2a- Diagnostic et état initial de l’environnement

Document provisoire – 22 février 2011 PLU approuvé par délibération du Conseil Municipal en date du 17 décembre 2012 P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic SOMMAIRE

DIAGNOSTIC TERRITORIAL ...... 7

A. CARACTERISTIQUES GENERALES ...... 9 1 - La situation du territoire ...... 9 2 - Le contexte intercommunal ...... 10 B. L’ANALYSE URBAINE...... 15 1 - les étapes de l’urbanisation ...... 15 2 - Le patrimoine bâti urbain et architectural ...... 17 3 - L’armature urbaine ...... 19 C. LE FONCTIONNEMENT DU TERRITOIRE ...... 29 1 - Les équipements...... 29 2 - Les transports et les déplacements ...... 33 DIAGNOSTIC SOCIOECONOMIQUE ...... 46

A. LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES ...... 48 1 - L’évolution de la population ...... 48 2 - La structure par âge de la population ...... 51 3 - Les caractéristiques socio-économiques de la population ...... 54 B. LES LOGEMENTS ...... 59 1 - La construction récente de logements ...... 60 2 - La taille des logements ...... 61 3 - La typologie des logements ...... 62 4 - Le statut d’occupation des résidences principales ...... 62 5 - Le marché du logement ...... 63

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic 6 - Le logement social ...... 63 7 - Les gens du voyage ...... 64 8 - Les projets de logements ...... 64 9 - Les enjeux pour l’avenir ...... 65 C. LES ACTIVITES ECONOMIQUES ...... 67 4 - L’emploi sur la commune ...... 67 5 - Les activités sur la commune ...... 71 6 - Le projet Val Vert ...... 78 7 - Les enjeux ...... 79 ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 81

A. GEOGRAPHIE PHYSIQUE – CARACTERISTIQUES GENERALES ...... 83 1 - La situation du territoire ...... 83 2 - La géologie ...... 84 3 - L’hydrographie et l’hydrogéologie ...... 86 4 - Le climat ...... 88 B. LE CADRE NATUREL ...... 90 1 - Les habitats et écosystèmes ...... 90 2 - Les espèces : la faune et la flore ...... 93 3 - Les outils de gestion et de protection ...... 94 4 - La trame verte et la trame bleue ...... 95 5 - Le paysage ...... 96 D. LES RISQUES ET LES NUISANCES ...... 99 1 - La qualité de l’air et de l’eau et les nuisances ...... 99 2 - Les risques naturels ...... 102 3 - Les risques d’origine anthropique ...... 105

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic D. LES RESSOURCES EN EAU ET LA GESTION DES DECHETS ...... 107 1 - La production et la distribution d’eau potable ...... 107 2 - Les eaux pluviales et l’assainissement ...... 109 3 - La gestion des déchets ...... 111

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DIAGNOSTIC TERRITORIAL

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A. CARACTERISTIQUES GENERALES 1 - La situation du territoire

La commune du Plessis-Pâté, dont la superficie est de 758 hectares, se situe dans le département de l’Essonne (91) à une trentaine de kilomètres au Sud de l’Agglomération Parisienne et à huit kilomètres à l’Ouest des Villes d’Evry et Corbeil-Essonnes. Elle est bordée à l’Ouest par la commune de Brétigny-sur-Orge, au Nord par Saint-Michel-sur-Orge et Sainte-Geneviève-des-Bois, à l’Est par Bondoufle, au Sud par Vert-le-Grand et Leudeville. Le territoire de la ville est marqué par la base militaire 217 qui occupe tout l’espace rural Sud-central de la commune. Elle couvre une superficie de 326 ha de terrains militaires, soit 41.8 % du territoire communal. Administrativement, le Plessis-Pâté fait partie de l’arrondissement de Palaiseau et du canton de Brétigny-sur-Orge. La commune a adhéré à la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge par arrêté préfectoral le 6 novembre 2002.

 Une commune située à 30 km de la capitale  Une superficie de 758 hectares  Un territoire inscrit dans la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge

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2 - Le contexte intercommunal

La Communauté d’Agglomération du Val d’Orge (CAVO), créée le 1er janvier 2001 autour de six communes regroupe aujourd’hui neuf communes (Sainte-Geneviève- des-Bois, Saint-Michel-sur-Orge, Morsang-sur-Orge, Fleury-Mérogis, Villemoisson- sur-Orge, Villiers-sur-Orge, Leuville-sur-Orge, Brétigny-sur-Orge et Le Plessis-Pâté), et environ 125 794 habitants. La communauté d’agglomération exerce des compétences obligatoires, optionnelles et facultatives :

 Des compétences obligatoires Il s’agit de l’aménagement du territoire et du développement économique.

 Des compétences optionnelles En matière d’assainissement et eaux pluviales, le Val d’Orge s’est doté d’un Schéma Directeur d’Assainissement. La gestion des déchets ménagers est assurée par un service de collecte. Parallèlement a été engagée une politique de modernisation, d’amélioration des performances et d’information en direction des habitants par la réalisation d’un Schéma Directeur pour les déchets à partir du tri à la source.

 Des compétences facultatives En matière d’éclairage public, feux tricolores et de gestion des poteaux incendie. Dès sa création, l’agglomération s’est engagée dans l’élaboration de son Agenda 21. Deux projets sont développés au Plessis-Pâté : la maison intergénérationnelle et la création d’une aire d’accueil pour les gens du voyage.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic territorial Le SCoT à l’horizon 2021 La CAVO a approuvé son Schéma de Cohérence Territoriale, le 19 décembre 2007, celui-ci est actuellement en révision. Les grands objectifs de la révision du SCOT sont : - l’avenir de la base aérienne 217 - les projets de transport en commun - l’avenir des espaces agricoles et la prise en comptes des grenelles de l’environnement Il fixe des orientations sur l’ensemble du territoire intercommunal en matière d’aménagement du territoire, de développement de l’offre en logement et en équipement, de développement économique et développement des modes de déplacements alternatifs à la voiture. A la lecture du SCoT, le territoire du Plessis-Pâté est un territoire stratégique et participe activement à la réalisation des enjeux à l’horizon 2021 définis à l’échelle de l’agglomération puisqu’un certain Un territoire stratégique et d’enjeux à nombre d’actions ou d’orientations l’horizon 2021 à l’échelle du Val d’Orge. sont localisées sur la commune : Un ScoT actuellement en révision.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic territorial 1- Répondre aux besoins des habitants en matière de logement :

 Un site potentiel d’accueil de logements est localisé sur le territoire

 Une évolution douce est préconisée sur les zones urbaines existantes

 2- Un projet de développement économique durable

 Un site potentiel d’accueil d’activités est identifié au Nord de la ville

 Favoriser l’activité en centre-ville et aux abords des grands axes, (le centre-bourg et la route de Liers sont localisés sur la carte)

 Conforter les activités existantes les ZI des Bordes et de la Tremblaie, et la ZA du Parc sont cartographiées 3- Protéger le patrimoine naturel et la biodiversité

 Favoriser le maintien des espaces agricoles. Les espaces agricoles actuellement cultivés sur le territoire communal sont représentés

 Le bois des Bordes est identifié comme espace boisé à protéger 4- Favoriser les alternatives à la voiture

 Le tracé indicatif de la future liaison centre-Essonne dont le profil prévoit un TCSP traverse le territoire du Plessis Pâté 5- Renforcer l’offre en équipements

 La base militaire 217 dont la fermeture est prévue en 2012 pourrait constituer une future emprise d’équipements 6- Secteurs d’enjeux à long terme

 Le Nord du territoire est repéré comme secteur d’enjeux à long terme

 L’emprise de la base militaire 217 au centre du territoire est également identifiée comme secteur d’enjeux.

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Le projet de territoire Essonne 2020 2 projets à l’échelle départementale qui Le projet départemental « Essonne 2020 » est une vaste démarche prospective et participative approuvée impactent le territoire : par le Conseil Général le 25 septembre 2007. Il identifie la stratégie et les projets à promouvoir à l’horizon 2020 pour un aménagement équilibré et un développement durable de tous les territoires, ainsi que pour une  la liaison Centre Essonne amélioration de la qualité de vie des essonniens. Essonne 2020 constitue le socle de référence de l’action (mentionnée dans le SCoT) départementale et le cadre de coopération avec l’ensemble des acteurs du territoire.  le projet de liaison en transports en 6 Projets d’Intérêt départemental (PID) ont été identifiés. La commune du Plessis Pâté se situe à l’interface commun -Evry des PID Orge/RN 20 et Evry/Corbeil/ Centre-Essonne dont la dynamique repose sur cinq grands type de défis : - Développer le rayonnement économique et scientifique métropolitain - Favoriser la régénération urbaine par de l’habitat, une requalification économique et la maîtrise de l’extension urbaine - Améliorer la desserte de ce secteur et son fonctionnement avec les principaux pôles d’emplois - Valoriser les atouts résidentiels Par ailleurs, deux projets concernent directement la commune à savoir : - La Liaison Centre Essonne avec un TCSP - Le projet de liaison transports en commun en site propre Arpajon-Evry par la « RN 104 ».

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B. L’ANALYSE URBAINE

1 - les étapes de l’urbanisation

La première mention des seigneurs de Plessis remonte au XIe siècle. En 1657, le Plessis-Pâté devint une baronnie et une paroisse indépendante. A cette époque, un château et un parc furent construits. Au début du XXe siècle, le village est constitué de plusieurs hameaux. On y dénombrait six fermes. Dans les années 30, le Plessis-Pâté voit ses premières extensions. La base aérienne, créée en 1937, est agrandie. A la Libération, le château des Bordes est détruit. De la Libération jusqu’en 1965, la commune a connu très peu de changements. La réalisation du lotissement des Castors 1965 (37 pavillons), a porté la population de 458 à 622 habitants. Le centre d’essais en vol d’une superficie de 326 hectares s’installe sur les terrains de la base. L’extension de la commune s’est constituée autour d’opération d’aménagement d’ensemble entre les années 1970 et 2000 : la ZAC du Colombier (1971), la ZAC de la Pouletterie (1991), la ZAC de la Rogère (1997). Deux zones d’activités ont été créées à cette période : au Nord de la commune est créée en 1974 la ZAC du Parc destinée à accueillir des activités, en 1995, est créée, à l’Ouest de la commune, la ZAC de la Tremblaie qui s’ajoute à la zone d’activité des Bordes.

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Les traces du passé Le passé rural et agricole de la commune est encore très présent aujourd’hui ; en effet un certain nombre d’éléments physiques issus de l’histoire et de l’urbanisation du territoire ont été conservés. Ainsi, le tracé des principaux axes routiers reprend le tracé des chemins ruraux. Trois fermes et le linéaire villageois entre la route de Liers et la route de Corbeil ont été conservés. Le découpage parcellaire et la vocation agricole des terrains au Nord de la commune ont été maintenus. De même les allées forestières du Bois des Bordes sont encore présentes .

Cet héritage du passé devra, dans la mesure du possible, être conservé dans les années à venir.

Les traces conservées du passé rural de la commune

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2 - Le patrimoine bâti urbain et architectural

La commune du Plessis-Pâté ne possède pas d’éléments bâtis faisant l’objet de protection au titre des monuments historiques. Toutefois, les fermes et le bâti ancien historique du bourg constituent des éléments de patrimoine qui méritent d’être préservés.

 Pas de constructions classées ou inscrites identifiées au titre des monuments historiques  Un patrimoine rural qui mérite d’être préservé et mis en valeur

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3 - L’armature urbaine

 Un vaste espace non urbanisé au centre du territoire  La base aérienne 217, une importante zone militaire non

accessible  2 entités urbaines aux extrémités Nord Ouest et Sud Est  Un pôle de vie qui concentre les équipements, les logements, les commerces en limite de Brétigny  Un bourg villageois traversant et des quartiers d’habitat pavillonnaire récent en périphérie  2 zones d’activités en lien avec les zones activités attenantes des communes voisines  Des liens importants notamment en termes de flux avec les villes de Brétigny-sur-Orge et de Sainte Geneviève des Bois  La RD 19, un axe traversant qui constitue une véritable coupure.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic territorial Les formes urbaines

Mis à part le noyau historique villageois entre la route de Liers et la route de Corbeil, l’urbanisation du Plessis-Pâté s’est développée progressivement autour de projets d’aménagements et de constructions d’ensemble entre les années 1960 et 2000. Les formes urbaines présentes sur le territoire sont caractéristiques de leurs époques d’urbanisation respectives. L’habitat individuel pavillonnaire est fortement représenté. Toutefois, celui-ci n’est pas homogène, l’implantation, le gabarit, l’architecture et les matériaux utilisés diffèrent selon les quartiers.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic territorial Les espaces publics

 Dans le centre bourg : des espaces minéraux souvent trop étroits

 Quelques liaisons végétales notamment dans le quartier de La Rogère et du Colombier  De nombreux chemins piétons mais dont certains ne sont pas accessibles au public ou fermés

 La place du Souvenir : une insuffisance en termes de confort, de

sécurité et de convivialité

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C. LE FONCTIONNEMENT DU TERRITOIRE

1 - Les équipements

Les équipements structurels

Les équipements administratifs et de services publics Les habitants de Plessis-Pâté bénéficient d’un ensemble d’équipements dont la création remonte à la ZAC du Colombier en 1971. On y trouve ainsi la mairie, la police, la poste ainsi que l’église. Ces équipements sont regroupés dans le centre-ville, entre l’avenue Gilbert Fergant et l’avenue des tourelles. La commune dispose également d’ateliers municipaux, qui sont situés dans la zone d’activités du Parc

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic territorial Les équipements sportifs Le complexe sportif du Colombier a une fréquentation moyenne de 2 400 personnes par semaine, soit plus de la moitié de la population communale. Il compte deux terrains de foot (herbe et stabilisé), un demi terrain de basket, un terrain de pétanque, quatre courts de tennis, un Complexe Sportif Évolutif Couvert (COSEC) et une salle de gymnastique.

Les équipements de la petite enfance

La commune de Plessis-Pâté ne dispose pas de crèche. En revanche elle présente un réseau étendu et dynamique d’assistantes maternelles indépendantes qui s’occupent des enfants non scolarisés.

