spectacles.

contacts : DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur — Préfecture de région : boulevard Paul Peytral - 13282 Marseille Cedex 06 — T. 04 91 15 60 00 Direction régionale des affaires culturelles — 23 boulevard du Roi René - 13617 Aix-en-Provence cedex 1 — T. 04 42 16 19 00 — F. 04 42 38 03 22 www.culture.gouv.fr/culture/paca/

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82 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

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83 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Soutien à la diffusion de la création chorégraphique régionale en partenariat avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et le ministère de la Culture et de la Communication — Direction régionale des Affaires culturelles

Depuis 1999, les compagnies chorégraphiques qui évoluent en région Provence-Alpes-Côte d’Azur bénéficient d’une action de soutien à la diffusion dans les festivals les plus prestigieux : le Festival de Marseille, le Festival de Danse de Cannes, les Hivernales d’Avignon, le Festival Uzès Danse et le Festival Danse à Aix jusqu’en 2005.

Ce soutien est un dispositif d’aide conjoint à la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et au ministère de la Culture et de la Communication – Drac Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il a lieu tous les deux ans et a permis en 10 éditions de soutenir 33 compagnies avec 67 spectacles. En 2002, 2004 et 2006, le Festival de Marseille a programmé avec le soutien de ce dispositif, 7 compagnies chorégraphiques : Kubilaï Khan Investigations / Franck Micheletti, Système Castafiore / Marcia Barcellos et Karl Biscuit, Bernard Menaut, N+N Corsino, Pascal Montrouge, Le Rêve de la Soie / Patrick Servius et Skalen Michèle Ricozzi.

En 2008, le Festival de Marseille inaugurera sa 13e édition avec la création « Trajets de vie, Trajets de ville » du Collectif Ex Nihilo / Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot et la création « Troublée » de la compagnie Geneviève Sorin.

Pour renforcer le lien entre les artistes du spectacle vivant et les festivals, le dispositif connaitra dans les prochaines années une évolution visant à intégrer en amont de la diffusion tout ou partie de la phase de production (résidence de création, actions de sensibilisation…). Cette réorientation vient après presque 10 années d’activité avec un bilan positif tant pour les compagnies que pour les diffuseurs qui ont pris l’habitude d’ouvrir leur programmation au potentiel artistique régional.

L’Arcade Provence-Alpes-Côte d’Azur — Agence régionale des arts du spectacle musique / danse / theatre / arts de la rue / arts du cirque

L’Arcade est le centre de ressources et de développement des arts du spectacle de Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’Arcade propose aux professionnels et à l’ensemble des publics des services dans les domaines de l’information et de l’observation, de la formation et de l’accompagnement de projets. L’Arcade est une agence conventionnée par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et le ministère de la Culture et de la Communication.

contacts : ARCADE Provence-Alpes-Côte d’Azur — 17, rue Venel - BP 84 - 13101 Aix-en-Provence cedex 1 — T. 33 (0)4 42 21 78 00 — F. 33 (0)4 42 21 78 01 [email protected] Directeur : Bernard Maarek, Pôle artistique danse : Karine Binisti nouvelle adresse à partir du 1er septembre 2008 : Logis du Bras d’Or 30 — place Barthélémy Niollon - 13100 Aix-en-Provence www.arcade-paca.com

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84 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Partenariat du TIN (Institut du Théâtre Néerlandais) avec le Festival de Marseille

L’Institut du Théâtre Néerlandais est à Amsterdam au cœur de l’actualité des arts scéniques néerlandais. A côté de sa fonction de documentation et de préservation des données concernant les spectacles produits aux Pays-Bas, le TIN organise et stimule le débat concernant les développements que connaît ce secteur. Il soutient également les compagnies qui désirent s’exprimer au delà des frontières bataves.

Les différents programmes internationaux, nés entre ses murs amstellodamois ont pour but commun de promouvoir les productions néerlandaises à l’étranger, ainsi que les échanges culturels et la collaboration entre les diffuseurs, les créateurs et les programmateurs de part et d’autre des frontières. Suite aux échanges fructueux initiés en 2007 à l’occasion des 50 ans de l’Institut Néerlandais à Paris, le TIN a repris le flambeau et veut développer dans les années à venir une relation artistique cordiale et fructueuse avec ses partenaires français. C’est dans ce but qu’a démarré au printemps le projet En scène les Pays-Bas !

En scène les Pays-Bas ! s’est donné pour mission pendant les années à venir de développer et d’approfondir la connaissance des arts scéniques néerlandais en France. Le soutien à la diffusion des compagnies invitées en France, est un aspect de son action. Nous souhaitons perpétuer ces échanges avec les professionels français intéressés par la production artistique néerlandaise. Enfin de l’information spécifique sur le paysage théâtrale et chorégraphique aux Pays-Bas ainsi que sur les compagnies néerlandaises diffusées internationalement sera d’ici l’été disponible en Français sur le site du TIN (www.tin.nl).

L’Institut du Théâtre Néerlandais félicite le Festival de Marseille de sa programmation pluridisciplinaire passionnante et innovatrice qui lui valut sa réputation internationale et se réjouit de pouvoir le compter parmi ses partenaires. La programmation du festival faisait preuve d’une grande générosité en accueillant des compagnies très différentes dans sa dernière édition : le NDT, compagnie établie de renomée internationale, Codarts, émanation de l’Académie de danse de Rotterdam et T.R.A.S.H., jeune collectif brabançon en pleine émergence. On retrouve cet esprit curieux dans la programmation du festival 2008 avec l’accueil d’Emio Greco|PC et de leur spectacle HELL, couronné meilleur spectacle de danse 2006, par le Syndicat professionnel de la Critique de Théâtre, Musique et Danse, Paris. Cette curiosité est doublée d’un engagement artistique avec la co-production d’ÍSA, la dernière pièce de T.R.A.S.H.

En scène les Pays-Bas ! a été rendu possible grâce au soutien de l'Institut du Théâtre Néerlandais et au financement du Fonds Néerlandais pour les Arts Scéniques.

contacts : DIRECTION Henk Scholten, Theater Instituut Nederland — Herengracht 168 BP Amsterdam-P.O.Box 19304-1000 GH Amsterdam Pays-Bas T. +31 (0)20 551 33 00 — F. +31 (0)20 551 33 03 — [email protected]

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85 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Le British Council, La France et l'Europe. Le British Council est l'agence britannique internationale, chargée des échanges éducatifs et des relations culturelles. Nous sommes présents dans plus de 110 pays et 220 villes à travers le monde, installés en France en 1944.

