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ST RÉMY LES CHEVREUSE Département des

PLAN LOCAL D'URBANISME

RAPPORT DE PRESENTATION

PLU approuvé le ………………………………

CEDRE – Atelier d'Urbanisme – 3 allée Hector Berlioz – 95130 FRANCONVILLE Tél : 01.34.15.16.14 – Fax : 01.34.15.16.24 – Email : [email protected] SOMMAIRE

DIAGNOSTIC 5

I – LE TERRITOIRE 6 I-1 – Situation 6 I-2 – Bref historique 8

II – LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES 11 II.1 – Evolution de la population 11 II.2 – Caractéristiques de la population 13

III – LES DONNEES SUR L'HABITAT 15 III.1 – Un ralentissement de la croissance du parc de logements 15 III.2 – Un parc de logements à la typologie marquée 16 III.3 – Une demande de logements constante 17 III.4 – Les besoins et perspectives d'évolution 18

IV – LES DONNEES ECONOMIQUES 27 IV.1 – Une population active en léger retrait 27 IV.2 – Un environnement économique favorable, un potentiel local à conforter et à développer 28 IV.3 – L'environnement économique 29

V – EQUIPEMENTS ET SERVICES RENDUS A LA POPUALTION 32 V.1 – Les équipements scolaires 32 V.2 – Les équipements à destination de la petite enfance 33 V.3 – Les équipements à destination des jeunes 34 V.4 – Les équipements à destination des personnes âgées 34 V.5 – Les équipements culturels 35 V.6 – Les équipements sportifs 35 V.7 – Les autres équipements 36 V.8 – La vie associative 36

VI – LES CIRCULATIONS ET DEPLACEMENTS 37 VI.1 – Circulation routière 37 VI.2 – Les transports collectifs 38 VI.3 – Le stationnement 40 VI.4 – Les migrations alternantes 42 VI.5 – Les circulations douces 42 VI.6 – L'organisation de la trame viaire 46

ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT 47

I – ASPECTS GEOMOPHOLOGIQUES ET CLIMATIQUES 48 I.1 – Le relief 48 I.2 – Le réseau hydraulique 49 I.3 – La géologie 51 I.4 – Climatologie 52 I.5 – Occupation du territoire communal 54

II – LE PATRIMOINE NATUREL 55 II.1 – Paysages et milieux écologiques 55 II.2 – Tendances et évolution des milieux naturels 63

2 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation III – L’ANALYSE URBAINE 64 III.1 – Evolution et organisation du développement urbain 64 III.2 – Les différents quartiers 68 III.3 – Un patrimoine architectural riche 71 III.3 – Les grands domaines 73 III.4 – Les sites archéologiques 74 III.5 – L’assainissement 75 III.6 – L’eau potable 75 III.7 – Les déchets 75

IV – RIQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES 76 IV.1 – Riques d'inondation 76 IV.2 – Risque d'exposition au plomb 76 IV.3 – Risques liés à l'amiante 76 IV.4 – Risque d'exposition au bruit 77 IV.5 – Installations à risques 79

BILAN : POTENTIALITES, CONTRAINTES ET ENJEUX 80

UNE VILLE AU CŒUR D'UNE VALLEE REMARQUABLE 81 QUI DOIT AFFIRMER SA DIFFERENCE DANS UN DEVELOPPEMENT MAITRISE 82

LE PADD : RAISONS DES CHOIX RETENUS 83

CONFORTER LE DYNAMISME DU CENTRE 84 MOBILISER LE POTENTIEL ECONOMIQUE 85 POURSUIVRE L'OFFRE D'EQUIPEMENTS 85 PROMOUVOIR UNE VILLE ECOLOGIQUE 85 AFFIRMER L'IDENTITE DES PAYSAGES 85 MOBILISER LE POTENTIEL CULTUREL ET ARTISANAL 85

CHOIX RETENUS POUR LA DELIMITATION DES ZONES 86

ZONES URBAINES 87 ZONES NATURELLES 88 ZONE AGRICOLE 89

CHOIX DU REGLEMENT ET LIMITATIONS ADMINISTRATIVES DE L'UTILISATION DU SOL 90

L'ABANDON DU COS DANS CERTAINES ZONES 91 L'EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS 91 LA HAUTEUR ET LES MARGES DE RECUL 91 L'ASPECT EXTERIEUR DES BATIMENTS 92 LES ESPACES LIBRES ET LES PLANTATIONS 92 LES EMPLACEMENTS RESERVES 92 LES ESPACES BOISES CLASSES 93 LES ESPACES BOISES OU PLANTES A PROTEGER 93 LES SITES NATURELS PROTEGES 93 LES ZNIEFF 93 LES ZONES SUBMERSIBLES 93 LES BATIMENTS A PROTEGER 94

3 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

BILAN DU PASSAGE DU POS AU PLU 95

LA JUSTIFICATION DE LA REGLE 96

OCCUPATION ET UTILISATION DU SOL INTERDITES OU ADMISES SOUS CONDITION (articles 1 et 2) 97 DESSERTE DE TERRAINS (articles 3 et 4) 98 CARACTERISTIQUES DES TERRAINS (article 5) 98 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS (articles 6 – 7 – 8) 98 EMPRISE AU SOL (article 9) 99 ASPECT DES CONSTRUCTIONS ET PROTECTION DU PATRIMOINE ET DU PAYSAGE (articles 10 et 11) 99 STATIONNEMENT (article 12) 100 ESPACES LIBRES ET PLANTATIONS – ESPACES BOISES CLASSES (article 13) 100 COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS (article 14) 100

INCIDENCES DU PLAN LOCAL D'URBANISME SUR L'ENVIRONNEMENT 101

INCIDENCES SUR LE PAYSAGE 102 DANS LE TISSU URBAIN 102 DANS LES ESPACES NATURELS 102 INCIDENCES ENVIRONNEMENTALES 103 L'EAU 103 INSTALLATIONS CLASSEES 103 LE BRUIT 103 LA CIRCULATION AUTOMOBILE 103

LE PLU ET LES PRESCRIPTIONS SUPRA COMMUNALES 104

DISPOSITIONS LEGISLATIVES 105 CHARTE DU PARC NATUREL REGIONAL DE LA HAUTE VALLEE DE CHEVREUSE 106 SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE DE LA HAUTE VALLEE DE CHEVREUSE 106 SCHEMA DIRECTEUR DE LA REGION ILE DE (SDRIF) 107 LE PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS (PDU) 107 SCHEMA D'AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX DE L'ORGE- 108

4 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

DIAGNOSTIC

5 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation I – LE TERRITOIRE

I-1 – SITUATION

SAINT REMY : UNE PORTE DU PARC NATUREL REGIONAL DE LA HAUTE VALLEE DE CHEVREUSE

La commune de Saint Rémy lès Chevreuse appartient au canton de Chevreuse. Elle se situe à l'Est du département des Yvelines, à environ 30 km au Sud-Ouest de , à 15 km au Sud de Versailles et à 7 km au Sud de Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle s'étend sur 965 hectares et comptait 7 651 habitants au recensement INSEE de 1999.

Son territoire est délimité :

• au Nord par Magny les Hameaux et Châteaufort

• à l'Est par Gif sur Yvette (département de l'Essonne)

• à l'Ouest par Chevreuse, Milon-la Chapelle

• au Sud par les Molières et Boullay les Troux RD 906

Situation de la commune

St Rémy lès Chevreuse est d'un accès relativement facile du fait de sa desserte par la ligne B du RER dont elle constitue le terminus et qui la relie au centre de Paris.

Elle est traversée par les RD 906 et 938 localisées dans les vallées, routes départementales à fort trafic de transit (RD 906 : 10 200 véhicules/jours – RD 938 : 9 423 véhicules/jours, comptage 2005) qui se croisent place de la République, en centre ville.

6 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

La commune fait partie du Parc Naturel Régional (PNR) de la Haute Vallée de Chevreuse et se trouve dans la partie Nord-Est du Parc. Elle se situe donc dans un environnement riche et de qualité, à la confluence de l'Yvette et de deux affluents, les rus Montabé et Rhodon.

Le bourg s'est développé au point de rencontre des vallées créées par les cours d'eau. L'urbanisation s'est ensuite étendue en suivant ces vallées puis en s'implantant sur les coteaux.

7 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

I-2 – BREF HISTORIQUE

UN RICHE PASSE HISTORIQUE DONT IL RESTE DE NOMBREUX TEMOIGNAGES

La présence de l'homme sur le territoire de la haute et moyenne vallée de l'Yvette remonte à la préhistoire. A l'époque gallo-romaine la route de Lutèce à Chartres traversait l'Yvette au hameau de Courcelles.

La première mention écrite de St Rémy date de 1070, l'église étant dédiée à St Rémy évêque de Reims qui baptisa Clovis. Une amorce de village s'est tout d'abord développée autour de l'église. La paroisse prit le nom de "Saint-Rémy-de-Beaulieu-lez-Chevreuse". Plus tard, "lez", signifiant "près de", fut transformé en "lès".

St Rémy fait d'abord partie du domaine des seigneurs de Chevreuse qui connaît plusieurs partages successifs. Son territoire comprend plusieurs seigneuries et fiefs qui expliquent la présence de châteaux. En 1162 un second prieuré a été fondé : le prieuré Saint Paul devenu ensuite Saint Paul des Aulnayes. Au XIIIème siècle, le prieuré du village de St Rémy prend le nom de prieuré de Beaulieu du fait de la beauté du vallon où il se situait.

Les constructions se sont principalement regroupées autour de l'église, à la jonction des vallées et des voies de communication. En dehors de ce noyau urbain, la commune compte plusieurs domaines, châteaux et fermes (Coubertin, Chevincourt, Rhodon, Aigrefoin, Beauplan), la principale entité étant le château, le parc et le bois de Vaugien au Sud-Est de la commune. La guerre de cent ans a marqué le site par une période de pillages, d'occupation et de déclin démographique. A partir du milieu du XVème siècle, la population recommence à augmenter et la vie agricole reprend dans la vallée de Chevreuse. Six moulins à blé installés à St Rémy, sur le cours de l'Yvette, créent une vie rurale active et sont aussi d'importants fournisseurs de main d'œuvre. La population active se compose par ailleurs de jardiniers et d'employés des châteaux, de vignerons, de petits artisans : menuisiers, charpentiers, couvreurs de chaume ainsi que des boutiquiers et cabaretiers. En haut de l'échelle sociale se trouvent les marchands et les laboureurs. Dès le XVIème siècle apparaissent les noms des grandes familles qui ont marqué l'histoire de la commune comme les seigneurs de Vaugien et la famille Fredy de Coubertin.

En janvier 1791, la première municipalité de St Rémy est élue. Les biens ecclésiastiques sont mis en vente : le prieuré Saint Avoye, le moulin et la ferme de Rhodon, le prieuré Saint Paul, ainsi que les biens confisqués aux immigrés comme le domaine de Vaugien.

Jusqu'au XIXème siècle St Rémy conserve un caractère rural. On recense alors 39 exploitations : cultivateurs, maraîchers, horticulteurs. La commune compte de nombreux herbages et des élevages de chevaux, bovins, moutons et porcs ainsi que des animaux de basse-cour et des ruches. Les cultures sont le blé, l'avoine, le seigle, l'orge et la pomme de terre. Parmi les produits maraîchers on trouve les pois, les haricots et les asperges. La commune produit également des fruits : pommes, poires, cerises, fraises … La commune compte sept moulins dont six pour le "blé de farine" et un "à tan" qui broyait les écorces de chênes utilisées par les tanneurs. En 1830 des plans et coupes de la rivière sont établis, des déversoirs sont construits et des ordonnances royales précisent le règlement de chaque moulin. Plan cadastral napoléonien de 1819 A partir du milieu du XIXème siècle, ces moulins ont

8 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

Plan cadastral napoléonien de 1819 peu à peu cessé leurs activités ; seul le moulin de Vaugien poursuivra ses activités jusqu'au XXème siècle avec l'usinage des canons de fusil pendant la guerre 1914/1918.

L'activité est aussi marquée par la présence de nombreuses carrières sur le territoire communal : carrières de grès qui fournissaient des pavés pour la capitale : les pavés de Saint Paul, livrés par des tombereaux attelés puis par chemin de fer, carrières de meulière sur le coteau alors équipée d'un funiculaire.

En 1867, avec l'ouverture de la ligne de chemin de fer Paris-Limours, St Rémy est à une heure de Paris. La population augmente, des résidences secondaires apparaissent. L'électrification de la ligne en 1938 réduit le temps de parcours à 40 minutes environ. En 1882, la rue principale (ancienne RN 838) est élargie et est progressivement bordée de maisons et d'auberges.

Le début du XXème siècle connaît le développement d'une activité touristique à partir de la gare : des voitures à cheval menaient les visiteurs vers les Vaux et Cernay, Chevreuse ou Dampierre. A compter de 1936, St Rémy a vu cette activité de loisirs, et de détente se développer encore, les Parisiens pouvant pour un coût modique emprunter la ligne de chemin de fer et passer ainsi une journée à la campagne. Se sont en conséquence déployées des activités d'hôtellerie, restauration, buvette et guinguettes : hôtel restaurant de l'Yvette, hôtel de la Vierge, Chez Bébert, hôtel du lac, hôtel de la gare, le Chalet, hôtel restaurant La Cressonnière. En 1936, le syndicat d'initiative est créé, il édite le premier dépliant touristique à l'intention des visiteurs. Aujourd'hui encore subsiste, dans la composition du bâti et l'architecture de certaines constructions, des traces de ce passé de villégiature.

La vie sociale et les loisirs s'organisent avec la Société de Tir "l'Avenir", la Société de Pêche, la Société Musicale. Fêtes et manifestations sont organisées par le syndicat d'initiative : bal de la Reine, Nuit de St Rémy, rallye automobile, salon des artistes.

Progressivement, le bourg s'étoffe et accueille de nouvelles constructions. Celles-ci s'implantent en ordre dispersé le long des voies de communication, que ce soit la RD 906 (vers l'Ouest mais surtout vers l'Est), la RD 938, voire la RD 51 au Nord.

L'activité industrielle ou manufacturière s'enrichit avec l'aménagement d'une blanchisserie (fermée en 1945), d'une serrurerie et d'une graineterie. Les laboratoires Tissot s'établissent à partir de 1920 dans des locaux situés rue Victor Hugo qui abritaient à l'origine une abbaye et une ferme.

Après cette phase de croissance plutôt libre, l'urbanisation se fait de manière plus organisée, sous forme de lotissements. Le premier lotissement réalisé est celui de Moc-Souris qui remonte à la fin du XIXème siècle.

En 1925-1930, le lotissement de Beauséjour apparaît au Sud-Ouest de la commune en bordure d'un lac, ce qui lui confère un véritable air de villégiature. Les lotissements de Rhodon puis de Beauplan sont construits après guerre et remplacent des jardins ouvriers.

Depuis une trentaine d'années, la commune a connu une profonde mutation. Avec l'extension de la couronne Parisienne, le développement des communications et la création de la ville nouvelle de Saint- Quentin-en-Yvelines, St Rémy lès Chevreuse a vu son rôle de villégiature progressivement décliner et est devenue un site privilégié de résidences principales pour des familles dont les actifs exercent leur activité à Paris ou dans les pôles d'emplois situés à proximité. Il s'agit dans l'ensemble d'une population plutôt aisée, exerçant une profession dans des secteurs de pointe ou d'un niveau assez élevé.

9 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Parallèlement, l'intégration de la commune dans le parc naturel de la Haute Vallée de Chevreuse constitue une protection contre l'extension de l'urbanisation et contribue à la pérennisation et à la mise en valeur du patrimoine et de l'environnement.

Située à proximité de pôles importants (Versailles, St-Quentin-en-Yvelines, Orsay, plateau de Saclay), St Rémy est aujourd’hui à l'interface entre deux influences : le Parc Naturel Régional et la Ville Nouvelle. En effet, St Rémy constitue une porte du PNR, mais est aussi en relation directe avec la Ville Nouvelle et l'agglomération parisienne du fait de la présence de la gare RER.

CARTE DES ETAPES DE L'URBANISATION

Extension du centre le long des voies anciennes

Lotissements fin XIXè

Lotissements 1900-1939

Habitats diffus

Voie de chemin de fer et gare fin XIXè

10 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

II - LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES

Les données sur la population ont été tirées des recensements INSEE

II.1 - EVOLUTION DE LA POPULATION

La population au dernier recensement était de 7 651 habitants, soit une densité de 793 hab/km². Cette densité se situe entre celle du département (609 hab/km²) et celle d’Ile de France (912hab/km²)

APRES UNE PHASE DE CROISSANCE SOUTENUE, LA POPULATION EST AUJOURD'HUI STABILISEE

La population a quasiment doublé au cours des quarante dernières années avec une augmentation plus marquée entre 1968 et 1974, ainsi qu'entre 1990 et 1999 (+ 37 %). Cette dernière période correspond à la réalisation du quartier de Beauplan.

Évolution générale de la population 9000 8000 Année 1968 1975 1982 1990 1999 2007 7000 6000 Nombre d'habitants 3 488 4 807 5 221 5 589 7 651 7 879 5000

Source INSEE 4000 3000 2000 1000 Rythme de croissance 0

1968 1975 1982 1990 1999 2007 1968-75 1975-82 1982-90 1990-99 1999-2007

+ 38 % + 15 % + 7 % + 37 % + 30 %

Source INSEE

Ce rythme de croissance, surtout pendant les deux dernières périodes inter censitaires, est restée très soutenu à St Rémy lès Chevreuse alors que le Département connaissait un fort tassement démographique.

Evolution annuelle de la population à St Rémy, en Yvelines et Ile de France

1975-82 1982-90 1990-99 1999-2007

Commune + 2,14 % + 1 % + 4,11 % + 4,28 %

Département + 1,43 % + 1,12 % + 0,39 % + 0,46 %

Région + 0,28 % + 0,71 % + 0,30 % + 0,81 %

Depuis 1999, la population tend à se stabiliser avec notamment la limitation du développement urbain préconisé par le Parc Naturel Régional qui se situe à + 0,8 % par an.

11 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation LES FACTEURS DE L’EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE

L’évolution démographique est due à deux 2000 phénomènes :

1500 - le mouvement naturel qui se définit par la différence entre les naissances et les décès 1000

500 - l’évolution du solde migratoire qui traduit l’arrivé (positif) ou le départ (négatif) de 0 populations

-500

A St Rémy, l’évolution démographique est -1000 directement liée au solde migratoire que 1975-82 1982-90 1990-99 1999-2007 connaît la commune : toujours positif depuis 1975 avec des mouvements Solde naturel Solde migratoire migratoires importants depuis 1990.

Parmi ces arrivées, la part des personnes de plus de 75 ans représente 25 %. Ceci est dû notamment à la construction de la résidence gériatrique Orpéa.

Le solde naturel reste peu déterminant dans l’évolution démographique de St Rémy lès Chevreuse. Toutefois, dans les années 90 l’augmentation des naissances a été plus importante suite à l’installation de jeunes ménages dans le quartier de Beauplan.

Sur la dernière période, le solde nature est très négatif (le nombre de décès a plus que doublé par rapport à la période précédente). Ceci s'explique par le nombre important de personnes âgées domiciliées dans les résidences gériatriques et peut être en partie par le phénomène caniculaire de 2003. Parallèlement, le nombre de naissances sur cette même période a diminué de près de 20 %, confirmant ainsi le phénomène pressenti du départ des jeunes ménages vers d'autres communes.

Mouvement Mouvement naturel migratoire

Variation Solde Solde Naissances Décès population naturel migratoire 1975-82 + 415 384 282 + 102 + 312 1982-90 + 368 424 340 + 84 + 284 1990-99 + 2 062 660 533 +127 + 1 935 1999-2007 + 228 560 1 113 - 553 + 781 Source INSEE et la ville de St Rémy

12 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

II.2 - CARACTERISTIQUES DE LA POPULATION

UNE POPULATION PLUS AGEE QUE LA MOYENNE DEPARTEMENTALE

La population de St Rémy lès Chevreuse est plus âgée que la moyenne du département Cela tient en grande partie à la présence sur le territoire communal de deux résidences pour personnes âgées.

Comparatif des classes d’âge

St Rémy St Rémy St Rémy Yvelines

1990 1999 2007 1999

0-19 ans 24,9 % 25,6 % 26 % 27,7 %

20-39 ans 25 % 21,7 % 18,5 % 28,9 %

40-59 ans 31,4 % 29,1 % 31 % 27,7 %

60 ans et + 18,7 % 23,6 % 24,5 % 15,7 % Source INSEE

La construction du quartier de Beauplan dans les années 90 n’a pas permis de corriger cette caractéristique démographique, malgré l’arrivée 35% de ménages jeunes, en âge d’avoir des enfants. 30%

25% Sur la dernière période (1999-2007), la tranche d'âge des 20-39 ans accuse une nette 20% régression. 15%

Pour l’avenir, si la tendance au ralentissement 10% de la construction se confirme, la diminution 5% des classes d’âges les plus jeunes risque de se 0% poursuivre. 0-19 ans 20-39 ans 40-59 ans 60 ans et +

Toutefois, deux phénomènes pourront venir 1990 1999 2007 corriger cette évolution :

• la construction de logements, en accession ou en location, prévue dans le centre ville

• le renouvellement des générations ; en effet, dans les quartiers anciens de nombreux ménages arrivent ou vont arriver à l'âge de la retraite. Théoriquement, leurs logements devraient être repris par des personnes plus jeunes, surtout lorsqu'il s'agit d'un pavillon de taille moyenne.

Reste posée la question du prix élevé du foncier qui freine l’arrivée des ménages des 30/35 ans, au bénéfice des plus âgées (40/50 ans) ayant des revenus plus importants, comme le démontre leur représentativité sur la commune (31 %).

13 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation UNE DIMINUTION PROGRESSIVE DE LA TAILLE DES MENAGES

Comparatif de la taille des ménages avec le département

St Rémy Yvelines En moyenne les ménages sont d'une taille assez importante ; la 1 personne 20,3 % 25,2 % part des 4/5 personnes est plus forte que la moyenne des 2 personnes 31,4 % 29,3 % Yvelines. Cela s'explique par la structure du parc de logements 3 personnes 17,3 % 18 % composé essentiellement de logements individuels.

4 personnes 20,1 % 17,2 %

5 personnes 8,4 % 6,8 % Evolution de la taille moyenne des ménages à St Rémy 6 personnes et + 2,5 % 3,5 % Source INSEE 1999 1968 1974 1982 1990 1999 2007

3 3 2,8 2,7 2,7 2,6

Le nombre moyen de personnes par ménage est 3,5 assez stable contrairement à la tendance observée au niveau de la Région où il a été en 3 forte diminution. Cela tient à la structure du parc 2,5 de logements composé, comme il a été dit, essentiellement de grands logements et à la 2 construction du quartier de Beauplan. 1,5

1 Cependant, pendant la même période, les 0,5 ménages d’une personne connaissent une forte progression (+44% entre 1990 et 1999) ainsi que 0 les familles monoparentales (+60,3%). 1968 1974 1982 1990 1999 2007

D'après le recensement de 2007, la part des ménages d'une personne a encore augmenté et atteint 21,2 %.

L’évolution de la taille des ménages trouve plusieurs explications :

▪ le phénomène de décohabitation (séparation, divorces, jeunes quittant le logement parental)

▪ l'augmentation du nombre de familles monoparentales

▪ le vieillissement de la population

▪ des difficultés pour les familles à se loger compte tenu des coûts de l’immobilier dans les zones bien desservies et attractives, proches de Paris, comme St Rémy.

14 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation III – LES DONNEES SUR L'HABITAT

III.1 – UN RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE DU PARC DE LOGEMENTS

En 2007, St Rémy lès Chevreuse comptait 2 982 logements dont 2,6 % de résidences secondaires. Le nombre de résidences secondaires qui représentaient plus de 17 % du parc en 1975 n'a cessé de diminuer face à la forte pression urbaine ; elles se transforment progressivement en résidences principales lors de leur revente.

UN RYTHME DE CROISSANCE SOUTENU DANS LES ANNEES 90

Le nombre de résidences principales a augmenté de 35,6 % entre 1990 et 2007. Cela tient en très grande partie à la construction du quartier de Beauplan et, dans une moindre mesure, à la transformation de résidences secondaires en résidences principales et à des constructions dans le diffus.

3000 Évolution du parc de logements (Source INSEE) 2500 1975 1982 1990 1999 2007 2000 Résidences 1 598 1 833 2 024 2 617 2765 principales 1500 Résidences 364 271 185 137 78 1000 secondaires 500 Logements vacants 97 97 112 217 139 0 1975 1982 1990 1999 2007

En 1991, 450 logements ont été construits mais il s'agit d'une opération particulière : la résidence médicalisée Orpéa. Par la suite, le rythme de construction s'est ralenti, passant d'environ 20 logements pour les années les plus faibles à 80 pour les plus fortes.

La part des logements vacants constatée en 2007 est de 5 %. Ce taux permet d'avoir une certaine fluidité de mobilité sur la commune. Mais il ne faudrait pas qu'il continue à décroître au risque de voir se bloquer totalement les possibilités de changer de logement sur la commune.

UN RALENTISSEMENT AU COURS DES DERNIERES ANNEES

En 2007, St Rémy lès Chevreuse compte 2 765 résidences principales soit une progression de 148 logements en sept ans. Ces nouveaux logements se sont essentiellement construits dans le Bas St Rémy (110 logements), quelques uns à Beauplan (16), le reste dans le diffus.

Le rythme de la construction se situe actuellement entre 22 et 25 logements neufs par an, soit un taux de développement conforme aux préconisations du PNR (+ 0,80 % par an).

15 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

III.2 – UN PARC DE LOGEMENTS A LA TYPOLOGIE MARQUEE

2,4% Statut d'occupation des logements 18,7%

Propriétaires 78,9 % Propriétaires Locataires 18,7 % Logés gratuitement 2,4 % Locataires (Source INSEE 2007) Logés gratuitement

78,9%

Les résidences principales sont majoritairement occupées par leur propriétaire.

Le parc locatif social et privé représente 18,7 % des résidences principales.

La commune compte actuellement 501 logements sociaux auxquels il convient d'ajouter 19 logements en cours de réalisation à Beauplan et l'extension de la résidence gériatrique (équivalent 30 logements aidés), ce qui porte le nombre de logements sociaux à 547.

