20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Sommaire

Vendredi 20 mai 2011 / N° 117

SOMMAIRE ANALYTIQUE

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Décrets, arrêtés, circulaires

textes généraux

Premier ministre

1 Décret n° 2011-542 du 19 mai 2011 modifiant le décret n°89-655 du 13 septembre 1989 modifié relatif aux cérémonies publiques, préséances, honneurs civils et militaires 2 Décret n° 2011-543 du 19 mai 2011 instituant le commissaire général pour le développement de la vallée de la Seine 3 Avenant n°1à la convention entre l'Etat et l'ANR relative au programme d'investissements d'avenir - action « laboratoires d'excellence » publiée au Journal officiel du 5 août 2010

ministère de la défense et des anciens combattants

4 Décret du 18 mai 2011 portant délégation de signature

ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement

5 Décret n° 2011-544 du 18 mai 2011 relatif aux attestations de prise en compte de la réglementation thermique et de réalisation d'une étude de faisabilité relative aux approvisionnements en énergie pour les bâtiments neufs ou les parties nouvelles de bâtiments 6 Arrêté du 28 avril 2011 modifiant l'arrêté du 4 mars 2011 fixant le contingent d'emplois de catégorie B offerts au titre de l'année 2011 aux militaires candidats à des emplois civils 7 Arrêté du 10 mai 2011 autorisant la transformation de la société coopérative de location-attribution (SCLA) Les Habitations populaires en société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) d'HLM coopérative Les Habitations populaires et le transfert de siège social du Mans (Sarthe) à Bobigny (Seine-Saint-Denis) 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Sommaire 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

8 Arrêté du 10 mai 2011 autorisant la transformation de la société coopérative de production (SCP) Logivelay en société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) d'HLM Logivelay 9 Arrêté du 10 mai 2011 portant renouvellement de l'agrément de la société anonyme d'habitations à loyer modéré Promologis 10 Arrêté du 17 mai 2011 autorisant le transfert de la concession de l'aérodrome de Strasbourg- Entzheim à la société Aéroport de Strasbourg-Entzheim 11 Décision du 13 mai 2011 portant délégation de signature (direction de la sécurité de l'aviation civile, échelon central)

ministère de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration

12 Arrêté du 5 mai 2011 portant ouverture du concours pour le recrutement d'adjoints techniques territoriaux de 1re classe (session 2011) 13 Arrêté du 10 mai 2011 portant ouverture au titre de l'année 2012 d'un concours d'éducateur territorial des activités physiques et sportives (externe, interne, troisième concours) 14 Arrêté du 17 mai 2011 pris pour l'application de l'article 11 du décret n°64-260 du 14 mars 1964 modifié portant statut des sous-préfets

ministère de l'économie, des finances et de l'industrie

15 Décret n° 2011-545 du 18 mai 2011 pris pour l'application des réductions d'impôt sur le revenu au titre des investissements locatifs dans le secteur du tourisme prévues aux articles 199 decies E à 199 decies G du code général des impôts 16 Décret du 19 mai 2011 portant classement de la commune de Sainte-Maxime (Var) comme station de tourisme

ministère du travail, de l'emploi et de la santé

17 Décret n° 2011-546 du 18 mai 2011 modifiant le décret n° 2010-1142 du 29 septembre 2010 relatif à l'assiette des cotisations de certains membres du corps médical des établissements publics de santé au régime de retraites complémentaire des assurances sociales institué par le décret n°70- 1277 du 23 décembre 1970 modifié 18 Arrêté du 26 avril 2011 portant délégation de signature (direction générale de l'offre de soins) 19 Arrêté du 2 mai 2011 portant modification de l'arrêté du 9 décembre 2003 modifié relatif au titre professionnel de technicien(ne) métreur en réhabilitation de l'habitat 20 Arrêté du 12 mai 2011 relatif à l'admission dans les écoles préparant aux diplômes d'ergothérapeute, de technicien de laboratoire médical, de manipulateur d'électroradiologie médicale, de masseur- kinésithérapeute, de pédicure-podologue et de psychomotricien 21 Arrêté du 17 mai 2011 portant ouverture d'une classe préparatoire intégrée au concours externe d'accès au corps de l'inspection du travail au titre de l'année 2011 22 Arrêté du 18 mai 2011 portant délégation de signature (direction générale de la santé) 23 Décision du 12 avril 2011 portant agrément d'un organisme chargé du contrôle de qualité externe des installations de radiologie dentaire

ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative

24 Décision du 11 mai 2011 portant délégation de signature (service de l'action administrative et de la modernisation)

ministère du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat

25 Arrêté du 11 mai 2011 pris en application du préambule de l'annexe I du code général des collectivités territoriales portant fixation des modalités de justification des dépenses des collectivités territoriales, de leurs établissements publics et des établissements publics de santé 26 Décisiondu17mai2011portantdélégationdesignature(servicedecontrôlebudgétaireetcomptable ministériel) 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Sommaire 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche

27 Décret n° 2011-547 du 18 mai 2011 portant rattachement de l'Ecole polytechnique féminine à l'université de technologie de Troyes

ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire

28 Arrêté du 18 mai 2011 portant approbation de la convention constitutive du groupement d'intérêt public « ITER - Val de Durance »

ministère de la culture et de la communication

29 Arrêté du 12 mai 2011 modifiant l'arrêté du 2 août 2002 attribuant l'appellation « musée de France » en application des dispositions de l'article 18-II de la loi n° 2002-5 du 4 janvier 2002

ministère des solidarités et de la cohésion sociale

30 Arrêté du 11 mai 2011 relatif à l'agrément de certains accords de travail applicables dans les établissements et services du secteur social et médico-social privé à but non lucratif 31 Arrêté du 12 mai 2011 portant prolongation du mandat des membres du conseil d'orientation de l'Observatoire national sur la formation, la recherche et l'innovation sur le handicap (ONFRIH)

ministère des sports

32 Arrêté du 2 mai 2011 modifiant l'arrêté du 15 mars 2010 portant création de la mention « natation course » du diplôme d'Etat de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif » 33 Arrêté du 2 mai 2011 modifiant l'arrêté du 15 mars 2010 portant création de la mention « natation synchronisée » du diplôme d'Etat de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif » 34 Arrêté du 2 mai 2011 modifiant l'arrêté du 15 mars 2010 portant création de la mention « water- polo » du diplôme d'Etat de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif » 35 Arrêté du 2 mai 2011 modifiant l'arrêté du 15 mars 2010 portant création de la mention « plongeon » du diplôme d'Etat de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif »

ministère de l'économie, des finances et de l'industrie

industrie, énergie et économie numérique 36 Arrêté du 16 mai 2011 définissant les profils des produits cédés par Electricité de France aux fournisseurs d'électricité dans le cadre de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique 37 Arrêté du 17 mai 2011 fixant le prix de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique 38 Arrêté du 17 mai 2011 fixant le prix de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique à compter du 1er janvier 2012 39 Arrêté du 17 mai 2011 relatif au calcul des droits à l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique 40 Arrêté du 17 mai 2011 fixant le mode de détermination de la courbe de charge des consommations de la sous-catégorie des petits consommateurs visés au VI de l'article 1er du décret n° 2011- 466 du 28 avril 2011 fixant les modalités d'accès régulé à l'électricité nucléaire historique 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Sommaire 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

mesures nominatives

Premier ministre

41 Décret du 18 mai 2011 portant nomination (chambres régionales des comptes) - M. Deschamps (Antoine) 42 Décret du 18 mai 2011 portant nomination (chambres régionales des comptes) - M. Tkoub (Abdelmajid)

ministère de la défense et des anciens combattants

43 Arrêté du 10 mai 2011 portant nomination et détachement (conseillers d'administration de la défense) 44 Arrêté du 10 mai 2011 portant admission à la retraite (administration centrale)

ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement

45 Décret du 18 mai 2011 portant nomination au conseil d'administration de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie - M. Vermot-Desroches (Gilles) 46 Arrêté du 2 mai 2011 portant nomination au comité technique paritaire ministériel institué au ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire 47 Arrêté du 10 mai 2011 portant nomination au Comité de bassin Adour-Garonne 48 Arrêté du 10 mai 2011 portant nomination au Comité de bassin Rhin-Meuse 49 Arrêté du 10 mai 2011 portant nomination au Comité de bassin Rhône-Méditerranée 50 Arrêté du 12 mai 2011 portant nomination du haut fonctionnaire chargé de la terminologie et de la néologie au ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement

ministère de la justice et des libertés

51 Arrêté du 13 mai 2011 portant cessation de fonctions d'un président de commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales

ministère de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration

52 Décret du 18 mai 2011 portant titularisation d'un préfet et radiation du corps des administrateurs civils 53 Décret du 18 mai 2011 portant titularisation d'un préfet et radiation du corps des administrateurs civils 54 Arrêté du 11 mai 2011 portant admission à la retraite (administration préfectorale)

ministère de l'économie, des finances et de l'industrie

55 Décret du 18 mai 2011 portant nomination au conseil d'administration de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs

ministère du travail, de l'emploi et de la santé

56 Décret du 18 mai 2011 portant nomination de la présidente du conseil d'administration de l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires - Mme Branchu (Christine) 57 Arrêté du 11 mai 2011 portant nomination (directeurs régionaux adjoints des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) 58 Arrêté du 11 mai 2011 portant nomination (directeurs régionaux adjoints des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Sommaire 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

59 Arrêté du 12 mai 2011 portant nomination à la commission mentionnée à l'article L. 911-3 du code de la sécurité sociale

ministère du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat

60 Arrêté du 9 mai 2011 portant nomination (direction générale des douanes et droits indirects)

ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche

61 Décret du 18 mai 2011 modifiant le décret du 4 février 2011 portant nomination, titularisation et affectation (enseignements supérieurs) - M. Kuhl (Ulrich), né Stoffregen 62 Décret du 18 mai 2011 portant nomination (enseignements supérieurs) - M. Prenat (Michel)

ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire

63 Arrêté du 10 mai 2011 portant admission à la retraite (ponts, eaux et forêts) 64 Arrêté du 10 mai 2011 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) 65 Arrêté du 18 mai 2011 portant désignation du commissaire du Gouvernement auprès du groupement d'intérêt public « ITER - Val de Durance »

ministère de la culture et de la communication

66 Arrêté du 18 mai 2011 portant nomination (direction des affaires culturelles)

ministère des solidarités et de la cohésion sociale

67 Arrêté du 12 mai 2011 portant prolongation du mandat du président du conseil d'orientation de l'Observatoire national sur la formation, la recherche et l'innovation sur le handicap (ONFRIH)

ministère de la ville

68 Arrêté du 18 mai 2011 portant cessation de fonctions au cabinet du ministre

conventions collectives

ministère du travail, de l'emploi et de la santé

69 Avis relatif à l'extension d'un accord conclu dans le cadre des conventions collectives nationales des ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise de l'exploitation d'équipements thermiques et de génie climatique et des cadres, ingénieurs et assimilés des entreprises de gestion d'équipements thermiques et de climatisation 70 Avis relatif à l'extension d'un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale de la plasturgie 71 Avis relatif à l'extension d'un avenant à la convention collective nationale relative aux conditions de travail du personnel des industries céramiques de France 72 Avis relatif à l'élargissement d'un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale des institutions de retraites complémentaires au secteur des institutions de prévoyance 73 Avis relatif à l'élargissement d'un accord régional (Lorraine) conclu dans le cadre de la convention collective nationale des entreprises d'architecture au secteur des maîtres d'oeuvre en bâtiment 74 Avis relatif à l'élargissement d'un accord régional (Midi-Pyrénées) conclu dans le cadre de la convention collective nationale des entreprises d'architecture au secteur des maîtres d'oeuvre en bâtiment 75 Avis relatif à l'extension d'un avenant à la convention collective de la métallurgie des Deux-Sèvres 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Sommaire 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

Collectivités territoriales de la République

76 Délibération du 22 mars 2011 relevant du domaine de la loi relative à la planification et la programmation de production d'électricité et de chaleur de sources d'énergie renouvelable 77 Délibération du 22 mars 2011 relevant du domaine du règlement relative aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie pour les bâtiments neufs et parties nouvelles de bâtiments et pour les rénovations de certains bâtiments existants 78 Délibération du 22 mars 2011 relevant du domaine du règlement relative à l'information des consommateurs et utilisateurs de chauffe-eau électriques 79 Délibération du 22 mars 2011 relevant du domaine du règlement relative à l'information des consommateurs et utilisateurs de systèmes de climatisation 80 Délibération du 22 mars 2011 relevant du domaine du règlement relative à la contribution du locataire à l'installation d'un chauffe-eau solaire 81 Délibération du 22 mars 2011 relevant du domaine du règlement relative à l'information sur le prix de l'électricité 82 Délibération du 19 avril 2011 du conseil régional de la Guadeloupe relevant du domaine de la loi relative à la cession du crédit d'impôt pour le développement du chauffe-eau solaire 83 Délibération du 19 avril 2011 du conseil régional de la Guadeloupe relevant du domaine du règlement relative à la réglementation thermique et aux caractéristiques thermiques de l'enveloppe des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments (RTG) 84 Délibération du 19 avril 2011 du conseil général de la Guadeloupe relevant du domaine du règlement relative à la certification de la performance énergétique des bâtiments nouveaux et existants en Guadeloupe (DPE-G) 85 Délibération du 19 avril 2011 du conseil régional de la Guadeloupe relevant du domaine du règlement relative à l'inspection périodique des systèmes de climatisation et des pompes à chaleur réversibles dont la puissance frigorifique est supérieure à 12 kW en Guadeloupe 86 Délibération du 19 avril 2011 du conseil régional de la Guadeloupe relevant du domaine du règlement relative à la production d'eau chaude sanitaire par énergie renouvelable ou par énergie de récupération dans les bâtiments en Guadeloupe 87 Délibération du 19 avril 2011 du conseil régional de la Guadeloupe relevant du domaine du règlement relative aux systèmes de refroidissement et à la performance énergétique des appareils de climatisation individuels Conseil supérieur de l'audiovisuel

88 Décision n° 2011-222 du 27 avril 2011 modifiant la décision n° 2000-264 du 13 juin 2000 autorisant la SARL RFM Réseau Sud à exploiter un service de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence intitulé RFM Quercy-Rouergue et les décisions n° 2004-581 du 21 décembre 2004 et n° 2009-981 du 8 décembre 2009 portant reconduction de cette autorisation 89 Décision n° 2011-235 du 12 avril 2011 modifiant la décision n° 2008-1172 du 25 novembre 2008 autorisant la SA CLT-UFA à exploiter un service de radio de catégorie E par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence intitulé RTL 90 Décision n° 2011-236 du 12 avril 2011 modifiant la décision n° 2007-698 du 24 juillet 2007 autorisant la SAS NRJ à exploiter un service de radio de catégorie D par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence intitulé NRJ 91 Décision n° 2011-237 du 12 avril 2011 modifiant la décision n° 2007-703 du 24 juillet 2007 autorisant la SAM Lagardère Active Broadcast à exploiter un service de radio de catégorie E par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence intitulé Europe 1 92 Résultat de délibération Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques

93 Décision du 2 mai 2011 portant agrément d'une association de financement d'un parti ou d'une organisation politique 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Sommaire 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

Commission de régulation de l'énergie

94 Délibération du 3 mai 2011 portant proposition d'arrêté fixant le mode de détermination de la courbe de charge des consommations de la sous-catégorie des petits consommateurs visés au VI de l'article 1er du décret n° 2011-466 du 28 avril 2011 fixant les modalités d'accès régulé à l'électricité nucléaire historique 95 Délibération du 5 mai 2011 portant avis sur le projet d'arrêté fixant le prix de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique à 40 /MWh au 1er juillet 2011 96 Délibération du 5 mai 2011 portant avis sur le projet d'arrêté fixant le prix de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique à 42 /MWh à compter du 1er janvier 2012 97 Délibération du 12 mai 2011 portant avis sur les projets d'arrêtés relatifs au calcul des droits et aux profils des produits cédés par Electricité de France dans le cadre de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique Informations parlementaires

Assemblée nationale

98 ORDRE DU JOUR 99 CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS 100 COMMISSIONS 101 DÉLÉGATIONS PARLEMENTAIRES 102 DOCUMENTS ET PUBLICATIONS

Sénat

103 ORDRE DU JOUR 104 BUREAU DU SÉNAT 105 CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS 106 COMMISSIONS 107 DÉLÉGATIONS PARLEMENTAIRES 108 DOCUMENTS PARLEMENTAIRES

Offices parlementaires et délégation parlementaire au renseignement

109 OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES (OPECST) Avis et communications

avis de concours et de vacance d'emplois

Premier ministre

110 Avis de vacance d'un emploi de directeur de projet

ministère de l'économie, des finances et de l'industrie

111 Avis de vacance d'emplois de directeurs régionaux adjoints de direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Sommaire 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

ministère du travail, de l'emploi et de la santé

112 Avis de vacance d'emplois de directeurs régionaux adjoints de direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi 113 Avis d'examen professionnel pour le recrutement d'ingénieurs hospitaliers 114 Avis relatif à un examen professionnel pour le recrutement de technicien supérieur hospitalier chef 115 Avis de concours sur titres pour le recrutement d'assistants socio-éducatifs (emploi d'assistant de service social) de la fonction publique hospitalière 116 Avis de concours sur titres pour le recrutement d'un assistant socio-éducatif (emploi d'éducateur spécialisé) de la fonction publique hospitalière 117 Avis relatif à l'ouverture d'un concours sur titres pour le recrutement d'animateur de la fonction publique hospitalière 118 Avis de concours sur titres pour le recrutement d'animateur de la fonction publique hospitalière 119 Avis relatif au concours sur titres pour le recrutement d'ingénieurs hospitaliers 120 Avis relatif au concours sur titres pour le recrutement d'ingénieur hospitalier 121 Avis relatif au concours sur titres pour le recrutement d'ingénieur hospitalier 122 Avis relatif au concours interne sur épreuves pour le recrutement d'agents-chefs de 2e catégorie de la fonction publique hospitalière 123 Avis relatif au concours interne sur épreuves pour le recrutement de technicien supérieur hospitalier buandier 124 Avis relatif à un concours externe sur titres d'agents-chefs de 2e catégorie de la fonction publique hospitalière 125 Avis relatif au concours externe sur titres d'agent-chef de 2e catégorie de la fonction publique hospitalière 126 Avis de concours externe sur titres pour le recrutement d'un technicien supérieur hospitalier 127 Avis de concours externe sur titres pour le recrutement d'un technicien supérieur hospitalier 128 Avis relatif au concours externe sur titres pour le recrutement de technicien supérieur hospitalier 129 Avis relatif au concours externe sur titres pour le recrutement de technicien supérieur hospitalier

avis divers

ministère du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat

130 Avis relatif au Loto Foot 15 n° 29 du 21 mai 2011 131 Résultats du tirage de l'Euro Millions du mardi 17 mai 2011 132 Résultats des tirages du Keno du mardi 17 mai 2011

ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche

133 Avis relatif à une décision portant approbation de la convention constitutive modificative n°2du groupement d'intérêt public dénommé « Groupement de recherches sur les institutions et le droit de l'aménagement, de l'urbanisme et de l'habitat » Informations diverses

liste de cours indicatifs

134 Cours indicatifs du 19 mai 2011 135 Situation mensuelle de l'Etat (mars 2011) Annonces

136 Concessions diverses 137 Demandes de changement de nom (textes 137 à 147) 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 147

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

PREMIER MINISTRE

Décret no 2011-542 du 19 mai 2011 modifiant le décret no 89-655 du 13 septembre 1989 modifié relatif aux cérémonies publiques, préséances, honneurs civils et militaires

NOR : PRMX1113044D

Le Président de la République, Sur le rapport du Premier ministre, Vu la Constitution, notamment son article 71-1 ; Vu la loi organique no 2011-333 du 29 mars 2011 relative au Défenseur des droits ; Vu la loi no 2011-334 du 29 mars 2011 relative au Défenseur des droits ; Vu le décret no 89-655 du 13 septembre 1989 modifié relatif aux cérémonies publiques, préséances, honneurs civils et militaires ; Le Conseil d’Etat (section de l’intérieur) entendu ; Le conseil des ministres entendu,

Décrète : Art. 1er.−L’article 2 du décret du 13 septembre 1989 susvisé est modifié comme suit : 1o Après le 10o, il est inséré un 11o ainsi rédigé : «11o Le Défenseur des droits;»; 2o Le 19o est supprimé ; 3o Les 11o à 18o deviennent 12o à 19o. Art. 2. − A l’article 27 du même décret, les mots : « 11o à 13o » sont remplacés par les mots : « 12o à 14o ». Art. 3. − L’article 50 du même décret est modifié comme suit : 1o Après le 6o, il est inséré un 7o ainsi rédigé : «7o Le Défenseur des droits;»; 2o Le 7o devient 8o. Art. 4. − Le Premier ministre et le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 19 mai 2011. NICOLAS SARKOZY Par le Président de la République : Le Premier ministre, FRANÇOIS FILLON Le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, MICHEL MERCIER

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 147

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

PREMIER MINISTRE

Décret no 2011-543 du 19 mai 2011 instituant le commissaire général pour le développement de la vallée de la Seine

NOR : PRMX1113106D

Le Président de la République, Sur le rapport du Premier ministre, Vu la Constitution, notamment son article 37 ; Le conseil des ministres entendu,

Décrète : Art. 1er.−Le commissaire général pour le développement de la vallée de la Seine est chargé de veiller, sous l’autorité du Premier ministre, à la cohérence de la politique de l’Etat pour le développement et l’aménagement de la vallée de la Seine sur le territoire des régions Ile-de-France, Haute-Normandie et Basse- Normandie. A ce titre, il exerce en particulier les responsabilités suivantes : 1o Il prépare les décisions du Gouvernement relatives au développement et à l’aménagement de la vallée de la Seine ; 2o Il fait toutes propositions dans ces matières ; 3o Il dialogue avec les différentes parties intéressées, en particulier les collectivités territoriales. Art. 2. − Le commissaire général pour le développement de la vallée de la Seine est nommé par décret. Art. 3. − Le commissaire général pour le développement de la vallée de la Seine peut faire appel, en tant que de besoin, aux services des ministères et aux établissements publics de l’Etat concernés. Art. 4. − Le Premier ministre, la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire et le ministre de la ville sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 19 mai 2011. NICOLAS SARKOZY Par le Président de la République : Le Premier ministre, FRANÇOIS FILLON La ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, CLAUDE GUÉANT La ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, CHRISTINE LAGARDE

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Le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire, BRUNO LE MAIRE Le ministre de la ville, MAURICE LEROY

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 147

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

PREMIER MINISTRE

Avenant no 1 à la convention entre l’Etat et l’ANR relative au programme d’investissements d’avenir - action « laboratoires d’excellence » publiée au Journal officiel du 5 août 2010

NOR : PRMX1113400X

Entre : L’Etat, représenté par le Premier ministre et la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, ci-après dénommé l’« Etat », Et : L’Agence nationale de la recherche, établissement public administratif institué par l’article L. 329-1 du code de la recherche, représenté par son directeur général, Mme Jacqueline Lecourtier, ci-après dénommée l’« ANR »,

Préambule Le présent avenant (ci-après dénommé l’« Avenant ») a pour objet de modifier le texte de la convention « laboratoires d’excellence » publiée au Journal officiel du 5 août 2010 (ci-après dénommée la « Convention »), comme le prévoient les dispositions de l’article 8.3 de la Convention. L’article 3.4 de la Convention est modifié. Cela exposé, il a été convenu ce qui suit : Art. 1er.−Modification de l’article 3.4 de la Convention. Le deuxième alinéa de l’article 3.4 « Versement des fonds » de la Convention est remplacé par le paragraphe suivant : « Sur décision du Premier ministre, les fonds pourront être engagés par l’ANR en deux étapes : – une convention de préfinancement portant sur un versement initial qui sera effectué dans l’attente de la sélection définitive des initiatives d’excellence ; – une convention de financement, reprenant les engagements de la convention de préfinancement et engageant le solde de crédits attribués au bénéficiaire, contenant l’ensemble des caractéristiques du projet et des engagements du porteur de projet, tel que précisé à l’article 7.1 de la convention susvisée. En cas de non-signature de la convention de financement, le bénéficiaire devra reverser le montant reçu au titre de la convention de préfinancement. » Art. 2. − Entrée en vigueur de l’Avenant. L’Avenant entre en vigueur le jour de sa publication au Journal officiel de la République française. Fait le 18 mai 2011, en trois exemplaires. Pour l’Etat : Pour l’Agence nationale Le Premier ministre, de la recherche : FRANÇOIS FILLON La directrice générale, J. LECOURTIER La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, VALÉRIE PÉCRESSE

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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Décret du 18 mai 2011 portant délégation de signature

NOR : DEFD1110503D

Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre de la défense et des anciens combattants, Vu le code de l’aviation civile ; Vu le code de la défense ; Vu le code de l’urbanisme, notamment ses articles R.* 425-8 et R.* 425-9 ; Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ; Vu le décret no 2009-1178 du 5 octobre 2009 portant organisation de l’administration centrale du ministère de la défense ; Vu le décret du 14 novembre 2010 portant nomination du Premier ministre ; Vu le décret du 27 février 2011 relatif à la composition du Gouvernement, Décrète : Art. 1er.−Les personnes désignées ci-après reçoivent délégation de signature du ministre de la défense et des anciens combattants dans les conditions précisées par le présent décret. En cas d’observations maintenues de la part d’autorités ou d’organismes dont le visa ou la consultation est nécessaire, l’affaire est déférée au ministre pour décision.

TITRE Ier ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES Art. 2. − M. l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées, pour l’acte de prolongation de la durée des activités dans la réserve opérationnelle à deux cent dix jours par année civile, dans le cadre de l’article D. 4221-8 du code de la défense. Art. 3. − Commissariat aux sports militaires : M. le général Jacques Renaud, commissaire aux sports militaires, pour les protocoles et conventions en matière de développement des activités sportives intéressant le ministère de la défense et des anciens combattants. Art. 4. − Direction centrale du service du commissariat des armées : Pour les décisions de création et de dissolution des cercles et foyers des armées et des services de soutien interarmées pris en application de l’article R. 3412-6 du code de la défense : 1o M. le commissaire général Jean-Marc Coffin, directeur central du service du commissariat des armées ; 2o M. le commissaire général Laroche de Roussane, directeur central adjoint du service du commissariat des armées.

TITRE II DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT Art. 5. − Inspection de l’armement : Pour les actes suivants : – décisions portant autorisation ou refus de construire à l’intérieur de polygones d’isolement établis autour des magasins et établissements servant à la conservation, à la manipulation ou à la fabrication des poudres ;

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– décisions portant autorisation ou refus de construire à l’intérieur de polygones d’isolement entourant les établissements transférés par l’Etat à la société GIAT Industries, mentionnées à l’article 1er de la loi no 89-924 du 23 décembre 1989 autorisant le transfert à une société nationale des établissements industriels dépendant du groupement industriel (GIAT) ; – décisions portant autorisation ou refus de construire à l’intérieur des polygones d’isolement entourant les établissements apportés par l’Etat à la Société nationale des poudres et explosifs, conformément à l’article 3 de la loi no 70-575 du 3 juillet 1970 portant réforme du régime des poudres et substances explosives ; – arrêtés portant autorisation ou refus d’effectuer des opérations de production et de vente de produits explosifs, pris en application des dispositions des articles R. 2352-1 à R. 2352-46 du code de la défense : 1o M. l’ingénieur général Jean-Luc Fauquembergue, inspecteur de l’armement pour les poudres et explosifs ; 2o M. Pierre Chartagnac, ingénieur sur contrat, adjoint sécurité pyrotechnique de l’inspecteur de l’armement pour les poudres et explosifs ; 3o M. l’ingénieur en chef Marc Pistorési, adjoint sécurité pyrotechnique de l’inspecteur de l’armement pour les poudres et explosifs ; 4o M. le lieutenant-colonel Didier Tylkowski, adjoint sécurité pyrotechnique de l’inspecteur de l’armement pour les poudres et explosifs. Art. 6. − Direction technique : 1o M. l’ingénieur en chef Yves Colin, responsable du pôle technique « architectures et techniques des systèmes aéronautiques » au service technique, pour les autorisations de vol des aéronefs militaires particuliers, telles que définies à l’article 18 de l’arrêté du 30 juin 2003 relatif à la réglementation de la manifestation aérienne organisée dans le cadre du Salon international de l’aéronautique et de l’espace ; 2o En cas d’absence ou d’empêchement de M. l’ingénieurs en chef Yves Colin, la délégation prévue au 1o ci- dessus est donnée à M. l’ingénieur en chef Daniel Hernandez, gestionnaire de ressources du pôle technique « architectures et techniques des systèmes aéronautiques ». Art. 7. − DGA Essais en vol : Pour les actes suivants : – décisions d’inscription à titre exceptionnel des navigants étrangers sur les registres du personnel de l’aéronautique civile, par application de l’article R. 421-4 du code de l’aviation civile ; – dérogations prévues au 2.2 de l’annexe de l’arrêté du 1er juin 1999 relatif aux brevets, licences et qualifications des personnels navigants professionnels de l’aéronautique civile (personnels d’essais et de réceptions) : 1o M. l’ingénieur général Jean-Eric Chevillot, directeur de DGA Essais en vol ; 2o M. Denis Gariel, ingénieur sur contrat, sous-directeur surveillance et réglementation aéronautique à DGA Essais en vol ; 3o M. l’ingénieur en chef de l’armement Alain Thomas, directeur adjoint, sous-directeur gestion et modernisation à DGA Essais en vol.

TITRE III ARMÉES

CHAPITRE Ier Armée de terre Art. 8. − Commandement de la région terre Sud-Est : Pour tous actes relatifs à la gestion écologique de la réserve naturelle des Coussouls de Crau, en application du décret no 2001-943 du 8 octobre 2001 portant création de la réserve naturelle des Coussouls de Crau (Bouches-du-Rhône) : 1o M. le général André Helly, gouverneur militaire de Lyon, commandant la région terre Sud-Est et officier général de la zone de défense Sud-Est ; 2o En cas d’absence ou d’empêchement de M. le général André Helly, la délégation prévue au 1o ci-dessus est consentie à M. le général Jean-Pierre Nivet, général adjoint major au général gouverneur militaire de Lyon, commandant la région terre Sud-Est ; 3o En cas d’absence ou d’empêchement de M. le général André Helly et de M. le général Jean-Pierre Nivet, la délégation prévue au 1o ci-dessus est consentie à M. le général Bruno Beth, chef d’état-major du général gouverneur militaire de Lyon, commandant la région terre Sud-Est.

CHAPITRE II Armée de l’air Art. 9. − Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes :

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1o Pour les actes prévus aux articles R. 131-4, R. 151-5, D. 131-6, D. 131-8 et D. 131-9 du code de l’aviation civile : I. − M. le général Gilles Desclaux, commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes. II. − En cas d’absence ou d’empêchement de M. le général Gilles Desclaux, la délégation prévue au I ci-dessus est consentie à M. le général Philippe Adam, directeur de la circulation aérienne militaire. III. − En cas d’absence ou d’empêchement de M. le général Gilles Desclaux et de M. le général Philippe Adam, la délégation prévue au I ci-dessus est consentie à M. le colonel Serge Lefetz, directeur adjoint de la circulation aérienne militaire. 2o Pour les travaux soumis à autorisation du ministre de la défense et des anciens combattants en application des articles R.* 425-8 et R.* 425-9 du code de l’urbanisme, L. 5111-6 du code de la défense et R. 244-1 du code de l’aviation civile : I. − M. le général Gilles Desclaux, commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes. II. − M. le général Patrick Charaix, adjoint « territoire national » du commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes. Art. 10. − Direction de la circulation aérienne militaire : 1o Pour tous les actes, arrêtés et décisions pris en application de l’article D. 3224-17 du code de la défense : I. − M. le général Philippe Adam, directeur de la circulation aérienne militaire. II. − M. le colonel Serge Lefetz, directeur adjoint de la circulation aérienne militaire, en cas d’absence ou d’empêchement de M. le général Philippe Adam. III. − M. le colonel Erik Chatelus, officier chargé de l’espace aérien, en cas d’absence ou d’empêchement de M. le général Philippe Adam et de M. le colonel Serge Lefetz. 2o Pour tout engagement international pris en application de l’article D. 3224-18 du code de la défense : I. − M. le général Philippe Adam, directeur de la circulation aérienne militaire. II. − M. le colonel Serge Lefetz, directeur adjoint de la circulation aérienne militaire, en cas d’absence ou d’empêchement de M. le général Philippe Adam.

TITRE IV AUTRES ORGANISMES ET AUTORITÉS DIRECTEMENT RATTACHÉS AU MINISTRE DE LA DÉFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS Art. 11. − Sous-direction des bureaux des cabinets : 1o M. Jean-Michel Wroblewski, administrateur civil hors classe, adjoint au sous-directeur des bureaux des cabinets, dans la limite des attributions de la sous-direction ; 2o Mme Chantal de la Bardonnie, conseillère d’administration de la défense, chef du bureau « correspondance parlementaire et affaires générales », dans la limite des attributions du bureau ; 3o Mme Florence Combe, administratrice civile, chef du bureau des décorations, dans la limite des attributions du bureau ; 4o En cas d’absence ou d’empêchement de Mme Florence Combe, la délégation prévue à l’alinéa précédent est donnée à M. Patrick Bouhet, attaché principal d’administration du ministère de la défense, adjoint au chef du bureau des décorations. Art. 12. − Délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la défense : 1o M. Bernard Dupraz, délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la défense, pour les actes et décisions pris en application des articles R.* 1333-37 à R.* 1333-67-4 et des articles R.* 1412-1 à R.* 1412-6 du code de la défense, à l’exception : – de l’arrêté mentionné à l’article R.* 1333-40 ; – des décisions de mise en service des systèmes nucléaires militaires ; – des décisions ayant une incidence directe sur la disponibilité opérationnelle des forces nucléaires ; – des arrêtés et décisions pris en application des premier et troisième alinéas de l’article R.* 1333-62 ; – des décisions prises en application de l’article R.* 1333-67 ; 2o En cas d’absence ou d’empêchement de M. Bernard Dupraz, la délégation prévue au 1o ci-dessus est consentie, dans les mêmes conditions, à M. Bernard Maillot, adjoint industrie du délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection, et à M. le capitaine de vaisseau Bruno Cartier, adjoint militaire du délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection. Art. 13. − Représentant du ministre de la défense et des anciens combattants au conseil de surveillance de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAR) : Pour signer tous actes, documents juridiques internes et décisions de programmes relatifs à la gestion de l’OCCAR et des programmes d’armement conduits dans le cadre de cette organisation :

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1o M. l’ingénieur général Bruno Sainjon, représentant titulaire du ministre de la défense et des anciens combattants au conseil de surveillance de l’OCCAR ; 2o M. l’ingénieur en chef, François Hébert, représentant suppléant du ministre de la défense et des anciens combattants au conseil de surveillance de l’OCCAR.