Depuis de nombreuses années nous travaillons avec des partenaires culturels français (théâtres, festivals, musées, cinémas...) et notre programme est le fruit de ces partenariats qui peuvent aller du conseil et accompagnement auprès de programmateurs, au soutien à la présentation de spectacles ou au développement d'échanges à plus ou moins long terme et de natures variées (résidences, traduction, ateliers éducatifs, stages, publications,...). C’est dans cet esprit que nous avons accompagné la relation entre Michael Clark et le Festival de Marseille depuis 2006.

Depuis 2005, le British Council s'est engagé dans une phase de changement qui va profondément modifier notre mode d'intervention au niveau européen et nous amener progressivement à envisager notre action et autour de grands thèmes qui sont communs à une grande majorité de nos partenaires, que ce soit dans les domaines éducatifs, culturels ou encore scientifiques ou de société : une Europe ouverte à l'autre, qui sait mettre en avant et utiliser ses capacités créatives uniques pour répondre en commun aux grandes questions posées par la globalisation, le dialogue des cultures, la mobilité des populations ou le changement climatique.

Ces thèmes transversaux se cristallisent au travers de quelques grands projets mis en œvre à l’échelle européenne et qui forment désormais le cœur de notre action : ‘‘Open Cities’’, ‘’International Cultural Leadership’’, ‘’Our Shared Europe’’ ou ‘’Climate Champions’’.

Pour mettre en œuvre ces projets, le British Council sort ainsi d'une vision d'échanges culturels bilatéraux ou d'une simple logique d'exportation de la culture britannique pour susciter des initiatives et trouver des synergies au niveau européen.

C'est en soutenant les projets et les hommes et femmes qui intègrent ces grands enjeux et leur dimension européenne à l'aube du XXIe siècle que le British Council pourra être le plus à même de remplir pleinement sa mission : créer des partenariats et des réseaux pour construire ensemble l'Europe de demain.

contacts : BRITISH COUNCIL — 9 rue de Constantine - 75007 Paris - France — T. 01 49 55 73 93 — [email protected] www.britshcouncil.fr

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86 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Le Goethe-Institut, le centre culturel de la République Fédérale d’Allemagne avec 144 instituts, est présent dans 79 pays.

Le Goethe-Institut est chargé de la diffusion de la langue et de la culture allemandes, de la promotion des échanges culturels internationaux et de la mise à disposition d’informations détaillées sur la vie culturelle, sociale et politique allemande.

Le Goethe-Institut est implanté à Lyon depuis 1966. Il propose des cours d’allemand de tous niveaux, un programme culturel varié et une bibliothèque-centre d’information. Il s’efforce, en coopération avec les autres instituts culturels européens présents à Lyon, de développer une identité culturelle européenne. Il est à ce titre membre du réseau EUNIC-Lyon qui a été créé en mars 2008 et qui rassemble l’Alliance Française, le Goethe-Institut, l’Instituto Camões, l’Instituto Cervantes et l’Istituto Italiano di Cultura.

Le Goethe-Institut de Lyon organise et soutient une grande diversité de manifestations culturelles présentant la culture allemande en Région Rhône-Alpes, mais aussi dans les départements du sud de la France, jusqu’à Marseille et Nice. Il est, dans ces régions, le partenaire privilégié des institutions culturelles dans leurs relations avec l’Allemagne et ses institutions culturelles.

C’est dans ce cadre que le Goethe-Institut de Lyon, dans la mesure de ses moyens, soutient le Festival de Marseille dans son effort pour présenter aux populations du sud de la France des compagnies allemandes, que ce soit dans le domaine de la danse, du théâtre ou du cinéma.

contacts : GOETHE-INSTITUT LYON — 18 rue François Dauphin, Lyon 2e — T. 04 72 77 08 88 — [email protected] www.goethe.de/lyon

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87 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Une Saison culturelle européenne 1er juillet – 31 décembre 2008

Dans le cadre de la Présidence française de l’Union Européenne, une « Saison culturelle européenne » sera organisée en France, durant le second semestre 2008, par Culturesfrance, pour le compte de la Présidence de la République, du Premier Ministre, des Ministères des Affaires étrangères et européennes et de la Culture et de la Communication.

Plusieurs centaines de manifestations seront présentées pour rendre accessible et attractive, au plus large public, cette Europe de la création et du patrimoine. La grande majorité d’entre elles auront lieu en France, sur tout le territoire national. Certains projets, conçus en coproduction avec nos 26 partenaires européens, ont cependant vocation à être présentés à la fois en France et à l’étranger. Enfin, trois projets symboliques concernent respectivement la ville de Bruxelles (illumination de la Grand-Place par Yann Kersalé), les dix nouveaux états membres d’Europe centrale et orientale (tournée de quatre mois de la Comédie Française), ainsi que le réseau des centres et instituts culturels français à l’étranger (série de débats « Penser l’Europe »).

L’Europe de la fête : les manifestations exceptionnelles Plusieurs manifestations à très forte visibilité ont pour vocation de toucher un très large public. Des bals européens à thème seront ainsi organisés les 12, 13 et 14 juillet. Vingt-sept affiches de vingt-sept designers européens, seront exposées en très grand format dans les halls des aéroports de Paris. Des manifestations festives de grande envergure telles que la Technoparade, seront également européanisées. Enfin, la Saison culturelle européenne sera clôturée par une projection simultanée de près de 150 œuvres numériques sous la Nef du Grand Palais, à Paris, du 18 au 31 décembre.

L’Europe des échanges : les projets « tandem » La Saison culturelle européenne organise également 26 projets « tandem », reposant sur la collaboration entre artistes français et artistes des 26 autres pays de l’Union européenne, ainsi que sur la collaboration entre institutions culturelles européennes : théâtres, opéras, musées et centres d’arts, festivals… Chaque projet sera présenté dans une ou plusieurs villes françaises, ainsi que dans le pays européen partenaire.

L’Europe sur tout le territoire national : les manifestations labellisées La Saison culturelle européenne a décidé de valoriser, à travers plusieurs niveaux de labellisation, des séries de manifestations représentatives de la culture européenne. Ces manifestations seront soit sélectionnées dans le cadre de cycles de 27 œuvres ou manifestations par des jurys professionnels au terme d’un appel à projets soit labellisées en partenariat avec les 26 ambassades européennes à Paris ainsi qu’avec les collectivités locales.