Les équipements scolaires et éducatifs Les effectifs scolaires La commune dispose d’une école élémentaire de 12 classes (Léon Blum) et d’une école maternelle de 6 classes (Le Parc). Depuis le début des années 1990, 6 classes nouvelles ont été ouvertes : 4 en élémentaire et 2 en maternelle. Cette évolution est notamment liée à la réalisation du quartier de la Rogère. Plus récemment, le nombre d’élèves inscrits dans les écoles s’est stabilisé. Ainsi, l’école élémentaire totalisait 304 élèves à la rentrée 2012/2013 contre 299 en 2009/2010 et 296 en 2004/2005, soit une petite augmentation des effectifs. L’école maternelle comptait 157 élèves à la rentrée 2012/2013 contre 157 en 2009/2010 et 173 en 2004/2005, soit un léger fléchissement des effectifs. Un centre de loisirs sans hébergement (CLSH) est également présent dans la ville. Le Plessis-Pâté ne dispose ni de collège, ni de lycée. Les élèves du Plessis-Pâté doivent donc se rendre dans les collèges et lycées de la commune voisine de Brétigny-sur-Orge. Les équipements culturels La commune comporte plusieurs équipements culturels propres à une commune d’environ 4 000 habitants, parmi lesquels : - une bibliothèque – médiathèque qui propose des animations pour les enfants et organise des expositions sur des thèmes divers ;

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic territorial - l’espace culturel Michel Berger, qui propose des spectacles et animations (concerts, théâtre, danse, expositions, événements…) tout au long de l’année ; - l’école de musique et de danse, qui accueille plus de 120 enfants.

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ENSEIGNEMENTS  Une offre de services et d’équipements importants, concentrée en centre-ville  Un usage intercommunal des équipements de la commune  Des équipements proches de la saturation (équipements scolaires et sportifs) qui doivent répondre à une demande de plus en plus importante (équipements culturels…)  La saturation de l’espace Michel Berger en termes de fréquentation

ENJEUX  Envisager un nouveau groupe scolaire dans la future ZAC  Développer les équipements en faveur de la petite enfance  Conforter et développer l’offre culturelle dans la ferme, à travers le transfert de la médiathèque et de l’école de musique et de danse, et la création d’une salle de lecture  Déplacer certains équipements (culturels, sportifs) afin de permettre leur agrandissement  Envisager l’extension du complexe sportif  Accueillir de l’habitat et des services pour personnes âgées

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2 - Les transports et les déplacements

L’organisation générale des déplacements

Le Schéma Directeur de la Voirie Départementale Le Schéma Directeur de la Voirie Départementale (SDVD) définit la stratégie adoptée en matière de déplacements sur la voirie départementale, tous modes confondus, à l’horizon 2015. Le réseau structurant assure les principales liaisons entre les pôles, tandis que le réseau d’accompagnement complémentaire du premier, irrigue le territoire départemental, assure un maillage plus fin et dessert la vie locale.

Le territoire est traversé par trois routes départementales, les RD 19 et RD 312 inscrites au réseau structurant du SDVD 2015 et la RD 117 faisant partie du réseau d’accompagnement. Ainsi la commune est concernée par deux itinéraires structurants départementaux :

- l’itinéraire P (liaison transversale périurbaine irrigant le croissant économique centre) et l’opération concertée E (liaison centre Essonne de mise en compatibilité avec les réseaux routiers situés aux abords des pôles d’Evry et de Brétigny sur Orge) qui ont pour objet la création d’un axe structurant « Ouest/Sud Est » à caractère local, alternatif à la Francilienne permettant de desservir les différents pôles d’activités situés entre Brétigny-sur-Orge et le Sud de l’agglomération d’Evry, ainsi que de diminuer le trafic parasite sur la francilienne lié à ces pôles. L’opération a été dénommée « Liaison centre Essonne ». - l’itinéraire O est une liaison urbaine et interurbaine entre l’Orge Amont et le Val de Seine, reliant l’Arpajonais aux grands axes du croissant économique Centre. Le doublement de la RD 19, entre l’échangeur du CEV de Brétigny sur Orge au Nord et la RN 20 à Avrainville à l’Ouest, a été achevé.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic territorial Le Plan Local de Déplacements du Val d’Orge

Le PLD est donc la déclinaison locale du Plan des Déplacements Urbains (PDU) d’Ile-de-France au niveau des regroupements de communes. La Communauté d’Agglomération du Val d’Orge s’est engagée dans l’élaboration d’un Plan Local de Déplacements, approuvé le 14 décembre 2005 par le conseil communautaire. Il s’agissait de mettre en place de nombreuses actions à court, moyen et long termes à travers 4 objectifs : - rendre plus attractifs et plus performants les transports en commun ; - développer l’usage de la marche et du vélo en partageant mieux l’espace public ; - aménager et réglementer la voirie ; - impliquer l’ensemble des acteurs dans la mise en œuvre du PLD.

Plus précisément, les actions prévues dans le PLD permettent :

- de rendre plus attractifs et plus performants les transports collectifs routiers en clarifiant et en améliorant l'offre. Le PLD doit permettre de faciliter les déplacements en bus à l'intérieur du Val d'Orge mais aussi les échanges avec les pôles d'emplois internes (ZAE le long de la Francilienne notamment) et voisins (Evry, Orly…) à la fois pour faciliter la mobilité des ménages qui ne disposent pas de voiture et pour inciter au report modal depuis la voiture particulière ;

- de donner une place plus importante aux cyclistes et aux piétons dont les déplacements sont pénalisés par l'aménagement et l'occupation des espaces publics (trottoirs trop étroits, voitures stationnées sur les trottoirs, aménagements ne tenant pas compte des personnes à mobilité réduite…).

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic territorial Le PLD se structure autour de 3 actions fortes :

- faire évoluer le réseau de bus vers un réseau unifié, structuré, hiérarchisé avec des lignes à haut niveau de qualité de service : fréquence, amplitude, confort, accessibilité, etc. L'attractivité du réseau de bus passe aussi par une amélioration des lieux d'intermodalité : aménagement des gares et de leurs accès, création de pôles d'échange bus x bus ainsi que par la création du site propre bus traversant d'Est en Ouest, jusqu'à Evry, les zones d'activité au Sud de la francilienne ;

- aménager un réseau cyclable structurant à l’échelle du Val d’Orge ;

- maîtriser le stationnement dans une triple finalité : optimiser l'offre existante, donner la priorité aux chalands et visiteurs dans les zones centrales et dissuader l'usage de la voiture pour certains types de déplacements à courte distance.

Ainsi, la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge souhaite limiter l’usage de l’automobile en améliorant les réseaux de transport en commun, promouvoir des modes de déplacements alternatifs, assurer la cohérence des choix d’urbanisme et réduire les nuisances liées aux transports.

Le diagnostic du PLD du Val d’Orge met en évidence l’usage privilégié des véhicules particuliers en ce qui concerne l’ensemble des déplacements à l’exception des déplacements domicile-travail vers Paris où le train est plus compétitif en temps de parcours. La commune du Plessis-Pâté n’échappe pas à cette tendance. Elle possède même un taux de motorisation élevé par rapport aux autres communes du Val d’Orge. Dans la commune, les déplacements domicile / travail sont générateurs de la majorité des déplacements routiers. Le reste des déplacements est effectué vers la mairie, les commerces, les services de proximité, les écoles et les équipements sportifs.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic territorial Le réseau routier et le trafic

La commune de Plessis-Pâté bénéficie d’une bonne desserte routière. D’une manière générale, le trafic routier est en constante augmentation sur les axes routiers de la commune. En effet, l’attractivité de la commune en termes démographique et économique, associée à un réseau limité de desserte par les transports en commun, a pour conséquence une augmentation régulière du trafic routier, allant jusqu’à l’engorgement de certains axes aux heures de pointe (RN 104, RD 19).

Trafic moyen journalier – juin 2009

Trafic routier (véhicules par jour) Proportion de poids lourds (%) 32 000 RD 19 (valeur mesurée entre les intersections 9.9 avec la RD117 et la RD 312) RD 117 4 800 5 RD 312 14 500 10,5

Le réseau principal de voirie La 104, dite « La Francilienne » constitue un anneau autoroutier formé autour de l’agglomération qui a pour but de désengorger à la fois l’autoroute A 86 et le Périphérique Parisien, pour le contournement de Paris. Elle longe la commune par le Nord. Elle constitue l’axe de communication principal pour la commune. Elle est en lien direct avec l’A 6 (Paris-Lyon), l’A 10 (Paris-), puis l’A 11 (Paris-, Nantes). Il faut par la N 104 et l’A 6 environ 20 minutes pour rejoindre Paris, en dehors des heures du pointe.

Le trafic moyen journalier à proximité de la commune du Plessis-Pâté, sur la RN 104 est estimé entre 78 120 véhicules par jour, au Sud de Saint-Michel-sur-Orge, et 87 100 véhicules par jour à l’Ouest d’Evry avant d’atteindre l’autoroute A 6.

Ce trafic est nettement marqué par la présence des poids lourds puisque ceux-ci représentent près de 12,9% du trafic, soit entre 10 000 et 11 000 camions sur le tronçon compris entre Saint-Michel-sur-Orge et Evry. RD 19 Aux heures de pointe de la semaine, les conditions de circulation dans le secteur Sud Francilien sont difficiles : - aux heures de pointe des jours ouvrés de la semaine, le réseau structurant est saturé ; - à l’heure de pointe du matin, les remontées de files d’attente importantes sur la RD19 depuis le Sud engendrent l’apparition d’un trafic de transit sur le réseau secondaire traversant la zone urbanisée de Plessis-Pâté (RD117 – Route de Corbeil) ; - les volumes de trafic sur RD117 Sud (Route de Corbeil) diminuent le week-end par rapport aux jours ouvrés de la semaine. Cependant la part des flux de transit reste de 50%.

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Le réseau structurant

La RD 19 traverse toute la commune dans un axe Nord-Est / Sud-Est joignant la Francilienne au Nord et la Route Nationale 20 (Paris-Orléans-…). Le trafic journalier moyen sur cet axe est assez élevé puisqu’il est estimé à plus de 40 000 véhicules par jour*. La part des camions sur le tronçon représente 8 à 10% du trafic.

* la valeur retenue pour le comptage du trafic sur la RD 19 ne concerne que l’approche de son point de connexion avec la RN 104. La RD 19 se charge effectivement en direction du nord. Au sud de son intersection avec la RD 312, le trafic s’élève à 32 130 véhicules par jour (en moyenne) dont 9,9 % de poids lourds.

La RD 312 traverse la frange Est de la commune en direction de Bondoufle. Elle supporte un trafic quotidien de 14 500 véhicules.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic territorial Le réseau d’accompagnement

La RD 117 longe la partie urbanisée de Plessis-Pâté par le Sud, elle compte en moyenne 4 800 véhicules par jour, puis elle rejoint la zone commerciale de la Croix Blanche au Nord (commune de Sainte-Geneviève-des-Bois), où le trafic routier est plus important.

Deux ronds points distribuent la circulation vers les communes les plus proches. Ils sont reliés par la route départementale RD 312. Celle-ci est très empruntée vers le Sud en direction de la zone d’activités de Bondoufle. L’accès au centre de la commune de Plessis-Pâté depuis les principales voies d’accès nationales, régionales et départementales est globalement satisfaisant, même si le trafic routier ne cesse d’augmenter. Dans le cadre du Plan des Déplacements Urbains, les RD 19, RD 117 et RD 312 font l’objet d’un projet de requalification visant un meilleur partage de la voirie entre les différents modes de transport.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic territorial La circulation des engins agricoles La circulation des engins agricoles est difficile notamment sur les RD 19, route de Liers, et route de Corbeil d’après les agriculteurs exploitants les espaces agricoles présents sur le territoire. Les problèmes rencontrés sont principalement liés à : - la largeur étroite des voies, - la complexité de voisinage avec un trafic de transit automobile - le positionnement des systèmes de ralentissement de vitesse (chicane et dos d’âne….) - le positionnement de la signalisation (panneaux, poteaux, feux…)

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic territorial

Le stationnement La majeure partie des habitations de Plessis Pâté possède un garage. Le stationnement se fait dans les lotissements le long des trottoirs, devant les habitations ou bien sur des petits parkings de 5 à 6 places, comme au Hameau du Plessis, au Clos Méline, aux Charmilles et au Clos Beauchamp. Le stationnement au sein de la commune est gratuit. En centre-ville, le stationnement des voitures et des vélos se fait place du 8 mai 1945 et face à l’Eglise. Des parkings à vélo sont disponibles au centre sportif du Colombier. On constate une augmentation du stationnement depuis la mise en place d’un stationnement payant, dans le quartier de la gare à Brétigny-sur-Orge. La route de Corbeil et le centre-ville du Plessis-Pâté sont utilisés comme pôle de rabattement pour les usagers des transports en commun.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic territorial Les transports collectifs

Le transport ferroviaire La commune du Plessis-Pâté ne dispose pas de liaison ferroviaire sur son territoire. Néanmoins elle est située à 2 kilomètres de la gare RER de la commune voisine de Brétigny-sur-Orge. Selon les heures de la journée, il faut entre 26 et 38 minutes pour accéder au centre de Paris (station Saint Michel) depuis Brétigny-sur- Orge (RER C). La fréquence est de 4 trains par heure et par sens. La gare dispose d’un parking regroupant 485 places de stationnement payantes.

Le réseau de bus La commune de Plessis-Pâté est desservie par 4 lignes de bus, qui en assurent la desserte. 3 d’entre elles desservent la gare RER de Brétigny, les communes voisines et les principaux pôles d’activités de la région (Evry et Etampes) :

 la ligne 227-03 (Orgebus) fait la liaison entre Plessis-Pâté et la gare RER de Brétigny- sur-Orge. La fréquence est de 45 à 60 minutes aux heures creuses et de 15 minutes aux heures de pointe. Le voyage est de 10 minutes environ entre la place de la Mairie de Plessis-Pâté et la gare RER de Brétigny-sur-Orge ;  la ligne 91.04 (Albatrans) fait la liaison entre les pôles départementaux d’Arpajon et d’Evry et dessert l’arrêt les Castors. La fréquence est de 20 à 30 minutes aux heures creuses et de 8 à 10 minutes aux heures de pointe. Cette ligne fait partie d’une démarche de Comité d’axe de bus initiée en 2003. Les objectifs de traitement de l’axe de bus sur la commune de Plessis-Pâté sont d’aménager des continuités cyclables entre la commune et la zone de la Croix- Blanche et de permettre un meilleur partage de la voirie sur la RD 117 ;  la ligne 18-05 (Veolia Transports) fait la liaison entre Brétigny-sur-Orge et Bondoufle. La fréquence est de 60 minutes aux heures creuses et de 15 minutes aux heures de pointe.  la ligne 414 (Tice) fait la liaison entre Le Plessis-Pâté et Evry – Courcouronnes. La fréquence est de 45 à 60 minutes aux heures creuses et d’environ 30 minutes aux heures de pointe.

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Une convention de participation financière a été signée en janvier 2000 entre Le Plessis-Pâté et Brétigny-sur-Orge pour le fonctionnement du réseau des transports urbains sur la ligne 227-03.

