Fonds Louis MERMAZ (1910-2018)

Répertoire numérique détaillé de la sous-série 754AP (754AP/1-754AP/308 et CP/754AP/309-CP/754AP/310)

Établi par Jean Hardouin-Dompnier, archiviste apprenti, avec la participation de Virgine Grégoire, secrétaire de documentation, sous la direction d'Isabelle Aristide-Hastir, conservateur général du patrimoine, responsable du Département des Archives privées.

Première édition électronique

Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 2019

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Préface

TABLE DES SIGLES

AMF : Association des Maires de France. AN : Assemblée nationale. CAI : Centre d’action institutionnel. CEE : Communauté économique européenne. CIR : Convention des institutions républicaines. CRA : Centre de rétention administrative. CRC : Chambre régionale des comptes. ESB : Encéphalopathie spongiforme bovine. FGDS : Fédération de la gauche démocrate et socialiste. GATT : General Agreement on Tariffs and Trade. IPES : Institut de préparation aux enseignements de second degré. JO : Journal Officiel. LCR : Ligue pour le combat républicain. MIJIR : Mission intercommunale Jeunes Isère Rhodanienne. NERSA : Centrale nucléaire européenne à neutrons rapides SA. NPS : Nouveau Parti socialiste. OFPRA : Office français de protection des réfugiés et apatrides. OTAN, Organisation du traité de l’Atlantique Nord. PA : Priorités Aujourd'hui. PAC : Politique agricole commune. PCF : Parti communiste français. PS : Parti socialiste. PSE : Parti socialiste européen. PSRG : Parti socialiste et des radicaux de gauche RD : Rassemblement démocratique. SFIO : Section française de l’Internationale ouvrière. SOC : Groupe socialiste de l’Assemblée nationale. TCE : Traité constitutionnel européen. UDR : Union des Démocrates pour la République. UDSR : Union démocratique et socialiste de la résistance. UE : Union européenne. URSS : Union des républiques socialistes soviétiques. VAC : Vienne Action Culturelle.

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INTRODUCTION

Référence 754AP/1-754AP/308, CP/754AP/309-CP/754AP/310

Niveau de description fonds

Intitulé Fonds Louis Mermaz

Date(s) extrême(s) 1910-2018

Nom du producteur • Mermaz, Louis (1931-....)

Importance matérielle et support 42 ml.

Localisation physique Pierrefitte-sur-Seine

Conditions d'accès Communication libre, selon les modalités en vigueur aux Archives nationales, à l'exception des articles 754AP/1-3 et 754AP/280-281 communicables au terme d'un délai de 50 ans à compter de la date de décès de Louis Mermaz, conformément à la loi relative au respect de la vie privée ; des articles 754AP/156, 754AP/158, 754AP/162 et 754AP/241 communicables au terme d'un délai de 50 ans conformément aux articles L213-1 et L213-2 du code du patrimoine protégeant le secret de la défense nationale, les documents relatifs aux intérêts fondamentaux de l’État dans la conduite de la politique extérieure, à la sûreté de l’État, à la sécurité publique, à la sécurité des personnes ; des articles 754AP/277 et 754AP/282-299 communicables au terme d'un délai de 25 ans conformément aux articles L213-1 et L213-2 du code du patrimoine protégeant les avis du Conseil d'Etat et des juridictions administratives, documents de la Cour des comptes mentionnés à l'article L. 141-10 du code des juridictions financières et documents des chambres régionales des comptes mentionnés à l'article L. 241-6 du même code, et conformément aux articles L213-1 et L213-2 du code du patrimoine protégeant le secret de la défense nationale, les documents relatifs aux intérêts fondamentaux de l’État dans la conduite de la politique extérieure, à la sûreté de l’État, à la sécurité publique, à la sécurité des personnes.

Conditions d'utilisation Reproduction soumise à l'autorisation écrite de Louis Mermaz pendant 15 ans, selon les modalités en vigueur aux Archives nationales, à l'exception des articles 754AP/1-3 et 754AP/280-281 communicables au terme d'un délai de 50 ans à compter de la date de décès de Louis Mermaz, conformément à la loi relative au respect de la vie privée ; des articles 754AP/153, 754AP/158, 754AP/162 et 754AP/241 communicables au terme d'un délai de 50 ans conformément aux articles L213-1 et L213-2 du code du patrimoine protégeant le secret de la défense nationale, les documents relatifs aux intérêts fondamentaux de l’État dans la conduite de la politique extérieure, à la sûreté de l’État, à la sécurité publique, à la sécurité des personnes ; des articles 754AP/277 et 754AP/282-299 communicables au terme d'un délai de 25 ans conformément aux articles L213-1 et L213-2 du code du patrimoine protégeant les avis du Conseil d'Etat et des juridictions administratives, documents de la Cour des comptes mentionnés à l'article L. 141-10 du code des juridictions financières et documents des chambres régionales des comptes mentionnés à l'article L. 241-6 du même code, et conformément aux articles L213-1 et L213-2 du code du patrimoine protégeant le secret de la défense

4 Archives nationales (France) nationale, les documents relatifs aux intérêts fondamentaux de l’État dans la conduite de la politique extérieure, à la sûreté de l’État, à la sécurité publique, à la sécurité des personnes.