L’Europe de l’éducation L’Europe de l’éducation se traduit par le soutien et/ou la labellisation de certaines manifestations à caractère éducatif ou scientifique, la participation de certains établissements scolaires aux activités programmées dans le cadre de la Saison ainsi que la sélection de projets éducatifs relatifs à celle-ci.

Etats des lieux de la création en Europe : les « panoramas » Une vingtaine de « panoramas » thématiques, résultant le plus souvent d’une commande passée à une grande institution culturelle française, seront également présentés partout en France, pour révéler le dynamisme de la création européenne dans toutes les disciplines. Le projet « tchèq’up ! » du Festival de Marseille 2008 s’inscrit dans ce cadre. La Saison culturelle européenne rend hommage à la vitalité des échanges européens initiés par le Festival de Marseille, illustrés notamment par la découverte de la jeune scène chorégraphique tchèque, alors que la République Tchèque assurera à son tour, après la France, la présidence de l’Union.

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88 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

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89 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

La délégation régionale de la SACD soutient la 13e édition du Festival de Marseille

Depuis deux siècles, la SACD gère les droits des auteurs en s’adaptant aux évolutions technologiques, juridiques, sociales. Ouverte sur le monde, la SACD intervient tant au niveau national qu’international pour renforcer le droit d’auteur et la diversité culturelle. La SACD rassemble 45 000 auteurs du spectacle vivant (théâtre, opéra, comédie musicale, théâtre musical, musique de scène, chorégraphie, sketch, one man show, mise en scène, arts du cirque, arts de la rue, mime, marionnettes, sons et lumières…) et de l’audiovisuel.

Gérée par les auteurs, pour les auteurs, la SACD assure :

- Une mission économique et juridique en percevant et répartissant les droits perçus pour ses membres tant en France qu’à l’étranger.

- Une mission culturelle : à travers son action culturelle, financée par la copie privée, la SACD soutient la création contemporaine à travers des aides à la création, la production, la diffusion, la formation.

- Une mission sociale : à l’écoute des auteurs en difficulté, la SACD apporte une aide matérielle, un accompagnement dans les démarches administratives. Elle attribue également aux auteurs une allocation complémentaire de retraite.

Elle propose par ailleurs un certain nombre de services à ses membres pour faciliter leur vie professionnelle.

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90 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Euroméditerranée dans la cargaison du festival de marseille Lancée il y a plus de dix ans au centre de Marseille, Euroméditerranée a toujours réservé une place centrale à la culture.

Parce que la vitalité du secteur artistique et culturel est moteur de son dynamisme, Euroméditerranée a été à l’initiative du développement de grands ensembles culturels : le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM), le Silo d’Arenc, le Centre régional de la Méditerranéenne ou encore le pôle culturel de la Belle de Mai. Simultanément à la mise en place de ces équipements culturels majeurs réalisés par des grands noms de l’architecture internationale, Euroméditerranée participe activement à la valorisation du tissu artistique et associatif local. Ainsi l’Etablissement Public est-il un partenaire fidèle du Festival de Marseille.

Cette année est cependant particulière puisque le festival vient s’amarrer sur un quai du Port autonome en bordure du territoire de la plus grande opération de rénovation urbaine d’Europe. Pour marquer ce voisinage créatif, Euroméditerranée soutient le projet Cargo Sofia — Marseille et participe à un voyage urbain hors norme à travers des territoires en mutation. La force poétique des paysages ferroviaires et industriels qui caractérisent l’extension du périmètre de l’Opération d’Intérêt National a inspiré les artistes bulgares. Cargo Sofia — Marseille va permettre au public de s’aventurer sur des sites en friche inaccessibles et de se sensibiliser à la transformation de la métropole. Une performance d’avant-garde pour une opération qui donne à Marseille 20 ans d’avance.

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91 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Société Marseillaise de Crédit Avec plus de 140 ans de présence à Marseille, la Société Marseillaise de Crédit s’est forgée une identité forte : être La banque du Sud, un acteur économique essentiel de la vie locale et régionale.

Fortement impliquée dans le développement économique de ses régions, l’engagement de la Société Marseillaise de Crédit s’exprime également par sa volonté de contribuer à l’essor culturel de son territoire.

Convaincue que le rayonnement d’une cité doit être suscité autrement que par la seule réussite économique, elle est l’une des huit entreprises fondatrices de Mécènes du Sud, association qui encourage la création contemporaine à Marseille.

C’est donc très logiquement que la Société Marseillaise de Crédit est partenaire du Festival de Marseille pour la 6e année consécutive. Elle souhaite une nouvelle fois contribuer au succès de cette 13e édition.

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92 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Fondation Ecureuil Acteur économique reconnu de sa région, la Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse, en est aussi le premier mécène.

Aujourd’hui, elle donne une nouvelle impulsion à son engagement citoyen en créant sa propre fondation : la Fondation d’Entreprise Ecureuil pour l’art, la culture et la solidarité. Mécène majeur et soucieuse d’offrir l’accès à la culture au plus grand nombre, elle soutient et encourage de nombreuses manifestations de qualité, notamment dans le domaine de la musique, de la danse et du théâtre.

C’est dans cet esprit que la Fondation a décidé d’apporter son aide à la treizième édition du Festival de Marseille. Elle est fière de contribuer ainsi au succès grandissant de cet événement qui participe au rayonnement culturel de notre région.

Les grandes réussites culturelles demeurent celles qui sont au service de la collectivité. Grâce à son action de mécénat en faveur du Festival de Marseille, la Fondation d’Entreprise Ecureuil soutient une manifestation à la fois prestigieuse et populaire.

contacts : ARCADE Provence-Alpes-Côte d’Azur — 17, rue Venel - BP 84 — 13101 Aix-en-Provence cedex 1 — Tél : 33 (0)4 42 21 78 00 — Fax : 33 (0)4 42 21 78 01 Email : [email protected] www.arcade-paca.com Directeur : Bernard Maarek, Pôle artistique danse : Karine Binisti Nouvelle adresse à partir du 1er septembre 2008 : Logis du Bras d’Or 30 — place Barthélémy Niollon 13100 Aix-en-Provence

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93 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

La Société des Eaux de Marseille, une entreprise citoyenne Délégataire d’un service public, la Société des Eaux de Marseille assure la distribution de l’eau à plus d’un million et demi d’habitants dans 70 communes de la région provençale.

