L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES NUMÉRO 3 SEMAINES DU 16.10 AU 05.11.19 / N°970

ACTU 2 EXPOS 12 PORTRAIT 31 TRANSBORDEUR PRISON, AUDELÀ PABLO Le second candidat DES MURS VALENTINO se dévoile Marianne Rigaud-Roy parle Un DJ organique Opér a Famill e Du 1 4 a u 1 9 no vembr e 2 019 LE PETIT BULLETIN L’Enf ant et l es So rtilège s Maur ic e R avel

Fant aisie , humour e t f éérie

Orchestre e t C hœurs

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© Illustration Séverine Assous / Design d’après ABM Studio

L’Opéra national de L yon est conventionné par le ministère de la Culture, la Ville de L yon, la Région Auver gne - Rhône-Alpes De 1 0 à 6 0 € et la Métr opole de L yon. oper a-ly on.com 04 6 9 8 5 54 54 a l o

p p o *Pas du genre à ronronner C

À LA UNE LE FESTIVAL LUMIÈRE

ÉDITO PAR SÉBASTIEN BROQUET

érard Collomb avait tout prévu. lors de laquelle David Kimelfeld s’était vu Ils foncent, et l’un a annoncé son pre - Organisé. Planifié. Depuis lui proposer le trône de président de la mier meeting de campagne pour la Mé - quelques années, l’édile avait Métropole. Tout prévu, on vous dit. Pour tropole ce mercredi soir quand l’ancien G choisi, poussé et formé ses l’un, la Métropole. Pour l’autre, la mairie. adjoint à la culture a dévoilé sa candida - deux successeurs. David Kimelfeld d’un Sauf que patatras : Gérard Collomb ture à la mairie lundi, alors qu’il semblait côté, alors maire du 4 e arrondissement, n’avait pas prévu une seule chose : que en retrait. Visiblement, le retour à Lyon soigneusement mis en avant, progressi - Collomb Gérard allait, lui, vouloir se re - précipité de celui qui gouverne la ville vement. Et le fidèle parmi les fidèles, de présenter. Aux deux fonctions dit-il, depuis trois mandats et a repris sans Un virus s’est propagé au sein de nos parcs et l’autre : Georges Képénékian, celui qui lui même si le cumul de ces mandats est ménagement son fauteuil de maire, les nombre de nos agents sont contaminés et se avait succédé dans le grand bureau au aujourd’hui impossible. La paire d’héri - valises pas vraiment closes débordant sont tr ansf ormés... sein duquel Fabrice Luchini a récem - tiers, elle, continue comme prévu en fai - sur le quai de la gare à son arrivée, a Nous a vons besoin des agents les plus c our ageux ment déclamé quelques tirades affinées, sant fi des envies de prolonger de leur froissé et provoqué des dégâts irrémé - pour c ett e mission où la peur n’a pas sa plac e... le temps d’un passage éclair au Minis - mentor comme des timidités de la com - diables... Et ces Municipales s’annoncent o r i

tère de l’Intérieur. Escapade parisienne mission fantôme d’investiture de LREM. pleines de rebondissements. p a h c S

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TRANSBORDEUR HAROUT MEKHSIAN Ce t au tomne, ET CARTEL CONCERTS, la d anse e st à l ’honneur ! CANDIDATS AUSSI la délégation de service public du Transbordeur, la salle de concerts située à Villeurbanne, prend fin le 30 juin 2020. Deux candidats se sont positionnés : les actuels délégataires Transmission, et un nouveau venu, Hors-bord, dont nous vous dévoilons en exclusivité le projet. PAR SÉBASTIEN BROQUET r o t t o D

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es deux candidats à la prochaine dé - décidé de se lancer mi-2018 dans l’écriture d’un légation de service public (DSP) du projet pour le Transbordeur, en prenant pour Transbordeur ont été auditionnés la point de départ son expérience à Rennes. Merce C unn in gham L semaine dernière : vendredi en ce qui Parmi ses objectifs : faire du Transbordeur une concerne les sortants, Transmission, représen - cité des musiques actuelles. Avec l’idée d’aug - Exch ang e / S c e n a r i o tés par l’actuel directeur Cyrille Bonin dont menter la fréquence d’ouverture du lieu, que du Du 1 er a u 3 n ovembre 2 019 nous avons évoqué le projet, qui s’aligne dans jeudi au samedi chaque soir un concert s’y dé - Ballet d e l ’Opéra d e L yon la continuité de l’actuel fonctionnement, dans roule. Que la programmation de nuit soit assu - notre édition du mercredi 18 septembre der - mée à part entière, cinq fois par mois. Que les nier. Et un jour plus tôt, jeudi, pour le second collectifs locaux puissent s’y investir. Qu’une projet porté par Harout Mekhsian. hybridation disciplinaire se mette en place, Ce dernier est basé à Lyon, où il est né en 1974 sous l’égide de Frigo&co, collectif porté par et l’on en sait un peu plus sur le dossier qu’il a Alain Garlan, qui devrait servir de passerelle présenté au jury : sous le nom de Hors-Bord, une avec les autres structures culturelles de la ville. SAS créée pour l’occasion dont il serait le PDG, il propose de s’associer avec la société de billet - LE RETOUR DE RADIO BELLEVUE terie lyonnaise créée en 2011 Yurplan (à hauteur Frigo&co envisage aussi d’ouvrir un studio de 40% du capital de 50 000 €), le producteur pour donner une nouvelle impulsion à Radio de concerts Cartel (30% du capital, il s’agit d’une Bellevue, via le DAB+, la radio numérique ter - agence de booking composée d’anciens de Ga - restre. Et a déjà pris langue à ce sujet avec le rance – qui participait alors à la gestion de l’Ély - CSA, pour le prochain appel d’offres en 2020 : sée Montmartre – et représentant en France des on imagine-là une réactivation de ce qui avait artistes comme Burning Spear, Guizmo, Supa été tenté en 1989 avec l’idée d’adjoindre la radio Dupa ou Chronixx), Coin Coin Productions / ayant succédé à Bellevue, Zap FM, avec le Truck, Formassimo (10%), Frigo&co (10%) et enfin lui- éphémère salle de concerts. même à hauteur de 10%. Cartel et Yurplan ame - Autre projet : que le Transbordeur existe en de - nant à eux deux 100 000 € en appo rt pour hors des heures d’ouverture au public, pour les amorcer la trésorerie. professionnels et les artistes, au travers d’un centre de formation porté par Formassimo. Ins - EN FAIRE UNE CITÉ DES MUSIQUES taller un studio de création (graphisme, son, ACTUELLES images). Ouvrir un espace pour des expositions Après avoir fait de la recherche en neurophy - d’art contemporain. Et en faire un lieu de rési - siologie et œuvré en bénévole dans plusieurs dence en début de semaine pour les artistes projets associatifs culturels, Harout Mekhsian souhaitant répéter un spectacle en condition a commencé fin 2015 à s’investir dans le projet réelle. Un programmateur et une programma - de reconversion d’une discothèque rennaise, le trice sont d’ores et déjà pressentis pour former Russell M ali p h a n t / L u cind a C hilds Pym’s, en une salle de musiques actuelles avec un tandem. une économie privée, sans argent public, deve - Critical M a s s / D a n c e nue le 1988 Live Club. Au bout de trois ans, lassé Le jury devrait communiquer son choix entre Du 7 a u 9 n ovembre 2 019 des allers/retours entre Rennes et Lyon et Hors-Bord et Transmission fin décembre, pour Ballet d e l ’Opéra d e L yon ayant participé à faire du lieu un spot repéré une prise de fonction du lauréat au 1 er juillet dans les sphères électroniques et hip-hop, il a 2020 d’une durée de cinq ans.

le peTIT bulleTIn ENVOYEZMNOUS VOS PROGRAMMES VÉRIFICATION AGENDA Touda Lakhsassi Édition de Lyon Par mail à [email protected], courrier CONCEPTION MAQUETTE Morgan Castillo SARL de presse au capital de 131 106,14 € ou formulaire en ligne (conditions de publication MAQUETTISTE Marie-H Germain Mesplède RCS LYON 413 611 500 sur www.petit-bulletin.fr/lyon) INFOGRAPHISTE PUB Anaëlle Larchevêque 16 rue du Garet - BP 1130 - 69203 Lyon cedex 01 Pour joindre votre correspondant : MOTION DESIGN François Leconte Tél. : 04 72 00 10 20 | Fax : 04 72 00 08 60 composez le 04 72 00 10 + (numéro) WEBMASTER Gary Ka Photographie : ©Michel Cavalca / Blandine Soulage www.petit-bulletin.fr/lyon DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Marc Renau (20) DÉVELOPPEMENT WEB Frédéric Gechter RÉDACTEUR EN CHEF Sébastien Broquet (26) COMMUNITY MANAGER Lisa Dumoulin TIRAGE MOYEN 50 000 exemplaires L’Opéra national de L yon est conventionné par RÉDACTION Jean-Emmanuel Denave, Stéphane PÔLE VIDÉO Julien Dottor, Ophélie Dugué IMPRESSION Rotimpress le ministère de la Culture, la Ville de L yon, Duchêne, Nadja Pobel, Vincent Raymond COMPTABILITÉ Oissila Touiouel (20) RETROUVEZ-NOUS SUR la Région Auver gne - Rhône-Alpes et la Métr opole de L yon. De 1 0 à 4 0 € ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO DIFFUSION Cyril Vieira Da Silva (25) Elliott Aubin, Sarah Fouassier, Anaïs Gningue, NOUVEAU POINT DE DIFFUSION oper a-ly on.com Julie Hainaut Piano Paradisio - 46 Route de Vienne - Lyon 7 e 04 6 9 8 5 54 54 fb.com/petitbulletinlyon DIRECTEUR COMMERCIAL Christian Jeulin (24) Vous souhaitez vous aussi distribuer Le Petit Bulletin twitter.com/petitbulletin COMMERCIAUX Nicolas Claron (22), Contactez-nous à : youtube.com/lepetitbulletin Benjamin Warneck, Nicolas Héberlé (21) instagram.com/lepetitbulletinlyon RESPONSABLE AGENDA Anaïs Gningue (27)

À LA UNE PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019 3

FESTIVAL LUMIÈRE COPPOLA : LE PARRAIN, DERNIÈRE ÉPOQUE le padre padrone de la famille Coppola arrive ceמּe semaine pour recevoir son dû lyonnais. plus que la jolie plaque en bois gravée à son nom, c’est l’ovation associée qui devrait lui arracher l’un de ses trop rares sourires. en l’aמּendant, refaisons connaissance avec lui… PAR VINCENT RAYMOND

ans la carrière de Coppola, ce ne sont pas les arbres qui cachent la forêt, mais des séquoias. Bien singu - D lier est en effet le tracas d’un ci - néaste dont la filmographie est semée d’une collection d’œuvres si puissantes qu’une seule aurait suffi à l’inscrire au Panthéon du 7 e art. Signer la trilogie du Parrain , voire les deux pre - miers, voire la première époque uniquement, l’aurait déjà consacré entre Lean et Leone ; Conversation Secrète en aurait fait un frère de Jerry Schatzberg, John Schlesinger, Arthur Penn, Alan J. Pakula ou Mike Nichols. Quant à , il l’autorisait à parler d’égal à égal avec Kubrick. Mais en-dehors de ces films- monstres, si splendidement dissemblables les uns des autres, Francis Ford Coppola a tourné de nombreux autres longs-métrages d’impor - tance, privés parfois de notoriété, de succès et/ou de postérité. Si certains furent imposés par des nécessités financières impérieuses, cela ne les empêchaient pas d’être impérieusement composés : comme si la contrainte de com - mande aiguisait la créativité du cinéaste et l’in - citait à mettre davantage de lui-même pour s m l compenser le carcan posé par les studios ou les i F

o t producteurs. Le Parrain (1972) en témoigne : n e m e

Coppola s’approprie totalement ce sujet pro - M

Le trio de Tetro posé par la Paramount, l’irrigue de références © italo-américaines personnelles, incorpore la ta - rentelle de mariage rythmant celui des Gens de pitera la perte. Comment ne pas voir de mani - tournage d’ Apocalypse Now : chez Coppola, aussi la preuve qu’un cinéaste presque septua - la pluie (1969), invite son propre père Carmine feste pro domo dans la croisade de ce vision - l’obstination est une qualité redoutable, par - génaire peut, à l’instar de son personnage, re - à composer la musique aux côtés de Nino Rota naire flamboyant épris de beauté et de vitesse ? fois dangereuse. naître et entamer une nouvelle carrière, et sa sœur Talia Shire à jouer la fille de Don Cor - Alors laminé par les échecs financiers – en par - débarrassé des contraintes externes. La suite leone… La famille avant tout, et le respect d’une ticulier celui de Coup de cœur (1982), pharao - LUMIÈRE APRÈS L’ÉCLIPSE le confirme : Tetro (2009) s’impose comme un certaine tradition comme mantra. nique expérience technologique au service Voilà pourquoi il aurait été imprudent de désir de forme, une envie de triturer la compo - d’une romance musicale intimiste supportée croire en une éclipse définitive lorsqu’il décida sante plastique et narrative du cinéma tout en C’EST FRANCIS QUI COMMANDE par son seul studio American Zoetrope – Cop - de ralentir son rythme à la fin du XX e siècle. parlant de création, de famille, de transmission À cette lumière, le film le plus métaphorique - pola, qui a contribué à créer le Nouvel Holly - Dix ans après le classique L’idéaliste (1997), dans une famille de créateurs. L’histoire Cop - ment autobiographique de Coppola est sans nul wood à la fin des sixties, se trouve ravalé au Coppola surprend tout le monde en revenant pola n’est pas finie puisqu’elle se prolonge à doute Tucker, l’homme et son rêve (1988). Porté rang de mercenaire de luxe pour les vieux stu - avec une œuvre métaphysique, L’Homme sans travers Sofia, Roman, Gia ou Nicolas Cage ; et par un Jeff Bridges solaire, ce portrait de l’in - dios et quelques vieux camarades, tel George âge (2007) compromis fascinant entre la celle de Francis se poursuit dans son futur Me - génieur-designer de voitures Preston Tucker Lucas. Loin de démériter, son abondante pro - fresque historique, le conte faustien et le ques - galopolis que l’on espère voir l’an prochain. est celui d’un indépendant révolutionnaire se duction durant les années quatre-vingt consti - tionnement structuraliste à travers l’origine Après le Prix Lumière, quoi qu’il en soit… heurtant à l’immobilisme des tenants de l’in - tue une réponse artistique majeure à la du langage – une sorte de lointain cousin de dustrie, dont la collusion avec l’exécutif préci - tentative d’asservissement. On le sait depuis le Au-delà du réel (1980) de Ken Russell. Il fait CONVERSATION SECRÈTE À Saint-Genis-Laval le mercredi 16 à 20h et au Lumière Terreaux le dimanche 20 à 14h30

TUCKER : L’HOMME ET SON RÊVE À Francheville le mercredi 16 à 20h30, à Pierre-Bénite le jeudi 17 à 20h, au Cinéma Opéra le vendredi 18 à 14h30 et au Pathé Bellecour le samedi 19 à 17h

LES GENS DE LA PLUIE Au Lumière Fourmi le vendredi 18 à 20h15

L’HOMME SANS ÂGE Au Comœdia le samedi 19 à 20h45

TETRO À Tassin la Demi-Lune le jeudi 17 à 20h30, au Comœdia le samedi 19 à 11h15

MASTERCLASS COPPOLA Au Théâtre des Célestins le vendredi 18 à 15h

REMISE DU PRIX LUMIÈRE À l’Amphi3000 le vendredi 18 en soirée suivie de la projection de Conversation secrète

NUIT DU PARRAIN

s À la Halle Tony Garnier le samedi 19 à 20h30 m l i F

o t n e APOCALYPSE NOW FINAL CUT m e M À la Halle Tony Garnier le dimanche 20 à 15h © À LA UNE PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019 4

FESTIVAL LUMIÈRE GRANDES PROJECTIONS : DES FILMS ÉLÉMENTAIRES en un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, les superproductions en 70mm et les grands classiques passaient à 20h30 sur les six chaînes hertziennes… mais plus dans les salles. le point commun de ces films ? l’immensité au service du détail. PAR VINCENT RAYMOND

a vie d’un film est cruelle - rant la Seconde Guerre mondiale, ce Quand la légende rencontre le mythe, ment courte. Sa VRAIE très long-métrage a beaucoup été dif - cela donne un conte d’aventure vie, s’entend : alors qu’il fusé dans sa version série à la télévi - épique célébrant la littérature, l’aven - L est conçu pour la salle, sion – qui plus est à des horaires ture, l’amitié, le mensonge et… l’ocre c’est sur une télévision qu’il déroule nocturnes prohibitifs. L’occasion des hauts plateaux afghans. Adapta - l’essentiel de son existence, passée sa étant offerte de s’immerger dans cet tion de Rudyard Kipling maintes fois première exclusivité. Un pis-aller qui exercice de style et de fluidité de mise différée, L’Homme qui voulut être roi a permis de voir durant des décen - en scène en version originale, il serait (1975) est l’un des chefs-d’œuvres tar - nies, dans des conditions précaires, dommage de demeurer à quai. difs de John Huston réunissant Sean des films méritant de se déployer, de Au Lumière Terreaux le mercredi 16 octobre Connery en vrai-fausse réincarnation respirer : le grand écran leur offrant à 19h30 et au Pathé Bellecour le dimanche d’Alexandre le Grand, Michael Caine l’air nécessaire pour déployer leur 20 octobre à 16h45 et Christopher Plummer. souffle épique ou leur dimension Un film sur des brigands tourné par spectaculaire. Élément de base impal - LA TERRE de diables de coquins célébrant le si - pable, invisible et intangible, l’air se Lorsqu’il entreprend d’adapter ce mulacre et l’imitation ; bref, un film

R filme difficilement. Ce n’est pas le cas D roman de Pierre Boulle (auteur éga - envoûtant parlant aussi, malgré lui, de l’eau, de la terre et du feu dont la lement de La Planète des Singes ), du cinéma. cinégénie explose cette semaine. David Lean a déjà réalisé les deux- À l’uGC Confluence le vendredi 18 à 11h et tiers de son œuvre. Mais il ouvre avec au Pathé Bellecour le dimanche 20 octobre L’EAU Le Pont de la rivière Kwaï (1957) le cha - à 17h À tout seigneur, tout honneur : pitre le plus glorieux de sa carrière : Jacques Deray fut le vice-président de celui des grandes fresques, des sagas LE FEU l’Institut Lumière et son film le plus héroïques ou romantiques bardées Après le 11 septembre 2001, il fut mal - emblématique demeure le solaire et de récompenses internationales. séant de remontrer La Tour infernale tropézien La Piscine (1969). Les rai - Même s’il évoque le duel entre deux (1974) qui pourtant fit date dans l’his - sons de le voir ne manquent pas ! officiers autour de la construction toire hollywoodienne. D’abord, ce Pour le symbole des retrouvailles d’un pont, ce film célèbre la redouta - film de John Guillermin – amateur de entre les anciens amants Delon et ble beauté de la jungle birmane, la gratte-ciel : il réaliserait par la suite Schneider, pour son évidente charge chaleur pulvérulente du campement King Kong – surfait sur l’actualité et érotique – les deux interprètes où sont détenus les soldats affectés à la récente inauguration des tours ju - étaient alors au sommet de leur cette tâche et surtout leur refus de re - melles new-yorkaises du World beauté et, de fait, ne cachaient pas lier les rives entre elles pour obéir Trade Center début 1973 ; ensuite il grand chose de leur anatomie en aux Japonais. Un monument. entérinait l’avènement du genre "film tournant aux abords d’une piscine –, À l’uGC Astoria le mercredi 16 octobre à castatrophe ", en affichant la plus pour la jeune Jane Birkin et le mal - 20h45 et au Lumière Fourmi le dimanche étincelante distribution possible : heureux Maurice Ronet (qui connaît 20 octobre à 16h30 Steve McQueen, Paul Newman, Wil - dix ans après Plein Soleil , la même fin liam Holden, Faye Dunaway, Fred As - dans son duel avec Delon), pour la taire (sans la danse), Susan Blakely, splendeur de la photo de Jean- Richard Chamberlain, Jennifer Jacques Tarbès et enfin pour l’am - Des films méritant Jones, O. J. Simpson (sans les gants), biance, d’une insolente modernité. de se déployer, de Robert Vaughn, Robert Wagner…

En fait, il s’agit d’un film couleur bleu R

D respirer : le grand liner et intemporel. écran leur offrant l’air Pour cette histoire d’un bâtiment de À l’uGC Astoria le vendredi 18 octobre à 550m prenant feu avec 300 per - 19h45 et au Pathé Vaise le dimanche 20 nécessaire pour sonnes festoyant à son sommet, l’in - octobre à 16h30 déployer leur souffle corrigible Steve McQueen dans le rôle épique ou leur du pompier effectue lui-même ses Adaptation du roman autobiogra - cascades. Des sauts en hauteur qui phique d’Henri Charrière, le plus cé - dimension auraient pu être homologués aux J.O. lèbre des évadés du bagne de spectaculaire (ter). Cayenne, Papillon (1973) de Franklin À Vénissieux le mercredi 16 octobre à 20h, J. Schaffner reste célèbre pour le duo au Cinéma Opéra le jeudi 17 octobre à 20h, constitué par Steve McQueen en obs - à l’uGC Confluence le vendredi 18 octobre à tiné de la fille de l’air et Dustin Hoff - 21h et à l’uGC Cité Internationale le samedi man… avec ses gros carreaux de Récemment remis au goût du jour 19 octobre à 20h30 myope. Mais aussi et surtout pour la grâce à une citation dans Once upon a méthodique observation des vagues Time in Hollywood de Tarantino Quand le feu est le symbole de l’into -

et leur décompte permettant à l’inno - (grâce à un "petit " truquage substi - lérance crasse, de la haine et de la bê - R cent Papillon de fuir de l’Île du Diable D tuant le visage de Steve McQueen par tise. En exhumant une affaire des où il est détenu. Un saut en profon - celui de Leo DiCaprio), La Grande Éva - années soixante – le meurtre de mi - deur réalisé par McQueen en per - sion (1963) de John Sturges est rem - litants des droits civiques par des sonne, qui aurait pu être homologué pli de séquences devenu des mèmes membres du Ku Klux Klan –, Missis - aux J.O. cinématographiques – comme le fait sippi Burning (1988) rouvre les plaies Au Pathé Bellecour le vendredi 18 octobre à pour un prisonnier au cachot de faire mal cicatrisées d’un pays où la ségré - 20h15, à l’uGC Astoria le samedi 19 octobre rebondir une balle de base-ball, ou de gation n’existe plus de jure mais se à 17h15 et au Comœdia le dimanche 20 oc - se trahir en parlant sa langue mater - pratique encore dans de facto . Pro - tobre à 14h30 nelle. Mais il reste naturellement le grammé dans le cadre de l’invitation plus connu pour les cascades à moto à Frances McDormand, ce thriller Huis clos sous-marin fleuve, Le Bateau par-dessus les barbelés réglées par d’Alan Parker est marqué par la com - (1981) a marqué les esprits et révélé l’habituel casse-cou McQueen. Des pétition entre deux méthodes d’in - au public international la maîtrise de sauts en longueur qui auraient pu vestigation divergentes d’agents du Wolfgang Petersen, lequel a depuis être homologués aux J.O. (bis). FBI incarnés par Willem Dafoe et signé quelques films d’action ou à Au Pathé Bellecour le mercredi 16 octobre à Gene Hackman. grand spectacle aux États-Unis qu’il 20h30, au Cinéma Opéra le vendredi 18 oc - Au Comœdia le mercredi 16 octobre à 11h, à est inutile de citer. Narrant les mis - tobre à 17h et à l’uGC Cité Internationale le Saint-Priest le jeudi 17 octobre à 20h et au

R dimanche 20 octobre à 14h45 Pathé Bellecour le samedi 19 octobre à 20h sions de l’U-Boot allemand U96 du - D SAL ON DES VINS DES VIGNERONS INDÉPEND ANT S LY ON HALLE TO NY GARNIER ION VITAT S IN ERSONNE POUR 2 P B P DU 3 1 OC T L AU 4 NOV 20 19 vigner on-independant .com

L’ABUS D’ AL COOL EST D ANGEREUX POUR L A SANTÉ . À C ONSOMMER A VEC MODÉRA TION . À LA UNE PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019

