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SOMMAIRE N” 3 - 1964

TRAVAUX ORIGINAUX

G. UILENBERG. - Note sur les hématozooires et tiques des animaux domes- t,ques à Madagascar <. 337 J. BALIS. - Utilisation des glucides et de leurs produits de métabolisme par rryponosomo evonsi et Trypanosome brucer.. 361 J. BALIS. - Elimination de l’acide pyruvique des milieux de culture en vue de favmser la survie de Trypanosome evonsi 369 M. GRABER, M. DOUTRE, P. FINELLE, J. KERAVEC, G. DUCROZ et P.MOKO- TAINGAR. - Les helminthes de quelques artlodactyles sauvages apparte- nani ouxfamilles des bovidés et des suidés. Ces mammifèresen République du Tchad e+ en R. C.A. sont-ils des réservoirs de’paraiites pourlesammai~x domestiques wvani 0 leur contaci ? 377 5. GRCTILLAT. -Valeur taxonomiquedescaractères morphologlquesetanato- nvques du pore génital chez les Trématodes du genre Cormyerius(Gastro- Ihylacidae) ..,,....,,...:<,...<...... ,,,.....,.,,,...... 421

- Cautère &ctrique pour grands animaux pour feux rapides sans interruption -

TRUMENTS DE CH IRURGIE MORIN

15. AVENUE BOSQUE T - PARIS-VIIe Retour au menu

Sommaire (Sude)

TRAVAUX ORIGINAUX

S. GRÉTILLAT. - Différences morphologiques entre Schisfosomo bovis (souche de Karthoum) et Schistosomo curossoni (souche deMauritanie) 429 S. GRÉTILLAT et P. PICART. -Premières observations sur les lésions provo- quées chez les infestés massivement par Schistosomo cur(~sson~ 433 M. GRABER et M. THOME. - La cysticercose bovine en RépubliqueduTchod.. 441 M. GRABER et J. GRUVEL. - Note préliminaire concernant la transmission de Stksia Globipunctota (Rlvolta 1874) du mouton par divers @ariens oribater 467 P. DAYNES. - Note sur les helminthoses des animaux domestiques reconnues àMadagascar ..<....<<.....,.,..<.,..<,...<<,,,..,..<.,..,... 477 M. GRABERet J. SERVICE. - Leieniasisdes bovins et desovins delaRépublique duTchad .,.,,,,,.....,,...... ,,.,...... <<,.,....~<,,<,...... 491 M. GRABER ei 0. OUMATIE. - Existence en Afrique équatoriale d’un impor- tant foyer de Dicrocoellose bovine et ovine à Dlcrocoelium Hospes (Loess : 19ci7)...... 523 M. GRABER et J. GRUVEL. - Etude des agents des myiases des animaux domes- tiques et sauvages d’Afrique équatoriale.. 535

ÉTUDES : de toutes installations d’abattoirs frig’orifiques

Sociétéd’Études ‘l’echniqnes, Industrielles et bigor%qu& Socléléti Reiponrabililé LimlCe.Capila, : mm F.

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Sommaire (Su112 et fio) l TRAVAUX ORIGINAUX

P. FINELLE. -Lutte contre les glossines en RépublIque Centrafricaine.. 555 J. GRUVEL et J. BALIS. - Note sur la présence de Thyridonthrox argen0frrons Austen (Dipt. Bombylidoe) poraslte des pupes de Glossino iochmoides W dans la région du bas-Chari, environs de Fort-Lamy., 567 J. GRUVEL et M. GRABER. -Observations sur quelques stades d’évolution d’oribotes récoltés au Tchad, 571 J. GRUVEL e+ M. GRABER. - Récolte et mise en élevage d’Acariens oribates dans les conditions tchadiennes.. 575 P. C. MOREL. - Distribution des Rhrprcepholur du bétail dans les steppes et savanes d’Afrique occidentale., 581

INFORMATIONS GENERALES Association Mondiale Vétérinaire d’Hygiène Alimentolre, congrès de Lincoln (U.S.A.), (25-30 juillet 1965) 586

THE SEMEN OF AND ARTIFICIAL INSEMINATION Edited by J. P. MAULE

420 pp, 2000 references. 33 illustrations. Price: £ 3 or $ 9.00

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Rev. Elev. M6d. “6,. Pays trop., 1964, I,, 3 (335)

TRAVAUX PRÉSENTÉS PAR LES CHERCHEURSDE L'1.E.M.V.T. AU PREMIER CONGRÈS INTERNATIONAL DE PARASITOLOGIE Rome, 21-26 septembre 1964

Le premw Congrès International de Parasitologie s’est tenu à Rome, du 21 au 26 septembre 1964. ou Polazzo dei Congressi, E. LJ R. Organisé par la Société Italienne de Parasitologie, il était placé sous le haut patronage du Président de la République Italienne. Les chercheurs de 1’1. E. M. V. T. ont présenté 18 communications concernant plus porticullère- menf la parasitologle de la zone tropicale d’Afrique et de Madagascar. Le compte rendu officiel du Congrès, qui sera prochainement édité par la Société TAMBURINI, Via G. Pascoli. 55, Milan (Italie). ne devant publier qu’un résumé des communications, /a Rédaction de Io. Revue d’Elevage et de Médecine vétérinaire des Pays tropicaux o jugé utile de consacrer un numéro à Io publication Intégrale des travaux présentés à Rome por les spéclolistes de I’lnstltut. L’ouverture officielle du Congrès eut lieu le 21 septembre à 11 heures. dans la grande salle du palas sous la présidence de M. E. BIOCCA, de l’Institut de Porasitologle de Rome. Près de 1.500 spé- cialistes venus de toutes les parties du monde étalent présents. Les communications présentées, très nombreuses, puisque dépassant le milher, avaient été répar- ties en cinq grandes divisions, comprenant chacune plusieurs sections : - Division A (Président M. E. H. SADUN, U. 5. A.) : Parasitologie générale, avec 5 sections. - D~vrs~on 6 (Président M. P. C. C. GARNHAM, U. K.) : Protozoolres parasites avec 11 sections. - Dwsion C (Président M. A. CHABAUD, France) : Parasites des animaux sauvages, avec 9 sections. - Division D (Président M. A. CHABAUD. France) : Parosates de l’homme et des animaux domestiques avec 8 sections. - Dwisfon E (Président M. P. F. MATTINGLY, U. K.). Arthropodes et mollusques d’intérêt médical et vétérinaire, avec 13 sections. La délégation de I’lnstltut d’Elevage et de Médecine vétérinaire des Pays tropicaux à ce Congrès étalt composée de : - M. THOME. Directeur de la Réglon de Recherches vétérinaire et zootechnique du Centre Afrique, Chef de la délégation. - M. BALIS. Chef du Service de Protozoologle au Laboratoire de Farcha (Tchad). - M. GRABER, Chef du Serv~~e d’Helminthologle au Laboratoire de Farcho (Tchad), - M. GRCTILLAT, Chef duSerwe d’Helminthologie ou Laboratoire de Dakar-Hann (Sénégal) - M. ITARD, Chef du Service d’Entomologle à la Section métropolitaine de I’lnstltut. - M. MOREL, Chef du Service d’Entomologie ou Laboratoire de Dakar-Hann (Sénégal). Retour au menu

Rev. Elev. Med. vef. Pays trop. 1964, II, 3 (337-359)

Notes sur les, Hématozoaires et tiques des animaux domestiques, à Madagascar.’ !XI, G. UILENBERG (avec une Ilsfe des Protozoaires. ,Rickettsioles el Arthropodes parasites, identif&r dans le Pays.) (Loboraioire Central de I’Elevage de Tananarive)

RÉSUMÉ

Les recherches folfer 0 Madagascar sur les hématoroairer et rickeifsiales du sang des animaux domestiques. sont rapport6es. Une courte discussion montre pourquoi Bob~o orgenfioa (Lignières. 1909) es+ considéré comme nom valable pour 10 petite espèce bovine à Madagascar. Pratiqueme”+,+our les bovins adultes, vivant en milieu infesté de tiques, SO”+ porteurs de 8. bigemma : B. argentmo est beaucoup plus rare. La plupart des bovins régulièrement détiquér ne parle”, par de Bobesio, ef c’est sutiwt sur ces onimaux que les bobésiorer cliniques ronl observées. La babésiellose es1 beau- coup plus Nquente que 10 piroplasmcre vraie, peut-é+re en portle parce que 8. orgentmo es+ rare et la prémunition notureile peu fr6que”te. La forme céré- brale de Ia bobériellase est fréquente, celle de Ia piroplasmosevrale n’a par bté observée. L’ocriflavine (Ganacrine) et le quinuranium rulfote (Zothélone) ogirseni sur les deux malodier : Ia pentamidine (Lomidine) esi seulement efficace contre 10 p~roplarmore vraie. Lo premunilioo contre 10 bob&iellose pore des problèmes parce que 8. argeniioa “‘est pas régulièrement transmise avec le sang de porteurs chroniques. Les veaux de moins d’un ~OIS sont remorquable- ment résdantr 0 l’infection par B. bigemina : une réacIion clinique 0 B. argen- fina est plus fréquente. La durée de I’&+at de prému”iIion semble souvent être assez courte (moins d’un on). L’onaplormose bovine “‘est pas fréquenfe. II “‘y a guère de bovins adultes. en mlieu Infesté de liquer. qui ne raient pas porteurs d’A. margioale. Une grande proportion des bovins régulièrement détiqués, et dont 10 plupart ne parte par de Bok~a, sont néanmoinr infestés d’A. morginoie. II semble donc que d’outres ~etleur6 que Ies tiquer puissent jouer un rôle. Les veaux de moins d’un mois sont très résir+a”ir à l’infection par A. morginoie. La Terromycine donne satis- foclion dons le traiiemeni de i’onaplormose. Eperylhromon weoyooi et E. legonodes son+ très répandus. 11s ne semble”, obéir 0 aucune règle. Les deux espèce sonf apparues sur des veaux spl&xcta- misés. à I’abn des iiques, et n’en oyant ~amair montré pendant ies 5 0 8 mois suivant la rplénectome. Lemodedetransmission reste I”CO”“U. Lesdeuxespèces peuventêire pothog&“er. mêmepourdes bov,ns”onsplénectomirér. mais O”C”“~ mortalit6 n’a été observée La néoarrphénamine est efficace. Un bref exposé esf fait sur les trais erpSces d’Argosidoe et les ~~OIS erpèces d’lxodidae des animaux domestiquer à Madogascor. Plusieurs autres erpècer de tiques ont élê introduites qvec du b&ail imporfé, mois ne remblenl par s’élre établies dans le pays. Une lisfe est do”“& des prolozoaires. ricke++siole et arthropodes, parasdes des animaux domestiques à Madagascar. délerminés jurqu’acn.

331 Retour au menu

Les affections transrmses par des arthropodes affaire lorsqu’il décrlvoit la maladie bovine en jouent, comme dans les outres pays tropicaux, un Roumanie (EABES, 1888 (3), 1889 (4), CORNIL rôle de première importance 0 Madagascar. et BABES. 1890 (21)). Dans cette région d’Europe. Le pays a d’ailleurs le privilège d’être une île, quatre espèces de Bobesio ont été signalées sur et plusieurs maladies importantes n’ont, de ce les bovins par la suite, 8. bigemino, B. divergens fat, pu y pénétrer. Ainsi, on n’y trouve pas de (M’FADYEAN et STOCKMAN. 1911), 8. major trypanosome pathogène, position heureuse en (SERGENT e. a.. 1926). et, l’espèce correspondant comparaison de celle de son grand voisin, le à celle de Madagascar, B. orgenfmo (SIMITCH continent africain. Le nombre d’espèces de e. o., 1955 (64). PAVLOV, 1957 (47), ANGE- tiques, principaux vecteurs des hématozoaires, LOVSKI, 1957 (2), CERNAIANU, 1958 (20), parasitant les animaux domestiques, est égale- PETROVIC, 1958 (48), PETROVIC e. a., 1958 (49) ment faible : toutes ces espèces y ont été impor- et KOTLAN e. a., 1959 (36)). De plus. l’existence tées, les espèces autochtones ne semblant pora- de plusieurs espèces de tiques dans la région où siter que des animaux sauvages. BABES a étudié la maladie, montre que l’on peut Nous ne ferons pas, dans cette communica- s’attendre à y trouver les quatre espèces de tion, l’étude détaillée des infections en question. Babesio (Ixodes ricinus, vecteur de 5. divergens, mais nous tenterons de rassembler les recherches et diverses espèces appartenant aux genres faites à leur sujet à Madagascar. Nous parle- Hoemophysalis, Rhlpicephalus, Hyolomma, Der- rons d’abord de quelques parasites sanguins, macentor et Boophilus, parmi lesquelles figurent en procédant par espèce animale : ensuite nous des vecteurs prouvés de B. bigemina, 8. argentino ferons quelques remarques sur les tiques des ou 0. berbera, et B. major ; FEIDER e. a., 1958 (25 animaux domestiques, et nous terminerons et 26). par une liste des protozoaires, rlckettslales et Il nous semble donc que Davies e. a. 1958 arthropodes parasites des animaux domestiques, (23 & 24) ont plus ou moins par hasard obtenu déterminés jusqu’ici. une souche en Yougoslavie de l’espèce qui cor- respond à celle dont il est question, et que nous appelons 8. argentino. Nous croyons qu’ils BOVINS aument aussi bien pu recevoir une souche de 5. drvergens, même de 8. major. pour leurscompa- Genre BABESIA (Starcovici. 1893.) raisons d’une petite espèce de Yougoslavie 0 Deux espèces ont été trouvées, Bobesio bige- B. divergens de la Grande-Bretagne. mina (SMITH et KILBORNE, 1893) et Bobeslo Nous estimons piéférable de ne plus utiliser orgenimo (LIGNIÈRES. 1909), (et non LIGNIÈRES. le nom Bobesia bovls, puisque Babes ne savait 1903, comme l’on trouve dons la plupart des pas qu’il y avait plusieurs espèces du genre. publications et livres ; voir LIGNIÈRES,l903 (38) et puisque ce nom prête à confusion ; nous et 1909 (39)). préférons employer des dénominations sans B. bigemmo, cause de la piroplasmose vraie, équivoque : l’espèce européenne, trouvée jus- fut trouvée en 1906 par le vétérinaire Carougeau qu’aux parties septentrionales de l’Europe,appe- (cité par BUCK (6), 1934). L’ldentlté de cette Iée pendant longtemps par la plupart des auteurs espèce à Madagascar ne fait c~ucun doute ; la 0. bovrs est 8. dlvergens, ei l’espèce décrite par morphologie est classique, et la maladie qu’elle LIGNIERES, appelée B. bovis par SIMITCH et cause, correspond à celle décrite ailleurs. NEVENITCH, 1953 (63), par DAVIES e. a., 1958 8. argentin0 fut trouvée pour la première fois (23 & 24) et par d’autres après ces auteurs, est en 1936 (BUCK, 1937 (8)). Le nom Babesiella B. argentino. berberoSERGENTe.a.,1924,futd’abordemployé. Nous considérons avec RAYNAUD, 1962 (56), Plus tard (RAYNAUD, 1962 (56)), ce nom fut et pour les,mêmes raisons que lui, que le nom changé en Bobesro bovis (BABES. 1888). Nous de 0. berbero est synonyme de 8. bovis (sensu considérons 6. argentino comme le nom valable SIMITCH et NEVENITCH). et nous considérons de l’espèce en question. En effet, nous croyons donc 8. berbero comme synonyme de 8. argentma. qu’il n’est plus possible de’sovoir avec certitude B. orgenfmo 0 Madagascar correspond à la à quelle espèce (ou quelles espèces) BABES ava,t description qu’en ont donné les divers auieurs

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dans d’autres pays (de B. argentma. B. berbeja L’incubation parasItaIre (c’est-à-dlre. le délai ou B. boussensu SIMITCH et NEVENITCH), tant usqu’ou premier jour où le parasite est trouvé en ce qui concerne so morphologie, so distribution ;UT frottis de sang), après infestatipn par des dans le corps de l’hôte, que le tableau clinique de arves de B. microplus est de 13. 14 et 17 jours la maladie qu’elle couse. IRAYNAUD. Rapport Annuel du Laboratoire je 1961). Nous wons tryd. chez des animaux GÉNERALITÉS ;UT lesquels des frottis de sang ont été faits tous SUR LES BABESIOSES BOVINES es jours, une incubation parasitaire, après A MADAGASCAR moculatlon de sang infecté, de 5. 6, 7, 9 et 9jours sur des bovins non splénectomisés, et de Leur pathogénie est identique à celle décrite 7,7.7 et 9 jours sur des animaux splénectomisés. dans d’outres pays où ces hématozoaires pro”- L’incubation thermique (c’est-à-dire, le délai quent des enzooties. Les cas de maladie clinique iusqu’au premier jour de I’hyperthermie) CI sont rares parmi les immenses troupeaux dezébus été de 11 ,ours sur un des on,maux non splénec- malgaches, tant qu’ils ne sont pas détiqués. Les tamisés (les autres ne faisant pas, de réaction animaux Importés succombent rapidement, s’ils thermique) et de 8,9.9 et 10 ]ours SUT les splénec- ne sont surveillés et soignés très attentivement. iomisés. (Observations non publiée;.) L’ablation Les veaux, nés dans le pays en milieu Infesté de la rote n,e semble donc pas avoir d’influente de tiques, montrent une résistance considérable sur la durée de l’incubation parasitaire. L’i’ncu- aux infections et ne présentent, le plus souvent. botion thermique o toujours été d’u: à trois jours pas de symptôme clinique ou font une légère plus longue que l’incubation parasitaire. maladie (cette résistance est surtout remarquable En novs basant sur des s$énectomies effec- envers 6. bigemino) ; ils se pr&munissent por’les tuées sur plusieurs bovins adultes cri provenance piqûres de tiques, et la prémunition est entretenue de différentes régions de l’île (RAY,NAUD.’ 1962 por des réinfections contlnuelles par ces tiques, (56) RAYNAUD et UILENBERG. 1962 (59)) Cette r&istance des jeunes veaux n’existe par et sur des inoculations de sang de bpvins adultes seulement chez les zébus malgaches, mas ëgale que nous avons effectuées sur des veyux sensibles, ment chez les races bovines importées. Une il semble que pratiquement tous les bovins adultes résistance associée à l’âge Intervient certaine. vivani en milieu infesté por des ,B. microplus. ment dans ce phénomène, mais une immunit) sont porteurs de B. bigemina. Ceci n’est pai passive, transmise par la mère, pourrait égale- étonnant. étant donné la grande diffusion de ment jouer un rôle, comme pour 5. argentin1 cette tique dans le pays. II n’en est pas de (HALL, 1960(31)). Dans les élevagesoù les bovin même pour les anomaux régulièrement déti- sont régulièrement détiqués, les zébus malgaches qués. RAYNAUD. 1962 (56) n’a pu ‘observer peuvent également présenter des cas cliniques une seule Infection ti B. bigemrno sur 16 bovins souvent mortels, toutou moins encequi concerne splénectomisés. en provenance du Centre de 6. argentina (Buck et Metzger. 1940 (15)). Recherches Zootechnlqu& de K/onjasoa. où tous les animaux sont régulièrement passés au TRANSMISSION bain détiqueur. et où nous n’avons ~0% observé de B. microplus, bien que la tique soit tiès fré- La transmission des deux espèces de Bob&o quente dans la région autour du Centrg. Nous par Boophrlus microplus o été prouvée expérimen- wons plus tard splénectomisé eniore 7 bovins talement à plusieurs reprises par notre confrère du Centre et n’avons pu observer la sortie de RAYNAUD et par nous-mêmes. B. microplus est B. bigemma que sur 2 d’entre eux. ubiquitairedans le pays.cequiexpliquelagrande B. orgenlino : L’incubation parasitaire. après diffusion des infections à Bab&a. I’infestation par des larves de B. microplus, observée p”’ RAYNAUD (Rapport Annuel de LA MALADIE 1961) 0. été de 27 ,o”rs ; nous avons observé B. bigemino : Rien de particulier n’est 0 signa- des périodes de 10.16 et 16 jours. (L’incubailon ler en ce qui concerne les symptômes de la piro- thermique était également de 10. 16 et 16 jours.) @osmose vraie à Madagascar. L’lncubotion parasltare après inoculation de Retour au menu

sang infecté a été de 11, 11, 11, 12, 13, 14, 16 et animaux splénectomisés, ce qui constitue une 17 jours, et l’incubation thermique de 10, 11, 11. épreuve sévère, puisque les animaux faisant des 11, 11, 14.16 et 17 jours (observations non pu- rechutes après splénectomie meurent presque bliées). (La période d’incubation parasitaire toujours, s’ils ne sont pas traités (il y a eu de& observée n’est certainement pas toujours exacte, exceptions pour B. brgemrna, qui quelquefois puisque les parasItes sont si rares dans le sang ne fait qu’une apparition fugace, ne nécessitant périphérique, qu’on peut facilement ne pas les pas d’intervention thérapeutique) ; les animaux trouver pendant quelques jours.) splénectomisés, indemnes de Bobwo. ont toujours La maladie causée par B. argentino, la babe- fait une réactlon sé,vère aux deux parasites, siellose. se caractérise par la localisation des mortelle en l’absence de traitement, après Infec- protozoaires dans les organes Internes ; ils sont iion par du sang ou des tiques. toujours rares dan5 le sang périphérique. Le 0. bigemioo : Le traitement ne pose pas de diagnostic est plus facde après la mort,, sur problème. Tous les piroplasmicides expérimen- frottis de cortex cérébral et sur calques de rein, tés se sont montrés efficaces et une seule injection rate et foie. On trouve les capillaires du cortex a presque toujours suffi. Nous avons, jusqu’ici, cérébral bourrés d’érythrocytes parasités et le essayé le tryponbleu, le quinuronium sulfate rein, la rate et, à un moindre degré, le foie en (Zothélone), la pentqmidine (Lomidine), I’acri- contiennent également un grand nombre. La flovine (Gonacrine) et le di-iséthionate d’omicar- formecérébrale nous semble plutôt la règle que balide (Pirodia). Les indications des fabricants l’exception. Nous n’avons, par contre, jamais ont été suivies quant au dosage. Nous utilisons observé, avec certitude. la forme cérébrale de le trypanbleu à dose faible (0,4 à 0.6 g par oni- la piroplasmose vraie. mal de 100 b 200 kg) : nous n’avons pas observé La babésiellose est une maladie plus grave que de souche résistante à ce médicament, comme la plroplasmose vraie et plus difficile à traiter. l’a fait notre confrère RAYNAUD, i962 (57). Le parasite semble d’ailleurs beaucoup moins Nous préférons la Lomidine, efficace. facile 0 répandu queB. bigemino et pourrait être un héma- administrer (voie intramusculare) et, dans notre toroalre d’importation (RAYNAUD et UILEN- expérience. sans réactlon secondaire. Le trypan- BERG. 1962 (59)), bien que, plus tard, nous bleu et la Gonacrine sont efficaces, mai.5 doivent l’ayons vu sur des prélèvements en provenance être injectés par vole Intraveineuse, difficile en de plusieurs endroits de l’île, autres que ceux lbrousse. Le Zothélone est facile à administrer mentionnés dans la publication précitée. II est /(en sous-cuianée) et efficace, mois son emploi possible que la moindre fréquence de 8. orgenfino test délicat, les réactions secondaires étant fré- dans le pays soit une des raisons pour lesquelles quentes et quelquefois ,mortelles (tout au moins la babésiellose-maladie est beaucoup plus fré- w les splénectomisés). Nous n’avons pas encore quente que la piroplasmose-maladie. puisque ,xsez d’expérience du Plrodia pour donner une moins d’animaux possèdent l’état de prémunition ,Qnion fondée ; son emploi est fac+ (en sous- contre B. argentrno. ,xtanée) et ii a été efficace et sons réaction secondaire sur le premier veau expérimenté. B. argentina : Le traitement de la babésiellose LUTTE CONTRE LES BABESIOSES ,zst beaucoup plus difficile. II, est certain que Nous disposonsdetroismoyenspourcombattre ,quelques piroplasmicides agissent sur le pora- ces maladies : jite, mais l’administration doit être précoce, ,comme l’ont dé@ indiqué BUCK et METZGER, 10 Traitement des malades. 1940 (15). Nous ne pouvons pas être d’accord 20 Lutte contre le vecteur B. muoplus. wec TSUR, 1961 (72), qui estime que ce proto- 30 Prémunition artificielle des animaux sen- zoaire (appelé B. bovis) n’est pas influencé par sibles. la chimiothéropie ; nous réussissons même 0 guérir les splénectomisés. Traitement. D’après tdus les auteurs, le trypanbleu n’agit

Des essais de irakment avec divers piroplas- /~0s. aussi I’utilisownoix pour traiter des accès micides sont en cours, principalement sur des Ije B. brgemrno dans les cas d’infection mixte, où 340 Retour au menu

nous ne voulons pas influencer 6. arwntino par chanqer lorsque nous pourrons vocc~ner contre le traitement. La &vxr~ne et le Zoïhélone s’ont le he&t-wotek, et lorsq’ùun médicament efficace actifs, ainsi que nous avons pu le constater à contre la streptothricose ne possédant pas de plusieurs reprises, et comme l’ont déjà indiqué qualités ixodicides, sera trouvé. BUCK et METZGER, 1940 (15) (La Gonacrine nous semble quelque peu plus efticace que le Prémunition artiticielle des animaux sensibles Zothélone). La Lomidine n’a pas montré une eftkaclté satisfaisante. Nous n’avons pas encore Lez animaux vivant en milieu kon détiqué, pu expérimenter d’autres produits. son+ prémunis pendant les premiers mois de Dans la pratique. sons microscope, il est, le leur we grâce aux B. rmcroplus. C$e prémuni- plus souvent. Impossible de savoir à quelle tlon est entretenue par les tiques. Aussi, la pré- espèce on o affaire ; aussi le trakment doit-il munition artikcielle est-elle superflue pour ces être polyvalent, c’est-à-dlre que, parmi les animaux. Les cas cliniques de babésiose sont prodults expérimentés jusqu’ici, seuls la Gona- presque toujours constatés dans les élevages crine et le Zothélone semblent convenir. Ces où l’on détique régulièrement ; I’intr6duction produits ayant des inconvénients (administration accidentelle du vecteur dans l’enceinte de I’éle- par voie Intraveineuse pour l’une et réactions vage (bovins des environs qui s’y égarent, secondaires pour l’autre), nous continuons les achat d’animaux porteurs de tiques, etc...) recherches sur le traitement des babésioses. II déclenche, chez ces animaux non prémunis de est très important que le traitement ne stérilise façon naturelle, des cas de maladie grave. AUSSI pas l’animal, c’est-à-dire qu’il laisse subsister peut-on envisager, dans ces conditions. la pré- l’état de prémunition après guérison. munition artificielle. Elle pose 9’oilleurs de nombreux problèmes. Lutte contre le vecteur. La surveillance et le traitement éventuel de la réaction doivent être assurés ; ils ne le sont Dans les circ&tances actuelles. il nous paraît souvent pas, par négligence des propriétaires, impossible d’obtenir l’élimination de Boophilus ou par manque de personnel dans le cas dei micrdplus à Madagascar. et nous croyons qu’il grands centres possédant des cen/ainIes d’pni- serait souhaitable de maintenir dans les élevages RlQ”X. une légère infestotion par cette tique. qui, sons porter atteinte à la santé des animaux par ses Nous avons fait quelques expériences sur la effets drects. entretiendrait un état de prémuni- prémunition des jeunes veaux, dans le but de voir tion naturelle dans le cheptel. Malheureusement, SI leur résistance est suffisamment ,grande pour la question est compliquée par la prkence de la ne pas exiger de surve~llonce. La dose de sang heart-water et son vecteur. Amblyomma voriega- inoculé (par voie sous-cutanée) o été de 10 cc ; tum, dans la plus grande partie du pays ; la lutte le sang provenait de bovins splénectomisés, contre les tiques doit, de ce fait, être menée de porteurs chroniques de B. brgemino et 0. orgen- façon vigoureuse. tout ou moins dans les éle- trna. vages possédant des bovins de race importée ou Envisageons, d’abord, la réaction vis-à-vis améliorée. De plus, la streptothricose cutanée de 0. bigemino. est un grand problème dons les régions plus ou Sur 5 veaux de moins d’un mois, dont la tem- moins basses et chaudes : le meilleur moyen de pérature et des frottis de sang ont été pris tous prévention contre cette maladie semble être les les jours, un seul a fat une réaction’ sévère à bains réguliers d’arsenic, ce qui constitue en B. bigemino et o. été traité ; les autres ont tous même temps un bon détiquage. montré le parasite dans le sang, mots il n’y avait Pour l’instant, nous sommes donc obligés de pos de réaction clinique et le traitement n’a pas conseiller un détlquoge très efficace. avec le été nécessaire. Sur 13 veaux, dont 12 avaient risque de VOIT des cas de babésiose se produire moins d’un mois et l’autre presque deux mois, sur les animaux non prémunis. lors de I’intro- dont la température o été prise tous les ]ours duction accidentelle de tiques (c’est ce que l’on par le propriétaire et dont des frottis de sang ont observe en effet) : cet état de choses pourrait été examinés une fois par semaine, aucun n’a 34i Retour au menu

fait de réaction clinique à 8. brgemfno nécessitan La méthode de MAHONEY. 1962 142). utili- un traitement : le parasite est apparu dans It sant le test de la fixailon du complément, pour- sang sur 10 de ces animaux. mais il est possiblt rait peut-être apporter une aide ,importante que les trois autres aient fait leur crise parasi pour vérifier si B. argentino a été transmise ou taire entre les examen5 hebdomadaire5 du san( non à un animal donné. (ou bien, étalent-115 déjà prémunis. ce qui es En conclusion, la surveillance de ,,Ia réaction peu vrolsemblable, les veaux want dans de! après Inoculaiion de sang contenant 5. blgemrno élevages détlqués efficacement). Les veaux uti. et 5. orgentrno est indispensable, même lorsqu’il lisés étaient de race frisonne et normande s’agit de jeunes veaux, 5. bigemrno est régulfère- quelqus-uns ayant une légère proportion d< ment, 0” presque régulièrement, transmise sang zébu ou rana (bovin5 indigènes, descen- par une dose de 10 cc, en sous-cutanée.,de sang dant de races européenne5 importée5 ancien- de porteurs chronique5 splénectom,isés ; nous nement). ne croyons pas que ce soit le ca5 pou,r a. 0rgeniin0 Un autre veau (normand) o été inoculé aver (vo~raussi TSUR, 1961 (72) et,TSURet LAPINSKI, du sang de bovin en période d’incubation df 1962 (73)). Ma~s la babesiellose est justement 5. bigemmo, qui apparaissait quelques IOIJI^! la maladie la plus grave et, comme maladie plus tard dans son sang et lui causait une maladif clinique, beaucoup plus fréquente que la piro- grave. Le veau Inoculé avec ce sang fut infect4 plasmose vraie. Nos recherche5 sur /a prému- par B. brgemina et fit une réaction sévère, néces- nition contre la babésiellose seront donc pour- sitant un traitement. Si l’on exclut ce veau dt suI”le5. résultat de l’expérience (puisque le fait que /E Un autre problème est posé par la dur& de donneur était en incubation a pu avoir de I’iw l’état de prémunition. En milieu non détiqué, la fluence sur la virulence du protozoaire), nou5 prémunition est entretenue par les tiques. Mois, pouvons conclure que sur 18 “eaux, dont 17 de dans les élevages où les 8. mrcro~lus sont rares moins d’un mas et un de presque deux mois, ou absents, la prémunition peut dIsparaître au inoculés avec 10 cc de sang de bovins splénecto- bout d’un certain temps. SERGENTe. a., 1945 (62) mises, porteur5 chronique5 de B. bigemino, un indique la durée de l’infection latente à 5. bige- seul a fait une réaction grave, tandis qwdans mma comme étant supérieure à 2 ans, et de 15 COS, il fut démontré que B. bigemmo a été B. argentino (8. berbero) supérieure à 1 an. transmise. NEITZ, 1962 (46) rapporte par contre deux cas Les résultats de l’expérience sont incertans zù la prémunition à B. bigemino ne :persistait en ce qui koncerne B. orgenfmo. 5 des 19 veaux plus après respectivement 3 et8,mois. RIEK, 1962 ont fait une réaction importante et ont dû être (61) signale que les infection5 à B. bjgemino traités. Le parasite n’a été trouvé que sur ces peuvent durer plus de 2 ans, mais que certain5 5 “eaux. Nous ne pouvons donc pas être sûrs de animaux peuvent être négatif5 après un an : l’avoir ,transmis aux autres. Cet hématoroaire ioujours d’après I~I, B. argenfino peut disparaître est toujours rare dans le sang périphérique ; ?n 66 jours, mais persiste en général ‘de 12 à un animal peut le montrer dans le sang pendant 18 mois. Nous avons signalé (Rapport Annuel un ou quelques jours lors de la crise clinique, 1962) un cas où un veau avait perdu, l’infectlon à mais, après guérIson, on ne le retrouve presque 3. b,gemmo en moins de 10 mois : récemment plus jamais sur les porteurs, chronique5 : même :ncore nous avons pu constater; sur deux autres lors des crises cliniques on ne trouve pas toujours mimaux, que l’Infectlon à B. blgemina avait le parasite. Nous n’avons pas réussi à trons- disparu respectivement en moins de 8 mois et 112 mettre expérimentalement B. argeniino à deux ?t en moins de 11 mois. (Nous considérons veaux splénectomisés, indemne5 de ce proto- :omme preuve le fait que nous n’avons pas réus zoaire, avec 10 cc de sang d’un veau (non splé- i transmettre 0. Bigemino avec leur sang à des nectomisé), qui 2 semaines avant, avait falt une seaux sensibles. et qu’une inoculkan de sang légère crise clinique avec frottis positifs pendant nfecté a déclenché, chez les animaux en quez- 3 jours : 50 cc de sang du même veau. pris un ‘ion, une réaction parasitaire et, dans deux des mois après sa crise clinique et parqsitaire, n’ont ‘~5 cas, une maladie grave.) Psy contre, un même pas infecté les deux veaux splénectomisés. luire veau hébergeait B. brgemmo5 mois et II2 342 Retour au menu

après 50” Infection. comme “ous l’a montré sa (59). et d’autres plus récentes, dont les- résul- splénectomie. tats n’ont pas été publiés). Le paraslte est même Eu égard au fable nombre d’animaux éprou- trouvé sur la plupart des veaux en provenance vés, il nous semble qu’une durée relativement des centres où le détlquage est efficace, et où courte de la prémunition soit plutôt 4a règle la plupart des animaux ne portent pas de qu’une exception. Si cela se confirmait par la Bobesra. II est aussi fréquent dans les régions suite. la prémunltion ortifuelle deviendrait où Amblyommo voriegatum et Rhipicephoius encore plus dlftïcile, puisqu’il faudrait la refaire sanguineus sont absents ou très rpres (Cette au moins tous les ans sur les animaux dans les dernière tique ne se rencontre, d’ailleurs élevages où l’on pratique un détiquage efficace ; qu’exceptionnellement sur les bovins à Mada- tous les animaux devraient être surveillés chaque gascar : persqnnellement nous ne l’avons fois, ce qui est difficile à réaliser dans les grands jomas trouvée que sur des chiens). Nous n’avons centres. pas pu constater de transmission intra-utérine sur 9 veaux qui oit été contrôlés à Ip naissance Genre THEILERIA Bettencourt, França et Bor- et ont pu être suvis. ges, 1907. Nous avons observé, après inoculation de sang contenant des formes érythrocytaires, des Seule l’espèce Theiierio muions (THEILER, 1906) pérlodes d’incubation parasitalre de 13. 16, 17, a été trouvée dans le pays. On fait état de son 17, 30, 31, et 33 jours (Les, parasites étant cru existence à partir du Rapport Annuel de 1932. début très rares dans le sang, il est ,certain que Aucun cas de maladie n’a jamals été atfribué à I’lncubation parasitaire est, en r,éalité, plus Th. muions à Madagascar. Le parasite est même courte). pratiquement apathogène pour les animaux splénectomisés. Nous avons quelquefois traité Genre ANAPLASMA Theller. 1908. ~ des veaux splénectomisés qui avalent depuis longtemps une infestatlon sanguine massive, et qui Bien que ces ,micro-prganismes ne fa& pas étaient chroniquement en assez mauvais état, ce partie des Protozoo, ils sont le plus souvent que nous ‘croyons pouvar Imputer à Th. mutans. étudiés avec les hématozoaires. ,,N Le médicament employé a été I’Antimosan. qui semble avoir eu un certom effet sur le parasite Anaplosmo marginale Theiler. 1910. (voiraussI RAYNAUD.1962(58)). D’autrabovins La maladie causée par ce parasite, I’anaplas- splénectomisés, présentant des Infestaiions ou% mose bovine. fut signalée à Madagascar pour la massives et en aussi mquvais état, n’ont pas été première fols par, CAROUGEAU (1913) (19). traités et ont, peu à peu. repus un état normal Lessplénectomieseffectuées par notre Confrère en même temps que la parasitémie diminuait. RAYNAUD et, par nous-mêmes (VOIT les, pu,bli- On peut pratiquement toujours trouver ce cotions citées plus haut), montrent qu’il n’y a protozoaire dans le sang des bovins infectés, guère de bovins adultes à Madagascar qui ne même lorsqu’il s’agit d’animaux “on, splénecto- portent pas A. margmale. Tous les animaux en mlsés, bien qu’il soit souvent nécessare de cher- provenance de milieu “on détiqué en étaient por- cher plus longtemps chez ces derniers.# Nous teurs : en ce qui concerne les Centres, où le “‘avons jamais vu la disparitmn du paraslie sur détlquoge est efficace. une grande proportion les animaux infectés, pendant des periodes des animaux sont néanmoins Infectés d’A. mer- d’observation allant jusqu’à 2 ans. gmole. tout en étant indemnes de Babesia. Ce Le modedetransmissio” n’est pas connu à Ma- résultatest surprenant, vu lafacilaté aveclaquelle dagascar. RAYNAUD (Rapport Annuel 1961) n’a nous ~VO”S pu transmettre les Bobesioe par B. pas réussi à transmettre Th. muions par 8. micro- rmcroplus et le fait que RAYNAUD (Rapport plus.toutcommeCALLOWetHOYTE.196l(18)e” Annuel 1961) n’a pu transmettre A. morgmale Australie. Il “‘est guère de bovms à Madagascar par celte espèce de tique. Il faut dire que la qui n’en soient pas porteurs, ainsi que l’ont montré période d’observation de RAYNAUD a pu être de “ombreuses splénectomies (RAYNAUD. 1962 insuffisante (THEILER 1912 (68) et HENNING, (56 & 58), RAYNAUD et UILENBERG. 1962 1956 (32) indiquent que la période d’incubation

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aprèstransmission pardestiquespeutalleriusqu’à d’ailleurs, le sanq de cet animal contenait éaa- lb0 J~U~S et plus),’ D’autre’pari. il est possible lement de rares Ë. argentino et B. bigemrno ey il quelotransmissiond’A. morgrnoledons lesCentres est possible que la babesielloseait joué un rôle). soit aidée par les vaccinations annuelles contre Les bovtns plus âgés peuvent être prémunis par le charbon, avec du sang adhérent à l’aiguille. l’inoculation d’AnoplosmocentraleTHElLER, 1911, II a été prouvé, surtout aux Etats-Unis, que la dont nous~avons recu une souche en 1,963. grâce transmission de I’anoplasmose par les insectes à l’amabilité du Dr :TSUR d’Israël (La souche piqueurs est Importante (VOIT PIERCY, 1956 (50)). reçue quelques années plus tôt du Dr NEITZ II nous semble possible que les insectes piqueurs, d’Onderstepoort, avait été perdue :‘Ia bluetongue et peut-être les vaccinations périodiques, soient existant en Afrique du Sud, et non à Madagascar, aussi importants pour la transmission de i’ana- le Dr NEITZ nous a conseillé d’importer une plasmose à Madagascar, que les tiques, mais des souche d’A. centrale d’un autre pays).’ recherches sont à faire pour préciser ce point. L’incubation parasitaire, après inoculation Nous n’avons pas vu de transmission Inira- de sang. est difficile à préciser, le parasite étant utérine sur 9 veaux, contrôlés dès la naissance. très rare dans le sang au début. Nous avons La maladie clinique est assez rare, malgré, trouvé les périodes suivantes (premier jour où et sans doute grâce à, l’ubiquité du parasite. I’Anaplasmo était déterminé avec certitude dans Ceci peut être expliqué par des infections natu- le sang) : relles (par des tiques ou des insectes piqueurs ?) A. marginale : 16, 19,21,21 et 24 jeu rs (Veaux des jeunes veaux, qui ont alors une grande résis- non splénectotiIsés). tance. Nous avons éprouvé cette résistance des A. cenlrale : 5, 7, 9, 10 et 20 jours (Veaux splé- veaux : nectomisés. Dans les 4 premiers ca. il s’agissait 18 veaux, dont 17 de maris d’un mois et un de de doses massives de sang d’un donneur en pleine presque deux mois, ont été inoculés avec 10 cc crise parasltaire, ce qui explique la très courte de sang de porteurs chroniques, splénectomisés. durée de I?ncubation. Le veau ayant une incu- de souches virulentes d’A. marginale (par voie bation parasitaire de 5 ]OU~. avait une hyper- sous-cutanée). (II s’agit des mêmes veaux et des thermie de 40.10 C 15 jours après I’inoculation. mêmes donneurs que ceux utilisés dons les expé- coïncidant avec un taux trè< élevé d’hématies r~ences sur les Bobesioe ; les donneurs étaient parasitées). porteurs des deux Bobesme et d’A. marginale.) A. centrale a été utilisé depuis quelques années Le parasiteestopporvdanslesongdetous. Sur13 0 Madagascar pour la prémunition de plusieurs le nombre d’hématies infestées est resté faible, sur centaines de bovins de tous ‘âges : on n’a pas 5 le nombre était plus important. Aucun des veaux jignaléderéactlon.,saufdansunefermedeTuiéar, n’a réagi cliniquement et sur aucun le nombre ,>ù 6 des 61 bovins inoculés ont présenté une d’A. morgmole n’est devenu assez important pour hyperthermie,l 8 à 18 jours après l’injection, 5 de nécessiter un traitement. Sur 4 veaux nous ,;es 6 animaux sont morts après des périodes de avons observé des lésions d’anémie plus ou Imaladie variant de 4 à 23 jours. Nous avons eu moins prononcée (en particulier basophilie et Il’occasion d’examiner des prélèvements de 3 des polychromatophilie). mais il n’était pas toujours ïanimavx morts, et de diagnostiquer la babésiel- possible de sawr 51 ces lésions étaient dues à Iose sur un d’entre eux (mort 4 jours après le A. marginale ou à des accès de Babesio ou d’Epe- ,début de I’hyperthermie) ; nous n’avons pas iyihrozoon. 1wuvé d’anaplasmes sur ces 3 anomaux. Nous II semble donc possible de prémunir les ,eunes croyons pouvoir exclure la transmission de veaux contre I’anaplasmose par l’inoculation 13. orgentmo par le sang de notre donneur, veau d’une souche virulente d’A. morginole, sans iplénectomisé, qui n’a Jamais présenté de mala- qu’aucune surveillance de la réaction soit néces-

Pour la prémunltion avec A. centrale, nous8 I, wenyonr. Parfois les accès parasitaires sont nous en tenons aux conseds donnés par TSUR- rès importants, d’autres fois ils restent I!mités TCHERNOMORETZ, 1959 (74). qui ne vaccine L de rares parasites. pas les vaches en gestation avancée, ni celles en Le mode de transmission des Eperythrozoon pleine lactation. nvins est inconnu. Les deux espèces sont oppa- A, centrale est même peu pathogène pour les ‘“es sur tras veaux. 5 à 8 mms après leur splé- veaux splénectomlsés. malgré le fait que I’infes- lectomle et l’Inoculaiion de sang contenant +atfon sanguine puasse devenir très élevée. Un \. centrale. Nous ne pouvons pas expliquer cette seul veau splénectomisé a eu une hyperthermie Ipparltlon soudolne. Nous croyons pouvoir de40,10Cavecune très forte infestation des hémo- xclure l’intervention de tiques. E. microplus ties, et nous l’avons traité : nous ne savons pas :st. certes, très commun à Tananarive, mais les s’il aurait guéri sans traltement. /eaux en question sont logés dans u,ne étable à Le médicament utlhsé à Madagascar dans le ‘abri des tiqueset ilssont soigneusement détiqués traitement de I’anaplasmose est surtout la Ter- ieux fois par semaine par douchage,à 0,4 p. 100 ramycine.efficacemêmedons lescasaigus, quand je Sevin (Des expériences non publiées ,nous elle est employée assez tôt. Le Spirotrypon a été >nt montré, que la protection contre les larves de essayé sur deux animaux, oyant une assez forte 3. microplus est, à ce pourcentage, au moins de infestaiion du sang, mais sans hyperthermie : 7 jours, et à 0.1 p, 100 au maris de 4 J~U~S). le produit n’a pas, ou tout au plus extrêmement 4. variegofum est très rare à Tananarive : Rh. lentement, influencé le taux de parasitémie ; mgumevs ne semble pas y exister (De plus le nous n’avons pasencoreeu l’occasion de l’essayer jevin est actif contre ces tiques). II ne nous sur des cas cliniques. semble pas probable non plus, que l,es puces et les poux (tous deux très communs) puissent être Genre EPERYTHROZOON Schilling, 1928. accusés, le Sevin étant actif contre ces Insectes. Il y a la possibilité de transmission par d’autres Ces organismes sont classés dans lafamilledes insectes (le Sevin est peu actif contre les mouches Bortonellaceae. de l’ordre des Rickettsiales. mais par exemple), ou une transmission accidentelle. naus les mentionnons ici. puIsque ce sont des lors de la confection des frottis de sang, etc... ; parasitesdu sang, qui interviennentfréquemmeni mais nous n’avons tarnais encore eu, de telles lors des expériences sur les hémotoroaires. transmissions d’autres espèces de parasites son- L’existence d’Eperythrozoon sur les bovins de guins. bien que le manque d’espace nous force Madagascar fut découverte par notre confrère à loger ensemble des anomaux oyant différentes RAYNAUD. 0 la sulie d’une splénectomie (Rop espèces d’hématozooires. port Annuel. 1960). Plus tard, il a été reconnu Les différentes durées d’incubation d’E. wenyoni que ces micro-organismessonttrèsfréquéntsdan! et d’E. iegonodes. que nous avons observées après le pays (RAYNAUD. 1962 (56 & SB), RAYNAUC les inoculations ou les splénectomles, et le fat et UILENBERG. 1962 (59)). A cette époque, “ne que les deux espèces provoquent, le plus souvent, seule espèce était connue. E. wenyonl ADLER e des rechutes à dtfférentes époques. semblent ELLENBOGEN. 1934. HOYTE. 1962 (35) c confirmer qu’il s’agit bien de deux espèces dlf- séparé un autre parasite de cette espèce et It férentes. Cette opinion est renforcée par le fait nommait E. tegonodes. Nous avons pu voir par 1~ qu~e nous cavons pu transmettre E. tegonodes à un suite que les deuxespècesexistent à Madagascar veau qui état déjà porteur d’E. wenyom. La mor- et y sont très répandues. Nous acceptons pro”,, phologie des deux espèce; sembleaussi, quelque soirement l’opinion de HOYTE, pour qui i peu différente même quand on ne considère s’agit de deux espèces différentes,‘avec quelque! pas leur position en rapport aux érythrocytes. réserves pourtant, puisque ce sont des parasite On trouve souvent des anneaux d’E. wenyoni capricieux, dift%les à expérimenter. En fait, i libres entre les hématies, surtout dans la queue ne semble y avoir aucune règle pour I’incubatiol d’un frottis (et sans doute par la confection de et les rechutes. Tantôt c’est E. tegonodes quf fai l’étalement de sang) ; ces anneaux sont moins le premier son apparition après splénectomil netsqueceuxd’E. teganodes. Nous n’avons]amais ou inoculation de sang infectieux, tantôt t’es observé d’infestations 0 E. teganodes, sans qu’il y Retour au menu

ait de rares formes accolées 0 la périphérie des 1963 ; nous avons pu le transmettre par inocula- globules rouges : mais ces formes’ prennent un+ tion de sang à deux autres bovins : nous n’avons coloration moins sombre que lorsqu’il s’agi t pas observé de symptôme clinique, et le spiro- d’E. wenyoni. chète ne semble pas perturber les expériences Le tableau total des Eperylhrozoon bovin! avec les hématoroaires. est tellement confus, qu’il nous semble toutefoi! nécessaire d’être prudent quant à la validiti *** d’E. feganodes. Actuellement, nos donneurs d’A. cenirole son’ t contaminés des deux Eperythrozoons (il s’agit de: EQUIDAE trois veaux dont nous avons parlé plus haut). CE fait est gênant pour la prémunition, puisque Ier Bobesro cobofli (NUTTALL, 1910) et Babesio deux espèces peuvent causer de la fièvre et de eqw (LAVERAN, 1901) ont été signalées à Mada- I’anémle plus ou moins prononcée, même chez g*sc*r. des bovins non splénectomisés, comme nous (Bob&o equi est souvent appelée Nuitollio equi l’avons vu 0 plusieurs reprises ; les anomaux ou Bobesio (Nuttolio) equi ‘f en effet, par le fait de guérissent d’ailleurs toujours en l’absence de trai- ,l:sa division en quoire éléments piriformes au lieu tement. et il n’y a eu aucune mortallié. Pas de l ’je deux, on peut envisager d’en faire un genre mortalité non plus sur des bovins splé&tomi- 3” un sous-genre différent ; dans ce cas. comme sés, bien que nous oyons, le plus souvent, laissé l’indique REICHENOW, 1953 (60), ce n’est pas l’évolution des accès suivre son cours naturel. le nom Nuttollio FRANÇA, 1909, qu’il faut Les symptômes observés ne sont pas caractéris- ‘mployer, mais Achromoiicus Dionw), 1899. qui tiques, ils sont semblables pour les deux espèces ; lurait prIorIté. L’espèce en question deviendrait le symptôme essentiel est la fièvre, quelquefois jonc soit Achromoiws equi (L,AVERAN, 1901). plus de 400C,su1we par des Iéslons d’anémiesur ;Oit Bobezio (AchromoticJs) eqw (LAVERAN 1901). les frottis de sang : les animaux ne parassent C’est THIROUX (cité par BUCK, 1940 (9)) qui pas très abattus. :n 1903. a trouvé la piroplasmose du cheval à La néoarsphénomlne agit de façon spécifique. vladagascar ; à cette époque on ne connalssait 1 g par 100 kg coupe les accès; dans le ‘QS xx encore l’existence de deux espèces. mois plus d’E. feganodes, nous n’avons jamais retrouvé de ord THIROUX a fait savoir qu’il s’aglssait de la parasites le Jendemain du traitement ; l’action irande espèce, B. cobolli. Depuis 1903, aucun surE.wenyon! est également marquée, mais nous :OS n’est signalé jusqu’en 1939, quand BUCK avons vu que quelques parasites peuvent per- rowe, par inoculation de sang à des chevaux, sister et l’on peut, parfois observer des rechutes 1, cobollr et 6. eqw sur des mulets importés peu de temps après. Le trypanbleu. I’Auréomy- l’Algérie (BUCK, 1940) (9). cine, la Terramycine, la pénicilline, la strepto- Laproplasmoseet, lanuttalhose du cheval sont mycine, le Zoihélone, la Gonacrine, la Lomidine, ‘ncore mentionnées dans le Rapporf Annuel de semblent sans action contre les Eperythroroons 942; en 1950 BUCK et RAMAMBAgAFY (17), (observations fortuites. lorsque le traitement d’un ignalent le prermer cas naturel d’Infection par autre hématozoaire ou d’une maladie coincidait 8, eqw sur un cheval, né à Madagascar. Q”~C un accés d’Eperythroroon). Depuis 1950, aucun cas de babésiose equine II n’a pas été observé de cas d’éperythro- ‘est plus sagnolé dans le pays. zoonose naturelle,à Madagascar. Quel pourra,, êire le vecteur à Madagascar ? Nous ne ,parlerons pas ici de la rickettsie n’existe dans le pays que trois espèces d’lxo- Cowdrio rummontwm (Cowdry, 1925), couse de la idae susceptibles de parasiter les chevaux : heart-water, que l’on ne saurait classer Parme les muopius, A. vowgoium et Rh. sangumeus. micro-organismes véritablement parasites du )‘après les tables de NEITZ (1956) (45) la trans- sang. lissIon des Bobesrae équines n’a été signalée Mentionnons que nous avons vu des sp~ro- “e pour Rh. sanguineus : aucune espèce de chètes, ayant la morphologie de Borrelia therleri oophrlus. ni d’Amblyommo ne figure dans ces (LAVERAN, 1903), dans.le sang d’un bovin en tcIbles.

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*** OY&. Jhekria sergenh et Eperythrozoon ovis. Les maladies naturelles par les deux derniers para- sites n’ont jamais étë observées ; 8. ovis semble ESPÈCES OVINE ET CAPRINE peu important. * ** Babes,a OVIS (BABES, 1892) a,été trouvée, par splénectomie d’un mouton indigène en 1933 (‘BUCK (5)). La bobésiellose clinique ovine est ESPÈCE PORCINE menfionnée dans les Rapports Annuels de 1935, Pas d’hématozoaire signalé jusqu’en 1962, 1937, 1938, 1942 e+ 1947. Depuis 1947, ni le où nous avons eu I’occas~on d’observer, dans le parasite, ni la maladie n’ont été signalés. sang d’une jeune truie sacrlfiée in extremis, de Notre Confrère RAYNAUD a splénectomisé nombreux hématozoares. vraisemblablement (Rapport Annuel, 1960) trois moutons indigènes : Bobwo perroncitor (CERRUTI. 1939) (Rapport le seul parasite qu’il o vu sorhr était Theilerlo Annuel, 1962). sergenti (WENYON.1926). (Il nous semble, après Nous avons. par la wte, splénecto’misé 7 porcs ,des recherches bibliographiques, que c’est ce indigènes, dans l’espoir d’aswter à’ la sortie de nom qui o priorité pour l’espèce apathogène des ce para+ afin de pouvoir mieux l’étudier. ovins et caprins, l’espèce pathogène étant Thale- Aucune Bobesio n’est apparue dans le sang des fia avis LITTLEWOOD. 1914 (voir par exemple animaux, pendant des périodes d’observation ,CURASSON, 1943 (22) et REICHENOW. 1953 variant pour 4!d’entre eux de 64 ‘à 89 jours : (60)). Mais I’historique de la nomenclature est un porc est mort de péritonite le 2le ,]our après ,extrêmement confus.) l’opération (sans doute par suite de celle-ci), les La même année (Rapport Annuel. 1960). deux autres n’ont pu être observésque pendant1 9 RAYNAUD met en éwdence sur un mouton et 20 jours, et ont dû être utilisés dans un autre Eperythrozoon ovis NEITZ. ALEXANDER et DU but. TOIT, 1934, après l’inoculation, par voie Intra- Ce résultat ne saurait surprendre. les animaux veineuse, de broyat d’organes d’Amblyommo étant jeunes et en provenance de Tananarive. voriegotum (II n’est pas précisé s’il ‘s’agit d’un où la tique Rh. sangumeus. qui no”8 paraît le mouton splénectomisé ou non). vecteur le plus probable.semble abs’ente. Nous Nous avons splénectomlsé 4 moutons indigènes espérons pouvmr splénectomiser des porcs de (Rapport Annuel, 1962). sans trouver d’héma- régions où cette tique esi commune. tozoaires, pendant des périodes d’observation, Par contre, nous cwons vu apparaître dans le variant de 35 à 38 jours (Notre confrère RAY- sang des 4 animaux qui ont pu être suivis pen- NAUD a, en sus des 3 moutons mentionnés dans dant longtemps, des petltes structures sur ou le Rapport Annuel de 1960, splénectomisé plu- dans les globules rouges, quelquefois accolées sieurs autres moutons ; d’aprés ses notes, il sur ICI périphérie de ceux-ci, en forme de cocci, semble que la plupart était Indemne d’héma- ou de forme irrègulière, parfois en petits bâton- tozoolres). nets, plus rarement en petits anneaux. Ces struc- En 1963, nous avons vu de rares Th. sergenii tures nous faisaient surtout penser aux Hoemo- dans le sang d’un mouton de Tananarive, envoyé bortonelloe décrites chez d’autres espèces ani- ci” Laboratoire. moles ; elles étaient toui 0 fat différentes des Nous avons eu, la même année, I’occas~on de Epe:ythroroon du porc, sauf les petits anneaux, ,splénectomiser 7 chèvres Indigènes; les périodes qui. parfois, étaient plus clairs que les autres ‘d’observation ont varié de 32 0 68 jours. sauf structures (qui étaient violettes) ; il est possible dans un cas où l’animal mourrait de salmonellose qu’il y ut eu de frès fables accès d’Eperythrozoon le 17e jour. Nous n’avons vu que sur une des porvum SPLITTER. 1950. mals nous ne le pensons chèvres de très rares Th. sergenti, le 25e et le pas. puisque ces anneaux sont toujours restés 29~ jour ; ces hémotozoaires ne sont plus appa- à un taux très bas, ef étaient présents en même rus pendant le reste de la période d’observation, temps que les outres structures. A notre connais- de 67 jours dons ce cas. sance. aucune espèce d’l-faemoborfonelfa n’a bté En conclusron : existence prouvée de Bob&o décrite chez le porc. Des inledlons de néoarsphé- Retour au menu

namine n’avaient pas d’influente sur les infes- *** tations. Les structures apparaissaient de 1 à 5 semaines après la splénectomie. et persistaient OISEAUX pendanttoute lapérioded’observation.ennombre variable : à certaines époques, pratiquement Aucun parasite sanguin n’a jamais été trouvé foutes les hématies en portaient ou moins une. à Madagascar chez la poule, bien que la tique Argos persicus y ait été signalée. ;Xx* Hoemoproteus columboe KRUSE, 1890 est com- mun sur les pigeons domestiques. Ce protozoaire ESPÈCE CANINE o été trouvé pour la première fois en 1961 (Rap- port Annuel. 1961). II est probable que la plu- Le seul hémotozoa/re du chien connu à Mada- part des pigeons en sont porteurs. le vecteur gascar est Bobwo unis (PIANA et GALLI-VALE- Pseudolynchio canariensis étant commun. Nous RIE, 1895). L’on indique son existence dans les avons l’impression que cet hématozoaire peut Rapports Annuels de 1934, 1935, 1945 et 1959. parfois être pathogène, lors des primo-infections ; BUCK et LAMBERTON 1946 (14) observent le nous avons vu de la mortalité dans un petit éle- parasite cher des chiens à Tananarive. L’exis- vage de pigeons. associée à la présence de nom- tence de Rh. sanguineus à Madagascar était breux H. col~mbae sur les pigeons malades ; connue (dès le Rapport Annuel de 1930) ; mais la maladie avait débuté peu de temps après que il n’avait jamais été observé à Tananarive. Or, le propriétaire ait permis aux pigeons de quitter il y est apparu en 1943 (BUCK. 1948 (10)). et en le pigeonnier et il remarquait alors, pour la 1946 les auteurs cités ont eu I’occas~on de voir première fois, la présence d’ectopa@tes, qui se a. canis. On mentionne encore la piroplasmose révélaient être P. conariensis. canine, sans autre précision, dans le Rapport Nous avons récemment observé des Hoemo- Annuel de 1959. proteus, qui nous semblent appartenir à une autre Depuis, ce parasite n’a plus été dtagnostiqué espèce, sur des pigeons domestiques. Les grains et, fait curieux, la tique Rh. sanguineus semble de pigment dans lesg,amétocytes étaient beaucoup brusquement avoir disparu de Tananarive (voir plus fins que sur H. columboe, et le noyau des plus loin) bien qu’elle soit encore commune sur érythrocytes infestés,était déporté sur le côté, ou la côte ; nous avons pu le constater en 1962 dans vers une extrémité. II pourrait, s’agir d’Hoemo- la région de Majunga, et plusieurs envas de cette Proteus sochorovi NOVY et MACNEAL. 1904, mais espèce sont parvenus au Laboratoire en 1961, nous n’avons pas eu l’occasion de comparer le 1962 et 1963, en provenance de différents endroits parasite à des spécimens ou des dessins de ce de la côte malgache. dernier. Notre confrère, le Dr LAPEIRE. a eu I’occa- sion de pratiquer, en 1963, une splénectomie sur REMARQUES SUR LES TIQUES un chien de Tananarive, pour des raisons thé- DES ANIMAUX DOMESTIQUES rapeutiques. Le propriétaire n’a pas signalé de A MADAGASCAR maladie à la suite de l’opération et le chien est toujours en vie, depuis plus d’un an. Nous avons Les espèces suivantes ont été signalées : récemment enlevé la rate d’un autre chien de ARGASIDAE : Tananarive ; rien n’a été à signaler dans les Argos persrck (Oken, 1818). frottis de sang pendant une période d’observa- Ornithodorus moubafa (MURRAY, 1877). tlon de 50 jours. L’animal a été inoculé. IelSe tour Ornrthodorus porcinus ‘dom&trcus “WALTON. après l’opération, avec le broyat de la rate d’un 1962. chien, mort suspect de piroplasmose, ayant vécu Otobws megnini (DUGÈS, 1883). dans des regions de la côte où Rh. songurneus est fréquent. La rate avait été prélevée tout de sulte IXODIDAE : après la mort de l’animal. Jusqu’à présent, un Amblyommo vqregotum (FABRICIUS, 1794). m,ois et demi après l’inoculation, aucun parasite Booph~lus mrcroplus (CANESTRINI, 1887). n’est apparu dans le sang du chien d’expérience. Rhipicephoius sanguineus (LATREILLE, 1806). Retour au menu