Outre sa vocation d’apporter à ses clients, en toute circonstance et dans les meilleures conditions, une eau et un assainissement de parfaite qualité, elle s’engage également au travers d’actions fédératrices qui témoignent de son enracinement régional.

Elle a ainsi participé activement à la réalisation de la fontaine de l’Espérance. Et organisé deux Féeries de l’eau qui ont attiré plusieurs dizaines de milliers de spectateurs pour des spectacles gratuits au palais Longchamp et au parc Borély afin de célébrer les vingt-six siècles d’existence de la ville de Marseille.

La Société des Eaux de Marseille s’est associée aussi à la réhabilitation de Notre-Dame de la Garde en 2001 et soutient bon nombre d’activités culturelles à travers la Provence. Une vocation d’entreprise citoyenne qu’elle affirme aussi au quotidien à travers ses relations avec les univers de l’éducation et de la santé. Sans parler des multiples actions dans lesquelles elle s’engage, jour après jour, au service de l’environnement comme la prochaine création d’une Maison de l’eau, à La Ciotat.

contacts : SOCIETE DES EAUX DE MARSEILLE — 25 rue Edouard Delanglade – BP 80029 - 13254 Marseille cedex 06 — T. 04.91.57.60.60 – fax 04 91 57 60 99 www.eauxdemarseille

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94 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Le Groupe Lucien Barrière Hôtels et Casinos compte 7500 collaborateurs, 39 casinos, 15 hôtels de luxe et de multiples restaurants, dont le célèbre Fouquet’s à Paris*.

Le Groupe Lucien Barrière a réalisé en 2007 un volume d’affaires de plus de 1,127 milliard d’Euros.

Le Groupe Lucien Barrière s’est inscrit dans la promotion culturelle en France et à l’étranger depuis toujours. Acteur de la vie culturelle des villes avec ses nombreuses salles de spectacles, le Groupe Lucien Barrière est aussi le mécène historique de nombreux festivals partout où il est implanté...

Dans cette optique, le Casino Barrière de Carry-le-Rouet, partenaire depuis 2001 du Festival de Marseille, est naturellement heureux de participer au rayonnement culturel de l’agglomération marseillaise.

Dans une ambiance conviviale et moderne, le Casino Barrière de Carry-le-Rouet s’affirme comme un pôle majeur de loisirs grâce à ses activités de jeux - 165 machines à sous, black jack, roulettes anglaises, Texas Holdem Poker no limit - restaurant, bar et spectacles. Un dépaysement garanti à 20mn de Marseille.

Le Casino Barrière de Carry-le-Rouet souhaite un succès grandissant à la 13ème édition du Festival de Marseille pour des soirées estivales où l’émotion sera au rendez-vous.

* Les établissements de Cannes sont liés au Groupe Lucien Barrière par des accords commerciaux

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95 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Bienvenue au port de Marseille Fos Idéalement situé sur les rives de la Méditerranée, le port de Marseille Fos est la porte d’entrée du trafic maritime au sud de l’Europe.

Sur ses quais transite la moitié de la consommation française en Pétrole et gaz, alors que les marchandises les plus hétéroclites y circulent en provenance des principaux ports mondiaux : matériels hifi, vêtements, jouets, fruits, charbon, acier, voitures… Le port accueille depuis toujours des voyageurs en partance vers la Corse, l’Algérie ou la Tunisie et a récemment renoué avec la magie des paquebots de croisières. Le port de Marseille Fos s’affirme comme un acteur majeur en Méditerranée. Disposant d’espaces et d’infrastructures d’envergure, il accueille des navires de dernières générations et concrétise des partenariats garantissant le développement économique de toute la région.

4e port d’Europe et 1er français, le port de Marseille Fos a pour mission d’assurer la construction, l’entretien, l’aménagement et la gestion du Domaine Public Maritime. Au total, il s’étend sur 70 km de littoral et sur un territoire aussi vaste que la Ville de Paris soit 10 400 ha. Espace d’intense activité, il génère, en 2007, 40 000 emplois. Les installations portuaires sont réparties sur deux sites géographiques : les bassins est (Marseille) et ouest (Lavéra, Caronte, Port de Bouc, Port Saint Louis du Rhône, Fos sur Mer).

Marseille, bastion historique du port que les festivaliers découvriront au fil d’une promenade nocturne, compte des activités qui font la richesse de la Ville comme celles des passagers, de la réparation navale et des marchandises en conteneurs ou sur camions. Le patrimoine industriel du port encore ancré dans son époque de création est en pleine mutation. Ainsi, le hangar 15 qui abrite les représentations du Festival de Marseille est destiné à une destruction prochaine pour laisser place à un futur terminal de voitures… D’autres bâtiments sont préservés comme le fameux Silo à grains et bientôt, des liens nouveaux entre la ville et le port émergeront. Balade, déambulation, emplettes et spectacles rythmeront au diapason la vie du port et de Marseille, mêlant dans un jeu subtil de territoires croisés l’activité portuaire et les usages urbains.

Le Port de Marseille Fos remercie le Festival de Marseille d’avoir rêvé ses bassins de Marseille comme le lieu insolite et emblématique de son édition 2008. Une occasion autant éphémère qu’inoubliable offerte aux festivaliers d’accéder à l’univers portuaire et de plonger comme Albert Londres au cœur de « l’un des plus beau port du bord des eaux ».

contacts : Presse PAM — Claire Battédou — T. 04 91 39 42 01

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96 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Renault Marseille et le Festival de Marseille Depuis sa création en 1945, Renault Marseille n’a cessé d’évoluer au rythme de la cité Phocéenne.

Toujours au cœur de l’activité économique de la 2e métropole Française, Renault Marseille et ses presque 400 salariés ont su, tout au long de prés de 60 ans d’activité, acquérir une identité régionale forte en prise directe avec les aspirations des Marseillais.

En 2008, plus que jamais entreprise citoyenne, Renault Marseille s’associe a l’événement phare de la culture, le Festival de Marseille. Symbole culturel d’une ville aux multiples influences, le Festival de Marseille était pour nous la meilleure expression d’une entreprise impliquée et attachée a sa cité.

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97 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Embarquement immédiat en partenariat avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Ministère de la Culture et de la Communication — Direction Régionale des Afffaires Culturelles Transporteur au Cœur de la Méditerranée Depuis plus de 30 ans, la SNCM est un opérateur maritime majeur, dans le domaine du transport de passagers et de fret à destination de la Corse et du Maghreb. C’est également l’un des principaux armateurs exploitant des navires battant pavillons français. La compagnie investit aujourd’hui dans la qualité de ses services, la sécurité et la protection de l’environnement. La SNCM est la seule compagnie maritime à proposer une offre complète sur la Corse.