TITRE V DISPOSITIONS DIVERSES Art. 14. − Le ministre de la défense et des anciens combattants est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 18 mai 2011. FRANÇOIS FILLON Par le Premier ministre : Le ministre de la défense et des anciens combattants, GÉRARD LONGUET

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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT

Décret no 2011-544 du 18 mai 2011 relatif aux attestations de prise en compte de la réglementation thermique et de réalisation d’une étude de faisabilité relative aux approvisionnements en énergie pour les bâtiments neufs ou les parties nouvelles de bâtiments

NOR : DEVL1032494D

Publics concernés : maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, constructeurs et promoteurs, architectes, bureaux d’études thermiques, contrôleurs techniques, diagnostiqueurs, organismes de certification, entreprises du bâtiment. Objet : modalités de délivrance des attestations de prise en compte de la réglementation thermique et de la réalisation d’une étude de faisabilité relative aux approvisionnements en énergie pour les bâtiments neufs. Entrée en vigueur : les dispositions du décret s’appliquent : – à toutes les demandes de permis de construire déposées à partir du 28 octobre 2011 pour les bâtiments neufs à usage de bureaux, d’enseignement, les établissements d’accueil de la petite enfance et les bâtiments à usage d’habitation construits en zone ANRU ; – à toutes les demandes de permis de construire déposées à partir du 1er janvier 2013 pour les autres bâtiments neufs à usage d’habitation. Notice : le décret, pris en application de l’article 1er de la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, définit les conditions dans lesquelles sont délivrés, lors du dépôt de la demande de permis de construire et à l’achèvement des travaux dans les bâtiments neufs, les documents attestant de la prise en compte de la réglementation thermique. Il précise que, lors du dépôt d’une demande de permis de construire visant les bâtiments mentionnés à article L. 111-9 du code de la construction et de l’habitation, un document doit également attester de la réalisation d’une étude de faisabilité relative aux approvisionnements en énergie. Références : les textes modifiés par le présent décret peuvent être consultés, dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr). Le Premier ministre, Sur le rapport de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, Vu le code de la construction et de l’habitation ; Vu le code de la consommation, notamment ses articles L. 115-27 à L. 115-32 ; Vu le code général des impôts, notamment son article 278 sexies ; Vu le code de l’urbanisme ; Vu la loi no 77-2 du 3 janvier 1977 modifiée sur l’architecture, notamment son article 2 ; Vu la loi no 2003-710 du 1er août 2003 modifiée d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, notamment son article 10 ; Vu le décret no 2007-363 du 19 mars 2007 relatif aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie, aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants et à l’affichage du diagnostic de performance énergétique ; Vu le décret no 2010-1269 du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des constructions ; Vu l’avis du comité des finances locales (commission consultative de l’évaluation des normes) en date du 6 janvier 2011 ; Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu,

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Décrète : Art. 1er.−Après l’article R. 111-20 du code de la construction et de l’habitation, sont insérés les articles R. 111-20-1 à R. 111-20-5 ainsi rédigés : « Art. R. 111-20-1. − Le maître d’ouvrage de tout bâtiment neuf ou de partie nouvelle de bâtiment existant situé en France métropolitaine établit, pour chaque bâtiment concerné, un document attestant qu’il a pris en compte ou fait prendre en compte par le maître d’œuvre lorsque ce dernier est chargé d’une mission de conception de l’opération la réglementation thermique définie à l’article R. 111-20, et en particulier : « – la prescription concernant le besoin conventionnel en énergie d’un bâtiment pour le chauffage, le refroidissement et l’éclairage, mentionnée au 2o du I de l’article R. 111-20 ; « – les prescriptions sur les caractéristiques thermiques intervenant dans la performance énergétique du bâtiment mentionnées au 1o du II de l’article R. 111-20 et qui sont précisées par arrêté. « Cette attestation est établie sur un formulaire conforme à des prescriptions fixées par arrêté. Elle est jointe à la demande de permis de construire dans les conditions prévues au g de l’article R. 431-16 du code de l’urbanisme. « Art. R. 111-20-2. − Le maître d’ouvrage de tout bâtiment neuf ou de partie nouvelle de bâtiment existant situé en France métropolitaine établit, pour chaque bâtiment concerné, un document attestant la réalisation, pour les bâtiments concernés par le cinquième alinéa de l’article L. 111-9, d’une étude de faisabilité sur les approvisionnements en énergie qui comporte notamment : « – le système prévu par le maître d’ouvrage à l’issue de l’étude de faisabilité en le justifiant ; « – la valeur de la consommation en kilowattheure d’énergie primaire pour le système prévu ; « – le coût annuel d’exploitation du système prévu. « Cette attestation est établie sur un formulaire conforme à des prescriptions fixées par arrêté. Elle est jointe à la demande de permis de construire dans les conditions prévues au g de l’article R. 431-16 du code de l’urbanisme. « Art. R. 111-20-3. − A l’achèvement des travaux portant sur des bâtiments neufs ou des parties nouvelles de bâtiment existant soumis à permis de construire et situés en France métropolitaine : « – si le maître d’œuvre de l’opération de construction est chargé d’une mission de conception de l’opération et de l’exécution des travaux, le maître d’ouvrage fournit, pour chaque bâtiment concerné, un document attestant la prise en compte par le maître d’œuvre de la réglementation thermique ; « – si la mission confiée au maître d’œuvre se limite à la conception de l’opération ou si le maître d’ouvrage n’a pas désigné de maître d’œuvre, le maître d’ouvrage fournit, pour chaque bâtiment concerné, un document attestant qu’il a pris en compte la réglementation thermique. « Le document ainsi établi doit attester la prise en compte : « – de la prescription concernant la consommation conventionnelle d’énergie du bâtiment pour le chauffage, le refroidissement, la production d’eau chaude sanitaire, l’éclairage, les auxiliaires de chauffage, de refroidissement, d’eau chaude sanitaire et de ventilation, mentionnée au 1o du I de l’article R. 111-20 ; « – de la prescription concernant le besoin conventionnel en énergie d’un bâtiment pour le chauffage, le refroidissement et l’éclairage, mentionnée au 2o du I de l’article R. 111-20 ; « – pour certains types de bâtiments, de la prescription concernant la température intérieure conventionnelle atteinte en été, mentionnée au 3o du I de l’article R. 111-20 ; « – des prescriptions sur les caractéristiques thermiques intervenant dans la performance énergétique du bâtiment mentionnées au 1o du II de l’article R. 111-20 et qui sont précisées par arrêté. « Cette attestation est établie sur un formulaire conforme à des prescriptions fixées par arrêté. Elle est jointe à la déclaration d’achèvement des travaux dans les conditions prévues à l’article R. 462-4-1 du code de l’urbanisme. « Art. R. 111-20-4. − L’attestation prévue à l’article R. 111-20-3 est établie par l’une des personnes suivantes : « – un contrôleur technique mentionné à l’article L. 111-23 pour tout type de bâtiment ; « – une personne répondant aux conditions prévues par l’article L. 271-6 dans le cas d’une maison individuelle ou accolée ; « – un organisme ayant certifié, au sens des articles L. 115-27 à L. 115-32 du code de la consommation, la performance énergétique du bâtiment neuf ou de la partie nouvelle du bâtiment dans le cadre de la délivrance d’un label de “haute performance énergétique” pour tout type de bâtiment ; « – un architecte au sens de l’article 2 de la loi no 77-2 du 3 janvier 1977 sur l’architecture pour tout type de bâtiment. « Un arrêté définit les éléments d’information que le maître d’ouvrage doit, en fonction des catégories de bâtiment, fournir aux personnes susvisées afin de permettre l’établissement du document décrit à l’article R. 111-20-3. « Art. R. 111-20-5. − Un arrêté du ministre chargé de la construction détermine les modalités d’application des articles R. 111-20-1 à R. 111-20-4. » Art. 2. − L’article R. 431-16 du code de l’urbanisme est complété par un alinéa rédigé comme suit :

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« g) Lorsque le projet est tenu de respecter les dispositions mentionnées à l’article R. 111-20 du code de la construction et de l’habitation, un document établi par le maître d’ouvrage attestant la prise en compte de la réglementation thermique, en application de l’article R. 111-20-1 de ce code, et pour les projets concernés par le cinquième alinéa de l’article L. 111-9 du même code la réalisation de l’étude de faisabilité relative aux approvisionnements en énergie en application de l’article R. 111-20-2 dudit code ; ». Art. 3. − Il est créé, au chapitre II du titre VI du livre IV du code de l’urbanisme, l’article R. 462-4-1 ainsi rédigé : « Art. R. 462-4-1. − Dans les cas prévus à l’article R. 111-20 du code de la construction et de l’habitation, la déclaration d’achèvement est accompagnée d’un document établi par l’une des personnes habilitées, telles que mentionnées à l’article R. 111-20-4 de ce code, attestant, pour chaque bâtiment concerné, la prise en compte de la réglementation thermique par le maître d’œuvre ou par le maître d’ouvrage, selon les cas prévus par l’article R. 111-20-3 du même code. » Art. 4. − Les dispositions des articles R. 111-20-1 à R. 111-20-5 du code de la construction et de l’habitation ainsi que du g de l’article R. 431-16 et de l’article R. 462-4-1 du code de l’urbanisme dans leur rédaction résultant du présent décret sont applicables : 1o A tous les projets de construction de bâtiments de bureaux, d’enseignement et d’établissement d’accueil de la petite enfance faisant l’objet d’une demande de permis de construire déposée à partir du 28 octobre 2011 ; 2o A tous les projets de construction de bâtiments à usage d’habitation faisant l’objet d’une demande de permis de construire déposée à partir du 28 octobre 2011 et : a) Prévus par les conventions pluriannuelles mentionnées à l’article 10 de la loi no 2003-710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine ; b) Bénéficiant des dispositions du 6 du I de l’article 278 sexies du code général des impôts ; 3o A tous les projets de construction de bâtiments à usage d’habitation autres que ceux visés au 2o ci-dessus faisant l’objet d’une demande de permis de construire déposée à compter du 1er janvier 2013. Art. 5. − La ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement et le secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 18 mai 2011. FRANÇOIS FILLON Par le Premier ministre : La ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET Le secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, BENOIST APPARU

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT

Arrêté du 28 avril 2011 modifiant l’arrêté du 4 mars 2011 fixant le contingent d’emplois de catégorie B offerts au titre de l’année 2011 aux militaires candidats à des emplois civils

NOR : DEVK1109201A

Par arrêté de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement en date du 28 avril 2011, l’arrêté du 4 mars 2011 fixant le contingent d’emplois de catégorie B offerts au titre de l’année 2011 aux militaires candidats à des emplois civils est modifié ainsi qu’il suit : Au lieu de : « cinq emplois d’inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière », lire : « sept emplois d’inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière ». Les autres dispositions de l’arrêté susmentionné demeurent inchangées.

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT

Arrêté du 10 mai 2011 autorisant la transformation de la société coopérative de location- attribution (SCLA) Les Habitations populaires en société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) d’HLM coopérative Les Habitations populaires et le transfert de siège social du Mans (Sarthe) à Bobigny (Seine-Saint-Denis)

NOR : DEVL1111673A

La ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, Vu le code de la construction et de l’habitation, et notamment ses articles L. 422-14 et R. 422-8-1 ; Vu la loi no 2003-710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, et notamment son article 53 ; Vu la décision de l’assemblée générale mixte du 3 décembre 2010 autorisant la transformation de la SCLA Les Habitations populaires en SCIC d’HLM coopérative Les Habitations populaires et le transfert de siège social du Mans (Sarthe) à Bobigny (Seine-Saint-Denis) ; Vu l’avis du comité régional de l’habitat de la région Ile-de-France en date du 19 octobre 2010 ; Vu l’avis du Conseil supérieur des habitations à loyer modéré en date du 1er mars 2011,

Arrête : Art. 1er.−La décision de transformation de la société coopérative de location-attribution (SCLA) Les Habitations populaires en société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) d’HLM coopérative Les Habitations populaires est agréée. Art. 2. − La société est autorisée à transférer son siège social du Mans (72) à Bobigny (93) et à exercer son activité sur le territoire de la région Ile-de-France. Art. 3. − Le directeur de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 10 mai 2011. Pour la ministre et par délégation : Le directeur de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages, E. CRÉPON

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT

Arrêté du 10 mai 2011 autorisant la transformation de la société coopérative de production (SCP) Logivelay en société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) d’HLM Logivelay

NOR : DEVL1111676A

Par arrêté de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement en date du 10 mai 2011, la décision de transformation de la société coopérative de production (SCP) Logivelay en société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) d’HLM Logivelay, dont le siège social est situé au Puy-en-Velay (43), est agréée.

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT

Arrêté du 10 mai 2011 portant renouvellement de l’agrément de la société anonyme d’habitations à loyer modéré Promologis

NOR : DEVL1111678A

Par arrêté de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement en date du 10 mai 2011, l’agrément de la société anonyme d’habitations à loyer modéré Promologis, dont le siège social est situé à Toulouse (31), est renouvelé pour l’exercice de son activité sur le territoire de la région Midi- Pyrénées et des départements limitrophes à cette région.

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MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT

Arrêté du 17 mai 2011 autorisant le transfert de la concession de l’aérodrome de Strasbourg-Entzheim à la société Aéroport de Strasbourg-Entzheim

NOR : DEVA1110891A

La ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement, Vu le code des transports, notamment son article L. 6322-2 ; Vu le code de l’aviation civile, notamment son article R. 223-2 ; Vu l’arrêté du 27 décembre 1966 relatif à l’aménagement et l’exploitation commerciale de l’aérodrome de Strasbourg-Entzheim (zone civile) par la chambre de commerce et d’industrie de Strasbourg ; Vu l’arrêté du 24 août 1994 approuvant l’avenant no 1 au cahier des charges de la concession d’outillage public accordée par arrêté du 27 décembre 1966 à la chambre de commerce et d’industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin pour l’exploitation de l’aérodrome de Strasbourg-Entzheim ; Vu l’arrêté du 8 avril 2002 approuvant l’avenant no 2 au cahier des charges de la concession d’outillage public accordée par arrêté du 27 décembre 1966 à la chambre de commerce et d’industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin pour l’exploitation de l’aérodrome de Strasbourg-Entzheim ; Vu l’arrêté du 9 novembre 2007 modifiant la concession de l’aérodrome de Strasbourg-Entzheim (Bas- Rhin) ; Considérant que la chambre de commerce et d’industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin a décidé, par délibérations du 12 octobre 2010 et du 29 mars 2011, d’apporter la concession de l’aérodrome de Strasbourg- Entzheim à la société Aéroport de Strasbourg-Entzheim,

Arrêtent : Art. 1er.−Est autorisé le transfert à la société Aéroport de Strasbourg-Entzheim de la concession de l’aérodrome de Strasbourg-Entzheim, objet des arrêtés du 27 décembre 1966, du 24 août 1994, du 8 avril 2002 et du 9 novembre 2007 susvisés. Art. 2. − Le directeur général de l’aviation civile, la directrice générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et le directeur du budget sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 17 mai 2011. La ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, Pour la ministre et par délégation : Le directeur du transport aérien, P. SCHWACH La ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, Pour la ministre et par délégation : Le chef du service de la régulation et de la sécurité à la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, S. MARTIN

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Le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur, en charge de la 4e sous-direction à la direction du budget, L. MACHUREAU

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MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT

Décision du 13 mai 2011 portant délégation de signature (direction de la sécurité de l’aviation civile, échelon central)

NOR : DEVA1112963S

La directrice de la sécurité de l’aviation civile, Vu le code des transports ; Vu le code de l’aviation civile ; Vu le décret no 2006-975 du 1er août 2006 portant code des marchés publics ; Vu le décret no 2008-1299 du 11 décembre 2008 créant la direction de la sécurité de l’aviation civile, notamment son article 5 ; Vu l’arrêté du 19 décembre 2008 portant organisation de la direction de la sécurité de l’aviation civile, notamment ses titres II et III ; Vu l’arrêté du 7 janvier 2009 portant nomination de la directrice de la sécurité de l’aviation civile ; Vu la décision du 28 février 2011 portant délégation de signature (direction de la sécurité de l’aviation civile, échelon central),

Décide : Art. 1er.−L’article 7 de la décision du 28 février 2011 portant délégation de signature (direction de la sécurité de l’aviation civile, échelon central) susvisée est ainsi complété : « M. Arnaud Boyer, assistant d’administration de classe exceptionnelle. » Art. 2. − La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française. Fait le 13 mai 2011. F. ROUSSE

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION

Arrêté du 5 mai 2011 portant ouverture du concours pour le recrutement d’adjoints techniques territoriaux de 1re classe (session 2011)

NOR : IOCB1113089A

Par arrêté du président du centre de gestion de Mayotte en date du 5 mai 2011, des concours externe et interne et un troisième concours d’adjoint technique territorial de 1re classe sont ouverts à compter du 5 juillet 2011 dans les spécialités bâtiment, travaux publics, voirie et réseaux divers, espaces naturels, espaces verts, mécanique, électromécanique, logistique et sécurité, conduite de véhicules. Les demandes de dossiers d’inscription sont à adresser au centre de gestion de Mayotte au plus tard le 14 septembre 2011. La période de retrait des dossiers est fixée du 5 juillet au 14 septembre 2011 inclus. Le dossier d’inscription imprimé comportant les pièces demandées devra être déposé ou envoyé au centre de gestion au plus tard le jour de la clôture des inscriptions. La clôture des inscriptions est fixée au 22 septembre 2011. Les épreuves écrites d’admissibilité auront lieu le 18 janvier 2012. Le nombre de postes ouverts aux concours est fixé comme suit :

BÂTIMENT, ESPACES NATURELS, MÉCANIQUE, travaux publics, LOGISTIQUE ET SÉCURITÉ CONDUITE DE VÉHICULES voirie et réseaux divers espaces verts électromécanique

Concours externe : 10 postes Concours externe : 20 postes Concours externe : 15 postes Concours externe : 10 postes Concours externe : 20 postes Concours interne : 10 postes Concours interne : 25 postes Concours interne : 10 postes Concours interne : 12 postes Concours interne : 14 postes 3e concours : 10 postes 3e concours : 2 postes 3e concours : 7 postes 3e concours : 5 postes

Tous renseignements complémentaires, et en particulier les conditions d’accès à cet examen, pourront être obtenus sur simple demande écrite adressée au président du centre de gestion de Mayotte. Adresse du centre de gestion de Mayotte : 34, rue du Collège, 97600 Mamoudzou, téléphone : 02-69-61-06-02, fax : 02-69-61-12-43.

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION

Arrêté du 10 mai 2011 portant ouverture au titre de l’année 2012 d’un concours d’éducateur territorial des activités physiques et sportives (externe, interne, troisième concours)

NOR : IOCB1112830A

Par arrêté du président du centre interdépartemental de gestion de la grande couronne de la région Ile-de- France en date du 10 mai 2011, un concours d’éducateur territorial des activités physiques et sportives (externe, interne, troisième concours) est organisé par le centre interdépartemental de gestion de la grande couronne de la région Ile-de-France en convention avec les centres de gestion de la région Ile-de-France, les centres de gestion de la région Centre et le centre de gestion coordonateur du Puy-de-Dôme au titre de l’année 2012.

Dates et lieux des épreuves Epreuves d’admission : le mardi 24 janvier 2012, à l’espace Jean Monnet, 47, rue des Solets, parc Silic, 94533 Rungis. Epreuves d’admissibilité : à partir du lundi 7 mai (lieu à préciser ultérieurement).

Répartition des postes 299 postes sont ouverts pour ce concours. Ils sont répartis de la manière suivante :

CONCOURS EXTERNE CONCOURS INTERNE TROISIÈME CONCOURS

135 119 45

Inscriptions Les candidats peuvent se préinscrire en ligne à partir du 13 septembre 2011 et jusqu’au 12 octobre 2011 sur le site internet : www.cigversailles.fr.

Dépôt des candidatures Le dossier de préinscription imprimé, signé et accompagné des pièces demandées devra être déposé (jusqu’à 17 heures) ou envoyé au plus tard le 20 octobre 2011 (cachet de la poste faisant foi) à l’adresse du centre interdépartemental de gestion de la grande couronne de la région Ile-de-France, 15, rue Boileau, BP 855, 78008 Versailles Cedex.

Renseignements complémentaires Tous renseignements complémentaires, et en particulier les conditions de candidatures, pourront être communiqués sur simple demande adressée au président du centre interdépartemental de gestion de la grande couronne, service concours, 15, rue Boileau, BP 855, 78008 Versailles Cedex, téléphone : 01-39-49-63-00.

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION

Arrêté du 17 mai 2011 pris pour l’application de l’article 11 du décret no 64-260 du 14 mars 1964 modifié portant statut des sous-préfets

NOR : IOCA1105507A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi no 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat ; Vu le décret no 64-260 du 14 mars 1964 modifié portant statut des sous-préfets, notamment son article 11 ; Vu le décret no 2005-1090 du 1er septembre 2005 relatif à l’avancement de grade dans les corps des administrations de l’Etat, notamment son article 1er ; Vu l’avis conforme du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement, en date du 26 avril 2011,

Arrête : Art. 1er.−Le pourcentage de promotion au grade de sous-préfet hors classe au titre des années 2011 et 2012 est fixé à 22 %. Art. 2. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 17 mai 2011. Pour le ministre et par délégation : Le secrétaire général, M. BART

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MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE

Décret no 2011-545 du 18 mai 2011 pris pour l’application des réductions d’impôt sur le revenu au titre des investissements locatifs dans le secteur du tourisme prévues aux articles 199 decies E à 199 decies G du code général des impôts

NOR : EFIE1025934D

Publics concernés : investisseurs locatifs dans des résidences de tourisme classées et professionnels intéressés. Objet : permettre aux copropriétaires d’une résidence de tourisme, dans le cas où le gestionnaire est défaillant et où la candidature d’un nouveau gestionnaire n’a pu être retenue, de continuer à bénéficier de la réduction d’impôt dite « Demessine » et organiser le maintien ou la délivrance du classement en résidence de tourisme dans ce cas. Entrée en vigueur : immédiate. Notice : dans le cas où le gestionnaire d’une résidence de tourisme est défaillant et où la candidature d’un nouveau gestionnaire n’a pu être retenue, les copropriétaires détenant au moins 50 % des appartements de la résidence peuvent continuer à bénéficier de la réduction d’impôt dite « Demessine » s’ils font réaliser les prestations additionnelles à l’hébergement par une ou plusieurs entreprises, soit en contractant directement avec elles, soit en créant une entreprise qui contracte avec elles. Dans ce cas, les conditions du maintien et de la délivrance du classement sont assouplies. Les modalités d’information de l’autorité administrative qui a délivré un classement sont organisées. Références : les dispositions de l’annexe III au code général des impôts et du code du tourisme modifiées par le présent décret, dans leur rédaction résultant de cette modification, peuvent être consultées sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).

Le Premier ministre, Sur le rapport de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement, Vu le code général des impôts, notamment ses articles 199 decies E, 199 decies EA, 199 decies F et 199 decies G; Vu le code du tourisme, notamment ses articles L. 321-1 et D. 321-1 à D. 321-7,

Décrète : Art. 1er.−Au 2o de la section III du chapitre Ier de la première partie du livre Ier de l’annexe 3 au code général des impôts, il est inséré un article 46 AGG bis ainsi rédigé : « Art. 46 AGG bis. − I. – Pour l’application des sixième et septième phrases du cinquième alinéa de l’article 199 decies E et du dernier alinéa du 4 de l’article 199 decies F du code général des impôts, les copropriétaires détenant au moins 50 % des appartements de la résidence peuvent faire réaliser par une ou plusieurs entreprises l’ensemble des prestations additionnelles à l’hébergement mentionnées au b du 4o de l’article 261 D du code général des impôts : «1o Soit en contractant chacun directement avec celles qu’ils ont choisies conjointement ; «2o Soit en créant une entreprise qui contracte avec elles. « II. – Dans les cas prévus au I, il peut être dérogé à la condition de gestion de la résidence de tourisme par une seule personne physique ou morale prévue à la dernière phrase de l’article D. 321-1 du code du tourisme. » Art. 2. − A la section 1 du chapitre Ier du titre II du livre III de la partie réglementaire du code du tourisme, il est inséré un article D. 321-2-1 ainsi rédigé : « Art. D. 321-2-1. − I. – En cas d’application des sixième et septième phrases du cinquième alinéa de l’article 199 decies E du code général des impôts ou du dernier alinéa du 4 de l’article 199 decies F du

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même code et à la condition que la poursuite de l’exploitation soit assurée dans les conditions prévues au I de l’article 46 AGG bis de l’annexe 3 au code général des impôts, le maintien et la délivrance du classement de la résidence ne sont, pour la durée de l’engagement de location, subordonnés au respect ni du critère de gestion par une seule personne physique ou morale prévu à l’article D. 321-1, ni du critère de location d’au moins 70 % des locaux d’habitation meublés prévu à l’article D. 321-2, ni du critère de capacité minimale requis pour le classement de la résidence de tourisme. « II. – L’autorité administrative qui a prononcé le classement de la résidence concernée est informée, soit par les copropriétaires dans le cas prévu au 1o du I de l’article 46 AGG bis de l’annexe 3 au code général des impôts, soit par l’entreprise créée dans le cas prévu au 2o du I du même article, des modifications intervenues dans l’exploitation de ladite résidence. « Les éléments suivants lui sont communiqués : «1o L’identification de la ou des entreprises réalisant les prestations nécessaires à l’exploitation de la résidence ; «2o La liste (nom et adresse) des copropriétaires concernés ainsi que le nombre d’appartements qu’ils détiennent ; «3o La copie des contrats conclus entre les copropriétaires ou l’entreprise qu’ils ont créée et la ou les entreprises réalisant les prestations nécessaires à l’exploitation de la résidence. « III. – La demande de classement est présentée soit par les copropriétaires dans le cas prévu au 1o du I de l’article 46 AGG bis de l’annexe 3 au code général des impôts, soit par l’entreprise créée dans le cas prévu au 2o du I du même article. » Art. 3. − La ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement, et le secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 18 mai 2011. FRANÇOIS FILLON Par le Premier ministre : La ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, CHRISTINE LAGARDE Le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement, FRANÇOIS BAROIN Le secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, FRÉDÉRIC LEFEBVRE

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MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE

Décret du 19 mai 2011 portant classement de la commune de Sainte-Maxime (Var) comme station de tourisme

NOR : EFII1112047D

Par décret en date du 19 mai 2011, la commune de Sainte-Maxime (Var) est classée comme station de tourisme.

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Décret no 2011-546 du 18 mai 2011 modifiant le décret no 2010-1142 du 29 septembre 2010 relatif à l’assiette des cotisations de certains membres du corps médical des établissements publics de santé au régime de retraites complémentaire des assurances sociales institué par le décret no 70-1277 du 23 décembre 1970 modifié

NOR : ETSH1110000D

Publics concernés : médecins exerçant dans les établissements publics de santé. Objet : assujettissement de l’indemnité de chef de pôle et de président de commission médicale d’établissement à l’assiette de cotisation au régime de retraites complémentaire des assurances sociales institué par le décret no 70-1277 du 23 décembre 1970 modifié. Entrée en vigueur : 1er juin 2011. Notice : le présent décret assujettit, à compter du 1er juin, l’indemnité de chef de pôle et de président de commission médicale d’établissement à l’assiette de cotisation au régime de retraites complémentaire des assurances sociales institué par le décret no 70-1277 du 23 décembre 1970 modifié. Il met ainsi en œuvre une partie des mesures prévues par le protocole d’accord signé le 6 juillet 2010 entre le ministre chargé de la santé et quatre organisations syndicales représentatives des praticiens hospitaliers. Références : les dispositions modifiées par le présent décret peuvent être consultées, dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr). Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre du travail, de l’emploi et de la santé, Vu le code de la santé publique ; Vu le décret no 70-1277 du 23 décembre 1970 modifié portant création d’un régime de retraites complémentaire des assurances sociales en faveur des agents non titulaires de l’Etat et des collectivités publiques ; Vu le décret no 2010-1142 du 29 septembre 2010 relatif à l’assiette des cotisations de certains membres du corps médical des établissements publics de santé au régime de retraites complémentaire des assurances sociales institué par le décret no 70-1277 du 23 décembre 1970 modifié ; Vu le décret no 2011-117 du 27 janvier 2011 relatif à la composition des commissions médicales d’établissement des établissements publics de santé, Décrète : Art. 1er.−Le code de la santé publique est modifié comme suit : 1o A l’article D. 6146-7-1, les mots : « n’est pas assujettie » sont remplacés par les mots : « est assujettie » ; 2o Au troisième alinéa de l’article D. 6143-37-3, les mots : « n’est pas assujettie » sont remplacés par les mots : « est assujettie ». Art. 2. − Le décret du 29 septembre 2010 susvisé est ainsi modifié : 1o Au II de l’article 1er, après les mots : « à l’exception de l’allocation mentionnée au 3o », sont insérés les mots : « et du remboursement de frais mentionné au 6o »; 2o A l’article 5, le mot : « novembre » est remplacé par le mot : « décembre ». Art. 3. − Les dispositions de l’article 1er entrent en vigueur le 1er juin 2011. Art. 4. − Le ministre du travail, de l’emploi et de la santé, le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement, et la secrétaire d’Etat auprès du ministre du travail, de l’emploi et de la santé, chargée de la santé, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 18 mai 2011.

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FRANÇOIS FILLON Par le Premier ministre : Le ministre du travail, de l’emploi et de la santé, XAVIER BERTRAND Le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement, FRANÇOIS BAROIN La secrétaire d’Etat auprès du ministre du travail, de l’emploi et de la santé, chargée de la santé, NORA BERRA

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 26 avril 2011 portant délégation de signature (direction générale de l’offre de soins)

NOR : ETSH1113687A

La directrice générale de l’offre de soins, Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ; Vu le décret no 2010-271 du 15 mars 2010 portant organisation de la direction générale de l’offre de soins ; Vu l’arrêté du 15 mars 2010 portant organisation de la direction générale de l’offre de soins en sous- directions et en bureaux ; Vu l’arrêté du 22 mars 2010 portant délégation de signature (direction générale de l’offre de soins), modifié par les arrêtés des 22 octobre 2010, 26 novembre 2010 et 14 janvier 2011,

Arrête : Art. 1er.−Au 4o de l’article 1er de l’arrêté du 22 mars 2010 susvisé, les mots : « Mme Emmanuel Quillet, chargée de l’intérim des fonctions de sous-directrice » sont remplacés par les mots : « M. Raymond Le Moign, sous-directeur ». Art. 2. − Au 6o de l’article 5 de l’arrêté du 22 mars 2010 susvisé, les mots : « M. Sébastien Plantadis » sont remplacés par les mots : « Mme Virginie Sené-Rouquier ». Le 8o de ce même article est complété par les mots : « chef de la mission par intérim ». Art. 3. − La directrice générale de l’offre de soins est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 26 avril 2011. A. PODEUR

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 2 mai 2011 portant modification de l’arrêté du 9 décembre 2003 modifié relatif au titre professionnel de technicien(ne) métreur en réhabilitation de l’habitat

NOR : ETSD1112702A

Le ministre du travail, de l’emploi et de la santé, Vu le code de l’éducation, et notamment les articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants ; Vu l’arrêté du 9 décembre 2003 modifié relatif au titre professionnel de technicien(ne) métreur en réhabilitation de l’habitat ; Vu l’arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi ; Vu le référentiel d’emploi, d’activités et de compétences du titre professionnel de technicien(ne) métreur en réhabilitation de l’habitat ; Vu le référentiel de certification du titre professionnel de technicien(ne) métreur en réhabilitation de l’habitat ; Vu l’avis de la commission professionnelle consultative bâtiment et travaux publics du 29 juin 2010,

Arrête : Art. 1er.−Les dispositions du dernier alinéa de l’article 1er de l’arrêté du 9 décembre 2003 susvisé sont remplacées par les dispositions suivantes : « Le titre professionnel de technicien(ne) métreur en réhabilitation de l’habitat est enregistré au répertoire national des certifications professionnelles pour une durée de cinq ans à compter de la publication du présent arrêté. » Art. 2. − Les dispositions de l’article 3 de l’arrêté du 9 décembre 2003 susvisé sont remplacées par les dispositions suivantes : « Le titre professionnel de technicien(ne) métreur en réhabilitation de l’habitat est composé des trois unités constitutives, dont la liste suit : 1. Faire le métré tous corps d’état d’une opération de réhabilitation et l’estimer au bordereau ou aux ratios. 2. Faire l’étude technique et financière de l’avant-projet d’une réhabilitation en s’inscrivant dans une démarche de développement durable. 3. Faire l’étude de prix aux déboursés d’une opération de réhabilitation. Elles peuvent être sanctionnées par des certificats de compétences professionnelles (CCP) dans les conditions prévues par l’arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi. » Art. 3. − Les dispositions de l’article 3 bis de l’arrêté du 9 décembre 2003 susvisé sont remplacées par les dispositions suivantes : « Les titulaires des certificats de compétences professionnelles obtenus antérieurement à la publication du présent arrêté modificatif sont réputés avoir obtenu les certificats de compétences professionnelles du titre de technicien(ne) métreur en réhabilitation de l’habitat selon le tableau de correspondance ci-dessous.

TITRE PROFESSIONNEL TITRE PROFESSIONNEL technicien(ne) métreur technicien(ne) métreur en réhabilitation de l’habitat en réhabilitation de l’habitat (arrêté du 9 décembre 2003 modifié) (présent arrêté)

Faire le métré tous corps d’état d’une opération de réhabilitation et l’estimer Faire le métré tous corps d’état d’une opération de réhabilitation et l’estimer au bordereau ou aux ratios. au bordereau ou aux ratios.

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TITRE PROFESSIONNEL TITRE PROFESSIONNEL technicien(ne) métreur technicien(ne) métreur en réhabilitation de l’habitat en réhabilitation de l’habitat (arrêté du 9 décembre 2003 modifié) (présent arrêté)

Réaliser l’étude d’un projet technique de réhabilitation. Faire l’étude technique et financière de l’avant-projet d’une réhabilitation en s’inscrivant dans une démarche de développement durable. Participer à l’avant-projet d’une réhabilitation.

Faire l’étude de prix aux déboursés et assurer le suivi financier d’une Faire l’étude de prix aux déboursés d’une opération de réhabilitation. opération de réhabilitation.

Art. 4. − L’annexe à l’arrêté du 9 décembre 2003 susvisé est remplacée par l’annexe au présent arrêté. Elle comporte les informations requises pour l’inscription du titre professionnel au répertoire national des certifications professionnelles. Art. 5. − Le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République française. Fait le 2 mai 2011. Pour le ministre et par délégation : Le chef de la mission politiques de formation et de qualification de la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle, C. LANDOUR

ANNEXE INFORMATIONS REQUISES POUR L’INSCRIPTION DU TITRE PROFESSIONNEL AU RÉPERTOIRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES Intitulé : Titre professionnel : technicien(ne) métreur en réhabilitation de l’habitat. Niveau : IV. Code NSF : 230 p.

Résumé du référentiel d’emploi Le technicien métreur en réhabilitation de l’habitat étudie et évalue les coûts des travaux de réhabilitation d’une habitation. Les modifications à apporter sont destinées à rendre la construction habitable en intégrant les éléments de confort (sanitaires, chauffage central, installation électriques etc.) dans le respect du développement durable et de la réglementation en vigueur. Le technicien métreur est chargé de l’étude technique, de la mise au point du dossier de réhabilitation qui lui est remis, du métré et de la mise à prix de ces ouvrages, pour tous les corps d’état ou dans une spécialité. Il intervient avant le démarrage des travaux, au stade de la conception ou de la remise d’un devis au client, pendant et après leur exécution pour en assurer le suivi. Généralement le travail s’effectue seul mais, selon la dimension du projet, il peut s’effectuer en équipe. S’il travaille principalement dans un bureau, le technicien peut être amené à se déplacer ponctuellement sur des chantiers, voire parfois en présence continue. Le respect des délais conditionne le rythme et la charge de travail.

Capacités attestées et descriptif des composantes de la certification

1. Faire le métré tous corps d’état d’une opération de réhabilitation et l’estimer au bordereau ou aux ratios Synthétiser et compléter les éléments déterminants d’un dossier technique de réhabilitation. Etablir un métré dans le respect des conventions de la profession. Alimenter et exploiter une banque de données de prix de réhabilitation. Etablir le devis quantitatif estimatif des travaux de réhabilitation d’un bâtiment. Justifier et argumenter son étude. 2. Faire l’étude technique et financière de l’avant-projet d’une réhabilitation en s’inscrivant dans une démarche de développement durable

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Synthétiser et compléter les éléments déterminants d’un dossier technique de réhabilitation. Faire un relevé d’une construction existante. Dessiner des plans d’une opération de réhabilitation. Rédiger des documents descriptifs d’une réhabilitation. Consulter des fournisseurs, des sous-traitants ou partenaires extérieurs pour l’étude d’une réhabilitation et en établir un tableau comparatif. Alimenter et exploiter une banque de données de prix de réhabilitation. Etablir le budget prévisionnel d’une réhabilitation. Justifier et argumenter son étude.

3. Faire l’étude de prix aux déboursés d’une opération de réhabilitation Synthétiser et compléter les éléments déterminants d’un dossier technique de réhabilitation. Alimenter et exploiter une banque de données de prix de réhabilitation. Consulter des fournisseurs, des sous-traitants ou partenaires extérieurs pour l’étude d’une réhabilitation et en établir un tableau comparatif. Calculer des prix unitaires par la méthode des déboursés. Calculer des prix à l’aide d’un logiciel d’étude de prix. Etablir le devis quantitatif estimatif des travaux de réhabilitation d’un bâtiment. Justifier et argumenter son étude.

Secteurs d’activités ou types d’emploi accessibles par le détenteur du titre Entreprises de bâtiment. Maîtres d’ouvrage (promoteurs, collectivités et administrations). Maîtres d’œuvre (économistes, cabinets de métré, bureaux d’étude techniques, architectes). Code ROME : F1108 - Métré de la construction. Réglementation de l’activité : Néant. Autorité responsable de la certification : Ministère chargé de l’emploi. Bases légales et réglementaires : Articles L. 335-5 et suivants et R. 338-1 et suivants du code de l’éducation ; Arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi.