Périodiquement, il y a, wec des animaux Elle ne semble las iouer de rôle important importés, des introductions d’autres espèces dans la pathologie de; animaux domestiques. d’fxodidoe. dont aucune ne semble s’être main- tenue dons le pays (voir plus loin). Oiobius megnini : II y o plusieurs autres espèces de tiques, trou- vées sur des animaux sauvages. Nous n’en BUCK, 1948 (11) signale cette espèce pour la parlerons pas dans ce texte. première fois à Madagascar. II émet ‘l’hypothèse de’so” introduction par avion d’Afrique, puisqu’il Argos persicus : ne la trouve que dans les environs de Tananarive (BUCK, 1948 (11)) et puisqu’elle n’a pas été Cette espèce est signalée pour la première observée à Tamatave, où les animaux importés fois 0 Madagascar en 1932 (Rapport Annuel). d’Afrique du Sud subissent une quarantaine. trouvée à Mojunga. BUCK. 1935 (7) la mentionne Mais le Rapport Annuel de 1949 la signale à comme existante à Majunga. La collection du Tamatave, sur un bovin importé d:Afrique du ‘Laboratoire possède des spécimens marqués : Sud ; il nous semble donc plus probable qu’0. ?o,ule. Vohémor, 1936. sons autre précision. megmm ait été introduit avecdu bétail en prove- Son existence 0 Diégo-Suarez et Vohémor est “once d’Afrique du Sud où il est commun (THEI- signalée en 1946 (Rapport Annuel). BUCK (1948) LER et SALISBURY, 1958 (71)). et transporté (10) et le Rapport Annuel de 1948 mentionnent dans la région de,Tananarive à partir de Tama- so” existence dans les zones côtières, particuliè- tave. II n’est pas étonnant que cette tique “‘ait rementdans le Nord. Depuis, cettetique n’a plus pu être trouvée à Tomotave. autrement que sur été trouvée. Nous l’avons cherchée en 1962 dans un bovin Importé, puisque le climat deTqmatave quelques poulaillers de lo région de Mojungoet la est très humide, et 0. megnini ne se maintient région d’Ambatondrazaka. sans résultat. Le pas dons ces conditions (THEILER et SALISBURY, Service Prownciol de I’Elevage à Diego-Suarez 1958 (71)). En 1949, l’on signale également ,so”, a examiné, sur notre demande, des poulaillers a existence dans la région de Betroka ,(Sud du’ Vohémar. en 1962, sans trouver la tique. pays). Elle existe dans les îles Maur~e et de la Réu- Actuellement, il est très commun, à longueur nion (voir HOOGSTRAAL. 1953) (33). d’année, dans la région de Tananarive, et n’est Des maladies transmises par A. persfcus. ni la pas signal& ailleurs (Mais il échappe facIlement spirochétose avmire, ni I’aegyptianellose. n’ont à l’attention lors d’un examen superficiel). jamais été signalées dans le poys. Les chevaux de la Gendarmerie 0 Tanonor~ve sont très parasités : la présence des tiques dans Ornlthodoros moubata et Ornithodorus porcinus : les oreilles les irrite et II est quelquefois diff- cile, d’après les gendarmes. de travailler avec 0. moubata a été Identifié pour la première ces chevaux. Les autres animaux. en particulier fois par CHATTON et ROUBAUD (LAMOU- les bovins, ne semblent pas souffrir de façon se”- REUX. 1913 (37)). sible de sa présence dans les oreilles, et latrans- WALTON, 1962 (77) divise 0. mouboto en mission de maladies n’a, à notre connaissance, quatre espèces +T&entes : “ous avons montré pas été signalée. que les quelques tiques malgaches que nous avons pu examiner (UILENBERG, 1963) (76). Amblyommo voriegatum : appartiennent à l’espèce Ortnrthodorus poronus WALTON 1962 et se rapprochent le plus de la La tique est présente à Madagascar depuis sous-espèce 0. porcmus domestlcus. II est possible longtemps. POISSON, 1927 (51) la signale. Elle que d’outres espèces du groupe mouboia exastent est très répandue, surtout dans les régions assez à Madagascar, mais nous n’avons pas eu I’occa- basses et chaudes ; elle est beaucoup moins sion d’étudier d’autres exemplolres. commune sur les Hauts-Plateaux. On la re,ncontre La tique semble limitée à l’Ouest et au Centre pourtant dans la région de Tananarive, mals en d’u Pays ‘(POISSON, 1931 (53). UILENBERG petit nombre ; le climat ne semble pas IUI 1963 (76)), et y est fréquente dons les porcheries. 1 convenir. Les bœufs conduits à pied ,à l’abattoir 343 Retour au menu

de Tananarive. surtout en provenance de l’Ouest LIADES. 1962 (44)). ,, : le chien est de toute facon du Pays, en apportent continuellement, et 5e l’hôte normal à Madagascar. et,nous n’avons ,a5 révèlent, examinés à l’abattoir, très souvent trouvé de référence sur son parasitisme chez infestés : les adultes dominent pendant la saison d’autres anomaux. chaude et humide, le5 nymphes pendant la saison Rh. sangumeus ne semble actuellement plus sèche (comme l’a signalé HOOGSTRAAL, 1956 existerdanslarégiontananarivienne: IeD’BUCK (34) pour d’autres pays), Les bovins nés dans la a remarqué sa dlsporition, depuis quelques région tananarivienne en sont beaucoup moitis années,delaville(communication personnelle),et souvent porteurs, et nous ne swons pas si ,Ia nousnel’yavonsjamaistrouvé. Cefaitest inexpl,i- population d’A. variegatum se maintiendrait sur quable pour nous, puisqu’il y étaitapparuen1943 les plateaux 50”s l’apport continuel par les boeufs (BUCK,l948(10)).et même en nombreimportant de l’Ouest. (communication pe,rsonnelledu Dr BUCK). Or, le C’est une espèce redoutable, parce qu’elle climat de Tananarive semble convenir parfaite- transmet la heart-water à Madagascar, maladie ment à I’évolutiondelatlque. Certainsattri,buent Importante, et qui le dewendra encore plus avec ladisporition,deRh. 5ongvineuideTananariveoux l’extension de bains de race importée ou omé- pulvérisations d’insecticides contre les anophèles, liorée. BUCK, 1935 (7) et 1948 (10) l’accuse dqns la IÙtte anti-paludique ; ceci nous paraît également de ]ouer un rôle dans la propagation invraisemblable, étant donné le grand nombre de la streptothricose cutanée des bovins et de la de chiens errants dans la ville, dont beaucoup lymphangite ulcéreuse des équidés. ne rentrent jamais dans une maison. Rh. sanguineus doit être incriminé comme le vecteur de la babésiose canine à Madagascar. Nous renvoyons également à quelque5 remar- Cette espèce semble ubiquitaire dans le pays ; ques sur cette espèce que nous avans’faites plus elle est aussi commune sur les plateaux que dans haut, à propos de Bob&o conii. les zones côtières. Nous mentionne’rons d’autres espèces de tiques Elle est déjà mentionnée dans le premfer trouvées uniquem&nt 5ur des an~mavx importés, Rapport Annuel 1929 (sous le nom de Morgoro- dans la liste des arthropodes ci-dessous. Aucune pus onnulotus) et avait d’ailleurs été Identifiée de ces espècesne iemble s’être établie dons le en 1,901 par NEUMANN (cité par MINNING, Pays. 1934 (43)) comme 6. decolorotus. L’historlque de son identification et de sa nomenclature à Mada- gascar o été très confus (UILENBERG, 1962 (75) LISTE DES PROTOZOAIRES, RICKETTSIALES, synonymie et blbliographle). ET ARTHROPODES DES ANIMAUX DOMES- B. microplus est influencé, dons une certaine TIQUES A MADAGASCAR mesure, par les saisons, mais l’on en trouve tous les stades 0 longueur d’année, tout au moins Cette hitedonne tous les protozoaires et Ricket- sur les plateaux. tsiales déterminés jusqu’ici dans le pays. pour Son importance tient dons le fait qu’il transmet autant que nous ayons pu nous,en clss”ïer (et en divers hématozoaires importants ; les effets nous basant surtout sur les Rapports Annuels du nuisible5 directs sont également considérables Laboratoire). En ce quf concerne les arthropodes: (voir LITTLE, 1963 (40)). nous ne mentionnons pas la plupart des insectes ailés, tels ~moustiques, mouches etc..., dont la Rhipl&phalur sanguineos : liste’seralt trop longue et qui ne sont pas des ectoparasites spécifiques. L’espèce est dé$ mentionnée dans le Rapport Nous indiquons après le nom de chaque para- Annuel de 1930. II n’a pas été fait d’étude5 mor- site, l’année où celui-ci fut signal&à Madagascar phologiques et biologiques WI- Rh. songuineus à pour la première fois (pour’autont que nous Madagascar : aussi nous ne pouvons affirmer ayons pu trouver #l’année). 5an5 autre mention s’il s’agit de Rh. sanguineus sensu stricto et de s’il s’agit d’un, Rapport Annuel,, avec le nom de quelle race biologique (voir MOREL et VASSI- l’auteur s’il s’agitid’une autre publication. Les Retour au menu

hôtes. sur lesquels l’espèce en question a été ‘hlebotomusqui pique les animaux à sang chaud : trouvée 0 Madagascar, sont également indiqués. IUCK e. a.. 1952 (13)). Les parasites. dont le nom est placéentre paren- Sorcocysf~s fuslformis RAILLIET, 1897. Bovin thèses, n’ont pas. dans notre opinion. été déter- 1951). minés de façon certaine. Thekrro mutons (THEILER,1906). Bovin (1932). Th. sergenti (WENYON, 1926). Mouton, chèvre Protozoa (1960). Toxopiasma gond!, NICOLLE et MANCEAUX, Bobesio argentma (LIGNICRES, 1909). Bovin, 908. Lemur caito (SUREAU e. a., 1962(66)) plus (EUCK. 1937 (8)). ard trouvé chez un animal domestique, le pigeon B. bigemlno (SMITH et KILBORNE. 1893). SUREAU et UILENBERG, 1963 (67)). Bovin, buffle domestique (CAROUGEAU. 1906. Trichomonos fcetvs RIEDMÜLLER, 1928. Bown voir BUCK. 1934 (6)). BUCK et QUESNEL, 1950 (16)). 8. caball, (NUTTALL. 1910). Equidés (THI- T. gallmae (RIVOLTA. 1878). Pigeon domestique ROUX, 1903, “OIT BUCK. 1940 (9)). ‘1961). B. canis (PIANA et GALLI-VALERIE, 1895). Tryponosomo therleri LAVERAN,, 1902, Bovin Chien (1934). 11961). 6. eqw (LAVERAN,lSOl). Equidés(BUCK.1940 La liste des protozoaires des animaux domes- (9) sur mulet importé, BUCK et RAMANBA- iques malgaches est certainement très loin d’être ZAFY, 1950(17) premier ca naturel, sur cheval). :omplète. Aucune étude systématique n’a été B.ows (BABES, 1892. Mouton (BUCK. 1933 (5)). ?xte des coccidies par exemple, bien que les (6. ? perronciioi (CERRUTI, 1939)). Porc (1962): nccidioses soient importantes dans le pays. Balontid~um CO~I (MALMSTEN. 1857). Porc Rien n’est connu sur les protozoa/res’apatho- (1960 : c’est la première année où cette espèce gènes du tube digestif. est mentionnée dans le Rapport Annuel, mas elle était vraisemblablement connue auparavant, tout Rickettsiales au mo,ns chez l’homme). Eimerm perforons LEUCKART, 1873. Lapin Anoplasmo marginale THEILER, 1910. Bovin. (1962). buffle domestique (CAROUGEAU, 1913 (19)). E. stiedoe (LINDEMANN. 1865). Lapin (1931). A. centrale THEILER. 1911. Bovin (souches E., tenelfa (RAILLIET et LUCET, 1891). Poule importées en 1960 et 1963, et répondues par la (1962; lacoccidiosedesvolaillesestconnuedepuis prémunition artificielle). longtemps, mais aucune espèce n’avait été déter- (1 Colesiotoconjunct~voe(COLES, 1931)). Mouton minée). (1940). E. zürni (RIVOLTA, 1878). Bovin, (1962) : Cox;ello burnet!l (DERRICK, 1939). Homme SO présence avaat déjà été soupçonnée en 1937). (PORTE e. a 1959 (54) ; il s’agit de diagnostics Encepholitozoon cuniculi LEVADITI. NICOLAU sérologlques : jusqu’à maIntenant la fièvre Q n’a et SCHOEN. 1923. Souris blanche (n’a pas encore pas été diagnostiquée sur des an~moux à Mado- été observé à Madagascar chez des animaux goscar). domestiques) (SUREAU, 1963) (65). Cowdrio ruminonfwm (COWDRY, 1925). Bovin, Hoemoproteus columbae KRUSE, 1890. Plgeon mouton, chèvre. (La heartwater fut dmgnostiquée domestique (1961). 0 Madagascar pour la première fois en 1925 : (H. ? socharow NOVY et MACNEAL, 1904) (ALEXANDER. 1931. (1)). Pigeon domestique (Observé en 1964). Eperyfhrozoon O”IS NEITZ. ALEXANDER et Isosporo fehs WENYON, 1923, Chat (1957) DU TOIT, 1934. Mouton (1960). Leishmonia donovanl (LAVERAN et MESNIL E. tegoncdes HOYTE, 1962. Bovin (Reconnu à 1903). Chien importé depuls un an de la réglor Madagascar depuis 1963). méditerranéenne (EUCK e. o.. 1951 (12)) (il ne E. wenyoni ADLER et ELLENBOGEN, 1’934. semble pas avoir été trouvé à Madagascar df Bovin (1960). Retour au menu

Arthropoda / L. setosus (OLFERS, 1816). Chien (19561, Dipiero : L. vlfuli (LIANÉ, 1758). Bovin (1929). Lipeurus ‘coponis (LINNÉ. ‘1758). Poule (1955). (Gosierophilus ? intestmoirs (DE GEER. 1776) 1 Menoconfhus corfiufus (SCHOMMEI? 1913). (1929, sous le nom Oestrus equr, sans précislon dl Poule (Déterminé en 1963). l’hôte). Menocanthus sp, Canard domestique (Déter- Hypodermo lmeoium (DE VILLERS. 1789) miné en 1963). Bovins importés de la France (observée en 196; à Tananarive ; I’hypodermose des bovins, sari: Menopon galirnoe (LINNÉ, 1758). Poule (1929). autre précision, a été signalée dans le Rappor Jrrchodktes conis’ (DE GEER, 1778). Chien Annuel de 1935. Il semble qu’aucune espèce (1948). d’Hypoderma ne se soft établie à Madagascar) Melophagus ~VIII”~ (LINNÉ, 1758). Moutor Siphonaptero. (1948). (Nous avons puisé largement dans le livre de Oestrus ovis LINNÉ, 1761. Mouton. chèvre LUMARET (1962) (41) ; nous ne connaissons (1929). pas l’année dans laquelle les espèces ont été Pseudolynchlo conoriens~s (MACQUART, 1840), signalées à Madagascnr pour la première fois. Pigeon domestique (1931). Nous ne parlons que des espèces qui ont été trouvées sur des animaux domestiques mal- Phthiroplero : gaches.) Ctenoce$holrdes cunis (CURTIS, 1826). Chien, Colpocepholum turbinatum DENNY,1842. Plgeon chat, homme (? mouton) (voir rerkques ci- domestique (déterminé en 1963). k3SOUS). Columbicola columboe (LINNÉ, 1758). Pigeon C. felis felis (BOUCHÉ, 1835). Chien (observé domestique (1961). en 1964). Domolinio bows (LINNÉ, 1758). Bovin (1934). C. ~WIS strongyius (JORDAN, 1925). Chien, chat, D. equr (DENNY, 1842). Ane (1948). mouton, chèvre, homme. D. ovis (SCHRANK, 1781). Mouton (1959). Echidnophaga gollinoceo (WES?WOOD, 1’875). Domalinra sp. Chèvre (déterminée en 1963). Poule, chien, homme. Gi~ricolo porceiii (SCHRANK, 1781). Cobaye Pulex irntans LINNÉ, 1758. Animaux domes- (1962). i-iques (LUMARET, sans p,récisions), homme. Goniocotes gollrnae (DE GEER, 1778). Poule Junga penetrons (LINNÉ, 1758). Porc, chien (1955). ’:! bœuf), homme. Gonrocotes sp. Pigeon domestique (1949). Ctenocephalrdes feln sfrongylus est l’espèce Gyropus ovalis BURMEISTER, 1838. Cobaye xédominante de ce genre à Madagascar. Nous (1962). 2’avons trouvé qu’une seule fois une puce qui Hoemolopinus eurysternus(NITZSCH,1818). Bown :orrespondait morphologiquement à C.‘felis felis. (1929). \~OU n’avons’jamajs observé C. conis, et nous (H. palpebroe GRETILLAT, 1957). Bovin (GRE- pensons q,ue l’infestailon massive par C. conis. TILLAT, 1957 (28)) : nous n’avons pas pu obser- signalée dons le Rapport Annuel de 1939, wr ver de différence avec H. eurysternus et considé- ies moutons. a plutôt été par C. felis sirongyius, rons, avec le Dr CLAY du Brltlsh Museum (cor- e diagnostic ayant souvent été fait dans le temps respondance H. polpebrae comme synonyme -I’après le seul profil de la tête (voir LUMARET. d’H. eurysiernus. l962(41)). Nousavonspuvoiren1963demassives H. suis (LINNÉ, 1758). Porc (1947). nfestations par C. felrs strongylus sur des moutons Holomenopon sp. Canard domestique (Déter- :t des chèvres. miné en 1963). Lmognothusafrrconus KELLOGG et PAINE. 1911. Hemipfero : Mouton, chèvre (1956). Clmex hemipferus ,FABRICIUS 1803. Habita- L. stenopsrs(BURMESITER,1838).Chèvre(l946). l tion (n’a pas, à notre connaissance, été, signalé 382 Retour au menu

comme parasite des animaux à Madagascar) [Trouvé sur des animaux importés d’Afrique du (Nous ne connaissons pas l’année où ce parasite &d à Tamatave, et en 19i3 sur des chèvres fut signalé pour la première fois dans le pays ; mportées d’Afrique du Sud. à Ambovombe : voir GRUCHET (1961) (30) le mentionne). plus loin) (HOOGSTRAAL, 1953 (33). THEILER. Trlotomo rubrofoscmto (DE GEER, 1773) (n’a 1956 (70) et observation en 1963. Voir ,remarques pas encore, à notre connaissance. été signalé roncernant H. impressum ci-dessus). comme parasite des ammaux à Madagascar) Morgoropus wrntheml KARSCH, 1879. Bovin LE GAC. 1937 (78). :Trouvé uniquement à Tamotove. sur bovins importés d’Afrique du Sud) (Rapport Annuel Ixodoideo : de 1946 et le Laboratoire possède’des spéci- Amblyommo hebraeum KOCH. 1844. Bovin, mens marqués : bovlnsimportésd’AfrlqueduSud, mouton (trouvé uniquement sur des animaux Tamatave. 1945). importés d’Afrique du Sud, 0 Tamatave) (Rap- (Ornithodorus ! moubato (MURRAY, 1877)) ports Annuels de 1945, 1946 et 1949 ; la collec- Porcherie, habitation (LAMOUREUX, 191,3 (37)). tion du Laboratoire possède des exemplaires L’existence à Madagascar d’0. mouboto sensu datant de 1944). Walton n’a pas été prouvée). Amblyommo voriegotum (FABRICIUS, 1794). 0. porcinus domesficus WALTON, ,1962. Por- Bovin, mouton, chèvre, cheval, porc. chien, poule. cherie (UILENBERG. 1963 (76)). pintade. Pterocles personafus, homme ; HOCG- Otoblus megnini (DUGÈS, 1883). Bovin, mouton, STRAAL (1953) (33) le signa(e aussi sur : Centro- cheval, chien (? homme : il s’agit d’une commu- pus toulou toulou, Tenrec ecaudoius et Chamoeleo nication personnelle d’un gendarme, qui affr- pordoiis (POISSON, 1927 (51)). moit avoir eu cette tique dans une ‘oreille)’ Argos persicus (OKEN. 1818). Poule. poulailler (BUCK. 1948 (11)). (1932). Rh@cephoius oppendulaius NEUMANN, 1901, Boophiius mlcroplus(CANESTRINI, 1887). Bovin, Bovin (importé d’Afrique du Sud, à Tamatave) mouton, chèvre. daim, cheval. chien, homme (1949). (NEUMANN,1901,citéparMINNING,1934(43)). Rh. evertsl NEUMANN, 1897. Bovin, mouton, Dermocenfor rhinocer~nus (DENNY, 1843) Bovin chèvre (Sur animaux importés d’Afrique du’Sud (trouvé sur un bovin importé du Kenya à Tama- à Tamatave. et en 1963 sur chèvres importées tave) (1961). d’Afrique du Sud, à Ambovombe ; VOIT plus Hyolommo morgmotum rupifes KOCH, 1844 loin) (1944 1945, 1946, 1949 et observation en (? Bovin) mouton. chèvre (trouvé uniquement 1963). sur des animaux importés d’Afrique du Sud, 0 Rh. xonguineus (Latreille, 1806). Chien (1930). Tamatove). (HOOGSTRAAL. 1953 (33) et THEI- (? Rh.srmus KOCH, 1844)(SignaléàModagascar LER. 1956 (70) ; la collection du Laboratoire en par NEUMANN (1901) cité par HOOGSTRAAL, possède des exemplaires marqués : moutons 1956 (34), ‘et par POISSON (1927) (51). qui se importés d’Afrique du Sud. sans précision de base sur le Professeur BRUMPT. Nous n’avons l’année. Les Rapports Annuels de 1946 et 1949 jomals rencontr0 cette tique dans le pays et mentionnent H. ~mpressum. sur chèvre et bovins aucun auteur local n’y fait d’allusion directe. importés d’Afrique du Sud ; I’identlficatlon ayant Nous ne croyons pas que Rh. simus existe à été faite à Onderstepoort. ce nom peut aussi Madagascar. Voir HOOGSTRAAL, 1953 (33)). bien s’appliquer à H. morginatum rupIfes qu’à Le fait que Madagascar est une île, l’a protégé H. iruncoium, puIsque ces espèces étaient appe- contre l’introduction de la plupart des espèces de Iées a cette époque en Afrique du Sud respecti- taques afrIcaInes. La liste des tiques des animaux vement H. impressum rupifes et H. mpressum domestiques, étable dans le pc~ys, est courte. Le iransiens (VOIT THEILER 1943 (69) et 1956) (70)). danger que constituent les animaux Importés, L’espèce H. impressum Koch. 1844 est, de toute ne doit pas être sous-estimé. Alnsi Otob,us megnlni façon, absente d’Afrique du Sud, d’après Hoog- a-t-il été introduit récemment. Des chèvres straol 1956 (34) et THEILER. 1956 (70)). mohair ont été Importées d’Afrique du Sud en Ii. truncotum KOCH. 1844 (? Bo~n) chèvre 7963 ; elles n’ont pas été muses en quarantaine 353 Retour au menu

à Tamatave, puisque le climat y est trop humide Notoedres coti (HERING. 1838). Chat (1931). pour ces animaux ; elles ont été transportées à Psoroptes egui boors (GERLACH, 1857) Bovin Ambovqmbe (Sud, du pays), réglon sèche, qui (POISSON, 1930 (52)). semble parfaitement convenir à l’évolution de Rhr- P. equi cumcu(i (DELAFOND, 1859). Lapin prcephalus everh et Hyolomma truncotum, espèces (1930). trouvées sur les chèvres après leur arrivée à P. equi ovis (HERING, 1838). Mouton (1934). Ambovombe. Nous ne savons pas encore si ces Sorcopies scobier (LINNE, 1758). Bovin, cheval, tiques ont réussi à ?y établir. porc (1933). Auires Acorino : Tyroglyphus sp. Poule (GRETILLAT, 1956,(27)). Tyrophagus putresceniiae (SCHRANK, 1781). Bdeilonyssus burso (BERLESE, 1888). Poule, Buffle (GRETILLAT, 1958 (29) : eu égard à la homme (GRETILLAT, 1956 (27)). différence entre la description du liquide des Cnemidocopfes mutons (ROBIN et LANQUE- kystes pulmonaires ‘dans le rapport d’autopsie, TIN. 1859). Poule (1929). et la description du contenu de; kystes à l’arrivée Cyfodiles nudus (VILIOLI. 1870). Poule (1943). au Laboratoire, nous pensai qu’il a pu s’agir Demodex bows STILES, 1892, Bovin (GEOF- d’acariens qui se sont développés dans le liquide FROY, 1907, cité par POISSON, 1930 (52)). après la mari de l’animal, plutôt que de vrais D. canis LEYDIG, 1859. Chien (1930). parasites ; voir GRETILLAT, 1958 (29)). D. phylloides Csokor, 1879. Porc (1930). Nous pensons avoir rassemblé dans ces listes (? Dermanyssus galirnae (DE GEER, 1778)). pratiquement ious les parosiies (des groupes Poule (1929, nous n’avons jamais rencontré ce indiqués) des animaux domestiques, identifiés parasite à Madagascar ; des exemplaires dans dans le pays, L’on voit qu.il y reste beaucoup à la collection du Laboratoire, Identifiés comme rechercher. D. gollinae (1940 et 1953). se révélaient être Edeilonyssus burso). Laborotolre Central lomlnosiopies cysticolo (VIZIOLI, 1870). Poule de I’Elevoge Tononorive (1951). Service d’Entomo-ProlozoologIe. Retour au menu

Bovine anoplarmosir is net comnbn. There are scarcely any adult in tick infesled areas who are mi carriers of A. marginoie. A large proportion of conle regulorly ireated for ricks. ihe mo]ority of whom do noi carry Babesa are nevertheless infected wlih A. morginole. Terromycin is ratisfactory for the lreatment ofanoplosmosir. Eperythroroon wenyoni and E. legonodes are very wldespreod. They do no+ appear lo follow any rule. The two bave appeared in splenectomized cdve~, sheltered from ticks, and hovlng never shown them during the 5 fo 8 months following spleneciomy. The meanr oi’transmission remoios unknown. The IWD rpecier may be pathogenic even for bovines no+ splenecto- mized, but no deaths hove been noled. Neoarsphenamine is effeci~ve. A brief expose is gwen on +he ihree species of Argaridoe and the rpecier of Ixodidoe ofdomestic animalr in Madagascar. Several olher specier of lick hove been introduced wifh imported caitle, bul do,nol appear to bave estobl!rhed themselves in the counlry. A list of pro+oroons. Rickellsioles and orthropods, pororitic on domertlc onimols in Madagascar, is given.

RESUMEN

Se noton 10s investigaciones hechar en Madagascar en IDI hemotozoor y las rickettsior de la songre de 10s onimoles domést~os. Uno breve discusi6n muesira par qué Bobesia orgeofina (Ligni&res, 1909) es+& conriderodo como no valida en la pequeno erpecie bovina de Madagascar. Casi todos Ix bovInor odultor, viwendo en un media ambiente,infec+ado con ixodos. olbergon la 8. bigemina : es mucho mbs estosa la B. orgenfioa. no alber- gan Bobesia la moyar porte de 10s bovinos regularmente deporasitodos. y es sobretodo en esfa animales que son obrerv&dar las Bobesiolosir clinicor. Es macho mas frecuenie la Baberioloris que la verdadera Piroplasmoris. toi vez en porte par que B. argentin0 es TQT(I y 1a premunicibn naturel poco frecuente. A menudo se encuentra 1a formo cerebrol de la,Baberioloris. sino 10 de la ver- dodera Piroplasmosir. La acriflovino (Gonocrina) y el quinuronium rulfooto (Zotélonio) ~ctuan en las dor enfermedoder : es eficar~la pentamidino (LO~I- dina) s@!a contra la verdadero Plroplasmosis. La premunicibn contra la bobe- siolsis establece prablema par que no est6 transmitido’regulormente 8. orgeo- tino con 10 sangre de 10s portodorer cr6nicos. Los lerneros de menos de un mes son nolablemente resistentes coniro la infeccibn par 8. bigemino; es m6s frecuenfe uno reaccibn clinica con B. argentina. Lo duracibn del estado de premuniclbn, porece a menudo ser demosiado breve (menas de un ano). No es frecuenfe la Anoplormos~r bowna. En un medNo ambiente no infectado con ixodor, hoy pacos bovInos aduiios no porfodorer de A. morginole. Un ter- mino imporlonte de lx bovinos regularmenle deporarntador, y cuya moyor potie no olbergo Bobesio. eslon infectados un embargo par A. margrnale. Luego porece que o+ros vectores que 10s ixodos podrian desempenar un pape,. Son muy resisfenk conIra la infeccibn de A, morginole 10s terneras de mena de un mer. La Terromicina da solisfoccibn en el tratamiento de la Anaplarmosis.

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BIBLIOGRAPHIE

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Rev. Eh. Med Vét. Pays trop. 1964, Il, 3 (361.368)

Utilisation des glucides et de leurs produits de métabolisme par Trypanosoma evansi et Trypanosoma bruçei

avec la collaboration technique de Madame LANUSSÉ Laboratoire de Forcha-Fort-Lamy Tchad

RÉSUMÉ

Tryponosomo evonsi er+ capable d’utiliser les corp,r suivants : glycérine glu- cose, fructore. mqnnore, glucorwnine. Le glycogène e+ le moltore sont m&a- balisés après hydrolyse par une mqltase et u?e glycogénore sanguines. Lo pro- duction d’acide pyruv~que est très, imporlonte. Tryponasoma brucei utilise les mêmes glucides moi6 également l’acide Alpha cétoglutarique, le pyruvate de sodium. !a thréonine, l’acide glutomique et la praline. Lo mobilisation obtenue avec l’acide Alpha cétoglutarique est tr&s nette et ~ermel de différencier blorhimiquement Trypaooroma ev(insi de Try- panmmo bruce,. 3 tableaux.

Assez peu de chercheurs ont étudié spéciale- Cette dernière opinion est en opposition avec ment le métabolisme glucidique de J. evans~ et celle de KLIGLER, GEIGER et COMAROFF (4) J. brucei. qui Pensent que l’impossibilité de réahser des KRIJGSMAN (5) dans un important travail cultures de T. evonsi est due à la foimatmn mas- donne des préclsions très Intéressantes ; à son sive d’acide lactique. avis, J. evons! est capable d’utiliser 3 sucres : glu- Par contre. MARSHALL (6) dans une très inté- CO*=, fructose. et monnose. Par contre, il ne pos- ressante publication. étudiant le métabolisme sède aucune des diastases swvantes : amylase. du glucose dans ses rapportsavec l’action destry- maltase, sacchorase et lactase. panocides. dose les produits terminaux et cons- KRIJGSMAN pense, sons le prouver, que vrai- tate qu’il se forme surtout de l’acide pyruvique semblablement le résultat du catabolnsme glw- et très peu d’acide lactique. dique est comparable à celui de T. equiperdum. Enfin, pour VON BRAND (9) J. brucei est c’est-à-dire, constitué avant tout par l’acide capable d’utiliser : glucose. mannk maltose, pyruviq,ue (REINER. SMYTHE (7). CHEN et fructose et galactose. respectivement dans les GEILING (3)). rapports 100-86-50-21-9.

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En tenant compte de ces travaux, nous avons - phosphate bipotassique.. 1 g expérimenté différents glucides et polyosides - chlorure de sodiu,m ., 0,50 g ainsi que quelques produits de leur métabo- lisme. Ajuster si nécessaire 0 pH 7,4 avec du phos- phate monopotassique. Nous avons d’abord recherché spécialement chez i. evonsr quelle était d’une part, l’action de Filtration sur papier puis sur Seltz. ces glucides sur la suive, et d’autre port, l’im- b) les produits provenant du m&abolisme des portance de la libération d’acide pyrwque résul- glucides étant toxiques on utilise le milieu SUI- tant de leur éventuel catabolisme. vant : Puis, par une technique totalement différente sang de cheval.. 10 ml de la précédente, nous avons fait une étude com- hquoide « Roche » en solution à parative de 2 souches de T. evami (dont l’une 1 p, 100 1 ml résistante à /a Lomidine) et d’une souche de eau distillée 90 ml i. brucei. hémolyse phosphate blpotassique 1 g MATÉRIEL ET MÉTHODES glucose << <. <, 2g

La souche de 1. evons, a été prélevée en Ajuster si nécessaire à pH 7,4 avec du phos- décembre 1961 sur un âne de Fort-Lamy. Elle a phate monopotassique. été conservée depuis par passages sur rats et On ensemence des milieux avec du sang de cobayes. Une race chimie-résistante a été créée rat parasité de façon qu’une fois I’opératlon ter- par traliements répétés et progressifs à la Lomi- mlnée. /a quantité de trypgnosomes soit com- dine, des rats parasités. me entre 20.000 et 40.000 0.u mm?. ,p La souche de T. brucel provient d’un chien Après une légère agitation on répartit dans malade qui nous fut présenté en janvier 1964. les tubes d’expérience à raison de 2 ml environ Cette souche est kntretenue depuis sur rats et pour chacun d’eux. cobayes. Les tubes contenant le milieu sans glucose sont L’expérimentation a été conduite selon 2 tech- maintenus à 250 pendant 6 heures. Au bout de ce niques : temps, on récolte la phase liquide et on pratique une numérqtion des trypafiosomes à I’hémati- 1) Sur milieux diphasiques mis en tubes à mètre ainsi qu’un dosage de l’acide pyruwque. essais : Nous utilisons pqur ce dernier la méthode de La phase solide est de la géiose physiologique CARON et RAQUET modifiée par nous-mêmes. à 2 p, 100 qui sert de support à la substance Les tubwcontenant le milieuglucosésontmain- étudiée, Nous utilisons toujours au moins 5 tubes tenus pendant 20 heures à 250. La suite des opé- pour chacune d’elles car un lavage défectueux rotions est la même que précédemment sauf le peut sensiblement modifier les résultats et on a dosage de l’acide pyruvique qui ne présente ici donc interêt à faire une moyenne. avcvn Intérêt. La phase liquide’& différente selon que 1’~ Afin de limiter les causes d’erreur, l’ensemble veut expérimenter des glucides ou leurs produits de I’expérlmentatlon est répété plusieurs fois. de métabolisme. II n’est pas nécessaire de travailler d’une façon absolument aseptique, car la durée d’observa- a) pour les glucides on utilise un milieu au tion est trop courte, pour permettre à de légères sang de cheval pratiquement dépourvu de glu- souillures de se développer. C’est ainsi que les cose. Sa composition est la suivantk : glucides non stériles sont introduits dans la gélose sang de cheval.. 10 ml à une température de 50 à 600 ce qkévite une liquoide « Roche »en solution à hydrolyse partielle des polysaccharides. Cepen- 1 p.100 ,,,,...... ,.., 1 ml dant, il est conseillé d’utiliser du ,motériel passé eau distillée 90 ml Q” four Pasteur., hémolyse pendant 1 heure à la température Cette métho,de n’est pas facilement applicable du laboratoire, puis addition de : à T. brucei car les formes proventriculpires qui 362 Retour au menu

prennent naissance sont beaucoup plus résis- cl Elle met en eu une ouantlté très faible de tantes et faussent les résultats. réactlf de l’ordre du milligramme. Inconvénients : 2) Test de mobilit0 : a) II est nécessaire d’avoir un sang très riche II nous a été inspiré par un travail de SCHERN i’ en trypanosomes (au moins 600.000 par mma) {8) dotant de 1925. Cet auteur avait remarqué de façon que le glucose présent soft rapidement que lorsqu:on met en présence de sérum. des utihsé. Cette difficulté peut cependant être éli- trypanosomes immobilisés, ceux-c reprennent minée en utilisant une suspension de trypano- leur mouvement ou bout d’un quart d’heure sonles lavés. environ. Le sérum contient donc une substance b) Certaines substances classées énergétiques ,énergétique que SCHERN trouva être le glu- ne peuvent l’être par l’intermédiaire d’une dias- cose. tase sanguine. par exemple le moltose. Cette En générakant. nous avons pensé que tout méthode ne permet pas de déterminer l’origine corps énergétique pouvait provoquer une mobi- de la diastase. lisation du parasite si ce dernier était capable de l’utiliser. RÉSULTATS ET DlSCUSSltiN Cela s’est confirmé et nous avons élaboré la technique suivante : Les résultats sont résumés dans les tableaux 1 Du sang de rat très fortement parasité est dilué et 2 (milieux blphasiques) ainsi que 3 (test de au 1/20 environ dans le milieu synthétique sui- mobilité).‘Dans ce dernier cas. outre les glucides vant : et leurs produits de métabolisme. nous avons phosphate blpotossique 1 g expérimenté des acides aminés gluco-forma- chlorure de sodium 0,25 g teurs. eau distillée 100 ml T. evons, utilise avec dégagement notable, phosphate monopotassique - Q. S. pou d’acide pyruvique : glucose, monnose, fructose, obtenir pH 7.4. maltose et glycogène (tableau 1). Cette suspension est répartie 0 raison de 2 ml Aucun pentose n’est actif, cependant, avec’ dans autant de tubes à essais qu’il y a de subs- tous les glucides et polyosides étudiés et non tance à étudw. On ajoute alors dons chaque actifs, le nombre de trypanosomes sukvants est tube la substance correspondante à raison de toujours légèrement supérieur à celui observé 2 gouttes d’une solution à 1 p. 100. cher le témoin. Le maltose et le glycogène doivent subir une Un tube ne contenant que la suspension sert de hydrolyse pour ëtre utilisés. Nous avons mis en témoin et on y constate une immobilisation rapide des trypanosomes, ces derniers ayant épuisé le évidence une moltase et une glycogénase dans le sang de rat. Nous pensons que ‘T. evansi est peu de glucose qus pouvait se trouver dans le dépourvu de ces diastases puisqu’il ne possède sang. aucune réserve glucidique. En définitive, il Après immobilisation complète dans la sus- sem’ble que seuls glycérine, glucosamine, fruc- pension téman on dépose sur une lame 2 gouttes tose et monnose sont utilisés directement. Ces (témoin et corps à étudier) qu’on recouvre d’une 4 derniers corps ont en commun le fait que les lamelle. Il est alors aisé de se rendre compte à oxhydryles des carbones 3 et 4 sontlopposés pw l’examen microscopique 51 la substance a une rapport à la chaîne (disparition trans).‘alors que action énergétique, c’est-à-dire si elle permet le golactox qui est inactlf présente la disparition une réanimation des trypanosomes. cis. Cette remarque pour avoir, une valeur Avantages de la méthode : Ils sont multiples. dewalt être vérifiée par l’étude d’autres,hexoses. a) Le trava~l ne demande aucune précaution Quel peut êfre le mode de métabolisme gluci- de stérilité. dique chez T. evonri ? b) Elie permet de protlquer très rapidement MARSHALL (6) a observé que prennent nais- de nombreux examens sur le même prélève- sance 1.75 molécule d’acide pyruvique au lieu ment de sang. des 2 théoriques que donnerait la dégradation Retour au menu

du glucose selon la première phase du cycle de lument pas cet acide comme substancé énergé- KREBS. II conclut que la différence es+ utilisée tique, en outre,, nous avons ‘observé qu’en pré- par T. evonsi à la synthèse de ses protéines. Or, sente de glùcok il ti’entrave que légèrement le si nous versons du sang de rat très parasité dans phénomkne précédemment décrit. La même le milieu synthétique déjà cité, additionné de observation ie’ répète avec le cyanu’re de Potos- glucose. on constate très vite l’apparition d’une sium. teinte lie de vin, montrant qu’il y a eu fixation Nous avons donc été amenés à penser qve d’une certaine quantité de gaz carbonique sur T. evonsi catob6lisait simultanément une partie les hématies ou bien une consommation d’oxy- du glucose par ,un autre processus que le cycle gène car une oxygénation par agitation ou par de KREBS,’ par exemple lecycle gluconique dans addition d’une cou oxygénée redonne à la sus- lequel on ? effectivement dégagement de gaz car- pension sa couleur rouge clar. Ce phénomène bonique et absence de formation d’acide pyw est en rapport étroit avec la présence de glucose. vique. Des recherches dans ce sens doivent être Nous en avons d’ailleurs tiré une méthodg de poursuivies. mise en évidence dans le sang. de certaines dias- tases telles que moltase ou glycogénase. La pre- Un autre ascect curieux du métabolisme glu- cidique de T. evansr est le suivant : mière phase du cycle de KREBS, celle qui abou- fit à l’acide8 pyruvique est anaérobie et nous II semble que du glucose en contqct pendant savons (tableau 3) que T. evonsi n’utilise abso- un certain temps avec du sang de rat soit plus

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” malique m 1’

rapidement dégradé par le parasite. En effet, si On constate que la réduction de I’hémoglo- nous réalisons les 2 séries sutvantes : bine opparoit toujours en premier lieu dahs la Série I -(effectuée en 2 temps) série na I et ceci bien qu’une certaine glycolyse soit observée. a) suspension de sang de rat + solution de nOn parasité en milieu glucose Pour terminer avec J. evans~ signalons (ta- ‘synthétique bleau 3) que la souche résistante 0 la Lomidine b) + 24 heures après se comporte vis-à-vis des glucides exactement suspension en milieu synthétique de sang dé comme la souche normale bien que dons plu- rat fortement parasité. sieurs expérimentations non citées dans ce tra- vail, le pourcentage de survie ait été très nette- Série 2 - (effectuée en même temps que la ment supérieur. 2e partie de la série 1). Suspension de + solution + suspension de J. brucei (tableau 3) présente des différences sang de rat de sang de rat notables avec J. wons~. non parasité glucose fortement parasité La première phase du cycle de KREBS semble en milieu en milieu moins intense par contre, on constate une mobi- synthétique synthétique. lisation avec le pyruvate de Na et l’acide a céto Retour au menu

glutarique. II nous asembléquesurtout lesformes CONCLUSION courtes réagissent avec ces corps. Les deux méthodes utilisées dans ce travail, Les acides aminés suivants : alanine, thréo- particulièrement celle que nous avons appelée nine, acide glutamique et proline provoquent «test de, mobilité », nous ont ,permis d’étudier une mobilisation, donc sont énergétiques. ce certains points du métabolisme glucidique de sont des glucoformateurs et on est en droit T. evonsi et i. brucei. de penser que T. brucei est capable d’effec- Les deux souches dont nous disposons sont tuer cette transformation. Nous éliminons I’act- différenciables biochimiquement par leur com- ion d’une diastase sanguine car dans les mêmes portement vis-à-Gis des corps suivants : pyw conditio’ns T. evonsi ne réagit pas. II est pro- vate de Na, acide c( céto glutarique, alanine, bable que ces glucoformateurs interviennent thréonine. acide glutamique kt proline. Le test à également par transamination avec l’acide l’acide LI céto glutarique fut le plus net dans nos pyruvique. ex@riences. II pourrait servir de base à l’étude T. brucw présente donc un système enzyma- de différentes souches de T. brucei. particuliè- tique plus ‘complet et en quelque sorte mieux rement celles conservées depuls longtemps sur équilibré que celui de J. evonsi, ce qui explique petits an,imaux et qui ont perdu la faculté de C~I- la possibilité de le cultiver. tiver « in vitro ».

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SUMMARY

The vtilirotion of carbohydrater and their productr of me+&olirm by Trypanoso~o &nsi and ~rypponosoma brucei

Hoving recolled briefly preseni knowledge of carbohydrate me+obo,irm of T. evansr ond T. bruce), the aulhors describer the results obtoined by two new 1 methods. One is obleto be used onlyfor T. evonsi while+heo+her nomed the « mobility tes+» bar o more general oppllcotion and perrmts a rapid rludy ofthe melobo- lism of Tryponosomer. TvPonosomo evmsi !r capable of utilising the followng substances glycerme glucose, irudose. monnose, glucoramine. Glycogen md mollose are metabo- lised after hydrolysir by a blood moltose and a bloodglycogenase. The produc- 110” of pyruvic acld 15 conrideroble. T. brucei utilises the same carbohydrotes and also aetoglutaric ocid, radium pyruva+e, Iheonlne, glutamic ocid and proline. The mobilisation obtoined with cetoglutoric ocid is very cleor ond provides a biochemicol differentiotion be+- ween T. evanri and T. brucei. 3 tabler. 9 references.

RE.S”MEN

U‘ilimci6” de +OS gl6cidos y de sus pmduc‘os de me+abo,irmo par Trypmoromo evmti y T,ypmnoromo brucei

Derpués de haber recordado brevemente lo~ianocimien+osoctua+esencuan+o al metabollrmo de ,os glucides de Trypanosoma evwsi y Trypanasoma bruce,. e, (IU+W dercribe las rerullodas abtenidos con dos métodos originales. El primero se empleo sblo pa ro el Trypanoramo womi, el atm Ilamoda «tes+ de movilidad » se aplico m6r comunmente. Permlfe un estudio rapldo de, meta- bolismo de I~I Triponosomas. Trypaoosoma ewnsi es copar de usor +OS cuerpar siguienter : glicerina. glu- mm. fructora, monosa. glucosamina. El glicbgeno y ,a moltos~ son me+abo+i- rades luego de ,a hidrblisis par una malfasa y uno glic6genara sanguineas. Es mvy importante ,a production del ricidc p~riivlco. Trypanasoma brucei emplea 10s mirmor glbcidas pero lamblén e, Gcido alfa cetoglutar~co, ei p~ruva+o de sodio. ,o threonina, e, 6cido glutomico y ,a pralano. La mouilirocibn obtenida con ei bcido alfa cetoglutorico es muy neto y permite de diferencmr bioquimicamente Trypaoosoma evonxi de Tryponosoma brucei. 3 cuodros Blbliografia : 9 referenciar.

BIBLIOGRAPHIE

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367 REYUE D’rhEv*CE 3 Retour au menu

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388 Retour au menu

Rev. Elev. Méd. “et. Pop Trop. 1964, (7, 3, (369-375)

Elimination de l’acide pyruvique des milieux de culhre en vue de favoriser la survie de Trypanosoma evansi ~

BALIS (1.)

(Laboratoire de Farcha. Fort-Lamy Tchad)

RÉSUMÉ

L’acide pyruvique est le principal déchet du m&+obol~sme glucidique de T. evonsi. L’auteur a d’abord étudie I’imporlonce et 10 ropidite de SO formation puis SO. toxicité pour Tryponosomo ewnsi et pense que son accumulation dons le milieu constitue un obs.+ocle majeur à la culture « In vitro ». Le présent travail a surtout pour objet I’etude de différenfr moyens d’ordres physique, chimique et biologique. destinés 0 éliminer l’acide pyruvique au fur et 0 mesure de sa formation. Les moyenr physiques exp&riment& sont les suivants : o) La diffusion en g&lose, c’est-à-dire I’utilisotion des milieux diphosiquer. b) Lo diffusion à troverr une membrane semi-perm6oble. c) Le lovoge con,,nu sur une membrane filtrante. d) L’utilisation des propriétés adsorbantes des charbons. Ces diN&entes techniques permetlent d’obtenir des rkulfatr infkessanfs mois il est nécessaire de tenir compte du [ONI que des facteurs de croinsonce peuvent également être éliminés. II es+ possible de neutraliser chimiquement I’ocide pyruvique par I’hydroxyla- mine. le suIrite et le birulfite de sodium. rnai~ les composés formés présentent une loxicilé non n&ligeoble. Enfin. biologiquement, on devrait pouvoir compléter I’apporenl enzymolique de Trypankma evansi et obtenir une dégradotlon complète de l’acide pyru- vique. 2 lobleaux. Bibliographie : 9 références.

Tryponosomo evons~. que l’on trouve dans le serait simple mais pourtant elle n’a jamais été sang circulant d’un animal trypanosomé. y puise réalisée. On s’aperçolt. en effet que cette culture les éléments nécessaires à sa vie et à sa multipli- est sous la dépendance de multiples facteurs, cation. Les conditions semblent particulièrement le plus souvent méconnus, et très liés les uns favorables chez le rat où nous wons parfois aux outres. c’est-à-dire que la présence ou I’ab- constaté la présence de plus d’un million de sente de l’un d’eux suffit 0 rendre impossrble porosites par mmJ de sang. toute réussIte. On pouvait ‘penser que sa culture «in vitro » Une des CCXJS~S d’échec est la formation de Retour au menu

déchets et spécialement ceux du catabolisme du phosphate monopotassique : glucose, que le flagellé a la posslbillté d’éliminer Q. 5. pour avoir pH 7,4. lorsqu’il se multiplie dans le sang circulant. Filtration sur Seitz. KLIGLER, GEIGER et COMAROFF (5) parlent Milieux diphasiques : ils sont réalisés en tubes de l’acide lactique. CHRISTOPHERS et FULTON 0 essais avec comme phase liquide l’un des (4) notent une action nocive de I’acidification sur milieux précédemment décrits et comme phase J. rhodesiense. KRIIGSMAN (6) pense que le / solide de la gélose physiologique à 2 p, 100 dans principal déchet du métabolisme de J. evansi laquelle est incorporée la substance détoxifiante. est l’acide pyrwque. C’est aussi l’avis de MAR- Les dosages d’acide pyruvique ont été effectués SHALL (7) qui le prouve et trouve par des mesu- par la techniq,ue de CARON et RAQUET (2) res précises que chez T. evonsi, les 7/8e du glucose, modifiée par nous-mêmes (1). utilisé sont transformés en acide pyruvique qui Toutes les expérimentations ont été réalisées s’accumule dans le milieu. dans une pièce climatisée maintenue automati- Le but de notre travail a été de rechercher en quement à la température de 250. premier lieu quelles étaient l’importance et la rapidité de formation de l’acide pyruvique, puis, après avoir mis en évidence su toxicité pour l 1iMPORTANCE ET RAPIDITÉ DE FORMATION J. evansi nous avons étudié et expérimenté diffé- DE L’ACIDE PYRUVIQUE rents moyens destinés à éliminer cet acide du milieu de culture. Nous avons procédé de la façon suivante : 100 ml de milieu au sang sont ensemencés avec lu sang de rat fortement parasité. Toutes les MATERIEL ET MÉTHODES 30 mn on prélève 6 ml du mélange afin de pratl- quer un dosage d’acide pyruvique et une numé- La souche de J. evonsr a été prélevée en 1961 1:-ation des trypanos,omes. sur un âne de Fort-Lamy. Le tableau no 1 montre que l’acide pyruvique Les différentes expérimentations ont été effec- l ’:st nettement décelable dans le milieu dès la tuées soit en milieux liquides. soit en milieux remière deml-heure. Son taux croît presque diphaslques : IIinéairement en même temps que la quantlté de lagellés diminue. Il semble exister un rapport - Milieux liquides : ils sont de 2 types. :ntre ces deux phénomènes et nous avons été 1) Milieu au sang de cheval dont la composi- amenés à étudier la Toxicité de l’acide pyruvique. tion est la suivante : sang de cheval ,..,,.,.,.... 10 ml TOXICITÉ DE L’ACIDE PYRUVIQUE liquoide « Roche » 1 ml POUR T. EVANSI eau distillee <, <. 90 ml Hémolyse pendant 1 heure à Io température Cette expérimentatio’n 0 été faite sur milieux du laboratoire. diphasiques avec comme phase solide de la phosphate bipotossique .,. 1 g 3élose physiologique servant de support à l’acide glucose <, 2g >yruvique ou au pyruvate de Sodium. et comme ,hase liquide, le milieu synthétique. phosphate monopotassique : Ce dernier est ensemencé en bloc, puis réparti Q. 5. pour avoir pH 7.4. hns les différentes séries de tubes à essais. En Filtration sur papier puis sur Seitz. début d’expériences, novs avions 40.000 fl,agelIés 2) Milieu synthétique de formule suivante : x mm3. Le tableau no 2 nous donne les résultats relevés glucose i2 g xprès 20 h d’incubation. phosphate bipotawque lg L’aclde pyruvique est nettement plus toxique chlorure de sodium 0,2 g que son sel de sodium et une dose de 10 mg pour eau distillée : 100 ml 120 ml (phase liquide et phase solide) soit 0,08 mg Retour au menu

TABLEAU N” 1 Nous avons étudié un certain nombre de pro- cédés (physiques, chimiques et blologlques) qui nous ont permis d’apporter un début ‘de solution ,cmmtité de à ce problème, ‘Temps M pyrwe.te en minutea ms. Par cm3 Moyens physiques :

I) Diffusion dans la gelose : 0 30 OP3 C’est le procédk classiquement employé lors- 60 0.06 90 0.09 qu’on cultive les trypanosomes en milieux dlpha- 120 0,11 riques. La phase solide est toujours beaucoup 150 0,l.t plus volumineuse que la phase liquide et l’acide 180 0,16 *,o 0,18 pyruvique formé diffuse dans la gélke. b---l- Une amélioration du rendementpeutêtreobte- par ml est très nocive. Or, 51 nous nous reportons nue en diminuant la température d”incubotion. a” tableau “0 1. nous constatons que ce taux est En effet, entre25et 37OC l’intensitédu métabolisme atteint avant 90 minutes. de J. evarw obéit à la loi de VAfi? HOFF, c’est- Dès la première heure, un milieu liquide peut à-dlre qu’elle est divisée par 2,5 quand la tem- donc, être considéré comme impropre à toute pérature baisse de IOOC. Par contre, la vitesse de culturede J. evans~. mêmes’il contient lesfacteurs diffusion étant proportionnelle à la température de croissance nécessaires. II est donc évident absolue sera, pour le même intervalle, divisée que si l’on veut avoir quelques chances de succès, par 1,03. Il est donc possible de diminuer foite- II faut en premier Iw éliminer l’acide pyruvique ment la production d’acide pyruvique tout eh nè du milieu. changeant pratlquement rien à &élimination. Retour au menu

Les cultures de trypanosomes wthoaènes «in 1 3) Lavage continu : l Cette méthode doit en principe permettre I’éllminotion totale de l’acide pyruvique. Nous 2) Diffusion à frovers une membrane se~mi. l’avons expérimentée à l’aide du dispositif sui- perméable : vant : On verse quelques ml de milieu ou sang conte- Une membrane semi-perméable laisse p&ser nant des trypanosomes dans un petit filtre Seitz, les cristalloides et doit donc permettre une éli:mi- puis on ferme so partie supérieure par un bou- nation correcte de l’acide pyruvique. Afinide chon. Ce dermer est traversé par un compte- vérifier cette hypothèse, nous avons réalis k gouttes auquel est adapté un tuyau souple ame- dlspositif suivant : nant du milieu ou sang sous une faible pression Un sac de cellulose contenant 22 ml de mi[leL (40àSOcmd’eau). Leliquidetombegoutteàgoutte au sang (A) ensemencé avec J. evonsi esi suspkn. dans le filtre, comprime l’air qui s’y trouve et du dans une fiole d’ERLENMEYER et baignt une fois l’équilibre atteint, il passe’à travers le dans 133 ml de milieu synthétique (B). 22 ml~de disque d’amiante autant de liquide qu’il en rentre milieu au sang, ensemencé. sont gardés com!m~ à la partle supérieure. témoin (C). Les trypanosomes sont donc en suspension Au début de l’expérience, nous ov~ons en’ A dans un milieu continuellement renouvelé. L’ex- et C, 27.000 flagellés au mn?. Après 20 h d’inku- périence montre que I’aclde pyruvique est bien bation nous avons effectué une numération hes éliminé ; il n’en reste pas dans le filtre et on trypanosomes sur A et C. puis un dosage d’acide n’en trouve que des traces dans le liquide de pyruvique sur A, B et C, nous avons noté Iles perfusion. Mais alors qu’au moment de I’ensemen- résultats suivants : cernent on dénombrait 4.600 flagellés au mm3, on n’en retrouve 20 h après que 1.800 dans le Numération des trypanosomes : 1’ témoin et mofns de 10 dans le filtre. II semble A : 9.200 l donc y avoir eu privation d’un ou de pluswrs C : 15.600 1’Facteurs nécessaires provenant de i. evonsi Iui- même. L’un d’eux est peut être analogue à l’exo- Dosage de l’acide pyruwque : antigène signalé par WEITZ (8-9) chez 1. brucei. A : 0.08 mg/ml soit au total 0.08 x 22 = 1,76 kg En résumé, la technique du lavagecontinu per- B : 0.03 mg/ml soit au total 0,03 x 133 4 kg met une élimination, très correcte de l’acide C :0,30mg/mIsoitautotal0,30x22= 6,6mg. ?yruvfque et des autres déchets de métabolisme nais ne peut être envisagée qu’avec un milieu L’acide pyruvique a donc bien diffusé en~ B Iontenant tous les facteurs nécessaires y compris mois l’équilibre n’a pas été atteint puisque Rio :eux provenant de i. evonsi. quantité ou ml est supérieure en A. Par contre. en C I’aclde s’est accumulé et le taux en est beau- 4) Utilisation des propriétés adsorbantes des coup plus important. l (:harbons : II est certain qu’un dIsposItif ayant un rapport Le charbon de bols et le noir animal son+ masse/surface très petit doit permettre d’atteindre :apobles à des degrés différents d’adsorber des des résultats très corrects. gaz, des vapeurs et de nombreuses substances Puisque le principal déchet se trouve en partie nlnérales ou organiques en solution. Ils se com- éliminé, nous devrions trouver le plus de trypa- lortent comme une sorte d’éponge présentant nosomes en A et la quantité d’acide pyruvique me surface interne considérable et leur pouvoir contenue en A et B devrait être supérieure à celle lbsorbant est fonction de leur état de division. trouvée en C. Or, c’est l’inverse que nous obser- Le charbon végétal est loin d’être un carbone vons. On est donc amené à penser qu’un facteur Iur. Outre quelques gaz, il contient 1 à 8 p. 100 favorable a diffusé de A vers B et il est nécessaire ie cendres à réaction alcaline. d’en tenir compte dans tout système utilisant la Le charbon animal purifié possède un pouvoir dialyse comme moyen détoxifiant. l 1Idsorbant beaucoup p’lus grand et, en dehors 372 Retour au menu

du carbone à l’état très divisé, on ne trouve que en très faible Quantité wsau’un traitement au des substances sans affinitk chimiques comme la Iloir animal suiv de filtration ne modifie que silice. 3eu la survie. Nous avons constaté que surtout le noir animal L’utilisation des charbons ne résoud donc pas purifié était capable d’adsorber de petites quan- correctement le problème, cependant une étude, tités d’acide pyruvique. ?n fonction du pH, des propriétés odsorbantes L’influence des charbons sur la survie de d’autres substances peut à notre ~VIS, oboutlr J. evons, a été recherchée par la technique des 1 des résultats intéressants. milieux diphaslques ; le noir animal est inclus dans la gélose et la phase liquide est du milieu l 1Moyens chimiques : QU sang. 1) Hydroxylomme. Pour 20.000 flagellés au mm9 en début d’ex- périence nous avons trouvé après 20 heures Au cours de diverses expérimentotlons, nous d’incubation les résultats suivants : avons constaté l’effet favorable de substances t&moln.. : 2.300 telles que la Colamine ou I’ammonidque à très noir animal : 5.600 faible dose (1 pour 10.000) et nous avons été charbon végétal : 2.000 amenés à effectuer des essais avec I’hydroxylo- mine. i’influence favorable du now animal paraît Des dosages systématiques de l’acide pyruvique wsez nette et comme cettesubstanceestchimique- nous ont permis d’observer qu’il &alt partielle- ment inactive, seules ses propriétés physiques ment éliminé par I’hydroxylamine. sont en muse. Chimiquement. une molécule de sulfate se Ces résultats s’expliquent si on considèreque l combine à deux molécules d’acide py?uvique. sont éliminés en prlorité les corps de faible poids Expérimentalement, lesulfoted’h~droxylamine moléculaire qui diffusent rapidement dans la à la dose de 10 mg pour 100 ml de milieu amé- gélose. Malheureusement. d’outres substances liore la survie mais présente cependant une favorables subIssent le même sort et les résultats certaine toxicité. Cette dernière peut être rédwte son+ différents si on mélange directement le si on neutralise l’acide sulfurique soit +iar de ‘la charbon animal au milieu liquide. soude, et dans’ce cas on obilent un’ mélange de En effet, nous avons ensemencé avec la même sulfate de sodium et d’hydroxylamine, sol+ par quantité de J. evw~si 3 fioles d’ERLENMEYER : traitement au carbonate de baryum en excès et A - B - C. contenant : filtration sous vide pour éliminer le gaz carboni- A : 50 ml de milleu au sang + 1 g de charbon que. animal Les résultats sont comparables et dons les B : 50 ml de milieu au sang traité par 1 g de 2 cas. on peut quadrupler Ici dose d’hydroxyla- charbon animal puis filtré sut- Seitz mine. Mais la toxicité du composé formé avec C : 50 ml de milieu au sang. l’acide pyruvique. n’étant pas négligeable, ce procédé n’offre que des possibilités limitées. Pour 10.000 trypanosomes au départ de I’ex- périence. nous avons retrouvé après 20 heures 2) Solfi+e el bisulfife de sodium : d’incubation : Ces deux corps semblent se combiner à l’acide A : 4.900 pyruvique dons des proportmns qui ne sont pas B : 6.100 définies. C : 6.700 Leur toxicité est nettement moins Importanie Le nombre le plus élevé correspond au témoin que celle de I’hydroxylamine puisqu’on peut en C et en A, il y a eu adsorbtlon d’une parte de alouter 100 mg pour 100 ml de milieu. l’acide pyruvique mais également de facteurs Leur action favorable sur la survie est surtout nécessaires de gros poids moléculaire, provenant due, à notre avis. à leurs proprIé+.& réductrices du flagellé ou du sang de rat. Ces facteurs se car des corps tels que la cystéine, la glutathion trouvent également dans le milieu QV sang. mais réduit ou la réductone ont le même effet. Retour au menu

Moyens biologrques : opérer une sélectlon sur milieu synthétique au L’étude de ces moyens relavement complexes, pyruvate. En extrayant des corps microbiens les n’a été qu’ébauchée. enzymes présidant au catabollsme de l’acide pyru- De nombreux mlcroorganisme5 sont capables vique et en les ajoutant au milieu au sang. on de proliférer dans un milieu synthétique, ne complèterait en quelquesorte l’apparat enzyma- contenant que de l’azote minéral et du pyruvate tique de T. evons,. de sodium. Ils élaborent rapidement de I’alanine CONCLUSION et de l’acide glutomique. C’est le cas des germes suIvont : L’accumulation d’acide pyruvique dons le Proteus vulgaris, Pseudomonas aeruginosa, milieu constitue un obstacle majeur à la culture Salmonella paratyphi B (Césaire-Boit-on Ker- «in vitro » de 7. evons,. II est donc nécessaire haro et Attisa (3)). d’éliminer cedéchet de métabolisme et différents D’autres germes sont complètement autotro- moyens d’ordre physique, chimique et biologique phes et peuvent faire la synthèse de leurs acides ont été expérimentés. amlnés à partir de l’azote atmosphérique et de Dans l’étai actuel de nos recherches, Ier moyens l’acide pyruvique. C’est le cas de I’Arotobacter physiques nous semblent les plus efficaces et ont présent dans le sol et que l’on isole facilement le grand avantage d’être dépourvus de toxicité. svr terre moulée additionnée de pyruvote de Cependant, ils permetient également I’élimina- sodium. tlon de facteurs non Identifiés indispensable5 à la Des essais de culture en symbiose avec i. evansi multiplication de T. evonsi et on doittenir compte n’ont pas été concluants car I’Arotobacter, n’a de ce fat dans les réalisations techniques. pas une croissance très roplde et n’absorbe de Une détoxication chimique est assez délicate ce fait qu’une faible partie de l’acide pyruvique. à manier car en définitwe on recule le problème De plus. cultivé dans un milieu contenant du en remplaçant une substance toxique par une glucose il utilise de préférence ce dernier et on autre qui l’est un peu moins. ne retire donc aucun bénéfice de l’association. En fin. les techniques blologiqués bien que A notre avis, il y o. des chances de succès en théoriquement pleines de promesses nécessitent utilisant un germe à crassance rapide tel que encore de longues recherches avant d’aboutir Proteus vulgaris à partir duquel on pourrait au résultat désiré.

The eliminhm of pyruvic açid from the medium in order fo improve the culture of Trypanosome evonsi

Pyruvic ocid is the principal worte product of the carbohydrote metabolism of T. BWnPI, The outhor bas first studied +he quontity an* the rapidity of its formotion ond then N+Stoxicityfor T. ewns~ and thinkr thoi itsaccumulotion inthe mediumcans- iilutes a major obstocieto the culture « In vitro». The prerent work 15 intended porticulorly to siudy the different meons physi- col, chemicol and biologicol which moy possibly eliminate pyruvic ocid ~1s soon as is produced. The physical meihads tried are fhe following : o) Diffusion in gelore. thot is ihe Utilisation of diphosic medio. b) Diflusion across a semipermeoble membrane. c) Contimous washing on ofiller~ng membrane. d) Uiilirotion of obsorbont produ& of coul. The& different techniques produce Interesting rewlts buf ?ne must bear in mind ihe fact that growth factors cauld aIso be eliminated. It is pawbie to neutralise pyruuic acid chemically by hydraxylamine radium sulphite, and rodlum bisulphite but the substances formed dre ihemrelver 10 mm exient toxic. 374 Retour au menu

Finally. from a biologicol arpeci, il should be posrible to complete the enzy- maht cycle of T. evonsi and obtaln a complele degradation of pyruvic ocid. 2 tabler. 9 referencer.

RESUMEN

El ocida pirfivico er el principal resto del metobalismo de 10s glucides de T. WO”Si. Desde luego el outor eriudib 10 Importancia y 10 rapidez de su formaci6n. despu& su tonicidad en cuwk 01 Trypono~oma evonsi y pienra que su acum~lo- ciân en el media conrtituye un obrlkulo moyor par el cvltivo « in viiro ». El prerente Irobajo kne sobretodo par objeto el ertudio de 10s diferenfes facultader flricas. quimicos y biologicas, que eliminaran el bcido pirûvico o medido de w formoci6n. Los medior fisicor experimenlodas son 10s slguienter : o) La difusibn en gelosa. es decir la utilizacih de 10s medios difosicos. b) La difwbn o froves una membrono semi permeable. c) El lavado coniinuo en una membrane filVante. d) La utilizocibn de 10s cuolidoder abrorbenler de 10s carbones. !Se puede obtener. con estas diferenies técnicor resultados interesonter, pero es necesario tomor en conrideracibn que se pueden tombién eliminar 10s foc- tares de crecimiento. Es posible neufralizar quimicomente el acide piriruico con la hidrbuilamina. el sulfito y el blsulfito de sodio. pero 10s compuestor quimicar prerentan una loxicidad apreciable. Al fin. bialogicamente. se deberia poder completar el aporoto enzim&+ico del Tryponosomo ewnsi y obtener uno degradaclbn complelo del hcido pirhvico 2 cuadros.

BIBLIOGRAPHIE

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315 Retour au menu

Rev. Elev. Med. “et. Pays Trop.. 1964. 17, 3, (377.420)

Les helminthes de quelques artiodactyles sauvages appartenant aux famil les des bovidés et des suidés. Ces mammifères, en République du Tchad et en R.C. A., sont-ils des réservoirs de parasites pour les animaux domestiques vivant à leur contact?

,jmr GRABER (M.). DOUTRE (M.), FINELLE (P.), KERAVEC (/.). DUCROZ (G.), et MOKOTAINGAR (PJ Retour au menu

Au Tchad ef en R.C. A.. les Artiodoctyles souvoger ne paraissent pas - pour l’instant - reprkenter un danger certain pour Ier bovins, ovins, caprine ou comel~ns qui vivent 0 leur con+oc+. Cependant, dan5 quelques ca ~ au demeu- rani limiiér - leur rôle ne doit pas être rouî-estimé. Les auteurs signalent, en outre. que la Faune parariialre de5 Bovidé; et SuIdés sauvages du borsin du Chari-Lagone nediffère pas fondamentolemenl de celle des bassins du Nil ou du Congo et de celle der pays d’Afrique de I’E5t ou d’Afrique du Sud. L’action pathog&ne de ces Helrmnlherel l’importancedes Asraciaiions parasi- taires rant égalemeni envisagées. 12 carter de distribution geographique et 200 références bibliagraphiques arcompagnenl le présent document.

