Le Premier Ministre Du Canada Stephen Harper Est Nommé Chef Honoraire De La Première Nation Des Blood D'alberta
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JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 84, Juillet-Août, 2011 BiMEstRiEL • Bimestriel • Bimestriel Canadien • 16 ANS DÉJA JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 84, Juillet-Août, 2011 BiMEstRiEL • Bimestriel • Bimestriel Canadien • 16 ANS DÉJA Journal des Canadiens et Canadiennes d’origine africaine, antillaise et asiatique Journal des Canadiens et Canadiennes d’origine africaine, antillaise et asiatique 2 rue Carlton suite 1403 Toronto Ontario M5B1J3, Tél :(416)203 1342 Télec : (416) 203 1238 2 rue Carlton suite 1403 Toronto Ontario M5B1J3, Tél :(416)203 1342 Télec : (416) 203 1238 Canoraaa @on.aibn.com www.canoraaa.com Canoraaa @on.aibn.com www.canoraaa.com Il y a de cela très longtemps dans un petit village du Cameroun appelé Bazou, vivait avec sa famille un jeune garçon appelé Baki. Le Premier Ministre du Canada Stephen Harper est nommé chef CONTE DE NJACKO BACKO honoraire de la Première Nation des Blood d’Alberta JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 84, Juillet-Août 2011 BiMEstRiEL • BiMENsUEL • P(1) DÉCÈS DU PATRIARCHE TENKE FRANÇOIS À YAOUNDÉ CAMEROUN La grande communau- eu deux grandes mess- dont tant de personnes BATKAM. date de son départ pour té BADOUBA de BAS- es à Yaoundé et une ont tenu à assister à la retraite. SAMBA par BAGANG- troisième le samedi, ses obsèques ? Nanti de ce précieux Il meurt après tous ses TE à l’ouest du Cameroun 28/05/2011 à Batoum sésame de l’époque, il se frères en laissant une s’est mobilisée à travers le I, avant l’inhumation PAPA François TEN- lance dans le transport, veuve et plusieurs en- monde entier, de Yaoun- qui a eu lieu au quart- KE, né à Badouba en et s’installe à Yaoundé, fants, petits enfants et dé à Toronto en passant ier Gamba sur le do- 1933 de Ndja Taveun où il épouse sa femme, arrières petits enfants. par l’Europe, l’Amérique maine légué au grand Ndjofeu et de Magni Mademoiselle NYA et l’Asie, pour rendre un père du défunt par le Tchouankeu, il perd sa Madeleine en 1957. De Remerciement : grand hommage à PAPA chef traditionnel, Nfeun maman quelques mois cette union, sont nés 9 François TENKE, lors Mechin’keu. après sa naissance et enfants, qui sont encore Les enfants TENKE de des obsèques qu’elle a or- son papa 7 ans plus en vie. tous les coins du monde ganisées à Yaoundé et au Après les veillées de tard. En 1943, il part à et particulièrement, village Batoum I. Yaoundé qui ont connu Kumba chez son frère Ayant connu des dif- Léonard FANDJA, chef Décédé le vendredi la présence des haut aîné Tankoua Oscar, et ficultés dans le trans- de la communauté Ba- saint, 22 avril 2011, à dignitaires de l’ouest et en 1950, départ pour port à cause de la lutte douba à Yaoundé, Jean 14heures à l’hôpital cen- d’ailleurs, Douala où il va se bat- pour les indépendances Jacques YATCHA, tral de Yaoundé. L’esplanade de l’école tre pour gagner sa vie du Cameroun, il opta acteur social et prési- Les obsèques ont eu lieu publique de Batoum ; pendant ce temps il pour le travail salarié. dent national des actifs du 25 au 28 mai 2011. I où s’est célébrée la se débrouille au Port Ainsi donc, il avait tra- du secteur informel du messe, était envahie par de Douala. Deux ans vaillé à l’ambassade Cameroun et, Irma Pé- Au cours de celles-ci, plus de mille personnes, plus tard, il part pour de Grande Bretagne et lagie GAPMEN, aînée nous avons vécu les ac- venues de partout à Bipindi Lolodorf, où il dans plusieurs organ- des filles, prient tous tivités ci-après : outre travers le monde pour obtient son permis de ismes du système des ceux qui les ont assis- les veillées qui se sont ces cérémonies. conduire en 1953, sous Nations Unies, tels que tés, de trouver ici les déroulées tout le long l’encadrement de son le PNUD, l’ONUDI et le marques de leur grati- du mois de mai, il y a Qui est ce patriarche 2ème frère aîné, Martin HCNUR jusqu’en 1998, tude. tORONtO-MONtRÉAL-MONCtON-OttAWA-CHARLOttEtOWN JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 84, Juillet-Août 2011 BiMEstRiEL • BiMENsUEL • P(2) L’histoire DE L’ASSEMBLÉE DES PREMIÈRES NATIONS DU CANADA (APN). La plupart des Canadiens ne Premières Nations dans l’histoire activement contre toute initiative connaissent pas l’histoire de du Canada. Bien qu’elle n’existe des Premières Nations. De plus, l’Assemblée des Premières Na- que depuis peu d’années, l’APN a des problèmes administratifs in- tions (APN). C’est l’histoire vé- accompli des progrès importants ternes ont provoqué la division du cue chaque jour par les peuples dans l’arène politique, comme en N.A.I.B. en factions régionales, une des Premières Nations au Can- témoignent les conférences des division qui a