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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 12 mai 2011 relatif à l’admission dans les écoles préparant aux diplômes d’ergothérapeute, de technicien de laboratoire médical, de manipulateur d’électroradiologie médicale, de masseur-kinésithérapeute, de pédicure-podologue et de psychomotricien

NOR : ETSH1113430A

Le ministre du travail, de l’emploi et de la santé et la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Vu le code de la santé publique ; Vu le code de l’éducation ; Vu l’arrêté du 23 décembre 1987 relatif à l’admission dans les écoles préparant aux diplômes d’Etat d’ergothérapeute, de laborantin d’analyses médicales, de manipulateur d’électroradiologie médicale, de masseur-kinésithérapeute, de pédicure-podologue et de psychomotricien ; Vu l’arrêté du 28 octobre 2009 relatif à la première année commune aux études de santé ; Vu l’avis du Haut Conseil des professions paramédicales en date du 5 avril 2011, Arrêtent : Art. 1er.−A titre expérimental et par dérogation aux articles 2 à 7 et 9 de l’arrêté du 23 décembre 1987 susvisé, le jury prévu à l’article 8 de cet arrêté peut admettre en première année d’études préparatoires aux diplômes d’Etat d’ergothérapeute, de technicien de laboratoire médical, de manipulateur d’électroradiologie médicale, de masseur-kinésithérapeute, de pédicure-podologue et de psychomotricien les étudiants sélectionnés à partir des résultats obtenus lors de la validation des unités d’enseignement de la formation délivrée au cours de la première année commune aux études de santé ou au cours des deux premiers semestres de licence en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) ou de licence en sciences de la vie et de la Terre (SVT). Art. 2. − Une convention signée entre le directeur de l’institut de formation et le président de l’université concernée précise les modalités, et notamment les unités d’enseignement, retenues pour sélectionner les étudiants. Art. 3. − Les dispositions du présent arrêté sont applicables pour l’année universitaire 2011-2012. Art. 4. − La directrice générale de l’offre de soins et le directeur général pour l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 12 mai 2011. Le ministre du travail, de l’emploi et de la santé, Pour le ministre et par délégation : Par empêchement de la directrice générale de l’offre de soins : Le sous-directeur des ressources humaines du système de santé, R. LE MOIGN La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Pour la ministre et par délégation : Le directeur général pour l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle, P. HETZEL

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 17 mai 2011 portant ouverture d’une classe préparatoire intégrée au concours externe d’accès au corps de l’inspection du travail au titre de l’année 2011

NOR : ETSO1113693A

Par arrêté du ministre du travail, de l’emploi et de la santé en date du 17 mai 2011, une classe préparatoire intégrée au concours externe d’accès au corps de l’inspection du travail est ouverte au titre de l’année 2011 du 4 au 15 juillet et du 22 août au 16 décembre 2011. Les dossiers de candidature sont à transmettre, le 20 mai 2011 au plus tard, le cachet de la poste faisant foi, à l’Institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (INTEFP), 1498, route de Sain-Bel, 69280 Marcy-l’Etoile, et à retirer à la même adresse ou à télécharger sur le site internet du ministère : https://www.concours.travail.gouv.fr/Romeo:metiersEpreuvesPorg.do ou de l’INTEFP : http://www.institut-formation.travail.gouv.fr/index.html.

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 18 mai 2011 portant délégation de signature (direction générale de la santé)

NOR : ETSP1113695A

Le directeur général de la santé, Vu l’article R. 1421-1 du code de la santé publique ; Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ; Vu le décret no 2009-639 du 8 juin 2009 modifié relatif à l’administration centrale des ministères chargés de la santé, des affaires sociales, de la protection sociale, des sports, de la jeunesse et de la vie associative et complétant le décret no 2005-1795 du 30 décembre 2005 portant organisation de l’administration centrale du ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative ; Vu l’arrêté du 11 mai 2007 portant organisation de la direction générale de la santé en services et sous- directions ; Vu l’arrêté du 11 mai 2007 portant organisation de la direction générale de la santé en bureaux,

Arrête : Art. 1er.−Délégation est donnée à M. Christian Poiret, chef de service, secrétaire général, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de la santé, les actes relatifs aux affaires relevant de la direction générale de la santé, à l’exclusion des décrets. Art. 2. − Délégation est donnée à : I. − Direction générale : M. Renaud Morin, adjoint de la sous-directrice de la politique des pratiques et des produits de santé ; M. Pascal Melihan-Cheinin, adjoint de la sous-directrice de la promotion de la santé et de la prévention des maladies chroniques ; Mme Zina Bessa, adjointe de la sous-directrice de la prévention des risques infectieux ; M. Charles Saout, adjoint de la sous-directrice de la prévention des risques liés à l’alimentation et à l’environnement ; Mme Joëlle Carmès, adjointe du sous-directeur chef du département des urgences sanitaires ; M. Patrick Brasseur, chef de la mission de l’information et de la communication. II. – Secrétariat général : Mme Laurence Bassano, secrétaire générale adjointe ; M. Frédéric Séval, chef de la division droits, éthique et appui juridique ; M. Philippe Certin, chef de la division des ressources et du contrôle interne, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de la santé, tous les actes relatifs aux affaires relevant de leurs attributions, à l’exclusion des décrets. III. − Au sein du secrétariat général, à la division des ressources et du contrôle interne, délégation est donnée à : A. – Bureau des ressources humaines et de la vie au travail : M. Arnaud Vidal, chef du bureau ; M. César Melo Delgado, adjoint au chef du bureau, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de la santé, tous les actes relatifs aux affaires relevant de leurs attributions, à l’exclusion des décrets.

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B. – Bureau du budget, de la performance et du contrôle interne : Mme Aline Gendronneau, adjointe à la chef du bureau ; Mme Audrey Chaffard, attachée d’administration des affaires sociales ; Mme Chantal Bical, secrétaire administrative ; Mme Marie-Hélène Philippe, secrétaire administrative, à l’effet de signer tous documents relatifs à la réalisation des opérations budgétaires et comptables entrant dans le champ du programme « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » (programme 204) de la mission santé. Art. 3. − Au sein de la direction générale, délégation est donnée à Mme Renée Pomarède, chef du secrétariat du Haut Conseil de santé publique, placée auprès du chef de la mission de l’analyse stratégique, de la prospective, de la recherche et de l’appui scientifique, à l’effet de signer les actes budgétaires d’une valeur inférieure à 20 000 € TTC. Art. 4. − L’arrêté du 8 avril 2011 portant délégation de signature (direction générale de la santé) est abrogé. Art. 5. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 18 mai 2011. J.-Y. GRALL

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Décision du 12 avril 2011 portant agrément d’un organisme chargé du contrôle de qualité externe des installations de radiologie dentaire

NOR : ETSM1120107S

Le directeur général de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, Vu le code de la santé publique, et notamment ses articles L. 5212-1 et R. 5212-25 à R. 5212-35 ; Vu l’arrêté du 3 mars 2003 fixant les listes des dispositifs médicaux soumis à l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité mentionnés aux articles L. 5212-1 et R. 5212-26 du code de la santé publique ; Vu l’arrêté du 20 novembre 2007 relatif à l’agrément des organismes de contrôle de qualité externe des dispositifs médicaux prévu à l’article R. 5212-29 du code de la santé publique ; Vu la décision du 8 décembre 2008 fixant les modalités du contrôle de qualité des installations de radiologie dentaire ; Vu l’attestation d’accréditation no 3-105-1 Révision 16 notifiée à la société DEKRA Inspection par le COFRAC au titre de son programme d’accréditation INS REF 14 Révision 02 pour le contrôle de qualité externe des dispositifs médicaux, prenant effet le 15 juillet 2010 ; Vu la demande d’agrément présentée par la société DEKRA Inspection le 20 septembre 2010 et l’instruction qui en a été faite ; Vu les courriers de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé du 7 octobre 2010 et du 6 janvier 2011 et les réponses apportées par la société DEKRA Inspection le 20 décembre 2010 et le 18 mars 2011,

Décide : Art. 1er.−La société DEKRA Inspection est agréée pour la réalisation des opérations de contrôle de qualité externe des installations de radiologie dentaire selon les modalités de la décision du 8 décembre 2008. Art. 2. − Le directeur de l’évaluation des dispositifs médicaux et le directeur de l’inspection et des établissements sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente décision, qui sera publiée au Journal officiel de la République française. Fait le 12 avril 2011. Pour le directeur général et par délégation : Le directeur de l’évaluation des dispositifs médicaux, J.-C. GHISLAIN

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE

Décision du 11 mai 2011 portant délégation de signature (service de l’action administrative et de la modernisation)

NOR : MENA1110971S

Le secrétaire général, Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement, notamment son article 3 ; Vu le décret no 2006-572 du 17 mai 2006 modifié fixant l’organisation de l’administration centrale des ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche ; Vu l’arrêté du 17 mai 2006 modifié fixant l’organisation de l’administration centrale des ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche ; Vu l’arrêté du 23 mai 2006 modifié portant attributions de fonctions à l’administration centrale du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Décide : Art. 1er.−Délégation est donnée à M. DECROIX (Guillaume), chargé des fonctions de sous-directeur de la logistique de l’administration centrale, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous-direction de la logistique de l’administration centrale. Art. 2. − Délégation est donnée à M. AJUELOS (Philippe), contractuel, chef de la mission des achats, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la mission des achats. Art. 3. − Délégation est donnée à Mme ANNE (Frédérique), ingénieure de recherche, chef de la mission de la modernisation et des politiques locales, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et au nom de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la mission de la modernisation et des politiques locales. Art. 4. − Délégation est donnée à M. OPPERMANN (Fabien), conservateur des bibliothèques, chef de la mission des archives et du patrimoine culturel, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et au nom de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la mission des archives et du patrimoine culturel. Art. 5. − Délégation est donnée à M. LEFEBVRE (Jean-Christophe), administrateur de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, chef du bureau de la gestion prévisionnelle et du dialogue social, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du bureau de la gestion prévisionnelle et du dialogue de social. Art. 6. − Délégation est donnée à Mme DREZET (Sandrine), attachée d’administration de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, adjointe au chef du bureau de la gestion prévisionnelle et du dialogue social, à l’effet de signer à compter du 1er juin 2011, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du bureau de la gestion prévisionnelle et du dialogue de social. Art. 7. − Délégation est donnée à Mme BOISLIVEAU (Florence), attachée principale d’administration de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, adjointe au chef du bureau de la gestion statutaire et des

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rémunérations, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du bureau de la gestion statutaire et des rémunérations. Art. 8. − Délégation est donnée à Mme BATAL (Sandrine), ingénieure de recherche, chef du bureau de la formation, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du bureau de la formation. Art. 9. − Délégation est donnée à Mme COLAS (Liliane), attachée principale d’administration de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, adjointe au chef du bureau de la formation, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du bureau de la formation. Art. 10. − Délégation est donnée à Mme PILLET (Jacqueline), administratrice de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, chef du département du budget et du dialogue de gestion, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du département du budget et du dialogue de gestion. Art. 11. − Délégation est donnée à Mme LAPLANTE (Sylvie), attachée principale d’administration de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, chef du département de l’action patrimoniale, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du département de l’action patrimoniale. Art. 12. − Délégation est donnée à Mme OGER (Isabelle), conseillère d’administration scolaire et universitaire, adjointe au sous-directeur de la logistique de l’administration centrale, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous-direction de la logistique de l’administration centrale. Art. 13. − Délégation est donnée à M. VALENCHON (Olivier), attaché principal d’administration de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, chef du bureau budgétaire et financier, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du bureau budgétaire et financier. Art. 14. − Délégation est donnée à Mme MIALI (Nadine), ingénieure de recherche, chef du bureau des services généraux, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du bureau des services généraux. Art. 15. − Délégation est donnée à Mme CRESTA (Jadwiga), ingénieure de recherche, chef du bureau de la logistique du site Descartes, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du bureau de la logistique du site Descartes. Art. 16. − Délégation est donnée à M. LAROSE (Antony), attaché principal d’administration de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, chef du bureau des services techniques, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du bureau des services techniques. Art. 17. − Délégation est donnée à Mme BRIAND (Cécile), attachée principale d’administration de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, chef du bureau de l’ingénierie des achats, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du bureau de l’ingénierie des achats. Art. 18. − Délégation est donnée à Mme AZOULAY-TROJMAN (Myriam), contractuelle, chef du bureau du réseau des acheteurs et de l’assistance juridique, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du bureau du réseau des acheteurs et de l’assistance juridique. Art. 19. − Délégation est donnée à M. VICHON (Frédéric), attaché principal d’administration de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, chef du bureau de la gestion des marchés et de la performance des achats, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse

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et de la vie associative et de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du bureau de la gestion des marchés et de la performance des achats. Art. 20. − La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française. Fait le 11 mai 2011. J. MARIMBERT

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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L’ETAT

Arrêté du 11 mai 2011 pris en application du préambule de l’annexe I du code général des collectivités territoriales portant fixation des modalités de justification des dépenses des collectivités territoriales, de leurs établissements publics et des établissements publics de santé

NOR : BCRE1113038A

Le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement, Vu l’article 60 de la loi no 63-156 du 23 février 1963 portant loi de finances pour 1963 ; Vu les articles L. 1617-3, D. 1617-19 et l’annexe I du code général des collectivités territoriales ; Vu le décret no 62-1587 du 29 décembre 1962 portant règlement général sur la comptabilité publique ; Vu l’avis de la commission consultative d’évaluation des normes en date du 7 avril 2011,

Arrête : Art. 1er.−L’ordonnateur et le comptable peuvent évaluer conjointement l’organisation et les procédures de leurs services en charge du traitement d’une ou plusieurs catégories de dépenses. Leur audit porte sur la fiabilité des procédures d’engagement, de liquidation, de mandatement et de paiement. Il évalue l’efficacité des contrôles opérés à chaque étape de traitement des dépenses. La portée et la méthodologie de cet audit sont définies par une lettre de mission signée par l’ordonnateur et le comptable. Celle-ci définit les dépenses concernées par référence aux rubriques et à leurs subdivisions de la liste des pièces justificatives des dépenses figurant en annexe du code général des collectivités territoriales. Art. 2. − Les conclusions de l’audit visé à l’article 1er sont formalisées dans un rapport élaboré conjointement par l’ordonnateur et le comptable. Ce rapport énumère également les mesures d’adaptation des contrôles que ces derniers décident afin de garantir une maîtrise suffisante des risques identifiés et évalués de dépenses qualifiées d’irrégulières par le I de l’article 60 de la loi no 63-156 du 23 février 1963. Art. 3. − Sur la base du rapport décrit à l’article 2, l’ordonnateur et le comptable peuvent signer une convention instaurant le contrôle allégé en partenariat des dépenses dont les procédures ont été auditées lorsqu’ils constatent que les mesures qu’ils ont prises assurent une maîtrise satisfaisante et durable des risques. Cette convention, visant le présent arrêté, indique notamment : 1o Le montant unitaire des mandats en dessous duquel l’ordonnateur est dispensé de produire au comptable les pièces justificatives prévues pour la dépense correspondante dans la liste définie à l’annexe I du code général des collectivités territoriales ; 2o Les rubriques et leurs subdivisions de la liste figurant en annexe I du même code afin de définir le périmètre d’application du contrôle allégé en partenariat ; 3o La durée d’application du contrôle allégé en partenariat et les conditions de résiliation de la convention ; 4o Le dispositif général de contrôle interne mis en place par l’ordonnateur pour garantir une maîtrise satisfaisante et durable des risques dans ses services ; 5o L’engagement de l’ordonnateur à ne pas fractionner le paiement des dépenses dans le seul but d’émettre des mandats dont le montant unitaire est inférieur au seuil mentionné au 1o ; 6o L’engagement de l’ordonnateur à mentionner sur les mandats concernés les références des pièces qu’il est dispensé de produire au comptable ainsi que la nature précise de la dépense. Ces références doivent permettre au comptable de demander ultérieurement leur transmission ou leur consultation sur place ; 7o L’engagement de l’ordonnateur à transmettre au comptable, gratuitement et dans un délai maximal de vingt jours à compter de la demande de ce dernier, une ou plusieurs pièces justificatives d’une ou plusieurs dépenses dont le montant unitaire est inférieur au seuil mentionné au 1o ;

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8o Les modalités d’archivage par l’ordonnateur des pièces justificatives des dépenses dont le montant unitaire est inférieur au seuil mentionné au 1o ainsi que les modalités de vérification par le comptable et ses collaborateurs de ces conditions d’archivage ; 9o La faculté du comptable à résilier unilatéralement et immédiatement la convention si ses contrôles des dépenses, dont le montant unitaire est inférieur au seuil mentionné au 1o, démontrent une perte de maîtrise satisfaisante et durable des risques ; 10o Les modalités de consultation, dans les locaux d’archivage par le comptable et ses collaborateurs, des pièces justificatives des dépenses dont le montant unitaire est inférieur au seuil mentionné au 1o. Art. 4. − Une copie de la convention est jointe aux pièces générales du compte de gestion du premier exercice auquel elle s’applique. Art. 5. − Le montant unitaire des mandats, visé au 1o de l’article 3, en dessous duquel l’ordonnateur est dispensé de produire au comptable les pièces justificatives est inférieur ou égal à 400 euros. Il s’apprécie en fonction du montant total, toutes taxes comprises, de chaque mandat de dépense. Pour les dépenses d’un montant inférieur à ce seuil de production des pièces justificatives au comptable, l’ordonnateur ne les transmet pas à l’appui des mandats concernés. Il en assure l’archivage au moins jusqu’à l’apurement définitif du compte de gestion de l’exercice des dépenses qu’elles justifient ou jusqu’à la prescription de cet apurement. Art. 6. − Le comptable public engage sa responsabilité sur les opérations couvertes par la convention prévue par l’article 3, dans les conditions définies par l’article 60 de la loi no 63-156 du 23 février 1963. Art. 7. − Le directeur général des finances publiques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 11 mai 2011. FRANÇOIS BAROIN

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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L’ETAT

Décision du 17 mai 2011 portant délégation de signature (service de contrôle budgétaire et comptable ministériel)

NOR : BCRP1113598S

Le chef du département comptable ministériel, Vu le décret no 62-1587 du 29 décembre 1962 portant règlement général sur la comptabilité publique, modifié par le décret no 2006-1702 du 23 décembre 2006, portant suppression de la paierie générale du Trésor et de l’Agence comptable centrale du Trésor et transfert de leurs attributions, et le décret no 2006-1703 du 23 décembre 2006 portant dispositions diverses relatives à la cessation des activités à la paierie générale du Trésor et de l’Agence comptable centrale du Trésor ; Vu le décret no 2005-1429 du 18 novembre 2005, modifié par le décret no 2006-869 du 12 juillet 2006, relatif aux missions, à l’organisation et aux emplois de direction des services de contrôle budgétaire et comptables ministériels, et notamment l’article 8, et par le décret no 2006-1702 du 23 décembre 2006 portant suppression de la paierie générale du Trésor et de l’Agence comptable centrale du Trésor et transfert de leurs attributions ; Vu le décret du 25 mai 2009 portant affectation de M. Bernard Saby en qualité de chef du département comptable ministériel placé auprès du ministère chargé de l’économie, de l’industrie et de l’emploi et du ministère chargé du budget, des comptes publics et de la fonction publique ; Vu l’arrêté du 30 novembre 2007 portant nomination de M. Frank Mordacq en qualité de contrôleur budgétaire et comptable ministériel auprès du ministère chargé de l’économie, des finances et de l’emploi et du ministère chargé du budget, des comptes publics et de la fonction publique ; Vu l’arrêté du 18 décembre 2007, modifié par l’arrêté du 17 février 2009, fixant l’assignation comptable de dépenses et de recettes sur le contrôleur budgétaire et comptable ministériel placé auprès du ministère chargé de l’économie, des finances et de l’emploi et du ministère chargé du budget, des comptes publics et de la fonction publique ; Vu la décision du 22 juin 2009 du contrôleur budgétaire et comptable ministériel auprès du ministère chargé de l’économie, des finances et de l’emploi et du ministère chargé du budget, des comptes publics et de la fonction publique portant délégation de signature à M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel,

Décide : Art. 1er.−Délégation est donnée à M. Jean Muller, trésorier principal de 1re catégorie, adjoint au chef du département comptable ministériel, Mme Joëlle Perrier, trésorière principale, responsable de la division services au sein du département comptable ministériel, à M. Joseph Boinnot, trésorier principal de 1re catégorie, responsable de la division affaires générales au sein du département comptable ministériel, à Mme Arlette Marmoiton, receveuse-perceptrice, responsable de la division métiers au sein du département comptable ministériel, et à M. Marc Gautier, receveur-percepteur, responsable de la division comptabilité au sein du département comptable ministériel, à l’effet de signer, dans les limites prévues à l’article 8 du décret du 18 novembre 2005 susvisé, les actes relatifs à l’exercice des fonctions de comptable assignataire des ordonnateurs principaux, telles que mentionnées aux articles 1er et 2 de l’arrêté du 18 décembre 2007 susvisé, ainsi que les actes de gestion courante associés à ces fonctions. Art. 2. − Délégations spéciales sont données à : M. Fabrice Laurent, attaché principal d’administration, chef du service Europe et correspondants, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ; M. Jean-Blaise Prajet, contrôleur principal du Trésor public, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service en cas d’empêchement de M. Fabrice Laurent, chef du service Europe et correspondants ;

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M. Jérôme Meslin, inspecteur du Trésor public chef du service dettes négociables et trésorerie, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ; Mme Laure-Anne Gaborit-Barbier, contrôleuse principale du Trésor public, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service en cas d’empêchement de M Jérôme Meslin, chef du service dettes négociables et trésorerie ; Mme Patricia Dumoitier, attachée d’administration, chef du service dépense logistique 1, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ; M. Luc Loriente, contrôleur du Trésor public, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service en cas d’empêchement de Mme Patricia Dumoitier, chef du service dépense logistique 1 ; M. Jean-Marie Morice, inspecteur du Trésor public, chef du service dépense logistique 2, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ; M. Hugues Plasson, contrôleur principal du Trésor public de 1re classe, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service en cas d’empêchement de M. Jean-Marie Morice, chef du service dépense logistique 2 ; Mme Colette Bussenault, inspectrice du Trésor public, chef du service pilotage, orientation et comptabilité de la dépense, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ; M. Samuel Le Guilloux, contrôleur principal du Trésor public, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service en cas d’empêchement de Mme Colette Bussenault, chef du service pilotage, orientation et comptabilité de la dépense ; Mme Patricia Rossell, attachée d’administration, chef du service dépense immobilier, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ; M. Jean-Philippe Reynes, contrôleur principal du Trésor public, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service en cas d’empêchement de Mme Patricia Rossell, chef du service dépense immobilier ; M. Damien Fréville, attaché d’administration, chef du service dépense informatique, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ; M. Yann David, contrôleur principal des impôts, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service en cas d’empêchement de M. Damien Fréville, chef du service dépense informatique ; Mme Nicole Brousseau, inspectrice du Trésor public, chef du service dépense conventions-subventions, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ; Mme Valérie Souef, contrôleuse principale du Trésor public, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de Mme Nicole Brousseau, chef du service dépense conventions-subventions ; Mme Lauranne Duhil, inspectrice du Trésor public, chef du service recettes et comptes spéciaux du Trésor, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ; Mme Nathalie Valibus, contrôleuse principale du Trésor public, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de Mme Lauranne Duhil, chef du service recettes et comptes spéciaux du Trésor ; Mme Hélène Merlet, contrôleuse principale du Trésor public, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de Mme Lauranne Duhil, chef du service recettes et comptes spéciaux du Trésor ; Mme Valérie Lavergne, inspectrice du Trésor public, chef du service immobilisations financières, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ; M. Fabrice Guerittée, contrôleur principal du Trésor public, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de Mme Valérie Lavergne, chef du service immobilisations financières ; Mme Daphné Couvelaere, inspectrice du Trésor public, chef de la mission de la maîtrise, évaluation des risques et contrôle interne, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ; Mme Emmanuelle Creuzet, inspectrice du Trésor public, chargée de mission auprès de la mission de la maîtrise, évaluation des risques et contrôle interne, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ;

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Mme Christen Assih, inspectrice du Trésor public, chef du service dettes non négociables, engagements de l’Etat et régies, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ; M. Eric Fournier, ingénieur adjoint, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de Mme Christen Assih, chef du service dettes non négociables, engagement de l’Etat et régies ; Mme Evelyne Thoraninth, secrétaire administrative de classe normale, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de Mme Christen Assih, chef du service dettes non négociables, engagement de l’Etat et régies ; Mme Martine Paris Modolo, secrétaire administrative de classe normale, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de Mme Christen Assih, chef du service dettes non négociables, engagement de l’Etat et régies ; Mme Joëlle Perrier, trésorière principale, responsable de la cellule nationale de supervision des tiers, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ; M. Bastien Esteban, contrôleur du Trésor public, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service en cas d’empêchement de Mme Joëlle Perrier, trésorière principale, responsable de la cellule nationale de supervision des tiers ; M. Gilles Guilmain, inspecteur du Trésor public, chargé de mission au sein du service synthèse comptable, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ; M. Jean-François Wan Wac Tow, inspecteur du Trésor public, chargé de mission au sein du service synthèse comptable, à l’effet de signer tous documents relatifs au fonctionnement du service, en cas d’empêchement de M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel ; M. Eric Ordonaud, inspecteur du Trésor public, chargé de mission auprès du chef du département comptable ministériel, à l’effet de signer tous documents en rapport avec les missions qui lui sont confiées par M. Bernard Saby, chef du département comptable ministériel. Art. 3. − La décision portant délégation de signature du 18 janvier 2011 est abrogée. Art. 4. − La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française. Fait le 17 mai 2011. B. SABY

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Décret no 2011-547 du 18 mai 2011 portant rattachement de l’Ecole polytechnique féminine à l’université de technologie de Troyes

NOR : ESRS1110812D

Le Premier ministre, Sur le rapport de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Vu le code de l’éducation, notamment son article L. 719-10 ; Vu le décret no 2000-250 du 15 mars 2000 modifié portant classification d’établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel ; Sur la demande de la fondation EPF (Ecole polytechnique féminine) ; Sur proposition de l’université de technologie de Troyes ; Vu l’avis du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 18 avril 2011,

Décrète : Art. 1er.−L’Ecole polytechnique féminine est rattachée à l’université de technologie de Troyes. Art. 2. − La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche est chargée de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 18 mai 2011. FRANÇOIS FILLON Par le Premier ministre : La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, VALÉRIE PÉCRESSE

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ALIMENTATION, DE LA PÊCHE, DE LA RURALITÉ ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Arrêté du 18 mai 2011 portant approbation de la convention constitutive du groupement d’intérêt public « ITER - Val de Durance »

NOR : AGRR1111789A

Par arrêté de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement, et du ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire en date du 18 mai 2011, la convention constitutive du groupement d’intérêt public « ITER - Val de Durance » est approuvée. Des extraits de la convention sont annexés au présent arrêté.

ANNEXE EXTRAITS DE LA CONVENTION CONSTITUTIVE DU GROUPEMENT D’INTÉRÊT PUBLIC DÉNOMMÉ « ITER - VAL DE DURANCE »

Dénomination Il est créé entre les membres un groupement d’intérêt public dont la dénomination est : « ITER - Val de Durance. »

Objet Le groupement d’intérêt public « ITER - Val de Durance » a pour objet : – d’élaborer un schéma d’aménagement stratégique du Val de Durance ; – de préparer dans un délai de deux ans la mise en place d’un outil opérationnel pour la réalisation de projets retenus dans le schéma stratégique d’aménagement du Val-de-Durance, qui pourront être proposés à l’inscription du futur cadre contractuel Etat-région et des programmes européens ; – d’impulser une politique partenariale qui permette d’assurer une coordination de l’action des membres du groupement pour faciliter l’implantation des activités, des entreprises et des personnes liées au projet ITER et accompagner la montée en puissance de l’implantation ITER au niveau régional.

Membres Le groupement est constitué entre : 1o Les membres fondateurs : – la préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ; – le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur ; – la communauté du pays d’Aix ; – le conseil général des Bouches-du-Rhône ; – le conseil général des Alpes-de-Haute-Provence ; – le conseil général du Var ; – le conseil général de Vaucluse ; – le conseil général des Hautes-Alpes ; – le conseil général des Alpes-Maritimes ; – le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives. 2o Les autres membres territoriaux de droit : – la communauté de communes Verdon Mont Major ;

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– la communauté de communes Lubéron Durance Verdon ; – la communauté de communes Lubéron Durance ; – la communauté de communes Sud ; – la communauté de communes du Lubéron oriental ; – la communauté de communes de la Moyenne Durance ; – la communauté de communes du pays de Forcalquier ; – la communauté de communes de Sisteron ; – la communauté de communes des Portes du Lubéron ; – l’union régionale des maires ; – le parc naturel régional du Lubéron ; – le parc naturel régional du Verdon ; – le syndicat mixte d’aménagement de la vallée de la Durance ; et 3o Les membres associés de droit : – ITER Organisation ; – Fusion for Energie ; – la chambre régionale d’agriculture de Provence-Alpes-Côte d’Azur ; – la chambre régionale de commerce et d’industrie de Provence-Alpes-Côte d’Azur ; – la chambre régionale des métiers de Provence-Alpes-Côte d’Azur ; – le pôle compétitivité Capénergie ; – le syndicat mixte ITER Vaucluse ; – un représentant des universités de la région.

Siège du groupement Le siège du groupement est fixé à Saint-Paul-lez-Durance (13115), au lieudit « Cadarache », route de Vinon- sur-Verdon.

Durée de la convention Le groupement est constitué pour une durée de deux ans. Cette durée peut être renouvelée pour une durée maximale d’un an par décision de l’assemblée générale.

Comptabilité et mode de gestion La comptabilité du groupement est tenue et sa gestion est effectuée selon les règles du droit public et de la comptabilité publique applicables aux établissements publics nationaux à caractère industriel et commercial.

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

Arrêté du 12 mai 2011 modifiant l’arrêté du 2 août 2002 attribuant l’appellation « musée de France » en application des dispositions de l’article 18-II de la loi no 2002-5 du 4 janvier 2002

NOR : MCCC1112255A

Par arrêté du ministre de la culture et de la communication en date du 12 mai 2011, l’arrêté du 2 août 2002 attribuant l’appellation « musée de France », en application des dispositions de l’article 18-II de la loi no 2002-5 du 4 janvier 2002, est modifié comme suit : Concernant la commune de Limoges, à la place de : « Musée municipal de l’Evêché », lire : « Musée municipal des beaux-arts de Limoges-Palais de l’évêché ».

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE

Arrêté du 11 mai 2011 relatif à l’agrément de certains accords de travail applicables dans les établissements et services du secteur social et médico-social privé à but non lucratif

NOR : SCSA1111867A

La ministre des solidarités et de la cohésion sociale, Vu le code de l’action sociale et des familles, notamment ses articles L. 314-6 et R. 314-197 à R. 314-200 ; Vu les avis de la commission nationale d’agrément mentionnée à l’article R. 314-198 en date du 24 mars 2011 ; Vu les notifications en date du 3 mai 2011, Arrête : Art. 1er.−Sont agréés, sous réserve de l’application des dispositions législatives ou réglementaires en vigueur, à compter de la date prévue dans le texte ou, à défaut, de la date de publication du présent arrêté au Journal officiel de la République française, les accords collectifs de travail et décisions suivants :

I. − Branche de l’aide à domicile (75000 Paris) Avenant no 4 du 16 novembre 2010 relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie. II. − Convention collective de la Croix-Rouge française a) Accord du 14 décembre 2010 relatif au régime de prévoyance à durée déterminée. b) Accord du 14 décembre 2010 relatif au régime de prévoyance à durée indéterminée. c) Accord du 14 décembre 2010 relatif au régime complémentaire pour frais de santé à durée déterminée. d) Accord du 14 décembre 2010 relatif au régime complémentaire pour frais de santé à durée indéterminée.

III. − Association de sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence (ADSEA) (04000 Digne-les-Bains) Accord d’entreprise du 29 mars 2010 relatif à l’allégement du temps de travail pour l’exercice des absences légales. IV. − Association pour l’éducation et la réadaptation (APEER) (27510 Tilly) Avenant no 7 du 29 avril 2010 relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail. V. − Mutuelle du bien vieillir (34430 Saint-Jean-de-Védas) Avenant no 1 du 22 juin 2009 relatif à la journée de solidarité. VI. − Résidence Saint-Dominique (43100 Brioude) Accord d’entreprise du 20 octobre 2010 relatif à l’organisation du service minimum en cas de grève. VII. − Association Saint-Jean-de-Dieu (44490 Le Croisic) Accord d’entreprise du 18 février 2010 relatif à la mise en place d’astreintes pour le personnel infirmier.

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VIII. − APAJH de Loire-Atlantique (44000 Nantes) Accord d’entreprise du 15 octobre 2009 relatif à l’aménagement du temps de travail.

IX. − Association boucalaise pour l’aide aux personnes âgées (ABAPA) (64340 Boucau) Accord d’entreprise no 01-2010 du 30 novembre 2010 relatif à la mise en œuvre d’une action de formation pour les agents de service.

X. − ADAPEI des Pyrénées-Orientales (66450 Pollestres) Accord collectif d’entreprise du 27 septembre 2010 relatif au droit individuel à la formation.

XI. − Association régionale spécialisée d’action sociale, d’éducation et d’animation (ARSEA) (67029 Strasbourg) Accord d’entreprise du 8 novembre 2010 relatif au droit individuel à la formation.

XII. − Association Les Papillons blancs du Haut-Rhin (68100 Mulhouse) Accord d’entreprise du 4 juin 2010 relatif à la mise en place de trois CHSCT.

XIII. − EHPAD du Quatelbach (68390 Sausheim) Accord d’entreprise du 10 mai 2010 relatif à la durée quotidienne du travail.

XIV. − Œuvre laïque de perfectionnement professionnel du Rhône (OLPPR) (69007 Lyon) a) Accord d’entreprise du 13 décembre 2010 relatif au travail de nuit. b) Accord du 13 décembre 2010 relatif au droit d’expression des salariés.

XV. − Association Les Papillons blancs de Chalon-sur-Saône - Louhans (71100 Chalon-sur-Saône) Accord d’entreprise du 7 décembre 2010 relatif à la négociation annuelle obligatoire.

XVI. − Association DOMISOL (71300 Montceau-les-Mines) Accord d’entreprise du 11 mars 2011 relatif à l’instauration d’une prime d’activités.

XVII. − Résidence Paul-Idier (74290 Veyrier-du-Lac) Accord d’entreprise du 22 octobre 2010 relatif à la durée quotidienne du travail.

XVIII. − Association Les Papillons blancs de l’Essonne (91021 Evry) Accord d’entreprise du 3 décembre 2010 relatif aux conventions de forfait annuel en jours.

XIX. − Association AREPA (92245 Malakoff) a) Accord d’entreprise du 2 décembre 2010 relatif à la prévention des risques psychosociaux. b) Accord du 16 décembre 2010 relatif à l’organisation du temps de travail.

XX. − ADEF Résidences (94207 Ivry-sur-Seine) Accord du 12 janvier 2011 relatif à la prévention du stress et des risques psychosociaux. Art. 2. − Ne sont pas agréés les accords suivants :

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I. − Association régionale pour l’intégration (ARI) (13006 Marseille) Accord d’entreprise no 53 du 15 janvier 2010 relatif au doublement de la prime de transfert.

II. − Association calvadosienne de sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence (ACSEA) (14203 Hérouville-Saint-Clair) Accord d’entreprise du 18 janvier 2010 relatif au remboursement des frais de transport.

III. − IME Ma Campagne (16000 Angoulême) Accord d’entreprise du 16 mars 2010 relatif à l’aménagement et à la durée du travail.

IV. − APEI de Libourne (33500 Libourne) Avenant no 5 du 9 juin 2009 relatif aux modalités d’ouverture du compte épargne-temps.

V. − Association régionale spécialisée d’action sociale, d’éducation et d’animation (ARSEA) (67029 Strasbourg) Accord d’entreprise du 22 novembre 2010 relatif à la négociation annuelle obligatoire.

VI. − Association Présence (83500 La Seyne-sur-Mer) Accord d’entreprise du 21 octobre 2010 relatif à la mise en place d’une participation de l’employeur aux frais de transport. Art. 3. − La directrice générale de la cohésion sociale est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 11 mai 2011. Pour la ministre et par délégation : La directrice générale de la cohésion sociale, S. FOURCADE

Nota. – Les textes des accords cités à l’article 1er (I et II) ci-dessus seront publiés au Bulletin officiel santé, protection sociale, solidarités no 06/11, disponible sur les sites intranet et internet du ministère des solidarités et de la cohésion sociale.

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE

Arrêté du 12 mai 2011 portant prolongation du mandat des membres du conseil d’orientation de l’Observatoire national sur la formation, la recherche et l’innovation sur le handicap (ONFRIH)

NOR : SCSA1113125A

Par arrêté de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale et de la secrétaire d’Etat auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale en date du 12 mai 2011 : Le mandat des membres du conseil d’orientation de l’Observatoire national sur la formation, la recherche et l’innovation sur le handicap nommés par arrêté du 17 avril 2007 pour une durée de trois ans, conformément au décret no 2006-1331 du 31 octobre 2006 relatif à l’Observatoire national sur la formation, la recherche et l’innovation sur le handicap, au titre du b, du c, du d et du e de l’article D. 114-5 du code de l’action sociale et des familles, prolongé par arrêté du 10 août 2010 jusqu’au 17 avril 2011, est à nouveau prolongé jusqu’au 17 septembre 2011. Le mandat des membres du conseil d’orientation de l’Observatoire national sur la formation, la recherche et l’innovation sur le handicap, nommés par arrêté du 26 janvier 2010 au titre du b, du c et du d de l’article D. 114-5 du code de l’action sociale et des familles jusqu’à la fin du mandat de trois ans fixé par l’arrêté du 17 avril 2007, prolongé par arrêté du 10 août 2010 jusqu’au 17 avril 2011, est à nouveau prolongé jusqu’au 17 septembre 2011.

