o 00 5* ANNÉE CE NUMERO CONTIENT DEUX PLACES N ûZ 7 Août 1925 DE CINEMA A TARIF REDUIT

NICOLAS KOLINE « 600.000 francs par mois », dont il est le principal interprète et qu'il met en scène en collaboration avec Robert Péguy, confirmera la grande réputation de cet artiste que quelques créations ont suffi à placer au premier rang de nos vedettes. e e Le numéro : 1 fr. 25 5 Année. N° 32 (3 trimestre) 7 Août 1925

Organe des fini) W| Q fî JJ T j Il ij Paraîl lous "Amis du Cinéma" yBljt/iS tîl i| ULlIll/ les Vendredis

PUBLICATION HONORÉE D'DNB SUBVENTION DD MINISTÈRE DES AFFAIRES ETRANGÈRES

ABONNEMENTS Directeur : JEAN PASCAL ABONNEMENTS France Un an. . SO fr. Bureaux : 3, rue Eossini, PABIS-IX* (Tél. : Gutenbero 32-32) Etranger Un an . 60 fr — Six mois . ' 28 fr. Adresse Télétrephigne : CINEMAGAZI-PAMS — Six mois 32 fr — Trois mois . 15 fr. l es obonnemenls partent du 1" de chaque mois — Trois mois. 18 fr. (I/O publicité elt reçue aux Bureaux du Journal) GLORIA SWANSON Chèque postal N° 309 08 Beg. du Comm. de la Seine N» 212.038 Paiement par mandat-carte Internatlenil

dans SOMMAIRE rages

STARS : John BàiTymore, par -lutin Arroy 213

MUSIQUE ET CINÉMA (Interview de if. Pierre Millot), par ./.. Alexandre et G. Phelip' ...... 217. LARMES DE REINE N'OTBÉ CONCOURS DU MEILLEUR TITRE , 21S LA Vin, LES FILMS HT LES AVENTURES DE DOUGLAS FAIRBANKS (suite), par Une production de Allan Dwan Robert Florey •• i...... 219

LIBRES PROPOS : Théâtre photographié, par Lucien, Wahl j 222 LA VIE CORPORATIVE : Le nouveau rôle de Max Linder, par Paul de la, et Hoirie 223

pANFAN-LÂ-TULIPE CHEZ LES NYMPHES DE VAUX, par F.-F. If 224

PHOTOGRAPHIES D'ACTUALITÉ de 227 à 230 Leatrice Joy et Raymond Griffith LES FILMS ETRANGERS AUX ETATS-UNIS (suite : Comment conquérir le marché américain), par Robert Florey 231 dans LES GRANDS FILMS : Feu Mathias Pascal, par A. T 233 La Sirène de Séville, par Lucien Famay 235 L'Ile de la Terreur, par Jean de Mirbel 236 Les Yeux qui s'ouvrent, par Henri Gaillard 237 SOUVENT FEMME VARIE DOCUMENTAIRES, par Lionel Landry 238 CINÉMAGAZINE EX PROVINCE : Nancy (M. J. K.) ; Alger (Paul Saffar) ; P.oulogne-sur-Mer (G. Dejob) ; Nice (Sim) w 226, 232 et 234 un délicieux vaudeville

CINÉMAGAZINE A L'ETRANGEB : Russie (Jacques Henri) ; Berlin ; Italie (/. F,) ; Bucarest (Ovid Bordenache) ; Genève (Mva Elte) 216, 226 et 234

KCHOS ET INFORMATIONS, par Lynx 239 I ES FILMS DE LA SEMAINE : (Grand-Papa ; Darwin avait raison ; Les Ce sont des films VARAMOUNT Gardiens du Foyer ; Larmes de Reine ; Souvent Femme varie), par L'Habitué du Vendredi 240

( ÎOUBBIEB DES STUDIOS 240 LES PRÉSENTATIONS : (La Maison de l'Homme mort ; Les Bouddhas qui passent en exclusivité à la Salle Marivaux vivants ; Le Bol de l'Air ; Le Trésor d'Ame ; Les Murailles du Silence ; La Princesse Lulu), par Albert Bonneau 241

LE COURRIER DES « AMIS », par Iris 242

illlllli?

I D'LI* iL^ J ' ' La collection de Cinémagazine constitue La DlbUOtneqUe (M lineitia la véritable Encyclopédie du Cinéma. Les 4 premières années sont reliées par trimestres en 16 magnifiques volumes. Cette collection, absolument unique au monde, est en souscription au prix net de 250 francs pour la France et 300 francs pour l'Etranger, franco de port et d'emballage. Prix des volumes séparés : 1 7 francs net chacun ; ajouter, pour le port, 3 francs par volume. iSiiïiiS pour la saison prochaine Deux belles productions AME D'ARTISTE d'après la pièce de Molbech Mue en scène de Germaine DULAC avec Mabel POULTON, Gina MANÈS, Yvette ANDRÉYOR, Nicolas KOLl NE, BÉRANGÈ^E, PETROVITCH, Henry HOURY.

JOHN BARRYMORE dans Sherlock Holmes avec GUSTAV VON SEYFFERTITZ qui, dans oe film, s'est fait mie tête qui rappelle la très curieuse création de JOHN BARRYMORE et dans Docteur Jekyll et Mr Hyde. STAR S JOHN BARRYMORE

Le Beau Brummel nous a apporté la ré- lement acquis sur les planches et sur l'écran US vélation complète d'un comédien, qui s'était une popularité enviable. Le plus jeune des déjà fortement imposé à notre admiration trois, John, se destina d'abord à la peintu- par ses créations de Raffles, Sherlock Hol- re et collabora longtemps, en qualité d'il- d'après le roman de Jean Drault mes et surtout Docteur Jekyll et Mr lustrateur, à plusieurs revues de New- Mise en scène de Robert PEGUY Hyde — ce comédien c'est John Barry- York et Chicago. Une occasion fortuite lui more. ayant permis de paraître une première fois L et Nicolas KOL1NE - La majorité du public français ne con- sur la scène, il y remporta un succès con- naît, des Américains, que leurs personnalités sidérable que, d'ailleurs, le nom de son pè- avec cinégraphiques ; il ignore à peu près — et re ou son physique admirable eussent suffi Hélène DARLY, Charles VAN EL, pour cause — ses personnalités théâtrales. à lui assurer — mais il y joignait déjà au- Pourtant si nous avons eu Frédérick Le- tre chose : le talent, l'étràngeté et une pré- Madeleine GU1TTY, Vonelly, maître et Talma, Rachel et Monnet-Sully, coce maîtrise de ton et d'attitudes. Sarah-Bemhardt et Lucien Guitry, les Il est curieux de constater que celui qui Louis Monfils, Douvan Torzoff Américains ont eu les grandes tragédiennes devait devenir, par son incontestable génie Julia Arthur et Modjeska — qui jouèrent et tragique, l'idole des Etats-Unis et d'une souvent aux côtés de William Hart — lui- partie de l'Angleterre, ne joua, de 1903 à même, jadis, grand acteur des scènes new- 1916, absolument que des comédies. Il pa- Nicolas ROLINE yorkaises. Ils eurent ensuite Sir Herbert rut successivement dans 77ie Slubborn Cin- Tree et Frank Keenan — ils ont aujour- derella, Magda Toodles, The Fortune d'hui Eva Le Galienne, Sybil Thorndike et Hunier, Kick In et The Affairs of Ana- John Barrymore, qui est considéré i— à tole, que Cecil de Mille devait filmer beau- juste titre — par la majorité des gens de CINÉ - FRANCE - FIL M coup plus tard. Il ne vint au drame qu'en théâtre, comme le plus grand interprète e 1916, avec une pièce à thèse de Galswor- 14» Avenue Trudaine, PARIS (9 ) à'Hamlet de tous les temps. thy : /ustice. En 1917, il joue Peter Ib- John Blythe, dit John Barrymore, est belson ; en 1918, Rédemption, de Tolstoï Téléphone : Adresse Télégraphique né à New-York en 1 882, et est le fils d'un et The Jesi, d'après Cène délia Beffa, piè- autre acteur illustre, Maurice Barrymore. Cinéïrancic-Paris ce épouvantablement dramatique de Sem Trudaine 19-01 Son frère Lionel et sa sœur Ethel ont éga- Benelli, qui retrace l'aventure fraticide de Cinémagazine 214 (^magazine gré lui), The Losl Bridegroom, The Red deux condottieri de la Renaissance Italien- et qu'on va être réduit à rembourser les Widow, On ihe quiet, Here cornes the . tournant Le Docteur Jekyll, dans un labora- ne, et où son frère Lionel jouait le rôle du places. Chercheur inlassable, tourmenté, in- Bride (L'arrêt du destin) et Raffles, le po- toire, il s intéressa si vivement à certaines frère du héros incarné par John. quiet, il ne joue jamais un rôle deux 'fois En 1920, Barrymore vient au répertoire pulaire roman policier de W. K. Hor- la même man expériences de chimie qu'à plusieurs repri- L , ière. Un jour, distrait, il nung. ses on dut attendre qu'il eût terminé quel- shakespearien avec Richard III et Hamlet, cherche ses attitudes et mâche son texte ; En 1920, il aborde sa première grande que « analyse » ou quelque « synthèse » création cinégraphique, avec Le Docteur Jekyll et Mr Hyde, de R.-L. Stevenson, filmé par J.-S. Robertson, où il prouve, dans un double rôle, toute la souplesse et la diversité de son talent. En 1921, dou- ble rôle encore dans The Lotus Eater, réa- lisé par Marshall Neilan (rôle du père et du fils). En 1922, Sherloclj; Holmes, d'a- près Conan Doyle. En 1923, enfin, Le Beau Brummel, sous la direction d'Harry Beaumont, où il nous re- trace avec l'autorité, l'élégance et la race d'un vrai gentilhomme, la vie frivole, passionnée, éclatante et factice de George Bryan Brummel, son douloureux amour, sa déchéance et sa folie finale. Certaines scènes sont réellement hallucinantes. Chez Barrymore le caractère de l'homme et le tempérament de l'artiste sont la versatilité même. Les grands comédiens sont les plus difficiles à manier. Plus leur personnalité s'affirme avec force, plus elle est indépen- dante. Ignorant la ponctualité, il fait le dé- sespoir des metteurs en scène, et arrive souvent en scène quand on ne l'attend plus

« Sherlock Holmes »