DESCRIPTION

Présentation du contenu Sommaire

• 754AP/1-48. Papiers de famille et personnels. 754AP/1-3. Papiers de famille. 1911-2014. 754AP/4-48. Papiers personnels. 1937-2018. • 754AP/49-279. Carrière politique de Louis Mermaz. 1953-2015. 754AP/49-74. Activités politiques avant le Parti socialiste. 1953-1971. 754AP/75-131. Parti socialiste (PS). 1971-2015. 754AP/132-269. Louis Mermaz, élu de la République. 1967-2011. 754AP/270-279. Louis Mermaz, ministre. 1981-1993. • 754AP/280-281. Correspondance. 1910-2015. • 754AP/282-299. Contentieux. 1975-2010. • 754AP/300-308. Photographies. 1939-2015. • CP/754AP/309-310. Affiches politiques et plans. 1953-2011.

Langue des documents • Français

Institution responsable de l'accès intellectuel Archives nationales de France

HISTORIQUE DU PRODUCTEUR

Louis Mermaz naît le 20 août 1931 à Paris, dans le 12e arrondissement. Il est le fils aîné de Suzanne Mermaz et de Louis de Chappedelaine, député des Côtes du Nord de 1910 à 1939 et ministre de la Marine marchande (du 27 janvier 1931 au 16 février 1932 dans les gouvernements Pierre Laval 1 2 et 3, du 24 janvier 1936 au 4 juin 1936 dans le Gouvernement Albert Sarraut, du 10 avril 1938 au 13 septembre 1939 dans le Gouvernement Édouard Daladier), ministre des Colonies (20 février 1932 au 10 mai 1932 dans le Gouvernement André Tardieu), puis ministre de la Marine militaire (du 30 janvier 1934 au 7 février 1934 dans le Gouvernement Édouard Daladier). Domicilié à Antony (Seine), scolarisé en primaire dans cette ville et en secondaire au lycée Lakanal à Sceaux, Louis Mermaz se découvre très tôt une passion pour l’histoire et la vie politique. A l’exemple de son père décédé en décembre 1939, il souhaite être un jour élu député. À la Libération, familier du département de l’Orne, où il passe ses vacances, il écrira au directeur de l’hebdomadaireLe Réveil Normandqui lui ouvre les colonnes du journal à partir de février 1946. Il rédigera chaque semaine une brève chronique des évènements. Pendant ses années d’hypokhâgne et de khâgne, il poursuivra ce travail d’écriture. Il se rendra en Algérie, département français, au Maroc sous protectorat, en Allemagne de l’Ouest ou encore dans les pays scandinaves pour décrire ce qu’il observe. Dans le même temps, son intérêt pour les négociations concernant la guerre d’Indochine ou encore les débats sur la construction européenne lui font découvrir dans la presse les opinions de François Mauriac, de Jean-Jacques Servan-Schreiber, de Pierre Mendès-France ou de François Mitterrand. En 1953, échouant de peu à l’oral de l’École Normale supérieure, Louis Mermaz s’inscrit à la Sorbonne où il côtoie beaucoup d’étudiants de l’Union française. Il poursuit ainsi son initiation aux questions coloniales et à la décolonisation. C’est lors d’une conférence donnée au printemps 1954 à l’occasion de la publication du livreAux frontières de l’Union françaisequ’il aperçoit pour la première fois François Mitterrand, dont il partage les convictions. Il le rencontre au mois de mai 1955 pour lui faire part de son désir d’être candidat dans l’Orne aux élections