14H15 GRANDS CLASSIQUES N&B 16H30 GRANDS CLASSIQUES N&B MER 16 OCTOBRE La Règle du jeu de Jean Renoir (1h46) La Chevauchée fantastique de John Ford (1h36) RENCONTRE AVEC MARCO 16H45 GAEL GARCÍA BERNAL BELLOCCHIO La Mauvaise éducation 18H45 PRÉJCODE Master class publique de Pedro Almodóvar (1h46) Female de Michael Curtiz (1h02) 15h – COMÉDIE ODÉON 19H15 FFC 21H30 CARTE BLANCHE BJH Dracula de Francis Ford Coppola (2h07) A Short Love Affair de Jang Sun-woo (1h54) INSTITUT LUMIÈRE (1 ÈRE SALLE) 22H TRILOGIE ZOMBIES 9H15 CINÉ-CONCERT MUSIDORA La Nuit des morts-vivants LUMIÈRE BELLECOUR de George A. Romero (1h36) La Fête espagnole de Germaine Dulac 14H45 LUMIÈRE CLASSICS (fragment, 8min) Le Chêne de Lucian Pintilie (1h45) Suivi de Vicenta de Musidora (fragment, 20min) UGC ASTORIA Suivi de Soleil et ombre de Musidora et Jacques 17H15 MARINA VLADY Lasseyne (43min) 18H30 LUMIÈRE CLASSICS un amour de Tchekhov Accompagnement au piano par Didier Martel La Chasse à l’homme d’Edouard Molinaro (1h31) de Sergueï Youtkevitch (1h26) 11H LUMIÈRE CLASSICS 20H45 GRANDES PROJECTIONS 19H30 PRÉJCODE Le Diable souffle d’Edmond T. Gréville (1h32) Le Pont de la rivière Kwaï de David Lean (2h41) Baby Face d’Alfred E. Green (1h14) 14H CINÉJCONCERT 21H30 MARCO BELLOCCHIO Le Papillon meurtri de Maurice Tourneur CINÉMA BELLECOMBE Les Poings dans les poches de Marco Bellocchio (1h45) (58min, STA) 20H30 ANDRÉ CAYATTE Accompagnement au piano par Didier Martel Mourir d’aimer d’André Cayatte (1h53) 15H45 LUMIÈRE CLASSICS CINÉMA OPÉRA Rue des prairies de Denys de La Patellière (1h31) CINÉMA GÉRARD-PHILIPE 15H LINA WERTMÜLLER Mimi métallo blessé dans son honneur 18H BJH 20H GRANDES PROJECTIONS de Lina Wertmüller (2h) Parasite de Bong Joon-ho (2h12) La Tour infernale de John Guillermin (2h45) 21H15 AVANTJPREMIÈRE 17H45 LUMIÈRE CLASSICS Sorry We Missed You de Ken Loach (1h40) CINÉ TOBOGGAN Quand passent les cigognes de Mikhaïl Kalatozov (1h37) 14H FFC E 20H INSTITUT LUMIÈRE (2 SALLE) The Outsiders: The Complete Novel de Francis Ford GRANDES PROJECTIONS La Tour infernale de John Guillermin (2h45) 9H30 CINÉMA MUET Coppola (1h55) Courts métrages d’Émile Cohl (1h10) LUMIÈRE FOURMI 11H15 ANDRÉ CAYATTE CINÉ-MEYZIEU 14H15 La Fausse maîtresse d’André Cayatte (1h25) 20H DANIEL AUTEUIL TRÉSORS ET CURIOSITÉS Les Lys des champs d’Elo Havetta (1h20) 14H30 DOCUMENTAIRE La Fille du puisatier de Daniel Auteuil (1h49) Carné-Prévert : drôle de duo de Nicolas Billon et Ni - 16H15 ANDRÉ CAYATTE colas Chopin-Despres (57min) CINÉ LA MOUCHE Les Amants de Vérone d’André Cayatte (1h43, VFSTA) 16H15 LUMIÈRE CLASSICS 20H FFC Léviathan de Léonard Keigel (1h38) Conversation secrète de Francis Ford Coppola (1h54) 18H45 TRÉSORS ET CURIOSITÉS Le Vol de L’Aigle de Jan Troell (2h20) 18H30 DOCUMENTAIRE/DONALD SU J THERLAND CINÉ MOURGUET 21H45 DANIEL AUTEUIL F.T.A. de Francine Parker (1h37) un cœur en hiver de Claude Sautet (1h45) 20H LUMIÈRE CLASSICS 21H CARTE BLANCHE BJH L’Affaire Cicéron de Joseph L. Mankiewicz (1h48) La Femme insecte de Kim Ki-young UGC CINÉ CITÉ CONFLUENCE (1h55, VOSTA/Esp) IRIS 11H DONALD SUTHERLAND Des gens comme les autres PATHÉ BELLECOUR (1ÈRE SALLE) 20H30 FFC de Robert Redford (2h04) Tucker : L’Homme et son rêve de Francis Ford Cop - 11H ANDRÉ CAYATTE pola (1h51) 17H45 FFC Les Risques du métier d’André Cayatte (1h45) The Outsiders: The Complete Novel de Francis Ford Coppola (1h55) 14H45 GRANDS CLASSIQUES N&B CINÉMA REX M le maudit de Fritz Lang (1h50) 20H30 BJH 20H FFC Snowpiercer – Le Transperceneige 17H15 AVANTJPREMIÈRE Le Parrain de Francis Ford Coppola (2h57) de Bong Joon-ho (2h05) Le Traître de Marco Bellocchio (2h31) 20H30 FFC UGC ASTORIA Le Parrain, 3e partie JEU 17 OCTOBRE de Francis Ford Coppola (2h42) 19H30 MINIJNUIT GASPAR NOÉ LA FÊTE À CHABAT Irréversible de Gaspar Noé (1h39, VFSTA) PATHÉ BELLECOUR (2E SALLE) ASTÉRIX ET OBÉLIX : MISSION CLÉOPÂTRE Suivi de Lux Æterna En présence d’Alain Chabat et de l’équipe du film de Gaspar Noé (50min, VFSTA) 10H45 MARCO BELLOCCHIO Suivi de Irréversible – Inversion intégrale 20H15 K HALLE TONY GARNIER REN J de Gaspar Noé (1h26, VFSTA) Vincere de Marco Bellocchio (2h04) CONTRE AVEC KEN LOACH 14H15 ANDRÉ CAYATTE Master class publique Les Amants de Vérone d’André Cayatte (1h43, VFSTA) En présence de Clémentine Autain UGC CINÉ CITÉ INTERNATIONALE 16H45 FFC 11H30 K COMÉDIE ODÉON 20H30 DONALD SUTHERLAND La Vallée du bonheur RENCONTRE AVEC BONG JOON-HO M*A*S*H de Robert Altman (1h56) de Francis Ford Coppola (2h21) Master class publique 19H45 FFC 15H30 K COMÉDIE ODÉON CINÉMA LES ALIZÉS Rusty James de Francis Ford Coppola (1h34) 14H30 ANDRÉ CAYATTE 22H DANIEL AUTEUIL INSTITUT LUMIÈRE (1ÈRE SALLE) Les Risques du métier d’André Cayatte (1h45) Caché de Michael Haneke (1h55, VFSTA) 10H30 CARTE BLANCHE BJH Les Gens d’un bidonville de Bae Chang-ho (1h50) CINÉMA GÉRARD-PHILIPE PATHÉ BELLECOUR (3 E SALLE) 13H CINÉJCONCERT 14H30 LUMIÈRE CLASSICS 20H30 GRANDES PROJECTIONS Courts métrages d’Émile Cohl (1h10) Drôle de drame de Marcel Carné (1h34) La Grande évasion de John Sturges (2h54) Accompagnement au piano par Fred Escoffier 15H AVANTJPREMIÈRE LE MÉLIÈS CINÉMA COMŒDIA Chicuarotes de Gael García Bernal (1h35) 20H30 ANDRÉ CAYATTE 10H45 LUMIÈRE CLASSICS 18H HOMMAGE À SERGE REGGIANI Nous sommes tous des assassins Drôle de drame de Marcel Carné (1h34) Serge Reggiani acteur et chanteur d’André Cayatte (2h11) 11H GRANDES PROJECTIONS / par Jean-Loup Dabadie FRANCES MCDORMAND 21H FFC CINÉ-RILLIEUX Mississippi Burning d’Alan Parker (2h08) Cotton Club de Francis Ford Coppola (2h07) 20H GRANDS CLASSIQUES N&B 14H15 FFC M le maudit de Fritz Lang (1h50) Jardins de pierre INSTITUT LUMIÈRE (2E SALLE) de Francis Ford Coppola (1h51) 11H HOMMAGE À DOMINIQUE LAFFIN CINÉ TOBOGGAN 16H45 HOMMAGE À DOMINIQUE LAF J La Femme qui pleure de Jacques Doillon (1h31) 20H GAEL GARCÍA BERNAL FIN Amours chiennes d’Alejandro González Iñárritu La Femme qui pleure de Jacques Doillon (1h31) 14H15 DOCUMENTAIRE Pleins feux sur Maurice Ronet (2h34) 19H15 BJH de Frédéric Sauzet (52min) Memories of Murder de Bong Joon-ho (2h11) 16H LUMIÈRE CLASSICS LE SCÉNARIO 22H PRÉJCODE Les Princes de Tony Gatlif (1h35, VFSTA) 20H GRANDES PROJECTIONS/ er La Belle de Saïgon de Victor Fleming (1h27) 18H15 TRÉSORS ET CURIOSITÉS FRANCES MCDORMAND 1 événemen t 13 > 3 0 N ov. Le Cinquième sceau de Zoltán Fábri (1h47) Mississippi Burning d’Alan Parker (2h08) LUMIÈRE TERREAUX 20H45 CARTE BLANCHE BJH 11H GRANDS CLASSIQUES N&B To You, from Me de Jang Sun-woo (1h53, VOSTA) CINÉMA MDP à l a f er me Ber liet ! La Nuit du chasseur de Charles Laughton (1h33) 20H FFC 20 19 14H30 PRÉJCODE PATHÉ BELLECOUR (1ÈRE SALLE) Tucker : L’Homme et son rêve de FFC (1h51) Employees’ Entrance de Roy Del Ruth (1h18) 10H45 GRANDS CLASSIQUES N&B Ci té Ber liet - S ain t-P rie st 16H30 LINA WERTMÜLLER La Règle du jeu de Jean Renoir (1h46) CINÉMA LE LEM Film d’amour et d’anarchie 20H30 FFC de Lina Wertmüller (2h09) 14H30 LUMIÈRE CLASSICS Moonrise de Frank Borzage (1h30) Tetro de Francis Ford Coppola (2h07) 19H30 GRANDES PROJECTIONS Le Bateau de Wolfgang Petersen (3h28) 16H45 PRÉJCODE L’Ange blanc de William A. Wellman (1h15) VEN 18 OCTOBRE LUMIÈRE BELLECOUR 18H45 GRANDS CLASSIQUES N&B Dans e Hip-Hop Citizen Kane d’Orson Welles (1h59) RENCONTRE AVEC GAEL GARCÍA BER J — Car tes Bl anche s 14H TRÉSORS ET CURIOSITÉS NAL 21H30 FFC Les Lys des champs d’Elo Havetta (1h20) Master class publique Dracula de Francis Ford Coppola (2h07) 16H TRÉSORS ET CURIOSITÉS 11H30 K COMÉDIE ODÉON — La Douce En volée Cir que / Ma gie Le Vol de L’Aigle de Jan Troell (2h20) PATHÉ BELLECOUR (2 E SALLE) CONVERSATION AVEC FRANCIS FORD COPPOLA 19H ANDRÉ CAYATTE 15H K CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON 11H GAEL GARCÍA BERNAL Le Passage du Rhin d’André Cayatte (2h05) REMISE Du PRIX LuMIÈRE À Carnets de voyage de Walter Salles (2h05) 21H45 PRÉJCODE FRANCIS FORD COPPOLA Âmes libres de Clarence Brown (1h37) 14H15 ANDRÉ CAYATTE SOIRÉE – AMPHITHÉÂTRE Du CENTRE DE CONGRÈS — Sug ar S amm y Humour / Impr ovisa tion La Fausse maîtresse d’André Cayatte (1h25) CINÉMA OPÉRA 16H30 MARINA VLADY INSTITUT LUMIÈRE (1ÈRE SALLE) Le Temps de vivre de Bernard Paul (1h45) 14H15 HOMMAGE À 11H DOCUMENTAIRE/FFC STERLING HAYDEN 19H GRANDS CLASSIQUES N&B Aux cœurs des ténèbres : l’apocalypse d’un — Dandin T héât re Le Privé de Robert Altman (1h52) Voyage à Tokyo de Yasujirô Ozu (2h16) metteur en scène d’Eleanor Coppola, Fax Bahr et George Hickenlooper (1h36) 16H45 LINA WERTMÜLLER 22H HOMMAGE À SERGE REGGIANI Vers un destin insolite, sur les flots bleus de l’été Vincent, François, Paul et les autres... 14H ANDRÉ CAYATTE de Lina Wertmüller (1h55) de Claude Sautet (1h53) Le Dernier sou d’André Cayatte (1h30) — Les F rèr es Br other s Humour musica l 16H15 CINÉJCONCERT 19H15 CINÉMA MUET CINÉMA COMŒDIA L’Amour de Jeanne Ney de Georg Wilhelm Pabst L’Amour de Jeanne Ney de Georg Wilhelm Pabst (1h44) (1h44) 10H45 BJH Accompagnement au piano par Fred Escoffier 21H45 FFC Okja de Bong Joon-ho (2h01) 18H45 PRÉJCODE — L’ombr e de T om T héât re d’ima ges Dementia 13 de Francis Ford Coppola (1h10) 11H15 SÉANCE ENFANTS L’Ange blanc de William A. Wellman (1h15) Yuki, le combat des shoguns LUMIÈRE FOURMI de Tadashi Imai (1h29, VF) 21H NUIT BONG JOONJHO Memories of Murder de Bong Joon-ho (2h11) 14H15 ANDRÉ CAYATTE LA MAISON EST NOIRE Suivi de Mother de Bong Joon-ho (2h09) Justice est faite d’André Cayatte (1h47) — Vivaldi R eloade d Musique cl assique de Forough Farrokhzad (20min) Suivi de Snowpiercer – Le Transperceneige Suivi de Les Collines de Marlick d’Ebrahim 16H45 ANDRÉ CAYATTE de Bong Joon-ho (2h05) Golestan (15min) Le Dossier noir d’André Cayatte (1h55) Suivi de The Host de Bong Joon-ho (1h59) 15H45 ANDRÉ CAYATTE 19H30 MARINA VLADY — Les Cr ap aud s f ous Théât re Avant le déluge d’André Cayatte (2h20) Que la fête commence INSTITUT LUMIÈRE (2E SALLE) de Bertrand Tavernier (1h54) 19H PRÉJCODE 10H45 MARINA VLADY La Femme aux cheveux rouges 22H PRÉJCODE un amour de Tchekhov de Jack Conway (1h22) La Femme aux cheveux rouges de Sergueï Youtkevitch (1h26) de Jack Conway (1h22) — Puzzlin g Ma gie / Humour 21H LUMIÈRE CLASSICS 14H45 DOCUMENTAIRE Miracle à Milan de Vittorio De Sica (1h36) Irrésistible Gary Cooper LUMIÈRE TERREAUX de Julia et Clara Kuperberg (52min) Suivi de L’Ennemi japonais à Hollywood UGC CINÉ CITÉ CONFLUENCE 11H GRANDS CLASSIQUES N&B de Julia et Clara Kuperberg (54min) 11H MARINA VLADY M le maudit de Fritz Lang (1h50) 17H15 Que la fête commence 14H15 LUMIÈRE CLASSICS LUMIÈRE CLASSICS + d’inf os au 04 81 92 22 30 et sur www .t he atret heoar gence-sain t-prie st.f r Le Diable souffle d’Edmond T. Gréville (1h32) de Bertrand Tavernier (1h54) Léviathan de Léonard Keigel (1h38) 7

19H30 MARINA VLADY 21H45 TRILOGIE ZOMBIES 21H30 GRANDS CLASSIQUES N&B 19H HOMMAGE À SERGE REGGIANI CINÉ CALUIRE PATHÉ BELLECOUR (3E SALLE) Le Lit conjugal de Marco Ferreri (1h35) Le Jour des morts-vivants La Chevauchée fantastique de John Ford (1h36) Vincent, François, Paul et les autres... de George A. Romero (1h42) de Claude Sautet (1h53) 20H30 LUMIÈRE CLASSICS 15H FFC COTTON CLUB H2H07I 21H45 PRÉJCODE Cartouche de Philippe de Broca (1h56) E The Mind Reader de Roy Del Ruth (1h13) INSTITUT LUMIÈRE (2 SALLE) 21H30 TRILOGIE ZOMBIES CINÉMA COMŒDIA CINÉMA OPÉRA Zombie de George A. Romero (1h57) 10H45 DOCUMENTAIRE CINÉ MOURGUET PATHÉ BELLECOUR (1ÈRE SALLE) 14H30 FFC TUCKER : L’HOMME ET SON Les Silences de Johnny de Pierre-William Glenn 10H45 GAEL GARCÍA BERNAL RÊVE (55min, VFSTA) LUMIÈRE BELLECOUR 18H ANDRÉ CAYATTE Carnets de voyage de Walter Salles (2h05) 11H BJH MOTHER DE BONG JOONJHO de Francis Ford Coppola (1h51) Justice est faite d’André Cayatte (1h47) H2H09I 14H30 LUMIÈRE CLASSICS 14H LINA WERTMÜLLER 11H15 ANDRÉ CAYATTE 17H GRANDES PROJECTIONS Rue des prairies de Denys de La Patellière (1h31) Vers un destin insolite, sur les flots bleus de l’été Le Passage du Rhin d’André Cayatte (2h05) 14H15 ANDRÉ CAYATTE ÉCULLY CINÉMA La Grande évasion de John Sturges (2h54) de Lina Wertmüller (1h55) Le Dossier noir d’André Cayatte (1h55) 16H45 PRÉJCODE 14H30 GRANDES PROJECTIONS 20H45 FFC COTTON CLUB DE FRANCIS Âmes libres de Clarence Brown (1h37) 16H45 MARCO BELLOCCHIO 17H ANDRÉ CAYATTE Papillon de Franklin J. Schaffner (2h31) 17H BJH FORD COPPOLA H2H07I Vincere de Marco Bellocchio (2h04) Avant le déluge d’André Cayatte (2h20) Okja de Bong Joon-ho (2h01) 19H CARTE BLANCHE BJH 17H45 FFC Les Gens d’un bidonville de Bae Chang-ho (1h50) 19H30 PRÉJCODE Dracula de Francis Ford Coppola (2h07) 19H45 FFC ALPHA CINÉMA LUMIÈRE FOURMI Jewel Robbery de William Dieterle (1h13) Rusty James de Francis Ford Coppola (1h34) 21H30 LUMIÈRE CLASSICS LUMIÈRE TERREAUX 14H45 LINA WERTMÜLLER Liberté, la nuit de Philippe Garrel (1h19, VFSTA) 21H30 LUMIÈRE CLASSICS 20H DONALD SUTHERLAND 22H TRILOGIE ZOMBIES Pasqualino de Lina Wertmüller (1h56) Pandora d’Albert Lewin (2h04) M*A*S*H de Robert Altman (1h56) Zombie de George A. Romero (1h57) 11H MARINA VLADY ÈRE Le Lit conjugal de Marco Ferreri (1h35) 17H30 ANDRÉ CAYATTE PATHÉ BELLECOUR (1 SALLE) MLIS / VILLEURBANNE Piège pour Cendrillon d’André Cayatte (1h55) CINÉMA OPÉRA PATHÉ BELLECOUR (2 E SALLE) 11H15 LUMIÈRE CLASSICS 14H30 FFC 20H15 RESTAURATION LES FLEURS DE Drôle de drame de Marcel Carné (1h34) 14H15 LUMIÈRE CLASSICS 18H RENCONTRE AVEC BÉRÉNICE BÉJO Conversation secrète 11H15 INVITATION À ELEANOR COP J SHANGHAI L’Affaire Cicéron de Joseph L. Mankiewicz (1h48) de Francis Ford Coppola (1h54) POLA 14H30 BJH/INÉDIT de Hou Hsiao-Hsien (2h10) Paris Can Wait d’Eleanor Coppola (1h32) Barking Dog de Bong Joon-ho (1h50) 16H45 BJH DIM 20 OCTOBRE 17H15 GAEL GARCÍA BERNAL The Host de Bong Joon-ho (1h59) Amours chiennes 14H30 SÉANCE ENFANTS UGC CINÉ CITÉ CONFLUENCE 17H FFC d’Alejandro González Iñárritu (2h34) 8 courts métrages de Paul Grimault (1h23) Tucker : L’Homme et son rêve 19H30 CARTE BLANCHE BJH CINÉJCONCERT ÉVÉNEMENT LA ROUE, 11H GRANDES PROJECTIONS de Francis Ford Coppola (1h51) La Femme qui poursuit le papillon mortel 2E PARTIE K D’ABEL GANCE 16H45 MARINA VLADY LUMIÈRE BELLECOUR L’Homme qui voulut être roi de Kim Ki-young (1h57, VOSTA) Accompagné par l’Orchestre national de Lyon Elles deux de Márta Mészáros (1h32) 19H30 GAEL GARCÍA BERNAL de John Huston (2h09) dirigé par Frank Strobel La Mauvaise éducation 14H30 HOMMAGE À JIM HARRISON/ 19H TRÉSORS ET CURIOSITÉS 14H PRÉJCODE de Pedro Almodóvar (1h46) LUMIÈRE FOURMI 10H K AUDITORIUM DE LYON SÉANCE AVANTJPREMIÈRE La Beauté des choses de Bo Widerberg (2h10) Baby Face d’Alfred E. Green (1h14) DE CLÔTURE Seule la terre est éternelle 22H BJH 14H15 TRÉSORS ET CURIOSITÉS 21H45 CARTE BLANCHE BJH APOCALYPSE NOW FINAL CuT, nouvelle version de François Busnel et Adrien Soland (1h52) 16H LUMIÈRE CLASSICS Memories of Murder de Bong Joon-ho (2h11) La Beauté des choses de Bo Widerberg (2h10) La Femme insecte de Kim Ki-young (1h55, VOSTA) repensée par Francis Ford Coppola Quand passent les cigognes 17H15 DONALD SUTHERLAND 17H ANDRÉ CAYATTE En présence de Francis Ford Coppola de Mikhaïl Kalatozov (1h37) Klute d’Alan J. Pakula (1h54) PATHÉ BELLECOUR (3E SALLE) PATHÉ BELLECOUR (2E SALLE) Le Dernier sou d’André Cayatte (1h30) 15H K HALLE TONY GARNIER 18H15 LUMIÈRE CLASSICS 11H ANDRÉ CAYATTE 19H15 GRANDS CLASSIQUES N&B CINÉMA OPÉRA 20H15 GRANDES PROJECTIONS Pandora d’Albert Lewin (2h04) Piège pour Cendrillon d’André Cayatte (1h55) Le Plaisir de Max Ophuls (1h33, VFSTA) Papillon de Franklin J. Schaffner (2h31) INSTITUT LUMIÈRE (1ÈRE SALLE) 21H GRANDES PROJECTIONS 14H30 PRÉJCODE 14H45 CINÉMA MUET 21H30 LUMIÈRE CLASSICS La Tour infernale de John Guillermin (2h45) 10H30 ANDRÉ CAYATTE Blonde Crazy CINÉMA COMŒDIA Le Papillon meurtri L’Incinérateur de cadavres de Juraj Herz (1h36) Avant le déluge d’André Cayatte (2h20) de Roy Del Ruth (1h18) de Maurice Tourneur (58min, STA) 10H45 LUMIÈRE CLASSICS UGC ASTORIA 14H30 GRANDS CLASSIQUES N&B 16H30 DONALD SUTHERLAND 16H30 UGC CINÉ CITÉ CONFLUENCE Les Princes de Tony Gatlif (1h35, VFSTA) LUMIÈRE CLASSICS Citizen Kane d’Orson Welles (1h59) Des gens comme les autres 17H GAEL GARCÍA BERNAL Quelle joie de vivre de René Clément (1h53) 11H SÉANCE ENFANTS de Robert Redford (2h04) 11H LUMIÈRE CLASSICS No de Pablo Larraín (1h57) 17H15 PRÉJCODE 19H Yuki, le combat des shoguns un sac de billes de Jacques Doillon (1h40, VFSTA) FRANCES MCDORMAND The Mind Reader de Roy Del Ruth (1h13) 19H45 GRANDES PROJECTIONS Presque célèbre de Cameron Crowe (2h02) de Tadashi Imai (1h29, VF) LUMIÈRE FOURMI 14H30 ANDRÉ CAYATTE La Piscine de Jacques Deray (2h04, VFSTA) 19H15 FFC 21H45 14H ANDRÉ CAYATTE Nous sommes tous des assassins d’André Cayatte FRANCES MCDORMAND Le Parrain, 3e partie 14H30 PRÉJCODE 3 Billboards : Les Panneaux de la vengeance Nous sommes tous des assassins (2h11) de Francis Ford Coppola (2h42) L’Ange blanc de William A. Wellman (1h15) PATHÉ VAISE de Martin McDonagh (1h55) d’André Cayatte (2h11) 17H30 FRANCES MCDORMAND 16H30 GRANDES PROJECTIONS 20H30 DONALD SUTHERLAND 17H DONALD SUTHERLAND Presque célèbre de Cameron Crowe (2h02) INSTITUT LUMIÈRE (2E SALLE) Le Pont de la rivière Kwaï de David Lean (2h41) M*A*S*H de Robert Altman (1h56) PATHÉ BELLECOUR (3E SALLE) Le Casanova de Fellini de Federico Fellini (2h34) 20H15 LUMIÈRE CLASSICS 11H15 ANDRÉ CAYATTE 20H GRANDES PROJECTIONS / 20H30 GAEL GARCÍA BERNAL UGC CINÉ CITÉ CONFLUENCE Toni de Jean Renoir (1h22, VFSTA) Œil pour œil d’André Cayatte (1h54) FRANCES MCDORMAND Amours chiennes 22H FFC SAM 19 OCTOBRE Mississippi Burning d’Alan Parker (2h08) d’Alejandro González Iñárritu (2h34) 14H30 LUMIÈRE CLASSICS 11H SÉANCE ENFANTS Dementia 13 de Francis Ford Coppola (1h10) Quelle joie de vivre de René Clément (1h53) 8 courts métrages de Paul Grimault (1h23) CINÉJCONCERT ÉVÉNEMENT LA ROUE, 14H30 FFC 1ERE PARTIE K D’ABEL GANCE CINÉMA COMŒDIA UGC ASTORIA 17H DONALD SUTHERLAND LUMIÈRE TERREAUX Ne vous retournez pas de Nicolas Roeg (1h50) Le Parrain, 2e partie Accompagné par l’Orchestre national de Lyon 10H45 GAEL GARCÍA BERNAL 17H15 GRANDES PROJECTIONS de Francis Ford Coppola (3h22) 11H ANDRÉ CAYATTE dirigé par Frank Strobel No de Pablo Larraín (1h57) Papillon de Franklin J. Schaffner (2h31) Mourir d’aimer d’André Cayatte (1h53) PATHÉ BELLECOUR (1ÈRE SALLE) 18H BJH 10H K AUDITORIUM DE LYON RENCON J 11H15 FFC 20H30 MARCO BELLOCCHIO Memories of Murder 14H45 LUMIÈRE CLASSICS TRE AVEC MARINA VLADY Tetro de Francis Ford Coppola (2h07) Les Poings dans les poches 11H ANDRÉ CAYATTE de Bong Joon-ho (2h11) L’Incinérateur de cadavres de Juraj Herz (1h36) Master class publique de Marco Bellocchio (1h45) Justice est faite d’André Cayatte (1h47) 14H45 DANIEL AUTEUIL 17H ANDRÉ CAYATTE 11H15 K COMÉDIE ODÉON Ma saison préférée d’André Téchiné (2h07) 14H30 LUMIÈRE CLASSICS UGC ASTORIA Avant le déluge d’André Cayatte (2h20) SÉANCE FAMILLE : LE MAGICIEN D’OZ UGC CINÉ CITÉ INTERNATIONALE L’Affaire Cicéron de Joseph L. Mankiewicz (1h48) Version restaurée inédite. 18H FFC 14H30 ANDRÉ CAYATTE 20H DONALD SUTHERLAND The Outsiders: The Complete Novel de Francis Ford 20H30 GRANDES PROJECTIONS 17H GRANDES PROJECTIONS Les Risques du métier d’André Cayatte (1h45) Le Casanova de Fellini de Federico Fellini (2h34) 16H K AUDITORIUM DE LYON Coppola (1h55) La Tour infernale de John Guillermin (2h45) L’Homme qui voulut être roi LA NuIT Du PARRAIN de John Huston (2h09) 17H GRANDS CLASSIQUES N&B 20H45 FFC L’HOMME SANS ÂGE Voyage à Tokyo de Yasujirô Ozu (2h16) LUMIÈRE BELLECOUR 20H30 K HALLE TONY GARNIER CINÉMA SAINT-DENIS de Francis Ford Coppola (2h04) PATHÉ BELLECOUR (2E SALLE) 14H30 TRÉSORS ET CURIOSITÉS ÈRE 14H30 ANDRÉ CAYATTE UGC CINÉ CITÉ INTERNATIONALE Le Cinquième sceau de Zoltán Fábri (1h47) INSTITUT LUMIÈRE (1 SALLE) LUMIÈRE TERREAUX Le Miroir à deux faces d’André Cayatte (1h36) 10H45 LUMIÈRE CLASSICS un sac de billes de Jacques Doillon (1h40, VFSTA) 14H45 GRANDES PROJECTIONS 17H ANDRÉ CAYATTE 10H30 BJH 11H DONALD SUTHERLAND La Grande évasion de John Sturges (2h54) Retour à la vie d’André Cayatte, Georges Lampin, Okja de Bong Joon-ho (2h01) Ne vous retournez pas de Nicolas Roeg (1h50) CINÉDUCHÈRE 14H45 PRÉJCODE Henri-Georges Clouzot et Jean Dréville (2h) Jewel Robbery de William Dieterle (1h13) 18H45 MARINA VLADY 14H15 GRANDS CLASSIQUES N&B 20H30 FFC PATHÉ VAISE 19H45 PRÉJCODE Que la fête commence Citizen Kane d’Orson Welles (1h59) Dracula de Francis Ford Coppola (2h07) 16H45 GRANDES PROJECTIONS Blonde Crazy de Roy Del Ruth (1h18) de Bertrand Tavernier (1h54) Le Bateau de Wolfgang Petersen (3h28) 16H30 GRANDES PROJECTIONS 1 7H L UMIÈR E C LASSI CS La Piscine de Jacques Deray (2h04 , V FSTA) Liberté, la nuit de Philippe Garrel (1h19, VFSTA)

