17/18 MUSIQUES Février > Juin

Insomnium + Tribulation + MonsutĀ Vendredi 13 avril 20h30

Tel : +33 450 43 24 24 Plein tarif 25 € Fax : +33 450 43 24 26 Tarif réduit 21 € death metal [email protected] melodique 1, route de Bonneville - Annemasse - 20 ans 15 € www.chateau-rouge.net Abo 19 €

De par delà des mers froides, de par delà des nuits sans fin débarque un nouveau tour de force norvégien : Winter’s Gate, le 7ème du groupe finlandais de death métal mélodique Insomnium. Un album au concept téméraire qui consiste en un morceau épique de 40 minutes forgé autour d’une nouvelle écrite par le chanteur et bassiste Niilo Sevänen.

Après le succès de (2014), le groupe avait dans l’idée de faire quelque chose de nouveau, encore jamais vu jusqu’à présent. Durant une session de répétition automnale, alors que la tempête faisait rage hors de la petite cabine d’enregistrement sur la côte, Niilo Sevänen (chant), Ville Friman (chant et guitare), Markus Vanhala (guitare) et Markus Hirvonen (batterie) sirotaient des verres de vin bien mérités et parlaient de leurs projets futurs en écoutant un classique de l’album Edge of Sanity de Crimson. De cette session nocturne est née l’idée d’une chanson longue et sinueuse. un titre qui sera vite rapproché d’un texte écrite 10 ans plus tôt par Sevänen. Winter’s Gate allait devenir un album et un livre, sortis conjointement.

Le court récit de Winter’s Gate tire son inspiration de l’histoire et de la richesse de la mythologie scandinave. « C’est l’histoire d’un groupe de vikings lugubres qui cherchent une île légendaire au nord-ouest de l’Irlande – bien que l’hiver pointe déjà le bout de son nez. Le lecteur suit le récit à travers mes perspectives des trois narrateurs », commente Sevänen. En 2007, le récit remporte le concours Nova des nouvelles et en 2008 la nouvelle est considérée comme la 4ème meilleure histoire de fantasie & science-fiction en Finlande lors de la remise des prix Atorox. La nouvelle et l’album sont aujourd’hui édités dans un luxueux artbook, incluant l’histoire en livre audio lue par Niilo Sevänen lui-même, dans 3 langues (finlandais, français et allemand). D’imposantes illustrations sont réalisées par l’artiste finlandais Teemu Tähkänen. Le coffret LP+CD contient un livret sur la nouvelle dans les trois langues ainsi que l’album en vinyle et CD, alors que la version pochette CD contient une version allongée du livret incluant la nouvelle en entier en anglais et l’album Winter’s Gate en CD.

Musicalement Winter’s Gate nous immerge profondément dans de mouvantes abysses de mélancolie, mais comme c’est le cas avec chaque album d’Insomnium, de nouveaux éléments sont apportés pour élargir le spectre. Le groupe a toujours eu sa propre façon de réaliser du death metal mélodique. Cette fois-ci, ils s’aventurent plus loin dans un royaume du sombre, progressif aux accents black métal. Toutes ces pièces sont assemblées dans un opus captivant qui suit l’aspect dramaturgique de la nouvelle. C’est un album riche en atmosphères différentes et en émotions ; emplit de musiques bouleversantes, déchirantes, magistralement façonnées.

Les claviers majestueux sont joués par Aleksi Munter, fidèle magicien du synthé pour Insomnium depuis Above the Weeping World (2006). L’album a été enregistré de la même manière que les précedents, dans les studios de Teemu Aalto et Kimmo Perkkiö. Pour l’arrangement et le mixage il n’y avait réellement qu’un seul nom, celui de Dan Swanö des studios Unisound, aussi connu comme le chanteur de Edge of Sanity. Le seul homme qui sache quelque chose à propos de création de métal aux proportions épiques.

« J’ai aimé mixer cet album. Je ne me suis jamais imaginé que le groupe sortirait autant de sa zone de confort et créerait un tel chef d’œuvre progressif (au sens premier du mot) ! Je suis fan depuis longtemps des d’un seul morceau (j’en ai fait deux moi-même) et celui-ci défendra sûrement sa position, avec son style viking, dans le One track albums Hall of Fame. Parfois en le mixant, je ressens le fait qu’ils auraient bu une sorte d’infusion étrange, faite à partir des poussières de tous les albums que j’ai mixé dans les années 90, en écrivant cette symphonie extrème de métal ! », raconte Dan.

Winter’s Gate est une réalisation phare pour le groupe qui a évolué de façon marquante depuis sa création dans l’université finlandaise de Joensuu en 1997. Ces camarades métalleux se sont inspirés des spectacles de groupes de death métal mélodique scandinave émergents des années 90 et Insomnium a vite trouvé son propre chemin pour combiner mélancolie et férocité. Dès le début, l’unique envie d’Insomnium est de surprendre : album par album, tournée après tournée ces musiciens passionés ont ancré leur empreinte musicale parmi les têtes d’affiche du death métal mélodique.