5 Archives nationales (France) législatives du 2 janvier 1956 avec l’investiture de l’Union démocratique et socialiste de la Résistance (UDSR). François Mitterrand lui propose alors de prendre contact avec les représentants de la fédération UDSR de l’Orne. Louis Mermaz obtient l’investiture de l’UDSR en décembre 1955, mais il n’est pas élu. Son activité politique se poursuit au cours des années 1956 et 1957 dans une actualité très tendue. En mai 1958, le retour au pouvoir du Général de Gaulle — un « coup d’État » pour François Mitterrand — vient bouleverser la vie politique. Plusieurs cadres quittent l’UDSR. Mitterrand mène seul le combat contre le général de Gaulle et les institutions de la Ve République. En novembre 1958, Louis Mermaz — qui a voté « non » comme François Mitterrand au référendum sur la Constitution — se présente dans la circonscription de Mortagne au Perche (avec le retour au scrutin d’arrondissement). Il est battu, comme les candidats de son parti, qui n’obtient aucun élu. En février 1959, à l’issue d’un congrès de l’UDSR au cours duquel Louis Mermaz entre au Bureau national, François Mitterrand est reconduit à la présidence du parti. Il appelle au « combat républicain » et au rassemblement de la gauche non-communiste. En février 1960, souhaitant maintenir l’UDSR en activité, il créé la Ligue pour le combat républicain. La rejoignent quelques anciens du parti dont Louis Mermaz, André Rousselet, Émile Aubert, Robert Badinter, Marc Paillet ou encore François de Grossouvre. Pendant ce temps, Louis Mermaz prépare aussi les concours du CAPES d’histoire-géographie et de l’agrégation d’histoire. Il effectue des stages en vue du professorat. En 1961, il est reçu à l’agrégation d’histoire et est nommé au lycée du Mans. Proche de Paris et de l’Orne, il envisage d’écrire une thèse d’histoire en Sorbonne, mais le projet n’aboutit pas. Il se présenter à nouveau aux élections législatives dans l’Orne. Bénéficiant cette fois-ci du relais de l’hebdomadaireLe Perche, Louis Mermaz n’est cependant pas élu. François Mitterrand, élu dans la Nièvre, regagne l’Assemblée nationale. Son objectif : la préparation de l’élection présidentielle de 1965. Ses amis, dont Louis Mermaz, s’appuient pour se faire sur l’UDSR et le Centre d’action institutionnel, un mouvement créé en 1963 qui réunit la Ligue pour le combat républicain et le Club des Jacobins présidé par Charles Hernu. Professeur au lycée Lakanal, Louis Mermaz poursuit son engagement dans l’Orne, au sein du Rassemblement démocratique (RD), un groupe parlementaire constitué autour du Parti radical et de divers mouvements de gauche non communistes dont l’UDSR. Apparaissent à ce moment, à la marge des partis, de nombreux clubs de réflexion opposés au Général de Gaulle, comme le Club Jean Moulin, le Cercle Tocqueville, Citoyens 60, Technique et Démocratie, France Forum… que François Mitterrand décide de dépasser pour ne pas «renvoyer à plus tard un engagement politique réel». Mais devant la dispersion des forces de gauche, il organise son propre mouvement : la Convention des institutions républicaines (CIR). La première réunion préparatoire, tenue les 6 et 7 juillet 1964 est un succès. Mitterrand soutient à cette occasion la candidature de Gaston Defferre à l’élection présidentielle de 1965. Octobre 1964 : mariage de Louis et d’Annie. Annie apportera tout au long de la vie politique de Louis Mermaz un soutien et une action décisifs. L’année suivante, François Mitterrand, en butte à Château-Chinon à une liste de droite et à une autre de gauche, lui propose de contre-attaquer aux élections municipales de Nevers en prenant la tête d’une liste du Rassemblement démocratique. C’est une épreuve pour le jeune professeur, qui doit quitter l’Orne, terre de ses premiers engagements, mais comment pourrait-il se dérober ? En septembre 1965, François Mitterrand profite de la renonciation de Gaston Defferre à se porter candidat et finit par obtenir le soutien de la SFIO et du Parti radical. En octobre, la Convention est partie prenante à la charte de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS). En décembre enfin, un succès relatif à l’élection présidentielle consacre Mitterrand comme principal opposant à De Gaulle : 31,72% des voix au premier tour, 44,80% au second. La Convention va désormais se structurer en parti politique, à partir de 1966, autour d’Émile Aubert, Marc Paillet, Georges Dayan, Charles Hernu, Claude Estier, André Rousselet, Marie-Thérèse Eyquem et Louis Mermaz. Ce dernier demande pour l’occasion une mise en disponibilité. Fin 1966, il se rend pour la première fois à Vienne, en Isère, avec pour objectif de se présenter aux élections législatives de 1967. «L’Orne reste de droite, déclare-t-ilalors, j’ai préféré[…] changer de département plutôt que de convictions». Ses amis l’introduisent auprès des militants de la 5ème circonscription, regroupant alors Vienne et les cantons d’Heyrieux, Feyzin, Saint-Symphorien-d’Ozon, Saint-Priest, Décines, et Meyzieu. Louis Mermaz est élu et rejoint François Mitterrand et Pierre Mendès-France à l’Assemblée Nationale. La CIR y compte seize députés. Mais après les évènements de mai 1968, la gauche décroche lourdement aux législatives de juin provoquées par le général De Gaulle. Ceux qui portaient François Mitterrand aux nues un an plus tôt lui tournent maintenant le