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i a M CINÉMA PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019

LE FILM DU MOIS SORRY WE MISSED YOU un intérimaire se lance dans l’entrepreneuriat franchisé avec l’espoir de s’en sortir… précipitant sa chute et celle de sa famille. par ceמּe chronique noire de l’ère des GAFA, Ken loach dézingue toujours plus l’anthropophagie libérale. PAR VINCENT RAYMOND

ewcastle, de nos jours. Abby et Ricky s’en sor - N tent tout juste avec la paie de l’une et les in - térims de l’autre. Alors, Ricky convainc son épouse de ven - dre leur voiture pour acheter un utilitaire afin de devenir livreur "indépendant ". Le mi -

rage d’une vie meilleure s’of - t t a r r fre à eux. Le début de l’enfer. a B

s s

D’aucuns pourraient repro - o J

© cher – en fait, ils le font –à Scoop : ça va capoter Loach de rabâcher sous toutes les formes sa détesta - ON ACHÈVE BIEN riste sont comme toujours tion du modèle capitaliste. LES PROLÉTAIRES d’une rigueur clinique dans la Dans la lignée de It’s a free mise en place du contexte Ou d’avoir joué depuis trente World (2007) qui révélait déjà "économique ", ils transcen - ans les prophètes de mauvais l’exploitation des misérables dent ce cadre pour faire augure en dénonçant avec par des moins pauvres drame en l’habillant de vie et constance les ravages de la qu’eux (anticipant avec une d’humanité. La situation de politique thatchéro-reagano- stupéfiante prescience le Ricky ne provoquerait pas libérale qui, ayant désagrégé principe de l’ubérisation – une telle empathie sans les in - le tissu socio-économique augmenter la précarité, les teractions familiales : les rela - britannique, n’en finit plus de intermédiaires – et son répu - tions en dents de scie avec ses saper ce qu’il reste de classe gnant succès), Sorry We Mis - enfants, contrecoup de ses moyenne, après avoir laminé sed You montre que ce mirage tensions professionnelles, les classes populaires, au économique constitue une sont très prévisibles mais nom de la "libre " entreprise, servitude pire que la condi - donnent toute la chair à ce "libre " concurrence…. Trente tion ouvrière du XIX e siècle, récit qu’il faut accepter ans que Loach essuie les dans la mesure où elle est comme une ultime somma - mêmes remarques condes - consentie et donne l’illusion tion. On ne sait pas à la fin du cendantes des partisans du à sa victime d’être décision - film ce qu’il adviendra des marché (qui le voient comme naire. "Petit patron " tribu - personnages, mais tout in - les éditorialistes considèrent taire du bon vouloir d’un chef dique que le mot "heureux " Greta Thunberg) et se trouve lui même aux ordres d’un sera clairement de trop… a contrario encensé par les groupe, Ricky est piégé par sa gauchistes. Mais trente ans supposée liberté, dont il dé - SORRY WE MISSED YOU que les faits lui donnent obs - couvre à ses dépens à quel un film de Ken Loach (G-B-Bel-Fr, tinément raison, la situation point elle est encadrée et ne 1h40) avec Kris Hitchen, Debbie s’aggravant. souffre aucune tolérance.Si Honeywood, Rhys Stone… Loach et Laverty son scéna - SORTIE LE 23 OCTOBRE

ET AUSSI CAMILLE Jeune photographe fascinée par l’Afrique, Camille lepage part en indépendante couvrir les remous en Centrafrique qui déboucheront sur la guerre civile. Sans couverture, elle va plus loin que les photo-reporters de guerre professionnels. Au risque de se perdre… PAR VINCENT RAYMOND

est un double, voire un triple film que Boris Lojkine signe ici. D’abord, évidemment, un portrait de Camille Lepage (1988-2014) au cours des derniers mois de son intense existence. Le bio - pic d’une journaliste investie par la nécessité d’éveiller les consciences occidentales à l’immi - s m l i F

nence du drame centrafricain, mais aussi d’une e d i

jeune femme piégée par sa trop grande proxi - m a r y P mité avec son sujet. Une proximité affective se retrouvant dans sa pratique photographique, © puisqu’elle cadre physiquement au plus près des leur appareil est un filtre dont Camille, trop événements et des gens, mais qui dénote égale - pure sans doute et encore trop tendre, est dé - ment un manque de recul dans son approche. pourvue. Et puis il y a le portrait historico-poli - Ce qui conduit à l’insoluble question éthique de tique de la République de Centrafrique, et du la photographie de guerre : celui (ou celle) qui sanglant massacre qui l’a affectée dans une la réalise peut-il/doit-il rester neutre lorsqu’il quasi indifférence internationale. Le mort-kilo - témoigne d’une situation ? À côté de confrères mètre ayant hélas encore de beaux jours, Ca - expérimentés accrédités par les grands quoti - mille a des chances d’ouvrir les yeux à pas mal diens, se conduisant en expats hautains et dés - de monde, grâce aussi à Nina Meurisse, inter - abusés pouvant partir le lendemain pour un prète habitée du rôle-titre. théâtre d’opération à l’autre bout du monde, Ca - mille possède une connaissance du terrain qui CAMILLE est sa force autant que sa faiblesse. La passion De Boris Lojkine (Fr-Centr, avec avert., 1h30) avec Nina qu’elle place dans son sujet l’atteint quand les Meurisse, Fiacre Bindala, Bruno Todeschini… autres photographes ont appris à se protéger : SORTIE LE 16 OCTOBRE 8.9

Matthias & Maxime DRAME De et avec Xavier Dolan (Can, 1h59) avec également Gabriel D’Almeida Freitas, Anne Dorval… À la suite d’un pari perdu, deux amis d’enfance (Matthias et Maxime) doivent s’embrasser devant une caméra. La situation les perturbe profondément et affecte leur evenement relation, d’autant plus tendue que Maxime va partir deux Cinéma ans en Australie. Ce baiser aurait-il révélé une vérité CINÉ & pho togr aphie enfouie ? Débarrassons-nous tout de suite des tics dolanniens qui, à l’instar d’excipients dans une recette, font du volume autour du "principe actif " ; en l’occurrence, le cœur palpitant et original du film. Oui, BRO CANTE on retrouve un portrait vitriolé de la génération parentale, en particulier des mères – les pères étant globalement absents. La du f es tiv al Lumièr e génitrice du personnage de Maxime joué par Dolan apparaît comme de juste Sam. 19 dysfonctionnelle, excessive (et droguée, violente, sous tutelle pour faire bonne oct obr e mesure). Autre constante, la B.O. ressemble encore au juke box personnel du de 11h à 19h cinéaste, les aplats de musiques se révélant bien commodes pour faire des ponts entre séquences. Sorti de cela, Matthias & Maxime se situe dans un registre moins exalté qu’à l’ordinaire : la trentaine approchant, la rébellion s’amenuise et certaines Dim. 20 paix intimes se conquièrent. Ce qui ne signifie pas que le film soit un robinet d’eau oct obr e tiède : les tensions et les passions qu’il abrite y sont intériorisées (principalement par de 9h à 18h le personnage de Matthias), explosent par moment, mais sans extraversion entree carnavalesque. Matthias & Maxime s’ouvre par ailleurs sur un enthousiasmant bre Rue du portrait de groupe, à l’américaine, dans un piquant ping-pong verbal franco-anglais li Pr emier-Film, où le langage est au centre des choses et où la langue (pire et meilleure des choses e d’Ésope) deviendra "l’objet du délit ". Acceptant d’afficher ici une pudeur Lyon 8 douloureuse, Dolan met en veilleuse la timidité arrogante derrière laquelle il se Camér as cachait souvent auparavant. Sans surprise, ce nouveau costume lui va mieux. VR Appar eils phot o SORTIE LE 16 OCTOBRE A ches Phot os L’Angle Mort Livr es FANTASTIQUE De Patrick-Mario Bernard & Pierre Trividic (Fr, 1h44) Ma tériel avec Jean-Christophe Folly, Isabelle Carré, Golshifteh Farahani… DV D Dominick possède depuis l’enfance l’étrange pouvoir de se rendre invisible. Une faculté dont il fait un usage modéré – chaque "passage " lui coûtant cher en énergie fes tiv al-lumier e.or g vitale – car elle suscite aussi, surtout, moult quiproquos gênants avec ses proches. Est-ce un don ou une malédiction ? Les histoires de couples perturbés par des interférences créées par des mondes parallèles – ésotériques ou psychiques – forment "l’ordinaire fantasmatique " du cinéma de Bernard & Trividic, collectionneurs de discordances en tous genres. Dancing (2003) et L’Autre (2009) traquaient déjà en effet des irruptions singulières dans ce que l’on nomme la normalité, en adoptant des constructions cinématographiques volontiers elliptiques, mentales ou peu linéaires. Est-ce ici l’influence d’Emmanuel Carrère, qui leur a soufflé l’argument de L’Angle Mort ? Sans déroger à leur propension au fantastique, ce film manifeste un changement de forme radical, adoptant une narration plus posée et une structure de conte contemporain à morale philosophique – comme si Rohmer s’était aventuré dans le registre du super-héros décalé, ou Alphonse Daudet au cinéma. Drame à double niveau sur la question de la disparition du corps social – ce qu’il advient de l’individu lorsque sa présence physique s’évanouit au sens propre, mais aussi lorsque son existence est effacée par la foule – L’Angle mort abrite également une terriblement belle histoire d’amour, Dominick s’éprenant d’une aveugle (formidable Golshifteh Farahani) forcément insensible à son particularisme. Montrant à quel point la perception d’une différence s’avère chose très relative, ce film d’un foisonnement fou est une réussite de poésie réaliste et tragique. Sans nul doute le chef-d’œuvre du duo. VR SORTIE LE 16 OCTOBRE Au bout du monde COMÉDIE DRAMATIQUE De Kiyoshi Kurosawa (Jap-Ouz-Qat, 2h) avec Atsuko Maeda, Ryô Kase, Shôta Sometani… Présentatrice d’une émission japonaise de découvertes géographiques, Yoko est en reportage en Ouzbékistan. Aux nombreuses difficultés “pimentant” son tournage s’ajoute une mélancolie intime qui l’occupe hors ca - méra. Samarcande et Tashkent sont si loin de Tokyo… Tout comme les compatriotes de sa génération et des suivantes, tels Kore-eda ou Kawase, que son effrayante productivité ferait passer pour des paresseux, Kurosawa manifeste une certaine porosité à l’Occident tranchant avec l’esprit d’insularité ordinairement attribué aux ar - tistes nippons. Deux ans après son escapade parisienne pour Le Secret de la Chambre noire , il jette son dévolu sur l’Ouzbekistan, plus proche géographiquement du Japon mais porteur d’un exotisme mystérieux. Et même si ce film est sans le doute le plus étranger au genre fantastique qu’il ait jamais réalisé, Au bout du monde se trouve tra - versé par une impression de bizarrerie et de déphasage constants. Ce trouble n’a rien de surnaturel : Yoko ne parlant pas l’ouzbek, éprouvant le manque de son fiancé, am - bitionnant une carrière de chanteuse plutôt que de présentatrice ; subissant un tour - nage compliqué et devant de surcroît feindre la félicité suprême devant l’objectif, a bien des raisons d’être désorientée. Le seul expédient à ce sentiment d’égarement, elle le trouve dans l’errance physique, à l’occasion de balades solitaires et souvent nocturnes, qui la recentrent. Éloge de la perte (parce qu’elle amène les retrouvailles), chasse au Snark ouzbek, mise en boîte des programmes télé standardisés et hom - mage inattendu à Edith Piaf, ce voyage en terre inconnue est un retour heureux à une sérénité intérieure. VR SORTIE LE 23 OCTOBRE CINÉMA PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019 10

Hors Normes UN FILM FASCINANT SUR COMÉDIE De Éric Toledano & Olivier Nakache (Fr, 1h54) avec Vincent Cassel, Reda Kateb, Hélène Vincent… Au sein de leurs associations respectives, Bruno et Malik LA MAFIA IT ALIENNE accueillent ou accompagnent des adolescents et jeunes TÉLÉRAMA adultes autistes mettant en échec les circuits institutionnels classiques. Quelques jours dans leur vie, alors qu’une enquête administrative frappe la structure de Bruno… Ceux qui connaissent un peu Nakache & Toledano savent bien que la réussite (et le succès) de leurs meilleurs films ne doit rien MA GISTRAL ! au hasard, plutôt à une connaissance intime de leurs sujets POSITIF ainsi qu’à une envie sincère de partage : Nos jours heureux , puis Intouchables , puisaient ainsi à des degrés divers dans UN CHEF D’ŒUVRE leur vécu commun et complice. Ainsi, Hors Normes "n’exploite pas un filon " en abordant à LE MONDE nouveau la question du handicap, mais souligne l’importance que les deux auteurs accordent aux principes d’accueil et d’entraide sous-tendant (en théorie) notre société ; cet idéal républicain décliné au fronton des bâtiments publics qu’ils célèbrent film après ++++ IMMENSE film dans des fables optimistes et humanistes. Hors Normes est construit sous cette forme TECKNIKAR T de chronique "loachienne ", tenant davantage du manifeste que de la comédie à gags : au fur et à mesure s’impose le caractère indispensable des associations investissant le secteur sanitaire et social, ainsi que leur rôle dans l’insertion. Le dernier quart d’heure du INOUBLIABLE TRANSFUGE film, carrément clipé et scandé de panneaux reproduisant des extraits des rapports administratifs (plutôt bienveillants) constatant le bien-fondé des obstinés ayant inspiré l’histoire, flirte avec la bande promo. Mais son message chaleureux, communicatif, atténue l’agacement. On peut espérer que la force de frappe médiatique de la sortie donne un coup de projecteur salutaire sur les structures s’impliquant dans le secteur. Et que surtout l’État assume enfin le fait que son absence coupable de moyens alloués à un accompagnement digne conduit des altruistes révoltés à créer des associations semi- légales. La nature humaine a horreur du vide. VR SORTIE LE 23 OCTOBRE Le Traître BIOPIC De Marco Bellocchio (It-Fr-All-Br, avec avert. 2h31) avec Pierfrancesco Favino, Maria Fernanda Cândido, Fabrizio Ferracane… Italie, années 1980. Afin d’échapper à la guerre des clans minant la Cosa Nostra, Tommaso Buscetta s’est réfugié au Brésil d’où il assiste à l’élimination des siens. Son arrestation, puis son extradition le conduisent à collaborer avec la justice, en la personne du juge Falcone…Depuis une dizaine d’années, le prolifique Marco Bellocchio jalonne sa filmographie d’œuvres aux allures de sommes ou de sage embrassant les grands "moments " de l’Histoire transalpine : Buongiorno , notte (2003) traitait des années de plomb à travers l’épisode de l’enlèvement d’Aldo Moro, Vincere (2009) de l’avènement de Mussolini ; et celui-ci donc de la dislocation de l’organisation mafieuse Cosa Nostra devant les tribunaux à la suite du procès géant de Palerme. S’il s’agit à chaque fois de retracer des saignées dans le récit collectif italien, Bellecchio les incarne "de l’intérieur ", mais en habitant le point de vue de personnages dont le jugement va se décaler, voire s’opposer à celui du groupe auquel ils appartiennent. C’est le cas de Buscetta, "homme d’honneur " selon les critères à l’ancienne de Cosa Nostra, qui devient un repenti par représailles parce que l’Organisation trahit sa "morale " en se lançant dans le trafic de stupéfiants et en liquidant à tout-va. Buscetta va paradoxalement apparaitre comme un traître alors qu’il reste fidèle à son serment originel ; sa probité le rapproche du juge Falcone, mouton noir incorruptible de sa profession. Thriller salutaire montrant accessoirement l’étendue mondiale du réseau mafieux, cette reconstitution épique – dotée au passage de séquences intensément spectaculaires et admirablement porté par ce taureau de Pierfrancesco Favino – explique la situation italienne de 2019. Elle apporte un contrepoint réaliste au cinéma de Sorrentino ( Il Divo , Loro …) volontiers enclin à la métaphore. Un rude concurrent à l’Oscar pour Les Misérables . VR SORTIE LE 30 OCTOBRE Oleg DRAME De Juris Kursietis (Lett-Bel-Lit-Fr, 1h48) avec Valentin Novopolskij, Dawid Ogrodnik, Anna Próchniak… Travailleur letton émigré en Belgique, Oleg tombe dans l’illégalité et, pour son malheur, dans les rets d’une mafia polonaise dont il devient le larbin. Piégé, il doit accepter des tâches de plus en plus risquées et dégradantes… Europe, face B. Celle des travailleurs détachés et de la main-d’œuvre ligotée, d’un sous-prolétariat livré à une servitude grandissante par la "vertu " d’accords inter-états mal fagotés ; cela parce que l’Union repose moins sur un projet politique ou humain qu’économique, et que le libre-échange est sa doxa. Une manne pour tous les circuits parallèles, pour UN FILM DE MARC O BELL OC CHIO qui fausser l’équité théorique des transactions relève de la promenade de santé et constitue une source d’enrichissement inépuisable. On pense énormément au PIERFRANCESC O F AVINO MARIA FERNAND A CÂNDIDO F ABRIZIO FERRA CANE Skolimowski de Travail au noir face à cette histoire d’exploitation et d’isolement : ne parlant qu’un peu d’anglais, privé de papiers, figé par la honte de rentrer bredouille au pays, Oleg est une proie vulnérable que tout renvoie à sa situation de précaire. La AU CINÉMA LE séquence la plus cruelle est précisément celle où, à la suite d’un quiproquo (qu’il entretient), une snobinarde le met dans son lit croyant avoir à faire à un comédien, avant 30 OCT OBRE de le chasser, révulsée, lorsqu’elle découvre qu’il est "seulement " boucher au chômage. Tellement révélateur… Avec sa gueule entre Daniel Craig et Gael Garcia Bernal, Valentin Novopolskij incarne impeccablement ce boucher se faisant dépecer vivant, victime

A métaphorique d’une Europe libérale, donc inaboutie. Que l’histoire se déroule à Bruxelles, K Ï O R T

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o sa capitale, n’est certainement pas anodin ; le poisson pourrit toujours par la tête… VR i t a t p a d A SORTIE LE 30 OCTOBRE

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EXPO PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019

MUSÉE DES CONFLUENCES $ LA PRISON A PERDU L’UNE DE SES MISSIONS : LA RÉINSERTION % Avec l’exposition Prison au-delà des murs , le Musée des Confluences propose un parcours immersif et réflexif qui place au centre l’humain. Sans prendre position, il explore des questions aussi complexes que la santé des détenus, leur réinsertion, les alternatives à l’enfermement, la violence, la résistance, le travail, les relations avec les gardiens. nous nous sommes entretenus avec la chargée d’exposition, Marianne Rigaud-Roy. PROPOS RECUELLIS PAR SARAH FOUASSIER

À travers cette exposition, votre Vous avez fait le choix de montrer La réinsertion est un élément clé volonté est de mieux faire la prison sans fard, de manière du discours de l’exposition. connaître notre système brute tout en explorant les alter - La prison a perdu au fil du temps pénitentiaire au grand public. natives à l’enfermement. l’une de ses missions qu’est la réin - Marianne Rigaud-Roy : Plus que le Oui, l’exposition est d’ailleurs dé - sertion. Pour se reconstruire, l’indi - système pénitentiaire, il s’agit de conseillée aux moins de 12 ans, il est vidu qui fait une peine de prison a montrer le sens et l’utilité de la pri - important que les adultes accompa - besoin d’outils notamment pour son, ainsi que les conditions carcé - gnent les plus jeunes. Il y a des comprendre ses fautes et les répa - rales telles qu’on les connaît dans images percutantes qui montrent rer. les pays européens. Le Musée des que du fait des règles de la prison, Confluences a pour vocation d’abor - l’impact sur le détenu n’est pas neu - On met l’accent sur le fait que la per - der des sujets de société, la prison tre. Les prisons engrangent, dans la sonne qui est enfermée va un jour w

est un sujet délicat auquel nous o manière dont elles sont organisées, ressortir. On se questionne sur com - n a g avions envie de nous confronter. r des difficultés et des violences qui ment est-ce qu’on peut aider à o K

e r

C’est la première fois que le musée i s’ajoutent à la peine de privation de l’amélioration de l’individu pour o g é se positionne sur une telle question, r liberté. qu’il se réinsère. La société protège G

©

à la fois inscrite dans l’Histoire et to - t en enfermant, mais elle ne protège n o f a talement dans l’actualité. L C’est ce seuil qu’on essaie d’interro - pas en réinsérant, alors que 200 per -

. Q ger : qu’est-ce qui engendre parfois sonnes sortent de prison tous les Pourquoi avoir adopté le le non-respect de la dignité de mois en France. L’administration parti-pris de l’immersion ? lules qui forment l’ossature de la scé - qu’oppressant et permanent, de jour l’Homme, de ses droits ou des règles pénitentiaire fait beaucoup d’effort Nous ne voulions pas être dans la nographie. Le spectateur pénètre comme de nuit. Un autre espace s’ar - pénitentiaires européennes ? La fin pour la réinsertion, mais une fois réalité à l’échelle un de la prison. dans trois grands espaces qui évo - ticule autour du cinéma avec des ex - de l’exposition montre que des alter - dehors, les individus sont majoritai - Notre volonté était d’échapper au quent une forme de réalité : les diffi - traits de fictions, de séries et de natives à l’enfermement existent, rement pris en charge par la société côté spectaculaire et à l’image véhi - cultés, les violences, les résistances, films. Le montage fait vingt minutes, mais qu’elles ne sont pas suffisam - civile et les associations. culée communément par les séries l’humain. Il y a également des es - il est assez violent, il reprend nos ment développées, sans doute faute ou les médias. Immersion ne veut paces fermés, l’un d’eux immerge le thématiques : les contraintes, les rè - de moyen. On a cherché à exposer PRISON AUFDELÀ pas dire reproduction du réel, elle se spectateur dans les sons réels de la gles, les violences, les relations à l’in - ces formes possibles d’accompagne - DES MURS fait par l’intermédiaire de dispositifs prison. L’aspect sonore est un point térieur et à l’extérieur. Cette zone est ment de l’humain pour sa réinser - Au Musée des Confluences et de grandes grilles imitant des cel - fort de la difficulté du lieu, parce déconseillée aux moins de 14 ans. tion dans la société. Du 18 octobre au 26 juillet 2020

20 juin — 1 er décembr e 2019

/

s e h c t i P

:

e u q i h p a r g

n o i t a é r C LU JOUER

D’après l’exposition originale DANS Veni, V idi, Ludique du musée r omain de Nyon. L'ANTIQUITÉ

12.13

ART CONTEMPORAIN UN KIEFER REMIS D’APLOMB C’est rien moins qu’un événement artistique majeur au Couvent de la Toureמּe qui accueille l’artiste contemporain Anselm Kiefer. l’architecture du Corbusier donne paradoxalement à Kiefer un peu de légèreté... PAR JEANEMMANUEL DENAVE

dans le cadre du réfectoire, avec son gros livre de plomb accroché à la surface de la toile, recelant, aux dires de l’artiste, un objet secret et in - visible, même aux rayons X. r

e Le Frère Marc Chauveau, com - f f e i K

missaire de l’exposition, a sé - m l e s lectionné parmi l’œuvre n A

© immense de Kiefer, des di - zaines d’œuvres dont les réfé - écraseur écrasé… qués par la signature radicale rences sont surtout bibliques Ainsi pourrait-on de l’architecte, même les œu - et religieuses. Et en invitant résumer de ma - vres les plus monumentales de Kiefer, âgé aujourd’hui de 74 nière, on l’espère Kiefer trouvent ici un certain ans, à la Tourette, c’est aussi drolatique (façon cartoon), équilibre, presque une… dis - une boucle biographique qui l’exposition du célèbre artiste crétion ! Dans l’église du cou - est bouclée : en 1966, à 21 ans, d’origine allemande Anselm vent par exemple, la il avait séjourné plusieurs Kiefer, au Couvent de la Tou - Résurrection (pièce produite jours au couvent (le catalogue rette. Car, si l’on aime (parfois, pour l’exposition), ces im - reprend les pages de son jour - souvent) les œuvres de Kiefer, menses fleurs de béton cour - nal écrites lors de ce séjour). force est de constater aussi bant l’échine au milieu de Cette exposition marque donc leur caractère écrasant : par gravats, ressemblerait quasi - à l’encre de plomb une page de leurs dimensions, par leur ment à une sculpture de Gia - l’histoire de l’art, et, surtout, poids (Kiefer utilise beaucoup cometti. nous fait découvrir un Kiefer le plomb dans ses sculptures plus léger. Ici bas, tout est re - et ses peintures), par leurs SAINT ANSELM latif. connotations historiques tra - Autres exemples : les saintes giques, par leurs références acéphales et blanches flottent ANSELM KIEFER culturelles innombrables… À ou presque sur les terrasses Au Couvent de la Tourette à Eveux la Tourette, Kiefer est lui- extérieures du couvent. Ou jusqu’au 22 décembre même écrasé par un autre c’est encore un tableau de plus poids lourd artistique : Le Cor - de cinq mètres de long ( Pour - RENCONTRE AVEC LE busier et son architecture de quoi y a-t-il quelques chose plu - FRÈRE MARC CHAUVEAU lumière et de béton brut. Du tôt que rien ? , 2010-2016) qui À la librairie Michel Descours le coup, dans ces espaces si mar - vient s’inscrire parfaitement jeudi 17 octobre 9 8 9 1

r e

DESSIN h g a l l a G

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TOPOR, HACHURER POUR LA VIE e T

