2019/067

PROCES-VERBAL

Etaient présents :

Le vingt-sept juin deux mille dix-neuf à dix-neuf heures, le Conseil de la Communauté de Communes Pays d’Opale s’est réuni à la salle communale d’ sous la Présidence de Monsieur Marc MEDINE à la suite de la convocation adressée à domicile le vingt juin dont un exemplaire a été affiché à la porte du siège de la collectivité. ______

Etaient présents :

Mmes et MM.

Thierry GUILBERT (DT ), Laurence CHARPENTIER (DT Guînes), ayant procuration A.DECAESTECKER Jacky DUBOIS (DT Andres) Nathalie MERLEN (DT Guînes), ayant procuration E.PIERRU

Christiane GLORIAN (DT Andres) Yves LEFEBVRE (DT Guînes), Gilles COTTREZ (DT Ardres), ayant procuration C.SPRIET Eric HOUDAYER (DT Guînes) Thérèse VASSEUR (DT Ardres) Nathalie TELLIEZ (DT ), Ludovic LOQUET (DT Ardres), Yves LE BERRE (DT Hardinghen) Sylvie BONNIERE (DT Ardres) Marie-Andrée ROHART (DT Herbinghem) Pierre PREVOST (DT Ardres), Christophe DUPONT (DT ) Véronique FRANQUE (DT Ardres) Laurent DEFACHELLES (DT ) Jacqueline LEPRINCE (DT ), ayant procuration Gabriel BERLY (DT Landrethun les Ardres), J.C VANDENBERGUE Brigitte HAVART, (DT ), Christian SALVARY (DT Bonningues-lès-) Delphin BOULOGNE (DT Licques) Antoine PERALDI (DT ) Guy VASSEUR (DT Rodelinghen), ayant procuration F.DELABASSERUE Brigitte MARCQ (DT Brêmes), ayant procuration André (DT Nielles-les-Ardres) T.POUSSIERE Pascal GAVOIS (DT ), François LE GALL (DT Saint-Tricat), ayant procuration J.F LACROIX Bruno DEMILLY (DT Campagne-les-Guines), Jean-Pierre DOYE (DT ) Clothilde ROBERVAL (DT Fiennes) Marc MEDINE (DT Guînes),

Eric BUY (DT Guînes), ayant procuration D.DARCHEVILLE

Etaient excusés :

Blaise de ST JUST (DT ) Christiane SPRIET (DT Ardres), ayant donné procuration à G.COTTREZ Jean-Claude VANDENBERGUE (DT Balinghem), ayant donné procuration à J.LEPRINCE Claude KIDAD (DT ) Thierry POUSSIERE (DT Brêmes), ayant donné procuration à B.MARCQ Eugénie PIERRU (DT Guînes), ayant donné procuration à N.MERLEN Daniel DARCHEVILLE (DT Guînes), ayant donné procuration à E.BUY Franck DELABASSERUE (DT ), ayant donné procuration à G.VASSEUR Jean-François LACROIX (), ayant donné procuration à F.LE GALL Thierry TERLUTTE (DT ), Anne DECAESTECKER (DT Guînes), ayant donné procuration à L.CHARPENTIER Fabrice PONTHIEU (DT Guînes), Jean-Luc MAROT (DT Pihen-les-Guînes),

Secrétaire de séance : Nathalie Merlen

Monsieur Médine accueille l’assemblée.

Monsieur Loquet souhaite la bienvenue à Ardres aux conseillers communautaires au nom de la municipalité et taxe amicalement le président de misogynie pour avoir organiser un conseil communautaire un soir de ¼ de finale de coupe du monde de football féminin ; il souhaite en conséquence que l’organisation des débats permette à ceux qui le souhaiteront de pouvoir regarder tout ou partie du match.

Monsieur le Président affirme son amour des femmes et du foot, en conséquence de quoi il prône l’efficacité de la réunion. Il remercie Monsieur Loquet pour son accueil et rappelle qu’avant d’ouvrir l’examen des sujets à délibérer, un point est prévu sur le projet de territoire dont la réflexion a été officiellement engagée il y a un an dans le cadre d’un séminaire. Il propose donc à chaque rapporteur des groupes de travail de dresser un bilan concis des réunions et manifestations organisées, des réflexions posées et des perspectives dressées.

Monsieur le Président informe également l’assemblée d’une communication spécifique sur l’élaboration du Plan Climat Air Energie Territorial par Elisabeth Frot et d’une information sur l’opérationnalité et les modalités de recours au service commun mutualisé de la commande publique par Michel Méquinion et Luca André, récemment muté depuis la commune de Marck pour mettre en œuvre ce service qu’il salue et présente à l’assemblée.

Monsieur le Président procède à l’appel nominal, constate le quorum.

Monsieur le Président qu’il n’y a deux questions écrites de la part de Monsieur Berly, dont l’une trouvera réponse dans le cadre de l’ordre du jour et la deuxième sera examinée en fin de séance.

Le procès-verbal de la séance en date du 25 avril ne soulevant pas de remarque, est adopté à l’unanimité.

➢ PCAET :

Monsieur Demilly introduit la présentation de Madame Frot concernant l’évolution de la démarche du plan climat air énergie territorial (PCAET). Il informe que la phase de diagnostic arrive à son terme et regrette la très faible participation des élus aux réunions malgré, les relances faites. Il rappelle que la démarche peut apparaître compliquée mais que les enjeux sont importants s’agissant d’un élément constitutif fondamental du projet de territoire. Monsieur Demilly annonce que des réunions publiques seront organisées par pays à la rentrée et espère une implication plus forte des élus. Il précise qu’un document est diffusé dans les pochettes des conseillers pour relater ce qui a été réalisé à ce stade.

Madame Frot rappelle que la procédure d’élaboration du PCAET est une démarche engagée conjointement avec la CC de la région d’ qui associe élus, agents, forces vives et Climacteurs des territoires. Après la phase diagnostic, il est désormais possible de travailler sur la stratégie et le plan d’actions. Des rencontres seront programmées à cette fin dans la deuxième quinzaine de septembre.

Concernant les documents diffusés, Madame Frot évoque les éléments relatifs à la rénovation énergétique du patrimoine public via la possibilité de recruter à l’échelle des deux communautés de communes un conseiller en énergie partagé financé par la FDE, l’ADEME et les collectivités locales et les possibilités d’intervention au bénéfice du patrimoine privé via les conseillers info énergie et l’OPAH.

Enfin, Madame Frot évoque le contrat d’objectif territorial en énergies renouvelables porté par le Parc Naturel des Caps et Marais d’Opale qui vise à accompagner les producteurs de projets dans ce domaine.

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Monsieur Cottrez souhaite que l’on privilégie les réunions en soirée pour pouvoir participer davantage.

Monsieur le Président répond que c’est souhaitable, autant que faire se peut en lien avec les partenaires, mais que les réunions publiques devront assurément être programmées en soirée.

Monsieur le Président explique avoir dans le cadre de l’élaboration du PCAET participé à un échange avec les jeunes du collège d’Audruicq qui démontre que la jeunesse est très sensibilisée aux questions environnementales et climatiques et que c’est sans doute un prisme de communication efficace vers les parents. Il déclare que l’on ne peut pas prendre le PCAET par dessuis la jambe car cela signifierait que les élus se sentent moins responsable que la population sur un sujet qui engage l’avenir.

➢ Service commun de la commande publique :

Luca André présente le flyer destiné à faire connaître le service commun mutualisé de la commande publique qui est désormais opérationnel aux élus des communes, syndicats de communes, aux secrétaires de mairies et syndicaux du territoire. Il précise que la CCPO peut être fière de ce service que peu d’EPCI proposent. Le service commun s’inscrit dans le schéma de mutualisation et propose une assistance technique et administrative à l’élaboration et à la passation des marchés publics qui impliquent de plus en plus de contraintes avec la dématérialisation (profil acheteur, plateforme de dématérialisation, accès aux logiciels, technicité…). Le service commun a également vocation à proposer des groupements de commandes à des fins d’économies d’échelle dans le respect des besoins de chacun.

Monsieur Méquinion rappelle que la commune ou le syndicat doit au préalable adhérer à la structure et qu’un modèle de délibération à cette fin sera bientôt diffusé. Il précise que dans l’attente et dans le respect de la délibération tarifaire, un certain nombre d’actions ont déjà été réalisées par le service au bénéfice des communes de Saint-Tricat (travaux dans l’église), du CIAS (confection de repas), de (travaux dans la mairie), Brêmes (passerelle sur le canal et travaux dans l’église) et du Syndicat intercommunal gérant la halle de sports de Licques (SICOL- réhabilitation de la halle de sports). Ces prestations ont concerné soit la dématérialisation seule, soit également la rédaction des pièces des marchés. Un groupement de commandes sur le contrôle des poteaux d’incendie et/ou la maintenance de ceux-ci est actuellement engagé sur proposition de Monsieur Berly qui, après concertation, a recueilli l’intérêt d’une vingtaine de communes.

Monsieur Leberre demande comment cela fonctionne pour les communes qui ont déjà un contrat et si les bâches sont également concernées.

Monsieur Méquinion répond que l’on peut anticiper la reprise à échéance et que les bâches sont également concernées.

Monsieur Berly précise que les communes ont jusque mardi prochain pour préciser leurs besoins.

A titre d’exemple, Monsieur Méquinion mentionne les groupements de commandes portant sur les formations sauveteur secouriste du travail ou les montages de chapiteaux qui ont permis de générer des économies de l’ordre de 40%.

Monsieur le Président déclare qu’il s’agit d’une réponse très concrète à ceux qui demandent à quoi sert la communauté de communes et qu’en l’occurrence, il s’agit d’un apport de compétences, de technicité, de réactivité et d’expertise qui permet aux communes de faire des économies. On peut donc être effectivement fiers de ce projet. Monsieur Le Gall confirme qu’il est important de démontrer que la communauté a du sens par les temps qui courent.

Monsieur Berly salue la démarche tout en regrettant les sujétions techniques imposées par l’Etat au-delà de 25.000 € qui éloignent les petites entreprises de la commande publique.

Monsieur Vasseur confirme qu’elles refusent désormais de répondre à des procédures qu’elles jugent trop complexes.

Monsieur André évoque la possibilité de communiquer également vers les petites entreprises pour expliquer le fonctionnement de la plateforme de dématérialisation

Monsieur Dupont considère que les sujétions imposées nuisent à la rentabilité de répondre à la commande publique pour un petit artisan.

Monsieur André explique que l’accès à la plateforme ne coûte que 200 à 300 € par an mais que c’est la peur de la complexité administrative qui constitue le principal frein.

Monsieur Prévost évoque également les compétences et qualifications qui font parfois défaut aux PME et qu’il est par exemple difficile de trouver des entreprises qualifiées en ce moment pour installer le réseau fibre. Il précise qu’il existe également des dispositifs de formation et d’accompagnement des PME dans ces démarches via les chambres des métiers.

Monsieur Gavois répond qu’encore faut-il avoir le personnel pour répondre.

Monsieur le Président conclut en invitant les communes intéressées à se rapprocher du service commun de la commande publique.

➢ Projet de territoire :

Monsieur le Président rappelle les termes de la délibération n° 134 du 22 novembre 2018 qui crée 5 groupes de travail thématiques composés d’élus et de techniciens pour envisager les enjeux du territoire à 20 ans et qui :

- fixe au conseil de juin 2019 la restitution de chacun des groupes de travail sur les axes structurants et les pistes d’actions à mettre en œuvre par thématique et sur le long terme dans le cadre du projet de territoire.

- fixe au conseil de novembre 2019 la restitution de chacun des groupes de travail sur les projets d’actions thématiques prioritaires chiffrés à développer sur la période 2020-2025.

En conséquence, Monsieur le Président invite le rapporteur de chaque groupe à présenter le point d’étape sur les réflexions et propositions émises.

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Projet de territoire 2020-2040 / Groupes de travail Restitution au conseil communautaire du 27/06/2019

1) Groupe de travail Gouvernance, ressources et moyens : Monsieur LOQUET

Monsieur Loquet expose les éléments suivants : 1. Actions menées pour poser le diagnostic 2. Eléments de diagnostic et enjeux à court, moyen et long terme 3. Perspectives établies (axes de travail et objectifs) 4. Propositions d’actions en lien avec les perspectives établies

➢ 1 - Actions menées pour poser le diagnostic

✓ 2 réunions de groupe (13/12/18 et 26/04/19)

- Débat sur la définition du champ de réflexion et état des lieux - Organisation de réunions participatives : o Grand débat avec animateur externe, o Réunion service CCPO-Secrétaires mairies, o Réunions publiques perspective TEOMI).

➢ 2 - Eléments de diagnostic et enjeux à court, moyen et long terme

✓ Gouvernance : - Constat d’une complexité structurelle et d’un éparpillement des instances internes et externes qui nuit à la lisibilité démocratique. Efforts de rationalisation à développer et relations aux communes sont à renforcer (intercommunalité). - Contexte sociétal en plein bouleversement qui génère un contexte institutionnel mouvant. - La question de la cohérence de l’action publique locale (dualité entre la gestion quotidienne et la projection stratégique dans un contexte évolutif) peut être posée. - La question de la société individualiste interpelle : Droits et Devoirs - Une démocratie participative à construire et une participation citoyenne à susciter. - Nécessité d’interagir avec le citoyen et le corps social pour pouvoir gérer des problématiques complexes et systémiques qui dépassent la seule capacité d’intervention de la collectivité.

✓ Ressources : - Des ressources financières publiques inéquitablement réparties et de plus en plus contraintes (problème du niveau de pression fiscale et du consentement à l’impôt par rapport aux services et aménagements de territoire proposés) qui posent la question de la capacité de l’action publique locale à gérer le quotidien et à engager l’avenir. - De réelles capacité de subventionnement à différents étages pour la réalisation de nombreux projets mais parfois un manque d’information et/ou de lisibilité des dispositifs. - Des ressources humaines internes limitées et fonction des moyens financiers et des ressources externes à mobiliser et organiser (mutualisation ; champ participatif et partenarial) qui traduisent un véritable enjeu de gouvernance locale.

- Des ressources naturelles importantes (air, eau, sols, biomasse, biodiversité…) qui sont autant d’atouts pour la population du territoire à condition d’organiser leur mobilisation dans une perspective de bénéfice durablement et équitablement partagé. Quel modèle social, environnemental, économique, énergétique pour le territoire demain ? quelle gouvernance pour le faire émerger et le porter ?