Par rapport aux prescriptions de la loi SRU, la commune atteint le pourcentage de 19,20 % (sur la base de 2 849 résidences principales DGI) et a répondu aux obligations triennales de réalisation de logements sociaux manquants (16 logements à échéance 2007). Elle a une obligation triennale de production de 10 logements locatifs sociaux (LLS).

UN PARC QUI S’EST CONSTITUE AU FIL DES EPOQUES

Époque d'achèvement des logements 7,1% 27% 10,7% Avant 1915 7,1 % Avant 1915 De 1915 à 1948 10,7 % de 1915 à 1948 De 1949 à 1974 32,8 % De 1975 à 1989 22,4 % de 1949 à 1974 De 1990 à 2005 27 % de 1975 à 1989 32,8% (Source INSEE) 22,4% de 1990 à 2005

Les évolutions urbaines et les périodes successives de construction montrent que :

- près de 50 % des logements ont été réalisés après 1975

- 17,8 % constituent le parc ancien d'avant 1948

C'est dans le centre bourg que se trouve la quasi totalité des logements anciens. Par contre, sur le plateau de Beauplan aucune construction ne date d'avant 1948.

16 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

UNE MAJORITE DE GRANDS LOGEMENTS INDIVIDUELS

La part des logements individuels est fortement représentée avec 84 % du parc total.

La majorité des résidences principales sont des 4,1% 9,6% grands logements ; les F4 et + représentent près de 73 % et le nombre moyen de pièces par 13,6% résidence principale est en 2007 de 4,9. F1 F2 La typologie du parc montre une pénurie de F3 petits logements : les F1 et F2 ne représentent F4 et + que 13%.

72,7% Cette situation traduit un certain déséquilibre entre :

• la tendance à la diminution de la taille des ménages, la progression de ménages de 1 à 2 personnes et des familles monoparentales

• l'offre faible en logements de trois pièces et moins mais aussi des quatre pièces

III.3 – UNE DEMANDE DE LOGEMENTS CONSTANTE

Le nombre de demandeurs de logements fluctue légèrement mais reste constante aux alentours de 120 dont 37 % résidant hors St Rémy.

L'analyse de la demande fait apparaître la répartition suivante :

- F2 → 42 %

- F3 → 23 %

- F4/F5 → 16 %

- Non précisé → 19 %

Les familles monoparentales représentent 30 % des demandeurs.

D'après la source Filocom 2005, l'éligibilité au logement social des ménages locataires du parc privé est importante et atteint pour les moins favorisés quasiment les taux départementaux.

Éligibilité au logement social tous ménages Filocom 2005 % ménages revenus % ménages revenus % ménages revenus % ménages revenus inférieurs à 60 % des compris entre 60 % et compris entre 100 % et supérieurs à 130 % des Commune plafonds PLUS (éligibles 100 % des plafonds 130 % des plafonds plafonds PLUS (hors PLAI) PLUS (éligibles PLUS) PLUS (éligibles PLS) champ LLS) Saint-Rémy-lès- 14,1 % 25,6 % 20,2 % 40,1 % Chevreuse Yvelines 25,6 % 31,5 % 16,8 % 26,1 % Source Filicom 2005

17 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Éligibilité au logement social ménages locataires du parc privé Filicom 2005 % ménages revenus % ménages revenus % ménages revenus % ménages revenus inférieurs à 60 % des compris entre 60 % et compris entre 100 % et supérieurs à 130 % des Commune plafonds PLUS (éligibles 100 % des plafonds 130 % des plafonds plafonds PLUS (hors PLAI) PLUS (éligibles PLUS) PLUS (éligibles PLS) champ LLS) Saint-Rémy-lès- 32,3 % 30,7 % 20,1 % 16,9 % Chevreuse Yvelines 34 % 33,8 % 14,9 % 17,3 % Source Filicom 2005

III.4 – LES BESOINS ET PERSPECTIVES D'EVOLUTION

Trois types de besoins sont à considérer pour évaluer les besoins et les perspectives d'évolution pour les prochaines années :

• le point mort ou les besoins inhérents à une production de logements qui permet de maintenir le niveau démographique : il découle essentiellement du desserrement des ménages liés aux évolutions sociales et de la cellule familiale et, en moindre proportion, de la structure du parc de logements existants. Il se situe en théorie à 3 logements à réaliser par an et par tranche de 1 000 habitants, soit pour St Rémy, 21 logements par an.

• les besoins issus de la croissance démographique pour répondre à la demande quantitative en rapport avec les objectifs de croissance démographique (à St Rémy : 0,8 % / an)

• les besoins répondant à une demande qualitative tenant à la diversité des produits tant dans leur typologie (collectif, individuel) que dans leurs financements (social, locatif privé ou accession).

LE CALCUL DU POINT MORT

Ce calcul théorique permet de définir les besoins en logements pour maintenir le nombre d'habitants de la commune. Il prend en compte 4 phénomènes liés aux évolutions sociales des ménages et physiques du parc de logements :

• le renouvellement du bâti en remplaçant les logements détruits ou ayant changé d'affectation

• les mutations de résidences secondaires en résidences principales

• les logements vacants

• le desserrement des ménages C'est le principal facteur impliquant l'augmentation des logements pour loger une population égale. Ce phénomène s'explique par les nouveaux comportements sociaux : divorces, séparations, augmentation des personnes seules et des familles monoparentales, décohabitation des jeunes, nouveaux besoins des seniors.

La somme de ces quatre phénomènes, appelée point mort, correspond au nombre de logements utilisés pour loger une population égale en nombre à celle du début de la période étudiée.

LES BESOINS LIES A LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE

Deux objectifs ont été définis à St Rémy lès Chevreuse :

• conserver un rythme de croissance modéré autour de 0,8 % par an

• garder et attirer des jeunes ménages pour limiter les effets de vieillissement de la population

18 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Le point mort théorique se situe pour St Rémy lès Chevreuse aux alentours de 21 logements par an. A échéance 2020, les besoins induits pour le maintien du seuil démographique impliquent la production d'environ 200 logements.

Mais si la commune veut conserver un rythme de croissance démographique aux alentours de 0,7 à 0,8 % elle devra voir s'édifier sur son territoire environ 250 logements supplémentaires.

En prenant en compte :

✓ un solde naturel (différence entre les naissances et les décès) avec peu d'incidences sur l'évolution démographique,

✓ un taux de décohabitation estimé à 15 %,

✓ une croissance démographique modérée (entre 0,7 % et 0,8 %),

Les estimations théoriques des besoins en logements à l'horizon 2020 se situeraient aux environs de 450 logements.

Ces estimations s'avèrent délicates à mettre en œuvre totalement compte tenu de divers critères environnementaux (préservation des sites naturels et agricoles et des espaces sensibles) et de la rareté du foncier disponible.

C'est pour ces raisons que les besoins en logements pour la période allant jusqu'en 2020 ont été déterminés entre 270 et 300 logements.

La commune à travers un Contrat de Développement de l'offre résidentielle, passé avec le Département des Yvelines, va fixer des objectifs de production de logements sur son territoire à 264 logements dont 122 à caractère social d'ici 2013.

19 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation RECAPITULATIF DES OBJECTIFS DE PRODUCTION DE LOGEMENTS ET LEUR REPARTITION

Programmation prévisionnelle Maîtrise Observations sur le montage Localisation foncière Date de PC Date de DOC Nom de Nombre de (ex : VEFA), particularités de des Dont à caractère social Dont locatif d'origine : Opérateur connue ou connue ou l'opération logements l'habitat (ex : HQE, type opérations publique, envisagée envisagée Locatif Accession intermédiaire) privée social sociale Opération ne pouvant être Rue de la La Poste / SCI Fin 2008- 31 12 0 31 Privée retenue pour un CDOR à partir Toit et Joie 25/02/2008 République du Rhodon début 2009 ? de 2009 que si DOC en 2009 PC déposé le 10 rue de la Ducastel 11 0 0 11 Privée 07/12/2008 2009 République en instruction Logements 4 logements supplémentaires Rue Ditte 4 4 0 4 Privée SNL 2009 2010 passerelles créés sur 5 en tout Rue de Laboratoire 40 40 0 40 Privée Possibilité d'ASP I3F 2009 2010 Versailles Tissot Rue de Paris, CGT 25 25 0 25 Privée A désigner 2009 2010 rue F. Léger Avenue du Gal Hypothèse intégrant une part Terrain EDF 60 15 10 45 Publique A désigner 2010-2012 2011-2013 Leclerc d'ASP dans les logements privés Terrains des Rue de Paris 15 4 0 15 Publique A désigner 2010-2010 2011-2013 Sœurs Rue de 9 0 0 9 Privée 2010 2011 Versailles Ruelle Aigrefoin 4 0 0 0 Privée 2010 2011 Triangle rue Ditte / rue 50 12 0 50 Privée A désigner 2011/2012 2013 République / rue Chesneau Divisions parcellaires, Diffus 15 changement de destination, 2008-2013 2009-2013 restructuration Sous total 112 10 230 Total 264 42 % 4 % 87 % Répartition (%) 46 %

LE POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT

Les secteurs mutables

Par rapport à ces objectifs, des sites potentiels pour le développement urbain ont été repérés. Ils sont tous situés dans la partie agglomérée du centre ville et n'impliquent aucune extension urbaine.

Secteur de l'ancien Prieuré (Tissot) (en cours de réalisation)

Secteur "Victor Hugo" Terrain "des Sœurs" Secteur Ecoles / centre bourg (anciens terrains EDF)

Secteur du Triangle rues Ditte / République / Chesneau

21 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 1 – Le secteur écoles / centre bourg (anciens terrains EDF) : ces terrains ont une surface de 7 500m². L'ensemble des bâtiments qui y sont actuellement implantés, vétustes, sont à détruire. Leur situation permet d'envisager une liaison supplémentaire entre le secteur des écoles et la rue de la République.

Vue 1 – panoramique depuis le parking du gymnase (rue des Écoles) Du côté de la rue des Écoles, on perçoit en arrière-plan la silhouette de la colline avoisinante ; l'école voisine (à droite) n'offre pas en façade son pignon, mais le logement du gardien, dont l'impact paysager est structurant.

Vues 2 et 3 : façade rue de la République : à gauche le bâtiment de l'école (anciennement Mairie – École), à droite, une maison à R+1 récemment construite.

Rue de la République

22 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 2 – Le secteur du triangle rues Ditte / République / Chesneau : l'îlot fait la transition en dénivelé (7 à 8 m) entre la place de l'église et la gare RER au niveau de la rue Ditte. La parcelle d'angle a été nivelée en contrebas (3 à 4 m) de la chaussée. De fait, un point de vue intéressant sur le site du centre ancien, cadré par les lignes de crêtes des collines environnantes est remarquable depuis le niveau de la chaussée de le rue Ditte (vue 1).

Vue 1 : vue sur le site du centre ancien

Vue 2 : la façade sur la place de la gare

A proximité de la gare, l'îlot représente un fort potentiel foncier. Une partie du secteur opérationnel est actuellement occupé par les services techniques de la commune, qui devraient être délocalisés afin de libérer l'emprise du terrain. Un permis de construire vient d'être déposé sur la première partie de cet îlot, rue de la République.

"Triangle rues Ditte / République / Chesneau face à la gare"

23 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 3 – Le secteur "Victor Hugo" (Terrain "des Sœurs")

Ce secteur va de la rue Victor Hugo jusqu'aux bords de l'Yvette. Il comporte un fort dénivelé entre ces deux points.

Vue 1 : les terrains sont des prairies descendant dans la vallée de l'Yvette vers le centre-ville

Vue aérienne du nouveau rond-point ; à gauche le terrain dit "des Sœurs"

24 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 64

63 6 53 27

43

26

22

62 2 24 23 4 – Le silo 55 Germaine 60 59 58 57 54 61 Cet ancien silo n’a plus sa place dans le tissu bâti pavillonnaireSente et est appelé à disparaître à très court 25 terme. 43 41 39

37 35 Avenue 29 31 33 23 25 27

7 14 13 11 10

12 9 8

Rue35 37 Pierre 39 Curie 41 43 45 47 2 3 42 44 4 46 48 5 50 52 6 1 54 7 39 8 9 3 5 3 7 40 6 9 9b 38 9t Muret 31 8

10

5 A travers ces différents71 sites et leurs projets potentiels, la41 commune cherche à cibler et orienter les programmes de façon70 à proposer une offre diversifiée :

69 Thérèse 7

➢ des logements sociaux pour répondre à la demande enregistrée dans la commune

➢ des logements pour les jeunes ménages

➢ des logements pour étudiants et jeunes salariés

➢ des logements divers en accession et en location

 

Globalement, le nombre de logements à horizon 2020, hors diffus, sera réparti comme suit :

Localisation Nombre total logements Dont à caractère social Opération de La Poste 31 12 Beauplan 19 19 Silo 35 35 Aigrefoin 20 20 Terrain CGT 25 25 SNL 5 5 Terrain EDF 60 15 Terrain des Sœurs 15 4 Triangle Ditte/République/Chesneau 80 25

25 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation En termes de logements sociaux, l'ensemble des projets sur la commune totalise 160 logements à échéance 2015 répartis comme suit :

- Opération de la poste 12 Opérateur public Toit et Joie - Beauplan 19 Permis de construire délivré au profit de 3F - Silo 35 Opérateur encore non désigné - Aigrefoin 20 Organisme à caractère social (CAT) - Terrain CGT 25 Engagement de l'organisme syndical CGT - SNL 5 (logement "passerelle" avec occupation maximale du logement de 3 ans) - Terrain EDF 15 Maîtrise foncière ville - Terrain des Sœurs 4 Maîtrise foncière ville - Triangle Ditte/République/Chesneau 25 Opérateur encore non désigné

Par ailleurs, la commune envisage de conventionner 6 logements inoccupés et affectés antérieurement aux logements pour instituteurs

26 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

IV – LES DONNEES ECONOMIQUES

IV.1 – UNE POPULATION ACTIVE EN LEGER RETRAIT

Lors du dernier recensement on dénombrait à St Rémy lès Chevreuse 3 298 actifs ce qui représentait un taux d’activité* de 0,43.

1982 1990 1999 Taux d'activité à St Rémy 0,46 0,47 0,43 1999 Taux d'activité des Yvelines 0,47 0,48 0,48

Taux d'activité des

1990 Yvelines Taux d'activité à St Alors que le taux d'activité est resté relativement Rémy stable depuis 1982 dans le département, il s'est 1982 sensiblement dégradé à St Rémy depuis ces quinze dernières années. 0,4 0,42 0,44 0,46 0,48

Le taux de chômage est de 6,2 % ce qui est inférieur à la moyenne départementale. Il est plus élevé chez les 25/30 ans : 12 %. Le nombre de demandeurs d'emploi tend à se réduire ; il est passé de 215 en 1997 aux alentours de 180 ces dernières années, touchant davantage les hommes que les femmes.

DES CATEGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES PLUTOT SUPERIEURES

Évolution des catégories socioprofessionnelles (1999)

L’évolution des catégories socio professionnelles montre St Rémy Département une prédominance de cadres et professions Agriculteurs 0 % 0,8 % intellectuelles qui, en augmentation, représentent près Artisans, commerçants 7,5 % 6,2 % Cadres et professions de 40% de la population active. Viennent ensuite les 37,7 % 36 % intellectuelles professions intermédiaires et les employés. Professions intermédiaires 25,8 % 27,4 % La part des ouvriers et des agriculteurs est en Employés 18,9 % 17,5 % diminution.

Ouvriers 10,1 % 12,1 %

Ouvriers

Employés

Professions intermédiaires Département St Rémy Cadres et professions intellectuelles

Artisans, commerçants

Agriculteurs

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40%

*Taux d’activité : population active population totale

27 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

IV.2 – UN ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE FAVORABLE, UN POTENTIEL LOCAL A CONFORTER ET A DEVELOPPER

La commune compte environ 2 000 emplois répartis majoritairement dans 179 entreprises et 81 activités artisanales (Source CCI 2006). Le secteur public totalise 355 emplois.

St Rémy enregistre un taux d'emploi* de 0,60 similaire à celui du département (0,68) mais inférieur à celui qu'enregistre l'Ile de France (0,86).

Autres taux d'emploi sur les communes voisines

St Quentin en Gif Châteaufort Yvelines S/Yvette

1,12 0,93 0,73

Comparativement aux communes voisines, St Rémy reste donc avant tout résidentielle. Toutefois ce caractère est moins marqué que dans certaines communes du Parc.

Même s'il est inférieur à 1 (taux d'équilibre entre emploi et habitat) le taux d'emplois sur la commune n'est pas négligeable.

Le secteur de loin le plus représenté est le secteur tertiaire avec près de 80 % des emplois et une part importante de cadres et de professions intermédiaires. Dans cette catégorie, les principaux employeurs sont les bureaux d'ingénierie et d'études techniques ainsi que les structures d'accueil de personnes âgées. Viennent ensuite les emplois dans le commerce (200 emplois), l'industrie (136) puis la construction. L'agriculture ne compte que 12 emplois.

La commune comprend plusieurs pôles économiques spécifiques :

• les ateliers de maîtrise de la Fondation Coubertin ; Ateliers Saint Jacques, animés par des Compagnons du devoir : ils emploient environ cent salariés permanents

• le domaine de Saint Paul, appartenant à la Fédération Française du Bâtiment : il accueille des laboratoires, un centre de séminaires ainsi que différentes entreprises.

• le site de Beauplan : cet ancien centre de recherche de Total a connu une reconversion avec le développement de nouvelles activités de haute valeur technologique (implantation de Gaz Transport Technique). L'entreprise GTT est en pleine expansion

• le site de Chevincourt : cet ancien centre de formation de AGF, désaffecté pendant ces dernières années est en cours de transformation avec le projet de résidence hôtelière, dédiée aux séminaires et comportant 86 chambres. Le permis de construire vient d'être délivré et respecte l'ambiance boisée des lieux.

* Taux d'emploi : nombre d'emplois sur la commune

population active

28 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 3339 639

3341

Rue

2916 3343

2904

Chênes Cèdres Chapelle des des des

2912 Impasse Impasse 2878

Chênes

2668 3690 2971 2976

la 2973 Cèdres 304

2975 2974 Allée 2978

2373 3631 des 2979 2885 332 2986 Charmes 2985 Noyers 3632 Rue 3006 3002 333 2988 de 2980 330 de 3005 2989 2982 Chênes 331 3001 la 3000 Pommeraie 2999 3630 2996 2992 2994 Aubépines 2837 2997 Voie 2747 2995 2981 2822 des 2765

638 2721 des

des (R.D.938)

2730 Rue

Allée

2717 des 2831 Chemin

Allée 3190 des

Allée 3191 3030 388 des 3189 3416Seringats 3031 3008 Poiriers 3192 3034

3032 Versailles 636 2708 2235 2723 2663 3011 3035 2666 Noyers 2236 Rue Rue 3013 334 3015 Jean ND 2668 2606 2649 2776 Rue 2665 2777 2755 335

2796

637 des des 3344 3370 Rue 2695 de 2 3026 Chapelle 2790 Figuiers 2602 3374 2788 3017 Frênes 3018 3027 635 Cyprès 3020 des 2617 3021

3372 des Imp. des Rue 634 2586 2508 384 Allée 2605 2238 3205

Chhênes Sapins Frênes 3196 633 Mérisiers 3204 3195 389 des 2580 Route 3198 3129 2656 3197 3128 3200 2670 2595 3333 3131 2587 3684 627 3334 3130 Noyers 3685 385 3133 3686 293 la 3332 3206 Avenue 2677 2244 des 3207 390 3134 3138 des 3157 Rue 3211 294 3137 3156 2660 3158 3210 3331 2248 (R.D.938) 5 3155 3059 2688 2247 3164 2659 2943 295 2639 Rue 2942 3161 2246 3152 3162 2632 2548 2673 2658 3387 des 2245 3166 3388

3060 3165 Rue Troënes 3164 3151 3167 2958 Royal Allée P ort 3150 2940 R ue de 3139 3140 3149 2249 des 2512 des 2939 de 2528 Ibis Chèvrefeuilles 340 2243 3144 8 3172 3143 des 3713 3175 3061 2547 Rue Cen tr e Commer cial 3062 3146 2451 339 48 3073 3177 Merisiers 2453 3078 1978 3071 Allée 1937 3066 3170 2935 337 3072 3065 3145 2448 2449 3079 2255 3074 Rue 3084 2937 3067 2532 Versailles 3068 2519 338

Buis 3077 2457 Buissons 3080 des 2242 3182 1925 3350 3083 2521 3354 2241 2523 3099 3095 2525 des Royal 3181 2240 3088 3094 3284 3085 3177 2239 Voie 3117 3178 3086 3093 391 Site GTT et AGF 3282 3097 3089 2227 3285 aux du 3098 Chemin 2390 2220 3270 2969 R ue P ascal 3092 Lauriers 2252 2964 2968 2967 1981 2384 Allée Rue 3176 Colbert 2254 Arbousiers 386

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3107 des Croix la 3106 3108 Rue 2387 Eglantines des Milon 1961 3109 2568 1958 2574 3110 Le Verger 3123 Rue 2566 1957 3111 Allée 3184 de 2250 342 Château des 1954 1953 3185 de 10 Rue 2303 3112 341 Jean 3114 3122 346 3113 3042 2951 3116 2952 387 Rue 3043 2388 Allée 2306 3118 2392

la des 9 351 2253

Boileau 2954 d'Assas 407

Breteuil Rue de 3119 3048 2953 2247 3047 2569 Br eteuil 3120 2567 3051 Moulin 410 3050 408 206 Passage 2465 3039 2459 3046 d'Eau 3054 3055 2463 3037 3040 3038 2946 3045 1938 3044 Bosquets 3687 de 1941 R ue Bossuet 3688 3056 de Avenue 1942 3057 409 1945 1946 2251 392 Hoche Mauvières

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L'E tang Trois Chemin de 7 Forêt 343 L'Abbaye

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la

Coubertin du Ormes de

Moulin 945 Rue Henri de Guy Avenue Souris 13 A llée - Lycée de la Moc 773 776 Pasteur Janin Vallée de Chevreuse des 775 145

C h â t a i g n e r s

Gare

Bois 777

144 des de Rue

Rue 784

de

la

Digue

Route Avenue

Paul Avenue

Montabé

Avenue

Rue

Saint Blanche

de 897

171

Avenue

de des Molières 946 164 900

Rue Avenue

Rue

des

11

Paix

898 Molières 21

824 Lavoisier

436

France Raspail

la 165 438

Anatole Rue

de 169

170 Rue

Rue

Rue 20

Rue

Alexandre 168 Balzac 25

Rue

785 899 167

Dumas 22 18 437 26 28 27 166

Chasse 2 29

701

de 30

19

Route

3

821

Route Domaine de St. Paul

31

704 4 17 32

16

de

23

15 702

33

Route

Chasse

730

d ép artement ale

731

34 35

732

no.938

832

733 831

24 36

IV.3 – L'ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE

LES POLES ECONOMIQUES

Dans l'environnement économique proche de St Rémy lès Chevreuse se détachent deux grands pôles :

• le pôle de St Quentin en Yvelines, tourné vers les domaines de l'aéronautique, des télécommunications et des hautes technologies

• le pôle du Plateau de Saclay pour la recherche scientifique, en relation avec le pôle universitaire et des grandes écoles.

Le pôle de Saclay doit connaître dans les années futures un développement exceptionnel pour devenir centre d'envergure européenne et site stratégique ciblé sur les nanotechnologies, la biologie, l'informatique et les communications.

A horizon 30 ans, l'Opération d'Intérêt National (OIN) du Plateau de Saclay va, en effet, accueillir sur un périmètre allant de St Quentin en Yvelines à Massy, en passant par Versailles (sur 50 communes au total) :

• 100 000 emplois nouveaux dont 40 000 dans la haute technologie

• 80 000 logements

St Rémy lès Chevreuse ne fait pas partie du périmètre du projet OIN mais en est limitrophe.

L'enjeu pour la commune consiste à essayer de minimiser les impacts de cette opération d'envergure en termes de pression foncière et, parallèlement, de favoriser les retombées économiques (implantation d'entreprises de sous-traitance ou autres, par exemple).

29 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation LE TISSU COMMERCIAL ARTISANAL ET DE SERVICES

St Rémy lès Chevreuse dispose d'un tissu commercial, artisanal et de services qui répond aux besoins actuels de la vie quotidienne : alimentation, boulangerie, pâtisserie, bars, boucherie-traiteur, pharmacie, presse. Cette structure commerciale se développe sur deux pôles en centre bourg et sur le quartier Beauplan. Le nombre de commerçants recensés est de 72, le nombre d'artisans est de 87. Les professions libérales sont au nombre de 48.

Comme dans de nombreuses communes, les commerces traditionnels de bouche et d'équipements éprouvent des difficultés à se maintenir et ont du mal à trouver un repreneur lors des cessations d'activités. Ils sont souvent remplacés par des services banalisés (banques, agences immobilières) qui ne favorisent pas le dynamisme commercial.

Ce phénomène de mutation des commerces vers des services très spécifiques inquiète la municipalité et les St Rémois sur le devenir de la structure commerciale du centre ville. Le projet municipal de créer une offre nouvelle de locaux commerciaux dans le centre va dans le sens d'enrayer cette mutation et de favoriser la diversité des commerces de détail.

Les métiers d'art sont présents avec les ateliers Saint Jacques et plusieurs artisans d'art sont installés sur la commune.

Le secteur artisanal regroupe des activités assez diversifiées : artisans du bâtiment, garages.