,

PAR JEANEMMANUEL DENAVE 5 8 9 1

r e v r

uteur d’une œuvre a C

d

immense et éclatée n o m

(dessins, dessins y a R animés, décors, ©

t affiches, dessins filmés ; au - n e l ê m teur de romans aussi), Ro - e s

land Topor (1938-1997) est x u a e

tout simplement l’un des s e l

ù grands artistes du siècle o L N YON à USIONUVEAU LIEU L ES FAGO R + MAC passé. Immense même, affir - -

s r mons-le tout net, lorsqu’on e w o P redécouvre ses chefs-d’œu - n e h

vre réunis dans un premier p e t S volume par Les Cahiers Des - © l e sinés. Tous ces superlatifs pa - u s i raissent bien ronflants (voire V paradoxaux) pour l’ancien membre du joyeux "anti-mou -

vement " Panique et pour un 4 7 9 1

,

Topor ironiste en diable. Mais e m m ouvrez l’ouvrage, allez voir o g

a l

l’exposition que lui consacre à

e i v

en parallèle la librairie Le Bal e n u

, des Ardents, et vous verrez r o p

o E T VR qu’il n’en est rien, rien de trop. N À VI d SITIO n XPO a E E l UN o R LE ! Ses dessins, utilisant essentiel - © AMILENTÉES AMISSI L OESU V EISNITE FS COMM lement la technique (com - À vos souhaits ! DÉECNOUTVRREEZ AUS plexe) des hachures, vie sans fard, la peau interne foudroient le regard avec leurs retournée vers l’extérieur (ou scènes intriquant cruauté, vice-versa), ses horreurs et ses TOPOR, drôlerie et puissance des joies crevant, parfois littérale - CHEF$D’OEUVRES énigmes existentielles, dans ment, les yeux, les corps, les DLES CAHIERS DESSINÉSE elyon.com une sorte d’atemporalité clas - consciences... La vie foudroyée À la librairie Le Bal des Ardents biennaled sique en noir et blanc. C’est la en un éclair de lucidité et Du 16 octobre au 15 novembre vie que dessine Topor, mais la d’amour pour elle. EXPO PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019

MUSÉES MuSÉe DeS COnFluenCeS GALERIES ANNE-MARIE FILAIRE MELANIA AVANZATO + ARNAUD CHLOÉ DELARUE 86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 28 38 11 90) Photographie BRIHAY + ZACHARIE LA SALLE DE BAINS COLÉOPTÈRES, INSECTES GILBERT HOUBRE GALERIE REGARD SUD GAUDRILLOT-ROY 1 rue Louis Vitet, Lyon 1er MuSÉe DeS beAux-ARTS EXTRAORDINAIRES 1-3 rue des Pierres Plantées, Lyon 1er (04 78 27 44 67) Photographie et installation vidéo Jusqu’au 21 déc, du mer au sam de 15h à Peinture Jusqu’au 31 oct 19h ; entrée libre 20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40) n les chasse de nos cultures GALERIE B+ L’ABAT-JOUR ANTWAN HORFEE ET RENÉE LÉVI agricoles, on les loue pour 1 rue Chalopin, Lyon 7e (06 16 51 50 51) JÜRGEN LINGL-REBETEZ + RÉMI 33 rue René Leynaud, Lyon 1er (09 67 15 89 38) JÉRÉMY GOBÉ + ANDREA O Jusqu’au 19 oct Jusqu’au 5 janv 20 ; 0 €/7 €/12 € leur symbolisme religieux, on les PLANCHE Jusqu’au 5 janv 20 MASTROVITO ELSA LEYDIER GALERIE SYLVIE PLATINI FONDATION BULLUKIAN PENSER EN FORMES ET EN mange, on les représente dans des 7 place des Célestins, Lyon 2e (04 72 15 75 52) 26 place Bellecour, Lyon 2e (04 72 52 93 34) COULEURS œuvres d’art, on en fait même Jusqu’au 2 nov CENTRES D’ART Jusqu’au 5 janv 20, du mar au ven de 14h à âchez toute pensée rationnelle parfois, au Japon, des animaux de MARIELSA NIELS 18h30, sam de 13h à 19h ; entrée libre SPRAY THE WORLD pour vous laisser aller à compagnie... Les 387 000 espèces Photographie L Art urbain « penser en formes et en couleurs » de coléoptères répertoriées sur la GALERIE VRAIS RÊVES PERFORMANCE au Musée des Beaux-Arts. Cette 6 rue Dumenge, Lyon 4e (04 78 30 65 42) MAPRAA planète (coccinelles, doryphores, Jusqu’au 2 nov 9 rue Paul Chenavard, Lyon 1er (04 78 29 53 13) formidable exposition pioche dans scarabées, lucioles, hannetons...) Jusqu’au 19 oct, mar, mer et sam de 14h30 L’AMBASSADE DE LA MÉTANATION JULIEN GRENIER à 18h30 ; jeu et ven de 11h à 12h30 et de CENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONS les collections du MBA et dans constituent un véritable monde Espace Léon Blum - Rue de la Rochette, Saint-Fons Sculpture, peinture et dessin 14h30 à 18h30 ; entrée libre celles du Musée d’Art dans le monde ! La petite GALERIE KASHAGAN (04 72 09 20 27) Contemporain, et propose une exposition qui leur est consacrée 12 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 30 89 96) JULIE KIEFFER + LAURA PARDINI Jusqu’au 23 nov, du mar au sam de 14h à multitude d’expériences jette un quadruple regard sur ces Jusqu’au 2 nov Sculpture, photographie, dessin 18h ; entrée libre sensorielles : la couleur lumière, la bestioles étonnantes : scientifique, LAURENT BOURO L’ATTRAPE-COULEURS Peinture Place Henri Barbusse, Lyon 9e (09 64 29 06 57) couleur vibratoire, la couleur relationnel (les liens entre les Photographie Jusqu’au 27 oct, du mer au dim de 14h à AUTRES LIEUX POLTRED GALERIE 33 violente, la couleur paysage… Avec humains et les coléoptères), 33 rue de la Charité, Lyon 2e (04 78 03 77 14) 18h ; entrée libre mythologique et artistique. 54 Cours de la Liberté, Lyon 3e (06 81 26 51 50) LYON, SECRETS NOCTURNES des œuvres d’artistes connus Jusqu’au 26 oct Jusqu’au 2 nov LAURA BEN HAÏBA UN AIR DE JANIS Passionnant ! 59 avenue Jean Jaurès, Lyon 7e (09 54 59 40 33) (Soulages, Dubuffet, Poliakoff, PASCAL LOMBARD FRED CALMETS & CATHERINE ET RÉMI DE CHIARA Jusqu’au 3 nov, du mar au ven de 11h à 19h MAINGUY Jusqu’au 18 oct ; entrée libre Fontana…) et d’autres, tout aussi (sf jeu jusqu’à 22h), sam et dim de 10h à Peinture URDLA intéressantes d’artistes méconnus € GALERIE JEAN-LOUIS MANDON GALERIE CATHERINE MAINGUY 207 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne SALON DES INDÉPENDANTS 19h ; jusqu’à 9 130 montée de la Grande Côte, Lyon 1er (06 23 84 37 71) (04 72 65 33 34) + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR 3 rue Vaubecour, Lyon 2e (06 30 87 47 55) Peinture (Fred Deux, Etienne-Martin, Jusqu’au 26 oct Jusqu’au 9 nov Jusqu’au 30 oct, du mar au ven de 10h à PLACE ANTONIN PONCET Philippe Droguet…) FÊTES HIMALAYENNES, MARTA NIJHUIS 18h, le sam de 14h à 18h ; entrée libre Lyon 2e Jusqu’au 5 janv 20 ; 0 €/7 €/12 € LES DERNIERS KALASH ARNO SEBBAN + JEAN-JACQUES Jusqu’au 20 oct, de 9h à 19h ; entrée libre LE 1111 - GALERIE CELINE MOINE & LAURENT MARION BARUCH + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR Jusqu’au 1er déc, du mar au ven de 11h à ARGUEYROLLES + VALÉRIE GIROS FINE ART LA BF15 GIOVANNI D’ANDREA 19h (sf jeu jusqu’à 22h), sam et dim de 10h ARGUEYROLLES-WEBER + LYLE 11 rue Chavanne, Lyon 1er (06 14 64 50 45) à 19h ; jusqu’à 9 € CARBAJAL + KENNETH BLOM + 11 quai de la Pêcherie, Lyon 1er (04 78 28 66 63) ÉPICERIE MODERNE luGDunuM Du 19 oct au 9 nov Jusqu’au 16 nov Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70) 17 rue Cléberg, Lyon 5e (04 72 38 49 30) LE MONDE EN TÊTE LEBERLOA Jusqu’au 25 oct, du mar au ven de 10h à L. PARTICULE MANGAUD NICOLAS SAVARY & TILO STEIREIF ÉLODIE SHANTA & ALEXANDRE La donation Antoine de Galbert GALERIE MICHEL ESTADES 12h et de 14h à 17h + soirs de concerts ; 1 rue des Estrées, Lyon 5e (09 88 00 22 03) Photographie entrée libre FONTAINE ROUSSEAU Jusqu’au 15 mars 20, du mar au ven de 11h Jusqu’au 27 oct 61 quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 28 65 92) Jusqu’au 1er nov, du mar au ven de 11h à à 19h (sf jeu jusqu’à 22h), sam et dim de Jusqu’au 23 nov LE BLEU DU CIEL MARION BORNAZ 10h à 19h ; jusqu’à 9 € DELATTRE-VOGT + 12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31) 18h, sam et dim de 10h à 18h ; CHRISTINE CROZAT Jusqu’au 30 nov, du mer au sam de 14h30 0€/4,50 €/7 € MINI-MONSTRES, LES INVISIBLES DESGRANDCHAMPS + KHODJA omme l’écrivait le poète à 19h ; entrée libre LUDIQUE - JOUER DANS ltra pédagogique et ludique, Pessoa, les artistes Marc MARK GEFFRIAUD L’ANTIQUITÉ U cette exposition – la première C Jusqu’au 1er déc, du mar au ven de 11h à que propose ce musée à Desgrandchamps, Mélanie Delattre- artiste Mark Geffriaud s’est 18h, sam et dim de 10h à 18h ; destination des enfants – permet Vogt et Frédéric Khodja affirment littéralement emparé du 0€/4,50 €/7 € de regarder en face ces bestioles ici : « Je ne crois pas aux paysages ». mobilier, des espaces et des dérangeantes et de mieux Leurs dessins et peintures font presses du Centre International de MuSÉeS GADAGne trembler dans leurs fondements la 1 place du Petit Collège, Lyon 5e (04 78 42 03 61) comprendre comment l’humain a l’Estampe (dit URDLA) pour en participé activement à leur notion traditionnelle de paysage, imaginer un remontage de nature LES ARTS DE LA MARIONNETTE pour la déplacer ailleurs : dans la prolifération. cinématographique. Le passé inies les chronologies Jusqu’au 3 mai 20, du mer, ven, mar de 11h sensation quasi abstraite, dans la F explicatives, place au sensible à 19h, jeu de 11h à 22h, sam, dim de 10h à rémanence fantomatique ou dans industriel du lieu, ses différentes es temps forts de la résidence dans ce parcours ouvert en 19h ; jusqu’à 9 € GALERIE FRANÇOISE BESSON strates temporelles sont ici remises la trace fragmentaire. Une belle 10 rue de Crimée, Lyon 1er (04 78 30 54 75) L de la photographe de 2013 à novembre dernier. De Guignol à PRISON, AU-DELÀ DES MURS rencontre entre trois artistes Du 16 oct au 23 nov à jour, et le réel du travail 2018 sont exposés à l’occasion du Turak, en France ou ailleurs dans le Du 18 oct au 26 juil 20, mar, mer et ven de d’horizons très différents. s’entremêle à la fiction artistique. chantier de rénovation du Marché 11h à 19h, jeu de 11h à 22h, sam et dim de OLIVIER DE CAYRON monde, la marionnette dans tous GALERIE MICHEL DESCOURS Un parcours que l’on peut Gare dans le cadre de la 10h à 19h ; jusqu’à 9 € 44 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 72 56 75 97) Photographie ses états est à voir et à toucher. + ARTICLE P.12 Jusqu’au 31 oct LA GALERIE VALÉRIE EYMERIC poursuivre aussi de nuit à travers programmation « hors-les-murs » : Avec un focus temporaire sur une 33 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 78 37 95 61) + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR Du 19 oct au 23 nov une performance. expression qui prend tout son sens œuvre de cet art sans cesse MuSÉe THÉâTR e GuIGnOl URDLA avec l’accrochage sur les grilles TERUHISA YAMANOBE + LUCIE JEAN renouvelé. (bRInDAS) 207 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne entourant le lieu. 18 montée de la Bernade, Brindas (04 78 57 57 40) GOTTFRIED SALZMANN Photographie (04 72 65 33 34) Jusqu’au 31 déc, du mer au dim de 10h30 à Peinture GALERIE DOMUS Jusqu’au 30 nov, du mar au ven de 10h à MARCHÉ GARE € € € COSTUMES DE SCÈNE 34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13) 18h30 ; 0 /6 /8 GALERIE 48 31 avenue Pierre de Coubertin - Campus de la Doua, 18h, le sam de 14h à 18h ; entrée libre + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR Jusqu’au 5 janv 20, du mer au dim de 14h à 48 rue Burdeau, Lyon 1er (06 01 98 16 56) Villeurbanne (04 72 44 79 45 ) Jusqu’au 30 oct ; entrée libre + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR 18h ; entrée libre Jusqu’au 31 oct Jusqu’au 26 nov + PORTRAIT SUR PETIT-BULLETIN.FR 14.15

FABIEN GIRAUD & AURÉLIE MONNIER PICASSO RAPHAËL SIBONI Photographie Exposition multimédia Imagine Picasso LE BAL LA SUCRIÈRE 11 rue des Capucins, Lyon 1er Les Docks, 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (04 27 82 69 Jusqu’au 23 nov, du mer au sam de 14h à 40) 18h ; entrée libre Jusqu’au 5 janv 20 LE BAUHAUS DANS UNE PASCAL MANNAERTS BIBLIOTHÈQUE MODERNE Photographie GOETHE-INSTITUT ESPACE ASIA 18 rue François Dauphin, Lyon 2e (04 72 77 08 88) 10 rue Saint-Nizier, Lyon 2e (04 78 38 30 40) Jusqu’au 29 nov, de 10h à 18h30 ; entrée Jusqu’au 11 janv 20 libre ÉCLAIRER LES TRANSPARENCES FLORENCE SCHMITT ESPLANADE DE FOURVIÈRE Sculpture 8 Place de Fourvière, Lyon 5e Projection en boucle du film untitled KOMMET Du 17 oct au 31 mars 20 ; entrée libre ARTEMISIA - ENS 7 montée des Carmélites, Lyon 1er (+ 33 (0)6 32 46 58 63) HARRY POTTER - 15 parvis René Descartes, Lyon 7e Jusqu’au 30 nov, du mer au sam de 14h à L’EXPO EN BRIQUES Du 17 au 31 oct, du lun au ven de 9h à 18h ; 18h ; entrée libre MINI WORLD entrée libre TONY GARNIER - UNE CITÉ 3 Avenue de Bohlen, Vaulx-en-Velin ONE ROLL INDUSTRIELLE Jusqu’au 10 mai 20 Photographie À l’occasion de la célébration des 150 ans SPACE DREAMS POLTRED de la naissance de l’architecte Tony 54 Cours de la Liberté, Lyon 3e (06 81 26 51 50) Garnier Jusqu’au 2 nov, du mar au sam de 10h à ARCHIPEL - CENTRE DE CULTURE URBAINE 20h ; entrée libre 21 place des Terreaux, Lyon 1er CARTE DE PRESQUE Jusqu’au 30 nov ; entrée libre SOFFFA + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR 17 rue Sainte-Catherine, Lyon 1er RÉVOLTÉ(E)S, REBELLES ET HORS Jusqu’au 2 nov ; entrée libre LA LOI ALICE CALM & GUY DALLEVET LIBRAIRIE LA BD Dessin 50 Grande Rue de la Croix-Rousse, Lyon 4e (04 78 39 45 04) POLARIS Jusqu’au 30 nov ; entrée libre 5 avenue de Corbetta, Corbas (04 72 51 45 55) Jusqu’au 7 nov, du mar au ven de 9h à 12h VANESSA BEECROFT + ANNIKA Retour sur la conquête de l’espace, des et de 14h à 19h ; entrée libre LARSSON + IRIS VAN DONGEN + années 60 à aujourd’hui CLAIRE TABOURET PLANÉTARIUM MAQUILLAGE/CRUSTACÉS MAISON DU LIVRE, DE L’IMAGE ET DU SON Place de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 78 79 50 13) Sérigraphie 247 cours Émile Zola, Villeurbanne (04 78 68 04 04) Jusqu’au 9 août 20, de 10h à 18h ; STAMTICH Jusqu’au 7 déc, du mar au ven de 14h à 7€/8 €/10 € 2 avenue Berthelot, Lyon 7e (09 84 30 15 36) 19h, sam de 14h à 18h ; entrée libre Jusqu’au 8 nov ANSELM KIEFER BIENNALE D’ART BEAST inquante ans après, l’artiste Collage CONTEMPORAIN SPACEJUNK C Anselm Kiefer revient au Du 18 septembre 2019 au 5 janvier 2020 16 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 72 64 02) Couvent de la Tourette (où il avait Jusqu’au 9 nov, du mar au sam de 14h à Rens. : www.biennaledelyon.com séjourné, jeune homme, pendant € € 19h ; entrée libre Tarifs : 9 /16 , gratuit sous conditions, trois semaines), pour y exposer des pass 16/27/37 € ANTOINE JUILLARD œuvres récentes aux thématiques + ARTICLES SUR PETIT-BULLETIN.FR Peinture spirituelles. Ses peintures, LE SÉMAPHORE - THÉÂTRE D’IRIGNY E Rue de Boutan, Irigny (04 72 30 47 90) sculptures et vitrines d’objets 15 BIENNALE D’ART Jusqu’au 15 nov, du mar au jeu de 9h à 12h dialoguent ici avec l’architecture et CONTEMPORAIN et de 14h à 18h (ven jusqu’à 17h), et les l’univers de béton brut du soirs de spectacle ; entrée libre Corbusier. Un rendez-vous au BIENNALE D’ART SACRÉ ACTUEL sommet et à la campagne entre LYCÉE SAINT-MARC deux grandes figures de la création 10 rue Sainte-Hélène, Lyon 2e Jusqu’au 17 nov, lun, mar, jeu et ven de contemporaine. COUVENT DE LA TOURETTE 17h30 à 20h ; sam de 9h à 12h; dim 6 et 13 Route de la Tourette, Éveux (04 74 26 79 70) oct de 15h à 18h ; jusqu’à 3 € Jusqu’au 22 déc + ARTICLE P.13

’exposition internationale, Là où les eaux se mêlent , de la Biennale d’Art Contemporain se singularise par son gigantisme : 56 artistes invités, un kilomètre et demi de parcours et 29 000 m 2 d’espaces d’exposition au sein des anciennes usines Fagor (sans compter le Musée d’Art Pab lo PICASSO , N at ur e mor te au c râne de taur eau , 5 a vril 1942 H uile s ur t oile, K unstsamml ung N ordr he in-W est fale n, Contemporain, second lieu de la Düsse ld orf © Walt er K le in, Düsse ld orf © S uc cessio n P icasso 2019 Biennale) ! Toutes les œuvres exposées, ou presque, sont des créations inédites : et c’est une immense auberge espagnole où l’on découvre des travaux anecdotiques comme des pépites artistiques signées Abraham Poincheval, Gustav Metzger, Thomas Feuerstein, Daniel Dewar & Grégory Gicquel... PICASSO ANCIENNES USINES FAGOR-BRANDT 65 avenue Challemel-Lacour, Lyon 7e Au cœur des ténèbres (1939-19 45) Jusqu’au 5 janv 20 MARGAUX AURIA + MERRYL BOUCHEREAU + LÉA BOUTTIER + CLÉMENTINE CHALANÇON + SARAH DEL PINO... L’AQUEDUC Musée d e G re noble Chemin de la liasse, Dardilly (04 78 35 98 03) Jusqu’au 18 oct, lun de 14h à 19h ; mar, jeu, ven de 10h à 12h et de 14h à 19h ; mer de 10h à 12h30 et de 13h30 à 19h ; entrée R D libre 5 o ctobre 2019 / 5 jan vier 2020 L’ŒUVRE DE LA SEMAINE GIULIA CENCI + CHARLOTTE DENAMUR + CÉDRIC ESTURILLO + SEBASTIAN JEFFORD... KIBLIND #70 INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN 11 rue Docteur Dolard, Villeurbanne (04 78 03 47 00) Avec María Medem, les nuits d’été et ses brises qui rafraîchissent Jusqu’au 5 janv 20, du mer au ven de 14h à l’épiderme semblent s’étirer à l’infini. Dans d’immenses paysages 18h, sam et dim de 13h à 19h ; 0 €/4 €/6 € à l’apparence vide, mais en réalité gorgés de possibilités Cet te e xp osi tion e st o rganisée BIENNALE narratives, l’illustratrice espagnole nous embarque dans un rêve par l e m usée d e G re noble e n p ar tenari at naturaliste. Parmi sa clientèle, figurent des grands de la presse HORS NORMES avec l e M usée n ational P icasso-P aris comme le New York Times , le New Yorker , Le Monde Diplomatique ou Expositions, tables rondes, performances, projections... 70 lieux, 300 artistes. encore Wired , Axy Magazine et l’excellent magazine lyonnais Kiblind , Thématique « Le jour d’après « qui publie une création originale sur la couverture de sa dernière Du 11 sept au 15 nov édition. À l’image de cette fille en jupette, suspendus nous sommes. Rens. : www.art-horslesnormes.org + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR Suspendus sur le trait flottant et les couleurs enveloppantes de ce dessin de nuit. María Medem travaille en risographie, une technique LE JOUR D’APRÈS d’impression mécanisée couche par couche, qui donne à ses RACONT’ARTS 13 quai de la Pêcherie, Lyon 1er illustrations, textures, imperfections et ce rendu colorimétrique mat. À Jusqu’au 27 oct l’occasion de son exposition à l’Atelier Kiblind, des impressions faites + ARTICLE P.30 in situ sont en vente au prix de 30 €. Sinon, Kiblind et ses exquises En p ar tenari at a vec couvertures sont toujours gratis. SF RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DES les c omm erces gre noblois María Medem PROGRAMMES ET DES ARTICLES À l’Atelier Kiblind (25 rue Bouteille, Lyon 1 er ) jusqu’au mardi 19 SUR PETIT-BULLETIN.FR novembre Ac het ez v os b ill et s e n li gn e s ur : www .m useedegre noble.f r

SPECTACLE VIVANT PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019

SENS INTERDITS LES DERNIERS JOURS >0NIX XUJHYFHQ JX  DU BONHEUR ǁ)¬Xƭ Zoom sur l’un des spectacles forts du festival, J’abandonne une partie de moi que j’adapte , créé par une jeune troupe belge. PAR NADJA POBEL

e sont des artistes d’aujourd’hui, la trentaine à peine C sonnée, mais c’est d’un documentaire de 1961 qu’ils s’inspirent, celui de Jean Rouch et Edgar Morin, Chro - nique d’un été . Ils cherchent même à reproduire des scènes de façon la plus fidèle possible. Le cinéaste-anthropologue et l e le sociologue interrogeaient i m A

t

les passants sur leur vision du r e b u

bonheur ; Justine Lequette, la H metteuse en scène et porteuse © de cette création, s’en empare tant les réponses faites par les taux apparaissaient dans ce semble au Conservatoire anonymes du film résonnent recueil de témoignages. Royal de Liège. encore aujourd’hui. À l’ESACT, nous confiait l’an COMMENT VIVEZFVOUS ? dernier Justine Lequette, « la Il y est question de la routine Sur le plateau les quatre comé - question du théâtre est liée à du quotidien, des astreintes à diens, une femme et trois celle de la singularité des ar - se lever toujours à la même hommes, portent vestimentai - tistes et leur nécessité face à ;JSST [M heure pour effectuer les rement les 60’s sur les épaules l’état du monde. » Alors qu’elle mêmes trajets, du fait qu’il sans pour autant être dégui - avait entamé des études de « va falloir accepter les emplois sés. Ce ton légèrement sur - droit et a même exercé deux 1˰UJ ʹNʹ JͬNͯͯJVZNINX˰NʹSTS  précaires car c’est toujours anné ne “guignolise” pas le ans dans ce vaste domaine, (˄ ˢTͽJ 9MNG˄Z΂ 9M­ ˓΂ˢ JIJ X’ͽJ ΂X  mieux que le chômage ». Les propos mais le rend attendris - elle a finalement choisi le Trente Glorieuses ne disaient sant, de même que la ritour - théâtre pour exercer une 9M­˓ ΂ˢ J)¬X˄SX pas encore leur fin mais déjà nelle de Françoise Hardy, Le forme de résistance avant les citoyens la voyaient poin - Premier jour du bonheur . bientôt de se confronter à Pa - dre. De même que l’évaluation Le décor, très concret, repro - solini. de toute chose, même du duit différents espaces inté - moins quantifiable en pour - rieurs et ancre le propos dans J’ABANDONNE UNE centage, telle cette jeune le réel. Car tous portent un PARTIE DE MOI QUE femme qui se considère « atti - spectacle qui, sous des atours J’ADAPTE rante à 62% ». Mai 68 était en - légers et ludiques, se révèle Au Théâtre de la Croix-Rousse core une fiction mais les très politique à l’instar de la (dans le cadre de Sens Interdits) dysfonctionnements socié - formation qu’ils ont suivie en - Les mardi 22 et mercredi 23 octobre

AUTOUR DU FESTIVAL SENS INTERDITS À PILE ET FACE 21 spectacles mais aussi des débats, des lectures, des expos : parce que l’âme d’un festival ne se dévoile pas uniquement sur scène. PAR NADJA POBEL

LES AUTRES SPECTACLES De l’incontournable russe Ta - tiana Frolova qui ouvre les fes - tivités avec sa création Ma petite Antarctiqu e à Des cara - velles et des batailles , nouvelle démonstration de la perti - nence de la formation dis - pensé à l’ESACT de Liège (voir ci-dessus), le festival fera pas - ser par le Mexique, le Rwanda,

le Kosovo ou la Pologne, 21

R

spectacles (dont six en pre - D mière française) prennent ainsi place dans une quinzaine ou l’itinéraire d’un enfant niers intrigue : ce sera le lundi de théâtre. paumé , sur l’accueil d’un jeune 21 octobre à 18h. migrant dans une famille mis Enfin, le très touchant et péda - EN DEHORS DE LA SCÈNE en scène par Colin Rey de La gogique texte de la Danoise Un festival, c’est aussi un QG. Nouvelle Fabrique) vendredi Janne Teller, Guerre , sera in - Celui de Sens Interdits se 18 octobre à 11h. Des débats terprété par l’excellente Anne trouve sous la toile du chapi - sont également organisés, en de Boissy. À voir, gratuite - teau posé devant les Célestins. entrée libre : “Théâtre et poli - ment, à la médiathèque Outre une librairie et un bar, il tique au Mexique” le samedi 19 Max- Pol Fouchet de Givors sera question d’exposition à 11h et “Théâtre et résistance” vendredi 18 octobre à 19h. (celle de Femmes en résistance le samedi 28 octobre à 11h. :>SA?S??StS111I%)(%+",I(+ par le photo-journaliste FESTIVAL Pierre-Yves Ginet) et de lec - Une rencontre mettant en pa - SENS INTERDITS ture (le texte de la jeune au - rallèle la privation de liberté À Lyon et la la Métropole trice Marilyn Mattei, Mathias des migrants et des prison - Du 16 au 27 octobre 16.17

DANSE UN POCK ET DEUX CUNNI en l’espace de quinze jours, le ballet nous emmène du hip-hop vitaminé des pockemon Crew à la classe moderniste du grand Merce Cunningham. Vertiges de la danse ! PAR JEANEMMANUEL DENAVE

sous des formes différentes, ja - mais identiques ; c’est toujours un nouvel espace et un moment différent. J’ai donc décidé de l’utiliser dans Exchange » indi - quait Merce Cunningham au moment de la création de sa pièce.