Un cas soudain de maladie dans la famille de Sevänen a forcé le groupe a annulé une tournée. Depuis, les choses se sont arrangées. Insomnium est prêt à faire son grand retour en tournée avec Winter’s Gate. Jouer leur gigantesque morceau en live est un challenge intéressant que le groupe est pressé de relevé ! Préparez-vous, couvrez-vous bien. Lorsque les portes s’ouvriront, le vent glacial soufflera à chaque coin de rue. Et l’hiver arrivera. insomnium.net tribulation

Dans le metal, les groupes qui savent innover et habilement mêler plusieurs styles sont ceux qui se font le plus remarquer à l’heure où la scène est saturée. Tribulation en est le parfait exemple. Créé en Suède en 2001 sous le nom de Hazard, Jonathan Hultén et Adam Zaars (guitares) jouent un thrash metal plutôt traditionnel. Ils sont rejoints en 2003 par Johannes Andersson (basse), et changent de nom ainsi que de style en 2004. C’est ainsi que naît Tribulation, dont les compositions passent du thrash au black / death progressif, avec la voix de Johannes. Le groupe sort alors une démo avec un batteur qui part rapidement, puis un EP et enfin son premier album en 2009. Très bien accueilli, le groupe retourne à la composition après quelques concerts et un changement de batteur, pour sortir le deuxième album en 2013, puis enchaîner avec le troisième en 2015. Les tournées sont de plus en plus nombreuses, mais le groupe change à nouveau de batteur pour Oscar Leander (ex-Deathstars), et ils enregistrent ensemble Down Below. Des rythmiques sombres mais pas trop, un visuel sobre mais qui marque… Le groupe est prêt à s’imposer à nouveau.

The Lament ouvre l’album avec un riff clair en guise d’introduction qui nous mène à une rythmique enjouée et légère. Cependant, l’ambiance est plus angoissante, plus sombre, et le chant de Johannes nous confirmera cette direction. Le mix met la basse en avant, mais tous les instrument trouvent parfaitement leur place dans cette mixture sombre et mélange des influences diverses pour convaincre. Nightbound insiste encore plus sur le contraste entre le scream rocailleux de Johannes et les influences blues voire jazz de la composition, le tout sous une saturation emplie de noirceur. La créativité des musiciens s’exprime grâce à leurs nombreuses parties lead et solos que les guitaristes se plaisent visiblement à aligner. Plus sombre encore, Lady Death propose une rythmique saccadée avec une batterie martiale qui accompagne chaque harmonique, offrant une impression de dureté assumée par les quatre Suédois.

C’est Subterranea qui prendra la suite des opérations, avec une introduction planante et inquiétante à la fois, rappelant les boîtes à musique de nos grands-parents. La composition est riche, et les influences metal progressif nombreuses, il est aisé de se surprendre à décortiquer les riffs si l’on est musicien, de même que l’ambiance particulière qui entoure ce titre. Plus calme, Purgatorio est un réquiem exclusivement instrumental qui propose des riffs en son clair inquiétants, et qui nous permettent un petit moment de répit avant la psychédélique Cries From The Underworld. Ce titre aux sonorités gothiques et enjouées en même temps est rythmé par les hurlements de Johannes, ainsi que par les riffs un peu fous du duo formé par Jonathan et Adam. Oscar, quant à lui, s’axera sur une technicité pour aider les musiciens à placer toutes leurs harmoniques dont les sons permettent à notre esprit de s’envoler.

On redémarre avec Lacrimosa, une composition plus violente que les autres. Plus rapides, plus sombres et soutenus par une double pédale infatigable, les riffs des Suédois s’enflamment comme une traînée de poudre avant de s’éteindre grâce à une rythmique atmosphérique pour aboutir à un solo épique, mais toujours dans leur univers cauchemardesque. Le groupe reprend l’aspect berceuse avec le début de The World, avec seulement le chant qui vient troubler les claviers et les riffs répétitifs et progressifs, mais plutôt calmes. Probablement l’un des titres les plus accessibles. On repart sur Here Be Dragons, à l’approche plus martiale et brute, mais qui garde quand même son lot d’harmoniques pour permettre au groupe d’enchaîner les différentes parties. Après une accélération finale, le groupe entame Come, Become, To Be. Cette dernière composition laisse une place non négligeable à la batterie, mais la virtuosité des musiciens prendra à nouveau le dessus sur leur sobriété temporaire. Les riffs sont hypnotiques, et la voix de Johannes nous guide lentement à travers leurs filets pour nous piéger.

L’univers onirique de Tribulation prend forme dès les premières notes, et se développe tout au long de cet album. Down Below, bien que plus édulcoré par moments, rappela un Ghost des débuts en plus sombre. Le groupe a bien évolué depuis ses débuts. La paire de guitaristes profite d’une alchimie remarquable pour poser des riffs démentiels sur une rythmique millimétrée, et c’est ce qui nous séduit.

Mathieu, pour MetalOrgie, février 2018 tribulation.se MonsutĀ

Combo de nu-metal franco-suisse basé près de Genève, Monsutā est la réunion en 2016 de cinq musiciens jouant ou ayant joué dans des groupes bien connus de la région (entre autres JC Jess, Crysalid, Al K Pone, What’s Wrong With Us, Asymmetric Road).

Après plusieurs mois dédiés à la composition, ils enregistrent leur premier EP au Black Bear Studio et réalisent dans le même temps le clip vidéo de la chanson Numb Again.

Alliant groove puissant, grosses guitares saturées, rythmiques complexes et chant hip hop sur des textes tranchants, Monsutā souhaite maintenant diffuser sa musique aussi largement que possible et vous donne rendez-vous sur scène en 2018.

Monsutā, c’est l’infâme et l’horreur que nous voyons mis en scène jour après jour dans les médias, c’est le mal et la corruption qui règne dans chaque cercle de pouvoir, c’est l’ombre qui rôde et hante les esprits. Mais c’est aussi la part sombre qui sommeille au fond de nos âmes, prête à bondir à chaque instant. Laissons s’exprimer la bête qui est en nous. Préparez-vous au réveil du monstre !

Line up: Matthias Nussbaumer: Voix Maxime Maulet: Guitare Andrea Ricci: Guitare Fabrice Patry: Basse Florent Tissot: Batterie monsuta.fr Contact presse Noémie Hébert +33 450 43 24 22 [email protected]

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