INTRODUCTION

La protection de la faune sauvage prend, 0 10 Sur la description d’tlelminthes nouveaux. l’heure actuelle, dans les pays d’Afrique “ofre, recueillis chez des bovidés et des Suidés sauvages une grande importance. Les Gouvernements abattus sur place ou morts dans les jardins zoolo- créeni de plus en plus de réserves naturelles giques européens. américain5 ou africains. et les aménagent pour le tourisme et, parfois, L’éiude systématique des Trématodei africain5 pour la chasse. esi le fait d’auteurs comme LOOSS (1896), Cette mise en valeur d’une richesse inestimo- BRANDES (1898). FISCHOEDER (1901, 1902,. ble ne va pas sans présenter de nombreuses 1903). STILES et GOLDBERGER (1910), MAPLES- difficultés qui, en matière sanitaire, tiennent TONE (1923). FUKUI (1929), STUNDKARD. aux moladles du gibier et au rôle que peuvent (1929). TRAVASSOS (1934, 1944), Ni&MARK jouer les Artiodactyles sauvages dans /a dissé- (1937), BEN DAWES (1946). SKRJABIN (1949), mination d’affections qui sont susceptibles de DOLLFUS (1950, 1962, 1963), PRUDHOE (1957), gagner les animaux domestiques du voisinage. GRÉTILLAT (1960, 1962). DINNIK (1961). Les Cestodes ont été dkrits surtout par STILES Si les Trypanosomiases, les maladies à virus ou à bactéries, les mycoses ont fait l’objet d’étu- et HASSAL (1893), ‘GOUGH’ (1910). THEILER (1924). BAER (1927), WOODLAND (1927). des suIvie (Conf, Nairobi, 1948, Mc DIARMID, 1962) et sont aujourd’hui relativement bien inven- TAYLOR (1928), NAGATY (1929), SOUTHWELL toriées, il n’en est pas de même pour les Helmin- (1930). FURHMANN (1932), BHALERAO (1936), JOYEUX et BAER (1936), NEVEU-LEMAIRE thiases. En 1927, O’ROKE écrivait déjà : l (1936). SPASSKY (19%61), WARDLE et Mc « Les facteurs généralement pris en considéra- LEOD (1952), BAER et FAIN (1955), MAHON tion en matière de protection de la faune sauvage (1954), YAMAGUTI (1959). sont l’eau, I’alimentatlon, le refuge et /a protec- Quant aux Nématodes et aux Pentastomldés, tion contre les ennemis. Le parasitisme, problème il faut citer les ouvrages et publications de VON, important mais mal compris, commence à attirer LINSTOW(1901.1907, 1908). GEDOELST(1916), l’attention des naturalistes et des biologistes. Par YORKE et MAPLESTONE (1926), BAYLIS et 5a connaissance de la biologie des parasites, DAUBNEY (1926). DAUBNEY (1923, 1924 et le parasitologue peut rendre de grands services 1926), LE ROUX (1929). SKRJABIN ei ORLOV aux commissions de chasse et aux Instituts de (1934). TPAVASSOS (1934), SAMBON (1922). faune. » HEYMONS (1935), BAYLIS (1936), NEVEU- Depuis, bien qu’il reste beaucoup à faire LEMAINE (1936), FAIN (1955), SKJABIN, SHI- (ORTLEPP. 1961), de sensibles progrès ont, été KHOBALOVA et SHUL’TS (1954), ALMEIDA~ réalisés en Afrique. De nombreux travaux ont (1955), YEH (1959), EUZEBY (1961,1963), YAMA-~ vu le jour : ils ont porté : GUTI (1961), ORTLEPP (1963). Retour au menu

20 Sur leur répartition géographique à l’inté- :HABAUD et ROUSSELOT (1956 0 et b, 1957), rieur du continent africain. Des inventaires assez ;RETILLAT (1962) pour le Congo, à SAND- Pr&is ont été dressés. ;ROUND (1930). STRONG et SHATTUCK Au Congo ex-Belge : GEDOELST(1911,1916). 1933), SZIDAT (1932) pour le Liberia et la Gui- BEAUCHAMP(1914),STUNKARD(1929),SAND- Née. à TENDEIRO (1948 et 1951) pour la Guinée GROUND (1930). STRONG et SHATTUCK lortugaise. (1930), WOODLAND (1935). VAN DEN BERGHE En ce qui concerne la République du Tchad (1937, 1939, 1943), RODHAIN et GILLAIN :t la R. C. A., pays de gronde chasse situés entre (1938), VAN DEN BERGHE et VUYLSTEKE e Sahara et l’Equateur. la bibliographie est (1936), BAYLIS (1939). DOLLFUS (1950 et 1963). ncore plus Indigente. DOLLFUS (1950) signale RODHAIN (1944), MAHON (1954), BAER et rois parasites d’H!ppopofomus amphjbius (L.) tués ‘FAIN (1961). VUYLSTEKE (1956), PRUDHOE !ntre Fort-Archombault et Fort-Laniy en 1930 : (1957), BAER (1959). diiocotyfe polyclad@rme (NASMARK. 1937), En Afrique du Sud et dans le Sud-Ouest afri- ~ilocoiyle Sp. et Buxlfrons moxrmo (NASMARK, cain : VON LINSTOW (1908). GROBBELAAR 937), et un Trématode, Cotylcphoron cotylopho- (1922), BAER (1924, 1926). DAUBNEY (1923). ‘um (FISCHOEDER, 1901). recueilli, sur Domo- LANE (1923). TWAITE (1927), LE ROUX (1929 ixcus Korrigum (OGILBY) à Poouo dans le Nord- 0 et b. 1931, 1933, 1940), UONNIG (1923, ist de la R. C. A. 1928, 1929, 1931, 1932 o. b et c, 1933 o et b). Plus tard, CHABAUD et ROUSSELOT (1956) MARTINAGLIA (1932, 1937), ORTLEPP (1935. Iécrivent sur un AdenoioKob(Erxleben)en prove- 1937, 1961, 1963). lance de Fort-Archambault, Setarro longicouda En Afrique de l’Est (Kenya, Uganda, Tanga- I~I (1 été, depuis. mis en synonymie par YEH nyika, Rhodésie5 et Nyassaland : FISCHOEDER 1959) avec Arfionemo pdlersi (TWAITE, 1927) n. (IVOI), VON LINSTOW (1901), LEIPER (1909), Iomb. INNES (1912), BOULENGER (1921). ARMFIELD Récemment, Cysticercus dromedorri (PELLE- (1922), SAMBON (1922). THORNTON (1924), XRINI, 1945). a été retrouvé ou Tchad sur Come- GOODEY (1924). DAUBNEY (1924,1926), WOO- us dromedorius,Bobos indicus, Domoliscus Korrl- DLAND (1928). BOULENGER (1927). TWAITE ,um et Gozello rufifrons (GRABER, 1959). (1927) SOLOMON (1932). BAYLIS (1932, 1934, Le présent travail a pour but de combler cette 1937), HUDSON (1934), HEYMONS (1935), ocune et de voir si les parasites internes de Bovi- SANDGROUND (1937), YEH (1955 a. 1955 b, Jés et de Sudés sauvages du Tchad et de la 19!%3,1959). DlNNIK(1961,1962).PESTER(1962). <. C. A. s’insèrent dans le contexte parasltalre URQUARTH (1960). ie l’Afrique noire. tel qu’il vient d’être dépeint. Quelques sondages ont été réalisés toujours sur des Artlodactyles sauvages appartenant, aux familles des Bovidés et des Suidés : en Egypte par, EZZAT (1945). au Soudan par FURHMANN A. ARTIODACTYLES AUTOPSIES - (1909). LEIPER (1908), BAER (1923), en Ethiopie DATES ET LIEUX DE RÉCOLTES. par FURHMANN et BAER (1943), en Angola par FISCHOEDER (1902). STILES et GOLDBER- Depuis 1954. la Section de Parasitologie du GER(1910).FURHMANN(1933),JOYEUX(1934). xboralolre de Farcha, grâce à l’appui précieux KREIS (1938). CAEIRO (1961) et, en Erytrée, par je nombreux vétérinaires et biologistes. a en- PELLEGRINI (1942 o et b, 1947, 0, b, c, et d. 1950). ‘repris une série d’enquêtes qui ont amené au COCEANI (1949). et CALL (1949). Tchad, I’outopsle d’une centaine d’animaux de En Afrique de l’Ouest, les travaux sont ~nfi- :hasse abattus, en grande majorité. dans les niment plus rares. Ils sont dus à JOYEUX, GEN- +ons centrales et méridionales du pays, En DRE et BAER (1928). à DOLLFUS (1929. 1932) R. C.A., toujours dans les mêmes conditions, et à MOREL (1959) pour I’A. 0. F.. à VON LINS- quelques sondagesont été effectués dans le ce”- TOW (1899, 1904, 1907). MAPLESTONE (1923), tre, l’est et l’ouest du pays. DOLLFUS (1929, 1932), BAYLIS (1936 a) pour le Les dates et lieux de récolte sont représentés Cameroun. à RAILLIET et HENRY (1911). par des numéros sur la Carte 1. 37s Retour au menu

CARTE N’ 1

DATES ET LIEUX DE RÉCOLTES

’ .-- --.. climat Sahelo-Saharien

/ JI y.$i$3 ~( .q /A CAMEROUN 0 1 \ GUERRAH‘,.cl~. atSahelo-Sou.danien

R.C.A

. climat Soudano-Guinéen

1. - Masrenya, Tchad (1955, 1957, 11. - Rive droite du Char, Tchad 1962) (1962) 2. - Logone birni, Cameroun (1961) 12. - Bousso, Tchad (1954. ,955, 1963) 3. - Mongo. Tchad (1957) 13. - Zoumo, Tchad (1954, 1955) 4. - Sofori Nord-Kyabe. Tchad (1961) 14. - Fort-Lomy, Tchad (1961, 1963, 5. - Kousseri, Nord-Cameroun (1954. 15. - Abeche. Tchad (1963) 19%) 16. - Abougoudom, Tthad (1954) 6. - Kohol, Tchad (1963) 17. - Bouar, R.C.A. (1962) 7. - Méré. Tchad (1962) 18. - Biroo, R.C:A. (1958) 8. - Gaz-Tagoula. Tchad (1962) 19. - Bahr-Azoum. Tchad (1954) 9. - Fort-Archambault Tchad (1959) 20. - Bombori, R.C.A. (1962, 1963) 10. - MiItou. Tchad (1963) 21. - Ouando. R. C.A. (1963)

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Le tableau I donne la liste des animaux exami- 1 Hôtes : Syncerus c~offer oequmox!olls : I sur 5 (4. nés : * 20. 21) * L’inventaire est loin d’être terminé et le nom- Kobus defossa : 3 sur 8 (8) bre d’examens effectués ne permet pas encore Hippolragus equinus : 2 sur 9 (4, 12) de chiffrer avec précision l’incidence parasitaire Aden& kob : 3 sui- 6 (5, 11) dons choque groupe considéré. Cependant, pour Alcelaphus lelwel : 1 sur 11 (6) les Phacochères. les Bubales, les Waterbucks, Redunco redunco mgeriens!s : 1 sur 2 (10) le; Hippotrogues et les gazelles. les renseigne- Domohscus korrlgum (1 sur 7) (8) ments obtenus sont déjà conséquents et suscep- Gorello ruftfrons : 1 wr 14(S)' tibles d’être exploités. Poramph~stomum mrcrobothrium Q été décrtt pour la première fois par FISCHOED,ER en 1901 B. LES HELMINTHES RENCONTRES. et redécrii plus complètement en 1903 à portlr de Paramphistomes de la panse de Gazello dorcas. II ne sera question ici quedes parasites internes. Par la suite. cette espèce fut confondue avec les agents des Myiases faisant l’objet d’une étude P. cerv, (ZEDER, 1790) par MAPLESTONE(1923). à part. FUKUI (19291. STUNKARD (1929). SPREHN (1932), T‘RAVr&SOS (1934), et ’ DAtiES (1936). 1. - Les helminihes du tractus digestif NASMARK (1937) confirme la valldlté de I’esoèce Panse P. mrcroboth;ivm sur des Trématodes de 80s tourus 10 Paramphisfomum microbothrium (FISCHOE- et de Bubalus bubolrs appartenant à la collection DER, 1910). de LOOSS et à celle de I’expédltion suédoise ~ de 1901 au Soudan. DINNIK (1954,196l) affirme * Se référer aux numéror correspondanlr de ,a / Crrk “0 1. ~ (*) Voir carte na 1.

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que ce Paromphistome est très fréquent dans la 1961) : il est cependant beaucoup plus rare que panse des bovins et des ovins d’Egypte, du Kenya, le précédent. de l’Uganda, du Tanganyika et d’Afrique du Sud, ce que confirme CAEIRO (1961) pour l’Angola. 30 Cofylophoron colylqbhorum (FISCHOEDER, Les spécimens des Antilopes du Tchad corres- 1901). pondent bien 0 l’espèce P. mlcroboihrium, tant Hôtes : Alcelophus lelwel : 3 sui- 11 (4, 6, 7), * dans leur morphologie générale, que dans la Syncerus cofp : 3 sur 5 (4, 20, 21) structure du pharynx, de I’acétabulum et de l’atrium génital. STILES et GOLDBERGER créent le genre en 1910 avec deux espèces : C. cotylophorum et Paromphistomum m!crobothrium a été recueilli : C. mdwm que MAPLESTONE (1923) rassemble voir Tableau Il. en une seule. Cette erreur subsiste jusqu’à NAS- Paromphistomum mlcrobothrium est donc une MARK (1937) qui, après avoir validé les deux espèce presque banale des Bovidés sauvages. espèces précédentes, en ajoute deux autres : C. fülleborni et C. jocksoni. En 1953, PRICE et Mc 20 Colicbphoron cokophorum ‘(FISCHOEDER, INTOSH révisent le genre Cotylophoron et finale- 1901). ment n’admettent plus que cinq espèces : Hôtes : Alcelophus lelwel : 1 sur 11 (6) C. Cotylophorum (FISCHOEDER, 1901) : Afrique Adenota kob : 1 sut- 6 (1) et Asie Là encore, C. calfcophorum a longtemps été C. Ponomensis (PRICE et Mc INTOSH, 1953) mis en synonymie avec Glgontacotyle explanotum Apérlque (CREPLIN, 1847) par MAPLESTONE (1923). C. jocksoni (NASMARK, 1937) : Afrique FUKUI (1929), STUNKARD (1929), SPREHN C. fülleborn~ (NASMARK, 1937) : Afrique (1932) rétablit l’espèce de FISCHOEDER dans sa C. novehorocens~s I(PRICE et Mc INTOSH, 1953) : vahdité. Amérique Ce Trémotode est également un parasite C. ovoium (HARSHEY. 1934), C. orient& des,, ruminants domestiques d’Afrique noire (MONNIG, 1928, GRETILLAT, 1960, CAEIRO, 382 Retour au menu

(HARSHEY. 1934) C. elongotum (HaRSHEY, 1934) immatures récoltés dans I’estomacdetrois water- et C. okapi (= Congolense, BAER 1936) LEIPER, bucks (Cobus) tués à N’Goa en Rhodéw. Les 1935, passent dans le genre Orthocoelium, STILES spécim,ens de MAPLESTONE ont été réexaminés et GOLDBERGER, 1910, avec une nouvelle par NASMARK en 1937. sous-famille, celle des Orthocoelimae. En outre, GRETILLAT (1960 0 et b) donne d’titiles rensei- PRICE et Mc INTOSH (1953), à cause de la gnements sur la structure du dlverticule pharyn- structure musculaire de I’acetabulum, éliminent gien de Sfephanophorynx compactus ; les Tréma- C. indicum et le transf&rent dans le genre Amphis- iodes provenaient de l’appareil digestif de zébus tomum. sous le nom d’A. thaparl. sacrifiés 0 I’abattolr de Fort-Lamy-Tchad.’ Les caractères des Cotylophoron recueillis au b) Stephano~harynx secundus (STUNKARD. Tchad et en R. C. A., en particulier la présence 1929) de l’estomac de Redunca bohor (= Redunca d’un bulbe oesophagien, indiquent bien qu’il l l(redunco) redunco) au Congo ex-Belge. s’agit de l’espèce Cofylophoron cotylophorum. c) Stephonopharynx coilos (DOLLFUS 1963) Sur un certain nombre d’exemplaires, les tes- JeI’estomacd’Hippotragusequrnusà Klnda(Congo ticules ne sont pas dlsposés rigoureusement en Ix-Belge). diagonale, comme le prétend NASMARK (1937. Une série de coupes (une quinzaine au total) p. 500). Le même phénomène a été observé égale- J. été pratiquée sur les exemplaires tchadiens : ment par STUNKARD (1929), puis par DOLLFUS ‘es caractères anatomiques correspondent exoc- (1963). lement à ceux de 5. compactus. iels qu’ils ‘ont Cotylophoron cotylophorum a été retrouvé : Sté représentés par NASMARK (1937, p. 391, fig 62-3 ; p. 420, fig. 83, pl. XIII. fi’g. 4.7), par Par STUNKARD (1929) chez Neotrogus pygma- MAPLESTONE (1923, p. 169, fig. 12) et par FIS- eus et Adenota Kob @x-Congo Belge). CHOEDER (1901). Par JOYEUX, GENDRE et BAER (1928) chez Par rapport à S. co~los (DOLLFUS, 1963). la Alcelaphus moior (Dahomey), par ORTLEPP poche retrobuccale de 5. compoctus n’a pas la (1935) chez Bosefophus fragelocomelus (Afrique même amplitude et il manque. dans cette même du Sud). poche, le revêtement popillaire si caractéristique Ces auteurs se sont basés sur le travall de i 1de S. co~los. MAPLESTONE (1923) : il est donc powble que 50 Cormyerius spotiosus (BRANDES, 1898). certaolns exemplaires considérés comme des C. cofylophorum ne le soient pas en réalité. Hôtes : Syncerus coffer oequmoxiolis : 1 sur 5 Plus tard, DOLLFUS (1950) signale ce Trémo- l /(4) * tode chez Domoliscus Korrigum en R. C.A. et, Hippotragus eqwnus : 1 sur 9 (12) lors de l’exploration des parcs nationaux de Adenofo kab : 1 sui- 6 (5) I’ex-Congo Belge, VAN DER BERGHE (1934) Redunca redunco mgerienws : 1 sur 2 (10) et PRUDHOE (1957) le mettent en évidence chez DamaIecus korrlgum : 1 sur 6 (8) Bubalus coffer. Jragelophus scriptus, Adenoio vcw Al&pha lelwei : 2 sur 11 (6) doni, Kobus defossa et Jourotrogus oryx. Kobus defasso : 2 sur 8 (7.8) 60 Carmyerius popillotus (GRETILLAT, 1962). 40 Sfephonophorynx compactus (FISCHOEDER. 1901) Hôtes : Kobus defosso : 1 sur 8 (7) Adenota kob : 1 sur 6 (11) Hôtes : Kobus defossa : 1 sur 8 (8) + Hippofrogus equmus : 1 sur 9 (4) 70 Carmyerius exoporus (MAPLESTONE, 1923) Redunca redunco nigeriensis : 1 sur 2 (10) HE>te : D3molrscus korrigum : 1 sur 7 (8) Adenoto kob : 1 sur 6 (5) 80 Cormyerius porvipopillotus (GRETILLAT, II exrte actuellement trois espèces de Sfephono- 1962). pharynx : Hôtes : Kobus defosso : 1 sur 8 (8) a) Stephanophorynx compact& décrit par FIS- Domolrscus korrigum : 1 sur 7 (8) CHOEDER en 1901 à partir d’exemplaires de la Adenota kob : 1 sur 6 (11) panse de 60s tourus (Afrique) et redécrlt par MAPLESTONE (1923) d’après des parasites I (0) Voir carte no 1

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9” Carmyerius endopopillolur (DOLLFUS, 1962). largement les parois antérieures de, la wche Hôte : Syncerus coffer oequinoxiolls : 1 sur 5 (4). ventrale pour rejoindre. dans certolns cas, le revêtement popdlaire de la région antérieure du L’histoire des Carmyerrus, romme celle de COrpS. Poromphisiomum microbothrium est fort complexe. Ce sont des amphrstomoio appartenant à la famille - Chez C. papillorus, II existe un très vaste atrium génital (500 p environ) entouré de fibres des Gasirothyiocidoe. musculaires et au fond duquel se trouve le pore Cinq espèces décrltes par FISCHOEDER (1901, génital. Sa paroi est tapissée’de papilles de 20 1902, 1903) ont été séparées pourformer le genre Cormyerius (STILES et GOLDBERGER 1910). Par à 30 p. La cavité génitale débouche à peu près au même niveau que l’orifice de la pocheventrale. ICI suite, le genre s’est enrichi de trois espèces I’cesophage mesure1600 à 700 p de long. nouvelles : C. bubolls (INNES, 1912), C. wenyoni (LEIPER, 1908) et C. cruciformis (LEIPER, 1910). - Chez C. porv$x@llafus, on a affaire à un MAPLESTONE (1923). puis FUKUI (1929) puissant sphincter qui s’ouvre dans la poche réduisent le nombre des espèces àcinq, puis à ventrale à 600 p de son oritÏce : c’est là un caroc- quatre : C. gregarrus, C. spotiosus, C. wenyoni tère à peu près constant. Le sptiincter génital et C. exoporus et consldèrent comme synonymes est parsemé, en surface, de petites papilles dont de C. spatiosus, C. synethes, C. mlnufus. C. moncu- la taille ne dépasse pas 12 p. L’oesophage est plus. C. bubails, C. welimani et C. cruciformis. court (450 >U), Cette classification est SUIV!~ par TRAVASSOS Pour les espèces plus ancienn$s, il convient 1934 et NEVEU-LEMAIRE (1936). de noter que Cormyerus spoiiosus o été découvert DAWES (1936) supprime même le genre chez Hippotrogus equinus en Rhodésie (MAPLES- Cormyerius et ne laisse subsister que le genre TONE, 1923) et chez Hlppotrogus beckeri au Sou- Gostrofhyiox (POIRIER, 1883). dan (BAER, 1923), Cormyerrus exopbrus cher Tro- Cette opinion n’est pas partagée par tous les gelophus spekei au Nyassaland (MAPLESTONE, auteurs. SKRJABIN (1949) et YAMAGUTI (1958) 1923) et Bubalu: tafer au Congo ex.Belge- conservent les trois genres Goslrothylax, Carmye- Prud hoe, 1957). TIUS et Flschoeder,us. GOLVAN, CHABAUD et GRETILLAT (1957) Caillelk démontrent la validité de chacune des espèces 10 Longisfrongylur ‘meyeri (LE ROUX, 1931). du genre Cormyerius dont GRETILLAT (1960) Hôtes : Hippotrogur equinus : 1 sur 9 (12) + donne une clef de détermination pour 11 d’entre Alcelaahus lelwel : 1 sur 11 rn &S. Kobus’defosso : 1 ZUT 8 (8) ’ ’ En 1962, DOLLFUS. wis GRETILLAT font la description de trois Cormyenus nouveaux d’A- Autres hôtes : frique centrale : C. endopaprlloiuz de Syncerus Alcelophus buselophus (Afrique du Sud. cofer au Congo ex-Belge, Carmyerius papilloius LE ROUX 1931) et C. porvipopiiloius de Kobus defassa à Brazza- Gazella thomsom (Tanganyika, YEH. ville. 1955 b) Dans un récent travail, DOLLFUS (1963) Syncerus coffer(Ugond;: DINNIK et Coll. reprend la question, en Insistant surtout sur un 1963 b) certain nombre de détails -forme de la poche 20 Longisfmogylus olbifronfis (MON NIG, 1931. ventrale, longueur des caecums intestinaux - Hôtes : Alceiophus celwei : 1 sur 11 (8) oermettant la différentiation des 16 esoèces de Carmyerrus actuellemeht connues. Autres hôtes : Parmi les Cormyerrus rencontrés au Tchad Domoliscus olbifronr (Afrique du Sud. cher les Artiodactyles sauvages. trois d’entre MONNIG, 1931) eux méritent de retenir plus particulièrement Antjdorcas morsuplalrs (Afrique du Sud. l’attention. Ce sont des Gastroihylocrdoe dont le MONNIG 1933 o) pore génital est couvert de papilles : - Chez C. endopopiilofus, elles débordent (*) Voir carie na 1. Retour au menu

30 Kobusinemo schrenki (ORTLEPP, 1939) En 1954, SKRJABIN, SHIKHOBALOVA et ORTLEPP, 1963, nov. Comb. SCHULTS acceptent le transfert de 8. olbifrontfs Hôtes : Hippotragus equinus : 1 sur 9 (12) dans le genre Longrstrongylus, mais conservent le genre Bigolkea pour B. sobie et B. schrenkl. Ces Autres hôtes : auteurs estiment que la distinction entre les deux Cobus elllpsiprymnus (Afrique du Sud. genres est parfaitement valable, car le genre ORTLEPP. 1939) Longistrongylus est caractérisé par une côte Aden& kob thomosi (Uganda, DINNIK, dorsale double, tandls qu’elle est simple dons le 1963 a) genre Bigalkeo. Ces Jrichostrongylidae sont essentiellement ORTLEPP (1963) n’est pas de cet avis : il con- africains. La première description remonte à sidère en effet que. puisque l’espècetype du genre LE ROUX (juin, 1931) pour Longlstrongylus meyeri Bigolkeo, 6. olbifrontis. a été placée dans le genre parasite d’Alcephalus buselaphus, suivie de celle long~strongylus, le genre Bigalkeo perd sa raison de Bilgokeo albifrontis (MONNIG, août 1931) d’être et, conformément aux règles Internatio- pour un Némotode de Domoliscus olbifrons. nales de nomenclature zoologique. devient Au genre Bigolkeo, MONNIG (1932 c, 1933 a) synonyme de longistrongylus. II propose en rem- rattache B. sobie, et, en 1939, ORTLEPP décrit placement la création du genre Bigalkinemo et, Longistrongylus schrenki du Waterbuck, Cobus pour 1. schrenkl, celle du genre Kobusrnema. ellipsiprymnus. En définitive,toujoursd’aprèsORTLEPP(1963), .TRAVASSOS(1937) danssarévision des Jrichos- II existerait pour’ l’ensemble de ces Trichostron- trongylldoe ne reconnaît pas la validité du genre gylidoe trois genres : Bigoikeo qu’il met en synonymie avec longistron- a) Le genre Longistrongylus (LE ROUX, 1931, gylus, de sorte que ce genre comprend, en 1939, SKRJABIN ET SHIKHOBALOVA. 1954). quatre espèces : b) Le genre Blgolkmema (ORTLEPP, 1963). L. meyeri (LE +JX. 1931) c) Le genre Kobusinemo (ORTLEPP, 1963). ~ L. alblfrontis (MONNIG. 1931) Leur différenciation se fait d’après l’aspect de L. sobie (MONNIG, 1932) la bourse caudale du mâle. Le Tableau na Ill L. Schrenki (ORTLEPP. 1939) résume les principaux caractères distinctifs : Retour au menu

40 Haemonchos contorfus (RUDOLPHI. 1803. Gazella rufifrons : 1 sur 14 (13) COBBOLD, 1898). ’ Haemonchus confortus est très largement répan- Hôtes ,: Alcelaphus lelwel : 1 sur 11 (8) du chez les Antilopes d’Afrique noire. (Tab. IV) Gozeilo dorcos : 10 sur 22 (13,14)

50 Hoemonchus sp. Hôte : Hippotrogos equinur : 1 sur 7 (12). Hôtes : Kobus defosso : 1 sur 8 (8) Le parasite rencontré chez I’Hippotrague sem- Syncerus coj$er oequrnoxIolIs : 1 sur 3 (4) ble très voisin de Parobronemo skrjoblnr et nous La détermination de ces Trichosirongles n’a la laissons provisoirement sous ce nom, en atten- pas été possible : les exemplaires étaient en doni d’autrés exemplaires. L’espèce a été décrite mauvais état et,aucun mâle n’était visible dons d’abord au Turkeston. Elle o. été revue depuis le lot. cher la girafe (Afrique du Sud), I’lbex (Zoo du 60 Hoemonchus veglioi (LE ROUX, 1929). Cal~), l’okapi (Rép. démocratique du Congo) Hôte : Sfrepsrceros sfrepisiceror : 1 sur 1 (4) et en Uganda cher Syncerus Ca@r (DINNIK et Coll., 1963 b). Cette espèce, dépeinte pour la première fois par LE ROUX (1929 o) chez le même hôte, s’apprécie en mesurant la distance qui sépare l’extrémité de chaque spicule du crochet qu’il Phyrocepholus, sexalolus (MOLIN, 1860) porte, distance qui est de 40-50 F pour le spicule Hôte : Phocochoerus oethiopicus : 1 sur 11 (6) droit et de 28-50 p pour le spicule gauche. 70 Parobronemo skrjobini (RASOVSKA, 1924). Intestin grêle. Retour au menu

CESTODES WOODLAND (1928) crée, pour les Avrfellmo d’Antilopes, le genre /&oiypus avec A. edifonto- 10 Moniezlo monardi (FURHMANN, 1931). 1’ neus de iaurotrogus oryx et A. ricordl du Water- Hôtes : Hippofrogus equinus : 1 sur 7 (8) * buck. FURHMANN (1931) rajoute A. monordi Kobus defosso : 1 sur 8 (7) de Jauroiragus oryx. SOUTHWELL (1929) pense Moniezio monordi, brlévement identifié par que les caractères généraux du genre Anootypus FURHMANN en 1931, o. été complètement redé- et du genre Av~tellmo ne permettent pas de les crit par le même auteur en 1933 0 partir d’un séparer, ce que confirme SPASSKY (1951) pour Cestode de Redunca omodrrum récoltéà Rio M’bali qui Anootypus et Ascotoenio sont synonymes d’Aw en Angola et par DINNIK (1963 a) cher Aden& tellina. Actuellement, les auteurs ne sont pas tous kob fhomasi en Uganda. d’accord sur ce point (SINGH et PANDE, 1963). Avitellino sondgroundl des Antilopes du Tchad La taille du parasite. so largeur (12 mm), les est caractérisé par l’extrême brièveté des seg- dimensions du scolex (1,7-‘,8 mm) correspondent ments. un scolex très large (plus de 2 mm) des à celles données par DINNIK. D’autre port, testlcules disposés sur quatre colonnes, une poche l’aspect des testicules qui vont bien au-dessus de cirre de 121 p et une vulve de 220 p. de l’ovaire jusqu’au niveau des canaux excré- Ladistribution géographtqued’Avlfelllno centri- teunl’anatomie du vagin entouré d’une épaisse pvnctato en Afriqu& est très large: Afrique du Sud couche de cellules glandulaires et w terminaison (BAER, 1926 ; MONNIG, 1928), Congo ex-Belge dans l’atrium génital ou moyen d’un sphincter (MAHON, 1954 ; BAER et FAIN. 1955) Guinée puissant. la forme en bouteille de la poche du portugaise (TENDEIRO. 1951), Ethiqpie (FURH- cirre et so longueur, la dlffulté de mettre en MANN et BAER, 1943). Soudan (BAER, 1923). Les évidence les glandes interproglotidiennes en hôtes cités sont nombreux : Cepholophus nrgrfons, « rosette», tous ces éléments incitent à penser Domallscus korrlgum. Trogelophus scr~ptus. Syn- que l’on o bien affaire chez I’Hippotrague et le cerus cofir, Cepholophus moxwelii, Cepholophus Woterbuck du Tchad à Momezm monordi. rufilofus. Hippotragus niger. Bubolus cofer. Taurot- Le genre Mon~ex o subi de ,multiples vicissi- rogus oryx, Sylwcopro grrmmm. Oryx beiso, Gazelia tudes et le nombre d’espèces admisesavarlésen- gronti. Oreotragus oreotragus, Pedlotragus horstocki, siblement selon les auteurs (STILES et HASSALL. Hlppotrogus equinus. 1893 : THEILER, 1924 ; BAER. 1927, TAYLOR, La question se pose. ainsi que SANDGROUND 1928). WARDLE et MCLEOD (1952) reconnais- (1935) le faisait déjà remorquer, de savoir s’il sent cinq espèces valables dont M. monordi qui faut. dans tous les cas. incriminer Awtellino centri- s’apparente étroitement à Monieao expanso. punctoto. MONNIG (1928. p. 804) écrit. en effet, II est bon de rappeler que M. expansa et M. à propos de ce Cestode: « This IS o narrow tape- benedeni son+ des C&odes particulièiement worm. usually not over 3.5 mm broad, with the fréquents chez les grandes Antilopes d’Afrique uterus in ripe segments showing os an opaque tropicale (BAER. 1923, 1926, 1927), MAHON l Iine running dowo the middle Iine : the segmen- (1954). BAER et FAIN (1955). tation IS very fine », description qui, pourrait en 20 Mooiezio metiami (BAYLIS, 1934). imposer pour Avrtellmo sandgroundl. Hôte : Phacochoerus aelhropus : 2 sur 11 (4). 4 Avitellrno woodlondr (BHALERAO. 1936). * Ce parasite o été découvert par BAYLIS (1934) Hôtes : Addox nosomoculotus : 1 sur 1 (16). en Uganda et revv por MAHON (1954) ou Congo Oryx ofgozel : 1 sur 1 (16). ex-Belge. La descriphon originale de BHALERAO (1936) 30 Avifellino sondgroundi (WOODLAND, 1935). o été faite à partir d’un C&ode [ecueilli dans H8tes : Alcefaphus leiwel : 1 sur 11 (8) l‘intestin d’une chèvre à Muktesor (Indes). MALEK Domoliscus korrigum : 1 sur 7 (4) (1959) owmlle à cette espèce des Anoplocephali- Adenofo kob : 1 sur 6 (5). dés de dromadaires abattus à Kartoum, Kosti Hippotragus equinus : 2 sur 7,(4, 6) * que SPASSKY (1951) conridère comme une forme, (*) Voir carte no 1. cSA. cenlripundata. .! Retour au menu

et El Fascher. Cettedernière localitéestelle-même , cureuse : A. vrvburoi. duodénum : A. eouidenta- I _I~ approvisionnée par I’Ouoddai, région Nord- tum, côlon et duodénum ; A., gorgonis, iléon. Estdu Tchad où Aviiellrno woodlandisemble assez Quant à A. cursoni, MONNIG dit I’avo~r recueilli fréquent chez les ~VI”S et les camelins. Le contact dans l’intestin grêle. étroit entre chameaux et ruminants sauvages qui Nos exemplaires ont été prélevés dans le utilisent les mêmespâturage5 et les mêmespuits duodénum (mélangés à Bunostomum dentoium) dans les fonds d’ouadis explique la présence- chez Kobusdefasso, dans le caecum pour Domolis- pour le moins paradoxale -de ce Cestode cher tus korrlgum et Alcelophus lelwel (en même temps les Antilopes des zones pré-désertiques. que des Pygorgrnemo). Le diagnostic de l’espèce ne soulève pas de Autres hôtes : Sfreps~cerosstrepsiceros et Alceio- difticultés : la longueur de la pochedu cirre par phus coonw - Parc national Kruger - Afrique rapport 0 celle de la vulve, les dimensions du du sud (MONNIG. 1933 a), ~~~~~~~~~~iunatus - scolex et l’aspect des organes parutérins lèvent Bechuanaland (MONNIG, 1932,o). le doute. 50 Slilesio gfobipunctoto (RIVOLTA, 1874). Z” Bunosfomundenfofum (MC?NNIG, 1931). Hôtes : Kobus defasso : 2 sur 8 (8). Hôte : Hlppoirogusequuws : 1 sur 9 (6) * HIppofragus equinus : 1 sur 9 (8) 23 exem- Le « Ténia frisé »a été signalé dans le duodé- plaires. num de diverses Antilopes d’Afrique centrale et La même année (1931), MONNIG et MAPLES- méridionale, notamment Cobus ellipsiprymnus TONE décrivent, le premier, Bunoslomum dento- en Afrique du Sud (BAER, 1927). Gozello gronll ium chez un Kobus defaso mort au jardin zoologi- focuum en Ethlople (FURHMANN ei BAER, 1943), que de Prétoria et le second. Bunostomum cobr. Cephoiophur nigrifons au Congo ex-Belge (MA- chez un Cobusellipslprymnus du jardin zoologique HON,1954),etOurebioourebiau Kenya(ROUND, de Calcutta. BAYLIS (1936 b) penseque les diffé- 1962). rences tiennent surtout dans les mensurations et que B. deniotum doit être mis en synonymie avec 8. cobi. RAMANUJACHARI et ALWAR /o Agrioslomumcursoni (MONNIG, 1932). (1951) ne sont pas tout à fait du même avis, car 0, dentotum possèdeun gubernaculum de 135 p, Hôtes : Kobusdefossa:l sur8(8)15exemplaires. tandis que 8. cobi n’en o pas. Domoliscus korrrgum: 1 sur 7(8) 41 exem- Les exemplaires tchadiens montrent une cop- plaires sule buccale tantôt de type denlatum (MONNIG, Alcelaphus lelwel : 1 sur 11 (8) 70 exem- 1931, p. 242, fig. 14 et 15), tantôt de type cobi plaires. (MAPLESTONE, 1931, p. 165, fig. 148). D’autre Le bord antérieur de la capsule buccale est part, la longueur est de 12 mm pour le mâle armé de fortes dents disposées par deux. La et de 16 mm pour des femelles Immatures. II dent interne de chaque pare est plus courte que existe un gubernaculum et les spicules étroits la dent externe et lesdeux lancettesdu fond de la et ailés mesurent 637 p. capsule sont assez peu proéminentes. Les mâles L’ensemble des caractères semble rapprocher mesurentdelOà12 mm et les femelles de 15.8 à les Bunos-tomesde Kabusd&sso et d’tlippoirogus 16 mm. Les spéculesdes mâles varlent de 1.15 equinus de Bunosfomum denfotum. Ce nom sera à1,48 mm. donc conservé en attendant de plus amples rensei- Ces caractères ne sont ceux ni d’Agriosfomum gnements. gorgms de Gorgon townus (LE ROUX, 1929 b), ni Tout récemment, DINNIK (1963 CI)a retrouvé d’Agriostomumvryburg! de 50s Indlcus(RAILLIET, le même parasite chez Adenota kob Thomosl en 1902, LANE. 1923 : WARE, 1925 : SMlTet NOTO- Llonndn. SOEDIRO. 1923), ni d’Agriosfomum equidentoium l -=-..--.30 Ascaris phocochœri (GEDOELST. 1916). d’ilntidorcas morsup~al~s(MONNIG, 1929). Les Aarlostomes des Antilotxs du Tchad semblent Hôte : Phocochoerus oeihiopicus: 2 sur 11 (4) * donc pouvoir être rappo’rtés 0 l’espèceA. cursoni. La localisation de ces Ancylostomldés est (*) Voir carte no1 388 Retour au menu

40 Coœprio puociafo (VON LINSTOW, 1906, 6 à 8 éléments. Coll~er buccal profondément - RANSOM. 1907). déprlmé dorsalement et ventralement. entraînant Hôte : Kobus defosso : 1 sur 8 (7) * la formation de deux « lèvres » latérales. Capsule Autre hôte : Domokus olb,frons en Afrique buccale 0 parois épaisses. Papilles céphaliques du Sud (MONNIG, 19320). subdorsales et subventrales longues. Papilles cerwcales longues et minces. Extr$mit,é posté- 50 cooperia sp. rfeure de la femelle courte et pointue, plus ou Hôte : Gaz& rufifrons : 2 sur 14 (15). moins courbée dorsalement ». L’absence de mâles et le rnouva~s état du maté- Ces caractères apparentent les Daubneyia riel n’ont pas permis de déterminer avec préci- aux genres Trlchonemo (COBBOLD, 1874) et sion l’espèce en cause. Murshidro (LANE, 1914). Sept espèces foni partle du genre Daubneyio. 1. - Gros inlestin-côlon Elles ont été bien étudiées par DAUBNEY (1924, 1926), DOODEY (1924). THORNTON (1924), fo Gostrodiscus oegypfiocus (COBBOLD, 1876). NEVEU-LEMAIRE (1927) et SANDGROUND Hôte : Phacochoerus aethlopws : 4 sur 11 (1. (1937). Les exemplaires venaient d’Afrique de 2, 3. 4 ; 6, 20) *, l’Est et de Somalie. Trématode très,fréquent dans toute la vallée Les Oesophagosiomes des Phacochères sont du Chari. souvent associés entre eux. Normalement, Gastrodiscus oegyptiocus est un 50 Oesophogodomun (Proterocrum) columbio- parasite de chevaux. d’ânes, de zèbres et de num (CURTICE. 1890), RAILLIET et HENRY, 1913. mulets. II fut découvert en 1870àZagazig(Egypte) et revu, depuis, en plusieurs points d’Afrique. Hôte : Gozelfo rufifrons : 2 sur 14 (15, 5) * des Indes, et des Antilles. 60 Murshidio pugnicoudafo (LEIPER. 1909). Chez le phacochère, le Trématode o été ren- Hôte : Phocochoerus oeikpicus : 1 ~SUT11 (5). contré à N’Goa en Rhodésie par MAPLESTONE 70 Pygorginemo afrlco&(CHABAUD et ROUS- (1923). à Goungoun au Dahomey par JOYEUX, SELOT, 1956). GENDRE et BAER (1928). à Niafouké dans la Hôte : Alcelophus felwef : 1 sur 11 (8), vol Iée du Niger par DOLLFUS (1932) et au Congo ex.Belge par STUNKARD (1929) et PRUDHOE Deux mâlès++ Pygorgmemo oni été isolés (1957). d’un lot de 70 Agricosiomum cursoni. 20 Doubneyio m’wanzee (DAUBNEY, 1924). L’aspect de la tête, l’ornementation de la queue, la longueur des spicules rapprochent le Hôte : Phacochoerus oeth@cus : 4 sur 11 spiruridé d’Alcelaphus ielwel de Pygorginemo (3, 4, 5) * o@~cona tel qu’il o. été figuré par CHABAUD et 30 Daubneyio oldi (GOODEY. 1924). ROUSSELOT (1956). L’absence de femelles ne Hôte : Phocochoerus oeih,oplcus : 2 sur11 (1,6) * permet pas de conclure défmltlvement. 40 Daubneyio rouboudi (DAUBNEY. 1926). Par ailleurs, le point d’lmplontatlon est diffé- Hôte : Phoecochoerus oethiopicus : 3 sur 11 rent caecum. au I~eu du,duodénuni. Ce qui o (1. 3. 6) * été dit plus haut. à propos d’Agriosiomum cursoni auquel ce paraslte était mêlé, pourrait égale- LE ROUX (1940) 0 partir d’exemplaires récol- ment, sous réserve de vérifications ultérieures, tés au Ghana sur des Phacochères, pense qu’il s’appliquer à Pygorginemo ofricana. ne s’agit pas là de vrais Oesophagostomes ei Autre hôte : Cepholophus dorsof/s cosfaneus- qu’ils ne dolvent pas être inclus dans le genre Congo Brazzaville. Oesophogosiomum MOLIN 1861. II propose la création du genre Daubneylo qu’il décrit ainsi : 80 Buckfeyurisglobuloso (VON LINSTOW, 1901). « extrémité antérieure avec ou sans renflemeni Hôte : Kobus defasso : 1 sur 8 (7)s cuticulaire. Coronule externe composée de Gozello dorcos : 1 sui- 22 (14)

(*) Voir carte no 1. (*) Voir tarte no 1. Retour au menu

Gozeilo rufifrions : 1 iur 14 (14) a placés - à tort 2 sous le même wxn. Cette Hippofrogus equmus : 4 sur 9 (6, 8, 12). erreur par la suite, a été répétée de nombreuses Les caractères de cette espèce on+ été fixés fois et dans ces conditions, I’lncertitude subsiste par SPREHN (1927). BAYLIS (1932), GEBAUER quant à la répartition exacte de cette espèce. (1932), ORTLEPP (1937) et surtout SARWAR Artionemo scolprum s’observe au Kenya, en (1959) qui remodèle le genre Trfchurts en le Uganda et en Afrique du Sud (YEH, 1959) chez sc~ndont en trois (genres Buckleyur~s, Rudolphra /?aphicerus compesfrrs, Aepyceros&nn~us, Gazel- et Solomom). ‘a gronti et Ourebio kenyoe. Buckleyuris globulosainfeste Gozello olbonoiato, 1’Les exemplaires du Tchad et de la R.C. A. Gozelio Dama. Gozello dorcas, Gazella iepfoce- xuvent être rattachés sax aucune hésitailon ras et Gozello rufij?ons en Egypte (EZZAT. 1945), i A. scoiprum. Antidorcos morsupiolts et diverses gazelles en Afrique du Sud (ORTLEPP, 1937), Adenoto kob 3O Arlionemo hornbyi (BOULENGER, 1921) Thomosien Uganda (DINNIK, 1963 a) et Gorelia l I1. Comb. rufi,%ns au Sénégal (MOREL, 1959). Hôte : Hippotrogusequmus : 7 sur 9 (1, 6. 8, 12. Buckleyuris globuioso est, chez les ruminants 19). domestiques du Tchad, bien plus abondant que C’est la plus grande espèceconnue d’Arilonemo Buckleyuris ovis : la proportion est d’environ 9 4. Hornbyi existe aussien Rhodésiedu Nord chez pour 2. Ytppotragus niger et Alceiophusiichiensterni (BOU- LENGER. 1921 ; YEH, 1959), au Transvaal chez II. - Les helminIhesde la cavité périfonéole Yippoirogus niger et Cobus ellipsiprymnus (MON- el des plévres. NIG, 1933 b), en Angola (KREIS. 1.938) et, sans doute, au Congo w-Belge (VAN DER BERGHE St VUYLESTEKE, 1936). 1” Artionema congolensis(RAILLIET et HENRY, 1911). 40 Arfionemobicoronola (VON LINSTOW, 1901) Hôte : Phocochaerus oeihroplcus : 2 sur 11 (1, 3). N. Comb. C’est un Filariidé banal de Phocochoeruraeihio- Hôtes : Domol~scus korrlgum : 1 sur 7 (8) picus et de Potomocherusporcus w Congo (RAIL- Ourebio ourebi splendide : 1 sur 8 (8) LIET et HENRY, 1911). au Congû e-Belge (GE- Ourebio otirebl dorcos : 1 sur 1 (8) DOELST, 1916 ; VAN DEN BERGHE et VUYLS- Reduncoredunco nlgeriensis : 2 sur 2 TEKE, 1936 : BAYLIS, 1939 ; VUYLSTEKE. 1956) l (8, 10) et en Afrique portugaise de l’Est (MONNIG, Reduncoredunco : 1 sur 1 (18) 1928). Gazella rufifrons : 7 sur 14 (5, 15) Kobusdefassa : 4 sur 8 (1, 7, 8, 14) 2'~ Arlionemoscolprum (VON LINSTOW, 1908) Aden& kob : 2 sur 6 (5) N. Comb. Ariionemo bicoronolo est certainement la Filaire Hôtes : Gozelia doras : 15 sur 22 (15). péritonéale /a plus fréquente des bovidés S~U- Gazelle rufifrons : 6 sur 14 (13, 15) 1,vages du Bassindu Chari. Ourebia ourebi : 2 sur 2 (18, 20). Comme dans le cas d’A. scalprum, TWAITE La première description remonte à VON LINS- (1927) et MONNIG (1933). suivis par d’autres ?OW. Le motbrie avait été prélevé sur un Rophi- auteurs. ont pris pour Setorra Hornbyi ce qui cenrs campesfristué dans le Kalahari. étott en réalité A. bicoronoto (YEH, 1958 ; YEH, Depuis cette époque, le paras@ semble avoir 1959). été souvent pris pour Seiorio hornbyi (BOULEN- Une bonne description du parasite c1 été GER, 1921) que TWAITE &sidère comme très récemment donnée par YEH (1959) qui note son courant chez les Antilopes africaines (1927) et existence au Mozambique, en Rhodésie’du Nord, dont il dénombre treize hôtes divers. II est vrai- au Tanganyika et au Nyassaland chez Adenofo semblable, d’après YEH (1959), que TWAITE loden Kobus leche, Kobusvordoni et Reduncaarvn- a eu affaire à plusieurs types de F(laires qu’il dinum. ,, 990 Retour au menu

50 Arfionemo poultoni (TWAITE. 1927) N. Com b. H@ofrogus equinus : 1 sur 9 (8) Hôtes : Alcelophus lelwel : 2 sur 11 (4, 7)) Kobus defasso : 1 sur 8 (7) Damolaus korrigum : 1 sur 7 (1) Autre hote : Lunnofrogus speker gratus- Congo Arfionemo poulioni a été observé en Uganda ex-Belge (VAN DER BERGME, 1943); chez Bubalus lelwel jocksoni et Domoliscus tiang (TWAITE, 1927) et au Congo ex.Belge chez IV. - les, helminthes des muscles Domoliscus korrigum jimelo par STRONG et ef du lissu conjondif intermusculaire SHATTUCK (1930) et SANDGROUND (1930). Jo Cysiicercus bovis (COBBOLD. 1866) ” 60 Arfionemo labialo-popilloso (PERRONCITO, Hotes : Gozella rufifrons : 1 sur 11 (15) 1882) N. Comb. Adenota kob : 1 sur 6 (9) Hôte : Syncerus caffer oequrnoxioln : 3 sur 5 (4, 20. 21) Synceros cofer : 1 sur 5 (18) Arfionemo lobmto-papilloso est également para- Autre hôte : Oryx sp. (TAYLOR, 1958). site de Syncerus caffer en Uganda (TWAITE, 20 Cysficercus dromedorii (PELLEGRINI. 1945). 1927, DINNIK et Coll, 1963 b) et au Congo ex- Hôtes : Damolrscus korrigum : 3 sur 7 (19) Belge (VAN DEN BERGHE et VUYLSTEKE. Kobus defosso : 1 sur 8 (8) 1936). Gozella rufifrons : 2 sur 11 (14 et 15) P Gazellofilorio tongonyikoe (YEH, 1955). Hlppotrogus equmus : 1 sur 9 (8) Hôte : Gozella clorcos : 1 sur 22’(13) Alcelophus lelwel : 1 svr 11 (7) Autre hôte : Gozeilo thomsoni (Tanganyika). Redunco redunco nigeriensls : 1 sur 2 (8) Cette curieuse Filaire a été découverte dans Taux moyen d’infesfation des Antilopes par C. bows les culs de sac postérieurs du péritoine et dans tt C. dromedoru : enwron 15 p. 100 donf 11 p. 100 le triangle de Scorpa. Elle semble rare chez >or C. dromedoril. Gozello dorcos. Cysficercus dromedoril est le Cysticerque de II s’agit d’un de grande taille (17 Taenia hyoenoe (BAER, 1924), Cestode de Hyoena à 22 mm). dont la cuticule, finement striée, est l (:rocuta et de Hyaeno hyoeno au Soudan (BAER, couverte de bosses qui se manifestent à 15-I 8 mm 1923). en Afrique du Sud (BAER. 1926). au Tan- ,de l’extrémité antérieure. Les autres caractères ganyika (BAYLIS, 1937). au Kenya, en Somalie anatomiques sont semblables à ceux décrits par où 70 p. 100 des Hy+ws sont aiteintes (PELLEGRI- YEH (1955 o et b). I\II, 1950). a” Congo ex-Belge (BAER et FAIN, Le genre Gozellofilorio s’apparente étroite- 1955) et 11” Tchad (GRABER, 1959) o” T. hyoenoe ment cwx genres Laa et Drofiloria, la différence nfeste 9 hyènes sur 10 dans l’Est du Terrltolre. tenant à la présence de bosses cuticulaires dans Le Cystlceique se @ente sous la’forme d’un le premier cas. Le genre D~rofilono comprend

cher les mêmes animaux et chez Cephalophus Autres hôtes : Al&iophus, Kobus defossa, Ade- grimmio. URQUARTH et ZAPHIRO (1960), au nofo kob Congo e-Belge (STUNKARD, 1929) Kenya, retrouvent, chez Gorgon taurinus, Gozello grontl et Gazella ihomsoni, un Cysticerque armé 20 Stilesia hepalica (WOLFFHÜGEL, 1903). dont la forme adulte-supposent les auteurs - Hôtes : Redunco redunco nigeriensis : 1 sur 2 (8) pourrait être Taenia hyoenoe de la Hyène. Hlppotrogur equinus 7 sur 9 (1, 6, 8. 12, 19) V. -Les helminthes du foie Kobus dej%sso : 5 sur 8 (7, 8, 12) et des C(II~(IUX biliaires Ces C&odes sont parfois très nombreux (plusieurs dizaines de grammes) dans les canaux 10 Fosciolo gigantico (COBBOLD. 1855). biliaires. Hôtes : Adenoto kob : 1 sur 6 (12) Stilesio hepatico est un Cestode hépatique cou- Syncerus coj$er : 1 sur 5 (18). rantdes grandes Antilopes ofricalnes: (tableau V).

30 Crossofoenio baeri (MAHON. 1954). certaine de ce C&ode dans les collections du Hôté : Jrogelaphus scriptus : 1 sur 1 (17). Dr ROUSSELOT à Brazzaville. L’hôte en était Cephoiophus dorsairs casfoneus. Voisin des genres Wyomrnro et Thysonosoma qui sont américains, IegenreCrossoiaenio, inventé 40 Linguotulo nuttoli (SAMBON, 1922). parMAHON (1954) pour un Cestode hépatique Hôte : Hippolragus eqwnvr : 1 sur 9 (8). de Cephalophus sylv~culior du Congo ex.Belge, est caractérisé par le bord plissé des segments, Dans le tissu hépatique de cette Antdope, l’absence de vésicules séminales externes et 60 formes immatures ont été prélevées. D’aspect internes, la position des conduits génitaux par linguiforme, élargie à son extrémité antérieure t-appui aux canaux excréteurs et l’aspect de et rétrécie postérieurement, la nymphe mesure l’utérus. 6,S à 7 mm. II existe de 122 à 127 segments. Les Comme au Congo, les exemplaires de R. C. A. quatre crochets. en forme d’arche, sont de taille se pr,ésentaient sous l’apparence de fragments inégale : 542 à 613 p pour les crochets internes grisâtres sans scolex. La largeur du C&ode est et 626 à 672 p pour les crochets externes. En d’environ 4 à 5 mm. Les dessins ftgurés par outre, l’extrémité postérieure est fourchue, pres- MAHON (1954) et les coupes sériées pratlquées que bilobée. en divers pants du Crossotoenia de Tragelophus Ces caractères incitent à penser qu’il s’agit coïncident. là de formes nymphales de linguoiulo nuttoli, A noter également la présence à peu près décrit par SAMBON (1922) à partir de Pentas- Retour au menu

tomidés récoltés dans les cavités nasales de Félis l’origine exacte est en réahté itidéterminée leo en Afrique Orlentale. SAMBON (1922), HEY- (Tchad ? Congo ?) et sur lequel ont été recueillis MONS (1935) et FAIN (1961) sont d’avis que les les prototypes des deux espèces précédentes. Nymphes de Linguatules trouvées chez diverses Dans l’ensemble, lafavne parasitaire du Bos- Antilopes et assimilées à lmguotulo serroto sont 51” du Chat- ne paraît pas pouvoir être dissociée en réalité des 1. nuttoli. de celle des bassins du Congo du Nil, les com- D’ailleurs, les formes nymphales des deux munlcatnns se faisant au Sud par l’intermédiaire esp&s sont différentes. Nous avons eu la possi- de l’Oubangui et, à l’Est. par le Dar-Four et le bilité d’établir la comparaison entre les exem- Bahr-el-Ghazal. plaires d’Hlppotrogus equinus et d’autres recue~lhs C’est ce qu’avait remarqué STUNKARD (1929) chez0ibos indicusàAbéchéet Bosfourusen Fronce. à propos de Gostrodlscus aegyptiocus et DOLLFUS Pour Linguatulo serrota, la taille n'est pas la même (1950) écrlvalt : « La faune tropicale trématodo- (4,7 à 5 mm) : les segments sont au nombre logique de l’Afrique tropicale et subtropicale de 87-90 ; les quatre crochets, en forme d’arche paraît assez homogène ; les espèces décrite) sont sub-égaux (414 à 450 p) et l’extrémité posté- d’abord de la vallée du Nil, du Soudan ou de rieure est simplement fendue. l’Uganda sont peu à peu retrouvées ver5 l’Ouest jusqu’à l’Atlantique et vers le Sud jusqu’à l’Union Sud-Africaine. chez les mêmes hôtes ou cher C. - REFLEXIONS des hôtes vicariants ». Ce qui est vrai des Tré- SUR LA DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE motodes, l’est également des C&odes, des Némo- DE CES HELMINTHES todes ou des Pentastomidés. A cet égard, on ne doit pas sous-estimer le Les Helminthes des bovidés et des suidés sa”- rôle des migrations de gibier dans la dissémina- vages du Bassin Logone-Chari comportent donc tion d’espèces parasites spécifiquei que l’on des espèces très largement distribuées dans toute retrouve parfols en des points fort éloignés les l’Afrique du Sud du Sahara, que ce soit d’Est uns des autres. en Ouest ou du Nord ou Sud. C’est le cas notom- ment de Poromphisfomum microbofhrrum, Cotylo- D. - ROLE PATHOGÈNE phoron cotyiophorum, Collcophoron colicophorum. Cormyerws spatiosus, Hoemonchus coniortus, Sflle- II est à peu près totalement Inconnu. sm glob$wnctota. Gostrodiscus oegypfiocus, Buck- II est bien évident que les Helminthes comme leyuris globulosa. les Oesophagostomes des les Cormyerius, les Gaslrodiscus. les Agrlostomum, Phacochères. Artionemo hornbyr, Ariionemo poul- les Bunostomum, les Hoemonchus, les Distomes du toni, Artionemo congolensis. Cysiicercus bovrs e+ foie et les C&odes dont on connaît I’incldence Foscoilo glgonfca. Stilwa hepotico. sur les animaux domestiques sont susceptibles D’autres espèces ont été revues $0 et là en d’exercer une action simdaire chez les Bovidés divers points d’Afrique Nare : Stephonophorynx sauvages. L’atteinie parasltalre n’est cependant compactus. Mon~ezro monordi, Agrrostomum curson~. pas fac& à déceler et, svi- les cent Artlodactyles Bunosiomum dentatum, Artronemo scolprum, Ari)a- autopsiés. aucun ca5 clinique d’Helminthiase n’a nemo bicoronofa. pu Etre 315 en évidence. D’autres sont encore plus rares et n’ont été II est probable que. de par leur mode de vue. signalées qu’une fois ou deux : Gozeilofilario les Antilopes et les SuIdés ont une alimentation tongonyikoe, Cyst~cercus dromedorii, Longrstron- plus riche, plus abondante que les animaux gylus meyer~. Avrfellino sandground!, Av!tellino domejtiques et que, dans ces conditions, I’équili- woodlondi, kmguotula nutiali, Cormyerrus endopo- bre hôte-poraslte esf à peu près réalisé : c’est plliOfU5. ce qui se passe pour les Gazelles Corinne qui D’autres eniin, -jusqu’à plus ample infor- utilisent de préférence un pâturage arbusttf ou mé -semblent propre5 à la cuvette Tchadienne : pour les Gazelles doras qui vivent sur les gron- Cormyems papillotus et Cormyerius porvrpopilloius des dunes du Nord. ‘(Tchad. R. C.A.), s’il a fait abstraction du Kobus En outre. le5 transhumances de c&ainesAnti- defassa tué en 1957 ou Zoo de Brazzaville dont lapes ~ souvent sur de très longues distances - 393 Retour au menu

les préservent de foute disette grave et la consom- bien connu. chez le mouton, dès que l’on dépasse matlon de Cucurbitacées, d’Euphorbiacées, 1 une centaine de têtes ei, dans une moindre d’herbes ,vertes purgatives ou de sels minéraux mesure, chez le zébu. II wproduit peut-être le doués d’un certain pouvoir anthelminthique même phénomène pour les ruminants sauvages (natron) tend à réduire le nombre de parai& et ce serait-là. entre autres, l’explication de la intestinaux. raréfaction relative des Bubales du Tchad depuis La création de parcs, s’ils ne sont pas suffi- quelques années. samment vastes et avec trop d’animaux par unité A noter également, le grand nombre d’asso- de surface, risque d’entraîner une rupture d’équi- ciations parasltolres. Ce sont de loin des Water- Ihbreavec développement concomitantdu parasi- bucks qui sont les Antilopes les plus parasitées : tisme et mortallté élevée. Danscespoys, lefaitest

Waierbuck “0 1 Woterbuck “0 2 - - Comyerius spatmus.. ’ Poromphistomum microbolhrium. 1.5 g 79 g Cormyeriur popillatus i Cormyerius parnpapiiiofus 1 Stilesia hepdico 6 g Carmyerius spoi~osus Moniezia manordi _. 8 g Slephonophorynx compoclus 2g *rtmnema biwronola 4 Cysficercus dromedarii 3 Buckleyuris globuloro 1 Arlionemo bicaiooato 15 Shis+osomo bovis 10 Caoperio punciaia 150

Chez les Hlppotrogues, les associations peuvent êire de divers type4 :

Type minimum Type maximum - - Avdellrna sondgro”odi 4 g Globulora Buckleyuris 15 g Sfilesio hepalico 12 g Shistosomo bavis 2 Buckleyuris giobulora 3 Bunosiomum dentolum ?O Aitionemo hornbyi 3 Cysticercus dromedorii 4 Monierio monardt :. 20 g St~lesro hepolico 13 g

Les infestations des Bubales et des Damalisques sont plus discrètes et dépassent rarement quatre éléments : Bubole “0 1 Bubale “0 2 - Coiyiophoron cotylophorum _. 7 9 Longisbngylus olbifroni;. 5 Ailionema po”lfoni 3 Awfeiiina sandground,. 3 g Loogirfrangyh meyeii 4

Les petites Antilopes, telles que les Reedbucks. Des helminlhes absolument spécifiques des les Ourébis ou les Cobs de Buffon paraissent et des porcins souvoges. assez peu parasitées : le maximum est de trois Ce sont : espèces parasites dlfférenies par animal. II en Carmyerius exoporus. est de même chez les Gazelles doras où le Cormyeriuz endopopillofus polyparasitlsme à quatre éléments constiiue un Momezio monordl. maximum. Avitelimo sondqroundi. Crossotaenio b&ri. E. - LES ARTIODACTYLES SAUVAGES Longistrongylus meyeii. SONT-ILS DES RÉSERVOIRS DE PARASITES longistrongylus olbifroniis. POUR LES ANIMAUX DOMESTIQUES Kobusmemo schrenki. QUI VIVENT DANS LEUR VOISINAGE ? Hoemonchus vegliai. Dans les candiiions de la République du Tchad Porobronemo skrjqbini. et de la R. C. A., il existe ~ semble-i-il - : Ascorrs phocochoerl.

384 Retour au menu

Aonostomom cursoni. jonus été rencontrés cher les animaux domes- Bktomum dentatum. tiques de l’Afrique centrale. Doubneym m’wanzee Doubneyio oldi. 2O Des porosiles qui. s’ils sont assez fréquents Doubneyio roubaudi. chez les artiodactyles sauvages. sont beaucoup Pygorginemo ofricana. moins bien représenfés chez les ruminants domesfi- Monieaa meffoml. quesl Murshidia pugnicaudota. Rentrent dans cette caiégorte les Helmlnihes Artronema congolensrs. suivants : Arfionemo scolprum. a) Cakophoron cokophorum. Artronemo hornbyi. b) Cotylophoron cotylophorum. Artionemo poulion~. c) Slephonopharynx compactus Gozellofilario fongonykoe. d) Carmyerrus spotmsus. lmguot!Jlo nuitalr. e) Cormyerius pop~llotus. Ces Helminthes n’ont - pour l’instant - f) Cormyerius porvipoplllotus.

g) Sl~les~a hepatico. hepatuco. cestode 0 propos duquel GOUGH (1911) h) Cyst~cercus dromedarii. écrivait déjà : Le tableau no VI donne, pour le Tchad, les « II est probable qu’à l’origine 5. hepotica était pourcentages d’lnfestaiion chez les bovins et les un parasite des rummanis sauvages et on peut ovins domestiques d’une part, et chez les Bovidés supposer qu’il s’est adapté secondairement ou saùvages d’autre pari. mouton. Le fait qu’il ne soit pas fait mentlon du II apparait donc très nettement que certains parasite dans les autres parties du monde, so de ces Helminthes sont plutai des parasItes de présence chez les antilopes, 51 caractéristique en ruminants sauvages que de ruminants domesti- Ethiopie, ses nombreux hôtes. donnent à penser ques. C’est le cas de Cysticercus dromedarl!, de qu’au commencement II n’était pas parasite du Stephanopharynx compocrus. de Carmyerrus pap~llo- mouion. » fus, de Cormyerus porvrpopillatus et de St~lesro La répartitlon de ces Helminthes. tant chez les Retour au menu

CAMEROUN

R.C.A

.

386 Retour au menu

CARTE rd- 3 CARMYERIUS SPATIOSUS

CAMEROUN Retour au menu

CARTE rd* 4 CARMYERIUS PAPILLATUS ET CARMYERIUS PARVIPAPILLATUS bovidés domeS,iq”eS ,saut Logane, Retour au menu

COTYLOPHORON COTYLOPHORUM Z6b”î Issu‘ Logone, n------015% b”Rk pj@Q ______2% A *inti,opes Lrauu----~~-1.4~1.8% Em_------80%

5 Retour au menu

CARTEPJ* 6 STEPHANOPHARYNX COMPACTUS

400 Retour au menu Retour au menu

bovidés domestiaues que chez les bovidés sa.~~- 30 Des espèces frès abondonles chez les animaux ges, est figurée &Jr cinq cartes annexes (2 à 7) domestiques et beaucoup plus rares chez les orfio- valables pour l’ensemble du Tchad. dociyles sauvages. En définitive. les huit parasites en question Voir tableau no VII. ne se retrouvent, chez les animaux domestiques, que lorsqu’il y a rencontre, sur les mêmes Le tableau n~‘/Il est accompagnéde cinq cartes parcours. entre faune domestique et faune sa- (8 à 12) intéressant la distribution géographique vage : le fait se produit, dans l’Est et le Centre de Paramphistomum microbofhrwm, Hoemonchus tchadien, à l’occasion de la descente ou de la contorfus. Fosciola gigonfica, SchWosoma bows et remontée des troupeaux nomades. Gostrodrscus aegyptiacus. Dans ce cas. les Artiodactyles sauvoges servent Comme dans le cas précédent, les mélanges indirectement de réservoirs de parasites. mais de populations animales favorisent la dispersion leur rôle semble au demeurant limité, quand on de ces Helminthes à l’intérieur de qrouws ZOO- considère le petit nombre d’animaux domestiques logiques différents. qui hébergent ces parasites.