En seconde partie de son pro - gramme, le Ballet s’attellera à a c l Scenario , pièce plus récente, a v a C

l datant de 1997, où le choré - e h c i

M graphe innovait une collabora -

© tion avec une styliste de haute couture, Rei Kawakubo, et es danseurs du Ballet Ensuite, le Ballet restera dans s’appuyait pour l’invention de de l’Opéra de Lyon le domaine large des danses ses mouvements sur un logi - doivent avoir la tête urbaines (si l’on veut !), avec ciel informatique, DanceForms . L qui tourne. En exécu - Exchange de Merce Cunning - tant des pirouettes évidem - ham, pièce de 1978 dont les Quel est le point commun ment. Mais aussi en passant, costumes et les décors (signés entre le hip-hop et Cunning - en seulement quelques jours, par l’artiste américain Jasper ham ? Peut-être la capacité en - d’un univers chorégraphique à Johns) se veulent l’évocation thousiaste de s’inventer ses un autre. Ces jours-ci, du hip- directe d’un environnement propres contraintes et ses pro - hop pêchu et joyeux des urbain aux « tons pollués ». pres règles afin d’ouvrir de Pockemon Crew à l’univers grands espaces de liberté, hyper-complexe du pape de la RÉCURRENCEF d’énergie, de joies en mouve - modernité chorégraphique, RENAISSANCE ments. Merce Cunningham (1919- Comme souvent chez Cun - 2009). ningham, Exchange est le fruit POCKEMON CREW, Pour fêter les vingt ans de la tout à la fois de multiples sé - MILLESIME compagnie, les Pockemon pré - quences de mouvements À l’Opéra de Lyon les mercredi 23 sentent à l’opéra Millésime , hyper rigoureux et virtuoses, et jeudi 24 octobre une nouvelle création qui en - du hasard, de la répétition (et tremêle la fougue généreuse de la différence) : « j’ai souvent MERCE CUNNINGHAM, des quinze membres du Crew été frappé par le concept de ré - EXCHANGE + SCENARIO à la technique plus classique currence, d’idées, de mouve - À l’Opéra de Lyon du vendredi 1 er au de six danseurs du Ballet. ments, d’inflexions revenant dimanche 3 novembre

CAFÉFTHÉÂTRE UN CONTE POUR REFAIRE LES CONTES Après On fait les contes , Thierry buenafuente revient avec sa célèbre pièce remise au goût du jour, On refait les contes : au nombril du Monde jusqu’au 31 décembre. PAR ELLIOTT AUBIN

l était une fois… un monde en panne de contes. Les princesses I et les princes ont dis - paru. Plus d’inspiration. Plus OTA GES TION d’enchantement. Les person - Nina B ouraoui, R ichard B runel CRÉA nages du pays des contes s’en - nuient. Du 4 a u 9 n ovembre 2 019 • 2 0h Tout repose alors sur Pierre, loin d’être un expert contable, pour écrire de nouvelles his - toires et faire renaître la

magie. Ainsi démarre cette

Tél : 04 75 7 8 4 1 70 | www .comediedevalence.com R pièce où le réel du personnage D et l’imaginaire de ses écrits s’entrelacent remarquable - façon Monty Python. Grand diens : Bastien Magnand, Cop - ment, tout au long de la repré - public, fraîche, intelligente, pélia Trucs, à l’aise dans cet sentation. cette comédie au rythme cres - exercice qu’elle pratique Cette comédie revisite l’uni - cendo s’enchaîne à merveille dans son one-woman-show, vers des contes, avec un Roméo et ses rares longueurs sont Benjamin Meunier et Oscar et Juliette très urbain, ou en - vite pardonnées. Mais au-delà Buenafuente. Une troupe ta - core un roi nain pervers, des de l’aspect bon enfant, l’expo - lentueuse et prometteuse : la princes aux accents pas très sition du quotidien précaire pièce est dans la course aux charmants, une fée syndica - du personnage principal per - P’tits Molières, la cérémonie liste et même un ralenti de met une deuxième lecture, qui récompense les spectacles Bruce Lee commenté en VO. plus politique, dénonçant les des petites salles. Certaines scènes déjantées ne inégalités sociales. sont pas sans rappeler Pour jouer près d’une cin - ON REFAIT LES CONTES quelques traits d’humour à la quantaine de personnages, Au Nombril du Monde Mel Brooks et des ambiances ils ne sont que quatre comé - Jusqu’au 31 décembre SPECTACLE VIVANT PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019

KIDS DES ÉMOTIONS AU CUBE balbutiantes en prologue d’un spectacle des nuits de Fourvière donné à la Renaissance en 2018, Les Géométries du dialogue se sont depuis amplifiées et reviennent à Oullins. C’est un bijou d’invention et d’artisanat accessible dès 6 ans. PAR NADJA POBEL

uste une boîte noire Macadoux est même diplômée posée sur leur tête de l’école nationale supérieure et voici que Justine en la matière de Charleville- J Macadoux et Cora - Mézières et que Coralie Ma - lie Maniez inventent tout un niez a notamment travaillé monde, celui d’une jeune fille avec Philippe Genty, illustre

© étriquée dans son identité qui faiseur de spectacles grand

A l e x a n d

r va découvrir le champs des format de marionnettes. e

G a l l i e z

; possibles. Les Géométries du

L i c e n c e s

: dialogue ont la concision de La simplicité apparente de

1 - 1 0 5 4 4

2 leur titre emprunté aux ma - cette proposition n’est en fait n 4 , o

2 e - 1 0 g 5 thématiques et la souplesse i qu’une forme d’humilité. Si 4 L 4

2 s 5 , a

3 l - 1

qu’engendre le théâtre, la ren - o toute cette heure de spectacle 0 c 5 i 4 4 N 2

3 contre. Ainsi Niki va-t-il enta - est fluide, c’est qu’elle repose © mer un lien avec une amie qui sur une dextérité à manier Un cir que in ventif, émouv ant e t g énér eux aura tous les âges de la vie, bles ou alors les faire se bala - leur objet parfaite et une den - peut-être même plusieurs der sur un bord de mer repro - sité de travail bluffante. Au fur genres. Sans parole, ce specta - duit sur les panneaux qui et à mesure que se déroule ce cle est une ode à la créativité. encadrent leurs visages. Par - récit, les dessins utilisés sont Les deux comédiennes inter - fois même elles utilisent des accrochés par une pince à agissent en utilisant cinq faces collages sous forme de ma - linge sur un fil en arrière pla - de leur cube. Parfois elles des - gnets qui donnent aux suppo - teau, constituant le décor de sinent simplement des traits sés visages des allures de cette virée hors normes, bien basiques à la craie ou se ser - monstruosité quand un rire loin de la technologie à tout vent d’un gros pinceau de (une bouche immense) occupe crin (qui a évidemment ses PASS AGERS peinture. La matière se dilue à toute la surface disponible. vertus) et tout proche des sen - l’aide d’une éponge humide et sations les plus élémentaires : ER DU 23 N OV A U 1 DÉC laisse apparaître d’autres pay - BACK TO BASICS aimer, rire, pleurer, vieillir. sages plus nets ou, au Les deux créatrices ne sont

Pôle européen de création | LYON contraire, certains se floutent, pas issues du sérail théâtral : LES GÉOMÉTRIES DU comme pris dans le brouillard. l’une s’est formée en sculpture DIALOGUE C’est ainsi que les deux jeunes aux arts appliqués, l’autre en Au Théâtre de la Renaissance les MAISONDEL AD ANSE.C OM femmes peuvent donner à cinéma. Mais elles ont frayé mardi 22 et mercredi 23 octobre 04 72 78 1 8 00 • numer idanse.tv leurs personnages une multi - très rapidement avec les ma - Au Théâtre de Vénissieux le ven - tudes d’émotions très palpa - rionnettes puisque Justine dredi 31 janvier

KIDS DES CONTES EN TRIPLE Toujours en vadrouille à travers la France, les lyonnais de la compagnie la Cordonnerie sont régulièrement rappelés par le théâtre de la Croix-Rousse qui leur offre un jubilé début novembre avec la reprise de trois de leurs ciné-concerts : des contes distordus avec brio. PAR NADJA POBEL

epuis le début des années 2010, les tubes s’enchaînent D pour La Cordonne - rie. Ils ont leur recette qui, loin de s’affadir, prouve de créa - tion en création qu’elle contient les bons ingrédients. Ainsi Métilde Weyergans et s a m

Samuel Hercule fabriquent-ils u D

n e des ciné-spectacles à partir des i t s a b

contes, voire en tirant Shakes - é S

peare et Cervantès par la © manche ( (Super) Hamlet repris dans cet hommage et Dans la Hansel et Gretel reviennent. Ce quartet élabore un spectacle peau de Don Quichotte ). ne sont pas les enfants de qui file à toute allure, dans le - En 2015, ils livraient Blanche- Grimm mais un couple de quel la structuration des Neige ou la chute du mur de Ber - vieux. Ils ont été magiciens, contes dialogue avec les préoc - lin , qui sera joué ici le jour stars de l’émission La Piste aux cupations contemporaines même de la célébration de ce étoiles mais n’ont pas au - d’ici-bas. Un régal. trou percé dans la capitale al - jourd’hui une grosse retraite lemande le 9 novembre 1989. et vivent, dans une caravane, HANSEL ET GRETEL Le Théâtre de la Croix-Rousse aux crochets de leur fils un Au Théâtre de la Croix-Rousse le y adjoint judicieusement dans peu gauche, ne manquant pas mardi 5 novembre la foulée un concert de Rostro - de rhabiller pour l’hiver la dul - povitch par le Quatuor De - cinée qu’il parvient à dégotter. "SUPER# HAMLET bussy. En ce jour historique, le Sur le plateau, tout ceci est Au Théâtre de la Croix-Rousse le Russe avait attrapé son violon - d’abord un film projeté sur un mercredi 6 novembre celle pour interpréter Bach au grand écran dans la partie pied de ce pan de la honte. haute de la scène où Métilde BLANCHE$NEIGE Weygans et Samuel Hercule OU LA CHUTE DU MUR DE IL ÉTAIT UNE FOIS doublent toutes les voix et pro - BERLIN Mais pour entamer cette ré - duisent tous les sons, accom - Au Théâtre de la Croix-Rousse les trospective du duo lyonnais, pagnés par deux musiciens. Ce vendredi 8 et samedi 9 novembre 18.19

THÉÂTRE DÉSOBÉISSANCE À DEMI en tournée triomphale depuis sa création il y a tout juste deux ans, Désobéir est un spectacle qui s’embourbe dans une mise en scène ampoulée : d’autant plus déstabilisant que le propos est on ne peut plus actuel, porté par quatre jeunes comédiennes épatantes. PAR NADJA POBEL Mer . 2 0 / Jeu . 2 1 No v. - 20 : 00 un jeune homme qui l’a menée à porter le hijab, fuir sa famille avant de se cogner à celui qui, in fine, l’a jugée impure. Elle en Sug ar S amm y a gardé la découverte d’une religion qui la rassure et, sur le plateau, elle arrache le Le stand-up c anadi en a un sol, sondant ses émotions. Ce geste orga - nique fort n’aura pas de suite. inc royabl e t alent ! Humour / Impr ovisa tion CIVIL En effet, Julie Berès ne trouve pas, au pla - teau, la traduction des histoires re - muantes que ses comédiennes portent sans la moindre censure et avec un talent indéniable. La metteuse en scène les ac -

é compagne avec des tics déjà un peu usés s s u R comme ces films faits au téléphone porta - e d

e l l ble projetés sur grand écran en fond de e x A scène (avec un décalage son/image assez © gênant le soir où nous l’avons vu). De u commencement, il y a le projet gnages de jeunes femmes issues de l’im - même que les adresses au public témoi - de Marie-José Malis à La Com - migration. Avec la romancière Alice Zeni - gnent d’une fragilité de la proposition scé - mune d’Aubervilliers, qu’elle ter (dont L’Art de perdre et plus encore nique. Bien sûr, le spectacle séduit les dirige, de proposer à des au - Juste avant l’oubli sont de beaux ouvrages) ados nombreux dans la salle et c’est très teurs et autrices et metteurs en scène de et le dramaturge issu du TNS Kevin Keiss, heureux – il est bon aussi d’entendre une transposer au-dedans la parole publique cette matière brute a été organisée pour traduction avec leurs mots à elles des ré - récoltée au-dehors (alors que par ailleurs, que le propos s’articule avec cohérence et pliques de l’Agnès de L’École des femmes , une grève l’an passé des salariés du théâ - créer ainsi une tension dramaturgique. mais le spectacle s’avère pauvre, préfé - tre témoignait d’un mal-être au travail, rant surfer sur l’indéniable force de son mais ceci est peut-être – ou pas – une D’emblée, après une entrée en scène quasi propos que sur une forme novatrice. Où nous t rou ver ? autre histoire). Celui que mène Julie militaire du quatuor groupé marchant Berès est la neuvième de ces Pièces d’ac - d’un pas déterminé, Nour raconte seule, DÉSOBÉIR Fer me Ber liet , 8 A venue C, S ai nt -P ries t tualité et s’est construite au fil des témoi - face au public, son amour immodéré pour Au TNP jusqu’au samedi 19 octobre + d’inf os au 04 81 92 22 30 et sur www .t he atret heoar gence-sain t-prie st.f r

THÉÂTRE COMÉDIe ODÉOn ACTe 2 THÉâTRe OpÉRA De lyOn 6 rue Grolée, Lyon 2e (04 78 82 86 30) 32 bis quai Arloing, Lyon 9e (04 78 83 21 71) Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54) LE PRIX DE L’ASCENSION ALEXANDRE PRÉVERT MILLÉSIME THÉâTRe De lA CROIx-ROuSSe Comédie satirique d’Antoine Demor, Victor Jusqu’au 8 nov, à 20h ; 12 €/15 €/17 € Chor Riyad Fghani, Pockemon Crew Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49) Rossi Mer 23 et jeu 24 oct à 20h ; de 10 € à 32 € ONE NIGHT WITH HOLLY Jusqu’au 19 oct, du mar au sam à 19h ; du CÉleSTInS, THÉâTRe De lyOn EXCHANGE + SCENARIO WOODLAWN 29 oct au 2 nov, du mar au sam à 21h ; de 4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00) 13,50 € à 30 € Chor Merce Cunningham ntre l’hommage à la femme de MARY SAID WHAT SHE SAID Du 1er au 3 nov, à 20h, dim à 16h ; de 10 € l’ombre de la Factory HASBEEN De Darryl Pinckney, ms Robert Wilson, à 40 € E 1h30 wahrolienne et le numéro d’acteur De Jacques Chambon et Dominic Palandri, + ARTICLE P.17 Du 30 oct au 3 nov, à 20h, dim à 16h ; de bouleversant que livre Pierre ms Marc Gelas Jusqu’au 26 oct, du mar au sam à 21h ; 9€ à 40 € Maillet, ce travail est une petite 13,50 €/30 € UN ENNEMI DU PEUPLE HUMOUR merveille qui allie une sincérité Recrutement 2019 ON NE FAIT PAS CE QU’ON VEUT De Henrik Ibsen, ms Jean-François Sivadier, absolue de son objet à un talent 2h35 AVEC MOLIÈRE RADIAnT-belleVue qui n’est plus à démontrer d’autant Par la Cie du Bistanclac, ms Franck Ziatni, Du 5 au 10 nov, à 20h, dim à 16h ; de 9 € à 40 € 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) TEM PS P AR TIEL ( 4H À 6H P AR SEM .) que le duo des Coming Soon est de 1h30 PABLO MIRA Jusqu’au 29 déc, les dim à 17h, le 13 oct à DISTRIBUTEURS & DISTRIBUTRICES la partie. C’est cadeau ! Ven 18 oct à 20h30 ; de 31 € à 35 € 18h, relâches les 20 oct, 17 nov et 15 déc ; TnG-VAISe Mar 15 et mer 16 oct à 20h ; de 5 € à 27 € 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15) + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR 13,50 €/30 € MOI, LES MAMMOUTHS le SÉMApHORe - THÉâTRe LE PORTEUR D’HISTOIRE D’après Manuela Draeger, ms Joris Mathieu D’IRIGny THÉâTRe De l’ÉlySÉe ulti moliérisé, Alexis Michalik Mar 5 nov à 20h ; de 5 € à 20 € Rue de Boutan, Irigny (04 72 30 47 90) 14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e (04 78 58 88 25) M amène son grand succès RESTONS POLY ! L’HORIZON DES ÉVÈNEMENTS parisien ici avec une troupe castée THÉâTRe Du pOInT Du JOuR De Bruno Chapelle et Camille Saféris, ms VOITURE INDISPENSABLE De Harold Pinter, ms Benoit Martin 7 rue des Aqueducs, Lyon 5e (04 72 38 72 50) Bruno Chapelle Jusqu’au 16 oct, à 19h30 ; 10 €/12 € sur place. Efficace, malin, faisant défiler toutes les époques avec une DE L’EVE À L’EAU Jeu 17 et ven 18 oct à 20h30 ; de 14 € à 25 € ÇA MARCHERA JAMAIS multitude de personnages, ce De Angélique Clairand et Éric Massé, 1h30 Carte blanche à Nicolas Ramond Du 5 au 14 nov, à 20h, relâches les 9, 10 et DISPONIBLE T OUS LES M ERCREDIS Du 4 au 6 nov, à 19h30, mer à 11h ; spectacle n’est cependant jamais 11 ; 5 €/13 €/18 € le nOMbRIl Du MOnDe 10 €/12 € lesté d’un propos clair. 1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 72 07 04 44) Du 29 oct au 1er fév 20, du mar au sam à DANSE COPPÉLIA TRUC eSpACe 44 19h, relâches les 24 et 31 déc, les 1er, 23 et Jusqu’au 18 déc, les mer à 19h30 ; 12 € 44 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71) 24 jan ; de 13,50 € à 30 € ON REFAIT LES CONTES K. + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR RADIAnT-belleVue CONTACTEZ 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) Comédie de Thierry Buenafuente De Vladimir Lifschutz, par la Cie 34-14 Jusqu’au 31 déc, du jeu au sam à 19h30 ; THÉâTRe Du GAI SAVOIR FESTIVAL KARAVEL 13 Jusqu’au 18 oct, lun, mar et ven à 20h30, 11 €/15 €/20 € CYRIL VIEIRA DA SILVA : € 94 rue des Charmettes, Lyon 6e (04 78 24 34 31) Sur le Fil par la cie Pyramid mer à 19h30 et 21h, jeu à 19h30 ; de 10 à + ARTICLE P.19 17,50 € LES BONNES Jeu 17 oct à 20h30 ; de 14,50 € à 29 € DES NOUVELLES DE TCHEKHOV D’après Jean Genet, ms Jacques Chambon, cvieiradasilva@ petit- bulletin.fr par la Cie Pleine Louve CenTRe CHORÉGRApHIque eSpACe GeRSOn De Anton Tchekhov, ms Anne dos Santos 1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99) Du 17 au 19 oct, à 20h ; 9 €/12 € nATIOnAl et Christian Jaspard 30 ter avenue Général Leclerc, Rillieux-la-Pape (0 4 72 01 12 30) THIERRY MARCONNET 06 59 72 79 17 Sam 19 et dim 20 oct, sam à 20h30, dim à Du 16 au 19 oct, du mer au ven à 20h30, 18h ; de 10 € à 17,50 € THÉâTRe DeS ClOCHARDS CREATIVE CÉleSTeS Ven 18 oct à 19h30 ; 5 € sam à 21h15 ; de 14 € à 16 € ET SI ON LES AVAIT OUBLIÉES ? 51 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1er (04 78 28 34 43) BENOÎT TURJMAN De Camille Villanueva et Emmanuelle L’ENNEMI INTÉRIEUR MAISOn De lA DAnSe Lun 21 oct à 20h30 ; de 14 € à 16 € Neyret, par le collectif À Quoi Serge ? 8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e (04 72 78 18 00) Du 23 au 26 oct, mer et jeu à 19h30, ven et De Marilyn Mattei, ms Fabien Hintenoch, CÉLINE FRANCE sam à 20h30 ; de 10 € à 17,50 € par la Cie Demain Nous Fuirons VR_I Jusqu’au 26 oct, ts les sam à 19h ; du 2 nov Jusqu’au 20 oct, à 19h30 sf sam et dim à De la Cie Gilles Jobin & Artanim, dès 7 ans, au 21 déc, les sam à 19h, relâches les 9 et L’HOMME QUI PLANTAIT DES 16h30, relâche mar ; 9 €/12 € 35 min € € ARBRES 30 nov ; de 14 à 16 PRETERITION Jusqu’au 19 oct, à 18h sf ven à 18h20 et D’après la nouvelle de Jean Giono, ms sam à 13h20 ; 7 € AYMERIC LOMPRET De William Shakespeare, ms Cedric Danielo Baptiste Relat, par la Cie Waaldé #DANSECONNECTÉE Du 30 oct au 2 nov, à 20h30 ; Du 5 au 10 nov, du mar au sam à 20h45, Du 23 au 27 oct, à 19h30 + sam et dim de 14 € à 16 € 16h30 ; 9 €/12 € Parcours connecté autour de la danse et dim à 17h15 ; de 10 € à 17,50 € de l’image CULTURE PLUS CONFITURE MOINS UN ROI SANS DIVERTISSEMENT THÉâTRe De l’uCHROnIe Sam 19 oct ; entrée libre Mar 5 nov à 20h30 ; 12 € D’après le roman de Jean Giono, ms Daniel 19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 37 65 81 61) ACQUA ALTA MANUEL PRATT Geiger 1000 YEARS OF FEARS De Claire B et Adrien M, chor Dimitri Jusqu’au 17 déc, les mar à 20h30, relâches Du 5 au 11 nov, du mar au sam à 19h10, dim Hatton et Satchie Noro, dès 13 ans les 3 sept, 1er et 8 oct, 5 nov et 3 déc ; à 15h30 ; de 10 € à 17,50 € Texte Manuel Liminiana, ms et chor Barbara Loison, par le Mac Guffin Kollectif Jusqu’au 21 oct, à 20h30 sf mer à 20h, de 10 € à 12 € Du 23 au 26 oct, à 20h30 ; 10 €/15 € relâche le ven ; de 16 € à 32 € CenTRe CulTuRel CHARlIe DANCE ME THÉâTRe lA MAISOn De GuIGnOl CHAplIn Les Ballets Jazz de Montréal invitent trois Place de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 72 04 81 18) Au RIKIKI (GOuRGuIllOn) 11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er chorégraphes à rendre hommage à 2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61) DÉSAXÉ (06 50 62 76 01) Leonard Cohen : Andonis Foniadakis, COMMENT ON FAIT LES BÉBÉS Texte Hakim Djaziri, ms Quentin Defalt, par LIÉES COMME DES SŒURS Annabelle Lopez Ochoa et Ihsan Rustem. De Cédric Saulnier, ms Franck Regnier la Cie Teknaï Texte Yoann Faure, ms Christophe Blanc Ms Eric Jean, dès 12 ans, 1h20 Jusqu’au 26 oct, les jeu, ven et sam à 21h30 ; Ven 18 oct à 19h ; 6 €/8 €/11 € Du 30 oct au 2 nov, à 20h30 ; 12 €/15 € Du 5 au 13 nov, les mar, jeu, ven, sam à 10€/15 €/20 € 20h30, mer à 20h, dim à 17h. Sf lun 11 ; de 22 € à 44 € SPECTACLE VIVANT PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019 20

ACTe 2 THÉâTRe L’OMBRE DE LUCE eSpACe 44 À TRAVERS L’AUTRE LE QUAI DE OUISTREHAM u

a 32 bis quai Arloing, Lyon 9e (04 78 83 21 71) 44 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71) Chor Doris et Nathalie Bokongo Nkumu De Florence Aubenas, ms Louise Vignaud,

e Conte, musique et mapping vidéo, par la l e par la Cie La Résolue, 1h05, France p LE TOUR DU MONDE DE Cie Conte en ombres, dès 6 ans, 40 min aka Les Mybalés, 30 min

a MONSIEUR LUNE

h Du 30 oct au 3 nov, à 16h30, relâche le 1er ; C ESPACE ALBERT CAMUS a grande reporter du Monde PATACHON De Bertille Garraud et Lucie Ranson, par e 8€/12 €/13 € 1 rue Maryse Bastié, Bron (04 72 14 63 40) m Texte et ms Jean-Félix Milan, par la Cie Collectif Yggdrasil, dès 3 ans, 35 min s’est glissée plusieurs mois u Sam 19 oct à 19h ; 6 €/8 € a

l L l i Tsemerys, de 16 mois à 5 ans, 25 min Du 28 oct au 3 nov, du lun au ven à 14h30, dans la peau et le travail d’une u

G THÉâTRe De lA RenAISSAnCe Jusqu’au 16 oct, mer à 15h, sam à 16h30 ; sam et dim à 16h ; 8 €/12 €

