Jaera Leach (Isopodes; Asellotes)

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Jaera Leach (Isopodes; Asellotes) Bijdragen tot de Dievkunde, 49 (2): 195-217 1979 L’évolution du genre Jaera Leach (Isopodes; Asellotes) et ses rapports avec l’histoire de la Méditerranée par Michel Veuille Laboratoire de Biologie et de Génétique Évolutives, C.N.R.S., 91190 Gif-sur-Yvette, France Résumé D'autres auteurs élargissent ensuite au plan éco- logique l'étude de ce complexe spécifique (Nay- Le la genre Jaera comprend 19 espèces ou sous-espèces, pour lor & Haahtela, 1966, 1967; & Slinn, 1958; plupart européennes, dont les formes nouvelles Jaera istri, Naylor J. nordmanni nordmanni, J. n. occidentalis et J. n. illyrica. Jaidzewski, 1969; Jones, 1972a & b; Jones & Il est possible de retracer leur phylogénie. Les événements Naylor, 1971; Sjôberg, 1967, 1969, 1970; Steele & subis étroitement cladogénétiques par ce groupe apparaissent Steele, corrélés à la formation des bassins méditerranéens et aux 1972). glaciations. La reprise chez d'autres „espèces" de Kesselyâk des travaux réalisés sur J. albifrons, met encore en de évidence nouveaux complexes spécifiques (Le- Abstract mercier, i960; Veuille, 1977; Veuille & Kocatas, sous Ces études ne se limitent à révéler The includes 19 or presse). genus Jaera species subspecies, mostly pas nordmanni endemic to Europe. The new forms Jaera istri, J. dans animal diversité un groupe une insoupçonnée. described. nordmanni, J. n. occidentalis, and J. n. illyrica are Elles font surtout apparaître un foisonnement de The of this be inferred. The clado- phylogeny group can formes à statut differentiation (Bocquet, 1972), genetic events leading to its appear closely „juxtaspécifique" correlated the of the Mediterranean basin and to de de to origin permettant cerner au plus près le processus the glacial periods. spéciation et d'en démonter le mécanisme. Elles c'est but permettent entre autre, et le de ce travail, d'utiliser la localisation souvent très I. INTRODUCTION géographique stricte des de relation espèces Jaera pour mettre en Il la radiation les est fréquent qu'un groupe dont systématique leur évolutive et événements géologi- établie révision l'ont voire est déjà nécessite une taxonomique ques qui accompagnée, déterminée. suite d'un intérêt suscite dans d'au- On effet G. O. Sars par accru qu'il suspecte en depuis (1897) de la des de tres domaines recherche. que l'évolution Jaera est contemporaine Il ainsi du Leach On l'histoire Dans en va genre Jaera (1814). de la Méditerranée. cette perspec- les pourrait le croire bien connu après les études de tive, travaux de Valkanov (1938), Bacesco réalisées il a et Kothé ont systématique descriptive y quelques (1948) (1968) prouvé que Jaera dizaines Birstein sarsi forme d'années par Kesselyâk (1938), est une typique de la faune ponto- (1951) et Karaman (1953). Mais, dès cette épo- caspienne. font Poursuivant cette mes observations m'ont que, ces organismes l'objet d'investigations idée, des de croissantes dans le domaine de la biologie permis constater que le genre Jaera dans son ensemble être subdivisé différents populations, qui remettent en cause ces travaux. peut en groupes découvre chez Forsman (1944, 1949) Jaera d'espèces apparentées ayant une origine géographi- des différant leur Ces amené à albifrons „races" entre elles par que commune. conclusions m'ont élève Ce travail comportement sexuel, et que Bocquet (1953) reprendre l'étude synthétique du genre. avant vise donc chef la au rang d'espèces jumelles, d'entreprendre ne pas au premier description l'étude génétique de leur spéciation, poursuivie d'espèces nouvelles ou l'étude détaillée de leur Lécher Prunus Cléret il à les depuis par (1967), (1968), morphologie; se limitera souvent rappeler (1970) et Cariou (1977). données disséminées dans d'autres publications. 