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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SPORTS

Arrêté du 2 mai 2011 modifiant l’arrêté du 15 mars 2010 portant création de la mention « natation course » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif »

NOR : SPOF1112349A

La ministre des sports, Vu l’arrêté du 15 mars 2010, modifié par l’arrêté du 17 janvier 2011, portant création de la mention « natation course » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif » ; Sur proposition du directeur des sports,

Arrête : Art. 1er.−Au cinquième alinéa de l’article 4 de l’arrêté du 15 mars 2010 susvisé relatif à la dispense de l’attestation portant sur l’expérience pédagogique, les mots : « – brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité “activités aquatiques et de la natation” », sont remplacés par les dispositions suivantes : « – brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité “activités aquatiques et de la natation” et justifiant d’une expérience pédagogique, bénévole ou professionnelle en “natation course”, dans les premiers niveaux de pratique compétitive, d’une durée de 200 heures. L’expérience est attestée soit par le directeur technique national de la natation pour les structures affiliées à la Fédération française de natation, soit par le directeur technique national ou, à défaut, par le président d’une des fédérations membres du conseil interfédéral des activités aquatiques en convention avec la Fédération française de natation pour les structures qui leur sont affiliées. » Art. 2. − Le directeur des sports est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 2 mai 2011. Pour la ministre et par délégation : Le sous-directeur de l’emploi et des formations, V. SEVAISTRE

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SPORTS

Arrêté du 2 mai 2011 modifiant l’arrêté du 15 mars 2010 portant création de la mention « natation synchronisée » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif »

NOR : SPOF1112566A

La ministre des sports, Vu l’arrêté du 15 mars 2010 portant création de la mention « natation synchronisée » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif » ; Sur proposition du directeur des sports,

Arrête : Art. 1er.−L’arrêté du 15 mars 2010 portant création de la mention « natation synchronisée » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif » est modifié conformément aux dispositions des articles 2 à 4 du présent arrêté. Art. 2. − A l’article 4 de l’arrêté du 15 mars 2010 susvisé, il est inséré au premier alinéa relatif à la dispense du test de sécurité, après les mots : « – brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, spécialité “activités aquatiques” », les termes suivants : « – brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, spécialité “activités aquatiques et de la natation” » ; A l’article 4 de l’arrêté du 15 mars 2010 susvisé, il est ajouté, à la fin du troisième alinéa relatif à la dispense de l’attestation portant sur l’expérience pédagogique, les mots suivants : « – brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, spécialité “activités aquatiques et de la natation” et justifiant d’une expérience pédagogique, bénévole ou professionnelle en “natation synchronisée”, dans les premiers niveaux de pratique compétitive, d’une durée de deux cents heures. L’expérience est attestée soit par le directeur technique national de la natation pour les structures affiliées à la Fédération française de natation, soit par le directeur technique national ou, à défaut, par le président d’une des fédérations membres du conseil interfédéral des activités aquatiques en convention avec la Fédération française de natation pour les structures qui leur sont affiliées. » Art. 3. − Les dispositions du second alinéa de l’article 7 de l’arrêté du 15 mars 2010 susvisé sont remplacées par les dispositions suivantes : « Dans les cinq ans suivant la date de publication du présent arrêté, les titulaires du brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré option “activités de la natation” ayant suivi dans le cadre de leur formation l’option entraînement “natation synchronisée” ou du brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré option “natation synchronisée” et titulaires de l’attestation de formation aux premiers secours en équipe de niveau 1 ou son équivalent à jour de sa formation continue obtiennent sur demande auprès du directeur régional de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale le diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, spécialité “perfectionnement sportif” mention “natation synchronisée” s’ils justifient dans les cinq ans précédant la publication de l’arrêté : – d’une expérience d’entraînement significatif en “natation synchronisée” d’une durée de huit cents heures sur une période au minimum de trois saisons sportives, soit au sein d’un club d’une fédération sportive agréée, soit au sein d’un pôle figurant sur la liste établie par le ministre chargé des sports, en application de l’article R. 221-26 du code du sport ; et – d’une expérience d’entraînement d’un ou plusieurs nageurs ayant participé à un championnat national 2 de catégories d’âges minimum, sur une période au minimum de deux saisons sportives en “natation synchronisée”. L’attestation justifiant de ces expériences d’entraînement est délivrée par le directeur technique national de la natation. » Art. 4. − Le premier alinéa de l’article 8 de l’arrêté du 15 mars 2010 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :

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« Les titulaires du brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré option “activités de la natation” ayant suivi dans le cadre de leur formation l’option entraînement “natation synchronisée” ou du brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré option “natation synchronisée” et titulaires de l’attestation de formation aux premiers secours en équipe de niveau 1 ou son équivalent à jour de sa formation continue, obtiennent de droit l’unité capitalisable 1 (UC1) “être capable de concevoir un projet d’action en natation synchronisée”, l’unité capitalisable 2 (UC2) “être capable de coordonner la mise en œuvre d’un projet d’action en natation synchronisée” et l’unité capitalisable 4 (UC4) “être capable d’encadrer la natation synchronisée en sécurité” du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité “perfectionnement sportif” mention “natation synchronisée”. » Art. 5. − Le directeur des sports est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 2 mai 2011. Pour la ministre et par délégation : Le sous-directeur de l’emploi et des formations, V. SEVAISTRE

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MINISTÈRE DES SPORTS

Arrêté du 2 mai 2011 modifiant l’arrêté du 15 mars 2010 portant création de la mention « water-polo » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif »

NOR : SPOF1112684A

La ministre des sports, Vu l’arrêté du 15 mars 2010 portant création de la mention « water-polo » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif » ; Sur proposition du directeur des sports,

Arrête : Art. 1er.−L’arrêté du 15 mars 2010 portant création de la mention « water-polo » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif » est modifié conformément aux dispositions des articles 2 à 5 du présent arrêté. Art. 2. − A l’article 4 de l’arrêté du 15 mars 2010 susvisé, il est inséré au premier alinéa relatif à la dispense du test de sécurité, après les mots : « – brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité “activités aquatiques” », les termes suivants : « – brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité “activités aquatiques et de la natation” ; ». A l’article 4 de l’arrêté du 15 mars 2010 susvisé, il est ajouté à la fin du troisième alinéa relatif à la dispense de l’attestation portant sur l’expérience pédagogique les mots suivants : « – brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité “activités aquatiques et de la natation” et justifiant d’une expérience pédagogique, bénévole ou professionnelle en “water-polo”, dans les premiers niveaux de pratique compétitive, d’une durée de deux cents heures. L’expérience est attestée soit par le directeur technique national de la natation pour les structures affiliées à la Fédération française de natation, soit par le directeur technique national ou à défaut par le président d’une des fédérations membres du Conseil interfédéral des activités aquatiques en convention avec la Fédération française de natation pour les structures qui leur sont affiliées. » Art. 3. − A l’article 6 de l’arrêté du 15 mars 2010 susvisé, il est inséré les mots suivants : « – brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré option “water polo” ; – brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré option “activités de la natation” ayant suivi dans le cadre de sa formation l’option entraînement “water-polo”. » Art. 4. − Les dispositions du second alinéa de l’article 7 de l’arrêté du 15 mars 2010 susvisé sont remplacées par les dispositions suivantes : « Dans les cinq ans suivant la date de publication du présent arrêté, les titulaires du brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré option “activités de la natation” ayant suivi dans le cadre de leur formation l’option entraînement “water-polo” ou du brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré option “water-polo” et titulaires de l’attestation de formation aux premiers secours en équipe de niveau 1 ou son équivalent à jour de sa formation continue obtiennent sur demande auprès du directeur régional de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale le diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité “perfectionnement sportif”, mention “water-polo”, s’ils justifient dans les cinq ans précédant la publication de l’arrêté : – d’une expérience d’entraînement significatif en “water-polo” d’une durée de huit cents heures sur une période au minimum de trois saisons sportives, soit au sein d’un club d’une fédération sportive agréée, soit au sein d’un pôle figurant sur la liste établie par le ministre chargé des sports en application de l’article R. 221-26 du code du sport ; – et, d’une expérience d’entraînement dans le domaine du water-polo masculin, d’au moins une équipe ayant participé à un championnat national de catégories d’âges ou “nationale 2” sur une période au minimum de deux saisons sportives ou de water-polo féminin d’au moins une équipe ayant participé à un championnat “nationale 1” sur une période au minimum de deux saisons sportives.

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L’attestation justifiant de ces expériences d’entraînement est délivrée par le directeur technique national de la natation. » Art. 5. − Le premier alinéa de l’article 8 de l’arrêté du 15 mars 2010 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes : « Les titulaires du brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré option “activités de la natation” ayant suivi dans le cadre de leur formation l’option entraînement “water-polo” ou du brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré option “water-polo” et titulaires de l’attestation de formation aux premiers secours en équipe de niveau 1 ou son équivalent à jour de sa formation continue obtiennent de droit l’unité capitalisable 1 (UC1) “être capable de concevoir un projet d’action en water-polo”, l’unité capitalisable 2 (UC2) “être capable de coordonner la mise en œuvre d’un projet d’action en water-polo” et l’unité capitalisable 4 (UC4) “être capable d’encadrer le water-polo en sécurité” du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité “perfectionnement sportif”, mention “water-polo”. » Art. 6. − Le directeur des sports est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 2 mai 2011. Pour la ministre et par délégation : Le sous-directeur de l’emploi et des formations, V. SEVAISTRE

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MINISTÈRE DES SPORTS

Arrêté du 2 mai 2011 modifiant l’arrêté du 15 mars 2010 portant création de la mention « plongeon » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif »

NOR : SPOF1112693A

La ministre des sports, Vu l’arrêté du 15 mars 2010 portant création de la mention « plongeon » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif » ; Sur proposition du directeur des sports, Arrête : Art. 1er.−L’arrêté du 15 mars 2010 portant création de la mention « plongeon » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif » est modifié conformément aux dispositions des articles 2 à 4 du présent arrêté. Art. 2. − A l’article 4 de l’arrêté du 15 mars 2010 susvisé, il est inséré au premier alinéa relatif à la dispense du test de sécurité, après les mots : « – brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité “activités aquatiques” », les termes suivants : « – brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité “activités aquatiques et de la natation” ». A l’article 4 de l’arrêté du 15 mars 2010 susvisé, il est ajouté à la fin du troisième alinéa relatif à la dispense de l’attestation portant sur l’expérience pédagogique les termes suivants : « – brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité “activités aquatiques et de la natation” et justifiant d’une expérience pédagogique, bénévole ou professionnelle en “plongeon”, dans les premiers niveaux de pratique compétitive, d’une durée de deux cents heures. L’expérience est attestée soit par le directeur technique national de la natation pour les structures affiliées à la Fédération française de natation, soit par le directeur technique national ou à défaut par le président d’une des fédérations membres du conseil interfédéral des activités aquatiques en convention avec la Fédération française de natation pour les structures qui leur sont affiliées. » Au dernier alinéa de l’article 4 de l’arrêté du 15 mars 2010 susvisé, les mots : « à l’exception du test de sécurité » sont remplacés par les mots : « à l’exception des tests de sécurité no 1 et no 2». Art. 3. − Les dispositions du second alinéa de l’article 7 de l’arrêté du 15 mars 2010 susvisé sont remplacées par les dispositions suivantes : « Dans les cinq ans suivant la date de publication du présent arrêté, les titulaires du brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré option “activités de la natation” ayant suivi dans le cadre de leur formation l’option entraînement “plongeon” ou du brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré option “plongeon” et titulaires de l’attestation de formation aux premiers secours en équipe de niveau 1 ou son équivalent à jour de sa formation continue obtiennent sur demande auprès du directeur régional de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale le diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, spécialité “perfectionnement sportif”, mention “plongeon” s’ils justifient dans les cinq ans précédant la publication de l’arrêté : – d’une expérience d’entraînement significatif en “plongeon” d’une durée de cinq cents heures sur une période au minimum de trois saisons sportives, soit au sein d’un club d’une fédération sportive agréée, soit au sein d’un pôle figurant sur la liste établie par le ministre chargé des sports en application de l’article R. 221-26 du code du sport ; et – d’une expérience d’entraînement d’un ou plusieurs plongeurs ayant participé à un championnat national de catégories d’âges au moins, sur une période au minimum de deux saisons sportives en “plongeon”. L’attestation justifiant de ces expériences d’entraînement est délivrée par le directeur technique national de la natation. » Art. 4. − Le premier alinéa de l’article 8 de l’arrêté du 15 mars 2010 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :

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« Les titulaires du brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré option “activités de la natation” ayant suivi dans le cadre de leur formation l’option entraînement “plongeon” ou du brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré option “plongeon” et titulaires de l’attestation de formation aux premiers secours en équipe de niveau 1 ou son équivalent à jour de sa formation continue obtiennent de droit l’unité capitalisable 1 (UC1) “être capable de concevoir un projet d’action en plongeon”, l’unité capitalisable 2 (UC2) “être capable de coordonner la mise en œuvre d’un projet d’action en plongeon” et l’unité capitalisable 4 (UC4) “être capable d’encadrer le plongeon en sécurité” du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité “perfectionnement sportif”, mention “plongeon”. » Art. 5. − Le directeur des sports est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 2 mai 2011. Pour la ministre et par délégation : Le sous-directeur de l’emploi et des formations, V. SEVAISTRE

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MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE

INDUSTRIE, ÉNERGIE ET ÉCONOMIE NUMÉRIQUE

Arrêté du 16 mai 2011 définissant les profils des produits cédés par Electricité de France aux fournisseurs d’électricité dans le cadre de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique

NOR : INDR1111567A

Le ministre auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, Vu la loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité, notamment son article 4-1 ; Vu le décret no 2011-466 du 28 avril 2011 fixant les modalités d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique ; Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 5 avril 2011 ; Vu l’avis de la Commission de régulation de l’énergie en date du 12 mai 2011, Arrête : Art. 1er.−I. – Le profil d’un produit mentionné à l’article 1er du décret no 2011-466 du 28 avril 2011 susvisé est défini par la chronique demi-heure par demi-heure de la puissance délivrée pendant la période de livraison. Chaque demi-heure, la puissance du produit est égale à la quantité du produit, au sens du III de l’article 1er du décret no 2011-466 du 28 avril 2011 susvisé, multipliée par le coefficient de modulation défini à l’article 2 et arrondie au centième de mégawatt le plus proche. II. – Toute heure comprise entre 8 heures et 20 heures du lundi au vendredi hors jours fériés nationaux est une heure de pointe. Les autres heures sont les heures hors pointe. Art. 2. − I. – La catégorie C1 définie au VI de l’article 1er du décret no 2011-466 du 28 avril 2011 susvisé donne droit au produit dont le profil est caractérisé par un coefficient de modulation égal à 1 chaque demi- heure de chaque période de livraison. II. – La catégorie C2 définie au VI de l’article 1er du décret no 2011-466 du 28 avril 2011 susvisé donne droit au produit dont le profil est caractérisé par le coefficient de modulation suivant :

Pour chaque demi-heure de chaque heure de pointe du mois j de l’année k, le coefficient de modulation Bj,k est donné par la formule suivante : ␭ ‡ Bj,k = k × (Mj,k – k) Pour chaque demi-heure de chaque heure hors pointe du mois j de l’année k, le coefficient de modulation ࣳ B j,k est donné par la formule suivante : ࣳ ␭ Ͱ ‡ B j,k = k × (Mj,k – k – k)

Les coefficients Mj,k de modulation mensuelle sont fixés pour les années 2011 à 2016 dans le tableau 1 ci-dessous :

Tableau 1

Mj,k ANNÉE k

Mois j 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Janvier 114,52 % 114,44 % 110,83 % 107,22 % 103,61 % 100,00 %

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Mj,k ANNÉE k

Mois j 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Février 112,89 % 112,81 % 109,61 % 106,41 % 103,20 % 100,00 %

Mars 101,22 % 101,15 % 100,86 % 100,58 % 100,29 % 100,00 %

Avril 91,82 % 91,76 % 93,82 % 95,88 % 97,94 % 100,00 %

Mai 85,29 % 85,23 % 88,93 % 92,62 % 96,31 % 100,00 %

Juin 82,99 % 82,93 % 87,20 % 91,46 % 95,73 % 100,00 %

Juillet 89,54 % 89,48 % 92,11 % 94,78 % 97,41 % 100,00 %

Août 90,16 % 90,16 % 92,62 % 95,12 % 97,58 % 100,00 %

Septembre 92,91 % 92,91 % 94,66 % 96,46 % 98,24 % 100,00 %

Octobre 96,10 % 96,10 % 97,02 % 98,03 % 99,02 % 100,00 %

Novembre 103,30 % 103,30 % 102,36 % 101,55 % 100,76 % 100,00 %

Décembre 115,99 % 115,99 % 111,78 % 107,76 % 103,84 % 100,00 %

Ͱ Les coefficients k réduction de puissance hors pointe sont fixés les années 2011 à 2016 dans le tableau 2 ci-dessous :

Tableau 2

2011 2012 2013 2014 2015 2016

Ͱ k 3,7 % 3,0 % 2,2 % 1,5 % 0,7 % 0 %

‡ Les coefficients k sont fixés pour les années 2011 à 2016 dans le tableau 3 ci-dessous :

Tableau 3

2011 2012 2013 2014 2015 2016

‡ k 57 % 57 % 57 % 57 % 57 % 57 %

Les coefficients ␭␬ sont fixés pour les années 2011 à 2016 dans le tableau 4 ci-dessous :

Tableau 4

2011 2012 2013 2014 2015 2016

␭␬ 2,592 094 5 2,561 800 0 2,500 536 1 2,440 649 8 2,379 833 6 2,325 581 4

Art. 3. − Le directeur général de l’énergie et du climat est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française Fait le 16 mai 2011.

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Pour le ministre et par délégation : Le directeur général de l’énergie et du climat, P.-F. CHEVET

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE

INDUSTRIE, ÉNERGIE ET ÉCONOMIE NUMÉRIQUE

Arrêté du 17 mai 2011 fixant le prix de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique

NOR : INDR1111653A

La ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et le ministre auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, Vu le code de commerce, notamment son article L. 410-2 ; Vu la loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité, notamment son article 4-1 ; Vu le décret no 2011-466 du 28 avril 2011 fixant les modalités d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique ; Vu l’arrêté du 31 août 2010 fixant le niveau du tarif réglementé transitoire d’ajustement du marché ; Vu l’arrêté du 16 mai 2011 définissant les profils des produits cédés par Electricité de France aux fournisseurs d’électricité dans le cadre de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique ; Vu l’arrêté du 17 mai 2011 relatif au calcul des droits à l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique ; Vu l’avis de la Commission de régulation de l’énergie en date du 5 mai 2011 ; Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 17 mai 2011,

Arrêtent : Art. 1er.−Le prix, mentionné au VII de l’article 4-1 de la loi no 2000-108 du 10 février 2000 susvisée, de l’électricité cédée en application du même article de loi par Electricité de France aux fournisseurs de consommateurs finals sur le territoire métropolitain continental ou de gestionnaires de réseaux pour leurs pertes est fixé hors taxes à 40 € par mégawattheure. Art. 2. − La directrice générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et le directeur de l’énergie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 17 mai 2011. Le ministre auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, Pour le ministre et par délégation : Le directeur de l’énergie, P.-M. ABADIE La ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, Pour la ministre et par délégation : La directrice générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, N. HOMOBONO

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MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE

INDUSTRIE, ÉNERGIE ET ÉCONOMIE NUMÉRIQUE

Arrêté du 17 mai 2011 fixant le prix de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique à compter du 1er janvier 2012

NOR : INDR1111655A

La ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et le ministre auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, Vu le code de commerce, notamment son article L. 410-2 ; Vu la loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité, notamment son article 4-1 ; Vu le décret no 2011-466 du 28 avril 2011 fixant les modalités d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique ; Vu l’avis de la Commission de régulation de l’énergie en date du 5 mai 2011 ; Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 17 mai 2011,

Arrêtent : Art. 1er.−Le prix, mentionné au VII de l’article 4-1 de la loi no 2000-108 susvisée, de l’électricité cédée en application du même article de loi par Electricité de France aux fournisseurs de consommateurs finals sur le territoire métropolitain continental ou de gestionnaires de réseaux pour leurs pertes est fixé hors taxes à 42 € par mégawattheure à compter du 1er janvier 2012. Art. 2. − La directrice générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et le directeur de l’énergie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 17 mai 2011. Le ministre auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, Pour le ministre et par délégation : Le directeur de l’énergie, P.-M. ABADIE La ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, Pour la ministre et par délégation : La directrice générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, N. HOMOBONO

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE

INDUSTRIE, ÉNERGIE ET ÉCONOMIE NUMÉRIQUE

Arrêté du 17 mai 2011 relatif au calcul des droits à l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique

NOR : INDR1111566A

Le ministre auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, Vu la loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité, notamment son article 4-1 ; Vu le décret no 2011-466 du 28 avril 2011 fixant les modalités d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique ; Vu l’avis de la Commission de régulation de l’énergie en date du 12 mai 2011 ; Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 17 mai 2011,

Arrête : Art. 1er.−Pour chacune des catégories de consommateurs définies au VI de l’article 1er du décret no 2011-466 du 28 avril 2011 susvisé, la quantité de produit théorique définie au I de l’article 4 de ce même décret est le produit du coefficient de bouclage défini à l’article 4 du présent arrêté par la puissance moyenne de la consommation de la catégorie de consommateurs considérée sur la période de référence définie aux articles 2 ou 3 du présent arrêté. La quantité de produit théorique est arrondie au dixième de mégawatt le plus proche. Art. 2. − A compter de 2015, la période de référence est constituée : – des heures creuses d’avril à juin et de septembre à octobre, définies comme les heures comprises entre 1 heure et 7 heures et toutes les heures des samedis, dimanches et jours fériés nationaux ; – des heures des mois de juillet et août. Art. 3. − De manière transitoire, la période de référence est constituée : Pour l’année 2011 : – des heures creuses comprises entre le 1er septembre 2011 et le 31 décembre 2011, définies comme les heures comprises entre 1 heure et 7 heures et toutes les heures des samedis, dimanches et jours fériés nationaux ; – de toutes les heures du premier jour de la première période de livraison au 31 août 2011. Pour l’année 2012 : – des heures creuses de janvier à juin et de septembre à décembre, définies comme les heures comprises entre 1 heure et 7 heures et toutes les heures des samedis, dimanches et jours fériés nationaux ; – des heures des mois de juillet et août. Pour les années 2013 et 2014 : – des heures creuses de mars à juin et de septembre à novembre, définies comme les heures comprises entre 1 heure et 7 heures et toutes les heures des samedis, dimanches et jours fériés nationaux ; – des heures des mois de juillet et août. Art. 4. − I. – Les coefficients de bouclage pour les demandes effectuées aux guichets de la première période de livraison et des 1er janvier des années 2012 à 2015, ainsi qu’à tous les guichets postérieurs, sont : 0,932 pour la première période de livraison ;

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0,932 pour le 1er janvier 2012 ; 0,992 pour le 1er janvier 2013 ; 0,961 pour le 1er janvier 2014 ; 0,964 à partir du 1er janvier 2015. Seuls ces coefficients de bouclage sont utilisés pour les besoins du calcul de Qmax décrit au I de l’article 10 du décret no 2011-466 du 28 avril 2011 susvisé.

II. – Pour les demandes effectuées aux guichets des 1er juillet 2012, 2013 et 2014, la CRE effectue ses calculs de quantités de produits théoriques définies au I de l’article 4 sur la base de coefficients de bouclage intermédiaires. Leur valeur est fixé à : 0,968 pour la période de livraison commençant le 1er juillet 2012 ; 0,977 pour la période de livraison commençant le 1er juillet 2013 ; 0,962 pour la période de livraison commençant le 1er juillet 2014. Ces coefficients de bouclage intermédiaires ne seront pas utilisés pour le calcul des quantités de produit théoriques décrites au I de l’article 10 du décret no 2011-466 du 28 avril 2011 susvisé. Art. 5. − Les coefficients de bouclage définis à l’article 4 du présent arrêté peuvent être révisés pour garantir un accès régulé à l’électricité nucléaire historique dans les conditions établies aux I et III de l’article 4-1 de la loi no 2000-108 du 10 février 2000 susvisée, notamment en cas de décision d’une autorité compétente ayant pour conséquence d’affecter la production annuelle des centrales mentionnées au II de l’article 4-1 de la loi no 2000-108 du 10 février 2000 susvisée. Toutefois, le coefficient de bouclage pour une période de livraison ne peut être modifié qu’au plus tard soixante-quinze jours avant le début de cette période de livraison. Art. 6. − Le directeur de l’énergie est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 17 mai 2011. Pour le ministre et par délégation : Le directeur de l’énergie, P.-M. ABADIE

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE

INDUSTRIE, ÉNERGIE ET ÉCONOMIE NUMÉRIQUE

Arrêté du 17 mai 2011 fixant le mode de détermination de la courbe de charge des consommations de la sous-catégorie des petits consommateurs visés au VI de l’article 1er du décret no 2011-466 du 28 avril 2011 fixant les modalités d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique

NOR : INDR1111657A

Le ministre auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, Vu la loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité, notamment ses articles 4-1 et 15 ; Vu le décret no 2011-466 du 28 avril 2011 fixant les modalités d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique ; Vu la proposition de la Commission de régulation de l’énergie en date du 3 mai 2011 ; Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 17 mai 2011,

Arrête : Art. 1er.−Les petits consommateurs, mentionnés au VI de l’article 1er du décret no 2011-466 du 28 avril 2011 susvisé, sont les consommateurs dont la courbe de charge est caractérisée par un profil défini par les règles relatives au dispositif de responsable d’équilibre mises en place en application du V de l’article 15 de la loi no 2000-108 du 10 février 2000 susvisée et relèvent des profils RES et PRO tels que définis par les règles relatives au dispositif de responsable d’équilibre. Art. 2. − Le directeur de l’énergie est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 17 mai 2011. Pour le ministre et par délégation : Le directeur de l’énergie, P.-M. ABADIE

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MESURES NOMINATIVES

PREMIER MINISTRE

Décret du 18 mai 2011 portant nomination (chambres régionales des comptes) - M. Deschamps (Antoine)

NOR : CPTX1112331D

Par décret du Président de la République en date du 18 mai 2011, M. Deschamps (Antoine), premier conseiller du corps des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, est nommé, durant la période de son détachement, premier conseiller du corps des magistrats de chambres régionales des comptes à compter du 1er juin 2011.

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MESURES NOMINATIVES

PREMIER MINISTRE

Décret du 18 mai 2011 portant nomination (chambres régionales des comptes) - M. Tkoub (Abdelmajid)

NOR : CPTX1112682D

Par décret du Président de la République en date du 18 mai 2011, M. Tkoub (Abdelmajid), directeur d’hôpital, est nommé, durant la période de son détachement, premier conseiller du corps des magistrats de chambres régionales des comptes à compter du 1er juin 2011.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Arrêté du 10 mai 2011 portant nomination et détachement (conseillers d’administration de la défense)

NOR : DEFH1112850A

Par arrêté du ministre de la défense et des anciens combattants en date du 10 mai 2011, M. Fouldrin (Philippe), attaché principal d’administration du ministère de la défense, est nommé dans l’emploi de conseiller d’administration de la défense, à compter du 1er janvier 2011, en vue d’exercer les fonctions de chef du bureau du pilotage financier et de la modernisation à la direction générale des systèmes d’information et de communication. A cette même date, l’intéressé est placé en position de détachement en qualité de conseiller d’administration de la défense, pour une durée de quatre ans.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Arrêté du 10 mai 2011 portant admission à la retraite (administration centrale)

NOR : DEFH1112890A

Par arrêté du ministre de la défense et des anciens combattants en date du 10 mai 2011, M. Rousselot (Daniel), attaché d’administration du ministère de la défense, est admis à faire valoir ses droits à la retraite, à sa demande, à compter du 1er août 2011. A cette même date, l’intéressé est radié des cadres.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT

Décret du 18 mai 2011 portant nomination au conseil d’administration de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie - M. Vermot-Desroches (Gilles)

NOR : DEVK1107701D

Par décret en date du 18 mai 2011, M. Gilles Vermot-Desroches, directeur du développement durable de Schneider Electric, est nommé membre du conseil d’administration de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie en qualité de personnalité qualifiée au titre de l’énergie, en remplacement de M. Jean- Pierre Clamadieu, démissionnaire.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT

Arrêté du 2 mai 2011 portant nomination au comité technique paritaire ministériel institué au ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire

NOR : DEVK1112091A

Par arrêté de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement en date du 2 mai 2011, Mme Michèle PAPPALARDO est remplacée par Mme Dominique DRON, commissaire générale au développement durable en qualité de représentant titulaire au comité technique paritaire ministériel institué au ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire et présidé par la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 147

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT

Arrêté du 10 mai 2011 portant nomination au Comité de bassin Adour-Garonne

NOR : DEVL1112340A

Par arrêté de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement en date du 10 mai 2011, sont nommés membres du Comité de bassin Adour-Garonne en qualité de :

Représentant des collectivités territoriales

Communes ou établissements publics de coopération intercommunale ayant compétence dans le domaine de l’eau majoritairement composés de communes rurales M. René Massat, en remplacement de M. Pierre Casteras.

Représentant des usagers

Associations agréées de défense des consommateurs Mme Paulette Anglade, en remplacement de M. Jean-Louis Oriot.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT

Arrêté du 10 mai 2011 portant nomination au Comité de bassin Rhin-Meuse

NOR : DEVL1112350A

Par arrêté de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement en date du 10 mai 2011, est nommé membre du Comité de bassin Rhin-Meuse en qualité de :

Représentant des usagers

Milieux socio-professionnels

Alsace M. Jean-Paul Bastian, en remplacement de M. Frédéric Deck.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT

Arrêté du 10 mai 2011 portant nomination au Comité de bassin Rhône-Méditerranée

NOR : DEVL1112352A

Par arrêté de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement en date du 10 mai 2011, sont nommés membres du Comité de bassin Rhône-Méditerranée en qualité de :

Représentants des collectivités territoriales

Conseils généraux

Gard M. Christophe Cavard, en remplacement de M. Christian Valette.

Ardèche M. Maurice Weiss, en remplacement de M. Michel Chantre.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT

Arrêté du 12 mai 2011 portant nomination du haut fonctionnaire chargé de la terminologie et de la néologie au ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement

NOR : DEVK1113153A

Par arrêté de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement en date du 12 mai 2011, M. Thierry Lavoux, membre permanent du Conseil général de l’environnement et du développement durable, est nommé haut fonctionnaire chargé de la terminologie et de la néologie du ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, auprès du secrétaire général, en remplacement de M. Eric Binet, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 147

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTÉS

Arrêté du 13 mai 2011 portant cessation de fonctions d’un président de commission régionale de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales

NOR : JUSB1112757A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, en date du 13 mai 2011, il est mis fin, à sa demande, aux fonctions de M. Olivier Mesmin d’Estienne, président des commissions régionales de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales instituées dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon et Corse, à compter du 8 juillet 2011.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 52 sur 147

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION

Décret du 18 mai 2011 portant titularisation d’un préfet et radiation du corps des administrateurs civils

NOR : IOCA1111957D

Par décret du Président de la République en date du 18 mai 2011, M. Pierre LIEUTAUD, administrateur civil hors classe, est, à sa demande, titularisé en qualité de préfet à compter du 14 mai 2011. Il est radié du corps des administrateurs civils.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION

Décret du 18 mai 2011 portant titularisation d’un préfet et radiation du corps des administrateurs civils

NOR : IOCA1112314D

Par décret du Président de la République en date du 18 mai 2011, M. Georges-François LECLERC, administrateur civil hors classe, est, à sa demande, titularisé en qualité de préfet à compter du 14 mai 2011. Il est radié du corps des administrateurs civils.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION

Arrêté du 11 mai 2011 portant admission à la retraite (administration préfectorale)

NOR : IOCA1025666A

Par arrêté du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration en date du 11 mai 2011, M. Marc MARFORT, sous-préfet hors classe détaché en qualité de directeur adjoint auprès de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice, est, à compter du 1er juillet 2011, réintégré dans le corps des sous-préfets et admis, à sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE

Décret du 18 mai 2011 portant nomination au conseil d’administration de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs

NOR : EFIR1108579D

Par décret en date du 18 mai 2011, sont nommés membres du conseil d’administration de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs :

1. En qualité de représentant de l’Etat Sur proposition du ministre chargé de la défense : Mme Pailloux (Raphaële), directrice de l’unité de management nucléaire, biologique et chimique de la direction générale de l’armement, en remplacement de M. Desbordes (Patrick).

2. En qualité de personnalité qualifiée Au titre de la recherche : M. Stéphan (Jean-François), directeur de l’Institut national des sciences de l’Univers au Centre national de la recherche scientifique, en remplacement de M. Le Quéau (Dominique).

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Décret du 18 mai 2011 portant nomination de la présidente du conseil d’administration de l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires - Mme Branchu (Christine)

NOR : ETSP1031804D

Par décret du Président de la République en date du 18 mai 2011, Mme Christine Branchu est nommée présidente du conseil d’administration de l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 11 mai 2011 portant nomination (directeurs régionaux adjoints des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi)

NOR : ETSF1112989A

Par arrêté de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et du ministre du travail, de l’emploi et de la santé en date du 11 mai 2011, M. Jérôme Migne, directeur du travail, est nommé directeur régional adjoint des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi des Pays de la Loire et est chargé des fonctions de responsable du pôle « politique entreprises, emploi et économie » pour une durée de cinq ans à compter du 1er juillet 2011.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 11 mai 2011 portant nomination (directeurs régionaux adjoints des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi)

NOR : ETSF1113006A

Par arrêté de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et du ministre du travail, de l’emploi et de la santé en date du 11 mai 2011, M. Pierre Fabre, directeur du travail, est nommé directeur régional adjoint des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi d’Auvergne et est chargé des fonctions de responsable du pôle « politique du travail » pour une durée de cinq ans à compter du 1er juillet 2011.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 12 mai 2011 portant nomination à la commission mentionnée à l’article L. 911-3 du code de la sécurité sociale

NOR : ETSS1113189A

Par arrêté du ministre du travail, de l’emploi et de la santé en date du 12 mai 2011 : Sont désignés en qualité de membre titulaire de la commission mentionnée à l’article L. 911-3 du code de la sécurité sociale :

Sur proposition du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) M. Guy BUISSON, en remplacement de M. Gabriel HAMON. M. Franck MOUGIN, en remplacement de Mme Micheline CHRISTOT. M. Michel COUFFIN, en remplacement de M. Daniel PLOIX. Mme Valérie CORMAN, en remplacement de Mme Bérangère de BEAUCOUDRAY.

Sur proposition de l’Union professionnelle artisanale (UPA) M. Albert QUENET, en remplacement de Mme Dany BOURDEAUX. Est désignée en qualité de membre suppléant de la commission mentionnée à l’article L. 911-3 du code de la sécurité sociale :

Sur proposition du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) Mme Sylvie DUMILLY, en remplacement de M. Michel COUFFIN.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L’ETAT

Arrêté du 9 mai 2011 portant nomination (direction générale des douanes et droits indirects)

NOR : BCRD1112849A

Par arrêté du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement, en date du 9 mai 2011, M. Stéphane MAGE, directeur des services douaniers de 2e classe, 5e échelon, à Montpellier (direction interrégionale des douanes de Montpellier), est détaché, pour une durée maximale de cinq ans, dans l’emploi de directeur régional des douanes et droits indirects et affecté à Dunkerque (direction régionale des douanes de Dunkerque), à compter du 4 juillet 2011, en remplacement de M. LANNEAU. A compter du 4 juillet 2011, M. MAGE est nommé ordonnateur secondaire de la Masse des douanes à Dunkerque. Il dispose du pouvoir adjudicateur pour les marchés de l’établissement public « la Masse des douanes », dans les limites fixées par l’article 18 (5o) du décret no 97-1181 du 24 décembre 1997 modifié.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Décret du 18 mai 2011 modifiant le décret du 4 février 2011 portant nomination, titularisation et affectation (enseignements supérieurs) - M. Kuhl (Ulrich), né Stoffregen

NOR : ESRH1111469D

Par décret du Président de la République en date du 18 mai 2011, le décret du 4 février 2011 portant nomination, titularisation et affectation (enseignements supérieurs) est modifié ainsi qu’il suit :

28e section : milieux denses et matériaux Au lieu de : « Mme Stoffregen (Ulrich), épouse Kuhl, université de Nice. », Lire : « M. Kuhl (Ulrich), né Stoffregen, université de Nice. »

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Décret du 18 mai 2011 portant nomination (enseignements supérieurs) - M. Prenat (Michel)

NOR : ESRH1111820D

Par décret du Président de la République en date du 18 mai 2011, M. Prenat (Michel) est nommé en qualité de professeur des universités associé à mi-temps (disciplines scientifiques) à l’université Paris-XI pour une période de trois ans à compter de la date de son installation dans cet établissement au cours de l’année universitaire 2010-2011. Au terme de cette période, l’intéressé pourra être renouvelé dans ces fonctions par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur.