Les activités7 de services et le secteur médical sont bien représentés. 64

5 83 63 12

15

18 3 62 86 6b 11 84 61 13 16 14 58 60 11

1 12 6 13 Royal 59

101 16 14 17 10 83

4 Leclerc 57 9

31 29 27b 27 54 55 25 23bis 8 33 21 18 85 2 23 128 7 21 45 46 15 128 1 19 32 Avenue Rue 3 17 20 5 6 5 19 56 69 68 7 3 30 33 22 des 9 29 du 20 85 84 6b 23 43 Rue 43

Rue 44 70 15 48 2 35 40 24 37 Roches 50 86 47 88 88 42 87 38 39 41 9b 71 6 53 1

18 Général 25 90 42 49 89

14 26 52 34 51 11 27 7 9 43 13 12 91 45 41 36 5 44 10 Victor 14 1 45 9 7b 8

10 Leclerc Rue 47 46 40 Hugo 2 des 28 37 39 16 Passage 18 4 31 5b 38 3 7 48 34 49 34 6 6 21 35 8 6 1b 36 20 10 36 37 30 29 37 3 P.Perron 1 19 50 23 8 27 28 31 36 22

3 4 34 18 40 Avoye 38

11 32 35

57 51 1 19 33 33 Rue2 24 7 9 52 1 5 17 16 25 Place du 26 3 Mairie 10 14 Sainte 53 11 160 29

Ecoles 14 54 Juillet

56 55 30 31 32 13 9

3 159 39 1b

Impasse 3b 2

5 58 59

8

République 6

7 7 12 150 151 9 152 165

4 167

11 3 5 11bis

2 166

10

13 163 12 la 103 15 146 104

147 145 1 105 91

3 153 106 5

144 20 102

107 158 7 108 99

22 161 143 Rue9 Espace Jean Racine 71

17 101 4 77 109 11 162 76 142 113 6 24 13 162 Marché couvert 8 98 78

17 110 15 154 72 10 74 141 75 73 12

26

115 154 19 111 12 17 114 116 de 120 79

23 3321192325272931 112 118 140 118 17 28 16 148 Pierre LEGENDE 1181 117 92 80 13 119 18 15 3

25 90

155 125 19 97 Impasse 125 121 123 Commerces alimentaires156 85 82 86 93

124 122 126 21bis 96 Chesneau 94 Commerces non alimentaires 95 84

157 21 87 135 89 Santé 83

132 127 23 88 83 129 19b 88 19 25 27 17 24 Ditte 128 136 134 133 6 Rue 131 Services 130 9

130 7 5

3 Rue 5 3 1 Cafés, Hôtels, Restaurants

Le commerce en centre ville

30 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation LE SECTEUR AGRICOLE

L'activité agricole utilise une superficie de 139 hectares. La majeure partie est consacrée à la culture de céréales, localisée essentiellement sur la Plaine de Chevincourt.

Sur la partie de la commune où s’étendent les prairies, l’élevage y est présent au travers notamment l’activité de la ferme de Coubertin qui constitue un pôle extrêmement dynamique en matière d'élevage et de productions agricoles ou maraîchères.

Plaine de Chevincourt

31 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

V – EQUIPEMENTS ET SERVICES RENDUS A LA POPULATION

Globalement le niveau de services rendus à la population est satisfaisant.

V.1 – LES EQUIPEMENTS SCOLAIRES

La commune compte 3 écoles élémentaires et 2 écoles maternelles.

Écoles élémentaires :

• Jacques Liauzun : 6 classes

• Jean Jaurès : 10 classes

• Jean Moulin : 5 classes

Écoles maternelles :

• Jacques Liauzun : 3 classes

• Saint Exupéry : 7 classes Cette école a connu la fermeture d’une classe en 2005.

Ces écoles totalisent 23 classes élémentaires qui accueillent environ 550 élèves, et 11 classes maternelles accueillant environ 300 enfants.

Tableau d'évolution des effectifs des écoles entre 1994 et 2006 :

Secteur Nom de l'école 1994-95 1997-98 2000-01 2003-04 2005-06 2006-07 2007-08 École maternelle St Exupéry 182 229 219 226 206 191 178 Centre ville École élémentaire J. Jaurès 209 208 234 262 261 262 258 École élémentaire J. Moulin 118 124 129 126 114 113 121 Total centre ville 509 561 582 614 581 566 557 École maternelle J. Liauzun 113 108 103 69 83 89 81 Beauplan École élémentaire J. Liauzun 146 213 219 164 148 130 132 Total Beauplan 259 321 322 233 231 219 213

TOTAL 768 882 904 847 812 785 770

Globalement, les écoles, tant du centre ville que de Beauplan, connaissent une baisse continue de leurs effectifs. Le taux d'élèves par logement se situe en 2007-2008 à 0,19 pour le secteur primaire et de 0,10 pour le maternel alors qu'il était respectivement de 0,22 et de 0,12 en 1999.

Néanmoins des besoins existent, dans le centre ville, pour améliorer le fonctionnement de l'école et permettre l'accueil de nouveaux élèves. Ils se traduisent, principalement à l'école Jean Jaurès, par la nécessité de créer et/ou d'aménager de nouveaux locaux (classe, salle polyvalente, foyer) et d'agrandir le restaurant scolaire.

32 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

Le fonctionnement actuel des écoles maternelles et des écoles du quartier Beauplan est satisfaisant et ne fait pas apparaître de besoins particuliers.

Par rapport au développement futur de St Rémy, les groupes scolaires primaires actuels permettent d’accueillir les enfants provenant des futurs programmes de logements.

Par contre, en maternelle, il y aura besoin de rouvrir la classe fermée en 2005 à St. Exupéry à la rentrée 2010/2011 et de prévoir une classe supplémentaire en centre ville vers 2012/2013.

Projection des effectifs scolaires

2007/08 2008/09 2009/10 2010/11 2011/12 2012/13 2013/14 2014/15 2015/16 2016/17 2017/18 2018/19

Effectifs maternels 266 276 286 297 307 308 307 311 309 308 313 321

Effectifs élémentaires 521 534 551 567 581 585 587 593 593 592 603 615

Les jeunes vont au collège Hélène Boucher à Voisins le Bretonneux ou Pierre de Coubertin à Chevreuse.

Le lycée de secteur est le lycée de la Vallée de Chevreuse, situé à cheval sur les communes de Gif sur Yvette et de St Rémy lès Chevreuse.

V.2 – LES EQUIPEMENTS A DESTINATION DE LA PETITE ENFANCE

Plusieurs équipements destinés à la petite enfance existent sur la commune :

• une crèche familiale, gérée par le CCAS, permet la garde des enfants de 3 mois à 3 ans par des assistantes maternelles agréées. La capacité d'accueil est d'une trentaine d'enfants. Cette structure fait l'objet d'une importante demande de la part des familles mais l'offre n'est pas suffisante pour y répondre complètement du fait de la difficulté croissante à recruter du personnel qui accepte d'exercer cette activité.

• une halte garderie qui permet l'accueil des enfants de 6 mois à 4 ans. Elle est ouverte les lundi, mardi, jeudi et vendredi et s'adresse aux familles dont l'un des deux parents n'exerce pas d'activité professionnelle. Sa capacité d'accueil est réduite (une dizaine d'enfants) et reste insuffisante.

• le Relais Assistantes Maternelles (RAM) est un service Halte garderie actuelle municipal destiné aux familles, aux enfants et aux professionnels de la petite enfance. Il a essentiellement une fonction d'information et de lieu de rencontre pour les Assistantes Maternelles et les enfants qu'elles gardent.

Pour regrouper ces équipements, améliorer leur fonctionnement et augmenter leur capacité d'accueil, une Maison de la Petite Enfance est en projet. Elle comprendrait :

- une crèche collective

- la halte garderie

- le Relais Assistantes Maternelles

33 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

V.3 – LES EQUIPEMENTS A DESTINATION DES JEUNES

La commune est dotée de plusieurs structures d'animation et de loisirs en direction des jeunes :

• le Service Municipal des Jeunes, espace "La Noria", est un lieu de rencontre en accueil libre pour les jeunes âgés de 11 à 17 ans auxquels il propose un choix de sorties et d'animations. Il a une capacité d'accueil d'une trentaine de places. Son fonctionnement est satisfaisant.

• le Centre de Loisirs est géré par le CCAS et peut accueillir jusqu'à 150 enfants âgés de 3 à 12 ans. L'accueil se fait le mercredi et pendant les vacances scolaires de 7h30 à 19h. Il fonctionne actuellement dans des bâtiments en préfabriqué qui commencent à être vétustes et s'avèrent exigus.

• l'accueil périscolaire. C'est un service proposé par le centre de loisirs qui permet la garde d'enfants scolarisés à St Rémy.

V.4 – LES EQUIPEMENTS A DESTINATION DES PERSONNES AGEES

La commune dispose de deux maisons de retraite :

• Résidences "Saint Rémy" : véritable "village de retraite", elles ont une capacité d'accueil de plus de 400 lits. Elle est équipée d'un centre de vie pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

• MAPAD "Les eaux vives" : cette Maison d'Accueil Médicalisée pour Personnes Agées Dépendantes située en centre ville a été créée en 1995 et compte 80 chambres individuelles. Il existe également un centre de convalescence.

La construction d'une clinique gériatrique de 60 lits qui ouvrira courant deuxième trimestre 2008 à Beauplan vient compléter le dispositif d'accueil des personnes âgées.

Le Centre Communal d'Action Sociale propose tout au long de l'année diverses activités, sorties et animations aux retraités et pré retraités :

• le foyer des aînés où se retrouvent régulièrement (tous les jeudis) les retraités, à l'espace Jean Racine. Ces réunions rassemblent une soixantaine de personnes. Le besoin d’avoir un espace spécifique se fait sentir

• la semaine bleue, organisée chaque année la 3ème semaine d'octobre et proposant différentes sorties et animations

• thés dansants, séjours en France ou à l'étranger …

Un service de soins à domicile exerçant son activité dans 21 communes est installé sur le territoire communal.

34 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

V.5 – LES EQUIPEMENTS CULTURELS

Le principal équipement culturel de la commune est l'espace Jean Racine.

Inauguré en 1987, cet équipement est une salle de spectacle polyvalente et modulable. En configuration "spectacle", sa capacité est de 500 places assises. Tout au long de l'année, elle accueille différents spectacles et concerts : théâtre, musique classique, danse, festival de jazz … Elle dispose en outre de salles annexes : salle de danse, cafétéria, vestiaires, loges.

La commune dispose également d'autres locaux : Espace Jean Racine • les Ateliers du Lavoir, qui permettent la pratique des activités artistiques proposées notamment par l'Office de tourisme et l'ARC

• la maison des loisirs et de la culture qui permet la pratique d'activités théâtrales et musicales

• l'école de musique installée de façon précaire dans des locaux en mauvais état et peu fonctionnels, à proximité de l'école maternelle du centre ville

La commune est dotée d'un Office du tourisme avec un bureau d'accueil.

V.6 – LES EQUIPEMENTS SPORTIFS

• le stade Guy de Coubertin est situé dans la vallée. Il comprend 2 terrains de football ainsi que des vestiaires récemment agrandis et réaménagés. Le fonctionnement du stade et des activités qui y sont liées sont satisfaisants, des travaux et aménagements ayant été entrepris récemment

• les courts de tennis, au nombre de 8, dont 2 en terre battue et 1 couvert. Un court vient d'être refait

• le gymnase. Il est notamment utilisé pour le tennis de table Stade et château de Coubertin et la gymnastique et est équipé d'une salle de judo. Il fonctionne au maximum de sa capacité et n'est plus vraiment adapté aux activités qu'il accueille (tennis de table, judo, gymnastique volontaire …). L'état général de ce bâtiment implique sa démolition et la construction d'un nouveau gymnase

• le stand de tir implanté le long du stade. Son fonctionnement actuel est satisfaisant

• la maison de Beauplan qui accueille diverses activités sportives

Complexe sportif Beauplan • le golf miniature situé près du lac de Beauséjour.

35 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

V.7 – LES AUTRES EQUIPEMENTS

La Mairie a fait l'objet de travaux de réaménagement et de réhabilitation qui vont se poursuivre.

La commune dispose également d'un marché couvert situé près de l'Espace Jean Racine et d'un bureau de poste.

Mairie Marché

V.8 – LA VIE ASSOCIATIVE

Les activités du milieu associatif et le nombre d'adhérents des associations connaissent un regain d'intérêt de plus en plus important. La commune de St Rémy compte ainsi aujourd'hui plus d'une cinquantaine d'associations dans des domaines variés :

• arts et culture → plusieurs associations proposent des activités diverses : art floral, encadrement, musique, théâtre, peinture, sorties culturelles, danse, chant …

• loisirs → billard, échecs, scrabble, modélisme naval, golf miniature

• sports → natation, cyclisme, gymnastique, foot, yoga, karaté, promenades, randonnées, judo, tir, tennis …

• activités citoyennes : parents d'élèves, humanitaire, entre aide, défense de l'environnement, activités spirituelles et religieuses, anciens combattants

Les locaux destinés aux associations sont disséminés sur plusieurs sites : Maison des Loisirs et de la Culture, gymnase, Espace Jean Racine, Maison de Beauplan, ancienne Mairie …

Ces locaux sont occupés pour la plupart au maximum de leur capacité et ne permettent pas aux associations de fonctionner de manière optimale. Il serait donc nécessaire de construire ou d'aménager de nouveaux locaux, mieux adaptés à la vocation et au fonctionnement des diverses associations.

La Fondation Coubertin qui accueille de jeunes boursiers, exerce une activité de formation professionnelle et organise des expositions et des journées culturelles.

36 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

VI – LES CIRCULATIONS ET DEPLACEMENTS

VI.1 – CIRCULATION ROUTIERE

UNE CIRCULATION DE TRANSIT DENSE

Du fait de ses caractéristiques physiques et de sa situation géographique, la commune est traversée par une circulation automobile importante. A ce flux s'ajoute celui induit par la gare RER ainsi que les dessertes locales. En conséquence les voies départementales qui traversent la commune sont très fréquentées avec près de 15 000 véhicules/jour en centre ville et les principaux carrefours connaissent des difficultés de fonctionnement aux heures de pointe.

Le carrefour RD 938 / RD 906 est le plus chargé avec 812 véhicules/heure en provenance de l'Ouest à l'heure de pointe du matin dont les deux tiers en direction de Versailles via la RD 906. Le soir, le flux est inversé avec 620 véhicules/heure en provenance de la RD 906 et près de 300 véhicules de la RD 938.

Le même phénomène de saturation est observé au carrefour entre l'avenue de la République et l'avenue du Général Leclerc ainsi qu'au carrefour de l'avenue de la République et la rue Ditte.

La solution à ces problèmes ne peut être trouvée à l'échelle purement communale, elle nécessite une réflexion approfondie à une échelle beaucoup plus large au niveau intercommunal.

D 938

D 906 D 906

R E R

D 938

37 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

VI.2 – LES TRANSPORTS COLLECTIFS

DES TRANSPORTS COLLECTIFS PRESENTS

La commune de St Rémy est située au terminus d'une des branches de la ligne B du RER qui relie Paris (Châtelet-les-Halles) en 50 minutes environ. Cette gare assure également une fonction de rabattement des bus. En 1991, la commune s'est dotée d'un terminal-bus d'intérêt régional situé face à la gare qui accueille environ 1 500 voyageurs par jour.

Une dizaine de lignes de bus desservent St Rémy :

• 262-01 : Magny les Hameaux, Châteaufort, Toussus, Buc, Versailles

• 39-03 : Chevreuse, Dampierre, Cernay-la-ville,

• 39-10 : Domaine de Saint Paul

• 39-13 : Les Molières, Limours, Saint Arnoult-en-Yvelines

• 39-17 : Chevreuse, Le Mesnil-Saint-Denis, La Verrière

• 39-20 : Quartier de Beauplan

• 39-27 : Chevreuse, Dampierre, Levis-Saint-Nom, les Essarts-le-Roi

• 438-439 : Voisins-le-Bretonneux, , Versailles

• 464 : Saint-Quentin-en-Yvelines.

Source Sqybus

38 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Le terminus de la ligne B du RER, situé à moins de 500 m du centre ville, suscite un attrait indéniable, mais entraîne également des dysfonctionnements :

➢ Un grave problème dû à l'importance de la circulation de transit qui dépasse largement l'échelle de la commune et est plus du ressort du département

➢ de 10 à 15 000 véhicules/jour sur les axes situés au centre ville (Source RATP 2004)

➢ environ 50 000 véhicules/jour au cordon de la commune (Source RATP 2004)

➢ la présence de la gare elle-même qui rayonne sur un large bassin d'emplois et d'habitat, surtout des communes situées au Sud et à l'Ouest (dans un rayon de 10 km, population : 63 000 habitants, emplois : 21 000)

Circulation en véhicules particuliers (source RATP 2004)

 Environ 50 000 véhicules/jour au cordon de la commune

 10 à 15 000 véhicules/jour sur les axes situés au centre ville

La gare compte : 3 300 entrants/jour dont 34 % accèdent en voiture, 29 % en bus, 37 % à pied et 1 % en vélo 1%

34% 37% voiture bus à pied vélo

29%

La gare RER génère :

▪ la gare routière : 1 450 personnes/jour – 14 lignes de bus

▪ et 750 places de parking (mais des problèmes demeurent)

(Source RATP 2004)

39 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

La gare

Les problèmes sont aggravés par le fait que, sur l’avenue de la République et au carrefour de l'avenue de Versailles, se mélangent :

- un flux de circulation de transit

- les accès à la gare

- le trafic de desserte local du centre ville et de ses équipements : écoles, marché …

A ceci il convient d'ajouter :

- un fonctionnement des carrefours à feux très rigide (régulation à temps fixe par phase), non optimisé

- des carrefours non régulés (RD 46 / RD 906 et avenue de la République / rue Chesneau).

La commune est dans l'impossibilité de régler à son échelle le problème aigu de circulation automobile dû au double flux de transit et de rabattement sur la gare.

Le Plan de Déplacements Urbains d'Ile de France a identifié la gare RER de St Rémy comme pôle de réseau principal et les lignes St Rémy/Versailles (262-001 et 039-303) ont été inscrites au réseau principal de bus comme liaison pôle à pôle.

Cependant, il n'a pas été créé d'axe pour ces deux lignes et le Comité de Pôle n'a pas été mis en place.

L'amorce de réflexion commencée ces dernières années sur le Pôle Gare a été laissée de côté puis progressivement abandonnée. La récente prise de conscience du problème du réchauffement climatique et de la place que doivent tenir les transports en commun comme élément constitutif de lutte contre ce phénomène pose de nouveau la question du Pôle Gare et d'un partenariat entre la commune, la Région, le département et le STIF (Syndicat des Transports en Ile de France).

VI.3 – LE STATIONNEMENT

UN PARC DE STATIONNEMENT IMPORTANT

En matière de stationnement, compte tenu de la présence de la gare RER, la commune doit gérer l'afflux de voitures "ventouses" qui stationnent pour la journée aux abords de la gare. Pour cela le stationnement a été réglementé et organisé.

Différents types de parkings et de stationnement sont ainsi proposés :

• parkings "longue durée" : au nombre de 4, ils sont situés près de la gare et offrent plus de 450 places de stationnement (parkings gare RER, Espace Jean Racine, stade et Poste, marché)

40 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

• parking "courte durée" : il permet la dépose des usagers du RER et de leurs bagages. Il compte 35 places.

• parkings "zones bleues" : il existe 290 places en zone bleue, réparties en 4 parkings principaux ainsi que dans certaines rues, elles sont gratuites et la durée du stationnement est limitée à 1h30

• parkings "zone verte" : dans les zones vertes le stationnement est gratuit et limité à 4 h. Ces zones ont été mises en place afin d'éviter le stationnement des voitures "ventouses" dans les secteurs résidentiels à proximité de la gare.

Les règles du stationnement en zones bleue et verte ne sont pas respectées ce qui diminue d'autant l'offre potentielle de parking en centre ville.

La commune a également mis en place un système de vignette "résidant". Celle-ci est attribuée aux habitants de la commune ou aux personnes qui y travaillent de manière permanente. Elle donne droit à un tarif préférentiel sur le stationnement.

Parkings près de la gare RER

Source Étude RATP 2004

Malgré l'importante offre en stationnement, des problèmes subsistent. Ils proviennent, dans la majeure partie des cas, d'une inobservation des règles de stationnement en vigueur et d'un incivisme qui tend à se généraliser (stationnement sauvage sur les trottoirs par exemple).

41 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

VI.4 – LES MIGRATIONS ALTERNANTES

Les déplacements domicile-travail hors de St Rémy lès Chevreuse concernent 83,5 % des actifs ayant un emploi :

• 29,2 % travaillent dans le département des Yvelines

• 54,3 % dans un autre département

Il s'agit en grande majorité d'actifs travaillant à Paris ou en petite couronne qui profitent de la présence du RER.

4,40% 9,80% Les modes de déplacements utilisés sont : 3,90%

Pas de transport 4,4 % pas de transport Marche à pied 3,9 % Un seul mode de transport 81,9 % marche à pied - 2 roues 1,6 % un seul mode de transport - voiture particulière 63,7% plusieurs modes de transport - transport en commun 16,6 % Plusieurs modes de transport 9,8 %

Source INSEE 81,90%

La voiture reste cependant le moyen de transport le plus utilisé. Elle sert également de transport de rabattement vers la gare SNCF.

VI.5 – LES CIRCULATIONS DOUCES

UN MAILLAGE PRESENT…

St Rémy lès Chevreuse dispose d'un réseau important de cheminements et sentiers empruntés par les piétons et cyclistes.

Les cheminements piétons sont particulièrement développés en centre bourg où leur fonction essentielle est de relier l'ensemble des équipements publics.

Une liaison douce existe également sur le chemin de Coubertin, elle relie le centre bourg au collège.

42 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

1

11 13 15

12 10 17 10 12 19 12b 14

8

9

21 32 26 19 23 17

8b

10

24 6

13

7 30 Beaulieu Lamartine Port

22

13

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11 8 5

24 11

4

6

22 9b 18 de Place 20 9 Coste 3 145 et 7 141

18b 16 Bellonte 2

5

2 15

18

14 9 5 3

6b 13 de 16 -1 voie douce à créer rue Lamartine

12

14

3 11

1 7 12 7

18

6 10 -2 chemin existant le long de l'Yvette Royal e Existantes 5

39 St. Exupéry 1 10 34 37 16 9 26 8

4 35 37 Leclerc Debussy 35 33 5b 33 31 24 -3 extension du GR 11sur l'ancienne voie ferrée 29 3 27b 8 27 25 Rue 23bis 2 7 22b 14 93 23 128 6

21 1 22 A créer 29 19 Avenue Rue 3 5 6 17 12 5 27

3

7 10 1 25 20 -4 chemin à créer pour longer l'Yvette des 9 4 8 Rue 20 Rue 23 du 6b 43 5 2 Paris 132 15 5 Claude Roches 6 16ter 88

9b 4 1 6 3 Rue 16b -5 voie douce à créer rue de Paris 2

18 Général

16 Rue

14

2

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14 Liaisons interquartiers existantes 12

5 10 1 Victor 14 8 de 45 9 7b

10 Rue

Leclerc Hugo 2 16 18 12 Passage 4 des 3 5b 34 6 7 8 6 10 1b 6 36 37 142

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3

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7

9 Ecole -1 voie douce à créer rue Lamartine maternelle 11 St. Exupéry 11bis

10 2 13 -2 chemin à créer le long de l'Yvette 12 la

15

1 -3 extension du GR 11sur l'ancienne voie ferrée

3 49

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22 Espace Jean Racine -4 chemin à créer pour longer l'Yvette Rue9 50

17 4 11 162

6 13 d'Etaux 24 Marché couvert 154 8 12

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de 17 -5 voie douce à créer rue de Paris

23 11 16 28 13 Pierre 15 3

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25

Impasse

19 2 -6voie douce à créer Route de Limours

4

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21bis Rue

Chesneau 2 43 Sargis 21 41

39 37 35 Avenue 33 83 29 31 25 27 23 88 23 19b 19 17 25 27 Ditte 24

Ancienne Mairie programe àRue préciser 9

7 5

3 Rue 1

35 37 3 39 41 43 45 47 42

44 46 48 50 52 Curie 54 1 56 R.E.R. 58 60

1 Avenue 3 6

ExistantesMaillage de circulations douces en centre ville A créer

…A DEVELOPPER DANS L'AVENIR

 Le Plan de Déplacements Urbains

Le développement des circulations douces est important compte tenu des enjeux climatiques pour les années à venir et des objectifs de diminution du trafic automobile fixés par le Plan des Déplacements Urbains en Ile de France (PDU).

En effet, le PDU vise à favoriser les déplacements des habitants à pied ou en vélo au moyen des liaisons douces mises en place progressivement et de renforcer la lisibilité, le confort, la sécurité.

Pour atteindre les objectifs du Plan de Déplacements Urbains, la commune envisage d'étendre le réseau actuel de circulations douces et de mettre en place des liaisons inter-quartiers. Des aménagements pour rendre les trottoirs plus confortables aux piétons sont prévus rue de la République. De plus, en centre ville, le PLU, à travers son règlement, prend des dispositions pour que les trottoirs aient une largeur de 2 m.

 Le Schéma Départemental d'itinéraire cyclable

Arrêté par le département en 1997, il a comme objectif d'améliorer la sécurité des cyclistes sur les routes départementales et de promouvoir l'aspect loisirs. Il existe dans le département 271 km de pistes et/ou bandes cyclables. Une nouvelle politique a été lancée en juin 2006 afin de constituer un réseau départemental structurant des vélo-routes et voies vertes, en cohérence avec les projets régionaux, notamment le Schéma Directeur Francilien en cours d'élaboration. Ce schéma sera présenté fin 2007-mi 2008.

 Le Schéma Départemental des Espaces Naturels

Le conseil général des Yvelines s'est doté, en 1994, d'un Schéma Départemental des Espaces Naturels (SDEN) mis à jour en 1999, qui fixe les grandes orientations stratégiques, ainsi que le cadre de son action en faveur de la protection et de la mise en valeur des espaces naturels, au travers de moyens diversifiés dont le dispositif juridique et financier des espaces naturels sensibles.

43 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Sur la commune de St Rémy lès Chevreuse, le SDEN préconise de prendre les dispositions réglementaires visant à assurer la protection et la mise en valeur des espaces naturels par l'affirmation des fonctions suivantes :

- une fonction agricole pour la Plaine de Ragonant et le lieu-dit le Petit Ragonant

- une fonction paysagère pour les bois de Sainte-Catherine, de la Guiéterie, de la Butte à Monseigneur, de Lanoroy, pour le lieu-dit "Sargis" situé au Nord de la voie ferrée du RER B et pour les espaces boisés situés entre le centre de recherches GTT et la RD 938

- une fonction écologique pour les rives et le fond de vallée de l'Yvette, situés au Nord de la voie ferrée, de part et d'autre du centre bourg

- une fonction de maîtrise des fronts urbains pour la Plaine de Chevincourt

- une fonction récréative sur les bois situés entre le Château de Coubertin, les ateliers Saint- Jacques et le Domaine de Saint-Paul, en continuité du bois de Vossery en limite de Chevreuse

44 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation  Le Schéma Départemental de randonnée pédestre

Le territoire communal est traversé par plusieurs itinéraires de chemins balisés répertoriés dans le Schéma Départemental de randonnée pédestre ; il s'agit du GR 11 et de son diverticule qui depuis la gare permet de rejoindre notamment Chevreuse. De nombreux chemins de petite randonnée sillonnent la commune.