✓ Moyens : - La gouvernance doit permettre d’identifier et de partager les enjeux, de les prioriser et d’organiser la stratégie de résilience du territoire devant ceux-ci à partir des moyens mobilisables et de leurs interactions. - Les moyens sont financiers, humains, matériels et immatériels ; ils conjuguent des moyens publics locaux qui sont à corréler ou mutualiser dans des perspectives partagées et des moyens privés qui sont à mobiliser dans une démarche participative et collaborative. - Le partage de l’information, la concertation, la rationalisation, le comportement et l’éducation sont des moyens immatériels fondamentaux.

➢ 3 - Perspectives établies (axes de travail et objectifs)

- Identifier les enjeux fondamentaux : Projet de territoire (diagnostic / enjeux) - Se mettre en capacité d’informer et de concerter la population et les acteurs locaux sur les enjeux ; savoir approcher et intéresser surtout le citoyen par ce qui le touche directement et immédiatement pour l’emmener vers des considérations plus globales et stratégiques : réunions publiques thématiques. - Développer les modes collaboratifs à toutes les échelles (inter-institutionnels, publics-privés…) sur des démarches de mutualisation et de projets à travers des dispositifs innovants.

➢ 4 - Propositions d’actions en lien avec les perspectives établies

- Développer une méthode d’approche citoyenne des problématiques à partir du quotidien vers les enjeux fondamentaux exemple : Equité et pression fiscale : TEOMI : quel ratio coût / qualité optimal pour le contribuable-usager ? Comment agir sur la problématique des déchets ? - Analyser des modèles de gouvernance d’approches systémiques comme pour exemple, la transition écologique, mis en œuvre pour étudier les transpositions possibles sur le territoire de la CCPO (Loos en Gohelle, Grande-Synthe, Totnes, …). - Etudier des modèles innovants de mutualisation et de mécanismes économiques participatifs résilients pour étudier les transpositions possibles sur le territoire de la CCPO (énergies renouvelables participatives par exemple).

Monsieur le Président fait état dans les actions mises en œuvre des réunions publiques autour du grand débat ou de celles actuellement engagées autour de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères incitatives qui se déroulent dans un très bon climat et qui donnent lieu à des échanges très riches et intéressants. Il souligne que l’équité est un enjeu important qui ne donne pas toujours lieu à des réponses évidentes.

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2) Groupe de travail Gestion environnement et risques : Monsieur Demilly

Groupe Environnement

1. Actions menées pour poser le diagnostic 2. Eléments de diagnostic et enjeux 3. Axes de travail et objectifs 4. Propositions d’actions en lien avec les perspectives établies

1 - Actions menées pour poser le diagnostic ✓ 3 réunions de groupe, 1 séminaire d’une journée

Date Réunion Objet 10 décembre 2018 14h Réunion de groupe ▪ Lancement de la démarche ▪ Présentation de la méthodologie et du calendrier ▪ Préparation du séminaire 8 janvier Réunion en sous-groupe / enjeux ▪ Réflexions par enjeux 22 janvier Réunion de groupe ▪ Restitution de groupe 5 février Séminaire 5 mars Réunion de groupe

Le groupe « environnement » s’est réuni le mardi 10 décembre 2018, il avait comme ordre du jour de : → Préciser la démarche du groupe, → de présenter la méthodologie et le calendrier, → de préparer le séminaire mais également de lancer des pistes de réflexion sur la gestion de l’environnement et des risques au travers de vidéos.

✓ 1 séminaire et rencontre scolaire (projet éternel) Séminaire du 5 février 2019 : présentation et temps d’échanges avec différents intervenants sur les enjeux identifiés (Agence de l’Eau Artois Picardie, Chambre d’agriculture, Citéo, SEM Hauts de , Parc EPE).

2 - Eléments de diagnostic et enjeux ▪ Il apparait essentiel d’organiser un temps de partage et faire le constat des efforts que l’on a à faire pour développer des solutions concrètes qui répondent à des problématiques concrètes. ▪ La réunion de groupe a fait émerger le besoin de partager un diagnostic commun : de faire le bilan de l’ensemble des opérations déjà engagées par la CCPO (PLUI v2/ lutte contre la consommation foncière, préservation des milieux,…). Nous ne partons pas de zéro mais beaucoup reste à faire. ▪ Il s’avère cependant complexe de se projeter à échéance 20 ans et ce notamment au regard de la constante évolution réglementaire et technologique.

3) Groupe de travail économie- emploi, formation et solidarité : Monsieur Prévost

En préambule, Monsieur Prévost fait état d’une situation économique qui s’améliore concernant le taux de chômage qui est de 8,3% en France, 10,8% dans le Pas-de-Calais et 13,3% dans le Calaisis avec toutefois le nuage de l’investissement des entreprises qui est au point mort.

Rappel des premiers enjeux repérés

Enjeu n°1 : Développer les filières économiques basées sur les ressources locales Objectif : Créer de l’emploi local non délocalisable et de la valeur ajoutée sur le territoire Enjeu n°2 : Maintenir le lien social du territoire par l’activité économique Objectif : Apporter une réponse en termes de services commerciaux de proximité aux besoins de la population pour entretenir une ruralité vivante

DEUX NOTIONS IMPORTANTES DECOULENT DE CES ENJEUX : L’Economie Sociale et Solidaire : qu’est-ce que c’est ? L’Economie Circulaire : qu’est-ce que c’est ?

Premiers échanges : À quoi rêve-t-on pour notre territoire et notre population ? Il n’y a pas de mauvaises idées, « Laisse vivre tes rêves ; ils t'ouvrent la voie sur ce que tu vas réaliser » (Tony Hemery – auteur)

Premiers échanges :

- Une fondation communautaire pour soutenir le commerce de proximité ? - Mettre l’humain au cœur du système (contrairement au profit) : ex. restauration scolaire - Créer des projets ESS là où il y a des manques : ex. services à la personne : plombier, manutention, menus services, services numériques …. (outil : territoire zéro chômeur ?) - Créer une structure qui permette le retour progressif à l’emploi des chômeurs de longue durée en leur permettant de réaliser des choses utiles pour la population (ex. petits travaux, portage de médicaments, conduite, etc.) - Mettre en place des formations là où il y a des besoins non pourvus et/ou une main d’œuvre potentielle non qualifiée - Des choses existent, il faut pouvoir les déployer mais il faut alors régler le problème de mobilité ; - Economie circulaire et valorisation de tous les déchets : même s’il y a des pressions possibles, il faut avoir le courage d’entamer la discussion pour arriver sur le long terme à du « tout recyclage »; Sur ce point, faire des passerelles avec les autres groupes de travail ; - Agriculture : valorisation des circuits courts et productions locales par une labellisation ; - Accompagner la profession agricole dans la conversion au bio ;

Pistes de rencontres pour le groupe :

- Rencontre avec un acteur local de l’ESS : Eric Lelieur, président de FACE COTE D’OPALE et INITIATIVES - Volet agroalimentaire : visite de l’écopôle alimentaire de Vieille Eglise (en lien avec les autres groupes) - Volet emploi/ESS : Territoire zéro chômeurs : participation à la visite du TZCLD de la communauté de communes du Colombey et du sud Toulois avec la CCRA (du 30 janvier au 1er février) - Rencontre avec Monsieur Rachid Cherfaoui à la Maison de l’ESS du Pays de Bray - Etc.

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RENCONTRES

1/ CONFERENCE REGIONALE DE l’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE – AMIENS le 29/11/2018

Table ronde autour de l’ESS en Hauts de France Dynamique territoriale de coopération : découverte des différents acteurs, des politiques et actions mises en place à l’échelle régionale, des modes de coopération

Cette rencontre a permis de confirmer l’ESS comme mode économique créateur d’emploi.

2/ RENCONTRE AVEC FACE CALAISIS – GUINES LE 19/02/2019

Objectif : présenter l’un des acteurs phares de l’ESS sur la Côte d’Opale et échanger avec eux sur les dispositifs qui pourraient concerner notre territoire.

Pistes :

- Participation à la fondation Mobilité de Face Côte d’Opale - Travailler sur un diagnostic des besoins et opportunités du territoire en vue de la mise en place d’un dispositif Territoire Zéro Chômeurs – A envisager sur un territoire plus large (+ CCRA ?) - Ressourcerie : ne pas recréer une ressourcerie sur le territoire mais travailler de concert avec la ressourcerie du Calaisis avec des bénéficiaires du territoire (collecte, travail avec le SEVADEC…) - Développer le partenariat entre MSAP et FACE

3/ BILAN DE LA VISITE DE LA MAISON D’ECONOMIE SOLIDAIRE à la Chapelle aux pots en Pays de Bray (60)

- La Maison d’Economie Solidaire constitue un ensemblier de structures d’insertion complémentaires, destinées à réaliser un parcours visant à accompagner les personnes accueillies vers un retour à l’emploi durable.

- L’ensemblier trouve son origine avec la création en 1990 de l’association intermédiaire Pays de Bray Emploi (PBE), première structure de l’IAE pour la lutte contre l’exclusion au sein de la Communauté de Communes du Pays de Bray. Depuis plus de 20 ans, cette association évalue les compétences et les savoir-faire des habitants locaux éloignés de l’emploi et les oriente vers les employeurs potentiels du territoire.

- Très rapidement, une réflexion a été engagée afin de concevoir une structure adaptée aux savoir- faire repérés et aux caractéristiques du territoire. C’est en 1992 que l’Association Chantiers Nature voit le jour, son activité principale consiste en l’entretien et l’aménagement des espaces verts. Au cours des deux premières années d’exploitation, 17 équivalents temps pleins sont créés.

- A partir de 2001, l’association se scinde en deux entités distinctes : la SARL Chantiers Nature et les Ateliers et Chantiers d’Insertion du Bray (ACIB). Cette dernière favorise la création d’un parcours d’insertion locale en accueillant les publics les plus éloignés de l’emploi et en les engageant dans une logique de formation en vue de réintégrer le milieu professionnel.

- Afin de renforcer l’émergence de ce parcours d’insertion, un rassemblement physique, structurel et organisationnel de ces organismes s’impose. Par ailleurs, la mutualisation des moyens favoriserait le portage de projets de développement local et engendrerait des économies d’échelle sur les fonctions transversales. C’est ainsi qu’en 2004, la Société Coopérative d’Intérêt Collectif* « Maison d’Economie Solidaire » est constituée et prend forme sur la Commune de la Chapelle aux Pots où toutes les structures de l’IAE brayonnes picardes sont désormais réunies.

- Dès sa création en 2004, l’ensemblier rassemble 4 structures : Chantiers Nature, PBE, l’ACIB et Pays de Bray Services (PBS,) Entreprise D’Insertion nouvellement crée qui répond aux besoins forts en termes de services de proximités notamment auprès des personnes âgées.

- En 2019, la Maison d’Economie Solidaire représente environ 112 équivalents temps pleins pour un chiffre d’affaire globalisé de plus de 3 millions d’euros.

- *LES SCIC

- Encore assez méconnue du grand public, les sociétés coopératives d’intérêt collectif –SCIC- sont au nombre de 735 à fin 2017 et connaissent une croissance de 20 % par an. Elles rassemblent l’ensemble des parties prenantes intéressées à apporter une réponse collective à un enjeu identifié sur un territoire, dans un cadre juridique rigoureux.

- La SCIC est une société commerciale et coopérative dans laquelle les collectivités locales peuvent librement entrer au capital et participer d’une gouvernance nécessairement partagée: la place de chacun est claire, car régie par des règles de droit (droit des sociétés, de la coopération et des collectivités locales) et par le contrat passé entre les sociétaires.

- Les évolutions institutionnelles récentes renforcent la légitimité et les responsabilités des collectivités locales, de la commune à la Région, dans le maintien et le développement d’activités économiques et d’utilité sociale sur leur territoire.

- Ces enjeux de cohésion sociale et économique poussent les collectivités à inventer de nouveaux modes d’actions, des formes renouvelées et maitrisées de partenariat public privé. Les SCIC répondent à ce désir, en permettant aux acteurs locaux et aux habitants de s’impliquer dans le développement de leur territoire avec les collectivités locales. Quand une collectivité locale participe à une SCIC, elle joue un rôle actif aux côtés d’autres acteurs locaux afin d’améliorer la qualité et l’efficience de la décision publique, de contribuer à sa légitimité et de renforcer la cohésion sociale et économique du territoire.

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4/ CE JEUDI 27 JUIN DE 14h15 à 17h00 : Atelier transformation environnementale, économique et sociétale avec le CDESS à

5/ RENCONTRE A DEFINIR : Territoire Zéro Chômeurs de Longue Durée / Ecopole Alimentaire de Vieille Eglise

4) Groupe de travail Santé-alimentation : Yves Lefebvre / Jacky Dubois

Mr LEFEBVRE : Actions menées

➢ Conférence menée par un naturopathe.(comprendre le pouvoir des aliments sur la santé).

➢ Visite de l’Afapei permettant la découverte et la possible projection d’une cuisine centrale sur le territoire.(à visée des services communautaires, CIAS, municipaux…) ➢ ➢ Rencontre santé : demie journée ouverte aux élus et à la population ayant pour objectifs de promouvoir l’activité physique, faire découvrir des méthodes de relaxation, manger mieux local sain simple et bio, prévenir les pathologies cardio-vasculaires, diabète…; alerter quant aux addictions (alcool…)

Action non menée

➢ Rencontre et visite de l’espace santé du littoral non réalisée pour cause de délai de réponse trop important. Objectifs

➢ Sensibiliser élus et la population au bienêtre et à une bonne santé (physique, psychique et sociale). ➢ Vulgariser les petits gestes et actions pouvant être menés au quotidien (alimentation variée et équilibrée ; activités sportives adaptées…). ➢ Appréhender la qualité nutritionnelle des aliments (nutriscore).

➢ Faire connaitre les techniques de relaxation.

➢ Elaborer un plan d’action et favoriser les échanges intergénérationnels ➢encourager et rendre attractive l’installation de praticiens de santé.

Eléments de diagnostic et enjeux

COURT TERME :

➢ Permettre à la population des méthodes et solutions afin d’améliorer leur santé, leur bien-être (ateliers culinaires; gestion du stress; sport adapté).

➢Favoriser les échanges intergénérationnels (valoriser les compétences et expériences de chacun).

➢Instaurer des permanences thématiques (diabète, pathologies cardiaques, liées aux conduites addictives…).

MOYEN TERME: ➢ Elaborer un plan d’action favorisant l’installation de praticiens afin de permettre une surveillance et une prise en charge sanitaire.

LONG TERME : ➢ Création d’un espace de santé multidisciplinaire permettant l’installation de praticiens, d’intervenants (ateliers culinaires, sportifs, détente…).

