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APC-28.e$S:Layout 2 5/12/11 10:47 Page1 APC-28.e$S:Layout 2 5/12/11 10:47 Page2 temps fort Vendredi 28 octobre 2011 à Birzeit : les élèves de la Palestinian Circus School investissent enfin leur école. Ce superbe résultat, nous le devons à tous ceux et toutes celles qui se sont mobilisés autour de ce projet, en Belgique et ailleur s ! MERCI ! www.asseoir lespoir.be Photo : PCS APC-28.e$S:Layout 2 5/12/11 10:48 Page3 sommaire 2 TEMPS foRT 4 éDITo PoRTRAIT PolITIquE : 5 • 2012 : ZEBDA au second tour CôTé NoRD : 8 • Dave Sinardet : Culture, médias et clivages linguistiques dossier dossier dossier A JUSTER LA BAL ANCE JUSTICE SOCIALE ENVIRONNEMEN TALE COMME GL AIVE ET QUESTION ENVIRONNEMENTALE CONTRE L’ INÉGALITÉ SOC IALE A l’a pproc he de boulev ers ement s écolog iques d’am pleur et d’une ac cent uat ion dossier DoSSIER : JuSTICE SoCIAlE des inégalit és soc iales, on s’ aperçoit non seulem ent de leur origine s ouv ent com - mune -l’éc onomie cap italis te- mais au ss i de leur profonde imbric atio n. L’enjeu de la déc ennie à v enir, c’ est bien celui de c onnect er et d’ agir avec c e double horizon Objection d e croissance : en têt e : la just ice envi ronnement ale et la just ice s oc iale, jouer sur l’une ent rai- nant le plus souv ent l’aut re. nostalgie m oyenâgeuse o u Dans ce doss ier, on interro ge l’art iculat ion ent re ces deux néc ess ités . Quelles s ont nécessité i ncontournabl e ? © KaYann - fotolia.com les o ptions pos s ibles et les alter nativ es au « développ ement durable » lib ér al ? ET quESTIoN ENVIRoNNEMENTAlE Quelles réf lexions s ont po rt ées par le mouv ement d es object eurs de cro iss ance ? blalbladossier Comm ent agir en polit ique ? Comm ent agir sur le t errain ? CC BY-SA 2.0L ’paréc Dougolog Beckersi e, au fi l des années, est de- amoindrir des ressources naturelles de plus en venue c entral e dans les r éfl ex ions in- plus rares ? Le défi est à proprement parler tell ectuel les et l’ac tion poli tique. Pl us historique. Nous ne pouvons plus vivre comme enc ore, le s per tur batio ns de s éc o- si la nature était un réservoir inépuisable de sy stèmes ont com me effets dir ec ts matières et d’énergies dans lequel chacun pui- l’aggr avati on de l a m isère et des iné- serait à satiété. Face aux inégalités croissantes, gal ités. On ne peu t plus penser et un milliard d’humains souffrent la faim, la ques- agi r san s l ier indi ssoci ab©l e KaYannment - ufotolia.comn tion cruciale de la redistribution des richesses proj et émanci pateur pour l’homme et est plus que jamais d’actualité. C’est elle qui a la défense des équi li bres naturel s. structuré et structure encore le débat public. Mais elle est désormais insuffisante. Face à la dossier Deux éléments pour commencer. Le 24 juin dégradation de la biosphère, la question de 2011, le Monde titrait sur l’effondrement des notre modèle de développement devient cen- même pour les Accords de partenariats écono- bon marché et les syndicats peu ou pas existants. • Ajuster la balance environnementale comme glaive CONCIL IER J USTICE 10 systèmes marins : « Les océans seraient à la trale. D’autant que la ScriseO CclimatiqueIALE aggrave ET miques entre l’UE et l’Afrique. Les mines à ciel ou- Parfois, comme c’est le cas au Vietnam, par exem- veille d’une crise biologique inédite depuis 55 considérablement les inégalités sociales. La vert, les monocultures intensives destinées à ple, ce sont des entreprises extérieures qui font millions d’années ». Un trio mortel menacerait justice sociale doit rimerEN avecVI laR OjusticeNN envi-EMENTALE l’exportation (notamment pour l’alimentation du pression à la baisse sur les salaires et l’applica- les mers de la planète : accroissement de l’aci- ronnementale. Comment dès lors penser et bétail ou la production d’agro carburants) ont des tion des règlements de travail locaux en mena- dité de l’eau, augmentation de la température agir dans un nouveau Bienparadigme que tout qui gouvernement préserve ait une large res- répercussions irréversibles sur l’environnement çant de se retirer du paysage économique et extension des zones privées d’oxygène.L EtES O NG FACE AUX D EFIS SOCIAUX Je a n-Baptis te Godi not es t un des moteurs L’objectionles de croissanceéquilibres résulte naturels enponsabilité premier sans lieu politique deculpabiliser constatenten la matière, par lorsqu’on contre que parle notre modeet la debiodiversité dévelop- de zones souvent riches en res- national. Avec des conséquences désastreuses ce, sans parler de la surpêche qui a déjà réduit du mouv eme nt poli tique des obje c te urs la