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ALIMENTATION, DE LA PÊCHE, DE LA RURALITÉ ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Arrêté du 10 mai 2011 portant admission à la retraite (ponts, eaux et forêts)

NOR : AGRS1110468A

Par arrêté de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement et du ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire en date du 10 mai 2011, M. Jean, Olivier Jaujay, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts de classe normale affecté au Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux, est admis, par limite d’âge, à faire valoir ses droits à une pension de retraite à compter du 7 juin 2011.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 147

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ALIMENTATION, DE LA PÊCHE, DE LA RURALITÉ ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Arrêté du 10 mai 2011 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts)

NOR : AGRS1111153A

Par arrêté de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement et du ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire en date du 10 mai 2011, Mme Laurence, Gabrielle, Marie Goyard, épouse Le Coeur, ingénieure des ponts, des eaux et des forêts, affectée au lycée d’enseignement général et technologique agricole de Bourges, à temps partiel 80 % depuis le 1er septembre 2008, est réintégrée à temps plein à compter du 30 juin 2011, et admise, à sa demande, à cette même date, à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 147

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ALIMENTATION, DE LA PÊCHE, DE LA RURALITÉ ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Arrêté du 18 mai 2011 portant désignation du commissaire du Gouvernement auprès du groupement d’intérêt public « ITER - Val de Durance »

NOR : AGRR1111819A

Par arrêté de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et du ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire en date du 18 mai 2011, M. Jean-Yves OLLIVIER, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, est désigné en qualité de commissaire du Gouvernement auprès du groupement d’intérêt public « ITER - Val de Durance » en application de l’article 6 du décret no 2008-1308 du 11 décembre 2008 relatif aux groupements d’intérêt public constitués pour conduire des actions dans le domaine de l’aménagement du territoire et du développement économique.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 147

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

Arrêté du 18 mai 2011 portant nomination (direction des affaires culturelles)

NOR : PRMG1106049A

Par arrêté du Premier ministre, du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, du ministre de la culture et de la communication et de la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargée de l’outre-mer, en date du 18 mai 2011, Mme Mistler (Anne), inspectrice et conseillère de la création, des enseignements artistiques et de l’action culturelle, est nommée directrice des affaires culturelles de la Guadeloupe.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 147

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE

Arrêté du 12 mai 2011 portant prolongation du mandat du président du conseil d’orientation de l’Observatoire national sur la formation, la recherche et l’innovation sur le handicap (ONFRIH)

NOR : SCSA1113108A

Par arrêté de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale et de la secrétaire d’Etat auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale en date du 12 mai 2011, le mandat de M. Jean-Louis Faure, nommé président du conseil d’orientation de l’Observatoire national sur la formation, la recherche et l’innovation sur le handicap par arrêté du 11 janvier 2007 pour une durée de trois ans, conformément au décret no 2006-1331 du 31 octobre 2006 relatif à l’Observatoire national sur la formation, la recherche et l’innovation sur le handicap, au titre du a de l’article D. 114-5 du code de l’action sociale et des familles, prolongé par arrêté du 26 janvier 2010 jusqu’au 17 avril 2010 puis, par arrêté du 10 août 2010 jusqu’au 17 avril 2011, est à nouveau prolongé jusqu’au 17 septembre 2011.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 147

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA VILLE

Arrêté du 18 mai 2011 portant cessation de fonctions au cabinet du ministre

NOR : VILC1113561A

Le ministre de la ville, Vu le décret du 14 novembre 2010 portant nomination du Premier ministre ; Vu le décret du 14 novembre 2010 relatif à la composition du Gouvernement,

Arrête : Art. 1er.−Il est mis fin, à sa demande, aux fonctions de M. Vincent Divry, conseiller au cabinet du ministre, à compter du 18 mai 2011. Art. 2. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 18 mai 2011. MAURICE LEROY

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 147

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre des conventions collectives nationales des ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise de l’exploitation d’équipements thermiques et de génie climatique et des cadres, ingénieurs et assimilés des entreprises de gestion d’équipements thermiques et de climatisation

NOR : ETST1113272V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, de l’emploi et de la santé envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’accord ci-après indiqué. Le texte de cet accord pourra être consulté en direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée. Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, de l’emploi et de la santé (DGT, bureau RT 2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15. Texte dont l’extension est envisagée : Accord du 13 décembre 2010. Dépôt : Direction générale du travail au ministère du travail, de l’emploi et de la santé. Objet : Répartition contribution FPSPP. Signataires : Fédération des services énergies environnement (FEDENE) ; Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT-FO, à la CFTC, à la CFTC et à la CFE-CGC.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 70 sur 147

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale de la plasturgie

NOR : ETST1113273V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, de l’emploi et de la santé envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’accord ci-après indiqué. Le texte de cet accord pourra être consulté en direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée. Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, de l’emploi et de la santé (DGT, bureau RT2), 39/43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15. Texte dont l’extension est envisagée : Accord du 8 décembre 2010. Dépôt : Direction générale du travail, au ministère du travail, de l’emploi et de la santé. Objet : Egalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Signataires : Fédération de la plasturgie ; Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFE-CGC, à la CFTC et à la CFDT.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 147

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à l’extension d’un avenant à la convention collective nationale relative aux conditions de travail du personnel des industries céramiques de France

NOR : ETST1113275V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, de l’emploi et de la santé envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’avenant ci-après indiqué. Le texte de cet avenant pourra être consulté en direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée. Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, de l’emploi et de la santé (DGT, bureau RT 2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15. Texte dont l’extension est envisagée : Avenant no 41 du 21 janvier 2011. Dépôt : Direction générale du travail au ministère du travail, de l’emploi et de la santé. Objet : Classifications des personnels ouvriers et ETAM. Signataires : Confédération des industries céramiques de France ; Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, CGT-FO et à la CFE-CGC.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 72 sur 147

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à l’élargissement d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale des institutions de retraites complémentaires au secteur des institutions de prévoyance

NOR : ETST1113285V

En application de l’article L. 2261-17 du code du travail, le ministre du travail, de l’emploi et de la santé envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés du secteur des institutions de prévoyance, les dispositions : – de l’accord du 21 janvier 2011 relatif aux salaires, conclu dans le cadre de la convention collective nationale des institutions de retraites complémentaires, tel qu’étendu par arrêté du 26 avril 2011 publié au Journal officiel du 6 mai 2011. Ce texte pourra être consulté dans une direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée. Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, de l’emploi et de la santé (DGT, bureau RT2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 73 sur 147

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à l’élargissement d’un accord régional (Lorraine) conclu dans le cadre de la convention collective nationale des entreprises d’architecture au secteur des maîtres d’œuvre en bâtiment

NOR : ETST1113282V

En application de l’article L. 2261-17 du code du travail, le ministre du travail, de l’emploi et de la santé envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés du secteur des maîtres d’œuvre en bâtiment, les dispositions de : – l’accord régional (Lorraine) du 13 décembre 2010, relatif à la valeur du point, conclu dans le cadre de la convention collective nationale des entreprises d’architecture, tel qu’étendu par arrêté du 26 avril 2011, publié au Journal officiel du 7 mai 2011. Ce texte pourra être consulté auprès d’une direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée. Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, de l’emploi et de la santé (DGT, bureau RT2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 74 sur 147

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à l’élargissement d’un accord régional (Midi-Pyrénées) conclu dans le cadre de la convention collective nationale des entreprises d’architecture au secteur des maîtres d’œuvre en bâtiment

NOR : ETST1113283V

En application de l’article L. 2261-17 du code du travail, le ministre du travail, de l’emploi et de la santé envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés du secteur des maîtres d’œuvre en bâtiment, les dispositions de : – l’accord régional (Midi-Pyrénées) du 19 novembre 2010, relatif à la valeur du point, conclu dans le cadre de la convention collective nationale des entreprises d’architecture, tel qu’étendu par arrêté du 26 avril 2011, publié au Journal officiel du 7 mai 2011. Ce texte pourra être consulté auprès d’une direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée. Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, de l’emploi et de la santé (DGT, bureau RT2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 75 sur 147

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à l’extension d’un avenant à la convention collective de la métallurgie des Deux-Sèvres

NOR : ETST1113278V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, de l’emploi et de la santé publique envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’avenant ci-après indiqué. Le texte de cet avenant pourra être consulté en direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée. Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, de l’emploi et de la santé (DGT, bureau RT2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15. Texte dont l’extension est envisagée : Avenant du 28 janvier 2011. Dépôt : Direction générale du travail, au ministère du travail, de l’emploi et de la santé. Objet : Prévoyance. Signataires : Union des industries et métiers de la métallurgie des Deux-Sèvres ; Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFE-CGC, à la CFTC, à la CFDT et à la CGT-FO.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 147

Collectivités territoriales de la République

Délibération du 22 mars 2011 relevant du domaine de la loi relative à la planification et la programmation de production d’électricité et de chaleur de sources d’énergie renouvelable

NOR : CTRX1110839X

Le conseil régional de la Guadeloupe, réuni en assemblée plénière ordinaire le mardi 22 mars 2011 à la salle de délibérations du conseil régional (hôtel de région) sous la présidence de M. Victorin LUREL, président du conseil régional de la Guadeloupe, Etaient présents les conseillers : M. LUREL (Victorin), M. ATALLAH (André), Mme BAJAZET (Claudine), M. BAPTISTE (Christian), Mme BOREL-LINCERTIN (Josette), M. BRARD (Michel), M. CORNANO (Audry), M. CORNET (Cédric), Mme DAVILLE (Elodie), M. DURIMEL (Harry), M. GALANTINE (Louis), Mme GUSTAVE dit DUFLO (Sylvie), M. JEAN-CHARLES (Christian), Mme KACY-BAMBUCK (Fély), Mme MAXO (Michelle), Mme MERI-CINGOUIN (Roberte), M. MIRRE (Jocelyn), Mme MOUNIEN (Marie-Camille), M. NABAJOTH (Alix), M. NAPRIX (Paul), M. NEBOR (Richard), M. POLIFONTE-MOLIA (Hélène), Mme PONCHATEAU-THEOBALD (Marie-Yveline), Mme VAINQUEUR-CHRISTOPHE (Hélène).

Nombre de présents : 24. Etaient absents (représentés) : Mme BENIN (Justine), Mme BERNARD (Marlène), M. DUPONT (Jean- Pierre), Mme ETZOL (Maryse), M. FALEME (Alex), Mme POZZOLI (Marie-Claire). Etaient absents : M. ALDO (Blaise), Mme CHEVRY (Evita, Michelle), Mme DAGONIA (Sylvie, Raymonde), Mme JULIARD (Reinette), M. KANCEL (Jacques), Mme MARIANNE-PEPIN (Thérèse), M. MARSIN (Daniel), M. NEBOR (David, Ferdinand), Mme PENCHARD (Marie-Luce), M. RAMDINI (Hugues, Philippe), M. SAPOTILLE (Jocelyn).

Le quorum étant atteint, Proclamation du vote : Nombre de membres présents au moment du vote : 24. Nombre de suffrages exprimés : 24. Sur proposition du président du conseil régional, et après avoir délibéré à l’unanimité, Vu la Constitution, notamment ses articles 34 et 73, troisième alinéa ; Vu la directive 2009/28/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 avril 2009 relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables et modifiant puis abrogeant les directives 2001/77/CE et 2003/30/CE ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment les dispositions du titre III de son livre IV et ses articles LO 4435-1 à LO 4435-12, ainsi que l’article L. 4433-18 ; Vu le code de l’environnement, et notamment ses articles L. 222-1 et suivants ; Vu la loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation du service public de l’électricité, et notamment ses articles 2, 6 et 14 ; Vu la loi no 2000-1207 du 13 décembre 2000 d’orientation pour l’outre-mer, et notamment son article 50 ; Vu la loi no 2003-8 du 3 janvier 2003 relative aux marchés du gaz et de l’électricité et au service public de l’énergie ; Vu la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique, et notamment ses articles 2 et 29 ; Vu la loi no 2006-1537 du 7 décembre 2006 relative au secteur de l’énergie, et notamment son article 43 ; Vu la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 relative au développement économique des outre-mer, et notamment son article 69 ; Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’envi- ronnement, et notamment son article 19 ; Vu la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, et notamment ses articles 68 et 71 ; Vu la loi no 2010-1488 du 7 décembre 2010 portant nouvelle organisation du marché de l’électricité ; Vu l’arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’amé- nagement du territoire, du 23 avril 2008 relatif aux prescriptions techniques de conception et de fonctionnement pour le raccordement à un réseau public de distribution d’électricité en basse tension ou en moyenne tension d’une installation de production d’énergie électrique ;

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 147

Vu l’arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, du 15 décembre 2009 relatif à la program- mation pluriannuelle des investissements de production d’électricité, et notamment son article 5 ; Vu l’arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, du 15 décembre 2009 relatif à la program- mation pluriannuelle des investissements de production de chaleur ; Vu la délibération du conseil régional de la Guadeloupe CR/09-269 du 27 mars 2009 publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 et relative à la demande d’habilitation au titre de l’article 73 de la Constitution en matière d’environnement, d’énergie ; Vu l’avis de la commission mixte du conseil régional réunissant la commission des énergies, la commission de l’environnement et de l’écologie, la commission de l’aménagement du territoire et des interventions territo- riales et la commission du développement économique du 11 janvier 2011 ; Considérant que le conseil régional de la Guadeloupe est habilité, par la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 relative au développement économique des outre-mer susvisée, sur la base des dispositions de l’article 73, troi- sième alinéa, de la Constitution, et des articles LO 4435-2 à LO 4435-12 du code général des collectivités terri- toriales susvisés, pour une durée de deux ans à compter de sa promulgation, à fixer des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de maîtrise de la demande d’énergie, de réglementation thermique pour la construction de bâtiments et de développement des énergies renouvelables, dans les limites prévues dans sa délibération CR/09-269 susvisée du 27 mars 2009 publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 ; Considérant que les objectifs fixés par la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 susvisée fixant les orientations de la politique énergétique, repris par le PRERURE (plan énergétique régional pluriannuel de prospection et d’exploitation des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie), ne pourront être atteints en Guadeloupe sans une modification du cadre réglementaire ; Considérant que l’article 56 de la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement susvisée fixe un objectif d’autonomie énergétique de 50 % d’énergies renouvelables au minimum dans la consommation finale d’ici à 2020 pour les régions d’outre-mer ; Considérant que le besoin de mise en cohérence des politiques et des outils de programmation mis en œuvre dans le domaine de l’énergie a été mis en évidence dans le cadre du PRERURE et a été défini comme un axe prioritaire de travail ; Considérant que l’article 50 de la loi d’orientation pour l’outre-mer du 13 décembre 2000 susvisée prévoit que chaque région d’outre-mer élabore, adopte et met en œuvre un PRERURE, définissant les objectifs en matière de mobilisation des énergies renouvelables et de maîtrise de l’énergie ; Considérant que le schéma régional climat air énergie (SRCAE) instauré par la loi du 12 juillet 2010 susvisée, élaboré conjointement entre le préfet de région et le président du conseil régional doit fixer des objectifs en matière de maîtrise de l’énergie et d’énergies renouvelables (par zones géographiques) et des orien- tations en termes de réduction de gaz à effet de serre ; que celui-ci comprend également le schéma régional de raccordement au réseau des énergies renouvelables, lequel définit les ouvrages à créer ou à renforcer pour atteindre ces objectifs ; Considérant que la programmation pluriannuelle des investissements (PPI) de production, définie à l’article 6 de la loi du 10 février 2000 susvisée, « fixe les objectifs en matière de répartition des capacités de production par source d’énergie primaire et, le cas échéant, par technique de production et par zone géographique » ; que l’article 2 de cette même loi précise que « le ministre chargé de l’énergie rend publique une évaluation, par zone géographique, du potentiel de développement des filières de production d’électricité à partir de sources renouvelables, qui tient compte de la programmation pluriannuelle des investissements » ; Considérant que les concertations menées pour la mise en œuvre du PRERURE avec les acteurs institu- tionnels ont permis de mettre en évidence, concernant ces trois principaux outils de programmation (PRERURE, SRCAE, et PPI), le besoin d’une meilleure cohérence entre eux et de précision quant à leur arti- culation ; Sur le rapport présenté par le président du conseil régional et après en avoir délibéré, Décide : Art. 1er.−En application de l’article 69 de la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer susvisée, sont fixées des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de planifi- cation et de programmation de production d’électricité et de chaleur de sources d’énergies renouvelables. Ces règles complètent et dérogent, pour la Guadeloupe, en tant que de besoin aux textes suivants : – article L. 4433-18 du code général des collectivités territoriales ; – article L. 222-1 du code de l’environnement ; – articles 6 et 14 de la loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité ; – article 50 de la loi no 2000-1207 du 13 décembre 2000 d’orientation pour l’outre-mer ; – article 19 de la loi no 2009-967du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement ; – articles 68 et 71 de la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’envi- ronnement.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 147

Art. 2. − Par dérogation à l’article 68 de la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement et à l’article L. 222-1 du code de l’environnement, le schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE) doit être compatible avec le Plan énergétique régional pluriannuel de prospection et d’exploitation des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie (PRERURE) en Guade- loupe. Art. 3. − Par dérogation à l’article 71 de la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 et à l’article 14 de la loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’élec- tricité, le schéma régional de raccordement au réseau des énergies renouvelables en Guadeloupe est élaboré par le gestionnaire de réseau et soumis à l’approbation conjointe du préfet de région et du président du conseil régional. Art. 4. − En Guadeloupe, les objectifs de développement du parc de production par source d’énergie primaire renouvelable sont fixés par le PRERURE. Le président du conseil régional émet un avis conforme sur la programmation pluriannuelle des investisse- ments (PPI) de production d’énergie, notamment sur la base des conclusions et objectifs du PRERURE, en matière de développement des énergies renouvelables et de maîtrise de la demande en énergie en Guadeloupe. Art. 5. − Conformément aux dispositions de l’article LO 4435-7 du code général des collectivités territo- riales, la présente délibération entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République française. Le président du conseil régional, le directeur général des services de la région et, en tant que de besoin, les services compétents de l’Etat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente délibé- ration. Fait à Basse-Terre, le 22 mars 2011. Le président du conseil régional, V. LUREL

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 77 sur 147

Collectivités territoriales de la République

Délibération du 22 mars 2011 relevant du domaine du règlement relative aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie pour les bâtiments neufs et parties nouvelles de bâtiments et pour les rénovations de certains bâtiments existants

NOR : CTRX1110836X

Le conseil régional de la Guadeloupe, réuni en assemblée plénière ordinaire le mardi 22 mars 2011 dans la salle de délibérations du conseil régional (hôtel de région) sous la présidence de M. Victorin LUREL, président du conseil régional de la Guadeloupe.

Etaient présents les conseillers : M. LUREL (Victorin), M. ATALLAH (André), Mme BAJAZET (Claudine), M. BAPTISTE (Christian), Mme BOREL-LINCERTIN (Josette), M. BRARD (Michel), M. CORNANO (Audry), M. CORNET (Cédric), Mme DAVILLE (Elodie), M. DURIMEL (Harry), M. GALANTINE (Louis), Mme GUSTAVE dit DUFLO (Sylvie), M. JEAN-CHARLES (Christian), Mme KACY-BAMBUCK (Fély), Mme MAXO (Michelle), Mme MERI-CINGOUIN (Roberte), M. MIRRE (Jocelyn), Mme MOUNIEN (Marie-Camille), M. NABAJOTH (Alix), M. NAPRIX (Paul), M. NEBOR (Richard), Mme POLIFONTE-MOLIA (Hélène), Mme PONCHATEAU-THEOBALD (Marie-Yveline), Mme VAINQUEUR-CHRISTOPHE (Hélène).

Nombre de présents : 24. Etaient absents (représentés) : Mme BENIN (Justine), Mme BERNARD (Marlène), M. DUPONT (Jean- Pierre), Mme ETZOL (Maryse), M. FALEME (Alex), Mme POZZOLI (Marie-Claire).

Etaient absents : M. ALDO (Blaise), Mme CHEVRY (Evita, Michelle), Mme DAGONIA (Sylvie, Raymonde), Mme JULIARD (Reinette), M. KANCEL (Jacques), Mme MARIANNE-PEPIN (Thérèse), M. MARSIN (Daniel), M. NEBOR (David, Ferdinand), Mme PENCHARD (Marie-Luce), M. RAMDINI (Hugues, Philippe), M. SAPOTILLE (Jocelyn).

Le quorum étant atteint, Proclamation du vote : Nombre de membres présents au moment du vote : 24. Nombre de suffrages exprimés : 24. Sur proposition du président du conseil régional, et après avoir délibéré à l’unanimité, Vu la Constitution, notamment ses articles 34 et 73, troisième alinéa ; Vu la directive 2002/91/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2002 sur la performance énergétique des bâtiments ; Vu la directive 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 sur la performance énergé- tique des bâtiments ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment les dispositions du titre III de son livre IV et ses articles LO 4435-1 à LO 4435-12 ; Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment ses articles L. 111-9, L. 111-10, L. 131-1, L. 134-1, L. 134-4 et ses articles R. 134-2 à R. 134-5, R. 111-22 à R. 111-22-2, R. 123-19, R. 131-1 à R. 131-30 et R. 134-4-1 ; Vu le code du patrimoine ; Vu le code de l’urbanisme ; Vu la loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation du service public de l’électricité ; Vu la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique, et notamment son article 29 ; Vu la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 relative au développement économique des outre-mer, et notamment son article 69 ; Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’envi- ronnement, et notamment son article 56 ; Vu la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement ; Vu le décret no 2007-363 du 19 mars 2007 relatif aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie, aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants et à l’affichage du diagnostic de performance énergétique ;

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Vu l’arrêté du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, du ministre de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement et du ministre délégué à l’industrie du 15 septembre 2006 relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à la vente en France métropolitaine ; Vu l’arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables, et de la ministre du logement et de la ville du 18 décembre 2007 relatif aux études de faisabilité des approvisionne- ments en énergie pour les bâtiments neufs et parties nouvelles de bâtiments et pour les rénovations de certains bâtiments existants en France métropolitaine ; Vu la délibération du conseil régional de la Guadeloupe CR/09269 du 27 mars 2009 publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 et relative à la demande d’habilitation au titre de l’article 73 de la Constitution en matière d’environnement, d’énergie ; Vu l’avis de la commission mixte du conseil régional réunissant la commission des énergies, la commission de l’environnement et de l’écologie, la commission de l’aménagement du territoire et des interventions territo- riales et la commission du développement économique du 11 janvier 2011 ; Considérant que le conseil régional de la Guadeloupe est habilité, par la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 susvisée relative au développement économique des outre-mer, sur la base des dispositions de l’article 73, troi- sième alinéa, de la Constitution et des articles LO 4435-2 à LO 4435-12 du code général des collectivités terri- toriales susvisés, pour une durée de deux ans à compter de sa promulgation, à fixer des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de maîtrise de la demande en énergie, de réglementation thermique pour la construction de bâtiments et de développement des énergies renouvelables, dans les limites prévues dans sa délibération CR/09-269 du 27 mars 2009 susvisée publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 ; Considérant que les objectifs fixés par la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 susvisée fixant les orientations de la politique énergétique, repris par le PRERURE (plan énergétique régional pluriannuel de prospection et d’exploitation des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie), ne pourront être atteints en Guadeloupe sans une modification du cadre réglementaire ; Considérant que l’article 56 de la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation susvisée relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement fixe un objectif d’autonomie énergétique de 50 % d’énergies renouvelables au minimum dans la consommation finale d’ici à 2020 pour les régions d’outre-mer ; Considérant que la très grande majorité des consommations électriques de la Guadeloupe provient du secteur des bâtiments, qu’il s’agisse des bâtiments d’habitation, des bâtiments publics ou du tertiaire privé et que le PRERURE souligne qu’en 2006 les bâtiments représentaient 88 % de la consommation électrique totale de la Guadeloupe. Ce secteur constitue donc une priorité dans la stratégie régionale de maîtrise de la demande éner- gétique, au même titre qu’elle figure comme axe prioritaire de la mise en œuvre du Grenelle de l’envi- ronnement ; Considérant que les projets de bâtiments de grande taille sont aujourd’hui réalisés en Guadeloupe sans que soit systématiquement prise en compte l’optimisation des potentiels d’offre énergétique, que ce soit notamment sous forme de climatisation performante, d’énergie solaire ou éolienne, ou d’autres sources d’énergies renouve- lables ; Considérant que les caractéristiques de la Guadeloupe tenant notamment à l’exiguïté du territoire, à la nécessité de maintenir les surfaces agricoles, à la richesse des espaces naturels et des paysages et à l’impératif de les préserver justifient que des mesures particulières soient prises pour assurer la promotion et la diffusion des énergies renouvelables (mentionnées par l’article 29 de la loi no 2005-781 du 13 juillet 2005) notamment dans le bâtiment ; Considérant que la Guadeloupe bénéficie d’un ensoleillement qui permet d’envisager de couvrir la grande majorité des besoins en eau chaude sanitaire à partir d’énergies renouvelables ou de récupération sur des groupes froids, lesquelles sont insuffisamment valorisées et prises en compte lors de la construction de bâti- ments neufs ou de rénovation ; Considérant que l’arrêté du 18 décembre 2007 susvisé relatif aux études de faisabilité des approvisionne- ments en énergie pour les bâtiments neufs et parties nouvelles de bâtiments et pour les rénovations de certains bâtiments existants en France métropolitaine définit les solutions à étudier en métropole ; que cet arrêté est lar- gement basé sur des solutions de chauffage, non adaptées au contexte guadeloupéen, et n’est, de plus, pas applicable dans les départements d’outre-mer ; Considérant qu’une barrière importante au développement de telles solutions réside dans le fait que les maîtres d’ouvrage n’ont pas à leur disposition une information suffisamment complète pour éclairer leurs choix en la matière ; Considérant qu’il convient donc de reprendre l’objectif de la directive 2002/91/CE du 16 décembre 2002 susvisée sur la performance énergétique des bâtiments afin de combler le vide juridique laissé par l’absence de dispositif applicable en Guadeloupe ; Sur le rapport présenté par le président du conseil régional et après en avoir délibéré,

Décide : Art. 1er.−I. – En application de l’article 69 de la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer susvisée, sont fixées des règles spécifiques à la Guadeloupe relatives aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie pour les bâtiments neufs et parties nouvelles de bâtiments et pour les rénovations de certains bâtiments existants en Guadeloupe.

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II. − Ces règles s’appliquent aux bâtiments neufs ou parties nouvelles de bâtiments ou toute opération de construction de bâtiments, dont la surface hors œuvre nette totale nouvelle est supérieure à 1 000 mètres carrés et dont la date de dépôt de la demande de permis de construire ou, si les travaux ne sont pas soumis à ce permis, la date d’acceptation des devis ou de passation des marchés relatifs à ces travaux est postérieure à l’entrée en vigueur de la présente délibération. Ces règles s’appliquent également aux bâtiments ou parties de bâtiments existants d’une surface hors œuvre nette supérieure à 1 000 mètres carrés, lorsque le coût total prévisionnel de travaux de rénovation portant soit sur l’enveloppe du bâtiment et ses installations de chauffage, de production d’eau chaude, de refroidissement, de ventilation et d’éclairage, soit sur sa seule enveloppe est supérieur à 25 % de sa valeur. Elles ne s’appliquent pas : – aux bâtiments et parties de bâtiments dont la température normale d’utilisation est inférieure ou égale à 12 oC; – aux bâtiments d’élevage, ainsi qu’aux bâtiments ou parties de bâtiments qui, en raison de contraintes liées à leur usage, doivent garantir des conditions particulières de température, d’hygrométrie ou de qualité de l’air et nécessitant de ce fait des règles particulières. III. − Ces règles complètent et dérogent, pour la Guadeloupe, en tant que de besoin aux textes suivants : – décret no 2007-363 du 19 mars 2007 relatif aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie, aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants et à l’affichage du diagnostic de performance énergétique ; – code de la construction et de l’habitation, notamment ses articles R. 111-22 à R. 111-22-2 ; – arrêté du 18 décembre 2007 susvisé relatif aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie pour les bâtiments neufs et parties nouvelles de bâtiments et pour les rénovations de certains bâtiments existants en France métropolitaine. IV. − Les émissions de gaz à effet de serre considérées ne prennent pas en compte les émissions de fluides frigorigènes. Art. 2. − I. – Préalablement au dépôt de la demande de permis de construire, ou si les travaux ne sont pas soumis à ce permis, préalablement à l’acceptation des devis ou à la passation des marchés relatifs à ces travaux, le maître d’ouvrage réalise une étude de faisabilité technique et économique comparant les trois formes de production d’énergie suivantes : – la production d’eau chaude sanitaire ; – la production de froid en vue de climatiser le bâtiment ; – la production électrique par énergie solaire ou éolienne. Pour chaque forme de production d’énergie, le maître d’ouvrage choisit une solution de référence, appelée solution pressentie. L’étude de faisabilité compare la solution pressentie avec les autres solutions définies à l’article 3, appelées variantes. II. − La production d’énergie en vue de climatiser le bâtiment n’est pas à traiter dans les cas suivants : – le bâtiment ne sera pas équipé de systèmes de climatisation après construction ou rénovation ; – les travaux de rénovation portent uniquement sur l’enveloppe du bâtiment. Ces circonstances sont justifiées dans l’étude de faisabilité. Art. 3. − L’étude de faisabilité technique et économique comporte les éléments suivants : 3.1. Contenu de l’étude de faisabilité pour la production d’eau chaude sanitaire et la production de froid en vue de climatiser le bâtiment. 3.1.1. Solution pressentie et variantes pour la production d’eau chaude sanitaire. Les besoins d’eau chaude sanitaire sont établis dans l’étude de faisabilité et sont les mêmes dans les diverses variantes. La solution pressentie est au choix du maître d’ouvrage. Les variantes à étudier sont à définir par l’application des solutions ou d’une combinaison des solutions suivantes : – les systèmes solaires thermiques ; – les systèmes de récupération de chaleur sur groupes de froid ; – les systèmes de récupération de chaleur sur autres procédés. Pour chaque variante, l’étude de faisabilité fait apparaître le taux de couverture optimal des besoins en eau chaude sanitaire. Si une variante n’est pas envisageable du fait de l’indisponibilité de la ressource à proximité, l’étude de faisabilité le justifie.

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3.1.2. Solution pressentie et variantes pour la production de froid en vue de climatiser le bâtiment. Les besoins de froid sont établis dans l’étude de faisabilité. Ils sont les mêmes dans les diverses variantes. La solution pressentie est au choix du maître d’ouvrage. Les variantes à étudier sont à définir par l’application des solutions ou d’une combinaison des solutions suivantes : – les systèmes de climatisation individuelle (type splits) ; – les systèmes de climatisation en détente directe à volume de réfrigération variable (VRV) ; – les systèmes à eau glacée avec ou sans stockage ; – les systèmes de climatisation sur eau de mer ; – les systèmes de climatisation solaire ; – les systèmes de climatisation par absorption avec récupération de chaleur. Si une variante n’est pas envisageable du fait de l’indisponibilité de la ressource à proximité, l’étude de faisabilité le justifie.

3.1.3. Résultats de l’étude de faisabilité. L’étude de faisabilité technique et économique comporte les éléments suivants : 1. Pour la solution pressentie, l’étude de faisabilité fait apparaître : 1.a. La consommation d’énergie du système pressenti, en kWh d’énergie primaire par mètre carré de surface hors œuvre nette et par an et en MWh d’énergie primaire par an ;

1.b. Les émissions de gaz à effet de serre du système pressenti, en kg de CO2 par mètre carré de surface hors œuvre nette et par an et en tonnes de CO2 par an, calculées sur la base des consommations d’énergie déterminées en 1.a et des coefficients de conversion de l’annexe 4 de l’arrêté du 15 septembre 2006 susvisé, à

l’exception du coefficient de conversion pour l’énergie électrique, qui est de 800 g de CO2 par kWh d’énergie finale, au titre de la présente délibération ; 1.c. Le coût annuel d’exploitation du système pressenti, obtenu en additionnant les dépenses liées aux consommations annuelles d’énergie, aux abonnements et aux frais de maintenance, hors remplacement de produits ou équipements, ainsi que les recettes liées à une éventuelle revente d’énergie produite. 2. Pour chacune des variantes envisageables, l’étude de faisabilité fait apparaître : 2.a. La différence de coût d’investissement entre la variante et le système pressenti ; 2.b. La différence de consommation d’énergie entre la variante et le système pressenti, en kWh d’énergie primaire par mètre carré de surface hors œuvre nette et par an et en MWh d’énergie primaire par an ;

2.c. La différence d’émissions de gaz à effet de serre entre la variante et le système pressenti, en kg de CO2 par mètre carré de surface hors œuvre nette et par an et en tonnes de CO2 par an. Ces écarts d’émissions sont calculés sur la base des consommations d’énergie déterminées en 2.b et des coefficients de conversion de l’annexe 4 de l’arrêté du 15 septembre 2006 susvisé, à l’exception du coefficient de conversion pour l’énergie

électrique de 800 g de CO2 par kWh d’énergie finale, tel que prévu par la présente délibération ; 2.d. La différence de coûts annuels d’exploitation entre la variante et le système pressenti. Le coût annuel d’exploitation de la variante et celui du système pressenti sont obtenus en additionnant les dépenses liées aux consommations annuelles d’énergie, aux abonnements et aux frais de maintenance, hors remplacement de produits ou équipements, ainsi que les recettes liées à une éventuelle revente d’énergie produite ; 2.e. Le temps de retour brut, en années, de la variante par rapport au système pressenti, obtenu par le rapport entre la valeur déterminée au 2.a et celle déterminée au 2.d; 2.f. Les autres avantages et inconvénients liés à la variante, notamment relatifs à ses conditions de gestion au regard du système pressenti. Le maître d’ouvrage peut faire figurer les indicateurs suivants dans l’étude de faisabilité de chacune des variantes et en tenir compte dans son choix final : – le cumul des économies d’énergie générées par la variante par rapport à la solution pressentie, sur dix ou vingt ans, en MWh d’énergie primaire ; – le cumul des émissions de gaz à effet de serre évitées par la variante par rapport à la solution pressentie,

sur dix ou vingt ans, en tonnes de CO2 ; – le coût global actualisé de la variante sur la durée de vie estimée des équipements ; – le coût global annualisé de la variante ; – le taux de rentabilité interne de la variante, en pourcentage.

3.2. Contenu de l’étude de faisabilité pour la production électrique par énergie solaire ou éolienne. 3.2.1. Solution pressentie et variantes pour la production électrique par énergie solaire ou éolienne. La solution pressentie est au choix du maître d’ouvrage. Elle peut être l’absence de production électrique par énergie solaire ou éolienne.

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Les variantes à étudier sont : – les systèmes solaires photovoltaïques ; – les systèmes éoliens. 3.2.2. Résultats de l’étude de faisabilité. L’étude de faisabilité technique et économique comporte les éléments suivants : 1. Pour la solution pressentie, l’étude de faisabilité fait apparaître : 1.a. La production d’énergie, en MWh d’énergie primaire par an ;

1.b. Les émissions de gaz à effet de serre évitées, en tonnes de CO2 par an, calculées sur la base de la production d’énergie déterminée au 1.a et des coefficients de conversion de l’annexe 4 de l’arrêté du 15 septembre 2006 susvisé, à l’exception du coefficient de conversion pour l’énergie électrique de 800 g de

CO2 par kWh d’énergie finale, tel que prévu par la présente délibération ; 1.c. Les recettes d’exploitation. En cas d’énergie autoconsommée, les recettes sont égales au coût évité par la baisse de la facture électrique. En cas de vente au réseau, les recettes sont égales au produit de la vente ; 1.d. Les coûts d’exploitation, constitués des frais de maintenance ; 1.e. Le bilan annuel d’exploitation de la solution pressentie, obtenu par la différence entre les recettes liées à la vente d’énergie et les coûts d’exploitation. 2. Pour chacune des variantes envisageables, l’étude de faisabilité fait apparaître : 2.a. La différence de coût d’investissement entre la variante et le système pressenti ; 2.b. La différence de production d’énergie entre la variante et le système pressenti, en kWh d’énergie primaire par mètre carré de surface hors œuvre nette et par an et en MWh d’énergie primaire par an ;

2.c. La différence d’émissions de gaz à effet de serre entre la variante et le système pressenti, en kg de CO2 par mètre carré de surface hors œuvre nette et par an et en tonnes de CO2 par an. Ces écarts d’émissions sont calculés sur la base des productions d’énergie et des coefficients de conversion de l’annexe 4 de l’arrêté du 15 septembre 2006 susvisé, à l’exception du coefficient de conversion pour l’énergie électrique de 800 g de

CO2 par kWh d’énergie finale, tel que prévu par la présente délibération ; 2.d. La différence de bilans annuels d’exploitation entre la variante et le système pressenti ; 2.e. Le temps de retour brut, en années, de la variante par rapport au système pressenti, obtenu par le rapport entre la valeur déterminée au 2.a et celle déterminée au 2.d; 2.f. Les autres avantages et inconvénients liés à la variante, notamment relatifs à ses conditions de gestion au regard du système pressenti. Le maître d’ouvrage peut faire figurer les indicateurs suivants dans l’étude de faisabilité de chacune des variantes envisageables et en tenir compte dans son choix final : – le cumul des productions d’énergie générées par la variante par rapport à la solution pressentie, sur dix ou vingt ans, en MWh d’énergie primaire ; – le cumul des émissions de gaz à effet de serre évitées par la variante par rapport à la solution pressentie,

sur dix ou vingt ans, en tonnes de CO2 ; – le coût global actualisé de la variante sur la durée de vie estimée des équipements ; – le coût global annualisé de la variante ; – le taux de rentabilité interne de la variante, en pourcentage. Art. 4. − Conformément aux dispositions de l’article LO 4435-7 du code général des collectivités territo- riales, la présente délibération entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République française. Le président du conseil régional, le directeur général des services de la région et, en tant que de besoin, les services compétents de l’Etat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente délibé- ration. Fait à Basse-Terre, le 22 mars 2011. Le président du conseil régional, V. LUREL

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Collectivités territoriales de la République

Délibération du 22 mars 2011 relevant du domaine du règlement relative à l’information des consommateurs et utilisateurs de chauffe-eau électriques

NOR : CTRX1110837X

Le conseil régional de la Guadeloupe, réuni en assemblée plénière ordinaire le mardi 22 mars 2011 à la salle de délibérations du conseil régional (hôtel de région) sous la présidence de M. Victorin LUREL, président du conseil régional de la Guadeloupe. Etaient présents les conseillers : M. LUREL (Victorin), M. ATALLAH (André), Mme BAJAZET (Claudine), M. BAPTISTE (Christian), Mme BOREL-LINCERTIN (Josette), M. BRARD (Michel), M. CORNANO (Audry), M. CORNET (Cédric), Mme DAVILLE (Elodie), M. DURIMEL (Harry), M. GALANTINE (Louis), Mme GUSTAVE dit DUFLO (Sylvie), M. JEAN-CHARLES (Christian), Mme KACY-BAMBUCK (Fély), Mme MAXO (Michelle), Mme MERI-CINGOUIN (Roberte), M. MIRRE (Jocelyn), Mme MOUNIEN (Marie-Camille), M. NABAJOTH (Alix), M. NAPRIX (Paul), M. NEBOR (Richard), M. POLIFONTE-MOLIA (Hélène), Mme PONCHATEAU-THEOBALD (Marie-Yveline), Mme VAINQUEUR-CHRISTOPHE (Hélène).