Mr DUBOIS :

Je vais parler Mobilité, Economie sociale et solidaire, personnes âgées et restauration scolaire Sur la mobilité : CCPO territoire rural On sait que l’on n’a pas les ressources pour organiser un transport collectif type SITAC On sait également que le transport collectif ne va pas régler tous les problèmes. Dans tous les territoires ruraux, la voiture individuelle restera le mode de mobilité dominant La mobilité permet d’accéder à l’emploi et à une vie sociale Coté vie sociale : CCTP a inventé le Taxi Vert Coté Emploi : Nous avons signé une convention avec Face Côte d’Opale qui permet à des demandeurs d’emploi de louer un 2 roues ou une voiture quand ils reprennent un travail ou une formation. Toujours avec Face Côte d’Opale, nous avons travaillé à la création et adhéré à une Fondation Mobilité. Vous la retrouverez dans la délibération 69 Contrat Territorial de Développement avec le Département du Pas de Calais. Pour aller vite, il s’agit d’accompagner les personnes en situation de précarité financière à acquérir et / ou à entretenir un véhicule. Toujours sur la mobilité : Ce qui a été fait : Aires de covoiturage Ce qu’il reste à faire : Développer le covoiturage, mettre en place un service de location de voitures entre particuliers. 2ème sujet : Economie sociale et solidaire L’économie sociale et solidaire est un mode d’objectifs et d’organisation des structures. Là où l’économie marchande produit des biens et des services en visant le maximum de profits. Là où l’économie marchande s’organise en fonction des apports financiers. L’ ESS va produire des activités socialement utiles dont la gouvernance repose sur le principe 1 usager = 1 voix L’idée pour les 20 ans qui viennent c’est de construire un Pôle ESS soit sur le territoire soit avec d’autres intercommunalités (je pense notamment à la CCRA) Ce pôle ESS sera à construire avec les entreprises artisanales Nous avons été visité la Maison de l’ESS en Pays de Braye. Structure créée en 1990. Presque 20 ans après c’est plus de 110 équivalents temps plein et un C A de 3 millions d’€ La question qu’ils se sont posée : Est-ce que mon cœur de métier qui est l’insertion par l’activité socio professionnelle peut être un levier de développement économique du territoire ? C’est exactement la pratique d’OPUR depuis plus de 3 ans. OPUR répond à des appels d’offres. OPUR effectue la partie qui demande beaucoup de main d’œuvre et sous traite à des artisans locaux la partie qui relève de la haute technicité. Dans ce sous-groupe ESS, nous avons évoqué également la possibilité de nous inscrire dans le programme Territoire Zéro Chômeur Longue Durée. Ce dispositif est actuellement pratiqué sur quelques territoires à titre expérimental. Après évaluation, il sera soit abandonné soit étendu à l’ensemble du pays. Affaire à suivre. Nous avons évoqué également plusieurs sujets dont je me limiterai pour ce soir qu’à ne citer : Réduction des déchets : création d’une ressourcerie Jardins partagés Valorisation des produits locaux Accompagnement des agriculteurs à la production bio Assistance aux personnes âgées Sur les personnes âgées, je vais quand même développer Comment remplacer une ampoule quand on a 80 ans et que l’on est incapable de monter sur un escabeau Comment changer un joint de robinet quand on n’a plus la force ou que l’on ne dispose pas des outils Comment s’alimenter quand on ne peut plus aller faire des courses Je peux multiplier les exemples En milieu rural, il existe encore, et c’est bien, des solidarités de voisinages Mais il existe aussi un certain nombre de personnes âgées qui sont dans une solitude absolue L’économie marchande ne va pas, ne peut pas apporter de réponses à ces problèmes parce que ces besoins ne sont pas solvables. L’ ESS peut apporter des solutions parce qu’elle repose sur trois piliers 1er pilier : Vendre ce qui peut se vendre. Chacun contribue en fonction de ses ressources 2ème pilier : Apporter un service à tous les usagers quelque soient leurs conditions 3ème pilier : Hybrider les ressources. Pour maintenir ces activités l ESS fera appel au marché (Vendre ce qui peut se vendre) à des subventions publiques et privées (je pense notamment aux fondations) et à des contributions bénévoles.

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L’idée consiste à faire un état des lieux des actions existantes, de recenser les besoins non couverts et de voir comment nous pouvons les solvabiliser. Pour terminer sur les personnes âgées Les maisons de retraite, les EPAHD sont des établissements nécessaires Mais aujourd’hui on voit de plus en plus de retraités « valides » qui s’organisent en cohabitation La CCPO peut accompagner les choix de vie. Enfin je vais terminer mon propos par la restauration scolaire Dans le futur projet de territoire, il y aura un volet sur l’alimentation Si vous voulez mesurer la qualité des repas servis dans vos cantines scolaires, pas besoin de faire une étude, limitez-vous à compter le nombre d’adultes (non obligés) qui mangent à la cantine Nous avons interrogé l’ensemble des communes afin de mesurer leur adhésion à une démarche visant à améliorer la qualité des repas servis dans les cantines en priorisant l’approvisionnement auprès de producteurs locaux et en introduisant une dose significative de bio. Plusieurs communes ont répondu favorablement sauf celles qui ne passent pas ou qui passent partiellement par une société de restauration collective. Globalement cela représente avec le service de portage à domicile 100 à 110 mille repas / an. Sur la mise en œuvre aucune porte n’est fermée. Ça va de l’idée d’une commande groupée portée par la C C P O avec un cahier des charges identique pour toutes les communes à la création d’une cuisine centrale. Le prochain Comité de Pilotage se réunira en Septembre / Octobre pour commencer à rédiger le cahier des charges.

5) Groupe de travail Culture-citoyenneté : Eric Buy

Les compétences basées initialement sur la culture et la citoyenneté ont été rapidement étoffées par d’autres aspects liés à nos différentes compétences, je veux parler de la communication mais aussi ce qui touche à l’activité touristique. Au niveau des réunions et sorties, on peut évoquer un déplacement à Laon pour parler de la place réservée à la culture en milieu rural et aussi de plusieurs réunions qui se sont déroulées dans les locaux de la communauté de communes ou encore à Boursin. Il convient tout de même de préciser que pour ces différents ateliers, la participation des élus n’a pas obtenu de records de fréquentation. Mais ça n’empêche pas de réfléchir.

La communication Il est évident qu’on ne peut pas faire de com pour le plaisir d’en faire et de multiplier des supports qui ne seraient pas cohérents. La question à se poser est de savoir de quelle communication on a envie, et comment s’en donner les moyens. Force est de reconnaitre, malgré les efforts louables déployés par les uns et les autres, que nous manquons d’un communiquant professionnel. Cette absence est flagrante et c’est d’autant plus vrai à l’échelle de notre territoire et de nos ambitions. Il faut repenser la stratégie pour ce domaine de la communication. Demain, nous pourrons toujours nous lancer dans des actions liées à l’urgence climatique, à l’écologie, organiser des opérations de vente directe sous notre grange rénovée ou encore évoquer les services offerts par la MSAP…. Si on n’a pas de plan de com, on ne pourra jamais atteindre les objectifs ; il faut faire connaitre toutes ces opérations si nous voulons concerner un maximum de monde. Nous voulons lancer des actions, avoir un projet de territoire, un avenir, alors il faut accompagner cet élan par l’embauche d’un communicant professionnel ; c’est aussi une question de volonté.

Citoyenneté Dans le prolongement des actions de la Maison de Services au Public (la MSAP), il serait opportun d’externaliser le concept sur l’ensemble du territoire et de se rattacher sur les maisons de Pays. La MSAP créée du lien social, elle permet de se rapprocher des populations, alors il faut essaimer au maximum sur le territoire. Des permanences seraient les bienvenues au sein des maisons de Pays.

Tourisme La compétence touristique est emblématique de notre collectivité. Elle a toujours été le fer de lance de la communauté de communes rurale que nous avons imaginé. Le Vert, le Vrai, la Vie ont largement contribué à notre image, à travers les manifestations et initiatives de la CC des Trois-Pays et encore aujourd’hui du Pays d’Opale. Il est évident que nous avons besoin de relancer notre image. Les temps changent, la société évolue dans ses besoins, ses envies et nous, nous devons nous forger une nouvelle identité, une image, créer une marque de fabrique. Cela nous manque désormais. Nous avons également besoin de récupérer la possibilité de vendre en direct, des produits touristiques. Enfin, à l’image de ce qui vient d’être dit pour l’aspect citoyenneté, l’office de tourisme a également besoin de sortir de ses murs de la Minoterie ; il faut pouvoir créer des points d’accueil, des permanences sur le territoire.

La Culture Nos réunions de groupe ont permis de faire un large bilan de ce qui avait déjà été accompli dans ce domaine. Nous sommes conscients qu’il faut remplir les cases vides en matière de public. Cette réflexion conduit à évoquer le public « jeunes » qui n’a pas été très concerné par la programmation annuelle. Nous avons également besoin de nous poser des questions sur la répartition géographique de nos manifestations. Côté lecture publique, ce serait bien de travailler et de réfléchir quant à l’absence de médiathèques dans des secteurs dont on peut affirmer qu’ils sont à fort potentiel. Nous avons également besoin d’accélérer le mouvement pour intervenir dans des domaines consacrés aux arts plastiques où nous sommes quasiment atones, hormis dans les relations avec les pratiques amateurs. Et puis, avec l’embauche pas toujours simple d’un nouveau directeur pour notre école de musique, si il est un projet sur lequel ce serait vraiment intéressant de bouger, c’est bien celui des dumistes. Si le projet de territoire doit nous permettre de rêver, alors moi je rêve d’une communauté de communes qui ferait l’effort d’intervenir dans toutes les écoles primaires du territoire avec des intervenants musique sous forme de dumistes. Mes chers collègues qui avez la chance de posséder une ou plusieurs écoles primaires dans vos villes et villages, posez la question à vos professeurs des écoles afin d’avoir leur avis quant à la venue d’un ou d’une dumiste dans leur salle de classe ……La musique, les écoles, voilà qui serait un beau projet de culture, de territoire et d’avenir.

Monsieur le Président remercie les différents intervenants et les membres des groupes de travail pour leur contribution au lancement du projet de territoire. Il demande que l’on tire une synthèse de ces travaux afin de pouvoir approfondir la réflexion sur les projets d’actions thématiques prioritaires comme cela est prévu. Il rebondit également sur quelques idées évoquées parmi lesquelles la question relative aux mobilités qui doit trouver des réponses adaptées aux réalités du territoire qui ne passent pas forcément par un transport collectif, sous risque de voir des bus vides cheminer dans la campagne.

Concernant la maison de services au public, Monsieur le Président souligne le succès de cette structure labellisée qui répond à un véritable besoin et qui est citée désormais par les partenaires comme une référence nationale, comme en témoigne la récente visite du directeur territorial de Pôle Emploi. Il rejoint également le souci exprimé de mieux communiquer via des professionnels sur les actions mises en œuvre par la CCPO car « on sait faire mais on ne le fait pas suffisamment savoir ». Toutefois, recruter des professionnels représente un coût qu’il est difficile d’appréhender au regard d’un avenir incertain des finances communautaires lié à des considérations extérieures à la gouvernance. Il faudra donc y revenir en temps utile.

A l’issue de ces différentes présentations, Monsieur le Président ouvre l’ordre du jour délibératoire de la séance :

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AMENAGEMENT DE L’ESPACE

Question n°67 : – AMENAGEMENT DE L’ESPACE Programme « Habiter Mieux » Attribution de subventions aux travaux

Rapporteur : - Monsieur Marc MEDINE

Vu les délibérations communautaires n° 37 en date du 19 décembre 2012 et 68 en date du 26 juin 2014 du conseil de la communauté de communes des Trois-Pays décidant :

➢ De conventionner avec l’ANAH la participation communautaire au programme Habiter Mieux au bénéfice des propriétaires du territoire sous conditions de ressources.

Vu la délibération communautaire n° 16 en date du 28 février 2019 portant prorogation de la politique d’abondement communautaire au programme « Habiter mieux »,

Vu le budget communautaire 2019 et les crédits portés à cette fin au compte 6574,

Vu les dossiers de demande de subvention instruits par l’ANAH en relation avec l’espace multiservices communautaire,

Après en avoir délibéré, le Conseil communautaire, à l’unanimité,

➢ Décide d’attribuer une subvention complémentaire au programme Habiter Mieux dans le cadre de la convention susvisée à

- Madame Christelle BAY 523 rue Armand Leroy 62850 LICQUES – 500 € - Monsieur Christophe JUDAS 211 route du Ventu 62132 HERMELINGHEN – 253.60 €

VIE INSTITUTIONNELLE

Question n°68 : - VIE INSTITUTIONNELLE Avis sur le projet de schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires

Rapporteur : - Monsieur Ludovic LOQUET

Monsieur Peraldi annonce son intention de voter contre ce « machin de 1000 pages rédigé dans une nov-langue incompréhensible écolo-libérale imbuvable qui a été communiquée il y a une semaine et qui représente l’inverse absolu de ce qu’on veut mettre en œuvre en matière de gouvernance ». Il indique avoir parcouru le document qui dit « tout et n’importe quoi ; tout et son contraire ». Il précise que cette démarche suit le passage de Jeremy Rifkin promoteur de la 3ème révolution industrielle et qu’il ne peut pas être d’accord avec un schéma qui n’a pas de sens. Il votera contre le SRADDET tout en partageant les observations faites et notamment celles émises par le Conseil Economique Social et Environnemental Régional.

Vu le projet de schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) de la région Hauts de France qui a été arrêté en séance plénière du

Conseil Régional, le 31 janvier 2019,

Vu la concertation menée depuis 2016 pour élaborer le rapport du SRADDET sur la base : - du diagnostic qui met en évidence les mutations à l’œuvre et les défis à relever pour le développement régional. - de la vision régionale qui définit l’ambition du positionnement régional au sein du nord- ouest européen, précise les modalités de l’organisation territoriale et pose les conditions d’un quotidien des habitants amélioré et d’une qualité de vie accrue. La vision définit les grandes orientations stratégiques qui portent les objectifs et les règles du SRADDET. - du rapport d’objectifs qui décline la vision régionale en identifiant les objectifs à atteindre. Ceux-ci sont traduits dans une carte au 1/150 000 ème.