196 M. VEUILLE - EVOLUTION DE JAERA de la des caractères Son objet est avant tout repenser systémati- „apomorphes" et ,,plésiomorphes". des de bases nouvelles Mais l'évolution d'un caractère au sein d'un que Jaera en partant permet- genre foisonne- tant d'en retracer l'histoire et de retrouver son relève parfois, comme chez Jaera, d'un d'un désordonné dans association à la genèse des mers européennes. ment et éparpillement lequel il malaisé de des est distinguer types ancestraux et transformés. MATÉRIEL ET II. MÉTHODES J'ai préféré suivre une démarche méthodologi- consistant à dans que retrouver un premier temps Leach les relations les le Depuis leur première mention par (1814), entre espèces, sans a priori sur fait les Jaera ont l'objet de nombreuses descriptions sens de l'évolution des caractères. Le jeu de con- dont les fil du struction consistant à critères se sont modifiés au temps. imaginaire représenter gra- récem- les L'étude des espèces jumelles a fait porter phiquement apparentements entre espèces perd alors ment la recherche des caractères discriminants au le nom d'„arbre", les figures horizontales ou niveau des différenciations sexuelles externes, verticales n'ayant plus de signification implicite. suis jusqu'alors négligées. C'est pourquoi je me La classification des espèces n'est alors possible sur de mes un effectif minimum en effet, basé en premier lieu l'observation qu'avec de quatre: faire trois être d'une propres spécimens, pour ne appel aux publi- espèces ne peuvent groupées que cations d'autres auteurs les seule selon dont que lorsque figures manière, une figure en „Y" fournies permettaient d'éliminer toute ambiguité chaque taxon occuperait l'une des branches. Toutes formes dé- les quant au statut taxonomique réel des permutations sont équivalentes: que l'une des crites. Il s'agit toujours de descriptions récentes. Ce trois formes considérées soit morphologiquement tri amène à négliger de nombreuses localités citées différente des deux autres peut aussi bien signifier dans la mais l'exactitude des est tenir fait littérature, garantit qu'elle plus ,,ancienne" que au qu'elle points retenus. a évolué plus vite, ou différemment, à partir de l'ancêtre Une fois les espèces définies, la reconstruction commun ou de l'une des autres formes. délicat de Ces de leur phylogénie pose un problème ambiguités ne peuvent disparaître qu'à méthodologie. Plusieurs tentatives d'objectivation condition de disposer de quatre espèces. On peut des „caractères" empiriques de la systématique ont classer celles-ci en les distribuant de façon ima- été proposées dans ce but, dont la taxonomie nu- ginaire, soit aux différents sommets d'un „X", si la méthode mérique (Sokal & Sneath, 1963) et aucune affinité n'est décelable, soit selon un „H", cladistique de Hennig (1966). Malheureusement, si elles possèdent deux à deux des caractères alter- la taxonomie numérique ne permet pas de traiter natifs en commun: les apparentements suggérés les de c'est phénomènes convergence, comme le cas par cette figure changent en effet selon les posi- des espèces affines de J. sarsi et de J. massiliensis, tions respectives attribuées à chacun des taxons. de nombreux alors qui possèdent en commun caractères Cette méthode peut être poursuivie en inté- de manifestement acquis façon indépendante (voir grant progressivement d'autres espèces et en multi- ci-après). pliant les branchements. L'autre défaut de la méthode est Cette est la classi- numérique procédure plus générale que d'attribuer le même poids à tous les caractères, ce fication cladistique, laquelle peut être dérivée de entraîne redondance caractères la deux qui une lorsque ces précédente en disposant sémaphorons syn- il des extrémités coévoluent, comme advient généralement apomorphes aux d'une même „jambe" caractères sexuels. Etant donné de du les deux autres branches l'importance ,,H", portant respec- tivement ceux-ci dans la systématique des Jaera, on risquait une espèce plésiomorphe, et l'enracine- de fortement les distances calculées. ment du étudié dans déséquilibrer groupe le reste du monde à la méthode de elle m'a semblé animal: est alors Quant Hennig, l'hypothèse implicite que l'espèce à difficile aux Dans d'autres la appliquer Jaera. gen- plésiomorphe possède en commun avec con- niveaux res, ou à des taxonomiques plus élevés, dition ancestrale quelque caractère primitif alter- il est souvent de définir natif de celui de possible sans ambiguité qui a permis regrouper les deux BIJDRAGEN TOT DE DIERKUNDE, 49 (2) - 1979 197 formes les plus ,.