Tous les navires, tous les services, tous les conforts Ambiance croisière à bord des Cruises Ferries, convivialité sur les navires mixtes et grande vitesse à bord du NGV. Nos clients peuvent choisir le mode de transport en fonction de leurs besoins et de leurs préférences.

Les professionnels de la mer La force d’une compagnie de transport maritime, c’est son personnel. À terre comme à bord vous rencontrerez des professionnels de l’accueil, de l’hôtellerie, de la navigation. L’expérience et la formation du personnel participent de manière fondamentale à la gestion de la sécurité et de la protection de notre environnement.

Vigilance, Innovation et Recherche permanentes Dans ses installations terrestres et sur ses navires, la SNCM applique les prescriptions du code ISM (International Safety Management). Consciente de ses responsabilités et de la fragilité de l’environnement dans lequel elle évolue, la SNCM agit pour la préservation du milieu marin par le tri sélectif des déchets, la réduction de la consommation de combustible et l’utilisation de peintures de coque non polluantes.

Un partenaire, une offre globale Chaque jour de l’année, la SNCM dessert des lignes régulières vers la Corse et le Maghreb. Pour la Corse, elle assure le transport de passagers et de fret. À l’international, elle dessert l’Algérie et la Tunisie au départ de Marseille ou Sète, ainsi que la Sardaigne au départ de Marseille ou Toulon.

Des moments de convivialité de fête et de détente La filiale Ferrytour est le tour opérateur spécialiste de la Méditerranée. Il commercialise une gamme compléte de croisiéres courtes et de produits évènementiels. La compagnie possède aussi un savoir faire en matière d’événements maritimes et de tourisme d’affaires.

C’est au nom de son attachement au patrimoine marseillais que la SNCM a souhaité s’associer au Festival de Marseille, événement qui démontre à quel point notre ville a sa place dans le rayonnement culturel d’Europe et de Méditerranée.

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98 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Veolia Transport, une entreprise citoyenne Premier opérateur privé de transport public en Europe

Egalement présent dans 26 pays dont les Etats-Unis et l’Australie, Veolia Transport élabore et exploite des solutions de mobilité en ville, par bus, tramways, métros ou taxis, et régionales par autocars, trains ou bateaux, dans le cadre de délégations de service public, mais développe également des services d'information et d'assistance pour aider les voyageurs à gérer leurs déplacements. Aux industriels européens, Veolia Transport propose une prestation de fret ferroviaire et de logistique associée. Choix de l'énergie, lutte contre la pollution de l'air et de l'espace, protection esthétique et environnementale, sécurité, accessibilité, intégration dans l'urbanisme : Veolia Transport s'engage aux côtés de ses clients. Avec une ambition : inventer la mobilité d'aujourd'hui et de demain, pour accompagner et anticiper le développement de leurs territoires. Son engagement aussi bien environnemental que sociétal est sa raison d'être. Veolia Transport en fait une réalité quotidienne.

C’est dans cet esprit que Veolia Transport a souhaité s’associer à la treizième édition du Festival de Marseille, manifestation d’envergure qui démontre une fois de plus que la cité phocéenne, riche de son histoire et de son patrimoine, est l’une des villes les plus foisonnantes culturellement en Europe.

Quelques chiffres clés : Veolia Transport emploie 81 532 collaborateurs, exploite 32 428 véhicules routiers, 5 492 véhicules ferroviaires, 72 navires et ferries et transporte plus de 2,5 milliards de voyageurs par an.

Veolia Transport compte désormais, dans la région Méditerranée (Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon), 31 filiales, 7 380 collaborateurs, 2 270 véhicules routiers urbains et interurbains, 12 vedettes maritimes (hors SNCM) et 70 véhicules ferroviaires.

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99 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Mutuelle de France-Sud 35 mutuelles, implantées depuis plus de 40 ans dans les Bouches-du-Rhône, ont rassemblé leurs forces pour être encore plus offensives en complémentaire santé, prévoyance, retraite et offre de soins.

Pour les adhérents, c’est la sérénité retrouvée grâce à une offre regroupée, qui s’appuie sur des partenaires mutualistes comme la Mutuelle de France Prévoyance et l’Union Mutualiste Retraite. Moderne et tournée vers l’avenir, la Mutuelle de France-Sud concilie une offre globale qui accompagne les adhérents dans tous les moments de la vie, tout en préservant un lien privilégié de proximité avec la population, symbolisé par 53 points d’accueil et agences mutualistes. Avec la Mutuelle de France-Sud, un nouveau souffle est donné à la Solidarité et au droit à la santé pour tous. En témoigne, l'existence d’un réseau de services de soins et d’accompagnement mutualistes unique dans les Bouches-du-Rhône, qui comprend des centres médicaux, d’optique, dentaires, des laboratoires, des cliniques et des pharmacies. Grâce à ce réseau sanitaire, l'accès à des soins de qualité devient un droit ouvert à tous, sans exclusion. Parce que la santé est un tout, le mieux-vivre et le mieux-être deviennent déterminants dans les nouvelles pratiques de la santé. Dans cette optique, la Mutuelle de France-Sud soutient les activités sportives et culturelles, qui participent au bien-être de chaque individu, en étant partenaire du Festival de Marseille.

La Mutuelle de France-Sud, c’est :

- 200 000 personnes protégées,

- 250 collaborateurs,

- 100 millions d’euros de chiffre d’affaires,

- 53 agences et points d’accueil mutualistes,

- 6 départements couverts : les Bouches-du-Rhône, les Hautes-Alpes, le Lot, le Lot et Garonne, le Tarn et Garonne, et la Corrèze,

- C’est aussi l’adossement au 1er réseau sanitaire mutualiste à but non lucratif de la région, géré par le Grand Conseil de la Mutualité, qui compte 60 réalisations sanitaires et sociales.

contacts : Presse [email protected]

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100 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Attentive à la qualité de ses partenariats, la RTM soutient depuis de nombreuses années le Festival de Marseille.

C’est tout naturellement, que la RTM poursuit cette démarche pour la 13e édition de cet évènement culturel majeur qui, par son dynamisme, sa qualité contribue, comme elle, au rayonnement du Grand Marseille.