6 Archives nationales (France) dos à l’Assemblée nationale. Quant à Louis Mermaz, il perd son siège de député. Il a retrouvé le poste d’assistant d’histoire moderne et contemporaine à l’Université de Clermont-Ferrand où il avait été nommé en 1966. Il s’installe durablement à Vienne avec sa femme et ses deux enfants, Pierre et Laure. Mitterrand est alors obligé de le remplacer au poste de secrétaire général de la Convention qu’il occupe depuis 1965. Claude Estier lui succède, tandis qu’il conserve le titre de délégué général. Les tensions sont alors très vives avec la SFIO de Guy Mollet qui pousse à la création d’un nouveau parti socialiste, réplique de l’ancien parti. En mai 1969, les Conventionnels refusent de fusionner avec le Nouveau Parti socialiste (NPS). Ils boycottent le Congrès d’Alfortville. En décembre, ils officialisent aux Assises de Seine Saint-Denis la conversion de la CIR au socialisme. Ils élaborent au cours de l’année 1970 le « Contrat socialiste », véritable programme de gouvernement. Enfin, ils participent en décembre 1970 à la première réunion de la Délégation nationale pour l’unification des socialistes. Dissoudre la Convention au sein du NPS permettrait à François Mitterrand de disposer d’un véritable réseau local. Le congrès d’Épinay lui offre cela en juin 1971. Il devient alors Premier secrétaire du Parti socialiste. Louis Mermaz profite de l’année 1970 pour se lancer à la conquête de la mairie de Vienne. Devant la revendication d’un nombre de sièges excessifs par la section communiste, il présente sa propre liste qui réalise l’union de la gauche… sans l’appareil communiste. Face au maire sortant, le docteur Maurice Chapuis, Louis Mermaz est élu maire le 21 mars 1971. Le Congrès d’Épinay a enclenché une dynamique unitaire au sein de la gauche. Ainsi, de 1971 à 1981, les débats du Parti socialiste sont essentiellement consacrés à la question de l’union de la gauche. Dès mars 1972, le PS se dote d’un programme de gouvernement « Changer la vie ». Au mois de juin, socialistes, radicaux et communistes adoptent le «programme commun de gouvernement». Une nouvelle fois candidat dans la 5ème circonscription de l’Isère, Louis Mermaz est élu député le 11 mars 1973. A la fin du mois de juin, il prononce au Congrès socialiste de Grenoble le discours d’accueil. Les élections législatives ont donné un nouveau souffle à l’opposition, même si les gaullistes conservent la majorité à l’Assemblée. Le PS gagne du terrain face au Parti communiste de Waldeck Rochet et de Georges Marchais. En novembre 1973, au cours d’un voyage en Yougoslavie, François Mitterrand envisage d’appeler Louis Mermaz au Secrétariat national du PS. Après le décès de Georges Pompidou en avril 1974, le député de la Nièvre est désigné à l’unanimité comme candidat aux présidentielles. Il nomme Gaston Defferre directeur de campagne. Louis Mermaz est chargé de mettre en place les comités de soutien comme lors de la campagne de 1965 et d’assurer la liaison avec les fédérations. Le candidat socialiste échoue de peu avec 49,2 % des voix au second tour face à Valéry Giscard d’Estaing. Ce résultat marque une nouvelle fois la progression des socialistes dans le pays. L’union de la gauche se poursuit en octobre 1974, avec le ralliement de groupes et de militants dont une partie du Parti socialiste unifié (PSU) et de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) à l’occasion des « Assises du socialisme » tenues à Paris… Un an plus tard, le CERES de Jean-Pierre Chevènement entre dans la minorité. Il est remplacé par les partisans de Michel Rocard. Celui- ci brigue alors pour l’un des siens les responsabilités de Louis Mermaz aux entreprises, qu’il cumulait depuis février 1975 avec les fédérations. Michel Rocard n’obtient finalement que le Secrétariat national chargé du secteur public. 1976 fut l’année pendant laquelle Louis Mermaz, en remportant la présidence du Conseil général de l’Isère après la victoire de sa liste, se place en excellente position pour sa réélection à Vienne en 1977. De son côté, le gouvernement doit faire face en Isère à la contestation qui s’élève contre le projet de centrale nucléaire à Creys- Malville en bordure du Rhône. Le chantier s’était ouvert sans déclaration d’utilité publique ni d’autorisation de construction. Le Conseil général saisit le Conseil d’État pour obtenir un sursis à exécution à l’initiative de Louis Mermaz. Le PS, devenu le premier parti de France après les élections cantonales de 1976 et les municipales de 1977, fait face à une campagne de surenchère et de dénigrement orchestrée par le parti communiste. Une période difficile commence alors pour les socialistes. Gagnants au premier tour des élections législatives de mars 1978, ils perdent le second après les attaques de Georges Marchais. C’est l’occasion pour Michel Rocard de dénoncer « l’archaïsme » du parti socialiste, dans une attaque à peine voilée contre François Mitterrand. Louis Mermaz, qui a conservé son poste de député de l’Isère, soutient ce dernier face aux « rocardiens » et aux « mauroyistes » qui prennent leur distance avec le programme commun de gouvernement. En prélude au Congrès de Metz prévu en avril 1979, Louis Mermaz prend

7 Archives nationales (France) l’initiative de lancer un appel « pour le renforcement du PS et la victoire du socialisme en France » : ce sera l'Appel des Trente. Louis Mermaz reste très présent en Isère où il conserve la présidence du Conseil général après les élections cantonales. Mais il se sent peu à peu distancé au niveau national par des militants socialistes comme Lionel Jospin, Paul Quilès ou Laurent Fabius. Après le congrès de Metz, la ligne défendue par François Mitterrand demeure majoritaire : l’union de la gauche et l’affirmation de la volonté de rupture avec le capitalisme. Louis Mermaz, déchargé de ses fonctions de secrétaire national, est convié au cours de l’année 1980 aux réunions préparatoires à l’élection présidentielle d’avril-mai 1981. La France, en pleine crise économique, souffre. Valéry Giscard d’Estaing est dépassé, le temps est propice à l’arrivée de la gauche au pouvoir. Second au premier tour, François Mitterrand devient Président de la République le 10 mai 1981. Pierre Mauroy, que François Mitterrand invitait régulièrement à venir le voir dès avant la campagne, est promu Premier ministre le 22 mai 1981, le lendemain de l’investiture du Président. Louis Mermaz est nommé ministre de l’Équipement et des Transports. Après la dissolution de l’Assemblée nationale, il partage son temps entre le ministère et les législatives en Isère. En juin, il est réélu. De nouvelles responsabilités lui sont proposées : Pierre Joxe et lui doivent se mettre d’accord pour prendre la Présidence de l’Assemblée nationale ou celle du Groupe socialiste. Pierre Joxe fait valoir sa préférence pour la présidence du groupe. En juillet 1981, Louis Mermaz, son épouse et leurs trois enfants, Pierre, Laure et Frédéric, entrent à l’Hôtel de Lassay. Élu par 295 voix contre 149 à Jean-Paul de Rocca Serra (RPR), Louis Mermaz devient le quatrième personnage de l’État. Son premier discours célébrant l’accession au pouvoir de François Mitterrand lui attire les foudres de l’opposition qui l’accuse d’être partial. Des rumeurs circuleront pendant la première partie de son mandat : le Président pourrait le nommer à Matignon. Le gouvernement de Pierre Mauroy, gouvernement d’union de la gauche formé après les élections législatives, soumet à l’Assemblée nationale dès le mois de septembre un projet de loi emblématique présenté par Robert Badinter, l’abolition de la peine de mort. Pendant les deux premières années, le gouvernement soumet à l’Assemblée des projets de loi sur la nationalisation de plusieurs banques de dépôt et sur celle de grands groupes industriels. Sur le plan social, le gouvernement instaure la semaine de 39 heures, la cinquième semaine de congés payés, puis la retraite à soixante ans. Pendant sa présidence de l'Assemblée, Louis Mermaz effectue de nombreux déplacements en France et à l’étranger. Ses dossiers de travail témoignent de l’intérêt qu’il porte à la situation du journaliste Jacques Abouchar, fait prisonnier par les forces afghanes alliées à l’URSS à l’automne 1984. Louis Mermaz intervient en sa faveur. Le reporter est finalement libéré après quarante jours de détention. L’activisme des indépendantistes kanaks en Nouvelle- Calédonie préoccupe le gouvernement Fabius. Louis Mermaz suit attentivement le dossier. Peu de temps auparavant, il est entré au Bureau exécutif du Parti socialiste, un poste qu’il occupera jusqu’en 1990. Cependant, la politique de « rigueur économique » adoptée à partir de 1982 par le gouvernement de Pierre Mauroy pour faire face notamment aux faiblesses des entreprises françaises n’est pas appréciée. Les électeurs socialistes commencent à se faire critiques. Les communistes qui participent au gouvernement jusqu’en 1984 ne sont pas en reste. Lors des élections cantonales de 1985, marquées par l’émergence du Front national, Louis Mermaz perd la présidence du Conseil général de l’Isère. Le PS échoue aux élections législatives de 1986 et se retrouve dans l’opposition. François Mitterrand nomme alors Jacques Chirac Premier ministre. Un an plus tard, en période de cohabitation, Louis Mermaz, réélu député en 1986, devient secrétaire national aux élections. Il est chargé en 1988 de constituer les comités de soutien départementaux rassemblant élus et personnalités. Le 8 mai 1988, François Mitterrand est réélu à la présidence de la République avec 54 % des suffrages face à Jacques Chirac. Pendant un mois, le temps des législatives, Louis Mermaz devient ministre des Transports sous le premier gouvernement Rocard. Réélu en Isère, il est désigné comme président du Groupe socialiste à l’Assemblée nationale, poste qu’il conservera également jusqu’en 1990. Au Parti socialiste, l’heure est au conflit larvé entre les partisans de Michel Rocard, chef du gouvernement, et ceux de Laurent Fabius, tandis qu’une autre rivalité se manifeste entre Laurent Fabius et Lionel Jospin, ancien Premier secrétaire du PS. Au Congrès de Rennes, du 15 au 18 mars 1990, Louis Mermaz, après avoir proposé sa propre « contribution », soutient la motion n°1 avec Pierre Mauroy et Lionel Jospin. Aucune majorité ne