Nombre de présents : 24. Etaient absents (représentés) : Mme BENIN (Justine), Mme BERNARD (Marlène), M. DUPONT (Jean- Pierre), Mme ETZOL (Maryse), M. FALEME (Alex), Mme POZZOLI (Marie-Claire). Etaient absents : M. ALDO (Blaise), Mme CHEVRY (Evita, Michelle), Mme DAGONIA (Sylvie, Raymonde), Mme JULIARD (Reinette), M. KANCEL (Jacques), Mme MARIANNE-PEPIN (Thérèse), M. MARSIN (Daniel), M. NEBOR (David, Ferdinand), Mme PENCHARD (Marie-Luce), M. RAMDINI (Hugues, Philippe), M. SAPOTILLE (Jocelyn) ;

Le quorum étant atteint, Proclamation du vote : Nombre de membres présents au moment du vote : 24. Nombre de suffrages exprimés : 24. Sur proposition du président du conseil régional, et après avoir délibéré à l’unanimité, Vu la Constitution, notamment ses articles 34 et 73, troisième alinéa ; Vu la directive 92/75/CEE du Conseil du 22 septembre 1992 concernant l’indication de la consommation des appareils domestiques en énergie et en autres ressources par voie d’étiquetage et d’informations uniformes rela- tives aux produits ; Vu la directive 2010/30/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 concernant l’indication, par voie d’étiquetage et d’informations uniformes relatives aux produits, de la consommation en énergie et en autres ressources des produits liés à l’énergie ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment les dispositions du titre III de son livre IV et ses articles LO 4435-1 à LO 4435-12 ; Vu le code de l’environnement, et notamment son article L. 224-1 ; Vu le code de la consommation, et notamment ses articles L. 111-1, L. 214-1 et L. 215-18 ; Vu le code des douanes, et notamment son article 38 ; Vu la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique, et notamment son article 29 ; Vu la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 relative au développement économique des outre-mer, et notamment son article 69 ; Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’envi- ronnement, et notamment son article 56 ; Vu la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, et notamment son article 228 ; Vu le décret no 94-566 du 7 juillet 1994 relatif à l’indication de la consommation en énergie et des nuisances sonores des appareils à usage domestique, et notamment son article 2, modifié par le décret no 98-281 du 8 avril 1998 ; Vu la délibération du conseil régional de la Guadeloupe CR/09-269 du 27 mars 2009 publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 et relative à la demande d’habilitation au titre de l’article 73 de la Constitution en matière d’environnement, d’énergie ;

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Vu l’avis de la commission mixte du conseil régional réunissant la commission des énergies, la commission de l’environnement et de l’écologie, la commission de l’aménagement du territoire et des interventions territo- riales et la commission du développement économique du 11 janvier 2011 ; Considérant que le conseil régional de la Guadeloupe est habilité, par la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 relative au développement économique des outre-mer susvisée, sur la base des dispositions de l’article 73, troi- sième alinéa, de la Constitution, et des articles LO 4435-2 à LO 4435-12 du code général des collectivités terri- toriales susvisés, pour une durée de deux ans à compter de sa promulgation, à fixer des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de maîtrise de la demande en énergie, de réglementation thermique pour la construction de bâtiments et de développement des énergies renouvelables, dans les limites prévues dans sa délibération CR/09-269 susvisée du 27 mars 2009 publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 ; Considérant que les objectifs fixés par la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 susvisée fixant les orientations de la politique énergétique, repris par le PRERURE (plan énergétique régional pluriannuel de prospection et d’exploitation des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie) ne pourront être atteints en Guadeloupe sans une modification du cadre réglementaire ; Considérant que l’article 56 de la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement susvisée fixe un objectif d’autonomie énergétique de 50 % d’énergies renouvelables au minimum dans la consommation finale d’ici 2020 pour les régions d’outre-mer ; Considérant que le PRERURE estimait à 60 % le taux de logements équipés d’un système de production d’eau chaude en 2007, soit un parc d’environ 92 000 chauffe-eau sur un total de 154 000 logements, le taux d’équipement dans le secteur résidentiel étant donc encore éloigné de la saturation alors même que la production d’eau chaude sanitaire représente déjà plus de 20 % de la consommation d’électricité ; Considérant que le marché guadeloupéen de l’eau chaude sanitaire est aujourd’hui largement dominé par le chauffe-eau électrique qui représente 80 % du parc de chauffe-eau existant et 80 à 90 % du flux entrant et que la part de marché du chauffe-eau solaire stagne depuis plusieurs années ; Considérant que les distributeurs de chauffe-eau électriques proposent rarement des solutions alternatives basées sur des énergies renouvelables tandis que la plupart des usagers qui souhaitent installer un chauffe-eau, que ce soit en première installation ou en remplacement d’un chauffe-eau électrique existant, n’ont accès qu’à une information partiale et s’orientent généralement vers les distributeurs de chauffe-eau électriques ; Considérant que les concertations menées pour la mise en œuvre du PRERURE avec les professionnels des secteurs de l’énergie et de l’eau chaude sanitaire ainsi que les représentants des usagers ont permis de mettre en évidence le besoin d’une meilleure communication sur la consommation d’énergie en conditions locales et sur le coût électrique d’un chauffe-eau électrique ; Considérant que la fourniture d’une information claire, pertinente et comparable sur la consommation énergé- tique spécifique des produits liés à l’énergie doit permettre d’orienter le choix de l’utilisateur final au profit des produits consommant, directement ou indirectement, moins d’énergie pendant l’utilisation, et d’amener les fabricants à prendre des mesures en vue de réduire la consommation en énergie et en autres ressources essen- tielles des produits qu’ils fabriquent ; Considérant que le code de la consommation, et notamment son article L. 111-1, prévoit une obligation précontractuelle d’information à la charge du vendeur professionnel de biens ; Considérant qu’une information énergétique du consommateur est essentielle et que, conformément à l’article 228 de la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 susvisée, les publicités présentant des produits soumis à l’étiquetage énergétique doivent comporter la mention de la classe énergétique de ces produits de façon aussi visible, lisible et intelligible que l’indication de leur prix de vente ; Considérant que, face à ce constat, il est proposé de rendre obligatoire la délivrance d’une information minimale, simple et claire à tout usager souhaitant acquérir un chauffe-eau électrique, cette information portant principalement sur le coût de fonctionnement en électricité du chauffe-eau ; Considérant que l’adoption par le conseil régional de la Guadeloupe d’une information spécifique applicable aux chauffe-eau électriques contribuera au respect de l’engagement guadeloupéen relatif à la réduction d’émis-

sions de CO2 ainsi qu’à la réalisation du PRERURE en matière d’économies d’énergie ; Sur le rapport présenté par le président du conseil régional et après en avoir délibéré,

Décide : Art. 1er.−I. – En application de l’article 69 de la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer susvisée, sont fixées des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière d’infor- mation complémentaire à fournir à la vente, à la location ou à la location-vente des chauffe-eau électriques. II. − Ces règles s’appliquent aux chauffe-eau électriques mis sur le marché, offerts à la vente, à la location ou à la location-vente, directement ou indirectement par tout mode de vente à distance, y compris l’internet, sur le territoire de la Guadeloupe. III. − Ces règles complètent et dérogent, pour la Guadeloupe, en tant que de besoin le décret no 94-566 du 7 juillet 1994 relatif à l’indication de la consommation en énergie et des nuisances sonores des appareils à usage domestique, et notamment son article 2. Art. 2. − Par « chauffe-eau électrique(s) », on entend les équipements de production et de stockage d’eau chaude sanitaire fonctionnant à l’énergie électrique.

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Art. 3. − Les appareils mentionnés à l’article 1er et définis à l’article 2 de la présente délibération ne peuvent être proposés à la vente, à la location ou à la location-vente qu’à la condition qu’ils soient accompa- gnés des informations suivantes : – en caractères de taille au moins égale à celle du prix de vente, la mention : « coût électrique de 170 €/an (*) », reflétant le coût annuel moyen d’utilisation en électricité d’un chauffe-eau électrique. Ce coût annuel moyen d’utilisation indicatif peut être réévalué par délibération du conseil régional ; – en caractères lisibles et accessibles aux consommateurs, les mentions suivantes : « (*) valeur du coût annuel moyen d’utilisation en électricité d’un chauffe-eau électrique fondée sur les hypothèses d’un ménage guadeloupéen composé de quatre personnes. Cette valeur peut varier en fonction du nombre d’occupants, des habitudes de consommations d’eau chaude, du volume du chauffe-eau et d’autres paramètres (pour plus de détails, rendez-vous sur le site internet de la région Guadeloupe). Un chauffe-eau utilisant une source d’énergie renouvelable permet de réduire votre consommation élec- trique (avec en moyenne une économie de 1 700 euros sur dix ans) et les émissions de gaz à effet de serre. Renseignez-vous sur les équipements et les aides disponibles auprès des Espaces Info Energie », suivie des coordonnées et numéros d’appel des Espace Info Energie en Guadeloupe. Cette information est tenue à disposition par la région Guadeloupe. Art. 4. − Ces informations complémentaires sont communiquées sur les lieux de vente, dans tout devis ainsi que sur tout imprimé utilisé pour la commercialisation, la promotion ou la publicité des chauffe-eau électriques, y compris tout matériel promotionnel décrivant les paramètres et caractéristiques techniques spécifiques de ces produits. Art. 5. − Conformément aux dispositions de l’article LO 4435-7 du code général des collectivités territo- riales, la présente délibération entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République française. Le président du conseil régional, le directeur général des services de la région et, en tant que de besoin, les services compétents de l’Etat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente délibé- ration. Fait à Basse-Terre, le 22 mars 2011. Le président du conseil régional, V. LUREL

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Collectivités territoriales de la République

Délibération du 22 mars 2011 relevant du domaine du règlement relative à l’information des consommateurs et utilisateurs de systèmes de climatisation

NOR : CTRX1110838X

Le conseil régional de la Guadeloupe, réuni en assemblée plénière ordinaire le mardi 22 mars 2011 à la salle de délibérations du conseil régional (hôtel de région) sous la présidence de M. Victorin LUREL, président du conseil régional de la Guadeloupe. Etaient présents les conseillers : M. LUREL (Victorin), M. ATALLAH (André), Mme BAJAZET (Claudine), M. BAPTISTE (Christian), Mme BOREL-LINCERTIN (Josette), M. BRARD (Michel), M. CORNANO (Audry), M. CORNET (Cédric), Mme DAVILLE (Elodie), M. DURIMEL (Harry), M. GALANTINE (Louis), Mme GUSTAVE dit DUFLO (Sylvie), M. JEAN-CHARLES (Christian), Mme KACY-BAMBUCK (Fély), Mme MAXO (Michelle), Mme MERI-CINGOUIN (Roberte), M. MIRRE (Jocelyn), Mme MOUNIEN (Marie-Camille), M. NABAJOTH (Alix), M. NAPRIX (Paul), M. NEBOR (Richard), M. POLIFONTE-MOLIA (Hélène), Mme PONCHATEAU-THEOBALD (Marie-Yveline), Mme VAINQUEUR-CHRISTOPHE (Hélène).

Nombre de présents : 24. Etaient absents (représentés) : Mme BENIN Justine, Mme BERNARD Marlène, M. DUPONT Jean-Pierre, Mme ETZOL Maryse, M. FALEME Alex, Mme POZZOLI Marie-Claire.

Etaient absents : M. ALDO (Blaise), Mme CHEVRY (Evita, Michelle), Mme DAGONIA (Sylvie, Raymonde), Mme JULIARD (Reinette), M. KANCEL (Jacques), Mme MARIANNE-PEPIN (Thérèse), M. MARSIN (Daniel), M. NEBOR (David, Ferdinand), Mme PENCHARD (Marie-Luce), M. RAMDINI (Hugues, Philippe), M. SAPOTILLE (Jocelyn).

Le quorum étant atteint, Proclamation du vote : Nombre de membres présents au moment du vote : 24. Nombre de suffrages exprimés : 24. Sur proposition du président du conseil régional, et après avoir délibéré à l’unanimité, Vu la Constitution, notamment ses articles 34 et 73, troisième alinéa ; Vu la directive 92/75/CEE du Conseil du 22 septembre 1992 concernant l’indication de la consommation des appareils domestiques en énergie et en autres ressources par voie d’étiquetage et d’informations uniformes rela- tives aux produits ; Vu la directive 2002/31/CE de la Commission du 22 mars 2002 portant modalités d’application de la directive 92/75/CEE du Conseil en ce qui concerne l’indication de la consommation d’énergie des climatiseurs à usage domestique ; Vu la directive 2010/30/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 concernant l’indication, par voie d’étiquetage et d’informations uniformes relatives aux produits, de la consommation en énergie et en autres ressources des produits liés à l’énergie ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment les dispositions du titre III de son livre IV et ses articles LO 4435-1 à LO 4435-12 ; Vu le code de l’environnement, et notamment son article L. 224-1 ; Vu le code de la consommation, et notamment ses articles L. 111-1, L. 214-1 et L. 215-18 ; Vu le code des douanes, et notamment son article 38 ; Vu la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique, et notamment son article 29 ; Vu la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 relative au développement économique des outre-mer, et notamment son article 69 ; Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’envi- ronnement, et notamment son article 56 ; Vu la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, et notamment son article 228 ;

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Vu le décret no 94-566 du 7 juillet 1994 relatif à l’indication de la consommation en énergie et des nuisances sonores des appareils à usage domestique, et notamment son article 2, modifié par le décret no 98-281 du 8 avril 1998 ; Vu l’arrêté du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, de la ministre déléguée à l’industrie et du secrétaire d’Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l’artisanat, aux professions libérales et à la consommation du 17 janvier 2003 portant application du décret no 94-566 du 7 juillet 1994 modifié en ce qui concerne l’indication de la consommation d’énergie des climatiseurs à usage domestique ; Vu la délibération du conseil régional de la Guadeloupe CR/09-269 du 27 mars 2009, publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 et relative à la demande d’habilitation au titre de l’article 73 de la Constitution en matière d’environnement, d’énergie ; Vu l’avis de la commission mixte du conseil régional réunissant la commission des énergies, la commission de l’environnement et de l’écologie, la commission de l’aménagement du territoire et des interventions territo- riales et la commission du développement économique du 11 janvier 2011 ; Considérant que le conseil régional de la Guadeloupe est habilité, par la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 relative au développement économique des outre-mer susvisée, sur la base des dispositions de l’article 73, alinéa 3 de la Constitution, et des articles LO 4435-2 à LO 4435-12 du code général des collectivités territo- riales susvisés, pour une durée de deux ans à compter de sa promulgation, à fixer des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de maîtrise de la demande en énergie, de réglementation thermique pour la construction de bâtiments et de développement des énergies renouvelables, dans les limites prévues dans sa délibération CR/09-269 susvisée du 27 mars 2009 publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 ; Considérant que les objectifs fixés par la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 susvisée fixant les orientations de la politique énergétique, repris par le PRERURE (plan énergétique régional pluriannuel de prospection et d’exploitation des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie) ne pourront être atteints en Guadeloupe sans une modification du cadre réglementaire ; Considérant que l’article 56 de la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement susvisée fixe un objectif d’autonomie énergétique de 50 % d’énergies renouvelables au minimum dans la consommation finale d’ici à 2020 pour les régions d’outre-mer ; Considérant que la consommation électrique liée à la climatisation est en augmentation constante en Guade- loupe, avec un taux de croissance de 5 % par an dans le secteur résidentiel, où la climatisation se développe pour répondre à une demande de confort, la climatisation représentant déjà plus de 30 % de la demande élec- trique sur le territoire de la Guadeloupe ; Considérant que les concertations menées pour la mise en œuvre du PRERURE avec les professionnels des secteurs de l’énergie et de la climatisation ainsi que les représentants des usagers ont permis de mettre en évidence le besoin d’une meilleure communication en Guadeloupe sur la consommation d’énergie et sur le coût électrique annuel d’un climatiseur individuel ; Considérant que la fourniture d’une information claire, pertinente et comparable sur la consommation énergé- tique spécifique des produits liés à l’énergie doit permettre d’orienter le choix de l’utilisateur final au profit des produits consommant, directement ou indirectement, moins d’énergie pendant l’utilisation et d’amener les fabri- cants à prendre des mesures en vue de réduire la consommation en énergie et en autres ressources essentielles des produits qu’ils fabriquent ; Considérant que le code de la consommation, et notamment son article L. 111-1, prévoit une obligation précontractuelle d’information à la charge du vendeur professionnel de biens ; Considérant qu’une information énergétique du consommateur est essentielle et que conformément à l’article 228 de la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 susvisée, les publicités présentant des produits soumis à l’étiquetage énergétique doivent comporter la mention de la classe énergétique de ces produits de façon aussi visible, lisible et intelligible que l’indication de leur prix de vente ; Considérant qu’il est nécessaire de fournir aux consommateurs des informations complémentaires norma- lisées relatives au coût en énergie et à la consommation des systèmes de climatisation ainsi qu’à leur consom- mation énergétique totale afin de leur permettre de choisir des produits ayant un meilleur rendement énergé- tique ; Considérant que, face à ce constat, il est proposé de rendre obligatoire la délivrance d’une information minimale, simple et claire à tout usager souhaitant acquérir un climatiseur individuel (type split), portant princi- palement sur le coût de fonctionnement en électricité du climatiseur ; Considérant que l’adoption par le conseil régional de la Guadeloupe d’une information spécifique applicable aux systèmes de climatisation contribuera au respect de l’engagement guadeloupéen relatif à la réduction

d’émissions de CO2 ainsi qu’à la réalisation du PRERURE en matière d’économies d’énergie. Sur le rapport présenté par le président du conseil régional et après en avoir délibéré,

Décide : Art. 1er.−I. – En application de l’article 69 de la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer, sont fixées des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière d’information complémentaire à fournir à la vente, à la location ou à la location-vente des systèmes de climatisation indivi- duelle.

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II. − Ces règles s’appliquent aux systèmes de climatisation individuelle mis sur le marché, offerts à la vente, à la location ou à la location-vente, directement ou indirectement par tout mode de vente à distance, y compris l’internet, sur le territoire de la Guadeloupe. Elles ne s’appliquent pas aux appareils suivants : – appareils fonctionnant avec d’autres sources d’énergie que l’énergie électrique ; – appareils air-eau et eau-eau ; – unités ayant une puissance frigorifique supérieure à 12 kilowatts. III. − Ces règles complètent et dérogent, pour la Guadeloupe, en tant que de besoin aux textes suivants : – décret no 94-566 du 7 juillet 1994 relatif à l’indication de la consommation en énergie et des nuisances sonores des appareils à usage domestique, et notamment son article 2 modifié par le décret no 98-281 du 8 avril 1998 ; – arrêté susvisé du 17 janvier 2003 portant application du décret no 94-566 du 7 juillet 1994 modifié en ce qui concerne l’indication de la consommation d’énergie des climatiseurs à usage domestique. Art. 2. − Par « système de climatisation individuelle », on entend la combinaison de toutes les composantes d’un climatiseur à usage domestique alimentées par le réseau de distribution électrique (telles qu’elles sont définies notamment dans les normes : NF EN 255-1 relative aux « Climatiseurs, groupes refroidisseurs de liquide et pompes à chaleur avec compresseur entraîné par moteur électrique. Mode chauffage – Partie 1 termes, définitions et désignations » et NF EN 814-1 relative aux « Climatiseurs et pompes à chaleur avec compresseur entraîné par moteur électrique. Mode réfrigération – Partie 1 : termes, définitions et désignations », ou équi- valent) nécessaires pour assurer une forme de traitement de l’air dans laquelle la température est abaissée et peut être contrôlée, éventuellement en association avec un contrôle de l’aération, de l’humidité et de la pureté de l’air (de type systèmes bi-blocs (mono-split), systèmes multi-splits et à débit de fluide frigorigène variable, ou autre) et d’une puissance frigorifique inférieure ou égale à 12 kWf. Art. 3. − Les appareils mentionnés à l’article 1er et définis à l’article 2 de la présente délibération ne peuvent être proposés à la vente, à la location ou à la location-vente qu’à la condition d’être accompagnés des informations suivantes : – en caractères de taille au moins égale à celle indiquant le prix de vente : le coût annuel moyen d’utili- sation en électricité du système de climatisation individuel en euros par an (€/an). Ce coût électrique est calculé par la formule suivante : C = Pf/EER* 1 800* cu où : « C » est le coût électrique annuel en euros par an (« €/an ») ; « Pf » est la puissance frigorifique de l’équipement, telle qu’indiquée sur l’étiquette énergie, en kW ; « EER » est l’efficacité énergétique en refroidissement (ou « Energy Efficiency Ratio ») de l’équipement, telle qu’indiquée sur l’étiquette énergie, sans unité ; « cu » est le coût moyen du kWh électrique toute taxe comprise (« TTC ») pour les usagers domestiques en Guadeloupe, hors abonnement, au « tarif bleu » 6 kVA de base d’EDF, en euros par kilowattheure (« €/kWh ») ; 1 800 représente le nombre d’heures annuel de fonctionnement de l’équipement. Cette valeur est un seuil technique susceptible d’être révisé par délibération du conseil régional de la Guadeloupe ; – suivi, en caractères lisibles et accessibles aux consommateurs, de la mention : « coût annuel d’un clima- tiseur en Guadeloupe, correspondant à une utilisation de 1 800 h/an, sur la base du coût électrique TTC, hors abonnement au tarif bleu 6 kVA de base d’EDF. La consommation réelle dépend de la manière dont l’appareil est utilisé et des conditions climatiques. Apprenez à bien utiliser votre climatiseur. Contactez les Espaces Info Energie ainsi que des coordonnées et numéros d’appel des Espace Info Energie en Guade- loupe. Cette information est tenue à disposition par la région Guadeloupe. Art. 4. − Ces informations complémentaires sont communiquées sur les lieux de vente, dans tout devis ainsi que sur tout imprimé utilisé pour la commercialisation, la promotion ou la publicité des systèmes de climati- sation y compris tout matériel promotionnel décrivant les paramètres et caractéristiques techniques spécifiques de ces produits. Art. 5. − Conformément aux dispositions de l’article LO 4435-7 du code général des collectivités territo- riales, la présente délibération entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République française. Le président du conseil régional, le directeur général des services de la région et, en tant que de besoin, les services compétents de l’Etat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente délibé- ration. Fait à Basse-Terre, le 22 mars 2011. Le président du conseil régional, V. LUREL

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 147

Collectivités territoriales de la République

Délibération du 22 mars 2011 relevant du domaine du règlement relative à la contribution du locataire à l’installation d’un chauffe-eau solaire

NOR : CTRX1110840X

Le conseil régional de la Guadeloupe, réuni en assemblée plénière ordinaire le mardi 22 mars 2011 à la salle de délibérations du conseil régional (hôtel de région) sous la présidence de M. Victorin LUREL, président du conseil régional de la Guadeloupe. Etaient présents les conseillers : M. LUREL (Victorin), M. ATALLAH (André), Mme BAJAZET (Claudine), M. BAPTISTE (Christian), Mme BOREL-LINCERTIN (Josette), M. BRARD (Michel), M. CORNANO (Audry), M. CORNET (Cédric), Mme DAVILLE (Elodie), M. DURIMEL (Harry), M. GALANTINE (Louis), Mme GUSTAVE dit DUFLO (Sylvie), M. JEAN-CHARLES (Christian), Mme KACY-BAMBUCK (Fély), Mme MAXO (Michelle), Mme MERI-CINGOUIN (Roberte), M. MIRRE (Jocelyn), Mme MOUNIEN (Marie-Camille), M. NABAJOTH (Alix), M. NAPRIX (Paul), M. NEBOR (Richard), M. POLIFONTE-MOLIA (Hélène), Mme PONCHATEAU-THEOBALD (Marie-Yveline), Mme VAINQUEUR-CHRISTOPHE (Hélène).

Nombre de présents : 24. Etaient absents (représentés) : Mme BENIN (Justine), Mme BERNARD (Marlène), M. DUPONT (Jean- Pierre), Mme ETZOL (Maryse), M. FALEME (Alex), Mme POZZOLI (Marie-Claire). Etaient absents : M. ALDO (Blaise), Mme CHEVRY (Evita, Michelle), Mme DAGONIA Sylvie (Raymonde), Mme JULIARD (Reinette), M. KANCEL (Jacques), Mme MARIANNE-PEPIN (Thérèse), M. MARSIN (Daniel), M. NEBOR (David, Ferdinand), Mme PENCHARD (Marie-Luce), M. RAMDINI (Hugues, Philippe), M. SAPOTILLE (Jocelyn).

Le quorum étant atteint, Proclamation du vote : Nombre de membres présents au moment du vote : 24. Nombre de suffrages exprimés : 24. Sur proposition du président du conseil régional, et après avoir délibéré à l’unanimité, Vu la Constitution, notamment ses articles 34 et 73, troisième alinéa ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment les dispositions du titre III de son livre IV et ses articles LO 4435-1 à LO 4435-12 ; Vu le code de la construction et de l’habitation, et notamment ses articles L. 111-9 à L. 111-10-1, L. 351-2, L. 442-3 et R. 111-20 et suivants, R. 131-25 à R. 131-28, R. 442-24 à R. 442-30, R. 481-12 ; Vu la loi no 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi no 86-1290 du 23 décembre 1986, notamment son article 23-1 ; Vu la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique ; Vu la loi no 2009-323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion ; Vu la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 relative au développement économique des outre-mer, et notamment son article 69 ; Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’envi- ronnement, et notamment son article 56 ; Vu la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement ; Vu le décret no 2009-424 du 17 avril 2009 portant sur les dispositions particulières relatives aux caractéris- tiques thermiques, énergétiques, acoustiques et d’aération des bâtiments d’habitation dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion ; Vu le décret no 2009-1438 du 23 novembre 2009 relatif à la contribution du locataire au partage des économies de charges issues des travaux d’économie d’énergie réalisés par un bailleur social ; Vu le décret no 2009-1439 du 23 novembre 2009 pris en application de l’article 23-1 de la loi no 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs relatifs à la contribution du locataire au partage des économies de charges issues des travaux d’économie d’énergie réalisés par un bailleur privé ; Vu l’arrêté du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, du ministre de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement et du ministre délégué à l’industrie du 9 novembre 2006 portant approbation de diverses méthodes de calcul pour le diagnostic de performance énergétique ;

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Vu l’arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’amé- nagement du territoire, et de la ministre du logement et de la ville du 13 juin 2008 relatif à la performance énergétique des bâtiments existants de surface supérieure à 1 000 mètres carrés, lorsqu’ils font l’objet de travaux de rénovation importants ; Vu l’arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’amé- nagement du territoire, et de la ministre du logement et de la ville du 8 août 2008 portant approbation de la méthode de calcul Th-C-E ex prévue par l’arrêté du 13 juin 2008 relatif à la performance énergétique des bâti- ments existants de surface supérieure à 1 000 mètres carrés, lorsqu’ils font l’objet de travaux de rénovation importants ; Vu l’arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’amé- nagement du territoire, de la ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, de la ministre de la santé et des sports et de la ministre du logement du 17 avril 2009 définissant les caractéristiques thermiques minimales des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Marti- nique, de la Guyane et de La Réunion ; Vu l’arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’amé- nagement du territoire, de la ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, de la ministre de la santé et des sports et de la ministre du logement du 17 avril 2009 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ; Vu l’arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’amé- nagement du territoire, de la ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, de la ministre de la santé et des sports et de la ministre du logement du 17 avril 2009 relatif à l’aération des bâti- ments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ; Vu l’arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, du 23 novembre 2009 relatif à la contri- bution du locataire au partage des économies de charges issues des travaux d’économie d’énergie réalisés par un bailleur social ; Vu l’arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, du 23 novembre 2009 relatif à la contri- bution du locataire au partage des économies de charges issues des travaux d’économie d’énergie réalisés par un bailleur privé ; Vu la délibération du conseil régional de la Guadeloupe CR/09269 du 27 mars 2009 publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 et relative à la demande d’habilitation au titre de l’article 73 de la Constitution en matière d’environnement, d’énergie ; Vu l’avis de la commission mixte du conseil régional réunissant la commission des énergies, la commission de l’environnement et de l’écologie, la commission de l’aménagement du territoire et des interventions territo- riales et la commission du développement économique du 11 janvier 2011 ; Considérant que le conseil régional de la Guadeloupe est habilité, par la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 relative au développement économique des outre-mer susvisée, sur la base des dispositions de l’article 73, troi- sième alinéa, de la Constitution, et des articles LO 4435-2 à LO 4435-12 du code général des collectivités terri- toriales susvisés, pour une durée de deux ans à compter de sa promulgation, à fixer des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de maîtrise de la demande en énergie, de réglementation thermique pour la construction de bâtiments et de développement des énergies renouvelables, dans les limites prévues dans sa délibération CR/09-269 susvisée du 27 mars 2009 publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 ; Considérant que les objectifs fixés par la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 susvisée fixant les orientations de la politique énergétique, repris par le PRERURE (plan énergétique régional pluriannuel de prospection et d’exploitation des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie), ne pourront être atteints en Guadeloupe sans une modification du cadre réglementaire ; Considérant que l’article 56 de la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement susvisée fixe un objectif d’autonomie énergétique de 50 % d’énergies renouvelables au minimum dans la consommation finale d’ici à 2020 pour les régions d’outre-mer ; Considérant que la très grande majorité des consommations électriques de la Guadeloupe provient du secteur des bâtiments, qu’il s’agisse des bâtiments d’habitation, des bâtiments publics, ou du tertiaire privé et que le PRERURE souligne qu’en 2006 les bâtiments représentaient déjà 88 % de la consommation électrique totale de la Guadeloupe. Aussi, ce secteur constitue une priorité dans la stratégie régionale de maîtrise de la demande énergétique, au même titre qu’elle figure comme axe prioritaire de la mise en œuvre du Grenelle de l’envi- ronnement ; Considérant que la consommation électrique liée à la production d’eau chaude en Guadeloupe est en augmentation constante, la présence de chauffe-eau se développant pour répondre à une demande croissante de confort de la part de la population ; Considérant que le PRERURE estimait à 60 % le taux de logements équipés d’un système de production d’eau chaude en 2007, soit un parc d’environ 92 000 chauffe-eau sur un total de 154 000 logements, le taux

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d’équipement dans le secteur résidentiel étant ainsi encore éloigné de la saturation, alors même que la production d’eau chaude sanitaire représente déjà plus de 20 % de la consommation d’électricité pour ce secteur ; Considérant que le marché guadeloupéen de l’eau chaude sanitaire est aujourd’hui largement dominé par le chauffe-eau électrique qui représente 80 % du parc de chauffe-eau existant et 80 à 90 % du flux entrant et que la part de marché du chauffe-eau solaire stagne depuis plusieurs années ; Considérant que les résultats du recensement de 2006 montrent que si 56 % de la population guadeloupéenne vit dans des logements en tant que propriétaire, plus de 40 % de cette même population vit donc dans des loge- ments dont les propriétaires n’ont pas d’incitation économique à installer un chauffe-eau solaire ; Considérant que les caractéristiques de la Guadeloupe tenant notamment à l’exiguïté du territoire, à la nécessité de maintenir les surfaces agricoles, à la richesse des espaces naturels et des paysages et à l’impératif de les préserver justifient que des mesures particulières soient prises pour assurer la promotion et la diffusion des énergies renouvelables (mentionnées par l’article 29 de la loi no 2005-781 du 13 juillet 2005) notamment dans le bâtiment, pour y renforcer les apports thermiques et électriques naturels ; Considérant que la Guadeloupe bénéficie d’un ensoleillement qui permet d’envisager de couvrir la grande majorité des besoins en eau chaude sanitaire par énergie solaire thermique, laquelle est insuffisamment valo- risée en l’état ; Considérant que deux décrets et deux arrêtés en date du 23 novembre 2009 encadrent la possibilité pour les propriétaires d’introduire une contribution aux travaux d’économies d’énergie dans les charges des locataires hors révision du montant du loyer, mais que les modalités d’application, qui touchent largement au chauffage, rendent ces textes peu adaptés au contexte guadeloupéen ; Considérant la nécessité de reprendre cet objectif, en adaptant le dispositif applicable en Guadeloupe, afin de permettre au locataire de voir sa facture énergétique baisser et au bailleur (social ou privé) de ne pas supporter seul le coût des travaux, par un partage des gains et des coûts entre locataires et propriétaires, pour tout logement achevé après le 1er janvier 1948 et dont la construction est antérieure à l’entrée en vigueur des nouvelles règlementations thermique, acoustique et aération propres aux départements d’outre-mer (RTAA DOM) publiées au Journal officiel de la République française du 19 avril 2009, entrées en vigueur dans les départements d’outre-mer, à compter du 1er mai 2010 et composant la RTAA DOM ; Sur le rapport présenté par le président du conseil régional et après en avoir délibéré, Décide : Art. 1er.−I. – En application de l’article 69 de la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer susvisée, sont fixées des règles spécifiques relatives à la contribution du locataire pour les travaux d’installation d’équipements de production d’eau chaude sanitaire utilisant l’énergie solaire, afin de définir les conditions de la contribution du locataire au partage des économies de charges résultant des travaux d’économie d’énergie réalisés par le bailleur. II. − Les dispositions de la présente délibération s’appliquent en Guadeloupe aux bâtiments existants ou parties de bâtiments existants achevés après le 1er janvier 1948 et dont la construction est antérieure à l’entrée en vigueur des nouvelles réglementations thermique, acoustique et aération propres aux départements d’outre-mer publiées au Journal officiel de la République française du 19 avril 2009 (entrées en vigueur dans les départements d’outre-mer, à compter du 1er mai 2010 et composant la RTAA DOM), et consommant de l’eau chaude. Au titre de la présente délibération, les travaux d’installation d’équipements de production d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable sont les travaux d’installation de systèmes de production d’eau chaude sanitaire utilisant l’énergie solaire et dotés de capteurs solaires disposant d’une certification CSTBât ou Solar Keymark ou équivalente. III. − Ces règles complètent et dérogent, pour la Guadeloupe, en tant que de besoin aux textes suivants : – décret no 2009-1438 du 23 novembre 2009 relatif à la contribution du locataire au partage des économies de charges issues des travaux d’économie d’énergie réalisés par un bailleur social ; – décret no 2009-1439 du 23 novembre 2009 pris en application de l’article 23-1 de la loi no 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs relatif à la contribution du locataire au partage des économies de charges issues des travaux d’économie d’énergie réalisés par un bailleur privé ; – code de la construction et de l’habitation, notamment les articles R. 442-24 à R. 442-30 et R. 481-12 ; – arrêté du 23 novembre 2009 susvisé relatif à la contribution du locataire au partage des économies de charges issues des travaux d’économie d’énergie réalisés par un bailleur social ; – arrêté du 23 novembre 2009 susvisé relatif à la contribution du locataire au partage des économies de charges issues des travaux d’économie d’énergie réalisés par un bailleur privé. Art. 2. − La contribution du locataire au partage des économies de charges résultant des travaux d’efficacité énergétique réalisés par le bailleur est exigible à la condition que le bailleur, son représentant ou un tiers mandaté par lui ait engagé une démarche de concertation avec le locataire portant sur le programme de travaux qu’il envisage d’entreprendre, les modalités de leur réalisation, les bénéfices attendus en termes de consom- mation énergétique du logement et la contribution du locataire, notamment sa durée, au partage des économies de charges résultant de ces travaux.