 Les circuits du PNR et les chemins ruraux

Le Parc Naturel Régional possède 250 km de chemins balisés sur l'ensemble de son périmètre dont de nombreux sentiers de promenade et de randonnée qui sillonnent les massifs boisés et les fonds de vallées.

Sur le territoire de St Rémy, ces chemins constituent des éléments du paysage à préserver.

3339 639 1

3341 2

Rue 3 198

212 202 75 2916 8 213 3343 200 203 5

214 2904 204 76 201 6 209 Chênes 20 Cèdres Chapelle 174 12 21 des 205 77 des 208 170 175 des 22

18 173 206 23 2912 Impasse Impasse 176 186 11 13 24 79 78 2878 231 182 232 25 183 162 26 171 172 177 234 236 Chênes233 27 178 184 185 235 28 2668 181 14 179 3690 192 29 197 64 2971 169 2976 193 166 168 220 la 2973 Cèdres 63 218 304 80 62 221 81 72 34 222 224 2975 65 35 2974 165 Allée 71 2978 32 82 61 223 219 188 31 66 164 2373 3631 des 30 2979 2885 70 332 60 195 2986 Charmes 2985 Noyers 3632 58 216 189 Rue 3002 3006 83 49 333 2988 225 154 196 226 165 187 3005 de 2980 37 330 de 2989 2982 Chênes 57 38 331 3001 la 215 50 48 191 3000 Pommeraie 68 217 84 2999 39 3630 2996 2992 2994 156 56 Aubépines 2837 2997 Voie 51 2747 2995 47 2981 2822 190 40 110 des 109 2765 87 55 158 157 52 46 638 85 2721 des 86 108 41

88 des (R.D.938) 93 112 54 89 125 107 53 45 124 2730 Rue

Allée 92 90 113 2717 2831 des Chemin 44 43 210 105 106 Allée 3190 114 des 91 126 Allée 127 104 94 3191 3030 388 101 des 3189 3416Seringats 115 100 211 3031 3008 128 Poiriers 3192 103 3034 99 102 3032 116 Versailles 111 2708 636 129 2235 2723 95 2663 3011 96 98 139 3035 2666 122 Noyers 2236 Rue Rue 117 130 142 3013 118 140 97 334 1 3015 131 119 120 2 2606 Jean 2668 2649 2776 121 2755 Rue 2665 2777 335 132 141

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2306 3118 2392 199 162 109 la 295 293 190 des 214 9 351 294 291 259 2253 198 163 Boileau 14

d'Assas 2954 175 127 292 290 407 297 287 122 296 Breteuil 200 Rue 120 119 3048 2953 176 126 125 123 121 117 116 243 191 110 111 de 3119 196 324 2247 3047 82 81 260 261 262 2569 275 128 Bret euil 325 3120 2567 3051 174 173 Moulin 410 124 323 112 15 274 299 288 192 113 281 197 3050 408 206 118 289 242 Passage 2465 3039 2459 269 278 3037 3040 3046 d'Eau 3054 3055 298 326 2463 2946 117 237 3038 3045 193 114 240 1938 3687 241 79 80 3044 Bosquets 247 16 de 1941 3688 3056 Rue Bossuet 8

de Avenue 238 1942 116 3057 115 273 409 104 307 240 194 1945 1946 248 100 306 2251 392 Hoche M auvières 263 314 18 101 77 249 195 78 270 118 271 Chateau 313 111 239 119 17 239 312 47 300 304 305 105 Grupe Scolaire du 107 303 241 272 250 106 109 112 302 308 308 103 108 110 114 19 Allée 279 280 Jaques Liauzun 113 242 Imp. 99 115 301 185 309 243 102 238 251 196 121 120 75 244 76 Vallées 245 20 310 208 Centre de Loisirs Route 237

Port 122

98 123 L 'Et ang Trois 96 312 197 311 91 90 22

95 93 92 311 236 21 Chemin 313 314 309 74 de 86 125 88 5 7 94 87 97 89 235 124 Forêt 343 126 73 L'Abbaye 23 310 24 234 45

198 des 127 Rue Molière 322 128 C h ev i n co u r t Tennis Couverts

233 72 73 321

129 26 25 Rue 415 130

78 85 72 315 323 77 316 70 71 74 82 319 232 76 80 81 132 68 75 83 199 320 27 (CD938) 15 79 317 318 69 345 131 L a M adeleine 14 324 231 84 67

28 183 6 L a Chapelle Port Royal 348 133 la Versailles 71 230 65 134 66 65 7 329 325 Rockefort 330 30 333 67 66 62 335 334 332 331 328 3 136 29 Cent re de Vie L'Esplanade 68

de 336 327 M ont fort 135 63 64 349 70 31 326 64 63 61 200 142 69 229 228 137 62 61 32

4 (15) 344 201 Centrale 138 Rue Racine 33 (15) (15) 12 59 60 1037 Passage du Comm erce 227 140 139 347 L a Place 51 143

348 226 202 de 144 Buis 341 58 57 34

60 Forêt 57 344 346 52 56 59 339 343 345 54 55 338 340 342 53 337 203 50 58 349 225 145 56 (15) 141 35 L es L ices

Moulin 46 204 54 55

de 16 13 350 49 359

224 Avenue

38 37 357 Avenue 146 36 Grand 351 52 48 39 53 des 40 205 360 354 149 147 43 42 417 356 355 Dam pierre 45 44 38 18

37 de 352 du 223 Beauplan Avenue Beaulieu 148 418 150 47 206 51 361 50 39 la 44 41 362 46 353 17 152 207 151 (15) Rue 222 Vaughien

de 49

Allée Passage L es Pot arges 25 la Vallée 48

153 Butte 154 24 35 221 40 25 47 46 208 de 36 371 373 372 156 220 155 32 30 369 45 26 364 368 28 374 Allée 27 29 363 366 23 32 33 219 209 157 199 370 367 158 44 400 375 210

22 Lamartine 218 399 181 160 31 34 159 365 217 377 Rue 21 378 216 43 379 31 380

Rue 381

376 Route 215 33 20 383 26 161 la 29 27 35 384 211 28 13 11 214 162 42 (1041) 382 Aigrefoin (ferme) 14 12 26 15 19 164 1050 27 Beauséjour 213 212 401 36

Route 18 16 392 163 17

182 165 41 Rue 64 402 391 393 389 390 166 388 1049 65 386 387 22 385 169 1040 6 10 66 167 9 3 8 Rue 7 394 de 5 395 396 4 398 397 67 (15) 30 2 401 400 399 168 403 402 404 68 Rue 170 405 408 406 407 409 170 410 171 1 411 173 Bourdon (15) 69 1041

Docteur 172 403 E cole Primaire 70 du Jean Moulin 1 174

Rue 175 62 63 72 61

10 11 Rue 1 9 71 8 176

168 7 60 177 (1041) 74 2 3 4 5 6 169

Rue 12 59 197 Versailles 178 179 13 75 38 167 57 58 198 180 2 15

de 163 14 76 162 Rue 56 55 24 166 16 3 77 17 de Milon 53 54 81 19 124 146 164 5 125 18 78 165 51 52 6 Versailles 10 59 20 3 21 79 123 200

49 4 121 1 2 196 50 6 7 23 122 126 60 22 Ravel 7 80 161 53 48 4 199 24 9 11 14 93 5 25 117 193 160 194 47 Exupéry 68 119 120 116 8 27 67 12 Jean 8 107 13 26 94 27 26 25 16 46 17 61 9 118 186 29 28 45 109 114 15 39 Saint 108 Lamartine 184 22 21 20 19 92 Port 24 23 Beaulieu 28 62 31 44 95 146 183 185 30 110 106 43 127 10 145 69 115 151 18 152 32 42 91 147

173 156 150 Rue 70 44 45 46 de 157 96 29 153 41 144 111 74 113 105 154 33 158 155 104 82 148 181 149 40 de Place 47 97 75 141 34 Coste 144 64 145 39 36 98 et 76 142 178 177 83 72 142 141 147 104 Bellonte 63 73 12 71 182 203 35 38 99 112 149 37 39 55 62 41 63 100 86 11 84 148 72 123 103 42 43 48 146 49 140 36 106 105 61 76 75 74 102 38 de 73 143 176 204 107 52 54 175 201 103 202 77 108 150 58 60 32 34 77 35 1

Darboux 37 101 122 58 102 40 71 13 59 101 Royal 94 95 97 98

78 109 16 149 e 139 131 50 143 51 80 99 14 64 111 110 17 70 121 83 56 78

112 Leclerc 57 Chevincourt

113 Debussy 57 54 55 100 de 114 179 129 128 126 125 85 21 18 28 128 79 45 46 Rue 15 93 66 115 32 Avenue Rue 130 116 20 96 138 56 124 65 69 180 26 29 69 19 130 128 123 118 25 68 30 33 Petit 117 Rue 22 des 81 133 122 du 127 Général 85 84 80 119 23 Rue 82 137 118 134 120 43 44 70 134 35 48 117 65 40 24 135 37 Roches 50 Paris 116 86 Claude 132 131 115 27 42 47 88 129 87 Route 133 73 38 39 41 127 67 72 71 53 92 126 du Général 25 90 Rue 125 112 42 136 121 120 49 119 40 89 139 138 111 110 135 66 26 52 136 34 Rue Paris 81 du 51 140 114 68 27 43 4 41 91 9 36 113 44 45 Victor 109 82

141 Allée Leclerc de 18 74 Rue 20 47 46 40 Hugo 137 des Passage 28 37 39 144 143 107 2 GR 11 24 31 38 106 3 41 48 49 34 21 35 20 5 17 36 Avenue 30 29 37 16 P.Perron 19 142 10 7 8 50 23 27 28 43 102 Gymnase 31 36 22 101 34 98 6 18 40 108 10 15 Avoye 38 Rue 21 32 42 12 35 9 51 8 57 105 97 33 Rue 33 3 94 93 2 2 14 24 4 89 10 1 7 104 52 15 16 41 5 90 86 85 2 17 25 3 Place du 26 12 103 M airie 13 10 6 11 14 Sainte 84 6 53 160 29 100

Ecoles 14 Juillet 54 34 14 16 1 11 23 56 55 31 32 99 10 30 83 11 12 96 8 9 22 9 13 13 13 33 95 2173 Paris 31 159 11 17 14 39 92 33 91 de 15 Impasse 3 5 88 87 44 17 48 16 Soleil 58 59 9 45 8 30

République et 8 27 4 5 18 28 12 1 7 7 12 Vaugien 150 151 46

152 165 4 26 Ecole 4 167

25 m at ernelle 19 Air 38 Rue 6 33 St. Exupéry 3 5 34 24 29 51 166 32 30 29 27 25 7 2 28 26 22 20 35 1 21 21 36 2222 163 18 23

45 la 37

103 13 47 22

Résidence 146 de 98 104 49 32 46 52 Clefs

147 41 42 145 46 105 91 96 92 39 30 153 87 19 41 53 106 69 31 de 144 102 49 47 50 d'Aigrefoin

107 54 158 48 24 108 99 20 19 93 86 161 68 23 40 29 Trois 143 Rue Espace Jean Racine 71 91 101 42 55 77 76 97 109 162 70 52 51 142 113 50 83 65 98 M arché couvert 78 15

110 154 72 67 d'Etaux 82 141 75 74 73 115 28

111 39 100 95 des 64 38 114 44 40 88

de 116 139 120 79 75 112 63 140 118 148 53 27 56 Rue 85 74 Stade Pierre 81 117 92 80 47 119 Ditte 101 57 43

90 94 73 685 Paris 45 155 84 72 58 97 Impasse 26 637 37 103 125 71 44 22 Domaine 2320 121 36 639 48 49 123 156 17 90 81 59 85 62 R.E.R. 43 86 82 24 23 93 55 Germaine 60 59 58 62 Ruelle 57 54 69 2312 124 68 2318 122 126 96 de 61 102 66 Sente Avenue 89 61 Chesneau 94 95 84 de 16 67 60 138 157 25 Rue 70 87 Sargis la 63 76

135 89 758 Guièterie 65 83 Avenue 106 132 127 88 13 2310 129 21 141 2327 Ditte

128 104 136 134 133 6 12 Rue 131 107

Moulin 130 Gare 140 80 64 2322 Rue 5 11 3 7 137 10 la Guiéterie 14 21 13 11 10 2 4 19 108 12 9 8 79 14 R_E_R 22 20 de 217 109

du 18 Rue du 15 2314 2 3 1 111 29 R.E.R. 4 Curie 105 78 5 6 Parc 17 (141) 220 77 Rue 7 39 104 23 110 15 8 24 25 759 2316 9 Avenue 26 2308 16 103 40 Paris 115 219 38 16 27

Rue 102 73 Muret 31 à 17 Pierre 28 213 31 23 Allée 112 212 Terrasse 71 41 4 Limours 21 18 (141) 28 101 70 32 la des 27 de 24 69 Thérèse 113

25 26 74 Lilas de 16 24 la 23 100 72 42 (141) 3 4 Avenue 214 26 25 123 Peupliers 22 22 67 215 50 204 31 30 29 28 27 49 19 37 17 21 Albert 68 fer Marthe 5 205 48 124 32 20 206 47 99 98 575 8 15 46 125 116 19 122 121 20 43 18 32 des (141) de 39 45 66 14 65 Coubertin 96 126 195 198 203 44 13 38 Avenue 12 37 33 116 Avenue 97 43 127 199 42 113 64 11 40 196 10 36 117 44 34 35 77 9 88 41 1 87 Chemin 8 34 Allée 202 3 41 200 76 7 91 40 36 6 5 86 197 Rue Rue 62 Limouirs 114 35 39 63 92 51 115 118 89 45 53 52 85 84 42 201 46 2 93 194 Chauveau 9 165 6 124 54 94 80 7 de 125 90 43 36 38 30 83 Rue 55 79 126 1 166 193 168 47 127 120 128 94 192 56 78 61 44 191 57 du 129 82 37 167 190 de de 133 131 59 576 169 132 130 82 95 45 181 58 170 134 62 81 l'Etang 81 189 59 60 48 171 61 129 58 135 96 46 128 2 179 60 Allée 80 180 182 188 Henri 63 83 64 136 Moulin 84 57 97 47 Allée 65 130 Avenue 172 183 56 79 184 185 186 49 86 136 173 35 34 98 des 48 74 Rés 178 de 174 78 187 85 75 54 55 175 Rue 73 146 123 99 211 137 Avenue Avenue 164 148 11 132 77 176 Bellevue 133 50 224 131 87 100 49 76 Janin 163 101 71 7 53 la 176 177 10 du 76 119 88 177 101 92 Ormes de 171 175 89 51 161 162 50 160 174 147 69 149 77 178 Moulin 102 75 945 91 52 170 179 68 Rue 150 78 66 182 172 67 103 51 79 90 Henri 138 74 173 181 100 de 151 Guy 169 Avenue 104 102 13 Souris Allée 180 159 218 152 - 183 52 146 Lycée de la 105 Moc 776 158 168 773 Pasteur 222 84 Janin Vallée de Chevreuse 12 153 99 83 145 184 73 81 82 des 106 103 145 107 53 775 2 157 223 86 185 167 85 C h â t a i gn er s 156 144 7 1 154 139 108 72 Gare 3 186 155 143 97 54 98 4 154 207 13 187 142 104 5 122 109 155 8 71 Bois 777

153 140 166 55 156 138 141 110 188 70 105 88 87 157 137 152 151 89 149 56 189 69 148 136 90 111 6 190 147 144 12 150 139 140 91 113 165 158 des 92 de 146 57 133 96 95 94 93 145 68 144 11 Rue 143 159 208 191 142 58 132 135 106 188 189 Rue 134 28 112 67 107 784 192 120 109 187 191 141 59 160 190 192 164 129 108 121 131 193 119 114 110 de 66 161 14 115 118 130 15 186 60 13 194 117 116 185 183 65 128 111 193 194 195 255 la 112 196 61 184 197 162 113 195 182 30 64 14 199 114 181 198 Digue 9 179 254 31 196 115

200 63 62 Route Avenue 178 116 29 16 197 253 163 201 117

180 Paul Avenue 177 118 16 198 175 Montabé 205 202 119 Avenue 252 17 174 173 120 17 199 206 172 176 203 121 207 251 256 281 123 200 204 122 27 171 208 Rue 26 250 201 164 124 127 126 210 209 280 211 125 25 165 202 19 166 249 282 212 163 167 Saint 283 169 Blanche 213 248 279 170 204 168 de 20 219 247 278 162 203 218 385 897 217 284 161 214 276 220 210 158 246 160 216 277 171 275 205 157 285 159 221 245 22 208 215 21 222 274 209 206 156 388 23 Avenue 286

de 155 244 des 149 207 223 Molières 150 225 24 243 257 273 946 287 164 151 224 900 227 30 242 29 154 272 31 Rue 228 270 288 152 226 73 241 271 28 Avenue 229 231 153 240 232 269 289 27 230 234 32 72 26 148 239 268 33 147 Rue 233 291 290 25 71 146 145 236 144 142 des 235 237 34 74 70 143 267 24 266 11 35 69 75 238 Paix 110 141 258 259 260 140 265 36 68 76 261 109 139 262 898 23 138 111 Molières 77 137 263 37 67 108 136 21 112 363 824 38 264 Lavoisier 78 22 107 39 135 436 113

40 362 21 106 66 134 114 79 France 20 41 Raspail 364 105 la 292 133 358 165 438 65 115 357 80 104 293 42 356 294 297 116 64 295 19 81 103 365 43 355 298 63 296 82 102 132 117 361 360 359 44 302 299 18 62 366 354 83 101 131 Rue 45 Anatole 303 61 300 17 118 305 84 100 353 130 301

46 de 169 119 367 16 60 85 99 304 129 306

47 86 98 120 15 352 307 309 170 59 128 48 350

Rue 121 368 308 87 97 310 14 127

Rue 49 58 351 122 313 88 96 311 13 126 Rue 57 369 312 20 90 95 Rue 314 12 50 123 124 125 348 347 56 315 94 349 11 92 372 93 317 91 316 52 10 346

55 371 Alexandre 53 54 370 168 Balzac 345 25 9 319 318 51

8 Rue 339

344 343 321 320 377 340 7 382 381 373 785

342 322 338 323 4 375 380 341 899 167 376 384 325 Dumas 324 386 333 5 6 378

336 337 332 326 327 334 335 22 3

331 391 389 1 390 387 379 383 393 392

2

394 18 7 437 26 28 27 166

Chasse 2 5 29 6 3

701

de

4 30 GR 11 diverticule 11 19 Route

3 8

12

821 2

Route

9

10

31 13

16

15 14

704 4 17 32

17

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de

19 1 23 21

15 702

33

Route

Chasse

730

d é p a rt e m e n ta l e

731

34 35

732

no.938

832

733 831

24

36

Randonnées pédestres et chemins ruraux sur St Rémy lès Chevreuse

45 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

VI.6 – L'ORGANISATION DE LA TRAME VIAIRE

La commune est traversée par deux axes structurants : la RD 938 (Nord/Sud) et la RD 906 (Est/Ouest). Ces deux axes ont un gabarit modeste, entre 10 et 12 m de large et ne permettent que deux voies circulantes.

Au niveau des quartiers, les dessertes se font essentiellement à partir des voies communales :

• le quartier du Rhodon est desservi à l'Est par la RD 51 (rue de Port Royal), à l'Ouest en limite de Chevreuse par la RD 46 et au Sud par la RD 906 (rue du Général Leclerc). Il comporte un maillage de voies communales à double sens d'une largeur de 7,50 m à 8 m, rue du Dr Bourdon, rue Beauséjour, rue de la Vallée, rue Racine, rue Molière, rue Colbert, rue Ravel. Seule la rue Pascal est en impasse

• les quartiers Beauséjour et Moc Souris, répartis de part et d'autre de la RD 938 (route de Limours), disposent également d'un maillage de voies communales organisé en boucle.

- sur Beauséjour : les rues Balzac, Anatole France, de St Paul, de la Digue, Montabé, Blanche, de la Paix, Raspail, avenue Guy de Coubertin ont toutes une largeur de 8 m. L'avenue des Molières, un peu plus large (11 m), constitue une pénétrante Est-Ouest

- pour Moc Souris, l'organisation des voies se fait plutôt en "étoile". L'avenue Moc Souris, les rues Henri Janin, Pierre Curie, Pasteur, l'allée Bellevue convergent toutes vers l'avenue de la gare. Les avenues Chauveau, Marthe, Albert, Thérèse et Muret assurent un bouclage à l'Est du quartier. Les avenues des Bois et de la Terrasse sont en impasse. Certaines de ces voies ne sont pas aménagées et le sol est resté en terre battue.

• le quartier Beauplan, situé sur le plateau, est bordé à l'Est par la RD 938 (route de Versailles). L'accès au quartier se fait depuis celle-ci par l'avenue des Buissons. La desserte du quartier se fait en boucle par les rues du Château d'Eau, des Sapins, de la Pommeraie, des Poiriers, des Chênes, des Aubépines, de la Promenade, des Frênes, des Noyers, des Troènes, des Lauriers, des Merisiers. Plusieurs allées sont en impasse : allées des Arbousiers, des Eglantines, des Chênes, des Cèdres, des Seringats ainsi que la rue de la Clairière. Ces voies de 7 à 8 m de large sont, pour certaines, à sens unique tout comme à Beauséjour ce qui permet le stationnement.

46 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT

47 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation I – ASPECTS GEOMORPHOLOGIQUES ET CLIMATIQUES

UN TERRITOIRE MARQUE PAR SA GEOGRAPHIE

Le relief, la géologie, l'hydrographie ont joué un rôle important dans la formation et l'évolution historique de la ville :

• St Rémy "ville carrefour" de trois vallées : cette situation explique l'histoire de la formation du bourg. Ce rôle de "ville carrefour", sur des itinéraires de transit importants, reste aujourd'hui très présent (circulation de transit).

• le relief, les différences d'exposition des coteaux, la variété des sols, l'hydrographie forment sur le territoire communal des milieux écologiques riches et très divers. Certains milieux rares et fragiles méritent une protection particulièrement vigilante et efficace.

• l'hydrographie : la présence des cours d'eau a influencé le développement de la ville avec les moulins, la blanchisserie de Courcelles. Aujourd'hui il s'agit essentiellement d'un rôle d'agrément qu'il convient de continuer à mettre en valeur.

I.1 – LE RELIEF

Le relief, assez marqué, crée des entités différentes et contrastées : les vallées, les coteaux, le plateau.

Le plateau originel a été entaillé par trois vallées à la croisée desquelles s'est développé le centre ville :

• la vallée de l'Yvette, la plus importante, orientée Ouest-Est, le long de laquelle se sont développées des constructions au pied du coteau orienté au Sud

• la vallée du Rhodon, située dans la partie Nord-Est de la commune, est orientée du Nord vers le Sud. Le coteau, exposé à l'Est, est en pente plus douce que celui exposé à l'Ouest et regroupe la majorité des habitations du quartier du Rhodon

• la vallée de Montabé, située au Sud-Est de la commune et orientée Sud-Nord. Comme pour la vallée du Rhodon, c'est sur le coteau exposé à l'Est et le moins pentu que sont implantées les constructions du lotissement de Beauséjour.

Les altitudes varient ainsi sur la commune de 70 mètres dans la vallée de l'Yvette, à l'Est, à 168 mètres, sur le plateau au Sud. Ces différences d'altitude se ressentent et les coteaux s'élèvent tout d'abord progressivement depuis la vallée pour devenir ensuite plus pentus. Les coteaux sont par ailleurs sensiblement plus marqués au Nord de la vallée de l'Yvette.

48 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

I.2 – LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE

Le réseau hydrographique joue un rôle important car il a contribué à façonner le relief et est encore aujourd'hui très présent. Il est caractérisé par trois éléments principaux :

• l'Yvette qui traverse la commune d'Ouest en Est. Son cours serpente dans le fond d'une vallée à fond plat, créant ponctuellement de petites retenues d'eau, mares et étangs. Le fond de vallée est relativement humide et constitue un milieu riche aux caractéristiques paysagères intéressantes.

• le Rhodon qui arrive depuis le Nord pour se jeter dans l'Yvette à proximité du centre ville. Il occupe une vallée relativement encaissée et son cours, moins sinueux que celui de l'Yvette, traverse le secteur pavillonnaire éponyme.

• le ruisseau de Montabé qui provient du Sud-Ouest pour alimenter l'Yvette à la hauteur du centre ville, en passant par le lotissement de Beauséjour. Plusieurs retenues ont été aménagées pour réguler le débit : retenues dans le domaine de Saint Paul et lac de Beauséjour.

Le centre de St Rémy dans son contexte hydrologique

Le relief et l'hydrographie contribuent largement à la qualité de l'environnement et du cadre de vie.

49 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation QUALITE DES EAUX

Le SIAHVY (Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement Hydraulique de la vallée de l'Yvette) suit la qualité des eaux sur l'Yvette et ses affluents.

Les résultats des analyses sur l'année 2005 montrent des légers progrès dans la qualité des eaux mais restent insuffisants pour basculer en classe 1B (Bonne qualité) car :

- les teneurs en matières organiques et oxydables sont encore trop importants, - les pesticides sont présents quasiment partout en été ainsi que les autres micro-polluants organiques et confèrent à l'Yvette et ses affluents une qualité "passable", - les métaux lourds présents dans les sédiments attestent eux aussi d'une qualité passable. (cf. document synthèse de l'étude campagne 2005 en annexe).

GESTION DES BERGES, RIVIERES ET ZONES HUMIDES

Les milieux humides alluviaux constituent des éléments naturels de rétention des eaux et participent également à la régulation des débits des cours d'eau lors des crues.

La rivière et l'ensemble du bassin versant hydrologique qui l'alimente sont considérés avant tout comme des écosystèmes naturels, qui obéissent donc à des mécanismes et phénomènes naturels, auxquels s'appliquent des contraintes anthropiques de toutes natures. De fait, l'état de ces écosystèmes naturels est aujourd'hui le produit de l'histoire hydrogéologique du territoire, des transformations et des contraintes anthropiques passées et contemporaines.