8 Archives nationales (France) parvient à se former au Congrès, qui s’achève dans une ambiance délétère. Les « mitterrandistes » (terme que n’affectionne pas François Mitterrand) se divisent désormais entre les partisans de Jospin et ceux de Fabius. Pierre Mauroy est réélu par défaut premier secrétaire du parti. Louis Mermaz est nommé ministre de l’Agriculture et de la Forêt le 3 octobre 1990 et le restera jusqu’au 2 octobre 1992. Cette période de sa vie est surtout marquée, comme celle de son épouse, par la mort le 14 avril 1991 de leur fils cadet Frédéric à Cabourg. Louis Mermaz travaille à l’époque en liaison avec la Communauté européenne à la réforme de la politique agricole commune (PAC) : une baisse des prix agricoles est prévue sur le marché européen afin de les rapprocher des cours mondiaux. Elle sera compensée par des aides directes aux agriculteurs. Louis Mermaz engage une politique de l’environnement avec de premières mesures agro-environnementales cofinancées par les États membres de la Communauté européenne. L’autre grand chantier est la poursuite des négociations du GATT, dites de l’« Uruguay Round », concernant notamment l’agriculture, où il s’opposera avec succès aux prétentions des États-Unis. Son ministère est également marqué par la détection dans les Côtes d’Armor du premier cas d’animal atteint d’encéphalopathie spongiforme bovine, maladie dite de la « vache folle ». Il arrêtera un dispositif de détection de l’épidémie. Au cours de l’année 1992, Laurent Fabius prend la tête du Parti socialiste et se fixe trois objectifs : rénover le parti, rassembler les socialistes et réformer la société. Mais les élections cantonales et régionales de mars 1992 sont marquées par une rude défaite. Pierre Bérégovoy succède alors à Edith Cresson comme Premier ministre. Il ne peut empêcher une sévère défaite aux élections législatives de mars 1993. Louis Mermaz, ministre des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement de la fin de l’automne 1992 à mars 1993, est battu par le candidat de l’UDF, Bernard Saugey. Louis Mermaz apprend le 1er mai 1993 le suicide de Pierre Bérégovoy à Nevers. François Mitterrand meurt le 8 janvier 1996. Louis Mermaz se consacre à son activité de maire. Il retrouve l’Assemblée nationale à l’occasion des élections législatives de juin 1997, provoquées par la dissolution ratée de Jacques Chirac. Il participe pleinement à la XIème législature, en travaillant notamment aux projets de lois de finances pour 1998, 1999 et 2000, ainsi qu’aux projets de loi relatifs à l’entrée et au séjour des étrangers en France et au droit d’asile (RESEDA) ou encore à la réforme de la justice et du Conseil supérieur de la Magistrature. Dans le même temps, le Parti socialiste voit l’émergence de nouveaux dirigeants. François Hollande devient Premier secrétaire en 1997. Le « projet des socialistes », programme du parti pour l’élection présidentielle de 2002 à laquelle Lionel Jospin se présentera, est confié à Martine Aubry. Louis Mermaz ne se représente pas aux élections municipales de mars 2001. La mairie de Vienne échoit alors à un candidat UDF, Jacques Remiller, dont la liste l’emporte sur celle conduite par le premier adjoint socialiste sortant. Louis Mermaz est candidat aux élections sénatoriales du 23 septembre 2001. Sénateur du 1er octobre 2001 au 30 septembre 2011, il appartient à la Commission des Affaires Étrangères, de la Défense et des Forces Armées. Ses interventions sous le second mandat de Jacques Chirac sont marquées par une opposition aux gouvernements de Jean-Pierre Raffarin et de Dominique de Villepin sur les questions de sécurité intérieure et d’immigration. Le 27 août 2003, Pierre, le fils ainé de Louis et d’Annie, se suicide et tout bascule à nouveau pour eux. De 2005 à 2006, Louis Mermaz est membre de la commission sénatoriale d’enquête sur l’immigration clandestine. Il effectue des visites dans les centres de rétention administrative (CRA) et s’insurge contre des conditions de séjour déplorables. En 2006, Louis Mermaz apporte son soutien à la candidature de Ségolène Royal à l’élection présidentielle de 2007 et participe à sa campagne. Sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, il poursuit son action contre les politiques d’immigration, d’identité nationale et de sécurité. Il quitte la vie politique active en 2011. Ses carnets personnels couvrent la période 1991-2018. Il a publié ses mémoiresIl faut que je vous diseaux éditions Odile Jacob en septembre 2013. Il a assuré en 2018 la publication des Mémoiresde sa mèreUn chemin de ronces et de roses, aux éditions Pippa. Depuis 2015, il prépare la publication de textes de Pierre Mermaz sur le théâtre et le métier de comédien, écrits intimes et projets.