évoluées". La différence tient à peine distincte chez Jaera hopeana, elle est très de fait dans la aucun creusée chez les mâles au que présentation que l'utilise, profondément grands critère de suite d'une nordmanni. ,,progrès" n'intervient, par Jaera du Parmi du incertitude sur le sens d'évolution caractère les appendices caractéristiques genre, il étudié: le n'est au mo- faut les très temps pas pris en compte signaler antennules, toujours courtes, mais seulement de de à trois ment de l'analyse, après et qui ne portent que une aesthétasques. manière facultative. La morphologie des pièces buccales est d'un type Un seul couple de caractères discriminants peut généralisé (Lemercier, 1955; Veuille, 1977). événement Les mandibules ainsi être retenu pour l'étude d'un clado- ont une „spine-row", qu'- mobilis celle de Le sous réserve la de ces une lacinia sur génétique, que biologie gauche. palpe caractères soit suffisamment de trois articles deux soies sur le second. connue pour permet- porte d'écarter de C'est La maxillule tre les cas convergence. pourquoi présente un précoxopodite élargi ce travail s'est largement inspiré d'une étude an- et un court coxopodite, avec quatre soies sur l'en- la douze térieure portant sur la biologie de reproduction dite et phanères pectinés sur le basipodite. chez Jaera (Veuille, 1978a & b). La motivation La maxille porte quatre soies sur chacun des lobes suivie du Les de la originelle en est l'évolution considérable par basipodite. péréiopodes première paire la sexualité des de Mais il faut deux sur leur et leur espèces ce genre. portent ongles dactylopodite fusionné remarquer en outre qu'aucune modification de coxopodite est au premier segment.
Recommended publications
  • Belgian Register of Marine Species
    BELGIAN REGISTER OF MARINE SPECIES September 2010 Belgian Register of Marine Species – September 2010 BELGIAN REGISTER OF MARINE SPECIES, COMPILED AND VALIDATED BY THE VLIZ BELGIAN MARINE SPECIES CONSORTIUM VLIZ SPECIAL PUBLICATION 46 SUGGESTED CITATION Leen Vandepitte, Wim Decock & Jan Mees (eds) (2010). Belgian Register of Marine Species, compiled and validated by the VLIZ Belgian Marine Species Consortium. VLIZ Special Publication, 46. Vlaams Instituut voor de Zee (VLIZ): Oostende, Belgium. 78 pp. ISBN 978‐90‐812900‐8‐1. CONTACT INFORMATION Flanders Marine Institute – VLIZ InnovOcean site Wandelaarkaai 7 8400 Oostende Belgium Phone: ++32‐(0)59‐34 21 30 Fax: ++32‐(0)59‐34 21 31 E‐mail: [email protected] or [email protected] ‐ 2 ‐ Belgian Register of Marine Species – September 2010 Content Introduction ......................................................................................................................................... ‐ 5 ‐ Used terminology and definitions ....................................................................................................... ‐ 7 ‐ Belgian Register of Marine Species in numbers .................................................................................. ‐ 9 ‐ Belgian Register of Marine Species ................................................................................................... ‐ 12 ‐ BACTERIA ............................................................................................................................................. ‐ 12 ‐ PROTOZOA ...........................................................................................................................................