© femme de ménage. Récit édifiant 9,50 €/11,50 € 7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91) FESTIVAL de l’absurdité et la déshumanité LES GÉOMÉTRIES DU DIALOGUE THÉâTRe De lA CROIx-ROuSSe THÉÂTRE Au RIKIKI De Justine Macadoux et Coralie Maniez, Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49) MICRO-MONDES du travail fractionné porté par une 11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (06 50 62 76 01) par la Cie Juscomama, dès 6 ans, 55 min BELLORINI, HANSEL ET GRETEL Spectacles vivants et multimédia grande comédienne : Magali PETITE SOURCE ! Mar 22 et mer 23 oct, mar à 16h et 19h, Du 19 nov au 1er déc E mer à 16h ; jusqu’à 25 € Ciné-spectacle d’après le conte des frères Bonat. 2 ACTE Conte autour des Aborigènes d’Australie, Grimm, ms Samuel Hercule et Métilde Rens. : www.micromondes.fr TNG-VAISE Pour découvrir le travail de de et ms Laura Glutron, par la Cie La Weyergans Tarifs : pass de 20 € à 45 € 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e Nébuleuse, dès 2 ans, 30 min ÉpICeRIe MODeRne (04 72 53 15 15) Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70) Mar 5 nov à 19h30 ; de 5 € à 27 € Jean Bellorini avant qu’il ne Mer 16 oct à 10h30 ; 6 €/9 € Jeu 17 et ven 18 oct jeu à 21h, ven à 19h ; RIO CLAP CLAP CLAP + ARTICLE P.18 NOUS VIVONS TOUS À L’ÉTROIT de 9 € à 20 € prenne la direction du TNP le DANS MA BULLE DANS UNE CHAMBRE IMMENSE er PAR EDY LA GOOYATSH BANOS ROMA 1 janvier prochain, une Voyage musical, poétique et participatif THÉâTRe DeS ClOCHARDS Expérience immersive par Nicolas Boudier, Concert jeune public, dès 4 ans Ms Jorge A. Vargas, 1h15, Mexique deuxième chance se présente, par la Cie La Méduse à Talon, de 6 mois à € CÉleSTeS Joris Mathieu et le collectif Haut et Court, Mer 23 oct à 15h ; 7 THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE après Un instant au Théâtre de 3 ans, 30 min 51 rue des Ta bles Claudiennes, Lyon 1er (04 78 28 34 43) dans le cadre de l’exposition Prison, au- Du 23 au 26 oct, à 10h30 ; 6 €/9 € delà des murs Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49) le KARAVAn THÉâTRe BARBE BLEU OU LE QUOTIDIEN Ven 18 et sam 19 oct ven à 19h, sam à 16h ; la Croix-Rousse début octobre. MUSÉE DES CONFLUENCES FRAG’ILS - CONTES EN MUSIQUE 50 rue de la République, Chassieu D’UN MONSTRE de 5 € à 27 € Il faudra aller au Théâtre de Avec Ernest Afriyié, voyage en musique (04 78 90 88 21) Par la Cie des Passantes, dès 8 ans, 1h 86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 28 38 11 90) Du 19 oct au 26 juil 20 Villefranche (ou dans deux aux quatre coins du désert à la rencontre ROSIE ROSE Du 30 oct au 10 nov, à 14h30 et 19h30, CHRONIQUE D’UNE VILLE QU’ON villes alentour) du 5 au 8 des autres. Dès 5 ans Jonglerie et magie, par la Cie Opopop, dès sam et dim à 10h30 et 16h30, relâche le CROIT CONNAÎTRE Du 22 oct au 2 nov, à 15h30 ; de 6 € à 9 € 4 ans, 50 min lun ; 8 € SENS INTERDITS De Wael Kadour, ms Mohamad Al Rashi et novembre pour voir Vie et Mer 23 oct à 10h et 16h ; 5 € Wael Kadour, 1h15, Syrie Festival international de théâtre mort de Mère Hollunder , pièce pOlARIS le SHAlAlA THÉÂTRE DU POINT DU JOUR 5 avenue de Corbetta, Corbas (04 72 51 45 55) Mémoires, identités, résistances le FOu 95 montée de la Grande-Côte, Lyon 1er (09 50 49 52 84) 7 rue des Aqueducs, Lyon 5e (04 72 38 72 50) d’une heure pour un acteur et Du 16 au 27 oct LES PIEDS DANS LES POCHES 2 rue Fernand Rey, Lyon 1er (09 54 09 23 93) LA FABRIQUE À HISTOIRES Ven 18 et sam 19 oct, ven à 20h, sam à 16h ; qui s’attache, comme pour le Par la Cie Rêve de Singe, dès 7 ans, 45 Rens. : www.sensinterdits.org de 9 € à 20 € TU PARLES D’UN 9 ! Jusqu’au 1er déc, ts les sam et dim jusqu’au + ARTICLES ET PROGRAMMATION travail sur Proust, à une vieille min Questions sur les origines, les différences, € € 1er déc ; 6 /10 DÉTAILLÉE SUR PETITMBULLETIN.FR MA PETITE ANTARCTIQUE dame, cette fois-ci véhémente. Jeu 17 et ven 18 oct jeu à 14h, ven à 10h ; la transmission avec humour et poésie. 3,50 €/5 € Création documentaire et mise en scène, Dès 4 ans, 40 min, par la collectif de Tatiana Frolova, 1h40, Russie Konsl’Diz FESTIVAL KARAVEL CONSTITUTION CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON le RepAIRe De lA COMÉDIe Du 22 au 24 oct, à 10h30 et 14h30 ; 8 € De et ms Vladimir Gurfinkel, 1h30, 2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 ) Festival de danse hip-hop 4 rue Charles Dullin, Lyon 2e Du 9 oct au 3 nov Russi e (04 72 77 40 00) MONSIEUR MAXENCE AU PAYS le COMplexe CAFÉ-THÉâTRe AuDITORIuM De lyOn Rens. : festivalkaravel.com LE TOBOGGAN Du 16 au 19 oct, à 21h sf mer à 20h ; de DES 5 SENS 149 rue Garibaldi, Lyon 3e 14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14) 7 rue des Capucins, Lyon 1er + PROGRAMMATION 9€ à 25 € Spectacle interactif, de 18 mois à 5 ans, (04 78 95 95 95) Jeu 17 oct à 20h30 ; de 10 € à 20 € (04 78 27 23 59) DÉTAILLÉE SUR PETITMBULLETIN.FR + ARTICLE SUR PETITMBULLETIN.FR 30 min CHUUUT ENSATT BISCOTTE 4 rue Sœur Bouvier, Lyon 5e (04 78 15 05 07) Sam 19 oct à 10h30 ; 8 € Par Quatuor Beat, dès 7 ans SUR LE FIL... LA BRISA € Ven 18 oct à 18h ; de 10 € à 20 € Jusqu’au 26 oct, mer, jeu, ven à 20h30, Du 21 oct au 2 nov, à 10h30, relâche le 27 ; 8 Sam 26 oct à 15h et 18h ; de 8 € à 16 € De Gabriel Calderon, Zuadd Atala, ..., ms sam à 20h et 22h ; relâches du 13 au 15 UNWANTED Tamara Cubas, par la Cie Teatro Linea de € € oct et du 20 au 22 oct ; 15 /18 lA bAlISe 46 - MJC VIlleuRbAnne THÉâTRe De l’AnAGRAMMe De Dorothée Munyaneza, par la Cie Kadidi, Sombra, 1h10, Mexique/uruguay 46 cours Damidot, Villeurbanne (04 78 84 84 83) DAMIEN LAQUET 27 rue Royale, Lyon 1er (04 78 27 83 12) 1h15, Rwanda THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE Du 16 oct au 2 nov, mer, jeu, ven à 20h30, LES AVENTURES DE DOLORÈS MAMINUIT THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX 7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91) WILSON 8 boulevard Laurent-Gérin, Vénissieux Sam 19 oct à 21h ; jusqu’à 25 € sam à 20h et 22h ; relâche du 20 au 22 De et ms Anaïs Stallettino, par Broutille & (04 72 90 86 68) oct ; 15 €/18 € Cie, de 3 à 7 ans, 30 min Ven 18 oct à 20h ; jusqu’à 20 € PEQUEÑOS TERRITORIOS Du 22 au 27 oct, à 9h30 et 10h30 ; EN RECONSTRUCCIÓN LES CANUTS DE PAPEL 5€/10 € GIRLS BOYS LOVE CASH Jusqu’au 2 juin 20, ts les premiers mar du Ms Jorge Arturo Vargas, par la Cie Teatro mois à 20h30 ; 10 € Linea de Sombra, 1h, Mexique MuSÉe DeS COnFluenCeS THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 28 38 11 90) Par Pyramid, 1h10 7 rue Orsel, Oullins leS TOnTOnS FlInGueuRS (04 72 39 74 91) 12 rue Romarin, Lyon 1er (06 29 85 51 50) LA SILENCIEUSE EN VOYAGE RADIANT-BELLEVUE Dim 20 oct à 15h ; jusqu’à 25 € SOPHIE BELVISI Portés par les musiques traditionnelles 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) Jeu 17 oct à 20h30 ; 14,50 €/27 €/29 € HENRIETTA LACKS Sam 26 oct à 18h30 ; 16,50 €/19 € d’Iran, de Mongolie ou d’Europe de l’Est, suivez les pérégrinations d’une jeune fille CARTES BLANCHES D’Anna Smolar, Marta Malikowska... ms CHRYSTELLE CANALS aux longs cheveux. Dès 6 ans, 50 min À l’occasion des 20 ans de la Cie Käfig, Anna Smolar, 1h, Pologne € € Sam 26 oct à 21h30 ; 16,50 /19 Jeu 31 oct à 15h ; 8 €/10 € Mourad Merzouki réunit plusieurs MUSÉE DES CONFLUENCES € € Spectacle lu et bruité, par la Cie Les Belles 16,50 /19 Oreilles, dès 7 ans, 45 min danseurs ayant traversé la vie de la Cie, 86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 28 38 11 90) MAM’ISSABRÉ Sam 19 oct à 11h ; de 4 € à 8 € COMÉDIe ODÉOn 55 min Sam 19 et dim 20 oct, sam à 19h, dim à € € Jusqu’au 29 déc, les sam et dim à 18h30, 6 rue Grolée, Lyon 2e (04 78 82 86 30) ALLEGRO Performance, vidéo, danse, ressources 16h30 ; 15 /20 relâches les 26 oct, 2 nov et 14 déc ; pATA’DôMe THÉâTRe LA SORCIÈRE ÉPHÉMÈRE Place de la République, Miribel (04 78 55 80 20) documentaires par la Cie À QUI LE TOUR ? 16,50 €/19 € 62 route d’Yvours, Irigny (04 78 51 48 87) De et ms Dominique Lefebvre, dès 4 ans, Ven 18 oct à 20h30 ; de 14 € à 28 € Citizen.KANE.Kollektiv sur la thématique De Djokam Tamo Agathe, 40 min, VOYAGE À TRAVERS 1h15 FLI de la prostitution, 1h15, Allemagne Cameroun. Danse CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON L’IMPOSSIBLE Du 19 oct au 2 nov, du lun au sam à 15h ; Chor Soria Rem et Mehdi Ouachek, par Art THÉÂTRE DE L’ÉLYSÉE KIDS De Jules Verne, ms Franck Morellon, par la 10 €/14 € 4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00) Move Concept, dès 6 ans, 1h Jeu 17 et ven 18 oct à 19h ; de 9 € à 25 € 14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e Cie Art’scenic, dès 6 ans, 1h LE KARAVAN THÉÂTRE (04 78 58 88 25) THÉâTRe De lulu TIJUANA THÉâTRe De l’ATRIuM Du 18 au 20 oct, ven à 20h30, sam et dim 50 rue de la République, Chassieu (04 78 90 88 21) Sam 19 et dim 20 oct à 14h ; entrée libre € € € SuR lA COllIne 35 avenue du 8 mai 1945, Tassin la Demi-Lune à 18h ; 9 /14 /16 Ven 18 oct à 20h ; 12 €/15 €/19 € D’Andrés Solano, Arnoldo Galves Suarez, 60 rue Victor Lagrange, Lyon 7e (04 72 98 36 28) Martin Caparros et Gunter Walraff, ms (04 78 34 70 07) TU DORS ? BBOY LILOU LE POTAGER DE FILO Gabino Rodriguez, 1h, Mexique LE VOYAGE DE PENGUIN Théâtre d’improvisation, ms Sophie Plus de 20 ans de culture hip-hop D’Isabelle Riaz et Sébastien Petit Mâle, par TNG-VAISE RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DES Marionnettes, par la Cie Dell Improviso, Durand, par la Cie La Lily, de 3 à 6 ans, ESPACE ALBERT CAMUS 40 min la Cie Quart de seconde, dès 1 an, 35 min 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15) PROGRAMMES ET DES ARTICLES dès 6 mois, 35 min 1 rue Maryse Bastié, Bron (04 72 14 63 40) Du 23 au 27 oct, à 16h30, jeu et dim à 11h ; Du 19 oct au 2 nov, à 10h30 ; Jeu 17 et ven 18 oct Le 18 à 19h et le 18 à SUR PETIT-BULLETIN.FR € Sam 19 oct à 18h ; entrée libre Mer 16 oct à 15h30 ; 7 8€/12 €/13 € 8,50 €/10,50 € 21h ; de 9 € à 20 €

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INDIE ROCK DOOLITTLE EST GRAND Au Radiant pour promouvoir leur troisième album post-reformation, sans la bassiste Kim Deal, les pixies fêtent les trente ans de leur chef d’œuvre Dooliמּle , mètre-étalon immortel de rock foutraque. PAR STÉPHANE DUCHÊNE

temps ( Crackity Jones ) parta - gent l’affiche de ritournelles pop séquestrant les Beach Boys dans un garage pour les accou - pler à des mariachis ( Here Comes the Man ) ; où le débord d’énergie mortifère ( Wave of Mutilation ) a pour contrepoint ©

une tendance à la narcolepsie B l a i s e

A d i

(Hey, Silver ) ou la désinvolture l o n avachie ( La La Love You ). Où les saillies surréalistes ( De -

R baser qui ouvre le disque D comme on éventre) jouent des l est des monuments qui post-ado obèse à l’inimitable coudes avec les références bi - LAB ORATOIR E jettent des ombres indé - timbre de goret traqué et bliques ( Dead , Gouge Away ) et la lébiles jusqu’à l’infini, l’amazone hululante semblent prophétie d’une catastrophe 19 & 2 4 SCÈ NES I des disques dont le bal - aligner leurs planètes à me - écologique (l’immense Monkey let des modes ne suffit pas à sure qu’ils désaxent leurs hu - Gone to Heaven , assorti d’un su - ACTUELLE S#19 raboter la pertinence. Doolittle , meurs. Car s’ils ne coécrivent bliminal quatuor à cordes). troisième album des Pixies est que l’ultime titre du disque, Aussi cryptique en son propos OCT. Anne M arti n, a ccompagnement c horégraphique de ceux-là, qui fête ses trente l’apport de Deal est primor - qu’évident dans sa facture, Doo - Jea n G eo roy, c oordinati on a rti sti que Samedi 1 9 o ctobre ans sans la moindre ride. dial, qui donne souplesse et little est tout et son contraire : 18h S al le V ar èse, gr atui t Lorsqu’il paraît en 1989, les élasticité à la rage frontale de hymne à l’ enjoy et fête des In m em or iam I vo M al ec Pixies menés par un certain son acolyte – et parce qu’il est morts (mais mexicaine), œuvre 2019 Je udi 2 4 o ctobre Black Francis et une bassiste entendu que les grands terre-à-terre et trip haut per - 20h S al le V ar èse, gr atui t qui se fait appeler Mrs John disques de rock naissent des ché, un climax et le chant du The L ast D ou mDoum s Murphy ont déjà fait paraître plus vigoureuses frictions. cygne qui l’accompagne. Et ré - deux joyaux bruts dont le fra - sonne encore aujourd’hui de sa cas proto-grunge peine à mas - RATATOUILLE folâtre mélancolie. quer le potentiel tubesque. Des éclats de ce silex relation -

Mais là, comme par enchante - nel jaillit une invraisemblable PIXIES Tél. 0 4 7 2 1 9 2 6 6 1 c nsmd-l yo n.fr ment, comme si la foudre pou - ratatouille où les cavalcades Au Radiant-Bellevue le dimanche Suivez-nous s ur l es r éseaux s o c i a u x : vait faire jaillir la grâce, le épileptiques des premiers 20 octobre

KRAUTROCK LEURS ANNÉES SAUVAGES D’une libation en ciné-concert est né le duo berceau des Volontés Sauvages qui présente au périscope, son déflagrant premier album de post-krautrock cosmique façon tabula rasa. PAR STÉPHANE DUCHÊNE

ù naissent les volontés sauvages ? C’est la question, indémélable, à la - quelle semble vouloir répondre Ber - O ceau des Volontés Sauvages, étonnant mariage de la carpe et du lapin célé - bré par Alban Jamin (que l’on a aimé dans un tout autre genre comme l’adroit guitariste du meilleur groupe du monde de Lyon : The Pur - ple Lords) et Joost Van Der Werd (membre R actif de la galaxie Hallucinations Collectives, D fondateur, sous un autre nom, le sien, de l’in - Quand on se croit abandonné à une sieste élec - dispensable maison d’édition lyonnaise Le Feu tronique, on se fait encorner par quelque créa - Sacré, jadis chanteur du groupe helvète Isca - ture électrique, ; et si la lumière semble entrer riote et bassiste post-hardcore d’Overmars). enfin, un orage l’oblitère dans l’instant. L’affaire a commencé par un ciné-concert hal - Tout ici brûle de feux souterrains qui ne de - luciné où le duo tissa une étrange atmopshère mandent qu’un mince appel d’air pour embra - sonore autour d’un film muet d’avant-garde ja - ser l’ensemble. Les mots manquent, ponais, Une Page folle (1926), dinguerie absolue, s’effondrent sur eux-mêmes, dans une suffoca - clé du courant néo-sensationniste. Cette page tion d’impuissance à décrire une musique qui, folle débouchant sur une boîte de Pandore, à la croisée du krautrock et de la brume carpen - Alban et Joost allaient continuer de l’écrire fré - terienne, s’éprouve plus qu’elle ne s’écoute. Ils nétiquement au gré d’autres prestations scé - ne font, les mots, que caricaturer cet expres - niques et de compositions recluses. sionnisme futuriste, manière de ressentir jusqu’à l’épuisement les soubresauts d’un CRISTALLOFGÉNÈSE monde en crise soumis aux ravages des volon - De là : Seuil , un premier album enregistré live tés les plus sauvages : manifestation, peut-être, dans le huis clos de l’Épicerie Moderne. Un du surgissement musical d’un néo-néo-sensa - disque qui se fait lui-même berceau de titres tionnisme pour le siècle présent. Il est permis tels Agent du drame cosmique , Cristallogenèse ou d’y voir cela, ou tout autre chose. Depuis un Écho d’une réalite manifeste , dont la saveur cryp - berceau c’est l’univers qui s’offre. tique dit à la fois beaucoup et trop peu de la te - neur musicale : lorsque l’on croit tenir un BERCEAU DES VOLONTÉS SAUVAGES épanchement de drones, un riff post-blues + Strom|morts + J-M Bertoyas + projection de Stupor vient larder l’affaire pour entamer toute certi - Mundi #3 de Pacôme Thiellement & Thomas Bertay tude. Qu’on crépite d’une rythmique tribale et Au Périscope le samedi 26 octobre nous voilà abducté par une sirène d’apocalypse. Seuil (Altaar Records) MUSIQUE PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019

JACK J ACK ROCK BRON L’ÉTAT PROVIDENCE Énième concert lyonnais pour la métronomique Shannon Wright, avec ceמּe fois scène de un album, Providence , qui déroute l’accès à ses sombres états d’âmes, musique rock sous la forme d’un bouleversant piano-voix. et a ctuelle PAR STÉPHANE DUCHÊNE

lieu insi va l’artisanat d’accomp agnement wrightien : comme à la créa tion musicale ses illustres homo - nymes pionniers de l’aviation, lorsque Shannon Wright décolle, on ne sait ja - mais quelle sera la durée du vol, ni dans quel état va nous laisser l’atterissage. Ce qui s i r

tient davantage du saut de la a M

n

foi que de l’expérience ica - o s a J puts marie + no money kids 18.10 resque. Or, dans la carrière de © la Floridienne, toute en fragi - 23.10 JI M J ONES & THE RIGH TEO US MIND + dirty deep lité bruitiste et tempêtes sous branchée, d’une dérivation douceur qu’elle ne les dé - un crâne de cristal, on a connu électronique ou d’une micro- glingue habituellement, ef - 1 the limboos + la chica yéyé quelques affaissements salva - sieste organique. Traces qui fleure son piano avec le même 14.1 teurs, turbulences en forme sur le précédent Division dessi - soin qu’elle ne tabasse souvent d’accalmie qui nous tiraient les naient déjà une contre-allée. ses guitares. 28.11 OISEA UX TEM Pête + stuffed fo xes + KNTC tripes vers le bas dans le ver - C’est pourtant la même émo - tige du trou d’air. PÉNOMBRE tion qui écume à la surface de 06.12 CHELSEA RE JECT VS SUP A DUP A Chez Shannon, ces moments se Mais c’est sur ce Providence , dé - Providence : celle d’une Shan - manifestaient par un soudain volu à la voix et au piano, que non dans tous ses états, don - .12 LA G RAN DE SA GA D E LA FRAN ÇAFR IQU E rendu des armes, la reddition Shannon Wright a entrepris de nant l’impression de tenir une 13 d’une âme fatiguée de sa pro - couper le courant et de ne plus flammèche dans le blizzard, pre rage sonique, s’abandon - s’éclairer qu’à la bougie, entre - d’hurler sa colère dans le si - nant, le temps d’une douce tenant la flamme de son feu in - lence du vide. Comme un sym - JACK JACK - MJC BRON - 69500 éruption, à la torch song exis - térieur en se tenant à bonne bole, le nom de Wright n’est JACK.FR tentielle, au lacrimae rerum distance du grand incendie. Au jamais apparu aussi gros sur la INFOS & BILLETTERIE : WWW.JACK éperdu. croisement de l’expérience ini - pochette d’un de ses disques. Une tendance qui jaillissait ça tiée jadis avec Yann Tiersen et Peu importe la manière : et là comme autant d’enclaves d’une approche plus expéri - Wright is Wright. dans sa “noise parade”. On en mentale (l’instrumental Provi - trouvait traces sur chacun de dence mariant Satie et Philip SHANNON WRIGHT ses disques les plus récents – Glass), Shannon Wright traite À la Comédie Odéon le dimanche sous la forme d’une ballade dé - ses mélodies avec autant de 20 octobre

POP UN JOUR, UN DES STING C’est en réinterprêtant ses grands hits que Sting a trouvé ceמּe année une énième manière de se réinventer, passe-temps favori de ce chanteur en perpétuelle mue. PAR STÉPHANE DUCHÊNE

l serait tentant de ne voir en Sting que le dinosaure en chef de ce drôle de machin mal branlé que fut le reggae blanc, puis, I en solo, une sorte de crooner tantrique et engagé (L’Amazonie, sa grande cause). Et dans les deux cas un pourvoyeur de hits FM en cas - cade. Mais on serait loin du compte, Gordon Sumner r

s’étant ensuite allègrement empifré à tous les u z a M râteliers musicaux qui ont eu l’heur de se pré - n i v e

senter devant lui. Pour le meilleur et pour le Capitaine ACAB K pire. Le meilleur lorsqu’il bifurqua vers le jazz © et le r’n’b aux côtés d’Ira Coleman, Mary J. Blige cas du caractère prétendument sacré de l’enre - ou Ibrahim Maalouf ; publia, avec le luthiste gistrement canonique comme mètre-étalon bosniaque Edin Karamazov, Songs from the La - d’une chanson pop (ainsi que l’entend Agnès byrinth , un album de musique baroque, re - Gayraud dans son Dialectique de la pop ), le voilà prises de chansons du XVII e siècle britannique souvent affairé à réenregistrer comme pour les signées John Dowland. rafraîchir – d’aucuns diraient “sublimer” – ses Pas rassasié, on le vit ensuite accoucher d’un vieilles scies à succès. Chose faite avec Sympho - album hommage aux ouvriers des chantiers na - nicities où Sting s’entourait de rien moins que vals de Newcastle ( The Last Ship ) et jouer Dio - le Royal Symphonic Orchestra, The London nysos dans un spectacle musical de Steve Nieve. Players et le New York Philharmonic Concert Orchestra, emballant ses hits dans une matière SACRÉS REFRAINS crypto-prokofievienne. Dans le pire, on casera, parmi des dizaines (Pa - Dernièrement, voilà que Sting, c’est ce pourquoi varotti, Youssou N’dour, Eric Clapton, Charles il est en tournée, a entrepris de livrer avec My Aznavour, Cheb Mami), des duos avec Mylène Songs , un énième best-of dans lequel ses com - Farmer ou Julio Iglesias, un autre plus tardif positions les plus emblématiques sont réenre - avec Gims (ne l’appelez plus “maître”, il a lâché gistrées selon les canons contemporains. cart’1 le barreau) et un album entier avec l’agaçant Manière de prolonger une relation d’intimité Shaggy – on pardonne difficilement au duo de avec les chansons qui partagent sa vie depuis Exposition à l a De meure d u C haos nous avoir mis dans la tête le refrain invasif de quarante ans, comme on rallume l’étincelle Du s amedi 2 6/10/19 a u d imanche 2 4/11/19 Just one lifetime , usé jusqu’à la corde par d’un vieux couple. Ou vert u niquement l es j ours f ériés e t w eekends quelque réclame automobile. Le tableau ne serait pas complet sans évoquer STING une autre marotte stingienne : faisant peu de À la Halle Tony Garnier le vendredi 25 octobre 22.23

JAZZ EN FORMULE TRIO Ce n’est pas si courant dans nos contrées : trois pointures du jazz se succèdent en quelques jours dans les salles lyonnaises, avec Ibrahim Maalouf, louis Sclavis et Herbie Hancock. PAR SÉBASTIEN BROQUET

R D

IBRAHIM MAALOUF Du jazz à la Halle Tony Garnier ? Rare sensa - tion, mais il faut bien avouer que le parcours d’Ibrahim Maalouf est peu commun. Le trom - pettiste depuis longtemps ferraille dans les che - mins de traverse, puisant dans les musiques es latines et la pop mainstream d’autres pistes êt pour nourrir ses inspirations, pour aller plus b loin que la figure déjà respectée qu’il aurait pu I 24 incarner, celle d’un descendant de Miles, de Jon EUD

J

Hassell et d’Erik Truffaz. Le Libanais, modèle R D 19 d’ouverture et de subtilité, que l’on a pu voir au T. 20 petit matin dans un studio de télévision après OC onze heures d’avion improviser avec Samy Pa - geaux-Waro une mélopée tirant des larmes à la maquilleuse en plateau, est capable d’initier des e moments d’émotion intenses dans quasi toutes d les configurations, et l’on ne doute pas que le gigantisme de cette salle ne soit même pas un obstacle pour celui qui fût récompensé en 2017 d’un César pour sa musique du film Dans les fo - e rêts de Sibérie . Depuis son premier album en n al è théâtr 2007, le neveu d’Amin Maalouf n’a ainsi cessé c raoké a de défricher de nouveaux territoires, allant s rs – k hou es chercher un auditoire loin d’être acquis au jazz ppy rpris ha set – su pour le ramener dans son giron, du moins l’ini - od – DJ tier, à l’instar de S3ns , dernier album en date treet fo très accessible, pas forcément renversant, mais s là n’est pas l’enjeu : Ibrahim Maalouf est avant tout un passeur . À la Halle Tony Garnier le dimanche 27 octobre

R D LOUIS SCLAVIS Le régional de l’étape fait deux haltes à cocher sur vos agendas : une première au Périscope, HERBIE HANCOCK en mode quartet, la seconde avec un lascar de Un mastodonte. Comment résumer la carrière moins à l’Opéra Underground. En ce second d’un tel musicien ? Herbie Hancock, on lui doit spot, le clarinnetiste défendra sa sortie de 2017 quelques-uns des meilleurs disques de Miles sur le très culte label ECM, Asian Fields Varia - Davis. Mais aussi l’explosion grand public du tions . Accompagné d’une paire déjà présente hip-hop, puisque les scratchs du clip de son sur le disque, Dominique Pifarély au violon et Rock It par Grand Master DXT ont initié une Vincent Courtois au violoncelle, l’ancien du vague sans précédent de vocations de DJs... On Workshop de Lyon développe-là des ambiances doit aussi au natif de Chicago une réserve iné - e x i

évanescentes, sans batterie, toutes en douceur puisable de samples (un seul exemple : US3 se F u a façon musique de chambre, où l’épure et la faisant un nom grâce à Cantaloupe Island ) et e B

&

contemplation sont maîtresses d’une cérémo - une liste de collaborations assez rare, allant de e t t

nie en clair-obscur. Au Périscope, retour dans Wayne Shorter à Ron Carter. Et la bande origi - e u l l’actualité la plus fraîche puisque Sclavis défen - nale de Blow-up , d’Antonioni. Des groupes my - r e P

: dra dans cette salle dédiée au jazz son tout der - thiques, comme Headhunters. Une période e u q nier album Characters on a Wall , petite encore plus expérimentale avec Bill Laswell, et i h p merveille élaborée autour du travail du plasti - même, ne l’oublions pas en plein Festival Lu - a r g

cien et précurseur du street art qu’est Ernest mière, un César de la meilleure musique de film n o i t

Pignon-Ernest, et enregistré avec Benjamin (lui aussi) pour une œuvre de Bertrand Taver - p e c

Moussay (piano), Sarah Murcia (contrebasse) nier, Autour de minuit . C’est une légende qui n o et Christophe Lavergne (batterie) qui l’accom - s’avance à l’Auditorium, pas si rare par ici mais c pagneront également pour ce show. accompagné d’un tout nouveau groupe, et cha - Au Périscope le vendredi 18 octobre cune des venues du pianiste est à honorer. À l’Opéra underground le samedi 26 octobre À l’Auditorium le samedi 2 novembre

MUSIQUE PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019

AFROBEAT Dès 6 a ns SEUN KUTI, AU NOM DU PÈRE Héritier fidèle de son père Fela Kuti, Seun perpétue l’afrobeat dans toute sa conscience À V oir en famille politique et son énergie scénique : comme un petit goût de Shrine au ninkasi. PAR SÉBASTIEN BROQUET

es "fils de ", parfois, on peut kiffer. Et dans le cas de Seun Kuti, fils de Fela, aucun doute : il s’agit quasiment L d’une réincarnation du maître absolu de l’afrobeat, le même corps musculeux, les mêmes attitudes sur scène, un immense talent pour propulser ce genre devenu presque aussi international que le reggae jamaïcain après sa naissance à Lagos, et un même groupe, Egypt 80 (ou du moins les survivants et quelques re - crues) pour propager la fière et colérique pa - role : car l’afrobeat, machine à danser, est avant tout un discours conscientisateur et po - litique, qui visait au temps du père, dans les 70’s, à dénoncer tout autant les méfaits des grandes multinationales pillant l’Afrique sans vergogne (I .T.T. ) que les dirigeants corrompus.