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Activités:

Sénateur de l'Isère de 2001 à 2011. Ministre de 1981 à 1993. Ministre de l’Équipement et des Transports du 22 mai au 22 juin 1981 ; ministre des Transports du 12 mai au 22 juin 1988 ; ministre de l'Agriculture et de la Forêt du 3 octobre 1990 au 2 octobre 1992 ; ministre des Relations avec le Parlement, porte-parole du Gouvernement du 2 octobre 1992 au 29 mars 1993. Élu local de 1971 à 2001. Maire de Vienne de 1971 à 2001 ; Président du Conseil général de l'Isère de 1976 à 1985 ; conseiller général de l'Isère ; conseiller régional Rhône-Alpes. Député de l'Isère de 1967 à 2001. Député de l'Isère en 1967, battu en 1968, il retrouve son siège de 1973 à 1993 puis de 1997 à 2001. Président de l'Assemblée nationale, de 1981 à 1986. Président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale de 1988 à 1990.

ENTREE ET CONSERVATION

Modalités d'entrée Don de Louis Mermaz, entrée n°2015-0873 (novembre 2015).

Historique de la conservation Avant leur entrée aux Archives nationales, les papiers de Louis Mermaz étaient conservés à ses domiciles de Paris, dans le 5e arrondissement, et de Limours, dans le département de l'Essonne.

Evaluation, tris et éliminations Excepté des doublons, aucune élimination n'a été effectuée dans ce fonds.

SOURCES ET REFERENCES

Sources complémentaires • Fonds conservés aux Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine. • • Département des Archives privées. • • Fonds Louis de Chappedelaine. 1931-1939. (564AP/1-564AP/83), don, fonds libre, non classé. • Fonds de l’UDSR. 1945-1965. (412AP/1-412AP/34). • • Département Exécutif et Législatif. • • Fonds François Mitterrand (5AG/4). • Cabinet du Premier Ministre, bureau des interventions (2002-406 1 à 5). • Parlement, Assemblée Nationale (1981-1986) (20060604/1-20060604/180). Élection de Mermaz à la présidence de l'Assemblée nationale (20060603/1-20060603/41). • • Département de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de l'Agriculture. • • Ministère de l’Équipement, service de l’information et de la communication, photographies, (1977-1991) (19930091/1-19930091/18). • • Agriculture, Cabinet du Ministre ou du Secrétaire d’Etat :

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• 1983/1991 (19910751/1-19910751/29). • 1985/1993 (19940617/1-19940617/9). • 1988-1992 (19930191/1-19930191/8). • Cabinet du Ministre Louis Mermaz (19930670). • • Département Éducation, Culture et Affaires sociales: • • Chef du Cabinet du Ministre chargé de la Culture. (19860302/34). • • Fonds conservés aux Archives départementales et municipales de France. • • Archives départementales de l’Hérault. • • Fonds Adolphe Benamour (143J). • • Archives départementales de Saône-et-Loire. • • Fonds Cabinet du Préfet de Saône-et-Loire (2584W). • • Archives municipales de Montpellier. • • Fonds DIA (2125), dîner républicain avec Delors, Jospin et Mermaz au Zénith Hugues Rubio. • • Fonds 859W (cote 859W22), élections régionales de 1992. • • Fonds conservés dans les centres de recherches, instituts et bibliothèques. • • Fondation Jean Jaurès-Archives socialistes. • • Archives du Parti Socialiste ; Parti Socialiste – Organismes Centraux ; Fonds Pierre Mauroy (1FP) ; Fonds privé de Claude Estier (5FP) ; Photographies de Monique et Pierre Guéna ; Presse ; Groupe Socialiste et Radicaux ; Groupe socialiste du Sénat. • • Archives audiovisuelles. • • L’Institut national de l’audiovisuel conserve sur son site internet 25 vidéos et 7 enregistrements audio de Louis Mermaz de 1977 à 2013 (disponibles sur le site de l’INA : www.ina.fr).