    [Show full text]
  • Crustacea of the Environs of St. John, New Brunswick, Canada
    Proceedings of the Iowa Academy of Science Volume 74 Annual Issue Article 38 1967 Crustacea of the Environs of St. John, New Brunswick, Canada Richard W. Coleman Upper Iowa College Let us know how access to this document benefits ouy Copyright ©1967 Iowa Academy of Science, Inc. Follow this and additional works at: https://scholarworks.uni.edu/pias Recommended Citation Coleman, Richard W. (1967) "Crustacea of the Environs of St. John, New Brunswick, Canada," Proceedings of the Iowa Academy of Science, 74(1), 240-246. Available at: https://scholarworks.uni.edu/pias/vol74/iss1/38 This Research is brought to you for free and open access by the Iowa Academy of Science at UNI ScholarWorks. It has been accepted for inclusion in Proceedings of the Iowa Academy of Science by an authorized editor of UNI ScholarWorks. For more information, please contact [email protected]. Coleman: Crustacea of the Environs of St. John, New Brunswick, Canada Crustacea of the Environs of St. John, New Brunswick,. Canada RICHARD w. COLEMAN 1 Abstract. The following species of crustacea were col­ lected in a survey of the environs of St. John, New Bruns­ wick, Canada: Crangonyx gracilis Smith, Gammarus duebeni Lilly, Gammarus lawrencianus Bousfield, Gammarus ocean­ icus Segerstrale, Gammarus tigrinus Sexton, Hyale nilssoni Rathke, Hyalella azteca Sauss., ]aera albifrons Leach, Mar­ inogammarus finmarchicus Dahl, Marinogammarus obtusatus Dahl and Marinogammarus stoerensis Reid: Hyalella azteca was the predominant species in purely fresh water lakes; Gammarus Ugrinus predominated in fresh to brackish waters; and Hyale nilssoni appeared to be the dominant species from marine sources. This discussion is based upon a paper entitled "A Report to the Provincial Department of Public Health, Province of New Brunswick, Fredericton, New Brunswick, Canada, on a Survey for Certain Crustacea of the Environs of St.
    [Show full text]
  • Some Malacostracan Crustacean Assemblages in the Southern and Western Baltic Sea
    Rostock. Meeresbiolog. Beitr. (2001) 9, 127-143 Michael L. ZETTLER Some malacostracan crustacean assemblages in the southern and western Baltic Sea Runnning head: Crustacean assemblages in the Baltic Sea Abstract The paper presents a survey of four crustacean benthic assemblages in the southern and western Baltic Sea. Relative abundance and a multivariate method (cluster analysis) were used to describe these assemblages in German Baltic wa- ters. This study is based mainly on 17 sampling events carried out during 1998/99. The salinity ranged between 2 and 22 psu and the depth varied between 0.4 and 47.3 m. The habitats were silty sands with Mytilus-aggregates, the silt zone below 20 m, shallow stone and boulder grounds and lagoons and fjord-like bays. For as- sessment of sediment structure, current, patchiness and larger crustaceans (e.g. Crangon crangon, Carcinus maenas) in the deeper parts an underwater video- camera was used which was mounted on a sledge. In total 43 species were recor- ded. The most common and important species were Diastylis rathkei, Gammarus salinus, G. zaddachi, Gastrosaccus spinifer, Pontoporeia femorata, Calliopius lae- viusculus, Corophium insidiosum, Leptocheirus pilosus, Jaera albifrons s.l. and Sphaeroma hookeri. One habitat (Kleines Haff, Oder estuary) is characterised through some non-indigenous species, such as Pontogammarus robustoides, Gammarus tigrinus and Corophium curvispinum, especially. Kurzfassung Die Studie präsentiert einen Untersuchung über 4 benthische Krebsgemein- schaften in der südlichen und westlichen Ostsee. Mit relativen Abundanzen und der Cluster-Analyse werden diese Gemeinschaften beschrieben. Die Studie basiert hauptsächlich auf 17 Beprobungen zwischen 1998 und 1999. Die Salinität rangierte zwischen 2 und 22 psu und die Wassertiefe lag zwischen 0,4 und 47,3 m.