et il apporte tant d'art, de science (de tech- nique, si j'ose dire) et d'éclat à la résur- rection scénique de ces personnages, l'un roi ambitieux, cruel et raffiné, l'autre prin- ce inquiet, à l'âme vertigineuse, paroxysti- que, qu'il doit faire plusieurs tournées à tra- vers les Etats-Unis, son succès étant iné- puisable. Et l'on voit des fanatiques reve- nir jusqu'à vingt fois, uniquement pour re- voir Barrymore dans la fameuse scène du cimetière, ou dans celle de Richard III : « Un cheval ! Un cheval ! Mon royaume pour un cheval. » II y a quelques mois, Londres fit à Barrymore un accueil sans précédent. La carrière cinégraphique de John Quelques scènes du. Beau Brummel se déroulent dans ce cadre d'un cUarm* Barrymore est telle que sa carrière scéni- et d'une poésie incomparables. uiarmie que ; elle évolue de la comédie au drame mais le lendemain, plus attentif et profitant et à la tragédie . De 1915 à 191 8 il tour- improvisée avec les accessoires classiques : des erreurs de la veille, il atteint aux som- ne pour Paramount : The Malefacior, The cornues matras et alambics, pour pouvoir mets de son art, tout de subtilités et de com- Test of Honor, The Man from Mexico, reprendre la prise de vues. plexités. Comme Séverin-Mars ses distrac- The Dictaior, An American Citizen, Are On a pour lui, dans tous les milieux ar- tions sont légendaires ; on rapporte que you a Mason?, Nearly a King (Roi mal- « Le Beau Brummel » tistiques d outre-Atlantique, la plus grande Qncmagazine 217 Le Camion automobile est un sujet très carac- (1) admiration et le plus grand respect. On le téristique. Les interprètes ne sont ni hommes, ni MUSIQUE ET CINÉMA considère comme une très puissante indivi- bêtes, mais... un camion automobile, une limou- dualité, à l'intellectualité complexe, étran- sine et une .motocyclette. C'est l'histoire de la vie sentimentale d'un camion, de son premier amour, Partition originale ou adaptation. - La partition musicale cinématographique obéit- ge, tourmentée, désordonnée et en quel- de. ses désillusions, de son rôle modeste avant la révolution, son adoration de la limousine luxueu- elle a des règles spéciales ? - La sauvegarde des droits d'auteur. que sorte comme une manière de Kean con- se qui se moque du grossier individu. Cepen- temporain. En matière d'art, ses connais- dant la révolution fait monter de plus en plus sances sont vastes et profondes et son ju- le prestige du robuste camion. La belle limousine ments à cordes que possèdent les orches- des riches tombe en disgrâce et c'est le simple M. Pierre Millot gement fait toujours loi. ci.mion transportant les ouvriers qui, règne dans tres moyens de cinéma. Il disait récemment : « Je désire jouer le pays. Pierre Millot, qui dirige l'un des » La partition d'un film ne peut pas une aussi grande variété de rôles que pos- — Parmi les nombreux films d'enseignement qui M • meilleurs orchestres de Paris — nous s'écrire comme celle d'un opéra, car les sent tournés actuellement en Russie, citons : sible. C'est dans la diversité que réside le Travaux des Enfants à l'école'd'agriculture, La avons parlé de l'orchestre du Théâtre Mo- situations s'y modifient avec une telle ra- critérium de l'acteur, car n'importe qui est Lutte contre les insectes nuisibles à la culture gador — serait partisan de la musique pidité et une telle diversité que l'on saute des betteraves. capable d'incarner d'une façon convaincan- originale, à certaines conditions, toutefois: constamment du plaisant au grave, de la — Le premier film soviétique juif intitulé : te un personnage ; mais quant à moi j'esti- Menakhem Mendel, vient d'être tourné par les « — Il est certain que ce serait une gaîté à la douleur, et la musique doit ex- me cela insuffisant, et si je n'avais pu faire artistes du Goskino, à Bei-diteheff, Ekaterinos- excellente chose que d'avoir, pour chaque primer ces divers sentiments au fur et à lav, Khnrkoff, Krementchoug, Odessa et Win- mesure que les interprètes les vivent sur davantage j'aurais préféré me faire fabri- nitza. Plusieurs milliers d'habitants de ces villes film important destiné à l'exclusivité pen- cant de quelque spécialité commerciale. Car ont figuré dans ce film. Les villes juives, les dant un certain temps, une partition ori- l'écran. mœurs, les noces juives, tout ceci* est montré ginale. Cela reposerait le public, qui en- » La très belle adaptation qu'a orches- s'il en avait été ainsi c'est toujours le mê- dans Menakhem Mendel. Le film sera terminé me John Barrymore qu'on aurait vu dans au mois d'octobre. tend trop souvent les mêmes fragments trée Rabaud pour Le Miracle des Loups toutes les pièces. A mes yeux cela ne comp- — Une autre troupe est' revenue de l'Ukraine, d'œuvres célèbres ; ces œuvres, fort belles a été faite pour l'orchestre de l'Opéra. où elle a tourné le film Par le fer et le sang, pour la plupart, finissent par devenir ba- J'imagine que mon confrère Szifer, chef te pas. Imaginez-vous la monotonie de pour- dans les villes suivantes : Lougansk, Kharkoff, suivre une carrière dans de telles condi- Nikolaïeffsk, Drouehkoffka (metteur en scène nales en raison de l'usage excessif que d'orchestre de la Salle Marivaux, a dû Kharine). Différentes scènes de bataille ont été l'on en fait. rencontrer de sérieuses difficultés lorsqu'il tions. Je veux personnifier toutes sortes de tournées dans les endroits des événements au- personnages et les incarner complètement thentiques. » Lorsqu'un musicien comme Rabaud, s'est agi de faire jouer cette partition par pour en faire, aux yeux du public, des êtres — Pour tourner le film La Voie d'acier, le Florent Schmitt ou Ravel consent à écrire ses vingt-huit musiciens. Proletkino organise une expédition au Turkes- une partition pour l'accompagnement — Il doit bien y avoir un moyen pour vivants, vrais. Avant tout, ce que je dé- tan, à l'Oural, au Caucase et en Crimée. Dans sire représenter, c'est la vie, la vie sous tous le courant du mois, le célèbre metteur en scène d'un film, on peut lui faire confiance, assu- tourner cette difficulté ? ses aspects. » Meyerkhold réalisera une partie du film à Le- ré qu'il ne pourra donner qu'une œuvre — Le moyen serait d'écrire la partition ningrad et à Mourmansk. Le film sera terminé d'un film non pour l'orchestre de l'Opéra, Il y réussit admirablement. Et je ne crois au mois de novembre. musicale de grande valeur. Seulement nous mais pour celui d'une grande salle, com- pas mieux pouvoir conclure qu'en transcri- ■— On a tourné dernièrement L'Histoire des sommes encombrés d'une légion de sous- grèves des cheminots. Le film comprend une pé- musiciens qui voudront leur part de ce me Marivaux ou Mogador, c'est-à-dire vant cette phrase, de Claude Berton : riode de cent ans, à partir du jour de l'inven- gâteau, et Dieu sait ce qu'ils pourront ima- pour une trentaine d'instruments. Mais « Les jeunes acteurs-pourraient contem- tion de la locomotive (en 1825) jusqu'il nos jours. Les nouvelles inventions, comme les loco- giner ! La plus médiocre adaptation sera vous pensez bien qu'un artiste de la puis- pler avec fruit, sur l'écran, l'Hamlet amé- motives de Hakkel et de Lomonossoff seront de même photographiées. Des opérateurs étrangers toujours supérieure aux trouvailles de ces sance de Rabaud ou de Florent Schmitt ricain, dont les attitudes, les jeux de phy- feront le travail le plus difficile. Les prises de croque-notes. se complaît à donner la plus forte expres- sionomie, l'élégance et la distinction, la vues en Crimée et au Caucase seront faites par » Du reste, il ne faut pas se dissimuler sion à sa pensée et qu'il la développe le beauté tragique de son expression forment des opérateurs russes. •Le film comportera deux négatifs : une édi- que composer pour le cinéma est une cho- plus largement possible. C'est pourquoi je une admirable leçon, comme celle que Lu- tion pour la Russie, une autre pour l'étranger. se extrêmement difficile et que seul un crains que nos grands musiciens, emportés cien Guitry, à Saint-Pétersbourg, donnait —■ On tourne toujours La Chaumière au Baï- talent très souple pourra surmonter la dif- par leur inspiration, ne nous donnent des aux acteurs réunis autour du prince de Da- kal. Une des troupes a travaillé successivement a Moscou, à Novo-Nikolaieffsk, Biisk, Semipala- ficulté. Vous allez comprendre pourquoi : œuvres trop grandioses pour les moyens nemark sur l'art du comédien et du théâ- tinsk, Tachkent, Boukhara, Astrakhan. L'autre un compositeur écrit un opéra, les situa- matériels dont nous disposons. tre... To hold, as were the mirror up to a tourné à Moscou, Rostoff, Dagestan, au Cau- case et en Crimée. tions se succèdent dans un enchaînement » Je ne dis pas cela pour moi, qui ai nature. — La Chanson inscrite sur une pierre, c'est logique et sans jamais passer d'un extrê- sous mes ordres trente instrumentistes JUAN ARROY. le titre d'un nouveau film traitant les mœurs des Tartares en Crimée. Le sujet est la vie d'un me à l'autre. Certes, il aura à composer comptant parmi les meilleurs de la capi- poète tartare Khalib, dont les vers inscrits sur des phrases musicales d'un rythme léger, tale. J'ai ce que beaucoup de mes confrè- RUSSIE une pierre de la vieille forteresse du temps des Génois, en Crimée, au moyen âge, sont chantés souriant, mais qui se rapprocheront tou- res n'ont pas : des cuivres d'une qualité — La section littéraire du Proletkino a derniè- par tous les Tartares. Les titres seront faits en jours par un point quelconque de la tona- exceptionnelle, la première trompette de rement examiné 157 scénarios, dont 6 ont été russe et en tartare et seront écrits en taltchik ■ lité générale de l'œuvre. En outre, son or- l'Opéra et celle de l'Opéra-Comique pre- retenus. Ce sont : Le Camion automobile (vieille écriture employée aussi par les Perses et n° 1.317, par Agnifzofï, et un autre du même les Turcs). Une musique spéciale, composée de chestration est faite pour un nombre im- nant place à tour de rôle à l'orchestre de auteur: La Deuxième Série du Voleur de Bagdad chansons tartares, sera écrite pour le film. Le portant de musiciens et certains effets pré- Mogador. Ma harpiste est également une (pamphlet) ; c'est ensuite La Pipe du soir, par rôle du héros est interprété par un artiste tar- Smirnolï ; Derrière les murs de la Chine, par tare, Khaïri, qui. dit-on, rappelle par son jeu et vus pour douze premiers violons, douze artiste remarquable, et, avec des exécutants Rogatcheffsky-Brodsky ; Pour le Radio, par Dan- sa physionomie le célèbre Douglas Fairhanks. ziger et, enfin, un scénario de propagande (lu seconds violons, trois violoncelles, etc., ne de cette force, on peut aborder la musique docteur Kovarsky. Dans le plan de production — Une expédition du Proletkino a été orga- rendraient plus rien le jour où ils seraient la plus savante et lui donner son plein ef- de cette année, est encore prévue une adaptation nisée pour terminer le film La Mort noire. C'est fet. d'un récit du socialiste révolutionnaire Boris Sa- un tableau de la peste à Saratoff et h Outragan. exécutés par six violons et un violoncelle. vinkolï (celui qui se suicida récemment dans la Deux personnes attachées à cette expédition dan- Or, c'est à peu près le nombre d'instru- — Le public se rend-il compte de la Tchéka de Moscou), Le Cheval noir, et un film gereuse ont péri de la peste. historique, La Ville de Moscou âgée de 800 ans, valeur de votre orchestre ? JACQUES HENRI. (1) Voir les numéros 24 et suivants. d'après le scénario d'Agnifzeff. — Certainement, et j'en ai eu la preuve (jnemagazine ; 219 Qnémagazïne avant même d'être à Mogador. J'étais Les auteurs des 50 meilleures solutions chef d'orchestre d'une salle importante à recevront chacun deux fauteuils pour le (i) Passy. Quand je pris possession de ce prochain film qui passera à la Salle Mari- La Vie, les Films et les Aventures de Douglas Fairbanks poste, la plupart des instrumentistes lais- vaux et un abonnement de trois mois à saient fort à désirer. Je fis un choix sévère Cinémagazine. par ROBERT FLOREY de musiciens de talent et, au bout de six Deux grandes photographies, sous verre, mois, la salle avait doublé le chiffre des de la grande vedette Gloria Swanson, et Lors de la dernière visite à Paris de Douglas Fairbanks, au mois de mai 1924, recettes de la période correspondante de autographiées par elle, seront attribuées aux nous avons publié un très intéressant article sur les débuis du grand artiste à l'écran, sur son premier contact avec le studio et D.-W. Griffith. Nos lecteurs trouveront cet article l'année précédente. Le public s'était bien deux meilleures réponses. dans le n° 18 de 1924. vite aperçu du changement d'orchestre. Ce- Les bulletins de voie doivent être adres- la l'était su dans tout le quartier et beau- sés : Le premier îilUl de Douglas nando Valley et les scènes d'intérieur au coup de personnes, qui ne se seraient pas SOCIÉTÉ ANONYME FRANÇAISE studio Fine Art au Sunset Boulevard, à dérangées pour le film, venaient au cinéma DES FILMS PARAMOUNT N se souvient encore du scénario du Hollywood, pour la musique. Concours du Meilleur Titre O premier film tourné par Douglas Fair- La mise en scène du premier film de » M. Aubert, qui a fait ses preuves com- « Service Exploitation » banks, intitulé The Lamb. Ce film fut édi- Douglas Fairbanks fut confiée à l'excellent me éditeur et chef d'exploitation, sait bien, 63, avenue des Champs-Elysées, Paris. lui, quelle importance joue l'orchestre dans une salle. Aussi lui suis-je infiniment BRUXELLES reconnaissant de m'avoir toujours laissé On sait -— nous l'avons relaté ici-même ■—■ mon orchestre au grand complet et de n'a- par quels avatars a passé la cinématographie belge depuis sa naissance -jusqu'à ces derniers voir jamais cherché à réduire le nombre jours. C'était M. de Baroncelli qui nous disait des exécutants pour réaliser une économie. un jour : « On fait bien des films en Espagne ; pourquoi n'en ferait-on pas en Belgique? » Pour- Si les directeurs connaissaient leur vérita- quoi ? Très probablement parce que la foi ble intérêt, ils suivraient tous cet exemple, manque. Non pas la foi des réalisateurs, cinéas- tes, cinéphiles, cinégraphes, mais la foi du pu- mais, hélas !... ils sont bien peu nombreux blic. De même qu'une pièce, créée en Belgique, ceux qui s'intéressent à cette partie cepen- ne fait pas un sou de recettes, de même le pu- blic, le bon. public de ciné, qui va tout voir, dant si importante de l'exploitation. » même sans en savoir la valeur, se rebiffe et fait demi-tour lorsqu'on veut lui présenter un film L. ALEXANDRE et G. PHELIP. belge. C'est une difficulté qu'il faudra vaincre et qu'on vaincra. Cet obstacle, en tout cas, n'arrête pas, ne ralentit même pas les efforts de ceux qui prétendent faire du ciné en Belgi- NOTRE CONCOURS que. Il y a quelques semaines, Les Amis du Ci- néma de Bruxelles nous présentaient un film DU MEILLEUR TITRE belge extrêmement intéressant : L'Œuvre Im- mortelle; actuellement, on annonce la création Cinémagazine, avec le concours du Ser- d'un nouveau groupe qui, méthodiquement, veut mettre en lumière (il a pris le titre de Lumina) vice de l'Exploitation de la Société Ano- la production nationale. nyme Française des Films Paramount et la Deux jeunes ont mis la chose en train : MM. Jean Velu, un poète, et M. André Villers, un direction de la Salle Marivaux, organise un cinéaste convaincu et enthousiaste. Celui-ci, il grand concours à l'occasion du passage n'y a pas bien longtemps, était presque arrivé à réaliser, par ses propres moyens, et grâce à dans cet établissement de Larmes de Rei- sa ténacité, un film dont il avait établi lui- ne, qui y est projeté depuis le 4 août. même le scénario : La Péniche abandonnée. Il avait fait preuve d'un « flair » assez rare Pendant toute la durée de cette exclusi- dans le domaine cinématographique belge en fai- vité, des bulletins de vote seront distribués sant appel, pour .le rôle principal. de ce film, à une jeune artiste dont le nom seul aurait at- à la Salle Marivaux. tiré la foule et à laquelle, — chose courante SeUl Après avoir vu Larmes de Reine, dites : en Belgique, — personne n'avait pensé avant ^'ïœatffi Photographies tirées de ses premiers films. lui. Cette intelligence, ce don d'initiative dans *e ces très rares rfoe^ ,.^» ^ 1" Si ce titre vous plaît un domaine où l'on a peur de sortir des sen- t 2° Pourquoi ? tiers battus, prouvent que ce jeune réalisateur, té en .France en 1917, par la Compagnie 3° Si vous aviez dû le titrer, comment avec la collaboration d'un écrivain comme Christy Cabanne et la supervision de ce M. Jean Velu, a toutes les chances d'arriver à Eclipse, sous le titre Le Timide. l'auriez-vous' appelé ? film fut faite par David Wark Griffith lui- un bon résultat. Le nouveau groupe constitué Cette histoire, qui a quelques rapports 4" Pourquoi ? a fait choix d'un metteur en scène et d'une ve- même. The Lamb servit de programme avec The Molhjcoddle {Une Poule Mouil- Les réponses seront examinées le lende- dette-homme. Ce sont : MM. Le Somptier et d'inauguration au Knickerbocker Théâtre, Georges Melchior. Tous deux sont Français, di- lée) , fut traitée dans la note comique et main de la dernière représentation de Lar- rez-vous ? , de New-York, et le public de la grande Mais le nouveau groupe, s'il est belge au interprétée avec un trépidant brio par Dou- mes de Reine par un jury composé de MM. point de vue « production ». n'a nullement l'in- ville fit à ce film un accueil enthousiaste. glas Fairbanks et Seena Owen, qui fut sa Fairbanks créait au cinéma un type encore Jean Pascal, directeur de Cinémagazine; tention de l'être exclusivement au point de vue première partenaire. Aaron, directeur de Marivaux: Léonce « interprétation » et il est incontestable que si inconnu qui emballa immédiatement les l'on peut unir habilement, dans un bon film, La compagnie tourna les extérieurs pen- Perret, metteur en scène ; Eugène Montfort, des vedettes françaises et belges, ce sera déjà un spectateurs. David Wark Griffith apprécia atout considérable dans la lutte qu'il faut en- dant six semaines au sud de la San-Fer- homme de lettres, et Marcel Marmer, direc- treprendre contre l'apathie du public. fort le jeu de Douglas, quoique ce dernier teur du Service Exploitation de Paramount. P. M. (1) Voir le début dans les numéros 28 et sui- ne voulût jamais se plier au style alors en vants. honneur pour baiser la main d'une femme 221 (jmagazine 220 (pmagazini prouesses de Douglas, exécutées il y a sept projeté de rendre tous ses contemporains ou consoler tendrement une affligée. Il joua Double Trouble fut réalisé en sept se- ans, que par les tours de force qu'il a ac- heureux et qui, à cet effet, n'hésitait pas à toutes ses scènes dans un style foudroyant maines et complètement tourné à Holly- complis plus récemment dans Zorro. aller dans les bouges les plus infects dans lequel l'humour abondait. Après The wood. Lorsque Douglas eut terminé ce film, il pour répandre le bonheur... En fait de Lamb, Griffith dit à Douglas : Les intérieurs furent photographiés au se retira dans une de ses propriétés des bonheur, c'était des coups de poing qu'il — Votre premier film a donné de bons Fine Art Studios. environs d'Hollywood pour travailler en répandait... Art. Rosson, qui était le régis- résultats, mais il était un peu trop long et His picture in ihe paper, qu'imagina paix à la rédaction d'un ouvrage qui venait seur de ce film, m'a raconté qu'il avait je crains que le public ne se lasse, à la Anita Loos, fut le troisième film de Dou- de lui être commandé par la Britton Publis- choisi cinq figurants d'une taille herculéenne fin, de voir à l'écran des aventures héroïco- glas Fairbanks. C'est John Emerson, le hmg Company, de New-York. pour combattre avec Douglas Fairbanks. comiques en cinq ou six parties. Nous al- mari d'Anita Loos, qui dirigea la mise en Ce livre, intitulé Laugh and Live, que Durant Faction, les figurants crurent que lons maintenant commencer à faire une sé- scène de cette bande. Le rôle de la jeune Douglas commença après avoir tourné c'était arrivé et ils commencèrent à maltrai- rie de comédies en deux parties, dont vous fille fut tenu par Loretta Blake. Reggie Mixes In, ne fut terminé que six ter Douglas et à lui distribuer des coups serez le star, dans le genre dés productions Durant qu'il tournait ce film à New- mois plus tard et édité en 1917. qui n'étaient pas « au chiqué ». Allan de Mack Sennett... Je vais tâcher d'arran- York, Douglas Fairbanks reçut une nou- ger cela avec Mack et peut-être pourrtz- velle proposition de M. Shubert, l'imprésa- vous avoir pour parte- rio, pour retourner à la scène, mais comme naire... Vos tours d'acrobatie, agrémentés il venait de signer un contrat avec la Trian- de jets de tartes ou de cornets de glace gle Company, il refusa cette offre pourtant rendront vos productions encore plus drôles très intéressante. pour la plus grande joie du public. Douglas Fairbanks rentra à Los Angeles Douglas, qui était venu au cinéma après en février 1916. avoir vu 77ie Birlh of a Nation, s'étonna C'est alors qu'il fit la connaissance de fort de la proposition de Griffith, car il Charlie Chaplin qui commençait à avoir n'avait pas la moindre idée de tourner des une certaine célébrité. films comiques, mais, au contraire, des dra- En rentrant à Hollywood, Douglas mes comprenant une note sportive. Il refusa Fairbanks invita un jour Charlie Chaplin, la proposition de Griffith et déclara qu'il Herbert Tree et miss Collier à venir dîner préférait abandonner l'écran plutôt que de ' chez lui. Charlie Chaplin, qui avait vu les commencer à lancer des tartes et à en... deux premiers films de Douglas Fairbanks iccevoir. Il ajouta qu'il n'était pas star dra- et qui avait travaillé sur la scène, à New- matique de Broadway pour tourner des York, avec la compagnie Karno. en même films à la manière de Mack Sennett... temps que Douglas jouait sur Broadway, David Griffith comprit que Douglas fut enchanté de cette invitation. avait parfaitement raison et il n'insista plus Charlie, à cette époque, portait encore quant à la question des films comiques en des costumes à la mode anglaise ; il se pré- deux parties. Il chercha, par contre, un bon senta chez Douglas avec son immense cra- scénario pour Douglas et il trouva Double vate de velours noir enroulée autour du Trouble. Il engagea Margery Wilson et cou... . Gladys Brockwell pour supporter Douglas Au commencement du dîner, il fit un- dans sa seconda production et il confia la petit speech en l'honneur de l'hôte et dit Dans His Picture in the paper. mise en scène à Christy Cabanne, dont le qu'il était heureux de porter un toast à la Les principaux chapitres de cet ouvrage Dwan était enchanté et laissait la bataille film précédent l'avait satisfait. santé du premier comédien de l'époque. traitent d'Energie, d'Athlétisme, d'Entraî- aller. Seulement, quand Douglas s'aperçut C'est en septembre 1915 que Douglas Douglas se leva à son tour et déclara que nement, du Rire dans la Vie, comme l'in- que les cinq figurants prenaient la chose au Fairbanks commença à tourner son second le premier comédien de l'époque était Char- dique le titre. sérieux, il n'eut aucune raison de les ména- film aux studios de la Fine Art Company. lie Chaplin. Depuis cette époque, les deux David Wark Griffith engagea ensuite ger et il se défendit si bien qu'il finit par Double Trouble, film inédit en France, grands artistes ne se quittèrent plus. Allan Dwan, metteur en scène dont on leur infliger une correction et que les figu- fut écrit par Anita Loos et John Emerson. Loin de rester inactif, Douglas commen- commençait à parler, pour diriger le cin- rants durent se faire admettre, pour quel- Le scénario, assez mouvementé, s'adaptait ça à tourner, dès son retour à Hollywood, quième film de Douglas Fairbanks : 77ie ques jours, à l'hôpital, aux frais de la com- parfaitement au caractère de Douglas. tcujours aux « Fine Art Studios », une Habit of the Happiness. psgnie, bien entendu. Allan Dwan rap- Cette seconde production obtint un suc- nouvelle bande, sa quatrième, intitulée Reg- La troupe partit à New-York au prin- porte, en outre, que pour donner plus de cès comparable à la première. Douglas ?e gie Mixes in (Terrible adversaire), avec là temps 1916. réalisme à plusieurs scènes il se rendit, dans rendit à New-York pour assister à la pre- jeune Bessie Love comme partenaire/sous Constance Talmadge et Doris Rankin le but de trouver de réels « tramps », dans mière représentation de Double Trouble et l,i direction de Christy Cabanne. furent les partenaires de Douglas Fairbanks les quartiers les plus excentriques de New- il profita de son voyage dans l'Est pour J'ai revu ce film il y a quelques mois dans cette agréable fantaisie humoristique York. Il finit par trouver des légions de tourner dans cette région son troisième film dans un petit cinéma de San-Francisco et en six parties. Le scénario, très simple, nous vagabonds, de mendiants et de chemineaux pour « Triangle », cette fois-ci sous la di- le public qui assistait à cette représentation montrait les aventures d'un homme qui avait qui firent son affaire. Seulement, ces gens- rection de John Emerson. était certainement tout aussi emballé par les (jntagazine 222 LA VIE CORPORATIVE là ne savaient pas rire et il était nécessaire trouva magnifique pour y tourner une scène de les voir rire à l'écran... Allan Dwan de nuit. Les deux hommes s'engagèrent dans eut recours à l'ingéniosité de Douglas pour le petit chemin qui finissait en cul-de-sac. Le nouveau rôle de Max Linder obtenir les rires demandés... Douglas essaya La rue était barrée par un mur dont la moi- tié des pierres manquait. Doug voulut tout d'abord d'amuser les « tramps » en OUS ne laisserons pas sans commentai- Ne nous frappons pas, cependant. Fai- voir alors ce qui se trouvait derrière le mur faisant quelques bons tours d'acrobatie, mais N taires la révolution de Palais qui s'est sons, au contraire, pleine confiance à l'ex- les vagabonds ne sourirent même pas. Alors et il sauta par-dessus, d'un bond... Il tomba produite à la Société des Auteurs de Films, périence, au bon sens, à l'esprit pratique de le grand Doug, qui est toujours si correct au milieu d'un groupe d'apaches qui de- et qui a fait passer le sceptre des mains de Max Linder. En présence des répercus- et si bien élevé, commença à raconter aux vaient probablement être en train de prépa- M. Michel Carré aux mains de M. Max sions profondes et graves que pourrait avoir « tramps » les anecdotes les plus sales qu'il rei un mauvais coup... Immédiatement, tous Linder. Dans la pensée de ceux qui l'ont sur l'industrie cinématographique tout en- connaissait, et il en connaissait quelques- ces « messieurs », croyant avoir affaire à provoqué, ce changement de règne doit, en tière une action précipitée et désordonnée, unes... Immédiatement les figures s'épa- un agent de la sûreté, se précipitèrent sur effet, avoir un sens et un but. il devra, comme l'avait fait Michel Carré, nouirent, la joie se manifesta sur tous les Doug, mais celui-ci, en quelques savants' Il y aurait, en tout cas, ingratitude et calmer les turbulents, raisonner les irré- visages et on put tourner les scènes... Com- coups de poing et tours de jiu-jitsu, mit injustice à laisser partir M. Michel Carré fléchis, écarter les incompétents. me on le voit, Douglas n'est jamais embar- assez mal en point les six rôdeurs.'Christy sans rendre à ce parfait galant homme Nul, en effet, n'a le droit, en une matière Cabanne, survenant, apporta son aide à l'hommage qui lui est dû. Sachant fort bien rassé pour travailler. si délicate, de s'abandonner à l'improvisa- Doug et les deux amis n'eurent ensuite qu'à qu'il avait été mis pour agir en la place Quand le film fut terminé, Allan Dwan, tion hasardeuse. Les risques sont trop remettre les malandrins aux mains des poli- qu'il occupait, Michel Carré n'a laissé pas- appelé par un engagement important, dans grands, sinon pour soi-même, du moins cemen qui étaient venus, attirés par le ser aucune occasion de militer en faveur du un studio new-yorkais, dut rester dans cette pour autrui. Il n'est pas douteux que le bruit... film français. Mais il est vrai que ce fut ville, tandis que Douglas, Art. Rosson et gouvernement, qui se débat dans une situa- (A suivre.) ROBERT FLORE Y. toujours avec courtoisie, tact et mesure, mê- la troupe reprenaient le chemin de Los tion financière inextricable et qui cherche me lorsque son action se heurtait à l'évi- Angeles. Une fois de plus, Douglas devait partout de nouvelles ressources, ne se trou- dente mauvaise volonté ou à l'incompréhen- recommencer à travailler sous la direction ve que trop enclin à écouter le premier venu sion la plus déconcertante. On doit notam- de Christy Cabanne pour tourner son Libres Propos dont l'obligeant conseil lui inspirerait de ment se souvenir d'une ardente campagne sixième film : Flirting rvith Faie. prélever sur l'industrie cinématographique menée par Michel Carré en faveur des ci- Jewel Carmen fut engagée par Christy ^Théâtre photographié une dîme supplémentaire. Il sera bon, et némas passant une proportion déterminée de Cabanne pour être la leading lady de Dou- même honnête, que les auteurs de films ou films français, et auxquels, à titre d'encou- glas Fairbanks dans ce film qui devait ANDIS que le cinéma, trop souvent, tous autres groupements y regardent à ragement, on aurait accordé une détaxation avoir six parties. Il fut tourné également T n'est que du théâtre pour les sourds, deux fois avant de se faire bénévolement spéciale. C'eût été, peut-être, la solution la aux Fine Art Studios, sous la supervision on voit à la scène des pièces de conception les pourvoyeurs du fisc. cinématographique. On est allé jusqu'à re- plus élégante du problème de la protection personnelle de David Griffith. Taxer le film étranger afin de protéger produire à l'écran des revues ou comédies du film français. Mais l'accord ne put se Les extérieurs furent réalisés dans le le film français, contingenter l'importation et, d'autre pari, à la Porte Saint-Martin, faire — se fera-t-il jamais ? — entre les quartier italien de Los Angeles, dans les étrangère afin de protéger la production na- on a pu assister au spectacle d'une œu- cinématographistes français, et Michel Car- environs de la « Commercial Street ». Il ré en fut pour sa peine. tionale, cela est bientôt dit et, pour peu vre dont l'héroïne est Jeanne d'Arc, et arriva à Cabanne et à Douglas une singu- qu'on y tienne absolument, ce sera biencôl dans laquelle tout l'intérêt consistait en la Nous crûmes pouvoir annoncer alors lière aventure, durant la prise de vues. fait. Mais quelles seront les conséquences disposition des personnages, en des jeux qu'ils se trompaient lourdement à ceux qui Un soir que le star et son directeur pour chacune des branches de l'industrie et de lumière. Malgré toute l'ingéniosité des pensaient avoir enterré, avec l'initiative de avaient dîné en ville, ils décidèrent de se pour l'industrie tout entière ? Il faudrait réalisateurs, on n'a pu atteindre ce que Michel Carré, l'obsédante question de la rendre tous les deux dans le quartier ita- le savoir. Cela en vaut la peine et demande donne la cinémaiographie dans des cas protection du film français. Et nous écri- lien pour chercher quelques coins sauvages vions: « Les directeurs de cinémas qui étude et réflexion. à tourner. A cette époque, les quartiers analogues. En outre, chaque représenta- n'ont pas voulu envisager la question de Or les récents incidents qui se sont pro- étrangers de Los Angeles étaient vraiment lion nécessite, évidemment, le même per- la protection du film français sous la forme duits à la Chambre syndicale ne nous ont- sauvages. La prohibition n'existait pas en- sonnel et ne peut être donnée qu'à un en- d'une détaxation spéciale dont ils auraient ils pas appris que l'on y étudie et- discute core et les coups de revolver que l'on tirait droit. Ces vérités premières, ces lapalissa- des, il faut bien les dire, puisque l'erreur profité la verront se poser de nouveau de- précisément ces questions ? dans les « saloons » excentriques étaient vant eux sous la forme de taxes douanières menace d'être imitée. On a suffisamment Le président de la Société des Auteurs nombreux. A chaque instant les passants ou de contingentement dont ils seront les reproché au mauvais cinéma d'être du de Films — au même titre que le prési- attardés étaient attaqués par des malfaiteurs premières victimes. » théâtre, on doit aussi crier « halle » à et la police faisait l'impossible pour main- dent de la Presse cinématographique — ceux qui, avec du théâtre, veulent fabriquer Nous en sommes exactement à ce point. tenir le bon ordre dans'ces quartiers. fait partie du bureau de la Chambre syn- du cinéma. La pièce nommée plus haut de- Les soldats dont M. Max Linder prend le Cabanne et Doublas se promenaient dicale. Le lieu et les protagonistes d'une vrait même être, sans guère de change- commandement ne cachent pas que c'est tranquillement entre la « Chinatown » et discussion sérieuse sont tout trouvés. ment, portée à l'écran, quand ce ne serait pour les mener à la guerre qu'ils se sont « l'Italiantown » lorsqu'ils remarquèrent Faisons confiance à ce vétéran du succès que par expérience. On a trop usé du pro- choisi ce général. Et le général Max, tou- une petite ruelle éclairée par une lanterne qu'est Max Linder : il va nous fournir cédé dans dès circonstances regrettables. Il jours aussi jeune, toujours aussi « allant », unique, dont la lueur blafarde se reflétait l'occasion de l'applaudir une fois de plus serait curieux, cette fois, d'apprécier un déclare volontiers qu'il est impatient de sinistrement sur les pavés sales et inégaux. « bouter dehors » le film étranger, par dans son nouveau rôle. changement. LUCIEN WAHL. Cabanne fut séduit par cette ruelle qu'il tous les moyens. PAUL DE LA BORIE. 225 Qnemagazine