Bibliographie • Thèses, mémoires et articles de recherche concernant Louis Mermaz ou son parcours politique: • • ABADIA (Karine), BONNET (Guillaume), PILLOT (Marie-Emmanuelle), RAMAIN (Anne), • Enquête sur « un bon citoyen de la République », Séminaire « Image et Politique », Institut • d'Études Politiques de Grenoble, 1983-1984. • • AYACHE (Nadia), Rôle et place de la Convention des Institutions Républicaines dans • l'union de la gauche et la création du Parti socialiste, Mémoire de Master 2, • Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3, année universitaire 2009-2010.

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• • AYACHE (Nadia), «L'épopée de la Convention des Institutions Républicaines, 1964-1971», la lettre de l'Institut François Mitterrand, N°37, 30 septembre 2011. • • BALME (Cyril), SERRA (François-Xavier), Louis Mermaz, le vicaire général de • François Mitterrand. Essai de biographie politique (1955-1987), Séminaire «Vie politique », • Institut d'Études Politiques de Grenoble, 1986-1987. • • CASTAGNEZ (Noëlline), MORIN (Gilles) (dir.), Le Parti socialiste, d’Épinay à l’Élysée, 1971-1981, Rennes, PUR, 2015. • • DUHAMEL (Éric),L'Union démocratique et socialiste de la Résistance, 1945- • 1965, thèse de doctorat de l'Université Paris-Sorbonne (Paris IV), sous la direction de Jean- • Marie Mayeur, 1993. • • JALABERT (Laurent), « La Convention des institutions républicaines (1964-1971) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2009/4 (n° 104), p. 123-139. • • MORIN (Gilles), « 1968, les raisons d'un hors-jeu de la FGDS »,Parlement[s], Revue d'histoire politique, 2008/1 (n° 9), p. 62-79. • • RICHARD (Gilles), OLLITROT (Sylvie) (dir.),Les années Mitterrand, 1984-1988. L’alternance et la première cohabitation vue des régions, Rennes, PUR, 2018. • • Ouvrages écrits par Louis Mermaz: • • MERMAZ (Louis),Madame de Maintenon : ou l’Amour dévot, Editions Rencontre, Lausanne, 1965, 218 p. • • MERMAZ (Louis),Madame Sabatier : Apollonie au pays des libertins, Editions Rencontre, Lausanne, 1967, 227 p. • • MERMAZ (Louis),Les Hohenzollern, Editions Rencontre, Lausanne, 1969, 512 p. • • MERMAZ (Louis),L’autre volonté, Robert Laffont, Paris, 1984, 230 p. • • MERMAZ (Louis),Un amour de Baudelaire – Madame Sabatier, J’ai Lu, Paris 1985, 190 p. • • MERMAZ (Louis),Les geôles de la République, Stock, Paris, 2001, 260 p. • • MERMAZ (Louis),Il faut que je vous dise : Mémoires, Odile Jacob, Paris, 2013, 736 p.

12 Archives nationales (France) Répertoire numérique détaillé de la sous-série 754AP (754AP/1-754AP/308 et CP/754AP/309-CP/754AP/310)

754AP/1-754AP/48 Papiers personnels et de famille. 1911-2018

754AP/1-754AP/3 Papiers de famille. 1911-2018

754AP/1 Familles Chappedelaine et Mermaz. 1911-2018 Dossier 1. Ascendants de Louis Mermaz. 1955. Généalogie de la famille Chappedelaine (sans date) ; déclaration de Claudia Desaire, veuve Mermaz (1955).

Dossier 2. Suzanne Mermaz, mère de Louis Mermaz. 1955-1986. Certificat de baptême [copie] ; bulletin de salaire ; carnet de Suzanne Mermaz concernant ses fils Louis et Michel [copie] ; correspondance administrative envoyée ; extrait du registre des acte de décès [copie] ; faire part de décès ; tapuscrit "Pour mes fils" de Suzanne Mermaz ; Suzanne Mermaz,Mémoires. Un chemin de ronces et de roses, Paris, Pippa, 2018.

Dossier 3. Louis de Chappedelaine, père de Louis Mermaz. 1911-1939. Extrait du registre de naissance [copie] ; diplômes [copie] ; laissez-passer permanent de Louis de Chappedelaine, député des Côtes du Nord [copie] ; arrêté de nomination du cabinet de Louis de Chappedelaine, ministre de la Marine marchande [copie] ; décrets du ministère de la Marine Marchande [copie] ; discours ; notes manuscrites ; textes des interventions à l'Assemblée nationale ; correspondance reçue par Louis de Chappedelaine, ministre de la Marine marchande [copie] ; correspondance Louis de Chappedelaine-Suzanne Mermaz [copie] ; éloge funèbre de Louis de Chappedelaine [copie] ; programmes des visites ministérielles ; articles de presse concernant Louis de Chappedelaine ; documentation.

Dossier 4. Michel Mermaz, frère de Louis Mermaz. 1950-1962. Bulletin de naissance [copie] ; bulletins scolaires ; notes manuscrites ; article scientifique de Michel Mermaz.

754AP/2 Patrimoine. 1964-2007 Dossier 1. Propriétés de Suzanne Mermaz. 1938-1965. - Propriété « La Barbinière », Longny au Perche (Orne) : correspondance. - Propriété au lieu dit La Trébotière, la Gonfrière (Orne) ; plan cadastral ; quittances ; correspondance. - Propriété « Chantereine », Limours (Essonne) : baux de chasse ; demandes de prêts ; correspondance concernant la gestion des locations.

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Dossier 2. Comptabilité. 1955-1973. Correspondance concernant les emprunts contractés par Suzanne Mermaz et Louis Mermaz ; factures ; quittances d'assurance.

Dossier 3. Déclaration de patrimoine de Louis Mermaz. 1988-1995. Déclarations de situation patrimoniale de Louis Mermaz.

