Reunion Publique 16 Octobre 2018 À Limeil-Brévannes
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
Réunion publique Mardi 16 octobre 2018 Boîte à clou, Limeil-Brévannes Sommaire 1- Introduction 4 1-1 Les participants 4 1-2 Le contexte de la réunion 4 1-3 Compte-rendu des débats 5 2- Questions et réponses 6 2-1 L’opportunité du projet 6 2-1-1 Un projet très attendu 6 2-1-2 Un soutien avec des réserves 6 2-1-3 Le choix du mode 7 2-2 Le portage du projet 7 2-3 Les coûts du projet 8 2-4 Le calendrier du projet 9 2-5 Le tracé 9 2-5-1 Le projet de SAS à Limeil-Brévannes 9 2-5-2 Émile Combes 10 2-5-3 Émile Zola 10 2-5-3-1 Le déménagement de l’association As Salam et de l’école Paul Langevin 11 2-5-4 Temps Durables 11 2-5-5 Pointe du Lac 11 2-6 Le fonctionnement du câble 13 2-7 L’insertion dans l’environnement 14 2-7-1 Les études acoustiques 14 2-7-2 Les ombres portées 14 2-8 Le rabattement vers le Câble A 15 2-8-1-1 Stationnement 15 2-8-1-2 Bus 15 2-8-1-3 Vélo 16 2-9 La tarification 16 2-10 La sureté et la sécurité 16 2-11 Le choix du tracé 17 2-12 Autres questions et remarques 18 3- Conclusions 18 1- INTRODUCTION Les avancées des études sur le projet de téléphérique urbain Câble A, entre Villeneuve-Saint-Georges et Créteil, ont fait l’objet d’une réunion publique à l’initiative d’Ile-de-France Mobilités, maître d’ouvrage du projet. Cette réunion publique, qui s’est déroulée le mardi 16 octobre 2018 à Limeil-Brévannes, à la Boîte à clous a rassemblé environ 150 personnes, constituant 20 tables : 18 tables de participants, 2 tables d’élus. La réunion a été animée par Irène ROSSETTI, du cabinet Res publica. 1-1 Les participants En tribune : • Françoise LECOUFLE, maire de Limeil-Brévannes ; • Pierre GARZON, vice-président en charge de l’aménagement, des transports, des déplacements et de la circulation, Département du Val-de-Marne ; • Elodie HANEN, directrice générale adjointe en charge du développement, Ile-de-France Mobilités ; • Éric MAUPERON, chef du département projets de surface, Ile-de-France Mobilités ; • Christophe SUROWIEC, chargé de projet Câble A, Ile-de-France Mobilités. Dans la salle : • Sylvie ALTMAN, maire de Villeneuve-Saint-Georges ; • Patrick RATTER, adjoint au maire de Valenton, en charge du développement durable et des transports, Ville de Valenton ; • Etienne SZONYI, directeur général adjoint à l’urbanisme, au développement et à l’habitat, Ville de Créteil ; • Metin YAVUZ, conseiller départemental du canton de Villeneuve-Saint-Georges ; • Nathalie DINNER, Vice-Présidente du Conseil départemental, canton de Villeneuve-Choisy • Jacques BAUDRIER, administrateur d’Ile-de-France Mobilités, membre de la commission d’investissements ; • Catherine PROCACCIA, sénatrice du Val-de-Marne. 1-2 Le contexte de la réunion Les grandes étapes du projet Câble A : • 2015-2016 : études du Dossier d’Objectifs et de Caractéristiques Principales (DOCP) • Juillet 2016 : approbation du DOCP et des modalités de la concertation préalable • Septembre-Octobre 2016 : concertation préalable • Mars 2017 : approbation du bilan de la concertation • 2017-2018 : études préliminaires au Schéma de Principe, jusqu’à son approbation • 11 juillet 2018 : approbation du schéma de Principe en conseil d’Ile-de-France Mobilités • A partir de fin 2018 – début 2019 : enquête publique. La réunion publique s’insère dans le processus de dialogue autour du projet Câble A-Téléval, suite à l’approbation du schéma de principe et préalablement à l’enquête publique. 1-3 Compte-rendu des débats Françoise LECOUFLE, maire de Limeil-Brévannes, se félicite des avancées du projet du premier téléphérique urbain d’Île-de-France, initié en 2008 et bientôt soumis à enquête publique. Le projet a pu avancer en s’intégrant au territoire et à ses projets, dont notamment à la Tégéval. La Ville de Limeil- Brévannes souhaite que le projet se réalise afin de répondre aux besoins de mobilité des Brévannais(es), et pas seulement : le téléphérique est le symbole d’une nouvelle dynamique pour les territoires qu’il traverse. Pierre GARZON, vice-président en charge de l’aménagement, des transports, des déplacements et de la circulation du Département du Val-de-Marne, se réjouit pour les projets de mobilités qui se préparent dans le territoire val-de-marnais. Le Câble A-Téléval permettra de désenclaver les communes de Limeil-Brévannes, de Valenton et de Villeneuve-Saint-Georges. Il facilitera l’accessibilité aux emplois pour ce secteur touché par le chômage en le rapprochant de Créteil et de Paris. Il indique que ce projet est une mesure de justice sociale pour ces populations. Un tel projet favorise aussi la transformation de territoires en friche, pour sa requalification et la réalisation d’espaces publics et d’aménagements de ville. À ce jour, l’État réfléchit à la possibilité d’implanter une