Vu le rapport-avis du conseil économique, social et environnemental régional (CESER) sur le SRADDET en date du 23 avril 2019

Considérant que le SRADDET envisage les 3 partis-pris suivants déclinés en orientations :

• Parti-pris n°1 : Une ouverture maîtrisée, une région mieux connectée

o Développer l’attractivité du territoire en valorisant les ressources régionales

- Accroître le rayonnement économique, scientifique et culturel (enseignement supérieur-recherche, innovation-connaissance-créativité- culture, 3ème révolution industrielle, économie de la ressource, savoir-faire commerciaux-agricoles-industriels)

- Offrir un aménagement durable et de qualité du territoire régional, facteur d’attractivité (trame verte et bleue, maîtrise de la consommation énergétique, 3ème révolution industrielle et ENR)

o Valoriser les opportunités de développement liées au positionnement géographique

- Faire des Hauts de France une grande région maritime ouverte sur le monde (attractivité de la mer et voies d’eau, développer une économie de la mer).

- S’appuyer sur les dynamiques externes pour générer du développement (ouvertures vers la Grande-Bretagne et la Belgique, favoriser et fluidifier les mobilités transfrontalières, bâtir une stratégie de valorisation des flux, gérer et anticiper de manière innovante les défis liés au changement climatique, accroître la qualité de vie et promouvoir la qualité dans les aménagements).

o Impulser 3 mises en système pour favoriser l’ouverture et développer les connexions

- Développer l’ouverture voyageurs (conforter Lille comme Hub principal TGV, améliorer la desserte des « portes » internationales et rééquilibrer les possibilités d’accès entre le Nord et le Sud de la région ; accroître l’arrimage des Hauts de France au reste du territoire national, développer l’offre transfrontalière et interrégionale pour fluidifier les modalités.

- Affirmer un positionnement de hub logistique au sein du Nord-Ouest Européen au service d’une région de production qualitative (parachever le réseau d’infrastructures fret, s’appuyer sur les réseaux secondaires pour 2019/075

assurer une desserte fine des territoires et alimenter les principaux corridors fret, garantir la qualité des infrastructures de transport (fluidité, sécurité, soutenabilité), faciliter l’accès aux réseaux pour les entreprises et la diffusion locale, optimiser et promouvoir l’offre de transports et les services, valoriser le système portuaire maritime).

- Développer les connexions immatérielles pour garantir l’équité d’accès au très haut débit.

• Parti-pris n°2 : Une multipolarité confortée en faveur d’un développement équilibré

o Fédérer les territoires autour de 5 espaces à enjeux au service d’un développement équilibré.

- Diffuser l’économie maritime (Dunkerque, calais, Boulogne sur mer, Saint- Omer, Abbeville : stratégie portuaire, tourisme respectueux de l’environnement, préserver écosystèmes et paysages, rééquilibrer la dynamique résidentielle, développer la coopération avec les territoires belges, normands et GB)

- Amplifier le rayonnement métropolitain et les dynamiques transfrontalières (Lille-bassin minier : Ambition collective avec dimension multipolaire de la dynamique métropolitaine)

- Optimiser les retombées des dynamiques franciliennes et rémoises (Laon, Soissons, Creil, Senlis)

- Soutenir et développer les réussites locales et favoriser l’ouverture (Aisne et Thiérache)

- Développer les relais métropolitains et les excellences productives (Amiens, Cambrai, Saint-Quentin, Beauvais, Compiègne)

o Conforter le dynamisme de la métropole Lilloise et affirmer Amiens comme second pôle régional - Conforter le dynamisme de la métropole Lilloise

- Ancrer le rôle d’Amiens comme second pôle régional

- Renforcer le rôle régional de Lille et Amiens en s’appuyant sur leurs domaines d’excellence (santé, tertiaire back-office…)

o Révéler les atouts des pôles d’envergure régionale (villes moyennes)

- Rééquilibrer les pôles d’envergure régionale avec leur périphérie (densité, proximité, qualité urbaine, cadre de vie, multifonctionnalité et accessibilité)

- Assurer un développement économique régional équilibré (diversité économique)

- Valoriser le rôle d’interface des pôles qui se trouvent à la croisée de plusieurs espaces à enjeux (exemple Arras, Saint-Omer)

- Développer 4 grandes fonctions favorisant les interactions au sein d’un nouvel équilibre régional (hub secondaire, porte d’entrée régionale, pôle de services supérieurs, relais métropolitain-tête de réseau sur une filière d’excellence régionale).

o Valoriser les fonctions des espaces ruraux et périurbains dans leur diversité et renforcer les pôles intermédiaires

- Les espaces périurbains : Penser le rapport à la ville et organiser le développement

- Les espaces ruraux en développement (Cas de la CCPO) : Organiser la complémentarité et mutualiser les équipements. Ces espaces, caractérisés par un accroissement de la population, une faible concentration d’emplois et un niveau d’équipement insuffisant connaissent un développement résidentiel important et des mobilités en étoile très diversifiées. Il convient pour ces espaces de : o Gérer l’attractivité par la maîtrise du développement résidentiel et la mise en place de stratégies intercommunales de peuplement o Organiser la complémentarité entre les bourgs et les pôles intermédiaires o Mutualiser les équipements pour limiter les déplacements o Garantir une production de logements reliée aux services et équipements par des solutions de mobilité durable o Equilibrer la production de logements neufs et énergétiquement sobres avec la réhabilitation du parc ancien et dégradé.

- Les espaces peu denses et isolés : désenclaver, expérimenter, valoriser les atouts et accompagner.

- Engager une réflexion régionale sur les fonctions commerciales et les services au sein des ruralités (mixité fonctionnelle, accessibilité, offre multimodale et amélioration de la qualité des sites commerciaux)

- Ancrer davantage les activités agricoles au sein des projets de territoires (faire interagir davantage les enjeux agricoles avec les autres activités économiques, préserver le foncier agricole, favoriser les pratiques culturales adaptées aux caractéristiques des territoires)

o Intégrer les territoires en reconversion et/ou en mutation dans les dynamiques de développement (bassin minier et quartiers politique de la ville). - Consolider la stratégie de résilience enclenchée dans le bassin minier

- Accompagner les quartiers prioritaires au titre de la politique de la ville

• Parti-pris n°3 : un quotidien réinventé, s’appuyant sur de nouvelles proximités et une qualité de vie accrue.

o Conforter la proximité des services de l’indispensable (santé, emploi, connaissance)

- Donner la capacité aux territoires d’assurer une offre de santé adaptée pour lutter contre les inégalités infrarégionales. (exigence de proximité, agir sur les déterminants de santé, apporter une vigilance

particulières aux problématiques de traitement des eaux usées, de lutte contre les pollutions et d’amélioration de la qualité de l’air).

- Construire des réponses territorialisées innovantes pour faciliter l’accès à l’emploi et réduire les désajustements. 2019/076

o Favoriser le développement des nouvelles modalités d’accès aux services et de nouveaux usages des services.

- Développer la coopération entre les territoires dans le domaine des services (contrats de réciprocité, chaînes de services et accords « gagnants-gagnants », planification visant la maîtrise de l’énergie et recherchant une part d’autonomie, encourager l’innovation sociale et collaborative.

- Encourager la multimodalité pour l’accès aux services (information, développement de pôles d’échanges multimodaux, tarification et support billettique, intégration des nouveaux services (covoiturage, recharges électrique…)

- Développer l’innovation dans l’offre de services (mutualisation, reconversion d’équipements, modularité, ESS) o Développer une offre de logements de qualité répondant aux besoins des parcours résidentiels et contribuer à la transition énergétique.

- Adapter l’offre de logements aux besoins spécifiques des habitants, des territoires et de leurs évolutions (fluidifier les trajectoires résidentielles, répondre à une demande sociale insatisfaite, diversifier les typologies de logements et l’offre, promouvoir des formes d’habitat adaptées aux publics spécifiques, logements et tissu urbain de qualité veillant à la réhabilitation du parc ancien et éviter la vacance, gestion économe de l’espace, adaptation au changement climatique, préservation des ressources naturelles, paysages et du patrimoine, densité.)

- Amplifier les efforts en matière d’amélioration du parc de logements pour garantir un logement décent et performant énergétiquement. (isolation thermique, accompagnement des habitants dans les usages, accompagnement des acteurs du logement vers la performance énergétique. o Renforcer l’autonomie alimentaire portée par les circuits de proximité

- Miser sur la logistique de proximité pour développer des filières territoriales pourvoyeuses de valeur ajoutée et d’emplois non délocalisables (mixité fonctionnelle dans et autour des espaces urbanisés ; villes de demain, massification de la demande en produits de proximité, structuration des pratiques agricoles et des offres alimentaires locales.

- Développer des systèmes alimentaires durables, territorialisés et accessibles à tous afin d’accompagner l’évolution des pratiques alimentaires (garder la valeur ajoutée produite sur le territoire, relation producteur-consommateur par des outils numériques, plans alimentaires et agricoles territoriaux, lutte contre le gaspillage et la

- précarité alimentaire, reconquérir la qualité de l’eau.

o Intégrer l’offre de nature dans les principes d’aménagement pour améliorer la qualité de vie

- Prendre en compte les espaces de nature dans le développement urbain et périurbain (nature en ville, préserver les espaces d’aménités urbaine, limiter la standardisation des formes urbaines et des paysages

- Préserver et restaurer les fonctionnalités écologiques des milieux pour garantir des paysages et un cadre de vie de qualité (atténuation des effets frontières entre types d’espaces, création et préservation des espaces de transition ville-espaces naturels, agricoles et forestiers, préservation, restauration et valorisation des espaces naturels ; restauration et préservation des cours d’eau. Numérique et connaissance

- Développer les fonctions récréatives et de loisirs des espaces naturels (poser les principes d’aménagement respectueux, favoriser le respect des milieux dans le tourisme de proximité.

Considérant que le projet de SRADDET met l’accent sur la multipolarité autour de 5 espaces géographiques à enjeux et sur l’inter-territorialité au sein de ceux-ci pour garantir la proximité des services de l’indispensable,

Considérant la reconnaissance par le SRADDET de la nécessité de valoriser les fonctions des espaces ruraux et périurbains dans leur diversité et de renforcer les pôles intermédiaires qui les maillent, avec les spécificités suivantes pour les espaces ruraux en développement dont fait partie la CC Pays d’Opale : o Gérer l’attractivité par la maîtrise du développement résidentiel et la mise en place de stratégies intercommunales de peuplement o Organiser la complémentarité entre les bourgs et les pôles intermédiaires o Mutualiser les équipements pour limiter les déplacements o Garantir une production de logements reliée aux services et équipements par des solutions de mobilité durable o Equilibrer la production de logements neufs et énergétiquement sobres avec la réhabilitation du parc ancien et dégradé.

Considérant que le projet de SRADDET est divisé en trois parties (rapport, annexes et fascicule) et que les intercommunalités doivent prendre en compte les objectifs du SRADDET et mettre leurs plans (SCOT, PLU, PDU, PCAET et chartes des PNR) en compatibilité avec les règles du fascicule,

Considérant que les priorités du SRADDET sont en phase avec les préoccupations du territoire communautaire, telles qu’elles s’expriment dans le projet de plan local d’urbanisme intercommunal, le périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et périurbains et dans le plan prévisionnel d’investissements,

Considérant toutefois que la collaboration interterritoriale promue dans le document ne saurait s’exprimer que sur les bases d’une vision de l’aménagement du territoire partagée à l’échelle de l’espace à enjeux référent qui correspond globalement au périmètre du pôle métropolitain de la côte d’Opale pour la CCPO, dans un contexte de respect mutuel entre les intercommunalités et de rééquilibrage dans les interventions publiques en matières de dotations financières et de services publics au profit des espaces ruraux,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, par 36 voix pour, 5 abstentions (G.BERLY, C.GLORIAN, D.BOULOGNE, B.HAVART, C.ROBERVAL) et 1 voix contre (A.PERALDI) 2019/077

➢ Rejoint les remarques émises par le CESER régional qui préconise une ambition plus importante en matière de gestion économe des sols et de préservation des espaces agricoles et naturels, de production d’énergie renouvelable, de report modal avec notamment l’inscription du réseau régional des véloroutes voies vertes et de la protection de la biodiversité.

➢ Rejoint à ce titre les recommandations et préconisations émises par le CESER sur les règles du SRADDET.

➢ Considère que les espaces à enjeux identifiés doivent être structurés et intégrer la compétence sur les schémas de planification pour garantir la cohérence stratégique et organisationnelle entre les territoires les constituant.

➢ Remarque que la question des iniquités de ressources fiscales et de dotations entre les EPCI fait obstacle à un aménagement équilibré et cohérent du territoire en matière de services de proximité et d’équipements structurants, au détriment particulièrement des intercommunalités rurales dépourvues de ressources importantes de fiscalité professionnelle.

➢ Souligne la nécessité de renforcer les dessertes des haltes ferroviaires rurales afin de faciliter les reports modaux à partir de pôles d’échanges structurés autour des bourgs et pôles intermédiaires desservis.

Question n°69 : - VIE INSTITUTIONNELLE Contrat Territorial de Développement avec le Département du Pas- de-Calais

Rapporteur : Monsieur Ludovic LOQUET

Monsieur Loquet expose les évolutions favorables intervenues dans les nouvelles modalités de contractualisation avec le Département du Pas-de-Calais puisque celle-ci permet dorénavant sur 3 ans l’inscription de thématiques avec droit de tirage plutôt que de projets déjà finalisés, avec une inscription des projets correspondants au fil de l’eau selon leur niveau de maturité. Les projets communaux qui s’inscrivent dans les thématiques sont éligibles.

Vu la réinitialisation de la politique de contractualisation avec les collectivités par le Département du Pas-de-Calais telle que délibérée lors de la séance du 29 avril 2019,

Considérant que cette politique de contractualisation s’appuie sur les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale à fiscalité propre et associe l’ensemble des collectivités partenaires dans une démarche concertée au service d’une ambition territoriale partagée,

Vu le projet ci-annexé de contrat territorial de développement durable élaboré en partenariat avec les services départementaux et notamment les maisons du département « aménagement et développement territorial » et « solidarité » du Calaisis,

Considérant que les priorités et objectifs de ce contrat répondent aux enjeux du territoire en matière d’actions pour la santé et le bien-être de la population, d’accessibilité aux services de proximité et d’orientation vers un modèle de développement socio-économique relocalisé, axé sur le maintien du lien social, l’implication citoyenne et la transition écologique,

Considérant toutefois les ressources financières nécessaires pour pouvoir agir sur :

✓ L’accompagnement des plus fragiles et l’amélioration du cadre de vie

✓ Le respect de l’identité et la valorisation du patrimoine local ✓ Les mobilités durables ✓ Les besoins et l’accès aux équipements et services à la population ✓ La protection de l’environnement et des paysages ✓ Le renforcement de l’attractivité territoriale et l’accompagnement des projets communaux qui s’inscrivent dans ces dynamiques

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,

➢ Valide le contrat territorial de développement durable ci-annexé à intervenir avec le Département du Pas-de-Calais et autorise Monsieur le Président à le signer et à le mettre en application dans le respect du plan prévisionnel d’investissements communautaire et des équilibres budgétaires.