Les rivières et leurs annexes hydrauliques et humides (noues, zone d'expansion naturelle, roselières, marais, prairies humides, fossés…), sont considérées comme des milieux naturels de fort intérêt écologique et, par conséquent, primordiaux pour la qualité de l'eau et plus généralement pour le bien de l'homme.

Outre la qualité des eaux qui sont rejetées dans la rivière, c'est l'intégrité physique, chimique et biologique qui doit être préservée, et restaurée le cas échéant.

▪ On entend par intégrité physique toute artificialisation des berges et du lit (maintien des berges par pieux, palplanches, ou toute autre technique qui transforme la rivière en canal artificiel…) qui serait réalisée postérieurement à l'urbanisation existante aujourd'hui. L'éclairement de la rivière est également important, dans la mesure ou un bon équilibre entre zones d'ombre et zones éclairées est propice aux plantes et aux animaux aquatiques, et à l'écosystème tout entier.

▪ L'intégrité chimique peut être mise à mal par tout produit rejeté directement en rivière, et en particulier par l'utilisation de produits chimiques (désherbants, anti-mousse, détergents…), directement sur les berges des rivières ou bien encore sur les surfaces de la commune dont les ruissellements convergent vers la rivière in fine (chaussées, chemins, espaces verts…), directement ou via des canalisations.

▪ L'intégrité biologique reflète l'intégrité physique et chimique.

50 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

I.3 – LA GEOLOGIE

Le site de St. Rémy lès Chevreuse fait partie de l'ensemble sédimentaire du bassin parisien.

Les sables de Fontainebleau, formation tertiaire du stampien, représentent le dépôt visible le plus important. Il atteint, à certains endroits, plus de 70 m d'épaisseur, affectés sur le sommet par d'importants phénomènes de grésification en banc. Ils reposent soit sur des argiles plastiques spamatiennes soit sur des marnes vertes.

Les dépôts calcaires et argileux de la fin du tertiaire ont donné, sous l'influence d'un climat tropical, une formation très particulière : les argiles à meulière qui se situent au-dessus des grès et des sables. Au quaternaire, des dépôts de loess recouvrent par plaquages irréguliers les plateaux. Les phénomènes érosifs de cette ère, sous climat périglaciaire, vont modifier le relief qui se caractérise aujourd'hui par une succession de plateaux tabulaires entaillés profondément dans les sables par des vallées étroites et profondes aux versants dissymétriques.

Le site de St. Rémy se caractérise également par la présence de limons, de faible épaisseur sur le plateau de Beauplan, enfouis sous des colluvions limono-calcaires pour la plupart transformées par la pédogenèse. On y observe des sols lessivés ayant tendance à se dégrader, insuffisamment drainés.

Des bandes peu larges d’argile de meulière de Montmorency, de sables de grès de Fontainebleau et d’argiles vertes se succèdent en parallèle suivant le tracé des cours d’eau.

Des alluvions à texture limono-argilo sableuse se sont déposées en affleurement le long du réseau hydrologique.

Alluvions : Fz – à texture limono – argilo – sableuse FzS – à texture sableuse

Stampien moyen g2a2 – Sables de Fontainebleau et de Grès de Fontainebleau

Ludien-Stampien inférieur (= Sannoisien) : Marnes supragypseuses, Argiles vertes de Romainville, Calcaire de Brie

51 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

I.4 – CLIMATOLOGIE

LE CLIMAT

La commune est soumise à un climat océanique dégradé, doux et humide avec des températures modérées, des écarts thermiques faibles et des précipitations régulières sur l’année

La moyenne des précipitations annuelles sur les 30 dernières années est de 695 millimètres. Elle a tendance à augmenter légèrement

Sur cette même période trentenaire, la température moyenne est de 10,7°. Elle a augmenté d'un demi degré par rapport à la normale constatée entre 1961 et 1990.

Le mois le plus froid est janvier avec + 4° en moyenne, les plus chauds sont juillet et août avec + 19°. La température pendant l'épisode de canicule de 2003 a atteint 39,1°.

Il gèle en moyenne entre 48 et 50 jours par an. La durée moyenne de l'ensoleillement se situe entre 1690 et 1720 heures par an.

Les vents dominants soufflent de l'Ouest et du Sud-Ouest. Les vents du Nord-Est (bise) sont assez fréquents en hiver et en été. Les rafales maximales observées peuvent atteindre 133km/h (tempête de 1999).

On note la présence de brouillard (visibilité inférieure à 1km), surtout sur le plateau, en moyenne 42 fois par an, en particulier pendant la période d'octobre à février.

LA QUALITE DE L’AIR

Le Plan Régional pour la qualité de l’air a été approuvé le 31 mai 2000.

Parmi les recommandations du Plan, on peut retenir notamment celle de maîtriser le volume et la vitesse des déplacements automobiles dans le cœur des agglomérations.

L'Ile de France s'est dotée d'une procédure d'information et d'alerte du public. Elle concerne quatre polluants :

- le dioxyde de souffre (SO2)

- l'ozone (O2)

- le dioxyde d'azote (NO2)

- les particules (PM10)

Répartition de l'indice de qualité de l'air ATMO en agglomération parisienne (année 2006)

Indices ATMO Soit en nombre de jours sur l'année

1 Très bon 0 jour 2 Très bon 25 jours 3 Bon 177 jours 4 Bon 106 jours 5 Moyen 26 jours Indice très bon à bon 84,4 % 6 Médiocre 16 jours Indice moyen 7,1 % 7 Médiocre 11 jours Indice médiocre à très mauvais 8,5% 8 Mauvais 4 jours 9 Mauvais 0 jour 10 Très mauvais 0 jour

Source AIRPARIF – janvier 2006 Le calcul de l'indice ATMO est réalisé à l'aide des polluants NO2, O3, SO2, Particules (PM10).

52 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

53 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

I.5 – OCCUPATION DU TERRITOIRE COMMUNAL

La superficie totale de la commune couvre 984,52 hectares (Source IAURIF).

L’espace urbain construit couvre 270,1ha soit 27% du territoire communal.

Les espaces naturels totalisent 70% de la superficie de St Rémy avec une présence importante des parties boisées.

L'occupation du sol à St Rémy peut être décrite schématiquement de la manière suivante : les plateaux sont dévolus aux cultures, les versants aux boisements. Ces derniers ont eu tendance à occuper les fonds de vallées et à y remplacer les prairies laissées à l'abandon.

Deux particularités sont à signaler :

- l'importance du développement urbain sur les plateaux

- le maintien sur ces mêmes plateaux d'une superficie de prairies non négligeable contrastant avec l'ampleur de l'urbanisation.

Deux évolutions importantes ont changé profondément l'occupation de l'espace et donc du paysage :

- une urbanisation forte et dense sur le plateau (Beauplan)

- un abandon des terres les moins productives sur les bordures des plateaux et les fonds de vallée, dans le secteur de Vaugien.

54 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation II - LE PATRIMOINE NATUREL

II.1 – PAYSAGES ET MILIEUX ECOLOGIQUES

Le territoire communal se compose de 3 entités géographiques distinctes, ayant chacune ses propres caractéristiques : le plateau, les coteaux, les vallées.

LES ESPACES BOISES (extrait de l'inventaire des patrimoines élaborés par le PNR)

La forêt occupe la moitié supérieure des versants. Depuis les bordures des plateaux, elle s'étend aussi assez loin vers leur centre, sur les sols argileux peu fertiles. Les boisements de fonds de vallées ne sont importants qu'en aval du centre-ville, entre l'Yvette, la voie ferrée et Vaugien, ainsi que le long du ruisseau de Montabé, en amont du Domaine de St-Paul.

Les espaces boisés concernent deux larges bandes de terrain traversant la commune d'Ouest en Est.

Le premier espace boisé au nord débute de la pointe Nord-Ouest et descend le long de la limite communale jusqu'aux zones urbanisées. Il continue ensuite jusqu'au bois de Chevincourt et remonte jusqu'à la pointe Nord-Est.

55 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Le deuxième espace boisé au Sud contourne la zone urbaine. Il comprend notamment les bois de la Nauroy, de Sainte-Catherine, de la Guiéterie et de Vaugien.

Ces boisements font partie de massifs forestiers de plus de 100 hectares.

Les sols de différentes nature (terrains sableux acides et sec, collusions riches et fraîches, alluvions) et le relief (bordure de plateau, versant, fond de vallée) déterminent l'existence de quatre types forestiers :

- la chênaie charmaie à Peuplier tremble, sur sol acide et assez humide ; - la chênaie sessiliflore-boulaie, sur sol acide et sec ; - la chênaie frênaie à Erable champêtre, sur sol riche et frais ; - la forêt alluviale humide ou marécageuse sur sols engorgés d'eau.

Ces boisements sont parfois des taillis simples mais le plus souvent des taillis sous futaie. La plupart sont assez anciens : on retrouve leur existence et leur délimitation, souvent similaires aux limites actuelles, dans les cartes du début du siècle. L'accroissement des superficies boisées n'est marqué que dans les fonds de vallées, dans les zones humides du centre ville (Vaugien) et en amont du Domaine de St-Paul.

Chênaie charmaie à Peuplier tremble

Ce type de boisement occupe les terrains où l'argile à meulière est assez épaisse pour que le sol soit frais. On le trouve donc sur une partie des plateaux et l'essentiel des versants (Bois de Chevincourt, de Ste Catherine, de la Guiéterie, domaine de Saint-Paul).

C'est une forêt de Charme, Châtaignier et Chêne pédonculé sous lesquels le noisetier peut former un taillis assez fourni ; le Peuplier tremble y est rare.

Le sous-bois herbacé, généralement assez dense, se colore entre mars et mai des floraisons de l'anémone des bois, du lamier jaune et de la jacinthe des bois. Les fleurs plus discrètes de la Violette des bois, du Sceau de Salomon, de l'Euphorbe des bois et les frondes de la fougère dilatée apportent une note complémentaire à ces parcelles très fleuries. D'autres parcelles sont envahies par les ronces dont la floraison estivale est plus sobre. Ces ronciers bas, d'aspect moins avenant pour le promeneur, sont cependant très appréciés par de nombreux passereaux forestiers.

Chênaie sessiliflore-boulaie

Ce type forestier n'occupe qu'une faible superficie dans le Bois de Chevincourt et l'extrémité est de la commune, sur des sols sableux acides et naturellement bien drainés.

C'est un boisement des Chênes sessiles et de Châtaigniers. Le sous-bois est assez bien fourni en arbustes. Les plantes herbacées recouvrent peu le sol. La litière de feuilles mortes est souvent épaisse. Des herbes grêles comme la Canche flexueuse, l'Agrostis commun et la Houlque molle s'ajoutent des plantes à fleurs discrètes comme la Germandrée scorodoine, avec lesquelles contrastent les fleurs jaunes plus voyantes de l'Epervière commune. On observe à certains endroits des tapis assez denses de Fougère aigle, qui se colore en roux à l'automne.

La flore, en général peu diversifiée, est assez banale et n'a pas un grand intérêt patrimonial.

Chênaie-Frênaie à Erable champêtre

Cette forêt s'étend sur des colluvions argileuses mélangées à des colluvions calcaires marneuses qui rendent le sol riche et frais. On la trouve sur de très petites superficies à St Rémy lès Chevreuse : dans le peudo-ravin du bois de la Guiéterie, autour du parc du Château du Petit Chevincourt, sur le versant de la Côte de rhodon.

Le Charme, le Chêne pédonculé et le Noisetier composent l'essentiel du boisement.

56 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Les arbustes peuvent être localement abondants : Fusain, Troène, Sureau noir. Dans la Côte de Rhodon, on peut aussi observer l'un des rares sous-bois très denses à buis recensés sur le territoire du Parc Naturel Régional.

Un tapis de lierre grimpant ou de ronces au Camérisier couvre le sol la plupart du temps. Quelques emplacements moins recouverts permettent toutefois l'existence d'autres plantes de sous-bois : la Mercuriale commune, la Sanicule, l'Arum tacheté, la Laîche des bois et la Scrofulaire noueuse.

C'est un type forestier assez rare dans le Parc Naturel Régional et qui héberge parfois des espèces végétales de grande valeur patrimoniale.

Forêt alluviale humide ou marécageuse

Un boisement dominé par l'Aune glutineux, le Saule cendré et le frêne s'est développé dans le lit majeur de l'Yvette et dans le cours amont du ruisseau de Montabé, dans les terrains les plus mouillés, le plus souvent à l'emplacement d'anciennes prairies.

Ce boisement qui n'a pas plus d'une quarantaine d'années est rarement exploité. La végétation herbacée et arbustive y croît très librement et forment un sous-bois parfois inextricable pouvant donner l'un des paysages les plus sauvages du Parc Naturel Régional.

Une mosaïque de trois types de végétation composent ce sous-bois : les zones boisées humides alternent avec des passages marécageux et quelques grandes trouées où se développent encore de petites roselières qui apportent une diversité écologique supplémentaire. Dans les zones les plus marécageuses liées aux sources et zones suintantes, en sous-bois, le Populage des marais et le cresson de cheval. Les hautes herbes (roseaux, Laîches) envahies par les lianes de la Morelle douce-amère et du Liseron des haies se trouvent dans les zones marécageuses peu boisées ou encore ouvertes. On trouve enfin d'autres espèces dans les sous-bois et les lisières simplement humides : la renoncule rampante, le Brachypode des bois, la Circée de Paris, l'Alliaire, le Céraiste aquatique et la Cardamine des près. Du fait de leur embroussaillement, ces boisements offrent une relative quiétude à la faune : le Chevreuil en particulier fréquente le cours amont du ruisseau de Montabé.

Par ailleurs, la forêt marécageuse alluviale joue un rôle important dans le maintien des berges des cours d'eau. Elle a aussi un effet à la fois épurateur (rôle de filtre) et régulateur sur l'eau qui transite à travers son sol tourbeux. A la façon d'une éponge, elle retient l'eau pendant les périodes pluvieuses ; elle contribue donc à limiter les risques de crue en stockant l'eau qui s'écoule ainsi plus lentement et petit à petit vers la rivière.

St Rémy lès Chevreuse compte de nombreux espaces boisés classés. En espace boisé classé tout changement ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création de boisement est interdit (article L 130-1 du Code de l'Urbanisme) ; aucun défrichement ne peut donc y être autorisé. En revanche, les coupes et abattages d'arbres qui entrent dans le cadre de la gestion forestière sont soumises à déclaration préalable selon les dispositions de l'article du Code de l'Urbanisme précité, sauf :

- s'il est fait application des dispositions I et II du Code Forestier ou d'un plan simple de gestion approuvé (art. L 122-1 du Code Forestier)

- si les coupes entrent dans le cadre d'une autorisation par catégories définies par arrêté préfectoral

57 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation LES ESPACES AGRICOLES (extrait de l'Inventaire du Patrimoine élaboré par le PNR)

Il y a trois types d'espaces agricoles sur la commune de St Rémy lès Chevreuse :

- les terres labourées ; - les prairies mésophiles ; - les prairies humides.

St Rémy lès Chevreuse possède une superficie encore importante de prairies humides et de prairies mésophiles, qui offrent l'avantage d'être d'un seul tenant, caractéristique relativement peu fréquente sur le territoire du Parc et intéressante d'un point de vue écologique.

Les terres labourées

Ces espaces fortement artificialisés par la monoculture intensive n'ont pas d'intérêt écologique particulier. Peu d'animaux fréquentent les champs, mis à part la grande faune (Chevreuil, Sanglier…) dont la fréquentation n'est généralement pas souhaitée. L'emploi de traitements phytosanitaires (insecticides, désherbants) réduit à la fois le nombre et la diversité des insectes et des "mauvaises herbes" des cultures dont ont besoin les oiseaux. Ces derniers y sont donc assez rares. Seules l'alouette des champs et la perdrix grise nichent dans les champs labourés. D'autres oiseaux viennent s'y alimenter (Faucon crécerelle, Pigeon ramier, Corneille noire, Etourneau…).

Les prairies

Le cortège ancien de prairies humides le long de l'Yvette est l'un de ceux les mieux conservés de toute la vallée. Il commence d'ailleurs dans la commune de Chevreuse. Les prairies humides en aval du centre-ville, près de Vaugien, ont été abandonnées depuis une vingtaine d'années, au moins pour certaines, et sont en cours de boisement spontané.

Toutes ces prairies sont pâturées par des bovins.

Il subsiste quelques prairies mésophiles dispersée sur le versant sud de la vallée, sur la plaine de Ragonnant ainsi que sur le plateau de Magny, entre Chevincourt et Aigrefoin.

Toutes ces prairies, qu'elles soient humides ou mésophiles, ont ou peuvent avoir un intérêt écologique si elles sont entretenues sans toutefois être soumises à des pratiques intensives (amendement, forte pression de pâturage ou de fauche).

LES FRANGES

Les zones de franges entre les espaces agricoles et les espaces construits constituent un enjeu paysager important d'une grande fragilité. Le plateau agricole créé un paysage ouvert permettant la perception globale de cet espace, limité cependant par des horizons boisés ou urbains.

58 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation En effet, l'urbanisation environnant la plaine de Chevincourt (plateau de Beauplan, tissu bâti de Cressely) atténue l'impression d'immensité plane.

Dans ce paysage seule la lisière du bois de Chevincourt demeure, ponctuée par la ferme d'Aigrefoin. La préservation de cette frange est primordiale pour son intérêt paysager mais aussi écologique. En effet les mares de la plaine de Chevincourt, les douves anciennes de la ferme d'Aigrefoin abritent une faune et une flore aquatique remarquables.

Autour des terrains d'Aigrefoin les franges sont constituées de haies vives et d'églantiers. L'ensemble de cet espace est protégé soit par un site inscrit soit par un site classé.

LES FRICHES A GRANDES HERBES ET LES ROSELIERES (extrait de l'inventaire du Patrimoine élaboré par le PNR)

Depuis la seconde guerre mondiale, l'abandon des prairies humides autour du château de Vaugien s'est soldé par le développement de friches, humides ou mésophiles selon le cas.

Parce qu'elles constituent un stade de transition entre les prairies et les boisements, les friches rassemblent des espèces de prairies, qui se maintiennent encore, et des espèces propres aux friches et aux boisements. Ces friches sont généralement intéressantes du point de vue écologique. En effet, spécialement lorsque leur abandon est récent et que leur boisement est peu avancé, elles peuvent accueillir des espèces animales et végétales peu fréquentes tant en Ile-de-France que sur le territoire du Parc.

Les friches humides à grandes herbes et les roselières

Dans les fonds humides, une végétation de grandes herbes composées de laîches, de joncs, de roseaux et de reines des près s'est rapidement développée après l'abandon. Ces grandes herbes sont mêlées à des lianes comme le liseron des haies et le houblon. Des bosquets de saules se sont ensuite développés, en général à partir des rideaux d'arbres pré-existants. Ils ont peu à peu colonisé certains secteurs. Cette dynamique de boisement est appelée à se poursuivre dans les zones encore ouvertes si aucune action d'entretien n'est engagée à court terme.

Les friches mésophiles

Les prairies mésophiles abandonnées ont également évolué assez rapidement vers des friches, même si ce processus est un peu moins rapide que dans les milieux humides. Les espèces herbacées des prairies mésophiles se maintiennent jusqu'au développement d'un couvert forestier. L'enfrichement et l'évolution vers le boisement se manifestent donc plutôt par l'installation et le développement de ligneux bas : églantiers, aubépines, érables, prunelliers, sureaux. On note toutefois l'apparition d'espèces assez typiques : la Grande Berce, l'Armoise commune et divers chardons, ces derniers étant généralement éliminés dans les prairies.

LES MARES

La quasi-intégralité des mares se trouvent sur les plateaux, là où la nécessité de stocker l'eau se faisait sentir avant l'installation de l'adduction d'eau. La plupart de ces mares se trouvent en plein champ et sont des mares anciennes : certaines sont mentionnées sur la Carte des Chasses de 1765, d'autres ont été creusées au cours du XIXème siècle, en bordure de champs ou dans des prairies. Peu de mares ont été comblées sur la commune, cas rare pour le Parc Naturel Régional.

St Rémy dispose donc sur son territoire d'un cortège appréciable de mares en bon état abritant un patrimoine écologique remarquable.

59 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Les amphibiens y sont abondants et très diversifiés. Grenouilles, crapauds et rainettes côtoient quatre des cinq espèces de tritons présentes dans le Parc. Plusieurs de ces espèces sont rares et menacées ; les populations existantes sur la commune sont probablement parmi les plus belles du Parc Naturel Régional. Les libellules sont également abondantes et des plantes aquatiques rares ont été recensées.

Une partie importante du patrimoine écologique de St Rémy lès Chevreuse se trouve dans les mares. Ce patrimoine mérite d'être protégé car les menaces de comblement par l'homme sont très fortes.

LES ESPACES NATURELS DE GRANDE SENSIBILITE

Ces espaces sont dans le prolongement des secteurs forestiers et doivent être préservés afin d'éviter leur urbanisation et leur fractionnement.

Sont concernés :

- Une bande englobant la vallée de l'Yvette depuis les prairies de Coubertin à l'Ouest jusqu'à Courcelles à l'Est de la commune, incluant entre autres les prés et prairies de Vaugien, les près de la Chené ainsi que les prés de la Glacière.

- Deux petits secteurs situés au Sud de la commune, l'un localisé près du domaine de Saint-Paul, le long du ruisseau de Montabé et l'autre au Sud du bois de Sainte-Catherine

- Une zone localisée à Beauplan qui correspond à la prairie du Centre de loisirs.

60 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation LES ZNIEFF

Il existe six ZNIEFF (Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique faunistique et floristique) sur le territoire communal. (cf. fiches des ZNIEFF en annexe).

▪ La première porte sur les mares de la plaine ce Chevincourt. Elle est de type 1 Polynucléaire.

Les mares de la plaine agricole de Chevinourt comptent parmi les dernières mares du vaste plateau de Beauplan. Alors qu'un grand nombre de ces points d'eau ont été comblés des dernières décennies sur la plupart des plateaux du Parc Naturel Régional, le maintien de ce petit réseau de mares leur confère aujourd'hui, en tant qu'habitat rare et menacé, une grande valeur patrimoniale. Leur intérêt écologique est à ce titre très élevé puisqu'elles abritent plusieurs espèces remarquables d'amphibiens, d'insectes et de plantes.

▪ La deuxième concerne les prairies de la Glacière et la zone humide de Vaugien. Elle est de type 1 Polynucléaire.

Ce site constitue une enclave naturelle au sein du tissu urbain formé par les centres bourgs de St Rémy lès Chevreuse et de Gif-sur-Yvette.

La zone humide de Vaugien qui relie le fond de la vallée de l'Yvette de St Rémy lès Chevreuse du quartier de Courcelles à Gif-sur-Yvette constitue un vaste ensemble de friches hygrophiles et de boisements alluviaux et marécageux. Le degré important de fermeture du milieu sous l'effet du boisement spontané constitue aujourd'hui une véritable menace pour ce site. Néanmoins, le site est encore d'un grand intérêt écologique en abritant plusieurs espèces animales et végétales protégées et de nombreuses espèces assez rares dans notre région dont certaines n'avaient pas été revues depuis plusieurs décennies comme la panagée grande croix, le Sphinx et l'Epilabe, l'Ecaille marbrée rouge et la mante religieuse.

▪ La troisième concerne les gîtes à chiroptères qui se trouvent sur le territoire de la commune, l'un dans le caveau du parc de la Mairie à proximité de l'Yvette, l'autre dans le caveau du Ragonant situé sur les hauteurs, en zone forestière, au niveau de la plaine de Ragonant. Cette ZNIEFF est de type 1 Polynucléaire.

▪ La quatrième, de type 1 s'étend sur l'ancienne carrière du bois Sainte-Catherine, friche sablonneuse généralement peu favorable au développement faunistique et floristique, mais qui, dans le cas présent, abrite des spécimens remarquables et rares en région Ile-de-France (Couleuvre d'Esculape, mante religieuse, grillon d'Italie, aégosome scabricorne).

▪ Le cinquième site englobe les prairies inondables de Coubertin. Cette ZNIEFF est de type 1 Polynucléaire.

Ces prairies constituent un vaste ensemble de milieux hygrophiles et mésohygrophiles allant depuis la prairie pâturée jusqu'au boisement marécageux dense et impénétrable. Ce cortège de prairies humides compte parmi les espaces prairials les plus vastes et les mieux conservés de toute la vallée de l'Yvette. On y trouve encore de nos jours une importante activité pastorale. Le principal intérêt écologique de ces prairies réside dans leur très grande valeur floristique.

▪ La sixième ZNIEFF, de type 1 Polynucléaire, concerne le ru et aulnaie tourbeuse de Montabé.

Le site du Montabé est principalement occupé par une forêt alluviale marécageuse et froide au milieu de laquelle serpente le petit ru de Montabé, aussi appelé Ruisseau de Saint-Paul. Cette ripisylve d'aulnes et de frêne, témoin de plusieurs décennies d'une reconquête d'anciennes prairies humides, présente aujourd'hui un intérêt écologique très fort en abritant plusieurs espèces animales protégées dont certaines sont d'une très grande valeur patrimoniale. Il est à ce titre susceptible d'intégrer le réseau "Natura 2000", en application de la Directive Européenne "Habitats".

61 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation LA RESERVE NATURELLE REGIONALE "VAL ET COTEAU ST REMY"

Ce projet de réserve naturelle régionale couvre 82,8 ha, propriété de la commune s'est concrétisée par délibération du Conseil Régional du 27/11/2008 qui la classe pour une durée de 12 ans.

Cette réserve se compose de cinq entités différentes et constitue un véritable îlot naturel au sein d'une vallée relativement urbanisée. Elle représente un espace d'intérêt majeur au niveau écologique (faune et flore remarquables), hydrologique (zone de résurgence des sources des versants, zone naturelle d'affleurement de la nappe et d'expansion de l'Yvette), paysager (maintien des paysages ouverts de fond de vallée) et socioculturel (lieu de promenade et de détente, activités de loisirs).

L'ensemble du site fait l'objet d'une protection au titre des sites inscrits ; les Grands Près et les Près de Vaugien ont été par ailleurs classés en ZNIEFF.

La Guiêterie

Périmètre de la future réserve naturelle régionale

LES SITES CLASSES ET INSCRITS

▪ Le Parc naturel régional (PNR) de la Haute vallée de Chevreuse

Créé en 1987, le PNR le moins étendu de France n'en est pas moins riche en patrimoine avec ces éléments remarquables tant bâtis que naturels.