Ligne Liaison Fréquences Arrêts desservis Heures Heures de creuses pointe

- Mairie 227-03 Plessis-Pâté - Rue des Chamois Gare RER de Brétigny-sur-Orge - Clos Méline - Les Roses 45-60 min 15 min - Gymnase - Mozart 91.04 Arpajon - gare RER) / Evry - gare routière (via la gare RER de 20-30 min 8-10 min - Les Castors Brétigny) - Eurocontrol 18-05 Brétigny (gare RER) / Bondoufle (via la ZAC des Bordes et la ZAC de - C.G.A. la Tremblaie) 60 min 15 min - La Tremblaie TICE 414 Le Plessis-Pâté / Saint-Michel-Sur-Orge 45-60 min 30 min - C.G.A. Eurocontrol

Le pôle d’activités de la Tremblaie est mal desservi en dehors des heures de pointe. Il se trouve en effet à une heure de marche du centre-ville.

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Les circulations douces

La configuration du bourg du Plessis-Pâté et l’habitat pavillonnaire favorisent les déplacements de proximité, que ce soit la marche à pied ou le vélo.

Un Schéma Directeur Départemental des Circulations Douces du département de l’Essonne a été adopté en 2003. Il s’agit d’un outil de planification et d’aménagement des liaisons douces sur les routes départementales. Elaboré sur les bases d’une concertation élargie, il dessine le maillage des circulations douces à l’horizon 2015. A ce titre, la commune est traversée par 2 itinéraires :

 l’itinéraire n°24 d’Evry et d’Arpajon par la RD 19 et la RD 312 en direction de Bondoufle. Une antenne sur la RD 117 assure la liaison vers Sainte-Geneviève-des- Bois, Morsang-sur-Orge et Villemoisson-sur-Orge.  l’itinéraire n°34 d’Arpajon à Viry-Châtillon (qui s’appuie sur la RD 19 pour rejoindre la RD 445 après franchissement de la N104.

L’objectif de ce schéma est d’améliorer la desserte des équipements communaux, de relier les communes entre elles et de faciliter les liaisons avec les territoires voisins.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic territorial Le Plan Local de Déplacement de l’Agglomération du Val d’Orge encourage le développement des modes de circulations douces. Il prescrit la mise en place dans la zone agglomérée d’un maillage continu d’itinéraires vélos et la réservation d’emplacements de stationnement sur voirie pour développer l’usage des deux roues.

La commune est par ailleurs inscrite au Plan Départemental des itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR). La dernière révision de ce plan a eu lieu le 22 juin 2000. Les objectifs du PDIPR sont : - d’assurer la protection juridique des chemins, - de favoriser la pratique de la randonnée, en assurant la continuité des itinéraires à travers les communes afin de constituer sur l’ensemble du territoire essonnien un réseau cohérent, - de contribuer à la découverte des patrimoines naturel, culturel et touristique essonniens, - d’assurer un maillage des espaces naturels (liens entre les uns et les autres).

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ENSEIGNEMENTS

 Une commune disposant d’un réseau routier développé

 Un trafic routier important et en constante augmentation qui pose la question de la sécurité routière  Un trafic des poids lourds en augmentation  Un réseau de transport en commun et de circulation douce en cours de développement afin d’offrir des solutions alternatives à la voiture

ENJEUX  Sécuriser les carrefours routiers et aménager les axes routiers de façon à fluidifier le trafic  Mieux répondre aux besoins domicile-travail en matière de déplacements  Améliorer la circulation en direction de la zone d’activités de la Croix Blanche  Développer le réseau de desserte par les transports en commun  Proposer de nouveaux transports en commun en site propre  Développer le maillage et améliorer les circulations douces  Définir des circuits pédestres

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DIAGNOSTIC SOCIOECONOMIQUE

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A. LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES 1 - L’évolution de la population

Un dynamisme démographique

La commune du Plessis-Pâté compte 4 018 habitants (population municipale 2009).

La population a été multipliée par 6,5 depuis 1968. Cette croissance démographique s’est produite en trois grandes séquences :

- De 1968 à 1982, la population a été multipliée par quatre. - Entre 1982 et 1999, la commune a connu une faible augmentation de population : +3% entre 1982 et 1990, puis +4,5% entre 1990 et 1999, liée au contrecoup du fort dynamisme démographique observé sur les années précédentes.

- Depuis 1999, la commune connaît un certain regain démographique : elle a gagné plus de 1 000 habitants entre 1999 et 2009, soit une augmentation de plus de 37%. Source : INSEE 2009

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic socio-économique Les facteurs d’évolution de la population Evolution du nombre de naissances et de décès par an

60 Une croissance de population qui repose sur un solde naturel et un solde migratoire positifs. 50 L’augmentation de la population peut être liée à deux facteurs : le solde naturel (différence entre 40 le nombre de naissances et de décès) et le solde migratoire (différence entre le nombre d’arrivées et le nombre de départs du territoire communal). 30 20 10 0 Sur la période, le solde naturel a toujours été positif. 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Il a fluctué entre 0,5 et 1,5% d’augmentation par an. Grâce à ce solde naturel positif, la commune connaît une augmentation de population entre 1982 et 1999, le solde migratoire étant Naissances Décès devenu stable voire légèrement négatif durant cette période. Source : Ville du Plessis-Pâté

La croissance démographique a généralement été soutenue par le solde migratoire. - Le solde migratoire largement positif explique l’importante croissance de la population entre 1968 et 1982, puis entre 1999 et 2009. Entre 1982 et 1990, le nombre de départs est plus important que celui des arrivées, ce qui dessine un solde migratoire négatif. Depuis 1999, la commune connaît à nouveau une nette croissance démographique liée à un solde migratoire important (+2,5% par an). Le Plessis-Pâté est la seule commune de la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge à connaître un dynamisme démographique soutenu par le solde migratoire. A l’inverse des autres communes, elle joue un rôle d’accueil d’une population extérieure.

- Le solde naturel est positif depuis les années 1960. Il a connu une croissance significative jusqu’au début des années 1980 (+1,6% par an), puis a reculé dans les années 1980-1990 Source : INSEE 2009 (+0,5% par an). Ces dernières années il connaît une légère reprise. Le nombre de naissances reste excédentaire par rapport au nombre de décès (+0,8% par an).

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Cette analyse est à mettre en relation avec le rythme de construction de nouveaux logements qui se traduit par l’accueil d’une population nouvelle. En effet, l’important solde migratoire entre 1968 et 1982 résulte d’un rythme de construction élevé sur cette même période. La population nouvelle, essentiellement des jeunes ménages, a eu des enfants, contribuant ainsi à l’augmentation du solde naturel (lié à une croissance du nombre de naissances). Puis entre 1982 et 1999, le rythme de construction a fléchi. Il y a eu moins d’arrivées ce qui explique le faible solde migratoire. De la même manière, les enfants nés dans les années 1970 ont grandi et ont pour la plupart quitté le domicile familial. Depuis 1999, la commune connaît une augmentation du solde migratoire liée à un rythme de construction plus important ces dernières années. L’installation nouvelle de jeunes ménages favorise de nouveau l’augmentation du nombre de naissances et, de fait, le développement du solde naturel.

Depuis quelques années, on note le départ progressif de personnes venues s’installer au Plessis-Pâté dans les années 1970/1980, aujourd’hui à l’approche de la retraite. Ces personnes sont remplacées par des ménages plus jeunes, pour la plupart en activité et avec des enfants. Ce phénomène entraîne le renouvellement des générations au sein du parc de logements. Si cette tendance se poursuit dans les années à venir, le vieillissement de la population à l’échelle communale devrait ralentir étant donné que les ménages quittant leur logement sont remplacés par des ménages généralement plus jeunes.

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2 - La structure par âge de la population

Une forte représentation des personnes en âge de travailler

La répartition de la population par classes d’âge montre que la tranche la plus représentée est celle des 30-44 ans (environ 24%), suivie par les 45-59 ans (environ 21%), puis les 0-14 ans (environ 20%).

Ainsi, les personnes en âge de travailler représentent une grande part de la population (ménages jeunes avec enfants), ce qui explique la proportion relativement importante de jeunes de 0 à 14 ans. A l’inverse, on observe que la tranche des 15-29 ans n’est pas très représentée.

La proportion de la population âgée de 60 à 74 ans est plus importante, comparée aux autres communes du département et de la région. En revanche, les plus de 75 ans sont beaucoup moins présents sur la commune : ils se rapprochent généralement des centres urbains, qui disposent d’une offre de services aux personnes âgées plus étendue (services de santé, transports en communs). Source : INSEE 2009

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic socio-économique Une évolution particulière de la structure par âges

La part des 45-59 ans a connu un recul significatif entre 1999 et 2009 (-8 points). Cette évolution est Evolution de la structure par âges de la population expliquée de deux manières : - une partie de la population plesséienne à l’approche de la retraite quitte la commune (et la région) ; - le glissement des âges est particulièrement visible : de nombreuses personnes comprises dans la classe d’âge « 45-59 ans » en 1999 ont aujourd’hui plus de 60 ans. L’augmentation notable et régulière des plus de 60 ans (+6 points entre 1999 et 2009) est en partie expliquée par ce glissement des âges. En outre, la part des 30-44 ans a progressé depuis 1999, de façon plus modérée comparé aux plus de 60 ans. C’est aujourd’hui la classe d’âge la plus représentative de la population plésséienne : la commune est attractive pour les personnes en activité. La part des moins de 30 ans a légèrement augmenté durant cette période, ce qui tend à nuancer le vieillissement de la population observé ces dernières années (au regard des plus de 60 ans).

Les effectifs scolaires La commune dispose d’une école élémentaire de 12 classes (Léon Blum) et d’une école maternelle de 6 classes (Le Parc). Depuis le début des années 1990, 6 classes nouvelles ont été ouvertes : 4 en élémentaire et 2 en maternelle. Cette évolution est notamment liée à la réalisation du quartier de la Rogère. Plus récemment, le nombre d’élèves inscrits dans les écoles s’est stabilisé. Ainsi, l’école élémentaire totalisait 304 élèves à la rentrée 2012/2013 contre 299 en 2009/2010 et 296 en 2004/2005, soit une petite augmentation des effectifs. L’école maternelle comptait 157 élèves à la rentrée 2012/2013 contre 157 en 2009/2010 et 173 en 2004/2005, soit un léger fléchissement des effectifs.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic socio-économique Une diminution du nombre moyen de personnes par ménage, qui tend à se stabiliser Le nombre moyen de personnes par ménage était de 3,2 en 1970. Il se situe aujourd’hui aux alentours de 2,7, nettement au dessus de la moyenne régionale puisque la taille d’un ménage francilien est de 2,25 personnes. Le nombre moyen de personnes par ménage a sensiblement diminué dans les années 1990. Il est passé de 3,1 à 2,8 durant cette décennie, et s’est stabilisé depuis. Cette évolution est liée au fait que les personnes restent généralement dans le même logement jusqu’à leur retraite, contribuant à la baisse progressive du nombre moyen de personnes par ménage. Le Plessis-Pâté est une commune dans laquelle la majorité des logements ont été construits ces 30 dernières années, essentiellement des maisons en pleine propriété occupées par des jeunes ménages (avec ou sans enfants). Ces jeunes ménages ont eu des enfants (ce qui justifie le solde naturel positif) qui ont grandi puis quitté le domicile familial à partir des années 1990. La décohabitation générée par le départ des jeunes du domicile familial, a entraîné à la fois un ralentissement du solde migratoire (compte tenu Source : INSEE 2009 du départ progressif de cette catégorie de population) et une baisse du nombre moyen de personnes par logement (puisqu’une part non négligeable des familles avec enfants ont successivement vu le départ de leurs enfants et se sont ainsi retrouvés seuls dans leur logement).

Une forte proportion de familles, nuancée par l’augmentation des ménages de petite taille Près de la moitié des ménages de la commune sont des couples avec enfants (44,3%), malgré une baisse importante depuis 1999 (-4,7 points). Les couples sans enfant représentent 31,8% de la population communale et les ménages d’une personne 17,1%. Comparée aux autres communes de l’Essonne, la part des ménages d’une personne est moins importante, tandis que les couples (avec et sans enfants) représentent 76% des habitants. Ceci s’explique par la structure particulière du parc de logements, composé essentiellement de maisons individuelles (grands logements).

Source : INSEE 2009

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3 - Les caractéristiques socio-économiques de la population

Avec ses 2 185 actifs (population âgée de 15 à 64 ans ayant un emploi) en 2009, le Plessis-Pâté possède un taux d’emploi élevé (1,14), dépassant celui de la région (1,05) et celui du département (0,79). Le revenu médian des ménages plesséiens est 17% plus élevé que celui de la moyenne départementale. Il est par ailleurs plus élevé que celui des autres communes de la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge.

Le taux d’activité

Une forte représentation de la population active Au Plessis-Pâté, la population active est de 2 185 en 2009 (dont 73,5% d’actifs ayant un emploi et seulement 3,0% de chômeurs), ce qui représente 76,6% de la population en âge de travailler. Ce taux est supérieur à la moyenne départementale, qui s’élève à 74,7%.

Un taux d’activité relativement élevé Taux d’activité en 2009

Le Plessis-Pâté Val d’Orge Essonne Ce taux d’activité élevé tient notamment à la structure du parc de logements, presque exclusivement composé de maisons en propriété. Ce type de logement est en effet recherché par les ménages en Population totale 4 018 125 781 1 208 004 activité, en raison de prix qui restent accessibles. Population active 2 185 62 583 599 993 Taux d’activité 76,6 % 73,6 % 74,7 % global

Source : INSEE RP2009

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Un taux de chômage en baisse Le nombre de chômeurs était seulement de 87 en 2009 ce qui correspond à un taux de chômage1 de 4 %, chiffre très inférieur à la moyenne départementale (9%). Sur la période 1999-2009, la commune a par ailleurs connu une baisse importante de son taux de chômage.

Cette diminution du taux de chômage a bénéficié aussi bien aux hommes qu’aux femmes, même si celles-ci restent globalement plus touchées que les

hommes. 2009 Le Plessis-Pâté AGVO Essonne Néanmoins, toutes les catégories d’âge ne sont pas égales devant le chômage. La catégorie des 15-24 ans est la plus touchée. Taux de Les personnes au-delà de cette catégorie d’âge et habitant au Plessis-Pâté ont 4,0 % 8,5 % 9,0 % chômage une situation professionnelle : les maisons individuelles en propriété sont majoritairement occupées par des personnes de 30 ans et plus qui ont une Source : INSEE RP2007 activité professionnelle. Un tiers des chômeurs Plesséiens sont des chômeurs de longue durée.