structure d’accompagnement vers la sortie (SAS) à Limeil-Brévannes. Le Département du Val-de-Marne soutient le projet Câble A-Téléval et ne souhaite pas qu’une telle structure remette en cause le projet de téléphérique, nécessaire pour franchir les coupures urbaines existantes dans le secteur, le désenclaver et fournir des nouvelles opportunités à ses habitants. Sylvie ALTMAN, maire de Villeneuve-Saint-Georges, confirme l’attachement fort des Villeneuvois(es) pour le projet Câble A. Elle rappelle les principales raisons du soutien de la Ville au projet : • Des territoires à connecter, dont la circulation est à fluidifier. A ce jour, les communes du plateau sont desservies par les bus STRAV, qui sont confrontés aux nombreux embouteillages quotidiens ; • Un secteur auquel offrir des opportunités d’innovation, et à ne pas considérer seulement comme « servant » (dont la volonté d’y situer une SAS en est un exemple) ; • Des quartiers à valoriser, notamment dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) ; • Un nouveau mode pour desservir le centre de formation initiale de la Brigade des sapeurs-pompiers, à Villeneuve-Saint-Georges. Patrick RATTER, adjoint au maire de Valenton en charge du développement durable et des transports, se félicite que le projet soit bientôt soumis à enquête publique. Le projet représente une évolution importante pour Valenton, ville très enclavée. Après un projet de prolongement de la ligne 8 dans les années 70-80 ensuite abandonné, la Ville souhaite pouvoir enfin bénéficier du Câble A. Etienne SZONYI, directeur général adjoint à l’urbanisme, au développement et à l’habitat, a souhaité intervenir au nom de Laurent CATHALA, Maire de Créteil. Depuis le début du Câble A - Téléval, la Ville de Créteil a « dit oui » au projet, mais elle est aussi sensible aux conditions d’implantation de la station Pointe du Lac et du tracé du téléphérique à Créteil. Pour que le projet soit réalisé, la Ville de Créteil devra modifier son plan de circulation au niveau du Chemin des Bassins, ainsi que son Plan Local d’Urbanisme (PLU). M. SZONYI précise qu’Ile-de-France Mobilités a demandé qu’une phrase, concernant la nécessité d’une implantation harmonieuse et tenant en compte des bâtiments et de l’environnement, soit supprimée du PLU. Pourquoi le Maire de Créteil n’est-il pas présent aux réunions sur le projet, dont celle-ci ? Le Maire de Créteil a été informé de cette réunion, comme l’ensemble des élus du territoire. 2- QUESTIONS ET REPONSES La restitution thématique de remarques, questions et réponses ci-dessous est issue des échanges lors de la réunion publique (en noir) et du traitement de l’ensemble des contributions renseignées à travers les fiches distribuées aux tables (en gris). 2-1 L’opportunité du projet 2-1-1 Un projet très attendu De nombreux participants se réjouissent des avancées du projet : il favorisera nettement le désenclavement des communes traversées par le téléphérique. « Nous sommes hyper favorables au projet, qui est un projet de justice sociale et qui répond à l’intérêt général », déclare une table. Une autre table considère le projet « un très bon choix ». L’association brévannaise du quartier Temps Durables (Limeil-Brévannes) rappelle sa participation à toutes les étapes de dialogue sur le projet depuis 2013 et attend avec impatience que le projet voit le jour. Elle précise que le Câble A permettra de développer le quartier, le secteur de la Ballastière Nord, ainsi que la ville entière : • Une réduction drastique des temps de trajet des habitants du quartier pour rejoindre le métro 8 à Créteil Pointe du Lac (6 minutes, contre 25-30 minutes actuellement, avec le bus K) ; • La création de nouveaux emplois grâce à l’implantation d’une zone d’activités Ballastière Nord ; • La sécurisation de la ruelle de Paris et de la rue Saint John Perse ; • La dépollution de terrains entourant les habitations du quartier Temps Durables, pour créer de nouveaux espaces verts ; • Le développement des activités commerciales dans le quartier. Le collectif Vite le Téléval rebondit sur l’importance du projet pour des villes défavorisées comme Villeneuve-Saint-Georges et Valenton. Pour le collectif, le projet Câble A-Téléval fédère au-delà des idées politiques et des différentes villes concernées. Afin de le soutenir, il a lancé une pétition en faveur du projet, ayant recueilli environ 2 600 signatures à ce jour. Un habitant du quartier des Sarrazins Nord à Créteil se félicite de pouvoir réduire son temps de trajet jusqu’au métro, grâce à la passerelle de la future station Pointe du Lac. Le projet créera-t-il des nouveaux emplois dans les territoires concernés ? Pour Ile-de-France Mobilités, le projet favorisera l’accès à l’emploi en connectant ce secteur du Val-de- Marne à Paris à travers le métro 8 à Pointe du Lac (Créteil).