Jusqu’à plus ample informé, 26 espèces d’Hel- Leur rôle ne doit pas, non plus, totalement être menthes absolument spécifiques ont été dénom- sous-estimé. car ils sont susceptibles-souvent brées chez les Artlodoctyles sauvages de la R. C. A. et assez massivement-d’héberger des Helmin- et de la République du Tchad. thes aussi dangereux pour le bétail qu’Haemon- 21 autres sont communes aux Bovidés et Sui- chus coniortus, Cormyerws spatiosus. Gosirodlscus dés sauvages et aux animaux domestiques : oegyptiocus, Oesophogostomum columbwxwm, Coo- huit d’entre elles sont plutôt des parasites d’An- peria punctato, Schisfokomo bws, Fosciolo gigonfico, tilopes qui passent cher le zébu ou le mouton, àla Stilesio globlpunctoio ou Stilerio hepatica. C’est faveur des transhumances et dés brassages de ainsi que. dans les réglons Nord du Tchad, les populations anomales. Les ireize autres sont des Gazelles doras semblent être, en ason sèche, espèces très courantes, à large dispersion et le principal réservoir d’Hoemonchus contorius. fortement Implantées dans le pays. némotode qui, lors des premières chutes de II est donc difficile d’affirmer que les animaux pluies, ira infester les moutons, les chèvres de la faune africaine représentent, en matière et les jeunes zébus qui utilisent les mêmes par- d’Helminthiases, un danger certain pour les CO” rs. bovins, ovins. caprins ou camelins qui vivent II importe donc, dans les estimations et les à leur contact ou dans leur voisinage. projets d’éradication des Helminthiases, de tenir

402 Retour au menu Retour au menu

CNITE N. 9 FASCIOLA GIGANTICA ZBb”S ‘(sauf Lagons,

I!

III l Il IIIc

404 Retour au menu

PARAMPHISTOMUM ,MICROBOTHRIUM Retour au menu

CARTE N’ 11 GASTRODISCUS AEGYPTIACUS

2 Retour au menu

XRTE w 12 HAEMONCHUS CONTORTUS ZBbUS ,*a”, Logone, Retour au menu

compte de la présence d’Artiodactyles sauvages 5. - Alcela~hus lelwel (HEUCLIN), porteurs d’tieiminthes non spécifiq’ues. - Col,;ophoi-on c&phorum (;ISCHOEDER. La solution la plus satisfaisante serait, ,bien 1901). entendu, de multiplier la pratique du Ranching Colylophoron coiylophorum (FISCHOEDER, pour les animaux domestiques et de cantonner, 1901). le plus possible, les ruminants sauvages dans Cormyerius spotrosus(BRANDES, 1898). d’immenses réserves où le bétail d’élevage ne Av~tellino sondgroundr (WOODLAND, serait pIus admis. 1935). Cy+ercus dromedorii (PELLEGRINI, 1954. REMERCIEMENTS Agnostomum cursoni (MONNING, 1932). Longislrongylusmeyeri (LE ROUX, 1929). Nous remercions Messieurs les Docteurs Hoemonchus contorfus (RUDOLPHI, 1803 ; BRODARD, LATOUR, YVORE, ITARD, COU- COBBOLD, 1898). PET, GRUVEL, et Monsieur ROLLAND d’avoir Artionemo pouliom (TWAITE, 1927) N. bien voulu confier à la section d’Helminthologie Comb. du Laboratoire de Farcha (Tchad) la détermina- Pygorginemoafricono(C,HABAUDet ROUS- tion de parasites recueillis au cours de dlverses SELOT, 1956). ~ tournées en brousse. 5. - Damoliscus ko&om (OGILBY). ParomphMxnum muobothrium (FISCHOE- LISTE SYSTÉMATIQUE DES HOTES DER. 1901). ET DE LEURS HELMINTHES Cormyerws spolrosus(BRANDES, 1898). 1. - Phocochoerusaeihiopicus (PALLAS). Cormyenusexoporus(MAPLESTONE, 1923). Carmyenus parvipapillotus (GRÉTILLAT, Goslrodrscusoegyptlocus(COBBOLD,1876). 1926). Moniezio meiiomr (BAYLIS, 1934). AVli~lli~0 sondgroundl (WOODLAND, Ascaris phocochoerr (GEDOELST, 1916). 1935). Murshidra pugnrcoudoto (LEIPER, 1909). Cystrcercusdromedor~r (PELLEGRINI.1945). Doubneyio m’wanzee (DAUBNEY, 1924). Agriosiomum cursoni (MONNING, 1932).. Dtiubneyio oidf (GOODEY, 1924). Artlonemp poulioni (TWAITE, 1927) N. Daubneyia rouboudi (DAUBNEY. 1926). Cotib. Physocephoiussexolatus (MOLIN, 1860). Art!onetio brcoronofo (VON LINSTOW, Arfionemocongolensis(RAlLLIETet HENRY, 1901) N. Comb. 1911). ‘. - Oryx olgazel (OKEM). 2. - Synceros coffer oequinoxiolis (BLYTH). Avifellino woodlondi (BHALERAO, 1936). Fascioiagiganlico (COBBOLD, 1855). Cotylopharon coiyiophorum (FISCHOEDER, f 1. - Hippotrogus equinus (DESMARETST). 1901). Poromphisiomum mlcrobolhrium (FISCHOE- Cormyerius spafiosus(BRANDES. 1898). DER, 1901). Cormyerius endopop~liatus (DOLLFUS, ‘Sfephanopharynxcompactus (FISCHOEDER, 1962). 1901). Cysficercus bots (COBBOLD. 1866). Carmyews spotiosus (BRANDES, 1898). Hoemonchussp. Schlstosomo bovii (SONSINO, 1876). Ariionemolobioto-p3pilloso (PERRONCITO, ~- @niezfo monord! (FURHMANN. 1931). 1882) N. Comb.~ ‘~ Avrtellino sandgroundr (WOODLAND. 3. - Trogelaphusscripfus (PALLAS). 1935). Crossotaeniaboerr (MAHON. 1954). Sfifeslo hepollco (WOLiFHUGEL, 1903). Sfiiesia giobipuncloto (RIVOLTA, 1874). 4. - Strepsicerossfrepsiceros (PALLAS). Cysticercusdromedorii (PELLEGRINI, 1945). Haemonchus vegliol (LE ROUX, 1929). Longisfrongylusmeyerr (LE ROUX, 1929). Retour au menu

Kobusmemo schrenki (ORTLEPP, 1939); Carmyerius porvrpapillofus (GRÉTILLAT. ORTLEPP 1936 N. Comb. 1962). Bunosfomum dent&! (MONNING. 1931). Schistospmobovis (SONSINO. 1876). Porabronemo skjobrn, (RASOVSKA, 1924). Mon~ezro monardi (FURHMANN, 1931). Arhonema hornbyl (BOULENGER, 1921) Shlesio hepotica (WOLFFHUGEL, 1903). N. Comb. Cysticercusdromedorii (PELLEGRINI, 1945). Buckleyurls globuloso (VON LINSTOW, Agrlosfomum cvrsoni (MCJNNIG. 1932). 1901). Bunostomum deniatum (MONNIG, 1931). linguotulo nuttoh (SAMBON. 1922). longistrongylusmeyerr (LE ROUX, 1929). HaemonchusSP. 9. - Addox nosomoculalus(BLAINVILLE). Arhonema brcoronoto (VON LINSTOW, Awfell~no woodfondl (BHALERAO, 1936). 1901) N. Comb. Buckleyuris globuloso (VON LINSTOW, 10. - Redunca redunco nigeriensis (BLAINE). 1901). Poromphislomum microbothnum (FISCHOE- Coqer~o puncloto (VON LINSTOW, 1906 : DER, 1901). RANSOM, 1907). Stephonophorynxcompactus (FISCHOEDER. 1901). 14. - Gazella dorcos dorcas (LINNi). Cormyerws spohosus (BRANDES, 1898). Hoemonchuscontorfus (RUDOLPHI, 1803 ; Slifesa hepatico (WOLFFHUGEL, 1903). COBBOLD, 1898). Cysticercusdromedarl,(PELLEGRINI, 1945). Gozellofilario iongonyikoe (YEH, 1955). Artionemo baronato (VON LINSTOW, Ariionemo scolprum (VON LINSTOW, 1901) N. Comb. 1908) N. Comb. Buckleyuris globuloso (VON il NSTOW, 1 1. - Redunca redunco (PALLAS). 1901). Artlonemo bvaronata (VON LINSfOW. 15. - Gozello rufifrons (GRAY). 1901). N. Comb. Poramphistomummicrobolhwm (FISCHOE- 12. - Adenofa kob (ERXLEBEN). DER. 1901). Foscioio glgonhca (COBBOLD, 1855). Cysf~cercusbovis (COBBOLD, 1866). Paromphistomummicrobothrium (FISCHOE- Cysticercusdromedorii(PELLEGRlNI,1945). DER. 1901). Oesophago$mumcolumbronum (CURTICE, Coluzophoron calicophorum (FISCHOEDER, 1890, RAILLER& HENRY, 1913). 1901). Hoemonchus conforta (RUDOLPHI, 1803 ; Stephonopharynxcompoctus(FISCHOEDER, COBBOLD. 1898). 1901). cooperro 5p. Cormyerius spatiosus(BRANDES, 1898). Arhonemo scalprum (VON LINSTOW, Cormyerius papillatus (GRÉTILLAT. 1962). 1908) N. Comb. Cormyerius porvrpopdlotus (GRCTILLAT, Artronemo buxonato (VON LINSTOW, 1962). 1901) N. Comb. Schistosomo bovis (SONSI NO, 1876). Buckleyurls globuloso (VON LINSTOW, Avitellino sondground, (WOODLAND. 1901). 1935). 16. - Ourebio ourebi (ZIMMERMAN). Cysi~cercusbows (COBBOLD. 1866). Artionema scafprum (VON LINSTOW. 1908) N. Comb. 33. - Kobus defossa (RUPPEL). Paramphistomum mxrobothrium (FISCHOE- 17. - Ourebia ourebi dorcos (Schw.). DER. 1901). Arfronemo bicoronalo (VON LINSTOW. Siephanophorynx compactus (FISCHOEDER, 1901) N. Comb. 1901). 18. - Ourebro ourebi splendide (Schw.). Cormyerius spofiosus (BRANDES, 1898). Artronemo brcoronala (VON LINSTOW, Cormyenus popillotus (GRÉTILLAT, 1962). 1901) N. Comb. 409 Retour au menu

In CHAD and R. C. A., the oufhors bave corried on autopsies of approxi- motely o hundred wild Bovidoeand Suidoe, belonglng foihe following rpecies :

The remaining tweniy one could infect wild and domeriicated Ariiadactylo a) Eight of them oppear to be propartionotely more common in ihe Buffalo ond the Anielope thon in Ihe Zebu, rheep and , in which the infertotlon IS smcll. The transmission from one animal group to anoiher is due io the frequen- ding of the some pariurer, ce, ond their m~grot~on occording io ihe seorons. These are : Cokapharon caiicaphorum, Coiyiophoroo cofylophorum, Stephaoopharynn compactus, Cormyeriusspoiiosur, Corn&r pap~llotur, Carmyews porvipap~lloius. Sfilesio hepafica and Cyriicercus dromedorii.

In CHAD and R. C. A Ihe wild Artiodoclylo do net oppear. a+ presenf, to be a danger +o Ihe Baviner, Ovines, Caprines and Camelidoe wiih which they are in contaci, si,nce neorly three quarterr of the Helmin+hs,discovered are elther sirtctly host-rpecific or litfIe found in Ihe domertic ruminants. Hawever. regor- ding +he widely dispersed parasites. +helr importance should no+ be underertl moted (for exemple Hoemoochus contorlus ai Gazelia dar cas and Gazelle iufifron in the semi-dereri regions). The authors would aIso point au++hoI the porasitic founo of the wlld Bovtdoe 6nd Suidoe of the borin of ihe CHARI-LOGONE doer no+ differ greotly from thore oftheborins ofthe NILE arthe CONGO or those of Ihe coqntries ofSau+h and East, AFRICA. The pafhogenic action ofthe Helminthr ond the porositicorsocialionsareolro thought to be rimi,lor. Twelve riaps and ample referencer are providediwith ibis paper.

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RESUMEN

Los autores. en el Tchad en R. C. A., procedieron o lo oufapsia de una cenfeno de bovInos y porcinor soIvojes perienecienda a las especies riguwntes : Phocachoerur ae,h,opic”s (10). S”“cer”s coferaeq”i”oxiolis (3), Tragelaph”r scrrp- f”S (1), strepsicerm rtreprKeros (1). Alcelaph”r lelwe, (11). Dama,isc”r korrigum (7). Oryx olgozel(1). Hippoirogua equious (9). Addox oosomocuJo1us (l), Redunca redunca nigenenrs (2). Reduoca redunco (11, Adenolo ,kob (6). Kobus defosso (8). Gazella dorcas dorcas (22). Goreiio rufifrons (14). Ourebio ourebi (1). Ourebro ourebi dor- cas (1). Ourebro ourebi splendide (1). En total. re encontraron 47 especier de helminlos entre las cuales 26 erpeci- ficor : Carmyerws exoparus, Cormyeriun endopopilldur, Moniezio monardr. AV&- lino sondgroundi, Crossofoeoio baeri, LongMrongylus meyeri. Longirfrongylos olbfronta Kobwnemo schrenki, Hoemoochus vegl#oi. Porobrooemo SkJoblnr. Ascaris phacochoerf. Agriostomum cursom Bunostomum dentolum, Oesophogoslomum m’wonzee, Oesophogosfmum oldi, Oesophagoslomum roubaudi. Pygorgrnemo ofricano, Manierio meftomi, Murshidia pugnicoudoto. Artionemo congoiensi, Ati,onemo scalprum, Arf,onemo hornbyi, Atiionema bicoronoto. Artionemo poultoni. Gorellofilario +ongonyi!ae. Lin,g”d”ia nunaii. Los otros 21 son comuner (I 10s Artiodactilos solvajes y o 10s doméstlcos. Ocho de entre elles son mas bien pororitos de bbfolos o de antilopes que atacan 10s ceb0s. la ove]a y I[I cabra, por el medlo de la fronrumoncia y merclos de pablocioner onimoles : Coiicophoroo cahcophorum. Coiylophoron cofylophowm. Slephanophorynx compocfus, Cormyerius spofiorur, Carmyerius popilialus. Cormye- rius porvrpop,llofus, Sliiesia hepotico y Cysticercus dromedorii. Los ultimor trece especies ron muy frecuentes. ampliamente dirperradar y fuerkmente implanlados en el pois : Poromph~fomum microbofhrium, Hoemon- chus conlor,us, Schistasomo bows, Foroolo gigontrco, Cyslicercus bous. St,,es~ glob+%oclafo. Oesophogostomum coiumbionum. Artionemo iobioto-ppillozo. de Buckleyuns globuioso, Cooperia puocfoto. Avileiimo woodlond,, Gortrodrscus aegypfiocus Physocephalus serobt~s. En el Tchady en R. C.A.. las Artiodactylos solvajes na porecen, hosto ohara. representar un pel~gro seguro paro las bovinor, ovinos, cobrunor o’carnellos que viven en su proxumidad Sin emborga, en c#erIos cosos. en sumo limitodos, na debe ser me&xprewdo IU popel. Los oulores senolon, odem&s, que Ia founa pororitario de las bovinos y por- cmos saIvajes de la cuenco del rio Chari-Logone no di~erefundomentalmenfe de 1o de las cuencas del Nilo o del Congo y de lo de 10s potrer de Afwo del Este o de Africa del Sur. La occabn potageno de eslos helmintor y io imporIancia de 10s asocmciones pararitarias ron también examinados. 12 mapar de reportici6ngeogrhficay uno importaotebibliogrofiaocompanan el wesente dacumenlo.

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Rev. Elev. Med. “ef. Pays trop., ,964, ,,, 3 (421.428)

Valeur taxonomique des caractères morphologiques et anatomiques du pore génital chez les Trématodes du genre Carmyerius (Castrothylacidaej

par S. GRÉTILLAT

(Laborotaire National de Rechercher véiérinolrer de Dakar)

Lo systématique des Gostroihyiacidoe. porficulièrement celle des espèces du genre Cormyenus STILES et GOLBERGER, 1910, est plus ou moins confuse. tout ou moins en ce qui concerne certaines espèces où les critères morpholo- giques sont fournis reulement par les dimensions des testicules, le diamètre de I’acet~bulum, etc.... caractères très fluctuontr si l’on considère que dons te ‘groupe la contraction du maiériel conrervé peu+ influer conrld&ablement sur I’asped et les dimensions de certains orgoner. Par contre. oprès avoir &udié ID structure histologique du pore génital des diverses espèces du genre, il semble qu’il sait possible de classw ces dernières (toui ou moins certaines d’entre elles) en prenant commecritères l’existence ou la non-existence, l’importance el les dimensions : 10 de l’atrium géniial, P du sphincter atria\, 30 du sphincter papillaire. Grâce à ces critères. il est possible de déterminer cerlainement onze espèces surseize déià décrites à l’heureactuelle.

Les trémotodes du genre Cormyerius sont des myerfus de celles du genre Fischoederius STILES helminthes de la famille des Gostrothylocidae et GOLDBERGER, 1910, où les testicules sont STILES ET GOLDBERGER, 1910, du sous-ordre disposés l’un en avant de l’autre. des Paromphistomordea STYLES et GOLDBER- \ Dans le genre Gasfrothylox POIRIER. 1883, les GER, 1910, caractérisés par l’existence d’une : testicules sont en position latérale mois l’utérus poche centrale dont le volume peut atteindre le croise en X le canal déférent mâle dans la partie tiers de celui du corv et dont l’ouverture inté- moyenne du corps alors que cher Carmyerius, rieure débouche juste .n amère de l’orifice buc- ces deux canaux sont en position dorsale et che- cal en position veni,ale. Les testicules qui se minent parallèlement. trouvent en posltlon latéro-postérieure juste en Le genre Cormyerius comprend actuellement avant et à côié du plafond de I’acetabulum. per- 16 espèces. mais pour bon nombre d’entre elles, mettent de séparer les espèces du genre Car- la diagnose est extrêmement difficile. En effet, les

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caractères pris par la ma]orlté des auteurs pour argones qu, sont par contre, beaucoup plus décrire les espèces, sont, bien sûr, les dimensions constants. et l’emplacement de certains organes, tels que Après avoir examiné en détail, la morpholo- les testicules, l’ovaire, la glande de MEHLIS ou gie et l’histologie du pore génital ou plutôt de encore la posltlon et le développement des l’aire génitale de 12espèces du genre Carmyerlus. glandes vitellogènes, la longueur de l’cesophage nous avons tenté de les classer d’après certains ainsi que le diamètre des ventouses orale et pos- caractères tels que la présence ou l’absence d’un térieure (acetabulum). atrium génital, /a présence ou l’absence d’un Or, suivant les spécimens et surtout suivant les sphincter pap~llalre, la présence ou l’absence de milieux fixateurs dons lesquels ils ont été conser- papilles recouvrant les parois de l’atrium génw “és, la posltlon et les dimensions de ces diffé- tal ou de /a zone papillaire. rents éléments peuvent varier Darmi le5 Individus d’une même ekpèce, le tissu ‘aérolare de sou- ÉLEMENTS ANATOMIQUES tien étant très lâche. DU PORE GÉNITAL Nous avons donc pensé que peut-être, en ayant CHEZ LES CARMYERIUS recours uux caractères histologiques et anato- Au centre de l’aire génitale, débouche un miques d’un organe aussi différencié que le pore élément en forme de champignon, qui est I’arr~- génital, II pouwalt être possible d’établir une vée commune des conduits génitaux mâle et classification des différentes espèces de Carmye- femelle. Cette partie est circonscrite par un épais- rius, en se basant sur des caractères moins fluc- sissement musculaire qui peut dans certains cas tuants et rIlOI” suJet à controverse que ceux prendre l’allure d’un sphincter plus ou moins utilisés jusqu’à ce jour. puissant et épais. Ce complexe sphincto-papil- il est bien entendu que les autres éléments ana- laire peut déboucher directement dans la partie tomiques sont toujours valables pour confirmer dorso-antérieure de la poche centrale ou au ou infirmer la diagnose dans certains cas douteux contraire dans le fo?d d’un atrium génital qui et particulièrement pour les deux ou trois espèces peut être vaste ou de dimensions réduites et de Cormyerius cher lesquels le pore génital o pra- qui s’ouvre lui-même dans la poche centrale. tiquement les mêmes structures hlstologlquk et Nous appuyant sur ces différents caractères anatomlque. morphologiques, anatomiques et histologiques, R. Ph. DOLLFUS o tout récemment montré nov5 avons pu établir une clé de détermlnatlon en 1963, combien est illusoire le critère des permettant de faire une diagnose facile et à dimensions des oeufs dans la diagnose des Car- peu près certaine, des différentes espèces du myerius. Par contre cet auteur, en s’appuyant sur genre Cormyerius. le diagramme que représente la poche ventrale Dans cette clé, ont été intentionnellement pas- en coupes tronsversoles. u pu classer certains sées sous silence, les deux espèces C. bubalis représentants de la famille des Gosirothylocrdoe. (INNES, 1912) et C. crucrformw(LEIPER. 1910) en Malheureusement, tout comme pour /a position raison de l’absence totale de renseignements des testicules, de l’ovaire et des autres organes, concernant la structure de leur pore génital, la la figure géométrique représentant cette poche seconde oyant d’ailleurs été décrite sur des spé- centrale, varie suivant le degré de constriction cimens immatures ; le seul critère valable invo- du matériel examiné et ne permet pas 0 notre qué par l’auteur étant le diagramme en forme de avis, de classer d’une manière sûre, les diffé- croix que présente la poche centrale en coupe rentes espèces de Cormyerrus. DOLLFUS le fait transversale. d’ailleurs très justement remorquer : « Chez Dans la closiification que nous donnons ci- beaucoup d’espèces, la forme de la section dessous, à part quelques Petites v,oriations por- transversale de la poche centrale, est incons- tant sur des’détails m~nw l’ornementation et tante ». La valeur taxonomique d’un tel critère la musculature. la morphk@e et l’histologie est donc très relative et ne doit être utilisée du pore génital et de la région qui l’entoure ont qu’accessoirement en tenant compte des croc- des caractèrwconsto’nts qui à notre avis, repré- tères anatomiques et histologiques de certains sentent de très bons critères.

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CLÉ D’IDENTIFICATION DES ESPÈCES dimensions (10 p environ). _. _. DU GENRE CARMYERIUS. C. schoufedeni (GRCTILLAT, 1964) BASÉE UNIQUEMENT SUR LA STRUCTURE 15) Papilles ornant le sphincter génital, DU PORE GÉNITAL l’atrium génital et débordant sur les parois de la poche ventrale : sphinc- 1) Pore génital non orné de papilles.. 3 ter atrial bien développé ,‘. 2) Pore génital orné de papilles., 12 C. endopop,ilatus (DOLLFUS, 1962) 3) Pore génital débouchant dans le fond 16) Papilles ornant un atrium génital de d’un atrium génital dont les parois dimensions appréciables possèdent une musculature propre.. 6 C. wenyoni (LEIPER, 1908) l ’ 4) Pore génital débouchant dans le fond 17) Papilles de très petite taille 8 à 10 p, d’un atrium génital de petites dimen- ornant le pore gémtal et un atrium sions et dont les parois ne présentent génital très réduit. mais circonscrit pas de musculature bien développée. 10 par un sphincter très puissant C. porvipapilfatus, (GRÉTILLAT. 1962) 5) Pore génital sans atrium génital : Cormyerrus spotiosus (BRANDES, 1898), A l’examen de cette clé, nous voyons que les C. weimoni (STILES et GOLDBERGER, Carmyerius peuvent grossièrement se classer en 1910), C. gregarius (LOOSS.1896) et C. vzis groupes : m~nufus (FISCHOEDER, 1901). 1” Le groupe syneihes. 6) Très grand atrium génital de 4 à 500~ 20 Le groupe groben. de diamètre et de profondeur.. 30 Le groupe gregarius. C. synethes (FISCHOEDER, 1901) 10 Le groupe synefhes qui comprend : 7) Atrium génital de dimensions réduites. 8 - C. synethes (FISCHOEDER, 1901). 8) Présence d’un puissant sphincter atrial - C. wenyon, (LEIPER, 1908). bordant les marges de l’atrium géni- ~ C. endopopiilofus (DOLLFUS, 1962). tal. C. groberi, (GRÉTILLAT, 1960) - C. poptflolus (GRÉTILLAT, 1962). 9) Pas de sphincter atrial proprement dit. L’atrium génital est profond, bien développé ; C. dollfusi (GOLVAN, CHABAUD ‘absence ou la présence de papilles ainsi que et GRÉTILLAT, 1957) ‘épaisseur de la paroi de l’atrium et l’existence 10) Pore génital débouchant dans la poche i’un sphincter sur le pourtour de l’orifice otrial ventraleC. moncupotus(FISCHOEDER,l9O1) xrmet de séparer ces quatre espèces. 11) Pore génital débouchant en dehors de la 20 Le groupe groben qui comprend : poche ventrale. sphincter atrial se - C. groberi (GRÉTILLAT, 1960). confondant avec la musculature du - C. exoporus (MAPLESTONE. 1923). pore génital L’atrium génital est d’importance réduite mais C. exoporus (MAPLESTONE, 1923) I existe un très fort sphincter atrial. Chez C. 12) Pore génital placé av fond d’un atrium :xoporus, l’aire génitale est en dehors de la poche génital de grandes dlmenslons à 4 à xntrale alors que chez C. graberi, elle se trouve 500 p de diamètre et de profondeur i l’intérieur de cette poche. et dont la paroi musculeuse bien 30 Le groupe gregorius qui comprend : développéé est, elle ~“SI, ornée de papilles. C. pap~llotus(GRÉTlLLAT, 1962) - C. gregarrus (LOOSS, 1896). - C. spatiosos (BRANDES, 1898). 13) Pore génital placé au fond d’un atrium ~ C. welmani (STYLES et GOLDBERGER, génital dont la paroi n’a pas de mus. 1910). culature bien définie.. _. 15 - C. minutus (FISCHOEDER, 1901). 14) Pore génital ne comportant pas d’atrium - C. dollfusl (GOLVAN, CHABAUD et génital distinct. Papilles de très petites GRÉTILLAT, 1957). 423 Retour au menu

- C. mancu@3us (FISCHOEDER, 1901). 1 rentes de structurel histologique et la présence - C. porwpapillotu~ (GRÉTILLAT,1962). ou l’absence de Papilles. - C. schoutedeni (GRÉTILLAT. 1964). Nous pensons ain!si que tout au moins pour dix espèces de Cormyerius, la diaqnose peui être très II n’exlsie pratiquement pasd’atrium génital : f&ment faite’ sur simples- coupés sagittales, les seuls caractères permettant de différencier obtenues au rasoir à main, colorées ensuite au les espèces enire elles consistent dans des diffé- carmin chlorhydrique.

Flg 1. Pores génitaux chez :

A. C. groben GRhILLAT, 1960. B. C. minufus (FISCHOEDER, I%l) (d’après FISCHOEDER). c. c. syndler (FISCHOEDER. 1901) (d’aprèr FISCHOEDER). D. C. rpatiosus (BRANDES. 18%) (original). E. C. gregarius (LOOSS. 1896) (or,g,no,). F. C. dolifust GOLVAN, CHABAUD et GRÉTILLAT. 1957. G. C. exoporus MAPLESTONE, 1923 (d’après MAPLESTONE). H. C. wellmoni STILE! e+ GOLD., 1910 (d’après STILES et GOLD.). 1, C. moocupatus (FISCHOEDER. 19M) (original). 1. C. wenyoni (LEIPER, 1908) (d’après WENYON).

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vo-

P-

AG- Retour au menu

The classification of the Gostroihykmdoe. porticulorly members of the genus Cormyerius (STILES ond GOLDBERGER, 1%0), IS somewhai confured. erpecially regording ihase species where the marphological criteria are saleiy the size offhe testicles, the diameter oflhe I’ocetabulum, etc characterlsticswhich vory greotly when ane conrider how the contraciian of preserved moteria, cari change greotly the size and aspect ofcertaln organr in this group. However, having rtudied the histolagical rtructure of ihe genito, pore of fhe various members of ibis genus. it appeors possible io clossify some of them ot lemt by taking 11s criterio the presence or absence, the aspect and SIX of : 10 the genita, otrtum, 2Othe atria, sphincter. 3Othe pap~llory rphincfer. By this means it bar been possible to determine definitely eleven species out of the sixteen already described oi the present iime.

La siriem8tico de ,os Gortrolhyioudae. particuiormente ,a de ICI~ especier de, genero Cormyenus STILES et GOLDBERGER, 1910. es m6r o menor confura. par 10 menor en cuanto 0 cierias erpecies se refiere en 10s cuoles ,OP criierios mer- folbglcor, son dodos rolomenIe para las drmenstones de ,os test~culos, eldiame- ira de, acet6bulo. etc..., caracterer muy fh~luanter si se considera que en este grupo la confracc~bn del maleriol conservado puede Influir considerablemenie en el arpecto y 10s dimensioner de cierfos brganos. En cambio, derpués de haber ertudoado ICI es+rMuro hirfologica de, pore genitol de las diferenier erpecies de, genero, parece rer posible clasificar estos ultimes (par ,o menos algunar de e,las) tomando como criferlos laextrlencio o la no-exirtencio, 10 imparloncio y las dnenrwnes : 1’ del airio geniia,, 20 del erfinter airia,, 9 dei esflnfer papilar. Gracias a estos criter#m, es porible delerminor con cerfitud once especier entre las diez y seis descritas yo adualmenle.

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Rev. Eh. Med. vét. Pays trop., 1964. 17, 3 (429.432)

Différences morphologiques entre Schistosoma bovis (souche de Karthoum) et Schistosoma curassofii (souche de Mauritanie)

par 5. GRÉJIUAJ

ilaborotoire National de Recherches vétérlnalres de Dakar)

Une &tude comparative est faite d’après I’exomen morphologique et sur der- sim faits à la chambre claire de cinquante spécimens môles et iemelles de ces deux erpèces.

En décembre 1963, le Docteur SHOHO nous chiffres fournis par KHALIL en 1924, au sujet de fait parvenir pour étude un important lot de Schistosomo bovis. Schistosomo bovis (SONSINO. 1876), mâles et En 1962. nous avons lors de la confirmation de femelles, prélevés aux abattoirs de KARTHOUM l’espèce décrite par BRUMPT en 1931, mous le (Soudan) dans les veines mésentériques d’ovins nom de Sch. curassoni. insisté sur quelques diffé- et de bovins. rences morphologiques permettant de le distin- L’examen de ce motérlel coloré au carmin guer de Sch. bous. chlorhydrique et monté au baume du Canada, Nous confirmons ces dernières, e? signalons nous permet de confirmer un certoln nombre de d’autres et discutons de leur valeur taxonomique caractères morphologiques propres à cette relative 0 la diagnose des adultes de ces deux espèce et de les comparer à ceux que nous trou- espèces dont les cycles bi&giques sont totale- vons chez Schrstosomo curassoni BRUMPT, 1931, ment différents (GRÉTILLAT, 1962). schistosome agent causal d’une bilharziose com- mune à l’homme et wx ruminants domestiques en Afrique Occidentale (GRÉTILLAT, 1962). DISCUSSION Dans les lignes qui suivent, nous donnons les dimensions moyennes et extrêmes de ces deux Nous comparerons séparément les mâles et helminthes. ainsi que celles de leurs principaux les femelles des deux espèces étudiées. organes externes. Les mensurations ont été effectuées sur dessins faits à la chambre claire de 37 spécimens mâles I (*) Une partie de ce ~~~V

Males. Les dimensions des ventouses orale et ven- Les mensurations données par KHALIL en trale (acetabulum) mises à part, car un peu trop 1924 pour Schlstosomo bovis sont sensiblement les variables suivant le degré de controctlon du mêmes que celles de la souche de KARTHOUM. matériel (nature et concentration du milieu con- Les mâles de Schisiosoma bovis sont beaucoup servateur), I’acetabulum de Schistosomo curassoni plus grands et plus puissants que ceux de Schis- est neiiement pédonculé et placé ou milieu d’une iosomo curassoni. plage ventrale à bords légèrement ourlés, alors Ils ont tous les deux, une cuticule recouverte que celui de Schistosomo bovis beaucoup moins par des tubercules épineux, mais Sch. curossom proéminent, est placé dans le fond d’une véri- a des élevures cutanées beaucoup plus impor- table gouttière dont les marges colncident avec tantes et beaucoup plus denses que Sch. bovis. les parois latérales de la partle du ver immédia- C’est un caractère dlfférehtiel très valable qui tement postérieure à la ventouse orale. C’est peut servir pour la diagnose. WSSI un caractère très valable.

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Les distances bord oostérieur ventouse orale, présence de petites épines cutlculolres, ou bord antérieur acetab~lum. ainsi que la longueur niveau de la partie postérieure de Sch. curossom de I’cesophage sont trop variables pour per- esi un caractère qui paraît inconstant ou tout aù mettre une Interprétation utilisable. moins difficile à mettre en évidence., La disposition des coeca et leurs points d’anos- La forme de l’ovaire de Sch. curcw~m est tor- tomose ne sont pos des caractères valables cor sadée ou hélicoïdale, alors que d’après KHALIL trop fluctuants. (1924) et A. PORTER (1938) celle de Sch. bovis est Sch. curossom a en général 4 testicules. Dans le ovale. Cependant. dons le lot de femelles de Sch. lot de Sch. bovis que nous avons examiné, nous bovis que nous avons étudiP, l’ovaire est spiralé n’avons trouvé que des males avec 3 testicules, ou héllcoidal chez un certain nombre d’exem- mais KHALIL en indique 3 à 6 pour cette espèce. plaires. La forme de cet organe peut donc diff- C’est donc un caractère de voleur mkdiocre. cilement servir à la diagnose des deux espèces, contrairement à ce que nous avions écrit en 1962. Femelles. La femelle deSch. bovrsestengénéral beaucoup plus longue que celle de Sch. curosson~ (rap- RÉSUME ET CONCLUSION port 1.25/1 à 1,5/1). Son calibre est sensiblement le même dans le tiers antérieur et dans la por- tion terminale du corps. Un nombre relativement Important de caroc- Le corps de la femelle de Schisiosomo cu~~szor~~ tères morphologiques permettent de différen- cier les adultes de deux espèces de bllharzies : est renflé ou niveau de l’ovaire (point milieu du ver) et présente dans so partie postérieure une Schistosomo bovrs (SONSINO, 1876) et S~~IS- épaisseur double de celle de la partie antérieure. fosomo curossom (BRUMPT. 1931). Les ventouses orale et ventrale de Sch. C”~OS- Par leur hobitus, les dimensions et la forme de son, sont plus développées que celles de Sch. certains organes. tels que les ventouses orale et bovis. ventrale ainsi que l’ornementation cuticulaire, La femelle de Sch. curossoni o une cuticule II est possible, surtout avec les spécimens mâles striée, celle de Sch. bovis o un tégument lisse. La de déterminer ces deux espèces.

A comporo+~ve rtudy hor been made offifty males and femoles oi these two species by meons of morphological examinolion and of drawings made by camera lucido. The ditierencer as regards generol dunenrions slr~ct~re of the cuticle, sizes of oroI and ventral ruckers. and iniernal anotomicol rfructure (gen~talia) are presented ond dwursed.

RESUMEN

Dikrenciar morbl6gicor entre Sch;skxoma bovis (cepa de Khar+oum) y Schis,oroma curorroni (cep de Mo”rilania).

Se hoce un estudto comparalivo a parttr del examen morfolbgico y con dibu- jos hechos en cbnora clama de cincuenta mueslros machor y hembras de estar dor especies. Se dan y se dxuten 10s diferencias en cuonto o IOP drnenriones generaler, ertrkturo de 10 cuticula. dimensiones de las ventosas orales y ventiles y estrbc- twa anathica interna (aporatos genltales). Retour au menu

BIBLIOGRAPHIE

BRUMPT (E.). - Description de deux Bilhorzies GRÉTILLAT (S.). - Etude du cycle évolutif du de Mammifères africains : Schisfosomo curcw schistosome des ruminants domestiques de soni sp. inq. et Schisfosomo rodhoini n. sp. Ann. l’Ouest Africain ef contirmafion de l’espèce Paru~~t. hum. corne. (1931). IX, IV, p. 325. Schistoromo curossoni BRUMPT, 193 1. Ann. GRÉTILLAT (8.). - Recherches sur le cycle évo- Porasri. hum. camp. (1962). XXXVII. (4). lutif du schistosome des Ruminants domes- pp. 557-568. tiques de l’Ouest-Africain (Schisfosomo ~M

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Rev. Ek”. Med. vét. Pays tmp., 1964, 17, 3 (433-W)

Premières observations sur les lésions provoquées chez les ruminants infestés massivement par Schistosoma curassoni

par S. GRÉTILLAT et P. PICART

Laboratoire National de Recherches vétérinaires de Dakar

RÉSUMÉ

Des conrtoioiianr faites tant aux obattoirs de Dakar que sur des opimaux auiopsiés uu laboratoire ei en brousse, il ressarl que sur les bovins, ovins et caprins infestés par Schislosomo curossso~~i, des I&rions importantes de fibrose hepatique son+ toujours associées à un parasitisme mo&f. Cette schirtosomiare peut étre cansidkrk comme une bilharriore à retentissement hépatique. Chez ces mkner animaux. on note 11” niveau des poumons, d’importanls dkpôk de pigment (vrairembloblement m&nique) donnon, 0 l’organe une coloration dant du gris clair au noir front. Les couper hirtoiogtques montrent que ce pigment se dépose sous forme de mottes d’inégale grosseur, localisées vroisembloblement ou niveau des hisfio- cyter. Le mkanisme de la formation et de la localisalion de ce pigmeni n’est par encore élucide.

Ce travaII préliminaire a. été réalisé sur un ~“1s colorées à I’hémalun-éosme. Quelques-unes lot d’ovins et de caprins, bilharziens, venant de d’entre elles furent soum,ses 0 des colorations la République Islamique de,Mauritanie (26 ovins et tests dlfférentlels afin de déterminer par I’his- et 13 caprins). tochimie, la nature chimique d’un pigment pré-, Sur quelques-uns de ces animaux particulière- sent dans le foie. les poumons et les reins des ment parasités. nous avons pu mettre en évidence animaux très fortement parasités. les lésions provoquées par Schlstosomo curosson~ Brumpt, 1931, chez le . Ont été prélevés sur ces animaux, les foie, RÉSULTATS OBTENUS SUR OVINS poumon, rein. rectum, colon, caecum et Intestin ET CAPRINS TRÈS FORTEMENT PARASITÉS grêle pour examen macroscopique et microsco- PAR SCH. CURASSONI pique (34 foies, 10 poumons, 30 reins, 14 intes- tins grêles, 1 caecum. 20 rectums). A. - Léstons macroscopiques Les coupes histologiques ont été fates à 8 + d’épaisseur sur matériel inclus dans la paraffine. Locoliro~ion des porasiks : Cher les ruminants domeshques comme d’ail- Une partie de ce trwoil a &é &II~& grâce à une sub- leurs chez les a~~moux de laboratoire infestés vention de l’Organisation Mondiale de lo Santé. expérimentalement (tels que souris et lapin), Retour au menu

les adultes mâles et femelles de Sch. curassoni r>arasites au, en se chevauchant dans la lumière sont localisés dons le réseau veineux mésentéri- du vaisseal, peuvent amener une stase veineuse que. Les femelles sont dans les fines veinules très marquée. initiales (femelles en période de ponte). Les mâles Rien à signaler par contre au niveau du trac- seuls ou associés à leur compagne sont dans les tus intestinal, si ce n’est la présence d’un mucus troncs veineux mésentérlques degrosetde moyen abondant dans lequel il est possible de mettre en calibre. évidence par examen microscopique, de très Dans quelques cas très rares (parasitisme nombreux ceufs de’ schistosomes à différents uniquement par des mâles = infestation uni- stades de développement. sexuelle) il est possible de trouver un grand Cette constalation a d’ailleurs permisde mettre nombre d’helminthes dans le carrefour et le au point une méthode de dlognostlc pratique et système porte intra-hépatique. rapide de la schistosomiase des ruminants domes- Cependant en règle générale, les schistosomes tiques par biopsie rectale, par simple examen du adultes sont très rares dans le foie, et ce ne sont mucus rectal prélevé 0 environ dix centimètres que des mâles. en avant de l’anus. En effet, le diagnostic par examen coprologique se révèle toujours déce- Lésions hépatiques : vant, les ceufs de schistosomes n’étant expulsés Le foie a un volume normal. Sa surface par que très Irrégulièrement. contre a un aspect bosselé, granuleux et une coloration violet très foncé. Au palper, l’organe est dur. La coupe présente par endroits des îlots B. - Lés& microscopique5 indurés en plus ou moins grand nombre dont la couleur gris jaunâtre iranche sur celle du Foie : tissu hépatique environnant légèrement conges- tionné et brunâtre. En résumé, on a affaire à une Sur coupes colorées à I’hémalun-éosine, il fibrose envohlssante chez un foie de couleur plus présente de nombreuses plages de tissu scléreux foncée que la normale. confluant les unes vers les autres et enserrant des zones de tissu noble où se trouvent disséminés sous forme d’amas, des blocs, et des mottes de Poumons : pigment de grosseur variable à contours irrégu- A l’ouverture de la cage thoracique, les pou- hers et dont la couleur va du brun clair au brun mons opparassent g”5 foncé presque couleur de profond. .s”,e dans les cas.de parasltlsme mowf. En obser- La recherche de la nature chimique de ce vant de plus près la surface des lobes, on s’aper- pigment a fait l’objet d’une série, de kits histo- çoit que cette coloration est due 0 la présence chimiques dont le détail est exposé, plus loin, et d’un très fin piqueté gris foncé. Pa&s, à I’extré- dont les résultats laissent supposer qu’il s’agit mité des lobes diaphragmatiques, il est possible d’une mélanine. de trouver quelques zones d’hépatisation pul- Ce sont vraisemblablement les ‘cellules de monaire. Kuppfer qui phagocytent ce,pigment au niveau du foie. Reins :

D’aspect normal. ils se décapsulent facilement. Poumons : Lasection sagittale montre une légère congestion de la partie médullare. E? dehors de quelques îlots d’hépatisation rencontré5 sui- quelques sujets, le tissu pulmo- naire d;apparence normale présente des olvéo- Inlestin grêle, Cœcum. Colon et Rectum : les avec des amas de même pigment méltinique Chez certains sujets, il y a congestion du réseau (blocs et moites à contours irréguliers), au niveau veineux mésentérique avec parois veineuses des capillares péri-alvéolaires. dilatées (thrombose) au niveau des ama5 de Ce sont ce5 dépôts de pigment, phagocytés 434 Retour au menu

435 Retour au menu

vraisemblablement par les hlstlocytes qui lors- Inlestm grêle. Caecum. Rectum : qu’ils se trouvent en grande quantité dans le Dans l’ensemble, aucune lésion microscopique tissu pulmonaire. lui donnent cette couleur brune n’est observée 0 la coupe de la paroi de ces diffé- allant parfois jusqu’au noir franc. rentes parties du tube intestinal. Les œufs de schistosomes disposés en anas ou Reins : en files pouvant atteindre et’dépasser cinquante ne provoquent pratiquement aucune réaction Sur coupes histologiques, on note une légère au niveau du chorion. Ils sont à différents stades congesfian médullaire et si l’animal est très forte- de développement. Dans le ca où le miracidium ment infesté, des amas de pigment mélanique meurt avant qu’il ne passe dans la lumière intes- au niveau des tubuli urinaires. tinale, l’œuf est lysé très rapidement.

DÉTERMINATION DE LA NATURE Nous avons utlhsé les réactions différentielles DU PIGMENT TROUVÉ DANS LE FOIE, SuIvantes : LES POUMONS ET LES REINS 10 Fluorescence en lumière ultra-violette Par une série de tests différentiels. nous avons essayé de déterminer le groupe chimique auquel Jechmque : Examen de coupes d’organes, appartient le pigment que nous venons de signa- sans colorailon, en lumière de Wood. ler dons les poumons, le foie, et les reins des ruminants très fortement parasités. Eliminons le groupe des caroténoldes (petites 20 Solubilité dons les acides minéraux granuloiions rouges sous forme concentrée). Ce pigment peut donc être des chromolipoides, Technique : Examen de coupes d’organes non de I’hémosidérlne, de I’hématoïdine, du pigment colorées après un séjour de 2 h dans une solution type palustre ou une mélanine. de SO4 Hz à 10 p, 100. 436 Retour au menu

3’~ Solubilité dans les bases minérales 1 - rincer à l’eau distillée, - fixer par une solution de thiosulfate de Techmque : Examen de coupes d’organes non sodium à 5 p. 100 pendant quelques mn, colorées après un séjour de 2 h dans une solution - rincer, de KOH à 10 p. 100. - colorer le fond de la manière classique et monter au baume du Canada. 40 Décoloration par des agents oxydants Dans le cas de réactlon positive. les grains de Technique : Examen de coupes d’organes non pigment de brun clair ou foncé deviennent ,colorées aprés un séjour de 24 h dans le bain franchement noirs et opaques. Le tableau suivant oxydant suivant (MAYER). donne les résultats des réoctlons différentielles- type et ceux des réactlons que nous avons obtem Bain oxydani de MAYER. Ce bain est préparé de la manière suivante : nues. Dans la seule colonne des mélamnes. les résultats sont identiques aux réactions types. Dans le fond d’un tube Borel, disposer quel- ques crlstaux de chlorate de potasse.Emplir avec de l’alcool à 500. Déposer au coniact des DISCUSSION cristaux de chlorate de potasse, quelques milli- litres d’acide chlorhydrique fumant. Au sujet des dépôts de pigment trouvés dans le fsie des animaux infestés de bilharzies, MELENEY 50 Présence de fer aisément décelable et Coll. en 1953, signalent la présence ad’hémo- tin-pigment » dans les cellules de KUPFFER et Jechnrque : Réaction de PERLS (variante dans les histiocytes des espaces portoux de souris LISON). et de lapins infestés par Sch. monsoni. Ils situent Les coupes d’organes déparaffinées et “on l’origine de ce pigment dans les produits d’excré- colorées sont plongées pendant 30 mn dans un tion de l’intestin des schistosomes adultes. Ces bain comprenant à parties égales : auteurs ne mentionnent pas la présence de ce - Ferrocyanure de potasstum à 2 p. 100. pigment dans les poumons des souris parasitées. II s’agit vraisemblablement de dépôts de nature - Acide chlorhydrique à 2 p. 100. chimique identique à ceux que nous venons de Le bain est préparé extemporanément. décrire dons le cas de Sch. curassoni. Rincer. Colorer au carmin aluné et monter Traitant de la nature de ce pigment biiharzien, à I’huile de cèdre (éviter de monter (1” baume : TOSHISATTA SADAWA et Coll. en 1956, après du Canada qui fait pâlir très rapidement la : avoir hésité entre hémosidérine et mélanine coloration). pour les dépôts pigmentaires qu’ils rencontrent dans le foie de sous infestées par Sch. japonlcum, 60 Coloraiion par colorants des graisses admettent leur origine mélanique. (chromolipoïdes) Comme l’avaient supposé MELENEY et Coll. en 1953, ces mélanines semblent être un excrétat Jechnlque : Plonger les coupes déparaffinées de coeca du schistosome adulte. A ce sujet, nous non colorées dans une solution s,aturée de sulfate préciserons cependant que seul l’intestin de la bleu de Nil pendant 30 mn. femelle renferme du pigment mélanique. Rincer puis monter à la glycérine. Pour le prouver, nous avons fait sur des femel- les grawdes les mêmes tests différentiels que sur 70 Réaction argentaffine par le procédé les coupes d’organes et nous avons obtenu des de Masson résultats identiques. Par contre, les coeca des mâles ne semblent pas renfermer ce pigment. - caractéristique des pigments mélaniques. Pour terminer ce compte rendu préliminaire - plonger les coupes d’organes déparaffinées des premières observations concernant la nature pendant 2 h dans l’eau distillée, des lésions rencontrées chez les ruminants domes- - plonger pendant 24 h dans le liquide de tiques parasités par Schisfosomo curossoni, nous Fontana, tensns à faIre remarquer que celles-c n’appa- 431 Retour au menu

TABLEAU DES REACTIONS DIFFERENTIELLES

TYPE DE REACTION

FLUORESCENCE ,N LUMIERE DE WOOD

SOLUBILITE DANS ACIDES MINERAUX

SOLUBILITE DANS BASES MINERALES mw DECOLORATION PAR AGENTS OXYDANTS

AISEMENT DECELABLE

SULFATE BLEU DE NIL

EACTION ARGENTAFINE PROCEDE D~E MASSON c Retour au menu

raissent que dans lescasdeforte infestaiion. Cette nombreux dépôts de pigment mélanique dans bilharzlose a un retentissement hépatique, sans le foie, les poumons et parfois les reins allant ‘que l’on puisse attribuer les lésions de fibrose à de pair et étant proportionnelle à I’lmportance l’action «III situ » des schlstosomes et de leurs des lésions hépatiques. ceufs comme cela se voit dans les cas de Sch. Instiiut d’&voge ei de Médecine vétérinaire monsoni et Sch. iaponicum. des Pays fropicaux Ce serait une action «à dIstance», dont les effets pathogènes n’apparaîtraient qu’au-dessus Laboratoire Nofmnol de I’Elevoge d’un certain «seuil » (correspondant à un nom- et de Recherches vétérinaires bre important d’helminthes). La présence de Dokor-Hann, Sénégal.

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BIBLIOGRAPHIE

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Rev. Elev. Med. Vet Pays trop. 1964. 17. 3 (441-466)

La cysticercose bovine en République du Tchad Quelques réflexions sur la situation présente, l’étiologie, le diagnostic, l%nmunité et le traitement de cette zoonose

par (M.) GRABER et (M.) THOME

(iaborofo~re de Farcha. FortLamy, Tchad)

RÉSUMÉ

10 En République du Tchad, la Cyslicercore bovine frappe environ 2 p. 100 des veaux de ioit abattus. Le +~VX d’tnfertation des bowilons o considéroblemeni augmente, passant de 16 p. 100, 19570 plus de 32 p. 100, 1961-63. 8 0 12 p 100 des adultes sont porleurr de vériculer, saufau Maya-Kebbt oh le pourcenioge o+ieln+ 22 p. 100.

Les auteurs ins~rknt particulièrement sur I’importonce des coileciions d’eau permanente, riches en ceufr de T. soginalo dans Ia tronsmlrsion de la Cysticer- case aux bêtes de b’oucherie qui se rendent à pied dans les territoires voisins (R. C. A., 00 elles seroni abattues. 4’ Les vomirons saisonnières dans Ia fréquence de lo Cysticeicase bovine n’obkseni 0 aucune règle particulière : elles varlent selon les r6gionr et I’Bge des ommaux. 50 Le diagnastlc ante marlem de Ia Cyshcercore erl oléoloire. Les nombreux antigénes employk en Introderma-réaction donnent des réadionr de groupe avec les Cestoder intestinaux et divers TrémaIodes. Cette méthode ert donc inutilisable dans un pays tomme le Tchad où le polyparoriIisme es+ de règle. 60 L’immunilé conférée par une première conlomination paraît solide et semble-+-il. durable, à condition que I’infertatlon iniliole se place OSS~L tard. t’es+-à-dire vers le 4e ou le Se mois de la vie de I’anlmol. Si I’inlestation est trop précoce (de quelquesjourr àtrois mois). la producl~on d’anticorps est insufirank pour neutraliser l’embryon hexacanlhe de T. sogi- nota. Des surinfestat~onr ou des rétnfesfottons nrquent de se faire jour, avec Retour au menu

INTRODUCTION

La Cystlcercose bovine a déjà fait l’objet d’une 6 ; VINK, 1959), laSuisse (DESPRES et RUOSCH. précédenie note (GRABER, 1959) qui, tout en 1961 ; DESPRES, 1962) et l’Italie (PELLEGRINI, faisant le point de la situation en République du 1958 ; PELLEGRINI et BONO, 1957 ; SCHMID, Tchad, résumait la plupart des travaux ayant vu 1958 ; SGAMBATI, 1959 ; MASELLIS, 1960; le jour entre 1936 et 1958. LEINATI, MARAZZA, GRIMALDI et PERSIANI, Depuis, un grand nombre d’auteurs se soni 1963). penchés sur ce problème qui est d’importance En outre, quelques données statistiques vien- mondiale. nent d’Afuque (BICHE et THIENPONT. 1959 ; Les études portent particulièrement sur la GINSBERG, 1959 et 1960; MARSBOOM, Van distribution géographique de la maladie et son PARYS et BRODSKY, 1960 ; Mc MANUS, 1960; mcidence dans certains pays européens tels que FROYD, 1960 : EISA. MUSTAFA et SOLIMAN, I’AlIemogne(SCHULTZE-PETLOLD, 1959 ; HER- 1962: URQUARTH, 1961 ; PEEL. 1961) et MUS, 1961 ; FREIDRICH, 1961), La Yougoslavie d’Amérique du Sud (LAZZARO, 1961). (NENADIC, 1957 ; NENADIC 1958 ; ZELJKO- Les autres recherches concernent la structure VIC et BOKOVIC, 1959 ; NENADIC, 1960 ; histologique et chimique de Taenia sogmoio et de NECEV et ACKOV, 1960 : NEVENIC, MEKULI Cystircercus bovis (HOLZ et PEZENBURG, 1957 ; et RADOVIC, 1960 ; GRUJIC, 1960 ; MIJATOVIC, MARZUELLO, SQUADRINI et TAPARELLI, 1957: 1961 ; RUKAVINA, GALL et DELIC, 1962 ; PAV- SILVERMAN et HULLAND, 1961 ; VOGE, 1960 LICEVIC, 1961 ; MIJATOVIC, 1962 ; LABUDO- et 1963), le développement de /a forme larvaire VIC et LUKIC, 1963), la Tchécoslovaquie (KOU- et sa dégénérescence (LEE, JONES et WYANT. DELA, 1959), I’U. R. S. S. (MERKUSHEV, ILIN, 1959 ; GIBSON, 1959 : Mc INTOSH et MILLER, KOTOVA et NIKULSHINA, 1962 ; MAMEDOV, 1960), l’infestaiion expérimentale des animaux 1958 ; ROBSTER et MALKO, 1961 ; ANDRONI- (Urquarth, 1958,1959,1961 ; FROYD et ROUND, KASHVILI, 1960 ; PODYAPOLSKAYA, 1960 : 1959 : FROYD, 1961). AVAKYAN, 1961 ; DAVIDOV, 1963), La Hol- Quant à la stérilisation des viandes ladres par lande (HOFSTRA, 1959 : Van KEULEN, 1959 o et les rayons X, elle est également envisagée en Retour au menu

Allemagne et en Tchécoslovaquie (RAPIC. BAIC, des animaux ou paraslte et le traitement à JEMRIC et MALCIC. 1959 ; PAWEL et JANICEK, recommander. 1963 a et b). Le but du présent travail est de fournir, dans 1. - SITUATION ACTUELLE lecadre de la République du Tchad, et singu- lièrement de ses LO~I~S les plus sèches quf A. - les Veaux sont les plus riches en bétail, un certain nombre Les chiffres ne concernent que l’abattoir de de renseignements intéressant la situation Fort-Lamy où sont enregistrés les plus gros actuelle de la cystlcercose bovine, I’étiologie abattages de veaux originaires des zones de de la maladie. son diagnostic, la résistance Massokory-Moussoro (Tableau I<

Les jeunes proviennent directement d’élevages Kebbi) les taux d’lnfestatlon paraissent bien locaux ou sont achetés DU des sociétés de bou- super~euïs, SI l’on s’en tient à des résultats cherle et engraissés avant l’abattage. Ces chiffres fragmentaires glanés çà et là. ne sont valables que pour l’Ouest tchadien. Dans d’autres régions (Ouaddaï et Mayo- 6. - Bouvillons (Tableau II) Retour au menu

Ce qui frappe, au vu de ce tableau, c’est passe du simple au double de 1958 à 1963. II l’augmentation sensible du nombre d’animaux n’y a, pour I’instant,,guèred’explication valable : de 8 0 22 mois porteurs de cystlcerques, dans les les investigations se poursuivent. réglons Ouest du Tchad et surtout dans le Chori- Boguirmi. Le pourcentage d’animaux atteints C. - Animaux de boucherie adultes (Tableau Ill)

TABLWLUN’ III

Plusieurs remarques s’imposent : c) II a été étobll une distinction très nette entre a) Les adultes sont trois fois moins parasités les chiffres donnés par l’abattar de Fort-Lamy que les bouvillons : le même fait a été signalé en et ceux obtenus à partir d’animaux âgés achetés Sierra-Leone (PEEL, 1953 et 1961), mais ils le en divers points du Chari-Baguirmi. Les pour- sont autant que les veaux. si l’on s’en tient aux centages d’infestations sont différents : 1,2 p, 100 chiffres de l’abattoir de Fort-Lamy. dans le premier COS et environ 12 p, 100 dans le b) Sur dix ans, le nombre d’animaux Infestés second. semble assez constant, 51 l’on compare les chiffres Ce fait est, de prime abord, paradoxal. II du tableau no Ill à ceux qui ont été fournis pré- s’explique assez bien si l’on consldère l’origine cédemment (GRABER, 1959). du bétail tué aux abattoirs de Fort-Lamy. II L’inspection de routine, dans les abattoirs s’agit, dans la majorité des cas d’animaux de de brousse. permet une meilleure recherche des ranch ou d’animaux nomades, de préférence des cysticerques, car les épaules sont levées * e+ mâles de 6 0 9 ans spécialement choisis pour des coupes sont autorisées. notamment dans les l’exportation et dans l’ensemble. assez peu para- psoas, la langue, le cceur et les mosséters, zones sités. En effet, une enquête effectuée en 1963 où se trouvent localisés de préférence les para- dans la région d’At1 (Centre-Tchad) et portant sites, comme le constatent en Afrique du Sud sur239 têtes (1 démontré que le bétail nomadede VAN DEN HEEVER et REINECKE (1963). cette région héberge deux fois moins de cysti- cerques que le bétail sédentaire. La même cons- * Elles ne le sont pas à l’abattoir de FarCLamy. tatatlon a été faite en août 1963 au Kanem.

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Par contre, si l’on s’adresse uniquement à du être sensiblement le même dans toutes les régions bétail sédenta!re, constitué surtout par de vieilles admlnlstratlves du pays. sauf au Maya-Kebbl vaches, comme c’est le cas pour les animaux du où il se situe autour de 21 p. 100. La zone de Chari-Baguirmi tués entre 1961 et 1963 ou ‘labo- Bangor, fortement peuplée, se rattache d’ail- ratoire de Farcha, on retrouve, 0 peu de choses leurs, du point de vue cysticercose à celle du près, le toux d’infeestotion constaté ailleurs (Carie Nord-Cameroun où près de 30 p, 100 de bovins “0 1). sont parasltés (MAROUA, 1963). d) Si l’on étudie la carte jointe ou présent Le Moyen-Chari (Fort-Archambault), bien que document. le pourcentage de Cysticercose semble jouissant d’un climat soudano-guinéen. ne se

CYSTICERCOSE DES ANIMAUX DE B&JCHERIE (sauf Logone)

CAfdEROUN Retour au menu

distingue pas du reste du pays, l’approvisionne- ce qui semblerait indiquer qu’entre Kane et ment en bétail de boucherie étant assuré par des Port-Soudan, toute cette portion d’Afrique située animaux venus du Ouaddoï ou du Batha et par en bordure du désert est soumise aux mêmes des troupeaux transhumants. conditions. Les renseignements sur l’état de ICI cystlcercose Plus au Sud, en R. C.A., les bovins ladres dans les pays voisins du Tchad ne sont pas abon- représentent 30 à 50 p. 100 des animaux tués dants : outre ce qui vient d’être dit 0 propos du aux abattoirs de Bangui et de Bouar. Ces chiffres Nord-Cameroun. les taux d’infestation parais- sont bien supérieurs à ceux du Tchad. sent voisins de 10 p. 100 dans le Nord de la Nige- Des pourcentages assez semblables ont été ria (GRABER, 1959) et de 11 p. 100 dans le Sud relevés ces dernières années en divers points du Soudan (EISA. MUSTAFA et SOLIMAN, 1962), d’Afrique noire (Tableau IV).

La lecture de ces statistiques révèlequeIaCys- L’évacuation des anneaux de Taenia et des i~cercose bovine prend, en Afrique, un visage eufs est sujette à de sensibles variations et l’on différent, selon que l’on s’adresse d’une part àdes observe de grandes différences Iournallères qui régions sèches comme le Tchad ou à des zones dépendent de l’individu plus que du C&ode. plus humides comme la R. C. A., l’Uganda ou la Chez l’ontmal. c’est ce qui se passe également Sierra-Leone, d’autre part à des pays où le avec Moniezra exponso du mouton ou Ro~ilreirno peuplement humain est déjà important (Ruanda- teiragono du poulet. Burundi). Le nombre d’œufs renfermés dans les anneaux est SOU~ la dépendance de divers facteurs dont II. - DONNÉES ECOLOGIQUES certains sont liés aux contractions qui agitent le proglottis mûr détaché dans la lumière intesti- Les considérations générales, valables pour le n&. Tchad, ont déjà été exposées antérieurement Au niveau de la zone de rupture, de nombreux (GRABER, 1959). Un certain nombre de points œufs, du fait des contractlons, sont expulsés et se méritent cependant d’être précisés : retrouvent dans les mailères fécales (DOBY, a) Les Sources d’infestation du béioil : DOBY-DUBOIS et DEBLOCK, 1957). Le prermer problème concerne le nombre En quittant le tractus digestlf, le proglottis d’anneaux et d’oeufs émis par les porteurs force lesphincteranaletsubitdegrossescompres- humains de Taenia soginoia, problème fort contro- siens qui ont pour conséquence le dépôt d’un versé qui est résumé dans le tableau no V. grand nombre d’ceufs sur les marges de l’anus 446 Retour au menu

(MAZOTFI. 1944, RIJPSTRA, SMITet SWELLEN- Ailleurs, c’est en obligeant les jeunes à boire GREBEL. 1961). au seau que l’on communique la cysticercose L’anneau rejeté à I’extérleur sera donc plus 1,(URQUARTH, 1961). ou moins riche en œufs dont le nombre est fonc- Cette notion d’«ceufs anaux» méritait de tion des mouvements du parasite dans la lumière retenir l’attention : elle est, en pariie. à l’origine intestlnale et des pressions qui s’exercent sur IUI. de la contamination des animaux producteurs au niveau du sphincter anal, au moment de son de lait et de leur descendance. élimination. b) Modalités d’inferfafion des animaux : II. en résulte qu’un porteur de laenia sogmoia est dangereux de trois façons : 1) La contamination se produit non ‘seule- ment au stade élevage, mais encore au stade par les œufs émis dans les selles. commercialisation. par le5 anneaux évacués. On sait que, bien souvent en Afrique, les bêtes par les œufs collés aux marges de l’anus. de boucherle sorit achetées dans les zones de D’après URQUARTH (1961), le nombred’oeufs production, rassemblées en troupeaux et ache- dans les selles serat apparemment le même que minées 0 pied vers les centres de consommation dans les anneaux. quelquefols sur des distances considérables. De Selles et proglottis constituent les sources vérifables «routes du bétail » se sont oins1 créées, d’infestatlon les plus classiques pour le bétail qui galonnées de villages et de points d’eau où les vit en symbiose avec l’homme. animaux se reposeni du cours du voyage. Or, Les « ceufs anaux » soni capables. vu les règles les points d’eau qui sont souvent des mores d’hygiène sommaires en usage dans certains permanentes doivent être incrimln& au premier pays africains, de passer sur les doigts et sous les chef, cor ils semblent particulièrement riches en ongles des personnes parasitées ei d’y demeurer eufs de Taenia saginafo hbérés par des individus aussi longkmps qu’ils n’en seront pas chassés atfeints. au moment où ils se baignent ou lors- par un nettoyage sérieux. Si le porteur doit qu’ils lavent leurs vêtements. s’occuper d’un troupeau, il risque, au moment de Le bétail de passage en profitealors largement. la traite, de déposer sur les poils et sur les tétines C’est ansi que l’abattoir de Bangui en R. C. A. des femelles quelques œufs de Toenk susceptibles est approvisionné pour les trois quarts par des d’infester par la sute la mère et son veau. zébus provenant du Tchad, c’est-à-dlre des Retour au menu

marchés du Ouaddal, du Botho et du Salamat. Au départ, si l’on en croit les statistiques du Les troupeaux constitués dans la région de Çort- Tchad, le taux d’lnfestation par Cysticercus bous Archambault descendent à pied et par petites oscille autour de 10-11 p. 100. A l’abattoir de étapes vers Bangui. La distance représente envi- Bangui, il va de25 à30 p, 100 (tableau,noVI). mn 600 km.