chantement de voir défiler sur l'écran tout dans la bagnole. Attention, on va répéter ! ce qui a été réalisé dans ce château. René Leprince fait mettre en place les , Les scènes qu'avait à réaliser René Le- appareils de prise de vues. prince sont celles dans lesquelles le roi — Çà y est, allons-y ! Louis XV vient rendre visite à la belle fa- Les appareils tournent, prennent le per- vorite, et pour simple que cela paraisse ain- ron du château ; tout à coup, un coup de si résumé, il ne fallut pas moins d'une se- sifflet retentit, c'est le metteur en scène qui maine de travail pour y parvenir. vient de donner le signal au carrosse. Le premier matin nous nous trouvions La belle vision ! De la grille du parc réunis non pas à l'aurore, mais de très bon- débouche le cortège royal. La voiture ne heure, dans l'avant-cour. Tous les artis- vient se ranger devant le perron, les courti- tes étaient là ; une trentaine de chevaux sans ont mis pied à terre et s'inclinent de- piaffaient avec une impatience de débutants, vant le roi, et la Pompadour, plus belle, désireux de paraître devant l'objectif ; dans semble-t-il, vient à la rencontre de son un coin, des carrosses splendides d'allure, royal visiteur, qui lui baise la main. mais attendant leurs occupants et leur atte- Nymphes de Vaux, mânes de Fouquet, lage ; plus loin, des figurants contemplaient vous avez dû tressaillir de cette évocation si la merveilleuse demeure. vraie, si puissante, venant soudain nous don- — Le soleil donne, mes enfants, au tra- ner, plus de deux cents ans après, une vision vail ! du temps de vos splendeurs disparues, mais C'est la voix de René Leprince qui ne que la magie du cinéma ressuscite pour perd ni ses droits ni son temps. nous. — Qu'on attelle le carrosse da ses douze Le maître du lieu, M. Sommier, et quel- chevaux ; qu'il sbrte pour ne rentrer qu'à ques invités qui assistent à la prise de vues, mon coup de sifflet ; les courtisans à che- applaudissent et félicitent metteur en scène Le départ du roi après une visite au château die Clioisy val autour du carrosse ; vous, Louis XV, et artistes. il Fanfan-la-Tulipe " chez les nymphes de Vaux