➢ Souligne que le respect des engagements communautaires souscrits dans le contrat est sous-tendu aux capacités de financement que révèlera le budget communautaire au regard des incertitudes pesant sur le périmètre et les ressources futures de la communauté de communes Pays d’Opale suite à l’annulation de l’arrêté portant fusion des communautés de communes des Trois-Pays et du Sud-Ouest du Calaisis par le tribunal administratif de Lille en date du 20 novembre 2018, sur requête de Madame la Présidente de la communauté d’agglomération du Calaisis.

ENVIRONNEMENT

Question n°70 : - VIE INSTITUTIONNELLE Intérêt communautaire des compétences optionnelles – protection de l’environnement « lutte contre l’érosion des sols et le ruissellement »

Rapporteur : Monsieur Bruno DEMILLY

Vu le code général des collectivités territoriales,

Vu la loi « Nouvelle Organisation territoriale de la République » en date du 07 août 2015,

Vu l’arrêté préfectoral du 21 décembre 2016 portant création de la communauté de communes « Pays d’Opale »

Vu l’arrêté préfectoral du 26 décembre 2016 arrêtant les compétences de la communauté de communes « Pays d’Opale »

Vu les délibérations n°99 et 100 en date du 20 septembre 2018 validant la révision des statuts communautaires de la Communauté de Communes Pays d’Opale et définissant l’intérêt communautaire pour les compétences obligatoires et optionnelles le requérant,

Vu l’article L211-7 du code de l’environnement et notamment son article I bis précisant les contours de la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations,

Considérant que la maîtrise des ruissellements et la lutte contre l’érosion des sols relèvent du 4° du I de l’article précité et s’intègrent à ce titre dans la compétence optionnelle « Protection et mise en valeur de l’environnement »

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Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,

➢ Décide de considérer l’intérêt communautaire des actions de maîtrise des ruissellements non urbains et de lutte contre l’érosion des sols.

VIE INSTITUTIONNELLE

Question n°71 : - VIE INSTITUTIONNELLE Télétransmission des actes soumis au contrôle de légalité

Rapporteur : Monsieur Marc MEDINE

Monsieur le Président précise que cette délibération concerne tous les actes réglementaires tels que budgets, marchés, délibérations, arrêtés…

Monsieur Prévost demande comment seront archivés ces documents et se cela génèrera des investissements.

Sur invitation du président, Monsieur Méquinion répond que les registres sont conservés en communauté et qu’un système d’archivage électronique sera mis en œuvre dans le cadre d’un marché.

Monsieur Peraldi précise que les données seront donc stockées dans un data center quelque part en Chine ou au Canada.

En vertu de l’article L2131 du CGCT, les collectivités ont une obligation de transmission de leurs actes.

Il existe un système de dématérialisation des échanges liés au contrôle de légalité et au contrôle budgétaire des actes. Ce système appelé « ACTES » permet de transmettre par voie électronique les actes soumis au contrôle de légalité et au contrôle budgétaire et de recevoir instantanément l’accusé de réception dès leur dépôt. Il confère immédiatement un caractère exécutoire.

Les avantages attendus par la télétransmission se mesurent notamment en termes d'économies de papier et d'affranchissement postal.

Vu l’article 128 de la loi n°2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) rendant obligatoire l’envoi électronique des actes soumis au contrôle de légalité avant le 8 août 2020, pour les communes de plus de 50 000 habitants, les départements, les régions et les EPCI ;

Il convient de signer avec la Préfecture une convention de télétransmission,

Après avoir délibéré, le Conseil communautaire, à l’unanimité, autorise Monsieur le Président à :

➢ Signer la convention avec le représentant de l'Etat. ➢ Acquérir un certificat de signature électronique ➢ Signer les différents documents, avec l'opérateur de télétransmission retenu (S²low- adullact), nécessaire à la télétransmission.

Question n°72 : - VIE INSTITUTIONNELLE - FINANCES Pacte financier local : Fonds National de Péréquation des Ressources Intercommunales et Communales FPIC : Répartition 2019

Rapporteur : - Monsieur Marc MEDINE

Monsieur le Président rappelle que cette délibération reste requise à l’unanimité dans le cadre de la règle de répartition dérogatoire libre du FPIC en application du pacte financier local et que la somme à échoir à la communauté conditionne également la possibilité d’octroi des fonds de concours dont celui prévu dans la délibération à intervenir au bénéfice du SICOL pour réhabiliter la halle de sports de Licques.

Vu le débat d’orientations budgétaires en date du 28 février 2019 et le budget communautaire voté le 09 avril 2019,

Vu l’instauration dans le cadre de la loi de finances 2012 du Fonds de Péréquation des Ressources Intercommunales et Communales,

Vu le montant du FPIC 2019 pour le territoire communautaire établi à la somme de 815.987 €.

Vu les délibérations n°62 en date du 26 juin 2014, 70b et 71 en date du 18 septembre 2014 portant modalités de répartition du FPIC entre la communauté de communes des Trois-Pays et les communes membres et vu les termes du pacte financier local,

▪ Vu la délibération n° 129 en date du 23 juin 2017 du conseil communautaire de la communauté de communes Pays d’Opale entérinant les règles du pacte financier local de l’ex-communauté de communes des Trois-Pays pour application à l’échelle de la communauté de communes Pays d’Opale avec adjonction à compter de 2017 d’un prélèvement sur l’enveloppe annuelle de la communauté de communes de la somme plafonnée de 50.000€ au bénéfice des communes membres, qui en bénéficieront par le biais de fonds de concours sur demande spécifique et argumentée pour les besoins prioritaires suivants :

- Aide exceptionnelle à une commune en difficulté financière - Accompagnement d’un projet communal en résonnance avec une politique communautaire et dont la portée dépasse le cadre communal

Le Conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de répartir comme suit le FPIC 2019 entre la communauté de communes Pays d’Opale et les communes membres à savoir :

▪ d’attribuer pour 2018 le bénéfice de l’intégralité du produit du Fonds de Péréquation des Ressources Intercommunales et Communales à la Communauté de Communes Pays d’Opale à concurrence de la somme des pertes nettes de produit fiscal de la CCT-P telles que calculées supra soit la somme de 483.413 € (240.499+242.914)

▪ de partager les surplus soit la somme de 332.574 € entre la communauté de communes Pays d’Opale et les communes membres en fonction du coefficient d’intégration fiscal communautaire mentionné sur la fiche DGF 2019 (35,0893%) soit 116.698 € pour la communauté de communes Pays d’Opale et 215.876 € pour les communes membres

▪ de réserver sur l’enveloppe annuelle de la communauté de communes la somme de 50.000€ au bénéfice des communs membres qui en bénéficieront par le biais de fonds de concours sur demande spécifique et argumentée pour les besoins prioritaires suivants :

2019/079

- Aide exceptionnelle à une commune en difficulté financière - accompagnement d’un projet communal en résonnance avec une politique communautaire et dont la portée dépasse le cadre communal.

▪ de répartir ladite somme de 215.876 € entre les communes membres en compensant en priorité par ce biais toutes les attributions de compensation négatives dont la somme totale s’élève à 43.363,51 € arrondie à 43.364 €, soit les attributions suivantes :

- Bainghen : 1.095,00 € - Bouquehault : 4.844,00 € - Brêmes : 6.934,00 € - Hocquinghen : 1.855,00 € - Landrethun-les-Ardres : 5.295,00 € - Louches : 13.836,00 € - Nielles-les-Ardres : 9.505,00 €

▪ De répartir le reliquat soit la somme de 172.512 € entre les communes membres conformément aux termes de la délibération du conseil communautaire de la communauté de communes des Trois-Pays n°71 en date du 18 septembre 2014 en appliquant la formule suivante :

PP= PL / (PFC/PFMS))* (EFC/EFMS))

Avec : Population Légale = PL Potentiel financier de la commune = PFC Potentiel financier moyen de la strate = PFMS Effort fiscal communal = EFC Effort fiscal moyen de la strate = EFMS Population pondérée = PP

Soit la répartition suivante entre les communes membres :

Année 2019 815 987 € arrondi 2019 Total à distribuer = 332574,00 0,649107 = 215 876,00 116698 215 876 AC - 43 364 Compensation des AC- 43 364 CCPO = reste à distribuer arrondi 172 512,00 Distribution par habitant 6,07

Communes Potentiel financier Potentiel Potentiel Population Effort fiscal Effort fiscal EF population Répartition par habitant financier financier communale 2018 moyen de commune / pondérée 2019 selon moyen de la commune / DGF population (2018) la strate EF moyen 2018 strate 2018 Potentiel financier 01/01/2018 strate pondérée moyen strate Alembon 383,18 710,74 0,54 647 1,011321 1,006579 1,004711 1206 3 651,22 Andres 451,45 768,98 0,59 1 603 1,299014 1,029821 1,261398 3444 10 429,78 Ardres 632,78 932,16 0,68 4 503 1,577256 1,100271 1,433516 9509 28 795,61 Autingues 571,70 641,57 0,89 299 1,129871 0,975503 1,158245 389 1 176,88 Bainghen 438,73 641,57 0,68 228 1,114209 0,975503 1,142189 381 1 153,20 Balinghem 485,50 768,98 0,63 1 271 1,235216 1,029821 1,199447 2415 7 312,01 Bonningues-lès-Calais 1690,92 710,74 2,38 625 0,686852 1,006579 0,682363 179 542,83 Bouquehault 356,78 710,74 0,50 751 1,195395 1,006579 1,187582 1777 5 380,19 Boursin 422,56 641,57 0,66 278 0,975140 0,975503 0,999628 422 1 277,68 Brêmes 451,29 768,98 0,59 1 327 1,264603 1,029821 1,227983 2777 8 408,27 Caffiers 633,66 710,74 0,89 761 1,141182 1,006579 1,133723 968 2 930,42 Campagne les Guînes 490,98 641,57 0,77 460 1,269922 0,975503 1,301813 783 2 369,58

Fiennes 460,68 710,74 0,65 912 1,124434 1,006579 1,117085 1572 4 759,67 Guînes 503,28 1006,78 0,50 5 775 1,537323 1,147315 1,339931 15480 46 875,24 Hardinghen 429,85 768,98 0,56 1 223 1,226220 1,029821 1,190712 2605 7 888,88 410,70 641,57 0,64 380 1,061232 0,975503 1,087882 646 1 955,55 Hermelinghen 438,60 641,57 0,68 393 0,947598 0,975503 0,971394 558 1 691,02 Hocquinghen 359,78 641,57 0,56 114 1,214644 0,975503 1,245146 253 766,51 Landrethun les Ardres 422,42 710,74 0,59 761 1,153315 1,006579 1,145777 1467 4 442,58 Licques 460,72 768,98 0,60 1 667 1,271503 1,029821 1,234684 3435 10 402,88 Louches 409,40 710,74 0,58 978 0,954386 1,006579 0,948148 1610 4 874,86 Nielles les Ardres 403,96 710,74 0,57 550 1,050694 1,006579 1,043827 1010 3 058,78 Peuplingues 745,11 710,74 1,05 801 1,055571 1,006579 1,048672 801 2 426,31 Pihen les Guînes 530,60 641,57 0,83 496 0,985157 0,975503 1,009896 606 1 834,09 Rodelinghem 427,00 710,74 0,60 560 1,215706 1,006579 1,207760 1126 3 409,07 Saint-Tricat 543,66 710,74 0,76 759 0,996659 1,006579 0,990145 982 2 975,14 Sanghen 429,16 641,57 0,67 316 1,175463 0,975503 1,204981 569 1 723,76

Total 13984,45 28 438 30,869886 56 969 172 512,00

Soit la répartition du FPIC 2019 suivante :

▪ Communauté de communes Pays d’Opale: 483.413 + 116.698 € = 600.111 € (dont 50.000 € réservés à des actions de solidarité vers les communes membres).

▪ Communes : Voir tableau ci-dessous :

2019/080

Répartition de l'enveloppe Potentiel financier Potentiel Potentiel Population Effort fiscal Effort fiscal EF population répartition FPIC à distribuer intégrant par habitant (2018) financier financier communale 2018 moyen de commune / pondérée 2019 + compensation AC- moyen de la commune / DGF la strate EF moyen 2018 compensation AC- strate 2018 Potentiel financier 01/01/2018 2018 strate moyen strate

Alembon 383,18 710,74 0,54 647 1,011321 1,006579 1,004711 1206 3 652 Andres 451,45 768,98 0,59 1 603 1,299014 1,029821 1,261398 3444 10 430 Ardres 632,78 932,16 0,68 4 503 1,577256 1,100271 1,433516 9509 28 796 Autingues 571,70 641,57 0,89 299 1,129871 0,975503 1,158245 389 1 177 Bainghen 438,73 641,57 0,68 228 1,114209 0,975503 1,142189 381 2 248 Balinghen 485,50 768,98 0,63 1 271 1,235216 1,029821 1,199447 2415 7 312 Bonningues-lès-Calais 1690,92 710,74 2,38 625 0,686852 1,006579 0,682363 179 543 Bouquehault 356,78 710,74 0,50 751 1,195395 1,006579 1,187582 1777 10 224 Boursin 422,56 641,57 0,66 278 0,975140 0,975503 0,999628 422 1 278 Brêmes 451,29 768,98 0,59 1 327 1,264603 1,029821 1,227983 2777 15 342 Caffiers 633,66 710,74 0,89 761 1,141182 1,006579 1,133723 968 2 930 Campagne les Guînes 490,98 641,57 0,77 460 1,269922 0,975503 1,301813 783 2 370

Fiennes 460,68 710,74 0,65 912 1,124434 1,006579 1,117085 1572 4 760 Guînes 503,28 1006,78 0,50 5 775 1,537323 1,147315 1,339931 15480 46 875 Hardinghen 429,85 768,98 0,56 1 223 1,226220 1,029821 1,190712 2605 7 889 Herbinghen 410,70 641,57 0,64 380 1,061232 0,975503 1,087882 646 1 956 Hermelinghen 438,60 641,57 0,68 393 0,947598 0,975503 0,971394 558 1 691 Hocquinghen 359,78 641,57 0,56 114 1,214644 0,975503 1,245146 253 2 621 Landrethun les Ardres 422,42 710,74 0,59 761 1,153315 1,006579 1,145777 1467 9 738 Licques 460,72 768,98 0,60 1 667 1,271503 1,029821 1,234684 3435 10 403 Louches 409,40 710,74 0,58 978 0,954386 1,006579 0,948148 1610 18 710 Nielles les Ardres 403,96 710,74 0,57 550 1,050694 1,006579 1,043827 1010 12 564 Peuplingues 745,11 710,74 1,05 801 1,055571 1,006579 1,048672 801 2 426 Pihen les Guînes 530,60 641,57 0,83 496 0,985157 0,975503 1,009896 606 1 834 Rodelinghem 427,00 710,74 0,60 560 1,215706 1,006579 1,207760 1126 3 409 Saint-Tricat 543,66 710,74 0,76 759 0,996659 1,006579 0,990145 982 2 975 Sanghen 429,16 641,57 0,67 316 1,175463 0,975503 1,204981 569 1 724 Total 13984,45 28 438 30,869886 56 969 215 876,00

Question n°73 : - VIE INSTITUTIONNELLE - FINANCES Autorisation cessions camions du service de gestions des déchets ménagers

Rapporteur : Monsieur Antoine PERALDI

La Communauté de Communes envisage la cession de camions de collecte qui ne correspond plus aux besoins du service.