entraîné la dissolu- ada, c’est-à-dire une lutte pour premiers ministres et les exercices tion de l’organisme au début des l’autodétermination et le respect constitutionnels. années 50. de la personne. C’est une histoire Au Canada, la mise en place de Au cours de la décennie suiv- qui mérite d’être racontée. représentants autochtones n’a ja- ante, les Premières Nations ont Une grande partie de la popula- mais été une tâche facile. Par exem- restructuré leurs efforts en vue tion canadienne n’est pas consci- ple, la Loi des Indiens de 1927 in- de former un nouveau groupe de ente des énormes problèmes que terdisait aux Premières Nations de pression national. Fondé en 1961, les Premières Nations ont dû sur- former des organisations politiques. le Conseil national des Indiens monter afin d’obtenir une recon- Ainsi, les dirigeants des Pre- représentait trois des quatre prin- naissance politique au pays. mières Nations étaient couram- cipaux groupes autochtones au Canada (les Inuits étant exclus) Peu de Canadiens savent que, ment mis en prison par la GRC, À l’issue d’une élection-marathon qui a nécessité huit tours de : les Indiens assujettis à un traité dans la Constitution, les Premières car ils étaient soupçonnés de vou- scrutin, un leader autochtone originaire de la Colombie-Britannique et les Indiens inscrits; les Indiens Nations sont considérées comme loir former un groupe politique. est devenu le nouveau porte-parole des Premières Nations. non-inscrits; les Métis. À partir une des nations fondatrices du Cette loi d’apartheid interdisait Photo: Agence France-Presse Canada au même titre que les An- la mise sur pied de systèmes ad- de cette année là, les Premières glais et les Français. Cependant, ministratifs traditionnels des Nations au Canada ont toujours Noel Starblanket, Delbert Riley, à empêcher le rapatriement de la avant les conférences des premiers Premières Nations dans les com- maintenu un groupe de pression David Ahenakew, Georges Eras- Constitution canadienne. La ba- ministres sur les droits des Autoch- munautés autochtones; à la place, national pour les représenter à mus, Ovide Mercredi, Phil Fon- taille concernant le rapatriement tones (1983-1987), les Premières elle a établi le système actuel de « Ottawa. L’objectif déclaré du Con- taine, Matthew Coon Come et le de la Constitution, en Angleterre Nations n’étaient pas autorisées à conseil de bande ». seil national des Indiens était de Chef national Phil Fontaine (élu et au Canada, a très vite écla- prendre part à l’évolution consti- promouvoir l’« unité parmi tous de nouveau en 2003). boussé la structure interne de la En plus de proscrire toute activ- les Indiens ». FNI. En continuel changement, la tutionnelle du Canada. Les Pre- ité politique au sein des Premières Au fil des ans, la FNI est dev- mières Nations ont été confron- Cependant, le Conseil national enue un observateur attentif et structure de base de la FNI devait Nations, la Loi des Indiens de 1927 être réorganisée en profondeur. tées à des conditions de pauvreté interdisait les Autochtones de par- des Indiens a eu de la difficulté à un moyen pour les Premières et d’isolement extrêmes ainsi qu’à ler leur langue maternelle ou de regrouper les intérêts des différen- Nations de faire pression sur les Alors que les membres des une vaste dispersion géographique pratiquer leur religion tradition- tes Premières Nations sous un seul gouvernements afin d’obtenir des Premières Nations au Canada au sein de l’immense diversité des nelle. Les enfants autochtones in- thème de revendication national. modifications dans les politiques commençaient à s’habituer à cultures, langues et idéologies poli- scrits dans les pensionnats indiens De plus, au fur et à mesure que fédérales et provinciales sur les l’existence de la FNI et à son rôle tiques autochtones. L’amélioration étaient souvent sévèrement punis les demandes des différentes Pre- Autochtones. La solide recherche de représentante du statut du peu- des moyens de communication lorsqu’ils prononçaient un seul mières Nations devenaient de et l’utilisation prudente d’appuis ple autochtone, les Chefs ont enta- et de transport a permis aux Pre- mot dans leur langue maternelle. plus en plus précises, elles avaient politiques ont permis d’apporter mé des discussions concernant mières Nations de commencer à de moins en moins de points en de nombreux changements à ces une restructuration importante communiquer entre elles, avec le Le potlatch, une cérémonie ri- politiques, dont la plus mémora- du secrétariat. Ils souhaitaient tuelle commune à la plupart des commun. En 1968, ce désaccord reste du Canada et avec le monde général a obligé le Conseil na- ble est l’échec de l’Entente consti- mettre sur pied un organisme entier. Ces progrès relativement religions des Premières Nations, tutionnelle du lac Meech.