ARMI les merveilles que nous légua le mais avec une mesure parfaite et la richesse P « grand siècle », le château de Vaux n'y dégénère jamais en profusion. occupe certainement une des premières pla- Le château est entouré d'un fossé rempli ces, non seulement par. la splendeur archi- d'eau et revêtu de maçonnerie; on y pénè- tecturale, la somptuosité d'un parc magni- tre par un pont-levis. La cour d'honneur fique, mais aussi par la part importante est précédée d'une vaste avant-cour fermée qu'il occupa dans l'histoire de ce temps. du côté de l'avenue par une large grille que On se souvient, en effet, que ce château fut soutiennent des Termes grandeur nature. édifié par le fameux surintendant Fouquet, C'est à cette merveille que Pierre Gilles, qui avait la gestion des finances du Roi- l'auteur de Fanfan-la-Tulipe et René Le- Soleil et profita de la confiance dont il prince, son metteur en scène, ont demandé jouissait pour détourner des sommes considé- de figurer le château de Choisy, aujour- rables. C'est au château de Vaux qu'il les d'hui disparu et qui appartenait à la Pom- employa en grande partie, car il le fit re- padour. Grâce à l'extrême complaisance construire plusieurs fois et fit agrandir le de son propriétaire actuel, ce désir a pu être parc et les terrains dépendants. réalisé et la Pompadour de Fanfan-la-Tu- C'est dans le château de Vaux que Fou- lipe aura un cadre digne de sa beauté et de quet donna la fameuse fête qui est demeu- son élégance. Avec une rare amabilité et rée dans les fastes de cette époque, cepen- une compréhension des choses du cinéma, dant brillante en fêtes, et qui précéda de M. Sommier a mis à la disposition du met- peu l'arrestation du surintendant. teur en scène toute la demeure historique ; Le château de Vaux est le chef-d'œuvre les appartements célèbres, le parc somp- de l'architecte Levau, par qui Fouquet le tueux, les nombreux chevaux et le person- fit reconstruire. Il est empreint d'un cachet nel qui est affecté à leurs soins furent logés, de noblesse et de grandeur qui frappe vive- il n'est pas possible de faire mieux et M. ment l'imagination. La sculpture y a pro- Sommier mérite les plus sincères remercie- Louis XV descend de son carrosse salué par les courtisans digué les ornements d'un art admirable, ments de tous ceux qui auront la joie et l'en- (jntfmagazine 226

Et ainsi pendant huit jours les scènes les BERLIN plus variées, les péripéties que nous conte — La TJfa avait, depuis quelque temps, entamé en Amérique des négociations pour s'assurer la le cinéroman et qui se déroulent au cours collaboration de « stars » américaines. Ces né- de ces visites furent remarquablement re- gociations viennent d'avoir un premier résultat. Maë Murray a signé un engagement pour une constituées. série de films et commencera à tourner, dès le mois de septembre, à Berlin, dans un superfilm Nous vîmes aussi une admirable fête de la Ufa, dirigé par Joë May, dès qu'il aura donnée dans la cour du château par les ca- achevé Tartufe. valiers qui accompagnaient le roi. Splendide — F.-W. Murnau, le metteur en scène auquel on doit Le Dernier des Hommes, entreprendra fête hippique, carrousel, exercices de volti- Faust avec Jannings dans le rôle de Méphisto. ge, acrobaties reconstituées de l'époque, Lilian Gish sera sans doute sa partenaire. Les avec, un soin précieux et une documentation photos de Cari Hoffmann, l'opérateur des Nibe- lungen, promettent de belles images. des plus exactes, par un maître des choses — Le fameux novateur d'art théâtral, Max du cheval et qui constituèrent l'un des Eeinhardt, enlève à l'écran l'une de ses grandes vedettes, Lil Dagover. Mais ce ne sera pas pour clous des scènes tournées à Vaux. Toute la longtemps, car la Ufa n'a consenti à accorder à grâce nous en sera rendue lors de la pro- Lil Dagover qu'un congé d'un mois. Et elle-même tient à rester fidèle au cinéma qui a fait sa jection de cet épisode au cours de la saison réputation. Nous reverrons donc bientôt cette prochaine. remarquable artiste. — On vient de terminer, aux studios de la La réalisation de Fanfan-la-Tulipe se TJfa, Le mari de sa femme, mise en scène de poursuit sans arrêt ; à de très belles scènes Félix Basch, interprété par Rudolf Klein Rogge ; viennent sans cesse s'en ajouter d'autres. Amour et Protection, mise en scène de Max Mack, interprété par Ossi Oswalda, Willy Fritsch Pierre Gilles a voulu nous donner son et Nora Grégor ; Un Rêve de Valse, mise en scène de Robert Liebmann, interprété par Maidy meilleur scénario, mais je crois fort aussi Christians, Xénia Desni, Mathilde Sussin, Jacob que René Leprince veut dépasser tout ce Ziédike, Julius Falkenstein. et Willy Fritsch ; Variété, mise en scène de L.-A. Dupont, inter- qu'il a fait comme mise en scène ; ça lui prété par Lia de Putti. sera difficile, car nous lui devons déjà de si — On a commencé à tourner, dans les studios r belles choses ; mais nul n'ignore qu'il est de la TJfa, Manon Lescaut, mise en scène du D A. Robinson, interprété par Lia de Putti. homme à y parvenir. Faisons-lui la plus — C'est dans un film de Rochies Gliese, Car- absolue confiance, il nous a toujours prou- rière, que nous verrons l'actrice française Gi- nette Maddie aux côtés de la vedette allemande vé qu'il la méritait. Xénia Desni, de Rudolf Klein Rogge et de Wll? F.-F. R. hem Diéterle. — Le réalisateur de La Rue prépare, pour la TJfa, l'adaptation d'un roman qui vient d'avoir NANCY un grand succès : « Les Frères Schellenherg ». En jetant un coup d'ceil sur les programmes — Contrairement à ce qui a été annoncé, Emil que nous donnèrent pendant la saison dernière Jannings n'a signé aucun contrat avec l'Améri- les principaux établissements de notre ville, on que. Le célèbre artiste est encore sous contrat peut aisément se rendre compte de l'essor pris avec la TJfa et a, jusqu'alors, refusé toutes les par le cinéma français ces temps derniers. En offres qui lui sont parvenues d'outre-Atlantique. effet, depuis le début du mois de mars seulement, plus de trente productions françaises passèrent ALGER sur nos écrans. Pas une ne nous déçut. Ce fu- M. André Bœsnach, de l'Euréka Film, d'Ams- ient ■ L'Ornière, Paris, Pèclieur d'Islande, L'Ar- terdam, est venu passer une semaine sur nos riviste, Le Miracle des Loups, Ce Cochon de rives attrayantes, pour tourner les extérieurs de Marin, On ne badine pas avec l'amour, La Cible, sa deuxième production : Betty gagne les 100.000 La Cité foudroyée, Les Rantzau, Hantas, La francs, une comédie gaie, avec la vedette hol- Terre Promise, Violettes Impériales (réédition), landaise Mme Adrienne Solser. En qualité de Les Ombres irai passent (réédition), Kean, Joce- correspondant de Cinémagazine, j'ai suivi dans lyn (réédition), Le Lion des Mogols, Le Fan- ses déplacements la troupe et j'en ai profité tôme du Moulin-Rouge, La G-alerie des Mons- pour prendre d'intéressantes notes et photogra- tres, L'Ironie du Sort, Alterner le Cynique, Ter- phies. M. Bœsnach, qui cumule à la fois les reur, L'Inondation, La Brière, et deux sériais : fonctions de scénariste, réalisateur, metteur en Le Vert-Galant, et Enfants de Paris. scène et interprète, a bien voulu subir les ri- La série continuera, je pense, pour la saison gueurs de l'interview, malgré le peu de loisirs prochaine. Mais il ne faut pas oublier non plus qu'il avait. quelques bonnes productions américaines : (fuer- « Mon scénario, qui est une comédie gaie, me rita, L'Esprit de la Chevalerie, Le Harpon, dit-il, comporte cinq actes, les premier, deuxième, 17Araignée et la Rose, La Caravane vers l'Ouest, troisième et cinquième se passent en Hollande. Flétrissure, Son Premier Amour, Les Dix Com- Le quatrième se déroule en Algérie. mand-emmts, La Rose Blanche, Monsieur Beau- «Les intérieurs seront tournés au studio de eaire, Zaza, Le Cheik, L'Enfant des Flandres, Haarlem, près d'Amsterdam ; quant aux exté- Le l'etit Prince, L'Enfant du Cirque, Le Voleur M. Vandal termine actuellement la réalisation de « Graziella ». Les extérieurs ie Bagdad, The White Sister, etc. rieurs, nous en avons tourné A La Haye, Na- mur, Lille, Dijon, Marseille et dans votre belle furent tournés en Italie sur lés lieux-mêmes qu'a décrits le poète. Voici de beaux souvenirs pour les cinéphiles ville. Nous avons fait aussi des prises de vues nancéens, mais combien d'entre eux — et je durant la traversée Marseille-Alger, où toutes De cette photographie de M. Jean Dehelly (Lamartine) et de Mme Nina Vanna suis des leurs — voudraient avoir une réédi- les facilités nous ont été accordées. » (Graziella) s'exhale une douce mélancolie, qui évoque parfaitement le charme tion de La Roue! M. J. K. PATJL SAFFAR. si subtil du poème de Lamartine. Actualités 228

Tant par son scénario original que par son interprétation brillante, « Matador » que Paramount nous montrera la saison prochaine, remporta un très vif succès Notre compatriote Henri Diamant-Berger est, depuis plusieurs mois, à sa présentation. Voici, dans une scène de ce film, deux de ses principaux à New-York où il a monté une maison de production. Cette photographie interprètes : Noah Beery et Ricardo Cortez. le représente (à gauche) dirigeant une scène de « Fifty-Fifty » dont Hope Hampton, Lionel Barrymore et Louise Glaum sont les principaux interprètes. ' ■ ■ • : -V'

Dans les environs de Grenoble, M. Jean Epstein tourne les extérieurs Robert Saidreau réalise en ce moment un film tiré de « Jack », le célèbre des « Aventures de Robert Macaire » qu'il réalise pour les Films Albatros. roman de Daudet. Notre photographe l'a surpris au studio expliquant une scène Mme Suzanne Bianchetti et Jean Angelo sont les deux principaux interprètes au petit Jean Forest, autour de qui sont groupés MM. Yonnel, de cette bande qui sera éditée en 5 épisodes, André Dubosc et Mlle Exiane. ctualites 231 WVVAlVWVWW/WWVVVVVVVWVVVVVVVV^I Qnemagazîne Les Films Etrangers aux Etats- Unis(1)

Comment conquérir le marché américain

« L'Amérique ne nous prend pas nos cipale protagoniste, Mme Réjane, était films français, c'est un fait. Pourquoi? Osso nous a dit carrément : « Je n'en présentée au public américain comme étant sais rien. Allez voir vous-même; je vous la plus grande tragédienne française ; je ne paye le voyage... » sais pas si l'œuvre a été mutilée pour sa P.-A. HARLE, (La Cinématographie Française, présentation chez nous, mais ce film était 23 mai 1925.) impossible, l'éclairage était au-dessous de tout et la grande tragédienne française n'a 'AMÉRIQUE ne prend pas nos films aucune chance de succès auprès du jeune L français pour plusieurs raisons, D'abord, public américain, quant au scénario et à la comme je l'ai déjà expliqué, la produc- mise en scène ! ! ! tion américaine est trop nombreuse et se Un autre producer américain, qui n'avait suffit non seulement à elle-même, mais dé- vu durant ces deux dernières années que borde encore sur le reste du marché ciné- Mathias Sandorf, film de la même époque matographique mondial. Les Américains que le Drécédent, me dit : ont fait, font et feront tellement de films — Pourquoi voulez-vous que nous dé- que la place leur manque presque pour les pensions une centaine de milliers de dol- passer tous. Les businessmen américains lars à acheter un de vos films alors que, ont acquis la certitude qu'il leur fallait pour le même prix, nous pouvons faire un faire toujours tout ce qui est en leur pou- film deux fois meilleur, avec des éclairages voir pour favoriser le commerce et la main- dix fois supérieurs (la lumière est le grand d'œuvre américains, l'introduction de nom- handicap des. films français), nous som- breux films étrangers aux Etats-Unis dimi- mes certains de satisfaire notre public avec nuant forcément le travail de tous les ou- nos films qui intéressent les spectateurs de vriers des studios américains, l'argent New-York tout autant que ceux du Mid- gagné en Amérique par des producers dle-West... étrangers retournant en Europe pour être Enfin, dernièrement, toujours discutant réemployé à la fabrication d'autres films la même question, nous en vînmes à parler destinés à concurrencer de plus en plus les d'un récent article du directeur d'Hebdo- « pictures » américaines. Un bon film est Fibn, André de Reusse. Cet article disait un bon film dans tous les pays du monde notamment : « ... La production française et une bande telle que Le Dernier Homme, ne reprendra jamais sa place — la seule par exemple, est assurée d'un succès inter- qui puisse la faire vivre : la première — national. parce que, d'une part, aucune loi au monde N'ayant pas vu les récents grands films (l'ai-je assez dit?) ne peut normalement français, je ne puis me permettre de parler forcer un éditeur, tout Pathé soit-il, ou si de leurs qualités artistiques ou commercia- Gaumont qu'il puisse être, à aventurer dans les ; cependant l'impression produite aux une entreprise de mise en scène des capi- Etats-Unis par la présentation des derniers taux qui, consacrés à du tout cuit étranger, films français (je ne parle pas du Miracle sont de bien moins aléatoire rapport... » des Loups ni de Madame Sans-Gêne) est « Ah ! ah ! me dirent les camarades loin d'avoir été bonne. Il y a quelques d'Hollywood, vous le voyez bien, M. de jours encore, je parlais à un grand produ- Reusse, votre compatriote, le dit lui-même, BUSTER KEATON cer et lui disais: vos grands producers français préfèrent en- — Mais, enfin, que reprochez-vous au Peu de films sont attendus aussi impatiemment que ceux de Buster Keaton ! gager leurs capitaux dans nos films amé- L'humour dont ils sont empreints, leur drôlerie irrésistible, les trouvailles film français ? ricains plutôt que de produire des films dont ils abondent en font de véritables chefs-d'œuvre. Gaumont nous montrera, Il ,me répondit : français dont le rapport serait beaucoup sous peu, nous l'espérons, « La Croisière du Navigator » et « Les Fiancées en folie », — Le dernier film français que j'ai vu plus aléatoire... Comment voulez-vous que deux récentes productions du célèbre « Frigo ». était intitulé Miar\a, la Fille à l'Ourse nous ayons confiance dans les bénéfices que (film vieux de cinq ans environ) et la prin- pourraient réaliser les films français si vos (1) Voir le début de cet article dans les nu- producers français eux-mêmes préfèrent riéros 27 et suivants. acheter du film américain « tout cuit » (jnemagazine 232 233 (jnemagazine