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Par dérogation à l’article R. 442-27 du code de la construction et de l’habitation et à l’article 4 du décret no 2009-1439 du 23 novembre 2009, ainsi qu’à l’article 1er de l’arrêté du 23 novembre 2009 susvisé relatif à la contribution du locataire au partage des économies de charges issues des travaux d’économie d’énergie réalisés par un bailleur privé, la contribution du locataire peut être demandée pour financer les travaux d’économie d’énergie relatifs aux travaux d’installation d’équipements de production d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable, à l’issue de leur réalisation, et sous réserve que ces travaux et le niveau minimal de performance énergétique atteint soient conformes, a minima, aux dispositions de l’article 3 de la présente délibération. Art. 3. − Pour l’application de l’article 2, les travaux d’installation d’équipements de production d’eau chaude sanitaire ne peuvent donner lieu à une contribution du locataire que dans le cas où les besoins en eau chaude sanitaire sont couverts à 50 % minimum par énergie solaire. Art. 4. − Par dérogation à l’article R. 442-28 du code de la construction et de l’habitation, à l’article 7 de l’arrêté du 23 novembre 2009 susvisé relatif à la contribution du locataire au partage des économies de charges issues des travaux d’économie d’énergie réalisés par un bailleur social et à l’article 5 du décret no 2009-1439 du 23 novembre 2009, ainsi qu’aux articles 13, 14 et 15 de l’arrêté du 23 novembre 2009 susvisé relatif à la contribution du locataire au partage des économies de charges issues des travaux d’économie d’énergie réalisés par un bailleur privé, la contribution mensuelle est fixée de manière forfaitaire, fixe et non révisable, à 6 euros pour les logements comprenant une pièce principale et plus. Ce montant a été évalué sur la base du coût moyen du kWh électrique toute taxe comprise (« TTC ») pour les usagers domestiques en Guadeloupe, hors abonnement, au « tarif bleu » 6 kVA de base d’EDF, soit 11,03 c€/kWh au 1er janvier 2011. Le montant de ce forfait peut être actualisé par délibération modificative du conseil régional tous les trois ans, notamment en fonction de l’évolution du coût de l’électricité en Guadeloupe. Ce nouveau forfait ne s’applique qu’aux travaux d’efficacité énergétique réalisés après l’entrée en vigueur de la délibération du conseil régional. Art. 5. − Les attestations à apporter en vue du contrôle de la réalisation effective des travaux prévus au titre de la présente délibération sont transmises par le bailleur à son locataire à l’issue de la réalisation de ces derniers, selon le modèle de formulaire donné en annexe de la présente délibération. Le bailleur atteste dans le cadre A du formulaire l’exactitude des renseignements figurant dans le formulaire ainsi que les travaux mis en œuvre lui permettant effectivement d’exiger de son locataire une contribution. L’entreprise ayant réalisé les travaux ou le maître d’œuvre ou l’organisme ayant délivré la certification du bâtiment ou un bureau de contrôle remplit le cadre B du formulaire dans les champs prévus à cet effet en précisant : – le nom de l’entreprise ; – le nom du signataire ; – le numéro RM, RCS ou SIREN de l’entreprise ; – la description et la performance des ouvrages ou équipements installés ; – le montant de ces travaux. Il ou elle vise le formulaire et certifie sur l’honneur que les équipements, appareils et matériaux, respectent les conditions prévues par la présente délibération. Art. 6. − Conformément aux dispositions de l’article LO 4435-7 du code général des collectivités territo- riales, la présente délibération entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République française. Le président du conseil régional, le directeur général des services de la région et, en tant que de besoin, les services compétents de l’Etat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente délibé- ration. Fait à Basse-Terre, le 22 mars 2011. Le président du conseil régional, V. LUREL

ANNEXE TRAVAUX D’AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE POUVANT DONNER LIEU À UNE PARTICIPATION DES LOCATAIRES EN GUADELOUPE FORMULAIRE TYPE DES JUSTIFICATIONS À APPORTER AU LOCATAIRE Ce formulaire est valable pour une durée maximale de quinze ans à compter de la date de mise en place de la contribution du locataire suivant l’achèvement des travaux. Il est remis à chaque nouveau locataire entrant durant cette période et tant que la contribution est demandée par le bailleur.

Cadre A. – Données relatives au bâtiment et aux travaux A remplir par le bailleur :

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Bâtiment : Adresse de réalisation des travaux : No : ...... Voie : ...... Code postal : ...... Ville : ...... Nature des logements faisant l’objet des travaux : Ǣ Maison individuelle Ǣ Appartements Nom du bailleur ou du propriétaire : ...... Coordonnées du bailleur ou du propriétaire : ...... No SIREN (le cas échéant) : ...... Caractéristiques des travaux : Travaux réalisés pour le compte : Ǣ Du bailleur Ǣ De la copropriété Ǣ Du bailleur et de la copropriété Type de travaux : installation d’un système de production d’eau chaude utilisant une source d’énergie renouvelable : (faire remplir par l’entreprise le cadre B) Les factures sont tenues à disposition des locataires ou, le cas échéant, des associations de locataires pendant le mois qui suit l’achèvement des travaux. Date de réception des travaux : ...... Je (nous) soussigné(e)(s) Nom : ...... Prénom : ...... Représentant le bailleur : ...... Ǣ certifie(ons) sur l’honneur que l’ensemble des renseignements du présent formulaire sont exacts. Ǣ reconnais(sons) avoir été informé(s) que les caractéristiques des travaux du présent formulaire donnent le droit de demander aux locataires des logements faisant l’objet de ces travaux une participation fixe et non révisable pour une durée ne dépassant pas quinze ans de 6 euros par mois. Fait à : ...... , le : ...... Signature(s) :

Cadre B. – Eligibilité du système de production d’eau chaude utilisant une source d’énergie renouvelable A faire remplir aux professionnels par le bailleur : A remplir par la ou les entreprises réalisant les travaux ou le maître d’œuvre. En signant le présent document, l’entreprise ou le maître d’œuvre certifie que les équipements, appareils, matériaux visés par la présente attestation respectent les caractéristiques minimales prévues par la délibération du conseil régional de la Guadeloupe no CR/11-168. Installation d’un système de production d’eau chaude utilisant une source d’énergie renouvelable : Ǣ Installation d’un système de production d’eau chaude sanitaire solaire avec capteurs certifiés CSTBât ou Solar Keymark ou équivalent Ǣ Les besoins en eau chaude sanitaire sont couverts à au moins 50 % par énergie solaire.

Coût total revenant au logement en € TTC : ...... Nom du signataire : ...... Nom de l’entreprise : ...... No RM, RCS ou SIREN : ...... Mention de l’assurance : ...... Fait à : ...... , le : ...... Signature : Cachet :

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Collectivités territoriales de la République

Délibération du 22 mars 2011 relevant du domaine du règlement relative à l’information sur le prix de l’électricité

NOR : CTRX1110841X

Le conseil régional de la Guadeloupe, réuni en assemblée plénière ordinaire le mardi 22 mars 2011 à la salle de délibérations du conseil régional (hôtel de région) sous la présidence de M. Victorin LUREL, président du conseil régional de la Guadeloupe. Etaient présents les conseillers : M. LUREL (Victorin), M. ATALLAH (André), Mme BAJAZET (Claudine), M. BAPTISTE (Christian), Mme BOREL-LINCERTIN (Josette), M. BRARD (Michel), M. CORNANO (Audry), M. CORNET (Cédric), Mme DAVILLE (Elodie), M. DURIMEL (Harry), M. GALANTINE (Louis), Mme GUSTAVE dit DUFLO (Sylvie), M. JEAN-CHARLES (Christian), Mme KACY-BAMBUCK (Fély), Mme MAXO (Michelle), Mme MERI-CINGOUIN (Roberte), M. MIRRE (Jocelyn), Mme MOUNIEN (Marie-Camille), M. NABAJOTH (Alix), M. NAPRIX (Paul), M. NEBOR (Richard), M. POLIFONTE-MOLIA (Hélène), Mme PONCHATEAU-THEOBALD (Marie-Yveline), Mme VAINQUEUR-CHRISTOPHE (Hélène) ; Nombre de présents : 24. Etaient absents (représentés) : Mme BENIN (Justine), Mme BERNARD (Marlène), M. DUPONT (Jean- Pierre), Mme ETZOL (Maryse), M. FALEME (Alex), Mme POZZOLI (Marie-Claire) ; Etaient absents : M. ALDO (Blaise), Mme CHEVRY (Evita, Michelle), Mme DAGONIA (Sylvie, Raymonde), Mme JULIARD (Reinette), M. KANCEL (Jacques), Mme MARIANNE-PEPIN (Thérèse), M. MARSIN (Daniel), M. NEBOR (David, Ferdinand), Mme PENCHARD (Marie-Luce), M. RAMDINI (Hugues, Philippe), M. SAPOTILLE (Jocelyn) ; Le quorum étant atteint, Proclamation du vote : Nombre de membres présents au moment du vote : 24. Nombre de suffrages exprimés : 24. Sur proposition du président du conseil régional, et après avoir délibéré à l’unanimité, Vu la Constitution, notamment ses articles 34 et 73, troisième alinéa ; Vu la directive 2006/32/CE du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2006 relative à l’efficacité énergétique dans les utilisations finales et aux services énergétiques et abrogeant la directive 93/76/CEE du Conseil, et notamment son article 13 ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment les dispositions du titre III de son livre IV et ses articles LO 4435-1 à LO 4435-12 ; Vu le code de la consommation, et notamment son article L. 121-91 ; Vu la loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation du service public de l’électricité ; Vu la loi no 2003-8 du 3 janvier 2003 relative aux marchés du gaz et de l’électricité et au service public de l’énergie ; Vu la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique, et notamment son article 29 ; Vu la loi no 2006-1537 du 7 décembre 2006 relative au secteur de l’énergie, et notamment son article 43 ; Vu la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 relative au développement économique des outre-mer, et notamment son article 69 ; Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement ; Vu la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement ; Vu le décret no 2004-388 du 30 avril 2004, et notamment son article 5 ; Vu l’arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables, et de la ministre de l’économie, des finances et de l’emploi du 2 juillet 2007 relatif aux factures de fourniture d’électricité ou de gaz naturel, pris en application de l’article L. 121-91 du code de la consommation ; Vu la délibération du conseil régional de la Guadeloupe CR/09-269 du 27 mars 2009, publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 et relative à la demande d’habilitation au titre de l’article 73 de la Constitution en matière d’environnement, d’énergie ;

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Vu l’avis de la commission mixte du conseil régional réunissant la commission des énergies, la commission de l’environnement et de l’écologie, la commission de l’aménagement du territoire et des interventions territoriales et la commission du développement économique du 11 janvier 2011 ; Considérant que le conseil régional de la Guadeloupe est habilité, par la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 relative au développement économique des outre-mer susvisée, sur la base des dispositions de l’article 73, troisième alinéa, de la Constitution, et des articles LO 4435-2 à LO 4435-12 du code général des collectivités territoriales susvisés, pour une durée de deux ans à compter de sa promulgation, à fixer des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de maîtrise de la demande en énergie, de réglementation thermique pour la construction de bâtiments et de développement des énergies renouvelables, dans les limites prévues dans sa délibération CR/09-269 susvisée du 27 mars 2009 publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 ; Considérant que les objectifs fixés par la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 susvisée fixant les orientations de la politique énergétique, repris par le PRERURE (plan énergétique régional pluriannuel de prospection et d’exploitation des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie) ne pourront être atteints en Guadeloupe sans une modification du cadre réglementaire ; Considérant que l’article 56 de la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement susvisée fixe un objectif d’autonomie énergétique de 50 % d’énergies renouvelables au minimum dans la consommation finale d’ici à 2020 pour les régions d’outre-mer ; Considérant que les coûts de production de l’électricité en Guadeloupe sont supérieurs aux coûts métropolitains principalement du fait de la très forte proportion des énergies fossiles, 85 à 90 % de l’électricité étant produite en Guadeloupe à partir de fioul et de charbon, et du fait des installations de plus petite taille qui présentent des coûts fixes plus élevés ; Considérant que la prise de conscience par les consommateurs de cette différence des coûts de production de l’électricité entre la Guadeloupe et la métropole est nécessaire à l’évolution des comportements ; Considérant que la facture d’électricité constitue un vecteur de communication qui permet d’atteindre chaque consommateur et qu’il paraît donc opportun que cette facture apporte un minimum d’information au consommateur notamment sur l’origine de l’électricité qu’il consomme et sur son coût économique et environnemental ; Considérant que l’article 13, alinéa 2, de la directive 2006/32/CE susvisée précise que « les Etats membres veillent à ce que, le cas échéant, les factures établies par les distributeurs d’énergie, les gestionnaires de réseaux de distribution et les entreprises de vente d’énergie au détail soient fondées sur la consommation réelle d’énergie et présentées de façon claire et compréhensible. Des informations appropriées accompagnent les factures pour que les clients finals reçoivent un relevé complet des coûts actuels de l’énergie. Des factures sur la base de la consommation réelle sont établies à des intervalles suffisamment courts pour permettre aux clients de réguler leur consommation d’énergie » ; Considérant que l’article 13, alinéa 3, de la directive 2006/32/CE susvisée précise en outre que « les Etats membres veillent à ce que, le cas échéant, les distributeurs d’énergie, les gestionnaires de réseau ou les entreprises de vente d’énergie au détail fassent figurer à l’intention des clients finals, de manière claire et compréhensible, les informations ci-après dans leurs factures, contrats, transactions et/ou reçus émis dans les stations de distribution, ou dans les documents qui les accompagnent : a) Prix courants effectifs et consommation énergétique effective ; » ; Considérant que l’article L. 121-91 du code de la consommation précise que : « toute offre de fourniture d’électricité ou de gaz permet, au moins une fois par an, une facturation en fonction de l’énergie consommée. Les factures de fourniture de gaz naturel et d’électricité sont présentées dans les conditions fixées par un arrêté du ministre chargé de la consommation et du ministre chargé de l’énergie pris après avis du Conseil national de la consommation. » ; Considérant que l’adoption d’une information énergétique spécifique applicable en Guadeloupe aidera les consommateurs à économiser l’énergie et contribuera au respect de l’engagement guadeloupéen relatif à la

réduction d’émissions de CO2 ainsi qu’à la réalisation du PRERURE en matière d’économies d’énergie ; Sur le rapport présenté par le président du conseil régional et après en avoir délibéré,

Décide : Art. 1er.−En application de l’article 69 de la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer susvisée, sont fixées des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière d’informations complémentaires figurant sur la facture de fourniture d’électricité concernant le prix de l’électricité. Ces règles complètent et dérogent, pour la Guadeloupe, en tant que de besoin aux textes suivants : – article L. 121-91 du code de la consommation ; – article 5 du décret no 2004-388 du 30 avril 2004 ; – arrêté susvisé du 2 juillet 2007 relatif aux factures de fourniture d’électricité ou de gaz naturel, et notamment son article 2. Art. 2. − La facture de fourniture d’électricité transmise aux consommateurs fait apparaître les informations relatives au coût réel de production de l’électricité correspondant à la consommation de l’usager.

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Ces informations comprennent les mentions suivantes : – « Coût réel de production de l’électricité correspondant à la consommation de l’usager* », suivie de ce coût en chiffres, en caractères de taille au moins égale et dans la même police que le prix hors taxe total de la facture ; – en renvoyant à l’explication suivante en caractères lisibles et accessibles aux consommateurs : « *En raison des particularités du parc de centrales électriques inhérentes aux caractéristiques de son réseau (notamment du fait de sa petite taille, de son caractère insulaire, etc.), le coût de production de l’électricité en Guadeloupe est supérieur à celui de l’Hexagone. Le mécanisme de la contribution au service public de l’électricité (CSPE) permet de compenser cette différence. » Art. 3. − La facture de fourniture d’électricité transmise aux consommateurs fait également apparaître les informations relatives à la part d’énergies renouvelables dans la production d’électricité selon les résultats de l’année civile révolue. Art. 4. − Ces informations complémentaires sont regroupées et présentées sur la facture elle-même, sans coûts supplémentaires pour le consommateur, et sont énoncées dans des termes clairs et compréhensibles. Art. 5. − Conformément aux dispositions de l’article LO 4435-7 du code général des collectivités territoriales, la présente délibération entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République française. Le président du conseil régional, le directeur général des services de la région et, en tant que de besoin, les services compétents de l’Etat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente délibération. Fait à Basse-Terre, le 22 mars 2011. Le président du conseil régional, V. LUREL

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Collectivités territoriales de la République

Délibération du 19 avril 2011 du conseil régional de la Guadeloupe relevant du domaine de la loi relative à la cession du crédit d’impôt pour le développement du chauffe-eau solaire

NOR : CTRX1112564X

Le conseil régional de la Guadeloupe, réuni en assemblée plénière ordinaire le mardi 19 avril 2011 à la salle de délibérations du conseil régional (hôtel de région), sous la présidence de M. Victorin Lurel, président du conseil régional de la Guadeloupe, Etaient présents les conseillers : M. Lurel (Victorin), M. Atallah (André), Mme Bajazet (Claudine), M. Baptiste (Christian), Mme Benin (Justine), Mme Bernard (Marlène), Mme Borel-Lincertin (Josette), M. Brard (Michel), M. Cornet (Cédric), Mme Dagonia (Sylvie, Raymonde), Mme Daville (Elodie), Mme Etzol (Maryse), M. Falémé (Alex), M. Galantine (Louis), Mme Gustave dit Duflo (Sylvie), Mme Juliard (Reinette), Mme Kacy-Bambuck (Fély), Mme Marianne-Pepin (Thérèse), Mme Maxo (Michelle), Mme Meri-Cingouin (Roberte), M. Mirre (Jocelyn), Mme Mounien (Marie-Camille), M. Nabajoth (Alix), M. Nebor (Richard), Mme Polifonte-Molia (Hélène), Mme Ponchateau-Theobald (Marie-Yveline), Mme Pozzoli (Marie-Claire), M. Sapotille (Jocelyn). Nombre de présents : 28. Etaient absents (représentés) : M. Cornano (Audry), M. Jean-Charles (Christian), M. Naprix (Paul), M. Ramdini (Hugues, Philippe), Mme Vainqueur-Christophe (Hélène). Etaient absents : M. Aldo (Blaise), Mme Chevry (Evita, Michelle), M. Dupont (Jean-Pierre), M. Durimel (Harry), M. Kancel (Jacques), M. Marsin (Daniel), M. Nebor (David, Ferdinand), Mme Penchard (Marie-Luce). Le quorum étant atteint, Proclamation du vote : Nombre de membres présents au moment du vote : 25. Nombre de suffrages exprimés : 25. Sur proposition du président du conseil régional, et après avoir délibéré à l’unanimité, Vu la Constitution, notamment ses articles 34 et 73, troisième alinéa ; Vu la directive 2009/28/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 avril 2009 relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables et modifiant puis abrogeant les directives 2001/77/CE et 2003/30/CE ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment les dispositions du titre III de son livre IV et ses articles LO 4435-1 à LO 4435-12, ainsi que l’article L. 4433-18 ; Vu le code général des impôts, et notamment son article 200 quater et son annexe IV (article 18 bis); Vu le code monétaire et financier, et notamment ses articles L. 313-25 et suivants et ses articles R. 313-15 et suivants ; Vu la loi no 81-1 du 2 janvier 1981 facilitant le crédit aux entreprises ; Vu la loi no 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005, et notamment son article 90, modifié par l’article 83 de la loi no 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 ; Vu la loi no 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique, et notamment ses articles 2 et 29 ; Vu la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer, et notamment son article 69 ; Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’envi- ronnement, et notamment son article 19 ; Vu la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, et notamment ses articles 68 et 71 ; Vu la loi no 2010-1488 du 7 décembre 2010 portant nouvelle organisation du marché de l’électricité ; Vu la loi no 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011, et notamment son article 36 ; Vu l’arrêté du 9 février 2005 pris pour l’application des articles 200 quater et 200 quater A du code général des impôts relatifs aux dépenses d’équipement de l’habitation principale et modifiant l’annexe IV de ce code ; Vu l’arrêté du 30 décembre 2010 pris pour l’application de l’article 200 quater du code général des impôts relatif au crédit d’impôt sur le revenu en faveur des dépenses d’équipement de l’habitation principale au titre des économies d’énergie et du développement durable et modifiant l’article 18 bis de l’annexe IV de ce code ;

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Vu les instructions administratives applicables, et notamment l’instruction administrative no 147 du 1er septembre 2005 de la direction générale des impôts publiée au Bulletin officiel des impôts sous la référence 5 B-26-05 ; Vu la délibération CR/09.269 du 27 mars 2009 du conseil régional de la Guadeloupe publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 et relative à la demande d’habilitation au titre de l’article 73 de la Constitution en matière d’environnement et d’énergie ; Vu l’avis de la commission des énergies du 29 mars 2011 ; Considérant que le conseil régional de la Guadeloupe est habilité, par la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer susvisée, sur la base des dispositions de l’article 73, troi- sième alinéa, de la Constitution et des articles LO 4435-2 à LO 4435-12 du code général des collectivités terri- toriales susvisés, pour une durée de deux ans à compter de sa promulgation, à fixer des règles spécifiques à la Guadeloupe, notamment en matière de maîtrise de la demande en énergie, de réglementation thermique pour la construction de bâtiments et de développement des énergies renouvelables, dans les limites prévues dans sa délibération CR/09.269 susvisée du 27 mars 2009 publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 ; Considérant que les objectifs fixés par la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orienta- tions de la politique énergétique susvisée, repris par le PRERURE (plan énergétique régional pluriannuel de prospection et d’exploitation des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie), ne pourront être atteints en Guadeloupe sans une modification du cadre réglementaire ; Considérant que l’article 56 de la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement susvisée fixe un objectif d’autonomie énergétique de 50 % d’énergies renouvelables au minimum dans la consommation finale d’ici 2020 pour les régions d’outre-mer ; Considérant que l’article 90 de la loi de finances pour 2005 (no 2004-1484 du 30 décembre 2004), modifié par l’article 83 de la loi de finances pour 2006 (no 2005-1719 du 30 décembre 2005), a mis en place un crédit d’impôt sur le revenu pour dépenses d’équipement de l’habitation principale en faveur des économies d’énergie et du développement durable, codifié sous l’article 200 quater du code général des impôts ; Considérant que la liste des équipements, matériaux et appareils éligibles ainsi que la définition de leurs caractéristiques techniques et des critères de performances minimales requis sont fixés, conformément aux dispositions du 2 de l’article 200 quater du code général des impôts, par arrêté codifié sous l’article 18 bis de l’annexe IV au code général des impôts (arrêté du 9 février 2005 susvisé, modifié en dernier lieu par l’arrêté du 30 décembre 2010 susvisé) ; Considérant que ce dispositif a fait l’objet de commentaires dans les instructions administratives des 1er septembre 2005, 18 mai 2006, 11 juillet 2007, 3 août 2007 et 6 avril 2009, respectivement publiées au Bulletin officiel des impôts sous les références 5 B-26-05, 5 B-17-06, 5 B-17-07, 5 B-18-07, 5 B-10-09 et 5 B-21-09 ; Considérant que le crédit d’impôt sur le revenu pour dépenses d’équipement de l’habitation principale en faveur des économies d’énergie et du développement durable, codifié sous l’article 200 quater du code général des impôts, s’applique aux dépenses réalisées depuis le 1er janvier 2005 et que l’article 109 de la loi no 2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009 proroge la période d’application du crédit d’impôt jusqu’au 31 décembre 2012 ; Considérant que la volonté de la région Guadeloupe d’assurer une meilleure maîtrise de la demande d’énergie sur le territoire de la Guadeloupe et les caractéristiques climatiques de la Guadeloupe justifient que des mesures particulières soient prises pour financer la relance de la filière solaire thermique et soutenir le développement des équipements de fourniture d’eau chaude sanitaire fonctionnant à l’énergie solaire ; Considérant que le coût des équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable, dont la finalité essentielle est la production d’eau chaude sanitaire, est éligible au crédit d’impôt sur le revenu pour dépenses d’équipement de l’habitation principale au titre de l’article 200 quater du code général des impôts précité ; Considérant que le conseil régional de la Guadeloupe souhaite mettre en place un mécanisme permettant d’éviter à l’acheteur de chauffe-eau solaire d’avoir à avancer le crédit d’impôt dont il bénéficie dans le cadre de cet investissement, en cédant ce crédit d’impôt à un établissement de crédit ; Considérant que la cession de créance à titre de garantie d’un crédit par remise d’un bordereau Dailly instituée par la loi no 81-1 du 2 janvier 1981 connue sous l’appellation « loi Dailly » est destinée à faciliter le crédit aux entreprises et que la région Guadeloupe entend étendre ce dispositif simplifié de transmission des créances aux particuliers, dans le cadre de la mise œuvre du crédit d’impôt applicable aux équipements de four- niture d’eau chaude sanitaire fonctionnant à l’énergie solaire. Sur le rapport présenté par le président du conseil régional et après en avoir délibéré, Décide : Art. 1er.−En application de l’article 69 de la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer susvisée, sont fixées des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de cession du crédit d’impôt pour le développement du chauffe-eau solaire. Ces règles complètent et dérogent, pour la Guadeloupe, en tant que de besoin aux textes suivants : – article 200 quater du code général des impôts ;

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– articles L. 313-23 à L. 313-35 du code monétaire et financier. Art. 2. − Par dérogation à l’article 200 quater du code général des impôts, pour toute acquisition d’un chauffe-eau solaire individuel en vue de l’équipement d’un logement à usage d’habitation principale, sur le territoire de la Guadeloupe, le crédit d’impôt peut donner lieu à une cession par le bénéficiaire au profit de l’établissement de crédit qui lui consent un prêt pour financer ladite opération. Art. 3. − I. – Par dérogation aux articles L. 313-23 à L. 313-35 du code monétaire et financier et à l’article 200 quater du code général des impôts, la cession du crédit d’impôt prévue à l’article précédent est effectuée par les particuliers dans les conditions prévues aux articles L. 313-23 et suivants et aux articles R. 313-15 et suivants du code monétaire et financier, pour les créances non professionnelles résultant des dispositions de l’article 2 de la présente délibération, suivant le modèle prévu en annexe à la délibération. II. − Le bordereau comporte les éléments suivants : 1. La dénomination, selon le cas, « acte de cession de créances non professionnelles » ou « acte de nantis- sement de créances non professionnelles ». 2. La mention que l’acte est soumis aux dispositions de la présente délibération du conseil régional de la Guadeloupe CR/11.377 du 19 avril 2011 relevant du domaine de la loi, relative à la cession du crédit d’impôt pour le développement du chauffe-eau solaire et des articles L. 313-23 à L. 313-34 du code monétaire et financier. 3. Le nom ou la dénomination sociale de l’établissement de crédit bénéficiaire. 4. La désignation ou l’individualisation des créances cédées ou données en nantissement ou des éléments susceptibles d’effectuer cette désignation ou cette individualisation, notamment par l’indication du débiteur, du lieu de paiement, du montant des créances ou de leur évaluation et, s’il y a lieu, de leur échéance. Art. 4. − Conformément aux dispositions de l’article LO 4435-7 du code général des collectivités territo- riales, la présente délibération entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République française. Le président du conseil régional, le directeur général des services de la région et, en tant que de besoin, les services compétents de l’Etat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente délibé- ration. Fait à Basse-Terre, le 19 avril 2011. Le président du conseil régional, V. LUREL

ANNEXE MODÈLE DE BORDEREAU DAILLY Acte de cession de créances non professionnelles soumis aux dispositions de la délibération du conseil régional de la Guadeloupe CR/11.377 du 19 avril 2011 relevant du domaine de la loi relative à la cession du crédit d’impôt pour le développement du chauffe-eau solaire et des articles L. 313-23 à L. 313-34 du code moné- taire et financier (1) stipulé à ordre et à titre de garantie Le présent acte est établi en application des stipulations : – (a) de la convention de crédit en date du [●] conclue notamment entre (i) le cédant désigné ci-dessous, en qualité d’emprunteur, (ii) la banque, cessionnaire désigné ci-dessous à ladite convention (ci-après la « convention de crédit ») ; et – (b) des dispositions de la délibération CR/11.377 du 19 avril 2011 relevant du domaine de la loi du conseil régional de la Guadeloupe relative à la cession du crédit d’impôt pour le développement du chauffe-eau solaire. La cession de créances non professionnelles objet du présent acte est soumise aux dispositions de la délibé- ration du conseil régional de la Guadeloupe CR/11.377 du 19 avril 2011 relevant du domaine de la loi relative à la cession du crédit d’impôt pour le développement du chauffe-eau solaire et des articles L. 313-23 et suivants du code monétaire et financier. Elle intervient pour sûreté et garantie de toutes les obligations du cédant envers le cessionnaire au titre du crédit mis à la disposition du cédant pour le financement de l’acquisition du chauffe-eau solaire individuel en vue de l’équipement d’un logement à usage d’habitation principale, sur le territoire de la Guadeloupe confor- mément aux stipulations de la convention de crédit. La cession de créances non professionnelles objet du présent acte intervenant à titre de garantie, elle est effectuée sans stipulation de prix conformément aux dispositions du premier alinéa de l’article L. 313-24 du code monétaire et financier. Cession : Par le présent acte, le cédant cède en pleine propriété à titre de garantie au cessionnaire la créance cédée ci-après identifiée. La cession de créance cédée opérée en vertu du présent acte entraîne de plein droit, au profit du cessionnaire, le transfert de toutes les sûretés accessoires tant réelles que personnelles garantissant la créance cédée ainsi que de tous les autres droits, actions et autres accessoires afférents à la créance cédée.

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Cédant : Identité compléte : [●] nom de famille, nom d’usage (exemple : nom d’époux[se]) ; prénoms [●]. Date et lieu de naissance : I__I__I__I__I__I__I__I__I à [●]. Adresse : Code postal : I__I__I__I__I__I, commune [●] (ci-après le « cédant »). Cessionnaire : Dénomination sociale : [●]. Forme juridique : [●]. Adresse du siège social : [●]. Le cas échéant, le numéro unique d’identification complété, s’il y a lieu, par la mention RCS suivie du nom de la ville où se trouve le greffe où la personne est immatriculée : [●] (ci-après le « cessionnaire »). Identification des créances cédées : Débiteur cédé : ● Trésor public ; Trésorerie [●]. [●]. Téléphone : Créance cédée : la créance de sommes d’argent du crédit d’impôt résultant de l’article 200 quater du code général des impôts, pour toute acquisition d’un chauffe-eau solaire individuel en vue de l’équipement d’un logement à usage d’habitation principale, sur le territoire de la Guadeloupe, dont le débiteur cédé pourra, à tout moment durant la période courant de la date du présent acte jusqu’à la date à laquelle seront éteintes toutes les obligations des parties à la convention de crédit afférentes au financement dudit chauffe-eau solaire, devenir redevable envers le cédant au titre de tout paiement ou remboursement de tout ou partie du crédit d’impôt dû au cédant pour l’acquisition du chauffe-eau solaire dans le cadre du contrat d’achat dudit chauffe-eau solaire en date du [●]. Description de la créance cédée : l’ensemble des créances de sommes d’argent dont le cédant pourra, à tout moment, devenir titulaire à l’encontre du Trésor public au titre de crédit d’impôt résultant de l’article 200 quater du code général des impôts, pour toute acquisition d’un chauffe-eau solaire individuel en vue de l’équipement d’un logement à usage d’habitation principale, sur le territoire de la Guadeloupe, afférent au contrat d’achat dudit chauffe-eau solaire ci-dessus désigné. Le présent acte est établi en un exemplaire original, remis à la banque, en sa capacité de prêteur au titre du crédit objet de la convention de crédit, une copie du présent acte demeurant conservée par le cédant. Fait à [●]. Le cédant : Nom : Date et heure de la cession apposée par la banque :

(1) Article L. 313-23 du code monétaire et financier : (...) ; « Le bordereau doit comporter les énonciations suivantes : 1. La dénomination, selon le cas, “acte de cession de créances non professionnelles” ou “acte de nantissement de créances non professionnelles” ; 2. La mention que l’acte est soumis aux dispositions des articles L. 313-23 à L. 313-34 ; 3. Le nom ou la dénomination sociale de l’établissement de crédit bénéficiaire ; 4. La désignation ou l’individualisation des créances cédées ou données en nantissement ou des éléments susceptibles d’effectuer cette désignation ou cette individualisation, notamment par l’indication du débiteur, du lieu de paiement, du montant des créances ou de leur évaluation et, s’il y a lieu, de leur échéance. »

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Collectivités territoriales de la République

Délibération du 19 avril 2011 du conseil régional de la Guadeloupe relevant du domaine du règlement relative à la réglementation thermique et aux caractéristiques thermiques de l’enveloppe des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments (RTG)

NOR : CTRX1112554X

Le conseil régional de la Guadeloupe, réuni en assemblée plénière ordinaire le mardi 19 avril 2011 à la salle de délibérations du conseil régional (hôtel de région), sous la présidence de M. Victorin Lurel, président du conseil régional de la Guadeloupe. Etaient présents les conseillers : M. Lurel (Victorin), M. Atallah (André), Mme Bajazet (Claudine), M. Baptiste (Christian), Mme Benin (Justine), Mme Bernard (Marlène), Mme Borel-Lincertin (Josette), M. Brard (Michel), M. Cornet (Cédric), Mme Dagonia (Sylvie, Raymonde), Mme Daville (Elodie), Mme Etzol (Maryse), M. Falémé (Alex), M. Galantine (Louis), Mme Gustave dit Duflo (Sylvie), Mme Juliard (Reinette), Mme Kacy-Bambuck (Fély), Mme Marianne-Pépin (Thérèse), Mme Maxo (Michelle), Mme Meri-Cingouin (Roberte), M. Mirre (Jocelyn), Mme Mounien (Marie-Camille), M. Nabajoth (Alix), M. Nebor (Richard), Mme Polifonte-Molia (Hélène), Mme Ponchateau-Theobald (Marie-Yveline), Mme Pozzoli (Marie-Claire), M. Sapotille (Jocelyn). Nombre de présents : 28. Etaient absents (représentés) : M. Cornano (Audry), M. Jean-Charles (Christian), M. Naprix (Paul), M. Ramdini (Hugues, Philippe), Mme Vainqueur-Christophe (Hélène). Etaient absents : M. Aldo (Blaise), Mme Chevry (Evita, Michelle), M. Dupont (Jean-Pierre), M. Durimel (Harry), M. Kancel (Jacques), M. Marsin (Daniel), M. Nebor (David, Ferdinand), Mme Penchard (Marie-Luce). Le quorum étant atteint, Proclamation du vote : Nombre de membres présents au moment du vote : 25. Nombre de suffrages exprimés : 25. Sur proposition du président du conseil régional, et après avoir délibéré à l’unanimité, Vu la Constitution, notamment ses articles 34 et 73, alinéa 3 ; Vu la directive 89/106/CEE du Conseil du 21 décembre 1988, modifiée par la directive 93/68/CEE du Conseil du 22 juillet 1993, relative au rapprochement des dispositions législatives réglementaires et administratives des Etats membres concernant les produits de construction ; Vu la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure d’information dans le domaine des normes et réglementations techniques ; Vu la directive 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 sur la performance énergétique des bâtiments ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment les dispositions du titre III de son livre IV et ses articles LO 4435-1 à LO 4435-12 ; Vu le code de la construction et de l’habitation, et notamment ses articles L. 111-9 à L. 111-10-1 et R. 111-20 et suivants ; Vu la loi no 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique, et notamment son article 29 ; Vu la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer, et notamment son article 69 ; Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, et notamment son article 56 ; Vu la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement ; Vu le décret no 2009-424 du 17 avril 2009 portant sur les dispositions particulières relatives aux caractéristiques thermiques, énergétiques, acoustiques et d’aération des bâtiments d’habitation dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion ; Vu l’arrêté du 17 avril 2009 définissant les caractéristiques thermiques minimales des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ; Vu l’arrêté du 17 avril 2009 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ;

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Vu l’arrêté du 17 avril 2009 relatif à l’aération des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ; Vu la délibération CR/09.269 du 27 mars 2009 du conseil régional de la Guadeloupe, publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 et relative à la demande d’habilitation au titre de l’article 73 de la Constitution en matière d’environnement et d’énergie ; Vu la notification préalable à la Commission européenne no 2010/0789/F effectuée le 16 décembre 2010 ; Vu l’avis de la commission mixte du conseil régional réunissant la commission des énergies, la commission de l’environnement et de l’écologie, la commission de l’aménagement du territoire et des interventions territoriales, la commission du développement économique, la commission du budget, de la fiscalité, du patrimoine et des affaires juridiques et la commission des infrastructures et des transports du 10 février 2011 ; Considérant que le conseil régional de la Guadeloupe est habilité, par la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer, sur la base des dispositions de l’article 73, troisième alinéa, de la Constitution et des articles LO 4435-2 à LO 4435-12 du code général des collectivités territoriales susvisés, pour une durée de deux ans à compter de sa promulgation, à fixer des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de maîtrise de la demande en énergie, de réglementation thermique pour la construction de bâtiments et de développement des énergies renouvelables, dans les limites prévues dans sa délibération CR/09.269 du 27 mars 2009 susvisée publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 ; Considérant que les objectifs fixés par la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique, repris par le PRERURE (Plan énergétique régional pluriannuel de prospection et d’exploitation des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie), ne pourront être atteints en Guadeloupe sans une modification du cadre réglementaire ; Considérant que l’article 56 de la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement fixe un objectif d’autonomie énergétique de 50 % d’énergies renouvelables au minimum dans la consommation finale d’ici à 2020 pour les régions d’outre-mer ; Considérant que la très grande majorité des consommations électriques de la Guadeloupe provient des bâtiments, qu’il s’agisse des bâtiments d’habitation, des bâtiments publics, ou du tertiaire privé ; Considérant que la réglementation thermique actuellement en vigueur dans les départements d’outre-mer susvisée, dénommée « RTAA DOM », relative notamment à la performance thermique de l’enveloppe des bâtiments à usage d’habitation ne traite pas les bâtiments à usage tertiaire ; Considérant que la RTAA DOM est limitée à une obligation de moyens portant exclusivement sur les logements ; Considérant que l’état des lieux analysant les spécificités locales de la construction met en évidence la nécessité de définir une nouvelle réglementation thermique baptisée « RTG » applicable aux constructions neuves de type logements, bureaux et commerces ; Considérant que la « RTG » induit par rapport à la RTAA DOM un progrès essentiel qui permet au maître d’ouvrage de réduire le coût du projet sans diminuer sa performance énergétique ; Considérant que la région Guadeloupe souhaite mettre en place une réglementation thermique à obligation de résultats afin de répondre aux objectifs du PRERURE ; Sur le rapport présenté par le président du conseil régional et après en avoir délibéré,

Décide : Art. 1er.−I. – En application de l’article 69 de la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer susvisée, sont fixées des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de caractéristiques thermiques de l’enveloppe pour les bâtiments nouveaux et parties nouvelles de bâtiments (« RTG »). II. – Ces règles complètent et dérogent, pour la Guadeloupe, en tant que de besoin aux textes suivants : – code de la construction et de l’habitation, notamment ses articles R. 162-1 à R. 162-4 ; – décret no 2009-424 du 17 avril 2009 portant sur les dispositions particulières relatives aux caractéristiques thermiques, énergétiques, acoustiques et d’aération des bâtiments d’habitation dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion ; – arrêté du 17 avril 2009 définissant les caractéristiques thermiques minimales des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ; – arrêté du 17 avril 2009 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ; – arrêté du 17 avril 2009 relatif à l’aération des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion. III. – A compter de la publication de la présente délibération, l’arrêté du 17 avril 2009 définissant les caractéristiques thermiques minimales des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion est inapplicable en Guadeloupe. Cet arrêté constitue néanmoins une solution technique applicable pour les bâtiments et zones de bâtiment à usage exclusivement résidentiel dans les conditions précisées à l’article 22 de la présente délibération.

