Lettre Géomatique N°11 - IFE-ENS Lyon (Mars-Avril 2011)

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Lettre Géomatique N°11 - IFE-ENS Lyon (Mars-Avril 2011) Lettre géomatique n°11 - IFE-ENS Lyon (mars-avril 2011) La cartographie numérique : enjeux et expériences 1 Après 10 numéros publiés de la Lettre géomatique et près de deux ans d'existence, il nous a semblé utile de revenir sur quelques articles importants et de revisiter certaines ressources. Du fait des évolutions rapides du monde d'Internet et du monde de la géomatique en particulier, quelques mises à jour paraissaient utiles et nécessaires. Ce numéro est également spécial puisqu'il s'agit du premier numéro publié par l'IFE (Institut Français de l'Education) qui a remplacé l'INRP depuis le 18 avril 2011. Équipe d'enseignants de l'Observatoire de pratiques géomatiques (EducTice) Sommaire 1) Cartographier les espaces réels ou virtuels - Géographie des réseaux sociaux : approches cartographiques (avril 2011).......................................6 - Les frontières dans Google Maps, un enjeu géopolitique (avril 2011)............................................47 - Tianditu, le nouveau géoportail chinois : entre le ciel et la terre.....................................................60 2) Retour sur quelques outils et ressources cartographiques - GeOOo et KmlOOo, deux extensions cartographiques pour LibreOffice (avril 2011)...................69 - Utiliser OOo.HG, module complémentaire de la suite bureautique Libre Office............................77 - Les données SIG de l'USGS et son moteur visuel Earth Explorer...................................................87 - Cartes historiques du peuplement du monde avec Global Mapper..................................................93 - Mapping America ............................................................................................................................95 3) Expériences et réflexions pédagogiques - Des voyages virtuels en Histoire-Géographie avec Google Earth : pourquoi ? comment ? .........102 - SIG au collège, une expérience......................................................................................................115 - Utiliser le service Panoramio pour étudier Dubaï en classe de sixième.........................................118 - Du globe virtuel à la production cartographique : utiliser Google Earth pour travailler les compétences liées à la cartographie en classe de seconde (avril 2011)............................................127 - Un répertoire de « vues » Google Maps, Street view, Geoportail à partager et à enrichir par l'enseignant.......................................................................................................................................135 - De Scribble Maps à Scribble Maps pro : une application gratuite en ligne pour un travail simple de géographie avec de jeunes élèves (avril 2011).................................................................................142 2 1. Cartographier les espaces réels ou virtuels Géographie des réseaux sociaux : approches cartographiques (avril 2011) “Au niveau mondial, les internautes passent plus de temps sur les réseaux sociaux, de type Facebook ou LinkedIn, que sur leurs e-mails. Sur les marchés émergents, comme l’Amérique Latine, le Moyen-Orient et la Chine, le temps moyen hebdomadaire passé sur les réseaux sociaux est de plus de 5 heures, contre 4 heures passées à l’envoi et la réception d’emails. Les plus gros utilisateurs de réseaux sociaux sont la Malaisie (9 heures par semaine), la Russie ( plus de 8 heures) et la Turquie (près de 8 heures)”. Ces exemples tirés de la dernière enquête de TNS Sofres sur les activités, comportements et attitudes des internautes en France et dans le monde, publiée le 12 octobre 2010, montrent à quel point les réseaux sociaux sont implantés dans le paysage de l’Internet. Centrés autour du relationnel entre internautes, au travers de créations de contenus et d’interactions virtuelles, ils sont devenus déterminants dans la compréhension du Web d’aujourd’hui. Ils profitent de la convergence de trois phénomènes : l’engouement indéniable mais à nuancer pour le réseautage dans les pratiques internet, l’impact de plus en plus grand de la géolocalisation dans les modèles économiques des réseaux sociaux et enfin l’émergence des applications géolocalisées pour la téléphonie mobile. Avec l’apparition de Facebook puis Twitter, deux des plus importants services de micro-blogging, la part des médias sociaux ,déjà grande, a explosé : fondé en 2004 par Mark Zuckerberg, Facebook regroupe en juillet 2010, 500 millions d’utilisateurs dans le monde. Twitter, troisième plate-forme de microblogging, derrière Facebook et Windows Live Profiles, a dépassé les 100 millions d’abonnés en avril 2010. Pourtant, si la place des médias sociaux est de plus en plus forte, elle semble rester une activité mineure de l’Internet, comme peut le montrer cette enquête récente proposée sur le site Morsouin.org (mesures et analyses des usages numériques). Parallèlement à cet essor, la géolocalisation est devenue un enjeu majeur des sociétés numériques. Rien d’étonnant à ce que des services de géolocalisation se soient greffés aux principaux réseaux sociaux en ligne : proposée pour les développeurs en août 2009, la fonction localisation de Twitter 3 est intégrée à l’ensemble des comptes en juin 2010 (Twitter places). De même, Facebook a lancé fin août 2010 son application de localisation au nom très explicite Facebook Places, venant ainsi concurrencer de nombreuses applications mobiles comme Foursquare. Cette application suscite déjà la polémique. Cette course à la géolocalisation démontre qu’elle est devenue, plus qu’un enjeu, un véritable marché. Enfin, le développement de l’intégration des GPS dans les téléphones mobiles a permis une importante diffusion des applications géolocalisées. Le partage même de sa position devient une forme de réseau social. Ces “néo géo-réseaux” (expression issue de l’article de Geoinweb) connaissent un forte croissance, à l’image de la société Foursquare qui revendique pas moins de 4 millions d’utilisateurs. Aujourd’hui, “les mobinautes passent en moyenne un peu plus de 3 heures sur les réseaux sociaux contre seulement un peu plus de 2 heures sur les e-mails” (extrait de l’enquête de TNS Sofres sur les activités, comportements et attitudes des internautes en France et dans le monde). Ce qui est une tendance inverse par rapport aux pratiques sur ordinateur... Ces nouveaux outils facilitent la création de cartes des usages et des usagers de réseaux sociaux sur Internet. Ces représentations cartographiques sont multiples, combinant planisphères “traditionnels”, cartes imaginaires ou imitations topographiques. Elles interrogent sur la manière de représenter les différentes facettes des réseaux sociaux. I. Cartographier les services de réseaux sociaux A. Pourquoi cartographier les réseaux sociaux ? Si l’on procède à une recherche d'images sur Google avec l'expression “cartographie des réseaux sociaux”, on découvre des représentations extrêmement nombreuses et variées. De la carte devenue plan ou organigramme de pensée, au planisphère des plates-formes de ces services, en passant par les cartes dynamiques ou les réalisations en infographie, les formes sont foisonnantes. Comment expliquer ce besoin de représenter ces réseaux sociaux ? Si l’on suit la réflexion de Laurent Dupin dans son article Pourquoi cartographier les réseaux sociaux ?, " c’est un réflexe bien humain. Face à un phénomène qu’on nous présente comme massif, exponentiel, furieux… on ne peut que vouloir y voir plus clair, déblayer le terrain. D’où les tentatives de listings et de cartographies des réseaux sociaux en ligne, qui se succèdent ". Il semble émerger un désir de cartographie de ces réseaux pour en quelque sorte, faire un bilan, un état des lieux à un instant T du développement du phénomène . Comme si quantifier les utilisateurs ne suffisaient plus, il fallait leur adjoindre une représentation géographique de ces données pour “se rendre compte” de l’immensité. Du coup, l’absence de représentation de cartographie quantitative (ou autre) semble poser problème à partir du moment où ces services d’échanges informels deviennent incontournables. Ils sont presque invisibles, impalpables du fait de leurs usages quotidiens, naturels. La carte rassure, elle rend compte, elle intellectualise un phénomène qui ne semble n’avoir aucune frontière... Mais dernière cette volonté de se repérer, de se situer, se cache une volonté économique de “marquer son territoire”, de se faire connaître, bref accroître son e-réputation. Dans un sens, la cartographie reste un enjeu de notoriété, de pouvoir, de référencement. Cette analyse s’applique aussi aux cartographies des “géo-réseaux” qui ne sont que l’aboutissement de ces services, montrant par le nombre de personnes localisées, leur importance respective les uns par rapport aux autres, voire la supériorité de l’un par rapport à l’autre. La carte joue toujours son rôle scientifique de référence définitive dont on ne met pas forcément en cause les orientations, d’autant plus que la démarche est complexe et qu’elle s’appuie sur un nombre très important de données. Elle devient 4 juge et instrument de la popularité des services. Les cartographies des réseaux sociaux pourraient pourtant se servir des documents d’analyse scientifique de ces différents services, mais le caractère éphémère et volatile de telles données rend la réflexion rigoureuse difficile. Ces représentations, comme toute carte, restent tributaires des sources de données qui, dans le cas des réseaux sociaux, évoluent de manière exponentielle et à grande vitesse. B. Cartographie des services
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