VALLEE DE L’AGOÛT DE BRASSAC A et VALLEE DU ZNIEFF de type II

Caractéristiques générales : Principales communes concernées : Commentaires généraux : Superficie : 15900 ha Montredon-Labessonié (18%) ; (15%) Altitude maxi : 1064m Les habitats forestiers, et en particulier les chênaies, occupent la majorité des surfaces. (14%) ; (9%) ; Burlats (7%) Altitude mini : 190m Outre leur intérêt comme habitats d’espèces, certains types forestiers comme les forêts de ravins sont très localisés et rares. Les milieux ouverts sont plus limités en surface, mais aussi plus diversifiés. Dépendants Réparon des types de milieux Chênaies-charmaies des activités humaines, ils sont en moins bon état de conservation que les autres du fait de leur abandon dans les pratiques agricoles en particulier. C’est le cas des pelouses prairies mésophiles* sèches.

Landes diverses Ceux possédant le plus d’enjeux naturalistes, car rares ou localisés, sont les milieux rocheux, les landes, les pelouses sèches calcaires ou acides et les milieux humides 45% 40% Autres milieux (prairies ou tourbières). déterminants* Lits des rivières Certaines espèces floristiques Milieux non 5% tout à fait remarquables sont 1% 4% 5% déterminants* présentes, comme la seconde

station du département de Tulipe australe (Tulipa sylvestris australis) (à gauche, photo : ImAges ImprObables), l’unique de la Laîche appauvrie (Carex De belles populations de depauperata) (à droite, photo : Saxifrage de l’Ecluse Jc). (Saxifraga clusii), endémique de Massif

Centrale, sont également à observer.

VALLEE DE L’AGOÛT DE BRASSAC A BURLATS et VALLEE DU GIJOU ZNIEFF de type II

Les rivières sont des habitats indispensables pour Toutefois les populations de la Moule certaines espèces patrimoniales comme l’Ecrevisse à perlière ont chuté sur la rivière Agoût sur pattes blanches (Austropotamobius pallipes), la à la dégradation d’origine anthropique de Moule perlière (Margaritifera margaritifera) ou la son milieu. Seules quelques populations Loutre (à gauche, photo : Patrick Bouchard), présente relictuelles subsistent. en très faible nombre sur le Gijou et l’Agoût.

Le Gijou accueille plusieurs espèces de poissons du cortège des « ruisseaux et rivières de piémont » (Goujon (à gauche, photo : Gilles San Martin), Lamproie de Planer, Loche franche et Vairon

(ci-dessus, photo : Bernard Dupont), témoignant d’une relative bonne qualité et d’une diversité biologique du cours d’eau.

VALLEE DE L’AGOÛT DE BRASSAC A BURLATS et VALLEE DU GIJOU ZNIEFF de type II

Les grottes ou milieux souterrains constituent des gîtes indispensables pour certaines chauves -souris. Plusieurs espèces déterminantes sont présentes au sein de cette ZNIEFF : Barbastelle d’Europe, murins du complexe petit/grand Murin, Pipistrelle de Nathusius (à gauche,

photo : Mnolf), Minioptère de Schreibers et petit Rhinolophe .

Le conseil général a mis en place des actions de protection d’anciens tunnels de voie ferrée favorables aux chauves -souris. Les vastes surfaces boisées (en particulier les forêts de

Montagnol, de Sahuzet et du Sidobre) accueillent Les nombreux versants boisés et peu fréquentés des régulièrement le Pic noir (ci-contre, photo : Tatiana vallées sont propices à la nidification de plusieurs Bulyonkova) (très fortes présomptions de nidification), ainsi espèces de rapaces. La proximité des zones ouvertes que le Pic mar. des plateaux agricoles et herbagers, notamment au nord de la ZNIEFF, ainsi que la diversité des milieux présents au sein de celles-ci (landes, affleurements

rocheux, prairies…) renforcent cet attrait pour les Le site accueille ainsi plusieurs couples rapaces en leur offrant de nombreux territoires de chasse. d’espèces déterminantes rares ou assez peu abondantes dans le : Circaète Jean-le-Blanc (à gauche, photo : Yves P) et Autour des Palombes. Les zones rocheuses des versants

accueillent plusieurs couples de Faucon pèlerin et de Grand-Duc d’Europe tandis que quelques couples de Busard Saint- Martin et cendré se reproduisent dans certaines landes du site.