1 Pourcentage de chômeurs dans la population active. PLU approuvé par délibération du Conseil Municipal en date du 17 décembre 2012 55

P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic socio-économique Les catégories socio-professionnelles (CSP) des actifs résidents

Une majorité de professions intermédiaires2 et de salariés Parmi les catégories socio-professionnelles les plus représentées, les professions intermédiaires rassemblent 35% des actifs, viennent ensuite les cadres et professions intellectuelles supérieures (27%) puis les employés (24%). Les spécificités de l’emploi par CSP : - Une forte représentation des professions intermédiaires et des cadres et professions intellectuelles supérieures par rapport à l’Essonne ; - Une représentation moins importante des employés (24% contre 27% à l’échelle départementale) et une faible part d’ouvriers (10% contre 17%). Cela s’explique par la typologie de l’offre de logements présente sur la commune (forte proportion de maisons individuelles occupées par des propriétaires résidents) ainsi que par le niveau assez élevé des prix du marché immobilier. Les artisans, commerçants, chefs d’entreprises ont une part équivalente à celle du département.

La tendance observée sur la période 1999-2009 montre que les catégories ayant augmenté le plus sont celles des professions intermédiaires et des cadres et professions Source INSEE : 1999, 2009 intellectuelles supérieures, qui croissent de presque 3 points. Parallèlement, la commune enregistre une forte baisse des employés (-4 points). 4 des 8 agriculteurs exploitants recensés en 1999 habitent encore sur la commune. Les actifs sont essentiellement des salariés (à 95%), une proportion en augmentation par rapport à 1999.

2 Deux tiers des membres de cette catégorie socioprofessionnelle créée par l’INSEE sont des salariés occupant une position intermédiaire entre les cadres et les agents d’exécution, ouvriers ou employés. Les autres sont intermédiaires dans un sens plus figuré. Ils travaillent dans l’enseignement, la santé et le travail social ; parmi eux les instituteurs, les infirmières et les assistantes sociales. PLU approuvé par délibération du Conseil Municipal en date du 17 décembre 2012 56

P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic socio-économique Les déplacements domicile-travail Déplacements domicile-travail en 1999 En 2009, les actifs résidant au Plessis-Pâté sont près de 450 (plus de 1/5 des actifs) à travailler dans la commune, ce qui est une proportion assez importante. Un grand nombre d’actifs sont assez proches de leur emploi ; en effet, les principaux pôles d’emplois (par ordre décroissant) sont le Plessis-Pâté, Brétigny, Evry, Sainte-Geneviève-des-Bois, Paris 15ème arrondissement, Arpajon, les Ulis, Paris 13ème. L’évolution 1999-2009 montre que la part des personnes résidant et travaillant au Plessis-Pâté a augmenté de manière importante. Plus précisément, les nouveaux actifs (+ 611 depuis 1999) travaillent davantage à proximité de leur commune de résidence. Le nombre d’actifs travaillant dans un autre département français (Ile- de-France comprise) a diminué. Cette proximité habitat/emploi, qui caractérise la commune du Plessis-Pâté, est un atout certain.

Source : INSEE 2009

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Enseignements et enjeux  Une croissance solide de la population, qui repose sur un solde naturel et un solde migratoire positifs.  Une tendance limitée au vieillissement de la population, à travers une natalité encore élevée et la stabilité de la part des moins de 30 ans.  Une diminution du nombre moyen de personnes par ménage qui tend à se stabiliser.  Un taux d’emploi élevé et une forte représentation de la population active.  Un taux de chômage très faible et en baisse régulière.  Des déplacements domicile-travail nombreux,avec des emplois relativement peu éloignés du lieu d’habitation.

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B. LES LOGEMENTS

Une augmentation du nombre de logements, peu de logements vacants Le nombre de logements est de 1 343, il a été multiplié par 6 depuis la fin des années 1970. Sur les 1 343 logements, 1 306 sont des résidences principales, 14 logements secondaires et occasionnels et 23 logements vacants. Le taux de logements secondaires et occasionnels est très faible, de l’ordre de 1,0%.

Le taux de logements vacants est également très faible (1,7 %). En effet, on considère que la rotation « naturelle » du marché (ventes, successions, etc.) est d’environ 5%. La vacance a été divisée par 2 depuis 1999, ce qui laisse présager de fortes tensions sur le marché. Source : INSEE 2009

Période d'achèvement des résidences principales La période de construction des logements

La commune du Plessis-Pâté possède un parc de logements assez récent, en 58 atteste la faible part de logements construits avant 1949 (5%). Environ ¾ des 5% logements de la commune ont été construits après 1975, essentiellement sous la forme d’opérations d’ensemble : 392 290 31% 23% Avant 1949 - en 1975, le quartier du Colombier ; De 1949 à 1974 - en 1991, le quartier « La Pouletterie » ; De 1975 à 1989 De 1990 à 2004 - en 1997, la quartier de La Rogère. 514 41% L’urbanisation diffuse est absente sur le territoire, soulignant le caractère compact et bien délimité du noyau urbain.

PLU approuvé par délibération du Conseil Municipal enSource date :du INSEE 17 décembre 2007 2012 59

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1 - La construction récente de logements

Un rythme de construction irrégulier depuis les années 1970

Entre 1968 et 2009, le nombre de logements au Plessis-Pâté est passé de 232 à 1 343 à la faveur d’un rythme de construction d’environ 27 logements par an en moyenne. Mais cette moyenne sur la période recouvre de grandes disparités : de 1968 à 1975 le rythme était de 33 nouveaux logements par an, proche de la moyenne observée sur ces 40 dernières années. Ce nombre a pratiquement été multiplié par 2 durant la période 1975-1982, aux alentours de 63 logements nouveaux par an.

De 1982 à 1990, la commune a connu le rythme de construction le plus faible, de l’ordre de 1 logement par an, étant donné que le nombre de nouveaux logements entre 1982 et 1990 a seulement été de 12 unités.

Source INSEE 2009 Pour la période récente (1990-2009), le rythme de construction se situe autour de 29 logements par an, étant proche du niveau connu dans les années 1970 et, plus globalement, se rapprochant de l’évolution moyenne annuelle constatée depuis 1968. Permis de construire accordés depuis 2005 90 80 Il est à noter que, depuis 2008, le rythme de construction s’est ralenti. De 83 70 permis de construire accordés en 2008 (année où le rythme de construction fut 60 significatif), on est passé à 55 en 2009 puis à 2 en 2010. 50 Entre 2005 et 2010, ce sont ainsi 227 permis de construire qui ont été délivrés au 40 83

Plessis-Pâté. 30 56 55 20 10 22 9 0 2 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Source : Ville du Plessis-Pâté PLU approuvé par délibération du Conseil Municipal en date du 17 décembre 2012 60

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2 - La taille des logements

Une proportion importante de grands logements

La taille moyenne des logements (4,9 pièces) est nettement supérieure à la moyenne départementale (4 pièces). On constate que la proportion de logements de 1 à 4 pièces est inférieure à la moyenne départementale, tandis que la part des 5 pièces et plus est très nettement supérieure.

Le parc est composé en majorité de grands logements : 65 % de 5 pièces et plus, ce qui est supérieur aux 34% à l’échelle de l’Essonne. Les logements de 1 pièce représentent seulement 2% du parc, les 2 et 3 pièces cumulés atteignent 12% contre 34% en moyenne dans l’Essonne.

Les familles et les grands ménages sont nombreux à habiter au Plessis-Pâté, ce qui explique la prépondérance des logements de 5 pièces et plus dans la commune. Ainsi, la proportion importante de grands logements, qui plus est des maisons individuelles en propriété, ne concourt pas à proposer un parcours résidentiel Source INSEE 2009 complet dans la commune ; en particulier auprès des jeunes et des personnes âgées qui sont essentiellement demandeurs de petits logements (1 et 2 pièces).

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3 - La typologie des logements

Un parc de logements dominé par la maison individuelle Le parc se compose en 2009 de 88,5% de maisons et 11,2% d’appartements, tandis que la proportion de maisons est proche de 50% dans le département de l’Essonne et de seulement 27% dans l’ensemble de la Région.

Cette proportion a légèrement diminué depuis le recensement de 1999. En effet, on dénombrait alors 90,9% de maisons et 7,8% d’appartements. Cela s’explique par la construction de petits collectifs depuis 1999. De fait, on assiste à un rééquilibrage progressif de la structure du parc de logements.

Source : INSEE 2009

4 - Le statut d’occupation des résidences principales

La part des propriétaires (84%) est très largement supérieure à celle des locataires (15%).

Le statut d’occupation est dominé par celui les propriétaires. Cette situation est à mettre en parallèle avec la très grande proportion de maisons individuelles.

L’évolution depuis 1999 fait toutefois état d’une diminution de la part des propriétaires (-3,8 points) et des logés gratuitement (-0,7 points), au profit des locataires qui gagnent 4,7 points.

Source : INSEE 2009

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5 - Le marché du logement

De par la proximité d’une gare RER (à Brétigny-sur-Orge) et de la route nationale N104, la commune est attractive pour les actifs qui recherchent un cadre de vie agréable et souhaitent acquérir un bien immobilier à proximité des pôles d’emplois de l’Essonne, du Val-de-Marne et plus largement du Sud parisien.

L’attractivité de la commune est aujourd’hui liée à la tension actuelle du marché du logement au Plessis-Pâté : peu de logements sont libres au vu de la vacance faible (1,7% en 2007), la rotation « naturelle » du marché est peu visible.

6 - Le logement social

Le Plessis-Pâté présente un parc de logements locatifs sociaux peu développé, environ 50 logements soit 4% du parc de logements total. Pour répondre aux obligations de production de logements sociaux, à hauteur de 20% du parc de logements, la commune entend développer ce type de logement sur son territoire. Ainsi, un permis de construire comportant 38 logements sociaux et un second portant sur 52 logements sociaux ont été délivrés respectivement en 2008 et 2009. Les opérations prochaines de logements comporteront entre 20 à 50% de logements sociaux suivant la taille des programmes de logements envisagée. A noter qu’à l’échelle de l’agglomération du Val d’Orge, le PLHI fixe comme objectif de construire 130 à 150 logements sociaux par an depuis 2008, soit 26 à 30% de l’ensemble de la construction neuve, afin de maintenir un taux de logement social à 25% à l’échelle communautaire.

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7 - Les gens du voyage

La commune ne dispose pas d’emplacement ou d’aire d'accueil des gens du voyage. La création d’une aire d’accueil des gens du voyage (11 places) est envisagée dans la commune.

8 - Les projets de logements

A moyen terme, environ 250 nouveaux logements devraient être construits au Plessis-Pâté, répartis sur plusieurs sites de projets. Le rythme de construction de cette prochaine décennie ne sera pas renforcé, comparé à celui des années 2000. Il est à noter que les nouvelles opérations de logements comporteront une part assez importante de logements sociaux, entre 20 et 50% selon les opérations.

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9 - Les enjeux pour l’avenir

En 1999, le parc de logements était de 1 025 résidences principales, le nombre d’habitants était de 2 926, soit un taux de 2,8 habitants par logement. En 2009, le nombre de logements est passé à 1 306 et le nombre d’habitants à 4 018, soit un taux d’occupation de 2,7 personnes par logement. Le point mort est un calcul théorique permettant d’apprécier la production nécessaire de logements à une période donnée, hors des besoins suscités par la croissance démographique. Il prend en compte le desserrement des ménages, le renouvellement du parc de logements, l’évolution des résidences secondaires et des logements vacants. Pour la commune du Plessis-Pâté, le calcul du point mort nous indique qu’il aurait fallu construire environ 7 logements par an en moyenne entre 1999 et 2007 pour conserver une population de 2 926 habitants en 2009. Toutefois, près de 300 nouveaux logements ont été construits sur cette période, portant le parc de résidences principales à 1 306 logements. De fait, la population a augmenté de plus de 1 000 habitants entre 1999 et 2009. Par ailleurs, on peut envisager une stabilisation de la taille des ménages à l’avenir, autour de 2,60. Cela s’explique par le fait que le renouvellement des générations dans le parc actuel, se traduisant par l’arrivée d’une population plus jeune avec des enfants ou en âge d’en avoir, est suffisant pour compenser le vieillissement et la décohabitation, qui certes se poursuivent mais à un rythme beaucoup plus modéré.

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Enseignements et enjeux  Un parc de logements récent caractérisé par la très faible part de logements vacants, vecteur de tensions sur le marché du logement.  Une proportion très importante de grands logements qui ne permet pas de proposer un parcours résidentiel complet aux habitants de la commune : la part très faible des petits logements ne permet pas aux jeunes actifs ou ménages de 1 ou 2 personnes de trouver un logement conforme à leurs besoins. C’est également le cas pour les personnes âgées qui souhaitent occuper un logement plus petit et plus proche des commodités du centre-ville.  Un rythme de construction irrégulier, lié à des étapes successives d’urbanisation du territoire communal.  Une structure du parc de logements particulière, presque exclusivement composée de maisons individuelles en propriété.  Plusieurs grands projets de logements, chacun comprenant une proportion importante de logements sociaux.

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C. LES ACTIVITES ECONOMIQUES

4 - L’emploi sur la commune Le nombre d’emplois a été multiplié par deux entre 1999 et 2009, du fait du L’indicateur de concentration de l’emploi, qui désigne le rapport entre le développement des deux parcs d’activités sur la commune. nombre d’emplois offerts dans une commune et les actifs ayant un emploi qui résident dans la commune, est supérieur à 1. Ainsi, le Plessis-Pâté offre un Ces emplois sont pourvus à 21 % par des Plesséiens puisqu’ils sont 442 à nombre d’emplois plus important que le nombre d’actifs parmi sa population. travailler sur la commune (source INSEE 2009).

Les emplois concernent pour près de la moitié le secteur du commerce, des transports, et des services divers.

La répartition de l’emploi au Plessis-Pâté diffère peu de celle de l’Essonne et de l’agglomération.

Indicateur de concentration d’emplois 2009 Plessis-Pâté 114,2 AGVO 66,5 Essonne 78,7

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Source : INSEE 2009

La répartition de l’emploi par secteur d’activité

L’emploi local est majoritairement représenté par le secteur tertiaire, même s’il reste toutefois moins représenté que dans les autres communes du Val d’Orge. Le nombre d’emplois dans l’industrie est non négligeable.