1954 ,955 1956 1957 1958

1959 29 1960 25 1961 27

Pour les années 1959, 1960 et 1961, nous ne maux atteints peut doubler, même sur une dis- possédons que des staiistiques groupées compre- tance relativement courte. Le même phénomène nant à la fois le Tchad et la R. C. A. II est donc o été observé par BIRKETT (1953) en S~erra- difficile de définir ce qui rewent aux animaux de Leone. l’un ou l’autre terrltolre. Cependant, comme les taux d’infestotion globaux ne semblent pas, 2) Facteurs défavorables : ce sont surtout des facteurs physiques. Ils interviennent en I(mitant durant cette période, présenter des modifications les possibilités d’infestatlon. A cet égard, le rôle très sensibles, il est permis de penser que le de la chaleur et de la sécheresse ne doit pas être nombre d’animaux parasités originaires du Tchad demeure approximativement le même sous-estimé au Tchad. que pendant les années 1954-58. JEPSEN et ROTH (1949), a” ,co”rz de l’été La différence entre les pourcentages enre- 1947 qui fut particulièrement sec, placent des gistrés ou Tchad et en R. C. A. (13 à 20 p. 100) œufs et des anneaux de J. soginato sur des touffes représente l’lnfestatlon acquise en cours de route, d’herbe qu’ils laissent à l’air libre. Plus le temps ce que confirment les observations faites en d’exposition du matériel infestant est long, plus R. C. A. en 1963 : lorsque cette source d’infesta- le nombre de Cysticerques. mis en évidence à tion est tarie, c’est-à-dire quand les anomaux sont l’autopsie de veaux expérimentalement infestés, transportés rapidement par camion de Fort- diminue. Les auteurs pensent que la dessiccation Archambault à Bangui, le pourcentage d’infes- assure la destruction d’un grand nombre d’œufs. tation tombe alors 0 14 p. 100. Cette opivion est partagée par SILVERMAN Les routes du bétail traditionnelles paraissent (1956, b) qui fixe à 14 jours la sut-VI~ mox~mun- donc constituer pour les animaux de boucherie, des ceufs, s’il n’y a pas une humidité de surface une source d’infestatlon non négligeable, et, suffisante. LUCKER et DOUVRES (1960) sont du dans certaines circonstances. le nombre d!ani- 1,même avis. Retour au menu

La chaleur joue un rôle semblable : les ceufs pays où l’humidité est importante : les aufs sont détruits en 10 minutes à 590 C. Ils sont sus- demeurent intacts de 2 à 6 mois (THORNTON, ceptibles d’être réactivés quatre heures après 1949 ; CHANDLER, 1956 ; LAPAGE, 1956). avoir été chauffés à450 C (SILVERMAN. 1956,b). Au Kenya, DUTHIE et VAN SOMEREN (1948) Or, ou Tchad, des températures de 48-500 C. au avancent même le chiffre d’un an. ras de sol. sur un terrain sablonneux et en plein Quant aux milieux humides (mores, collec- soleil, ne sont pas rares de février à juin. Ces tions d’eau. etc...). 11s sont favorables à la conser- maxima se situent entre 11 et 13 h. Le degré vation et à la survie des œeufs (JEPSEN et ROTH, hygrométrique est alors inférieur à 15 p. 100. 1947 ; SILVERMAN. 1956’b ; PEEL. 1961). A l’ombre, aux mêmes époques de l’année, la Au Tchad, à l’exception des zones où sub- température varie de 37 à 42” C. De plus, des slstent des mares permanentes, l’influence des vents violents, soufflant de l’Est, dessèchent la agents extérieurs, chaleur et degré hygromé- surface du sol. Dans ces conditions, on peut donc trique, semble diminuer. une bonme partie de penser que. pendant la saison sèche, beaucoup l’année, les chances d’infestation du bétail. Par d’œufs de Jaema soginoto disparaissent et qu’un contre, dans les pays plus humides et moins petit nombre d’entre eux seulement est capable chauds. c’est l’inverse qui paraît se produire. d’infester les anomaux. c) A quelle époque de l’année, I’infestation du De juillet à décembre, les températures sont, bétail par les cysficerques esi-elle maximum ? dans l’ensemble, plus basses et le degré hygro- Quelques renseignements ont été recueillis métrique plus élevé : la résistance des eufs est dans l’ouest, le Centreet l’Esttchadien : (Tableau alors plus grande. Le fait est bien connu dans les 1 VII et VIII). TABLEAU No VII. - Oues+ Tchadien - Bouvillons de 6 à 22 mois

Apparemment, les résultats ne coïncident pas Cher les adultes. I’lnfestatlon m~mmum sesltue avec ce qui a été signalé dans les deux para- en automne dans l’Est tchadien, et au printemps graphes précédents. Peut-être ainsi qu’il sera dit dans le centre. A Fort-Lamy par contre, la cys- plus loin. faut-il incriminer la longévité propre tlcercose est surtout une affection d’liivernage des parautes. les infestations, se faisant à des (de juin à septembre). époques dn4érentes et la dégénérescence des La littérature est pauvre en travaux faisant cysticerques étant sujette à de nombreux état de la distribution saisonnière des cysti- aléas. cerques (: KOUDELA (1959). en Tchécoslova- La I&re de ces chiffres permet de constater quie, signale que la Cysticercose bovine passe par simplement que chez les bouvillons, les cysti- un maximum en septembrepourtoucher le mini- cerques sont présents toute l’année avec un léger mum en fin d’année. ATrieste (SCHMID, 1958), le creux bu printemps. point culminant est dtelnt en juin.

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réactions de groupe. peu spécifiques et d’inter- A. - Anle-morfem prétation assez déhcate (BRISOU, 1946 ; DES- Afin de compléter et de renforcer le contrôle CHIENS et POIRIER, 1952). En médecine vétéri- sanItalre,ilseraitintéressantdesavoirsi,àI’achat, naire, ce sont les rédctions allergiques cutanées l’animai est porteur de cysticerques. SI c’est le qui sont les plus pratiques et les plus simples cas, II sera alors utilisé soit sous forme de viande (EUZÉBY, 1958). L’intra-derme-réaction (1. D. R.) séchée ou de jus de viande, soit mis en conserve. de Cosoni a été employée dans le dépistage de En matière de Cesiodes, la méthode consiste à I’échinococcose et de la cénurose du mouton. rechercher, chez les individus suspects, les onti- princlpolement en U. R. S. S. corps liés à la présence du paraslie. En médecine En ce quf concerne la cysticercose bovine, les humaine, diverses réactlonssérologiques (DévIa- premiers travaux remontent à 1941 (SKVORT- tion du complément, précipitation, etc...) ou SOV, SOKOLOVA et TALIZIN). L’antigène allergiques ont été préconisées. L’antigène est obtenu à partir des scolex du kyste hydatique préparé à partir des C&odes eux-mêmes ou donne 22 p. 100 de réactions positives sur les de leurs cysticerques. Divers auteurs ont expéri- 72 bovins mis en expérience. Malheureusement, menté Cysticercur fenurcoll~s (MORENAS, 1933). un seul animal porteur de 72 cysticerques fut la vésicule totale de Cysticercus cellulosae autopsié par la suite, ce qui est insuffisant pour (TRAWINSKI, 1947, 1957 : BIAGI et TAY, 1958), permettre de tirer des conclusions définitives. le liquide du kyste hydotique (CULBERSTON, En 1960, DEWHIRST, TRAUTMAN, PISTOR 1941), rncuva~s antigène auquel on préfère les et REED arrivent aux mêmes con,clusions à par- scolex d’Echrnococcus. tir d’un antigène dont ils ne précisent pas la Récemment, BRISOU (1946) recommande nature: sur-499 bovinssoumisàl’l. D. R.,69furent l’antigène «Ténia » préparé à partlr des Ces- reconnus positifs et ce chiffre fut intégralement todes complets appartenant aux espèces. sui- confirmé à l’autopsie. vantes : Taenia sogmota.Joenio Solium et Dlphyll- En 1961, BUGYAKI constate, a” Congo, que bothrium lotum. l’antigène total de Cyslicercus bovis donne de Malheureusement, les anticorps immunisants bons résultatsdanslediagnosticde la cysticercose ou senslbillsants sontgénéralement hétérologues bovine, mals que des réactions crqlsées existent dans le cas d’espèces, de genres et même de avec Fascroio hepotico et Dicrocœeiiuq dendrlticum.

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En 1962. LEIKINA. MOSKVIN, ZORIKHINA I à l’abattoir. débarrassés du tissu réactlonnel et USTINOVITCH. expérimentent sur 11 veaux envmnnant et finement broyés. en ajoutant infestés orfifÎciellemenf avec des oncosphères de 0.1 ml d’eau disflliée par parasite. Quand les Taenia sagmafa deuxtypes d’antigènes,: le premier cysticerques sont très nombreux. l’adjonction est fabriqué à partir du cysticerque complet et le d’eau distillée n’est pas nécessaire: second est un composé polysaccharide-proteine L’émulsion est laissée 24 h à + 50 C dans le résultant du fractionnement de l’antigène total. bas d’un frigidaire. en l’agitant de temps en En 1. D. R., le premier s’est montré beaucoup temps. Le lendemain, elle est cenfrlfugée et le plus spécifique que le second. liquide surnageant sert d’antigène.’ En 1963, FROYD reprend les expériences Le pli caudal a été choisi comme Iw d’élec- précédenfes à KABETE au Kenya. II travaille tion. Deux Injections infra-dermiques sont faifes sur un grand nombre d’antigènes’ enfiers ou 0 droite et 0 gauche, l’une avec de l’eau distillée fractionnés provenant de Cysficercus bovir, Taema stérile et l’autre avec l’antigène (0.1 ml par oni- soginoto, Fasciolo hepoflco, Fosciolo glganlico, mal). Echinococcus gronulosus et Cystmrcus fascmlo- La réaction allergique, sur un animal infesté, ris. Le résultat de ses expériences indique qu’au- se fradult par un œdème chaud et violacé que cun de ces antigènes n’est spécifique et que la l’on apprécie au pied à coulisse par comparaison méthode ne peut être valablement recommandée avec le témoin et avec l’étai du pli caudal avant pour le diagnostic de la cysficercose bovine du l’infra-dermique. La plupart des aufeurs vivant de l’animal. (BUGYAKI, 1961, DEWHIRST, 1960, FROYD. Au Labwatolre de Farcha (Fort-Lamy), deux 1963) considèrent que I’œdème doit atteindre séri,es d’essais ont été effectués : une certaine taille, 4 à 5 cm et plus, pour que le test soit considéré comme positif. 10 Le piemer. en 1962, avec l’antigène total Les réactions tardws &ant d’ordre anaphy- de Cysticercus bovis qui sera appelé, pour plus lactique, la lecture se fait dans l’es 3.4 h sui de commodité «A. T. C. 6. ». suivent l’injection. 56 animaux ont été ainsi soumis à 1’1. D. R. a) Matériel et méfhode. et autopsiés quelques jours plus fard. La technique est celle décrite classiquement pour la préparafmn des antigènes parasitaires. b) Résultats. Des Cysticercus bows vivants ont été prélevés I Le tableau no IX en donne l’essentiel : Retour au menu

Les résultats figurant au tableau no IX coïnci- cosmopolite, appartenant à la famille des Ano- dent donc exactement avec ceux de FROYD plocephalIdae. très fréquent chez, ,le mouton, (1963) : même dans le cas de cysticercose pure, la chèvre, le zébu et le chameau,. Sa taille et son les animaux ne réagissent pas tous positivement poids (jusqu’à 450 g) en font potentiellement un et les réactions négatives sont le fait de porteurs bon producteur d’antigène. de lésions anciennes calcifiées. La technique de préparation est la même que Des réactions croisées existent non seulement celle décrite à propos de Cysticercus bovis. Seuls, avec Fascrola hepotrco, Fosciolo g,ganfico, Dicroc- les derniers ,anneaux ont été prélevés, car, celium dendriircum, Echinococcus polymorphus, d’après certains auteurs, les proglottis mûrs mais encore avec des Cestodes comme ihyso, sont plus riches en antigène qwceux qui ne le nrezra ovilla et, une fois sur ira18 avec certains sont pas. Le matériel ainsi constitué est lavé Trématodes comme Shisiosoma bovis. soigneusement 5 à 6 fois dans du,s$rum physic- Nématodes et Paromphistomes donnent tou- logique et broyé sans adjonction de liquide. jours des réactions négatives. L’émulsion est placée dans un réfrigérateur pendant 24 h, agitée régulièrement, puis centri- 10 Deuxième essai : Antigène ((Monieziax fugée le lendemain à 4.000 tours. Le.liquide sur- (A. M.-Automne 1963). nageant, trop épais, est filtré sur Seitz et conservé Il existe une parenté assez étroite entre Monie- à + 5oc. zia exponsa du mouton et Taen~o sogrnota de 52 anomaux de toute provenance pnt,été choi- l’homme (KENT et MACHEWUF, 1947 o et b ; sis. L’inoculation intra-dermique de 0,l ml d’an- 1948). Plus récemment, LAMY, BENEX et GLE- tigène «Monieziax par animal a été faite dons le DEL (1959) démontrent par la déviation du ~II de la queue d’une pprt et +ns je derme de complémentquedes réactions croiséessont pqssi- l’encolure d’autre part. La lecture des résultats bles entre Taenia soginoia et Moniezra exponso. o lieu 3 à 4 h après l’inoculation kt les animaux II était donc intéressant de savoir si l’antigène ont été sacrifiés 2 à 3 jours plus tard. préparé à partir de Moniezio exponso pouvait L’interprétation des réactions, selon la tech- être préconisé dans le diagnostic de la cysticer- nique exposée plus haut, mène aux concluzions ,,, case bovine : Moniezio exponso est un C&ode 11suivantes (Tableau X) :

,,. ~ Les réactions croisées avec Fasciolo gigoniica reactlons posltlves qui existent même avec paraissent nxxns nombreuses que dans le cas des bovins totalement dépourvus de para- précédent. Elles sont quasi constantes lorsque des sites. C&odes intestinaux (Moniezio ou ihysoniezio) Lorsque les cysticerques sont seuls, l’antigène sont présents. En outre, près de la moitié des « Monieziq » ne permet de les déceler que dans an.imaux porteurs de Shistosomes donnent des 50-60 p. 100 des ca. contre 70.80 p. 100 nvec 452 Retour au menu

I’A. T. C. B. Les réactions négatives concernent cercose dans 2.000 carcasses et 15.5 p. 1.000 dans des cysticerques anciens et calcifiés. les 385 têtes exomlnées. L’emploi des U. V. se justifie quand les Cysticerques sont wvants ou 30 Conclusions. morts, mais non dégénérés. Le froid ne modifie L’intra-derme-réaction, en matière de cystl- pas les résultats. Si la viande parasitée est stéri- cercose bovine, et quelle que soit l’origine de lisée à la chaleur, la fluorescence rose disparaît. l’antigène employé(Toen~o sog,noia, Echinococcus II serait intéressant d’essayer cette méthode au gronuiosus, Cysticercus foscioloris, Cyst~cercus bovis, Tchad. Fascrolo repofica, Fasc~ola gigontica, Moniezio exponsa). ne peut être valablement recommandé IV. - RÉSISTANCE DES ANIMAUX dans le diagnostic onfe-mortem de l’affectlon. A L’INFESTATION. IMMUNITÉ Deux cas doivent être envisagés : a) L’animal n’héberge que des cysticerques, à l’exclusion de tout autre parasite. II ne faut pas a) Matériel et mélhode. compter dépasser 70-80 p. 100 de réactions posi- En février 1961, 22 bouvillons de 12 à 22 mois tlves avec I’A. T. C. B. et SO-60 p, 100 avec I’an- ont été achetés dans des élevages I+x de, la tigène « Moniezia ». région de Fort-Lamy, dans un milieu où le tbenia- b) Si les cystlcerques sont associés à d’autres sis human touche environ 0,5 p. 100 de la popu- helminthes de l’appareil digestif, de l’appareil lation (GUILHON, GRABER et GELLER. 1960 ; circulatoire ou du foie, les résultats sont complè- Service de Santé du Tchad, communication per- tement faussés par les réactions de groupe et il sonnelle, 1964). est alors paradoxalement plus facile de déceler Les oeufs de Taenia soginoto ont été recueillis des Shistosomes. des Cestodes intestinauxou des 9 partir de proglottis fournis par des manceuvres Distomes hépatiques que Cysticercus bovis. de l’abattoir de Fort-Lamy. Les segments ont été Comme les associations parasitaires sont très placés dans une solution saline de Merthlolate nombreuses dans un pays comme le Tchad, la (Sérum physiologique normal. Merthiolate au méthode, pour l’instant, n’est guère susceptible 1/10.000) et conservés pendant 24-28 h à + 50 C. d’applications pratiques. Juste avant l’emploi, les anneaux bnt été gros- sièrement broyés dons un mortier itérile et les B. - Po~t-morfem ceufs comptés. Les tests de viabilité ont été effec- La question o déjà fait l’objet de nombreux tués selon la technique de SILVERMAN (1954 a), développements (VILJOEN, 1937 : GRABER. après incubation dons du liquide Intestinal arti- 1959 ; LEINATI, MARAZZA, GRIMALDI et ficiellement reconstitué. Les doses infestantes PERSIANI 1963). II est un point sur lequel il ont été administrées par la voie buccale «à la importe cependant d’insister : celui de I’utllw- bouteille >>. tion de la lumière de WOOD (U. V.) pour la Les animaux ont été autopsiés de une à 21 se- mise en évidence des cysticerques présents dans maines après I’infestation et I’age des cysti- les viandes. SI tel est lecas, unefluorescence rose- cerques apprécié conformément àux critères rouge se développe dont est responsable le donnés par GIBSON(1959), Mc INTOSH et MIL- liquide renfermé dans la vésicule. LER(1960), SILVERMANet HULLAND (1961)(*). Un certain nombre d’auteurs se sont penchés b) Résultats. (Tableau Xl) sur ce prcblème (KOLLER, 1943 : TOLGAY, Au total, sur 22 animaux : 1953 ; BRANDES, 1958 ; LERCHE et ELMOSSA- 3 n’ont pu être infestés. LAMI, 1959: SENS, 1960; MARAZZA et PERSIANI 10 présentaient des cystlcerques m’orts caséeux 1960, 1961 ; LEINATI. MARAZZA, GRIMALDI ou en grande partie calcifiés. et PERSIANI. 1963). 2 hébergeaient à la fois des cysticerques vivants La méthode permet de mettre en évidence ,les et des cystlcerques morts. cysticerques qui ont échappé à l’inspection telle qu’elle est pratiquée dans les abattolrs. LERCHE et ELMOSSALAMI (1959), à la lumière de WOOD trouvent 1,8 p, 1.000 de nouveaux cas deCysti- Retour au menu

7 bouvillons ont développé des cysticerques ou des œufs de Toenra soginoto sur le, sol ou dans vivants, bien caractéristiques après l’infesta- l’eau. C’est ce qu’avaient dé@ vu, en Australie tien. et ou Kenya, PENFOLD. PENFOLD et PHILIPS Le nombre de cysticerques rencontrés est sons (1936 b : 1937). FROYD (1960 ; 1961) et commune mesure avec le nombre d’ceufs admi- URQUARTH (1961). nistrés : 2) Cette règle n’a cependant, pas une valeur 85.000 ceufs : 1 à 40 cysticerques vivants, absolue cor, dans deux cas de l’expérience pré- 115.000 c-ais : de 2 à 40 cysticerques vivants, cédente, la coexistence simultanée lde cysti- Après une Infestatlon expérimentale, les cas de cerqves vivants et de cysticerques morts a été cysticercose généralisée paraissent proportion- observée. nellement plus nombreux que lors d’infestation On sait que, dans un certain nombre d’dfkc- naturelle. tions (peste bovine notamment), les jeunes veaux ne sont pas de bons producteurs d’anticorps : c) Discussion. SOULSBY (1963), en matière de cysticercose 1) Dans les conditions du Tchad, la présence bovine. confirme également cette façon de voir : d’un seul cysticerque vivant ou dégénéré, même trois veaux de moins de trois mois, infestés arti- calcifié, suffit 0 empêcher la réinfestation des ficiellement et suivis régulikement, ont une ammauxatteints.lorsqu’iIsabsorbentdesanneaux mauvaise réponse sérologique et le taux d’anti- 454 Retour au menu

corps décelables est extrêmement faible, ce qui soit que le contact ait eu lieu plus tard, vers n’est pas le COS 51 les animaux acquièrent la 5-6 mois : l’immunité est alors solide et les réin- cysticercosevers l’âge de 4-6 mois. festations ne paraissent guère possibles. tout au Or, les “eaux sont capables de contracter moins tant que le cysticerque est en place. l’affection soit avant la na~ssance (Mc MANUS soit qu’ils fassent preuve d’une résistance natu- 1960 et 1963), soit dans les premiers jours ou les relle, innée ou acquise. la mise en évidence des toutes premières semaines de leur existence cysticerques se révèle impossible à l’autopsie (URQUARTH. 1958 et 1961). SI l’on suit l’idée (environ 17-19 p. 100). de SOULSBY (1963), les anticorps produits à ce 5) II apparaît donc que 32 p. 100 environ (*) moment, ne sont pas, dans un certain nombre de des bouvillons évitent I’infestation dans les deux cas,‘en quantité suffisante pour neutraliser des premières années de leur existence : I’Infesta- infestations ultérieures. C’est certanement là tion est alors réalisable expérimentalement ou l’explication de la présence simultanée sur le naturellement. mênïe animal de cysticerques mot% et de cysti- Cette opinion est confirmée Indirectement par cerqbes vivants, les premiers apportant la preuve les statistiques de l’abattoir de Bangui sur, du d’une contaminailon très précoce, pas toujours bétali de boucherle (6 à 10 ans) acheté PuTchad suivle d’immunité. et acheminé par la route depuls Fprt-Archam- Au Tchad, il semble bien que I’infestation des bault Jusqu’à Bangui, dans des conditions qui ont veaux de lait de l’Ouest Tchadien ne soit pas été décrites plus haut. tellement fréquente au départ (voir ta+u no 1). Les chiffres donnés au Tableau no VI montrent d’où, par la suite. le petit nombre de bouvillons que le pourcentage moyen d’animaux atteints porteurs de cystwxques morts et vivants. ‘Que de cysticercose est de 29 p. 100 des145.000 têtes & soit dans les conditions expérim’entales ou sacrifiées de 1954 à 1959. naturelles. le taux ne dépasse pas 9’~. 100. Les deux chiffces (32 p. 100 et 29ip,. 100) ,sont Dans d’autres pays d’Afrique, II est beaucoup plus donc très voisins. II ne s’agit pas là d’une simple élevé (dans les expériences d’URQUARTH au coïncidence : placés dans des conditions d’in- Kenya, il se situe autour de 25 p. 100). festation naturelle très sévères. le tiers seulement 3) Les infestotions sont totalement négatives des animaux de boucherie est susceptible: d’être dans presque le 1/5 des ca (17.19 p. 100). Là attemt de cysticercose. Ce sont, compte tenu de encore. URQUARTH (1961) a noté le même ce qui sera dit plus loin à propos de la longévlté phénomène ou Kenya. On peut admettre : du parasite, ceux qui ont échappé + I’immuni- que des cysticerques ont échappé à l’examen, sation dans les premiers mois de leur existence. qu’il s’agit d’une résistance innée. naturelle, D’a~lle~rs, ce qui est vrai pzwr l’abattoir de que l’immunité a été obtenue très tôt, à la Bangui, l’est également pour certaines régions du faveur d’une infestation légère et que les cysti- Tchad (Mayo-Kebbi) et du Nor$-Cameroun cerques ont très rapidement disparu. (Maroua) : nulle part le taux d’infestatlon des zébus adultes ne dépasse 30 p. 100. 4) Au total, l’expérience prouve que, vers l’âge Un autre argument qui plaide, pro parfe, en de deux ans, 68 p, 100 (*) enwron des botivillons ne sont pas susceptibles d’être infestés artitîciel- faveur de cette thèse est la forte proportion de cysterques vivants rencontrés chez les vieux lement. Ils l’ont été ou le sont déjà naturellement : animaux parasités : 45 p. 100 dans le Chari- soit qu’ils alent été en contact, dès les premiers purs de leur existence, avec des ceufs de i. sogi- Baguirmi. 82 p, 100 à Fort-Archambqult, 77 p. 100, nota : l’immunité provoquée est alors, dans l’en- à Bangor et 72 p, 100 à Maroua, cé qu! semble semble de médiocre qualité. prouver I’mfestation récente d’animaux réceptifs, non immunisés antérieurement. Cet état de choses. dans les zones sahéliennes, du Tchad, est imputable vro~sembloblement aux Retour au menu

conditions climatiques et humaines propres à ces II semble bien qu’intervienne, à proximité des régions : la chaleur et la sécheresse détruisent, cellules qui entourent le kyste, une substance qui 5 mois de l’année durant, un grand nombre n’est pas un anticorps spécifique dont l’action se d’ceufs de Toenra à la surface du sol ; les mare’ ferait sentir plutôt sur I’ceuf de Toenro soginoto permanentes sont relativement rares et les por- au niveau de I’lntestin de l’hôte, intermédiaire teurs humains de Cestodes ne représententqu’une ’ i (SILVERMAN, 1955 ; FROYD, 1960). II est évi- iniime partie de la population (*) qui est elles dent, dans ces conditions, que la dégénérescence même très clairsemée. du cystlcerque sera plus ou moins rapide : elle Les conditions changent déjà plus au Sud, paraît être sous la dépendance de facteurs qui notamment au Maya-Kebbi et dans la région de sont d’ordre strictement individuels, d’où les Maroua, (Nord-Cameroun) : population dense ; écarts observés d’un pays à l’autre et d’un animal humidité plus élevée : existence de lacs, rivières à l’autre. PENFOLD (1937) en faisait déjà la et mares importantes qui sont autant de sources remarque : «La longévité des cysticerques d’infeestation toute l’année. varie beaucoup ch$r un même animal comme sur des animaux différents». Récemment FROYD 6) Le problème du devenir des cystlcerques a (1964 b) constat& lui aux que, si l’infestaiion a fait couler beaucoup d’encre. PENFOLD (1937) lieu très tôt, les cystlcerques 5ur le même animal estime, à la suite d’expériences effectuées en meurent peu à peu à des degrés d’évolution Australie, que les cysticerques ne sont pas différents et qu’un certain nombre d’entre eux capables de survivre plus de neuf mois et qu’ils sont capables de survivre beaucoup plus long- meurent, pour la plupart, ver5 le quatrième mois, temps qu’il n’est classiquement prkvu. ce que contestent JEPSEN et ROTH (1947). Au Tchad, la dégénér&cence caséeuse, puis FROYD (1960), puis URQUARTH (1961) pen- :alcaire a lieu assez tôt : vers deux ans, 70 p. 100 sent que la survie peut être de plweurs années. des cysticerques rencontrés chez les ,bouvillons MC INTOSH et MILLER (1960) avancent le chiffre sont déjà presque entièrement calcifiés. de 55 semaines et DEWHIRST, CRAMER et PISTOR (1963) celui de 639 jours. 7) Le problème de /a cystlcercose bovine, ces II es+ difficile de trancher la question. II est dernières années, u été étudié à fond du Kenya probable que, dans certains cas, quelques cys- ?t des auteurs, comme FROYD et ROUND (1959, ticerques peuvent demeurer vivants, donc dange- 1960) : URQUARTH (1958,. 1959, 3961) ont reux, ioute la vie économique de l’animal. Ce Jarfaitement exposé! les facteurs locaux qui pré- n’est cependant pas une règle constante. La ;ident à la dissémination de la maladie. Ce sont, dégénérescence des cysticerques a été bien étu- )CL~ rapport aux conditions tchadiennes ; diée par SILVERMAN et HULLAND (1960). La chaleur dans l’ensemble beaucoup plus faible. réponse de l’hôte Infesté est variable : il s’agit Jegré hygrométrique plus élevé, d’o,ù survie des d’une réaction Inflammatoire avec phagocytose zeufs de Jaen~o soginofo assurée pendant un non spécifique. Plus elle est importante, et moins l/aps de temps plus long. le kyste parasitaire a de chance de se développer. Taux de taeniasis humain wsin de 3Op.100 C’est ce qui se passe dans les organes comme la ‘FENDALL. 1959) contre 0,5-3 p. 100 au Tchad. langue, le cceur et le foie où l’inflammation aigue Infestation quasi constante des veaux, soit pré- devient chronique deux mois après I’infestation latale, soit dans les tout premiers jours de leur expérimentale, alors que ce stade n’est atteint wrtence. que trois mas plus tord seulement dans les Présence simultanée de cysticerques vivants et muscles où la réaction d’origine est moins vio- ie cysticerques morts plusfréquent qu’au Tchad. lente. En outre, à l’intérieur d’un même organe, Abattage du bétail de boucherie plus précoce il existe parfois des différences dans l’évolution 5 ans, contre 7 à 11 ans en moyenne au Tchad). du processus inflammatoire. Différences tenant au mode d’élevage (plutôt ie type sédentaire) ou Kenya et à la présence l’animaux destlnésà la production de lat. (*) 0,S p.?W & Fort-Lamy ; 2 0 3 p. 100 à Abécher ; 1.1 p, 100 à For+-Archambault (communication Service Longévité apparemment plus gronde des cys- de Santé du Tchad, 1964). icerques dans les tissus de l’hôte.

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Taux d’infestatmn des adultes plus élevé qu’au ne donne pos de meilleurs résultats, quelle que Tchad, soit la dose employée (de 10 à 45 mg/kg). Peuplement humain plus abondant. Consommation de la viande de bœuf plus VI. - ESSAIS D’IMMUNISATION fréquente au Tchad chez les sédentaires, que chez les nomades. Tout récemment, divers auteurs se sont pen- 0,n peut se demander, 5’11 ne faudrait pas envi- chés 5ur le problème de l’immunisation des sager 0 l’échelon du continent africain, deux ,eunes cmmaux. types de cysticercose bovine, le premier valable URQUARTH et Coll. (1963) administrent à des pour les pays secs et chauds, à faible densité veaux des ceufs de Joen~o sagrnoto irradiés à humaine et où le taeniasis est peu répandu, le 40 kr. Ces animaux soumis de 34 à 42 jours plus second pour des pays plus humides. plus peuplés tard à une Infestation massive à partlr d’œuf5 et où l’incidence du taeniasis humain est impor- non Irradiés de Taenia sogrnota montrent à tonte. I’outops~e sept à vingt fols mofns de cysticerques V. - TRAITEMENT que les animaux témoins. Cependant la méthode n’est pas très pratique, II y a déjà quelques années, des essais de trai- car II Importe d’une part de se procurer cher tement ont été effectués avec des substances telles l’homme une quantlté suffisante de matériel queI’huilethymoléeà50p.100(HERINetTHIEN- Infestant et d’autre part de << “acc~ner >> les veaux PONT, 1957) et l’acide oxalique (GINSBERG, avant qu’ils n’entrent en contact avec des excré- 1958), son5 aucun succès d’ailleurs. ments humains, ce qui est dlfficlle dans les condl- Plus récemment, URQUARTH (1960) utilise tions africaines. le Diethylcorbamazine (Notezine) à des doses de De 50” côté, FROYD (1964 a) injecte à des 10-40 mg/kg administrées pendant 7’à 10 ]ours. veaux dwers sérums prélevés sur des veaux hau- Les résultats ont été décevants et la plupart des tement infestés par Cysticercus Bovis. Les ani- cysticerques sont encore vivants après le traite- maux ainsi immunisés reçoivent des quantité5 ment. En Uganda, ROLLINSON (1960) avec des considérables d’œu’fs de Taenia so~inato. Les ,composés phosphorés organiques comme «le résultats n’ont pas été favorables et zl’tmmunité Ruèlène ou I’Etrolènen n’obtient pas une dimi- passive contre Cyst~cercus bovis ne peut être nution significative du nombre de cysticerques conférée à des veaux, même si les dosés de sérum deux mois après le traitement. sont très élevées. Au Laboratoire de Farcha, ont été expéri- mentés deux anthelminthiques nouveaux : le 2 (4’-Thiazolyl) Benzimidazole, plus connu CONCLUSIONS sous le nom de Thiabendazole Merck. le2,2’-Thiobis(4,6-Dichlorophenol)ouActamer 1. ~ En République du Tchad, la cysticercose ou Bithionol. bovine frappe environ 2 p. 100 des vaux de lait abattus. a) Le Thiabendazole a été recommandé dans le traitement de la trlchinose musculaire du porc Le taux d’infestatlon des bouvillons a consi- ,(CAMPBELL et CUCKLER, 1962), à la dose de dérablementaugmentépassantde16p.l00(1957) ,0,3 p. 100 dans la ration pendant sept jours. à plus de 32 p. 100 (1961-1963). 8 à 12 p. 100 des En ce qui concerne la cysticercose bovine, les adultes sont porteurs de vésicules, sauf au Mayo- essais ont été portés sur une dizaine d’animaux Kebbi où le pocrcentage atteint 22 p, 100. naturellement infestés. Des doses uniques allant 2. - Les sources d’infestatlons sont constituées ~deSOà750mg/kgontétéd~strlbuées.Unesemaine par les anneaux de Taenia soginoto expulsés, les après, à l’autopsie, les cysticerques recueilli5 œufs présents dans les selle5 des Individus atteints s’évaginent normalement dans la bile de boeuf et par les « ceufs anaux >> dont le rôle paraît à + 39O C. ce qui Indique bien qu’ils n’ont pas essentiel dans I’infestatlon des veaux. ,été touchés par le médicament, 3. - Les œuf5 semblent soumis, pendant b) L’Actamer, sur une quinzaine d’animaux, 5 ma15 de l’année, à des conditions extérieures 497 Retour au menu

très dures dont les deux principales sont la Les essas d’infestation effectués ou Lobora- sécheresse de l’air et la chaleur au sol. Ces tare de Farcha ont, en outre. démontré qu’avant facteurs climatiques limitent sans doute /a résis- l’âge de deux ans, les deux tiers des bouvillons tance des œufs dans le temps ei diminuent ainsi sont déjà parasités. Le dernier tikrs échappe à les char& d’infestation du bétail. I’lnfection et n’est donc pas immunisé. Cette Les auteurs insistent partlclièrement sur façon de VOIT est confirmée par les chiffres reie- l’importance des collections d’eau permanentes vés, durant quelques années, à l’abattoir de riches en ceufs de Joenro sogmofo, dans la trans- Bangui (R. C. A.) sur des bovins adultes venus à mission de la cysticercose aux bêtes de boucherie pied des zones du Tchad (29 p. 100 en moyenne qui se rendent à pied dans les territoires voisins de saisie pour cystlcercose) et par le fait que le (R. C. A.) où elles seront abattues. taux d’infestation des zones très touchées (Nord- 4. -Les variations saisonnières dans Io Cameroun,Mayo~Kebbl)nedépassepas30p.l00. fréquence de la cysticercose bowne n’obéissent 7. -Les différences constatées entre le Tchad, à aucune règle particulière : elles varient selon pays sec et chaud, faiblement peuplé, où le taux les régions et l’âge des animaux. de téniasis huma,in est faible (0,s.3 p. 100) ei 5. - Le diagnostic onie-mortem de la cystf- le Kenya par exemple, pays beaucoup, plus cercose est aléatoire. Les nombreux antigènes humide et où 30 p, 100,des individus sont por- employés en introdermo-réaction donnent des teurs de Taenia saginoio. laisseflt su’ppaser I’exis- réactions de groupe avec les Cestodes intesti- tence en Afrique de:deux types de cysticercose naux et divers Trémaiodes. Cette méthod? est bovine dépendant étroitement des facteurs donc inutilisable dans un pays comme le Tchad humains et climatiques locaux. où le polyparasitisme est de règle. 8. - Le traitement de la cysti,cercose avec des 6. -L’immunité conférée par une première Anthelmlnthlques modernes comme lescomposés contamination paraît solideetsemble-t-il durable, phosphorés organiques : le Thiabendarole, I’Ac- à condition que I’infestation initiale se place assez tamer ou la Notézine s’estconstammentsoldé par tard. c’est-à-dire vers le 4e ou le 5e mw de la vie des échecs. de l’animal. Si l’infestation est trop précoce (de quelques jours à trois mois), la production d’anticorps REMERCIEMENTS est insuffisante pour neutraliser l’embryon hexocanthe de Taenia saginoto. Des surinfesta- NOUS remercions MM. les DIrecteun tions ou des réinfestations risquent de se faalre TROUETTE et LAURENT, respectivement Direc- jour, avec présence simultanée, sur un même teurs de I’abaitoir de Fort-Lomy et de l’abattoir animal, de cysticerques vlvonts et de cysticerques de Bangui, d’avoir eu l’amabilité de nous commu- morts ; niquer leurs statistiques et M. le Directeur du ser- Un certain nombre d’animaux jouissent d’une vice de Santé du Tchad d’avoir bien voulu nous immunité naturelle, peut-être innée, le problème donner tous les renseignements concernant le n’est pas encore complètement élucidé. téniasis humain.

10 In the Republic of Chad. Bovine Cystlrercoris. afïectr obout Z per ,100 of veal LOI~S. The raie of infection of young beefonimols bar increased consi- derablyfrom16 perlOO(1957) to32perlOO (1962.63), 8-12 per100 of adult, coitle are infecled except ai Moyo-Kebbi, where Ihe percentoge bas reached 22 per 100. Retour au menu

P The sources of infection are the eliminated eynentr of Taenia sogioato, the eggs preseot in the stools ofinfecied individualr and Ihe «anal eggrx. whose role is ersentiol in the Infection ofcalves. 30 During five mo”Iha of the year. fhe eggs are rubmdted to very difficult cl~matical conditions, the moi” ones being the dryness oflhe atr ond the heat of the ground. These foctors certainly limif the period of viabiliiy ortheeggs Ihur decrearing the chances of infection of cottie. The aufhorr would emphasize particularly the importance of r~agnontwoter. rich in eggr of T. sogtnafo in iheiransm~ssio” orCyrlicercorisio beeicattlewhich are drtve” io adjacent counfrier (R. C. A.) lo be sloughlered. 40 The occurence of bovine Cysiicercosir appearr lo bave no morked S~OI~- ml varihm. It varies according to the regia” and oge ofan~mol. 50 The ante mortem diognosis of Cysttcercosis is uncertain. The “umerous antigenr employed in inira-dermol ksk give grwp reactionr wllh Inlestinal CesIodes and varions Trematodes. This melhod is thus useless in a country such a~ Chad where polyporasiiirm is the rule. 60 The immunity canferred by a” infection appears lo be solid ond it would reem, lorting. provided that ihe inttiol infection occurs roirly late, +haI is towards the 4 th or 5 th monih ofihe life ofthe a”imol. If Ihe infedio” occurs too early (during Ihe firrt iew days of life up to the 3 rd month, the production of antibody is “at sulkient +o “eutralize the hexo- canth embryo of T. sagioato. Furiher infeclions are likely to occw SO that one moy find concurrently in the some animal live ond deod Cysticerci. A certain “umberofanimah possess o “atural immunity. perhops (“note : this quesfion has “ot yet bee” completely rerolved. Experiments carrted outotihe loboratoryofkwcha, hove show” thoi before +he oge oftwo years, two Ihirds ofthe sfeers are olready irifected with Cyxticer- tus bovir. The remaining third escopes ~“fectio” and thus receives no immunity. This informaIion IS confirmed by data occumulated wer’several years cd the slaughler-house oi Bangui (R. C.A.) from caltle which bave carie on focA from regions in the north of Chad (32 per 100 were rized on accou”l ofCyrti- cercorir) and by the fac+ that Ihe raie ofinfestatio” I” the most infected zones ond subject fo rimilar climotic conditions (North Cameroun, Moyo-Kebbl), does no, exceed 30 per 100. In certain cases, Cysficerci ca” probabiy survive severoI yeors in the muscle of their hoslr. The differences beh~ee” Chad, o counky dry and ho?, where the rote of huma” Infection by Taenx is low. and Kenya, ior example. o country much more humid. where 30 per 100 of fhe popu,o+,o” carry T. rogrnafo. lead one io suppose thaI there exisk in Africa, two Types of Bovine Cyrticercosis depending clasely upo” huma” and IocoI climcik condatons. One mop. 11 tables ond 109 referencer accompany this paper.

RESUME N

10 En la Republica del Tchad, ia cisficércosir bovIna re encuenlra en CO~I 2 par 100 de 10s terneros de leche socrlrïcador. Ho aumentado consideroblemente el Lermino media de i”fecct6” de 10s “ovil- 10s. de 16 par 100, en 1957, a rnttr de 32 por100, en 196143. 8 o 12 par 100 de lx odulior +L”e” vesicuIa% excepta en el Moyo-Kebbi dbnde el percenloje er de 22 par 100.

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50 Es aleaiorio el diagnostico onte-mortem de la Cisticércask Las nOme- roses ant~genor empleodas en ICI iniradermoreacci6n don reoccionez de grupo en 10s céstodos intestinales y diferenter trem&doz. Pués no re puede utilizm este método en un pois tal como el Tchad donde existe ei palipororiiismo. 60 La inmunidod conferida par una primera contaminac6n parece valida y durable, con tal de que Ia infection initial re situe demasiado torde, es decir a eso del cuarto o quinte mes en la vida del arvmal.

Si 10 inieccion es demoriodo precoz (de algunos diar Q ires meses), no essufl- ciente Ia produccibn de aniicuerpor paro neutralirar el embri6n hexacanta del T. soginota. Arriesgan de oparecer superinfecciones o reinfecciones. con 10 presencia rimult6neo. en el mismo animal, de cisticercos vives y de cislicercos rn”eïlor. Un cierio ni~mero de animoler goran de uno inmunidad noturol. posible- mente innota, no se ha resuelto el problemo comple+amen+e. Enrayas de infeccibn efectuadm en el Loboratorio Farcha, ban demostrodo que mies de 10s dos anos de edad. 10s dos tercios de IOP novillor bon hecho yo o erian haciendo una Cisticércosis.

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Rev. Eh. Méd. “6,. Pays trop. ,964, 17, 3 [467-476)

Note préliminaire concernant la transmission de Stilesia Clobipunctata (RIVOLTA, 1814) du mouton par divers acariens oribates * par M. GRABER el ]. GRUVEL (Avec Jo coll. technique de Mme J. LANUSSE)

RÉSUMÉ

Sur les 39 moutons mis en exp&ience, 17ont réagi positivement. Les Oribotes, hâter intermédiaires opparknnent d’une port à la famille des Scheloribatidoe et aux espèces Scheloribates perforaius (WALLWDRK. 1964) et Scheloribaies parvur conglobolus (WALLWORK. 1964). d’outre part 0 la famille des Ceratoretidae, e+, selon +OU+~ vrakemblance, 0 l’espèce Africacorur calcaratus (WALLWORK. 1964). Les Cysticercoïder dkouvertr au cours de Ia dissection des Scheloriboter per- foralus parari+& se présentent sous l’aspect d’une morse ovoide ou rpherique, entour& d’une double enveloppe extérieure plus ou moins bien d6limitée. 11s mesurent de 96-97 G x 90 à 180-200 v x 140 w. L’invoginotion céphalique est peu distincte et les venhxrer sont OSS~L visMer 0 un fort grossissement. Le taux d’infeskdion des Acorienr est faible : de 7 0 12.5 p. 1000dansiescow diiions naturelles et 39.5 p. 1000 dons Ier conditlonsexpérimentoles. La mise en 6videnceeI I’&ucléo+ion des Cysficercoides noyés dam leslisws de I’h*tes’ovère particulièrement laborieuse.

INTRODUCTION

Depus la découverte du cycle évolutif de Monieria beneden,. Elles ont été réalisées aux Moniezio exponso par STUNKARD (1937), de U. S. A. (STUNKARD, 1937 et 1944 ; STOLL, nombreux auteurs se sont penchés sur le problè- 1938 : KRULL. 1939 : KATES et RUNKEL, 1947 me des Acariens Oribates. hôtes Intermédiaires et 1948 ; EDNEY et KELLEY, 1953 ; WALL- des divers Anoplocepholidae qui sont à l’origine du WORK et RODRIGUEZ, 1961). en U. R. S. S. Ténias15 des ruminants domestiques et sauvages. (POTEMKINA, 1944 et 1959 : SHALDININA, La plupart des recherches concernent les 1953 : PETROCHENKO. 1954 ; ANTIPIN et Oribates vecteurs de Monrezio exponso et de ERSHOV. 1956 ; BOEV et ORLOV. 1958 ; ORE- KHOV, 1960 ; SOKOLOVA et PANIN, 1960 : (*) Nous iencns à remercier vivement M. J. A. WAL- SVADSHYAN. 1962). en Angleterre (RAYSKI, LWORK. Déporlment of zoology. Weslfield college. London. d’avoir bien voulu assurer la d&lerminotion des 1949). (en Australie (ROBERTS. 1953), en France acarienr aribotes recueillIs. (MOREL, 1953), a” Canada (RAO et CHOQUET- Retour au menu

TE, 1951), en Yougoslavie (RUKAVINA, 1960), a été arrosé toute la saison sèche suivante et en Pologne (RAJSKI, 1959), aux Indes (MEHRA couvert de débris végétaux (feuilles mortes) et SRIVASTATA. 1955 o et b) et au Japon (WA- ce qui a permis la survie des Oribates particu- TANABE, 1957). lièrement nombreux en cet endrolt. Actuellement, il existe plus de 40 espèces d’oribates capables de transmettre le Téniasis 20 Les animaux d’expérience à M. exponso et 0 M. benedeni. Quant aux hôtes intermédiaires des Jhysonosominoe, ils sont 39 moutons originaires de Fort-Lamy ont été encore très mal connus. Les quelques essais utilisés pour les infestations expérimentales. effectués intéressent le cycle évolutif de Jhysano- Vu l’incidence élevée du Téniasis ovin dans la somo ociinioides (ALLEN, 1959), de Jhysaniezia région, les animaux ont subi un traitement préa- ovilla et d’Awtellrno cenfupunclota (POTEMKINA, lable uu moyen de Cestodifuges actifs sur Stilesio 1944 ; NADAKAL, 1950 ; SOKOLOVA et PANIN, globrpuncfoia : dans un premier temps ils ont 1960 ; KUZNETZOV. 1962). regu entre 500 et 1.000 mg d’Arséniate d’Etain par tête, et quelques jours plus tard, de 50 à 100 Le but du présent trawl est de donner un mg/kg de 14.970 R. P. ou de 14.015 R. P. On soit certain nombre de renseignements préliminaires que I’Arséniate d’Etain, à cette dose, suffit à sur le cycle évolutif de Stdesm globlpunctato assurer amplement la destruction de Stilesio (RIVOLTA, 1874). C&ode qui frappe 32 p. 100 globipuncfota (CASTEL, GRABER. GRAS et desmoutonsde la RépubliqueduTchad(GRABER CHHAY-HANCHENG, 1960). et SERVICE. 1964). Le second traitement par les nouveaux téni- fuges Rhône-Poulenc n’a été institué que pour MATÉRIEL ET MÉTHODE obtenir une sécurité absolue. Les résultats se sont montrés favorables, puisque les neuf mou- 10 Les lieux de récolte tons témoins, soumis 0 ce double traitement, n’ont présenté, à l’autopsie. que des nodules Situés à l’intérieur de la concession du Labo- vides, sons scolex. ni C&odes. ratoire de Farcha, ils ont été choisis en fonction Les animaux ainsi préparés, ont éte placés de leur richesse en Oribotes. Ceux-ci ont été dans des stalles cimentées et nourris, dès leur recueillis en trois points différents : arrivée, avec du fourrage vert coupé sur les a) A partir d’un terrain libre (ZI) situé au bords du Chari dans des zones sablonneuses bord du Chari et servant de déversoir à la sto- désertes. La présence ou l’absence d’oribates tion de relevage du Laboratoire. Le tapis végétal dans les herbes a été contrôlée rigoureusement épais qui subsiste toute l’année est fort prisé tous les ,ours et pour chaque botte. Plus tard, des des moutons dont beaucoup sont parieurs d’Ano- branches d’arbre, également contrôlées, ont été piocophol~doe, d’où possibilitéd’infestation accrue optées à la ration. des hôtes intermédiaires présents dans le sol. b) A partir d’une surface (Z 2) fortement pro- 30 Techniques et époques d’infestation tégée par un gros Tamarindus indico. Très fréquen- tée par des moutons parasités ou cours de 1962, La mise en évidence des Acariens se fait par elle a été clôturée en décembre de la même ovage ou chauffage des mottes de terre prélevées année, de manière à éviter les incursions intem- jans l’une ou l’autre des trois zones dont il a pestives qui auraient pu gêner ultérieurement !té question plus haut. la bonne marche de l’expérience. L’infestotlon ne souffre pas de difficulté. Les c) à partir d’une troisième aire(Z3) également Xbates, une fois comptés et déterminés, sont clôturée et faiblement ombragée par un Kohaya administrés au mouton dans de l’eau «à la bou- senegolensis. Cette aire a re$u en décembre 1962 feille ». environ cinq rrllionsd’ceufs de Stilesiogioblpunc- Les infestations expérimentales ont eu lieu tata provenant du broyage de fragments mûrs de ?noctobre-décembre1963 pour Z2,dedécembr-z C&odes. Les eufs, mélangés à I’humus, ont été 1963 à mars 1964 po,ur Z 1 et de janvier à juin inégalement dIspersésà lasurfacedu sol. Celui-ci 1964 pour Z 3. Retour au menu

RÉSULTATS Acor~ens porteurs de Cysticercoider ont été trouvés là où la couche d’humus, renfermant les A. - Zone na III (Z& œufs de Stilesia. avait, au départ, été la plus épaisse. Les résultats figurent ciu tableau no 1. Il n’en demeure pas moins vrai que I’infestatlon Discussion. expérimentale de certains Orlbates à partir des ceufs de Jhysanosominoeparaît difficile. NADA- a) Les Oribates décelés dans ce terrain appar- KAL (1960) met en contact des Protoschelorlba- tiennent, dans leur grande majorité, à III famille tes et des Trichoribates avec des milliers d’onco- des Scheioribolidoe et à deux espèces différentes : sphères d’Avitellina centripunctata : il n’obtient Scheloribofes perforotus (WALLWORK, 1964) que 5 Cysticercoïdes dons le premier cas et et Scheloribafes parvus se. conglobofus (WALL- rien dans le second. WORK. 1964). La dlfférence avec les C&odes du groupe II s’agit d’Acariens plus ou moins ovoides, de Moniezia est donc considérable. KATES et RUN- petite taille (0.5-0.6 mm) et de couleur foncée. KEL (1948), sur un terrain artificiellement Ils ont tendance 0 vivre groupés dans le sol. en infesté par des ceufs de Moniezia expansa, obser- formant des colonies quelquefois assez importan- vent des taux d’infestation allant jusqu’à 340 p. tes. 1.000 pour Golumna virginlensa, 110 p. 1.000, Des fluctuations saisonnières semblent exister pour Golumno emorgmotus et 60 p. 1000 pour dans la répartitlon des deux espkes en cause : Oribatula minuta. dans les conditions de I’expkrience, S. perforotus Jusqu’à plus ample informé, les oeufs desfifesio est l’espèce dominante de janvier à avril. En globipunctotanesontcopablesdecontaminerqu’un mai, elle disparaît presque totalement pour petit nombre de Scheloribotes perforatus. à l’en- faire place à 5. porvus conglobatus qui peut alors droit même où sont tombées les déjections des être recueilli en grande abondance. Des sonda- moutons atteints. ges ultérieurs permettront de dire si cette hypo- c) En mars 1964 - soit 15 mois après I’infes- thèse est valable ou non. tation artificielle du terrain - les Cysticercoïdes b) Le taux d’infestation de Scheloriboies perfo- mûrs. découverts, après dissection de Schelo- rofos par les Cysticercoides de Stilesm globipunc- ribates infestés, se présentent sous deux formes tata est assez faible : lors des infestations expéri- différentes : menfales, il ne dépasse 39,s p, 1000 (250 scolex au total pour 6.321 Oribates administrés). La - les uns mesurent 96-97 p x 90 p. dissection d’exemplaires de la même espèce, -les autres 180.200 p x 140 CL. prélevés dans la même zone. donne des résultats D’aspect sphérique ou ovoide, ils sont caroc- encore maris favorables (6 p. 1.000 des 1.380 térisés par une double enveloppe extérkvre plus Scheloribates examinés). Schelorlbotes parvus DU moins bien délimitée, mais toujours moins congiobatus serait plutôt un vecteur accidentel, nette que l’enveloppe correspondante des Cys- comme semble le démontrer le médiocre pour- ticercoides de Monlez~o, par une invagination centage d’Auariens infestés (3 sur 1.465, soit céphalique peu distincte et par quatre ventouses 2 p. 1.000). asez visibles à un fort grossissement (Phoi. l et La faible quantité d’oribates parasités s’ex- II ; fig. 1 et 2). plique vraisemblablement par l’absence de Ils adhèrent profondément aux tissus de l’hôte maturité d’un certain nombre d’œufs de Stilesia et leur énucléatmn s’avère particulièrement répandus sur Z 3, la destruction de quelqu’uns difficile, ce qui n’est pas le cas des formes Iarvai- d’entre eux par les agents extérieurs (chaleur res de Moniezia. et sécheresse). la mortalité plus ou moins élevée des hates intermédiaires infestés et par l’aptitude d’oribates de 0,5-0,6 mm à absorber des Onco- B. - Zones I (Z,) et II (Z2) sphères de Stiiwo de 50-60~. Peut-être faut-il 1 incrimmer la répartitlon irrégulière du matériel 10 Z 1 (Tab. Il) infestant à la surface de Z 3 : la plupart des 20 Z 2 uab. Ill) Retour au menu Retour au menu

Scheloriboles perforatus montmnt deux cysticercoides Cyrticerccide de stilesia globipunciota. énuclées (X 120) On dev,ne les quatre Ye”louses (X 600) Retour au menu

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DISCUSSION CONCLUSION

a) Les Acawns infestés des zones 1 et 2 parais- Jusqu’à ce jour, la recherche du Cycle évolutif sent devoir être rattachés à la famille des Cerofo- des Anoplocephalldoe, agents du Téniasis des zetidoe dont la détermination des espèces est ruminants. a surtout intéressé des espèces cos- en cours. Sous réserve de vérification ultérieure. mopolks telles que Moniezio exponso et Moniezx l’une d’entre elles, Afrrrcacarus colcorotus (WALL- knedeni. WORK. 1964) pourrait être retenue comme Par contre, les hôtes Intermédiaires des Jhy- vecteur possible. sonosom~noe, si fréquents dans certaines partles Les Ceratozetidés sont des Acariens globuleux. du monde, sont encore très mal connus et les brun foncé, portant parfois 0 la partie antérwre quelques études récemment parues ne concer- du Notogaster une étroite zone circulaire plus nent que Jhysonosomo Actinmdes, Thysoniezio claire coiffée latéralement de deux petlis points willo et Av~fellmo centr!punctato. rouges. Ils sont beaucoup moins grégaires que les Au cours de l’année1963, lesauteursont réussi, Schelori bates. ou moyen d’Oncosphères mûres de Stilesw b) Le taux d’infestatlon des Ceratozetes de Z 1 glob~punctoto largement répandues sur le sol, (12,5 p, 1.000) régulièrement en contact avec 0 infester une petite surface riche en Ori- des ceufs mûrs de Stilesia. est supérieur à celui bates. de 22 (7 p. 1.000). La zone 2, ayant été complè- Au printemps 1964. ces Acariens, donnés à des teknent isolée en décembre 1962. aucun mouton moutons préalfiblement traités à I’Arséniate n’a pu y pénétrer après. Au moment de I’expé- d’Etain et maintenus en dehors de toute source de rience, les Acariens porteurs de Cysticercoïdes contage, tint entraîné l’apparition d’un certain l’étaient donc depuis plus d’un an. ce qui corres- nombre de Stilésip globipunctoto chez 8 des 23 ani- pond aux observations de STOLL (1935), EUZÉ- maux mis en expérience. BY (1957) et POTEMKINA (1959) concernant la Scheloribotes perforatus et Schelonbotes parvus longévité des formes larvaires chez l’hôte inter- conglobafus (WALLWORK, 1964) n sp. semblent médiaire. être les espèces responsables de cette transmis- c) L’infestotion d’ovins réalisée 0 partlr de sion. Ceratozetrdoe parasités, lassés dans leur milieu A la dissection, ont été découverts des Cysticer- naturel sans aucune modification (Z l), est assez coidescomplètementdéveloppés. D’aspectovoide régulière et - semble-t-l1 peu massive. ou sphérique et de taille variable (97 à 200 cl). d) La transmission de Stilesm globipunctota ils présentent - comme les formes larvaires de au mouton est fonction des fluctuatmns saison- Monrerra exponso - yne double enveloppe exté- nières subies par les diverses populations d’Ori- rieure pas toujours très nette. une imagination bates rencontrées : d’octobre 0 janvier, elle est céphalique peu distincte et quatre ventouses plus le fait des Ceratozetes ; de janvier à mai, elle ou moins visibles. dépend de Scheloribates perforatus et en juin de La mise en évidence’des Cystlcercoides dans Scheloribotes porvos conglobotus. le corps de I’Acar~en est particulièrement diff- Ces observations provisares faites au Labora- cile. toire paraissentdonc indiquer que plusieurs espè- Le taux d’infestation de Schelorlbates perforatus ,ces d’oribates, hôtes Intermédiaires certains, est faible : environ 39.5 p. 1.000. D’autres essais sont susceptibles de se relayer à tour de rôle de transmission au mouton, effectués à partir ,dans le courant de l’année, de manière à assurer d’orlbates récoltés dans des sols soumis à une la pérennité et la constance de l’infestaiion par infestation naturelle antérieure, ont montré que Stiiesio globipunciato. L’épidémiologie de la Stlle- d’outres hôtes intermédiaires. appartenant vrai- sio confirme d’ailleurs ce fait (GRABER et SER- semblablement à la famille des Ceratozetidoe, VICE, 1964) : II n’y o pas de <> dons la pouvaient. en matière de Stilesiose. remplir le répartltion annuelle de ce Téniasis et le nombre même rôle que 5. perforatus. Le pourcentage ,d’animaux parasités demeure sensiblement égal, de Ceratoretes parasités varie de 7 0 12.5 p, quelle que soit la saison envisagée. 1 Gix. 413 Retour au menu

SUMMARY

A prefiminary nofe concerning the trmsmisrion of Stflisia globipuncfofo (Rivolio. 1874) of the rheep by various miter

In morch-april 1964, the authors succeeded in transmitting Sliiesioglobipunc- iato +o previously disporasiied sheep. from Oribates coliecied o+ three differeni Poin+s ofthe Farcha (Lake Chad) Laboratory concession. *ne of the zones hod previouriy been infested by rneons of Cerlodes eggs. widely spreod ou+ an +he soil. Ou+ ofthe 39iested sheep, 17 bave reacted positively. The Oribotes, intermedmry horts, belongontheone hand+otheScheioribatidoe fomily and +o Scheioriboter perforatus (WALLWORK. 1964) and Scheioiiboter parvus congiobatus (WALLWORK, 1964), ond on ihe olher hand. they beIong mas+ likely, to the A~icacarus colcaratus sperier (WALLWORK. 1964). The Cysticercoider discovered during ihe dissection of parasited Scheloribafer perforolur oppear as an ovoid, rpherical mass, surrounded by a double outer enveloppe, more or lesr well delimited. They meosure from 96-97 p x 90 to 180-200 v x 140 F. The cephalic invogination is no+ very clear ond ihe cupping- glasres are visible enough a+ a sirong enlargement. The iniestation rate of Acoriens is low: from 7to 12.5 par 1000 under naiurai conditions, ond of 39,s par 1000 under experimentol conditions. The showing off and enuclealion of the Cystercoider drowned in the hosi’s tisses, appeors io be particularly hard.

RESUMEN

En marzo-april de 1964, 10s autores logroron para iransmitir Stiiesia globi- punctaia a ovejas previamente deparositodas, o partir de Oribatos recogidor entrer ritior dlferenter de1 territoria de Farcha (Tchad). Una de Ias zonas habio rido previamente infeciada medionte huevor de céstodos ompliamenie dirtri- buidos par el SU&I. En Ira~ 39 ovejas experimentador, 17 reaccionaran posiiivomenie. Los Oribatos, huéspedes intermediarias pertenecen ya o Ia familia de lx Scheloribatidos y o 10s dos especier Schelaribales pe~oratur (WALLWORK, 1964) y icheioribafer porvus congioboius (WALLWORK, 1964), yn o Ia familia de 10s Cerotozetidor, y, verosimilmente. a la especie Africocorus coicaratus (WALLWORK, 1964). Los cir+icercoides descubiertos en diseccion de 10% Scheloribales perforofus se prerenian bajo forma de uno mosa. ovoide o esferica, con uno doble envoliura ex+erior mhs o menos limiiada. Meden de 96~97 p x 90 p a 180-200 p x 140 p. La invoginacibn cef6lica es paca dirtinto y IBS ventos(~s son bosfanIe visibles cdn un imporlante oumento. El lermino medio de infection de lx acbridor es poco importanie : de 7 a 12,5 par 1000 en la condiciones naturales y de 39.5 par 1000en lascondiciones experimenioles. La busqueda y la enucleacion de las cirticercoidas en 10s ieji- dos del huésped es particularmente dificil.

414 Retour au menu

‘BiBLIOGRAPHIE

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ADDENDUM

Depuis la remise de ce texte pour publication, nous avons eu connaissance d’un travail de R. S. Tandon paru dans la revue Parasitologia de décembre 1963 (V, 3, 183-187). L’auteur, à Lucknow aux Indes, décrit le cycle évolutif de Strlesio globipuncioto dont l’hôte intermédiaire est Scheloribates indica. Les essais d’infestation ont été effectués sur des Orlba- tes élevés au laboratoire.

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Note sur les helminthoses des animaux domestiques reconnues à Madagascar

par P. DAYNES

Laboratoire de Tanonorlve-Madogascor

RÉSUMÉ

AVANT-PROPOS

Nous tenons à rappeler que ce relevé des 1.600 km de long et 500 km de large, couvrant Helminthes connus chez les animaux domestiques 590.000 km%. à Madagascar est surtout un travail de compila- Madagascar, située donc pratiquement en tien. zone intertropicale, présente du fait de sa géo- Nous avons puisé abondamment dans les graphie des différences climatiques importantes. rapports annuels du Laboratoire. Celles-ci se traduisent par la localisation de Certaines dugnoses d’espèces faites autrefols certaines infestations en foyers Ilml?és. ne nous ont pas toujours paru très convaincantes En simplifiant au maximnm, on peut déIl- bien que nous les ayions signalées. miter 3 grandes régions géographiques et II serait très utile de reprendre beaucoup de climatiques : D’abord ,Ia Côte Est. étroite et déterminatons et de les faire revoir par des très humide (3 m de pluie à Tamatave) ; ensuite spécialistes 0 la lumière des données récentes les Plateaux dont le relief d’origine volcanique de la Systématique. est souvent tourmenté. L’altitude (de 800 à Nous pourrions alors constituer une collection 1.500 m) y engendre un climat plus tempéré. valable des différents spécimens d’tlelminthesde Enfin, la région Ouest descendant lentement des Madagascar. Plateaux. beaucoup plus sédimentaire et moins tourmentée ; cette réglon chaude, humide au INTRODUCTION Nord et au Centre, devient plus sèche et subdé- sertlque vers le Sud (400 mm de pluie àTuléar). Madagascar est située de part et d’autredu Tro- Rappelons que l’isolement de l’île lui fait pos- pique du Capricorne. entre les 12eet26e paral- séder une faune souvent particulière. Ièles Sud, et 0 cheval sur le 45e degré de Longi- Par le terme d’l-lelminthose nous entendons tude Est. 6.600 km de côtes entourent une île de ici aussi bien I’infestation que la moladle.