Un réseau intègre performant, en évolution. Depuis la mise en service du tramway en juillet 2007, la RTM exploite 364 jours/an avec ses 3.360 salariés un réseau totalement intégré, maillé, dont la configuration optimise la synergie et la complémentarité de trois modes de transports, bus, tramway, métro. Il favorise les correspondances, la régularité, la fréquence, la qualité d’un service global que chacun utilise en fonction de ses besoins. Acteur essentiel du développement durable, il contribue notablement à limiter les effets du changement climatique grâce à un tramway et un métro électriques, un parc d’autobus qui met en service une nouvelle génération de véhicules propres (norme Euro 4 diminuant de 92% la quantité des rejets polluants). Le réseau RTM constitue ainsi l’un des piliers de la politique conduite par la Communauté Urbaine MPM pour améliorer la qualité de la vie de la seconde ville française, accompagner son développement et son rayonnement.

Trois modes de transports complementaires : Metro : Le plus rapide pour aller d’un point à un autre dans la Ville. Il permet de transporter un grand nombre de voyageurs avec une grande régularité. 2 lignes – 19 km – 24 stations – 36 rames (comportant chacune 4 voitures) – une rame peut accueillir 400 personnes environ. Ouverture de 5h à 23 h en semaine (22h30, dernier départ des terminus) et 1h00 (0h30, dernier départ des terminus) durant le week-end : vendredi, samedi et dimanche. Tramway : Facilitant, dans des conditions de confort optimum l’accès au centre-ville, il permet également un cabotage de proximité pour ses riverains. Il est le chaînon nécessaire à un réseau global structurant, finement maillé, attractif. Ouverture de 5h à 0h30 (derniers départs). 26 rames (200 voyageurs/rame) desservent deux lignes. 10,8 km — 27 stations (fin 2008). Bus : Mode de transport de proximité, de cabotage, il assure une desserte locale des zones non couvertes par le tramway ou le métro. Il joue un rôle majeur dans le rabattement sur ces deux modes permettant de démultiplier les possibilités en terme de destinations sur l’ensemble d’une ville très étendue. 71 lignes — 933 km (hors troncs communs) – 1.200 points d’arrêts – 526 autobus.

Ouverture à partir de 4h30 (selon les lignes) jusqu’à 21h30. Complémentairement, le réseau nocturne Fluobus dessert quotidiennement, grâce à ses 11 lignes, les principaux quartiers de la Ville jusqu’à 0h30.

Un trafic qui se developpe…+ 5,6% Le Nouveau Réseau Intégré RTM (bus-tramway-métro) progresse globalement et les trois modes se renforcent mutuellement. Trafic global 2007 supérieur à 150 millions de voyages — 530.000 voyages/jour en moyenne -

Certification : Depuis mai 2007, les deux lignes métro de la RTM sont certifiées « Qualité de Service AFNOR ». Le renouvellement de cette certification est prévu avant l’été 08.

Engagée dans une stratégie globale de Qualité, la RTM étend en 2008, après la certification de ses deux lignes de métro, sa démarche de certification aux lignes de tramway et de bus (horizon 2009/2010).

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101 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

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Orange partenaire du Festival de Marseille

Pour la sixième année consécutive, la direction régionale de France Télécom soutient le Festival de Marseille et contribue ainsi au rayonnement culturel de notre ville. Ce partenariat technique s’appuie sur des moyens de télécommunications fixes et internet ADSL, mis à la disposition de l’organisation durant la durée du festival. Par ce partenariat France Télécom s’affirme comme une entreprise technologique de proximité, acteur du paysage culturel et médias de la région.

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103 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Accor, leader européen et groupe mondial de l’hôtellerie et des services Depuis 1969, dans la grande métropole marseillaise (avec l’ouverture du premier Novotel à proximité de l’aéroport).

Depuis, le Groupe s’est efforcé d’accompagner le développement économique et touristique de la ville.

Aujourd’hui, le Groupe Accor propose plus de 3500 chambres sur Marseille et la périphérie, de l’hôtellerie de luxe à l’hôtellerie économique avec ses enseignes Sofitel, Pullman, Novotel, Mercure, Adagio, Ibis, Etap hotel, et Formule 1. D’ici la fin de l’année, deux nouvelles unités, Suite hotel et Ibis, ouvriront leurs portes dans le contexte du développement d’Euroméditerrannée.

Depuis 2003, les équipes Accor soutiennent le Festival de Marseille par des actions de partenariat et en particulier au travers de l’accueil des artistes.

La notoriété et le succès du Festival de Marseille n’ont cessé de croître ces dernières années. Ce dernier a concouru à enrichir la vie culturelle de la ville, à valoriser l’image de notre destination et à favoriser l’attractivité touristique.

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104 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Filiale française du groupe STAGECO, Basée à l’Isle sur Sorgue dans le Vaucluse, notre société est spécialisée dans le montage de scènes standards ou sur mesure de moyenne ou grande envergure.

Aujourd’hui Stageco est un groupe implanté en Europe et aux Etats-Unis qui n’a de cesse de faire évoluer ses techniques pour demeurer un leader sur le marché de la scène.

STAGECO France est depuis de nombreuses années partenaire du Festival de Marseille ainsi que de nombreux Festivals du Sud de la France. L’expérience acquise au fil des années nous permet aujourd’hui de nous adapter à toutes situations et à tous types de lieux.

Quelques références scéniques de 2004 à 2008 :

- Festival de Marseille - Festival d’Art Lyrique à Aix en Provence - Festival de la Cité de Carcassonne 2006/07/08 - Les nuits du Palio à Istres 2006/07/08 - Festival aux arènes de Nimes 2004/05 - Mylène Farmer à Bercy - Celtica à Nantes et à Rennes depuis 2007/08 - Furia Sound festival à Cergy Pontoise depuis 2005 - Estivales de Carpentras depuis 1999 à 2008 - Nuits secrètes à Maubeuge depuis 2005 - Festival Hellfest à Clisson - Les JO de Turin - Tournée Flashback de Johnny Hallyday - Les Follies de Maubeuge - Les Muzik’elles de Meaux - Festival de la Nef Partie à Angouleme - Muse 2007 - Mika 2008 - Michel Polnaref Paris Champ de Mars 2007 - Beach volley Paris et Marseille - Festival aux Arènes de Bezier - Tokyo Hotel Parc des Princes 2008 - Céline Dion 2008

contacts : Thierry Nataf / 06 84 44 60 02 T. +33 (0)4 90 20 90 90 — F. +33 (0)4 90 20 90 31 e-mail: [email protected] site: www.stageco.com

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105 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

L’office du tourisme et des congrès de marseille établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), a pour principal objectif de participer à la promotion et la valorisation de sa ville.