Et comme rien ou presque n’a changé à Lagos, les fils perpétuent le combat... Si l’un, Femi, a mainstreamisé les sonorités, l’autre est resté puriste, fidèle au son inventé par le duo Fela /

Tony Allen. R D On espère qu’il le pose pour chanter ACTIVISTE Rythmique syncopée implacable, envolées free en la Kalakuta République un espoir. Celui qui du du saxophone, transe longue durée, riffs dansait jusqu’au matin au Shrine. Le fils Kuti, funky : l’afrobeat doit autant au juju beat local chantre du panafricanisme, se revendiquant qu’au highlife du voisin ghanéen, au funk de de Patrice Lumumba et de Malcolm X (voir la oct obr e James Brown et au jazz alors totalement aven - superbe pochette de son dernier album, Black tureux. Seun ne le réinvente pas, mais l’in - Times , paru l’an dernier) est cette voix. Il est au carne comme personne. Il faut dire que dès ses ce son. Et comme on l’a déjà écrit ici, sur scène, Les Géométries 22 huit ans le plus jeune fils du king de Lagos était c’est l’une des expériences les plus intenses déjà choriste d’Egypt 80... Mais Seun n’a pas ressenties ces dernières années : foncez. Justine Macadoux | Coralie Maniez | Cie Juscomama 2019 oct obr e repris le seul flambeau musical : pour lui, être Oul lins L yon Métr opole | 04 72 39 74 91 | www .theatr elar enaissance.com du dialogue frontman , c’est aussi être un activiste. Être la SEUN KUTI & EGYPT 80 Théâtr e cubique et masqué 23 voix du peuple le plus pauvre. Celui qui voyait Au Ninkasi le mardi 5 novembre à 19h l i v o c S

y e r f f HIPFHOP e J

:

e u g a B

o t ON EST ENCORE LÀ, o h p

-

e l y a B

PRÊTS À FOUTRE LE SOUK . D - . L

:

o t o

h "MAIS PLUS POUR LONGTEMPS# P

-

i Dernière virée hexagonale pour le Suprême nTM, incontournable duo n i z z a

u du rap français qui a choisi de s’auto-dissoudre à l’issue G

s e

v de ceמּe tournée passant par la Halle Tony Garnier. Y

:

. l

l PAR SÉBASTIEN BROQUET o C

-

s t a r a c

ette fois, c’est la der - 9 2 , 9

- nière. Promis, juré.

m c

5 JoeyStarr et Kool 0 , 1

x

Shen, duo incandes - 3 , 1

C - cent, plumes aiguisées comme e i r a g l

u des lames, ne retourneront B

, n

a plus ensemble sur le ring de d a M

e leurs exploits. Et c’est tant t i r é l

a mieux, car le Suprême Nique h p S

Ta Mère n’a jamais eu vocation

e l y

a à vieillir. Figure de proue de la B

R . D D - .

L déferlante hip-hop du début

: Le groupe s’apprête à dire “pouce“ o t

o des années 90, la paire a in - h p

&

. carné une époque dorée et un les bombes suffit largement à l’inverse de IAM, que l’on a vu l l o C

- style incisif, déferlant sur tout combler les nostalgiques – au prendre des tomates sur scène

m c

3 un pays en lui crachant à la bout de trente ans de carrière, à Saint-Amand Rock ça , 1

x

8

, face ce qu’il ne voulait surtout et après avoir maté le public Vibre...), leurs textes, taillés à 1

x

4

, pas entendre et qui pourtant de Woodstower l’an dernier, il la serpe, politiques (ouh, le 3

-

d finirait bien par lui tomber faut bien se rendre à l’évi - gros mot !), en phase avec leur u S

u d dessus. Seule Virginie Des - dence : NTM est aujourd’hui époque, démontrent encore e u q i r f pentes en ce temps-là avait la un groupe pour vieux. Mais maintenant que c’est là l’un A

, i r

a même puissance de flow... que les plus jeunes feraient des groupes les plus cruciaux h a l a K

bien d’aller voir pour com - de la musique populaire fran - , g n i n

a Longtemps que la paire origi - prendre ce que le rap peut çaise qui s’éclipse. Après nous w h C

’ naire de Saint-Denis n’a plus vraiment impulser sur scène. avoir mis, une dernière fois, la N

-

e t

i pondu un track marquant, fièvre... s o r h

c contrairement à l’autrice de Au-delà de l’énergie qui leur a o d o

h Vernon Subutex , mais leur pré - permis de s’imposer sans coup SUPRÊME NTM R sence féline sur scène et le ré - férir au milieu des groupes de À la Halle Tony Garnier servoir de la période Paris sous rock dans les festivals 90’s (à Mercredi 23 octobre 24.25

CLASSIQUE & ZAJAZZA & ALPHA EIFFEL SIX MONTHS OF SUN + Concert participatif LE KAO WITCHGROVE LYRIQUE LE PÉRISCOPE Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 09) LE FARMER 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59) Ven 18 oct à 19h30 ; de 20 € à 25 € 14 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 78 28 21 29) € LE CONCERT DE L’HOSTEL DIEU + Mer 23 oct à 18h ; 6 € JEAN JEAN + LAC Jeu 24 oct à 20h30 ; 5 HEATHER NEWHOUSE BLACK ART JAZZ LE FARMER MORRISON À LA PORTE + VENIN La Donna barocca 14 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 78 28 21 29) CARMIN MUSÉE DES TISSUS ET DES ARTS DÉCORATIFS COLLECTIVE Ven 18 oct à 20h30 ; 7 € KRASPEK MYZIK 34 rue de la Charité, Lyon 2e (04 78 38 42 02) HOT CLUB HAYKO + JOHNNIE CARWASH 20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29) Mar 15 et mer 16 oct à 20h ; 23 € 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74) Jeu 24 oct à 20h30 ; 6 €/8 € € € KRASPEK MYZIK GUILLAUME TELL Mer 23 oct à 20h ; 16 /20 20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29) LOU DOILLON De Rossini, dir mus Daniele Rustioni, ms FRESHTET JAZZ TRIO Ven 18 oct à 20h30 ; 6 €/8 € Tobias Kratzer, 4h BEMOL 5 SPANISH ROCK PARTY #5 OPÉRA DE LYON 1 rue de la Baleine, Lyon 5e (09 67 34 55 01) Los Mambo Jambo + Doctor Explosion + Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54) Ven 25 oct à 20h30 ; 8 €/12 € The Ron-Dells Jusqu’au 17 oct, à 19h sf dim 13 à 15h. JACK JACK - MJC ARAGON Relâches les 6, 8, 10, 12, 14 et 16 ; de 10 € à HANDLE WITH CARE : Place Gaillard Romanet, Bron (04 78 26 87 25) 110 € JAZZ HANDS Sam 19 oct à 19h30 YUI FUTAEDA + CHIKO MIYAGAWA LE PÉRISCOPE MATT SIMONS AUDITORIUM MALRAUX - LYON 3 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59) LE KAO Manufacture des Tabac, 16 rue Rollet, Lyon 8e Ven 25 oct à 20h30 ; entrée libre Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 09) Sam 19 oct à 15h30 ; de 2 € à 10 € ANTOINE BROCHOT TRIO Sam 19 oct à 19h ; 22 € LA QUINTA PARS JAZZCLUB SAINT-GEORGES PIXIES CHAPELLE DE L’HÔTEL-DIEU 4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71) RADIANT-BELLEVUE ÉPICERIE MODERNE Place de l’Hôpital, Lyon 2e Sam 26 oct à 19h45 ; 5 €/12 €/15 € 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70) Mer 23 oct à 20h30 ; prix libre Dim 20 oct à 19h30 ; 38,50 € Ven 25 oct à 20h30 ; 21 €/23 €/25 € ALBANE SAMOILIKOFF + ARTICLE P.21 ALTOS 4TET STING SHANNON WRIGHT HALLE TONY GARNIER Par l’ONL BEMOL 5 AUDITORIUM DE LYON COMÉDIE ODÉON Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e 1 rue de la Baleine, Lyon 5e (09 67 34 55 01) 6 rue Grolée, Lyon 2e (04 78 82 86 30) (04 72 76 85 85) 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95) € € Ven 25 oct à 20h ; de 56 € à 139 € € € Sam 26 oct à 20h30 ; 8 /12 Dim 20 oct à 17h ; 17 €/20 € Dim 27 oct à 16h ; de 8,50 à 17 + ARTICLE P.22 SUN RA ARKESTRA + ARTICLE P.22 BEETHOVEN JONATHAN JEREMIAH Par Daniel Barenboim LE SUCRE GOUGE AWAY + KARCZOCH 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) TRANSBORDEUR AUDITORIUM DE LYON LE FARMER 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95) Sam 26 oct de 19h à 22h ; 25 € 14 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 78 28 21 29) Ven 25 oct à 20h ; 18 € € Lun 28 oct à 20h ; de 18 € à 69 € IBRAHIM MAALOUF Lun 21 oct à 20h30 ; 7 ARCHIMÈDE MOZART, HAYDN HALLE TONY GARNIER AKI ONDA + KEY OF SHAME + LE KAO Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e GAUTE GRANLI + KRISTALLROLL Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 09) Par l’ONL, dir mus Giovanni Radivo Ven 25 oct à 19h ; 20 € AUDITORIUM DE LYON (04 72 76 85 85) GRRRND ZERO VAULX 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95) Dim 27 oct à 19h ; de 35 € à 85 € 60 avenue de Bohlen , Vaulx-en-Velin STEREOTYPICAL WORKING CLASS Jeu 31 oct à 20h ; de 8 € à 49 € + ARTICLE P.23 Mar 22 oct ; 7 € + PERSEÏDE WARMAUDIO ORCHESTRE DES JEUNES DE L’ONL RIEN À FAIRE MACHINE HEAD 29 rue Wilson, Décines (04 78 49 90 73) Dir mus Victor Jacob LE PÉRISCOPE RADIANT-BELLEVUE Ven 25 oct à 19h30 ; 10 €/12 € AUDITORIUM DE LYON 13 rue Delandine, Lyon 2e 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) Mer 23 oct à 19h30 ; 33 € BILAL HASSANI 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95) (04 78 42 63 59) TRANSBORDEUR Dim 3 nov à 16h ; entrée libre Mer 30 oct à 15h ; 3 € MESSE #06 : JIM JONES AND THE 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) Sam 26 oct à 20h ; 36,50 € PETER BRUNN : ALL TOO HUMAN RIGHTEOUS MIND + DIRTY DEEP LE PÉRISCOPE JACK JACK - MJC ARAGON FUN FUN FUNERAL + AWAY KIT + JAZZ & BLUES Place Gaillard Romanet, Bron (04 78 26 87 25) 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59) AHMED AG KAEDY + MATTEO Mer 23 oct à 20h ; 13 € FABRICE TAREL & RILEY STONE - Sam 2 nov à 20h30 ; 9 €/11 €/13 € BONGO JOE LONERGAN QUARTET TOTAL VICTORY + OPTM GRRRND ZERO HERBIE HANCOCK 60 avenue de Bohlen , Vaulx-en-Velin BEMOL 5 SONIC Sam 26 oct à 20h 1 rue de la Baleine, Lyon 5e (09 67 34 55 01) AUDITORIUM DE LYON En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40) Jeu 17 oct à 20h30 ; 8 €/12 € 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95) Mer 23 oct à 20h30 ; de 8 € à 10 € BERCEAU DES VOLONTÉS Sam 2 nov à 20h ; 36 €/55 €/69 € SAUVAGES + STROM|MORTS + LOUIS SCLAVIS QUARTET GUÉRILLA POUBELLE + CHARLY + ARTICLE P.23 J-M BERTOYAS LE PÉRISCOPE FIASCO + NINA’SCHOOL Projection de S tupor Mundi #3 d e Pacôme 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59) BAKERLY LE KAO Thiellement & Thomas Bertay Ven 18 oct à 20h30 ; 11 €/13 €/15 € Hommage à Chet Baker Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 09) LE PÉRISCOPE € € AMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRA BEMOL 5 Mer 23 oct à 19h ; de 7 à 12 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59) Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54) 1 rue de la Baleine, Lyon 5e (09 67 34 55 01) Sam 26 oct . 6 € Sam 26 oct à 20h ; de 18 € à 22 € ADA LEA + NORMA Sam 2 nov à 20h30 ; 8 €/12 € GROOM AGENT SIDE GRINDER + ARTICLE P.23 6 rue Roger Violi, Lyon 1er (04 74 26 15 27) SONIC CÉDRIC PERROT QUARTET Mer 23 oct à 18h ; 10 € En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40) ROCK & POP Lun 28 oct à 20h30 ; de 10 € à 11 € LA CLEF DE VOÛTE TINY RUINS 1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95) ÉPICERIE MODERNE NOT SCIENTISTS + JOHNNY MAFIA Jeu 17 et ven 18 oct à 20h30 ; entrée libre GHOSTLY KISSES + LYLIE NINKASI GERLAND GROOM Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70) € 267 Rue Marcel Mérieux, Lyon 7e UNUSUAL QUARTET “LEJANIA” & 6 rue Roger Violi, Lyon 1er (04 74 26 15 27) Jeu 24 oct à 19h ; 15 Mer 30 oct à 20h30 ; entrée libre MARIANO CAMARASA Mer 16 oct à 18h ; 8 €/10 € L’ÉTRANGLEUSE + ECLOH MOLCHAT DOMA BEMOL 5 SPURV + WHERE MERMAIDS LES ABATTOIRS SONIC 1 rue de la Baleine, Lyon 5e (09 67 34 55 01) DROWN 18 route de l’Isle d’Abeau, Bourgoin-Jallieu (04 74 19 14 20) En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40) Ven 18 oct à 20h30 ; 8 €/12 € SONIC Jeu 24 oct à 20h30 ; entrée libre Jeu 31 oct à 20h30 ; 10 € En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40) STÉPHANE WREMBEL Jeu 17 oct à 20h30 ; 8 € ILGEN-NUR + TIRESIAS MOTORZOMBIS + LES NRV AMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRA SONIC PUTS MARIE + NO MONEY KIDS Halloween party Place de la Comédie, Lyon 1er En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40) LE FARMER (04 69 85 54 54) JACK JACK - MJC ARAGON Jeu 24 oct à 20h30 ; 6 € 14 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 78 28 21 29) Sam 19 oct à 20h ; de 15 € à 19 € Place Gaillard Romanet, Bron (04 78 26 87 25) Ven 18 oct à 20h ; de 13 € à 15 € COLDBONES + A BURIAL AT SEA + Jeu 31 oct à 20h ; 8 € HOLY HAND GRENADE + SOME BECAME HOLLOW TUBES BILAL TRISTESSE CLUB + LUNATION FALL RIEN FAIRE SONIC BAR DES CAPUCINS + ANGIE MERCIER CHROMATIQUE En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40) Place des Capucins, Lyon 1er (04 78 30 10 64) LE FARMER 51, rue Saint Michel, Lyon 7e Ven 18 oct à 20h30 ; de 8 € à 9 € Jeu 24 oct à 20h ; 8 € 14 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 78 28 21 29) Sam 19 oct à 20h30 ; 6 €/8 € Ven 1er nov à 20h ; 7 € - 5  " $    4 & /07 

-:0/ % -&1ˆ3*4$01& "3'*03( Ò" &/53&&-*#3& 3'* MUSIQUE PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019 26

LANDMVRKS + RESOLVE + GAVIN JAMES CHANSON TINARIWEN MÛ + WANGA BEN KLOCK MELTDOWN + SUSTAINCORE TRANSBORDEUR RADIANT-BELLEVUE Dans le cadre de la semaine des cultures Tapage Nocturne 7th Birthday WARMAUDIO 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) BRIGITTE FONTAINE 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) urbaines LE PETIT SALON 29 rue Wilson, Décines (04 78 49 90 73) Dim 3 nov à 18h ; 27 € Jeu 24 oct à 20h ; de 25 € à 29 € Ô TOTEM 3 rue de Cronstadt, Lyon 7e (09 64 41 68 41) RADIANT-BELLEVUE € € Ven 1er nov à 20h ; 13 €/16 € YANNICK OWEN 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) 9 bis avenue Général Leclerc, Rillieux-la-Pape Ven 25 oct à 23h15 ; 20 /24 YOUNG BLOOD BRASS BAND (04 78 88 94 88) Mer 16 oct à 20h ; de 32 € à 34 € MAGGY SMISS MARWA LOUD En déjeuner-concert LE KAO Jeu 31 oct à 20h ; 5 € RADIANT-BELLEVUE MJC PRESQU’ÎLE CONFLUENCE + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 09) NINKASI GERLAND TRIO SMAA + GRÉGORY PARREIRA 267 Rue Marcel Mérieux, Lyon 7e 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) 28 quai Rambaud, Lyon 2e SARAH MIKOVSKI Mar 29 oct à 19h ; 25 € Sam 2 nov à 19h ; 37 € Mar 5 nov à 12h30 ; entrée libre JAZZCLUB SAINT-GEORGES Sam 26 oct à 22h ; entrée libre CENTRE CULTUREL ÉCULLY SUPERGOMBO 4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71) STORMO + STINKY + WHYMPER CAVALE + VALENE 21 avenue Edouard Aynard, Écully (04 78 33 64 33) € € € PABLO VALENTINO + CAIO Afrobeat Ven 1er nov à 19h45 ; 5 /1 2 /15 LA MARQUISE GROOM Jeu 17 oct à 20h30 ; 8 €/12 € FORMIGA + SEIJI ONO LE PÉRISCOPE 20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92) 6 rue Roger Violi, Lyon 1er (04 74 26 15 27) NOUVELLE VAGUE + SOL Children Of The Drum Sam 2 nov à 19h ; 7 € Mar 5 nov à 19h30 ; 6 € 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59) SOUL & FUNK LE SUCRE LES ABATTOIRS Ven 1er nov à 20h30 ; 9 €/11 €/13 € 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) 18 route de l’Isle d’Abeau, Bourgoin-Jallieu (04 74 19 14 20) UPTOWN LOVERS € € Ven 18 oct à 20h30 ; de 20 € à 25 € ASMÂA HAMZAOUI Sam 26 oct à 23h ; 6 /10 LE PÉRISCOPE MERCER + CHRIS NOYL + KEREN ANN & BNAT TIMBOUKTOU 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59) ROCHDEE + CANDY GROOVE LE TOBOGGAN Musique gnawa marocaine Sam 19 oct à 20h30 ; de 8 € à 10 € Ca tering-trait eur lesdam esd elacan tin e.fr LE PETIT SALON évén em en ti el 14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14) AMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRA Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54) 3 rue de Cronstadt, Lyon 7e (09 64 41 68 41) Ven 25 oct à 20h ; 28 €/32 € € € Sam 2 nov à 20h ; de 15 € à 19 € ÉLECTRO Sam 26 oct à 23h45 ; 13 /15 ALFRED MASSAÏ DOMINIK EULBERG + SEUN KUTI & EGYPT 80 AUX BONS SAUVAGES DAME AREA + JONQUERA LIVE WAVESONIK Quai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56) LE KAO LE PÉRISCOPE BATEAU BELLONA Ven 25 oct à 20h30 ; prix libre Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59) Rive droite du Rhône / Pont Pasteur, Lyon 2e (04 72 76 89 09) Mer 16 oct à 20h30 ; 6 € Sam 26 oct à 00h ; 12 € Mar 5 nov à 19h ; de 20 € à 27 € SONO + ARTICLE P.24 PEARSON SOUND + ANASTASIA CLUBBING KRISTENSEN MONDIALE S. society REGGAE LUNATIK + EMERGING PATTERNS + LE SUCRE Hamlet LE GRAND IMPÉRIAL 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) NOIZE MAKER ORCHESTRA BRAIN DAMAGE + LE PEUPLE DE TERMINAL Dim 27 oct de 17h à 23h ; jusqu’à 12 € Polyrythmies des Banda Linda de L’HERBE + BURNING HEADS 3 rue Terme, Lyon 1er CHRISTIAN COIFFURE + NIV AST + Centrafrique et jazz libertaire des années TRANSBORDEUR Jeu 17 oct à 00h ; 5 € TERR 60 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) DJ ANDRIA Intérieur Queer AMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRA € Mer 23 oct à 20h ; 25 NINKASI GERLAND LE SUCRE au x Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54) 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) € € CLINTON FEARON 267 Rue Marcel Mérieux, Lyon 7e Ven 18 oct à 20h ; de 18 à 22 Ven 18 oct à 22h ; entrée libre Jeu 31 oct à 23h ; 14 €/18 € NUIT GYPSY : CLICK HERE + CLICK ARNAUD REBOTINI DAX J + I HATE MODELS + + KOSTA KOSTOV + TACTICAL LE PETIT SALON ISTIGKEIT + HÉCTOR OAKS + GROOVE ORBIT 3 rue de Cronstadt, Lyon 7e (09 64 41 68 41) SPFDJ + SCHACKE champi- Groove des Balkans, électro swing Ven 18 oct à 23h30 ; de 12 € à 16 € Tapage Nocturne TRANSBORDEUR JUNGLE + LOTFI TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) LE SUCRE € € Sam 19 oct à 23h30 ; 11,80 € 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) Ven 1er nov à 23h30 ; de 25 à 30 * LE MENTO CLOUB Ven 18 oct à 23h ; 14 €/18 € ZEN MECHANICS + SENSIENT + Musiques caribéennes des années 50 NOSEDRIP + MIMI + EREVAN BRAIN DRIVER + WRANK + HYBRID - gn ons CAFÉ CANANT TERMINAL LE PETIT SALON 14 Rue Pelletier, Lyon 4e 3 rue Terme, Lyon 1er TRANSBORDEUR Ven 18 oct à 00h ; 9 € 3 rue de Cronstadt, Lyon 7e (09 64 41 68 41) * v os équipes Sam 19 oct à 20h30 ; entrée libre Ven 1er nov à 23h30 ; 13 €/15 € 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) GUI BORATTO + DIDIER n ourri es comm e NICOLAS KRASSIK Mer 30 oct à 20h ; de 20 € à 22 € MONIKA KRUSE + BEN CANDEL + à l a m aison... LARGEMAIN Forro, danse traditionnelle du nord-est du BATEAU BELLONA PURPLE ON TIME + JOSH & ZOUZ Brésil Rive droite du Rhône / Pont Pasteur, Lyon 2e LE PETIT SALON HIP-HOP & R’N’B 3 rue de Cronstadt, Lyon 7e (09 64 41 68 41) LES HALLES DU FAUBOURG Ven 18 oct à 00h ; 12 €/15 € Sam 2 nov à 23h15 ; 14 €/16 € 10 Impasse des Chalets, Lyon 7e KOBO MAGGY SMISS € RAG + NARI FSHR + SHERELLE Dim 20 oct de 19h à 00h ; jusqu’à 12 NINKASI GERLAND NINKASI GERLAND S. society : Barbi(e)turix x Intérieur Queer les ZÉKO + MAGIC RON 267 Rue Marcel Mérieux, Lyon 7e 267 Rue Marcel Mérieux, Lyon 7e Mer 16 oct à 20h ; entrée libre Sam 19 oct à 22h ; entrée libre Closing Dames + ZANATANY’ + SPARCO LE SUCRE Maloya DAVODKA TODD TERJE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) de l a cantine Papa Maman 10 years anniversary /l esdam esd elacan tin e JAVA CCO Dim 3 nov de 17h à 23h ; jusqu’à 16 € cuisin e n ature & popul aire 146 Route de Grenoble, Saint-Priest 39 rue Georges Courteline, Villeurbanne LE PETIT SALON 3 rue de Cronstadt, Lyon 7e (09 64 41 68 41) Dim 20 oct à 14h ; jusqu’à 22 € (04 78 93 41 44) Jeu 17 oct à 20h ; 18 €/2 0€/23 € Sam 19 oct à 23h30 ; 17 €/19 € RHINO JAZZ(S) L’ANIMALERIE BRANKO + PEDRO + RASTRONAUT Du 27 septembre au 20 octobre LE TOBOGGAN No Border x Enchufada LE SUCRE EMILE PARISIEN 4TET 14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14) THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE € € 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) Sam 19 oct à 20h ; 19 /22 Sam 19 oct à 23h ; 10 €/14 € 7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91) Mer 16 oct à 20h ; 15 €/25 € LITTLE BIG TUSHEN RAÏ + CORNELIUS TRANSBORDEUR DOCTOR NUBYA GARCIA 4TET 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) TERMINAL THÉÂTRE ASTRÉE Sam 19 oct à 20h ; 32 € 3 rue Terme, Lyon 1er Campus de la Doua, 6 avenue Gaston Berger, Villeurbanne Sam 19 oct à 00h ; 8 € (04 72 44 79 45) CHEU B Jeu 17 oct à 20h30 ; 8 €/14 € LA MARQUISE RODHAD 20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92) S. society Sam 19 oct à 19h ; 14,80 € LE SUCRE UN DOUA DE JAZZ SUPRÊME NTM 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) Festival étudiant de jazz Dim 20 oct de 17h à 23h ; jusqu’à 18 € HALLE TONY GARNIER Du 10 au 18 octobre Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e PROJECT PABLO + PARK HYE JIN Rens. : www.undouadejazz.com (04 72 76 85 85) + NOFRAJE Tarifs : pass festival 23/36 € Mer 23 oct à 20h ; 55 €/60 €/70 € Encore + ARTICLE P.24 TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) SVO + YELLOWSTRAPS + LOLO ZOUAÏ Ven 25 oct à 23h30 ; 16 € COTONETE + LE SUCRE NIKITCH & KUNA MAZE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) PHASE FATALE + ANGEL KAREL TRANSBORDEUR Ven 25 oct de 19h30 à 22h ; 18 € Mini club 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) LE SUCRE Ven 18 oct de 20h à 01h ; 12 €/19 € RK 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) RADIANT-BELLEVUE Ven 25 oct à 23h ; 10 € 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) Jeu 31 oct à 19h ; 29 € HANNAH ADDAMS + EMERGING RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DES PATTERNS + DE SANTI PROGRAMMES ET DES ARTICLES DELUXE + LEILANI WOLFGRAMM TERMINAL LES ABATTOIRS 3 rue Terme, Lyon 1er SUR PETIT-BULLETIN.FR 18 route de l’Isle d’Abeau, Bourgoin-Jallieu (04 74 19 14 20) Ven 25 oct à 00h ; 8 € Jeu 31 oct à 20h30 ; de 25 € à 30 €