Sa protection au titre des sites est quasi totale : les sites classés des vallées de Chevreuse, de l'Aulne de la Mérantaise et du Rhodon couvrent presque la moitié de son territoire, le reste étant presque entièrement inscrit.

▪ La vallée de Chevreuse

Déjà inscrite en 1973, la vallée a été classée en 1980 à la demande des représentants des collectivités locales et des associations pour renforcer la protection des paysages face aux pressions foncières.

Le site de la vallée de Chevreuse est parmi les plus beaux d'Ile-de-France et couvre une superficie de 10.391 ha dont 3872 ha classés.

62 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation ▪ Bois de Chevincourt et d'Aigrefoin

Ce site de 80 ha classé en 1949, en limite de la plaine de Chevincourt, couvre une partie de massif boisé qui prolonge au Nord, vers le bois des Grats. Le site comprend la belle ferme d'Aigrefoin.

▪ Vallée du Rhodon

S'étendant de la forêt de au coteau boisé dominant St Rémy lès Chevreuse, le site de la vallée du Rhodon complète la panoplie de protection du territoire du PNR. Lieu sensible, la vallée a été classée en 1982. Elle couvre 1258 ha.

▪ La vallée de la Mérantaise

Ce site classé en 1976 concerne sur St Rémy, une partie de territoire situé en limite Nord de la commune. Il couvre au total 698 ha sur 7 communes.

▪ Domaine de Beauplan

Séparé du Bois d'Aigrefoin et Chevincourt par la RD 938, le domaine de Beauplan a été partagé en plusieurs propriétés. Le centre de recherche GTT (Gaz Transport Technique) occupe l'emplacement de la ferme du château et conserve une ancienne pièce d'eau. Site inscrit depuis 1953, il fait partie depuis 1982 du périmètre de site classé de la vallée de Chevreuse. La partie boisée à proximité de l'ancien château a été rachetée par le département des Yvelines.

II.2 – TENDANCES ET EVOLUTION DES MILIEUX NATURELS

L'extension de l'urbanisation dans les fonds de vallée est ancienne sur la commune, celle du plateau de Magny-Beauplan est plus récente. Dans les deux cas, les constructions et les équipements empiètent ou risquent d'empiéter sur des milieux humides (fonds marécageux autour des cours d'eaux, mares), et de perturber fortement leur fonctionnement écologique (modalités d'écoulement et qualité des eaux, etc…).

Le classement des sites d'intérêt écologique et des autres milieux naturels de la commune en zone inconstructible apporte une protection contre le développement des constructions sur ces espaces mais demeure insuffisant pour assurer leur intégrité. En effet, ce classement n'offre pas de garantie contre la réalisation éventuelle de travaux de génie civil (dispositifs d'assainissement, de gestion des eaux, comblement, réseaux divers, etc…) qui peuvent affecter profondément ces milieux.

Il importe aussi de soutenir l'activité agricole notamment dans les secteurs où existent encore des prairies et des champs cultivés car la pérennité de ces espaces dépend de l'existence de ces activités et de leur bonne santé économique.

L'opération locale PNR Haute vallée de Chevreuse a permis , au travers le mécanisme européen de compensation financière dans le cadre de mesures agri-environnementales, d'instaurer des pratiques de pâturage respectueuses de la faune et de la flore : élevage plutôt extensif (à faible pression de pâturage, non retournement des prairies permanentes, etc…

63 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

III – L’ANALYSE URBAINE

III.1 - EVOLUTION ET ORGANISATION DU DEVELOPPEMENT URBAIN

UNE URBANISATION EN QUARTIERS STRUCTURES AUTOUR DU CENTRE VILLE

L'urbanisation s'est faite en quartiers organisés autour du centre ville qui joue bien son rôle de pôle fédérateur. Le quartier Beauplan est plus autonome et partagé entre la vallée et le plateau.

La plupart des fonctions se trouvent dans le centre ville. Il regroupe en effet des habitations, des services et des commerces, des équipements (Mairie, école, église, équipements sportifs …) et de petites activités (plutôt vers le Nord).

En dehors du centre, l'habitat est dispersé en plusieurs grandes entités situées sur le reste du territoire communal, à flanc de coteau ou sur le plateau, sous forme de quartiers composés essentiellement d'habitations individuelles avec jardins.

Quartiers d'habitation Les grands axes de viabilité

Secteur mixte Le centre ville

Secteurs d'activités Périmètre communal

Secteurs d'équipements Gare

Schéma de l'urbanisation

UN CENTRE VILLE HISTORIQUE QUI PRESENTE DES POSSIBILITES D'EVOLUTION INTERESSANTES

Le centre de St Rémy était jusqu'au XIXème siècle un village rural. C'est l'implantation de la gare en 1867 qui a engendré le processus de modernisation du village. Cela s'est traduit d'abord par l'implantation d'auberges destinées à l'accueil des touristes en visite.

Au XXème siècle, à la mesure de la croissance urbaine, le centre a progressivement été porté à assumer les fonctions d'un véritable centre-ville. Il a été enrichi d'équipements publics, et sa structure commerciale s'est développée. De fait, il joue aujourd'hui bien son rôle de pôle de services, de vie et d'échanges à l'échelle de la commune.

64 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation DES ATOUTS BATIS ET PAYSAGERS

Au niveau morphologique, l'urbanisation moderne a su préserver les caractéristiques de l'ancien village, ce qui aujourd'hui représente des atouts.

Le bâti ancien a été préservé :

• constructions traditionnelles de type villageois : maisons implantées à l'alignement, construites en pans de bois ou maçonnerie de moellons enduite, comportant généralement un étage, souvent un commerce en rez de chaussée, avec une modénature simple

• maisons bourgeoises du début du XIXème siècle implantées en retrait d'alignement sur l'axe de la rue de la République : elles comportent un espace de représentation clôturé sur rue. Ce sont des constructions mixtes qui allient la meulière et la pierre de taille ou la brique, avec des façades ordonnancées, des modénatures travaillées, couvertes d'ardoises

• anciens hôtels et auberges

1 – La place de l'église 2 3

4 5 – Rue Pierre Chesneau 6

7 – Rue de la République 8 9

10 – Le bâti traditionnel en centre-ville 11 12

DES ESPACES NATURELS TRES PRESENTS

Le long de la rue de la République, les constructions se sont implantées de façon discontinue, préservant ainsi la présence de la nature en centre ville : des échappées visuelles et physiques sont ménagées de part et d'autre de l'axe central vers l'espace de la vallée de l'Yvette.

De fait, la présence naturelle est restée prégnante au centre ville, traversé par les cours d'eau et inscrit dans l'écrin naturel du paysage de vallée.

65 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

La présence de la nature en centre-ville

Les espaces verts constituent aujourd'hui le cadre de cheminements piétons, espaces de liaison entre les différentes parties du centre :

- le square public relie la place de l'Église, cœur du village, au secteur des écoles

- à l'Est de la rue de la République, le parc des bords de l'Yvette relie la rue Victor Hugo, l'espace Jean Racine, la Mairie, la rue de la République face à l'école Jean Jaurès

Ces liaisons piétonnes, efficaces, sont à conforter et à développer.

Parc de la Mairie

L'ESPACE PUBLIC

L'aménagement de l'espace public est le point faible du centre : il semble avoir été sacrifié pour canaliser l'important flux d'automobile généré par la gare.

Les dispositifs en place (bornes, jardinières) n'ont qu'une fonction de défense vis-à-vis de la circulation automobile, au détriment de la qualité du paysage urbain.

Le centre comporte pourtant des dispositifs bâtis qui génèrent des espaces potentiellement propices à la halte du piéton, à la convivialité et à la rencontre.

66 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

1 – Place du 14 juillet : c'est un carrefour ancien, aujourd'hui traité en rond-point pour les besoins de la circulation. D'un point de vue spatial, la place est en relation avec les constructions récentes, en retrait d'alignement. L'édifice XVIIIème de la Mairie concerne le lieu mais est davantage en relation au parc arrière.

2 – Le parvis de l'école Jean Jaurès : la clôture actuelle nie l'implantation des tilleuls qui encadraient à l'origine le rapport de l'édifice à l'espace de la rue.

3 – La place de l'église : sa forme ancienne n'a pratiquement pas été modifiée au niveau du bâti. La place est caractérisée par la présence de l'église, en retrait d'alignement de la rue de la République.

4 – La place de la gare : un espace lié à l'implantation de la gare, "moderne" par rapport au centre historique, comportant, en plus de la gare, la forte présence du bâtiment de l'ancienne Mairie

5 – Le lieu généré par les équipements récents (centre culturel Jean Racine et marché) : il a actuellement une fonction principale de parking, sans faire office de véritable place publique, et encore assez mal relié aux autres lieux stratégiques du centre et au parc.

Un bon aménagement de ces espaces, réalisé dans le cadre d'un projet à l'échelle du centre, serait bénéfique à plusieurs égards :

• pour mettre en valeur le patrimoine bâti : l'espace public constitue le cadre des constructions

• pour privilégier la circulation piétonne, en diminuant l'impact de la circulation automobile. En ce sens, l'élargissement du trottoir de la rue de la République entre l'école Jean Jaurès et l'entrée du parking faisant face à la Poste est envisagé.

• pour valoriser l'activité commerciale.

67 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation LES DYSFONCTIONNEMENTS – POSSIBILITES D'EVOLUTION

Ces vingt dernières années, la gare a généré un flux d'automobiles venant des communes alentours en constante augmentation. La qualité de l'espace public, donc du paysage urbain et de la vie quotidienne des Saint-Rémois en a souffert.

Par ailleurs, certains terrains sont aujourd'hui peu ou mal utilisés. Propriétés communales, ils constituent des opportunités exceptionnelles permettant d'envisager une opération de revitalisation et de dynamisation du centre ville. Leur aménagement permettra de répondre aux besoins actuels en matière d'équipements et de logement et de dynamiser la structure commerciale existante.

III.2 - LES DIFFERENTS QUARTIERS

LES QUARTIERS D'HABITATION

Après s'être développée dans le bourg, aux abords de l'église, l'urbanisation s'est ensuite étendue le long des voies de communication, RD 906 et RD 938.

Ce tissu se caractérise par des constructions pavillonnaires de styles et d'implantations hétérogènes. Les constructions sont réparties de part et d'autre de la voie et reflètent des styles et des époques différents, depuis la seconde moitié du XIXème siècle jusqu'à aujourd'hui. Le bâti remarquable est signalé par des végétaux également remarquables par leur hauteur ou leur essence (séquoia, sapin bleu …).

Les extensions du bourg au Nord de l'Yvette le long des voies principales

Par la suite, l'urbanisation s'est développée sous forme de lotissements datant de différentes époques, que ce soit le lotissement Moc-Souris, datant de la fin du XIXème siècle, le lotissement Beauséjour, dont l'origine remonte à 1925-1930, ou les lotissements de Rhodon et de Beauplan situés au Nord du bourg et réalisés après guerre.

68 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Le lotissement Moc-Souris

Moc-Souris est un lotissement structuré par des avenues qui sont en fait des allées en terre et pierres, non goudronnées, plantées de tilleuls ou de marronniers taillés. Ces avenues desservent de grandes parcelles au milieu desquelles sont implantées les constructions, essentiellement des villas de la fin du XIXème siècle : meulière travaillée en parement, rocaillage, modénature de briques, céramiques, toitures complexes avec pièces apparentes de charpente, grille de clôture sur mur bahut …

Ce type d'urbanisation s'étend aussi sur la butte Monseigneur située à proximité et dont le réseau étoilé reprend d'anciens tracés forestiers.

Le lotissement de Beauséjour

Au Sud-Est de la commune, le lotissement de Beauséjour (1925-1930) est structuré par des axes bordés de platanes. A la différence des autres quartiers, Beauséjour est équipé de commerces (boulangerie, restaurant) et dispose d'une maison des Loisirs et de la Culture. Le restaurant et le lac lui confèrent par ailleurs un aspect de villégiature.

Ce lotissement rassemble différents styles de constructions : meulière près du lac, enduits sombres et soutenus de l'entre deux guerres dans certains secteurs.

Les constructions des années 60-70 sont majoritaires, mais on retrouve des influences modernes (ouvertures horizontales, toitures terrasses sur certains pavillons). Des pavillons modestes côtoient des demeures plus cossues. Dans les jardins privés, certains végétaux de grande taille témoignent de l'ancienneté du bâti : cèdre bleu, thuya géant, pin, épicéa, sapin bleu.

69 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Le quartier du Rhodon

Constitué de plusieurs lotissement, le quartier du Rhodon présente une réelle unité qui résulte notamment du plan d'urbanisme régulier qui l'organise, les rues étant perpendiculaires et formant un quadrillage sans impasse. Elles sont généralement plantées de pruniers pourpres ou de sorbiers des oiseleurs. Les constructions sont de taille et de style différents, avec diverses implantations et forment un ensemble hétéroclite. On y trouve peu d'espaces publics. Le bord du Rhodon est inaccessible et seules des passerelles le franchissent.

Le quartier de Beauplan

Ce quartier est le plus récent de la commune et est aujourd'hui presque entièrement urbanisé. En dehors de quelques pavillons situés en périphérie et datant des années 1930, la plupart sont récents et d'un style assez uniforme : rez-de-chaussée + combles, implantation parallèle à la rue, toits à deux pentes avec appentis … Les façades, souvent d'aspect lisse, sont parfois agrémentées par un décor simple de brique ou un élément de bois.

70 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

III.3 - UN PATRIMOINE ARCHITECTURAL RICHE

L'église Saint-Rémy

La construction initiale d'une église remonte au IXème siècle. Primitivement orientée différemment, elle a été retournée avant 1750 et s'ouvre désormais sur la rue. Elle a été décorée en 1863 par Charles Fredy de Coubertin. Son clocher marque la confluence des trois vallées (Yvette, Rhodon et Montabé) et constitue un point de repère dans le paysage.

La façade de l'église sur la place du bourg

Le clocher comme point de repère dans le paysage et son environnement bâti

Le prieuré Saint-Paul des Aulnayes

Le domaine de Saint-Paul est construit sur les rares vestiges du prieuré Saint-Paul des Aulnayes fondé au XIIème siècle. Au XIXème siècle, un château est érigé dans le parc. Le propriétaire, Honoré Ditte, reçoit à Saint-Paul de nombreux artistes dont Victor Hugo, George Sand, Gustave Moreau, Léo Delibes. Le château a été rasé en 1936.

La Mairie

La Mairie actuelle est une belle demeure du XIXème siècle. Elle est construite sur les caves de l'ancien prieuré de Saint Avoye, désaffecté à la fin du XVIIIème siècle, le logis et la chapelle ayant été détruits vers 1840. En retrait par rapport aux axes de communication, la Mairie est entourée d'un parc paysager de qualité qui s'étend jusqu'aux berges de l'Yvette.

L'école Jean Jaurès

Les bâtiments de l'ancienne Mairie-école, maintenant école primaire Jean Jaurès, ont été construits vers 1880 avec une prédominance des matériaux locaux de l'époque : la meulière et la brique. La brique joue un rôle prépondérant car elle structure la façade et assure le décor.

71 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Les lavoirs

St Rémy compte de nombreux lavoirs (3 sur le Rhodon et 3 sur l'Yvette) qui se sont développés au XIXème siècle. Ils sont typiques des lavoirs de rivière et jouent un rôle important dans la mémoire collective.

Le pont sur l'Yvette à Vaugien

Récemment restauré, le pont sur l'Yvette, face au château de Vaugien, date de la fin du XVIIIème siècle début du XIXème siècle. Il conserve ses assises sur de vieilles fondations en bois.

Les moulins

Il existait 7 moulins sur la commune dont 3 subsistent encore aujourd'hui après avoir été transformés. Le moulin de Vaugien, située sur l'Yvette, était à l'origine un moulin à grains avant de connaître plusieurs usages industriels. Le moulin des Clayes, également situé sur l'Yvette, est un moulin à tan (servant à la préparation des cuirs) datant du XIXème siècle qui fut transformé en usine d'effilochage de laine vers 1892.

La blanchisserie de Courcelles

A l'Est de la commune, une cheminée en brique rappelle la présence de l'ancienne blanchisserie de Courcelles. Construite en 1874, elle a fonctionné jusqu'en 1945 et témoigne de l'activité industrielle développée le long des rivières avant la mise en place des réseaux d'adduction en eau.

Le manoir ou ferme d'Aigrefoin

Le manoir d'Aigrefoin est une ancienne ferme fortifiée transformée en Centre d'Aide par le Travail (CAT). Les douves constituent un milieu humide intéressant. Les activités horticoles développées par la ferme permettent de préserver le paysage alentour.

Les châteaux

La commune de St Rémy comporte un riche patrimoine de châteaux. A une certaine époque, elle en comptait cinq :

• Le domaine de Beauplan comprenant une grande maison et une ferme. La maison a été démolie et en 1858 le château de Beauplan a été construit. D'une architecture lourde et peu élégante, il fut détruit en 1912.

• Le château de Chevincourt, construit en 1784 au sein d'un domaine composé de bois et de fermes, a été détruit après la guerre de 1914/1918. Au bas de la propriété a été édifié un deuxième château "le Petit Chevincourt" aujourd'hui dans un grand état de vétusté.

• La demeure de Saint Paul construite au début du XIXème siècle a été démolie lors de la création du centre expérimental du bâtiment et des travaux publics.

72 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Aujourd'hui, les deux demeures les plus significatives sont le château de Coubertin et le manoir du Rhodon :

• L'édifice actuel du château de Coubertin remonte à la fin du XVIIème siècle. Le prestige de cette demeure, d'architecture classique assez sobre, est rehaussé par la triple allée de tilleuls centenaires qui mènent à la grille. Un long mur en pierre isole de la route le jardin des Bronzes, aménagé dans un ancien verger. Un cèdre remarquable se dresse sur la pelouse du parc. La ferme de Coubertin et son pigeonnier constituent aussi un édifice remarquable sur le plan du patrimoine et de l'architecture. Le domaine accueille la fondation Coubertin et les Ateliers Saint Jacques qui constituent des éléments importants du Château Coubertin patrimoine culturel par les activités qui y sont exercées.

• Le manoir du Rhodon est une propriété privée qui date du XVIIème siècle. Les deux tours rondes qui flanquent le bâtiment allient la brique à la pierre et rappellent la polychromie des châteaux de style Louis XIII. La présence d'un colombier témoigne d'une ancienne demeure seigneuriale et constitue un symbole de prestige, d'autorité et de richesse.

D'autres châteaux ont été reconstruits au XIXème siècle sur les vestiges de châteaux antérieurs. C'est le cas du château de Vaugien élevé à la place d'un édifice du XVIIIème siècle, lui-même bâti à l'emplacement d'un manoir féodal. Les majestueux platanes plantés en hémicycle ponctuent l'entrée du parc à l'anglaise qui a succédé aux jardins réguliers du XVIIème siècle.

Fondation Coubertin

III.3 - LES GRANDS DOMAINES

Au cours des siècles, plusieurs grands domaines se sont constitués sur le territoire communal. Composés de châteaux, de parcs, de dépendances et parfois de fermes et de bois, ils marquent le paysage et symbolisent le riche passé historique de St Rémy.

Deux grands domaines sont restés intacts et méritent d'être protégés : le château et le parc de Coubertin et le domaine de Vaugien.

LES ANCIENS DOMAINES RECONVERTIS ET LES GRANDS EQUIPEMENTS

Certains anciens domaines ont vu leur vocation d'origine évoluer, principalement, vers l'accueil d'activités.

73 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Tout en prenant en compte cette nouvelle fonction et en permettant son développement, il est nécessaire de maintenir une protection sur les éléments naturels et boisés afin de conserver la structure d'origine.

C'est notamment le cas pour le domaine de Saint-Paul et le domaine de Chevincourt.

Domaine de St Paul

Le site de Beauplan conservera sa vocation d'activités tertiaires, sur cette partie du site, il ne reste plus grand chose du domaine d'origine.

La résidence Orpéa constitue une entité qui doit être prise en compte. Son développement doit être rendu possible pour répondre aux besoins futurs tout en fixant des règles destinées à garantir l'intégration des constructions nouvelles dans le site.

III.4 – LES SITES ARCHEOLOGIQUES

St Rémy lès Chevreuse compte quatre secteurs archéologiques :

- Le château de Coubertin et la chapelle, - L'église paroissiale de St Rémy dans le village, - Le prieuré Saint-Paul situé dans le domaine de Saint-Paul, - L'ancien prieuré de St Rémy situé dans le village dans le secteur de la Mairie.

74 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

III.5 – L’ASSAINISSEMENT

St Rémy lès Chevreuse fait partie de SIAHVY (Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement Hydraulique de la Vallée de l'Yvette) qui regroupe 32 communes et assure la gestion des réseaux d'assainissement et des aménagements hydrauliques de la rivière.

La commune de St Rémy est équipée d'un réseau d'assainissement qui fonctionne essentiellement en mode séparatif.

Il subsiste actuellement quelques zones non desservies par le réseau collectif qui devraient être raccordées à moyen terme.

Le Schéma Directeur d'Assainissement va être élaboré dans les mois qui viennent. Il établira la stratégie communale en matière d'eaux usées et précisera un plan de zonage.

III.6 – L’EAU POTABLE

Le réseau d'alimentation en eau potable sur la commune est concédé à la Lyonnaise des Eaux qui agit en tant que fournisseur et concessionnaire.

L'eau potable provient des usines de Viry et de Morsang (91). L'unité de distribution est celle de St Rémy lès Chevreuse.

Il n'existe sur la commune ni captage d'adduction d'eau potable, ni périmètre de protection d'un tel captage.

III.7 – LES DECHETS

La collecte des déchets est assurée par le SIOM (Syndicat des Ordures Ménagères de la vallée de Chevreuse).

Le tri sélectif est pratiqué avec une approche pro-environnementale pour réduire de façon significative les émissions polluantes dues à l'incinération des déchets (le SIOM s'est engagé en 2006 dans une démarche ISO 14.001 visant à améliorer ses performances environnementales).

La quantité des déchets ménagers produite annuellement par chaque habitant se situe aux alentours de 310 kg à laquelle il convient d'ajouter 167 kg/habitant d'autres déchets collectés (encombrants, végétaux, emballages, journaux, verre).

75 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

IV – RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

IV.1 – RISQUE D'INONDATION

Sur la commune de St Rémy, un périmètre de zone inondable existe le long de l'Yvette.

Il a été institué par arrêté préfectoral du 2 novembre 1992.

Afin de prévenir tout risque d'inondation, la commune, en accord total avec la charte du Parc Naturel Régional, les préconisations de l'Agence de l'Eau Site Normandie et dans le respect des directives du SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux) nouvellement mis en place, a intégré dans son PLU les points suivants :

- Pas de mise en place de bassins de retenue sur l'Yvette et ses affluents,

- Reconquête des zones d'expansion naturelle de crue sur les zones naturelles comme par exemple la ZNIEFF de Vaugien et partie de la future réserve naturelle régionale "Val et Côteau de St Rémy,

- A l'exception du centre ville très urbanisé, les constructions nouvelles dans les zones humides devront s'édifier à une distance de 50 mètres des berges de l'Yvette,

- Conservation des zones naturelles.

IV.2 – RISQUE D'EXPOSITION AU PLOMB

Le décret du 25 avril 2006 inclut la totalité du département comme zone à risque d'exposition au plomb.

Afin de lutter contre le saturnisme, l'ensemble des raccordements au plomb doit être supprimé d'ici 2012. Ce décret impose la réalisation d'un Constat de Risque d'Exposition au Plomp (CREP) en cas de vente de tout ou partie d'immeuble à usage d'habitation construit avant 1949, sur tout le territoire français.

Il est donc nécessaire que ces nouvelles dispositions figurent dans le PLU conformément à l'article L.123-13 du Code de l'Urbanisme.

IV.3 – RISQUES LIES A L'AMIANTE

Le décret n° 2002-839 du 3 mai 2002 (renforçant le décret n°96-97 du 7 février 1996) pris en application de l'article L.1334-7 du code de la santé publique précise que :

" les immeubles bâtis dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997 doivent faire l'objet d'un constat de présence ou d'absence d'amiante et que ce constat doit être annexé à toute promesse unilatérale de vente ou d'achat et doit être également annexé à l'acte authentique".

76 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

IV.4 – RISQUE D'EXPOSITION AU BRUIT

Infrastructures terrestres

Les abords des infrastructures terrestres routières et ferroviaires sont soumis à des nuisances phoniques importantes. Le classement des voies en différentes catégories entraîne des contraintes d'isolement acoustique des constructions dans un secteur dont la largeur varie selon la catégorie de l'infrastructure et le type de tissu urbain.

St Rémy est particulièrement concerné par les voies bruyantes. Conformément à l'arrêté préfectoral du 10 octobre 2000 pris en application des arrêtés ministériels du 9 janvier 1995 et du 30 mai 1996 relatifs à l'isolement acoustique des zones de protection sont à prévoir pour les bâtiments d'habitation et les bâtiments d'enseignement implantés dans les tronçons d'infrastructure mentionnés ci-dessous.

Voies non communales

Largeur du Type de tissu Nom de Délimitation du Catégorie de secteur affecté (rue en "U" ou l'infrastructure tronçon l'infrastructure par le bruit tissu ouvert) RD 5 Totalité 4 30 m Tissu ouvert RD 906 Totalité 3 100 m Tissu ouvert Limite Magny-les- RD 938 hameaux 3 100 m Tissu ouvert PR 14+441 (RD 5) PR 14+441 (RD 5) RD 938 4 30 m Tissu ouvert PR 15+573 PR 15+573 RD 938 4 100 m Tissu ouvert Limite Essonne

Voies communales

Largeur du Type de tissu Nom de Délimitation du Catégorie de secteur affecté (rue en "U" ou l'infrastructure tronçon l'infrastructure par le bruit tissu ouvert)

Chemin de Totalité 4 30 m Tissu ouvert Coubertin RD 938 Voie Jean Moulin Avenue de 4 30 m Tissu ouvert (Beauplan) Chevincourt

Voies ferrées

Largeur du Type de tissu Nom de Délimitation du Catégorie de secteur affecté (rue en "U" ou l'infrastructure tronçon l'infrastructure par le bruit tissu ouvert) Limite Essonne RER B Gare de St Rémy 4 30 m Tissu ouvert lès Chevreuse

77 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

Pour répondre à la directive européenne du 25 juin 2002, St Rémy devra réaliser la carte stratégique du bruit. Un colloque d'information pour la mise en œuvre de cette mesure a été organisé par la Région Ile de France en avril 2006.

