Loi Sur Le Ministère Du Solliciteur Général Aucun Énoncé Sur L'objet De Ce Texte Législatif
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This document is archival in nature and is intended Le présent document a une valeur archivistique et for those who wish to consult archival documents fait partie des documents d’archives rendus made available from the collection of Public Safety disponibles par Sécurité publique Canada à ceux Canada. qui souhaitent consulter ces documents issus de sa collection. Some of these documents are available in only one official language. Translation, to be provided Certains de ces documents ne sont disponibles by Public Safety Canada, is available upon que dans une langue officielle. Sécurité publique request. Canada fournira une traduction sur demande. 3 (), A/ DANS UNE NOBLE TRADITION: UNE HISTOIRE DU MINISTÈRE DU SOLLICITEUR GÉNÉRAL DU CANADA 8 Crb . • t • Fred Mohlmann Analyste principal des politiques Direction générale des affaires con-ectionnelles et de la justice pénale Sécurité publique et Protection civile Canada Ottawa 15 février 2005 (this document is available in English) • • • • • • • • • s• O • • Richard Zubrycki (31 janvier 1944— 5 mai 2004) I Richard Zubrycki, ancien directeur général de la Direction générale des affaires • correctionnelles et de la justice pénale du ministère du Solliciteur général, était passionné • d'affaires correctionnelles et de justice pénale. En fait, il possédait un savoir • encyclopédique relativement aux tendances qui ont marqué l'histoire de ces deux • domaines. Il prisait cette histoire pour les leçons qu'on pouvait en tirer et pour la lumière • qu'elle permettait de jeter sur l'avenir. Richard a mis ce savoir à rceuvre afin de jeter les • bases de la future politique canadienne en matière d'affaires correctionnelles et de justice • pénale. • Au cours de sa carrière, qui s'est étendue sur près de cinquante ans, Richard Zubrycici a • dirigé des équipes qui ont présenté au Parlement 17 projets de loi touchant toute une • gamme de questions stratégiques, notamment les contrevenants à risque élevé, le registre • des délinquants sexuels et la refonte de la Loi sur le casier judiciaire. L'une de ses • réalisations majeures a été l'élaboration de l'actuelle Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, qui, en remplaçait ses précurseurs désuets, • 1992, c'est-à-dire la Loi sur les pénitenciers et la Loi sur la libération conditionnelle. La • nouvelle loi sortait des sentiers battus en ce sens qu'elle renfermait un énoncé d'intention • et des principes et qu'elle tenait compte de la Charte des droits et libertés, relativement • nouvelle, et des principes de la common law, qui ont résisté à l'épreuve du temps. • • L'éthique de travail de Richard est bien plus impressionnante que ses réalisations en tant 6• que fonctionnaire. En effet, son dévouement et sa passion pour son travail étaient une III source d'inspiration. Il possédait un heureux mélange de sagesse, de compassion, de • générosité et d'humour, et il savait poser les gestes qu'il fallait. Ses collègues • l'admiraient et l'aimaient beaucoup. • Il est donc tout à fait opportun de dédier l'histoire du ministère du Solliciteur général à sa • mémoire. Il avait donné son appui à la rédaction de cet ouvrage et il en avait même • commenté les premières versions. Richard aurait été fier de voir cet ouvrage prendre sa • place dans des bibliothèques d'un bout à l'autre du pays. • • i •1 • 41 1 ••4 Table des matières iii ••• Prologue •• Introduction 1 • Origines 3 Premiers antécédents 3 8 ••••• La pré-Confédération La Confédération 10 Le ministère de la Justice et la charge de ministre de la Justice et ••• de procureur général 10 Services correctionnels 13 Police et sécurité nationale 14 18 1••• Libération conditionnelle 4 Droit pénal 22 La charge de solliciteur général au sein du ministère de la Justice22 40 Le ministère du Solliciteur général du Canada 30 1/0 L'« administration centrale » 30 Le « Secrétariat » 38 •4100 Le ministère du Solliciteur général 56 Observations et conclusions 61 Épilogue 64 ••••• Solliciteurs généraux du Canada 65 •• • • Biographies de certains solliciteurs généraux en fonction avant 1966 68 Sous-solliciteurs généraux du Canada 73 Bibliographie 74 •••••• • 100• 01 •• • PROLOGUE La production du document « Dans une noble tradition » est teintée d'ironie. On a commencé la production de ce volume à l'été 2003, avec l'intention de préparer un résumé historique du ministère du Solliciteur général, en vue de souligner le renouvellement de son énoncé de mission, qui était prévu pour plus tard dans l'année. Quelques semaines avant la fin de la rédaction du manuscrit, le premier ministre Paul Martin a annoncé la création du ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile du Canada (SPPCC), marquant ainsi la fin du ministère du Solliciteur général. , • , •e • INTRODUCTION • Il n'est pas possible de comprendre le présent, et encore moins de chercher à • prévoir l'avenir, sans connaître le passél • • L'histoire du ministère du Solliciteur général est fascinante, mais quelque peu confuse. • Toutefois, une fois l'écheveau débrouillé, on peut comprendre non seulement le pourquoi • et le comment de l'administration de la justice pénale au Canada à l'époque • • contemporaine, mais également le rôle du Ministère dans l'actuel portefeuille du • Solliciteur général. De plus, la connaissance de cette histoire donne d'importantes • indications sur les qualités requises pour administrer la justice pénale et assurer la • sécurité publique à l'avenir. • Avant de commencer à explorer l'histoire du ministère du Solliciteur général, il est important de savoir ce que signifient diverses expressions qui se rapportent à la charge • actuelle du solliciteur général. Le ministère du Solliciteur général est une entité • gouvernementale établie par la Loi sur l'organisation du gouvernement2 . Le solliciteur • 41• général est le ministre qui a la charge du ministère du Solliciteur général. Le portefeuille • 'du Solliciteur général3 comprend les organismes suivants : la Gendarnierie royale du • Canada (GRC); le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS); le Service • correctionnel du Canada (SCC); la Commission nationale des libérations conditionnelles • (CNLC); et le Centre des armes à feu Canada. • • Les organismes inclus dans le portefeuille du Solliciteur général sont au cœur du système • • de justice pénale du Canada. Individuellement, collectivement et grâce à leur • collaboration, ils contribuent à maintenir une société juste, paisible et sûre. Même s'ils • • sont réunis à cette fin sous la tutelle du solliciteur général, leur mandat légal et leur domaine d'intervention respectifs diffèrent considérablement. Le Ministère appuie le • • D. W. Gullet 2 du Canada, 1966-1967, chap. 25. • Lois 3La GRC, le SCRS, le SCC et la CNLC sont respectivement régis par les lois suivantes : Loi sur la • Gendarmerie royale du Canada, L.R. 1985, chap. R-10; Loi sur le Service canadien du renseignement de • sécurité, L.R. 1985, chap. C-23; et Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, • • solliciteur général du Canada en le conseillant et en l'aidant à exercer un leadership à l'échelle nationale dans les domaines de la police, de l'application de la loi, de la sécurité, et des services correctionnels et de la mise en liberté sous condition; à donner les directives voulues aux organismes du Portefeuille; et à rendre compte au Cabinet et devant le Parlement de l'activité des entités réunies dans le Portefeuille. Le ministère du Solliciteur général entretient des relations spéciales avec d'autres ministères, principalement le ministère de la Justice dont il est issu en 1966, avec ses divers homologues provinciaux et territoriaux et, de plus en plus, avec de nombreux pays étrangers. Les considérations historiques qui ont abouti à la création du ministère du Solliciteur général sont aussi fascinantes qu'elles sont complexes, et elles sont inexorablement liées à l'évolution du ministère de la Justice. L.R. 1992, chap. 20, version modifiée. Le Règlement s'appliquant au Centre des armes à feu Canada est en cours d'élaboration. 2 • ,e • ORIGINES • PREMIERS ANTÉCÉDENTS Philip Stenning, cité abondamment ci-dessous, rappelle l'historique de l'administration • gie de la justice en Angleterre et explique comment ces traditions sont à l'origine des • principaux éléments du système de justice pénale actuellement en vigueur au Canada. Les principales institutions sont les suivantes : un souverain, qui a établi son • pouvoir de juger, dans tout le royaume, les infractions contre sa « paix »; le concept de la « paix » du souverain, qui était large puisque cette « paix » • concernait non seulement la personne du souverain et son entourage, mais • également tous les endroits publics et la plupart des endroits privés; un système de • tribunaux et de juges royaux, qui desservaient le royaume tout entier et devant • lesquels pouvaient être intentées des poursuites (les actions en justice au nom de • la Couronne — « pleas of the Crown ») par suite de violations de la paix du • souverain; et un système juridique et procédural, qui habilitait aussi bien les • citoyens que divers représentants de l'État à introduire et à mener à terme des • poursuites devant ces mêmes tribunaux. • Même si ce système était déjà bien établi en Angleterre au début du Moyen Âge, • il était radicalement différent du processus suivi aujourd'hui pour engager des • poursuites.