L’agriculture représente une faible part des emplois, toutefois ce secteur d’activité fait partie intégrante de l’histoire et de la vie locale du Plessis-Pâté. A l’échelle du Val d’Orge, c’est la commune où la part des emplois dans ce secteur est la plus importante. La Communauté d’agglomération du Val d’Orge compte en 2009 environ 38 250 emplois (+21% comparé à 1999). Le Plessis-Pâté accueille 8,5% des Caractéristiques des entreprises emplois de l’agglomération, pour 3,2% de la population, ce qui démontre le dynamisme de la commune. En effet, c’est la commune qui enregistre la Industrie Construction Commerce Services croissance de son nombre d’emplois la plus forte (+137% entre 1999 et 2009) Nb de Nb de Nb de Nb de postes postes postes postes Les emplois ne sont pas tout à fait en adéquation avec les profils des actifs de Nb salariés Nb salariés Nb salariés Nb salariés la commune. Les emplois proposés sur la commune sont majoritairement des emplois d’ouvriers alors que les ouvriers ne représentent que 10 % de la Essonne 3642 43649 9204 31290 14989 66387 48342 277937 population active de la commune. La plupart des emplois présents sur la commune sont donc occupés par des gens extérieurs. A l’inverse, les AGVO 310 3312 715 2764 1287 7775 3062 19821 Plesséiens se rendent majoritairement dans les pôles d’emplois voisins pour Plessis- aller travailler. Pâté 21 935 21 179 40 389 140 1690

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Au mois de septembre 2012, La Chambre des Métiers et de l’Artisanat a recensé 49 entreprises sur le territoire du Plessis-Pâté. Ces entreprises se répartissent par activités de la manière suivante : - 11 entreprises dans le domaine du bâtiment ; - 19 dans le transport, la réparation et les autres services ; - 4 dans l’alimentation ; - 3 dans le bois et l’ameublement ; - 3 dans le travail des métaux ; - 9 dans les autres fabrications.

La période d’existence de ces entreprises au Plessis-Pâté est assez équilibrée. On constate à la fois une part notable d’entreprises installées durablement dans la commune et d’autres entreprises récemment créées :

Nombre d’années d’existence des entreprises actives : - de 2 2 à 5 6 à 10 10 à 15 15 à 20 + de Nombre d’années ans ans ans ans ans 20 ans Source : Chambre des Métiers et de l’Artisanat, septembre 2012

LE PLESSIS PATE 9 9 11 8 3 9 En % 18,4% 18,4% 22,4% 16,3% 6,1% 18,4% Source : Chambre des Métiers et de l’Artisanat, septembre 2012

La répartition de l’âge moyen des chefs d’entreprise montre que près d’un tiers d’entre eux (31%) a entre 40 et 50 ans. Suivent ensuite les chefs d’entreprise âgés entre 30 et 40 ans (23,5%) puis ceux âgés de 50 à 60 ans (21,5%). Notons également la part relativement importante des chefs d’entreprise ayant plus de 60 ans (18%), qui pose la question de devenir des entreprises qu’ils dirigent : une succession est-elle assurée ? Est-il prévu des cessions à des personnes extérieures voire des fermetures d’entreprise au moment de leur départ en retraite ?

Ces dernières années, le nombre d’immatriculations et de radiations d’entreprises est sensiblement le même, autour de 5 par an. Les années 2006, 2007 et 2008 ont connu un nombre d’immatriculations plus important (respectivement 5, 11 et 3) que celui des radiations (respectivement 3, 4 et 1). Source : Chambre des Métiers et de l’Artisanat, septembre 2012

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La démographie des établissements

Le Plessis-Pâté est relativement bien doté en emplois, principalement grâce Source : INSEE 2007 aux deux parcs d’activités implantés sur le territoire : la Tremblaie et le Parc.

Le département contribue au soutien du Pacte régional  En plus de connaître une forte augmentation du nombre d’emplois, la commune possède un taux de création d’établissements élevé, de l’ordre de pour l’emploi, la formation et le développement 14,5% en 2009, plus important que celui du Val d’Orge (12,4%). économique. Ce pacte a pour objectif de conforter la dynamique partenariale d’ores et déjà engagée en Au Plessis-Pâté, cette évolution est particulièrement importante pour les mobilisant l’ensemble des acteurs du territoire en faveur services (+16,2%) et les établissements de construction (+15%). de l’emploi, de l’insertion, de la création et du développement d’activités. Le pacte du Val d’Orge, qui Le nombre de créations d’établissements était de 24 pour l’année 2009. regroupe 6 communes dont celle du Plessis Pâté, signé le 8 février 2011, recouvre un enjeu fort qui est d’amorcer C’est dans le domaine des services que le nombre de créations a été le plus la mise en œuvre de chantiers stratégiques pour le élevé, de l’ordre de 15 nouveaux établissements. Le nombre d’établissements Département sur ce territoire. créés dans ce domaine est 5 à 6 fois supérieur que dans tout autre domaine d’activités.

Toutefois, les emplois sont majoritairement pourvus par des salariés des communes voisines. Ceci est lié au manque d’adéquation entre les emplois locaux et le profil des actifs Plesséiens.

Les plus gros employeurs de la commune de Plessis-Pâté sont répartis comme suit :

Effectifs salariés 50 à 99 100 à 199 200 à 499 500 à 999 Nombre 5 1 1 1 d’entreprises

Source : Guide des entreprises du Val d’Orge 2010

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic socio-économique 5 - Les activités sur la commune

L’activité agricole

Avec 352 ha de surface agricole cultivée, le Plessis-Pâté comptait 5 exploitants dont 2 très présents sur le territoire au dernier recensement agricole de 2010. Les terres agricoles sont principalement situées au nord-est de la commune et sur les terrains sur l’emprise de la BA 217.

Nombre d'exploitations 5 dont nombre d'exploitations professionnelles 4

Nombre de chefs d'exploitation et de coexploitants 6

Nombre d'actifs familiaux sur les exploitations 7

Nombre total d'actifs sur les exploitations 17 (en UTA, équivalent temps plein)

Superficie agricole utilisée des exploitations (ha) 352

Superficie cultivée située en zone agricole (ha) 349

Superficie toujours en herbe (ha) 0

Nombre total de vaches 0

Rappel : Nombre d'exploitations en 1988 8

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L’ensemble des partenaires (coopératives, semenciers, matériels agricoles) sont présents dans un périmètre proche et le maintien de l’activité n’est pas remis en cause par les difficultés de livrer au silo les récoltes. Le silo est situé à Marolles. 466 ha sont déclarés à la PAC La part de l’agriculture : 2.8 % Le type d’agriculture est : culture céréalières et grandes cultures Cultures présentes : assolement classique Blé, Orge, Colza Caractéristiques géophysiques et qualité agronomique des terres : Les terres agricoles du Plessis-Pâté sont constituées de limon des plateaux (ou Lœss). Ce limon se compose de silice et de carbonate de calcium. Il contient par ailleurs en proportion plus faible des sables et des argiles. Ce sol est assez léger, dépourvu en cailloux et souvent riche en éléments fertilisants. La capacité de rétention reste assez faible par rapport à un limon des plateaux traditionnels. En agriculture conventionnelle des apports des apports réguliers d’amendements permettent de maintenir la neutralité du sol ce qui permet de cultiver la plupart des productions végétales. Ce sol nécessite néanmoins de prendre des précautions culturales pour éviter son tassement. L’ensemble des parcelles sont drainées. Emplois générés : 9 Evolution du contexte agricole sur les 10 dernières années en terme de surface agricole et du nombre d’exploitants : 144 ha en moins, 3 exploitations De plus il existe des problèmes de cohabitations avec les riverains (poussières en moins (données 1988) en période de moisson, incompréhension lors des traitements phytosanitaires…) Pas de prescriptions environnementales particulières sur le site Les agriculteurs souhaitent rester sur le territoire du Val d’Orge, à noter qu’un Contraintes liées à l’urbanisation : jeune agriculteur a repris une exploitation en 2007. Les exploitants ont fait part de problèmes de circulations rendues difficiles du fait du trafic important et d’aménagements inadaptés aux contraintes des engins agricoles (dispositifs de ralentissements, de rétrécissements…)

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Une faible représentation des activités commerciales et de services Un commerce ambulant de vente de pizzas est présent tous les lundis sur La commune compte 34 commerces, mais relativement peu de commerces la commune. de centre-ville. Ils sont principalement situés dans le centre commercial Les Arcades, avenue Gilbert Fergant, et sur la route de Liers. Eu égard aux importants pôles commerciaux situés à proximité (Sainte- Geneviève-des-Bois, Brétigny et Evry), les commerces et services proposés sur la commune paraissent suffisants. Certains peinent même à se maintenir.

Principal équipement commercial de la commune, le centre des Arcades assure, avec son supermarché et sa dizaine de boutiques, un service de proximité. Les commerces et services recensés au 1er janvier 2011 sur la commune sont les suivants :

. 1 restaurant/traiteur . 1 bar/tabac/presse/restaurant . 1 salon de coiffure . 1 supérette d’alimentation générale . 1 surface commerciale spécialisée . 1 boulangerie-pâtisserie . 1 pharmacie . 1 traiteur de produits de la mer . 1 agence immobilière . 3 garages automobiles . 1 médecin . 1 point de retrait bancaire . La Poste . 1 agence de services à domicile PLU approuvé par délibération du Conseil Municipal en date du 17 décembre 2012 73

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Une activité artisanale et industrielle développée Les zones d’activités relèvent de la compétence de la Communauté d’agglomération du Val d’Orge. Dans ce cadre, elle aménage, entretient, gère et commercialise les dix parcs de l’AGVO, parmi lesquels se trouvent les deux parcs d’activités situés sur la commune de Plessis-Pâté.

La zone d’activités du Parc, créée en 1975, située au nord-ouest de la commune, s’étend sur une surface de 10,5 ha.

Elle comprend des activités très diversifiées allant du commerce de gros aux activités d’impression, et représente 597 emplois salariés en 2010 pour 45 entreprises (Source : Atlas des parcs d’activités économiques du Val d’Orge 2010).

La particularité de ce parc est la présence d’ATM, association d’entreprises regroupant les propriétaires, dont le but est de contribuer au développement du parc.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic socio-économique La zone industrielle de la Tremblaie, créée en 1995, a pour particularité d’être un parc spécialisé dans le commerce de gros et la logistique. Elle se développe sur 45 ha.

Les entreprises de la Tremblaie sont au nombre de 15 et accueillent 951 emplois salariés en 2010. (Source : Atlas des parcs d’activités économiques du Val d’Orge 2010).

Les zones du Parc et de la Tremblaie n’offrent plus de surface disponible pour l’implantation de nouvelles activités.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic socio-économique La base aérienne 217 En octobre 1962, le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) installe ses services techniques sur l’emprise et en mars 1966 le Centre Spatial de L’aérodrome implanté sur les communes de Brétigny et du Plessis-Pâté fut Brétigny (CSB) est créé en vue de gérer les satellites dès leur lancement et construit en 1937. Durant l’occupation, les Allemands ont réalisé les premières d’assurer leur suivi sur orbite. infrastructures aéronautiques, et en particulier deux pistes en béton. Transférées progressivement à compter de 1969 vers le centre spatial de En octobre 1945, le Centre d’Essai en Vol (CEV) s’implante sur l’aérodrome de , les activités du CSB s’éteignent définitivement en décembre 1974. Brétigny. En 1949 débute la construction de la plus grande piste d’Europe : Entre temps, en 1964, EUROCONTROL, agence européenne de contrôle 3000 mètres de long sur 100 mètres de large. aérien, s’installe sur l’emprise Défense. L’armée de l’air s’installe dans les locaux laissés vacants par le CNES le 1er avril 1976 en créant la Base Aérienne 217 (BA 217).

En 2004, le CEV cesse son activité à Brétigny et se redéploie sur les centres d’essai d’Istres et de Cazaux. La BA 217 occupe alors l’ensemble du site. Cette nouvelle extension a permis l’accueil de diverses unités Air, ou à vocation inter-armées.

Dans le cadre du plan de restructuration des armées, le gouvernement a présenté le 17 juin 2008 le livre blanc de la défense et une nouvelle carte militaire a été publiée le 24 juillet 2008. Cette dernière prévoit la fermeture en 2012 de la BA 217 avec cependant le maintien de certaines activités militaires sur le site. La fin de l'activité aéronautique de la base s'est traduite par l'abrogation, le 28 juillet 2008, du Plan d'Exposition au Bruit, libérant l'utilisation de terrains importants, notamment au Nord de la base.

Dans le cadre d’un contrat de redynamisation du site l’Etat a engagé depuis 2009 des études stratégiques sur l’avenir de la base aérienne. Un comité de site qui réunit l’Etat, les collectivités et les partenaires assure le pilotage de ce dispositif.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Diagnostic socio-économique Le puits de pétrole

Dix-huit puits de pétrole sont recensés dans le département

de l’Essonne, de Brétigny à Itteville. Les gisements produisent 290 000 tonnes de

brut par an. 99,5 % de la production est assurée par une société du groupe Elf-Aquitaine

qui exploite les quatre gisements s’étendant du Plessis-Pâté à La Ferté-Allais.

Installation de pompage

Le gisement du Plessis-Pâté produit 40 tonnes par jour. Suffisamment pure, l’huile produite au Plessis-Pâté bénéficie d’un traitement spécial. Des camions citernes (à raison de deux ou trois par jour) la convoient directement jusqu’à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne). Le gisement sera épuisé dans une quinzaine d’années ; la Direction Régionale de l’Industrie et de la Recherche assure que : « Il n’y a plus d’indices permettant d’espérer trouver des ressources exploitables à un prix raisonnable ».

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6 - Le projet Val Vert

Profitant d’une position stratégique au sein de la Région Ile-de-France, à Pour accueillir ce développement, le SCoT prévoit l’aménagement d’un site proximité d’axes routiers structurants (Francilienne, A6, A10), le Val d’Orge a d’environ 70 hectares au Nord de la commune du Plessis-Pâté, dans le développé sur son territoire un pôle d’activité structurant le long de la prolongement du pôle d’activité Sud-francilien de la Croix-Blanche. Francilienne. A l’issue des premières réflexions stratégiques réalisées en 2007, les élus se L’agglomération souffre néanmoins d’un taux d’emploi assez faible. Le sont engagés dans la réalisation d’une Cité de l’Habitat Intelligent (domotique) développement économique a dès lors été identifié au SCoT, approuvé en et Durable (éco-construction), en s’appuyant sur le dynamisme du pôle décembre 2008, comme un objectif prioritaire pour le Val d’Orge, afin de économique existant. réduire le déséquilibre entre habitat et emploi et apporter une réponse aux Dans un contexte en pleine évolution (Grenelle, etc.) et pour répondre à une besoins des habitants. demande croissante dans le domaine de l’habitat (public, professionnels du bâtiment, maîtres d’œuvre, etc.), l’agglomération souhaite créer une plateforme publique destinée à faciliter les échanges et la diffusion d’information auprès du public et des professionnels du bâtiment sur l’ensemble des techniques, des matériaux et des bonnes pratiques qui interviennent dans la prise en compte des économies d’énergie (domotique et éco-construction). La Cité Val Vert, permettra d’attirer des entreprises commerciales et artisanales spécialisées dans ce domaine d’activité et de développer la promotion et la diffusion de nouvelles pratiques liées au développement durable, et notamment agricoles par la création d’une exploitation dédiée au maraîchage et basée sur les circuits courts. Deux nouvelles infrastructures majeures de transport accompagneront ce projet : d’une part la construction d’une gare routière ; d’autre part l’aménagement de la future liaison Centre-Essonne. Cet équipement est porté par la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge et associé à la mise en place d’un transport en commun en site propre (TCSP).