plutôt que de produire des films fran- Mayer pourrait, seulement avec les bénéfi- Les grands Films çais... » ces de ses films exploités en Europe, ache- La question est complexe. ter de temps à autre un beau film français Comment le film étranger pourra-t-il et le présenter en Amérique sous la mar- FEU MATHIAS PASCAL conquérir le marché américain ? A mon que de fabrique « Metro-Goldwyn-Mayer- avis, de deux façons : 1 0 former une asso- Gaumont ». Au besoin, cette puissante L faut de l'audace pour décider d'adap- meure, mais apprend en cours de route ciation européenne du film qui comprendra compagnie pourrait prêter à Gaumont un ter une œuvre de Pirandello à l'écran, qu'on l'a retrouvé mort... et qu'on l'a en- la France, TAngleterre, lAllemagne, la I de ses stars qui interpréterait un des rôles il faut de l'adresse pour en tirer un bon scé- terré. Voici donc acquise cette chère liberté Scandinavie et l'Italie. Réunir des capi- principaux du film français. De son côté, nario. Les Films Albatros, qui eurent cette à laquelle il aspire tant. Il n'est plus Ma- taux importants et ouvrir, à New-York et la Compagnie Gaumont pourrait prêter ses thias Pascal, il n'est plus rien, que lui-mê- dans les grandes villes américaines, des initiative, et M. Marcel L'Herbier, qui la étoiles à Metro-Goldwyn-Mayer qui les réalisa, ne manquèrent ni de l'une ni de me, libre, libre enfin. N'être « personne » agences semblables à celles de la First Na- ferait connaître en Amérique. La fusion ne va pas sans difficulté, Mathias en fait tional, de la Paramount ou de la Mfetro- l'autre de ces qualités. Metro-Goldwyn-Mayer-Gaumont marque 1 expérience lorsqu'il s'aperçoit que, faute Goldwyn. Acheter une chaîne de théâtres Que les optimistes qui croient au libre ar- le premier .pas d'une association franco- bitre aillent voir Feu Maihias Pascal ! d'identité, il ne peut ni se défendre quand aux Etats-Unis, qui appartiendront à la américaine qui peut être féconde en heu- « European Films Corporation » et ex- reux résultats. Qui nous dit que cet exem- ploiter directement les films sur le marché ple ne sera pas suivi par d'autres firmes, américain. Il ne sera pas nécessaire d'uti- tels que les Warner Brothers, qui n'étaient liser des stars américains dans ces films, le pas encore définitivement représentés en public yankee apprendra vite à connaître Europe et qui viennent de fusionner avec et à aimer les artistes européens. Il sera Vitagraph, si brillamment représentée en cependant indispensable que les films pré- France par Mertz et Charnault. sentés soient bons, meilleurs peut-être que Telles sont les deux solutions au pro- ceux de la production courante américaine, blème du film européen en Amérique. For- qu'ils soient bien mis en scène, bien éclairés mer une Association du Bon Film euro- et que le scénario soit simple, mais compré- péen qui possédera ses théâtres en Améri- hensible. Il faudra qu'une véritable union que et pratiquera elle-même,, sur place, son règne entre les producers européens et que exploitation, ou encore persuader les gran- les membres de cette alliance du film eu- des maisons américaines qui s'associent ropéen ne songent plus à se tirer dans les avec les maisons européennes qu'elles doi- jambes, mais à s'entr'aider en collaborant vent employer une partie des bénéfices étroitement. Il faut encore que toute cette qu'elles obtiennent en vendant leurs films organisation soit dirigée par un chef tel en Europe à acheter ses meilleurs et à les que Will Hays et le film européen trou- exploiter en Amérique. Il est à souhaiter vera sa place sur le marché américain ; que ces idées soient réalisables... Peut-être 2° Les grands quotidiens de Los Ange- aurai-je la chance, pour une fois, de ne les nous ont annoncé, il y a quelques jours, pas avoir prêché dans le désert? qu'une association Metro-Goldwyn-Me.yer- ROBERT FLOREY. Gaumont venait de se former et que, doré- navant, la Maison Gaumont allait repré- BOU LOGN E-SU R-M ER senter la grande organisation américaine en — A l'Omnia, Mère adorée, film déjà ancien, Mathias Pascal (MOSJOUKINE) fait ses débuts de bibliothécaire. Europe. « Le film américain, maintenant a obtenu un gros succès ; dommage que les plus que jamais, va régner en Europe... » sous-titres soient aussi sombres. Us coupent dé- Peut-être alors se rendront-ils compte que, on l'attaque, ni se plaindre quand on le sagréablement la photo lumineuse du film. disaient les manchettes des journaux. Or, Bien mal acquis, comédie gaie avec Viola Dana. seule, la Fatalité conduit les hommes et que vole, ni épouser quand il aime. La liberté la francophilie de la Metro-Goldwyn- — Au Ciné des Familles, bon programme Pa- c'est au moment où ils croient s'être défini- n'est-elle donc qu'un mythe ? Sans doute, ramount qui peut rivaliser avec les program- Mayer Co est notoire ; cette maison est mes de cet hiver : Pour bien se marier, avec tivement évadés qu'ils en sont, plus que ja- et Mathias reprend le chemin de sa maison. maintenant réunie par des liens étroits à Antonio Jloreno et Bébé Daniels et La Doulou- Il y retrouve sa belle-mère, sa femme, et reuse Aventure, avec Agnès Ayres. A signaler mais, les prisonniers. Gaumont qui va exploiter toutes ses pro- tout particulièrement deux affiches de Pour Assoiffé d'indépendance et de liberté, aussi le second mari de celle-ci. La loi est ductions en Europe. Ne serait-il pas pos- bien se marier. Très bien conçues comme dessin, pour Mathias : premier mari en date, elle couleurs et présentation, elles attirent l'œil et Mathias Pascal... se marie. Il se marie, sible (à titre de réciprocité) à la puissante invitent réellement le passant à aller voir le mais presque sans y prendre garde, puisque lui permet de mettre l'intrus à la porte ; organisation Metro-Goldwyn-Mayer d'ex- film... qui ne lui cause, par surcroît, pas de dé- mais il n'usera pas de cette prérogative, trop ception. C'est une excellente publicité et il est c'est en demandant la main d'une jeune ploiter dans ses nombreux théâtres quel- regrettable que toutes les affiches ne soient pas fille pour un de ses amis, qu'il est pris au heureux de pouvoir faire annuler son acte ques-uns des films qui seraient produits en réalisées avec pareil état d'esprit. de décès, de redevenir Mathias Pascal, d'a- — Ainsi que je l'avais laissé entrevoir, le piège..., au piège dont il s'évadera au bout France par Gaumont ? Sans toucher au Kursaal vient de fermer ses portes jusqu'en sep- de quelques mois. Les soucis, des mal- bandonner définitivement sa belle-mère et capital destiné à produire des films aux tembre, conséquence de l'exploitation déficitaire de la saison d'été. heurs... et sa belle-mère lui rendent odieuse de courir retrouver celle qu'au cours de son studios de Culver-City, Metro-Goldwyn- G. DEJOB. sa propre maison. Poussé par une force voyage il rencontra... et aima. mystérieuse, il décide de réintégrer sa de- Ceci n'est pas un drame, ni une corné- (jnemagazine 234 235

die, c'est « un cas » qui donne lieu à de GENEVE / la fantaisie, de l'ironie, de l'émotion. DE SÉVILLE TJn film qui peut présenter quelque intérêt LA SI REIN Jamais film fut mieux photographié que peur ceux ou celles qui se vouent à l'étude de la gynécologie ne devrait, en aucun cas, sortir dépit des relations s'ébaucher entre Gal- Feu Mathias Pascal II est difficile d'ana- des amphithéâtres auxquels il est visiblement 'EST toute l'Espagne, avec ses corridas, lyser la technique de M. Marcel L'Her- destiné: C avec ses passions et ses haines, qui re- lito et la danseuse Ardita... Il profite du bier, si riche en recherches, et en trouvail- Sous couleur de vulgarisation scientifique, vit dans le nouveau drame que viennent de dépit que cause à la jeune fille l'abandon quelques professeurs autrichiens ont réalisé une les. Signalons simplement l'enchaînement bande : L'Hygiène du mariage, destinée, selon présenter les Films Kaminsky. Jérôme de son fiancé pour lui faire entrevoir, sous parfait des tableaux, le rythme n'est jamais eux, à instruire le grand public. Eh bien ! il Storm et Hunt Sromberg, les réalisateurs, ses auspices,' un avenir meilleur. Mais Do- est certains mystères naturels que les profanes lorès Vega résistera et luttera jusqu'au bout. détruit ; le balancement d'une cloche d'é- n'ont nullement besoin de connaître, surtout s'ils nous ont exactement restitué l'« atmos- glise est suivi, par exemple, par celui d'un sont jeunes, et encore moins avec le concours phère » de la péninsule ibérique, avec ses Il faut voir Priscilla Dean dans le rôle du cinéma, trop objectif dans ses réalisations de Dolorès. Tout à tour aimante, vindica- berceau, il y a continuité, et c'est d'un ef- matérielles, trop impressionnant toujours. Mais toreros et ses habitués irréductibles des cour- fet très heureux. Remarquable aussi, une passons. ses de taureaux, avec ses gitanes et ses tive, énergique, elle incarne à ravir l'Anda- descente vertigineuse d'escalier prise en Une petite note plaisante —'- puisqu'enfin il s'agit de musique — fut ingénieusement fournie plongée, et tant d'autres choses qu'il faut par la pianiste de l'Apollo où fut passée cette voir, qu'il faut absolument voir parce qu'el- bande. Je ne pense pas que personne y ait pris garde, tout absorbé par les matérialités de les sont nouvelles et qu'elles sont une source ■ l'écran, et pourtant c'eût été le sourire déten- d'enseignements. dant des visages consternés : alors que sur la toile une docte barbe blanche recommandait il Mosjoukine a toute l'inquiétude, la fan- ses élèves adultes de se soumettre à la visite taisie, l'émotion de Mathias Pascal. Il est médicale, avant que de songer an mariage, et qu'aussitôt un couple s'adressait à un- spécia- surprenant, inquiétant, hallucinant même liste de ces questions, le piano, lui, gentiment, par moment. Marcelle Pradot est très à sa faisant entendre la voix du cœur à côté de celle place, Loïs Moran charmante et mieux en- de la raison, se mit à jouer tendrement : « Donnez-le moi, donnez-le moi bientôt, core; ne fut-elle pas remarquée par Gold- « Car c'est bien là. le mari qu'il me faut, wyn qui l'a engagée pour être « Juliet- « Je ne lui vois pas de défaut, « Oui, c'est bien là le mari qu'il me faut... » te » dans Roméo ? MM. Jean Hervé, (Air connu de La Poupée.) Batcheff, Simon, Mmes Saint-Bonnet et Et plus loin, alors qu'étaient présentées les Pauline Carton sont ce qu'ils devaient être différentes phases du développement d'un em- bryon, l'instrument musical, reprenant une et contribuent au succès qui ne peut man- vieille ritournelle, en vogue autrefois, préluda quer d'être fait à cette œuvre profondé- mélancoliquement : ment originale qui repose des banalités et « Lorsqu'elle naquit, « Au gai retour de l'hirondelle, des médiocrités dont nos écrans sont enva- « Dans son petit lit... » his. N'est-ce pas délicieux? A. T. — Raquel Meller a promis formellement sa visite à Genève, en automne, pour l'inaugura- ITALIE tion de la nouvelle salle de l'Etoile, dont j'ai A l'issue du concours international de Mi- annoncé déjà la construction. On assure que cet lan pour ln cinémntographie, le grand diplôme établissement, très bien situé, comportera non d'honneur a été décerné à L'Accusation. de P. N. seulement tout le confort, mais encore tous les Gallesin. La médaille d'or du roi a été accordée derniers perfectionnements modernes. ft La Cavalcade Ardente, de Gallone. dont plu- — A noter, à l'occasion de la Fête Fédérale sieurs scènes se déroulent a l'époque de Gari- de Gymnastique qui eut lieu ici, une jolie haldi. prouesse des opérateurs du « Cinéma-Journal En général, malgré ces récompenses qui vien- Suisse » : les exercices d'ensemble, qui compre- nent (Vôtre distribuées il Milan, la production naient la participation de 18.000 gymnastes, fu- Dolorès Vega (PKISCILLA DEAN) lutte contre sa rivale (CLAIRE DE LOREZ) italienne est tout il fait dans le marasme. Les rent enregistrés le dimanche après-midi et pro- pour sauver son fiancé, le toréador Gallito. firmes n'existent plus que de nom. ou presque, jetés dès le lendemain à- l'Aliiambra. et des appels pressants sont faits au gouverne- Durant ces mêmes exercices d'ensemble, l'on ment pour qu'ii apporte son aide pécuniairement put voir aussi ■— folie des grandeurs? conscience paysannes qui, dignes sœurs de la Carmen louse qui n'hésite pas devant les entreprises et qu'il contingente l'importation des films étran- professionnelle? — un opérateur juché au som- de Mérimée, n'hésitent pas devant les les plus folles. Elle a, entre autres, une gers. En attendant, les meilleurs artistes de la met d'un réverbère ! péninsule émigrent. moyens les plus terribles pour se venger scène de lutte avec Claire de Lorez, excel- — Après tant d'excellents films, au Colisée, Carminé Gallone et sa femme sont à Berlin. tels que Les Dix Commandements, César, cheva\ d'une offense et pour conquérir celui qu'el- lente dans le personnage d'" Ardita, qui est Amleto Païenne a pourtant commencé la réali- sauvage, Claudine et le Poussin, etc., et de non les aiment. menée avec une fougue, avec un réalisme sation des Derniers Jour» de Ponrpêi, d'après le moins appréciées reprises, le délicieux film roman de Bulwer Lytton, mais Silvann et sa Paya longues jambes, entre autres, cet établisse- Gallito Gomez songe depuis son enfance dignes d'éloge. Allan Forrest est Gallito femme sont partis pour tenter la chance il Los ment annonce Dorothy Vernon de Haddon Hall. Angeles. I. V. à devenir toréador. Sa fiancée, Dolorès Gomez, le toréador courageux et trop ou- EVA ELLE. Vega, partage ardemment son désir de blieux de sa fiancée. Enfin, Stuart Hol- BUCAREST NICE — L'Inhumaine obtint un vif succès au Ciné- gloire et réussit à intéresser à son sort Luis mes est un traître de haute envergure. Il ma « Classic ». C'était tin escroc. En effet le pseudo Jean Cavallo, président de l'Association des To- ne cherche pas à inspirer la sympathie, cer- — Mr. Sahighian tourne les derniers inté- d'Alsace qui avait réussi à se faire verser des rieurs de son film Les Folies de Cléopâtre. fonds par des débutants en mal de cinéma et réadors. Grâce à lui Gallito fait de ma- tes, et sa création, qui est la plus ingrate - On annonce : L'Arriviste.. Qito Vadis, avec même par des professionnels, vient d'être arrêté gnifiques débuts dans l'arène. de La Sirène de Séville, n'est cependant pas Emil Jannings; Michel Strogoff, et aussi Lar- à la suite de nombreuses plaintes. Est-il besoin mes de Clown, avec Lon Chnney. d'ajouter qu'il n'a aucun lien de parenté avec Cependant, Cavallo, sur qui Dolorès a une des moins réussies. Lucien d'Alsace. OVID BORDEXACHE. fait une grande impression, ne voit pas sans LUCIEN FARNAY. SIM. (jnemagazine 236 237 Qnémagazine L'Ile de la Terreur Les yeux qui s'ouvrent