    [Show full text]
  • Sexual Isolation with and Without Ecological Isolation in Marine Isopods Jaera Albifrons and J
    Sexual isolation with and without ecological isolation in marine isopods Jaera albifrons and J. praehirsuta Ambre Ribardière, Elsa Pabion, Jérôme Coudret, Claire Daguin-Thiébaut, Céline Houbin, Stéphane Loisel, Sébastien Henry, Thomas Broquet To cite this version: Ambre Ribardière, Elsa Pabion, Jérôme Coudret, Claire Daguin-Thiébaut, Céline Houbin, et al.. Sex- ual isolation with and without ecological isolation in marine isopods Jaera albifrons and J. praehirsuta. Journal of Evolutionary Biology, Wiley, In press, 10.1111/jeb.13559. hal-02349248 HAL Id: hal-02349248 https://hal.sorbonne-universite.fr/hal-02349248 Submitted on 5 Nov 2019 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. Sexual isolation with and without ecological isolation in marine isopods Jaera albifrons and J. praehirsuta. Ambre Ribardière1, Elsa Pabion1, Jérôme Coudret1, Claire Daguin-Thiébaut1, Céline Houbin1,2, 5 Stéphane Loisel1, Sébastien Henry1,2, Thomas Broquet1 1- CNRS & Sorbonne Université, UMR 7144, Station Biologique de Roscoff, 29680 Roscoff, France. 2- CNRS & Sorbonne Université, FR2424, Station Biologique de Roscoff, 29680 Roscoff, France. 10 Corresponding author: Thomas Broquet, Station Biologique de Roscoff, 29680 Roscoff, France. E- mail: [email protected], phone number +33 2 98 29 23 51 15 1 Abstract Sexual barriers associated with mate choice are often found to be associated with some level of ecological isolation between species.
    [Show full text]
  • A Tale of Two Biodiversity Levels Inferred from DNA Barcoding Of
    UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À RIMOUSKI A TALE OF TWO BIODIVERSITY LEVELS INFERRED FROM DNA BARCODING OF SELECTED NORTH ATLANTIC CRUSTACEANS DISSERTATION PRESENTED AS PARTIAL REQUIREMENT OF THE DOCTORATE OF BIOLOGY EXTENDED FROM UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL BY ADRIANA E. RADULOVICI MARCH 2012 UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL Service des bibliothèques Avertissement La diffusion de cette thèse se fait dans le rèspect des droits de son auteur, qui a signé le formulaire Autorisation de reproduire et de diffuser un travail de recherche de cycles supérieurs (SDU-522- Rév.01-2006). Cette autorisation stipule que «conformément à l'article 11 du Règlement no 8 des études de cycles supérieurs, [l'auteur] concède à l'Université du Québec à Montréal une licence non exclusive d'utilisation et de publication de la totalité ou d'une partie importante de [son] travail de recherche pour des fins pédagogiques et non commerciales. Plus précisément, [l'auteur] autorise l'Université du Québec à Montréal à reproduire, diffuser, prêter, distribuer ou vendre des copies de [son] travail de recherche à des fins non commerciales sur quelque support que ce soit, y compris l'lnternE?t. Cette licence et cette autorisation n'entraînent pas une renonciation de [la] part [de l'auteur] à [ses] droits moraux ni à [ses] droits de propriété intellectuelle. Sauf entente contraire, [l'auteur] conserve la liberté de diffuser et de commercialiser ou non ce travail dont [il] possède un exemplaire.» UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À RIMOUSKI L'HISTOIRE DE DEUX NIVEAUX DE BIODIVERSITÉ DEMONTRÉE PAR LE CODE-BARRE D'ADN CHEZ LES CRUSTACÉS DE L'ATLANTIQUE DU NORD THÉ SE PRÉSENTÉE COMME EXIGENCE PARTIELLE DU DOCTORAT EN BIOLOGIE EXTENSIONNÉ DE L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL PAR ADRIANA E.
    [Show full text]
  • A Morphological and Molecular Study of Diversity and Connectivity Among Anchialine Shrimp
    Florida International University FIU Digital Commons FIU Electronic Theses and Dissertations University Graduate School 11-10-2020 Connections in the Underworld: A Morphological and Molecular Study of Diversity and Connectivity among Anchialine Shrimp. Robert Eugene Ditter Florida International University, [email protected] Follow this and additional works at: https://digitalcommons.fiu.edu/etd Part of the Biodiversity Commons, Bioinformatics Commons, Biology Commons, Ecology and Evolutionary Biology Commons, Genetics and Genomics Commons, Marine Biology Commons, Natural Resources and Conservation Commons, Oceanography Commons, Other Environmental Sciences Commons, Speleology Commons, and the Zoology Commons Recommended Citation Ditter, Robert Eugene, "Connections in the Underworld: A Morphological and Molecular Study of Diversity and Connectivity among Anchialine Shrimp." (2020). FIU Electronic Theses and Dissertations. 4561. https://digitalcommons.fiu.edu/etd/4561 This work is brought to you for free and open access by the University Graduate School at FIU Digital Commons. It has been accepted for inclusion in FIU Electronic Theses and Dissertations by an authorized administrator of FIU Digital Commons. For more information, please contact [email protected]. FLORIDA INTERNATIONAL UNIVERSITY Miami, Florida CONNECTIONS IN THE UNDERWORLD: A MORPHOLOGICAL AND MOLECULAR STUDY OF DIVERSITY AND CONNECTIVITY AMONG ANCHIALINE SHRIMP A dissertation submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of DOCTOR OF PHILOSOPHY in BIOLOGY by Robert E. Ditter 2020 To: Dean Michael R. Heithaus College of Arts, Sciences and Education This dissertation, written by Robert E. Ditter, and entitled Connections in the Underworld: A Morphological and Molecular Study of Diversity and Connectivity among Anchialine Shrimp, having been approved in respect to style and intellectual content, is referred to you for judgment.