78 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

IV.5 – INSTALLATIONS A RISQUES

La commune comporte sur son territoire un silo appartenant à la Société Max Dupont qui est soumis à la législation des installations classées (soumises à déclaration) et implique pour toute nouvelle construction d'observer une distance d'isolement autour dudit silo.

La commune est en cours des négociations avec le propriétaire pour la démolition du silo et la construction à sa place d'une résidence pour étudiants et jeunes travailleurs.

Le classement du silo résulte des risques d'exposition liés au stockage des grains. Aucune pollution du sol est susceptible d'être engendrée par cette activité.

Le silo est hors activité depuis ces dernières années. Si l'emplacement du silo se révélait pollué ponctuellement son réaménagement serait réalisé conformément aux directives de la circulaire du 8 février 2007 relative aux sites et sols pollués.

79 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

BILAN : POTENTIALITES, CONTRAINTES ET ENJEUX

80 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

UNE VILLE AU CŒUR D'UNE VALLEE REMARQUABLE

Les particularités du site de St Rémy lès Chevreuse, à la jonction des vallées de l'Yvette, du Montabé et du Rhodon, porte du Parc Naturel et terminus de la ligne B du RER, expliquent l'identité complexe de la commune.

Sa croissance démographique et urbaine au cours du XXème siècle a respecté espaces verts et boisés. En contact direct à la fois avec les zones urbanisées de la vallée de l'Yvette et les secteurs naturels du parc Naturel Régional, St Rémy est l'élément de transition paysagère entre milieux urbains et ruraux.

Elle offre donc des facettes multiples qui se côtoient sans jamais se heurter :

- cadre naturel remarquable de la Vallée de Chevreuse avec ses collines boisées

- ambiance champêtre des prairies où paissent des bovins à proximité de la gare RER

- forme urbaine traditionnelle du centre ville à l'allure du bourg rural avec ses maisons traditionnelles, son église et ses lavoirs

- patrimoine architectural riche avec châteaux et bâtisses prestigieuses (Château de Coubertin, Mairie)

- modernité des équipements récents (Centre Culturel Jean Racine, marché)

Le développement urbain s'est effectué dans le respect de son environnement naturel, sans étalement excessif ni dégradation du cadre de vie.

C'est également dans cet esprit que la commune a su implanter des pôles économiques dans des domaines très spécialisés de pointe (domaine de St Paul, Gaz Transport Technique, Fonderie St Jacques par exemple) mais parfaitement intégrés dans le paysage d'exception.

Faire partie du PNR est pour St Rémy un gage de pérennité de son cadre préservé, entouré de verdure, et de son image de ville à la campagne.

Mais ces atouts peuvent se révéler être à double tranchant et devenir les fragilités de St Rémy.

Ainsi, les prescriptions de préservations des paysages préconisés par le PNR peuvent être comprises dans un sens non évolutif et engendrer un réflexe de "protectionnisme" qui empêche toute évolution.

Implantée dans un des secteurs les plus beaux mais aussi les plus convoités d'Ile de France, St Rémy est confrontée à une importante pression foncière qui fait grimper les prix de l'immobilier jusqu'à rendre impossible pour les jeunes ménages de se loger sur la commune.

De ce fait, St Rémy connaît depuis ces dernières années une certaine stagnation démographique qui risque de poser à terme des problèmes de déséquilibres entre les différentes tranches d'âge de la population et des conséquences sur les équipements publics.

Par ailleurs, la position de St Rémy comme gare d'arrivée du RER B, donc gare de rabattement, et comme confluent de deux voies départementales très fréquentées amènent sur le territoire communal une circulation de véhicules trop importante et des parkings disproportionnés par rapport à la taille de la commune.

81 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

QUI DOIT AFFIRMER SA DIFFERENCE DANS UN DEVELOPPEMENT MAITRISE

Pour enrayer le phénomène de stagnation démographique qui tend à s'accompagner d'un certain déclin économique, surtout visible sur la structure commerciale du centre ville, la commune doit affirmer son identité de ville active qui allie passé et futur, urbanité et ruralité.

L'enjeu primordial pour St Rémy consiste à mettre en œuvre un développement maîtrisé de l'ensemble des composantes de la ville et pour ce :

 diversifier l'offre d'habitat pour essayer de garder et d'attirer des jeunes ménages

 maintenir la mixité sociale

 conforter le centre dans sa multifonctionnalité d'habitat/commerces/services/déplacements

 redynamiser le secteur économique et accroître l'attractivité de la commune pour de nouvelles implantations

 intégrer le développement durable dans la quotidienneté de la vie des Saint-Rémois

 garder la qualité des paysages, des espaces naturels et agricoles, malgré les diverses pressions foncières actuelles dues à la proximité de grands pôles d'emplois et d'habitat et au futur projet de développement du plateau de Saclay

 En termes de développement de l'habitat, l'objectif réside dans une diversification de l'offre et de l'introduction systématique dans chaque nouvelle réalisation de 25 % de surface hors œuvre nette affectée aux logements aidés, apportant ainsi la mixité sociale souhaitée. Ce développement urbain peut se faire à St Rémy dans le périmètre du centre ville, à proximité de la gare, sans extension de l'urbanisation actuelle.

 Le développement économique doit intégrer plusieurs axes :

- la consolidation des sites actuels avec une augmentation des droits à construire, dans le respect de l'environnement (domaine de St Paul, site de Gaz Transport Technique et des anciens AGF)

- la redynamisation du secteur des commerces et des services par la création de nouveaux locaux en centre ville

- la diversification des secteurs d'activité avec le développement du tourisme et la réalisation de structures d'accueil (hôtels, résidences hôtelières, chambres d'hôtes)

 La prise en compte du développement durable porte à la fois :

- sur des actions publiques : réalisation de circulations douces, améliorations des cheminements pour les piétons, engagement pour que les constructions d'équipements publics répondent aux normes du Haute Qualité Environnementale

- sur des actions privées : autorisation des constructions en bois, des panneaux solaires et des toitures végétales

82 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

LE PADD : RAISONS DES CHOIX RETENUS

83 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Le Projet d'Aménagement et de Développement Durable de St Rémy lès Chevreuse affirme la volonté de concilier développement urbain modéré pour pérenniser l'équilibre socio-démographique actuel et protection des paysages, dans le respect des prescriptions de la Charte du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse.

Il traduit également la préoccupation de s'inscrire dans une dynamique de préservation de l'environnement à travers :

• l'insertion des secteurs potentiels de développement de l'habitat dans le tissu urbain existant et plus particulièrement en centre ville, à proximité des transports en commun et des équipements

• l'augmentation du réseau de circulations douces

• l'encouragement des projets de construction à Haute Qualité Environnementale

Ces objectifs s'expriment dans les axes du PADD qui se regroupent autour de grandes orientations :

CONFORTER LE DYNAMISME DU CENTRE

L'attractivité du centre ville est liée à la pluralité de ses fonctions et à la diversité de ses habitants tant en âge qu'en catégorie socioprofessionnelle.

Or ces dernières années, l'évolution montre une perte de dynamisme du centre avec la fermeture ou le déclin de commerces de proximité et une absence d'offre de logements susceptibles d'attirer des jeunes ménages.

Il s'agit dans les années à venir d'essayer d'enrayer ce phénomène, de diversifier l'offre de logements pour tendre vers davantage de mixité sociale et urbaine et de développer l'offre commerciale de proximité.

Pour ceci, la commune dispose de terrains qu'elle a acquis et de secteurs qui sont à valoriser.

Ces divers secteurs sont :

• le site de la Poste sur lequel l'opération de construction de logements s'accompagne de la réimplantation des bureaux de la Poste

• l'ancien site EDF rue de la République, propriété de la commune qui permettra un aménagement global de ces terrains avec une réalisation mixte logements/commerces/équipements et la création d'une liaison douce entre la rue de la République et la rue des Écoles.

• le site "des sœurs", rue Victor Hugo, actuellement non bâti, dont l'aménagement permettra l'implantation d'un équipement public socio-culturel (Maison des Associations), la réalisation de logements et la préservation de l'espace naturel en fond de terrain qui viendra prolonger celui du parc de la Mairie

• le secteur face à la gare a tendance à péricliter alors qu'il bénéficie d'une situation privilégiée. Son aménagement, à long terme permettra de lui donner une densité plus urbaine près des transports en commun avec la réalisation de logements, locaux commerciaux et de services de proximité.

L'ensemble de ces réalisations va s'accompagner de différents dispositifs afin de rendre le centre ville plus facilement accessible et de privilégier les modes de déplacement doux, notamment la circulation des piétons :

- aménagement de la rue de la République pour élargir les trottoirs et ralentir la circulation automobile

- sécurisation de cet axe par le traitement des carrefours sous forme de mini ronds-points

- interconnexion des circulations douces dans le centre ville

84 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation MOBILISER LE POTENTIEL ECONOMIQUE

La commune vit une certaine fragilisation de son secteur économique malgré son fort potentiel : fermeture ou délocalisation d'entreprises importantes, sites désaffectés ou avec des droits à construire restreints.

Le PADD définit les orientations d'une politique communale pour créer une nouvelle dynamique au niveau des entreprises déjà implantées en leur donnant des potentialités d'évoluer sur place, pour attirer de nouvelles activités en optimisant les zones qui leur sont destinées et également redonner un nouvel élan aux commerces et services.

POURSUIVRE L'OFFRE D'EQUIPEMENTS

L'objectif de la commune est de s'adapter aux nouveaux besoins émergeants des habitants au travers des équipements nouveaux et aussi de mettre à niveaux des équipements vétustes :

- reconstruction du gymnase

- réalisation d'un pôle d'équipements plurigénérationnel sur le site EDF

- réalisation de la Maison des Arts et des Associations

PROMOUVOIR UNE VILLE ECOLOGIQUE

Cette orientation illustre la prise en compte au niveau local des préoccupations sur le réchauffement climatique et la préservation de l'environnement. La mise en place de dispositifs et d'aménagements publics comme le développement des modes de déplacements doux pour encourager l'usage de la marche à pied et le vélo, l'instauration d'axes de circulation "apaisée", l'engagement d'appliquer les normes Hautes Qualité Environnementale aux constructions des nouveaux équipements, vont dans le sens d'agir au quotidien pour tendre vers une ville plus écologiquement responsable.

AFFIRMER L'IDENTITE DES PAYSAGES

Le cadre naturel de St Rémy est protégé au travers de différents dispositifs : Charte du PNR, classement des espaces boisés, préservation des sites inscrits.

L'orientation du PADD porte sur la reconnaissance et la valorisation des paysages identitaires de St Rémy et vient compléter ces dispositifs : ouvertures visuelles, reconquête et revalorisation des paysages champêtres des prairies, protection des fonds de vallée et des espaces le long de l'Yvette, qualité du cadre bâti et requalification des espaces publics.

MOBILISER LE POTENTIEL CULTUREL ET ARTISANAL

A travers cet axe, la commune soutien le savoir faire d'excellence dans le domaine des métiers d'arts (menuiserie, ébénisterie, ferronnerie, taille de la pierre, chaudronnerie d'art).

Elle cherche aussi à soutenir l'installation d'artisans, artistes et commerces d'art, perpétuant ainsi sa vocation de terre d'accueil et de culture.

85 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

CHOIX RETENUS POUR LA DELIMITATION DES ZONES

86 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Le plan de zonage du Plan Local d'Urbanisme prend en compte la diversité de l'occupation de l'espace communal :

• des zones urbaines

• des zones naturelles

• une zone agricole

Le PLU ne comporte aucune zone à urbaniser, la totalité du développement urbain prévu étant situé dans le tissu bâti existant.

ZONES URBAINES

La délimitation des cinq zones urbaines a été motivée par des critères de morphologie urbaine, différente selon les secteurs. Pour certaines d'entre elles, elles comportent des sous secteurs qui prennent en compte les spécificités de certains quartiers.

 Zone UA

Il s'agit du secteur urbain aggloméré dense du centre ville dont la forte densité s'appuie sur des petites parcelles. Des dispositions visent à édifier les futures constructions en harmonie avec le bâti actuel et à renouveler le centre ville. La hauteur totale autorisée est celle du bâti existant, soit 13 m, sauf dans le sous secteur UAa où elle est fixée à 11 m maximum pour tenir compte du dénivelé entre la rue Ditte et la rue Chesneau et dans le quartier de Courcelles pour une meilleure intégration au bâti. Le COS a été abandonné. Le contrôle de la densité du bâti est assuré par la conjugaison des règles : emprise au sol, hauteur et marges de recul. L'emprise au sol est importante (0,70) afin de permettre d'occuper une grande partie de la parcelle. L'objectif de garder au centre ville son ambiance actuelle a conduit à élaborer des prescriptions précises sur l'aspect extérieur des constructions, en collaboration avec l'Architecte des Bâtiments de France.

 Zone UE

Cette zone concerne la majeure partie des quartiers d'habitat peu dense à prédominance pavillonnaire (Beauplan, le Rhodon, Moc Souris, la Guiéterie, Beauséjour) où les constructions sont la plupart du temps en retrait par rapport aux voies. Des sous secteurs ont été créés pour prendre en considération les spécificités de certains lotissements. La hauteur reste fixée à 9 m au faîtage. Le COS a été maintenu. Il est modulé selon les quartiers et varie entre 0,30 et 0,35. L'objectif est de permettre à cette zone pavillonnaire d'évoluer sans changer de morphologie et en essayant de limiter les divisions de terrains par l'intermédiaire de l'application du principe de la SHON résiduelle.

 Zone UH

Elle comprend les secteurs d'habitat individuel qui se sont développés le long des voies : rue de Paris, avenue du Gal Leclerc, rue Ditte. Les terrains y sont de superficie plus importante que dans la zone UE. La hauteur reste fixée à 9 m au faîtage.

87 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Les marges de recul sont plus importantes que dans les autres secteurs pavillonnaires pour tenir compte de la taille des terrains et préserver le paysage urbain actuel constitué de longues parcelles comportant un bâtiment sur rue et un grand espace planté à l'arrière. Aux secteurs UHa correspond une densité plus forte.

 Zone UF

Cette zone concerne uniquement deux secteurs, l'un à Beauplan, l'autre en limite du quartier du Rhodon, et accueille des maisons de retraite et des résidences pour personnes âgées. La hauteur reste fixée à 14 m au faîtage. Le COS a été supprimé et le contrôle de la densité est assuré par la conjugaison des règles : emprise au sol, hauteur et marges de recul. Cette zone n'est pas appelée à connaître de changements compte tenu de la date relativement récente des constructions et de leur affectation.

 Zone UL

Elle recouvre les zones d'activités actuelles : Domaine de St Paul et Beauplan. L'objectif des dispositions du règlement est de favoriser le maintient des activités et l'accueil de nouvelles entreprises grâce à une constructibilité accrue, sans augmenter l'emprise des zones UL actuelles.

Les principales règles applicables sont :

- abandon du COS

- hauteur 15 m

- emprise au sol 40 %

ZONES NATURELLES

Elles ont été délimitées selon des critères différents qui prennent en considération l'état actuel.

 Zone N

Cette zone naturelle à caractère écologique englobe les espaces boisés, les prairies dans les fonds de vallées, les zones naturelles d'intérêt faunistique et floristique, les espaces sensibles, les futures réserves naturelles. Seul l'extension mesurée des constructions existantes et les abris à bétail y sont autorisés.

 Zone 1N

Elle concerne les espaces verts aménagés : terrain de sports, de loisirs, parc de la Mairie. Des constructions liées à la vocation de ces espaces peuvent être autorisées. L'emprise au sol reste limitée à 5 % ainsi que la hauteur (7m).

 Zone 2N

Elle englobe :

- le Centre d'Aide pour le Travail à Aigrefoin

- les ateliers St Jacques et la Fonderie de Coubertin

- le château de Coubertin

88 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Seules sont admises les constructions liées à la vocation actuelle de ces zones. Leur environnement naturel y est protégé.

ZONE AGRICOLE

Il s'agit des espaces agricoles : Plaine de Chevincourt, Plaine de Raigonant, ferme de Coubertin. Toute construction non liée à l'activité agricole est interdite. Le PLU affirme nettement la volonté de conserver l'ensemble de la zone agricole actuelle.

89 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

CHOIX DU REGLEMENT ET LIMITATIONS ADMINISTRATIVES DE L'UTILISATION DU SOL

90 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Les choix opérés dans la rédaction du règlement reposent sur l'identification des principales caractéristiques de chacune des zones.

Sans bouleverser le règlement antérieur, il a été recherché une meilleure adaptation à l'évolution urbaine de St Rémy lès Chevreuse et la continuité de la politique de protection des paysages.

Ces objectifs, adaptés à chacune des zones a conduit à :

• l'abandon du COS sur la grande majorité des zones urbaines, à l'exception des zones pavillonnaires UE et UH. L'application du coefficient d'occupation des sols peut donner lieu à des limitations du droit à construire sans effet sur le paysage urbain.

• le maintien du COS dans les zones pavillonnaire avec application de la règle du COS résiduel en cas de division de terrain. Cette prescription a pour but de limiter les divisions de terrain et empêcher une densification de ces quartiers pavillonnaires. Le COS a été différencié selon les secteurs pour conserver leur paysage urbain actuel et leurs caractéristiques propres.

• la réglementation des emprises au sol des constructions, les hauteurs et les marges de recul, éléments essentiels pour la construction du paysage urbain

• la préconisation de règles précises pour l'aspect extérieur des bâtiments et des clôtures surtout en zone urbaine afin de préserver l'image de la ville

• l'obligation dans toutes les zones de réaliser un pourcentage minimal d'espaces libres plantés

• l'obligation dans le secteur du centre ville de réaliser 25 % de logements sociaux pour toute construction de plus de 5 logements afin d'assurer la mixité sociale dans les nouveaux projets

L'ABANDON DU COS DANS CERTAINES ZONES

L'application du Coefficient d'Occupation des Sols peut empêcher, dans des secteurs relativement denses comme ceux des secteurs anciens, toute évolution et adaptation des constructions aux besoins des occupants et engendrer une dégradation progressive du bâti. L'aménagement de combles ou la création d'un niveau de plancher supplémentaire à l'intérieur d'un volume existant – qui reste inchangé dans son aspect extérieur – sont sans effet sur le paysage bâti. Par ailleurs, l'application de l'ensemble des autres règles détermine le niveau de constructibilité des parcelles.

L'EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS

Le coefficient d'emprise au sol (rapport entre la surface au sol occupée par le bâti et la surface du terrain) est révélateur de l'impact de la construction dans le paysage urbain. Un coefficient moyen d'emprise, établi à partir de l'analyse des emprises bâties existantes, a été calculé pour chacune des zones afin de conserver la morphologie urbaine actuelle et de permettre néanmoins un certain degré d'évolution ou d'adaptation du bâti.

LA HAUTEUR ET LES MARGES DE RECUL

La hauteur est un élément essentiel pour la définition de la volumétrie des bâtiments et la création du paysage en ville.

91 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation A St Rémy lès Chevreuse elle varie selon la typologie urbaine et les quartiers : le centre ville avec son architecture rurale dense mais pas très haute, les secteurs pavillonnaires relativement bas, le domaine de St Paul avec ses bâtiments d'activités et une partie de Beauplan avec les immeubles collectifs. La hauteur des constructions varie donc entre 9 m et 15 m selon leur implantation dans la ville.

Les marges de recul sont adaptées également à la typologie urbaine :

- dans le secteur central, l'implantation à l'alignement est la règle générale

- dans les secteurs pavillonnaires, les retraits prévus ont pour objectif de conserver le paysage relativement diffus du bâti

- dans les secteurs d'activités, les retraits ont pour but d'intégrer la volumétrie des constructions dans un espace très végétal et de créer des espaces de transition entre la voie et le bâti

L'ASPECT EXTERIEUR DES BATIMENTS

Il a paru important d'apporter des prescriptions précises pour les futures constructions et extensions afin de préserver ou d'obtenir un paysage urbain de qualité. Une attention particulière a également été portée à l'aspect des clôtures comme élément constitutif du paysage urbain. Dans l'ensemble des zones urbaines, les prescriptions de l'article 11 visent à maintenir et à obtenir, pour les constructions futures, la même qualité du cadre de vie et de ville.

LES ESPACES LIBRES ET LES PLANTATIONS

Pour préserver et renforcer la qualité du paysage urbain, l'article 13 du règlement de chaque zone prévoit l'obligation de planter les espaces libres des parcelles.

LES EMPLACEMENTS RESERVES

La loi du 13 décembre 2000 maintient la possibilité pour la commune d'instaurer, sur les zones urbaines, des emplacements réservés pour les voies et ouvrages publics, les installations d'intérêt général et les espaces verts.

Conformément aux dispositions de l'article L. 123-1, §8, le PLU fixe les emplacements réservés aux voies, ouvrages publics et aux installations d'intérêt général.

A St Rémy sept emplacements réservés sont inscrits au PLU :

- l'élargissement de voirie et aménagement du carrefour rue Ditte, rue de Vaugien, angle rue de Paris afin d'améliorer la visibilité

- l'aménagement du débouché sur la RD 938 de la voie d'accès au domaine de St Paul

- la réalisation d'un rond point chemin du Pressoir/chemin de Coubertin

- l'aménagement d'une liaison piétonne rue Ditte

- l'aménagement d'une circulation douce sur le chemin rural n°27

92 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation LES ESPACES BOISES CLASSES

Conformément aux dispositions de l'article L. 130-1 du Code de l'Urbanisme, le PLU peut classer comme espaces boisés les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu'ils soient soumis ou non au régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s'appliquer également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d'alignement.

A St Rémy les espaces boisés classés recouvrent une grande partie du territoire communal et traversent la commune d'Est en Ouest, de part et d'autre de l'Yvette. L'ensemble de ces espaces boisés classés sont conservés à l'exception de ceux constitués par des taillis, qu recouvrent les prairies humides à reconquérir.

LES ESPACES BOISES OU PLANTES A PROTEGER

Conformément à l'article L. 123-1-7 du code de l'urbanisme, le PLU peut identifier et localiser les éléments de paysage à protéger et à mettre en valeur. L'article L.442-2 précise que tous travaux ayant pour effet de détruire un élément du paysage identifié par le PLU doivent faire l'objet d'une autorisation préalable. Ont été recensés sur l'ensemble du territoire des arbres isolés et des alignements remarquables à conserver et la plaine de Chevincourt.

LES SITES NATURELS PROTEGES

Il existe sur la commune des sites classés et inscrits :

• sites classés : vallées de la Mérantaise, du Rhodon, de Chevreuse, le CR n°16 de Chevreuse aux Molières, le CR 19 dit du Pressoir, le CV n°4, l'Yvette, les bois d'Aigrefoin, de Chevincourt, de Voisin et d'Ors.

• sites inscrits : vallée de Chevreuse, domaine de Beauplan

Ces différents sites ont été répertoriés et sont portés au Plan de Servitudes d'Utilité Publique du PLU.

Des dispositions ont été prises dans le règlement du PLU afin d'assurer leur protection.

LES ZNIEFF

Les parties du territoire communal identitaire comme Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique ont été classées en zone N où les règles de constructibilité sont très limitées :

- extension mesurée des constructions existantes

- aménagements intégrés dans un schéma de fréquentation des milieux naturels

- abris de bétail d'une superficie maximale de 20 m²

LES ZONES SUBMERSIBLES

Le long de l'Yvette a été instituée une zone qui a pour objet la sauvegarde du libre écoulement des eaux. A St Rémy, elle prend plusieurs formes, en accord avec la charte du PNR, les préconisations de l'Agence de l'Eau Seine Normandie et dans le respect des directives du SAGE :

- pas de mise en place du bassin de retenu sur l'Yvette et ses affluents

93 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation - reconquête de zones d'expansion naturelle de crue (par exemple sur la nouvelle réserve naturelle de Vaugien)

- à l'exception du centre ville, pas de construction nouvelle dans les zones humides avérées qui sont repérées au plan de zonage comme zones non aedificandi

LES BATIMENTS A PROTEGER

Outre les constructions inscrits dans l'inventaire des Monuments Historiques qui figurent sur le plan de servitudes d'utilité publique et qui bénéficient d'un périmètre de protection, un certain nombre de bâtiments ont été répertoriés pour leur intérêt architectural et patrimonial et font l'objet d'une protection conformément à l'article L. 123-1-7 du code de l'urbanisme et à la loi paysage du 8 janvier 1993.

Ce document est en annexe du règlement de PLU.

94 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

BILAN DU PASSAGE DU POS AU PLU

95 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

En termes d'économie générale, le PLU est resté sensiblement sur les mêmes délimitations des zones urbaines que dans le POS précédent.