754AP/3 Louis Mermaz, son épouse et ses enfants. 1964-2014 Dossier 1. Papiers administratifs et vie privée. 1967-2014 Certificat de baptême [copie] ; reçu de l'étude Perraudeau relatif au contrat de mariage (1965) ; passeports diplomatiques [copie] ; correspondance privée reçue [copie] (1967-1998) ; documentation concernant la carrière politique de Louis Mermaz (2014).

Dossier 2. Annie Bernard d'Arbigny dit de Chalus, épouse de Louis Mermaz. 1964-2012. Faire part de mariage de Louis Mermaz et Annie Bernard d'Arbigny dit de Chalus (1964) ; extrait acte de naissance de Louis Mermaz avec mention du mariage [copie] (1974) ; liste des invités du mariage (sans date) ; arbre généalogique de la famille Bernard d'Arbigny dit de Chalus (sans date) ; correspondance reçue (2012).

Dossier 3. Pierre Mermaz, fils ainé de Louis Mermaz. 1995. Invitation à une pièce de théâtre ; curriculum vitae de Pierre Mermaz ; dessins d'enfance [copie].

Dossier 4. Laure Mermaz Nastorg. 1967-1993. Note d'information de l'Assemblée nationale concernant la naissance de Laure (1967) ; attestation du collège Victor Duruy (1978) ; liste des invités et livret de messe du mariage de Laure Mermaz et Frédéric Nastorg (1993) ; curriculum vitae (sans date).

Dossier 5. Frédéric Mermaz. 1981-1991. Note de l'Assemblée nationale pour le recensement des enfants du personnel (1981) ; cartes postales de Frédéric Mermaz [copie] (1985-1986) ; carte d'électeur (1991) ; notes de Louis Mermaz concernant la mort de Frédéric (1991) ; faire part de décès (1991) ; communiqué officiel de la mairie de Vienne (Isère) concernant le décès de Frédéric (1991) ; articles de presse (1991).

Dossier 6. Voyages privés de Louis Mermaz. 1964-2007. Correspondance et documentation des voyages effectués par Louis Mermaz.

Historique du producteur Louis Mermaz et Annie Bernard d'Arbigny dit de Chalus ont eu trois enfants : Pierre (1965-2003) ; Laure (1967) et Frédéric (1971-1991). Pierre Mermaz (1965-2003) : diplômé de l'École supérieure d'art dramatique du théâtre national de Strasbourg, Pierre Mermaz a eu une carrière d'acteur de théâtre. Il a également joué pour plusieurs téléfims et films français.

754AP/4-754AP/48 Papiers personnels.

14 Archives nationales (France)

1937-2018

754AP/4-754AP/5 Scolarité.

754AP/4 Parcours scolaire. 1937-1953 Dossier 1. École primaire Ferdinand Buisson (Antony, Seine). 1942. Cahiers d'école (rédaction et latin) de Louis Mermaz.

Dossier 2. Lycée Lakanal (Sceaux, Seine). 1942 -1949. Cahiers d'école (allemand, histoire, géographie) ; autorisation ; exposé d'histoire ; carte de bibliothèque ; sujets de baccalauréat ; lettre de voeux de Louis Mermaz et réponses de ses professeurs ; attestation d'assurance scolaire ; bourse d'étude attribuée à Louis Mermaz ; bulletins scolaires.

Dossier 3. Préparation Hypokhâgne et Khâgne, lycée Lakanal (Sceaux, Seine). 1949-1953. Composition d'histoire ; factures du lycée ; certificat d'affiliation à la sécurité sociale ; attestation administrative ; correspondance ; bulletins scolaires ; resultats des épreuves au concours d'entrée de l'École normale supérieure ; portrait de Louis Mermaz caricaturé par un camarade de classe.

754AP/5 Parcours universitaire. 1949-1970 Dossier 1.1949-1961.Cartes d'étudiant de Louis Mermaz.

Dossier 2. S. d.Curriculum vitae de Louis Mermaz.

Dossier 3.1949-1961.Copies des diplômes obtenus.

Dossier 4. 1950-1956.Licence d'histoire à la Faculté des Lettres de Paris.

Dossier 5.1957-1959.Institut de préparation aux enseignements de second degré (IPES).

Dossier 6.1959-1961.Louis Mermaz, élève professeur en Centres pédagogiques régionaux (CPR).

Dossier 7.1960-1961.Préparation de l'agrégation d'histoire ; agrégation d'histoire.

Dossier 8. 1962-1970.Thèse d'histoire dont deux projets : « La noblesse et l'idée de noblesse sous la Restauration (1814-1830) » à l'Université de la Sorbonne et « La pairie et la Chambre des pairs sous la Restauration (1814-1830) à l'Université de Clermont-Ferrand.

754AP/6 Louis Mermaz, professeur.

15 Archives nationales (France)

1957-1973 Dossier 1.1957-1959.École Saint-Jean de Béthune à Versailles.

Dossier 2. 1961-1963.Lycée du Mans.

Dossier 3.1963-1965.Lycée Lakanal de Sceaux.

Dossier 4.1965-1973. Assistant à l'Université de Clermont-Ferrand.

Dossier 5.1970-1971. Instituts et établissements privés.

754AP/7-754AP/14 Cahiers personnels de Louis Mermaz. Ces dossiers contiennent 168 carnets manuscrits et personnels de Louis Mermaz couvrant la période 1991-2018.

754AP/7 Cahiers 1 à 25. 1991-1993

754AP/7 Cahier 1. 10 avril-4 août 1991.