COUP D’ŒIL CHANSON HUBERT MOUNIER DANS LA PLACE C’est à la suite du concert hommage donné par Benjamin Biolay en juillet 2018 à Fourvière que la scène lyonnaise à commencé à mûrir l’idée d’un projet autour de cette grande figure de la pop hexagonale mais aussi locale. Très vite, dans le sillage du chanteur Stan Mathis et des Chic Types, l’idée d’un concert fait son chemin puis

d’un disque produit par Stardust ACP. La fine fleur R D de la scène chanson-pop de Lyon picore alors des titres dans le répertoire de Mounier et de l’Affaire Louis Trio pour en enregistrer des relectures au studio Magneto de They Call Me Rico : on y retrouve, en plus de tous les précités, Kent, un vieil ami, Carmen Maria Vega, Buridane, Joe Bel, Denis Rivet, Billie et quelques autres sur un vinyle à sortir le 5 novembre. Le même jour aura lieu dans la grande salle du Transbordeur une release party en présence de tous les intéressés (hormis Joe :>SA?S??StS111I%)(%+",I(+ Bel en tournée au Canada et Kent) où tout ce petit monde dansera sur la chic planète d’Hubert. La chose est gratuite, mais l’on compte déjà plus de 1000 réservations. Il est donc conseillé de faire vite, bien qu’une séance de rattrapage soit prévue en avril à la Comédie Odéon. SD CONNAÎTRE PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019 27

LITTÉRATURE LE MYTHE DU BOND SAUVAGE Aux côtés de luc lang, Claudie Hunzinger vient en la Villa Gillet traiter de l’ensauvagement du monde, thème qui traverse l’hymne à la noblesse sauvage des cervidés qu’est son dernier roman, Les Grands Cerfs . PAR STÉPHANE DUCHÊNE

l faut, pour comprendre c’est une ligne invisible vers ce qui se joue dans le quelque chose de plus grand. dernier roman de Clau - Ainsi lorsqu’elle suggère I die Hunzinger, Les quelque impressionniste pa - Grands Cerfs , avoir eu l’occa - rallèle entre tel grand cervidé sion, la chance entropique, et un chef indien, dont ra - d’une telle épiphanie : assister mures et parures de plumes se quand l’automne est tombé, confondent dans la même ma - au détour d’un chemin, ou s’en jestueuse autorité, comme étant écarté pour quelque sen - d’ailleurs le destin promis par t e s sation vététiste, à l’apparition s leurs prédateurs respectifs (on a r G

/

édénique d’un cerf, figeant sait de quoi résonne ce « un a g a

l’instant à planter ses yeux P bon cerf est un cerf mort »),

. F . J dans les vôtres avant de dispa - Claudie Hunzinger se livre à © raître le temps d’un battement un apologue de l’extinction. De de cil et comme dans un rêve. pler ces rois que la nature cou - la nature comme des peuples Depuis sa réclusion volontaire ronne chaque année, répondre aborigènes – animaux ou hu - dans une métairie des mon - à cet irrépressible appel de la mains – qui en partagent tagnes vosgiennes (« ce minus - forêt et du for intérieur hanté l’harmonie primordiale. cule topos utopique »), « par ce vieux fond magique », l’écrivaine s’intéresse à ce sou - « ce goût fait de pas d’heures à la Celle là même que l’on verain des forêts profondes, recherche d’un trésor ». chercherait à retrouver à ces fantômes que la nature ne l’écart du grand chaos du laisse entrevoir qu’avec peu de POURSUITE INTIME monde, comme hors de soi, largesses. Il faut pour cela, Car au fond, la quête scopique dans l’éclat d’une apparition donc, un coup du destin valant effleure une poursuite intime : sauvage. Avec la prescience bénédiction, ou la persévé - « ce rituel, je le devinais, n’était que toujours le Paradis couve rance de l’affût. pas tant pour contempler un une apocalypse. Celle qu’acquiert Pamina, l’hé - cerf que pour m’extraire avant roïne, double de l’autrice des tout de moi-même. » DE L’ENSAUVAGEMENT Grands Cerfs . Qui avec la com - Mais ce que trace la roman - DU MONDE plicité de Léo, chasseur cière autour de ces bêtes tra - Avec Luc Lang et Claudie Hunzinger (d’images) de cerfs, va appren - quées, créatures confinant à la À la Villa Gillet le jeudi 17 octobre dre à approcher pour contem - mystique faites chair en péril, Les Grands Cerfs (Grasset)

HOMMAGE LE FEU TAHA Soirée hommage au périscope consacrée à la figure toujours incandescente de Rachid Taha, avec en point d’orgue, une lecture musicale d’un texte signé brigiמּe Giraud. PAR STÉPHANE DUCHÊNE

LA FIÈVRE ET LA BRÛLURE Sa contemporanéité aussi avec la Marche pour l’égalité et contre le racisme, dite Marche des Beurs, où pour la première fois les jeunes Arabes de Douce France réclament à juste titre une place, la leur, un droit, celui d’être Français comme tout le monde, sans abdiquer leurs ra - cines. Contemporanéité aussi d’une époque où l

a Lyon brûle d’une fièvre rock qu’elle ne retrou - s r e v i vera jamais. Lorsqu’elle s’éteint, Taha file à n u

/ Paris poursuivre une carrière solo aussi riche y a l c r

a que trop souvent passée sous le radar. B

© C’est à lui, alors que paraît l’album posthume Je suis africain , que rendra hommage l’autrice Bri - lors que la scène lyonnaise s’apprête à gitte Giraud dont la jeunesse rilliarde s’est épa - panthéoniser Hubert Mounier sur un nouie à la lisière des premiers bouillonnements disque hommage collectif et un de Taha & co. En compagnie de Christophe An - concert en grande pompe pas du glade, elle donnera lecture musicale d’un texte tout funèbre, se prépare au Périscope une soi - profond, Rachid Taha, la brûlure , oraison vita - rée qui, d’une autre manière, ravivera la mé - liste qui dit l’artiste et cette jeunesse, justement, moire de l’autre grand Lyonnais du rock, sauvée de l’ennui et de l’habitude par le rock et Rachid Taha, décédé soudainement il y a tout le métissage : « Rachid Taha et son groupe Carte juste un an, quelques jours avant un concert de séjour entrent en scène, frappent fort et mettent doublement anniversaire qui s’annonçait ra - un peu de sel, presque sans le vouloir, sur la plaie dieux. restée à vif de la guerre d’Algérie, qu’on nommait “événements” et à laquelle mon père prit part Un événement multicartes, sous la bannière à quand il avait vingt ans. J’habite à Rillieux-la- rallonge Lyon brûle-t-il ? : Musique, contestation Pape, sur les hauteurs de Lyon et assiste à la nais - et quartiers populaires, autour de l’histoire du sance du groupe dans cette même banlieue. Le groupe Carte de Séjour et de Rachid Taha . terrain est prêt pour que je ne rate pas ce feu qui D’abord, écoute, projection et discussion : des bientôt embrasera tout. » Avec cela tout est dit, membres du groupe et l’historien Philippe qu’il faut redire encore pour préserver la Hanus décortiqueront le parcours de Carte de flamme. Séjour, son “rock arabe”, sa manière sans ma - nières de braconner les genres et les identités LYON BRÛLEFTFIL ? pour s’en faire une propre. Au Périscope le jeudi 24 octobre CONNAÎTRE PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019 28

LECTURES AURÉLIEN BARRAU RENCONTRES AUTOUR Professeur à l’université Grenoble-Alpes, COUP D’ŒIL LYON BRÛLE-T-IL ? chercheur en astrophysique, spécialiste JEAN PLEYERS D’UN VERRE Soirée Carte de Séjour ; dialogues et des trous noirs et du Big Bang Pour le nouveau tome de Jhen RENCONTRE UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LYON - CAMPUS YOUPRON N°3 #FOODPORN lecture musicale LIBRAIRIE LA BD Sortie du numéro 3 #foodporn du fanzine LE PÉRISCOPE BELLECOUR 50 Grande Rue de la Croix-Rousse, Lyon 4e MÂLE 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59) 25 rue du Plat, Lyon 2e (04 78 39 45 04) Youpron sur les cultures pornographiques Jeu 24 oct à 19h30 ; 5 € Mer 16 oct à 21h (complet) Jeu 17 oct à 14h30 ; entrée libre STUDIO H13 + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR 5 rue de Bonald, Lyon 7e (07 88 29 83 79) ÊTRE + ARTICLE P.27 FRANCIS DUPUIS-DÉRI Jeu 17 oct à 18h ; entrée libre L’ANTHROPOCÈNE OU JE SUIS NÉ QUELQUE PART Pour son livre La crise de la masculinité – FACT - FESTIVAL ARTS ET Avec Daniel Schreiber L’ÈRE DE TOUTES LES CRISES Autopsie d’un mythe tenace Ainsi donc, l’homme, Avec Michel Magny, spécialiste des CRÉATION TRANS LIBRAIRIE RACONTE-MOI LA TERRE LIBRAIRIE TERRE DES LIVRES Soirée d’ouverture 14 rue du plat, Lyon 2e (04 78 92 60 22) changements climatiques et 86 rue de Marseille, Lyon 7e (04 78 72 84 22) le mâle alpha dans

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Jeu 24 oct à 19h ; entrée libre environnementaux et leurs interactions Sam 19 oct à 15h ; entrée libre h 4 impasse de Flesselles, Lyon 1er (09 50 85 76 13) tout ce qu’il a de plus c a

avec l’histoire des sociétés v JEAN-PAUL LUCET ALEXIS MICHALIK Mer 30 oct de 19h à 23h30 ; 5 €/8 €/12 € e n

BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU béta serait en crise, en r Poésie, Lagarde et Michard, Pour son roman Loin u 30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00) o T de Villon à Prévert voie de castration, LIBRAIRIE DU TRAMWAY e Mer 16 oct de 18h30 à 20h30 ; entrée libre l VISITES i

RADIANT-BELLEVUE 92 rue Moncey, Lyon 3e (04 78 14 52 27) m E 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) DE L’ENSAUVAGEMENT DU MONDE Mar 22 oct à 19h ; entrée libre que dis-je, Mar 5 nov à 20h30 ; de 12 € à 24 € VILLA GILLET GRAND HÔTEL-DIEU : MONUMENT © Parc de la Cerisaie, 25 rue Chazière, Lyon 4e (04 78 27 02 CÉCILE COULON RÉVÉLÉ DANS LA VILLE d’extinction. La faute 48) e monde de la terre, Promenades architecturales de Lyon à qui ? Aux féministes et leurs satanés désirs de raccrocher le tablier, Jeu 17 oct de 19h30 à 21h ; jusqu’à 5 € SALON l’enfermement, la violence et le CHAPELLE DE L’HÔTEL-DIEU + ARTICLE P.27 L Place de l’Hôpital, Lyon 2e d’un salaire égal et de se trimballer dans la rue sans se faire accoster corps sont au cœur du roman SALON DES VIGNERONS BACON, LES BLESSURES INTIMES Mer 16 oct de 16h30 à 18h30 ; 10 € par les plus beaux spécimens de la gent (jante ?) masculine. Tant et si INDÉPENDANTS L’histoire de l’art autrement dit... par fiévreux de Cécile Coulon, qui vient LA NATURE AU BORD DU FLEUVE HALLE TONY GARNIER Damien Capelazzi de décrocher le prix littéraire Le Balade urbaine avec Claude Kovatchévitch bien que les plus grands esprits livrent leur désarroi à longueur de Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e SALLE VICTOR HUGO (04 72 76 85 85) Monde . PARC DE LA TÊTE-D’OR livres quant aux conséquences de cette décadence, de cette reddition. 33 rue Bossuet, Lyon 6e Lyon 6e (04 72 73 36 97) Du 31 oct au 4 nov, jeu de 15h à 22h, ven et Jeu 17 oct de 14h30 à 16h ou de 19h à LIBRAIRIE RIVE GAUCHE 19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 78 72 72 45) Sam 19 oct à 14h30, inscription sur Au premier chef, le plus viril d’entre nous, le grand Éric Zemmour, dont sam de 10h à 20h, dim de 10h à 19h, lun de 20h30 ; 7 €/12 € 10h à 18h ; jusqu’à 6 € Mer 23 oct à 19h ; entrée libre www.nomade-land-lyon.com ; 6 €/10 € Le Premier Sexe a dégueulé 150 000 exemplaires. C’est ce L’UTOPIE RÉSILIENTE DE TONY SERGE PORTELLI CROIX-ROUSSE : L’IMMEUBLE GARNIER CANUT À L’ASSAUT DES PENTES phénomène éditorial et social que démonte avec La crise de la ATELIERS Table ronde sur utopie et prospective dans Pour son livre Qui suis-je pour juger l’œuvre de Garnier : la postérité et l’autre ? masculinité – autopsie d’un mythe tenace, l’universitaire québécois HIP HOP IS BEAUTIFUL l’actualité de la Cité Industrielle LIBRAIRIE DU TRAMWAY Francis Dupuis-Déri. D’où il ressort que ce suprémacisme assiégé LE PÉRISCOPE ÉCOLE D’ARCHITECTURE DE LYON 92 rue Moncey, Lyon 3e (04 78 14 52 27) 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59) 3 rue Maurice Audin, Vaulx-en-Velin (04 78 79 50 50) Jeu 24 oct à 19h ; entrée libre remonte à Caton l’Ancien, nourri qui plus est, en France, d’une € Ven 18 oct de 15h à 17h ; entrée libre Mer 23 oct à 10h30 et 14h30 ; 10 BEATA UMUBYEYI MAIRESSE prétendue exception culturelle française sur notamment « la liberté ATELIER DE BEATMAKING SEMAINE DE LA TRANSITION Pour son livre Tous tes enfants dispersés Avec Alpha et Zajazza, dans le cadre de la ÉCOLOGIQUE LIBRAIRIE TERRE DES LIVRES d’importuner ». L’auteur viendra donc remettre quelques salvatrices Avec les Ecolohumanistes, Baptiste 86 rue de Marseille, Lyon 7e (04 78 72 84 22) semaine des cultures urbaines. Dès 7 ans pendules à l’heure ce 19 octobre à la librairie Terre des Livres. 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GUIDE URBAIN PB N°970 Du 16.10 Au 05.11.2019 30

GALERIE RACONT’ARTS CASSE LES CODES On a poussé la porte du 13 quai de la pêcherie, sur les bords de Saône, face aux bouquinistes. Il n’y avait pas de bière, mais bien plus : un défilé d’émotions. PAR JULIE HAINAUT

ne pièce lumineuse, un Je suis extrêmement sensible à la di - l’immeuble, un appartement-gale - mini-étage douillet, des mension poétique. » Elle ne cesse ja - rie qui propose un accrochage recoins, un tas de pé - mais de dénicher de nouveaux d’œuvres complétant l’exposition. U pites, tout autant de di - talents tout en restant fidèle à ses Des temps forts autour de l’art vi - versité et une liberté de artistes. Beaucoup ont planché sur vant (concerts, lectures, pièces de mouvement. Dans la galerie de Syl - le thème de la Biennale, Le Jour théâtre, ateliers, rencontres…) sont vie Garrigue, pas de pression, pas de d’Après. également régulièrement organi - jugement, rien que de la contempla - Il y a les peintures de Rodrigue sés. « Tous les moyens sont bons pour tion : les experts et néophytes Glombard qui questionnent la tem - que l’art soit vu. Il faut que toutes les déambulent librement entre les poralité – la mémoire, l’éphémère, classes sociales puissent y avoir accès. œuvres d’art contemporain, le mo - la continuité, la fragilité de notre Le moment fondamental est la ren - bilier de designers, les bijoux de environnement face à nos agisse - contre avec l’œuvre, ce moment inouï créateurs, les céramiques, les sacs… ments – et donc ce qui est impor - où nous ressentons le pouvoir qu’elle Loin des galeries traditionnelles, tant, là, tout de suite, finalement exerce sur nous et nos sens, où elle Racont’Arts entend « effacer les fron - (on ne parle pas de bière). Et puis nous émeut, nous transporte, nous in - tières entre l’art contemporain, le des - les sculptures de Monica Mariniello terpelle ou nous fascine. » Un défilé ign et les créateurs » explique la qui entendent renouer les liens d’émotions, donc. maîtresse des lieux. L’art semble entre l’humain et son essence à tra - décomplexé, loin du snobisme qu’il vers des formes simples, archéty - RACONT’ARTS peut parfois évoquer. « Une œuvre pales. Et les (formidables) œuvres 13 quai de la Pêcherie, Lyon 1 er d’art, c’est avant tout le produit du en fil de fer ciré de Myriam Louvel, Tél. 09 70 35 54 22 travail d’un créateur et de son regard ce fil qui trace l’inconnu, le vide, la Du mardi au samedi de 10h30 à 12h30 singulier sur le monde. C’est une créa - distance, qui indique que la vie ne et de 14h30 à 19h ; le dimanche de tion inédite capable de surprendre et tient qu’à ce fil, justement. Et les 10h30 à 13h générer une émotion chez le specta - créations de Michèle Noseda qui in - teur. » terpellent sur l’avenir de la Médi - Atelier coaching professionnel terranée en sublimant les matières « Face à une œuvre d’art » Chaque œuvre a une histoire, que la trouvées au fond de la mer (sur - les 22 et 23 octobre (30 €) galeriste raconte bien volontiers. prise, il y a du plastique). R D

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Chaque artiste est sélectionné avec Mémoire du vivant en terre de glace o l l e i

n Récit photographique le 26 octobre soin, ressenti, instinct. « La facture i La liste est longue – Sylvie expose r a M de l’œuvre doit être aboutie, la notion une quarantaine d’artistes, que ce (25 €) a c i

n e d’esthétisme est importante pour moi. o soit dans sa galerie ou au 5 étage de M

OUVER TURE 19 OC TOBRE 20 19 31 PORTRAIT Pablo VPB N°970 Dua 16.10 Au 05.1l1.2019 entino L’ORGANIQUE Digger passionné, pablo Valentino convie des artistes éclectiques à ses côtés pour sa résidence Children Of The Drum – la plus ancienne du Sucre. On a rembobiné les années pour dresser le portrait de celui qui ne jure que par le groove, au Café du Rhône, qu’il a découvert dès son arrivée à lyon il y a cinq ans. Story. PAR ANAÏS GNINGUE

est l’histoire d’un gamin de Strasbourg tombé dans un bac à vinyles quand il était petit. Le funk et le disco tournent en boucle à la maison, sur la chaîne hi-fi made in 80’s de son père. À dix ans, son oncle qui tient lui-même une émission le di - manche sur Radio Bienvenue Stras - bourg (RBS), programme du reggae, du hip-hop à la A Tribe Called Quest ou Digable Planets, et lui file des CDs du rap français qui explose alors – As - sassin, NTM…

« La RBS m’a beaucoup influencé. Les DJs passaient non stop, sans pub ni an - nonce. Le matin ils jouaient du trip-hop, de la drum&bass, et l’après-midi des mixes de house de Chicago ou Detroit. Je les appelais pour avoir le nom des morceaux jusqu’à découvrir que la radio n’était pas si loin de chez moi » ra - conte Pablo.

Son père imagine-t-il lancer sa car - rière de digger lorsqu’il lui construit une table de mixage pour un anniver - saire ? L’ado Pablo y est déjà. Il écume dès quinze ans les magasins de disques de Strasbourg, après trente u a e

minutes de vélo depuis son village : r o i r P « tu achètes un seul disque comme tu as n e i v a peu de sous, tu l’écoutes une semaine et l F

tu reviens en prendre un autre. » Ces © magasins sont de véritables points de rendez-vous à l’heure où les évène - ACOLYTES confiance. Il y a un respect des terri - bonhomie et de générosité à la fois avec jouer dans la même soirée, sur ma rési - ments Facebook n’existent pas. Les dates s’enchaînent en Europe et toires de chacun. » Les deux épicuriens ses amis et avec la scène. » dence ! » On le retrouvera également les rencontres aussi. Il côtoie de fu - se retrouvent aussi musicalement, en octobre avec son prochain maxi turs noms comme Christopher Irfane partageant une forte affinité pour les Boulimique de vinyles – vous l’aurez Space Tribe EP sur le label japonais « La première fois Khan-Acito, chanteur de Breakbot, ou sonorités brésiliennes. Hilares, ils se compris, le Lyonnais de cœur aime se Eureka!. On le laisse sur le challenge que je suis allé au le producteur et DJ Danilo Plessow, remémorent leur première fois tous perdre des après-midis entières dans irrationnel de ne garder qu’un titre, Japon, un mec a aka Motor City Drum Ensemble. les trois au Transbordeur, lors d’un les shops des pays qu’il visite. Lors de pour l’éternité. Ses platines en ont vu Pablo revient sur sa rencontre déci - Extra! de Nuits sonores. « On avait in - la première édition de Nuits sonores défiler, et pourtant. Ce sera My Favo - trouvé une cassette sive avec MCDE : « c’était dans un club venté un nom éphémère ce soir-là, (en en Colombie, il déniche près de 80 rite Things : en 1966, John Coltrane de mon émission de à Stuttgart où je mixais, il avait seize chœur) Los Hijos Del Tambor ! Chil - disques colombiens ! Au Japon, il est étend sa pièce initiale de 13 minutes radio de Strasbourg ans. Il m’a tendu un CD que j’ai écouté dren Of The Drum en espagnol. » fasciné par la qualité et la diversité à 57, lors d’un concert… au Japon. par je ne sais quel à l’hôtel. Je l’ai rappelé le lendemain des collections : « avec la globalisation, Une musique généreuse qui s’exporte matin. Il était dans une chambre de Cité INTIMEMENT UNIVERSEL tu peux trouver de supers disques du en tout points du globe ? Ça nous rap - moyen ! » U à faire déjà du son mortel ! » Du hip- Parlons-en, de cette fameuse rési - monde entier au Japon. La première pelle quelqu’un. hop et du broken beat que le jeune dence au Sucre. Lorsqu’il la lance en fois que j’y suis allé, un mec a trouvé Au milieu des vinyles et des fanzines, Danilo signe Inverse Cinematics, et 2015, le digger « anti set-autoroute-de- une cassette de mon émission de radio CHILDREN OF THE DRUM les organisateurs de soirées côtoient que Pablo souhaite graver sur vinyle. techno » souhaite « ramener les gens de Strasbourg par je ne sais quel AVEC SUN RA ARKESTRA les fêtards venus chercher leurs L’occasion de lancer son premier vers du groove, des musiques orga - moyen ! » Ses voyages sont aussi Au Sucre le samedi 26 octobre flyers. Pablo comprend vite qu’il est label, Faces Records, maison-mère de niques. » Sans cliché du « jazz-pantou - riches des sons qu’il capture partout, aux premières loges. Il finit par faire la subdivision MCDE. « Il m’a fait écou - fle-papi » comme il dit, car « il y a du muni de son enregistreur Tascam. Du REPÈRES ses gammes durant trois ans chez ter Rockets 1 et 2 , les deux premières jazz spirituel dansant comme Pharoah bord de mer au Portugal – pays d’ori - Soul Tronik. 1998 : il envoie ses pre - sorties sur MCDE, cette fois orientées Sanders. Ce n’est pas évident sur le pa - gine de ses parents – aux premiers Novembre 1982 : naissance à mières mixtapes. Le destin lui fait du musiques électroniques, je lui ai donc pier mais ça peut fonctionner si c’est rires de son fils, qu’il a immortalisés Strasbourg pied lorsqu’on le booke pour une soi - proposé ce second label qui porte ses ini - bien amené au bon moment. C’est ma - dans le morceau My Son’s Smile . 2001 : création du label FACES rée… le jour de son brevet. Encore mi - tiales. On a sorti le premier disque gique et tu comprends pourquoi tu as neur, c’est donc sa mère qui reçoit le comme ça » décrit Pablo. Si l’aventure fait ça avec le retour des gens. » Trouver son bonheur dans le grain 2002 : rencontre avec Danilo chèque et le billet d’avion à la maison, dure, ce n’est pas pour rien. Gra - d’un son, l’organique, le palpable... Plessow alias Motor City Drum interloquée. Lotfi, un ami DJ aussi phiste et membre du binôme de DJs D’après Patrick si son public, que Pablo Valentino poursuit sa quête le Ensemble implanté à Lyon, s’en amuse : « 2000 Sheitan Brothers, Patrick a travaillé Pablo décrit comme connaisseur et 26 octobre, en invitant le Sun Ra Ar - francs à l’époque, ce n’était pas rien. Son avec lui sur la direction artistique de curieux, le lui rend bien, c’est grâce à kestra. Un rêve du gamin de Stras - 2008 : création du label MCDE père n’était pas au courant. Sa maman sa résidence Children Of The Drum et sa générosité : « pas qu’avec ses amis, bourg : « Sun Ra est mort mais Novembre 2014 : arrivée à Lyon a couvert le truc. Vingt ans après, il est des pochettes de vinyles chez Faces : je pense que ça se ressent aussi quand il l’Arkestra tourne encore avec des musi - toujours là. » Pablo de renchérir dans « quand Pablo me demande quelque joue. Il a un côté très familial qui s’étend ciens du groupe original des années Mars 2015 : lancement de la un éclat de rire : « mais on n’appelle chose je sais que ça va être un moment jusqu’à son public, qui est très attaché 1970. Dont le leader du groupe Marshall résidence Children Of The Drum plus ma mère ! » facile à gérer car il m’a toujours fait à lui. Il dégage cette espèce d’aura, de Allen qui a 95 ans ! C’est fou de au Sucre 1 e r

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