    [Show full text]
  • Aspects of the Breeding Biology of Janaira Gracilis Moreira & Pires
    Bolm Inst. oceanogr., S Paulo, 26:181-199, 1977 ASPECTS OF THE BREEDING BIOLOGY OF JANAIRA GRACILIS MOREIRA & PIRES (CRUSTACEA J ISOPODA J ASELLOTA) PLiNIO SOARES MOREIRA & ANA MARIA SETUBAL PIRES* Instituto Oceanográfico da Universidade de são Paulo SYNOPS I S The bio1ogica1 aspects of incubating females of Janaira gra­ cilis Moreira & Pires, are described. The marsupium is formed by 4 pairs of oostegites arising from pereopods I-IV. The oostegites appear for the first time at the post-marsupia1 stage 7 (preparatory stage 1), growing successive1y at each mou1t until stage 9 (brooding stage 1), when they reach fu11y development. The sizes of the eggs increase with the body size of the females. The number of eggs, per fema1e, is a linear functi on of the body volume, i.e., the fecundity increases with the fema1e's body size. The number of eggs, embryos and juveni1es decrease during the marsupial deve1opment. This de­ crease in brood number is higher between the 1ast two marsupial stages, i.e., from stage C to D, than between the preceding mar­ supial stages. The average and overal1 brood morta1ity rate is of 38.95%. INTRODUCTION The deve10pment of the isopods is processed through a variab1e number of stages. The first stages of deve10pment is carried on inside the fema1e brood pouch or marsupium. This period is ca11ed incubatory or marsupial period, and lasts from the newly deposited eggs to the release of juveni1es * Supported by a fellowship given by the Fundação de Amparo ã Pesquisa do Estado de são Paulo (FAPESP). PUBL. Nr 391 IX) INST.
    [Show full text]
  • Ecology and Systematics of a New Species of Uromunna (Crustacea: Isopoda) from Spanish Eelgrass Beds
    Helgol Mar Res (2014) 68:329–339 DOI 10.1007/s10152-014-0393-4 ORIGINAL ARTICLE Ecology and systematics of a new species of Uromunna (Crustacea: Isopoda) from Spanish eelgrass beds Patricia Esquete • George D. F. Wilson • Jesu´s S. Troncoso Received: 5 November 2013 / Revised: 20 March 2014 / Accepted: 24 March 2014 / Published online: 9 April 2014 Ó Springer-Verlag Berlin Heidelberg and AWI 2014 Abstract Uromunna naherba sp. nov. is described from substrate and shelter to many taxonomic groups (Fredette eelgrass beds (Zostera marina and Z. noltii) of the NW et al. 1990; Bostro¨m and Mattila 1999; Hasegawa et al. Iberian Peninsula. This is the second species of the genus 2008). Recent sampling of peracarid crustaceans in Spanish reported from the NE Atlantic, after U. petiti. The new seagrass habitats (Esquete et al. 2011) found several spe- species was more abundant on rhizomes than on the leaves cies of the asellotan isopod family Munnidae. Species of of the plants. Seasonal samples show that ovigerous Munnidae have been described or reported in eelgrasses, females are present throughout the year, but become more such as Uromunna brevicornis (Thomson, 1946) (Poore abundant in late spring and summer, when adult males 1984), Uromunna peterseni (Pires, 1985), Uromunna rey- decrease in frequency. Ovigerous females appear in only noldsi (Frankenberg and Menzies, 1966) (Kensley et al. one size class. Owing to the yearly productivity cycle of 1995). In ecological studies, munnids are often mentioned the eelgrasses, these data suggest that the species is se- only to generic level, owing to a lack of adequate identi- melparous and completes its lifecycle within 1 year.