UE diriez-vous si, voguant à travers le N goûtera particulièrement l'humour de son amie, Marjorie rencontre son père... On et, après un combat acharné, ne l'arrachait Pacifique, vous aperceviez une île per- cette comédie sentimentale, étude de la devine le coup de théâtre ! La jeune fille à son ravisseur en la conduisant, avec son O duQe habitée seulement par trois Européens... vie moderne en Amérique, où les jeunes fil- blâme Hadley et part en auto avec Kent, père, vers d'autres cieux plus cléments. Vous ne seriez peut-être pas très snrpris, les ont plus encore que dans la vieille Eu- tandis que Mrs Hadley s'aperçoit de la fu- Ce n'est pas la première fois que King au premier abord, mais en vous apercevant rope envie de s'émanciper. Que de discus- gue de son mari et se demande quelle con- Vidor, le réalisateur du film, aborde une que le trio des insulaires est plutôt singu- sions s'engagent entre ces enfants « modem' duite elle doit tenir. Mais où sont Kent et production se déroulant dans les îles loin- lier et qu'il se compose d'un brave homme, style » et leurs parents « vieux jeu » !... Marjorie ? taines du Pacifique. Il sait fort bien res- Lichtfield Stope, de sa fille fVliUie et d'un Les Yeux qui tituer l'atmosphère de ces contrées étranges s'ouvrent, édité par que les livres de les Films Erka, ap- Jack London. et de partient au genre qui Stevenson nous ont obtint chez nous un rendues familières. si grand succès avec Pour interpréter L'Opinion publique, ce drame d'aventu- de Charlie Chaplin, res, Frank Mayo e t Comédiennes, était tout à fait dé- d'Ernst Lubitsch. signé. Ses grandes Les metteurs en scè- qualités sportives, son ne semblent vouloir jeu excellent en fai- abandonner les films saient le créateur rê- à clous sensationnels vé de John Wool- pour aborder les co- kof. Il se taille dans médies psychologi- ce rôle un joli suc- ques, où toute l'ossa- cès, et le public fut ture de l'action re- particulièrement im- pose sur les carac- pressionné, à la pré- tères des principaux sentation, par la lutte héros du drame. homérique qu'il en- Le pétrole a enri- Kent Merrill (MONIE-BLUE) et Marjorie Hadley (MARIE PRÉVOST) gagea avec Charles chi les Hadley. De semblent apprécier le tête-à-tête en pleme campagne, John irooilo/ (FRANK MAYO) guide A travers la tempête son navire avant de se rendre chez le pasteur. vers V « Ile de la Terreur » Post, qui est avec petits ouvriers, les un réalisme étonnant voilà devenus mil- forçat évadé, Nicolas, vous vous demande- le « villain » du lionnaires. Leur fille Marjorie, qui vient de On devine les quiproquos que peut ame- film : le forçat Nicolas. Ces scènes fu- ner semblable début ! Le film est émaillé riez comment a pu se former semblable teminer ses études, retourne au foyer avec groupe ! rent menées avec beaucoup de vie, et un goût excessif du plaisir et de la dépense. de scènes humoristiques où les petits tra- leurs animateurs ne durent certainement pa.î vers de la jeune fille moderne sont soi- C'est ce que pense le héros du film, Elle fait connaissance du jeune et riche s'en tirer indemnes. La charmante Virgi- John Woolkof, un globe-trotter; qui oublie Kent Merrill, un joyeux viveur. gneusement étudiés. Combien sont sœurs de nia Valli constitue l'enjeu de ce duel im- Marjorie par le caractère ! Marie Pré- au milieu des aventures et à travers les cli- Kent plaît à Marjorie, mais M. Hadley, placable... et nous comprenons, tant elle vost incarne avec infiniment de charme ce mats les plus différents le grand chagrin ayant appris que sa fille se rendait aux déploie de gentillesse et de talent, l'achar- personnage trépidant. Monte Blue lui donne que lui a causé la mort de sa femme, et nombreuses fêtes organisées par le jeune nement que mettent ses partenaires à com- très heureusement la réplique. A Edythe qui vient d'aborder cette terre mystérieuse. homme, lui interdit de le revoir. Cependant battre pour elle. Nigel de Brulier, dans le Chapman échoue }e rôle de Mrs Hadley, Accompagné de son fidèle matelot, Paul, le brave papa, grisé par la fortune, fait la rôle du père, et Ford Sterling, dans celui le seul personnage malheureux de l'histoire. Halward, Woolkof débarque donc dans cour à une jeune fille, Lilla Millias. Cet- plus amusant du fidèle matelot, complètent l'île. Lichtfield Stope et sa fille lui deman- est fort gentiment la coquette l'excellente distribution de ce drame qui fait te dernière ignore qu'il est marié et père de dent de vouloir bien les rapatrier. Il y con- qui fait impression. Wïlfred Lucas anime honneur à ses éditeurs, les Films Erka, et famille et ne le connaît que sous un faux sent volontiers, mais ces projets de départ Mark Hadley, nouveau riche débonnaire. dont la très belle photo met en relief les nom. éveillent la colère du forçat, qui voit la On ne cite pas le nom de l'acteur qui joue scènes les plus impressionnantes, celles de Or Lilla Millias n'est autre qu'une m- proie qu'il convoitait lui échapper. Il pro- le rôle du domestique, c'est dommage: il l'ouragan, entre autres, qui ont grande al- cienne camarade de pension de Marjorie. fite de l'absence de John pour enlever la remportera, je crois, un gros succès de rire lure. Cette dernière et Kent se donnent rendez- jeune fille, et celle-ci se trouverait en fâ- tant il joue avec naturel. vous chez elle... cheuse posture si le sportsman ne revenait, HENRI GAILLARD. JEAN DE MIRBEL. Un jour, se rendant avec son flirt chez 239 Otëmagazine- 238 (pmagazine Le Cinéma en Egypte D'après un récent rapport d'Alexandrie au Dé- Échos et Informations partement du Commerce à Washington, il ré- DOCUMENTAIRES sulte que plus de 40 théâtres fonctionnent régu- lièrement en Egypte, dont 20 au Caire et à « La Princesse aux Clowns » Alexandrie. En 1924, il y a eu pour 5.145 livres Huguette Duflos et Charles de Rochefort vont égyptiennes de films exportés directement des L est de mode, et surtout dans les milieux Nanoul( rentre nettement dans la catégorie de nouveau triompher à l'écran dans le film La Etats-Unis aux bords du Nil, mais ce chiffre ne J où l'on ne connaît point le cinéma, d'op- Princesse aux Clowns, d'André H/igon, d'après peut donner une idée exacte du marché, car des films « à sujet », d'autant que, pour poser le film documentaire au film « de le roman de Jean-José Frappa. nombre de films américains proviennent dfr une meilleure présentation, les faits emprun- La Société Cinématographique René Fernand France et il semble alors que les producteurs fantaisie ». (C'est le vocable administratif, anglais, français, allemands, belges, réunis, im- tés à la vie réelle ont dû être choisis (en- vient de vendre ce film pour la Pologne, la Rou- choisi évidemment par association d'idées manie, la Turquie et la Grèce. portent davantage. En réalité, il y a environ tre vingt scènes de chasse, on a pris celle qui Ce film est déjà vendu pour huit pays. 55 0/0 de films vraiment américains, 30 0/0 de avec le cognac « de fantaisie », etc.) films français et 15 0/0 divisés entre les Alle- se terminait par la capture du gibier), par- A Paramount mands, les Italiens et les Suédois. Une telle distinction n'offre aucune va- fois même, reconstitués, en tout cas, disposés Jeur esthétique, car il n'y a pas de diffé- — Pour la première fois depuis son mariage Petites Nouvelles... selon un certain ordre, c'est-à-dire composés, avec James Cruze, la gracieuse star Betty Comp- — La Société Cinématographique René Fer- rence dans la manière dont doivent être tout comme un roman ou une pièce, pour as- son va tourner, sous la direction de son mari, nand va bientôt transférer ses bureaux dans Pony Express (Le Poney rapide), le grand film le quartier des Champs-Elysées, suivant ainsi conçus et établis les films des deux catégo- surer la gradation des effets, pour ménager ries. qui doit rivaliser avec La Caravane vers l'Ouest. l'exemple de plusieurs grandes maisons cinéma- l'intérêt, etc. — D. W. Griffith a désigné George Rigas pour tographiques qui se concentrent dans ce quartier. tenir un des principaux rôles de son premier — Nous apprenons que M. Pierre Braunberger Qu'on veuille, par exemple, filmer une La relation entre le film « documentai- film pour Paramount, That Royle Girl, dont les est chargé de la direction commerciale des films opération chirurgicale. Un opérateur novice, premières scènes vont être tournées prochaine- Renoir, qui viennent d'ouvrir un bureau de vente re » et le film « romanesque » est donc ment au studio de Long Island. George Rigas 15, avenue Matignon (Elysées 80-84). se plaçant au point qu'il estimera le plus étroite; ils procèdent de la même esthéti- sera entouré de Carol Dempster et de James favorable, tournera sa manivelle sans inter- Kirkwood. Comment ils se reposent que et devraient être établis par les mêmes — Dès son retour d'Amérique, on il avait ruption et d'un mouvement égal, du com- hommes. S'il existait dans la grande indus- « Le Berceau de Dieu » monté Madame Sans-Gêne (version américaine) mencement à la fin, et sortira la bande ba- La partie • moderne du Berceau de X>im, de et assisté au formidable succès qui accueillit trie cinématographique des conceptions dé- M. Stephan Markus, que les Productions Markus cette production à New-York, M. Léonce Per- nale que nous avons vue tant de fois. Que, passant un peu le bénéfice du moment, si tournent en même temps- que Le Puits' de Jacob, ret s'était mis au montage (version française) par contre, il se trouve là un cinéaste — de Pierre Benoit, est terminée, et on a com- de cette bande qui nous sera présentée la saison l'on cessait, en haut lieu, de considérer le mencé, la semaine passée, les prises de vues de je ne vois pas d'autre mot — qui sache prochaine. Il vient de terminer ce travail con- metteur en scène comme un ennemi ou com- la partie hiblique. sidérable et est parti prendre quelque repos près - Parmi les artistes qui ont déjà' tourné, se son métier: tous les passages sans intérêt me un gibier, c'est à lui qu'on demanderait des bords enchanteurs d'une rivière poissonneuse- de l'opération seront passés rapidement ou trouvent : MM. Signoret (Abraham), Mathot où il lient s'adonner à cette passion pacifique : de surveiller et de diriger les prises de vues (Jolm Powers), Nox (Job), Baudin (Isaac). Vi- la pêche ! bert (Jacob) et Malcolm Tod (Ange). Actuelle- supprimés ; tous ceux sur lesquels il convient documentaires (l'exemple de Pasteur, tour- Sans doute entre deux « touches » pense-t-il d'appeler l'attention seront pris au ralenti, ment on tourne, chez Gaumont, avec Mlle Na- au prochain film qu'il doit réaliser et dont nous: né par M. Jean Epstein, et où le docu- pierkowska (Salomé), Rachel Devirys (Héro- parlerons sous peu. de points de vue spécialement choisis. En mentaire et le romanesque étaient habile- diade) et Eric Barclay (Saint Jean-Baptiste). — Sur la promenade des Anglais, à Nice, Les décors de Léonard Sarluis et Henri Mé- Geneviève Félix et Blanche Montel se promènent ; un mot, il y aura un travail de composition ment fondus, est resté malheureusement ressier sont aussi somptueux que monumentaux tout à fait analogue à celui auquel donne à Vichy, Sabine Landray fait une cure ; dans isolé). et constituent la base d'une très grande mise les Pyrénées, Lucienne Legrand se rétablit ; SUT' lieu la confection d'un film romanesque. en scène. les bords de l'Océan, Yvette Andreyor se repose. Il y aurait à cela double bénéfice: d'une Un peu partout, en Normandie, sur la Côte La plupart des documentaires sont, d'ail- « Michel Strogoff » à Riga part, le documentaire cesserait de représen- d'Azur, on tourne... mais c'est un peu se reposer leurs, tournés sans une idée bien nette de Plusieurs milliers de personnes s'étaient por- que de tourner des extérieurs. ter pour le spectateur une ennuyeuse cor- tées aux abords de la gare de Riga pour accueil- l'objet qu'on veut atteindre. Ainsi, dans lir les vedettes de l'écran qui sont connues et La Duse et Mary Pickford vée; d'autre part, ce contact permanent beaucoup de cas, leur valeur d'enseigne- très aimées en Lettonie. Couverts de fleurs. ■ Le cabinet de toilette légué par Eleonora Duse, maintenu avec la réalité obligerait le ci- Mosjoukine, Nathalie Kovanko et Tourjansky ont la célèbre tragédienne italienne, à Mary Pickford ment est médiocre ; elle correspond exacte- néaste à voir quelque chose en dehors de été la proie des « intervieweurs ». vient d'arriver à Hollywood où il a été immé- ment à celle de ces articles de journal après Le Docteur Bilmans, chef des services de la diatement mis en place. ce monde fictif où il a trop de tendances presse au ministère des Affaires étrangères, et De richissimes Américains ont offert à Mary la lecture desquels un certain nombre de à rester enfermé. le ministre de France efl Lettonie ont reçu of- Pickford de lui acheter ce legs, mais, comme on gens se figurent qu'ils savent quelque chose ficiellement le metteur en scène et ses inter- le pense, l'épouse de Fairbanks ne consentirait prètes, ainsi que M. S. Schiffrine, représentant sur la constitution de l'atome ou sur la Mais la grande industrie cinématogra- pour rien au monde à se séparer de ce qu'elle l'administration de Ciné-France-Film, et leur ont considère, à juste titre, comme une relique. théorie des quanta. Le directeur les a mis phique professe le même mépris que les promis de les assister en toutes choses pour leur Sans se connaître, la Duse et Mary Pickford' à son programme parce qu'il a un vague res- autres grandes industries pour tout ce qui faciliter le travail. professaient l'une pour l'autre une admiration sans limite. pect pour le documentaire; le public les est recherche scientifique ou artistique pure ; Gloria et son marquis — Je veux voir la grande tragédienne, disait supporte pour la même raison, dissimulant et les pouvoirs publics, qui ont fait quel- La nouvelle nous arrive de- New-York que le la vedette de l'écran à son mari'. que chose pour la recherche scientifique, marquis de La Falaise, le mari de Gloria Swan- — Je serais ravie si je pouvais approcher son ennui et son impatience de voir arri- son, jouera dans un prochain film un rôle im- cette délicieuse Mary, affirmait La Duse. ver la « seconde partie ». n'ont encore découvert le cinéma que com- portant aux côtés de sa glorieuse épouse. Cela Or, lorsque cette dernière chargea Morris Guest me matière à taxes et à interdictions. devait arriver... de lui préparer l'itinéraire d'une tournée aux En réalité, il y a des documentaires pas- Etats-Unis. Guest lui suggéra l'idée de compren- On prépare.... ,. sionnants, tout autant qu'une fiction : ce dre la Californie dans son projet. LIONEL LANDRY. — M. Jean Kemm travaille activement à la — C'est bien loin, soupira la tragédienne. sont tous ceux où il y a un sujet, une don- préparation de Ruy Blas, d'après la pièce de Mais si je me rends en Californie, rencontrorai- née. L'escalade d'une montagne est un su- ; Victor Hugo. je Mary Pickord ? Qui sera Ruy Blas? — Mais, très certainement. jet; la lutte de deux insectes est un sujet; Pour tous changements d'adresse, — M. Jean Renoir, dont La Fille de l'Eau — Alors j'accepte avec enthousiasme. la lutte d'un homme et de son entourage obtint un si vif succès, commencera prochaine- Et, de cette tournée naquit la profonde amitié prière à nos abonnés de nous envoyer ment Naim, adaptation du roman de Zola. qui unissait les deux femmes, amitié que la mort, contre une nature écrasante est un sujet, le Mme Catherine Hessling sera « Nana ». On hélas ! devait rendre trop brève ! plus passionnant de tous; un film comme parle d'un grand artiste allemand pour le prin- LYNX. un franc pour nous couvrir des frais. cipal rôle masculin. Qnemagazine ~ 240 241 (jnémagazine Les Films de la Semaine Courrier des Studios LES PRÉSENTATIONS GRAND-PAPA. — DARWIN AVAIT RAISON Aux Cinéromans LES GARDIENS DU FOYER. — LARMES DE REINE- LA MAISON DE L'HOMME MORT (First National). - LES BOUDDHAS VIVANTS ; LE ROI DE L'A.R SOUVENT FEMME VARIE. — On sait que toutes les fûtes de village d'au- (Georges Petit). - LE TRÉSOR D'ARNE (A. G. C.) - LES MURAILLES DU SILENCE (Phocea). trefois se terminaient, en général, par un mât de cocagne, au haut duquel était perchée la LA PRINCESSE LULU (Siar-Frltns). Grand-papa n'est pas d'un abord très facile... bourse que devait remporter le plus habile grim- peur. Il se plaint pour une vétille, ronchonne continuel- Nous retrouverons ces scènes charmantes avec LA MAISON DE L'HOMME MORT (film LE TRESOR D'ARNE (film suédois). Réédi- lement et ne rend pas l'existence bien agréable à tout leur esprit et tout ce qu'elles évoquent pour américain), interprété par Ronald Colman, tion. Interprété par Richard Lund et Marie ses familiers. Mais, quand il s'agit de sauver sa nous de douce émotion dans Fanfan-la-Tulipe. Doris Kenyon et Aileen Pringle. Réalisation de Johnson, Réalisation de Maurice Stiller et fille des mains d'un peu scrupuleux personnage, Elles ont été reconstituées comme elles se dérou- laient à l'époque de Louis XV. C'est Simon-Gi- George Fitzmaurice. Gustave Molander. grand-papa se souvient qu'il a été, jadis, détec- rard (Fanfan-la-Tulipe) qui a remporté le prix, Puis-je faire cet aveu que si je m'étais laissé Quel beau film! Il n'a pas vieilli malgré ses tive et il démasque l'individu avec toute l'adresse mais ce ne fut pas sans peine, puisque par trois six années et prouve, une fois de plus, qu'une d'un Sherlock Holmes. fois il tomba dans l'eau de la mare qui avait été impressionné par le titre de ce film je ne serais creusée au pied du mât de cocagne. Ces petits pas allé le voir? Le titre d'un film a une impor- belle production bien réalisée et interprétée peut Grand-Papa, c'est Théodore Roberts. L'amu- incidents n'ont pas altéré la bonne humeur de tance dont on ne tient pas assez compte, et telle survivre... Comme les films de Chariot, les réali- sant artiste apporte dans ce personnage une étour- l'anfan-la-Tuiipe-Simon-Girard ; au cours du bande qui s'annonce devoir être particulièremeni sations de Stiller et de Sjostrom demeureront des dissante fantaisie. Il est le grognon dans toute film il en voit bien d'autres, dont il triomphe toujours avec le plus joyeux entrain. mélodramatique éloigne plus d'un spectateur-.. « classiques » dans l'histoire du Cinéma. l'acception du terme et, malgré ses regards farou- — Dans un village des environs de Nantes, il J'aurais eu grand tort de n'aller pas voir La ches, nous devinons sans peine son excellent n'était question, depuis quelque temps, que de Maison de l'Homme mort! Je me serais privé cœur. May Mac Avoy, Conrad Nagel, Casson batailles. Les gens étrangers au pays auraient à la fois du plaisir d'applaudir un scénario, si LES MURAILLES DU SILENCE (film fran- Ferguson et Charles Ogle s'acquittent heureuse- pu se demander d'où provenait cette efferves- cence inusitée et les airs belliqueux que pre- ce n'est original, du moins émouvant, et une in- çais), interprété par René Navarre, Elmire Vau- ment des rôles qui leur ont été confiés. naient les habitants. Le grand perturbateur était terprétation excellente à la tête de laquelle brille licr, René Poyen, Deneubourg, José Davert, *** le metteur en scène Luitz-Morat qui, pour tour- Simonne Mareidl et M. Farruiz. Réalisation de ner des scènes de luttes entre les bleus et les Ronald Colman, le héros de The IVhile Sisler et . La présence inexplicable de trois singes dans blancs se déroulant dans Jean Chouan, d'Arthur de Romola, Doris Kenyon et Aileen Pringle. L. de Carbonnat. une pièce, l'absence de trois hommes qui s'y trou- Bernède. avait recruté ces Bretons pour la figu- M. Fitzmaurice, réalisateur de ce drame, est René Navarre et Elmire Vautier sont les pro- ration. Mal lui en prit, car l'âme des vieux vaient auparavant, font penser que les malheu- chouans n'a pas complètement disparu, et les très irrégulier. J'avais beaucoup aimé la façon tagonistes de ce drame, dont la plus grande partie reux, au cours d'une expérience, ont été trans- combats se déroulèrent avec beaucoup plus d'â- dont il traita Liliane et Loup de denldles avec de l'action se déroule à Oran. René Poyen n'a formés en quadrumanes! D'où une suite de péri- preté que ne l'avait prévu le metteur en scène. Maë Murray. J'avais bien peu apprécié la mise que quelques scènes à animer. JDeneubourg in- Quelques soldats de l'armée républicaine fu- carne, une fois de plus, le personnage d'un officier péties ultra burlesques. Les héros de Darwin avait rent mis â mal, heureusement sans gravité, et en scène de certains films qu'il réalisa depuis, et raison sont les singes Bib, Bob et Babette, que tout s'est terminé devant des bolées de cidre et je retrouve dans La Maison de l'Homme mort de de marine. au chant d'hymnes bretons. l'on se fatigue de voir trop longtemps. . très beaux passages qui dénotent un homme de ** x * La prise de vues se poursuit sans arrôt dans ** toute cette belle région. goût et un animateur, d'autres aussi où l'on per- LA PRINCESSE LULU (film français) in- — Henri Fescourt a emmené avec lui, dans çoit de petites négligences... terprété par Donatien, Lucienne Legrand, Gil- Les Gardiens du Foyer, c'est l'éternelle his- le Midi, comme principaux interprètes des Misé- toire des enfants qui réconcilient leurs parents. rables, Gabriel Gabrio (Jean Valjean) et Sandra ** Clary, Camille Bztt et Balcheff. Réalisation Le mari adore sa femme... Certaines apparences Milovanoff (Fantine). LES BOUDDHAS VIVANTS (film allemand), de Donatien. lui font croire qu'elle le trompe... Il s'emporte, Henri Fescourt tourne les scènes de la mala- interprété par Asta Nielsen, Paul Wegzner, Décidément Donatien aura abordé tous les die de Fantine. Malheureusement l'air pur et vi- menace et la malheureuse s'enfuit affolée... mais vifiant du Midi a tellement agi sur Sandra Mi- G. Chmara, H. Sturm, K. Ebert. genres et y aura également excellé. Sa Princesse elle revient bientôt, les deux enfants restés au- lovanoff qu'elle a pris une mine et des cou- On se souvient de la récente polémique que Lulu est un émouvant conte rose tourné au mi- leurs permettant très difficilement d'émettre des près de leur père s'employant de toutes leurs for- doutes sur son état de santé. souleva l'ouvrage d'Ossendowski, Bêles, Hommes lieu des plus beaux décors de la Suisse. Que de ces à une heureuse réconciliation. La trop belle Fantine se voit dans l'obligation ' et Dieux, qui nous contait ses surprenantes aven- grâce touchante déploie Lucienne Legrand dans Monte Blue et Bevely Bayne, assistés de d'adopter un maquillage beaucoup plus compli- tures en Asie et sa rencontre avec le Bouddha le personnage de Lulu, comme elle incarne la dé- qué pour prendre la tOte maladive et pâle qu'exi- deux adorables gosses, sont les interprètes de cette ge son rôle. vivant d'Ourga. Celui qui nous est évoqué dans licieuse petite princesse du rêve ! C'est un nou- intéressante comédie dramatique. Disons, tout de suite, que son riche talent de le film est tout aussi saisissant... Il accomplit, veau succès à son actif- Donatien ne s'est pas at- *** composition lui a permis de vaincre aisément grâce à d'habiles truquages photographiques et à tribué le beau rôle... Son Jingolph est un indi- cette difficulté. de nombreuses surimpressions, les miracles les plus vidu peu sympathique... Il sait le rendre intéres- Puissante et exacte révélation d'un de ces an- Nous avons pu visionner de très nombreuses extraordinaires. sant et nous prouve encore ses beaux dons de goissants conflits qui parfois éclatent dans les scènes de la première partie des Misérables qui est entièrement réalisée. Il s'en dégage une im- composition. Gil-Clary est une maman doulou- cours royales modernes où les ambitions et les *** pression vraiment formidable et l'œuvre du reuse et Camille Bert un père faible, que de mau- passions amoureuses s'affrontent en un tragique LE ROI DE L'AIR (Coing Up), film'améri- grand poète sera rendue avec une puissance et vais compagnons entraînent facilement. Enfin, corps à corps, Larmes de Reine donne à Gloria une émotion d'une intensité jamais atteinte. cain interprété par Douglas Mac Lean et Mar- Balcheff, le jeune premier et le prince charmant Swanson l'occasion de déployer toutes ses gran- — Henri Desfontaines nous annonce son pro- jorie Dart>. chain retour a Paris, après avoir terminé le ci- Un sympathique Tartarin, auteur de nombreux de l'histoire, donne fort intelligemment la réplique des qualités de comédienne. Elle est profondé- néroman Le Kana des Aîeuco, Le remarquable ment émouvante, pathétique, et très bien secondée animateur va très prochainement commencer aux ouvrages sur l'aviation, n'a jamais reçu le bap- à Lucienne Legrand. laboratoires de la rue du Bois, à Vincennes, le tême de l'air contrairement à ce qu i! avance au ALBERT BONNEAU. par d'adroits partenaires. La mise en scène d'Allan montage de son film. Dwan est très réussie; il y a- de forts beaux milieu d'un groupe d'admirateurs. Il s'éprend décors et des extérieurs, ceux du couvent entre d'une jeune fille, sportswoman émérite, et doit, NOUS SOMMES A LA DISPOSITION autres, d'un charme irrésistible- de Mille, réalisa cette charmante comédie d'une pour conquérir son cœur, se résigner à piloter un DES ACHETEURS DE FILMS ET DE fraîcheur, d'une « vie » et d'un esprit remar- appareil et à « matcher » avec un champion. MESSIEURS LES DIRECTEURS POUR quables. II faut voir les péripéties de cette manifesta- LES RENSEIGNER SUR TOUS LES Souvenf f:mme varie... et bien fol qui s'y fie!... Léatrice Joy anime cette œuvre à laquelle elle tion sportive! Elles en valent la peine! Douglas FILMS DONT IL N'AURAIT PAS ETE Un grand bravo pour notre compatriote Paul prête sa grâce mutine et sa fine élégance. Mac Lean se montre étourdissant d'entrain et de QUESTION DANS CETTE RUBRIQUE. Iribe qui, après avoir été le collaborateur de Cecil témérité... L'HABITUE DU VENDREDI. Qjjtfmagazîne 242 243