prise del’homme conscience et sansde l’inanité renoncerde et justicede à nosla dange- sociale idéaux etde pementenvironnementale, pro- est écologiquement on pense absolumentsources intenable, naturelles. sur les conditions de travail et de vie des em- de près de 90 % certaines espèces de pois- de crois sa nc e qui e st né e n Be lgi que da ns rosité du dogmegrès et économiste d’émancipation qui voudraitsurtout ? àque la lesresponsabilitéqu’ilE vaT donc sociale falloirE des enN changerentre-VI et prendreEt,R enO ce la qui Ndirec- concerneNE l’agrobusiness,MEN vuT sonA hautUXployés de ces entreprises. Les investissements contre l’inégalité sociale la f oulé esons. d’u Lane caractéristiquejourné e thé m? a« tL’ampleurique à desactivités dé- marchandes peuvent et doiventprises, infinimentcar elles sonttion souvent de plus les de acteurs mesure. concer- Nous savonsniveau aussi technologique,que cette il génère peu d’emploi au privés se font souvent au mépris des souveraine- l’ UL B engâts fé v observésrie r 200 et9. le J rythmee une , tderèC leurso me nmaggravation-ent croître.les O Georgescu-Roegen,NGU Nq uRi AaPgPisOsReTn économistePt LsUuSrnés Ql e U eniconoclaste,E PenvironnementauxpremièreREO CCU lignePmodernitéAN Tpar n’est cette nous pas question.aliène complètement toujours Si, plus.com-plan Elle local. continueprises de position. Nous avons ainsi consacré téspas nationales en matière de lois sociales et envi- gagé , c oesthé r eau-delànt da n des stouta v ices io quin d avaitu m oéténd eprévuen pré- a montré clairement l’absurditéjusqu’à : le processus présent,blé, mais au il est plande devenunous international, faire évident perdre l’Unionque des loin savoir-faire eu- d’être op- et desmoins usages de deux dossiers à la question du modèle ter rai n arti cul entLe-e nouveaul les la Rapportdimens dui o nGIEC (le Groupe Inter- ronnementales et de la souveraineté alimentaire et de l’ acédemmentction politi qouue anticipé, i l e s t ».é gL’horizonaelenmv eirnotn probableneéconomiquementale a estv e ctout la entier que ancrés ti on dans ropéenneso- la réalitéposés, reconnaît ma- ceux-ci àles lasont foisatteintes au pratiques, contraire que sociauxles complémentaires entre- et intellectuels économiquequi sont actuel et de son alternative idéale. gouvernemental d’Experts sur le Changement Au vu de cette situation, nombre d’ONG du Sud des Etats et des populations concernées, qu’elles tr ès i mpldeiqu cetteé da ncrises l e ?c oEntremba t 2020c ont rcetei al2050,’leen ?- D c'est-à-etérielleux re sdupo mondens abl eets dès au lorss ei nrégi d’ prisesoluir- aussi etpeuvent par même les étroitementporternécessaires aux imbriqués. àdroits l’accomplissement humains d’une vie humaineCe travail a servi de base à des formations desti- climatique) est en effet plus que préoccupant : et du Nord demandent à leurs gouvernements de soient urbaines ou rurales. Ces dernières se va his se mdireen t demain.publi cita ire . I l a a ussgia bnrisila-tionloiss, ndeo ulas physique. i ndique Iln ten ic découlei comm qu’il(notammentent n’y a pas ceuxde deset socialetravailleurs libre, …!)juste etet fraternelleà l’en- pour y substituernées tant à nos 160 associations qu’à un public croissance« Leéconomique réchauffement infinie du possible climat débouche sur un surla desmarchandise. Un équilibre harmonieuxcontraindre entre lesles firmes transnationales à publier voient en effet privées de l’accès aux ressources la mme nt té moi gné a u Pa rl eme nt à pi lrso pc osnci li ent ces déf is majeurs . Pavironnement,rc e Prédateurs les dispositions de ressources légales naturelles font encore et généra- plus large. Nous avons également consacré notre de la proSecondpos itio n délément.e loi int e rNousdi sa nt sommesla pro- depuismonde auxchangements ressources limitées. dans Unela fréquence,fois cela com- l’intensité,humains et les écosystèmes a été possibleun rapport ici (pen- social et environnemental rendant naturelles et à la terre, censées satisfaire leurs que pour Pi err e Ti teux (Fédératsouventi on teurscruellement de multiples défaut pollutions, pour pénaliser nos modes celles de pro- « Université d’automne » 2010 à la « décroissance moti on dquelquese s voitu rsemainese s l es p l7u smilliards pol lua ndete Terriens.s. pris, Et l’objectionl’extension à la croissance et la durée du PIB des devient événements évi- clima-sons à l’agropastoralisme) et le comptereste dans du respect plu- des normes en leur sein et par besoins alimentaires de base. Ce sujet fait l’ob- Jean Cornil I nter-Envi ronnement Wall onie) ces deux Par qui sontduction responsables et de deconsommation ces atteintes.