    [Show full text]
  • The Fine Structure of the Compound Eyes of Shallow-Water Asellotes, Jaera Albifrons Leach and Asellus Aquaticus L
    Acta*.uui. (oiocKti.j M: 69—84 (1978) The Fine Structure of the Compound Eyes of Shallow-Water Asellotes, Jaera albifrons Leach and Asellus aquaticus L. (Crustacea: Isopoda) Heimo L. Nilsson Department of Zoology, University of Lund, Sweden (Accepted February 24, 1978) Abstract Nilsson, H. L. 1978. The fine structure of the compound eyes of shallow-water asellotes, Jaera albifrons Leach and Asellus aquaticus L. (Crustacea: Isopoda). (Department of Zoology, University of Lund, Sweden.) — Acta zool. (Stockh.) 59(2): 69—84. Both species have small sessile compound eyes. The dioptric apparatus of /. albifrons consists of a biconvex lens and a pyriform crystalline cone, the latter formed by two principal and two accessory cone cells. A. aquaticus has a reduced lens and a round cone formed by two to four principal cone cells with two to no accessory cone cells. Distal pigment cells and pigmented retinular cells lie between the ommatidia in /. albifrons. A. aquaticus has only the pigmented retinular cells. Both species have a fused, continuous (unbanded) rhabdom formed by eight retinular cells (Rl—8), one of which (R8) is situated distally. The retinular cells Rl—7 form, in /. albifrons, a cylinder- shaped middle portion with three microvillar directions (60° apart) and a proximal star-shaped portion. The entire rhabdom of A. aquaticus is star- shaped. Distal pigment-cell processes and basal cells form the fenestrated membrane in /. albifrons and ueye-cup cells" in A. aquaticus. Heimo L. Nilsson, Department of Zoology, University of Lund, Helgonavdgen 3, S-223 62 Lund, Sweden. dillo officinalis (Bengucrrah and Carricaburu Introduction 1976). A great variation in the organization of the isopod All of these above-cited investigations indicate retinae has been shown by previous light-micro­ that the isopod compound eye and visual proper­ scopic studies (e.g.
    [Show full text]
  • Jaera Albifrons (Crustacea, Isopoda) Und Ihre Unterarten an Den Deutschen Küsten1) Von HANS-ECKHARD GRÜNER (Mit 6 Abbildungen Im Text)
    Jaera albifrons (Crustacea, Isopoda) und ihre Unterarten an den deutschen Küsten1) Von HANS-ECKHARD GRÜNER (Mit 6 Abbildungen im Text) Die Gattung Jaera LEACH, 1814 (Edinb. Encycl. 7 (2), p. 434) ist mit 6 oder 7 Arten im nordatlantischen, mediterranen und pontokaspischen Gebiet ver­ breitet. Sie wird angetroffen an beiden Küsten des nordatalantischen Ozeans von Labrador und Grönland bzw. vom Nördlichen Eismeer bis zu den Azoren, in der Nord- und Ostsee, im Mittelmeer und Schwarzen Meer sowie im Süß­ wasser des sarmatischen und pontokaspischen Gebietes bis nach Oberösterreich. Alle Arten leben in Küsten- bzw. Ufernähe in geringer Wassertiefe. Die Tiere bevorzugen sauerstoffreiches Wasser und felsig-steinigen Untergrund. Im Mit­ telmeer lebt eine Art als Kommensale an den Sterniten von Sphaeroma (Iso­ poda, Flabellifera). Im deutschen Meeresgrund ist die Gattung vertreten durch ihre typische Art, Jaera albifrons, deren Eidonomie, Ökologie, Biologie und deren Verbreitung an unseren Küsten hier zusammengestellt werden sollen. Das Material für diese Untersuchung stammt zum überwiegenden Teil aus den Sammlungen des Zoologischen Museums Hamburg und des Zoologischen Museums Berlin. Weitere Proben wurden vom Autor selbst und von Studenten des Zoologischen Instituts Berlin aufgesammelt. Herrn Dr. PANNINC, ehemals Kustos am Zoologischen Museum Hamburg, hat mir die Hamburger Sammlungen zur Verfügung gestellt; ihm sei auch an dieser Stelle herzlich gedankt. Ebenso danke ich Herrn Prof. Dr. K DEMEL, Gdynia, der mir Material aus der Danziger Bucht verschaffte. Jaera albifrons Leach, 1814 1780 Oniscus marinus O. Fabricius: Fauna Groenl., p. 252. 1814 Jaera albifrons Leach: Edinb. Encycl. 7 (2), p. 434. 1838 Jaera nivalis Kreyer: Vidensk, Selsk. naturv.-math. Afhandl. 7, p.