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Nous nous proposons de présenter les princi- Différents sondages en élevage extensif tra- pales Helminthoses des animaux dom&tiques ditionnel donnent des taux d’infestation souvent avec leur fréquence et leur importance. Nous inférieurs à 1 p. 100 cher les adultes et parfois citerons également, pour ces mêmes espèces aussi faibles chez les jeunes. Chez les anomaux domestiques, les Helmlnthes d’importance secon- métis laitiers des environs de Tananarive, I’Asca- daire reconnus à Madagascar. ridose semble également peu fréquente, même cher les jeunes. Une enquête aussi sévère et ser- rée que possible est actuellement en cours afin I. - HELMINTHOSES DES BOVINS d’obtenir des chiffres exploitables. Si les accidents tragiques avec mortalité (per- Le cheptel bovin compte à Madagascar 6 à foration,occlusion) nesont pasmonno~ecourante. 9 millions de têtes (6,3 M recensement admine par contre la baissede l’état général estfréquente. trotlf 1962 et 9 M estimation mission LACROUTS Les jeunes animaux présentent destroubles intes- 1961). Ces bovins qui représentent une grande tinaux avec diarrhée, profitent mal, ont une partie de la richesse de quelques 5 millions croissance nettement retardée. d’habitants sont presqu’excluwement des zébus. Le traitement que l’on conseille est le dragage Il existe autour des grandes villes, Tananarive systématique à I’Adipate de piperazine. utilisé plus particulièrement, un noyau de métissage à la dose de 30 cg par kg de poids vif et répété avec des races laitières européennes. 3 fois. Les jeunes animaux sont ceux qui paient le plus Ce traitement appliqué sur les animaux âgés lourd tribut aux Helminthoses. Les adultes sont de : 1 mois, 2 mas et 3 mois, nous donne de moins parasités et surtout moins affectés par leur bons résultats. parasitisme. La mortollté des jeunes, parfois tr& élevée, peut être attrlbuée en grande parile à Hémonchose l’action des parasites qui affaiblissent, souvent considérablement, l’animal quand ils ne sont pas Ce parasltlsme de la caillette, dû à Hoemon- la couse directe de la mort. Quelles sont donc les chus contorfus (RUDOLPHI. 1803) est parfois Helminthoses rencontrées chez les bovins à fréquent et intense dans certaines réglons côtières Madagascar 1 de l’île. Les jeunes animaux de l’année, atteints par Ascoridose cette affection, peuvent être porteurs de milliers de porasiies dans la ,caillette, alors qu’on n’en L’Ascaridose Par NeO-OSCO~lS vitulorum trouve que quelques rares exemplaires chez les (GOEZE, 1782) atteint surtout les jeunes anomaux adultes infestés. des élevages semi-Intensifs ou intensifs où I’infes- Les symptômes sont ceux d’une anémie avec tation peut se produire ou pâturage. Dans les diarrhée pouvant conduire à la cachexie et 0 la élevages extensifs (de loin les plus nombreux) mort. l’infestaiion semble se produire au parc, les ani- Le traitement à la Phenothiazine donne de maux parqués étant plus souvent infestés que les bons résultats de même que le traitement au animaux laisssés en liberté la nuit. Le « parcà Tetrachlorefhylène (BUCK et GRÉTILLAT. bceufs » est d’ailleurs un excellent milieu pour 1957) (6). l’œuf d’Ascaris (sol meuble, aéré, légèrement humide). Bunostomose Les coproscopies effectuées dans un élevage semi-intensif montrent que 35 p. 100 des veaux Le parasite en cause est Bunosiomum phleboto- sont porteurs d’Ascaris. Dans le même frou- mum (RAILLIET. 1900). D’une façon générale, peau le taux d’animaux adultes Infestés par ce parasite plutôt rarement rencontré 5e irouve l’Ascaris est inférieur à 5 p, 100. Les infesta- un peu partout dans l’île de Madagascar. Cet tiens sont parfois importantes. Un veau de Ankylostomidé s’est cependant montré très patho- 28 kg, à la mamelle, était porteur de 41 Asca- gène sur un troupeau de veaux dans la région du ris d’un poids total de 80 g, Lac Alaotro, où il semble plusfréquentqu’ailleurs. Retour au menu

Le Tetrachlorethylène a donné des résultats tif entourant le ligament cervical et les hgaments Intéressants dans ce cas particulier (POISSON arficulairescarpiensoutarsiens.CetOnchocerque et BUCK. 1937) (29). n’est pas pathogène. - Sefor~o lob&-popilloso (ALEXANDRINI, 1838) est très souvent rencontré sur les bovins Autres«strongyloses» (S. L.) gastro-intestinales de Modaqascar dans la cavité péritbnéale. Elle - Esophogosfomum radiotum (RUDOLPHI. !semble ivre en commensale .avek son hôte 1803) est fréquemment rencontré dans tout [GRhlLLAT. 1957) (19). II faut noter cependant Madagascar. II est rarement très pathogène. ~, qu’une infestatlon importante (100 sétaires) et - &c$hogostomom columblanum (CURTICE. l ’des localisations erratiques ont été rendues 1890) a été signalé chez les bovins (BUCK et responsables d’accidents (KRICK. 1930 cité par GRCTILLAT, 1957) (6), POISSON et BUCK, 1936) (28). - Cooperia pectinato (RAMSON, 1907) est rencontré assez souvent mais, semble-t-il, scms Spiruroses provoquer de symptômes (mêmes auteurs). - Jhelazio sp. o été signalé dès 1923 (TIS- - Jrlchostrongylus sp. est signalé chez les 1 !SIÉ, 1924) (31) comme responsable d’ophtalmies bovins (Rapport Labelva 61). I (chez les bovins 0 Madagascar. II ne, semble pas cependant que ce parasite soit très fréquent. Autres Nematodes du tube digestif des bovins Poramphistomoidoses - Strongyloïdes po~~/losus (WEDL. 1856) est fréquemment rencontré. II se trouve parfois en - Poromphisiomum cervi (SCHRANK, 1790) assez grand nombre dans I’lntestln grêle des reconnu depuis longtemps à Madagascar, (GRÉ- bovins mais II s’agit le plus souvent de Strongy- TILLAT. 1959) (23) se rencontre fréquemment loïdose-infestation et non de Strongyloidose- chez les bovins (GRÉTILLAT. 1958) (22) ei par- maladie. Les cas d’infestation moswe de jeunes fois leur rumen en contient un très grand nombre bovins par S. popillosus, se traduisent par une sans que l’on déc& pour autant des troubles diarrhée nauséabonde, un amaigrissement et même légers. un retard de croissance. La Phenothiazine ne - Poramphistomum bothrlophoron (STI LES et semble pas agir. La Methyridine nous a donné GOLDBERGER, 1910) (bien étudié par GRCTIL- quelques bons résultats (observations non pu- LAT en 1957) (20) se rencontre moins souvent bliées). et en moins grand nombre que P. cervr. Son rôle - Jrichurrs sp. (T. discolor.) est signalé cher pathogène semble également restreint. les bovins de Madagascar (Rapports Labelva). - Cormyeru spotrosus (BRANDES, 1898) ei Cormyerus doflfusr~ (GOLVAN CHABAUD et Dictyocaulose GRÉTILLAT. 1957) (18) sont hématophages. Aussi Cette Metastrongylose esi due à leur rôle pathogène ne peut-il être négligé dans viviporus (BLOCK, 1782). Sur les Plateaux (BUCK les infestatmns importantes comme l’a montré et GRtTILLAT. 1957) (6) slgnale la faible inten- GRhlLLAT en 1957 (21) ; ils seraient rarement sité des infestations expliquant l’absence de rencontrés sur les Plateaux. symptômes alors que SOUPRE en 1948 signalait sur la Côte Ouest (Majunga) une épizootie grave Autres Trématodes mois localisée. - Eurythremo pancreaticum (JANSON. 1889) est connu à Madagascar. Son Importance est secondale II sévit sur la Côte Est surtout et seuls - Onchocerca gutturoso (L. G. NEUMANN, les jeunes bovins très parasités, présentent quel- ~1910) a été rencontrétrès fréquemment au début ques symptômes de diarrhée et d’amalgrlssement du siècle dans le Nord de l’île (CHRÉTIEN, 1920) (BUCK et FLORENCE, 1938.1939) (5) (FLO- (12), (1921)(13). Sa localisation estletlssucon]onc- RENCE, 1939) (15). Retour au menu

Monieziose dence sur la santé de I’homme(BUCK et COUR- DURIER, 1962) (7). Due à Monierio exponso (RUDOLPHI, ISIO), - CysT~ercus tenuicollls u été vu en 1930 sui- cette Helminthose est peu 0 peu reconnue dans le diaphragme du boeuf (Rapport Labelva). les différentes réglons de l’île : Sud-Ouest et Sud au climat assez sec, Lac Alaotra au climat plus humide et moins chaud, Moyen-Ouest etouestde Helminthose aberrante l’île (Miarinarivo et Tsiroanomandidy d’une - En 1931, un Glgonforhynchus sp. aurait été part, Majunga d’auire pari). constaté dans la cavité péritonéale d’un bovin, La Monieziose semble présenter une recrudes- accroché à la séreuse de l’intestin (Rapport cence en fin de saison des pluies, époque vers Labelva, 1931). laquelle la plupart des jeunes bovins otteignenl 4 0 6 mois. Le plus souvent. ce sont les animaux de 4 à 12 mois qui sont porteurs de Moniezio II. - HELMINTHOSES DES PORCINS dans leur intestin grêle. En général, ce parasi- tisme est assez bien supporté même lors d’infes- L’élevagedu porc àMadagascarest un élevage tation relativement importante (290 g de Moniezio traditionnellement important. II a connu de chez un veau de 5 rno15, en très bon état). Parfois grondes wclssltudes avec I’explos~on de la Mala- cependant, cet Helminthe 5e montre pathogène die de Teschen. Celle-ci est maintenant «contrô- et peut entraîner un amaigrissement et un retard lée » grâce 0 la vaccination. L’élevage porcin de croissance très sensible. s’améliore choque jour et accroît régulièrement son importance économique. On estime le chep- Dans les régions où la Monieriose existe depuis tel moyen actuel entre 450.000 et 500.000 porcs. peu, il semble que les pâturages s’infestent de On élève le porc surtout sur les plateaux, dans plus en plus : les pourcentages d’infestation seraient en progression d’année enannée, dès les provinces de Tananarive et de Fianarantsoo, que l’on 0. reconnu Monezia dans une zone déter- ainsi qu’au Lac Alaoira. Les zones de cultures semi-intensives ou intensives, sans avoir l’exclu- minée. sivité de l’élevage porcin, sont celles où l’élevage Le problème soulevé ici nécessite que des «amélioré » connaît un essor encourageant, sondage5 importants et réguliers soient effec- Le porc est amélioré par métissage avec des tués pendant plusieurs années. races européennes précoces d’une part, et par perfectionnement des modes d’élkvage d’autre Cestodoseslarvaire5 part. Le métissage est avancé dans les secteurs où La ladrerie bovine serait rarement rencontrée la vulgarisation des méthodes modernes, a à Madagascar. Elle a été cependant signalée de pénétré. Dans ces mêmes secteurs, les modes temps en temps (8 fois entre 1910 et 1963). d’élevage évoluent et l’on abandonne peu à Pei, - Cysticercus bows (forme larvaire du Menlo l’élevage ancestral pour un élevage mieux saginoto) a été identifié en 1910, 1933, 1956 et conduit. 1959. Cette rareté explique peut-être que l’on Dans ces élevages, à allure’industrielle (rare- n’ait pas encore identifié ienio soginoto comme ment) ou à caractère familial. les animaux sont agent du Téniasis chez les Malgaches. parqué5 et nourris, souvent avec une alimentation - L’Echinococcose-hydoi,dose est par contre qui cher,che à être rationnelle. Le petit éleveur moins rare. On la rencontre chez les bovins sait maintenaht ce qu’est une provende, aussi bien dans toutes les régions de l’île. Pour le seul que le propriétaire d’une importante porcherie. abattoir de Tananarive en 1959, les saisies. ‘par le Par contre, l’élevage ancestral qui est le plus Serviced’lnspectionSanitaire, pourEchinococco5e Important, est toujours du type « porc coureur» chez les bovins ont porté sur 0.6 p. 100 des pou- « agent voyer du village ». mons et 0,2 p. 100 des foies. L’Echlnococcose On se trouve donc devant deux variétés de I’éle- affecte peu l’animal et a surtout une incidence vage du porc et la parasltologie y est parFois économique. N’oublions pas cependant son inci- différente. Ma~s dans les deux cas, le porc est Retour au menu

fréquemment l’objet d’une des Helminthoses que Impowble à rattraper, sont le lot des animaux nous allons étudier. infestés. Les traitements que nous pratiquons sont le Ascaridose dragage à I’Adipate de plperazine (25 cg/kg) et l’administration de Tetrachlorethylène (0.20 à Cette infestation, due à Ascoris swm (GOEZE, 0.25 cms/kg). Nos essais (en cours de publication) 1782) nous semble mériter la tête de liste, tant confirment l’activitéde I’Hygromycine B. D’autres elle est répandue et parfois intense. Les jeunes observations (non publiées) effectuées avec la porcelets de race locale, coureurs, sont infestés méthyridine ne nous ont pas donné des résultats d’Ascaris, dans 60 p. 100 des cas. Le pourcentage très intéressants. d’infestation tombe par contre très bas dans ter- II convient de rappeler ici que I’infestation de tains élevagese de type Industriel où les animaux l’homme par I’Ascar~s (A. lumbricoides) atteint sont déparasités assez régulièrement. un pourcentage aussi élevé que chez le porc En ?963, 15 p, 100 des coproscopies effec- (au moins 60 p. 100). La majorité de la popula- tuées au Service d’l-lelminthologie du Labo- tion malgache est rurale et wt dans des conditions ratoire, montrent des ceufs d’Ascoris, et 20 p. 100 d’hygiène toutes relatives qui la font vivre sou- de! animaux parasités le sont par l’Ascaris. vent près des porcs. II est donc utile que soit Ces coproscopies ont porté aussi bien svr des résolu, de façon irréfutable et définitive, le animaux de brousse non améliorés, que sur problème de l’unicité ou de la dualité d’Ascaris des animaux d’élevage en expérimentailon dans Iumbricoïdes. les Services de Nutrition ou de Virologie et déporasités. Macroconthorhynchoae Dans la région de Miarinarivo. de petits éle- vages familiaux. à peine améliorés (métissage, L’Echinorhynque parasite du porc est Mocro- animaux sur la terre, provende mal~équilhbrée), conthorhynchus hirudmoceus (PALLAS. 1781). Les ont une Ascaridose qui atteint 15 à 20 p, 100 des coproscop~es effectuées ou Laboratoire, en 1962 animaux. On arrive mème parfois à constater et 1963, donnent respectivement 5 p, I’OOet 2 p. 100 jusqu’à25 p.cent d’animaux parasités en élevage de porcs infestés par Macracanthorhynques, mais surveillé. Les pourcentages précités, provien- ces chiffres doivent être, interprétés. Nous avons nent des coproscopies. vu. à propos de l’Ascaris. que n,os coproscopies L’intensité de l’infestaiion est variable, Elle est avalent porté sur des porcins de toutes sortes. La rarement très faible. Cinq à dix Ascaris sont Macrocanthorhynchose est en fait plus souvent souvent rencontrés chez les porcelets infestés. rencontrée que ces chiffres ne l’indiquent. Les Quarante à cinquante Ascaris ne sont pas coproscopies effectuées sur des animaux de chose rare chez des porcelets de 4 à 5 kg. brousse peu améliorés, donnent 7 p. 100 d’infes- Parfois, cette infestation massive permet de tation. Les autopsies effectuees sur des porcelets dénombrer une centaine d’Ascaris. L’obstruc- de race locale, type coureurs, nous montrent tion intestinale est plus fréquente que la perfora- que I’infestation est plus fréquente. Sur sept tion. La congestion intestinale intense provoquée porcelets autopslés dernièrement. quatre, dont par la présence des Ascaris, dans I’intestln grêle deux de façon importante, étaient infestés de en général, peut aller jusqu’à I’hémorragie intes- Macracanthorhynques. alors que la coproscopie tinale. On connaît également l’obstruction du n’avait rien décelé de cette Helmlnthose. Chezces canal cholédoque par un ver, obstruction qui quatre porcelets âgés de 3 à 6 mois, les Échino- conduit à l’ictère, la plupart du temps, cependant rhynques étaient. précisons le. de jeunes exem- les conséquences de I’Ascaridose ne sont pas plaires dont les plus gros ne dépassaient pas 8 à brusquement tragiques. Le rôle pathogène de 9 cm. l’Ascaris est plus Insidieux, s’installant discrète- II nous semble que les porcs supportent axez ment. II ne conduit pas à la mort des individus. bien I’infestation par Aconthocéphales. Des CLIII- mais compromet, très sensiblement. /a renta- maux autops& pour diverses raisons, au Service bilité de l’élevage. Mauvais état général. amai- des diagnostics. portaient dans leur intestin un grissement, retard de croissance devenant i certain nombre de Mocraconthorhynchus, déjà

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nettement visibles de l’extérieur l)ar leurs , côte Est. à Périnet. Uncinoria sfenocephalo (RAIL- nodules de fixation, sans que l’état gknéral soft LIET, 1884) se trouve parfois en grand nombre excessivement altéré. La perforation de l’intestin sur la muqueuse de l’intestin grêle et il est à par ces parasitez est rencontrée et provoque une peine besoin de rappeler qu’alors son action péritonite mortelle. pathogène anémiante est considérable. Nous ne connaissons pas de traitement efficace. Un Necotor surllus (-Necoior omericonus) signalé La prophylaxie doit lutter contre /a larve de sur un porc à Antsirabé en 1931 (Rapport Label- hanneton, hôte intermédiaire : elle est possible va), est peut-être à placer dans le cadre de cette dans les élevages surveillés et entretenus propres. Uncinariose.

(Esophagosfomose Autres nématodoses gastro intestinales

Elle se rencontre avec une certaine fréquence. - Assez fréquemment rencontrée est la Elle est dueà ~rophagosfomumdentotvm(RUDOL- Trichurose (ou Trichocephalose) due à Trichurls PHI, 1803) et ‘CEsophogosfomum longicaudum frlchiura (LINNE, 1771) ou ‘peut-être à T. sus (si (GOSDEY, 1925). Ces Helminthes ne semblent ces deux espèces ne peuvent être ramenées à une pas se montrer très pathogènes pour le porcelet 11seule) (EUZÉBY, 1961) (14). ou le porc. La coproscopie permet de trouver Les infestalions sont parfois importantes. Cette I’cesophagostomose imaginale. Lorsqu’on déslre Helminthose paraît cependant bien supportée. laconfirmer par l’autopsie, on découvrequelques 1’Les Anthelminthlques, habituellement utilisés, œsophagostomes (5 à 10) et quelques nodules n’agissent guère, sauf peut-être I’Hygromycine B. cesophagostomlens sur la paroi colique. - Plus fréquemment rencontrée est la stron- L’autopsie de porcs permet quelquefois de gyloidose due à Strongyloïdes ronromi. Elle peut rencontrer I’cesophagostomose à son stade le atteindre plus de 80 p. 100 des animaux dans des plus pathogène. La paroi du colon montre de élevages en liberté. Elle se traduit beaucoup plus nombreux nodules larvaires, œsophagostomiens. -arement par des symptômes de diarrhée. Un mais, à moins d’infestation massive, les animaux piqueté hémorragique de l’intestin, assez serré ne paraissent pas en av01r extrêmement souffert. dans les infestations massives, prouve qu’elle L’on sait que le traitement de I’esophagosto- n’est pas à dédaigner complètement. mose à son stade pathogène est difficile, I’élé- Le Thiabendazole que nous n’avons pu essayer ment infestant étant « protégé » (et le diagnostic l !serait le seul Anthelminthique pratiquement de certitude n’existant pas). Le traitement (pro- utilisable contre cet Helminthe. phylactique donc) de I’CEsophagostomose au - La Trichostrongylose de l’estomac, due 0 stade imagina1 des parasites, utilise IeTetrochlo- Hyostrongylus rubidus (HASSAL et STILES, 1892) rure de carbone et la Phénothiazine. Nous avons 1:zst connue à Madagascar (Rapports Labelva). essayé I’Hygromycine 6 et confirmé son efficacité - Signalons enfin les spiruroses gastriques sur les CEsophagostomes alors que I’Adipate de Au porc, dues à Physocepholus sexolatus (MOLIN, piperarine ne nous a pas paru très eftkoce. 1860) et 0 Arduenno sirongyiino (RUDOLPHI, 1819) Dans les infestations très importantes. I’(Eso- dont les rôles pathogènes sont peu importants phagostomose peut donc gêner le développement /:GEOFFROY et POISSON, 1930) (16). harmonieux du porc mais son rôle néfaste se trouve surtout être du domaine économique. Les Métostrongylose «boyaux » à nodules deviennent inutlhsables en charcuterie. La Strongylose pulmonaire du porc est le fait i Madagascar de Mefastrongylus solmr (GOE- Uncinariose 2ELST, 1923), Choerostrongylus pudendotectur Cette Helminthose mérlteune mentlonspéciale. :WOSTOKOV, 1905) et Mefastrongylus modogas- Elle n’est pas courante cher le porc. Cependant xriensrs (CHABAUD et GRÉTILLAT, 1956) (11). quelques foyers ont été reconnus : sur les pla- Les infestaiions sont fréquentes et parfois mos- teaux 3 foyers dans la région d’Antsirabé et un iives chez les porcelets élevés sur les parcours foyer ou B. D. P. A. ; entre les plateaux et la numides (ver de terre, hôte intermédiaire). Retour au menu

Elles sont (logiquement) bien moms fréquentes L’Hydaiidose-Echinococcose est due à Echi- dans les porcheries cimentées. Les jeunes sont WXCLI~ polymorphus, forme larvaire de Echi- plus sensibles que les adultes. Quelques traite- ~ococcus granulosus. Elle esi nettement moins I ments actlfs soni connus. Le traitement pratique IIrequente chez le porc que chez le bceuf. facilement utilisable (intervention unique, si - La Sparganose serait due à la forme lu- possible collective) est encore à trouver. La \taire du Bothriocephale du chien. La présence prophylaxie est facile. Le diagnostic, à notre avis,

de parasites. On trouve très fréquemment des 1 - L’infestaiion DQ~ Trichures est connue Infestations plus ou moins légères. On CL dia- depuis longtemps. ’ gnostiqué I’Hémonchose sur les ovins du Sud et sur ceux du Lac Alaotra. Tr&nalodoses

Monieziose - L’infestailon par Poromphisiomum cewr cher les ovins est déjà citée dans les rapports du Elle est le fait de Monierm exponsa (RUDOL- Service de I’Elevage de 1930. Elle a toujours été PHI, 1810) et s’est montrée pendant quelques reconnue comme assez fréquente dans certaines années, particulièrement grave sur les chevreaux régions et pratiquement non pathogène. de la région d’Ampanrhy en se traduisant par - Le rapport annuel 1931 du Laboratoire de une mortalité élevée et, chez les adultes métissés, I’Elevage signale chez le mouton Gastrothylax une baisse de la production de mohair (BUCK et crumenlfer et en 1957 BUCK et GRÉTILLAT GRÉTILLAT, 1957) (6). Ce parasitisme semble signalent la Gastrothylose ovine 0 Carmyerius (6) actuellement en nette régression sauf peut-être - Citons pour mémoire les distomatoses à dans la région Sud entre Ampanihy et Beloho. Fasc~olo hepotico (LINNE, 1758) et à Dicrocoelium En 1959 & 1960, nous n’avons pas trouvé “ne ionceolotum (RUDOLPHI, 1803) toujours rappe- seule Moniezia sur les autopsies des caprins du lées, mais qui n’ont été rencontrées que sur les Sud-Ouest. ovins importés de France. Ces parasitoses ne se sont pas étendues, très probablement par absence CEsophagostomose des hôtes intermédiaires indispensables. Cette infestation mérite une mention, non du faait de sa gravité mais de sa fréquence Cestodoses larvaires chez les Ovins. Elle est due 0 Esophogostomum colombianum (CURTICE, 1890) surtout, et plus - Cystrcercus tenurcoli~s. forme larvaire du rarement à CI. venulosum (RUDOLPHI, 1809). On Jma hydotigena du chien, est rencontré-dans les connaît également à Madagascar I’CEsophagos- séreuses des Ovins et des Caprins. tomme caprine signalée sur le chevreau en 1954 - Echinococcus polymorphes, forme Iarva~re (Rapport Labelva). d’Echinococcus granulosus, est rencontré dans divers organes des Ovins et en particulier dans Autres Némotodoses le foie. Ces Cestodoses larvaires ont un rôle écono- - Nous signalerons d’abord IaStrongyloïdose, mique du fait des saisies qu’elles peuvent entraî- Strongyloidose-infestation et non Strongyloldose- ner à l’abattoir. maladie, due à Sirongyloïdes (pop~llosus). - Citons une Cysticercose péritonéale et tes- Nous l’avons rencontrée dans la région de ticuloire, observée chez un ovin en 1938 (Rapport Tananarive, tant sur les ovins que sur les caprins. Labelva). - L’lnfestation par Nemotodirus ~IICOIIIS (RUDOLPHI, 1802) est signalée dès 1926 cher Autres Helminthes parfois signalés la chèvre et en 1930 chez le mouton (Rapport Labelva). (Rapports et publications techniques Labelva). Nous avons rencontré une Nemotodirose sur Nous nous bornerons à les citer : des caprins importés d’Afrique du Sud dons le - Ascons lumbucoides. Sud et le Sud Ouest de l’île. Pour cette infestaiion - Chobertm ov,no. reconnue grâce à une Coproscopie caroctéris- - Jrichosfrongylur axe, et J. colubriformfs. tique, il ne nous opasétépossibledesavoirquelle - Osieriagio circumcrncta et 0. ostertogi. es+ l’espèce en cause, n’ayant pu obtenir d’Hel- - Protosirongylus rufeezcens. minthes. - Muller~ur copillaris. - De 1958 à 1960, ont été reconnus Trf- - Dictyocaulur filorio. chostrongylus se,, Bunosiomum irigonocepholum et - Metostrongylus elongafus (exceptionnel chez Cooperia se. (Rapports Labelva). le mouton). Retour au menu

IV. - HELMINTHOSES DES ÉQUIDÉS est fréquente. elle ne semble cepend,ant pas très pathogène. L’élevage des équidés, chevaux. ânes et mulets, Un autre Trichoneminé, Gyolocephalus copi- est relativement restreint à Madagascar. lotus. a été reconnu en 1959 (Rapport Labelva). Les chevaux élevés surtout sur les plateaux En 1962, le Dr DIAZ UNGRIA, a identifié : (Tananarwe et Fianarantsoa) sont des chevaux Cyothostomo cofinotum (LOOS. 1900). de selle, assez petits (3 à 400 kg). Quelques-uns C. minutum (YORKE et MACFIE. 1918). finissent leur carrière en tirant, dans la banlieue C. nassofum (1005. 1900). de Tananarive, des voiturettes de transport en C. insigne (BOULANGER, 1917). commun. Rares sont ceux dont la chair est C. longibunafum, (YORKE et MACFIE, 1918). consommée. C. coiicalum, (LOSS, 1900). Les ânes, malgré leurs qualités indéniables, n’ont pw réussi à s’implanter. Ils étendent leur Spiruroae gastrique aire de distribution plus vers le Sud. Quelques mulets, comme c’était à prévoir, ont Cette Helminthose est due à la présence dans V” le jour. l’estomac du cheval de 3 habronèmes, Hobro- On compte environ 1.800 chevaux et 200 ânes nemo megosfomo. H. muscoe et H. microsiomo. pour tout Madagascar. tous 3 cités à Madagascar (Rapports Labelva). Différentes Helmlnthoses ont cependant atta- Le Ier de ces spiruridés provoque des tumeurs qué cet élevage peu important en nombre. du cul de sac droit de l’estomac. mais ne semble pos affecter davantage les animaux que les Strongyloses intestinales 2 autres habronéminés qui eux, sont libres dans l’estomac. Elles sont dues aux Strongles, S@R~I. stricio, On a signalé des pImes d’été dues à I’Habro- ainsi qu’à des Jriodoniophorus. nemose larvaire. Sfrongylus vulgoris (LOOS, 1900) et S. equmus (MULLER, 1780) sont reconnus depuis longtemps Dictyocaulose (Rapports Labelva). Strongylus edentatus (LOOS, 1900). Jriodonto- Dicfyocoulus arnfield, (COBBO,LD, 1884) est phorus serrafus (LOOS. 1900) et J. brevicaudo signalé chez le cheval en 1934 (Rapport Labelva). (BOIJLENGER, 1916) ont été signal& en 1957 Rarement rencontré, ce métastrongle pourrait par BUCK et GRÉTILLAT (6). Ces Sirongles être à I’orlgine d’affections pulmonaires. intestinaux sont fréquents thez le cheval et entraînent parfois un mauvais état général de Autres Némaiodoses leur hôte. Nous traitons soit à la phénothiazine à faibles doses répétées, soit avec un mélange de - BUCK, dans un relevé d’tlelminthes effec- phénothiazine-adipate de piperazlne. Nous tué en 1934, signale qu’une Setariose due à conseillons surtout les traitements périodiques, Setar;o hemorragrca a été observée par POISSON les animaux étant toujours gardés en milieu de dans la région de DIEGO-SUAREZ en 1931. réinfestation possible (et même probable). Nous - Nous wons rencontré la Strbngyloidose, ne sommes pas parvenus à faire une distinction due 0 Sfrongyloides sp. (westeri ?) sur des animaux valable entre les œufs des Sirongylus et de Jrio- de la région de Tomatave. donfophorus lors des coproscopies. - L’Oxyurose, due àOxyuriseqvi(SCHRANK. 1788) se rencontre clssez souveni. Parfols, 50” Trichonemose intensité est suffisante pour provoquer un mauvais état général de l’animal. Nous traitons avec La Trichonemose, signalée par BUCK en I’Adipate de piperazine. administré à la sonde 1935 (3). assowée en général aux strongyloses naso~asophagienne. Ce traitement. complété citées ci-dessus, est fréquente. Elle serait due en par une série de lavements à base {‘adipaie de portlculier 0 Trlchonemo tetrocanthum (LOOS piperazine. est renouvelé quelques semaines 1900) cité par POISSON en 1927 (25). Si elle plus tard. Retour au menu ;-

- L’Ascaridose, rencontrée surtout cher les qui est la plupart du temps associée à I’Ankylos- jeunes, mais parfois aussi cher l’adulte, est due tomose. à Poroscoris equorum (GOEZE, 1782). Elle peut Cher le chat les infestations par’Ascaris sont être à l’origine de coliques. Nous traitons à plus rares. Les Joxocaro coli (SCHRANK. 1788) I’Adipate de piperazlne. sont parfois rencontrés en grand nombre cher les chatons en très mauvais état. Gastrodiscose Nous trottons à I’Adipaie de piperarine ou au Tetrachlorethylène. Cette tremotodose due 0 Gosirodrscus oegyp- tiocus (COBBOLD, 1876) est relativement fré- Ankylostomose quente. Le diagnostic coproscopique est facile. Le traitement ne s’impose pas souvent tant les L’infestaiion du chien par Ankylostome est animaux semblent garder leur bon état d’entre- plus fréquente que la précédente. On note plus tien. En 1911 CAROUGEAU (9) en trouvant le de 30 p. 100 des coproscopies positives sur les parasite à l’autopsie de 2 mulets a pu noter que chiens de Tananarive. La fréquence de I’Anky- l’un de ces deux animaux était porteur de mil- lostomose est encore plus élevée sur la Côte Est. liers de gostrodisques fixés sur le colon sans avoir Ce parasitisme est en général associé à I’Asca- présenté de symptômes. ridose. II est dû 0 Ankyiostomo coninum et à Unci- Si le traitement est nécessaire (amaigrisse- noria stenocephalo. II éprouve parfois beaucoup ment), nous utilisons le Verbutane administré les animaux. Nous traitons au Tetrachloréthy- 0 la sonde-nase-œsophagienne. Iène. Notons qu’llncinorio sfenoc~phalo est signalé Cestodose chez le porc (BUCK et GRÉTILLAT. 1957) (6) et que I’Ankylostome est probablement respon- En 1928 GEOFFROY signale un Anoplocepholo sable de beaucoup de dermites humaines obser- perfoliota dans le ccecum d’un cheval à Tonana- vées sur- la Côte Est. r,ve (Rapport Lobelvo, 1930).

Trichurose V. - HELMINTHOSES DES CARNIVORES DOMESTIQUES La Trichurose diagnostiquëe par la copros- copie atteint près de 20 p. 100 des chiens. Elle Les chiens et chats sont à Madagascar des semble très peu pathogène (Infeestation pure). familiers de l’homme, surtout le chien. Beaucoup Elle est due à Jrlchuris vulpis. d’Helminthoses sont connues chez ces animaux. Elles ont été étudiées surtout sur les animaux des villes soit qu’ils aient été amenés par leurs pro- priétaires à la Clinique proche du Laboratoire - La Spirocercose canine est due à Sprrocerco soit que. errants. ils aient été attrapés par le sanguinolenta (RUDOLPHI, 1819). Elle est connue Service Municipal et mis en fourrière. depuis 1921 à Madagascar (POISSON, 1927) (25). Elle estrelativementfréquente. Lescoprorcop~es effectuées en 1963 l’ont montrée dans 5 p. 100 des Ascaridose cas. Elle est, d’autre fois soupçonnée à l’examen Cette affection est très fréquemment rencon- clinique ou découverie à l’autopsie. On peut donc trée. 20 p. 100 des chiens de Tananarive montrent conclure qu’il y a nettement plus de 5 p, 100 des des ceufs d’Ascaris dans leurs excréments. Ont chiens infestés de Spirocerques. été reconnue5 comme espèce5 parasites en cause, La symptomotologie, très variable, esttrès clas- Joxocaro con,5 (WERNER, 1782) et Joxascoris sIque. Les localisations aortiques et gastriques leonina (LINSTOW, 1902) : le premier semble sont connues. Nous sommes proliquement dému- plus fréquent que le second. Les animaux, jeunes nis du point de vue thérapeutique. souvent. mais ce n’est pas une règle, sont ordi- - La Spirurose ‘gastrique du chat, due à nairement très affectés par cette Helminthose Spiruro rifypleuules (DESLONGCHAMPS. 1824). 486 Retour au menu

CIété signalée également chez un chaton de Tana- La Bothriocéphalose du chat, signalée en 1936 narive en 1958 (Rapport Labelva). Rapport Labelva) Q été rapportée en 1952 à 1. erinocer europoei et en 1959 à D. lofum (Rap- Strongyloïdose >orts Labelva, 1952 et 1959). - Dipylldwm conmum (LINNÉ, 1758) est ossez L’existence d’une Strongyloidose canine due à réquemment rencontré chez le chien. Nous avons un Sfrangyloides sp. différent de 5. siercorolrs est IU constater des infestaiions massives chez les à l’étude. Les ca d’infestation ne semblent pos :hlens de fourrière à Tananarive. Nous essoyons fréquents. La Strongyloïdose par Strongyiordes kms ce cas également le traitement par le stercorolis est signalée cher le chien en 1956 et en Iichlorophène. 1961 (Rapport Labelva). D. caninum est également cité cher le chat :Rapports Labelva). Filoriose - Sont également signalés (Rapports Labelva) Jenia hydotigeno (PALLAS, 1766). La Dlrofilariose du chlen, due à Dirofilarla Jemo pisiformls (BLOCH, 1780). immitis (LEYDY, 1856) est connue depuis long- Mesocestoides fineotus (GOEZE. 1782). temps à Madagascar (Rapport Labelva, 1930). Echinococcus gronulosus (BATSCH, 1786) Elle es+ fréquente en région côtière chaude el ainsi que Jenio teniaefoormls (BATSCH, 1786) humide. (chat) et Mesocesloïdes litferotus (BATSCH, 1786) A côté de la mlcrofilaire de 0. Immitis on trouve (chatte) (collection). souvent dans le sang du chien de ces même: - Notons une cestodose lbrvaire : en 1930 régions une autre microfilaire. Un projet de Cystrcercus cellulosae fut trouvé dans le muscle recherche est à l’étude afin de déterminer la cardiaque d’un chien (Rapport Labelva). iilaire en cause.

VI. - HELMINTHOSES DES VOLAILLES Angiostrongylose

Des layves prit été rapportées à Angiostrongylu! L’élevage des poules et poulets est trés déve- en 1962 (non publié). loppé. II s’agit bien souvent d’oiseaux vivant autour des habitations dans les villages de cam- Cestodoses pogne. Rarement ces animaux sont bien nourris. Ils picorent çà et là. Le chien est fréquemment parasité par les Ces Autour des grandes villes et plus particulière- todes. D’après nos autopsies ou moins 20 p, 101 ment outour de Tananarive. on trouve des éle- des chiens de Tananarive sont porteurs dl vages en parquets, en batteries, bien conduits et Cestodes. 15 p. 100 des coproscopies effectuée destinés à fournir œufs ou viande. De nombreuses sur le chien nous montrent à Tananarive Ii Helminthoses se rencontrent dans l’un et l’autre présence du Bothriocéphale. COS. - La Bothriocéphalose qui est donc fréquent1 Nous citerons les principales infestations para- o été longtempsattrlbuée àDiphyllobothrium lotus, sitaires rencontrées chez les poulets ainsi que les (LINNE 1758) puis à D. Lotum, D. errnocei E espèces mises en cause. Le cas échéant nous D. monsonoïdes. II semble établi actuellemer citerons les Helmlnthes parasitant les oiseaux de qu’elle est due, en partie tout ou moins, basse-cour autres que les gallinacés. D. erinocer europaei (RUDOLPHI, 1819) (BAVAY 1890) (l), (JOYEUX, BAER et GAUD, 1950) (2? (BRYGOO et CAPRON. 1960) (2). II y a là un problème qui mérite d’être repri Elles sont fréquentes chez les poules et I’infes- sous l’angle «cycle » et sous l’angle statistiqu tatlon est le plus souvent intense ou même mos- par une enquête de mosse. Le traitement qu sive. nous essoyons est I’adminlstration de Dichlorc Grâce à la coproscopie. on la rencontrez déjà phène. chez plus de 30 p, 100 des volailles.

481 Retour au menu ,’

Elles sont dues à Ascorldlo golli (SCHRANK, 7 H. serrofo (PIgeon). 1788) et à Hekrakisgoilinorum (SCHRANK, 1788). - H. meleogris (Dindon). Ascoridio colombae est signalé chez le pigeon - Cofugnia doynesi (QUENTIN, 1963) (30). (Rapport Labelva, 1930). - Octopeialum sp. - 0. gufturoe (Pintade). Syngamose - Aporina delofondl (Tourterelle). - Jetrothyr!drum vorioblle, forme larvaire de Cette infestation reccnnue depuis longtemps I/lesocestoïdes, dans le poumon et dans le muscle (POISSON, 1927) (25) a fait autrefools de gros d’une poule. ravages dans les élevages de poules. Syngamus Irochea est le parask en cause. S’il semble pro- Trématodoses voquer actuellement moins de dégâts qu’outre- fois, il est cependant loin d’être rarement ren- Sont signalées les infestations par : contré. - Prosthogonimus (Rapport Labelva, 1948). Autres Nématodoses - Echinostomo revolufum (Poule. Pintade. Canard, Dinde). Sont signalées les infestations par : - Tracheophilus cymbius (Canard) (Rapport - Co~~lloiia se. (Rapports Labelva). abelva. 1962). ~ Capillario reiusum (?) (Rapports Labelva). - Ph!lophtoimus gralli (Publication technique - C. galiino (Rapports Labelva). -abelva). - Amidosfomum anseris (Oie) en 1933 (Rop- II est peut-être bon de noter que les Helminthes ports Labelva). ies oiseaux domestiques sont certainement loin - Amldostomum sp. (Ole) en 1961-62 (Rap- j’être tous connus, que les espèces en cause doi- ports Labelva). rent être Identifiées avec rigueur et que les hôtes - Acuorio spirolis (POISSON, 1931) (26). ntermédlaires le cas échéant, sont en général - Tefromeres fwspino (BUCK, 1939) (4), “con”“*. - Oxysprrura se, (BUCK et GRÉTILLAT, 1957) (6). - Oxyspiruro manson~ (Pintade) (Rapport VII. - HELMINTHOSES DES LAPINS Labelva, 1957) L’élevage des lapins est très restreint à Mada- Cestodoses lascar. Tout au plus trouve-t-on quelques cla- Egalement fréquentes, elles se présentent sou- liers de petite envergure auprès des grandes ven+ sous forme d’infestations intenses. iilles. Les C&odes reconnvs sont : Les Helminthoses reconnues sont très rares. - Dovamea progioifino. - La plus anciennement connue et la plus - Raillieitino peneirons. réquente est l’infestaiion par Cysficercus psifor- - R. ietrogona. nis forme larvaire du Jenio pisiformls du chien,. - R. cesilcrilus. - En 1956, GRÉTILLAT observe une infesto- - R. volzi. ion massive à Possoiurus ambIguus (RUDOLPHI. - R. echinobothrido. 819). - Choonoienia SP. ? - En 1958, est signalé Trichostrongylus reior- Amoebotenio sphenoides (POISSON, 1934) oeformis sur le rapport annuel du Laboratoire. (277 - En 1963, une coproscopie a montré des - Hymenolepls. wfs de type « Trirhostrongylidés ».

SUN A note ,he helminthorir or domes,ic animak knower in Madagascar

The authar presenls a review of Helminlhs of domertic anirnals of Madogas- cor. Here ihey are presented wilh domesiic rpecies and their akcurence ‘and importance. Some secondary helmtnlh infections are aiso menlioned. Retour au menu

RESUMEN

El autor paso en revista 10s helminfos de las animales domkticos de Mada- gascar. Se presenta cado especie doméstica con su frecuencia y zu importoncia, Se cila +ombi&n algunas helmintorir recundoroas.

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Rev. Elev. Méd. “et. Pays Trop.. ,964, 17, 3 (491-521)

Le teniasis des bovins et des ovins de la République du Tchad Quelques données épidbiologiques intéressant les zones sahéliennes

par M. GRABER etJ. SERVICE Laboratoire de Farcho. Fort-Lamy-Tchad

10 Les auieurr donnent le résultat d’enquéter effectuées de 1954 à 1964 sur toute I’etendue de I(l Wpublique du Tchad. Le T6niasis touche 16,6 p. 100 des zbbus jeunes et adultes. Les C&oder en CWIC sont Mon&o expanso. Moniezi benedeni et Thysoniezio ovilla. Près de 10 moitié des mautonr autopriés héberge un Anoplacepholide. Parmi les huit espèces mises en évidence, trois d’entre elles sont parlwlièremenf iv- quentes : Avifeiiina centripunciato (43 p. 100). Slilierio globipuocloia (32,2 p. 100) et Moniezia expanro (17.3 p. 100). 20 Le T&Gris bovin esl une maladie d’élé et d’automne. L’inferfation est folble. sinan nulle d’avril 0 juin. L’épidémiologie du Teniosis ovin, appréciée par la mkthode de THAPAR (1956) et par des essais poussés sur le terroin, est ainsi caraciéris6e : la Wlesiore 0 Stilenio gfobipundoto sévit +ou+e l’an&. II en est de m&ne pour Stilesia hepofica (sauf en décembre). La Mooieziose à Moniezia expansa est une afiect~on d’et6 et d’automne. Entre 10 mi-pnvier et 10 fin-moi, Ier Infestationr ne sont guère réalisables. Pour I’Avi- lellinose à Avifellino centripuociato, c’est enlre août et novembre que ce porasi- tirme es+ nul.

INTRODUCTION

Le Téniasis. maladie d’herbage, constitue, plus ou moins élevée selon les années, baisse de dans les zones Nord de la République du Tchad, l’état général et mauvais entretien des troupeaux l’une des affections parasitaires les plus sékuses dont le rendement es+ alors diminué. des animaux domestiques. Les Cestodes sont, Le Téniosisdes ruminants domestiques n’est pas _ en effet, fort abondants chez les zébus, les mou- mconnu en Atnque. Ve nombreux travaux tont tons, les chèvres et les dromadaires qui peuplent étatde la présence de Momezia expansa (RUDOL- ces immenses régions sèches et prédésertiques. PHI. 1810). Momezio beneden! (MONIEZ, 1879). Associés à d’autres Helminthes (Bunostomes Avifelima centri~uncloto(RIVOLTA. 1874), Awtellrno Oesophagostomes et Distomes chez les bovins, woodlond, (BHALERAO. 1936)*. Sfilesio hepatica Oesophagostomes et hoemonchus chez les ovins), (WOLFFHÜGEL. 1903). Thysonieziaovillo(RIVOL- ils sont susceptibles, surtout chez le mouton, de causer d’importants dégâts, avec une mortalité (*) Stiiesia glabipuncfalo (RIVOLTA, 1874)

491 Retour au menu

TA, 1878). Hekometro giordr (MONIEZ, 1879). s’agissalt que de données partielles. Les enquêtes Anoplocephalidoe qui sont à l’origine du Ténlasis générales étant aulourd’hui virtuellement termi- bovin et ovin. Ce sont entre autres des publica- nées et l’étude de certains cycles évolutifs bien tions de CAZALBOU (1910). PECAUD (1912), avancée, il est possible d’esquisser à grands MOODY (1922), BAER (1926), MONNIG (1928, traits ce qu’est le Téniasis bovin et ovin e+ de 1929, 1950), JOYEUX, GENDRE et BAER (1928). fournir des renseignements sur la répartition DONATIEN et LESTOCARD (1931), CURASSON dans le temps des divers Ano~locephalrdoe recueil- (1938), FAIN et DE RAMcE(1949). VAYSSE(1955), lis, renseignements qui conditionnent la prophy- EDDIN (1955), MALEK (1959). MOREL (1959), laxie 0 mettre en ceuvre. GRABER (1959 b et 1956). GRETILLAT (1960). Par contre, on ignore pratiquement tout des conditions épidémiologiques exactes qui prési- SITUATION ACTUELLE dent à l’infestaiion des animaux domestiques. A. - Teniasis bovin Dans un précédent mémoire (GRABER1959 o), le problème avait déjà été soulevé, mais il ne a) Bouvillons (Tab. I et Il). Retour au menu

b) Zébus odulfes (Tab. Ill et IV). Retour au menu

d) Discussion. L’Ouaddaï, dans l’Est du pays,‘& relativement La lecture de ces tableaux appelle les remar- peu touché (58 p. 100). Le Chari Baguirmi, le ques suivantes : Kanem et le Batho approchent des 20 p. 100. Pour les zones sud (Moyen-Chari Maya-kebbi), fo10 Le Téniasis frappetrappe en moyennemo: près de les taux d’mfestation sont voisins de /a moyenne 17 p. 100 de l’ensemble du troupeautroupe bovin tcha- nationale (15,8 et IS,~ p, 100). dien, soit approximativement un animala sur cinq. Hors du Tchad, les C&odes bovins sont beau- Ce pourcentage est netiement supérieuiàsui celtii coup moins nombreux : au Cameroun (Maroua), relevé dans d’autres régions du globe (6,5(6 p, 100 on ne dénombre que 4,3 p. 100 de porteurs et ou Kazakhstan, LAVROV, 1960), mois inférieur 7,l p. 100 à Bouar (R. C. A.). au chiffre avancé par POLYANSKAYAPOLYAN (1961) D’une façon générale, plus on descend vers le pour les Rennes du Nord de I’U. R.f S. S. (de 15 à Sud e+ plus on vo vers les régions humides, pro- 40 p. 100). ches de l’Equateur ou situées en altitude, et 20 Les C&odes ne sont pas également répartis moins le nombre de grands Cestodes est élevé. sur toute la surface du Territoire (Carte no 1). Le Téniasis bovin apparaît donc plutôt comme 484 Retour au menu

TENIASIS BOVIN DANS SON ENSEMBLE (sauf Logone)

. une affection propre aux climats sahélo-sahariens Helicomeiro grordi (MONIEZ. 1879). Les autres et sahélo-soudaniens (entre 100 et 1 SO de latitude C&odes sont pratlquement négligeables. Nord). Les deux premières espèces. bien que très 30 Trois Anoplocepholidae doivent essentielle- largement répandues. sont les moins bien repré- ment être mis en cause : Moniezto expansa (RU- sentées. Le taux moyen d’infestotion ne dépasse DOLPHI, IBIO), Moniezia benedeni(MONIEZ. pas 2,8 3.9 p. 100 avec minimum au Ouoddoi 1879) et Thysoniezm ovilla (RIVOLTA, 1878). et maximum (1” Batha. Retour au menu

Thyson~ezioov1lloest~trèsabondant(ll,4p.100): Thysonierro ovillo est un Oribate mieux adapté dans certaines zones du Nord, comme au Kanem, aux zones sahéliennes sèches qu’aux régions plus de 20 p. 100 des animaux sont atteints. Par soudono-guinéennes plus humides. contre, dans les zones sud (Moyo-Kebbi -Moyen- Trois cartes no II, Ill, IV, donnent la répartition Chari), la Thyranieziose bovine ne touche que par espèce. 6 à 8 p, 100 de I’effectlf : à Maroua, le pourcen- 40 Globalement, ou Tchad. l’âge intervient tage est de 2,8 p. 100 ei à Bouar de 1,2 p, 100. II assez peu : 16,7 p, 100 des jeunes hébergent esi vraisemblable que l’hôte intermédiaire de divers Cestodes, contre 16,s p. 100 des adultes.

TENIASIS BOVIN PAR THYSANIEZIA OVILIA (sauf Logone)

‘AN Retour au menu

Par espèce, la chose est vraie pour M. Benedeni et en U. R. 5 S. (LAVROV, 1960 ; BONDAREVA, (2,E p, 100 et 3.4 p. 100). Pour M. ex~onsa les 1960, M. Benedeni est considéré comme un para- jeunes sont trois fois plus parasités q,ue les adultes site d’adulte et M. expansa comme un parasite de (3,9 p. 100 et 1.2 p. 100). Jhysaniezia ovilla est jeune. Le Ténlasis à M. expanso a tendance à surtout un Anoplocephalidé d’animaux âgés. Le s’atténuer avec l’âge (LAVROV, 1960,; POLYAN- même phénomène a été observé en Afrique du SKAYA, 1961). Dans les paysd’Elevoge, IaMonie- Sud (MONNING, 1950). ziose ne conrtltue un danger que dans la mesure En.Amérique (MORGAN et HAWKINS, 1949) où les adultes éliminent des ceufs susceptibles

TENIASIS BOVIN PAR MONIEZIA BENEDENI (sauf Logon,e) Retour au menu

d’infester les hôtes intermédiaires (Oribates) bovinsestencoreassezobscuretlesavisdiverqent. qui seront absorbés par les jeunes animaux (MO- On admet que, chez l’adulte, le Téniasisà I’étot REL, 1953 ; EUZÉBY, 1957). pvr est relativement bien supporté, tandis que. chez le jeune, il est souvent grave. Les C&odes 50 II n’existe pratiquement pas d’associations paraissent capables d’opérer des prélèvements entre M. exponso, M. benedenl et Thysoniezio appréciables de protéines, de glucides, de lipides ovilla. et de vitamine B,. ce qui entraîne, dans certains 60 Le rôle pathogène des Anoplocephalidae des cas, une anémie sérieuse, comme le prouvent

TENIASIS BOVIN PAR MONIEZIA EXPANSA (sauf Logone) Retour au menu

quelques examens effectués sur de jeunes ani- e Chari-bagulrmi. le Batha et le Maya-kebbi maux atteints de Thysanieriose rab. VI). ,ù le taux d’infestotion dépasse 50 p. 100. Comme En outre, le rapport olbumine/globuline peut dans le cas du Téniasis bovin, l’Est (Ouoddai) être modifié. l’est que peu touché. La carte na V indique la La plupart du temps, cependant, on a affaire +Partition globale du Téniasis ovin sur toute à des polyporatismes : la présence de Trématodes m’étendue de la République du Tchad. et de Nématodes, conjuguant leur action avec 20 Huit espèces différentes Interviennent, ce celle des Anoplocephalidae présents, amène xmf : progressivement l’animal vers la déchéance et Moruerio exponsa RUDOLPHI, 1810, intestin. quelquefois la mort. Monrezia benedeni MONIEZ, 1879, intestin. 7~ La coexistence dans une même région de Thysonezia onlla RIVOLTA. 1878. helrcomefro M. exponso, de M. benedeni et de J. ~VI/I~ exige, giardi, MONIEZ, 1879. en matière de traitement, l’emploi d’un anthel- /!St~lesio glob,punctofa RIVOLTA, 1874. duodé- minthique polyvalent, actif sur les trois espèces num. considérées. Strlewo hepatico WOLFFÜGEL, 1903, canaux l lbihaires. B. - Ténlasis ovin Awfellino sudaneo WOODLAND. 1927. intestin. Avrfellino woodlondi BHALERAO. 1936. intestin. a) II n’a pas été possible d’établir une distinc- Awlellino cenfripunclota RIVOLTA. 1874, intes- t,on formelle entre jeunes et adultes, l’âge des tin. animaux outopsiés se sltuant entre 5 et 30 mw.. La plus commune est Avifellino centripunctofo Comme pour le Téniasis bown. il semble que (43 p. 100). Viennent ensuite Stilesia globipunctato rage n’ait qu’une importance très limitée. Les (32 p. 100) et Monreno exponsa (17 p, 100) Le deux tableaux no VII et no VIII donnent les prin- pourcentage d’infestation par les autres espèces cipales espèces, leur taux d’infestation et leur (Moniezia benedenr ; Avitellino woodlandl et Awtell~- distribution géographique. na sudanea ; stilesio hepotlco : thysonrezio ovillo) est faible : il ne dépasse pas 2.5 p. 100 pour cha- b) Commentaires. cune d’entre elles. 10 Le Téniasis ovin s’observe sur près de IcL Bien entendu, la distribution des espèces à moitié des moutons autopsiés (47 p. ICO). Le l’intérieur du pays n’est pas uniforme ; comme régions les plus atteintes sont le Moyen-Chari le montrent les cartes VI, VII, VIII et IX. l 489 Retour au menu

II est curieux de constater que ce type de Ténia- 30 Les huit espèces citées sont associées entre sis se retrouve «grosso modo » dans les steppes elles dans la proportion de 22.5 p. 100. Les osso- d’Asie centrale, au Kozakhastan et au Turkeme- ciatlons à deux éléments dominent : nistan (BOEVetORLOV,1958; OREKHOV,1960) en Turquie (KURTPINAR. 1958), ei aux Indes St~les~o globipuncfato + Avitellino centripunctota. (MOGHE, 1945. THAPAR, 1956) et zans doute Moniezia exponso + Sfilesia globi~unctoio. en Herzégovine (DELIC et CANROVIC. 1963). Monierio ex~onsa + Aviiellino centr~punctoio 500 Retour au menu

Sont fréquentes également les associations tous les mois (pendant plus d’un an au minimum) telles que Momezm exponso + Avitellina centr!- le pourcentage d’animaux infestés par rapport puncfora et strlesro globipunctoto. THAPAR (1956) au nombre d’animaux autopsiés. note les mêmes associations aux Indes. b) Pour chaque type de C&odes, à rechercher L’existencedeplusievrsAnoplocephalIdoeosso- l’intensité parasitaire mensuelle moyenne, les ciés complique singulièrement la prophylaxie lots de bovins utilisés devant être alors numéri- du Téniasis. car il importe, pour détruire les quement semblables. Le premier indice ne pré- C&odes du mouton, de prévoir des anthelmln- sente pas un gros Intérêt. car il a tendance 0 se . thiques agissant à la fois sur les Monfezio, Avltel- malntenir à peu près constant toute l’année, ce lino centripunciofo et Stilesra globipunctoto. De qui ne donne pas une Idée exacte de la << masse x tels onthelminthiques trlvalents sont actuellement parasitaire réelle. rares. Le second est beaucoup plus instructif. Néan- 40 Le rôle pathogène des Cestodes du mouton moins. II ne tient pas compte de la longévité des est aujourd’hu bien connu, tout au rno~ns pour C&odes, ce qui -surtout en matière de Ténia- les Monieria. Les jeunes y sont le plus sensibles, 51s ovin, ainsi qu’il sera dit plus loin - risque chez l’adulte il s’agit plutôt d’un Téniasis latent de fausser les résultats. Chez les bovins. cet (EUZÉBY, 1957 ; GRABER. 1959) insidieux et Inconvénient joue moins et les faits constatés sur anémiant, qui diminue la résistance de l’animal le terrain cadrent à peu près avec les renseigne- aux autres affections, empêche son engraisse- ments fournis par cet indice. ment et finalemenl en fait un rnauvx animal de II a été appliqué aux bouvillons du Chori- boucherie. baguirmi (années 1957-58) et aux zébus adultes du Batho (années 1958-59) et du Chari-baguirmi ÉPIDÉMIOLOGIE (années 1960.61), régions où le taux de Téniasis est le plus fort II ne sera question ici que de A. - Téniasis bovin. Thysoniezio oviilo et de Mon~eao benedem Tous les mois. selon les abattoirs, de 10 à 20 10 Méthode animaux porteurs de J. ovilla ei de M. benedeni ont servi au calcul de I’lntensité parasitaire La technique employée est celle décrite par mensuelle moyenne qui est, pour les Cesiodes, FENWICK (1937) et SWALES (1940), puis reprise évaluée en grammes par THAPAR (1956). Elle consiste : ArbitraIrement et compte tenu des relevés a) Dans un abattoir régional, à détermlner : climatiques couvrant la pérlode 1954.1964, l’an- Retour au menu

TENIASIS OVIN DANS SON ENSEMBLE kauf Logone)

505 Retour au menu

TENIASIS OVIN - STILESIA GLOBIPUNCTATA Retour au menu

TENIASIS OVIN AVITELLINA CENTRIPUNCTATA (sauf Logone)

904 Retour au menu

AVITELLINA WOODLANDI ET AVITELLINA SUDANEA (sauf Logone) m .______3,5%&4% ES _____.___..__. 1.5%

R.C.A Retour au menu

TENIASIS OVIN MONlEZ EXPANSA (sauf Logom4

506 Retour au menu

\ \ / Retour au menu

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née a été divisée en une saison chaude et humide poussée brutale du début de la saison des pluies de 4 mois (de juillet à novembre), une saison est un peu plus tardive. fraîche et sèche (de novembre 0 avril) et saison Elle est aussi plus nette ÛU Batha qu’au Char(- chaude et sèche (d’ovrll à juillet) de 3 mois, ce Baguirmi. Au printemps, le décalage entre les qui correspond assez bien à la réalité. deux régions est d’environ un mois. Dans les Vu l’ampleur des enquêtes. il serait fastidieux deux cas. l’intensité parasltaire est minimum en et inutile de citer tous les chiffres. Ceux-ci ont mai-juin. donc été groupés en tenant compte des fluctua- La Monieziose des jeunes (a Moniezia benedeni), tions climatiques locales. Pour plus de clarté, au Chu-Baguirmi, débute dans les mêmes des résultats analytiques partiels ont été inscrits conditions que la Thysanieziose. C’est également sur des graphiques annexes (Graphiques I et II). une maladie de saison des pluies, sauf en octobre oùelleestquasi inexistante. Dedécembreàfévrier 20 Résulfots et discussion et en rna~. la masse parasltaire est consldérable- ment réduite. Chez les adultes, les variations En comparant des données fournies par le samxmères sont beaucoup mo,ns marquées. tableau no IX et les graphiques no I et II, il est Ce Téniasis sévit à peu près iouie l’année avec permis de penser que la Thysanieziose est essen- des «trous »en octobre, en janvier et en mars. tiellement une affection d’hivernage (été - avtom- Il est bien évident que ces fluctuations sont en ne) et, dans une moindre mesure. de saison fraî- rapport avec la plus ou moins grande abondance che (hiver). sur les herbes des Oribates hôtes intermédiaires. Chez le jeune, elle se manifeste dès les pre- Les traitements, pour être valables. devront mières pluies (fin juin, début juillet), atteint un donc être effectués en juillet-août, ,au moment niveau élevé d’août à novembre, baisse ensuite et où il est le plus intense (schéma no 1). présente un second clocher en mars. Elle n’existe Hors du Tchad, peu de renwgnements con- pratiquement plus d’avril à la mi-juin. cernent I’épidémiologie du Téniasis bovin. Au Chez l’adulte, même constatation, mais la Kazakhstan. la Thysanieziose est une maladie Retour au menu

ÉPIDÉMI~L~GIE DU TENIAS~~ BOVIN

I Retour au menu

d’automne (LAVROV, 1960). Aux Indes(MOGHE. l’hiver. De février 0 tuin, l’infestation est faible 1945) et au Japon (SAITO, 1958). Moniezia au CharwBaguirmi, presque nulle au Batha. benedeni se voit surtout l’automne ei l’hiver. b) La Stilesiose à Sf~lesio globipunctoto se voit toute l’année dans les deux zones. Il n’y a pra- tiquement pas de « trou ». sauf peut-être en juillet. B. - Téniasis ovin c) L’Awtelllnose semble être une maladie Deux méthodes ont permis l’observation des d’hiver et de printemps, le minimum se situant variations saisonnières du Ténias ovin. en octobre. 20 Si «grosso modo » la méthode,de THAPAR 10 10 méfhode de JHAPAR sufit à donner un oper+ général, mais sommaire Elle Q été exposée précédemment. Les deux des variations saisonnières du Téniasis ovin, elle indices se rapportent aux ovins du Batha et du omet certains détails qui ont leur importance Chori-Baguirmi, régions où les Cestodes ovins dans la prophylaxie 0 envisager,, notamment sont largement répondus. la date exacte d’apparition des C&odes et l’ab- sence totale ou partielle de ceux-ci à une époque Tableau no X : varmtmns saisonnières de la détermmée : dans ces conditions, il a paru néces- fréquence des infestations par Cestodes chez le SOIT~ de compléter les premiers résultats obtenus mouton. par une étude plus poussée sur le terrain. Deux graphiques (noa Ill et IV) complètent le Les 13 hectares de la concession du laboratoire tableau no X. Ils intéressent le Botha pour les de Farcha ont été choisis. après s’être assuré de années 1958.1959 et le Chars-Baguirmi (19% la présence dans le sol de nombreux Orlbates 1960). dont la détermination est encore en cours. Pen- dant cinq ans (1954 à 1959), des troupeaux de Tableau et graphiques donnent les renseigne- moutons porteurs d’Anoplocephalidae ont cir- ments suivants : culé sur les pâtures, assurant la contaminaiion a) La Monieziose à M. exponso débute en juin- des hôtes intermédiaires. Juillet et sévit pendant tout l’été, l’automne et Les essais ont eu lieu de janvier 1960 à janvier Retour au menu

en 9 TENIASIS OVIN VARIATIONS SAISONNIÈRES DE LA FRÉQUENCE DES INFESTATIONS PAR CESTODES Batha 1958-59 Retour au menu

en ! TENIAS6 OVIN. VARIATIONS SAISONNIÈRES DE LA FRÉQUENCE DES INFESTATIONS PAR CESTODES 30 ,charl~Bag”irml1959-60 1

M expansa --- A. centripunctata -.-.- s. globlpunctata Retour au menu

1961, année dont les conditions climatiques En tenant compte de ce qui vient d’être dit figurent au tableau “0 XI. sur le temps de développement des C&odes, A partir de janvier 1960, des lots de 12 mou- les conditions épidémiologiques apparaissent tons ont été placés chaque mois sur les mêmes clairement : parcours. Par mesure de précaution, ces oni- a) La date d’apparition de la Monieriose ovine maux ont été préalablement traités à I’Arséniate correspond aux premières chutes de pluies d’Etain (de 500 mmg à 1 g par tête), Ténifuge importantes et à une augmentation sensible du quadrlvalent qui permet la destruction deMonie- degré hygrométrique de l’air. Pour l’année 1960, ZIO exponso, Moniez~o benedeni, Sf~lesia globlpunc- on peut estimer que les premières infestaiions tofa et Aviiellino cenfripunctoto (GASTEL. GRABER, ont eu lieu vers la mi-mai : des moutons traités GRAS, CHHAG-HANCKENS 1960). à cette époque et replacés sur des pâtures conta- Les moutons ont été régulièrement autopsiés minées présentaient le 4 juillet, au moment de de 15 à 60 jours après leur remise en pâturage. l’autopsie des Mon&o adultes mûrs. Les C&odes récoltés ont été pesés, mesurés et Les moutons sont susceplibles de s’infester déterminés. Leur âge a été apprécié en fonction tout l’été et tout l’automne. A partir de décembre- de l’état des organes internes, de la longueur du janvier, le taux d’lnfestation diminue sensible- parasite et du degré de maturité des ceufs. Le ment. II est nui de la mi-janvier à la fin mai. Le temps nécessaire aux Anoploce~holidoe du mouton décalage dans le temps observé par comparaison pour atteindre lestodeadulteavecre~etd’anneaux avec l’indice de THAPAR s’explique par la lon- dans les crottes et élimination d’oeufs semble être, gévité propre de C&odes provenant d’infesta- dons les conditions du Tchad : tiens d’été ou d’automne. Pour M. expanso de 40 à 47 jours en saison b) Monreao benedeni semble prendre le relais des pluies. de 50 à 55 jours en saison de Monezia exponso. On le recueille surtout en seme. ianvier-février. c) Stdesm qlob@uncioia existe toute l’année. d) Avitellino cenfrrpunctoto est abondant de décembre à juillet, c’est-à-dire pendant la saison Retour au menu

SCHhAA N-2 ÉPIDÉMIOLOGIE DU TENIASIS OVIN

PrBPencede csst.Aes ” Absencede CeStOdeP Retour au menu

Les renseignements fourni5 par cette expé- tan (BOEV et ORLOV, 1958 ; BOEV et IVERSHI- rience on! été rassemblés dons le schéma noIl. NA, 1958 : KADIROV, 1959, LAVROV, 1960), et II en résulte que deux époques se prêtent par- la républIque Kirgglze (GARARINetColI., 1959). ticulièrement bien au traitement du Ténlasis L’explication en est simple (MOREL, 1953) : ovin, parce-qu’il est possible alors de toucher au printemps, la Monieziose touche les agneaux presque en même temps les quatre principales nés 0 cette époque et mis avec leurs mères sur espèces en cause. Ce sont la fin juin - début juillet des pâturages contaminés. Pendant l’été, le taux et la fin de l’année. Dans le premier cas, pn d’infestation régresse : les Acariens hôtes inter- élimine totalement M. benedeni et Aviiellino cen- médiaires, séjournent plus profondément dans fripunctoia qui ne réapparaîtront pas pendant le sol, les conditions extérieures étant défavoro- un certain temps, tout en réduisant l’incidence de bles (sécheresse). M. expmm et de Sf~lesia globrpuncfoto: Dans le En automne, on retrouve les conditions du second cas, les deux types de Moniezio disparais- printemps : reprise des naissances, repousse sent ainsi que les formes immatures d’Awfellino d’un pâturage à herbes courtes, humidité qui centripunctoto. favorise la remontée des Oribates à la surface. En hlver. la rentrée desanimaux à la bergerie 30 Les variations saisonnières du Téniasis ovin supprime en principe les sources d’infestotion. diffèrent selon que l’on a affaire à des pays tem- Là encore, il existe des exceptions, puisque la pérés ou à des pays tropicaux. Mon~ezmse ovine a été signalée en hiver (BOHM a) En milieu tempéré, le Téniosis à Moniezio et SUPPERER, 1956 ; RAYSKI, 1947 ; MOREL, exponso se manifeste CI~ printemps et à l’automne 1959). Au Texas (RADELEFF, 1944), /a Monieriose dans des pays comme la France (MOREL. 1953 j est une maladie d’hiver et de printemps EUZÉBY, 1957), la Russie d’Europe (KHOLOSH- Les renseignements au sujet de I’Avitellinose CHANOV, 1955 : KUZNETZOV, 1959 o et b), ovine sont peu nombreux BOEV et ORLOV (1958) la Tchécoslovaquie (HOVORKA”et PODHA- ‘au Kazakhstan observent le plus grand nombre JECKY. 1961), I’Esthonie (LESINSH, 1959), la de cas’en’été et en automne. Roumanie (RAUCHBACH, 1957), la Yougoslavie (SIMITCH et NEVENITCH 1955), le Japon (FU- b) En milLsu tropical. KUI, 1960) et dans certaInes régions de la Russ~e D’après ,les+ravaux de MOGHE (1945) et de d’Asie comme le Kazakhstan ou le Turkemenis- THAPAR (1956), pour les Eiats du Bengale, de si6 Retour au menu

Bihar. de I’Assam et d’orisso, les variations 20 Le Téniasis ovin, qui frappe aussi bien les saisonnières de la fréquence du Téniasis ovin jeunes que les adultes. est le fait de huit Anoplo- se rapprochent de celles do Tchad : parasitisine cephalidae différents : Moniena expanso : Monie- par Sfks~a globipunctaio persistant toute l’année ; zia benedem. Jhysaniezia ovilla. Stilwo globlpunc- diminution ou disparition du Téniasis à Moniezio tata. Av~tellino centrrpunctoto. Sfilesia hepoiico. exz>ilnso en avril-mai, février, mi-mai pour le et Avrfellioo woodlondi. Près de la moitié des Tihod. Par contre, I’infestation par Akilino 3.958 moutons autopsiés hébergent l’un ou l’autre cenfripunctota se présente sous un jour différent de ces parasites, parfois plusieurs associés (minimum d’avril à juin : d’août à décembre au (22,5 p. 100). Tchad). De ce fait, I’Avitellinose ovine, dons les Les trois espèces les plus fréquentes sont : zones sahéliennes du Tchad, conserve un carat- Avitellrno centrr~unctoio (43,7 p. IOO), Stkw tère original que l’on ne retrouve nulle part globrpunctoio (32,2 p, 100) et Moniezio exponso ailleurs. (17.3 p, 100). 30 Chez les bovins de l’Ouest et du centre CONCLUSIONS tchadien, les variations saisonnières de la fré- quencedes infestations par Cestodesontété appré- 10 Le Ténias bovin, en République du Tchad clées par la méhode de FENWICK (1937) et de est essentiellement lié à la présence de trois THAPAR (1956). En ce qui concerne Jhysoniezio C&odes appartenant à 10 famille des Anoplo- ovilla. I’infestation est maximum en été et en cephalidae : Moniezio exponsa, Moniezia benedem automne. Elle est faible, sinon nulled’avril à juin. et Jhysoniezia ovilla. Le pourcentage moyen d’in- 40 Pour Téniasis ~VI”, outre la méthode de festation est de 16.6 p. JOO des 4.652 zébus autop- THAPAR, une série d’observations a été effectuée siés de 1954/64. Jeunes et adultes sont également sur le terrain, 0 partir de moutons préalablement touchés (16,7 p. 100 contre 16,5 p, 100). déparasités. placés sur des parcours riches en Momem exponsa est surtout un parasite de Oribates infestés. jeunes (3.9 pour 1.2 p. 100). Moniezia benedem est réparti de la même manière dans les deux La Stilesiose 0 8. globipunctofo sévit toute I’an- groupes (3,4 et 2.8 p, 100) Jhysoniezra odia est née. Ii en est de même pour Stilesio hepotico beaucoup plus abondant chez les animaux (sauf en décembre). adultes (12,3 p. 100 pour 9,2 p. 100). La Monieziose à Moniezio expanso est une Les deux espèces de Morwzio s’observent sui- affection d’été et d’automne. Entre la mi-janvier toute l’étendue du territoire. Jhysaniezia cwlla et la fin-mai, les infestations ne sont guère réali- dont l’incidence diminue considérablement du sables. Pour Avitellinose à Avrtellino cenfripunc- Nord au Sud est plutôt un Cestode’des zones toto, c’est entre août et novembre que ce parasi- Sahéliennes sèches. tisme est nul.

