DICRIM (Document D’Information Communal Sur Les Risques Majeurs)
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DICRIM (Document d’Information Communal sur les RIsques Majeurs) LE RISQUE INONDATION Une inondation est une submersion plus ou moins rapide d’une zone habituellement hors d’eau, avec des hauteurs d'eau variables, dont le facteur déclenchant est la pluie. Le risque inondation est la conséquence de deux composantes : l’eau qui peut sortir de son lit habituel d’écoulement ou apparaître et l’implantation par l’homme dans la zone inondable de toutes sortes de constructions, d’équipements et d’activités. On distingue trois types d’inondations : - la montée lente des eaux en région de plaine par débordement d’un cours d’eau ou remontée de la nappe phréatique - la formation rapide de crues torrentielles consécutives à des averses violentes - le ruissellement pluvial renforcé par l’imperméabilisation des sols et les pratiques culturales limitant l’infiltration des précipitations C.1 – LE RISQUE D’INONDATION DANS LA COMMUNE Cours d’eau concerné : La Marque Le bassin versant de la Marque, d'une superficie de 21 700 ha. s'étend sur trois "Pays" (la Pévèle, le Mélantois et le Ferrain) et occupe une partie de l'agglomération lilloise. Le cours d'eau prend sa source au pied du Mont Pévèle et, après un parcours de 32 kms, il est canalisé (Marque canalisée) sur 15 kms. avant de se jeter dans la Deûle. Sa pente moyenne est proche de 1‰. Les crues ont pour origine principale des épisodes pluvieux s'étalant sur plus d'une semaine. Elles entraînent une saturation des sols qui favorise alors les ruissellements. Les crues de la marque sont courtes puisqu'elles excèdent rarement 72 heures. Toutefois, des précipitations plus longues peuvent accroître leur durée au-delà de quelques jours. (1) Les inondations ont un impact important puisqu'elles se produisent sur des terres soumises à une forte pression urbaine dans le prolongement de Villeneuve-d'Ascq et de Lille. Les zones inondables s'étendent sur 1185 ha. en crue centennale, de Pont-à-Marcq à Hem. Les communes les plus affectées sont Fretin, Bouvines, Anstaing, Forest-sur- Marque et Hem. (1) En crue centennale, les hauteurs d'eau n'excèdent pas 1,5 m : les valeurs les plus élevées se rencontrent dans la section qui s'étend de Tressin à Péronne-en-Mélantois et sur la commune de Hem; les submersions les plus longues sont localisées sur Forest-sur-Marque et Tressin, où elles peuvent durer près de 15 jours (à l'inverse, dans les secteurs de Péronne-en- Mélantois à Anstaing, elles sont inférieures à 48 h.) C.2 – L’HISTORIQUE DES PRINCIPALES INONDATIONS ATLAS DES ZONES INONDABLES (AZI) pour la ville de Chéreng : Nom de l’AZI : Vallée de la Marque – diffusé le 01/12/2000 C.3 – L’ETAT DE CATASTROPHE NATURELLE Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté du Sur le JO du Inondations, coulées de boue 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 et mouvements de terrain Inondations et coulées de 17/01/1995 31/01/1995 18/07/1995 03/08/1995 boue Mouvements de terrain 01/05/1989 31/12/1996 19/09/1997 11/10/1997 différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols C.4 – LES ACTIONS PREVENTIVES DANS LA COMMUNE C.4.1 La connaissance du risque PLANS DE PREVENTION : Plan de Prévention des Risques d’Inondations de la Vallée de la Marque : arrêté préfectoral portant approbation du PPRI de la Vallée de la Marque en date du 02/10/2015 C.4.2 Les dispositions d’aménagement et d’urbanisme La commune est concernée par un PPR inondation. Les éléments du PPR doivent être repris dans le document d’urbanisme de la commune et sont opposables aux tiers. C.5 – LES MESURES DE POLICE ET DE SAUVEGARDE C.5.1 L’alerte Lorsque le niveau d’alerte est atteint à l’échelle de crue le maire alerte la population au moyen de : porte-à-porte, haut-parleurs, SMS, site internet, panneaux d’affichage ou via les médias C.5.2 Les fréquences radio France bleu nord : 94,7 FM C.5.3 Le plan communal de sauvegarde (PCS) La commune dispose