mais peut-on en vouloir aux metteurs en scène Lakmé. — Il est beaucoup plus difficile de réa- LE COURRIER DES "AMIS" qui : 1° ont de grandes difficultés A trouver liser un film psychologique qu'un film îl grande de bons scénarios originaux ; 2° bénéficient, en figuration, un film qui soit vrai, « une tranche adaptant une œuvre connue, de toute la popula- de vie » qu'un film fantastique ou féerique. Dans Nous avons bien reçu les abonnements de rité de l'auteur et de la publicité qui a été faite L'Opinion Publique, 'The Kid par exemple, la tâ- Mines Bidault (Paris), Loinbardet (Leysin), Bi- tion. Il faut, dans ces films en couleurs, que le sur le livre. Le public est responsable en partie che du metteur en scène et des artistes fut beau- gey (Thionville), Lely Alcaly (Salonique), Daisy metteur en scène se double d'un peintre et d'un di cet état de choses, car, ceci est prouvé, il va coup plus ardue et délicate que dans n'importe Kamenka (Paris), Havantinou (Athènes), Des- décorateur avertis pour la composition des ta- en plus grand nombre voir un film tiré d'un quel film, où l'abondance de la figuration, la di- clos (Paris), Panzarasa (Paris). Gatte (Le Per- bleaux, l'assemblage des teintes, etc., etc.. ! livre qu'il a lu ou dont il a entendu parler, mension et le luxe des décors et. des reconstitu- ray), Griftoul (Paris), Toussaint (Bruxelles), Ivan. — Ne changez rien â la nature de vos qu'un film dont le scénario a été spécialement tions amusent l'œil et le distraient. Je ne crois Knssapian (Vaucresson), de MM. Gorvais (Pa- sentiments, et espérez en des jours meilleurs. conçu pour le cinéma. Ceci est un fait, et le pas qu'une seule route s'ouvre au cinéma et que ris), Société Lutèce Filins (Paris), Doumerc Ils ne peuvent manquer de venir un jour. Je plus curieux c'est qu'en général ce même public l'avenir soit â tel ou tel genre de films. Les goûts (Coursan), Paul Carrière (Paris), André Han- viens de voir Feu Mathieu) Pascal et vous avoue est déçu car il ne retrouve pas exactement le du public sont multiples, et il faudra pour les nequin (Puteaux), Naccache (Alexandrie), Cel- ne pas très bien savoir moi-même ce que j'en livre qu'il a aimé dans l'œuvre cinégraphi- satisfaire que l'on réalise toujours des films à tic Cinéma (Paris), Destrée (.Teumont), Galut pense exactement. Il y a de belles, très belles que qu'on lui présente. Le cinéma n'est cepen- épisodes, des films psychologiques, des films co- (GrandrMontrouge), Gouttier (Verviers). A tous choses qui, lorsque je me les rappelle, me sai- dant pas l'illustration d'une œuvre littéraire ! miques et aussi des féeries. On les réalisera de merci. sissent d'admiration, et puis subitement une fau- c'est surtout ce qu'il ne doit pas être... le pu- mieux en mieux, la technique et l'interprétation te, petite certes, mais agaçante, me revient à la blic est plein de ces contradictions ! 2° Je ,ne feront des progrès, mais l'un et l'autre seront Le ciné est une merveille! — Nous sommes mémoire... et j'admire moins d'autant que cette raffole pas des courses de taureaux ; que les toujours au service des mêmes scénarios, sauf de tous de cet avis ; c'est une merveille que le ci- faute m'en rappelle d'autres... et puis je revois toréadors se fassent tuer, c'est leur affaire, rares exceptions qui ne seront jamais que des néma... mais il doit encore beaucoup se perfec- les photographies superbes, certaines scènes d'un mais qu'on laisse éventrer de pauvres chevaux exceptions. Mon meilleur souvenir. IRIS. tionner, ou, ce qui n'est pas exactement la mê- rythme parfait, la descente de l'escalier, et beau- qui ne récoltent ni gloire, ni argent... c'est as- me chose, s'épurer ! Trop de « crapauds » dans coup d'autres choses encore, et me voici tout sez pénible. Mon boii souvenir. <-ette pierre précieuse qui brillera un jour d'un près d'aimer, beaucoup, énormément ce film. En Comte de Lauvia. — 1° Je prie M. le Comte éclat incomparable. Théodore Roberts est un ar- vérité, il m'est très difficile de juger cette de vouloir bien se reporter à un de nos derniers LE COLISÉE tiste excellent dont toutes les créations sont bande ; j'attendrai de l'avoir vue deux fois, numéros, il y trouvera tous les renseignements 38, Avenue des Champs-Elysées parfaites de mise au point ; Grand.Papa ne fait peut-être trois, pour me prononcer. Il est une qu'il me demande sur Andrée Brabant. 2° Je n'ai pas exception îl la règle. Mais je vous comprends chose indéniable, c'est la qualité de l'interpré- jamais entendu dire que Mary Carr ait été en- Le Cinéma, du monde élégant tation de Mosjoukine dont la fantaisie, la fougue mal : si on accepte le principe du scénario amé- gagée pour tourner dans Michel Stroaoff. En- Tous les Vendredis nouveau programme ricain, on ne peut pas lui reprocher d'être mal et l'émotion sont irrésistibles, le charme de Lois core un canard auquel il est bon de couper les bfiti. Qu'on en discute le fond, soit, mais pas le Moran, les qualités de Marcelle Pradot (spécia- ailes... 3° Nous ne sommes pas tellement a court GRAND ORCHESTRE -:- ENGLISH BAR découpage ! lement dans la première partie). Sans doute de jeunes premières pour solliciter Mistinguett... FUMOIR J. G. — 1" Elle est très jeune Ginet te Maddie ; est-ce pour plaire il une partie du public qui vous avez dû entendre parler de certains ta- je ne connais pas exactement son Age mais sup- n'aurait pas été satisfait si Adrienne et Ma- bleaux" de la revue du Casino de Paris qui ont Les lectrices de Cinémagazine et toutes les pose qu'elle doit avoir 22 ou 23 ans. 2° Surcouf thias ne s'étaient pas mariés que Marcel L'Her- été filmés, c'est tout. est, pour qui aime les romans en épisodes, un bier a modifié le dénouement du roman de Pi- Jaque. — Le directeur de cette salle, si je lui vedettes du cinéma lisent „,„,,, film excellent, très bien interprété et réalisé. randello. Mon meilleur souvenir. soumettais votre très juste observation, ne man- LES ELEGANCES DE PARIS S