La vente de deux véhicules permettra de générer des recettes pour l’acquisition de bacs de collecte.

Vu la délibération n°7 du 09 janvier 2017 portant délégations du conseil communautaire au président et au bureau, et notamment l’article 8 portant sur l'aliénation de gré à gré de biens mobiliers jusqu'à 4 600 euros,

Conformément à l’article L. 2122-22 du CGCT, la décision de vente des matériels dont la valeur dépasse les 4 600 € revient au Conseil communautaire.

Précise que le prix de vente des véhicules s’élève à 17 000 € pour l’un et 6 000 € pour le second.

Il vous est donc proposé :

➢ D’approuver la cession de deux camions pour un montant total de 23 000 €

➢ D’encaisser la recette après l’émission d’un titre

➢ D’autoriser le Président à signer les documents correspondants.

Question n°74 : - VIE INSTITUTIONNELLE - FINANCES Budget ordures ménagères – Décision modificative n°1

Rapporteur : Madame Brigitte HAVART

Vu le budget primitif communautaire délibéré 09 avril dernier,

Vu la délibération n° de ce jour pour la cession de véhicules du service de gestion des déchets ménagers,

Vu la nécessité d’acquisition de bacs de collecte,

Après en avoir délibéré, le Conseil Communautaire, à l’unanimité, approuve la décision modificative suivante :

INVESTISSEMENT Dépenses Recettes Article(Chap) Montant Article(Chap) Montant 2188 (21) : Autres immobilisations 021 (021) : Virement de la section de corporelles 27 000,00 fonctionnement 27 000,00 Total dépenses : 27 000,00 Total recettes : 27 000,00

FONCTIONNEMENT Dépenses Recettes Article(Chap) Montant Article(Chap) Montant 023 (023) : Virement à la section 775 (77) : Produits des cessions d'investissement 27 000,00 d'immobilisations 27 000,00 Total dépenses : 27 000,00 Total recettes : 27 000,00

Total Dépenses 54 000,00 Total Recettes 54 000,00

Question n°75 : - VIE INSTITUTIONNELLE - FINANCES Fonds de concours et soutien technique au SICOL réhabilitation salle de sports de Licques

Rapporteur : Monsieur Ludovic LOQUET

Vu le projet de réaménagement de la salle de sports de Licques porté par le Syndicat intercommunal pour la gestion de la halle sports du collège de Licques (SICOL) et la demande de fonds de concours émanant du SICOL auprès de la communauté de communes pour mener à bien ce projet,

Vu la demande d’adhésion du SICOL au service commun de commande publique porté par la communauté de communes,

Considérant que ce projet impératif au regard des conditions de sécurité dépasse le cadre communal puisqu’il s’adresse à la population de toutes les communes desservies par le collège de Licques, 2019/081

Vu la délibération n°72 en date de ce jour portant approbation du pacte financier local pour 2019 et arrêtant une enveloppe de 50.000 € pour des fonds de concours communautaires,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité

➢ Décide d’attribuer au SICOL un fonds de concours de 15.000 € en vue du réaménagement de la salle de sports du collège de Licques.

➢ Décide d’apporter au SICOL, via le service commun de la commande publique, une aide technique à la préparation et la passation des marchés de travaux. En contrepartie le SICOL reversera à la CCPO une participation financière selon les tarifs définis à la création du service commun par délibération n°125 du 25 octobre 2018.

➢ Autorise Le Président à signer tout document afférent à ce dossier.

Question n°76 : - VIE INSTITUTIONNELLE - FINANCES Budget OM – Investissement : Autorisation de programme achat d’un camion benne à ordures ménagères

Rapporteur : Monsieur Antoine PERALDI

Vu l’instruction comptable et la nomenclature de la comptabilité publique M14,

Vu la délibération n°204 en date du 4 décembre 2017 portant règlement des autorisations de programme ;

Vu le budget primitif communautaire des ordures ménagères délibéré 22 mars dernier et le budget supplémentaire du service des ordures ménagères voté le 28 juin dernier,

Vu la réforme d’organisation du service adoptée ce jour et les investissements nécessaires à réaliser pour la mettre en œuvre,

Considérant la nécessité de projeter ces investissements et les délais inhérents à l’acquisition et à la préparation de certains matériels,

Après avoir délibéré, le Conseil communautaire, à l’unanimité,

➢ Approuve l’autorisation de programme suivante « acquisition d’un camion benne à ordures ménagères dans le cadre du budget annexe des déchets ménagers ainsi que la répartition des crédits de paiement suivante :

Autorisation Désignation Dépense Recettes programme Autorisation Acquisition camion benne 200.000 € 200.000 € programme n°2 à ordures ménagères

Dépense Crédits de Dépenses article montant Recettes article Recettes montant paiement TTC 2019 2033 frais d’insertion 1.000 € Autofinancement 31.000 € 238 Avances / imm corp 30.000 € 2020 Autofinancement 34.000 € 2020 21571 matériel transport 169.000 € 1641: emprunt en euros 135.000 €

Question n°77 : - VIE INSTITUTIONNELLE - FINANCES Subventions et participations 2019

Rapporteur : - Madame Nathalie TELLIEZ

Monsieur Berly évoque la saison culturelle 2020 et demande si la communauté de communes prendrait à charge un spectacle à Landrethun au même titre que cette année avec la même troupe.

Monsieur Buy répond que la CCPO ne peut mettre en œuvre deux fois la même manifestation avec la même troupe dans la même commune mais qu’elle peut accompagner une initiative communale. Il invite Monsieur Berly à ce que la commune formule une demande de subvention.

Vu les propositions du Bureau communautaire émises lors de sa séance en date du après examen des dossiers de demandes de subventions et participations déposés par les associations et structures partenaires de la communauté de communes pour 2019,

Vu les partenariats établis avec les structures partenaires du territoire communautaire

Le Conseil Communautaire, après en avoir, délibéré, à l’unanimité,

- Décide d’octroyer les subventions de fonctionnement suivantes aux associations pour la mise en place d’un événement ou d’une action de portée communautaire au titre de 2019 :

• Office Municipal des Sports de Guînes (22ème Raid Aventure Guînois le 24/08/2019) : 1200€ • Association Village en fête de Rodelinghen (spectacle culturel le 03/11/2019) : 400€ • Société Historique de Andres (projet théâtre et histoire avec l’école primaire) : 500€ • Du Foin dans l’Ampli (Bucolicques du 29/06/2019) : 1500€ • Fédération du Mémorial de l’OTAN (Mémorial Day du 6 au 1509/2019) : 1000€

Ces subventions sont allouées au vu des dossiers administratifs et financiers présentés par les associations et le versement de ces sommes sera effectué à l’organisme sur présentation d’un RIB, après notification de la décision et confirmation écrite de la mise en place du projet.

Les crédits sont portés à l'article 6574 du budget primitif 2019.

Question n°78 : - VIE INSTITUTIONNELLE - FINANCES Signalétique - participation

Rapporteur : - Monsieur Ludovic LOQUET

Monsieur Loquet rappelle que les communes ont été destinataires d’une relance par mail valable jusqu’au 10 juillet car il s’avère qu’un certain nombre de commerçants n’ont pas fait part de leurs besoins. Il précise que la démarche passe par les communes qui connaissent leur tissu commercial et sont à même de déterminer les modalités de signalétiques adaptées. Il précise enfin que le 10 juillet sera la date ultime en termes d’engagement de communauté de communes à satisfaire la demande car il ne sera pas toujours possible ensuite de rajouter des lames sur les poteaux qui auront été implantés. Cette date marquera donc le lancement du marché.

2019/082

Monsieur Berly déclare que ces informations répondent partiellement à sa question écrite. Il rappelle que la communication initiale sur le projet faisait état d’une fin des travaux en juin 2019 et que des questions lui ont été posées à ce sujet en conseil municipal. Il considère que le projet traîne depuis trop longtemps et qu’il faut maintenant accélérer sa mise en œuvre.

Monsieur Loquet en convient et regrette l’absence de réponse de certaines communes et commerçants ; il confirme qu’il n’y aura pas de délai de réponse au-delà du 10 juillet. Monsieur Loquet précise également que le travail de récolement à l’échelle des 27 communes aura été fastidieux pour le bureau d’études et que les plans de jalonnement ont été communiqués aux communes. Si un plan de jalonnement apparaît très modeste au regard du tissu commercial local, c’est au maire de saisir les commerçants sur l’opportunité qui leur est proposée avec réponse dans les délais impartis. Il précise également qu’un commerce ne pourra prétendre à plus de 4 lames dans le plan de jalonnement et que ce chiffre constitue un maximum sous réserve de pertinence après éventuel arbitrage en lien avec le bureau d’études.

Monsieur le Président regrette qu’il faille souvent procéder à des relances vers les partenaires du territoire, ce qui alourdit la gestion des projets et entraîne des délais de réalisation supérieurs aux prévisions qui, au final, pénalisent les plus réactifs.

Vu le projet de signalétique commerciale et publique en cours d’élaboration sur la communauté de communes,

Vu la délibération n° 23 en date du 28 février 2019 du conseil communautaire portant approbation du plan de financement suivant et demande de subvention au titre de la dotation de soutien à l’investissement local pour la réalisation de ce projet,

Dépense HT Recette HT

Etudes préalables et maîtrise d’œuvre 25.000 € DSIL 150.000 €

Fourniture et pose 375.000 € Leader 30.000 €

Participations des entités signalées 10.000 € Communauté de Communes Pays 210.000 € d’Opale Total 400.000 € Total 400.000 €

Considérant l’inscription des crédits en dépenses pour la réalisation de cette opération au budget primitif 2019 à hauteur de 400.000 € TTC,

Considérant qu’il importe de déterminer des modalités de participation des entreprises intéressées par l’apposition de lames signalétiques à leur nom,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité

➢ Décide la prise en charge par la CCPO du financement de la signalétique des équipements communaux selon les critères suivants : éléments de patrimoine, équipements ouverts au public ;

➢ Fixe la participation pour toute activité commerciale, artisanale ou touristique, par lame à la somme de 50,00 €TTC.

➢ Mandate Monsieur le Président pour engager l’opération dans les meilleurs délais et la mettre en œuvre sur le périmètre communautaire tel qu’il sera proposé par Monsieur le Préfet du Pas-de-Calais à la suite de l’avis rendu par la commission départementale de la coopération intercommunale dans sa réunion en date du 27 mai 2019.

➢ Autorise le président à signer les conventions à intervenir avec les professionnels intéressés

VIE SOCIALE

Question n°79: - VIE SOCIALE – CULTURE Révision du règlement intérieur du réseau de lecture publique – gratuité de l’accès à la médiathèque intercommunale la Rose des Vents pour tous

Rapporteur : Monsieur Eric BUY

Monsieur Buy rappelle que la CCPO gère la médiathèque intercommunale « la rose des vents » implantée à Bonningues depuis le 1er janvier 2017 ; que cette structure recense 1200 adhérents dont quelques extérieurs au territoire et propose d’étendre la gratuité à tout utilisateur. Il précise que les médiathèques communales restent bien entendu maîtresses de leur grille tarifaire.

Vu les prérogatives du Ministère de la Culture visant renforcer le rôle des médiathèques comme actrices du service public de proximité, à même de garantir l’égal accès des habitants à la culture,

Vu les ressources documentaires disponibles à la médiathèque intercommunale la Rose des Vents (fonds documentaires, fonds théâtre, ressources numériques, etc.)

Considérant les partenariats établis par la Communauté de Communes Pays d’Opale avec les communautés de communes de l’entente intercommunautaire dans le domaine de la culture,

Considérant les partenariats établis par la médiathèque intercommunale « la Rose des Vents » avec les écoles, collèges, enseignants, associations,

Considérant les faibles ressources financières apportées par l’inscription des habitants extérieurs à la CCPO (moins de 2000 € par an)

Considérant les ressources financières mobilisables auprès des partenaires institutionnels tels que la DRAC et le Département du Pas-de-Calais dans le cadre de la démocratisation de la lecture publique (lecture publique gratuite pour tous),

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,

➢ Adopte le principe de la gratuité de l’accès à la médiathèque intercommunale la Rose des Vents pour tous les publics, ➢ Adopte les modifications du règlement intérieur du réseau de lecture publique Pays d’Opale, ➢ Autorise le Président à solliciter les financements auprès des partenaires et à signer tous documents utiles.

2019/083

Question n°80 : - VIE SOCIALE - CULTURE Jardins en scène : convention de partenariat financier avec les EPCI de l’entente territoriale

Rapporteur : Monsieur Eric BUY

La Communauté de Communes du Pays de (CCPL), la Communauté de Communes (CCDS), la Communauté de Communes de la Région d’Audruicq (CCRA), la Communauté de Communes de la Terre des Deux Caps (CCT2C), la Communauté de Communes Pays d’Opale (CCPO) ont décidé de mettre en place une entente intercommunautaire, outil souple à usage multiple, par voie de convention, en application des dispositions prévues aux articles L.5221-1 et L.5221-2 du code général des collectivités territoriales, et ceci à des fins de réflexion, de concertation et de coopération technique.

Dans le cadre de cette entente intercommunautaire, les EPCI ont choisi de mettre en place une action culturelle commune autour de la thématique initiée par la Région Hauts de France des « Jardins en Scène ». Chaque EPCI reste maître d’ouvrage de la manifestation organisée sur son territoire et la coordination est assurée par la CCPO, désignée chef de file des projets culturels de l’Entente.

Dans ce cadre, la CCPO, coordinatrice de l’événement pour l’ensemble des EPCI de l’Entente Intercommunautaire, a répondu à l’appel à Projets « Jardins en Scène » de la Région Hauts de France.