Marseille, capitale du Sud, métropole euroméditerranéenne, ville d’intermédiation, possède des atouts indéniables : une situation géostratégique privilégiée, une qualité et un cadre de vie exceptionnels, une population dynamique et créative, une longue expérience des échanges internationaux.

Marseille, c’est aussi une ville d’histoire et de patrimoine, une ville où le spectacle vivant et les expressions artistiques ont toute leur place. De la musique à la danse en passant par le théâtre, le cinéma, la mode, sans oublier les saveurs de sa cuisine généreuse, Marseille fait feu de tout bois pour nourrir sa culture.

Pour la 3e année consécutive, l’Office du Tourisme et des Congrès sera partenaire du Festival de Marseille. Dans le cadre de cette collaboration, des visites guidées sur les sites occupés par le Festival de Marseille seront proposées ainsi que la possibilité pour les détenteurs du City Pass, le passeport de découverte touristique et culturelle de la ville, d’accéder aux spectacles à un tarif préférentiel.

Cette année, pour accompagner l’ancrage inédit du Festival de Marseille au Hangar 15 au Port Autonome Marseille-Fos, l’Office du Tourisme et des Congrès ouvre ses portes jusqu’à 21h pendant huit soirs, pour accueillir la billetterie de “dernière minute“ des spectacles au PAM.

Consciente de ses nombreux atouts, la Ville de Marseille a décidé de se porter candidate au titre de Capitale Européenne de la Culture en 2013.

contacts : OFFICE DU TOURISME ET DES CONGRES — 4, La Canebière - 13001 Marseille — T. 04 91 13 89 00 — [email protected] www.marseille-tourisme.com

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106 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Techniques de Scène au Cœur du Sud Avec un parc de matériel complet et diversifié, nous apportons depuis bientôt 30 ans, des solutions techniques de sonorisation, d'éclairage et de structure pour tous les événements culturels, en théâtre, scène et spectacle, événementiel, exposition, cinéma et vidéo.

Grâce à notre expérience et au savoir-faire de notre équipe de 25 personnes sur nos agences d'Aix-en-Provence et de Montpellier, nous offrons un soutien de proximité et de qualité à nos partenaires et techniciens. Un bureau d'études informatisé et un département Recherche et Développement complète l'étendue de notre champ d'action et nous permet d'être en relation avec des architectes, scénographes et maîtres d' œuvres, un acteur important dans la réalisation d'espaces culturels (salles de spectacles et de concerts, espaces muséographiques, centres culturels, conceptions architecturales ...). TEXEN, c'est aussi la vente des plus grandes marques, un stock permanent de pièces détachées et consommables.

Nos références en équipement de lieux culturels : Station Alexandre à Marseille, Médiathèque Françoise Giroud à Castries,Salle de spectacle du Pays d'Aix , Opéra de Marseille, Théâtre de Tarascon, Théâtre du Cratère à Alès, Maison des Comoni, Revest Les Eaux, Maison du Peuple à Millau,Centre Chorégraphique « Pavillon Noir » à Aix-en-Provence, Palais Régional Georges Théophane, Cayenne (Guyane), Théâtre de Verdure, Pézénas Conservatoire National de Région, Marseille, Auditorium de Salon, Théâtre du Périscope à Nimes et Nimes Métropole, Théâtre Denis, Hyères, Théâtre du Jeu de Paume, Aix-en-Provence, Théâtre La Criée, Marseille, l'Archevêché, Aix-en-Provence, Théâtre de la Cité – Toulouse, Théâtre des treize vents, Montpellier, Palais des congrès du Cap d'Agde, Arènes de Nîmes, Opéra de Nice, Théâtre du Merlan, Théâtre des Bernardines, le Dôme, le Palais des Sports de Marseille, le CNCDC Chateauvallon, Théâtre de la Passerelle, Gap, Médiathèque de Bandol.

Nos références en technique de scène pour les Festivals Festival de Marseille (depuis 1996) — Festival d'Aix-en-Provence — Festival d'Avignon — Tournées du Ballet Preljocaj — Ballet National de Marseille, Festival Durance Lubéron, Festival Les Nuits de la Citadelle à Sisteron, Danse sous les Pins à Chateauneuf les Martigues, Festival La Pétanque à Marseille, Festival de Jazz, Festivité et festivals, Nuits d’Eté à Salon de Provence.

TEXEN est heureux de soutenir la 13e édition du Festival de Marseille.

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107 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Lieu galerie Marianne Cat

L’espace L’espace est un hôtel particulier qui date de 1760. Le lieu est dédié à la « création » que ce soit dans la mode, dans les bijoux, dans la maroquinerie, dans les fragrances ou dans le design de mobilier ou d’objet. Une alchimie de coups de cœur, qui cohabitent avec pour seul fil conducteur celui d’avoir été choisi par le même ?il, par la même passion, par la même volonté de partager et de faire aimer ces choix.

Marianne Cat Diplômée des beaux arts et issue de la photographie, marianne cat a travaillé comme styliste durant de nombreuses années. elle a collaboré avec de grandes marques de prêt-à-porter, a elle-même diffusé une marque de layette destinée aux bébés branchés : Raison pure, et une marque de maille sportswear destinée aux juniors : Code. c’est donc tout naturellement que, lassée de faire les vas et viens entre l’usine milanaise et son bureau marseillais, elle a décidé d’ouvrir une première boutique il y a 20 ans. là, dès le début, elle a pris le parti de ne présenter que des créateurs originaux, ni soutenus par la publicité ou les médias ni connus du grand public mais qu’elle s’est attachée à faire aimer par ses clients. pari réussi puisqu’a suivi un deuxième magasin, puis un troisième et enfin, ce sublime espace où elle peut donner toute son ampleur à l’univers qui lui est propre. Cette démarche lui a attiré la reconnaissance de nombreux fidèles qui l’ont toujours suivie d’année en année dans ses découvertes et ses évolutions et avec lesquels elle a souvent tissé des relations amicales et affectueuses. son goût pour l’art conceptuel et sa qualité de collectionneuse dans ce domaine l’ont poussée à créer dans la verrière une galerie d’art consacrée à ce segment. trois ans de cette activité ont démontré qu’il était très difficile de rentabiliser cet espace sans subvention et que la passion devait se soumettre à la raison. ainsi, la verrière a pris une autre orientation : un espace destiné à l’homme, aux livres, à la photographie, aux parfums rares et aux coups de cœur, toujours avec le même esprit de transversalité. ensuite, ses fonctions de styliste au sein d’une grande maison de maille, Montagut, (maison française existant depuis 1880 dont le savoir faire ancestral est récemment mis au service d’une ligne créatrice), l’emmènent à concevoir des collections présentées lors des sessions de créateurs et choisies par les boutiques les plus en pointe françaises et étrangères.