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Etat initial de l’environnement

7 - Les enjeux

L’activité économique de Plessis-Pâté présente :

Des atouts

o Un nombre d’emplois plus important que le nombre d’actifs, preuve de la vitalité économique de la commune o Un taux de chômage relativement faible o Deux parcs d’activités qui génèrent plus de 1 500 emplois sur la commune o Une augmentation de la proximité habitat/emploi pour les actifs Plesséiens (20 %) o Une activité agricole qui se maintient par l’installation de jeunes agriculteurs

Mais aussi des faiblesses

o Des emplois qui ne sont pas tout à fait en adéquation avec les profils des actifs Plesséiens o Des parcs d’activités saturés o Une activité agricole fragilisée par la pression foncière

Les enjeux qui en découlent sont donc les suivants :

o Maintenir l’attractivité économique dans la commune en permettant l’implantation de nouvelles activités o Poursuivre le rapprochement habitat/emploi o Pérenniser et diversifier l’activité agricole sur la commune

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Enseignements et enjeux  Un nombre d’emplois significatif dans le secteur des services (1 emploi sur 2) et de l’industrie (1 emplois sur 4).  Des emplois non représentatifs du profil des actifs de la commune, essentiellement occupés par des gens extérieurs.  Deux parcs d’activités qui offrent à eux seuls 1 500 emplois salariés, non négligeables pour une commune de cette taille : ils ne proposent cependant plus d’espace disponible pour l’implantation de nouvelles activités.  Une offre commerciale peu développée, subissant fortement la concurrence des pôles commerciaux alentours : toutefois, l’essentiel des besoins en matière de commerce de proximité est couvert et les enseignes connaissent quelques difficultés par manque de clientèle.  Une place importante occupée par l’agriculture dans la commune, même si elle génère peu d’emplois.

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ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

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A. GEOGRAPHIE PHYSIQUE – CARACTERISTIQUES GENERALES 1 - La situation du territoire

Sur le plan topographique, la commune du Plessis-Pâté est située sur le plateau de Bondoufle, qui fait partie de la région naturelle du Hurepoix. Le plateau de Bondoufle est bordé à l’Ouest par la vallée de l’Orge et à l’Est par la vallée de l’Essonne. L’altitude est proche de quatre-vingt mètres de part et d’autre de la commune. Les nuances de relief ne sont que très peu perceptibles. Ce qui permet à l’agriculture, au Nord-Est, de prospérer.

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2 - La géologie

source : www.brgm.fr

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Localisée sur le plateau de Hurepoix, le sous-sol de la commune est majoritairement caractérisé par sa formation géologique sablo-argilo-calcaire appelée « Limons des Plateaux ». On distingue donc sur la commune les couches géologiques suivantes : - Les limons des Plateaux (LP) : On les trouve sur la plus grande partie de la commune, sur des épaisseurs pouvant parfois atteindre neuf mètres. Ce sont des dépôts détritiques meubles, argileux et schisteux à grain très pur. Leurs origines sont continentales et éoliennes. Ils procurent une bonne fertilité au sol favorable à l’agriculture. La partie supérieure du sol constitue le profil cultural, c'est-à-dire l’ensemble constitué par la succession des couches de terres, individualisées par l’intervention des instruments de culture, les racines de végétaux, et les facteurs naturels réagissant à ces actions. Le meilleur profil cultural est celui qui est le plus profond tout en ayant la plus grande capacité de rétention d’eau. Du fait de l’agriculture, l’horizon superficiel du sol a subi de grande transformation par rapport à son état d’origine. - Les Sables de Lozère de Pliocène (P) : On en note un affleurement sur le territoire de la commune, sur le terrain du centre d’essai en vol. Ces sables sont souvent localisés par poches (quelques décimètres à cinq mètres), le plus souvent en placage peu épais sur les plateaux. Ce sont des sables argileux, dominés par la Kaolinite, grisâtres et ferrugineux. Leur fraction sableuse est hétérogène, surtout formée de quartz et de quelques feldspaths. - Les Sables et Grès de Fontainebleau du Stampien Supérieur (g2b) : Conservés sous forme de quelques buttes témoins (Buttes de Montaubert au Sud de la Commune), ils sont d’une épaisseur environ égale à cinq mètres. Les exploitations étaient nombreuses sur les bancs des buttes de Sables de Fontainebleau. Largement dominé par la Silice (95 à 98%), ils sont remarquables par leur pureté et par leur granulométrie homogène. Ils sont de couleur blanc pur à grisâtre, mais le plus souvent ocre roux. Cette dernière teinte est due à une « contamination » par les eaux pluviales ou les nappes alluviales. Les grès y abondent. - Les Argiles à Meulière de Brie du Stampien Inférieur et du Sannoisien Supérieur (g1b) : La commune est située sur un secteur où sont recensés des formations argileuses et marneuses. On les localise aux abords de la Route Départementale 19 et sur une partie du centre d’essais en vol. Ce sont des argiles à meulière de Brie qui s’étendent sur les plateaux.

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3 - L’hydrographie et l’hydrogéologie

Bassin versant et réseau hydrographique Situé sur un plateau, le territoire communal appartient à trois bassins versants : - Le bassin versant de l’Orge aval - Le bassin versant de l’Essonne aval - Le bassin versant Seine Amont.

La commune du Plessis Pâté n’est traversée par aucun cours d’eau.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Etat initial de l’environnement L’hydrogéologie Deux nappes aquifères intéressent directement la commune : - à l’Est, la nappe aquifère des calcaires de Champigny Elle est localisée entre le Marne au Nord et la Seine à l’Ouest et au Sud. C’est l’une des nappes les plus productives de la Région Parisienne. Elle alimente en eau potable la quasi-totalité des communes de la Brie ainsi qu’une partie de l’agglomération de la Région Parisienne. Sa dégradation tant quantitative (baisse régulière des niveaux) que qualitative (nitrates, produits phytosanitaires) a été préoccupante. En conséquence, la réglementation des rejets a été étendue et renforcée conformément aux exigences du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux. - à l’Ouest, la nappe des calcaires de Beauce Elle est très étendue et se situe en partie sur le bassin -Bretagne. La zone la plus productive correspond aux bassins de la Juine, de l’Essonne et de l’Ecole. Essentiellement exploitée pour l’irrigation, elle est également le siège d’une importante pollution d’origine agricole. Elle fait par ailleurs l’objet d’une forte compétition entre les différents usages de l’eau : soutien des débits d’étiage des rivières, alimentation en eau potable, agriculture. Il est recommandé : - de contrôler les infiltrations, supprimer les points d’infiltration des eaux de drainage, - de perfectionner l’outil de gestion, - d’identifier les secteurs où la qualité est encore correcte et doit être préservée, - d’informer et de former les élus et les agriculteurs. Le Plessis-Pâté dépend de cette nappe phréatique.

La commune a été classée dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau, SDAGE, du Bassin Seine Normandie, dans l’unité hydrographique ORGE-YVETTE. Sa superficie de 1 300 km² couvre une partie des départements de l’Essonne et des Yvelines. On y dénombre 600 000 habitants. Les éléments locaux à surveiller sont : - le développement de l’urbanisation - l’assainissement des eaux usées et pluviales.

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4 - Le climat

Le Plessis-Pâté est sous l’influence d’un climat de type océanique, comme l’ensemble du Bassin Parisien. Le climat de la vallée de l’Orge est de type semi océanique. La température moyenne est de 11,3°C avec une amplitude thermique de 16,2°C. Les données météorologiques relevées à la station météorologique de Brétigny-sur-Orge, située à moins de 5 kilomètres au Nord-Ouest de la zone d’étude, sont les plus représentatives du climat local. Janvier est le mois le plus froid avec une température moyenne de 4,7°C ; juillet et août sont les mois les plus chauds avec une température moyenne de 24°C. Il gèle environ 57 jours par an. L’ensoleillement est de 1700 heures par an. Le bilan hydrique est largement positif avec une pluviométrie moyenne mensuelle comprise entre 50 à 55 mm. La neige couvre le sol, en moyenne, 8 jours par an. Les vents dominants sont orientés Sud-Ouest / Nord-Ouest, leur vitesse pouvant dépasser huit mètres par seconde. Il n’a pas été enregistré de phénomène climatique particulier, les données climatiques sont stables.

Diagramme climatique de Brétigny-sur-Orge (1961-1990)

60 30

50 25

40 20

30 15

20 10 (°C) Températures Précipitations Précipitations (mm)

10 5

0 0 Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.

source : www.infoclimat.fr

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Etat initial de l’environnement Potentiel de développement des énergies renouvelables mobilisables sur le territoire

Compte tenu de l’ensoleillement et des richesses du sous-sol francilien. Les développements du solaire, de la géothermie et des solutions bois-énergie sont recommandés sur l’ensemble de la commune. Le développement de l’éolien n’est pas envisageable sur le territoire car il est situé en dehors de la zone de développement de l’éolien en Essonne.

Par ailleurs, les orientations de la loi « Grenelle I » de l’environnement » du 3 août 2009 qui dessine les grands enjeux en terme énergétique pour la France à court et moyen terme notamment en ce qui concerne la réduction des consommations dans les constructions neuves sont : - 2010 - audit pour tous les bâtiments publics. - 2012 - bâtiments basse consommation (50 kWh/m2/an: chauffage, éclairage, eau chaude sanitaire); - 2020 - bâtiments à énergie positive (consommation d’énergie primaire inférieure à la quantité d’énergie qu’ils produiront à partir de sources renouvelables); - Réduction des consommations d’énergie du parc des bâtiments existants publics et tertiaires d’au moins 38% d’ici 2020;

Enseignements et enjeux

 La commune ne connaît pas de contrainte de relief, du fait de sa position sur un plateau.

 Une attention doit être portée à la gestion des eaux pluviales (eaux de toitures et de gouttières), afin de limiter le ruissellement.

 L’ensoleillement important pourrait permettre le développement des panneaux solaires, afin de favoriser l’utilisation des énergies renouvelables.

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B. LE CADRE NATUREL

1 - Les habitats et écosystèmes Le réseau écologique présent sur le territoire de la commune La commune ne possède pas de continuité écologique majeure à l’échelle de la région sur son territoire. Cependant, elle se situe à proximité de la vallée de l’Orge, dont une partie est classé d’intérêt national et l’autre d’intérêt régional. Le bois des Bordes, même s’il n’est pas identifié en tant que réservoir de biodiversité à l’échelle régionale, constitue à l’échelle communale et intercommunale un espace boisé important pour la biodiversité.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Etat initial de l’environnement Les espaces boisés Le bois des Bordes, au Sud-Est du territoire, est un massif boisé d’une trentaine d’hectares appartenant à un propriétaire privé. Autrefois, il était réservé à la chasse, puis fut, au début du siècle, réservé à la promenade. On y distingue plusieurs espèces intéressantes : frênes, chênes, érables sycomores, tilleuls, marronniers et quelques charmes. Il est répertorié comme un espace boisé au SDRIF de 1994 et protégé intégralement au titre des espaces boisés classés (EBC) au PLU qui reprend le zonage de l’ancien POS. Ainsi, la partie Est du Bois des Bordes est classée en zone naturelle inconstructible (NB), tandis que la partie Ouest, classée en zone UI, est protégée par un espace boisé classé ; la zone d’activité des Bordes s’est implantée en limite du boisement.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Etat initial de l’environnement Les espaces agricoles

Les impératifs de la culture intensive ont conduit à l’élimination de la plupart des niches écologiques et à l’effondrement de la biodiversité (disparition des haies, des écotones, uniformisation des paysages). Le paysage constitue ici un excellent révélateur du milieu. Son analyse permet en effet de cerner certains des mécanismes fondamentaux de l’écologie. Les haies ont un double rôle écologique et leur quasi-disparition peut créer localement des déséquilibres : - Elles jouent le rôle de brise-vent : en réduisant la vitesse du vent sur une distance qui peut atteindre jusqu’à 30 fois leur hauteur, les haies réduisent également l’évapotranspiration et elles permettent ainsi un accroissement de la productivité végétale. - Les haies servent de refuge à une faune variée de vertébrés prédateurs (belettes, rapaces, reptiles) et d’insectes entomophages (coccinelles…) qui freinent les pullulations d’espèces nuisibles en les maintenant à un niveau économiquement acceptable. Le nombre d’espèces animales est donc moins nombreux en zone ouverte de monoculture, comme tel est le cas au Nord de la commune à l’Ouest sur les zones agricoles. On constate cependant un certain nombre d’espèces ubiquistes (dont l’aire de répartition est très étendue) à grande valence écologique, c’est-à-dire qu’elles ont une capacité importante à coloniser des milieux différents.

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2 - Les espèces : la faune et la flore La flore L’atlas de la flore sauvage de l’Essonne mentionne la présence de 196 espèces végétales, dont 3 assez rares, 2 rares et 1 très rare à l’échelle départementale. - assez rares : Amaranthus albus (amarante blanche), Nymphea alba (nénuphar blanc), Rumex maritimus (oseille maritime) - rares : Elytrigia campestris (chiendent champêtre), Hyoscyamus niger (Jusquiame noire) - très rare : Verbascum nigrum (Molène noire)

La faune On comptabilise, sur certains endroits de la commune, des tourterelles des bois, des pies grièches, des alouettes calandrelles, des merles à plastron, mésanges charbonnière, corbeaux freux, pigeons ramiers, rouge gorges familiers, étourneaux sansonnets, et quelques oiseaux marins telle la mouette rieuse. Ce qui représente, malgré tout, un cortège assez réduit d’espèces courantes.

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3 - Les outils de gestion et de protection

Le territoire de la commune ne comporte aucune protection règlementaire en matière floristique ou faunistique. On ne dénombre ni ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique), ni arrêté de biotope, ni réserve naturelle. Les espaces naturels sensibles (ENS) sont des zones naturelles remarquables et fragiles qui bénéficient d'une action de protection et de promotion menée par le Département en collaboration avec différents partenaires (collectivités locales, associations, ...). Menée depuis 1989, la politique active de préservation des espaces naturels sensibles se définit autour de trois critères :  la richesse naturelle (au plan floristique, faunistique, écologique et géologique)  la qualité du cadre de vie (paysages naturels, culturels, intérêt pédagogique ou de détente)  la fragilité (pression de l'urbanisation, urbanisation non contrôlée, espaces abandonnés, présence de nuisances ou de pollutions diverses).