Vu le projet Jardins en Scènes coconstruit par les cinq intercommunalités de l’entente intercommunautaire,

Vu la délibération de la commission permanente de la Région Hauts de France en date du 21 mai 2019 accordant une subvention de 13 000 € pour la mise en place du projet porté par l’entente,

Considérant que la CCPO a été désignée maître d’ouvrage de l’opération et bénéficiaire de la subvention régionale,

Considérant qu’il convient de fixer les règles de répartition de ladite subvention entre les différentes intercommunalités participantes,

Après en avoir délibéré, le conseil communautaire, à l’unanimité,

- Valide les termes de la convention de partenariat financier avec la CCPL, la CCDS, la CCRA et la CCT2C - Autorise Monsieur le Président à signer ladite convention

Question n°81 : - VIE SOCIALE - ECONOMIE Convention de partenariat renforcé avec la Chambre des Métiers

Rapporteur : Monsieur Pierre PREVOST

Madame Charpentier demande combien d’aides à l’apprentissage ont été octroyées en 2018.

Sur invitation de Monsieur Prévost, Madame Prud’homme répond que 11 aides pour des apprentis majeurs ont été accordées et 20 accompagnements d’entreprises dont la moitié en difficulté ont été réalisés.

Vu la délibération n°40 de la communauté de communes des Trois-Pays en date du 07 avril 2016 créant un partenariat renforcé avec la chambre des métiers et de l’artisanat pour une période de 3 ans.

Vu le bilan positif des trois années du partenariat,

Vu les projets communautaires visant au développement de l’artisanat en Pays d’Opale,

Considérant qu’il importe à la communauté de communes des Trois-Pays de poursuivre son implication dans le développement de l’artisanat local qui a progressé de 19% en trois ans,

Considérant la volonté de la chambre des métiers et de l’artisanat de renforcer son offre de services au bénéfice des entreprises dans le cadre d’un partenariat plus poussé avec les établissements publics de coopération intercommunale,

Considérant la nécessité pour la chambre des métiers et de l’artisanat d’assurer une présence plus forte sur les territoires,

Il est proposé à la communauté de communes Pays d’Opale de renouveler la convention de partenariat renforcé avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat autour de 4 axes :

• Axe N°1 : Favoriser le développement de l’apprentissage dans l’artisanat par la mise en place d’un dispositif d’incitation au recrutement d’apprentis majeurs ressortissants de la communauté de communes dans les entreprises artisanales

• Axe N°2 : Identifier les forces et faiblesses de l’artisanat local et accompagner le développement des entreprises artisanales du territoire en mobilisant l’offre de services de la CMA de région avec le soutien financier de la communauté de communes

• Axe N°3 : Accompagner les dirigeants d’entreprise volontaire âgée de 55 ans ou plus du territoire dans leurs démarches vers la cession- transmission et leur proposer la réalisation d’un diagnostic d’évaluation de la valeur de leur fonds. . • Axe n°4 : études, prospections, actions structurantes

La participation financière de la communauté de communes s’élève pour une année à 15 000€ maximum et se décompose comme suit :

Axe N°1 : Favoriser le développement de l’apprentissage dans 5 000 € l’artisanat • 10 aides de 500 € pour le recrutement par les artisans d’apprentis 5 000 € majeurs du territoire Axe N°2 : Identifier les forces et faiblesses de l’artisanat local et accompagner le développement des entreprises artisanales du territoire en mobilisant l’offre de services de la CMA de 6 400 € région avec le soutien financier de la communauté de communes * • Dispositifs Booster 1800€ • Diagnostics des besoins des entreprises artisanales 1800€ • Accompagnement des entreprises en difficultés 2400€ • Formations Artimarchés 400€ Axe N°3 : Favoriser la transmission / Reprise d’entreprises 1 800 € • 6 Diagnostics cédants : 300€ / prestation 1800 € 2019/084

Axe N°4 : Etudes et prospections 1 800 € • Etat des lieux dynamiques de l’évolution de l’artisanat 1800 € • Actions structurantes pour le développement de l’artisanat en Par voie d’avenant Pays d’Opale en fonction des projets

Après en avoir délibéré, Le Conseil Communautaire, à l’unanimité,

➢ Décide de valider le projet de partenariat renforcé entre la Communauté de communes Pays d’Opale et la Chambre des métiers et de l’Artisanat,

➢ Autorise Monsieur le Président à signer avec le partenaire la convention cadre ci annexée,

➢ Désigne Messieurs Médine et Prévost, membres élus du comité de pilotage

Question n°82 : - VIE SOCIALE - ECONOMIE Classement de l’Office de Tourisme Pays d’Opale en catégorie II

Rapporteur : Monsieur Ludovic LOQUET

Madame Charpentier demande à quoi correspond la catégorie 2.

Monsieur le Gall demande si un classement en catégorie 1 aurait une incidence budgétaire.

Monsieur Loquet répond que le classement s’opère en fonction des aménagements et services proposés et qu’à ce stade l’OT Pays d’Opale ne peut pas prétendre à la catégorie 1 car il lui manque des certifications comme par exemple la vente de produits touristiques. Un classement supérieur aurait des incidences budgétaires mais il n’est pas à l’ordre du jour.

Vu l’arrêté du secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation en date du 12 novembre 2010 fixant les critères de classement des offices de tourisme ;

Vu les articles L.133-10-1 et D.133-20 et suivants du code du tourisme ;

Vu le décret du 7 mars 2019, portant élaboration du tableau de classement permettant de distinguer - aujourd'hui deux catégories I ou II les offices de tourisme en fonction du niveau de leurs aménagements et des services garantis au public.

Vu l’arrêté du 16 avril 2019 fixant les critères de classement des offices de tourisme à partir du 1er juillet 2019,

Considérant qu’il revient au conseil communautaire, sur proposition de l’office de tourisme, de formuler la demande de classement auprès du représentant de l’Etat dans le département

Considérant que l’office de tourisme déposera un dossier de classement en catégorie II auprès de la Préfecture du Pas-de-Calais,

Après en avoir délibéré, le conseil communautaire, à l’unanimité, décide de solliciter auprès du Préfet du Pas-de-Calais le classement de l’Office de Tourisme Pays d’Opale en catégorie II,

Question n°83 : - VIE SOCIALE – SERVICE DE PROXIMITE Convention de partenariat avec l’association France Victimes

Rapporteur : Monsieur Yves LEFEBVRE

Monsieur Demilly demande si un poste est créé dans ce cadre.

Monsieur Lefebvre répond qu’un poste sous contrat est effectivement créé et porté par France Victimes 62.

Monsieur Loquet précise que le coût du poste chargé est de 43.000 € et qu’il est financé à environ ¼ par la CCPO ; cette proportion étant calculée sur le reste à payer après intervention de l’Etat en fonction de la population en zone gendarmerie concernée par EPCI.

Vu la délibération n°11 en date du 22 janvier 2019 portant accord de principe de la part de la communauté de communes Pays d’Opale pour participer au dispositif de déploiement d’intervenants sociaux au sein des unités de gendarmerie avec un engagement financier communautaire limité à l’exercice 2019 au regard des incertitudes pesant sur le périmètre et sur les ressources de la communauté de communes suite à l’annulation de l’arrêté portant fusion des communautés de communes des Trois-Pays et du Sud-Ouest du Calaisis par le tribunal administratif de Lille en date du 20 novembre 2018, sur requête de Madame la Présidente de la communauté d’agglomération du Calaisis.

Vu le projet de convention de partenariat ci-annexé portant sur le recrutement d’un(e) intervenant(e) de service social au sein des gendarmeries d’Ardres, d’Audruicq et de Guînes, porté par l’association France Victimes 62,

Vu les crédits portés au budget communautaire au compte 6574,

Le Conseil communautaire, après en avoir délibéré, par 41 voix pour et 1 abstention (B.MARCQ)

➢ Valide au titre de l’année 2019 la convention ci-annexée à intervenir avec

- L’Etat représenté par Monsieur le Sous-Préfet de l’arrondissement de Calais - La Gendarmerie Nationale représentée par Monsieur le commandant de groupement de gendarmerie du Pas-de-Calais à Arras - Le Conseil Départemental du Pas-de-Calais - La Communauté de Communes de la Région d’Audruicq - La Communauté d’Agglomération Grand Calais Terres et Mers - L’Association France Victimes 62

Autorise Monsieur le Président à signer et mettre en application ladite convention pour une durée initiale d’un an à compter de sa signature.

Question n°84 : - SERVICES DE PROXIMITE Lieu d’accueil enfants parents « la bulle verte » (LAEP) Renouvellement de la convention de mise à disposition de personnel avec le CIAS Pays d’Opale

Rapporteur : - Monsieur Yves LEFEBVRE

Monsieur Lefebvre rappelle que le LAEP fonctionne avec la mise à disposition partielle de personnel du CIAS et qu’il importe d’une part d’adapter la convention aux quotités appliquées au regard des évènements qui ont survenu jusque juin (maladie de longue durée…) et d’autre part d’envisager une ouverture au sein de la maison de pays de l’Ardrésis en 2020. 2019/085

Les lieux d’accueil parents-enfants (LAEP) sont ouverts aux enfants âgés de moins de six ans, accompagnés de leur(s) parent(s) ou d’un adulte familier pour participer à des temps conviviaux de jeux et d’échanges. Leur vocation est de participer à l’éveil et à la socialisation de l’enfant, apporter un appui aux parents dans l’exercice de leur rôle par un échange avec d’autres parents ou avec des professionnels

Vu la démarche de mutualisation de services,

Vu la délibération n°17 du 25 janvier 2018 portant sur la mise à disposition de personnel du CIAS Pays d’Opale pour la Communauté de Communes Pays d’Opale

Vu la délibération n°18 du 25 janvier 2018 portant renouvellement de la convention de mise à disposition de personnel avec le CIAS Pays d’Opale pour l’année 2018,

Vu la saisine de la CAP par le Centre Intercommunal d’Action Sociale,

Considérant la volonté de poursuivre l’action du LAEP sur le territoire communautaire,

Considérant cependant l’ouverture fin 2019 de la Maison de Pays de l’Ardrésis et la nécessité de redéfinir l’organisation du LAEP à cette occasion,

Considérant qu’il importe de réadapter le fonctionnement du LAEP et de la mise à disposition du personnel.

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité

➢ Décide la prolongation d’un an de la convention de partenariat avec le CIAS pour le fonctionnement du LAEP pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2019.

➢ Valide les termes de l’avenant à la convention de mise à disposition de personnel avec le CIAS Pays d’Opale ci-annexé

➢ Autorise Monsieur le Président à signer le dit avenant et à en faire application.

Question n°85 : - VIE INSTITUTIONNELLE – PERSONNEL COMMUNAUTAIRE Modification du tableau des effectifs - Modification du temps de travail

Rapporteur : - Monsieur Yves LEFEBVRE

Vu la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale,

Vu la demande de deux assistants d’enseignement artistique à temps non complet d’une réduction de leur quotité de travail de leur poste en vue d’intégrer les services d’une autre collectivité,

Vu l’avis du comité technique en date du 5 juin 2019,

Considérant qu’il est souhaité répondre favorablement à la demande des agents concernés,

Considérant la nécessité de palier à la diminution du nombre d’heures,

Après en avoir délibéré, Le Conseil Communautaire, à l’unanimité, décide

➢ De supprimer un poste d’assistant enseignement artistique principal de deuxième classe à temps non complet (17h00 / semaine)

➢ De créer un poste d’assistant enseignement artistique principal de deuxième classe à temps non complet 7h00 / semaine

➢ De supprimer un poste d’assistant enseignement artistique principal de deuxième classe à temps non complet (6h00 / semaine)

➢ De créer un poste d’assistant enseignement artistique principal de deuxième classe à temps non complet 5h00 / semaine

➢ De supprimer un poste d’assistant enseignement artistique principal de deuxième classe à temps non complet 7h/semaine

➢ De créer un poste d’assistant enseignement artistique principal de deuxième classe à temps non complet à 11h15

➢ De supprimer un poste d’assistant enseignement artistique principal de deuxième classe à temps non complet 8h/semaine

➢ De créer un poste d’assistant enseignement artistique principal de deuxième classe à temps non complet à 14h45

Vu les besoins recensés au sein du service technique en matière de compétences électrique et informatique,

Vu la réussite au concours d’un agent au grade de technicien principal de 1ère classe,

Il vous est proposé, à compter du 1er novembre 2019 :

➢ De créer un poste de technicien principal de 1ère classe à temps complet

➢ De supprimer le poste d’adjoint technique à temps complet

Vu les disfonctionnements rencontrés avec notre prestataire de maintenance informatique,

Il vous est demandé d’accepter la prise en charge d’une formation en licence professionnelle « Administration et Sécurité des Réseaux, pour Mr François NOEL qui sera amené à gérer le réseau informatique de la collectivité.

➢ Autorise Monsieur le Président à signer tout acte en application de la présente délibération.

Question n°86 : - VIE INSTITUTIONNELLE – PERSONNEL COMMUNAUTAIRE Don de jours de repos à un autre agent public

Rapporteur : - Monsieur Yves LEFEBVRE

Monsieur Prévost rappelle que le certificat médical détaillé ne saurait être transmis qu’au médecin du travail afin de veiller au respect du secret médical.

Vu le décret n°85-1250 du 26 novembre 1985 relatif aux congés annuels des fonctionnaires territoriaux, Vu le décret n°2000-815 du 25 août 2000 relatif à l'aménagement et à la réduction du temps de travail dans la fonction publique de l'Etat et dans la magistrature, 2019/086

Vu le décret n° 2001-623 du 12 juillet 2001 pris pour l’application de l’article 7-1 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 et relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail dans la fonction publique territoriale, Vu la loi n° 2014-459 du 9 mai 2014 permettant le don de jours de repos à un parent d'un enfant gravement malade, Vu le décret n° 2015-580 du 28 mai 2015 permettant à un agent public civil le don de jours de repos à un autre agent public parent d'un enfant gravement malade Vu le décret n° 2018-84 du 13 février 2018 créant un dispositif de don de jours de repos non pris au bénéfice des proches aidants de personnes en perte d’autonomie ou présentant un handicap, Un agent civil, public, peut, sur sa demande, renoncer anonymement et sans contrepartie à tout ou partie de ses jours de repos non pris au bénéfice d'un collègue : ➢ qui assume la charge d’un enfant âgé de moins de 20 ans atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident d’une particularité gravité indispensables une présence soutenue et des soins contraignants. ➢ qui vient en aide à un proche atteint d'une perte d'autonomie d'une gravité particulière ou présentant un handicap. L’agent signifie par écrit à l’autorité territoriale, le don et le nombre de jours de repos. L’agent qui souhaite bénéficier d’un don de jours de repos formule sa demande par écrit à l’autorité territoriale accompagnée d’un certificat médical détaillé remis sous pli confidentiel établi par le médecin qui suit l’enfant. Le don est anonyme et il est impossible de désigner l’agent qui bénéficiera de ce don de jours. Le don portera sur : le congé annuel (il ne peut être donné que pour tout ou partie de sa durée excédant vingt jours, correspondant à la cinquième semaine), les jours d’aménagement et de réduction du temps de travail (R.T.T.), les jours de congé supplémentaire (congés fractionnés), les jours provenant du compte épargne temps. Le don de jours épargnés sur un compte épargne-temps peut être réalisé à tout moment. Le don de jours non épargnés sur un compte épargne-temps peut être fait jusqu’au 31 décembre de l’année au titre de laquelle les jours de repos sont acquis. La durée du congé dont l’agent peut bénéficier est plafonnée à 90 jours par enfant et par année civile. L’absence du service de l’agent bénéficiaire du don de jours de repos peut excéder 31 jours consécutifs. L’agent pourra cumuler ce don avec ses congés annuels. Le congé pris au titre des jours donnés peut-être fractionné à la demande du médecin qui suit l’enfant malade. Le don est fait sous la forme de jour entier quelle que soit la quotité de travail de l’agent qui en bénéficie. Pendant son absence, l’agent conserve sa rémunération. Cette période d’absence est assimilée à une période de travail effectif.