10 Bovine Toenioris in the repubk of CHAD (5 due essentioily lo three Ces- iodes belonging to the fomily Anoplocepholidae : Moniezio exponsa. Manreria benedeni and Thysooieria ovilh. The mean percentoge of mfection is lb.6 per 100 afh4.652 bovines auiapried bdween 1954pd 1963. Young ad adultonimals are equally infected (16.5 per 100).

The two species of Monerio OR Cound through aut the rountry. ,Thysanczla

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oviib, whose incidence diminisher conriderobly towords the South. is more o C&ode of the desert regions. Z” Ovine Taeniasis which ririkes the yourig OI mach os ihe adult sheep moy be caured by eight different Anoplocephalidae: M. exponsa, M. benedeni, i. oviilo, Slilma globipuodafo. Slilesia hepatw. Avilellino ceofripuncioio, ond Avilellioa woodiand~. Almost holf of 3.761 rheeps outopsied confoined one or ofher of these parasites. The three rpec~es the mas+ frequent are : Aviteiifno ceotnpuncfola (43 per 100) Siilesio giabipunciaia (28 per 100) and Mooiezio expanso (17 per 100). In 25 per 100 of the coses. more thon one rpecies wos involved. Y Amongst the catile of the Wert ond Centre of CHAD, seoronal var,o,,ons of the incidence of Toenioris hove been orcertained by the method of ÇEN- .WICK (1937) and THAPAR (1956). Table “0 1 summarizes+hir. 4’ The doio concerning the epidemiology of Ovine Toeniosis in the some regions is presented in Table no II. They hove been prepared by FENWICK’s melhod ond from o series of observations carried out on prewously de porosi- iized sheep ollowed to grore over an area. 9 mops, 13 iobler ond 57 referencer occompagny thir pope?.

1O Lo teniorir bovino. en lo RepUblica del Tchad, esto erenciolmente ligado o la presencio detres céztodos petieneciendo (1 lo familio de lot Anoplocefolidos : Mooiezio expoosa, Momezio beoedeoi y ihysonierio ovrilo. El termino medio de infection es de 16.6 par 100 entre IDI 4.652 bovinor autopsiodos de 1954 0 1963. Jovenes y adultes erton igualmente otocados (16,7 por IW contra 16,s por 100). El Monieria expooso es sobretodo on porhsito de las jovenes (3,s par 100 con- tro 1.2 por 100). El M. beoedeoi es dirtribuido de Io mismo mariera en las dos grupor (2,8 por 100 y 3 par 100). El lhysmeria oviila es macho mas frecuenle en 10s animaler adultes (12.3 pour 100 contra 8.1 por100). Se encuentron las dos especies de Mooierio en todo et territorlo. ihyronierio ovilla, cuya incidencio dismlnuye considerablemente de norte o sur. es mhs bien un céstodo de 1~ zonas soheliono secos, 2O La Teniasis ovino, que ataca las jovenes tanto como 10s odultos, es debido o ocho Anoplocefalidor diferentes : M. enpanso. M. benedent. T. oviiio, Stilerio globipundofo, Sfilesra hepofico, Avi- feilino ceolripuodato. et Avileilina woodiandi. Cari la mitad de 1~ 3.761 ovejor auiopsiodos olbergon uno u D+~O de estos porhsitos. Las tres especies mas frecuentez son : Avileilioa ceofripunciaio (43 par 100). Stiiesio giobipunciata (28 par 100) y Mooie- zio exponsa (17 par 100). Las o$ociociones entre 10s céstodor existe” en 25 por 100 de 10s cosos de Teniasis. 30 En /os bovinas del Oeste y del Centra del Tchad. 10% voriaciones seg0n Io esioclbn de Io frecuenc~o de las infectocioner con 10s céstodos fueron opreciodas reg0n e, m&odo de FENWICK (1937) y de THAPAR (1956). El cuodro ,,a 1 resume la cuestibn. 40 Los dator en cuonto o Io epldemiologia de la Tenir& ovino en Ios mismos regiones figura en et cuadro no II, Fueron ertablecidor par el método de FEN- WICK y o partir de una seri de observocioner efectuodos ovejor prewo- mente deparositodas. puestor en tranrhumonriof ricos Oribatidor infeciodos. 9 mopos, 13 cuodros y 57 referenciar blbliogrMicas acomponon el presente documen,o. Retour au menu

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Rev. Elev. Med. vét. Pays trop., 1964, 17, 3 (523-533)

Existence en Afrique équatoriale d’un important foyer de Dicrocoeliose bovine et ovine à Dicrocoelium Hospes (Looss, 1901)

par M. GRABER ei 0. OUMAT1E Laboroloire de Farcha-Fort-Lamy Tchad

RÉSUMÉ

10 Les auieursfoni le tour de lo bfbliographie succincte consacréeau probleme de la Dicrocoekxe bovine et ovine en Afrique noire. Deux espèces peuvent ê+re mirer en cause : Dicrocoeiium hospes (LOOSS 1907) et Dicrocoelium dendrii~um (RUDOLPHI, 1815). La première, esrentielIement africaine. ex~stesûremeni qu Soudan, au Nige- rio, QU Ghana. en Guinée el au Sénégal. Les réfkencer concernant la seconde nesonl pastrès claires : elles intkssent le Ghana, le Nigeria, e+, peu+-etre la Guinée. 20 Au COU~P d’enquêies effectuées de 19S4 à 1963 en Ainque équatoriale des exemplaires de Dicracaeiium ont été recuetllis cher le zkbu à Maroua (Nord- Cameroun, 1963) chez le mouron à Fiango (Tchad, 1960.63) et 0 Brozzoville (Congo) par le DP ROUSSELOT sur Syncerus caffer “onus 0 s’agit, dans les trois cas, de Dicmccelium hospes. Lo comporoiron wec D. dendrilicum ne laisse subsister aucun doute. Les auteurs donnent une descrip fion sommaire des deuxTrématodes et unesérie de mensurations. 30 Le foyer de Dicrocoeiiose découvert erl à cheval sur le Tchad et sur le Cameroun. Vers l’Ouest, il semble se ratiocher ou foyer Nigerlen. Vers l’Est, II est I#mité par Ia région de Fionga et. vers le Nord, II ne dépasse pas lelle pora- I&le : les grandes regionr d’EIevage de la République du Tchad sont, Jusqu’à présent indemnes de Dicrocoeliose. Retour au menu

INTRODUCTION DESCRIPTION SOMMAIRE / La Dicrocoeliose des ruminants domestiques Devant la confusion qui semble régner en est une Distomatose hépato-biliaire due à la Afrique noire wr l’identité de l’espèce en cause. pénétration dans le parenchyme hépatique, il (1 paru intéressant de préciser les caractères puis dans les canaux biliaires de Trématodes différentiels des deux Dicrocoelium susceptibles appartenant à la famille des Dicrocoeliidae ODH- d’être rencontrés. ,Des exemplaires frais de NER. 1910, et au genre Dicrocoelium, DUJARDIN Dicrocoelium dendriticum provenant de moutons 1845. sacrifiés à l’abattoir de Lyon (France) nous ont Deux espèces interviennent : la première été gracieusement fourms par M. le Professeur Dicrocoelium dendriticum RUDOLPHI, 1819, est EUZÉBY que nous tenons à rémercier vivement. cosmopolite. Elle a été signalée plus ou moins D’une façon générale, les Dicrocoelium sont des fréquemment en Europe, en Asie, en Océanie Distomoio de taille moyenne, au corps allongé, et en Amérique. aplati et lancé&, plus étroit dans la région anté- La seconde. Dicrocoelium hospes, LOOSS, 1907 rieure que dans la région postérieure, la largeur semble localisée à l’Afrique noire. Décrite par maximumsesituantenorrlèredu milieuducorps. LOOSS à partir d’exemplaires prélevés dans la Ils sont transparents et laissent voir leur orga- vésicule biliaire d’un 60s Taurus (L) du Soudan, nisation Interne. Celle-ci comprend une ventouse elle a été sûrement retrouvée chez le boeuf au antérieure terminale suivie d’un pharynx et de Ghana (STEWART, 1930), <1u Sénégal et en deux czxums intestinaux qui n’atteignent pas Guinée chez le mouton (MOREL, 1959) et dans l’extrémité postérieure du corps. Au-dessous de l’Est de la Nigeria (District d’lzi-Campbell, la bifurcation des czxurns. se trouvent la poche 1958) MONNIG (1950) confirme l’existence de du cirre d’où l’organe fait souvent saillie, puis ce Trématode en Nigeria et au Ghana. la ventouse postérieure. Les outres références concernant les Dicrocoe- Les testicules sont disposés obliquement l’un lium des animaux domestiques de l’Afrique de / derrière l’autre, en arrière de la ventouse ven- l’Ouest ne sont pas très claires. JOYEUX, GEN- trale Ils sont suivis de l’ovaire. DRE et BAER sans apporter de preuves précises, La région postérieure du corps au-delà de affirment que « Dlcrocoelium dendriiicum » est l’ovaire, est occupée par les circonvolutions commun dans tout le continent africain et qu’il utérines bourrées d’oeufs. Latéralement, entre les frappe le mouton et le bœuf. BEAL (1929) au caecums intestinaux et la paroi du corps, prennent Ghana, CURASSON (1938) en Guinée. METTAM place les wtellogènes. (1950) en Nigeria font état du même parasite. Des canaux déférents vont des testicules au WILSON (1958), toujours dans le Nord de la pore génital. Nigeria, parle de Dicrocoelium ssp. Ce schéma est valable tant pourD. dendriticum Au courÇ des enquêtes menées au Tchad, au que pour D. hospes. Pour établir une comparaison Cameroun, en R. C.A. et au Congo (Brazzaville) précise, des mensurations ont été effectuées sur depuis 1954, un grand nombre de Dicrocoelium 10 exemplaires de Dicrocoelium dendriiicum et ont été récoltés : 10 exemplaires de chacun des Dicrocoelium de zébu. de mouton et de buffle. Les résultats figu- A Maroua (Nord-Cameroun, 1963-64) dans rent (voir tableau no 1). les canaux biliaires de zébus. Les Dfcrocoelum des moutons de Fianga et des A Fianga (République du Tchad, 1962-63) chez zébus de Maroua diffèrent donc sensiblement de le mouton. Duocoelium dendriiicum, dans leur largeur, dans A Bouar (R. C. A., avril-juin 1964) chez le les dimensions des ventouses, du pharynx et zébu. des testicules et également dans la longueur des Le Laboratoire de Farcho possède également vitellogènes (fig. I et Il). Par ailleurs, lalobulation des exemplaires recueillis par M. le Dr ROUSSE- des testicules de D. dendriticum esi beaucoup plus LOT 0 Brazzaville (1955) sur un Syncerus ca@ visible que celle,des Dicrocoelium d’Afrique équa- nanvs (Boddoert). toriale. Retour au menu

CARTE N’ 1

REPARTITION DE DICROCCELIU M HOSPES EN AFRIQUE

l Foyers cctuellement connus

I - \ / / I \ l

n , ,#’ ,, ,

\ l ~0. 200 101 00 100 20: 30? 40? 500 E.

525 Retour au menu

Fig. 1 : Dicrocceltum hospes (à gauche) et Dicroccdium dendriticum (à droite) a) venlouse antérieure, b) veniouse postérieure c) testicules, d) vitellog&nes. e) utérus. Retour au menu Retour au menu

Les Trémotodes de buffle. bien que mûrs, sont b) Fréquence de I’infestotion. de plus petite taille,et les organes moins impor- A Maroua sur les 140 zébus autopslés en août tants, sauf le pharynx et les testicules. Aucun 1963, 81 d’entre eux hébergeaient Dicrocoelium caractère bien net ,ne permet de .lw différen- hospes, soit 57.8 p. 100. Ce t<üx d’infestatlon est cier des Dicrocoelium du.Tchad ou du Came- impressionnant. A, l’échelle mond.iale, il repré- roun. sente vraisemblablement un record. Si l’on compare avec la description originale A Fianga. le nombre de moutons parasités de LOOSS (1907b) reprise par NEVEU-LEMAIRE est moins élevé : environ 40 p: 100 en 1963. (1936), TRAVASSOS (1944) &t SKJABIN (1952). A B~ar, les premiers résultati de l’enquête il s’agit bien de Duocoelium hospes. donnent un tauxde 3,5 p. 100 chez les bowllons. Dans la littérature. le pa

FOYER CAMEROUN -TCHAD

e Zones d’inondation

i7 Lacs

CAMEROUN Retour au menu

En luin 1962, les eaux sont basses, laissant à de deux types d’hôtes intermédiaires: des mollus- découvert entre les deux lac5 un vaste fond non ques terricoles bien adapté5 à la sécheresse et marécageux où les animaux voni pâturer. Les des fourmis, la preuve reste à faire. Nymphoea ont dkparu. Les rives des lacs, sur Les modifications subies par le milieu, qu’elles une distance de 1.50 m environ, sont tapissées tiennent au climat ou à l’homme, semblent être de graminées e+ de jonc5, formant un feutrage à l’origine des fluctuations pluriannuelles obser- très épais. Plus haut, le déboisemeni est intense. vées dans une région donnée entre Dicrocoeilum Les limnées sont rares. et Fasciolo. Le même fait a déjà été signalé en En mai 1963, le milieu n’a pas changé par rap- France dans le département de la Côte-d’Or port a l’année précédente. Les récoltes de limnks (EUZEBY, 1958) sont toujours au551 médiocres. Par contre, des mollusque5 terricoles sont découverts en abon- CONCLUSIONS dance. L’interpréiaiion de ces observations per- met de penser : 10 Au cour5 d’enquêtes effectuée5 de 1954 0 10 Qu’à l’origine, seule la Distomatose à Fas- 1964 en Afrique Equatoriale, des exemplaire5 de ciolo gigoniica est fortement implantée dans le Dicrocoei~um ont été recueillis cher le zébu à ^nuC Maroua (Nord-Cameroun 1963) et à Bouar (R. C. A., i964), chez le mouton à’Fionga (Tchad, 20 Les années suivantes, sans doute à la suite 1962.1963) et à Brazzaville (Congo), par le de l’introduction de mouions porteur5 de D. D’ ROUSSELOT, sur Syncerus ca@ nonus. hospes venus du foyer camerounais voisin, la Dans les quatre cas, il s’agit de Dicrocoelium Dicrocoellose ovine fait une timide apparition. hospe5 (10055, 1907). La comparaison avec 30 Parallèlement, la Distomatose diminue D~&xoeiivm dendriticu~ ne laisse subsister wcun Plusieurs raisons peuvent être mvoquées : on- doute. Les auteurs donnent une description 5orw nées sèches, baisse du mveau des eaux, avec maire des deux T,rématodes et une série de comme conséquence destruction d’un assez grand mensurations. nombre de mollusques aquatiques, ainsi qu’en 20 Le plus important foyer de Dicrocoeliose témoigne la forte proportlon de coquilles wdes est à cheval sur le Tchad et sur le Cameroun. ramassées sur les bords, présence sur le5 rives Vers l’ouest, il semble 5e rattacher au foyer d’un milieu impropre à la survie des hôte5 inter- Nigérien. Vers l’Est il est limité par la région de médlaires et disparition des Nymphoeo quj ser- Fianga et les lacs Toubouris. Vers le Nord, II vent de support5 w Bul~ns et aux Limnées ne dépasse pas le Ile parallèle : les régionsd’Ele- (GRETILLAT, 1963), déboisement dû à la main vage de 10 République du Tchad, sont, jusqu’à de l’homme. présent, indemne5 de Dicrocoeliose. Dans ce contexte plus sec. le5 conditions de 30 Les taux d’lnfestatlon sont élevés : 5’8 p. 100 développement de D. hospes deviennent favora pour les zébus de Maroua et 40 p. 100 pour les bles. CommedanslecasdeD.dendriticum(KRULL mouton5 de Fianga. et MAPES, 1952.1953), elles pourraient dépendre 40 Chez le bceuf, la Dlstomatose àFoscroioglgon- 530 Retour au menu

tico est moins fréquente que la Dicrocoeliose à SoLes modifications subies par le milieu, Dlcrocoelium hospes (36 p. 1,OO contre 58 p, 100). qu’ellessoientduesau climatou à l’homme, jouent Les assoclatlcns entre ces deux Trématodes un rôle déterminant dans les fluctuations plu- touchent 20 p. 100 des animaux autopsiés. riannuelles observées, dans une région donnée, Chez le mouton. le problème se présente de entre Dlcrocoelium et Fosciola. Les auteurs citent /a même façon, mais il n’y CI pas association enire comme exemple les variations relevées à Fianga Dlcrocoelium et Foscdo. entre 1960 et 1963.

Y The outhors bave mode a rurvey of the brief b,bIiogrophy reloting to the problem of Bovine and Ovine D~rocoelwm infection in Africa. Two rpecies are incriminated : Duocoelrum hasper (LOOSS, 1907) and Dicro- coeltum dendritwm (RUDOLPHI. 1803). The firrt, esrentially African. exists cer- tainly m Sudon, Nigeria. Ghana. Guinw ond Senegal. The referencer relatingtotherecondare nolvery detïnite: they refer+oGhona, Nigeria and perhapr +o Guinea. 2O During investigations corried OU+ from 1954 to 1963 in equatoria Africa. specimens of Dicrocoeiium hove been collecled from Zebu coftle a+ Maroua (North Cameroun, 1963) onb a+ Brazzaville (Congo) by D’ ROUSSELOT from Syncerus coffer nomos. In oIl three cases. the parasite was identikd 0% D.‘hospes comporiron wiih specimenr of D. dendriticum Iwves no doubt. The authorr gave a concise description of the +WO Tremaloder and o sertes ofmeasurementr. 3O The nucleur ofDicrocoeiium infection rests belween Chad ond Cameroun. Towords the Wert. it oppearr to be conneded with another infected area in Nigeria. Eastword. it is limited to the region of Fionga and +o ihe Nor+h no infection is found above. the 11 th paralIe : The stock raislng regionr of the Republic of Chod are, up /il, the present time. untauched by Dicrocoeiium. q The number of animais infected is high. being 58 per 100 among Zebus of Maroua ond 40 per 100 of the in Fionga. 50 Fosciolosis (Fox& gigont~a) in cat+le iz less frequent than Dicrocoelium infection (0. harpes) the rate of accurence being 36 per 100 ogainrt 58 per 1M). 27 per 100 of the animais outapsied cantained bath fhese Trematodes. In the rheep. the position is much the same except thot +he two parasites are net found together in +he rame animal. 60 The modifications of environmenl whether due 10 ciimote or to mari. ploy a pari in determinlng +he fluctuokns observed wer reveral years in a given region befween D~rocaeiium ond Fascioia. The auIhors menhon asexamplethe voriotionr observed in Fango between 1960 and 1963. One mop, two tables, diagroms and 32 references accompony this poper.

10 Los wtores estudian Ia bibliografio sucinto conragrado CI problemo de la Dicracaelioss bovIno y ovina en Africa negro. Se ocusan dos especier : Dicrocoelium hospes (LOOSS, 1907) y Duacaeirum dendrilicum (RUDOLPHI. 1815). La primera erenciolmente alricono, existe seguramente en el Sudan. Nige- ria, Ghana. Guineo y Senegal.

5.31 Retour au menu

ZD Duronie Ias encuestos efeciuadas de 1954 o 1963 en Africa ecuaiorial qemplarer deDicmcoelium fueron recogidas en el cebti en Marua (Norte-Corne’ mn, 1963) en la oveja en Fianga Fchad, 1960~63), yen Brazzaville (Congo) par e, D’ ROUSSELOT en Syncerus coffer nanus. Se trota. en 10s tres COIOS, de Drrocaeiium hoseer. Lo comporacion con D. dendriticum na deja rubsistir ninguno dudo. Los stores describen somera- mente 10s dos trem&dor y una rerie de medidos. 30 El centra de Dicrocaeliasis dercublerto se encuentra a caballa en el Tchad y en el Cameron Hocia el Oeste. parece junlorre con el centra Nigeriono .Hacia el Este, se limita par la regibn de Fiango y, hacia el Nprte, no posael porolelo undama : 10s regianes de criana de 1~ Republica del Tchad son, horfa ahora. indemnes en cuanto a la Dicracoel/osir. 4” Los terminas medior de infeccibn son elevados : 58 par 100 en 10s cebk de Maruo y 40 par 100 en 105 ovejas de Fionga. 50 En ei buey. la Distomaioris con Fosciolo giganliroer menos frecuente que la Dicrocoeliosis con Dicrocoelium hospes (36 par 100 contra 58 par 100). Las asocia- ciones entre ~10s dos trembtodos otacan 27 par 100 de 10s animoler autopriodos. En la oveja, re presanfa el problemo de la mirma monera, pers na hay aso- ciaciones entre Dicrowelium y Foscrolo. 60 Los modificaciones occuridar en ei media, ya sean debidos aI clima o 01 hambre. desempenan un pape1 determinante en las fluciuociones piurianuoles observados, en una region determinada, entre Dwocoeiium y Fosciolo. Los outores citon carno ejemplo 101 wriaciones en Fionga de 1960 o 1963. Un mapa, dos cuadror, figuras y 32 referencias bibliograkas adjuntor QI presente documento.

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Etude des agents des myiases des animaux domestiques et sauvages d’Afrique équatoriale

par M. GRABER et J. GRUVEL Laboratoire de Farcho-Fart-Lamy Tchad

RÉSUMÉ

1O Les auteurs notent I’existence der espèces suivantes, responrabIer des Myiores cavitaires et cuionées chez Ier animaux domestiquer et rauvages d’Afrique equotoriole (Tchad, R. C. A., Congo) : Rhinoeslrus pwpureus (BRAUER, ,858) : ânes. Oesirur ovis (LINNE, 1761) : moutons et ch&vres. Oestrus wridosus (LOEW. 1863) : Damoliscur korrlgum (Ogilbb). Gedceistla Crisot : Alcelophus lelwel. Krkioestrus bianchordi (GEDOELST, 1914) : Domoliscur korrigum (Ogil). Kirkiœstrur minuta : Alcelophus lelwel (HEUGLIN). Cephalopmo lifiiialor (CLARK, 1816) : dromadaires. Crivellio corinnae (CRIVELL? 1862) : Gozello doras (LINNÉ). Gosterophiiur nosdis (LINNE. 1758) : ânes et chevaux. Gostemphiius iniesiinalir (DE GEER. 1776) : ôries et chevaux-chien. Gar‘ero~hiius ~ecorum (FABRICIUS. 1794) : Cm,,. Plaiycobboldia loxodont,s (BRAVER. 1896) : Loxodonta airicana (Blum.). Loxodonta ofricona cyclotis (MATSCHIE). Neoculerebra squomosa (GRUNBERG. 1906) : Loxodonto africoba (Blum.). Cordylobia anthrapophogo (E. BLANCHARD) : ch,en. Retour au menu

INTRODUCTION

On désigne sous le nom de Myiases des affec- - En Afrique du Sud (SCHLEBEN, 1910, tions hées à la présence en différents points du BEDFORD, 1925 et 1927 ; DU TOIT et CLARK, corps de larves de Diptères appartenant surtout 1935 ; DU TOIT, 1935 : DU TOIT et FIEDLER. aux familles des CEstridoe, des Gosferophrlldoe 1956 ; ZUMPT, 1957 ; 1958 o et b, 1959, 1960, et des Call!phoridae. Suivant leurs localisations, 1961 o et b. 1962 o. b, et~c ; BASSON, 1962 o, b elles sont : cutanées, cavltaires ou intestlnales. et c). D’autres résulteni d’infestatio~tz de plaies préexis- - En Afrique de l’Est (SJOSTEDT. 1908 ; tantes : ce sont les Myiases des plaies. PILLERS et EVANS, 1926 ; SYMES et ROBERTS. Chez les animaux domestiques, les agents des 1932: LEWIS, 1933: AUSTEN, 1934: LAURENCE, Myiases sont connus depuis fort longtemps. Mal- 1961). heureusement on ne sait toujours pas quel rôle - Au Soudan de l’Est (KING, 1911). pathogène exact il faut leur assigner, ce qui fai- - Au congo ex.belge (R. BLANCHARD 1893 sait écrire à DU TOIT et FIEDLER (1956), à et 1896; SCHOUTEN, 1912; GEDOELST, 1914, propos d’&trus OVIT : 1915, 1916, 1919 et 1923, RHODAIN et BEQUA- «D’une manière générale le poraslte est ERT,1912,1913,1915,1916,et1919: RHODAIN, considéré comme bénin et responsable d’effets 1927). morbides relativement minimes. D’un autre côté - En Nigeria (UNSWORTH. 1948 et 1949). beaucoup de chercheurs estiment que l’irritation - Au Sahara (SEGUY. 1933). permanenie produite par les épines de cuiicule - En Afrique occidentale (BOUET et ROU- et les pièces buccales des larves ajoutées à une BAUD,1912; R0UBAUD.1914oetb:rapp.a”“. certaine substance toxique excrétée par eux Dakar, 1955,1957 et 1958). affectent profondément le bien-être des animaux infestés et que l’on doit considérer l’infestaiion Au Tchad les agents des Myiases n’ont fait, sous un jour sérieux. » jusqu’à présent l’objet d’aucune étude systéma- De nombreux travaux, comportant souvent tique. On rie connaît pour cet immense territoire des inventaires détaillés, ont été publiés en divers de 1.500.000 km2, mêlant des cIlmats de type points du globe. Ils intéressent : saharien à des climats soudano-guinéens, que les espèces suIvantes : Kirkiœsirus blonchordi, ~ l’Europe (BRAUER, 1863. 1886, 1889, 1892 signalé par GEDOELST (1915) dans les sinus et 1897 ; R. BLANCHARD, 1892 : RAILLIET, frontaux d’un bubale tué par le Dr DECORSE 1908 ; PORTCHINSKY, 1906 et1913 ; SURCOUF en bordure du Chari (mission Chari-Tchad, et GUYON 1925 ; SÉGUY, 1937 : NEVEU-LE- 1904), Platycobboldio loxod&fis dans l’estomac MAIRE, 1938 ; BASHHAKOV, 1947 ; HENNIG, d’un éléphant abattu à Fort-Archambault (GE- 1952 ; GRUNIN, 1955, 1957 et 1961 ; SICCART, DOELST, 1915) et CEsfrus ovis chez l’homme dans RUFFIE et MEIRA, 1958; ANTIPIN et Coll. 1956, le masslf de I’Emi Koussi (Mlré, R~oux et Jarry, MANSUY, 1959 ; DINULESCU, 1960 : NOSIK 1961). et GONCAROV, 1960, DAMIAN, 1961). Le but de la présente note est de donner un - l’Asie (STEEL, 1887 : SONI, 1939 ; TSE-, premier aperçu de la répartition des agents des LICHTCHEVA et KRIVKO 1958). Myiases au Tchad, du degré d’infestatmn des - l’Australie (ROBERTS. 1940). animaux domestiques et sauvages des variations - l’Amérique (TOWNSE,ND, -1935 et 1938 ; saisonnières du parasitisme par CEstrus ovis COBBETT, 19400 et b ; FALLIS. 1940 ; COBBE- chez le mouton. ,etMITCHELL,1941; BABCOCK,1953: BENNETT. Pour ce falre, 3.856 moutons, 340 chèvres, 1955 : SABROVSKY, 1957, MELENEY, COBBETT 75 dromadaires, 45 chevaux, 67 ânes, 7 éléphants, et PETERSON, 1962 ; MITCHELL et COBBETT, 11 datialisques et 14 bubales oni éié autopslés 1963). de 19~54à 1964 en divers points de la République Sur le continent africain, les recherches ont du Tchad et de la R. C. A. et les larves de Dip- été menées le plus activement : tères soigneusement récoltées. Retour au menu

Les déterminations ont été effectuées à Dartir I Gedceisfio RHODAIN et BEOUAERT et Cebholo- des larves du deuxième et du troisième skdes pino STRAND. seulement. Bien entendu. en la matière, il est 40 Les Hypoderma avec les genres Hypoderme recommandé (ZUMPT, 1961 a) de travailler LATREILLE, CEdemogeno LATREILLE. G%romyio de préférence sur les formes adultes. Outre qu’il BRAUER et BERGENSTAMM. Dermoœstrus n’est pas toujours facile d’obtenir la pupaison et BRAUER. l’éclosion des larves, la plupart des prélèvements 50 Les Cuterebra avec les genres Cuferebro ont étk expédiés QV t-aboratoiresoit dans de l’eau CLARK, Rogenhofera BRAUER, Pseudobogerio formol& salée. soit dans l’alcool 0 700, ce qui BLAU, Allouattomyio TOWNSEND, Rogerio empêche les élevages ultérieurs. AUSTEN et Dermoioblo BRAUER. ZUMPT (1957) n’est pas absolument de cet 1. - LES PARASITES EN CAUSE - LIEUX avis en ce qui concerne les Gasferophilus et la DE RÉCOLTE - TAUX D’INFESTATION position systématique du groupe Cuterebro. Fina- DES ANIMAUX DOMESTIQUES lement, il propose pour les Calyptroto, agents des ET SAUVAGES Myiases, une classkation que, pour plus de clarté, nous nous proposons de SUIV~~ au cours La classification des CEstr!doe S. iot. (Dipiero) de cet exposé. o donné lieu à des discussions serrées pendant de nombreuses années. BRAUER et BERGEN- A. - Famille des CEstridae STAMM (1889) font entrer dans les &tr,dae tous 10 Sous-famille des astrinae : les Colyptrata pourvus d’un appareil buccal rudimentaire. le groupe étant à leur avis très a) Estrus ovis LINNÉ. homogène. Hôtes habituels : Ovrs oves. SEGUY (1928, 1937) place dans la famille Copra hvcus. des Muscidoe les sous-familles suivantes : Gas- Hôte accidentel : Conis famlliom. terophilinae, Gyrostlgmmoe, Cobboldimoe et Rutfe- C’est une espèce cosmopolite largement répan- niidae et dans la famille des Tochmldae, les CEstri- due à la surface du continent africain : Afrique noe et les Hypodermmoe. NEVEU-LEMAIRE (1938) du Nord, Afrique de l’Ouest (BOUET et ROU- décrit deux familles : CEsirldoe et Gostrophilidk BAUD,1912; ROUBAUD, 19140); MOREL1955. avec les genres CEstrus, Rhinœstrus, Ce~hoiopsis, 57). a” Congo &-belge RHODAIN et BEQUAERT Phoryngobolus et Neocuierebro dans la première 1916 : RHODAIN, 1927). en Nigeria (UNS- et les genres Gosferqhilus et Cobboldlo dons la WORTH,1948et1949), 0~ Soudan (KING, 1911). seconde. en Afrique orientale (SJOSTEDT. 1908 ; SYMES VAN EMDEN (1944) remanie la classification : et ROBERTS. 1932, LEWIS, 1933 ; en Afrique les Gosterophhs sont placés dans les Acolypirota, du sud (BEDFORD. 1925.1927 : DU TOIT, 1935 ; les Cephenomyio et les Cuterebro dans les Collipho- DU TOIT et CLARK, 1935 : DU TOIT et FIEDLER ridae. les CEstres et les ,Hypodermes d,ans la 1956 ; ZUMPT. 1962 a). tribu des Phownae (Tachinidoe). Au Tchad, CEstrus OYIS est un parasite très HENNIG (1952 reprend les idées de BRAUER fréquent des cavités nasales et des slnusfrontaux et BERGENSTAMM (1889). Les Ostridoe sensu des moutons, ainsi qu’en témolgnent le tableau 1 loi0 comprennent, selon lui, cinq gi-oupes : et la carte I qui concernent plus spécialement les 10 Les Gosterophilus avec les genres Gosiero- zones sohéiiennes. phllus LEACH, Gyrostlgmata BRAUER et Cobboldio Chez les ch&res les renseignements sont BRAUER. encore fragmentolres : dz prime abord. les 20 Les Cephenomyio avec le g,enre Cephenomyio taux d’infestation paraissent moins élevés : LATREILLE et Pharyngomyro; SCHINER. Cher le chien, lé parailtisme eSt purement 30 Les &trus avec les genres Phoryngobolus accidentel (un cas sur 90). BRAUER, Neocuterebro GRÜNBERG, Krk~acetrus En général, les larves d’&tres sont peu RHODAIN et BEQUAERT. Rhmœitrus BRAUER, abondantes cher le mouton, (de 3 à 20 par ani- Jracheomyro TOWNSEND, C&rus LINNÉ, mal). Classiquement, l’affection se traduit par Retour au menu

RÉPARTITION D’OESTRUS OVIS CHEZ LE MOUTON (Sauf Logone, Kanem et Moyen Chari)

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des « vertiges d’Estres ou faux Tournis » qui, vantes. valables pour le Sénégal : << Les moutons dans certaines parties du monde causent des des races autochtones de I’Afrlque occidentale dégâts considérables dans les troupeaux. Au ne semblent pas très sensibles au vertige d’&- Tchad où I’élevaqe ovin et caprin est important tres. Nous les considérons, à ce point de vue, ,(5 0 6 millions de têtes) l’Estrose des sinus ne comme doués d’une véritable accoutumance semble pas. jusqu’à plus ample informé, pro- naturelle, très intéressante et qui est du même duire d,es troubles ni très sensibles, ni très appa- type que celle qu’offrent les grondes antilopes rents. sinon un jetage muco-purulent chronique sauvages à l’égard des nombreuses larves d’Es- surtout visible en hiver et au printemps. De temps tres cavicoles qui les infestent. Les animaux ne en temps, l’animal secoue la tête pour expulser paraissent pas souffrir de la présence des para- les larves présentes dans les premières voies sites. Les éleveurs du Soudan ne les redoutent nctsales. Les cas de « faux To~n~s » semblent guère pour leurs troupeaux : ils ne’les considè- rares : en dix ans. nous n’avons pas eu I’occas~on rent que comme des h&es gânants, trés rore- d’en observer. La mortalité paraît faible. Tous ment susceptibles d’entraîner la mort. » ces faits ne sont pas nouveaux et ROUBAUD / Selon les années et l’abondance des précipi- (1914 a, p, 179) faisait déjà les remarques sui- 1 totions. le nombre des porteurs d’&tres varie.

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au Tchad, dans des proportions appréciables, (1961 a) n’en retient finalement que trois : CEstrus comme le démontre le tableau na Ill, qui n’in- vorichsus LOEW, CEsstrus bossonr ZUMPT, CES- téresse que les régions ouest du Tchad : 1rus aureoorgentotus RHODAIN et BEQUAERT. II est difficile de tirer des conclusions définiti- Les larves du troisième âge recueillies dans ves de ces chiffres. Cependant, les années très les sinus des damalisques du Tchad ont des carat- sèches semblent les plus favorables à l’éclosion têres morphologiques qui les rapprochent étroi- de ce parasitisme. tement d’C&trus vorioiosus. Nous ‘les laissons b) C%rus variolosus LOEW 1863. sous ce nom en attendant la confirmation par les insectes adultes. Hôtes : Domoliscus korr!gum OGILBY. Nombre d’animaux infestés : 4 sur 11. c) Gedoelsfio cristofo RHODAIN et BEQUAERT Lieux de récoltes (carte no Il) : Massenyia, 1955. 1913. 56, Bahr Azoum. 1955. Hôte : Alcelo@ws ielwei HEUGLIN. CEstrus variolosus a été décrit pour la première Nombre d’animaux infestés : 1 sur 14. fois par LOEW à partir d’exemplaires prove- Lieu de récolte (carte no Il)~: Aouk. 1964. nant des sinus frontaux d’un bubale africain. L’espèce a été retrouvée par la suite en de nom- Découvert ou Katanga chez Aicelophus lichens- breux points de l’Afrique du Sud du Sahara : feini PETERS. cet CEstre a été décrit pour la Etat d’orange. province du Cap ; Soudan (KING première fois en 1913 par RHODAIN et BE- 1911) ; Afrique occidentale (ROUBAUD, 1914 ; QUAERT. Cette espèce a été retrouvée par la RHODAIN et BEQUAERT 1916) ; Afrique orien- suite 1usqu’e.n Afrique occidentale (Mali) et en tale (SJOSTEDT 1908) et Afrique équatoriale Côte-d’ivoire. (VAN EMDEN 1944, BEDFORD, 1927). Au Tchad, sur 14 A. lelwel HEUGLIN autopsiés CEsirus voriolosus a été signalé chez Conno- ~~1964, un seul provenant de la régla. du Bahr- choeies fourrnus BURCHELL, Alcelaphus busela- Aouk (préfecture du Salamat), a été trouvé phus PALLAS, Alcelaohus llchfensteini PETERS, porteur de larves du 3e âge de Gedoelsfio crisfa@. ~otnoliscus iunafus B’URCHELL et Hippofragus eouinus DESMAR,ET. d) Kirkiœsfrus blanchpr+ GEDO@T 1914. ‘Parmi les nombreux CEstrinés mentionnés Hôtes : Aicelophus ielwei HEUGLIN chez les grandes antilopes africaines, ZUMPT 3 parasités sur 14.

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Domolrscus korrigum OGI LBY. Sénégal-Niger (Dr. DRAMARD) sur A. moior 1 seul parasité sur 11 autopsiés. BLYTH, en Côte-d’lvolre (Dr. BOUET), en Afri- que orientale portugaise (M. S. A. NEAVE) Lieux de récoltes : Guerrah Salamat (carte II). sur A. Lichenstemi PETE&. en Afrique centrale Les premières larves de K. blonchordr ont été et tropicale (VAN EMDEN 1944). En 19%. le recueillies sur A. lelwel en 1904 par le Dr DE- D’. MOREL (Dakar) signale cette espèce sur CORSE lors de la rmwon Chari-Tchad. Depuis, Bubale de Luzarche à Nlokolo-Koba et sur d’autres récoltes ont été faites : dans la région A. lelwel aux environs de Bamako, à Boré

CPIATE N’ 2 OESTRIDÈS D’ANTILOPES Retour au menu

Récemment au Tchad I’autwsie de 14 A. 1 g) Cepholopina titillaior CLARK, 1816) ielwel a révélé le parasitisme p& K. blanchardi Hôie : Camehs dromedorws L. chez 3 d’entre eux. Ces Bubales provenaient des Nombre d’animaux infestés : 54 sur 75. régions du Guerrah (environs de Mangalmé et Lieux de récoltes : régions Nord du Tchad : de MeltÎ. 1957) et du Bahr Aouk (limite Tchad (carte Ill). R. C. A., 1964). -environs d’Arada (pré- Un seul D. Korrigum sur les 11 autopslés pro- fecture de Blltine), venant du Bohr-Aroum (préfecture du Salamat -environs de Nokou (pré- 1959) était porteur de 5 larves de K. blonchordr fecture de Kanem), au 3e stade. -environs d’Abéché (pré- fecture du Ouddai), e)Kirkiœsfrusmmufus RHODAIN et BEQUAERT La présence de cette espèce est liée à la dis- 1916. tribution du genre Comelus : elle se rencontre Hôie : Alcelo~hus lelwel, HEUGLIN. donc dans toute la zone sohélienne et désertique Nombre d’animaux infestés : 1 surl4. de l’Atrique septentrionale et a été également Lieux de récoltes : Bohr Aouk (limite Tchad signalée dans le Sud-Ouest Africain (BEDFORD, R. C. A. 1961 carte II). 1927). Au Tchad, les autopws de 36 dromadaires Signalé dans la plupart des régions africaines : de /a région de Bilhne pratiquées en décembre Transvool (BEDFORD, 1927) ; Congo, Kenya 1954ontdonnéautotal314larves,cequiconst~tue et Zululand (VAN EMDEN, 1944), Ruanda- une moyenne de 8 larves par animal. 275 larves, Urundi (FAIN), cette espèce n’a été retrouvée soit 87,6 p. 100 étaient du 3p âge, les autres au Tchad que sur un A. lelwel parmi les 14 autop- 12,4 p. 100 du 2e âge. siés. Dans la région du Konem, 4dromodaires ont f) Rhinoestrus purpureus BRAUER 1858. donné à I’autopsle. pratiquée en juin 1957, 141 larves soit une moyenne de 35 larves par animal. Hôte : osinus i. Ces larves comprenant des exemplaires ou 3e Nombre d’animaux infestés : 14 sur 67, stade (101, soit 72 p. 100) et au 2@ stade (40, soit Lieux de récoltes : préfecturedu Charl-Baguir- 28 p. 100). mi, environs de Fort-Lamy (carte IV). Les 14 dromadaires autopslés à Abéché en Cette espèce très cosmopolite affectant les avril 195Bont donné’216 larves soit une moyenne Equidés sauvages ei domestiques esi signalée de 15 par Individu ; 188 (87 p. 100) étant ou stade en Afrique du Sud, au Tonganylka, au Soudan, 3 et le reste (13 p. 100) ou stade 2. au Sénégal. en Afrique du Nord. Elle est rencon- Le tableau IV résume ainsi les résultats : irée assez fréquemmeni au Tchad où les 14 ânes Ces résultats semblent démontrer que le para- sur 67 autopsiés à Fort-Lomy étaient porteurs de sitisme est le plus intense h l’époque de l’année larves o.u stade 3. 1 où la sécheresse est maximum, Retour au menu

CARTE N* 3 DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DE CÉPHALOPINATITILLATOR

R.C.A

s4.3 Retour au menu

CARTE Ni 4 OESTRIDÈS ETGASTEROPHILIDÈS D*ÈQUlDÈS

0 Rhinoestrusp”lp”re”s I I Retour au menu

2~ Sous-famille des Hypoderminae. b) Gosterophilos infestinalis DE GEER. 1776 Crivellia corinnoe CRIVELLI 1862. Hôtes : Equus ~ISI~~S L. Hôte : Gazelia dorcos L. Equus cabalius L. Animaux infestés : 12 sur 26 autopsiés. Conis for&floris L. Origine : Arada (préfecture de Biltine) 1954 : (carte II). Nombre d’animaux parasités : 10 animaux sur 24. E. asinus, 50 sur 67. - Moussoro (Bahr el Ghazal) 1958 : E. caballus, 14 sur 45. 1 animal sur 1 C. familions, 2 cas. Nokou (préfecture du Kanem) 1957 : - Cette espèce également très cosmopolite se 1 ammal sur 1. -etrouve partoui où s’élèvent des Equidés. Elle En outre, quelques exemplaires ont été recueil- Ipparaît comme la plus répandue des espèces lis sur le sol par la misslon Eerhet (1960), au le Gasterophiles Sur le contlnent,africain les cours de l’exploration du Teneré (Sahara). vernières récoltes viennent de l’Afrique occi- dentale : Sénégal-Niger (BOUET), Guinée B. - Famille des Gasterophilidae :Di JOYEUX), du Soudan (ROUBAUD a), i’tgypte. du Cap (BRAUER). du Soudan onglo- 10 Sous-famille des Gasferophilinoe. igyptien (H. KING). a) Gosferophilus nosofis L. 1758. Les résultats des enquêtes effectuées récem- Hôtes : Equus ~SI”“S L. rient au Tchad soni résumés dans le tableau VI : Equus caballus L. Nombre d’animaux parasités : - Equus os,nus : 36 sur 67. Equus coballus : 14 sur 45. Cette espèce très cosmopolite se rencontre dans toutes les régions où vivent des Equidés. Elle a d’abord été mise en évidence par le Dr JOYEUX(in ROUBAUD1914a) à Kouroussa en 48 sur 65 Haute-Guinée et reirouvée ensuite dans toute l’Afrique. 1 sur 1 Le tableau V résume les résultats de 67 autop- sies d’ânes et de 45 autopsies de chevaux prati- quées au Tchad :

Gasterophdus mfestwdrs a déjà été trouvé accidentellement chez les Camdés : cher l’hyène cBRAUER1863)et chez le chien (RAILLIET 1894). Récemment deux COS de ce parasitisme chez le chien viennent d’être signalés : l’un au Moyen- Zongo, l’aire au Tchad à Bangor (préfecture lu MayomKébl).

c) Gaslerophilus pecorum FABRICIUS 1794, Hôte : Equus os,nus L. (carte n9 IV) Nombre d’animaux infestés : 6 sur 67. Retour au menu

Lieux de récolte : les 6 ânes parasités provien- 1 20 Sous-famille des Cobboldiinoe. nent d’animaux autopslés à Fort-Lamy. origi- Plotycobboldio loxodontis BRAUER 1896. naires de la préfecture du Chari-Baguirml. Ce Hôte : Loxodonto ofricono BLUMEN BACH. parasite dont l’aire d’extension occupe toute la k0dm @ricana cyd0tes MATSCHIE. région éthiopienne n’a pas été retrouvé ailleurs Cette espêce se rencontre en Afrique noire, au Tchad. partout où vivent des pachydermes. Au Tchad, La fréquence du parasitisme par ces trois au Congo, au Cameroun et en R. C. A., elle Q été espèces de Gasterophiles rencontrées ou Tchad observée sur la totalité des sept animaux autop- ze résume oins1 (Tabl. VII) : 1 siés.

Lieux de récoltes : (Carte nu V). mammifkes domestiques (chien, cheval,) ou Fort~foureou (Nord-Cameroun) 1954 1 éléphant sauvages (rongeurs). Ce parasltlsme 0 été étudié Bangor (Mayo-Kebbi) 1957 3 - par ROUBAUD(1914). BLACKLOCKetTHOMP- Solamat (Bahi-Aroum) 1955 1 - SON (1923) et CUTHBERTSON (1942). Birco (R. C. A.) 19641 ~ Deux tus ont été récemment rencontrés au Congo : un animal mort au jardin zoologique de Tchad sur des chiens (Bangor et Fort-Archam- Brazzaville en 1955 (Dr ROUSSELOT). bault) et un en R. C. A. toujours sur le même Le nombre de larves recueillies est important animal (BO~X). 487 dans la région de Fort-Foureau, 260 CI~ Salamat et 195 au Maya-Kebbi. II. -VARIATIONS SAISONNIÈRES 30 Sous-famille des Neocolerebrinoe. DU PARASITISME PAR CESTRUS OVIS Neocuterebra sguomoso CRÜNBERG 190. CHEZ LE MOUTON Hôte : loxodonto ofricona BLUMENBACH. Selon les années la quantité de moutons para- Déjà signalé en Afrique centrale (Congo ex- sitéspar&trusowsL. (voirplus haut : Tableau Ill) Belge), ce parasite de la. sole pédieuse a été, varie dons des proportions oppiéciables et retrouvé sur un éléphant abattu dons l’Est de la il apparaît que les années sèches sont les plus République Centre Africaine (district de Birao). favorables à l’installation de ce parasitisme. Au cours d’une même année des variations de C. - Famille des Calliphoridae. taux d’infestation peuvent également être obser- Cordylobia onfhrqbophogo E. BLANCHARD. l vées. Les larves de cette espèce, répandue dans Le graphique ci-joint représente la variatmn toutes les régions d’Afrique. déterminent une annuelle des moyen’nes mensuelles du nombre Myiase furonculeuse cher l’homme et divers 1:3e parasites (larves au stade 2 et au stade 3). Retour au menu

%RTE N’ 5 RÉPARTITION DE PLATYCOBBOLDRA LOXODONTIS Retour au menu

OESTRUS OVIS : MOYENNE MENSUELLE DU NOMBRE DE PARASITES Mai1959 B A”d1961

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Ces moyennes ont été calculées sur une période CONCLUSIONS de 2 ans (de mai 1959 à avril 1961) qui couvre une année où la saison des pluies avait été 10 Les auteurs notent l’existence des espèces particulièrement précoce (1959) et une année suivantes, responsables de Myiases covltalres et normale (1960) où les premières pluies ne sont cutanées chez les animaux domestiques et sau- tombées que vers la mi-luIn. vages d’Afrique équatoriale (Tchab, R. C. A., C&rus OVIS se retrouve chez le mouton 0 l’un Congo, Cameroun). ou l’outre stade de son évolution. toute l’année. G!sirus OVIS LINNE.1761 : OVIS orles (L), Copra - Le maximum de larves au stade 3 (18 à hircus, Conis famiiioris (LIN). 22 mm), prêtes 0 être expulsées pour puper, 5e CEsfrus vorilosus LOEW, 1863 : Domoiiscus situe de novembre 0 mars. C’est seulement Korrrgum (OGLILBY). pendant cette pérlode qu’il o été possible d’ob- Gedoelstio crrslafa RHODAIN et BEQUAERT tenir l’éclosion des adultes à partir de larves 1913. mûres. Le taux d’infestotion se maintient à un Alceiophus leiwei (HEUCLIN). niveau assez bas jusqu’en septembre avec cepen- dant une Iégèreaugmentationen juin. Enoctobre, Kirkicestrus bionchordi GEDOELST 1914 : Alce- laphus leiwel (HEUGLIN) ; Damoliscus Korrlgum fin de la saison des pluies. apparaît une chute complète de ce taux. (OGLILBY). - Les larves du 2e stade se rencontrent égale- Kirkiœstrus minutus RHODAIN et BEQUAERT ment toute l’année avec trois maxima en janvier. 1916 : Alceiophus Jelwel (HEUCLIN). mars et juillet. En août, septembre et octobre Rhincesfrus purpureus BRAUER 1858 : Equus (pleine saison des pluies) ; elles sont peu abon- os,nus (LINNÉ). dantes. Cepholopmo i~i~lialor CLARK 1816 : Cameius Les taux d’lnfestotion paraissent donc avoir dromedorius (LINNt). un rapport direct avec les conditions climatiques. Cwellia corlnnoe CRIVALLI 1862 : Gazeilo Ils sont maximum 0 la saison sèche et fraîche OÙ Dor~as (LINNÉ). les températures sont inférieures à 30° C et Gosieropfiiius nosalis LINNÉ, 1758 : Equus l’humidité inférieure à 30 p. 100. Ils diminuai l asinus (LINNE) ; Equus cobollus (LINNÉ). progressivement pendant la. saison des pluie5 Gosterophllus miestinolis DE GEER 1776 : Equus où la température est plus élevée et l’humidité mm (LINNÉ) ; Equus caballus (LINNÉ) et Conir toujours supérieure à 60 p, 100. Le taux minimum @miImrJs (LINNÉ). correspond aux per,odes d’hum,di,e max,m”m. GasterophiiUs pecorum Fobrlcius 1794 : Equus Ainsl, bien plus que l’élévation de température, osinus (LINNt). I’augmentatlon de l’humidité est un facteur défa- Piotycobboldio loxondontis BRAUER 1896 : vorable 0 I’installotlon du poiasitisme par CEsirus Loxodonto ofrrcano (BLUMENBACH) et Loxodonta O”IS L. apcano cyclotir (MATSCHIE). Les transformations des larves du 2~ stade en Neoculerebra squomoso (GRÜNBERG. 1906) : larves du 3e ne s’effectuent pas en même temps Loxonda ofrlcona (BLUMENBACH). et s’étalent sur une période a55ez longue ou cours Cordyiobia anihropophaga E. BLANCHARD : de l’année. De plus toutes les évolutions n’ont pas Con~s fomhoris (LINNÉ). la même durée et au moins deux générations semblent être en présence. Ce phénomène déjà 2’~ Le territoire de la République du Tchad est signalé au Nouveau-Mexique (U. 8. A.) a égale- largement contamlné. ainsi qu’en témagnent les ment été observé par les Russes au Kazakhstan cinq cartes accompagnant le texte. qui le nomment « dédoublement de la génération printonlère ». 30 Le nombre d’animaux infestés est élevé :

Estrus ovis 48.8 p. 100 des 3.856 moutons autopslés 16.4 p. 100 des 340 chèvres autopilée CEsirus YarIo/osus 4 p.100 des 11 damahsques autopsiés Gedoelstla cr~sfato ,,,,. 1 p:lOO des 14 bvbales autopsiés 549 Retour au menu

1 p. 100 des 1’1 damalisques autopsiés 3 p.100 des 14 buboles autopsiés 1 p.lOOdes 14 bubales outopsiés 14 p.100 des 67 ânes autopsiés 54 p.lOOdes 75 dromadaires autopsiés 12 p, 100 dei 26 gazelles doras autopsiées 36 p.100 des 67 aner outopsiés 14 p, 100 des 45 chevaux autopslés 50 p. 100 des 67 ânes autopsiés 14 p, 100 des 45 chevaux autopsiés 2 p.100 des 90 chiens autopsiés 6 p.100 des 67 ânes aufopsiés 7 p. 100 des 7 éléphants autopsiés 1 p.100 des 7 éléphants autopsiés 2 p.100 des 90 chiens ‘autopsiés

il diminue progressivement pendant la saiscn des pluies. L’augmentation du degré hygroméirlque est un facteur défavorable à i’instollation du parasitisme par 0. ovIs.

SVMMARY 10 The authorr bave noted +he existence afthe following species. rerponrible for internai and externol myioris in wild and domestic animols af equotorial Africo (Chad, R. C. A., Congo). Rh,nm+rus purpureui (BRAUER. ‘IBSB) : donkeys. CEstrus ovis (LINNÉ, 1761) : sheepr and goals. Ged&tio crlsMm : Alcephalus lelwel. Estrus voiioiosus (LOEW, 1863) : damalwur korragum (OGILBY). Kirkilesfrusblonchordi (GODOELST, 1914): domaliscus kbrrigum (Ogil). Kirki

Cepholopino fitlliotor : 29 ou+ 0145 dromedarler outopried. Rhm

RESUMEN Estudio de 10s agentes de las miasis en 10s animales domesticos y salvajs de Africo equatoriol 10 Los autores seridan 10 existehcia de 1x especier riguientes que ocasionan I~I m&s cultxneo y cavitaria en Ix cmimales damérticos y rolvajes de Africa equabriol (Tchad. R. C. A., Congo) : Rhinceslrus purpureus (BRAUER, 1858) : arnos. Estrusons (LINNÉ, 1761) : ovejos y cabras. Fstrus voriolosus (LOEW, 1863) : Damaliscus korrigum (Olgibb). Gedcelstio cristofo : Alcelophus lelwel. Kirkicesfrus blonchardt (GEDOELST, 1914) : Damolwus korrigum (Ogil). Alcelaphus lelwel (HEUGLIN). KirkicestrUr miwtw : Alcepholus lelwel. Ceph&pina fifiiiofor (CLARK, 1816) : dromedorios. Crivellio corinnoe (CRIVELLI. 1862) : Gazella darcar (LINNÉ). Gos,eraphi,us nosdis (LINNÉ, ,758) : osnos y caball~r.. Goslerophilus inlesfinalis (PE FEER, 1776) : osnos y coballos. perro.’ Gosteraphilus pecarum (FABRICIUS. 1794) : asnos. Platycobboldio loxodontis (BRAVER. 1896) : Lorodonio africana (Blum.). Laxadonto africana cyc,oiis,JMATSCHIE). Neocuterebrosquomosa (GRUNBERG, 1906) : Loxodonto africano (slum.). Cordylobio onlhropophogo (E. BLANCHARD) ,: perra. 20 El lerritorio de la Repiblico de, Tchad esta infedado ampliomente como 10 muestron lx CIKO mapos odiuntos >. Gosleraphrlus ,nlest,nolis : 14 en,re 10s 45 cabollos ». 50 entre 10s 67 dmos x. Gor,eroph,,“r omo,,s : 36 entre 10s 67 arnos D. 14 entre ,os 45 coballos u. Gos,erophi,“r pecorum : 6 entre las 67 OI”~S z 40 Los utores dan algunos informes sobre ,m vorioc~ones segbn 1as esto- clones del poraritismo causodo par &+rus ovis en ,a oveja. 67 referencias bibliogr%cor acomponon la prerenle nota.

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554 Retour au menu

Rev. Ek". MM. wt. Payr Trop., 1964, (7, 3 [555-565)

Lutte contre les glossines en République Centrafricaine

par P. FINELLE

Deux opkations de lutte contre les glorsines ont été r&lis&s en R. C. A. La premike (1961) watt pour but l’assainissement de galeries forestières infestées par Glorrmo fusco cangaienri~ et G. fusc~ple”ri~. La deuxikne (1962.1963) concer- nail G. furupes fmciper. La lechnique “+iIir& consiste à isoler 10 zone choisje a” moyen d’une barrière de déboisement de 3 km ei 0 iraiter. en amont de cette coupure ies lieux de repos des glorsiner avec un insecticide dont lo rémanente soit svpérieure 0 celle de Ia dur& de pupoison. Nous avons “liliré du Dieldrin en 4m”lsian 0 2 p. 100 et des pulvérisateurs portatifs à pression préalable. Cer deux compagnes semblent avoir réusri, bien que pour la deuxième (G. fusciper) il ait été nécessaire de foire un deuxième trailement, dans “ne zone marécogeure, d’accès difficile, ofi quelques glorrines’étaient réapparues. La difiwlté est de maintenir I’~roiemenfder zones assoinleretd’éviferles réin- vasions. ~e++e technique de, p”Wrisation sélective d’insecticides pourrait être awmfo- ge”semen+ complétée par “ne I”+le biologique a” moyen de mdles siéril~rér.

SOMMAIRE

A. - Principe génkal de lutte. 3.- Essai de lutte contre G. fusciper fuscipes. l ( 1, - Le milieu. 8. -Erra~ de I”I!~ contre deux erpècer de glorsines du 1) Aspect géographique et économique. groupe fusw. 2) Aspect entomologique. I. - Le milieu. IL - Données biologiques. 1) As@ géogrophlque et économiqve, 1) Hobitot. 2) Arpecf entomologique. 2) Lieux de repos. 3) Durée de la pupoison. II, -Do”“&s biologiques. 111, - Lo réolrsotion. 1) Habitai. 1) Phase préporo+o,re. 2) Lieux de repos. 2) Phase d’exkutian. 3) Durée de la pupoison. ~1) rinrecticlde. 11,. - La réo,rsa,ron. b) Les pulvérisoteurr. c) La pulvérsotion. 1) Phare preparatoire. 2) Phase d’exkution. IV. -Le ca. v. -Les rérultds. a) I’insedlcide, b) les p”lvérIsofe”rr. DEUXI&.,E PULVÉRISATION c) ,m p”l”érlsalion. Prix de revlenl. P.érultcdr.

CONCLUSIONS

555 Retour au menu

Les tryponosonlaies animales constituent la minés etde réduiresensiblement le prixde revient principale entrave au développement de I’éle- du traitement. vage en République Centrafrlcalne : l’aire d’ex- tension des glossines couvre en effet la majeure B. -ESSAI DE LUTTE partie du pays, où onze espèces orit tété id’enti- CONTRE DEUX ESPÈCES DE GLOSSINES fiées. DU GROUPE FUSCA Plusieurs méthodes de luite contre les trypa- nosormases animales sont utilisées avec plus ou Cette première campagne visait l’assainisse- moins de succès : chimiothéraple, chimlopréven- ment d’une région infestée par deux glossines du tien, élevage de bétail trypanotolérant, Jusqu’à groupe fusco : G. fusco congolensls et G. fusci- ces dernières années, la lutte contre les glownes pieurrs. paraissait illusoire, le coût de l’opération, I’éten- due des zones à traiter, semblant lui enlever toute 1. - Le milieu valeur économique. 10 Aspeci géographique ef économique. Les résultats obtenus, en particulier dans les La région choisie se trouve au N.-O. de la pays africains de langue anglaise, par la méthode de pulvérisation sélecilve d’insecticides nous oni République Centrafricaine, à proximité de la incités à essayer cette technique de manière à en frontière du Cameroun, dans la sous-préfecture préciser les modalités d’emploi et 0 en détermi- de Baboua (carte I et II). Le bui recherché était ner le coût et la rentabilité, en fonction des condi- I’assalnissement des galeries forestières bordant tions locales. le COUT~ supérieur de /a rivière Nié et de ses affluents. Cette région est située à une altitude Depuis 1960, deux campagnes ont été réalisées d’environ 1.000 m et borde au sud la zone en R. C.A. : toutes deux vlsalent à la destruction occupée par les troupeaux en saison des pluies : de glossines deforêts qui paraissaient plus faciles en sason sèche, elle constitue une zone de pos- 0 atteindre, leur habitat étant mieux localisé. La sage empruntée par le bétail allant vers le sud à prermère de ces campagnes. réalisée en 1961, la recherche de pâturage plus humide ; de nom- concernalt Glossino fuurco congolensis Newstead breux animaux y contractent la trypanosomiase, et Evans, et G. +cIpleurIs Austen. La deuxième. en pariiculler au passage de la Nié. faite en 1962, visait Glossino fuscipes fuscipes Newitead. 20 Aspecl enfomologlque. G. fusco et G. fuscipleuris occupent la réglon A. - PRINCIPE GÉNÉRAL DE LUTTE forestière et préforesiière du Sud de la R. C. A. Au Nord, G. @ca ne dépasse que rarement le Le principe de la lutte contre les glossines de 6~ parallèle alors que G. fuscipleuris remonte forêt est simple ; II consiste à : parfois jusque vers le Be. 1) Isoler les galeries forestières bordant le La région de la Nié esi située ou niveau de la cours supérieur d’une riwère en créant en aval limite Nord de l’are d’extension de ces deux une barrière infranchissable par les glossines, glossines : plusieurs faits incitent même à penser c’est-à-dire en abattant la forêt sur une longueur que leur présence le long du cours supérieur de suffisante. la Nié est récente, ou tout au moins que leur 2) Traiter, dans la zone ainsi isolée, les heux densité a nettement augmenté ces dernières de repos des glozsines, en les pulvérisant avec un années : insecticide dont la rémanente soit supérieure à la - apparition récente des trypanosomiases ; durée de la pupaison. animales, La luite contre les glossines nécessite donc la - avant 1958, aucune glossine n’avait pv être connaissance précise de plusieurs points de la trouvée, malgré des prospections répétées, biologie de ces insectes, et en particulier la - la premkre glossine 0 été capturée en 1958. nature de leurs lieux de repos, ce qui permet de et depuis, elles ont été régulièrement retrouvées, déposer I’inseciicide en des endroits bien déter- bien que toujours en faible nombre. Retour au menu

7

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5 km

, . . . ., D6bairsmen, v mute

-- p”lv6riaatio” - were Retour au menu

Le but de cette campagne de lutte o donc été, des petits arbres, des arbustes, des lianes avec non seulement d’assainir une zone contaminée, une émulsion de Dieldrin à 2 p. 100 (d’après mais également de créer vne barrière s’opposant DAVIES, le Dieldrin à 4 p, 100 garderait son acti- à une éventuelle remontée des glossmes. vité pendant plus d’une année).