Espace naturel sensible C'est une notion définie par la loi (du 18 juillet 1985, modifiée par celles du 2 février 1995 et du 7 février 2002). Le texte officiel dispose qu' "afin de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux naturels et d'assurer la sauvegarde des habitats naturels, des champs naturels d'expansion des crues, le Département est compétent pour élaborer et mettre en œuvre une politique de protection, de gestion et d'ouverture au public des espaces naturels sensibles, boisés ou non."

Le recensement effectué et validé en date du 30 septembre 1993 identifie le bois des Bordes comme espace boisé qui constitue un élément de corridor écologique, aussi bien pour la faune que pour la flore et participe à la qualité du paysage de la commune.

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4 - La trame verte et la trame bleue Les composantes de la trame verte Les éléments de trame verte sont peu nombreux sur le territoire. On retrouve le bois des Bordes au Sud-Est de la commune et quelques resserres dans le paysage agricole, au Nord et à l’Ouest du territoire. Aucune haie ne subsiste dans les espaces agricoles. Dans certains quartiers, la végétation des jardins est importante, des cœurs d’îlots subsistent et participent à la trame verte communale. La RD 19 fait partie intégrante de la politique d’aménagement et de gestion mise en place dans le cadre du Schéma Directeur Départemental des Dépendances Vertes (S3DV) qui a été adopté le 2 février 2009, en application de l’acte 1 de l’agenda 21 départemental Les composantes de la trame bleue Aucun cours d’eau n’est présent sur la commune mais il existe des mares et des plans d’eau, naturels ou artificiels, qui abritent une certaine faune et flore. Ces espaces sont à préserver.

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5 - Le paysage

Conscient de la richesse des paysages essonniens et dans l’objectif de les préserver et de les valoriser, le Conseil général a engagé en 2007 l’élaboration d’un guide des paysages de l’Essonne. Ce document a identifié 7 grands ensembles de paysages qui participent à la diversité et à l’agrément du cadre de vie. Le Plessis-Pâté est concernée par l’ensemble paysager dénommé « Les paysages urbains du Centre Essonne ».

Les valeurs paysagères urbaines du Centre Essonne

Les atouts et les caractéristiques des paysages urbains du Centre Essonne : - la centralité du département; - les paysages les plus urbanisés du département et des pôles urbains forts (Evry, Massy, Palaiseau, Arpajon); - le patrimoine architectural et urbain des centres anciens; - quelques reliefs repères : buttes témoins boisées au sud du centre Essonne (plateau de Vert-le- Grand), butte témoin de Montlhéry, pentes festonnées de l’Orge et de l’Yvette; - des horizons lointains, constitués par les coteaux des plateaux de Beauce et du Hurepoix; - des vallées discrètes (l’Yvette et l’Orge) dans l’urbanisation mais précieuses; - des espaces naturels des fonds de vallées préservés mais discontinus; - des espaces agricoles au coeur des zones habitées sur les pentes de l’Yvette et de l’Orge et sur le plateau de Vert-le-Grand.

Les enjeux de préservation, de réhabilitation et de valorisation auxquels sont confrontés les paysages urbains du Centre Essonne : - des secteurs au relief peu présent: plateaux uniformes; - une urbanisation formée de quartiers juxtaposés, en grande masse monospécifique, qui communiquent peu entre eux (grands ensembles, nappes pavillonnaires, zones d’activités); - des coupures très fortes par les infrastructures des quartiers urbanisés (A 6, N 7, voies de train et de RER...); - des confluences de l’Orge «oubliées)> et perdues dans l’urbanisation (Yvette, Salmouille et Rémarde); - une urbanisation qui avance sur le plateau agricole du sud et des lisières urbaines peu valorisées; - des espaces agricoles morcelés ou enclavés et sous forte pression urbaine; - un paysage peu qualifiant depuis les voies de transit: urbanisation linéaire et zones d’activités le long des infrastructures (RN 20, A6, RN 7, Francilienne...).

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Le relief très plat de la commune engendre des vues très importantes et crée des horizons dégagés. Le moindre élément vertical peut avoir un impact très important dans le paysage. Par exemple, la ligne électrique au Nord de la commune crée un point noir visuel.

Le paysage est différent selon les routes que l’on emprunte pour se rendre sur la commune : Route de Corbeil, l’entrée de ville ouvre une vue sur un paysage agricole au premier plan. En lisière de cet espace ouvert, le nouveau lotissement de la Rogère est visible. Le paysage est dominé par le clocher de l’église A l’Ouest, en arrivant de Brétigny-sur-Orge, il s’agit d’un paysage urbain en continuité avec le tissu urbain existant. Au Nord et Nord Est, en direction de Sainte-Geneviève-des-Bois, rue de Liers, le paysage agricole est bordé par la zone industrielle de la Croix Blanche et celle du Parc. A l’Est, le paysage agricole est bordé, par la zone d’activité de la Tremblaie.

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Enseignements et enjeux  Les espaces boisés sont peu nombreux et doivent être préservés car ils servent d’espace refuge pour la biodiversité.  Les espaces agricoles abritent une certaine faune, ils doivent être maintenus pour jouer un rôle écologique sur le territoire.  La biodiversité est riche en espèces végétales mais moins en espèces animales. Il faut permettre le maintien de la diversité existante en préservant les espaces naturels et la végétation des jardins, composante de la trame verte et bleue  Le relief peu marqué de la commune engendre de nombreuses vues dégagées. Il faudra veiller à ne pas impacter le paysage par des constructions trop hautes ou qui s’intégreraient mal.

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D. LES RISQUES ET LES NUISANCES 1 - La qualité de l’air et de l’eau et les nuisances La qualité de l’air et la pollution atmosphérique Dans le cadre de la loi sur l'air, la qualité de l'air en France est surveillée en permanence par 35 organismes répartis sur tout le territoire. En Ile de France, c'est l'association AIRPARIF qui effectue ce travail ainsi que l'information auprès des autorités concernées. L'indice de la qualité de l'air est un nombre entier compris entre 1 et 10 et associé à des valeurs qualificatives allant de « Très bon » (1 et 2) à « Très mauvais » (10). Il est calculé pour une journée et pour une zone géographique retenue par l'association de surveillance. Il est égal au plus grand des quatre indices de substances polluantes définis par l'arrêté et qui concernent : le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d'azote (NO2), l'ozone (O3) et les particules. Les mesures sont effectuées à partir de stations fixes dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants.

La qualité de l’air est globalement bonne au Plessis-Pâté (291 jours par an de qualité de l’air bonne à très bonne soit plus de ¾ de l’année, pour 5 jours classés de mauvais à très mauvais). Ces chiffres sont similaires à ceux observés en moyenne sur l’ensemble du département de l’Essonne.

Ce tableau présente les contributions des différents secteurs d’activités aux émissions de polluants. Il en ressort que le transport routier contribue fortement à la pollution aux NOx, du fait de la présence de la N 104 au Nord du territoire. Pour les autres polluants, le secteur résidentiel et tertiaire est le principal polluant.

Source : airparif.asso.fr NOx : oxydes d’azote, CO : monoxyde de carbone, SO2 : dioxyde de soufre, COVNM : composés organiques volatils non méthaniques, PM10 : particules dont le diamètre est inférieur à 10m, CO2, dioxyde de carbone. PLU approuvé par délibération du Conseil Municipal en date du 17 décembre 2012 99

P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Etat initial de l’environnement Les nuisances sonores Les infrastructures routières Les nuisances sonores sont principalement liées à la présence d’infrastructures de transport à forte circulation. L’arrêté préfectoral de classement du réseau routier départemental du 28 février 2005 classe les infrastructures existantes départementales dont le trafic dépasse les 5000 véhicules par jour ainsi que les projets du Schéma directeur de la voirie départementale de l’Essonne 2015, vis-à-vis du bruit. Les voiries sont réparties en cinq catégories et des modalités d’isolement acoustique leurs sont associées. La délimitation de secteurs affectés par le bruit d’infrastructures terrestres oblige les constructeurs à respecter les normes d’isolation acoustique pour les constructions nouvelles.

Niveau sonore de référence Catégorie de Largeur maximale des secteurs Laeq (6h- 22h) en dB (A) l'infrastructure affectés par le bruit de part et d'autre de l'infrastructure L>81 1 d=300m 76

L’arrêté préfectoral s’applique sur les trois axes routiers de la commune qui traversent la commune et sur le projet de liaison Centre-Essonne : La RD 19 est classé globalement en catégorie 2. Un secteur de 250 m de part et d’autre de l’axe de la voie est affecté par le bruit. Les constructeurs doivent prendre en compte pour la construction de bâtiments dans ce secteur un niveau sonore de référence 79 décibels en période diurne et 74 en période nocturne. Le tronçon de la RD 19 situé de part et d’autre de la limite communale avec Brétigny sur Orge est situé en catégorie 3. la largeur du secteur affectée par le bruit est de 100 m. Les constructeurs doivent prendre en compte pour la construction de bâtiments dans ce secteur un niveau sonore de référence 73 décibels en période diurne et 68 en période nocturne. La RD 117 est classée en catégorie 3 entre la limite communale de Sainte Geneviève et le rond point marquant l’entrée dans le village et en catégorie 4, entre le rond point et l’entrée de ville de Brétigny. Le secteur affecté par le bruit est de 30 mètres de part et d’autre de l’axe de la voie. Les constructeurs doivent prendre en compte pour la construction de bâtiments dans ce secteur un niveau sonore de référence 68 décibels en période diurne et 63 en période nocturne. Le tronçon de la RD 312 qui traverse la commune au Nord Est est classé en catégorie 3. La future liaison Centre-Essonne est dorénavant classée en catégorie 4. Le secteur affecté par le bruit est de 30 mètres de part et d’autres de l’axe de la voie.

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Carte de mesure du bruit réalisée par le Conseil Général Carte du classement sonore des infrastructures de transport Bruit cumulé avec indicateurs Lden

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2 - Les risques naturels

Le Dossier Départemental des Risques Majeurs identifie sur le territoire du Plessis-Pâté différents risques naturels :  Inondation par ruissellement pluvial  Mouvements de terrain par retrait-gonflement des argiles  Tempêtes  Sismicité (zone I) Aucun cours d’eau ne traverse la commune. Les risques liés à l’eau qui peuvent se poser dans la commune sont en revanche liés à l’écoulement des eaux de pluies, ou à l’engorgement des canalisations d’écoulement d’eau en cas de très forte pluviométrie ou d’évènements climatiques exceptionnels. La commune a d’ailleurs fait l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle par inondation en 1984 et 1999.

Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté du Publié au JO du Depuis 1983, 6 arrêtés ministériels ont constaté l’état de catastrophe naturelle au Plessis-Pâté. Ils concernent : Inondation et coulées de boue 25/07/1984 25/07/1984 21/09/1984 18/10/1984  des inondations (4 arrêtés), Inondation et coulées de boue 23/07/1988 23/07/1988 19/109/1988 03/11/1988 Mouvements de terrain différentiels consécutifs 01/05/1989 30/10/1997 09/04/1998 23/04/1998  des mouvements de terrain consécutifs à la à la sécheresse et à la réhydratation des sols sécheresse (2 arrêtés) Inondation et coulées de boue 05/08/1997 06/08/1997 12/03/1998 28/03/1998 Mouvements de terrain différentiels consécutifs source : www.prim.net 01/11/1997 30/04/1998 10/08/1998 22/08/1998 à la sécheresse et à la réhydratation des sols Inondation, coulées de boue et mouvements de 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 terrain

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Etat initial de l’environnement Le risque d’inondation La commune est exposée à un risque d’inondation en cas de fortes pluies. Selon le DDRM, Le Plessis-Pâté est concerné par un risque d’inondation par ruissellement pluvial. Trois principaux facteurs expliquent ce risque :  L’imperméabilisation des sols limite les infiltrations et augmente la part d’eau ruisselée  Les fortes pentes accélèrent le transfert des eaux pluviales vers l’aval.  Le sous-dimensionnement du réseau d’assainissement ne permet l’évacuation de la surcharge d’eau pluviale en cas d’événement exceptionnel. Il arrive que le niveau d’eau des canalisations monte jusqu’au niveau de la chaussée à certains endroits. Afin d’éviter les risques d’inondation, il est nécessaire de réaliser des contrôles de branchements d’assainissement

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Etat initial de l’environnement Les risques géologiques : le risque de retrait et gonflement des argiles Les tassements peuvent être liés au phénomène de retrait-gonflement des sols argileux. Le volume d’un matériau argileux, tout comme sa consistance, évoluent en fonction de sa teneur en eau. En climat tempéré, les argiles sont souvent proches de leur état de saturation, si bien que leur potentiel de gonflement est relativement limité. En revanche, elles sont souvent éloignées de leur limite de retrait, ce qui explique que les mouvements les plus importants sont observés en période sèche. L’amplitude de ce tassement est d’autant plus importante que la couche de sol argileux concernée est épaisse et qu’elle est riche en minéraux gonflants. Ce phénomène est à l’origine de nombreux dégâts causés aux bâtiments, réseaux et voiries. Ces variations sont essentiellement gouvernées par les conditions météorologiques, mais peuvent être amplifiées par une modification de l’équilibre hydrique du sol (imperméabilisation, drainage, concentration des rejets d’eau pluviale...) ou une conception inadaptée des fondations des bâtiments.

Les mouvements de terrains différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols sont la principale cause de risques de fissures sur les maisons individuelles. Plusieurs arrêtés catastrophes naturelles ont été pris sur la commune concernant des risques de sécheresse en 1998 et 1999. De plus, la commune a bénéficié de la procédure exceptionnelle d’indemnisation suite à la sécheresse de 2003.

La majeure partie du territoire communal est classée en zone d’aléa moyen qui correspond à une zone intermédiaire entre la zone d’aléa fort pour laquelle la probabilité de survenance d’un sinistre est la plus élevée et où l’intensité des phénomènes attendus est la plus forte, et la zone d’aléa qualifiée de faible pour laquelle la survenance de sinistres est possible en cas de sécheresse importante mais n’affectant qu’une faible proportion des bâtiments (en priorité ceux qui présentent des défauts de construction ou un contexte local défavorable, avec par exemple des arbres proches ou une hétérogénéité du sous-sol).

Sources : BRGM, www.argiles.fr

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3 - Les risques d’origine anthropique Les risques liés au transport de matières dangereuses Le risque de Transport de Matières Dangereuses ou risque TMD est lié à la possibilité d’accidents se produisant lors du transport, par voie routière, ferroviaire, aérienne, voie d'eau ou canalisation, de matières dangereuses. Au Plessis-Pâté, les matières dangereuses transportées sont acheminées par la route et par canalisation (oléoduc et gazoduc). La RD 19 canalisent les véhicules lourds et évitent en grande partie leur dispersion à l’intérieur du tissu urbain. Le territoire est traversé par le Pipeline Le Havre-Grandpuits. Un accident est déjà survenu pendant des travaux d’entretien en 2001 (2 000 m³ de pétrole déversés). Une servitude d’utilité publique est instaurée sur la commune du Plessis Pâté.