Les choix retenus dans le zonage du PLU sont :

• l'intégration dans le PLU de l'opération réalisée (ZAC de Beauplan)

• la modification d'une partie de la zone constructible du domaine de St Paul (Zone UL) et sa compensation en espace naturel

• l'adaptation des périmètres des secteurs urbanisés en limite de Gif sur Yvette pour favoriser leur évolution

• l'intégration des "dents creuses " rue de Paris en zone constructible

• la suppression des espaces boisés classés situés dans les prairies humides aux lieux dits "les Prairies de Vaugien", "les Prés de la Chaîne", "les Grands Prés de Vaugien" à la demande du PNR pour redonner à ces espaces leur vocation d'origine

96 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation POS PLU Hauteur Hauteur Désignation de la Taille Retrait Retrait limites Désignation de la Taille Retrait Retrait limites Emprise au COS Emprise au COS zone terrain voie séparatives zone terrain voie séparatives faîtage fâitage 0,80 A Sur les limites 12m et Si habitation Centre l'alignement 13 et Centre Aucune 0m et Aucune Aucune Non UA aboutissant aux 10m en + commerce UA urbain ou en Limites séparatives 70% 11m en urbain ancien prescription 5m prescription prescription réglementé voies UAa + bureau = ancien retrait maxi UAa 1,10 5m -UE : limites séparatives ou 2,50m ou 5m (baies 2 secteurs UE et ouvrantes) UEa -UEa (Vallée du Rhodon) : 2,50m des Implantation sur limites ou 5m (baies les 2 limites ouvrantes de pièces séparatives ou UE : 0,30 Habitat UE : 0,35 principales) Habitat 2,50m ou 5m UEa : 0,25 individuel, 25% + UEa, UEb, 25% + 10% -UEb (Moc Souris) : 5m pavillonnaire, 400 m (baies ouvrantes Si projet commerce, Aucune 10% pour UEd, UEf et UE 5m pour 9 m UE 5m sauf bâtiments annexes 9m commerce, minimum de pièces mixte : artisanat prescription annexes UEg : 0,30 annexes -UEc (Beauplan, artisanat principales) UE : 0,50 UEc : UEc : 40% UEc : non immeuble) : H=L UEa : 0,45 collectifs réglementé Extension minimum 8m autorisée pour -UEd (Grand Rhodon) : existants non- idem à UE conformes à ces - UEg (partie Est Grand règles Rhodon) : sur limite séparative ou 2,50m ou 5m (baies ouvrantes) Secteur de Secteur de résidences UF : 0,30 résidences Constructions : 8m Aucune Aucune UF : 35% Non UF pour 8m 8m 20% 14m UFa : non UF pour 8m Piscine non couverte : 14m prescription prescription UFa : 20% réglementé personnes réglementé personnes 2,50m âgées âgées -UH : 5m (sans baies ouvrantes de pièces principales) ou UH : 15% 8m (avec + 10% -UH : 5m sans baies de Habitat UH : ouvertures) Habitat pour 15% + 10% pièces ouvrantes ou 8m individuel 1000m² -UHa : sur une UH : 0,15 individuel, Aucune annexes UH : 0,20 UH 5m pour 9m UH 5m avec baies 9m implanté UHa : limite ou 5m UHa : 0,20 commerce prescription UHa : 20% UHa : 0,25 annexes -UHa : 1 limite et idem isolément 800m² (sans baies et artisanat + 10% que UH ouvrantes) ou pour 8m annexes

Extensions autorisées IDEM que UE UL = 40% Activités, ULa = 20% Secteurs bureaux, ULb = limité UL : 0,40 Aucune d'activités Aucune Non UL recherche, 8m 8m à l'emprise 15m ULa : 0,20 UL 8m 8m 40% 15m prescription tertiaire, prescription réglementé hôtels, des ULb : néant recherche restaurants bâtiments existants 5m sauf les bâtiments Activité Aucune Non Non UM 5m destinés aux 12 m Cette zone a été supprimée dans la loi SRU ferroviaire prescription réglementé réglementé voyageurs et SNCF

POS PLU Retrait Retrait Hauteur Désignation de la Taille Hauteur au Désignation de la Retrait Retrait voie limites Emprise COS Taille terrain limites Emprise au COS zone terrain faîtage zone voie séparatives séparatives fâitage Urbanisation NA Non réglementée future Zone d'urbanisation NA future pour Aucune Non Non - 5m 5m 11m UL bureaux, prescription réglementé réglementé locaux enseignement Zone naturelle 5m avec pouvant baies 20% + 5% recevoir de NB 600m² 5m ouvrantes et pour 9m 0,25 A été intégré dans zone UE, secteur UEb l'habitat 2,50m sans annexes (lotissement baies Moc Souris) 9m 6m Aucune Non Non Non Non Aucune Non 11m Non NC Zone agricole A Zone agricole 20m de la H/2 mini 6m prescription réglementé réglementé réglementé réglementé prescription réglementé pour réglementé RD 938 silos Espace naturel 20m des RN 6m ou à ND et NDa : ND, NDa, écologique où Zone naturelle 10m des RD 15m des 13m NDb et seul sont y compris Aucune 6m autres Non Aucune Non Non ND espaces NDb : 10m NDd : non N autorisés les 10m 10m 4m Coubertin et prescription voies réglementé prescription réglementé réglementé boisés NDc et NDd : réglementé extensions Aigrefoin NDb : à classés 9m NDc : 0,40 mesurées des l'alignement bâtiments existant Zone naturelle De taille pouvant suffisante à accueillir des pouvoir Non 1N 6m 6m 5% 7 m équipements accueillir un réglementé sportifs et de assainissement loisirs autonome Zone qui De taille intègre suffisante à Aigrefoin, les pouvoir Non Non 2N 6m 6m 13m ateliers St accueillir un réglementé réglementé Jacques et assainissement Coubertin autonome

LA JUSTIFICATION DE LA REGLE

96 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation A St Rémy, le règlement met en œuvre l'ensemble des articles avec des différences selon les secteurs de la commune auxquels ils s'appliquent.

Ces règles peuvent se regrouper en neuf catégories :

• occupation et utilisation du sol interdites ou admises sous condition (articles 1 et 2)

• desserte des terrains (article 3 et 4)

• taille des terrains (article 5)

• implantation des constructions (articles 6, 7 et 8)

• emprise au sol des bâtiments (article 9)

• aspect des constructions et protection du patrimoine et du paysage (articles 10 et 11)

• obligations en matière de stationnement (article 12)

• prescriptions en matières d'espaces libres et des espaces verts (article 13)

• densité (article 14)

OCCUPATION ET UTILISATION DU SOL INTERDITES OU ADMISES SOUS CONDITION (articles 1 et 2)

 Les zones urbaines

Dans les zones urbaines (UA, UE, UF, UH et UL) les interdictions retenues visent essentiellement à conserver aux différents secteurs leur identité en y interdisant toutes les occupations qui risqueraient de nuire à l'environnement et seraient susceptible d'altérer leur identité. Afin d'y maintenir la diversité des fonctions, les activités non nuisantes, liées à l'activité urbains sont autorisées pour les zones UA, UE, UF, UH, sous réserve de ne pas porter atteinte au voisinage et de faire disparaître toute nuisance.

La zone UL est destinée à pouvoir accueillir des bureaux, des locaux pour la recherche et l'enseignement, des hôtels et restaurants et des activités à l'exception de celles classées type SEVESO.

Par ailleurs, ces deux articles ont pris en compte les contraintes liées aux risques d'inondation le long de l'Yvette ainsi que celles concernant l'isolement acoustique des bâtiments d'habitation contre les bruits de transports terrestres.

 La zone naturelle

A Saint Rémy lès Chevreuse, trois zones naturelles ont été différenciées.

La zone N correspond à une zone naturelle écologique où seules les extensions mesurées des bâtiments existants sont autorisées afin de conserver la qualité des paysages naturels et de sauvegarder les milieux de la faune et de la flore.

La zone 1N est plutôt vouée aux loisirs, aux sports et aux bâtiments publics. Seules les constructions liées à la vocation de ces espaces peuvent y être édifiés.

La zone 2N concerne des espaces naturels dans lesquels sont implantées des activités très spécifiques, comme le CAT d'Aigrefoin, les ateliers St Jacques, la fonderie de Coubertin, le Château de Coubertin. Les constructions autorisées doivent être liées à ces activités sous réserve qu'elles ne remettent pas en cause le caractère naturel de la zone et la qualité des paysages.

 La zone agricole

Seules les activités strictement liées à l'exploitation agricole sont autorisées.

97 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation DESSERTE DE TERRAINS (articles 3 et 4)

L'article 3 concerne les conditions d'accès des terrains et les caractéristiques des voiries publiques ou privées.

Dans l'ensemble des zones urbaines, les règles visent à prévoir des accès permettant de desservir aisément les constructions, en particulier pour les engins de lutte contre l'incendie et des services de sécurité.

Dans la zone naturelle, les règles reprennent les mêmes principes que pour les zones urbaines.

L'article 4 porte sur la desserte des terrains par les réseaux (eau, assainissement, électricité, téléphone, réseaux câblés).

Afin de soulager le réseau séparatif et dans un souci de développement durable, il a été prévu de traiter les eaux pluviales prioritairement "in situ", par infiltration, dans l'ensemble des zones urbaines.

CARACTERISTIQUES DES TERRAINS (article 5)

Sur l'ensemble des zones urbaines, il n'y a pas nécessité de prévoir des caractéristiques particulières pour les terrains car l'ensemble des autres articles du PLU garantissent la morphologie urbaine voulue.

En zones 1N et 2N, la taille du terrain est conditionnée aux besoins induits par l'installation d'un assainissement autonome.

IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS (articles 6 – 7 – 8)

 L'implantation des constructions par rapport aux voies

Il s'agit à travers cet article de préserver les caractéristiques urbaines de chaque zone car il détermine la perspective de la rue et contribue au paysage.

Dans la zone UA, l'objectif de cet article est de préserver une des caractéristiques du tissu du centre, à savoir, l'implantation des constructions à l'alignement. Ce respect de l'alignement est cependant lié à l'obligation d'avoir un trottoir en façade des parcelles de 2m de large minimum. Cette règle est assouplie avec des possibilités de retrait.

Dans les zones UE et UH, le recul minimum de 5m a comme objectif de préserver le paysage jardiné des rues pavillonnaires.

Pour la zone UF, il s'agit d'un constat de l'existant car cette zone n'est pas appelée à évoluer.

Dans le zone UL, le retrait important de 8m minimum par rapport à la voie est à même de diminuer l'impact négatif des bâtiments relativement importants et d'assurer leur intégration dans un environnement qui est resté très boisé et végétal.

Dans la zone naturelle et agricole, les retraits par rapport aux voies doivent être de 6 m minimum ou répondre aux exigences édictées par le classement des infrastructures.

98 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation  L'implantation des constructions par rapport aux limites séparatives

Dans les zones urbaines, l'objectif recherché est celui de conserver à chaque zone son caractère propre.

Dans la zone UA, la mitoyenneté entre bâtiments est obligatoire sur au moins une limite latérale.

En zone UE, la possibilité d'implantation sur une ou les deux limites latérales subsiste.

Pour les autres zones, la règle impose un recul par rapport aux limites latérales afin de préserver la morphologie urbaine avec un tissu bâti "lâche".

Dans la zone naturelle se retrouve le même souci de respecter le paysage et de s'y intégrer le plus possible, d'où l'obligation d'un retrait.

La distance entre deux bâtiments sur la même propriété est réglementée afin de préserver de bonnes conditions d'habitabilité et d'ensoleillement aux constructions.

EMPRISE AU SOL (article 9)

Le coefficient d'emprise au sol permet de limiter la partie du terrain affectée à la construction. Il a un impact direct sur le paysage urbain.

Le coefficient d'emprise au sol affecté à chaque zone a été défini à partir de l'analyse des emprises bâties existantes.

Il est relativement important en zone UA (70 %) car le centre ville a été bâti sur un parcellaire relativement exigu.

Sur l'ensemble des zones, l'emprise au sol est très diversifiée pour tenir compte des spécificités d'occupations de l'espace qui diffère selon les secteurs.

Mis à part les zones UA, le coefficient sur le reste des zones reste relativement modeste (entre 0,20 et 0,40) ; l'objectif est ici d'encadrer la densification du tissu urbain en préservant son caractère paysager.

En zone naturelle, seule l'emprise de la zone 1N a été définie ; elle est très faible (5 %) pour ne pas compromettre la qualité de l'environnement et des paysages.

ASPECT DES CONSTRUCTIONS ET PROTECTION DU PATRIMOINE ET DU PAYSAGE (articles 10 et 11)

L'ensemble de ces articles vise à favoriser l'insertion harmonieuse des nouvelles constructions dans le tissu urbain constitué.

La hauteur des bâtiments est un critère déterminant pour modeler le paysage urbain.

Dans les zones urbaines cette hauteur varie selon la morphologie du tissu bâti.

Ainsi, dans la zone UA, afin de conserver la volumétrie actuelle, le gabarit a été porté à 13m de hauteur totale et à 11 m dans le sous secteur UAa.

Pour le reste du territoire, les hauteurs varient entre 9m (pour les secteurs pavillonnaires) et 15 m selon la zone.

En zone naturelle, la hauteur varie entre 4m et 13m selon la zone considérée.

Elle est portée à 9m pour la zone agricole où elle peut atteindre 11m pour les silos.

99 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Le contenu de l'article 11 a pour objectif de sauvegarder sur l'ensemble du territoire une certaine qualité des constructions afin de préserver les paysages existants. Il a donc paru important de définir des prescriptions précises en particulier dans les zones UA, UE et UH où se trouvent la grande majorité des bâtiments d'architecture traditionnelle ou remarquable.

Dans les autres zones urbaines, on retrouve le même objectif à travers les critères principaux d'intégration des bâtiments à leur environnement : forme de la construction (toiture, façade, ouvertures), aspect extérieur et matériaux, morphologie des clôtures.

Dans la zone naturelle, les prescriptions se fondent surtout sur le fait de ne pas porter atteinte aux sites et paysages naturels.

La protection du patrimoine bâti et du paysage se réalise à travers les dispositions du PLU et notamment l'identification des bâtiments et des espaces naturels à préserver. Par ailleurs, la totalité des espaces naturels boisés, des sites classés et inscrits, bénéficient de la protection induite par leur classement.

STATIONNEMENT (article 12)

Les règles instituées dans le PLU tiennent compte de l'affectation des constructions et exigent que le stationnement soit réalisé en dehors des voies publiques. Des aires de stationnement pour les deux roues sont exigées.

ESPACES LIBRES ET PLANTATIONS – ESPACES BOISES CLASSES (article 13)

Pour préserver et renforcer l'élément végétal, très présent sur la commune, l'article 13 prévoit l'obligation de planter les espaces libres des parcelles ainsi que les aires de stationnement.

Les espaces boisés classés sont maintenus en totalité dans le PLU.

COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS (article 14)

La détermination ou pas d'un COS répond à des objectifs sur l'évolution de l'urbanisation ou de ses mutations sur une zone.

L'application du Coefficient d'Occupation des Sols, dans des secteurs denses comme celui du centre ville peut empêcher toute évolution et adaptation des bâtiments aux besoins des occupants compte tenu de la configuration du parcellaire.

L'aménagement de combles ou d'un niveau de plancher supplémentaire à l'intérieur du volume existant sont par exemple sans effet sur le paysage et permettent parfois d'éviter une dégradation progressive du bâti. Ainsi il n'est pas paru utile de fixer un COS sur l'ensemble des zones (à l'exception des zones UE et UH) dans la mesure où l'ensemble des autres règles suffisent à parvenir au maintien des caractéristiques de ces secteurs et favoriser leur renouvellement.

Dans les zones UE et UH, le COS varie en fonction des différents secteurs de ces zones pour tenir compte de la morphologie du parcellaire, de la densité et de la spécificité de certains lotissements.

Dans la zone naturelle, seule la zone 1N a été pourvue d'un COS faible pour pouvoir y réaliser des équipements collectifs ou agrandir modérément les rares constructions qui s'y trouvent implantées.

Dans la zone agricole, la définition d'un Coefficient d'Occupations des Sols a été jugée sans objet.

100 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

INCIDENCES DU PLAN LOCAL D'URBANISME SUR L'ENVIRONNEMENT

101 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Le Plan Local d'Urbanisme a été élaboré à partir d'orientations d'aménagement et de développement durable qui visent à favoriser un renouvellement urbain près des transports en commun, sans extension de l'urbanisation, dans le respect de l'environnement et des espaces naturels.

Le PLU vise également à atteindre un équilibre social et une mixité des fonctions urbaines.

INCIDENCES SUR LE PAYSAGE

DANS LE TISSU URBAIN

Les orientations du PLU viennent recomposer le paysage urbain dans des secteurs du centre ville où existent des terrains non bâtis (terrain "des sœurs"), sous utilisés (terrain EDF) ou en perte de dynamisme (îlot face à la gare).

L'urbanisation progressive de ces espaces doit contribuer à redynamiser le centre par un apport de nouveaux habitants et l'implantation de commerces et services.

Elle sert de cadre à un renforcement du maillage des circulations douces et met en relation étroite l'ensemble du centre et les équipements publics qui y sont implantés, avec des prolongements vers les autres secteurs de la ville.

Une attention particulière a été apportée à la définition des règles relatives à l'implantation des constructions et à leur hauteur pour assurer une intégration optimale des nouveaux bâtiments dans le centre ville.

Dans les autres quartiers, les règles relatives à la densité, à l'implantation et la hauteur ont été établies dans le respect des caractéristiques propres à chaque quartier. C'est le cas en particulier dans le secteur pavillonnaire où des COS différenciés ont été gardés afin de préserver leur homogénéité.

DANS LES ESPACES NATURELS

Le PLU aura une incidence positive sur la mise en valeur des espaces naturels.

Il maintient l'ensemble des espaces boisés classés, des dispositifs de protection des espaces sensibles, des sites classés et inscrits.

Afin de conforter ces dispositions, le PLU intègre les préoccupations du Parc Naturel Régional et annexe les fiches d'orientations paysagères qui concernent la commune.

Le PLU prend en compte la demande du PNR pour la reconquête des prairies humides qui ont été progressivement envahies par des traités et des bois classés à tort.

De plus, le PLU matérialise la création de la réserve naturelle régionale appelée "Val et Coteaux de St Rémy" qui s'étend sur environ 80 ha.

102 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

INCIDENCES ENVIRONNEMENTALES

L'EAU

Le développement limité de l'urbanisation n'aura qu'une faible incidence sur la gestion de l'eau ; les projets sont localisés dans des secteurs déjà desservis en eau potable et les capacités actuelles du réseau peuvent admettre l'augmentation de population prévue.

Par contre, le PLU prend davantage en compte la gestion des eaux pluviales que ne le faisait le POS :

• dans le règlement, l'infiltration in situ des eaux de pluie est privilégiée, soulageant d'autant le réseau collectif

• les risques d'inondation de l'Yvette sont abordés de manière préventive sous plusieurs aspects :

- en privilégiant les zones naturelles pour l"expansion des crues

- en délimitant des zones non aedificandi le long du cours d'eau

- en exigeant des types de clôtures qui garantissent la libre évacuation des eaux de surface

INSTALLATIONS CLASSEES

Le silo implanté au sein du tissu urbain rue Pierre Curie est soumis au régime des installations classées.

De plus, son activité engendre un transit de poids lourds sur des voies non dimensionnées à cet effet.

Sa démolition et son remplacement par une résidence destinée à l'accueil de jeunes étudiants et travailleurs est un facteur positif pour l'environnement en termes de suppression de risques et de circulation parasite.

LE BRUIT

Le PLU respecte la réglementation sur l'isolement acoustique des bâtiments d'habitation contre les bruits émanant des transports terrestres. Reste posé le problème de la circulation très importante qui traverse le centre ville par la RD 938 et la RD 906.

LA CIRCULATION AUTOMOBILE

Le taux de motorisation était de 1,4 en 1999. Compte tenu de son accroissement d'environ 3 % par an, on peut l'estimer à 1,65 en 2007.

Les opérations de logements prévues vont induire un accroissement du parc automobile local qui peut se situer entre 450 et 500 véhicules supplémentaires, soit une augmentation de 3,5 % par rapport au trafic actuel.

103 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

LE PLU ET LES PRESCRIPTIONS SUPRA COMMUNALES

104 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

DISPOSITIONS LEGISLATIVES

Rappel de quelques dispositions législatives prises en compte lors de l'élaboration du PLU :

• des dispositions de l'article L.121-1 du code de l'urbanisme et suivants

• de la loi n°75-633 du 15 juillet 1975 relative à l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux, modifiée par le décret n°96-1008 du 18 novembre 1996, relatif aux plans d'élimination des déchets ménagers et assimilés

• de la loi 79-1150 du 29 décembre 1979 modifiée relative à la publicité, aux enseignes et préenseignes

• de la loi n°90-449 du 31 mai 1990 relative à la mise en œuvre du droit au logement

• de la loi n°92-3 du 3 janvier 1992 sur l'eau qui vise notamment à la protection de l'eau et à la lutte contre la pollution

• de la loi n°93-24 du 8 janvier 1993 relative à la protection et à la mise en valeur des paysages (dont l'essentiel des dispositions relatives aux documents d'urbanisme a été transcrit dans le code de l'urbanisme)

• du Schéma Directeur de la région Ile de France approuvé par décret du 26 avril 1994, en vertu de l'article L.141-1

• de la loi n°95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement

• de la loi d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire du 4 février 1995

• de la loi n°96-1236 du 30 décembre 1996 sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie

• de la loi n°98-657 du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions, modifiée par le décret n°99-266 du 1er avril 1999 relatif aux aires de stationnement

• de la Charte du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse adoptée par décret du 19 janvier 1999

• de la loi d'orientation agricole du 9 juillet 1999

• de la loi n°2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage

• de la loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain

• du Plan de Déplacements Urbains d'Ile de France approuvé le 15 décembre 2000

• de la loi n°2001-44 du 17 janvier 2001 relative à l'archéologie préventive, modifiée par la loi n°2001-1276 du 28 décembre 2001 et le décret d'application n°2002-89 du 16 janvier 2002

• de la loi d'orientation forestière du 9 juillet 2001

• du Schéma de Cohérence Territoriale de la haute Vallée de Chevreuse approuvé le 22 octobre 2001

• de la loi n°2003-590 du 2 juillet 2003, loi urbanisme et habitat

• du Plan National d'Actions contre le bruit créé le 6 octobre 2003, actualisé le 27 avril 2004

• du Plan Climat créé le 12 novembre 2004

• de la loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005 qui impose aux communes de participer à la réalisation du nombre de logements sociaux prévus par le "Plan de Cohésion Sociale"

• de la loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux

• de la loi du 5 janvier 2006 relative à l'orientation agricole

• de l'arrêté du 24 mai 2006 relatif aux caractéristiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments (RT 2005). L'objectif est d'atteindre en 2012 une consommation maximum d'énergie par bâtiment de 50 kW/h.m² par an.

• de la loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement

• de la loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques

• de la loi du 22 octobre 2008 "loi Grenelle 1"

105 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

CHARTE DU PARC NATUREL REGIONAL DE LA HAUTE VALLEE DE CHEVREUSE

La commune de St Rémy lès Chevreuse fait partie du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse qui couvre 21 communes.

Cette charte adoptée par décret en janvier 1999 est valable jusqu'à mi-janvier 2011. Le Conseil Régional a délibéré en juin 2007 pour sa mise en révision et l'extension de son périmètre sur 77 communes.

La charte du PNR identifie sur la commune de St Rémy des espaces différenciés :

• les espaces agricoles à pérenniser et les espaces naturels à reconquérir Le PLU maintien la totalité des espaces agricoles actuels et a affecté aux espaces naturels existants et à reconquérir une zone naturelle écologique (N).

• les espaces boisés à préserver Ils sont conservés dans le PLU, à l'exception de celui situé dans les prairies de Vaugien.

• Les zones naturelles d'intérêt paysager à conforter et à préserver Ces zones ont été répertoriées au PLU

• Les zones naturelles d'intérêt écologique à préserver Le PLU en a répertorié six sur lesquelles des prescriptions pour leur préservation ont été prises

• Les zones urbaines

Les orientations générales du PNR pour la commune de St Rémy sont :

- éviter toute forme de mitage préjudiciable à l'intégrité des espaces naturels

- prendre en compte les éléments paysagers

- privilégier les liaisons douces et les chemins

- économiser et restructurer l'espace en particulier par une identification des "dents creuses"

- maintenir la mixité habitat/activités

- préserver la qualité urbanistique et architecturale des urbanisations au travers le règlement d'urbanisme

SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE DE LA HAUTE VALLEE DE CHEVREUSE

Le SCOT identifie sur St Rémy les mêmes catégories d'espaces que celles énoncées par la charte du PNR.

Il reprend le souhait de la charte du PNR :

- en maîtrisant l'évolution spatiale au travers de la limitation des extensions urbaines

- en protégeant le patrimoine naturel

- en incitant le maintien et le développement des activités dans le tissu urbain existant

Sur la commune de St Rémy lès Chevreuse, le SCOT prévoit à moyen et long terme (horizon 2015) de maintenir les espaces boisés classés sur les prairies humides de Vaugien, espace pour lequel le PLU prévoit un déclassement et une protection dans le cadre de la future réserve naturelle régionale, à la demande du Parc Naturel Régional.

106 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

SCHEMA DIRECTEUR DE LA REGION ILE DE FRANCE (SDRIF)

La commune de St Rémy lès Chevreuse est incluse dans le périmètre du Schéma Directeur de la Région Ile de France qui définit les orientations d'aménagement de la région à horizon 2015.

Le SDRIF a été mis en révision fin 2004. Le projet est actuellement à l'enquête publique.

Néanmoins, le PLU de St Rémy doit être compatible avec le SDRIF en vigueur.

D'après le Porter à Connaissance fourni par les services de l'État, un des principes essentiels du Schéma Directeur d'Ile de France et du plan de déplacements urbains est l'accroissement des densités urbaines à l'approche des gares de transports collectifs. Ce principe a été intégré par la commune dans son Projet d'Aménagement et de Développement Durable.

En ce qui concerne la plaine agricole de Chevincourt, le SDRIF en vigueur prévoit son urbanisation à terme. Le PLU diffère et maintient sur cette zone sa vocation agricole. Le projet de SDRIF envisage de laisser la plaine de Chevincourt en espace agricole. Dans ce cas, le PLU serait compatible avec le futur SDRIF.

LE PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS (PDU)

Ce plan a comme objectif une organisation des déplacements urbains qui satisfasse les besoins de mobilité tout en assurant la protection de l'environnement et la santé.

Les orientations majeures du PDU en Ile de France sont :

• la diminution du trafic automobile

• le développement des transports en commun et des circulations douces

• l'organisation du stationnement sur le domaine public

• le transport et la livraison des marchandises de façon à réduire les impacts sur l'environnement et la circulation

• l'encouragement à utiliser les transports en commun

• la densification urbaine près des gares

Le PLU prend en compte au niveau local les orientations à travers :

• les opérations de logements prévues en centre ville, à proximité de la gare RER

• la poursuite de la mise en place des circulations douces

• la meilleure gestion de stationnement sur le domaine public et sur les parkings publics actuels

107 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation

SCHEMA D'AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX DE L'ORGE-YVETTE

Le SAGE du bassin versant de l'Orge et de l'Yvette (article L212-3 du CE) et approuvé depuis le 9 juin 2006.

Les principaux enjeux du SAGE sont :

• la restauration et l'entretien des milieux naturels liés à l'eau

• la maîtrise des sources de pollutions

• la gestion du risque inondations

• l'amélioration de la qualité des eaux

Le PLU de St Rémy lès Chevreuse a pris en considération les enjeux et orientations du SAGE de l'Orge- Yvette.

108 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation