SAMEDI 28 MARS – 20H

Gustav Mahler Symphonie n° 2 « Résurrection »

Orchestre National de Lille Chœur de l’Orchestre de Paris Jean-Claude Casadesus, direction Klara Ek, soprano Lilli Paasikivi, mezzo-soprano Geoffroy Jourdain, Didier Bouture, chefs de chœur

Coproduction Orchestre National de Lille, Salle Pleyel.

Ce concert est diffusé en direct sur Radio Classique.

Fin du concert vers 21h45. Samedi 28 mars 28 | Samedi Casadesus National de Lille | Jean-Claude Orchestre (1860-1911) Symphonie n° 2 en ut mineur « Résurrection », pour soprano, alto, chœur mixte et orchestre

I. [Todtenfeier] Allegro maestoso. Mit durchaus ernstem und feierlichem Ausdruck (D’un bout à l’autre avec une expression grave et solennelle) II. Andante moderato. Sehr gemächlich (Très modéré) III. [Scherzo] In ruhig fliessender Bewegung (En un mouvement tranquille et coulant) – attacca : IV. « Urlicht » (Lumière originelle). Sehr feierlich, aber schlicht (Très solennel, mais modeste) V. Im Tempo des Scherzo. Wild herausfahrend (Dans le tempo du scherzo. Explosion sauvage)

Composition : 1888-1894. Création : les trois premiers mouvements le 4 mars 1895 à Berlin par l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction du compositeur ; version intégrale le 13 décembre 1895 à Berlin par Josephine von Artner, soprano, Hedwig Felden, alto, les chœurs de la Stern’sche Singakademie, le Sängerbund des Lehrervereins et l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction du compositeur. Durée : environ 85 minutes.

Quand, en 1888, Gustav Mahler compose Todtenfeier [Fête des morts], il ne sait pas que ce poème symphonique deviendra le premier mouvement de sa Seconde Symphonie. Achevée peu de temps auparavant, la Première Symphonie, toujours intitulée Titan, poème symphonique en forme de symphonie, n’a pas encore été créée, et tout en composant cette vaste marche funèbre d’après un poème d’Adam Mickiewicz, le compositeur dirige à Prague l’opéra de Carl Maria von Weber Die drei Pintos qu’il a complété pour la circonstance. Le projet de la Deuxième Symphonie se forme quelques années plus tard. L’Andante moderato et le Scherzo naissent tous deux durant l’été 1893 à Steinbach ; le premier est achevé le 30 juillet, le second le 15. Ce dernier est une version sans paroles d’un lied extrait du recueil populaire Des Knaben Wunderhorn, dont Mahler a déjà mis en musique plusieurs poèmes en 1892 et 1893 : Des Antonius von Padua Fischpredigt [Le Sermon de saint Antoine de Padoue aux poissons]. Un véritable lied pour alto tient lieu de quatrième mouvement Urlicht, également tiré du Knaben Wunderhorn et dont la version pour piano remonte sans doute à 1892. Mahler l’orchestre en juillet 1893, puis le reprend en 1894, au moment d’attaquer la composition du finale.

Autre épisode clef de la genèse de la Deuxième Symphonie, la cérémonie funèbre en l’honneur du célèbre chef d’orchestre Hans von Bülow à laquelle Mahler assiste à Hambourg le 29 mars 1894 : « La manière dont j’ai reçu l’inspiration de ce finale est profondément significative de l’essence de la création musicale. Je portais en moi depuis longtemps l’idée d’introduire un chœur dans le dernier mouvement et seule l’inquiétude de passer pour un imitateur servile de Beethoven m’a fait hésiter […]. L’atmosphère, les circonstances dans lesquelles je me trouvais et les pensées que je dédiais au disparu correspondaient étroitement à l’œuvre que je portais alors en moi. Tout à coup, le chœur, avec accompagnement à l’orgue, a entonné le choral de Klopstock Auferstehen. Ce fut comme un éclair qui me traversa. La lumière jaillit dans mon âme ! Tel est l’éclair qu’attend

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le créateur, telle est l’inspiration sacrée. » Si l’on ajoute qu’à l’automne 1891, Mahler avait rendu visite à Bülow pour lui faire entendre Todtenfeier, ne recueillant que son incompréhension, la boucle de la Deuxième Symphonie se referme, de la mort à la résurrection.

Jamais sans doute une partition unie par un programme métaphysique aussi fort ne se sera présentée sous une forme aussi composite. Il faut pénétrer plus avant programme, poèmes et musique pour comprendre le projet de cette œuvre grandiose. Issu d’un trémolo de cordes, l’Allegro maestoso naît par essais successifs des violoncelles et contrebasses de faire jaillir ce qui sera l’accompagnement contrapuntique, mais aussi l’énergie dynamique du motif de marche en ut mineur que vont entonner les bois. L’idée secondaire survient aux cordes, s’élevant vers des hauteurs beaucoup plus souriantes, comme planant au-dessus du contexte funèbre initial dans une tonalité de mi majeur qui contribue à créer cette sensation d’un « ailleurs ». Après le retour de la marche, un troisième élément apporte une dimension transcendante : un choral des cuivres. Partant de ce matériau triple par sa nature musicale et sa symbolique métaphysique, Mahler construit un double développement. Le premier s’attache à l’élément secondaire qui, coloré par le cor anglais, se fait pastoral avant de renouer avec la marche et de s’éteindre pianissimo. Le second introduit un nouveau motif dérivé du Dies iræ, puis les prémices de ce qui sera le thème de la résurrection du finale. Il s’achève sur une dissonance extrême clamée et martelée par les cuivres puis tout l’orchestre. Une mesure de silence prépare la réexposition.

Vaste forme sonate transcendée que ce mouvement dont Mahler dira : « Au cas où il vous intéresserait de le savoir, c’est le héros de ma Première Symphonie en ré majeur que l’on porte en terre. J’imagine que je puis contempler sa vie tout entière, du haut d’un promontoire escarpé, comme si son miroir s’étalait sous mes yeux. En même temps, la grande question se pose : Pourquoi donc as-tu vécu ? Pourquoi as-tu souffert ? Tout cela n’est-il qu’une vaste plaisanterie, terrifiante, pourtant ? » Le compositeur demande une pause de cinq minutes avant d’attaquer l’Andante moderato où deux idées alternent tout en étant variées selon le schéma ABA’B’A’’. Un Ländler aux cordes d’abord, qui se voudrait anodin et populaire comme en témoignent les ornements et glissandi qui l’émaillent, puis un trio champêtre sous-tendu par l’accompagnement détaché des cordes aux allures beethovéniennes. Le premier retour du Ländler génère un contre-chant de violoncelle qui passe au premier plan, mais c’est le second trio qui par son ampleur devient le cœur dramatique du mouvement. Mahler avait conscience du monde qui sépare cet Andante du mouvement initial ; il en a fait une transition vers le scherzo véritable.

Celui-ci reprend donc l’essentiel du Sermon de saint Antoine de Padoue aux poissons. Toute l’ironie mahlérienne s’y déploie. Dans le lied, les poissons restaient bien évidemment insensibles au prêche. Ici, c’est l’homme qui demeure comme étranger à cette proposition transcendante. « L’esprit d’irréligion s’est emparé de lui, écrit Mahler, il plonge son regard dans le tumulte des apparences et perd avec le cœur pur de l’enfance l’appui solide que

3 seul l’amour peut donner ; il doute de lui-même et de Dieu. Monde et existence ne sont pour lui qu’apparitions confuses ; le dégoût de tout Être et Devenir le saisit avec une force invincible et le pousse au désespoir. » Le compositeur ne retient d’abord que le mouvement perpétuel des cordes, tournoiement indifférent sur lequel viendra se greffer au piccolo la thématique qui, dans le lied, était celle de la voix. L’ironie grinçante perce dans les contre-chants humoristiques de la clarinette ou les ponctuations des trompettes. Pour nourrir les sections de trio, Mahler enrichit sa thématique de nouvelles idées extérieures au lied, prenant en charge une dimension plus solennelle. Avec le retour du scherzo, le mouvement bascule vers un discours musical beaucoup plus tourmenté culminant sur un véritable cri qui s’exprime sous forme de dissonance par superposition d’accords.

Le mouvement s’enchaîne directement avec Urlicht, lied avec voix d’alto qui en sera la parfaite antithèse puisque l’homme y reconnaît son appartenance divine : « Je viens de Dieu et je veux retourner à lui. » À l’invocation « O Röschen rot » (« Ô petite rose rouge ») répond le choral comme affirmation d’un ordre divin, de la certitude de la foi. Mahler suit les trois strophes de cette parabole miniature au cours de laquelle l’homme, ayant comme déposé sa souffrance, brave l’Ange qui lui barre le chemin pour retourner à Dieu par un chromatisme ascendant qui l’emporte par paliers successifs.

Alors éclate la vision apocalyptique du finale qui convoque chœur mixte, soprano et alto solos, non sans préparer de manière symphonique leur entrée avec le dramatisme que le propos impose.

Une fanfare de terreur et sept coups de cloche lancent la scène. Le cor incarne la voix de celui qui appelle dans le désert, annonçant le Jugement dernier. Passent le thème du Dies iræ puis la préfiguration instrumentale du chœur de résurrection. Un vaste développement correspond à l’ouverture des tombeaux et l’imploration de la miséricorde (le thème lancinant des trombones) face au Jugement dernier. Sept nouveaux coups de cloches annoncent le Grand Appel, flûte et piccolo émettent un ultime chant de rossignol, dernière allusion au monde terrestre, et c’est la révélation de la Résurrection. Chanté a cappella par la soprano et le chœur, le chœur Auferstehen de Friedrich Gottlieb Klopstock transporte l’auditeur dans l’au-delà. Mahler y adjoint son propre commentaire, pris en charge par les deux voix solistes et le chœur qui proclament son ultime conviction : « Je mourrai afin de vivre. »

Désormais affranchi du modèle beethovénien par cette œuvre à la fois hybride et grandiose, située à la croisée du poème symphonique, du lied et de la cantate, Mahler continuera jusqu’à sa mort à explorer cette conception nouvelle de la symphonie comme vision du monde.

Lucie Kayas

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IV. IV.

Alt Alto O Roschen rot! Ô petite rose rouge ! Der Mensch liegt in grösser Not! L’Homme gît dans la misère ! Der Mensch liegt in grösser Pein! L’Homme gît dans la douleur ! Je lieber möcht’ ich im Himmel sein. J’aimerais plutôt être au Ciel. Da kam ich auf einen breiten Weg: Je suis arrivé sur une large route : Da kam ein Engelein und wollt’ mich abweisen. Un angelot est venu qui voulait m’en détourner. Ach nein! Ich lies mich nicht abweisen! Ah non ! Je ne m’en laissai pas détourner ! Ich bin von Gott und will wieder zu Gott! Je viens de Dieu et veux retourner à Dieu ! Der liebe Gott wird mir ein Lichtchen geben, Le Dieu bien-aimé me donnera une petite lumière Wird leuchten mir bis in das ewig selig Leben! Qui m’éclairera jusqu’à la bienheureuse vie éternelle !

V. V.

Chor und Sopran Chœur et soprano Aufersteh’n, ja aufersteh’n wirst du Tu ressusciteras, oui, tu ressusciteras, mein Staub, nach kurzer Ruh! Ma poussière, après un court repos ! Unsterblich Leben! Unsterblich Leben La vie immortelle Wird, der dich rief, dir geben. Te sera donnée par Celui qui t’a appelée !

Wieder aufzublühn’, wirst du gesä’t! Tu es semée pour fleurir de nouveau ! Der Herr der Ernte geht Le Seigneur de la moisson va Und sammelt Garben Ramasser des gerbes Uns ein, die starben! De nous, qui sommes morts !

Alt Alto O glaube, mein Herz! O glaube: Ô, crois, mon cœur, crois : Es geht dir nichts verloren! Tu n’auras rien de perdu ! Dein ist, ja dein, was du gesehnt, Ce que tu as désiré est à toi, à toi, oui, à toi ! Dein, was du geliebt, was du gestritten! À toi, ce que tu as aimé et ce pour quoi tu t’es battu !

Sopran Soprano O glaube: Du wardst nicht umsonst geboren! Ô, crois : tu n’es pas né en vain ! Hast nicht umsonst gelebt, gelitten! Tu n’as pas vécu ni souffert en vain !

Chor Chœur Was entstanden ist, das muss vergehen! Tout ce qui est advenu doit passer Was vergangen, auferstehen! Et ce qui est passé, ressusciter !

5 Chor und Alt Chœur et alto Hör auf zu beben! Cesse de trembler ! Bereite dich zu leben! Prépare-toi à vivre !

Sopran und Alt Soprano et alto O Schmerz! Du Alldurchdringer! Ô douleur, toi qui pénètres en toute chose, Dir bin ich entrungen! Je t’ai échappé ! O Tod! Du Allbezwinger! Ô mort, toi qui conquiers tout, Nun bist du bezwungen! Tu es maintenant conquise ! Mit Flügeln, die ich mir errungen, Avec des ailes que j’ai gagnées In heissem Liebesstreben Dans le chaud élan de l’amour Werd’ ich entschweben Je m’envolerai Zum Licht, zu dem kein Aug’ gedrungen! Vers la lumière qu’aucun œil n’a pénétrée !

Chor Chœur Mit Flügeln, die ich mir errungen, Avec des ailes que j’ai gagnées Werde ich entschweben! Je m’envolerai Sterben werd’ ich, um zu leben! Je mourrai afin de vivre !

Chor, Sopran und Alt Chœur, soprano et alto Aufersteh’n, ja aufersteh’n wirst du Tu ressusciteras, oui, tu ressusciteras, Mein Herz, in einem Nu! Mon cœur, en un instant ! Was du geschlagen, Ce que tu as vaincu Zu Gott wird es dich tragen! Te portera vers Dieu !

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Klara Ek National Royal d’Écosse dirigé par Ryan, le Requiem de Brahms avec Après des débuts triomphaux à l’Opéra Andreas Spering, Amadigi di Gaula l’Orchestre Symphonique des Baléares Royal Danois dans le rôle de Susanna (Oriana) avec The Academy of Ancient ainsi que des cantates et des arias de (Les Noces de Figaro) en 2003, Music dirigée par Christopher Hogwood, Haendel en tournée avec l’Accademia la soprano suédoise Klara Ek a fait l’Oratorio de Noël de Sandström avec Bizantina et Andreas Scholl. Parmi ses d’autres débuts remarqués à La Monnaie l’Orchestre Symphonique de Malmö nombreux autres projets, on peut enfin de Bruxelles (Première Dame dans dirigé par Johannes Gustavsson, mentionner ses débuts avec l’Orchestre La Flûte enchantée dirigée par René Tolomeo e Alessandro de Scarlatti avec Symphonique National de Washington Jacobs) et à l’Opéra de Stuttgart Il Complesso Barocco dirigé par Alan dans La Création de Haydn (direction (La Musique et Proserpine dans Orphée Curtis et La Création de Haydn avec Helmuth Rilling). de Monteverdi). Elle s’est également l’Orchestre Symphonique de Tivoli dirigé produite sous la direction de Vladimir par Helmuth Rilling. Klara Ek a chanté Lilli Paasikivi Ashkenazy avec l’Orchestre des lieder de Mozart à l’occasion d’un La mezzo-soprano finlandaise Lilli Philharmonia (Symphonie n° 4 de Mahler récital à la Fondation Culturelle de Paasikivi est très sollicitée en tant au Royal Festival Hall de Londres) Musashino (Tokyo) et fait ses débuts que concertiste. Parmi les temps forts et avec l’Orchestre Symphonique de au Wigmore Hall de Londres dans de sa carrière, on peut mentionner la NHK de Tokyo. En Allemagne, elle un programme d’arias de Haydn avec Des Knaben Wunderhorn avec le a été applaudie dans les rôles de la Classical Opera Company. Une Philharmonique de Los Angeles dirigé Susanna et de Pamina à l’Opéra de nouvelle collaboration avec l’Orchestre par Esa-Pekka Salonen, la création Stuttgart (où elle a travaillé avec des Symphonique de Bournemouth a par mondiale de The Enchanted Wanderer chefs comme Lothar Zagrosek et Kwamé ailleurs permis de l’entendre dans de Chedrine avec le Philharmonique Ryan) ; en Suède, dans ceux d’Oscar des mélodies et des lieder de Lehár de New York dirigé par Lorin Maazel (Un bal masqué) à Confidencen, et de Zeller sous la direction de Gunther et avec de Papagena au Slottsteater de Bauer-Schenk. Récipiendaire de bourses l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia Drottningholm, de Despina (Così fan du Slottsteater de Drottningholm, du dirigée par . Elle tutte) au Folkoperan de Stockholm et, Royal College of Music de Londres et a également chanté les Kindertotenlieder à Genève, dans celui d’Écho (Ariane de l’Académie Royale de Musique de avec l’Orchestre Symphonique de à Naxos) à l’Opéra sous la direction Suède, Klara Ek est diplômée du Royal la Radio Bavaroise dirigé par Mariss de Jeffrey Tate. Elle a en outre été College of Music de Stockholm. Elle Jansons et la Symphonie n° 2 de Mahler à l’affiche du Festival d’Été de l’Opéra a aussi étudié le chant au Département avec le London Symphony Orchestra de Vadstena (Suède), où elle a incarné d’Opéra de l’Université de Stockholm dirigé par Paavo Järvi. Elle a enfin fait Giunia dans Bassiano de Pallavicino (où elle a eu pour professeurs Craig ses débuts aux BBC Proms en 2007 et Lisken dans Kopparslargaren Rutenberg, Roger Vignoles, Thomas avec l’Orchestre Symphonique de Lahti (un opéra du compositeur suédois Schuback, Mark Tatlow, Kerstin Meyer (Finlande) dirigé par Osmo Vänskä Envalsson). Parmi les temps forts de et Birgit Nilsson) et au Royal College (mélodies avec orchestre et La Tempête sa carrière de concertiste, on retiendra of Music de Londres (où elle a travaillé de Sibelius). En tant que soliste notamment La Clémence de Titus avec Lillian Watson). Cette saison, elle principale de l’Opéra National de (rôle de Servilia) avec le Sinfonietta interprétera Susanna dans Les Noces Finlande, Lilli Paasikivi a interprété de la Radio Danoise dirigé par Adam de Figaro avec l’Opéra de Göteborg, Carmen, Angelina (La Cenerentola), Fischer, Le Messie avec l’Orchestre la Messe « Nelson » de Haydn avec Marguerite (La Damnation de Faust), Symphonique de Bournemouth dirigé l’Orchestre Symphonique de Navarre la marquise Melibea (Le Voyage à Reims), par Kees Bakels et l’Orchestre du dirigé par Howard Griffiths, La Création Barbara (Katia Kabanova) et Octavian Minnesota dirigé par Christopher de Haydn avec l’Orchestre National (Le Chevalier à la rose). Elle a par ailleurs Warren-Green, Élias avec l’Orchestre Bordeaux Aquitaine dirigé par Kwamé été applaudie dans les rôles du Pèlerin

7 (L’Amour de loin de Saariaho) au Théâtre 2002, il codirige avec Geoffroy Jourdain jeunes chanteurs. Depuis 2002, du Châtelet, de Jitsuko Honda lors de la le Chœur de l’Orchestre de Paris, il partage avec Didier Bouture la création mondiale de Hanjo de Toshio fonction qui l’a notamment conduit direction du Chœur de l’Orchestre Hosokawa au Festival d’Aix-en-Provence, à collaborer avec Marin Alsop, Pierre de Paris. Ses diverses fonctions l’ont de Fricka (L’Or du Rhin et La Walkyrie) Boulez, Jean-Claude Casadesus, amené à collaborer avec de nombreux à Aix-en-Provence, du Compositeur Christoph Eschenbach, Richard Hickox. orchestres, sous la direction notamment (Ariane à Naxos) à l’Opéra de Lyon et Ces différentes activités ont amené de Pierre Boulez, Sylvain Cambreling, de Brangaene (Tristan et Isolde) à Didier Bouture à se produire en Europe Christoph Eschenbach, Richard Hickox, La Monnaie de Bruxelles. (Concertgebouw d’Amsterdam, Marek Janowski, Yutaka Sado, La discographie de Lilli Paasikivi Philharmonie de Rotterdam, Théâtre John Nelson, René Jacobs, Philippe comprend la Symphonie « » de Lucerne, Festival de Besançon, Herreweghe, Vincent Dumestre... et La Jeune Fille dans la tour de Sibelius, Salle Pleyel, Théâtre des Champs- Geoffroy Jourdain est lauréat 1999 la Symphonie n° 3 de Mahler, l’intégrale Élysées) ainsi qu’aux États-Unis de la Fondation Marcel Bleustein- des lieder d’, la Grande (Early Music Festival de Boston, Blanchet et lauréat 2000 de la Fondation Messe de Sandström avec l’Orchestre Chicago, Washington). de France (prêt d’honneur Marc du Gewandhaus de Leipzig dirigé de Montalembert). par Herbert Blomstedt et Mavra de Geoffroy Jourdain Stravinski avec l’Orchestre Symphonique C’est à Épinal que Geoffroy Jourdain Chœur de l’Orchestre de Paris de Göteborg dirigé par Peter Eötvös. reçoit sa première formation musicale Peu de chœurs constitués de chanteurs On aura prochainement l’occasion et qu’il dirige ses premiers projets. amateurs peuvent s’enorgueillir d’une de l’entendre dans les et Parallèlement à des études de histoire aussi riche que celle du Chœur The Dream of Gerontius d’Elgar avec musicologie en Sorbonne et à des de l’Orchestre de Paris. Depuis l’Orchestre Symphonique de Sydney recherches dans les fonds musicaux sa création par Arthur Oldham en 1976, dirigé par Vladimir Ashkenazy, dans italiens de plusieurs bibliothèques le Chœur de l’Orchestre de Paris est la Symphonie n° 9 de Beethoven avec européennes, il se forme auprès de composé de chanteurs amateurs dont l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig Patrick Marco au Conservatoire National l’engagement remarquable a souvent dirigé par Riccardo Chailly et dans de Région de Paris, auprès de Pierre Cao été salué non seulement par la presse La Walkyrie à la Staatsoper de au Centre d’Art Polyphonique française et internationale mais aussi Hambourg. d’Île-de-France, et dans le cadre de par les grands chefs d’orchestre avec masterclasses, en France comme lesquels ils ont travaillé, parmi lesquels Didier Bouture à l’étranger, avec Michel-Marc Gervais, Claudio Abbado, Pierre Boulez, Daniel Didier Bouture étudie la direction Daniel Reuss, Stefan Parkman... Barenboïm, Semyon Bychkov, James d’orchestre avec Pierre Dervaux à l’École Il obtient en 1998 le Certificat d’Aptitude Conlon, Sir Colin Davis, Christoph von Normale de Musique de Paris. Pour la à l’enseignement du chant choral. Dohnányi, Antal Doráti, Carlo Maria direction chorale, il suit l’enseignement Il est fondateur et directeur de deux Giulini, Rafael Kubelík, Lorin Maazel, d’Eric Ericson, Stéphane Caillat, Edward formations vocales : l’ensemble de Zubin Mehta, Seiji Ozawa, Wolfgang Higginbottom et Sir David Willcocks. solistes Vivete Felici, apprécié pour Sawallisch, Sir Georg Solti et, bien Sa rencontre avec Nikolaus Harnoncourt ses interprétations d’œuvres italiennes entendu, Christoph Eschenbach. sera également déterminante. Fondateur des XVIIe et XVIIIe siècles et son Après le départ d’Arthur Oldham, en juin et directeur musical de l’ensemble investissement en faveur de la musique 2002, une nouvelle organisation du orchestral Harmonia Nova, Didier d’aujourd’hui, et le chœur de chambre Chœur a été mise en place. Sous Bouture participe aussi, en tant que Les Cris de Paris. Il codirige, avec l’autorité de Laurence Equilbey, chanteur, aux activités du Concert Laurence Equilbey, Le Jeune Chœur conseillère aux activités vocales, Didier Spirituel dirigé par Hervé Niquet. Depuis de Paris, centre de formation pour Bouture et Geoffroy Jourdain, forts de

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l’exceptionnel héritage de leur Françoise de Bessé Salmi Elahi prédécesseur, partagent désormais Alice de Monfreid Jo Gougat la direction de cette formation. Plus Mariette Désert Claire Hanen de 30 ans après sa création, le Chœur Christiane Détrez-Lagny Elsa Kalfoglou de l’Orchestre de Paris a conservé Katarina Eliot Sarah Koné la chaleur, l’enthousiasme mais aussi Virginie Estève Sylvie Lapergue la rigueur et l’exigence qui le Nathalie Février Fanny Le Blanc caractérisent, tout en renouvelant Emmanuelle Giuliani Anne Legrand ses effectifs dans le cadre d’un Marie-Pierre Gouverneur Nicole Leloir fonctionnement imaginé par Laurence Tania Kassis François Lemaître Equilbey. Cette nouvelle équipe guide Thérèse Le Doux Suzanne Louvel le Chœur vers des pratiques vocales Claire Lénart Agnès Maurel et stylistiques de plus en plus variées, Fanny Lévy Kiyoka Onuma en accordant une place non négligeable Catherine Mercier Martine Patrouillault au répertoire a cappella. Dans cette Michiko Monnier Caroline Paul optique et pour accompagner les Anne Muller Catherine Polge chanteurs dans leur parcours personnel, Maude Noulez Martine Praquin vocal et musical, un dispositif Marie-Josée Pasternak Corinne Pras pédagogique a été instauré en Florence Perron Fabienne Prieur collaboration avec le pianiste Nicolas Elsa Quéron Isabelle Puig Fehrenbach (également professeur Françoise Ragu Caroline Régneault-Koclejda de formation musicale auprès du Chœur) Michèle Rolland Aline Rothermann et les professeurs de chant Mélanie Sandrine Scaduto Véronique Sangin Jackson, Miriam Ruggeri, Christophe Maguelone Sens-Cazenave Silvia Sauer Le Hazif et Éric Mahé. Le Chœur de Josette Servoin Annick Villemot l’Orchestre de Paris est souvent invité Bénédicte Six Ursula Wächter à se produire avec d’autres grands Anne Vainsot orchestres symphoniques et dans Elisabeth Van Moere Ténors diverses manifestations festivalières. Julia Werth Jean-Sébastien Basset Il a participé à une quinzaine Svetlana Zareba Antoine Berlioz d’enregistrements de l’Orchestre de Gilles Carcasses Paris, dont le Te Deum d’Hector Berlioz, Altos Daniel Cayré sous la direction de John Nelson, qui Stéphanie Baillet Martin Chaboisson a été plébiscité par la critique musicale. Flora Bailly Olivier Clément Sébastien Bégard Gaëtan d’Alauro Sopranos Simone Bonin Gille Debenay Magalie Anckaert Louise Burel Christophe de Sèze Fabienne Antomarchi-Bulot Sophie Cabanes Xavier de Snoeck Deborah Attal Dominique Cabanis Bruno de Sousa Nida Baierl Sabine Chollet Julien Dubarry Doriane Bier Gisela Davids-Sallaberry Nicolas Foulon Corinne Bérardi Catherine Doat Cyril Lalevée Aude Chevé-Réveille Claudine Duclos Marc Laugenie Sabrina Cortellini Véronique Dutilleul Pierre-Yves Lecoq

9 Patricio Martinez Casali Jean-Claude Casadesus Nouvelle en Liberté et a été directeur Robin Pauletto Après ses études au CNSM de Paris, musical de l’Orchestre Français des Denis Peyrat Jean-Claude Casadesus reçoit Jeunes jusqu’en décembre 2007. Il est Frédéric Royer l’enseignement de deux maîtres, Pierre commandeur de la Légion d’Honneur, Selvam Thorez Dervaux et Pierre Boulez. Engagé commandeur de l’Ordre National du Olivier Zeh Emane comme directeur musical du Châtelet en Mérite et commandeur des Arts et 1965, il devient dès 1969 chef permanent Lettres. Basses à l’Opéra de Paris et à l’Opéra-Comique. Philippe Barbieri Il participe ensuite à la création de Orchestre National de Lille Romain Bassez l’Orchestre des Pays de la Loire dont il Créé en 1976 grâce à la volonté de la Vincent Boussac est directeur adjoint jusqu’en 1976. À région Nord-Pas-de-Calais et l’appui de Pere Canut de Las Heras cette date, il crée l’Orchestre National de l’État, l’Orchestre National de Lille s’est André Clouqueur Lille (ONL). Sous sa direction, l’ONL a su doté d’un projet artistique ambitieux Alain Daujean porter son large répertoire, son initié par Jean-Claude Casadesus en Jérôme Deltour dynamisme et la qualité de son projet direction de tous les publics : diffusion Denis Duval artistique au fil de 4 continents et de 30 du répertoire, création contemporaine Patrick Félix pays. Parallèlement, Jean-Claude (notamment grâce aux résidences de Heinz Fritz Casadesus mène une carrière compositeurs dont celle de Bruno José Gosse internationale et est l’invité régulier des Mantovani qui débute cette saison), Jacques Houbart orchestres de Philadelphie, Salt Lake promotion des jeunes talents, activités Timothée Huck City, Montréal, Saint-Pétersbourg, pédagogiques et actions en direction du Christopher Hyde Londres, Paris, Tokyo, Séoul, des jeune public. À l’invitation de son Pascal Jouniaux orchestres américains, de celui de la directeur, chefs et solistes internationaux Fabien Kéfélian Fondation Gulbenkian ou encore des s’unissent ainsi à l’Orchestre National de Arnaud Keller Berliner Symphoniker… Monte-Carlo et Lille pour, selon sa formule, « porter la Benoit Labaune Trieste pour Faust de Gounod, musique partout où elle peut être Serge Lacorne l’Orchestre National de France, reçue ». En France, à l’étranger ou Gilles Lesur l’Orchestre de Paris pour Les Contes naturellement au cœur de près de 200 Dominik Ligouy d’Hoffmann, l’Opéra des Flandres pour communes de la région Nord-Pas-de- Denis Lussault des représentations triomphales des Calais qu’il irrigue musicalement dans Alban Martinez Dialogues des carmélites, Prague, une démarche exemplaire de Nicolas Maubert Baltimore, Copenhague et Budapest l’ont décentralisation, l’Orchestre National de Christian Michaud accueilli récemment. Ses prochains Lille s’est ainsi imposé en 30 ans comme Georges-Henri Moncoq engagements le mèneront à Montréal, un véritable ambassadeur de sa région Jean-Yves Moureau en Chine, aux États-Unis, à Singapour et et de la culture française sur 4 Vincent Nadal à Moscou. Il a effectué une vingtaine continents et dans plus de 30 pays. Michel Paye d’enregistrements à la tête de l’ONL qui Après la Chine en 2007 et le Maroc en Didier Péroutin lui ont valu plusieurs récompenses. Il est 2008 où ils ont reçu un accueil Jean-Louis Peirouty l’auteur d’un livre publié aux Éditions triomphal, l’ONL et Jean-Claude Pierre Philippe Stock, Le plus court chemin d’un cœur à Casadesus sont notamment invités à se Eric Picouleau un autre. En 2004, les Victoires de la produire durant les prochains mois en Guillaume Pinta Musique Classique lui décernent une Belgique, en Allemagne, aux Welsh Jean-Guillaume Renisio Victoire d’Honneur. Jean-Claude Proms à Cardiff et au Royal Arès Siradag Casadesus est président de Musique Concertgebouw d’Amsterdam.

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L’Orchestre National de Lille développe Sylvie Nowacki Contrebasses par ailleurs une présence régulière à la Stéphane Pechereau Gilbert Dinaut radio et à la télévision ainsi qu’une Pierre-Alexandre Pheulpin Mathieu Petit politique discographique dynamique Franck Pollet Pierre-Emmanuel De Maistre illustrée, entre autres, par des Ken Sugita Yi-Ching Ho nouveautés parmi lesquelles une Thierry Van Engelandt Kévin Lopata monographie dédiée à Thierry Escaich, Bruno Van Roy Hervé Noël compositeur en résidence de 2003 à Françoise Vernay Christian Pottiez 2005 (Choc de l’Année du Monde de la NN NN Musique en 2007) et un second disque NN consacré à Canteloube (Orphée d’Or de Flûtes l’Académie du Disque Lyrique, Prix SACD Altos Chrystel Delaval du Meilleur Enregistrement d’un Philippe Loisemant Christine Vienet compositeur français) paru après le Paul Mayes Pascal Langlet premier volume (meilleure vente Jean-Marc Lachkar Catherine Roux (piccolo) mondiale du label Naxos en 2005) sous Jean-Paul Blondeau la direction de Jean-Claude Casadesus Véronique Boddaert Hautbois et avec déjà Véronique Gens. David Corselle Philippe Cousu François Cousin Daniel Pechereau Violons solos Anne Le Chevalier Daniel Schirrer Stefan Stalanowski Lionel Part Philippe Gérard (cor anglais) Fernand Iaciu Thierry Paumier Chantal Saradin Clarinettes Violons Mireille Viaud Claude Faucomprez Lucyna Janeczek Christian Gossart Marc Crenne Violoncelles Jacques Merrer (petite clarinette) Waldemar Kurkowiak Jean-Michel Moulin Raymond Maton (clarinette basse) François Cantault Valentin Arcu Alexandre Diaconu Catherine Martin Bassons Bernard Bodiou Sophie Broïon Clélia Goldings Sylvaine Bouin Edwige Della Valle Jean-Nicolas Hoebeke Bruno Caisse Elisabeth Kipfer Henri Bour Anne Cousu Dominique Magnier Jean-François Morel (contrebasson) Noël Cousu Claire Martin Delphine Der Avedisyan Alexei Milovanov Cors Asako Fujibayashi NN Christophe Danel Hélène Gaudfroy Sébastien Tuytten Inès Greliak Frédéric Hasbroucq Thierry Koehl Eric Lorillard Olivier Lentieul Katia Melleret Marie Lesage NN Brigitte Loisemant Catherine Mabile Filippo Marano

11 Trompettes Denis Hu Cédric Dreger Fabrice Rocroy (cornet solo) Frédéric Broucke (cornet)

Trombones Romain Simon Jean-Philippe Navrez Christian Briez Yves Bauer (trombone basse)

Tuba Hervé Brisse

Timbales Laurent Fraiche

Percussions NN Christophe Maréchal Dominique Del Gallo Aïko Miyamoto

Harpe Anne Le Roy

Concert enregistré par Radio classique

Salle Pleyel Président : Laurent Bayle

Notes de programme Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Rédactrice : Gaëlle Plasseraud Correctrice : Angèle Leroy Maquettiste : Ariane Fermont Stagiaires : Marie Laviéville, Romain Pangaud

12 Salle Pleyel | Prochains concerts DU mardi 31 mars au jeudi 9 avril 2009

MARDI 31 MARS, 20H VENDREDI 3 AVRIL, 20H DIMANCHE 5 AVRIL, 16H

Alban Berg Hector Berlioz Ludwig van Beethoven Quatre Pièces op. 5 Ouverture de Benvenuto Cellini Concerto pour piano n° 4 Arnold Schönberg Edouard Lalo Symphonie n° 6 « Pastorale » Lied der Waldtaube Concerto pour violoncelle n° 1 Symphonie de chambre op.9 Modeste Moussorgski Rundfunk Sinfonieorchester Berlin Six Petites Pièces op.19 Tableaux d’une exposition Marek Janowski, direction Anton Webern Radu Lupu, piano Lieder op. 3, op. 4 et op. 12 Orchestre Philharmonique de Radio France Cinq Pièces op. 10 Myung-Whun Chung, direction Trois Petites Pièces op. 11 Mischa Maisky, violoncelle Symphonie op. 21 MARDI 7 AVRIL, 20H Concerto op. 24 Variations op. 27 Franz Liszt SAMEDI 4 AVRIL, 20H Ave Maria, O salutaris hostia, Pater noster, Ensemble Intercontemporain Ave verum corpus Pierre Boulez, direction Concert en Famille Anton Bruckner Maurizio Pollini, piano Si l’orchestre m’était conté Aequales n° 1 et 2 pour trois trombones, Petra Lang, soprano Ecce sacer dos, Afferentur regi, Locus iste, Modeste Moussorgski Ave Maria

Orchestre Philharmonique de Radio France Chœur de l’Orchestre de Paris Mercredi 1er avril, 20h Myung-Whun Chung, direction Didier Bouture, direction JEUDI 2 AVRIL, 20H Robert Muraro, piano Geoffroy Jourdain, direction Demago, groupe de rock Gustav Mahler Kindertotenlieder Anton Bruckner MERCREDI 8 AVRIL, 20H Symphonie n° 9 DIMANCHE 5 AVRIL, 11H JEUDI 9 AVRIL, 20H

Orchestre de Paris Chantons avec... Gustav Mahler Christoph Eschenbach, direction Rückert Lieder Nathalie Stutzmann, contralto Carl Orff Symphonie n° 4

Carmina burana 7503080 7503079, 7503078, Orchestre de Paris Orchestre National d’Île-de-France Christoph Eschenbach, direction Chœurs d’adultes et d’enfants de la Région Christine Schäfer, soprano Ile-de-France Alexandre Grandé, direction

Production Orchestre National d’Île-de-France. Imprimeur SIC | Imprimeur France Repro | Licences | Licences Repro Imprimeur SIC | France

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