    [Show full text]
  • Evolution and Development in Cave Animals: from Fish to Crustaceans" (2012)
    Dominican Scholar Collected Faculty and Staff Scholarship Faculty and Staff Scholarship 11-1-2012 Evolution and development in cave animals: from fish ot crustaceans Meredith E. Protas Department of Integrative Biology, University of California, Berkeley, [email protected] William R. Jeffery Department of Biology, University of Maryland https://doi.org/10.1002/wdev.61 Survey: Let us know how this paper benefits you. Recommended Citation Protas, Meredith E. and Jeffery, illiamW R., "Evolution and development in cave animals: from fish to crustaceans" (2012). Collected Faculty and Staff Scholarship. 278. https://doi.org/10.1002/wdev.61 DOI http://dx.doi.org/https://doi.org/10.1002/wdev.61 This Article is brought to you for free and open access by the Faculty and Staff Scholarship at Dominican Scholar. It has been accepted for inclusion in Collected Faculty and Staff Scholarship by an authorized administrator of Dominican Scholar. For more information, please contact [email protected]. NIH Public Access Author Manuscript Wiley Interdiscip Rev Dev Biol. Author manuscript; available in PMC 2013 April 09. NIH-PA Author ManuscriptPublished NIH-PA Author Manuscript in final edited NIH-PA Author Manuscript form as: Wiley Interdiscip Rev Dev Biol. 2012 November 1; 1(6): 823–845. doi:10.1002/wdev.61. Evolution and development in cave animals: from fish to crustaceans Meredith Protas1,* and William R. Jeffery2 1Department of Integrative Biology, University of California, Berkeley, Berkeley, CA, USA 2Department of Biology, University of Maryland, College Park, MD, USA Abstract Cave animals are excellent models to study the general principles of evolution as well as the mechanisms of adaptation to a novel environment: the perpetual darkness of caves.
    [Show full text]
  • Stygobites) in England and Wales
    DOCTORAL THESIS An investigation into the distribution of obligate groundwater animals (stygobites) in England and Wales Weitowitz, Damiano Award date: 2017 General rights Copyright and moral rights for the publications made accessible in the public portal are retained by the authors and/or other copyright owners and it is a condition of accessing publications that users recognise and abide by the legal requirements associated with these rights. • Users may download and print one copy of any publication from the public portal for the purpose of private study or research. • You may not further distribute the material or use it for any profit-making activity or commercial gain • You may freely distribute the URL identifying the publication in the public portal ? Take down policy If you believe that this document breaches copyright please contact us providing details, and we will remove access to the work immediately and investigate your claim. Download date: 09. Oct. 2021 An investigation into the distribution of obligate groundwater animals (stygobites) in England and Wales N. kochianus captured from the Chalk in England, UK. Damiano C Weitowitz BSc, MSc A thesis submitted in partial fulfilment of the requirements for the degree of PhD Department of Life Sciences University of Roehampton 2016 II Abstract Aquifers and their biota (stygobites) are some of the least well known ecosystems. Previous research indicates geology is an important control of stygobites and the primary thesis aim was therefore to examine how geology shapes the distributions of stygobites across different spatial scales, considering high lithological detail. The food web functionality of groundwater ecosystems is also rarely explored and the secondary thesis aim was therefore to examine the trophic effects of stygobites in experimental groundwater microcosms.
    [Show full text]