Vu l’avis favorable du comité technique de la communauté de communes Pays d’Opale en date du 05 juin 2019,

Après en avoir délibéré, le conseil communautaire, à l’unanimité : ➢ Approuve les modalités permettant aux agents de faire don de jours de repos au profit d’autres agents de la collectivité.

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Questions diverses :

• Question écrite de Monsieur Berly relative à la réflexion sur la compétence et la prise en charge des centres de loisirs : « Si l'idée d'une telle structure a été abandonnée, j'avais émis l'idée qu'une prise en charge de la CCPO de la différence entre un habitant d'un accueil de centre aéré et un extérieur soit prise en charge par la CCPO. Cela permettait une égalité de territoire et cela était beaucoup plus facile à mettre en œuvre qu'un centre intercommunal. Qu'en est-il aujourd'hui suite à la réunion de groupe de 2018 »

Monsieur Lefebvre rappelle que la possibilité d’un centre de loisirs communautaire avait effectivement été évoquée mais que lors de la réunion de réflexion sur le sujet, cette proposition a rencontré de nombreuses oppositions de la part des communes organisatrices ou même de celles qui conventionnent avec une commune organisatrice. Dès lors que le transfert de compétence n’est pas envisagé, il est difficile pour la communauté de communes d’intervenir sur un champ de compétences communal d’autant plus que celui-ci s’exprime de manière diversifiée en termes d’organisation. Concernant le financement ; un transfert de compétences aurait eu un impact sur les attributions de compensation des communes après étude par la commission locale d’évaluation des transferts de charges. Une participation au financement si elle était mise en œuvre devrait quant à elle être justifiée juridiquement s’agissant d’une compétence communale et équitable entre les communes, car les communes organisatrices supportent aujourd’hui un déficit important dans la mise en œuvre de cette compétence. La communauté ne dispose pas à ce jour de la capacité financière pour couvrir cette charge et fait par ailleurs face à des incertitudes budgétaires majeures pour les prochains exercices.

En l’état, Monsieur Lefebvre considère que la solution passe par des conventionnements entre les communes organisatrices et les autres communes qui souhaitent bénéficier du service, comme cela se pratique déjà à Guînes avec Fiennes, Bouquehault et Rodelinghem ou à Ardres avec Balinghem, Nielles-les-Ardres et Autingues.

Monsieur Berly regrette que chacun doive sur ce sujet se débrouiller comme il peut et souhaite que la réponse apportée figure au procès-verbal.

Monsieur le Président conclut en considérant qu’il est à ce jour trop tôt pour reconsidérer cette question au regard des incertitudes institutionnelles et financières.

• Monsieur le Président évoque un article de presse dans lequel il était fait état de la problématique d’entretien de la riviérette à Andres et d’un programme de travaux porté par la commune.

Monsieur Médine informe l’assemblée que Monsieur Demilly et Madame Frot ont organisé une réunion à l’hôtel communautaire avec le maire et son premier adjoint, les délégués communautaires de la commune, la 5ème section de wateringues, l’agence de l’eau et la 2019/087

DDTM dans l’objectif de clarifier les responsabilités de chacun sur la gestion de ce cours d’eau dans le cadre de la compétence GEMAPI. Il précise que, contrairement à ce qui était dit, l’entretien du cours d’eau est clairement du ressort de son propriétaire qui en l’occurrence est la commune d’Andres ; l’entité « gemapienne » (la CCPO) n’étant fondée à intervenir que sur des bases de carence ou d’urgence dictée par l’intérêt général, sans exonérer d’ailleurs le propriétaire de ses responsabilités. Ceci a été dit au maire de la commune, quand bien même celui-ci a déclaré qu’il allait recruter une personne pour assurer l’entretien courant de la riviérette et envoyer la facture à la CCPO…

S’agissant du programme de travaux envisagé par la commune, celui-ci s’apparente à un renforcement des berges destiné à du confortement de voirie et à un traitement végétalisé de celles-ci qui pose un certain nombre de questions aux financeurs et techniciens en matière de coût, de technique d’entretien requise (manuelle) et d’amélioration de l’efficacité du fonctionnement hydrologique du cours d’eau.

La CCPO n’est bien évidemment pas opposée par principe à ce projet communal qui suppose toutefois d’être validé en amont par les services techniques et financeurs (DDTM et Agence de l’eau) pour qu’elle puisse lui donner son aval en tant que collectivité compétente en matière de gestion des milieux aquatiques et lutte contre les inondations. La CCPO pourrait dans ce cadre proposer un fonds de concours au regard de l’intérêt du projet au titre de la GEMAPI, sous réserve que l’écoulement des eaux s’en trouve significativement amélioré.

Le problème technique de fond concerne donc la nature de l’aménagement prévu par la commune pour la 5ème section de wateringues, qui s’est désengagée de l’entretien de la riviérette depuis cette année au regard d’un projet qui ne permettrait plus un entretien à la grue avec panier faucardeur. Il concerne également son montant qui apparaît disproportionné à l’Agence de l’eau.

Pour la CCPO il s’agit davantage d’un problème de forme puisque la commune a d’abord demandé un accompagnement technique sur un projet communal auquel il a été répondu, pour ensuite exiger une prise en charge des travaux et de l’entretien du cours d’eau par la CCPO sur la méthode du fait accompli.

Il a donc été indiqué aux élus d’Andres lors de la réunion du 24 juin dernier que la CCPO ne pourrait se prononcer qu’après que les avis techniques et financiers soient rendus par les services compétents sur l’opportunité du projet. Après cela, la CCPO pourra décider dans quelles proportions elle s’implique dans ce projet. C’est une affaire qui traîne un peu et qui est complexe au point que le représentant du principal financeur du projet s’est fâché au bout de 5 minutes et a quitté la salle au bout de 10 minutes parce qu’il a reçu des propos qu’il a jugés inacceptables de la part d’un représentant de la commune.

• Monsieur le Président fait ensuite état d’un autre article de presse relatant une interview de Monsieur Richard Gosse, ex-président de la communauté de communes du Sud- Ouest du Calaisis, dont les propos étaient suffisamment à charge contre la communauté de communes Pays d’Opale pour que l’on rétablisse la vérité.

Monsieur Médine ne peut pas admettre que l’on exprime qu’un service comme le centre de loisirs n’existe plus alors qu’il était hier à l’ouverture d’un service qui s’est fortement développé avec une équipe d’animateurs motivés. Il fait en conséquence la déclaration suivante :

« Mmes et Mr, vous avez pu découvrir dans la presse de ce lundi 22 juin un article dédié à Mr Gosse, devenu subitement semble-t-il, un fervent supporter de Mme la Présidente de GCTM, après l’avoir pourtant décriée jusqu’à la disparition de la CCSOC, il y a peine 30 mois.

De nombreux élus se sont demandés quelle réponse il fallait apporter à des propos finalement peu surprenants, et relatés abondamment et bienveillamment dans un calendrier plutôt opportun…

Après quelques moments indispensables de réflexion et un certain recul, la sagesse et la raison m’ont évité de succomber à la tentation de répondre avec virulence au comportement versatile, c’est le moins qu’on puisse dire, de l’ancien élu. Je m’obligerai donc à garder une certaine retenue, une certaine conduite, conforme à un comportement responsable et habituel, et à limiter mon intervention en apportant nécessairement quelques rectifications ou précisions quant aux propos tenus par l’intéressé.

- Tout d’abord, avant que Mr Gosse n’ait émis l’idée de créer une Communauté d’Agglomération à l’échelle du Calaisis sachant que la CCSOC était condamnée à disparaitre, il avait en même temps, contrario, réfuté l’idée de Mr Poher de créer une Communauté de Communes rurale à l’échelle du Pays du Calaisis - Par ailleurs, chacun le sait, contrairement à aujourd’hui, l’ancien président et certains élus bien connus ont été les détracteurs les plus radicaux quant à un rapprochement avec l’Agglo Calaisienne insistant à l’époque sur le caractère rural de nos communes, qu’il fallait préserver à tout prix, et tenant des positions et des propos plutôt peu flatteurs à l’encontre notamment de la Présidente de l’Agglo Calaisienne et de Mme Fournier, lors d’une dernière année vécue au sein de la CCSOC dans un climat plutôt délétère (il suffit pour le vérifier de relire les nombreux articles de presse parus à cette époque sur le sujet) ! - Concrètement, Mr Gosse précise que le CLSH de la CCSOC n’existe plus … Cela est complètement faux. Au contraire, le maintien et le développement du fonctionnement du CLSH a été une des priorités de la CCPO, vous le savez tous. Aujourd’hui, durant les vacances d’hiver, de printemps et d’été, le CLSCH mis en place par la CCPO fonctionne toute la journée, du lundi au vendredi de 7h30 à 18H30, avec garderie et repas le midi, alors qu’il ne fonctionnait qu’à la demi-journée à la CCSOC, comme c’est le cas aujourd’hui d’ailleurs à GCTM ! Le service a donc été largement étendu au bénéfice des familles. Les chiffres parlent d’ailleurs d’eux-mêmes car la fréquentation du CLSH situé à Bonningues a doublé depuis que la CCPO l’a pris en charge ! (210 enfants cet été accompagnés par 12 animateurs contre 100 enfants à l’ouverture 2017) - L’ancien élu critique du Taxi-Vert, reconnu pourtant comme un moyen de transport efficace, rapide, pratique, peu coûteux et adapté pour les habitants des territoires ruraux. Préférerait-il, comme c’est le cas pour la Majest’In sur le canal, voir traverser nos villages par des bus vides, dont les temps de trajet ont doublé aujourd’hui, notamment pour se déplacer entre Guînes et Calais (45 mn !). Un moyen de transport collectif dont la mise en place de la gratuité au 1er janvier 2020 va coûter plus de 2 millions d’euros aux contribuables de GCTM, y compris aux habitants des communes ayant rejoint ou susceptibles de rejoindre l’Agglo, alors que le SITAC a toujours affirmé depuis de nombreuses années qu’il ne lèverait jamais l’impôt pour ce service ! Il faudra en rendre compte demain aux habitants des communes rurales.

- Les crèches de Fréthun et de créées par la CCSOC pour desservir la population de ses 9 communes restent bien évidement accessibles à la population des communes ayant rejoint la CCPO car ces crèches ne seraient de toutes façons pas viables autrement, puisqu’elles se doivent d’atteindre un taux de remplissage minimal pour bénéficier des subventions de la CAF. Par quel miracle des équipements conçus pour 8 000 habitants seraient-ils du jour au lendemain engorgés avec une population de 5500 habitants, d’autant que la demande issue de communes comme , très excentrées par rapport à ces services, est faible, comparées aux communes de la CCPO situées à proximité ?

- Mr Gosse regrette l’absence d’intervenants de musique dans les écoles. L’ancien président aurait-il déjà oublié que la CCSOC n’avait pas d’école de musique et que, faute de compétence l’antenne de Bonningues était déjà animé par l’Ecole Intercommunale de musique des Trois-Pays du temps de la

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CCSOC ! Ignorerait-il la place importante accordée à la compétence culture sur le territoire de la CCPO et les nombreuses actions culturelles engagées en partenariat avec l’éducation nationale ?

- Sachant depuis longtemps la CCSOC condamnée à disparaitre, eu égard à sa taille critique, l’ancien président a organisé collectivement le « suicide financier » de la collectivité qui a vécu durant de nombreuses années avec des ressources fiscales démesurées, sur un train de vie dont chaque marie savait qu’il ne pouvait pas durer, et en distribuant déraisonnablement aux 9 communes près de 10 millions d’Euros durant les 6 dernières années de l’existence de la collectivité.

-Enfin, quand on sait de quelle manière les maires des communes rurales ont été convaincus pour rejoindre l’Agglo calaisienne, on comprend bien effectivement que Grand Calais Terre et Mer convienne mieux à certaines élus intéressés comme le souligne Mr Gosse, aux élus oui, pas forcément à la population rurale…..

- Pour terminer, Mr Gosse dit avoir fait des erreurs et qualifie dans la presse de lundi la CCPO de galère ! C’est vraiment montrer peu de respect et de considération pour les habitants de nos villages et pour les élus que vous êtes. L’ancien président de la CCSOC se serait-il trompé à ce point ou, caresserait-il finalement l’espoir de redevenir un édile du territoire ?

Hier l’ancien élu pour la CCPO et contre GCTM. Aujourd’hui le même ancien élu contre la CCPO et pour GCTM … ! Comment ne pas comprendre la défiance de nos concitoyens devant ce manque de constance, devant le comportement si versatile ? On a le droit de changer d’avis m’écrivait un journaliste, il y a quelques heures. Oui, sûrement. Mais il ne me semble pas que l’on puisse renier si facilement ses convictions, sauf si….. Mmes et Mr les élus, on le sait tous. On ne peut s’opposer au 4ème pouvoir, mais il est de notre devoir « de dire les choses » et de ne pas subir sans réagir quand s’installe le sentiment d’injustice. Je ne manquerai jamais de le faire si cela nécessaire, au-delà des convenances politiquement correctes…. »

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L'ordre du jour étant épuisé et aucun Conseiller Communautaire ne demandant plus la parole, la séance est levée à 21h50. Monsieur Loquet invite les conseillers au verre de l’amitié et souhaite de bonnes vacances à chacun(e).