Son travail a été récompensé par le trophée « Paris Capitale de la Création » qui l’a élue créatrice de l’année 2008.

Puis, toujours avec ce sentiment de transversalité, Marianne Cat, dans ses fonctions de Membre de la Chambre de Commerce, a implanté et dirige le projet ambitieux de Commerce Design Marseille dans sa ville. Enfin, elle s’implique avec ferveur dans l’élaboration du programme de Marseille Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture, et, afin de montrer l’engagement des entreprises marseillaises dans ce challenge, elle accueille également un artiste en résidence (Michèle Sylvander) dans le cadre des Ateliers de la Candidature.

Le festival de marseille C’est donc tout naturellement et dans le même élan qui la guide dans ses passions que Marianne Cat soutient le Festival de Marseille, creuset de Créations, aventure annuelle audacieuse et décoiffante dont Marseille, selon elle, peut être fière.

contacts : LIEU GALERIE M A R I A N N E C A T — 53 rue Grignan - 13006 marseille — T. 04 91 55 05 25 — F. 04 91 33 60 14 — [email protected]

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109 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

l’équipe du festival

direction Apolline Quintrand conseil d’administration de l’association festival de marseille assistée de Odile Reine-Adélaïde présidente Lucie Berrest responsable de la communication vice président Jacques Criquet et du développement Mélanie Drouère trésorier Hervé Guéneux coordination projets internationaux Ilja Fontaine secrétaire Brigitte Mastras administration / production administrateurs Jean-Baptiste Leccia, administratrices de production Chloé Roux, Gérard Detaille, Claude Balansard Monique Brin conception comptabilité / gestion financière Isabelle Le Fay directrice de la publication chargée de production Géraldine Pourrat Apolline Quintrand relations publiques / accueil / billetterie coordination / rédaction coordination relations publiques Frédéric Jussian Mélanie Drouère relations publiques Céline Gaudron assistée d’Amandine Haegelin attachée de presse Patricia Lopez graphisme stagiaires relations publiques / communication Zutraficdesign, Maryon Andrieux Amandine Haegelin,Violaine Salles visuels de couverture Zutraficdesign, responsable accueil du public Julien Pacull Festival de Marseille à partir d’une responsable accueil des artistes Valérie Pouleau, photo de Paul Taylor / Getty Images assistée de Blandine Soule, David Zemmour impression Imprimerie cci responsable de billetterie Vanessa Cardinal chargée de l’entretien M’Barka Ouhari direction technique Xavier Fananas assistante technique Valentine Stumpf © visuel couverture zutraficdesign/festival de régisseurs généraux marseille à partir d’une photographie de paul / hangar 15 - port autonome taylor/getty images pages 7, 8, 35, 53, 54, 65, • 112 agnès mellon / 11, 12 roberto fortuna / Étienne Grandguillot 15 eve zheim / 16, 19, 20, 23 herman sorgeloos • grand studio du ballet national de marseille / 24, 27 laurent ziegler / 28 jake walters / 32 Janvier Florio ravi deepres / 32 hugo glendinning / 35 henry krul / 57 alain julien / 58 fabrice lambert / 61 • espace muséal villeneuve-bargemon wilfrid roche / 62 thierry van hasselt / 65 Lionel Scrève droits réservés / 66 hana sladkova + thierry • théâtre nono Julien Marchaisseau van hasselt / 69 jozef rabara / 70 dragan dragin / + merci aux équipes intermittentes et 73 pavel bilek / 74 filip jandourek / 77 vojtech saisonnières et aux équipes des lieux d’accueil brtnicky / 78, 81 ernest potters / 82, 85 paolo festival de marseille rapalino/centrale fies / 86, 89 oliver proske / tel +334 91 99 00 20 89 udo rauer / 90, 93 ryoji ikeda / 94 nada zgank / 97 stefan kaegi / 98 p. laffont / 101 bp 52414 — 13215 marseille cedex 02 sylvain couzinet-jacques / 102 eric damiano + licences n° 2-137032 3-137033 marine drouard / 107, 108, 111. droits réservés.

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110 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

le festival en chiffres

Création du Festival 1996

Par Apolline Quintrand

A l’initiative de La Ville de Marseille

Spectacles / Artistes Depuis 1996 le Festival a accueilli 3406 artistes issus de 40 pays et présenté 212 œuvres dont 50 créations et co-productions.

Le public Depuis 1996 le Festival de Marseille a accueilli 242 000 spectateurs Chaque année, près de 350 professionnels (artistes, directeurs, programmateurs…) assistent au Festival de Marseille

Répartition du public 73% du public résident à Marseille, 17% dans la région PACA et 10 % en France et en Europe.

Budget 2008 budget : 1 760 000 € TTC Ville de Marseille 1 097 600 € Mairie des 15-16 Marseille 20 000 € Région Provence-Alpes-Côte d’Azur 200 000 € Conseil Général 0 € Ministère de la Culture (DRAC Paca) 51 700 €

Economie Locale Chaque année, le Festival génère 800 nuitées d’hôtel et 3 000 repas Chaque année, le Festival génère 90 emplois saisonniers

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111 13E FESTIVAL DE MARSEILLE 20 JUIN > 17 JUILLET 2008

Mairie des 15e et 16e arrondissements

En 1999, le Maire de Secteur Guy Hermier, avait initié un partenariat avec le Festival de Marseille pour que nos quartiers des 15e et 16e arrondissements accueillent une partie de la programmation.

Accueillir le Festival de Marseille ici, dans nos quartiers, offre l’opportunité aux artistes de rencontrer de nouveaux publics.

Je souhaite encourager et soutenir les initiatives culturelles locales pour que la richesse et la diversité de nos quartiers s’expriment et s’épanouissent.

Samia Ghali Vice-Présidente de la Région Paca Maire des 15e et 16e arrondissements

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