Le risque technologique et industriel La commune compte dans la ZAC de la Tremblaie un certain nombre d’installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) soumises à autorisation ainsi qu’un puit de pétrole exploité par Elf Aquitaine, situé à l’entrée de la commune sur la route de commune. Des établissements soumis à autorisation au titre de la législation des installations classées pour la protection de l’environnement sont présents sur le territoire communal. Il s’agit de : - ED (ZAC de la Tremblaie) : commerces sauf carburants - ELF AQUITAINE (La Croix Blanche – Lieu dit Le Fossé de la Rochère) :dépôt de pétrole, produits dérivés ou gaz naturel - EUROCONTROL (Centre de Bois des Bordes – BP 15) : divers et services - KUEHNE+NAGEL (ZAC de la Tremblaie) : entrepôts de produits dangereux - SCI PROLOGIS (ZAC de la Tremblaie) : entrepôts de produits dangereux

Source : DSA, Diagnostic environnemental du Val d’Orge, Annexes, 2004

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Les sites et sols pollués Il existe d’anciens sites industriels ou des sites toujours en activité dont le fonctionnement est potentiellement polluant. 9 sont recensés sur la banque de donnée nationale BASIAS qui constitue l’inventaire des sites industriels et activités de service, en activité ou non. Il est important de souligner que l’existence de site industriel dans BASIAS ne préjuge en rien d’une éventuelle pollution au droit de celle-ci mais laisse présager qu’existe ou a existé une activité potentiellement polluante.

Enseignements et enjeux  La qualité de l’air est bonne, même si elle est impactée au Nord par la présence de la N 104  Les nuisances sonores sont importantes, en particulier autour de la RD 19  La commune est relativement préservée des risques naturels et technologiques, malgré la présence d’ICPE dans les ZAC de la Tremblaie et de la Croix Blanche, mais elles n’affectent pas les habitations.

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D. LES RESSOURCES EN EAU ET LA GESTION DES DECHETS

1 - La production et la distribution d’eau potable

Le service de production et de distribution de l'eau potable est délégué à Lyonnaise des Eaux.

La production d’eau potable La Seine est la principale ressource utilisée pour la production d’eau potable. L’eau souterraine, pompée dans la nappe du Champigny, complète cette ressource. La rivière Essonne est une ressource alternative pouvant être utilisée par l’usine de Morsang-sur-Seine. La production de l’eau distribuée est assurée par les usines de Morsang-sur-Seine et de Viry-Châtillon. Ces usines appartiennent à Eau et Force et sont gérées par Eau du Sud Parisien.

La distribution d’eau potable L’eau potable de la ville est acheminée dans le centre ville par deux réseaux d’eau potable qui se situent de part et d’autre de la route de Liers et ainsi que le long de la route de Corbeil (CD117). Les lotissements sont raccordés aux réseaux. La zone de la Tremblaie est raccordée aux réseaux d’Evry. Principaux chiffres : 1 365 clients sont desservis en eau, au 31 décembre 2009, dans le cadre du contrat de délégation de service public. 219 162 m3 d'eau facturés en 2009. Ce chiffre est en légère hausse par rapport à l'année précédente (+ 2%). 22,77 km de réseau de distribution d’eau potable gérés dans le cadre du contrat de délégation de service public. L’intégration à un réseau interconnecté de 4 500 km garantit la sécurité d’approvisionnement des habitants, via des ressources, des canalisations de transport et des réservoirs multiples. Le réseau zest en bon état, aucune intervention de travaux lourds n’a été réalisée pour l’année 2009. Tous les branchements plomb ont été régularisés.

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Source : Rapport d’activité 2009 de la Lyonnaise des Eaux

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2 - Les eaux pluviales et l’assainissement Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) La Loi sur l'Eau du 3 janvier 1992 affirme la nécessité d’une « gestion équilibrée » de l'eau et institue le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) qui fixe sur chaque grand bassin hydrographique les orientations fondamentales de cette gestion. Conformément à l'article 3 de la Loi sur l'Eau de 1992, les SDAGE ont une portée juridique. Les services de l'Etat, les collectivités territoriales et leurs établissements publics doivent désormais en tenir compte pour toutes leurs décisions concernant l'eau et les milieux aquatiques. Les documents d’urbanisme doivent donc prendre en compte les dispositions du SDAGE (article L 212-1 du Code de l’Environnement). Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE du Bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands) Le SDAGE (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux) du Bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands et son programme de mesures sont entrés en vigueur le 1er janvier 2010. Il fixe pour une période de 6 ans, « les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité de l’eau » à atteindre dans le bassin de la Seine. Il a défini 8 objectifs : 1 - diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants classiques 2 - diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques 3 - réduire les pollutions des milieux aquatiques par les substances dangereuses 4 - réduire les pollutions microbiologiques des milieux 5 - protéger les captages d’eau pour l’alimentation en eau potable actuelle et future 6 - protéger et restaurer les milieux aquatiques et humides 7 - gérer la rareté de la ressource en eau 8 - limiter et prévenir le risque d’inondation La Loi sur l’eau n°2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques complète la loi de 1992 avec 2 principaux objectifs :  Donner les outils à l’administration, aux collectivités territoriales et aux acteurs de l’eau en général pour reconquérir la qualité des eaux et atteindre en 2015 les objectifs de bon état écologique fixés par la directive cadre européenne (DCE) et retrouver une meilleure adéquation entre ressources en eau et besoins dans une perspective de développement durable des activités économiques utilisatrices d’eau ;  Donner aux collectivités territoriales les moyens d’adapter les services publics d’eau potable et d’assainissement aux nouveaux enjeux de transparence vis- à-vis des usagers, de solidarité en faveur des plus démunis et d’efficacité environnementale. Sa traduction directe pour les collectivités est lisible par exemple dans la mise en place du crédit d’impôts pour la récupération des eaux de pluies par les particuliers ou des obligations de gestion des eaux à la parcelle.

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Le réseau d’assainissement La compétence de l’assainissement appartient à la communauté d’agglomération du Val d’Orge. Le mode d’assainissement est de type séparatif. L’entretien et la surveillance des réseaux est assurée par le service de la communauté d’agglomération. En 2009, des opérations de curage préventif ont été réalisées sur les réseaux d’eaux usées (404 ml) et d’eaux pluviales (375 ml). Les produits de curage sont traités à la station d’épuration d’Evry. De plus, une mise en conformité des branchements a été effectuée.

La collecte et le traitement des eaux usées Les rejets d’eaux usées s’effectuent principalement dans le collecteur intercommunal du Syndicat Mixte de la Vallée de l’Orge Aval (SIVOA). Cette collectivité assure le transport des effluents vers le poste de relèvement de Crosne, puis vers la station d’épuration de Valenton dont la gestion est assurée par le Syndicat Interdépartemental d’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP). Une partie de la commune est raccordée au Bassin Versant de la Seine. Les eaux usées sont dirigées vers la station d’épuration d’Evry, dont la gestion est assurée par l’Agglomération d’Evry. Les eaux usées de la zone industrielle du Parc se jettent sur le versant de Saint-Michel-sur-Orge. La question des rejets industriels est abordée par l’agglomération : pour 2010, elle prévoit une intensification de la politique de conformité des rejets industriels par une amélioration de la communication et notamment l’établissement d’un livret d’information à destination des industriels.

Le Schéma Directeur de l’Agglomération du Val d’Orge approuvé préconise pour la commune des travaux de mise en conformité des branchements et de renouvellement de réseaux.

La gestion des eaux pluviales Les eaux pluviales sont principalement dirigées vers l’Orge et ses affluents (plus particulièrement le Blutin). Pour la partie de la commune se situant dans le bassin versant de la Seine, les eaux pluviales sont dirigées vers la Seine et ses affluents. La gestion des eaux pluviales en cours est compatible avec le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) Orge-Yvette. Le règlement du POS de 1994 recommande un certain nombre de prescriptions en matière d’assainissement : toute zone nouvellement aménagée devra être équipe d’un débourbeur déshuileur installé en sortie d’ouvrage de régulation de débit des eaux pluviales. Les rejets d’eaux pluviales ne pourront excéder 1 litre par seconde et par hectare. Les rejets devront être conformes aux normes de la classe 1B des eaux superficielles.

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3 - La gestion des déchets

La gestion des déchets ménagers est une compétence de l’agglomération du Val d’Orge. Elle assure la pré-collecte et la collecte des déchets ménagers sur l’ensemble du territoire du Val d’Orge et a transféré leur traitement au SIREDOM (Syndicat Intercommunal pour la Revalorisation et l’Elimination des Déchets et des Ordures Ménagères). Le Schéma directeur de gestion des déchets a été approuvé en 2004. Il prévoit l’harmonisation des matériels de la collecte et l’optimisation de la maintenance du matériel et que tout habitant doit se trouver à moins d’un quart d’heure d’une déchetterie. Un système de ramassage qui privilégie le tri à la source est mis en place. Le Plan départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA) est aujourd’hui caduc puisque depuis novembre 2009, le Plan Régional d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PREDMA), le Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux (PREDD) et le Plan Régional d’Elimination des Déchets d’Activité de Soins (PREDAS) sont approuvés. Ils orientent les modalités de gestion des déchets pour les 10 années à venir (horizon 2019) avec une évaluation à mi-parcours (horizon 2014). Le ramassage des ordures ménagères Le ramassage des ordures est effectué sous deux formes : la collecte en porte à porte et la collecte en apport volontaire.

La collecte en porte à porte Des bacs de tri sélectif sont à la disposition de chaque habitant : un à couvercle brun pour les ordures ménagères, un à couvercle jaune pour les emballages, journaux et magazines, des bacs et caissettes verts pour le verre, et des conteneurs verts pour les déchets végétaux. Fréquence de passage pour la collecte des déchets ménagers et assimilés

Emballage plastique, métallique, Déchets Verre OM Encombrants Végétaux cartonné, journaux et magazines

1 fois / semaine de mars à novembre Fréquence de passage 1 fois / semaine 1 fois / semaine 2 fois / semaine 1 fois / mois 1 fois / mois de décembre à février

La collecte en apport volontaire Sur le territoire du Val d’Orge, elle est constituée de :  la collecte du verre sur l’ensemble des communes  la collecte des journaux-magazines, majoritairement sur la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois, et dans une moindre mesure sur les communes de Morsang-sur-Orge, Saint-Michel-sur-Orge et Villemoisson-sur-Orge  la collecte des déchets encombrants, déchets végétaux…par les déchetteries  la collecte des textiles par les associations caritatives

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Etat initial de l’environnement La collecte du verre et la gestion des déchetteries sont sous maîtrise d’ouvrage SIREDOM. Celui-ci ne dispose, sur le territoire du Val d’Orge, que d’une seule déchetterie située à Sainte-Geneviève-des-Bois. En raison des difficultés d’implantation d’une déchetterie fixe, le concept de déchetterie mobile a été expérimenté depuis 2007 en partenariat avec le SIREDOM. En 2009, 60 prestations de déchetteries mobiles ont été réalisées. Les habitants du Plessis-Pâté peuvent aussi se rendre à la déchetterie de Vert-le-Grand.

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Etat initial de l’environnement Tonnage mensuel collecté en porte-à-porte chez les Plesséiens pour l’année 2009

Déchets Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septem Octobre Novem Décem TOTAL

Emballages 17,82 17,40 18,82 22,54 54,38 19,06 21,02 14,38 23,50 19,30 17,32 245,54 Porte à Papier 0,00 Porte 12,28 8,28 8,38 9,64 9,72 8,76 10,02 7,00 7,30 9,16 7,36 97,90 Verre Apport 0,00 Volontaire OM 83,08 72,46 85,48 75,38 76,52 87,86 77,56 70,80 70,96 78,60 81,56 860,26

Encombrants 7,44 6,41 10,20 10,16 12,96 10,20 9,18 8,68 7,79 10,48 7,11 100,61

Déchets végétaux 0,50 1,28 25,56 41,18 54,38 58,86 29,48 35,36 34,60 32,09 38,18 351,47

Souches et troncs 0,00

Terre des communes 0,00

Déchets Communaux 0,00

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P.L.U. de la commune du Plessis-Pâté – Diagnostic Etat initial de l’environnement Le traitement des déchets Le traitement des déchets est une compétence que l’agglomération du Val d’Orge a confiée au SIREDOM. Celui-ci dispose d’installations de traitement sur la commune de Vert-le-Grand composées de :  une usine d’incinération équipée d’une plateforme de maturation pour ses mâchefers  un centre de tri pour les emballages, journaux et magazines  une plateforme de compostage pour les déchets végétaux  un centre de stockage des déchets ultimes Des travaux de modernisation du centre de tri ont été réalisés.

La prévention des déchets La communauté d’agglomération du Val d’Orge fait de la prévention des déchets ménagers une priorité. Cela consiste à réduire la quantité et la nocivité des déchets produits sur le territoire de l’agglomération. Les différentes mesures de prévention mises en œuvre en 2009 sont les suivantes :  Développer le compostage individuel Afin de limiter la production de déchets organiques, le compostage individuel doit être développé. Pour cela, l’agglomération propose de mettre à disposition un composteur pour chaque personne en faisant la demande et d’organiser des journées d’information et de sensibilisation auprès du grand public  Limiter la distribution des prospectus publicitaires et courriers non adressés Afin de limiter la diffusion à profusion de ces documents, l’agglomération met à disposition des usagers un autocollant STOP PUB à apposer sur la boîte aux lettres  Publier des articles de sensibilisation sur le thème de la prévention des déchets

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L’empreinte écologique L'empreinte écologique mesure la consommation humaine de ressources naturelles. C'est un outil qui sert à mesurer la pression exercée par l'homme sur la nature, sachant que chaque personne a un impact sur l'environnement de par sa façon de vivre. Afin de limiter l’empreinte écologique, il convient de : - limiter les rejets de CO2 en privilégiant les transports en commun, le covoiturage, la marche et le vélo pour se déplacer, et en réduisant l'utilisation de la voiture, par exemple pour les petits trajets - diminuer la consommation énergétique en isolant bien son logement et en utiliser des énergies renouvelables - améliorer la gestion des ressources naturelles en raisonnant sa consommation en eau potable, en énergie La commune devra veiller à ce que les bâtiments communaux aient un bon niveau de performance énergétique. Chez les particuliers, il faut inciter à l’utilisation des énergies renouvelables (panneaux solaires, pompes à chaleur…)

Enseignements et enjeux  Une eau potable de bonne qualité  Des réseaux d’assainissement suffisants et bien entretenus  Une volonté de réduire la production de déchets, en sensibilisant le public par des actions de prévention  Privilégier l’utilisation d’énergies renouvelables

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