Il. - Données biologiques Ill, - La réalisation

10 Hobitof. 10 Phase préparatoire. L’habitat de G. fusca et G. fuscipleuris est lié L’emplacement de la coupure a ,été chois de à la forêt. Si parfois on peut les rencontrer en part et d’autre de la route Baboua-Besson. tant savane, c’est toujours à faible distance d’une pour des raisons de facilité d’accès. que parce zone forestière et ces glossines ne semblent pou- que cette zone était partiellement débroussée voir parcourir que de faibles distances en ter- et mise en culture par des habitants d’un village rain découvert ; en fait, nous n’en avons jamais voisin. trouvées à plus d’un km d’une forêt. Par contre, le choix de cet emplacement obll- geait 0 effectuer l’abattage de la galerie fores- 20 lieux de repos. tière d’un petit affluent de la Nié. La largeur des galeries état très variable : Les observations faites à la station de Bewiti une vlngtalne de mètres en certai?s points, où ont montré que les lieux de repos de G. @ca les rives sont escarpées, alors que dpns certaines et G. fuuscipleuris sont constitués par les troncs zones marécageuses, elles pouvaient dépasser d’arbres de faible diamètre. les arbustes, les 200 m de large. La superficie qui o été ainsi lianes et que la hauteur à laquelle les glossines déboisée peut être évaluée 0 environ une cin- se posent est généralement comprise entre 0.60 et quantaine d’hectares. 2 m. Aucun moyen mécanique ne fut utilisé et seuls PAGE (1959) ou Nigeria, o obtenu des résul- furent employés les outils traditionnels : haches, tats analogues, la très grande majorité des sc,es, coupe-coupe. G. fusca observée était posée à une hauteur inférieure à 2 m, aucune glossine n’était à plus 20 Phase d’exécution. de 2.70 m, le support ayant dans tous les cas un diamètre Inférieur à 12,s cm. a) L’insecflclde. Novsavonsutilisédu « DieldrexCE20n liquide 30 Durée de fa pupoison. concentré émulsifiable contenant 20 p. 100 de La durée de la pupaison est assez mal connue, Dleldrin, qui, pour l’emploi, était dilué ou les résultats dont nous pouvons dlsposer prove- l/lOe de manière à obtemr une concentrailon nant d’études fates ou laborotolre. JORDAN de 2 p, 100 en produit actif. En tout 600 litres de (?962) o obtenu des périodes pupales moyennes concentré furent utilisés. de 36, 7 jours pour les mâles de G. fusca et 34, 4 pour les femelles. b) les pulvérwteurs. Ces résultats concordent avec ceux qui ont été La pulvérisation o été faite avec des pulvérisa- obtenus à la station de Bewiti et on peut admettre teurs à dos, à pressron préalable. Divers modèles que la durée de pupaison est en moyenne. d’appareils ont été essayés. mois étant données comprise entre 30 et 40 jours. les conditions très dures de travail (pulvérisation En fonction de ces dlverses données, nous avons en galeries forestières souvent très touffues, adopté la technique de lutte suvante : plus ou moins marécageuses) les appareils legers 10 Constitution d’une barrlère de déboisement nous ont paru préférables, la faible contenance d’environ 3 km, qui nous o paru suffisante. pour n’étant qu’un Inconvément minime puisque le les glossines du groupe fusco. trovoil o toujours lieu à proximité d’un cours 20 Pulvérisation, en saison sèche, des troncs d’eau. Retour au menu

c) Pulvér,satron. I Vans- ce prix ne sont pas compté5 : La zone où les pulvérisations ont été faltes a - l’amortissement des véhicules qui étaient été détermlnée en tenant compte de la réparti- fournis par le service de I’Elevage ; tion connue de G. fusco et en débordant très lu- - les soldes du personnel de direction qui fait gement de manière à ménager une large marge normalement partie du Service de I’Elevage de de sécurité. la R. C. A. ou de l’Institut d’Elevage et de Méde- Douze équipes de trois hommes furent utili- cine Vétérinaire des Pays Tropicaux. sées, chacune possédant un pulvérisateur. L’un D’après ces données, on peut évaluer par km des hommes actionnait le pulvérisateur, le linéaire de galerie le prix de revient des déboi- deuxième portait la réserve d’insecticide concen- sements à 150.000 F CFA et celui de la pulvéri- tré, le troisième préparat le chemin au moyen sation à 15.000 F CFA. La zone assainie repré- d’un coupe-coupe. sentant environ 8.000 ha, on peut évaluer le En galerie forestière moyenne (une cinquan- coût de l’opération àsenviron 225 F CFA par ha taine de mètres de large) quatre équipes travail- de pâturage. laient parallèlement, deux longeant la rivière pulvérisaient l’un la rive gauche, l’autre la rive droite, les deux autres équipe5 avançaient dans C. - ESSAI DE LUTTE la galerie elle-même. Dans ces conditions, CONTRE G. FUSCIPES FUSCIPES 20 litres de concentré ont été en moyenne utili- sés par km de galerie forestière. 1. - Le milieu. En fait, suivant la largeur de la forêt, le nombre des équipes utilisées varia entre deux et huit. 10 Aspect géographique et économique. Au total, une cinquantaine de km fut alnsi traitée. La région, choisie pour ce nouvel essai. couvre le bassin supérieur de la rivière Topia et se IV. - Les résultats trouve dans la sous-préfecture de Carnot (carte5 I et Ill). Les prospections ont été poursuivies pendant Le choix de cette région a été motivé par deux près de trois ans. dans /a zone traitée ainsi que raisons : dans celle qui ne l’a pas été, de manière à avoir a) La région de la haute vallée de la Topia un point de comparason. hébergeait en 1960 un troupeau zébu évalué à Les glossines ont disparu dans les jours qui environ 10.000 têtes qui ne subsistait que grâce suivirent la pulvérisation et depuis la fin du mois à une surveillance sanitaire très étroite ei I’em- de mars 1961, aucune glossine n’a été retrouvée ploi répété des trypanocldes. L’assainissement dans la zone traitée. Par contre, en aval de la de cette région doit permettre l’utilisation ration- coupure, des glossines ont été régulièrement nelle de 45.000 ha de bons pâturages. permet- capturées. tant d’élever 15.000 têtes de bétail dans de bonnes conditions sanitaires. v. - Le coût b) L’isolement de la zone 0 assainir était assez Le coût total de cette compagne o été de fac& à réaliser car le bassin de la Topia est bien 1.780.000 F CFA qui se décomposent ainsi : séparé des systèmes hydrographlques voIsin travaux préliminaires (prospec- et, excepté la rivière Bambouka qui est proche tion entomologique, cartes, pho- de la source d’un des affluents de la Topia, II n’existe aucune galerle Infestée à moins de 6 km tos aériennes) 85.000 malt-d , ceuvre 690.000 de la zone choisie. De plus il était assez facile de réaliser une barrière de déboisement au pulvérisateurs 150.000 insecticide 285.000 niveau de la route Carnot-Boda, la galerie étant à cet endroit relativement peu large. Autre avan- fonctionnement des véhicules 270.000 personnel d encadrement 300.000 tage : cette barrière est prolongée grâce à l’existence d’un important chantier minier ce qui 1.780.000 F renforce notablement son efficacité. Retour au menu Retour au menu

20 Aspect entomologique. débroussaillement sur la Topia. Une piste prin- cipale a été créée. Elle doit servir par la suite Les galeries forestières de /a Topia et de ses au contrôle sanitaire de la zone d’élevage. En affluents sont infestés par G. fuscipes fusclpes. En outre des pistes très sommaires, ne devani être saison des pluies cette glossine peut se ren- employéesquedurant I’opérotionontétéréalisées contrer partout, mais en saison sèche elle se le long des galeries forestières pour permettre concentre en certains points où la forêt est d’amener le personnel sur son lieu de travail. plus épalsse et le sol plus ou moins marécageux. 20 Phase d’exéculion. II. - Données biologiques a) L’insecticide : Nous avons utilisé du « Diel- drex CE 20x liquide concentré, émulsifuble, 10 Habit& contenant 20 p, 100 de Dieldrin. L’habitat de G. fuscipes est lié à la forêt, mals Le « Dleldrex » était dilué au I/lOe au moment mite glossine peut se rencontrer en savane et, de l’emploi, de manière à obtenir une concen- d’après WILSON, elle pourrait franchir des tratlon 0 2 p. 100 de produit actif. En tout un barrières débolsées d’environ 5 km. peu plus de 6.000 I furent utilisés. NASH a observé que G. palpol~s pouvait passer b) Les pulvérrsoieurs : Nous avons employé d’une galerie à une autre, à travers une savane des pulvérisateurs à dos, à pression préalable, boisée de plus d’un km et demi. d’une capacité utlIe de 12 1. Ces appareils 20 Lieux de repas. nous on+ donné toute satisfaction. Ils ont I’avan- tage d’être relativement légers, ce qui est impor- La nature du lieu de repos de G. fusripes a été tan+ en raison des conditions souvent très dures, étudiée sur plus de 200 observations : 94 p. 100 de travail. des glossines étaient posées entre 1 m et 1 SO m au-dessus du sol et aucune mouche n’a été obser- c) 10 pu/vérrsotron. vée à plus de 1,60 m. Les équipes de pulvérisation étaient, en générai Le support était constitué par des troncs constituées de 7 hommes : 3 pulvérisateurs, 3 (45 p, 100) des feuilles (43 p. 100) et des branches moncavres facihtant la progression des précé- basses (12 p, 100). dents en créant des passages a” coupe-coupe, Etant donnée /a variété des lieux de repos, il et un manceuvre portant 20 I de « Dieldrex » et a été décidé d’appliquer l’insecticide sur I’en- un seau pour faire le mélange. semble de la végétation, jusqu’à une hauteur Selon l’importance de la galerIe, le nombre des d’environ 2 m. équipes travaillant de front était modifié. En 3 Durée de la pupoison. général, II suftÎsait d’une équipe de chaque côté’ de la rivière. Dans les conditions de laboratoire, la durée de Environ 250 km de galerIes furent ainsi traités. la pupason est d’environ 1 ~~OIS (25 à 39 jours, d’apres MAILLOT (1958) suivant le sexe et la En moyenne on employa 24 I de « Dieldrex » au Ikm et on trolta 4 km par jour environ. saison.

Ill. - La réahsation IV. - Le coût Le prix de revient de cette opération a été de 10 Phase préparatoire. 5.670.000 F CFA qui se répartissent comme suit : Après une reconnaissance minutIeuse de la Main-d’oeuvre 1.450.000 F CFA zone à tralter. reconnaissance facilitée par I’em- Insecticide 2.773.000 F CFA ploi de photographies aériennes, une équipe Appareils de pulvérisation 292.000 F CFA entomologique a étudié l’infestailon de la zone et Entretien des véhicules, certains aspects de l’écologie de Glosr~na fusc$xs essence 655.000 F CFA intéressants pour la réalisation du projet. Pen- Petit matériel, divers 500.000 F CFA dant ce temps, des équipes de manceuvres créalent des pistes et réalisaient la barrière de 5.670.000 F CFA Retour au menu

Dons ce prix ne sont pas compris les salaires 1 campagne. mais la pulvérisation de la zone du personnel appartenant déjà à I’administra- marécageuse fut faite avec beaucoup plus de tion (entomologistes, contrôleurs d’élevage, auxi- soins, le personnel assurant la pulvérisation étant liaires d’entomologie. chauffeurs) ni I’omortisse- soumis 0 une surveillance constante. ment ou l’achat des véhicules qui étaient fournis Le matériel de pulvérisation étant le même par le service de I’Elevage. que celui qui avait servi à la première campo- gne. nous n’avons eu à prévoir que des pièces v. - Les résultats de rechange. L’lnsectude utilasé étalt,du Dieldrin en poudre moulllable à 50 p. 100 de principe Huit jours après la fin des pulvérisations, les actif, qui est moins coûteux, et nous o semblé glossines ont disparu ; elles continualent par plus pratique que le concentré liquide .&mulsitÎa- contre à être toujours présentes dans les galeries ble. forestières voisines qui n’avalent pas été traitées. Une première glosslne fut capturée le 10 mars, Prix de revient : soit à peu près un mots après la pulvérisation. Insecticide 320.000 F CFA dans une zone marécageuse couverte de forêt Frais divers (essence, en- très dense, située ou confluent des rivières Topia iretien des véhicules, et Tembé. Cette glosslne présentant les caractères petit matérrel, pièces de d’une mouche nouvellement éclose, nous avons rechange pour pulvéri- estimé qu’elle devait provenir d’une pupe dépo- sateurs). 170.000 F CFA sée avant le traitement et qu’elle n’était pos encore Frais de main d’oeuvre et entrée en contact avec I’lnsecticide. de nourriture., 280.000 F CFA Cependant, ou cours du mois d’août qui corres- pond au plus fort de la saison des pluies, trois Total .: 770.000 F CFA nouvelles glossines (2 maieset 1 femelle) furent Ceci porte le prix global de l’opération à : retrouvées, à proximité de l’endroit où awt été Première campagne _. 5.670.000 F CFA trouvée la première tsé-tsé. Elles présentaient Deuxième compagne 770.000 F CFA les caractèresde glossines adulteset nous devions Total 6.440.000 F CFA conclure à l’échec partiel du traitement insec- ticide. Si on considère que cette opération doit per- Aucune glossine n’a ét& retrouvée en dehors mettre la récupération de 45.000 ha, le prix de de cette zone bien particuli+re. et il semble donc revient de I’ha assaini revient donc à 143 F. que partout ailleurs les pulvérisations oient été efficaces et que la barrière de déboisement ait Résultats : joué son rôle. La deuxième campagne de pulvérisation a été La réapparition des glossines dans la zone du terminée 0 la fm du mois de février 1963. Depuis confluent Topia-Tembé paraît devoir être attri- aucune glossine n’a été retrouvée, ni dans la buée aux difficultés d’accès et de circulation dues zone traitée en 1962. ni dans celle traitée en à la densité de la forêt et à la nature marécageuse 1962 et 1963. du terrain ; le principe général de la lutte ne semble pas devoir être mis en couse. mais c’est CONCLUSIONS la réalisation qui o été défectueuse. Lesdeux opérationsde luttecontre les glossines Deuxième pulvérisation réahsées en R. C. A. semblent donc avoir réussi : pour la première, le recul est de trois ans, pour II fut donc décidé de refaire une pulvérisation la seconde de deux ans (un an seulement pour dons la zone contaminée. en débordant largement !a zone qui o dû être tratée une deuxième fois). sur les zones paraissant saines. Seize km de Le coût de ces opérations ne semble pas pro- galeries forestières furent pulvérlsées. ou cours hibitif, à condition que les résultats obtenus soient des mois de janvier et de février 1963. La tech- définitifs : la difficulté n’est donc pas tellement nique utilisée fut la même que dans la première de détruire des glossines, la techntque de lutte Retour au menu

étant maintenant bien au point, mals c’est de Mann- II pourrait donc être intéressant d’associer à Ic tenir les résultats acquis et d’éviter /a réinvasion lutte chimique par pulvérisation d’insecticide. de la zone assainie : en particulier les barrières une lutte biologique ou moyen de glossines mâles de déboisement doivent être régulièrement stérilisées. SI les recherches en cours confirment entretenues, l’idéal étant évidemment leur mise l’efficacité de cette technique et ses possibilités en culture. d’utilisation dans la lutte contre les giossines. le MalgrB tout le risque de réinvasion persiste, lacher périodique de mâles stériles, dans les soitquedesglossinesarrlventà traverser les bar-. endroits où le risque de réinvasion est le plus rièresdedéboisement,soitqu’ellesproviennentdes grand, devrait permettre de compléter d’une galeries forestières infestées, voisines, à partlr des- manière relativement peu coûteuse. l’isolement quellesellespeuventêtre véhiculées par le gibier. des zones assainies.

SUMMARY

Compaing ogoinrt glmrina in ,he Republic of Central Africa

Ttiooperations againr+fheTre-+se havetaken place tn R.C. A. Thefirst (1961) W(IP oimed a+ relieving the forested oreor irequented by GI. fusca congalensis ond GI. fuupcipleuris. The second (1962.63) concerned GI. fuscipes fuscipes. The procedure is to isolote a patiiculor areo. by clearing all twe6 for 3 km round it from Ibis deforested zone the aréa is treoied with on insecticide which Will reride a+ least as long as the period of pupation. An emulsion of 2 p. 100 Dieldrin bar been used with portable atomizers oi ihe previaus pressure. These +wo operalians oppew to hove succeeded thaugh for the second (G. fusopes) o second sproying wos necerrary in a monhy region io which accers was dificult and where T~ire had rwppeared. The diffculty is +o moiniai” the isolation of Ihe cleared areas and lo ovoid reinfertotion. The technique of selective pulveriration of insecticides could be followed up wiih advontage by II biological rampcign by meons ofsierilired moles.

RESUMEN

Fueron realirodas dos operoc~oner de lucha contra las gloslnos en R. C. A. La primera (1961) tenia par objeioel soneomiento de las,gaier~as forestales infec- tados par Glosrina fusco congolensis y G. fuscipleuris. Lo segunda (1962.1963) concernia G. fusci@ fuscipes. La técnica empleada consiste en aisiar la zona elegida. Pore1 mediode uno barrera de desmonte de 3 km y a tratar, este corte hacia orriba. 10% ‘lugares de reposo de 10s glorinas con un insectlcido cuyo remanencia seria superior a 1” de Io durocion de la pupacibn. Se emplé6 Dieldrin en formade emulsi6” a 2por 100 y pulverizadorer poria- tiles con preri6n previa. Erias dos operaciones porecen hober ienldo exito. aunque, en la secundo G. fuscipes), fué necerario hacer un secundo tratamienta. en una zona panta- “osa, de acceso dificil, dande habian oparecido de nuevo algunos glosinas., Es dificil moniener eI oisIomienfo de 10% zo”rx saneodar y evilar 105 reopa- riclones. Se padrio compleiar venia]osomenie er+a iécn~a de puiuerizocion seleciiva de insec+$cidas, ci)” una Iucha biologica, med~onie machos ederiIizodor. Retour au menu

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Rev. Eh. Med. v&. Pays trop.. ,964, 17. 3 (567-569)

Note sur la présence de oh yridan thrax argen tifrons Austen (Dipt. Bombyhdae), parasite des pupes de C/ossina tachinodes W dans la région du bas Chari, environs de Fort-Lamy

par J. GRUVEL et J. BAL\S Laboratoire de Farcha-Fort-Lomy Tchad

Le parasitisme des pupes de GI. tochinaides W. est déjo connu ou Ghana et en Nigeria. Vn essai d’élevage de GI. lachumides W.. au Laboratoire de Farcha. à partir de pupes sauvages. o mis en 6vidence l’existence de ce parasitisme. Sept pupes parmi celles r&olt&s de fin mars à fin avril, ont donne des Thryridonthrox arge”+ifmr A.

Les Bombylides du genre Jhyrrdonthrax sont les proportion et quelques-unes ont libéré des imo- seuls Diptères dont les larves parasitent les gos de Thyrldanthrax orgentifrons Austen. pupes de Glossines. Ils comprennent sept espèces Les pupes avaient été récoltées dans les gîtes affectant les pupes de Glossina m. submorsitons situés à proximité du village de Riggll (rive Newsteod et Glowno tachinoïdes Westwood. Camerounaise) en bordure du Chari. Toutes Le parasitisme des pupes de Glossino fochinoides celles qui étaient parasitées par des Thyridan- par Jhyridanthrox orgentifrons a déjà été signalé fhrax avaient été ramassées sur un talus sableux. par SIMPSON (1918) au Ghana, par AUSTEN isolé par un fossé encore plan d’eau à cette (1929) et par TAYLOR (1932) en Nigeria. Ce époque de l’année (saison sèche) : la végétation dernier auteur observa, à Gadau et aux bords dense à cet endroit, est constituée de Morelio de la rivière Bénoué, des éclosions en juin. à senegolensis A. Rich. (Fiubiacées). limitant un partir de pupes récoltées en avril. sous-bois d’une hauteur libre de 70 cm environ. A l’occasion d’un essai d’élevage de GfGlossino Les Thyrrdonthrax obtenus provenaient de tochinoïdes entreprls au Laboratoire de Farcha ou trois séries de récoltes effectuées de fin mars à fin printemps 1963. 204 pupes ont été récoltées et avril : 22 mars. 9 avril et 25 &il : les pupes de placées en Incubation dans une pièce d’élevage Glossines avalent toujours été abondantes depuis climatisée (250 C. et 40~. 100 d’humidité relative). le début du mois de février Jusqu’au 15 moi. Ces Les éclosions ont eu lieu dans une très forte trois séries de récoltes représentant un total de Retour au menu

27 pupes oni donné 7 Thyridonthrox ; la dernière bassin du Chars, région, où il n’avait pas éclosion ayant eu heu le 16 mai. encore été signalé ei où Glossino iochuwïdes Aucun de ces insectes n’a été observé à I’inté- abonde. rieur ou à proximité des gîtes examinés au cours Cette présence de Thyrldonthrox n’a d’ailleurs de l’année. rien de surprenant puisque déjà signalée en II nous a paru intéressant de signaler la Nigeria du Nord où les conditions écologiques rencontre de ce parasitisme au Tchad dons le sont sensiblement les mêmes.

A note on the presence of Jhyridonfhrax orgenlifrons Aurfen (Dipt. Bombylidae) (L porarlte of+tle pupa of glorrino ,mhinoider Wintheragicw of Bar Chari. around Fort-Lamy

‘The Bombylidae of ihe genus Thyndaofhrax are the only Diptera known which are paraitic upon the pupae of Giassina specier. This paroniiirm of the pupae ofG1. tachinoides W. has alreody ben obrerved in Ghana and Nigeria An attempt a+ breedmg GI. fochmordes W. a+ +he loboratory a+ Farcha from collected. wild pupoe bas revealed the existence of fhis parasite : seven pupae OU+ ofthore collected from the end of March +o the end of April, hove yielded J. argenlifrons A. Il is the first time thot thir parasiie hos ben noticed in the Chori basin where Giossina tochinoides abounds. Bibliography : 13 referaces.

Nota sobre la presencia de « Thyridonthrax orgentifronr A» (Dipt. Bombylido). par&i+o de 111s pupos de Glosrino tochinoides W. en la régi6n del Bajo-Chori. alrededorer de Fort-Lamy

El parasltirmo de las pupos de GI fochrnoides W. es yo conocldo en Ghana y Nigeria.

Es la primera vez que se refiala este parasltismo en la cuenca del Chori dbnde Glossino fachmoides obundo. Bibliografia : 13 referencmr.

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999 Retour au menu

Rev. EM. Med. V&. Pays hop. ,964, 17, 3 (571573)

Observations sur quelques stades d’évolution d’oribates récoltés au Tchad

par J. GRUVEL et M. GRABER Laboratoire de Farcha-Fort-Lamy. Tchad

RÉSUMÉ

Lo recherche du cycle kvolutif des C&odes du mouton du Tchad a conduit 0 r&+udler les Acariens Oribalides considérér comme hôtes interm&dioires dans la tranrmisrion de ces Helminthes. Le prmc~pe d’élevage développé par o~lleurs, est rappel& brièvemenl. Cinq espkcer d’oribaks, parmi les plus fréquenter, ont été mises en élevage ; trois ont donné der cycles de reproduction complelr don! choque stade o été observé. Ces trois espèces appartiennent aux familles der : Céioloretidoe. Scheioribatidae. eiGalumnidae. Les trois cycles examinés ont en commun. un stade Iowaire très bref(1 jour), trois riader nymphoux d’une durée de 12 jours environ, une Wxion de l’adulte qui sari de I’exuvie par un mouvement de recul. Ia déhiscence étant du +ype circumgastrique. La durée totale des stades interm&dioires est de 13 jours. Deux générationr oni pu être ainsi obrerv&s en 4 mois. Cer premikes observotionr montrent la posribiliik d’un élevage complei au Laboratoire des Oribaies. Des &uder ultérieures doivent permettre de pré- cirer bus Ier élémen+s de la reproduction de ces Acorienr. Bibliographie : 7 références.

La recherche du cycle évolutif des Cestodes 1 Cycles évolutifs des Oribotes en élevage au du mouion du Tchad a conduit à étudier les Laboratoire Acariens Oribates, consldérés comme hôtes 10 Espèce de la Fam. Cerotozetidae : ,intermédiaires dans la transmission de ces Hel- ,minthes. Orlbates globuleux, brun foncé, portant par- Cinq espèces d’oribates (les plus fréquentes) fois la partle antéreure du notogaster une ont été mises en élevage ou Laboratoire dons petite zone circulaire plus clare bordée latéra- des conditions précisées par ailleurs : milieu de lement de 2 petits points rouges. Ces Oribates sont terre chauffée à lt7OoC pendant 1 heure, ron- / tres actifs et n’ont pas tendance à se grouper .delles de pomme de terre assurant la source de pour former des clans. L’élevage, commencé nourriture et d’humidité, pièce maintenue entre dès le 9 novembre par 86 adultes originaires de 24 et 280 C. Sur les cinq espèces élevées, trois ! l’arbre 10. se continue 4 mois après et a durant seulement ont donné des cycles de reproduction cette pérlode donné 2 générations : l’une dans complets. Elles opportwznnent aux familles de : la première quinzaine de décembre, l’autre Cératozetidae, Schelorlbatldae et Galumnidae. dans la deuxième quinzaine de janvier.

571 Retour au menu

L’ceufest ovoide, allongé, 0 coquille bien nette, - l’adulte s’extrait d& la mue par une fente long de 210 à 220 microns. postérieure et prend aussitôt son aktivité La larve est blanche, trapue, bombée dorsale- ment et porte de longs poils dressés (trois fois 30 « Golumno bologhi » WALL. (Fa”. Galum- environ la longueur du corps). nidé). Les trois stodei nymphoux, à morphologie Originaires du bord du Chari, mis en élevage identique à celle de !a larve, se différencient par fin décembre, ont déjà donné une reproduction la taille. complète. L’adulte émerge en marche arrière de la ~ caf : long de 189 microns, sub. sphérique : dernière mue, par une déhiscence postérieure - larve : très petite, blanchâtre, légèrement et présente aussitôt une très forte activité. Sa allongée. globuleuse et lisse : les pattes sont coloration très pâle à l’éclosion, fonce très ropi- fortement testacées : dement dans les heures qui suivent la naissance. - nymphe : 3 stades nymphaux de tailles La fécondité est suffisante pour assurer la cons- tance de la population. croissantes, présentant les mêmes caractéristi- ques que la larve ; 20 Espèce de la Fom. des Scheloribofidae. Espèce - l’éclosion se fait comme chez les espèces type : ci-dessus, par un recul de l’adulte qui sort de la mue par une fente horizontale postérieure. Scheloribates perforatus. Oribates allongés, ovoïdes, globuleux, très foncés, actifs, avec une tendance à vivre groupés. CONCLUSIONS L’élevage dure depuis 6 semaines et a donné déjà un cycle complet de reproduction : - l’œuf est ovoïde, allongé, long de 220 mi- Ces trois cycles de reproduction ont en com- crons ; mun : - la larve est piriforme, très allongée, blanc ~ 1 stade larvaire très court : jaunâtre, dépourvue de longs poils, les pattes - 3 stades nymphaux plus longs ; brun foncé, sont placées très antérieurement. - 1 éclosion de l’adulte qui s’extrait de la - nymphes : trois stades nymphaux. repré- mue par une marche arrière : la fente de sortie sentés par 3 tailles dlfférentes, morphologique- postérieure et horizontale se p~rolongeant jus- ment identiques à la larve. qu’aux régions antérieures.

Obrer”a+ionr on rome stages of e”olu+ion of oribotidr collected in Chad

Rereorch in+0 the life cycle of Custodes olihe sheep in CHAD hor led +o the rtudy ofthe Oribotid mites conridered to be intermed~oie horis in the franrmis- 5ion of these Helminths. The system of propogaiion ofthe mites which bas oIso been developed is recal- led briefly. Five species of Oribatidr, among the most irequent. hove been bred. three hove campleted their reproductive cycles, each phase of which hos been observed. These ihree specier belong io the iomilies Ceratozefidae. Scheioribatidae and Golumoidoe. The three species examined hove in commun, o very short lorvol stage (One doy) and three nymphol stages which last aboui 12 dayr. The odult lewes its exuviae by a backward movement. the dehiscence being circumgastric. The toiaI duration of +he intermediaie stages is 13 days. Two generotfons moy +hus be observed in 4 months. These preliminary observation demonsfroie ihe possibility of Loboratory propagation of Oribatidr. Further investigaiions should cra’nfy aII the elements oi reprodudion afthese mites. Bibliogrophy : 7 references. Retour au menu

RESUMEN

Observacioner en aIgunos er,odios de e”o,“cran de tm Oribator req7idLn en el Tchad

Lo busqueda del ciclo de evolucibn de 10s cérfador de la oveja en el Tchad conduja o estudior 10s acbridas Oribatidos considerodos como huéspedes inter- mediarior en 10 transmisibn de esios helminlos. Se recuerda brevemente el principio de crionza, desarollado par o+ro lodo. Se crioron cinco especies de Oribotos. enfre las mas frecuentes. Tres prerenta- ron cicIos de reproduccibn completos cuyos diferenfes estodios fueron observa- dos. Estar ires especier perienecen ~1 106 familios de 10s : - Ceratozetidoe. - Scheloribatidae. - Galumnidae. Los trer ciclos obrervador tieneo en comun : un estado de IONO muy breve (1 dia). tres estador de ninfa con uno durock de casi 12 diar, un nacimlenfo del advllo que sole de 10 exuvia con un movimtento de retroceso. la dehircencio siendo del +ipo circungbstrlca. Er de 13 dios la duroci6n completa de 10s esla- dios intermediorios. De es0 mariera se pudo obrervar dos generociones durant= 4 lneses. Estos primeras obrervaciones mueriran Ia poslbilidad de una crianzo com- pleta en el loboratorio de 10s Oribotor. Estudiar ulteriores deben permilir de deierminartodos 10s elementos de 10 reproduction deertos achridos. Bibliografia : 7 referencios.

BIBLIOGRAPHIE

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Rev. Elev.. Méd. Vét. Poyr tm(~ 1964. 17, 3(575-580)

Récolte et mise en élevage d’Acariens oribates dans les conditions tchadiennes

par J. GRUVEL el M. GRABER Laboratoire de Farcha-Fort-Lomy. Tchad

RÉSUMÉ

La recherche des Oribates a étéentreprise à partir de pr.4èvements deterre et de feuilles mortes. effectués dons les terrains du Laboratoire de FARCHA. Les Oribater sont extraits des pr6lèvements par la methode des entonnoirs de B~lèse et 10 méthode des lavages. Les r4rul,ofs obtenus par ces deux méthodes sont comparables. La rlchesre des prélévements en Oriboter estvoriable selon le lieu d’origine: les meilleurs gisements on+ ainsi été d&+erminés et seuls u+ilis& danr Ia suire des tr-maux. Les zones les plus riches sont celles centrées par un arbre ménogeonl une ombre constante et sous lequel croît une petite végétation herback Les feuillesmorkde NEEMES(Azadirach+aindica)ei lacouchesuperficiellequ’eller recouvrent. constituent également de très bonr g~semenis. Les migroiions ver- ticales des Oribaies sont trés limitées et 1~ profondeur où on Ier rencontre le plus~fr&quemmen+ est de 20 0 25 cm. Les déplacements horizontaux sont &gale- ment faibles. Quinze espèces d’oribates réparties en dix genres on+ été récol+&es. 2O Elevage des Oribofer. Une gronde partie des Oribates récoltés, RI mise en élevage in vitro au Labo- ratoire et dans leur milieu naiurel en le6 concenirontdanr des bacs métalliques. Au Laboratoire, une première série d’essais a donné des r&ul+ats m&diocrer et o perrms de meltre au pan, un procédé simple et efficace. Les Oribater son+ placés dans der boîtes de PETRI sur un milieu conr+ttué de terre pr&vée dam les lieux d’orngioe. La terre est préalablement chauffée à 1800 pendant 1 heure ofin de d4lruir.e lo flore mycélteone et la microfaune du soi pouvant gêner le d&eloppemenl des Oribater. La nowrilure est orsurée par ~lne rondelle de pomme de terre qui entre- tient en outre i’humidilé favorable 0 l’élevage ; des excréments de moulons, très appréciés des Orlboles. complèfenf le milieu nutritif. La température de 10 pièce d’élevage est comprise enlre 240 et 280 C. Ler élevages mis en route en novembre, se pourruivenl encore en mcr~. Descycles de reproducl,on ont élé observés. L’infestalion expérimentale des Oribates o pu se foire dons les boites de PETRI par addition d’excréments de moulons riches en ceufs de Cesiodes. L’Nevageen bacs a pour but de mq~nfenir dons ieur malieu nolurel el dans un volume réduit. une gronde quantité d’oribater. Ces bacs sont foils en Iôle, carrés (1.20 x 1.20 m) sons land et profonds de 0.70 cm. Ils sont placés en terre de façon à dépasser la surface du sol de 10 cm environ. Le contenu de ces bocr est eonchi par I’opparl d’Oribo+er prélevés dons les

515 REV”E D’ÉLEVAOB Retour au menu

différents gisements : plus de 5.000 Oribotes ont éte oinsi,stock& dans choque bac uiiliré. Cette méthode d’&levoge permet de disposer consIammen+d’un grand nombre d’Oriba+er, de réaliser leur infestation massive par des ceufs de Cesicder dont le cycle évolutif est 0 l’étude. Les Oribates alors infestés. constituent une réserve de oarasiter du mouton sui oeut êire uiil&e pour toute étude pararitologique pratique : épidémiologique, thérapeui tiqu Bibliographie : 17 références.

La recherche des Oribates a été entreprise Les résultats obtenus par ces deux méthodes dans le but d’étudier la transmission de Cestodes sont comparables seule l’origine du prélèvement du mouton, à partir de prélèvements de terre est importante. Un passage de 24 heures dans /a et de feuilles mortes effectués dan5 le5 terrains batterie est suffisant pour extraire toute la faune du Laboratoire de FARCHA. Les différents points d’un prélèvement. Le lavage présente l’avantage prospectés étant : des terrains ombragés par de pouvoir traiter en une seule fois une plus diverses espèces végétales (arbres ou plantes grande quantité de terre. herbacées). des terrains piétinés par les animaux, 26.657 Oribotes appartenant à plusieurs des terrains nus, non fréquentés et jardins recou- espèces, ont été récoltés au cours de l’année1963 verts de feuilles maries. et les deux premiers mois de 1964. La richesse des prélèvements est variable selon leur origine. Les meilleures moyenne5 (quotient du nombre RÉCOLTES total d’oribates récoltés en un lieu par le nombre Les prélèvement5 consistent en mottes de de prélèvements correspondants) se limitent à quelque5 terrain5 qui seuls resteront exploités. terre de 2 décimètres cube, extraites chaque matln à différentes profondeurs. Des prospections préalables oyant été faites en L’extractlon des Acariens est faite suivant un grand nombre de points afin de déterminer deux méthode5 : action de la chaleur et de la les meilleurs gisements à Oribates. Les meilleurs lumière (principe Berlèse) et lavage de la terre. résultats correspondent aux origines suivantes : Boiterie B~lèse : réalisée au Laboratoire par ~ les feuille5 mortes, (à l’époque où elles la mise en série de 6 entonnoirs chauffés par une existent, de novembre à mars) provenant des lampe de 250 W placée au-dessus de chacun Neemes (Arodirochto indico) et la couche super- d’eux ; l’extrémité inférieure de l’entonnoir étant ficielle de terre qu’elles recouvrent, constituent fermée par un tampon decoton humide. La motte les lieux les plus riches en Ocibates ; de terre placée dans le cône de l’entonnoir est - les arbres donnant le plus d’ambre et 50~5 soumise à l’effet thermique de la lampe pendant lesquels croit une abondante végétation basse 24 heures. Sous l’influence de la lumière. de la déterminant un bioiope favorable au développe- chaleuretde lodessiccat~on produite, les Acar~ens ment des Ori baies. présents dons la motte de terre migrent vers le Cette flore entretient une ombre consiante e+ bouchon de coton humide et s’y concentrent, retient une humidité suffisante. Les conditions Ils sont alors prélevés et triés. L’ensemble de écologique5 ainsi créées ne sont pas liées aux l’appareil est maintenu dans la partie obscure espèces végétales qui sont très nombreuses et du Laboratoire. très variées, mais à la dtsposition de la végéta- Méthode des lavages : la terre prélevée est tion. immergée dons un seau d’eau : après brassage Vingt-cinq espèces ont été dénombrée5 à pro- destiné à débiter complètement la motte, Aca- ximité des gisements à Oribates : les plus fré- riens et Insectes remontent 0 la surface de l’eau quentes sont : avec divers débris végétaux. L’ensemble cons- Bolomtes oegypfioco (Zygophyllocées). titue une mousse qui est recueillie avec une Tamarindus indIco. passoire et placée dans des Itgnes pliées. Après Diospiror mespili@rmrs (Ebenacées). séchage complet, on procède ou tri de la faune Aradirochlo indu (Méliacées). ainsi isolée. Diclrpiero 5~. (Acanthocées). Retour au menu

Leucos mortmicensis (Labiées).I I i vnguizeres” E,,C”,(I‘US” n. sp. Hyptrs spiclgero (Labiées). Ceratozetes rostroserratus n. sp. Pulicorio undulofo (Composées). ZygorJbatula seioso EVANS. Afrrrcacorus calcorotus n. gen. n. sp. La présence d’arbres n’est cependant pas Indispensable ; un de nos terrains, régulièrement Golomno bologhl n. sp. pour le Tchad. irrigué et portant une petite végétation, héberge Allogalumna pellucido n. sp, constamment des Oribates. Jnchogolumna lunoi @ALOCH. 1’ Les terrains ensoleillés sans végétation sont Trichogolumna microseto n. sp. pratiquement dépourvus d’oribates. Oppio fwformis WALL. ssp. lyroseto n. sp. De plus, tous les prélèvements effectués à Oppio pilorelia BALOGH ssp. longisero n. ssp. Oppio heterosa n. sp. proximité de termitières et des nids 0 fourmis ont toujours donné des récoltes plus abondantes. Hypozetes Tronslomellatus n. sp. Ce fait s’explique par l’état du terratn qui est Il est impossible pour le moment d’établir les omeublé par les travaux de ces insectes sociaux proportions des différentes espèces récoltées ; et facilite ainsi les déplacements et l’installation celles appartenant ou genre Scheloribates sont des Acariens. cependant les plus fréquentes. La profondeur optimum des prélèvements se situe en toutes saisonsà 20-25 cm. La migration verticale desOribates dans le sol est de très faible ÉLEVAGES DES ORIBATES amplitude. Au moment de la fraîcheur matinale, Les Oribates récoltés ont été mis en élevage les Acariens se rencontrent plus nombreux près in vitro au Laboratoire et dans leur milieu natu- de la surface du sol et se concentrent à la profon- rel. deur de 20 cm dans le courant de la matinée. En saison des pluies, ils peuvent descendre Elevage au Laboratoire jusqu’h 40 cm. nous n’en avons jamais trouvé plus profondément. Les premiers essaisd’élevage furent entrepris Les Oribates se localisent donc à un niveau 1 en cristallisoirs de 8 cm de diamètre sur 3,s cm où l’humidité convenable se maintient constante, de profondeur, recouverts d’une gaze mousti- fuyant la saturation en eau de la surface ou son quarefixée par un élastique. Le milieu d’élevage desséchement selon l’époque de l’année. Les étant constitué par un fond de papier filtre sur d6placements horizontaux sont également très lequel était répandu un peu de terre humide faibles. prélevée sur les lieux de récolte. Les Oribates D’autre part, des prélèvements de contrôle itrlés étaient introduits ensuite à I’ai,de d’un pin- ont été effectués régulièrement dans les fourra- ceau humide, et l’ensemble placé dans une ges destinésà l’alimentation de moutons d’expé- armoire climatisée à 250 avec une humidité de rience. Prélèvements provenant ,: 95 p. 100. Cinq pots ont été ainsi mis en obser- - du foin tombé de la meule de stockage ; ~B~IO~Set exomlnés chaque jour ; les survies - des restes lassés ou fond des mangeoires : l 1ont été respectivement de 17 jours. 11 jours, - des fourrages verts récoltés quotidienne- 9 ]OU~, 10 ]OU~. 8 ]OU~. La fin de l’élevage était ment. préclsée par l’absence de tout Oribate vivant dans le milieu. D’une manière générale, la Seul le foin de stockage en meule o. donné quel- population diminue très rapidement les premiers ques individus. ! iiours. se maintient pendant quelques jours et Les Oribates récoltés ont été soumispour étude / 1décroît ensuite très rapidement jusqu’à la fin. zoologique à Monsieur J. A. WALLWORK du La méthode utillsée dans cette première série Westfield College à Londres, qui a bien voulu d’expériences a donné des résultats médiocres ; assurer la détermination des espècesdont voici l’humidification du milieu faite chaque jour per- la liste : mettait la formation rapide d’un abondant feu- Scheloribotesperforatus n. sp. trage de moisissuresqui. favorable au début, Scheloriboiesconglobotus n. sp. ctouffait rapIdement les Oribates. De plus, quel- Scheiorlbates pmbrrotus Thor. ques-unsd’entre eux parvenaient à s’échapper. Retour au menu

A partir du mois de novembre, un autre procé- ÉLEVAGE DANS LE MILIEU NATUREL : dé d’élevage a été essayé et a donné soiisfaction. BACS DE STOCKAGE II 0 en outre été facilité par la température om- biante qui s’est maintenue pendant plusieurs mois Dans le but de conserver des populations entre 240 et 280 C dans la salle de travail. Dans d’oribates importantes dans un volume réduit, cette 2e série d’expériences, le milieu d’élevage 5 bacs d’élevage ont été placés sous les arbres II été placé en boîtes de PETRI, consWué par de la les plus favorables à leur maintien. Ces bacs, terre chauffée à 1800 pendant une heure, afin de en tôle, sansfond, àsection carrée(1,20xl,2Om), détruire la flore mycélienne ei la microfaune du prcfonds de 0,70 m, sont enfoncés dans le sol de façon à dépasser so surface de 10 cm envi- sol. Le milieu nutritif étant constitué par des ron- ron. Les Acariens y sont maintenus prisonniers, delles de pomme de terre qui assurent en outre le maintien d’une hygrométrie favorable et ne pouvant s’échapper par le bas en raison de constante. L’introduction d’excrémenis de mou- leurs migrations verticales réduites. L’enrichwwwnt de ces bacs a été fait à partir ton dans chaque boîte esi également bénéfique. de récoltes d’oribates effectuées aux environs ; et permet en outre de réaliser I’infesiaiion expé- rimentale des Oribates par des œufs de Cestodes plus de 5.000 Oribates ont été ainsi stoclkés dans chaque bac utilisé deux fois par semaine. du mouton. Cette méthode d’élevage permet de disposer Les Oribates, mis en élevage dans chaque constamment d’un grand nombre d’oribaies, boîte ainsi préparée, vivent encore 5 mois après : de réaliser leur infesiation massive par des ceufs certaines espèces ayant donné deux cycles de de Cesiodes dont le cycle évoluiif est à l’étude. reproduction. Les Oribates alors infestés constituent une réserve Une meilleure survie est obtenue 0 partir de parasites du mouton qui peut-être utilisée d’oribaies extraits par lavage plut3 que par pour toute étude parasitologique pratique : passage dans les entonnoirs desséchants. épidémiologique ou thérapeutique.

SVMMARY Collectionand breedingof oribo,idsiniter in Chod

10 Collection of the Oribatidr. Rereorch on Oribatidr bas been siarted from samples ofeorth ond dead leover taken from the grounds ofihe loboratory of FARCHA. The miles are isolaied from ihe rampIes either by the system of Berlère funnels or by washing. The resullr obtained by the two mdhods arecomparable. The content of miier in +he sample varies according 70 place of origine : the ber+ sources bave ihus been found and alone used from then on. These were found fo be oreas such as ihose oround o tree gwing a conrlonl shade and under which grows o herboceous vegetaIion. The dead Lave~ 01 Azodirachta indica and the superficial bayer that ihey caver are equaliy good SOUK~~. Oribods migra+everticaIly, onlya very shor+wayand onetinds fhem mostoften o+a depth of20-25 cm. Neiiher harizoniolly roihey move very much. Fifteen specier of Oribotids often genera bave been collected. 20 Propagdion of the Oribatids. One large part ofihe collecied miier is kepi in viiro’oi ihe laboratory in their natural habl+a+, ou+ closed in metal containers. A+ the Iaboratory. a fin+ serpes of tri& hos given mcderate rerults which has made fi possible to oulline a simple and efleciive procedure. The mites OR put in PETRI disher on a medium conristing of earth taken from their place of origin. The earth hor been previonsly heated +o 180°for one heur +o destroy the fungal flora and the microfauna ofihe sail which cauld hinder the development o’ihe miter. Retour au menu

Nourishment is arsured by o slice of poloto which berides provides a mois- turc favorable for propogatio” : sheep faeres. very favorable lo Oribabds, cxnpleies the nuirifive medium. The temperoture of rhe room is maintoined betwee” YWa”d 2@ C. The ~ul+ur& sioried in November, were still continuing in March ood the reproducbive cycles bave been observed. The experimenia, infeciio” ofOribol~ds bas bee” porsible in the PETRI dirhes by fhe addition ofrheep foeces contoining mony C&ode eggs. The culture in containers wos in order lo mainlol” a large quantity of mites in their naiurol environment but in a reduced volume. These canioiners are of stee,. square (1.20 x 1,20 m) without bot+om ond ofa deplh of 10 cm. They are ploced in thesoi, SO thai they projec+aboutlOcm obove theground. The contents of the containers is c>“ce”tra+ed by putting in Oribatids Lake” from vorious sources. More Iha” 5.000 Ortbattdr hove bee” thus stocked in each confainer. This meihod ofculiure provides o large “umberafmites constanily ai disposa, and aise permits ” massive infeciio” ofthem by C&ode eggr, the Ilfe cycle of whlch is +o be siudled. Oribotids thus inlected cowtitute a reserve of C&oder which moy be used for “II praci~ca, poros~tolagical studier whether epidemiolo- gicol or therapeutic. Bibliagraphy : 17 references.

RESUMEN

La reco,ecci6n y ,a criarum de oc6ridor Oribofidor en 1.1 condiciones de la regi6” del Tchad

Lo busquedo de 10s Oribotos se emprendio o partir de muertras de tierra y de hojos secos, recogidas en ,os lerre”o~ del Laboralorio de FARCHA. Se exiroen 10s Oribaior de 1”s muestras mediante e, m&odo de ,os embudos de Berlèse y e, méioda de ,os lovados. Los resultodor ob+e”,dor con estor dos métodos puede” ser comparados. La riqueza de ,os muesiror, en cuento II ios Oribatos, V~O segu” 10 localldad de orige”. De este modo fuero” delerminodcs 10s mejores yacimientor, 10s cuales re empleoro” en 10s trabajor siguientes. Las zonas mas ricas SO” las cen- +rador par un arbb, dando “na sombra constonte y debajo de, C”OI crece ““a pequeiia vegelocio” herbiiceo. Las hojassecas de Neemes (Azadirochta indica) y lacapasuper~cialqueestascubrenconstituyenlambié” muy buenas yacimienim. Las emigraclones verticales de lx Oribalosso” muy lirmtodas y es de 20 o 25cm. la profundidod e” 10 que se les e”cue”+r” mas frecuenlemente. Son iambi6” pcco nheroros lx trorlodos hor,ro”tales. Fuero” recoleciodas quinte erpecies de Orlbatos dislribuidor en diez generos. 20 Crionza de 10s Oribntor. Uno gran coniidad de las Orlbafor recolectados son crlodor in wlro en e, Loboratorio y en su ambiente ““turo, concentrandolos en abrevaderos melh- I icos. En el Laboroiaria, uno primera serie de ensoyos dib resultados mediocres y permlti6 definir un procero simple y eficor. LosOribolor son puestos en placas de PETRI sobre un media constituido par tierra exfraido en 10s locolidoder de Agen. Se colenla prwamentp a 1800 dtironle IV”” hors para deslruir ,a flore miceliana y 10 microiouna de, sue,” que puede impedir e, desorollo de ,oz Oribator Se asegup la alimentaclbn cor una rodala de patata que ademhr montiene 1” humedod favorable para 1” cria”z” : las hecer de ovejor, muy apreciodas par las Oribator. completo” el media “utritivo. Retour au menu

Se produjo uno infeccibn experimenlal de ios Oribotos en Ias plocas de PETRI con la odicibn de hecer de avejos ricos en huevor de c&odor. La crimzo en abrevoderor tiene par objeio montener en su media naturel y en un valumen reducida una gran cantidad de Oribatos. Estos obrevaderor eston hechas con polasko, cuadrodas (1.20 x 1.20 m) rin fondo y prafundos de 0,70 cm. Se les coloca en fiera de tal modo que sobre- pasen 10 superficie del su& de cerca de 10 cm. Lo capocidod de estos abrevoderor esta enriquecida con el oporie de Ori- batos expelidos en lx diferenter yacimientos ; Fueron conservados mas de 5000 Oribotor de esra monero en coda obrevadera empleado. Es+= méiada de crionza permite de disponer constantemente de un gron ntimero de Oribaros, de realizar la infeccibn importante de ellas con huevor de céstodos cuyo ciclo de evolucibn se estudio. Los Oribotos infectados entoncer. constituyen ma reservo de por&ritos de lx ove~os que se puede utilizar para cualquier esiudio porasitoibgico prbctico : Epidemiologica, teropéutica. BibIiagrafla : 17 referencios.

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Distribution des Rhipicephalus du bétail dans les steppes et savanes d’Afrique occidentale

par P. C. MORE1

RÉBUMÉ

Seuls sont envisagés ici les Rhipicepholus exophiler, dont les adultes infestent le bétail ei le grand gibier dans les formations végétales ouvertes. Après un rappel sur I’habitot des t~quer et sur 10 phylagéographie de la sous- région, la distribution de choque espèce est brikmenl &oblie, en fonction de la végétation et des courbes isohy&s. La succession des zones de végétahon concorde avec 10 repartition des différenles espèces. ce qui permet d’obtenir le parollélirme suivant : Sleppes semi-dkerfiques soharlennes : Rh. songoineus (forme sauvage) : Steppes x&rophyies sohéliennes et oasis riveraines : Rh. guilhoni, Rh. gr. S~UI ; Savanes tropicales nord-soudaniennes : Rh. SUICO~US. Rh. 9’. simus ; Savanes sub+ropicaies sud-soudaniennes : Rh. rulcolus, Rh. renegoiensis. Rh. gr. sirnus ;

Rh. SU~C~~S, Rh. senegaleor~s, Rh. gr. smws. Rh. longus. Rh. gr. composilus.

La plupart des espèces du genre Rhqicephalus Les exigences des Rhipicephalus exophiles appartiennentàlafaunecontinentaleéthiopienne; vis-à-vis des &%nents constitutifs du cllmot les autres (une dizaine sur plus de soixante) (pluviométrie. hygrométrie, thermométrie) sont en sont vraisemblablement dérivées, habitent plus ou moins strictes, ce qui entraîne dans la sous-région paléartique méditerranéenne et les conditions naturelles I’associatmn avec des la région orientale. Chez le plus grand nombre, zones définies du point de vue de kwlimotologw les adultes sont exophiles, se tenant à jeun dans et de la phytogéographie. L’ensemble des dlstri- le tapis herbacé, à l’affût de l’hôte éventuel. butlons de chacune des espèces exophiles prend herbivore ou carnivore, sauvage ou domestique: donc une signification partaculière en regard ce sont les espèces qui intéressent le vétérinare. des diverses zones de végétation d’une région par leur aptitude à infester le bétail aussi bien donnée. Les tiques plus étroitement condition- que le gibier. Les stades préimaginaux de ces nées, xérophiles ou hygrophlles, présentent mêmes Rhlpepholus peuvent être soit exophiles généralement une extension restreinte 0 une et associés aux mammifères précédemment cités, ou deux zones. par rapport aux tiques mésophi- soit endophlles et habitants des terrers de ron- les ou relativement hygrophiles, qui peuvent se geurs myomorphes et sciuromorphes, qu’ils retrouver sur trois ou quatre zones ou étages. parasitent. Dans le présent texte. le sujet a été limité aux

561 Retour au menu

Rhrpwphalus exophlles des steppes et savanes II n’a las été tenu comoie de Rhrbicebholus< e. de la sous-région occidentale d’Afrique éthlo- evertsi, absent de la faune sauvage de l’Ouest- pienne, qui constitue une aire homogène d’im- Africain, qui semble Introduit par les migrations plantation de l’élevage. transhumant ou séden- du bétail à partir du bassin du Nil aux époques taire ; les Rh!prcepholus de forêt dense humide prote-historiques ; la tique n’existe en effet que équatoriale ne sont pas étudiés, en raison du dans les conditions péridomestiques, principale- caractère exclusif de leur distribution et par le ment dans les savanes nord-soudaniennes et fait qu’ils sont exceptionnellement parasites du les steppes sud-sahéiiennes. bétail en fonction des particularités de leur habi- Toutes les formes, préimaginales des espèces tat. Les données exposées constituent un essai citées ci-après sont pholéonhi’es et parasites de sur la distribution naturelle de quelques espèces, petits rongeurs. basée sur les résultats de plusieurs années d’en- quête systématique et écologique sur la faune des tiques de l’Ouest-Africain. DISTRIBUTION DES RHIPICEPHALUS La délimitation des zones de végétation s’ins- EXOPHILES pire de la Carte de la végétation de l’Afrique publiée par I’U. N. E. S. C. 0. (Oxford, 1959). Ces Rhipicepholus sanguineus (LATREILLE, 1806) modifications consistent en certaines précisions (sensu POMERANCEV, 1950 ; FELDMAN-MUH- ~urlessteppessahéliennes,quelqueschangements SAM, 1952 : MOREL & VASSILIADES, 1963). dans la terminologie et sur la différenciation La forme sauvage de cette espèce esi associée entre les savones guinéennes, oubanguiennes aux steppes semidésertiques périsahariennes et congoliennes. L’Afrique occidentale présente (et aux steppes analogues du Proche-Orient) ; en Afrique occidentale elle est donc représentée une morphologie simple et l’étagement des zones en Mauritanie, au Mali, au Niger, au Tchad et de végétation varfe en fonction de la’ latitude. Les courbes Isohyètes ne suivent pas cette régula- vraisemblablement ou Soudan nilotique (Sudan). rité, non plus que les répartitions annuelles des Elle dIsparaît au sud de I’isohyète des 250 mm annuels. La forme domestlque s’est complètement jours pluvieux ; c’est ce qui constitue l’originalité du secteur sénégalo-guinéen, qui modifie à leur adaptée à l’habitat humain, ce qui la rend indé- extrémité occidentale les données générales pendante des conditions climatiques et lui a per- relatives aux swanes sud-soudaniennes et mis de se répandre dans les régions tropicales et équatoriales du monde entier ; on la trouve guinéennes. Les effets propres de l’altitude peu- vent être considérés comme négligeables dons en conséquence dans toutes les agglomérations de toutes les zones d’Afrique occidentale, en l’Ouest-Africain, en raison de la faible étendue forêt humide comme en bordure du Sahara ou des accidents du relief ; les facteurs qui affectent sur la côte, dans les grandes villes comme les directement les possibilités d’existence des tiques exophiles sont plutôt d’ordre climatique, et non simples hameaux. microclimatique, à l’échelle du degré-carré Rhipicephalus guilhonr MOREL & VASSILIADES, ou plus, non à celle du kilomètre-carré. En Afri- 1963. que centrale, le massif de I’Adamaoua et la C’est le représentant naturel du gi-oupe de dorsale oubanguienne constituent un pays de Rh. songuineus dans les steppes sahéliennes, de faible altitude (500-1.000 m), dont ,les conditions l’Atlantique du Nil, plus abondant dans les générales sont déjà différentes de celles des formations végétales denses et les oasis riveraines savanes correspondantes de l’Ouest-Africain. des grands fleuves ou des lacs ; la distribution Dans tout cet ensemble occidental, les zones est comprise entre les isohyètes des 400 et 750 mm homogènes se présentent sous formes de bandes de pluies annuelles. allongées approximativement d’ouest en est, Rhrpicephoius suicofus NEUMANN, 1908. ce qui rend leur succession très lisible selon la II remplace Rh. gurlhoni dans les swanes nord- latitude, tandis que leurs associations avec la soudaniennes, sud-soudaniennes, guinéo-ouban- faune sont particulièrement démonstratives. En guiennes et dans les mosaiques for&avane aucun cas n’existent les intrications de zones et guinéo-oubanguiennes et congoliennes, ou sud d’étage8 observées en Afrique orientale, de l’isohyète des 750 mm de pluies annuelles.

582 Retour au menu

Rhipicepholus sp. proche de Rh. simus KOCH, Rhipicepholus sp. proche de Rh. compfus 1844. NEUMANN, 1897. L’étude systématique de l’espèce est en cours ; L’espèce est en cours d’étude systématique. elle diffère de Rh. simus d’Afrique orlentale et Elle représente le vicariant de Rh. composltus australe, qu’elle remplace dans les steppes sud- d’Afrique orientale dans les mosalques forêt- sahéliennes, les oasis riveraines et les savanes savane gulnéo-oubanguiennes et congoliennes : nord-soudaniennes, entre les isohyètes des 500 elle diffère nettement de Rh. longus par sa mor- et 1.000 mm annuels, dans la sous-région occi- phologie et son écologie ; elle semble un parasite dentale ; SQ distribution peut intéresser le nord pratiquemeni exclusif du buffle nain et l’habitat des savanes sud-soudaniennes et guinéennes de la tique et de l’hôte sont les mêmes : tant que les pluies sont réparties sur une seule Galeries foresilères riveraines, abords de saison, même si la quantité annuelle dépasse marécages, sur des sols toujours humides, alors 1.000 mm régime subéquatorial guinéen : que Rh. longus habite les swanes boisées propre- secteur sénégalo-guinéen. ment dites et poroslte les herbivores qui y vivent Rhipicepholus senegalensls KOCH, 1844. normalement, et occasionnellement le bétail. Sa distribution concerne toute l’Afrique occi- C’est à cette espèce que CLIFFORD & ANAS- dentale recevant plus de 1.000 mm de pluies TOS (1962) appliquent le nom de Rh. pseudolongus annuelles (sauf les régions forestières) : savanes T. S. DI~S, 1953 : II ne semble pas qu’il s’agisse sud-soudantennes, sc~vanes guinéo-oubanguien- effectivement de la même chose ei les raisons de ries, mosaïques forêt-savane guinéo-oubanguien- refuser ce point de vue seront données dans une ries et congoliennes ; II est également présent pubkotion ultérieure. dans les savanes équatoriales orientales d’alt- Ce Rh$kephalus sp. existe également au Sudan tude ; ces mentions dans les savanes rhodésien- et en Uganda, praisemblablement dans le pro- nes correspondent vraisemblablement à des longement des savanes guinéo-oubanguiennes. confusions avec des exemplaires de Rh. longus 0 ponctuations interstitielles très fines. Au Séné- gal il remonte au niveau de Thiès, dans les DISTRIBUTION EN FONCTION DES ZONES palmeraies côtières qui constituent comme un DE VÉGÉTATION îlot de végétation guinéenne. Rhipicephalus iunulotus NEUMANN, 1907. Steppes semi-désertiques périsahariennes (moins Plus ou mo,ns fréquent, dans les savanes sud- de 258 mm de pluies annuelles) : soudaniennes, guinéo-oubanguienneset les mosa- ïques forêt-savane guinéo-oubanguiennes et Rh. sanguineus (forme sauvage). congoliennes. Steppes xérophytes sahéliennes et oasis rive- Rhipicephalus longus NEUMANN, 1907. raines (400.750 mm de pluies annuelles) : En Afrique occidentale, l’association avec les Rh. gutlhoni, Rh. gr. sirnus. savanes de moyenne altitude de la périphérie du Savanes tropicales nord-soudaniennes (7% bassin du Congo est caractéristique, c’est-à-dire 1.000 mm de pluies annuelles) : que Rh. longus ne se rencontre qu’en Afrique cen- Rh. sulcoius. Rh. gr. simus. trale. dans les savanes oubanguiennes et les mosaïques forêt-savane oubanguiennes et congo- Savanes subtropicales sud-soudaniennes (l.OOO- Iiennes, avec un minimum pluviométrique de 1.250 mm de pluies annuelles). 1.250 mm annuels ; il est totalement absent de Rh. sulcolus. Rh senegolensis, Rh. gr, l’Ouest-Africaindonsles milliersd’exemplairesde simus, Rh. lunulotus. Rhlpicephalus personnellement observés ; il est Savanes subéquatoriales et mosaïques forêt- possible que les Rh. oyre~ du plateau central de savane gufnéennes (plus de 1.250 mm) : Nigeria(UNSWORTH,1952)soientdesRh. Jongus Rh. sulcafus. Rh. senegoiensis. Rh. gr. très ponctués. L’espèce esi donc absente à l’ouest com~srfus. Rh. gï. s,mus, Rh. lunulofus. du Cameroun, présented’autre part dans lesswa- ries équatoriales orientales d’altitude et dans les Savanes subéquatoriales oubanguiennes et savaxs rhodésiennes. mosaïques forêt-savane oubanguiennes et Retour au menu

congoliennes (plus de 1.250 mm de pluies par 50 xérophilie accusée, Rh. guilhoni par 50 annuelles) : xérophille relative, Rh. longus par son hygrophi- Rh. sulcatus, Rh. senegolensis, Rh. gr. lie stricte, Rh. gr. composiius par son hygrophilie simus, Rh. longus, Rh gr. composifus, caractérisée ; les autres espèces sont plus plasti- Rh. lunuloius. ques dans leurs adaptations, Rh. gr. simus nette- ment mésophile, Rh. senegolensis plutôt hygro- En conclusion, Rh. songuineus est caractérisé phile.

Distribution of coltle Rhipicepholur in the sfepper and savonnos of WestAfrica

In the present work, we consider only ihe exophile Rhipicephalus, the adults of which infest ihe cattle ond the big gome of open vegeiol for- ma+ions. AAer recolling the hobitair of ihese ticks ond the phyiogeogrophy of Ihe rub-region. +he distribution of each species is briefly stoted with rela- fion +o the vegetation ond rainfoll. The succession oi vegetotion zones tally wilh the dirtribuiion of the vorious species, IO that the following parollelirm is obtuined : semi-desert Sohoro siepper : Rh. songuineus fwild form) : xerophytic Sahel steppes ond reverside ooses : Rh. guilhoni, Rh. gr. sirnus : norihern tropical Sudon so~onnos : Rh. sulcatur, Rh. gr simus ; southern subtropical Sudan sovonnos : Rh. rulcofus. Rh. senega- lemis. Rh. gi. simus : rubequatoriol Guinea sovonnos : Rh. suica+w Rh. senegolensis. Rh. gr. sirnus :

subequatorial Oubangui sovonnos, Oubangui foresi-savonna rnosoic :

RESUMEN

Distribution de +os Rhipicepholus del gonade en las ertepas y rabmos de Africa occiden+al.

Se irata aqui solo de 10s Rhip!cephalur exofilos. cuyor aduI+or infes- ion eI ganodo y lo cozo en lo formaciones vegetoles obiertas. Luego una reseb sobre el sitio en Io naluro de ertor gorrapatar y sobre Io fitogeogrofio de lo subreglon, Io distribution de coda erpécie es brevemenle erroblecida en funcion de Io vegeiocion y de lo pluviometria. Lo suces~on de 1o.s zonas de vegeiacion concuerdo con lo distribution de las vorios especies. lo que permite de obtener el riguiente 8paralelismo : estepas semi-deserticar sohorionos : Rh. sanguineus (forme sol- vaje) : erkpas xerofitor rohelianas y omis ribere;or : Rh. guilhoni, Rh. gi. S~US: sobonos tropicales norsudonerer : Rh. sulcatus, Rh. gï. sirnus:

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ASSOCIATION MONDIALE VÉTÉRINAIRE D’HYGIÈNE ALIMENTAIRE.

Congrès de LINCOLN (U.S.A.) (25-30 Juillet 1965)

Au cours de la semaine de ce Congrès (4eme Symposium de W.A.V.F.H.) une Journée sera réservée pour la visite d’un Abattoir moderne (bétail et porcs), de centres de préparation de viandes fumées et de saucisses, d’un Abattoir moderne pour volailles, d’un Etablissement préparant des mets congelés, d’une ferme laitière. Pendant la même semaine des divertissements sont prévus : Danses indiennes d’Amérique, Démonstrations équestres. Rassemblement de chiens de berger, Conférences et visites à des Musées. Pour les périodes précédant et suivant le Symposium, des visites peu.. vent être organisées par l’intermédiaire des Attachés agricoles dans les Pays des congressistes. D’autre part, le Comité d’Organisation est à même de don- ner des renseignements pour l’organisation de circuits particuliers.

Les participants européens sont informés des deux projets suivants : - TERRA - Sfudlenreisengesellschop, Augsburg (GermonyJ. 22 Juillet, AMSTERDAM-NEW-YORK, puis : visite de la Foire Internatio- nale, séjour à LINCOLN, CHICAGO, DETROIT, Chutes du NIAGARA, NEW- YORK, retour à AMSTERDAM le 6 Août. PRIX : environ 4.640 F. (16 jours). S’adresser au Secréiariat W.A.V.F.H., Sterrenbos 1. UTRECHT ‘(Pays-Bas).

- Projet de l’Agence Aéro-Voyages 10. rue Pergofèsg, PARIS (16e) 22 Juillet, 11 heures 30, départ d’ORLY pour MONTRÉAL, puis : Chutes du NIAGARA, séjour à LINCOLN, MIAMI (FLORIDE), WASHINGTON, NEW- YORK (3 J~U~S), ei retour à PARiS-ORLY le 9 Aoûi à 19 heures. PRIX : 4.555 F. (19 jours). S’adresser à l’Agence, ou au Secrétariat de l’Association Vétérinaire d’Hy- giène Alimentaire, 28, rue des Petits Hôtels, PARIS (IOe).

G. THIEULIN Vice-Président W.A.V.F.H. Délé@ frangair.