AUBERT-PALACE CE BILLET OFFERT PAR CINEMAGAZINE NE PEUT ÊTRE VENDU 24, boulevard des Italiens PALAIS-ROCHECHOUART Aubert-Journal. Dodoche fait des siennes, 56, boulevard Rochechouart \\ M##\rrr*1'—— — comique. Léon MATHOT, dans Les Cin- quante Ans de Don Juan, avec Simone Aubert-Journal. Face â la Meute, comédie VATJDRY, Charles VANEL, Maurice SCHDTZ dramatique avec Ethel Gray TERRY. La et Rachel DEVIKYS. Distillerie française, documentaire. Agnès AYRES, Richard Dix et Théodore RO- PARIS BEZIERS. — EXCELSIOR-PALACE, avenue BERTS dans La Conquête d'un Cœur, co- ETABLISSEMENTS AUBERT (v. pr. ci-contre) Saint-Sfiëns. ELECTRIC-PALACE médie sentimentale. BIARRITZ. — ROYAL- CINEMA. ALEXANDRA, 12, rue Chernoviz. ■ BORDEAUX. — CINEMA PATHE. 5, boulevard des Italiens ARTISTIC-CINEMA-PATHE, 61, rue de Douai. St-PROJET-CINEMA, 31, rue Ste-Catherine. CINEMA DU CHATEAU-D'EAU, 61, rue du Fermé pour cause d'embellissements. VOLTAIRE AUBERT-PALACE THEATRE FRANÇAIS. Château-d'Eau. BOULOGNE- SU R-MER. — OMNIA-PATHE. Réouverture en septembre. 95, rue de la Roquette CINEMA RECAMIER, 3, rue Récamier. CINEMA SAINT-CHARLES, 72. rue St-Charles. BREST. — CINEMA ST-MART1N, p. St-Martin THEATRE OMNIA, 11, rue de Siam. Aubert-Journal. George O'BRIEN et Doro- CINEMA STOW, 216. avenue Daumesnil. GRAND CINEMA BOSQUET DANTON-PALACE, 99, boul. Saint-Germain. — CINEMA D'ARMOR, 7-9, rue Armorique. thy MACKAILL dans La Naufragée, comé- TIVOLI-PALACE, 34, rue Jean-Jaurès. 55, avenue Bosquet die dramatique. Bagnoles-de-l'Ome, plein Peggy a du flair ; Darwin avait raison ; CADILLAC (Gir.). FAMILY-CINE-THEATRE. Aubert-Journal. Les Grobelins, documentaire. air. La Conquête d'un Cœur, comédie GrancLPapa. CAEN. — CIRQUE OMNIA, av. Albert-Sorel. sentimentale interprétée par Agnès FLANDRE-PALACE, 29, rue de Flandre. La Naufragée, comédie dramatique avec FOLL'S BUTTES CINEMA, 46, av. Mathurin- SELECT-CINEMA, rue de l'Engannerie. AYRES, Richard Dix et Théodore ROBERTS VAUXELLES-CINEMA, rue de la Gare. George O'BRIEN et Dorothy MACKAILL. Moreau. Théodore ROBEUTS dans C-rand-Papa, co- Gd CIN. DE GRENELLE, 86, av. Emile-Zola. CAHORS. — PALAIS DES FETES. médie sentimentale. CAMBES (Gir.). — CINEMA DOS SANTOS. REGINA AUBERT-PALACE GRAND ROYAL, 83, av. de la Grande-Armée. CANNES. — OLYMPIA-CINEMA-GAUMONT. IMPERIA, 71, rue de Passy. 155, rue de Rennes CETTE. — TRIANON (ex-cinéma Pathé). MAILLOT-PALACE, 74,' av. de la Gde-Armée. CHALONS-s.-MARNE. — CASINO, 7, r. Herbil. CINEMA CONVENTION Une histoire de chiens, comique. Madge La Caravane vers le Sud-Ouest ; En votre CHERBOURG. — THEATRE OMNIA. honneur, mesdames ! La perche du salut. 27, rue Alain-Chartier BELLAMY dans L'Amour ne meurt ja- CLERMONT-FERRAND. — CINEMA PATHE. Bagnoltss-de-l'Orne, plein air. La Naufra- mais, comédie dramatique. Aubert-Jour- MESANGE. 3, rue d'Airas. DENAIN. — CINEMA VILLARD, 142, r. Villard MONGE-PALACE, 34, rue Monge. DIJON. — VARIETES, 4S, r. Guillaume-Tell. gée, drame avec Dorothy MACKAILL. Au- nal. Tom Mix et Eva NOVAK dans Sans MONTMARTRE-PALACE, 94, rue Lamarck. Frein, drame d'aventures. DIEPPE. — KURSAAL-PALACE. bert-Journal. Théodore ROBERTS dans PALAIS DES FETES, 8, • rue aux Ours. — DOUAI. — CINEMA PATHE, 10, r. St-Jaeques Grand-Papa, comédie sentimentale. Rez-de-chaussée : L'Ame de la bête ; Le ga- DUNKERQUE. — SALLE SAINTE-CECILE. gnant prend tout : Le ehién-chièn à sa mê- PALAIS JEAN-BART, pl. de la République. GAMBETTA AUBERT-PALACE mère. —■ 1" étage : Le Gentlrman mystérieux; ELBEUF. — THEATRE-CIRQUE OMNIA. TIVOLI-CINEMA 6, rue Belgrand IJC Capitaine Blood ; Combattre et Vaincre GRENOBLE. — ROYAL-CINEMA, r. de France 14, rue de la Douane (3e épisode). HAUTMONT. — KURSAAL-PALACE. Les Gobelins, documentaire. Face à la PYRENEES-PALACE, 289, r. de Ménilmontaut. LE HAVRE. — SELECT-PALACE. Aubert-Journal. Face â la Meute, drame Meute, drame avec Ethel Gray TERRY. SEVRES-PALACE, 80 bis, rue de Sèvres. ALHAMBRA-CINEMA, 75. r. du Prés.-Wilson. avec Ethel Gray TERRY. Le Musée de Aubert-Journal. Théodore ROBERTS dans VICTORIA, 3S1, rue de Passy. LE MANS.— PALACE-CINEMA, 104, av.Thiers Monaco, documentaire. Agnès AYIÎES, Ri- Un votre honneur, Mesdames! comédie BANLIEUE LILLE. — CINEMA PATHE, 9, r. Esquermoise chard Dix et Théodore ROBERTS dans gaie. ASNIERES. — EDEN-THEATRE, 12, Gde-Rue RRINTANIA. La Conquête d'un Cœur, comédie senti- . AUBERVILLIERS. — FAMILY-PALACE. WAZEMMES-CINEMA PATHE. mentale sportive. BOULOGNE-SUR-SEINE. — CASINO. LIMOGES. — CINE MOKA. PARADIS AUBERT-PALACE 4 bis, boulevard Jean-Jaurès. LORIENT. — SELECT-CINEMA, place Bisson. CHATILLON-S.-BAGNEUX.— CINE MONDIAL CINEMA-OMNIA, cours Chazelles. 42, rue de Belleville CHARENTON. — EDEN-CINEMA. ROYAL-CINEMA, 4, rue Saint-Pierre. CINEMA SAINT-PAUL CHOISY-LE-ROI. — CINEMA PATHE. LYON. — CINEMA AUBERT-PALACE. Les Gobelins, documentaire. Théodore RO- 73, rue Saint-Antoine CLICHY. — OLYMPIA. ARTISTIC CINE-THEATRE, 13, rue Gentil. BERTS dans En votre honneur, Mesda- COLOMBES. — COLOMBES-PALACE. TIVOLI, 23, rue Childebert. Le Musée de Monaco, documentaire. Corsi- mes ! Aubert-Journal. Avec le Sourire, COKBEIL. — CASINO-THEATRE. ELECTRIC-CINEMA, 4, rue Saint-Pierre. ca, comédie dramatique avec Pauline Po. comédie interprétée par Johnny HINES. CROISSY. — CINEMA PATHE. CINEMA-ODEON, (!, rue Laffont. Aubert-Journal. Agnès AIRES, Richard DEUIL. — ARTISTIC-CINEMA. BELLECOUR-CINEMA, place Léviste. Dix et Théodore ROBERTS dans La Con- ENOHIEN. — CINEMA GAUMONT. ELECTRIC-CINEMA, 4, rue Laffont. quête d'un Cœur, comédie. AUBERT-PALACE CINEMA PATHE, Grande-Rue. ATHENEE, cours Vitton. 18-15-17, rue de la Can»ebière, Marseille FONTENAY-S.-BOIS. — PALAIS DES FETES IDEAL-CINEMA, rue du Maréchal-Foch. GAGNY. — CINEMA CACHAN, 2,pl.Gambetta MAJESTIC-CINEMA, 77, r. de la République MONTROUGE-PALACE IVRY. — GRAND CINEMA NATIONAL. GLORIA-CINEMA, 30, cours Gamhetta. 73, avenue d'Orléans AUBERT-PALACE LEVALLOIS. — TRIOMPHE-CINE. MAÇON. — SALLE MARIVAUX, rue de Lyon. CINE PATHE, 82, rue Fazilhiu. MARMANDE. — THEATRE FRANÇAIS. Aubert-Journal. Face à la Meute avec Ethel 44-46, rue de Bétonne, Lille MALAKOFF. — F AMI LY-CINEMA, pl. Ecoles. MARSEILLE. — TRIANON-CINEMA. Gray TERRY. Les Gobelins, documentai- POISSY. — CINE PALACE, 6, hd des Caillots. MKLUN. — EDEN. re. Pauline Po dans Corsica, comédie SAINT-DENIS. — CINEMA PATHE, 25, rue MENTON. — MAJESTIC-CINEMA, av. la Gare dramatique. ROYAL AUBERT-PALACE Catulienne et 2, rue Ernest-Renan. MILLAU. — GRAND CINEMA PAILIIOUE. BIJOU-PALACE, rue Fouquet-Baquet. SI'LENDID-CINEMA, rue Barathon. 20, place Bellecour, Lyon SAINT-GRATIEN. — SELECT-CINEMA. MONTPELLIER. — TRTANON-CINEMA. GRENELLE AUBERT-PALACE 8AINT-MANDE. — TOURELLE MUNICIPAL. NANTES. — CINEMA JEANNE-D'ARC. SANNOIS. — THEATRE MUNICIPAL. 141, avenue Emile-Zola TIVOLI AUBERT-PALACE CINEMA PALACE, S, rue Scribe. TAVERNY. — FAMILIA-CINEMA. NICE. — APOLLO-CINEMA. Les Gobelins, documentaire. Théodore RO- 23, rue Childebert, Lyon VINCENNES. — EDEN, en fnce le fort. FEMINA-CINEMA, 60, av. de la Victoire. BERTS dans Grand-Papa, comédie senti- PRINTANIA-CINE-CONCERT. 28, rue de IDEAL-CINEMA, rue du MaréchaLJoffre. l'Eglise. DEPARTEMENTS mentale. Aubert-Journal. Avec le Sourire, TRIANON AUBERT-PALACE AMIENS. — EXCELSIOR, 11, rue de Noyon. NIMES. — MAJESTIC-CINEMA. comédie gaie avec Johnny HINES. ORLEANS. — PARISIANA-CINE. 68, rue Neuve, Bruxellet OMNIA, 18, rue des Verts-Aulnois. OULLINS (Rhône). — SALLE MARIVAUX. ANGERS. — SELECT-CINEMA, 3S, r. St-Laud. OYONNAX. — CASINO-THEATRE, Gde-Rue. ANZIN. — CASINO-CINE-PATHE-GAUMONT. Poux les Etablissements cl-dcssus, les billets de a Cinémagazine » sont valables tous les ARCACHON. — FANTASIO-VARIETES-CINE. POITIERS. — CINE CASTILLE.20,pl. d'Armes. jours, matinée et soirée £sam., dim. et fêtes except.) AVIGNON. — ELDORADO, place Clemenceau. PORTETS (Gironde). — RADIUS-CINEMA. AUTUN. — EDEN-CINEMA, 4, pl. des Marbres RAISMES (Nord). — CINEMA CENTRAL. BAZAS (Gironde). — LES NOUVEAUTES. RENNES. — THEATRE OMNIA. pl. Calvaire. BELFORT. — ELDORADO-CINEMA. ROANNE. — SALLE MARIVAUX. BBL1EGABDE. — MODERN-CINEMA. ROUEN. — OLYMPIA, 20, rue Saint-Sever. BERCK-PLAGE. — IMPERATRICE-CINEMA. THEATRE OMNIA, 4, pl. de la République.

* ROYAL PALACE, J. Bramy (f. Th. ries Arts) TIVOLI-CINEMA de MONT SAINT-AIGNAN SOUSSE (Tunisie). — PARISIANA-CINEMA. 247 ROYAN. — ROYAN-CINE-THEATRE (U. m.) TUNIS. — ALHAMBRA-CINEMA. SAINT-CHAMONI). — SALLE MARIVAUX ETRANGER SAINT-ETIENNE. — FAMILY-THEATRE ANVERS. — THEATRE PATHE, 30, av. Keiser 8AINT-MACAIRE. — CINEMA DOS SANTOS CINEMA EDEN, 12, rue Quellin SAINT-MALO. — THEATRE MUNICIPAL. BRUXELLES.— TRIANON-AUBERT-PALACE UNIC SAINT-QUENTIN. — KURSAAL OMNIA. CINEMA ROYAL, Porte de Namur. S.U'MUR. — CINEMA DES FAMILLES. CINEMA UNIVERSEL, 78, rue Neuve. MONTRES BOISSONS. — OMNIA PATHE. LA CIGALE, 37, rue Neuve. BRACELETS SOULLAC. — CINEMA DES FAMILLES. 1 1 A IA r de la S ^ ; X ^ ' ™> - Couronne (Ixelles) fautaa STRASBOURG. — BROGLIE-PALACE. PALACINO, rue de la Montagne. fwmse U. T. La Bonbonnière de Strasbourg. TAKUES. — CASINO ELDORADO. CINE VARIETES, 296, ch. d'Haecht. PUTiNL «S TOULOUSE. — LE ROYAL. EDEN-CINE, 153, r. Neuve, aux 2 pr. séances ARGENT. IL. OLYMPIA, 13, rue Saint-Bernnrd CINEMA DES PRINCES, 34. pl. de Brouclière. TOURCOING. — SPLENDID-CINEMA MAJESTIC CINEMA, porte de Namur. * . UUUUUMllIllllIlllIIllIlIIiai^IUUlIlIIBUUULilUOlIltlJlUUl FLMO— — t M HIPPODROME. QUEEN'S HALL CINEMA, porte de Namur I Che» foug iet Horlogeri BijouMcn BUCAREST. — ASTORIA-PARC, bd Elisabeta. T SELECT PALACE CINBMA' 33' bou1' Tniers BOULEVARD PALACE, bd Elisabeta. THEATRE FRANÇAIS. CLASSIC, bd Elisabeta. VALENCIENNES. — EDEN-CINEMA. FRESCATTI, Caléa Victoriei. COURS GRATUIT ROÇHEOIO VALLAURIS. — THEATRE FRANÇAIS. CHARLEROI. — COLISEPM, r. de Marchienne GENEVE. — APOLLO-THEATRE. 37' année. Subvention min. Beaux-Arts. Cinéma, VILLENAVE-TVORNON (Gironde). CINEMA PALACE. VIRE. — CINEMA PATHE, 23, rue Girard. Comédie, Tragédie, Chant. Citons quelques an- ROYAL-BIOGRAPH. ciens élèves arrivés au Théâtre ou au Cinéma : COLONIES LIEGE. — FORUM. MONS. — EDEN-BOURSE. Denis d'Inès, Pierre Magnier, Etiévant, de Gra- BONE. — CINE MANZINI. vone, Térot, Rolla. Norman, etc ; MistinBuett, CASABLANCA. — EDEN-CINEMA NAPLES. — CINEMA SANTA LUCIA. NEUCIIATEL. — CINEMA PALACE Cassive, Geneviève Félix, Pierrette Madd, Rouer, Martelât, etc. 10, rue Jacquemont, Paris (17e).

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