d’un Plan Communal de Sauvegarde C.5.4 Les plans particuliers de mise en sûreté (PPMS) dans les ERP Pour les établissements recevant du public, le gestionnaire doit veiller à la sécurité des personnes en attendant l’arrivée des secours. Il a été demandé aux directeurs(trices) d’école d’élaborer un plan particulier de mise en sûreté (PPMS) afin d’assurer la sûreté des enfants et du personnel et d’éviter que les parents viennent chercher leurs enfants. LE RISQUE MOUVEMENT DE TERRAIN Les mouvements de terrain regroupent un ensemble de déplacements, plus ou moins brutaux, du sol ou du sous-sol, d'origine naturelle ou anthropique. Les volumes en jeu sont compris entre quelques mètres cubes et quelques millions de mètres cubes. Les déplacements peuvent être lents (quelques millimètres par an) ou très rapides (quelques centaines de mètres par jour), et sont fonction de la nature et de la disposition des couches géologiques. On différencie : 1) Les mouvements lents et continus - Les tassements et les affaissements de sols Certains sols compressibles peuvent se tasser sous l'effet de surcharges (constructions, remblais) ou en cas d'assèchement (drainage, pompage). Ce phénomène est à l'origine du tassement de 7 m. de la ville de Mexico et du basculement de la tour de Pise. - Le retrait-gonflement des argiles Ce phénomène est lié aux changements d'hygrométrie des sols argileux qui sont capables de fixer l'eau mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse (à l'origine de fissurations du bâti). - Les glissements de terrain le long d’une pente Il s'agit de déplacements par gravité d'un versant instable ; de vitesse lente (de quelques mm. à quelques dm. par an), ils peuvent cependant s'accélérer en phase paroxysmale (jusqu'à quelques m. par jour) pour aller même jusqu' à la rupture. 2) Les mouvements rapides et discontinus - Les effondrements de cavités souterraines naturelles ou artificielles (carrières et ouvrages souterrains) L'évolution des cavités souterraines naturelles (dissolution de gypse) ou artificielles peuvent entraîner l'effondrement du toit de la cavité et provoquer en surface une dépression généralement de forme circulaire. - Les écroulements et les chutes de blocs 3 L'évolution des falaises et des versants rocheux engendre des chutes de pierres (volume inférieur à 1 dm .) ou 3 de blocs (volume supérieur à 1 dm .) ou des écroulements en masse (volume pouvant atteindre plusieurs 3 millions de m .). Les blocs isolés rebondissent ou roulent sur le versant, tandis que dans le cas des écroulements en masse, les matériaux "s'écoulent" à grande vitesse sur une très grande distance (cas de l'écroulement du Granier en Savoie qui a parcouru une distance horizontale de 7 km.). - Les coulées boueuses et torrentielles Ces phénomènes sont caractérisés par un transport de matériaux sous forme plus ou moins fluide. Les coulées boueuses se produisent sur des pentes, par dégénérescence de certains glissements avec afflux d'eau. Les coulées torrentielles se produisent dans le lit de torrents au moment des crues. L’érosion littorale - Des glissements ou écroulements peuvent affecter les côtes à falaises (Nord- Pas-de-Calais, Normandie, côte Basque). - L'érosion des côtes basses sableuses, le plus souvent lente et progressive (inférieure à 0,5 m./an), peut parfois s'avérer spectaculaire, brutale et très dommageable sous certaines conditions défavorables (conjonction de fortes marées et de tempêtes). L’ETAT DE CATASTROPHE NATURELLE Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté du Sur le JO du Inondations, coulées de boue 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 et mouvements de terrain Inondations et coulées de 17/01/1995 31/01/1995 18/07/1995 03/08/1995 boue Mouvements de terrain 01/05/1989 31/12/1996 19/09/1997 11/10/1997 différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols LES CONTACTS - Mairie de Chéreng : 03.20.41.37.19 - Urgence : 112 - Pompiers : 18 - Gendarmerie : 17 - SAMU : 15 - Météo France : 03.20.66.67.00 - 08. 99.71.02.59 .