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CHAPITRE Ier Champ d’application Art. 2. − I. – Les dispositions de la présente délibération sont applicables aux bâtiments nouveaux et parties nouvelles de bâtiments, climatisés et non climatisés, à usage résidentiel, de bureaux ou de commerces tels que définis en annexe 2. II. – Les dispositions de la présente délibération s’appliquent également aux surélévations ou aux additions de bâtiments existants visés au I du présent article, sauf dans les cas où la surélévation ou l’addition a une surface inférieure à 150 m2 et à 30 % de la surface des bâtiments existants.

CHAPITRE II Définitions Art. 3. − Les termes utilisés dans la présente délibération sont définis en annexes 1, 2, 3 et 4.

CHAPITRE III Conditions de conformité réglementaire Art. 4. − Est considérée comme satisfaisant à la présente délibération toute zone à usage résidentiel de bâtiment pour laquelle le maître d’ouvrage est en mesure de montrer que sont respectées simultanément les conditions suivantes : – à l’échelle de chaque zone logement, l’indicateur ICT est inférieur ou égal à l’indicateur de référence calculé sur cette même zone, noté « ICT_ref », déterminé sur la base des caractéristiques thermiques de référence données au chapitre V de la présente délibération ; – à l’échelle de chaque zone à usage résidentiel d’un bâtiment, l’indicateur BBIO calculé sur l’ensemble regroupant les zones jour climatisées et les zones nuit climatisées est inférieur ou égal à l’indicateur de référence calculé sur ce même ensemble, noté « BBIO_ref », déterminé sur la base des caractéristiques thermiques de référence données au chapitre V de la présente délibération ; – parmi les logements dont le découpage en zones jour et zones nuit fait apparaître une zone climatisée et une zone non climatisée, le logement présentant le rapport ICT/ICT_ref le plus élevé doit vérifier la condition suivante : l’indicateur ICT calculé sur la zone non climatisée dudit logement, noté « ICTnc », est inférieur ou égal à l’indicateur de référence calculé sur cette même zone, noté « ICTnc_ref », déterminé sur la base des caractéristiques thermiques de référence données au chapitre V de la présente délibération ; – les exigences minimales formulées au chapitre VI de la présente délibération et applicables à ce type de bâtiment sont respectées. Art. 5. − Est considérée comme satisfaisant à la présente réglementation thermique toute zone à usage de commerce dont la SHON est inférieure à 100 m2 et qui respecte l’exigence formulée par l’article 19 de la présente délibération. Art. 6. − Est considérée comme satisfaisant à la présente réglementation thermique toute zone à usage de bureaux ou de commerce d’un bâtiment pour laquelle le maître d’ouvrage est en mesure de montrer que sont respectées simultanément les conditions suivantes : – pour la zone climatisée, l’indicateur BBIO de la zone est inférieur ou égal à l’indicateur de référence de cette zone, noté « BBIO_ref », déterminé sur la base des caractéristiques thermiques de référence données au chapitre IV de la présente délibération ; – les exigences minimales formulées au chapitre VI de la présente délibération et applicables à ce type de bâtiment sont respectées. Art. 7. − Le maître d’ouvrage d’un bâtiment entrant dans le champ d’application de la présente délibération fournit à l’autorité administrative compétente, lors du dépôt de la demande de permis de construire, une attestation de prise en compte des exigences de la présente délibération. Art. 8. − I. – Le maître d’ouvrage d’un bâtiment entrant dans le champ d’application de la présente délibération doit pouvoir fournir à l’autorité administrative compétente, au plus tard à la date de réception des travaux : – une note technique présentant le zonage du bâtiment et la justification des données d’entrée de calcul visées par l’article 11 de la présente délibération ; – les fichiers numériques de calcul établis à partir de l’outil informatique mentionné à l’article 10 de la présente délibération. II. − En outre, le maître d’ouvrage doit pouvoir fournir, en accompagnement de la déclaration d’achèvement des travaux prévue à l’article L. 462-1 du code de l’urbanisme, une attestation que les travaux réalisés respectent les exigences de la présente délibération. Cette attestation est délivrée par un contrôleur technique, ou par un expert indépendant certifié conformément aux dispositions de l’article 22 de la délibération CR/11.373 relative à la certification de la performance énergétique des bâtiments nouveaux et existants en Guadeloupe (DPE-G). Elle mentionne les points de non-conformité ainsi que les recommandations permettant de lever ces non-conformités.

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III. − Les dispositions des paragraphes I et II du présent article ne sont pas applicables dans le cas de la mise en œuvre d’une solution technique applicable visée au chapitre VII de la présente délibération. IV. − La disposition du paragraphe II du présent article n’est pas applicable aux zones à usage résidentiel constituées de logements sociaux.

CHAPITRE IV Méthode de calcul RTG Art. 9. − La méthode de calcul RTG a pour objet le calcul des indicateurs BBIO et ICT afin de vérifier la conformité réglementaire conformément aux dispositions du chapitre III de la présente délibération. Elle n’a pas pour vocation de prédire la consommation d’énergie effective du bâtiment. Art. 10. − La méthode de calcul RTG s’applique exclusivement en utilisant la version la plus récente de l’outil de calcul RTG, à la date du dépôt de permis de construire, sans aucune modification de cet outil. L’outil de calcul RTG est un tableur effectuant une simulation thermique dynamique, mis à disposition par la région Guadeloupe. Art. 11. − Les données d’entrée de la méthode de calcul RTG sont précisées à l’annexe 4.

CHAPITRE V Caractéristiques thermiques de référence Art. 12. − Les coefficients de vent sont définis dans le tableau suivant :

VALEUR DU COEFFICIENT DE VENT

Zone de vent Projet Référence

ZONE AU VENT 1,25 1,125

ZONE CONTINENTALE 1 1

ZONE SOUS LE VENT 0,75 0,875

ZONE D’URBANISATION DENSE 0,75 0,875

Art. 13. − Pour les bâtiments et zones de bâtiment à usage résidentiel, la référence est calculée sur la base d’un taux d’ouverture des façades égal à : – sur les façades au vent dominant et sous le vent dominant : 20 % de la surface de la façade équivalente ; – sur les façades parallèles à la direction du vent dominant : 0 % de la surface de la façade équivalente. Art. 14. − Les autres caractéristiques thermiques de référence sont précisées dans le tableau suivant :

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Art. 15. − Les données d’entrées de l’outil de calcul RTG dont la valeur de référence n’a pas été précisée dans les articles 12, 13 et 14 de la présente délibération prennent une valeur de référence identique à celle du projet.

CHAPITRE VI Exigences minimales Art. 16. − Les portes et les fenêtres en contact avec l’extérieur du bâtiment présentent un classement à l’étanchéité à l’air au moins de classe 1 au sens de la norme NF EN 12207 ou sont équipées de joints assurant une étanchéité équivalente. Cette exigence vise exclusivement les portes et fenêtres donnant sur : – une pièce principale située dans une zone à usage résidentiel climatisée ; – une zone à usage de commerce ou de bureaux. Art. 17. − A l’échelle de chaque logement, les surfaces d’ouverture des parois internes du logement traversées par un ou des flux d’air doivent être supérieures à la plus petite des deux plus grandes surfaces d’ouverture de façade. Aucun flux d’air ne traverse un local abritant un cabinet d’aisance ou une salle de bains. Art. 18. − Les logements pour lesquels les indicateurs ICT et ICT_ref calculés selon les dispositions de l’article 4 vérifient ICT ͧ 0,95 × ICT_ref sont considérés à faible niveau de confort et doivent à ce titre respecter l’une ou l’autre des exigences supplémentaires suivantes : – les baies donnant sur la zone nuit du logement respectent les exigences d’étanchéité à l’air formulées à l’article 16 de la présente délibération ; – la zone nuit du logement est équipée d’attentes pour ventilateurs de plafond. Art. 19. − Les ouvertures disposées sur le périmètre des zones à usage de commerce doivent être équipées d’un dispositif empêchant les transferts d’air entre l’intérieur et l’extérieur de la zone. Art. 20. − Dans les zones à usage résidentiel, les baies des bâtiments, transparentes ou translucides, en contact avec l’extérieur sont interdites dans le plan horizontal, sauf si elles donnent directement sur une salle d’eau, une salle de bains ou un cabinet d’aisance.

CHAPITRE VII Solutions techniques applicables Art. 21. − I. – Une « solution technique applicable » est une combinaison de performances thermiques des ouvrages et équipements attachée à une famille de bâtiments définie par leur destination et leurs principes constructifs et architecturaux, agréée par le conseil régional de la Guadeloupe et réputée assurer le respect des dispositions de la présente délibération pour tous les bâtiments de cette famille. II. − Le recours à une solution technique applicable ne peut se faire qu’en utilisant la solution sous sa forme intégrale. Art. 22. − Il est précisé pour les besoins de la présente délibération que l’ensemble des exigences formulées par l’arrêté du 17 avril 2009 définissant les caractéristiques thermiques minimales des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion constitue une solution technique applicable pour les bâtiments et zones de bâtiment à usage exclusivement résidentiel, sous réserve que soit respectée la contrainte supplémentaire suivante : si, pour le site de construction considéré, les coefficients de vent définis à l’article 12 de la présente délibération vérifient : le coefficient de vent du projet est inférieur au coefficient de vent de référence, alors le taux minimal admissible d’ouverture des façades visé à l’article 9-1 de l’arrêté du 17 avril 2009 précité est de 25 % au lieu de 20 %. Art. 23. − Les maîtres d’ouvrage ont la possibilité de demander l’agrément de leur propre solution technique applicable. La demande d’agrément de solution technique applicable est adressée à la région Guadeloupe, accompagnée d’un dossier technique justifiant l’atteinte des performances visées dans la présente délibération. La région Guadeloupe agrée la solution technique applicable pour une durée déterminée après avis d’une commission d’experts constituée à cet effet.

CHAPITRE VIII Mesures techniques d’application Art. 24. − Sont considérées comme « mesures techniques d’application » les dispositions suivantes : – les règles d’expression de la conformité réglementaire figurant aux articles 4, 5 et 6 de la présente délibération ;

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– les caractéristiques thermiques de référence figurant aux articles 12, 13 et 14 de la présente délibération ; – les exigences minimales figurant au chapitre VI de la présente délibération ; – les solutions techniques applicables figurant au chapitre VII de la présente délibération.

CHAPITRE IX Exécution Art. 25. − Conformément aux dispositions de l’article LO 4435-7 du code général des collectivités territoriales, cette délibération entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République française. Le président du conseil régional, le directeur général des services de la région et, en tant que de besoin, les services compétents de l’Etat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente délibération. Fait à Basse-Terre, le 19 avril 2011. Le président du conseil régional, V. LUREL

ANNEXES

ANNEXE 1

DÉFINITION DES ZONES DE VENT On distingue trois zones de vent : – la zone A : au vent ; – la zone B : continentale ; – la zone C : sous le vent. Le périmètre de chaque zone est défini par le tableau suivant :

ZONE A ZONE B ZONE C ÎLE COMMUNE CODE POSTAL au vent continentale sous le vent

Grande-Terre Les Abymes 97139 Tout le territoire

Grande-Terre Anse-Bertrand 97121 Bande littorale de 3 km Reste du territoire orientée est

Basse-Terre Baie-Mahault 97122 Tout le territoire

Basse-Terre Baillif 97123 Tout le territoire

Basse-Terre Basse-Terre 97100 Tout le territoire

Basse-Terre Bouillante 97125 Tout le territoire

Basse-Terre Capesterre-Belle-Eau 97130 Bande littorale de 3 km Reste du territoire

Marie-Galante Capesterre-de-Marie-Galante 97140 Bande littorale de 3 km Reste du territoire

Basse-Terre Deshaies 97126 Tout le territoire

La Désirade La Désirade 97127 Tout le territoire

Grande-Terre Le Gosier 97190 Bande littorale de 3 km Reste du territoire

Basse-Terre Gourbeyre 97113 Tout le territoire

Basse-Terre Goyave 97128 Bande littorale de 3 km Reste du territoire

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ZONE A ZONE B ZONE C ÎLE COMMUNE CODE POSTAL au vent continentale sous le vent

Marie-Galante Grand-Bourg 97112 Tout le territoire

Basse-Terre Lamentin 97129 Bande littorale de 3 km Reste du territoire

Grande-Terre Morne-à-l’Eau 97111 Tout le territoire

Grande-Terre Le Moule 97160 Bande littorale de 3 km Reste du territoire

Basse-Terre Petit-Bourg 97170 Bande littorale de 3 km Reste du territoire

Grande-Terre Petit-Canal 97131 Bande littorale de 3 km Reste du territoire orientée est

Grande-Terre Pointe-à-Pitre 97110 Tout le territoire

Basse-Terre Pointe-Noire 97116 Tout le territoire

Grande-Terre Port-Louis 97117 Tout le territoire

Basse-Terre Saint-Claude 97120 Tout le territoire

Grande-Terre Saint-François 97118 Bande littorale de 3 km Reste du territoire

Marie-Galante Saint-Louis 97134 Bande littorale de 3 km Reste du territoire orientée est

Grande-Terre Sainte-Anne 97180 Bande littorale de 3 km Reste du territoire

Basse-Terre Sainte-Rose 97115 Bande littorale de 3 km Reste du territoire

Les Saintes Terre-de-Bas 97136 Tout le territoire

Les Saintes Terre-de-Haut 97137 Tout le territoire

Basse-Terre Trois-Rivières 97114 Bande littorale de 3 km Reste du territoire

Basse-Terre Vieux-Fort 97141 Tout le territoire

Basse-Terre Vieux-Habitants 97119 Tout le territoire

ANNEXE 2

DÉFINITIONS ET TERMINOLOGIE

Attente pour système de climatisation Une attente pour système de climatisation est une alimentation électrique située dans le local à climatiser et dédiée à la climatisation.

Attente pour ventilateur de plafond Une attente pour ventilateur de plafond est un dispositif d’accrochage mécanique au plafond pour un ventilateur à pales horizontales de diamètre au moins égal à 0,80 mètre, muni de son alimentation électrique et d’un organe de commande mural, identifiable et accessible pour tout usager, permettant la mise en rotation du ventilateur.

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Baie Une baie est une ouverture ménagée dans une paroi extérieure ou intérieure servant à l’éclairage, au passage ou à l’aération. Une paroi transparente ou translucide est considérée comme une baie.

BBIO L’indicateur de besoin conventionnel d’énergie d’un bâtiment ou d’une zone de bâtiment pour la climatisation et l’éclairage des locaux. Cet indicateur sans dimension est calculé sur une période d’un an en adoptant des données climatiques conventionnelles pour chaque zone climatique, selon la méthode de calcul décrite à l’article 9 de la présente délibération.

Caractéristique thermique vérifiée Une caractéristique thermique est réputée vérifiée pour un produit, un système ou un procédé constructif si la valeur numérique de cette caractéristique est spécifiée dans un document justificatif figurant dans la liste suivante : – un certificat délivré par un organisme accrédité par un membre de EA (European Accreditation); – un Pass Innovation – feu vert – délivré par le CSTB ; – un ATE (agrément technique européen) ; – une ATEx (appréciation technique expérimentale) favorable ; – un DTA (document technique d’application) ; – un avis technique (AT ou Atec), direct ou issu d’une « confirmation d’agrément » par l’un des membres de l’UEATc (équivalents européens).

Façade Une façade d’un bâtiment ou d’un logement est un ensemble de parois verticales en contact avec l’extérieur composé de parties opaques et de baies ayant le même secteur d’orientation.

ICT L’indicateur de confort hygrothermique d’un bâtiment ou d’une zone de bâtiment (tel que défini en annexe 3). Cet indicateur, exprimé en pourcentage, est calculé sur une période d’un an en adoptant des données climatiques conventionnelles pour chaque zone climatique, selon la méthode de calcul décrite à l’article 9 de la présente délibération. Sa valeur représente le nombre d’heures d’inconfort rapporté au nombre d’heures d’occupation.

Ouverture permanente Une ouverture permanente est une baie disposant d’un passage libre d’air ne pouvant pas être annulé par manœuvre d’un ouvrant.

Paroi opaque de l’enveloppe Une paroi est dite opaque lorsqu’elle n’est ni transparente ni translucide. Une paroi est transparente ou translucide si son facteur de transmission lumineuse (hors protection mobile éventuelle) est égal ou supérieur à 0,05.

Paroi verticale ou horizontale Une paroi est dite verticale lorsque l’angle de cette paroi avec le plan horizontal est égal ou supérieur à 60 degrés. Elle est dite horizontale lorsque cet angle est inférieur à 60 degrés.

Périmètre par type de bâtiment Au sens du paragraphe I de l’article 2 de la présente délibération : – un bâtiment ou partie de bâtiment à usage de bureaux inclut les circulations, les locaux de service, les archives si elles sont attenantes aux bureaux sur un même niveau ; – un bâtiment ou partie de bâtiment à usage de commerce exclut : – les bars, les hôtels et les restaurants ;

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– les réserves, à l’exception des réserves attenantes aux commerces ne disposant pas d’un système de ventilation apte à en dissiper les surchauffes ; – un bâtiment ou partie de bâtiment à usage résidentiel inclut les logements individuels ou collectifs, à l’exclusion des foyers pour personnes âgées, des résidences médicalisées, des hôtels, des résidences de tourisme, des internats et résidences universitaires.

Surface de façade équivalente La surface de façade équivalente d’une zone à usage « résidentiel » est calculée de manière conventionnelle par l’outil de calcul RTG pour chacune des quatre orientations nord, sud, est et ouest.

Surface d’ouverture libre La surface d’ouverture libre d’une baie ou d’une façade est la surface vue de l’intérieur de la pièce permettant le passage libre de l’air, baies et lames orientables en position ouverte (l’épaisseur des lames orientables ou fixes est négligée dans le calcul de cette surface) et les dispositifs mobiles de protection solaire déployés. Les protections solaires mobiles pleines de type volet battant ou roulant sont cependant considérées comme non mises en place dans ce calcul.

Système de climatisation Un système de climatisation est la combinaison de toutes les composantes nécessaires pour assurer une forme de traitement de l’air dans laquelle la température est abaissée et peut être contrôlée, éventuellement en association avec un contrôle de l’aération, de l’humidité et de la pureté de l’air.

Taux d’ouverture de façade Le taux d’ouverture d’une façade d’un bâtiment ou d’une zone de bâtiment (tel que défini en annexe 3) est égal au rapport de sa surface d’ouverture libre à sa surface.

Température intérieure opérative La « température intérieure opérative » est prise égale à la moyenne entre la température radiante moyenne et la température d’air de la zone étudiée considérée comme uniforme. La température radiante moyenne est la moyenne, pondérée par les surfaces de parois, des températures de surface intérieure des parois en contact avec l’air de la zone étudiée.

ANNEXE 3 DÉFINITION DES ZONES DE BÂTIMENT Zone à usage Une zone à usage regroupe l’ensemble des parties d’un même usage situées dans un même bâtiment, selon la liste des usages établie à l’article 2 de la présente délibération.

Zone logement Une zone logement regroupe l’ensemble des parties privatives d’un même logement.

Zone nuit d’un logement ou d’un bâtiment La zone nuit d’une zone logement regroupe l’ensemble des chambres de ce logement additionné des pièces de ce logement disposant d’une ouverture permanente sur l’une au moins des chambres. La zone nuit d’un bâtiment regroupe l’ensemble des zones nuit des zones logement de ce bâtiment.

Zone jour d’un logement ou d’un bâtiment La zone jour d’une zone logement correspond à la zone logement déduction faite de la zone nuit de ce logement. La zone jour d’un bâtiment regroupe l’ensemble des zones jour des zones logement de ce bâtiment.

Zone climatisée d’un logement ou d’un bâtiment à usage résidentiel La zone jour d’une zone logement est une zone climatisée dès lors qu’elle est équipée d’au moins un système de climatisation ou d’au moins une attente pour système de climatisation.

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La zone nuit d’une zone logement est une zone climatisée dès lors qu’elle est équipée d’au moins un système de climatisation ou d’au moins une attente pour système de climatisation. La zone climatisée d’un bâtiment à usage résidentiel est l’addition des zones jour climatisées et des zones nuit climatisées des logements de ce bâtiment.

Zone équipée de ventilateurs de plafond Pour une zone à usage résidentiel : toute zone, de type jour ou nuit, dont l’ensemble des pièces principales est équipé de ventilateurs de plafond, à raison d’un ventilateur par tranche de 20 m2 dans un séjour et de 30 m2 dans les autres pièces principales, est une zone équipée de ventilateurs de plafond.

Zone équipée d’attentes pour ventilateurs de plafond Pour une zone à usage résidentiel : toute zone, de type jour ou nuit, dont l’ensemble des pièces principales est équipé d’attentes pour ventilateurs de plafond (selon la définition figurant en annexe 2), à raison d’une attente par tranche de 20 m2 dans un séjour et de 30 m2 dans les autres pièces principales, est une zone équipée d’attentes pour ventilateurs de plafond.

ANNEXE 4

DONNÉES D’ENTRÉE DE LA MÉTHODE DE CALCUL

Altitude L’altitude d’un immeuble est celle du seuil de sa porte d’accès principal. Elle est exprimée en mètres (m) et correspond au niveau NGG (niveau général de la Guadeloupe). L’altitude d’un logement ou d’une zone de bâtiment (telle que défini en annexe 3) est égale à l’altitude de l’immeuble dans lequel ce logement ou cette zone sont inclus.

Zone de vent La zone de vent affectée à un site conditionne la modulation des données météorologiques conventionnelles prises en compte dans la méthode de calcul. La zone de vent est définie selon l’annexe 1.

Zone d’urbanisation dense Les zones d’urbanisation dense désignent une catégorie de zone de vent qui regroupe les parcelles situées sur la commune de Pointe-à-Pitre et dont le coefficient d’occupation des sols (COS) est supérieur à 1,2.

Débit de ventilation Le débit de ventilation désigne le renouvellement d’air hygiénique et constitue une donnée d’entrée de chaque zone à usage non résidentiel. Il est déterminé par le débit d’air extrait en occupation, d’une part, et en inoccupation, d’autre part. Il est exprimé en mètres cubes par heure (m3/h).

Dénombrement des pièces Le dénombrement des pièces constitue une donnée d’entrée de chaque zone à usage résidentiel permettant d’estimer le renouvellement d’air hygiénique conventionnel de la zone de calcul. Il comprend : – le nombre de cuisines ; – le nombre de cabinets d’aisance indépendants ; – le nombre de salles de bains, équipées ou non d’un cabinet d’aisance ; – le nombre de pièces principales. Le dénombrement est effectué dans la zone sur laquelle porte le calcul.

Inertie I de la zone L’inertie thermique I de la zone de bâtiment étudiée peut prendre les valeurs suivantes : 1. Très légère ; 2. Légère ; 3. Moyenne ;

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4. Lourde ; 5. Très lourde. L’inertie thermique doit être déterminée par l’une ou l’autre des méthodes suivantes : – la méthode forfaitaire figurant dans les règles Th-Bât en vigueur en France métropolitaine, dans leur partie Th-I, chapitre 2 ; – la méthode « par point d’inertie » figurant dans les règles Th-Bât en vigueur en France métropolitaine, dans leur partie Th-I, chapitre 3.

SHON La SHON d’une zone de bâtiment (telle que définie en annexe 3) est la surface hors œuvre nette exprimée en mètres carrés (m2). La surface requise est la surface de la zone sur laquelle porte le calcul.

Puissance d’éclairage La puissance d’éclairage est la puissance électrique installée cumulée des luminaires intérieurs dans une zone de calcul considérée. C’est une donnée d’entrée des zones à usage non résidentiel, cette puissance étant conventionnelle pour les zones à usage résidentiel. Sont exclus du calcul : – l’éclairage extérieur ; – l’éclairage des parkings ; – l’éclairage de sécurité. Elle s’exprime en watts (W).

Gestion d’éclairage Le mode de gestion d’éclairage est une donnée d’entrée des zones à usage non résidentiel. Les modes de gestion possibles sont : – par interrupteur ; – par détection de présence pour l’allumage et l’extinction ; – par gradation automatique selon le niveau d’éclairage naturel ; – par détection de présence couplée à une gradation.

Surface accédant à la lumière naturelle La surface accédant à la lumière naturelle est une donnée d’entrée des zones à usage non résidentiel. Elle correspond à la SHON située à moins de 5 mètres d’une baie. Elle s’exprime en mètres carrés (m2). On considère que la surface des zones situées dans des bâtiments ayant moins de 10 mètres d’épaisseur et dans lesquels les seuls locaux non munis de fenêtres sont les locaux de stockage, les circulations, les locaux techniques et les sanitaires accèdent intégralement à la lumière naturelle.

Orientation d’une baie ou d’une paroi opaque de l’enveloppe L’orientation nord, notée « N », est toute orientation comprise entre le nord-est et le nord-ouest en passant par le nord, y compris les orientations nord-est et nord-ouest. L’orientation est, notée « E », est toute orientation comprise entre le nord-est et le sud-est en passant par l’est, non comprises les orientations nord-est et sud-est. L’orientation sud, notée « S », est toute orientation comprise entre le sud-est et le sud-ouest en passant par le sud, y compris les orientations sud-est et sud-ouest. L’orientation ouest, notée « W », est toute orientation comprise entre le nord-ouest et le sud-ouest en passant par l’ouest, non comprises les orientations nord-ouest et sud-ouest. L’orientation horizontale, notée « H », est toute orientation autre que le plancher bas, formant un angle avec l’horizontale inférieur à 60o.

Orientation du vent dominant L’orientation du vent dominant est une donnée d’entrée des zones à usage résidentiel lorsque le bâtiment est implanté en zone « C – sous le vent ». Dans les autres cas, cette valeur est conventionnelle. L’orientation du vent dominant pour un site considéré correspond à l’orientation de provenance du vent présentant la plus forte occurrence. Elle s’exprime par quartier selon les règles formulées à l’annexe 2 de la présente délibération.

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Surface d’une baie ou d’une paroi opaque de l’enveloppe La surface d’une baie à prendre en compte est sa surface vue de l’intérieur du bâtiment. La surface d’une paroi opaque de l’enveloppe à prendre en compte est la surface intérieure après déduction des surfaces des baies (y compris les portes et les parties opaques mobiles). Les surfaces sont exprimées en mètres carrés (m2).

Surface d’ouverture libre d’une baie La surface d’ouverture libre est une donnée d’entrée des zones à usage « résidentiel ». Elle s’applique à une baie ou un ensemble de baies, se calcule selon la définition figurant en annexe 2 et s’exprime en mètres carrés (m2). La surface d’ouverture libre d’une baie donnant directement sur un cabinet d’aisance ou une salle de bains est par convention fixée à 0.

Coefficient U d’une baie ou d’une paroi opaque de l’enveloppe Le coefficient moyen de transmission surfacique, noté « U », est une donnée d’entrée pour chaque baie et chaque paroi opaque de l’enveloppe. Il s’exprime en W/m2.K. Le coefficient U d’une paroi opaque de l’enveloppe doit être déterminé par l’une ou l’autre des méthodes suivantes : – méthode de calcul simplifiée figurant en annexe IV de l’arrêté du 17 avril 2009 définissant les caractéristiques thermiques minimales des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion, complétée par la fiche d’application « protection solaire » éditée par le MEEDM ; – règles Th-Bât en vigueur en France métropolitaine, dans leur partie Th-U fascicule 4/5, les coefficients

d’échange superficiels he étant pris pour un vent nul (he été) ; – reprise de la valeur numérique figurant dans le document justificatif se rapportant au procédé constructif, si le coefficient U est une caractéristique thermique vérifiée au sens de l’annexe 2, et que la valeur de U y a été établie avec une hypothèse de vent nul. Le coefficient U d’une baie correspond au Uw global de cette baie et doit être déterminé par l’une ou l’autre des méthodes suivantes : – la méthode forfaitaire suivante :

VALEUR DE Uw EN W/m2.K

Baie avec simple vitrage 5,8

Baie avec double vitrage 3,2

– règles Th-Bât en vigueur en France métropolitaine, dans leur partie Th-U fascicule 3/5 ; – reprise de la valeur numérique figurant dans le document justificatif se rapportant au produit, si le coefficient Uw est une caractéristique thermique vérifiée au sens de l’annexe 2 de la présente délibération.

Facteur solaire S d’une baie ou d’une paroi opaque de l’enveloppe Le facteur solaire d’un composant (paroi opaque de l’enveloppe ou baie), noté « S », est le rapport entre l’énergie due au rayonnement solaire transmise au local et l’énergie incidente sur le composant. C’est une donnée d’entrée : – pour chaque baie ; – pour les parois opaques donnant sur l’extérieur et dont l’une des grandeurs Cm ou n’est pas connue. Il s’exprime par un coefficient sans dimension compris entre 0 et 1. Le facteur solaire S d’une paroi opaque de l’enveloppe ou d’une baie doit être déterminé par l’une ou l’autre des méthodes suivantes : – méthode de calcul simplifiée figurant en annexe III de l’arrêté du 17 avril 2009 définissant les caractéristiques thermiques minimales des bâtiments d’habitation neufs, complétée par ses documents d’application publiés par l’Etat ; – règles Th-Bât en vigueur en France métropolitaine, dans leur partie Th-S, les coefficients d’échange

superficiels he étant pris pour un vent nul (he été) ;

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– reprise de la valeur numérique figurant dans le document justificatif du procédé constructif ou du produit, si le coefficient S est une caractéristique thermique vérifiée au sens de l’annexe 2, et que la valeur de S y a été établie avec une hypothèse de vent nul. Le facteur solaire d’une baie doit être calculé avec protection solaire mobile déployée.

Coefficient d’absorption d’une paroi opaque de l’enveloppe Le coefficient d’absorption noté « Ͱ » est une donnée pour chaque paroi opaque donnant sur l’extérieur et dont la grandeur S n’est pas directement connue. Il est défini par la couleur de la surface externe et l’inclinaison de la surface selon la méthode de calcul simplifiée figurant en annexe III, paragraphe 3.1, de l’arrêté du 17 avril 2009 définissant les caractéristiques thermiques minimales des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion, complétée par les documents d’application afférents publiés par l’Etat. Il s’exprime par un coefficient sans dimension compris entre 0 et 1.

Coefficient de réduction Cm Le coefficient de réduction du facteur solaire lié à l’ombrage, noté « Cm », est une donnée pour les baies et des parois opaques donnant sur l’extérieur et équipées d’un dispositif d’ombrage. Il doit être déterminé par l’une ou l’autre des méthodes suivantes : – méthode de calcul simplifiée figurant en annexe III de l’arrêté du 17 avril 2009 définissant les caractéristiques thermiques minimales des bâtiments d’habitation neufs, complétée par ses documents d’application publiés par l’Etat ; – règles Th-Bât en vigueur en France métropolitaine, dans leur partie Th-S ; – reprise de la valeur numérique figurant dans le document justificatif du procédé constructif ou du produit, si le coefficient Cm est une caractéristique thermique vérifiée au sens de l’annexe 2. Il s’exprime par un coefficient sans dimension compris entre 0 et 1.

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Collectivités territoriales de la République

Délibération du 19 avril 2011 du conseil général de la Guadeloupe relevant du domaine du règlement relative à la certification de la performance énergétique des bâtiments nouveaux et existants en Guadeloupe (DPE-G)

NOR : CTRX1112556X

Le conseil régional de la Guadeloupe, réuni en assemblée plénière ordinaire le mardi 19 avril 2011 à la salle de délibérations du conseil régional (hôtel de région), sous la présidence de M. Victorin Lurel, président du conseil régional de la Guadeloupe, Etaient présents les conseillers : M. Lurel (Victorin), M. Atallah (André), Mme Bajazet (Claudine), M. Baptiste (Christian), Mme Benin (Justine), Mme Bernard (Marlène), Mme Borel-Lincertin (Josette), M. Brard (Michel), M. Cornet (Cédric), Mme Dagonia (Sylvie, Raymonde), Mme Daville (Elodie), Mme Etzol (Maryse), M. Falémé (Alex), M. Galantine (Louis), Mme Gustave dit Duflo (Sylvie), Mme Juliard (Reinette), Mme Kacy-Bambuck (Fély), Mme Marianne-Pepin (Thérèse), Mme Maxo (Michelle), Mme Meri-Cingouin (Roberte), M. Mirre (Jocelyn), Mme Mounien (Marie-Camille), M. Nabajoth (Alix), M. Nebor (Richard), Mme Polifonte-Molia (Hélène), Mme Ponchateau-Theobald (Marie-Yveline), Mme Pozzoli (Marie-Claire), M. Sapotille (Jocelyn). Nombre de présents : 28. Etaient absents (représentés) : M. Cornano (Audry), M. Jean-Charles (Christian), M. Naprix (Paul), M. Ramdini (Hugues, Philippe), Mme Vainqueur-Christophe (Hélène). Etaient absents : M. Aldo (Blaise), Mme Chevry (Evita, Michelle), M. Dupont (Jean-Pierre), M. Durimel (Harry), M. Kancel (Jacques), M. Marsin (Daniel), M. Nebor (David, Ferdinand), Mme Penchard (Marie-Luce). Le quorum étant atteint, Proclamation du vote : Nombre de membres présents au moment du vote : 25. Nombre de suffrages exprimés : 25. Sur proposition du président du conseil régional, et après avoir délibéré à l’unanimité, Vu la Constitution, notamment ses articles 34 et 73, troisième alinéa ; Vu la directive 89/106/CEE du Conseil du 21 décembre 1988, modifiée par la directive 93/68/CEE du Conseil du 22 juillet 1993, relative au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administra- tives des Etats membres concernant les produits de construction ; Vu la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure d’information dans le domaine des normes et réglementations techniques, et notamment la notification no 2010/0763/F ; Vu la directive 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 sur la performance énergé- tique des bâtiments ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment les dispositions du titre III de son livre IV et ses articles LO 4435-1 à LO 4435-12 ; Vu le code de la construction et de l’habitation, et notamment ses articles R. 134-1 à R. 134-5 et R. 271-1 à R. 271-5 ; Vu la loi no 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique, et notamment son article 29 ; Vu la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer, et notamment son article 69 ; Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’envi- ronnement, et notamment son article 56 ; Vu la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement ; Vu le décret no 2006-1147 du 14 septembre 2006 relatif au diagnostic de performance énergétique et à l’état de l’installation intérieure de gaz dans certains bâtiments ; Vu le décret no 2006-1653 du 21 décembre 2006 relatif aux durées de validité des documents constituant le dossier de diagnostic technique et modifiant le code de la construction et de l’habitation ; Vu le décret no 2007-363 du 19 mars 2007 relatif aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie, aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants et à l’affichage du diagnostic de performance énergétique ;

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Vu le décret no 2008-461 du 15 mai 2008 relatif au diagnostic de performance énergétique lors des mises en location de bâtiments à usage principal d’habitation et modifiant le code de la construction et de l’habitation ; Vu le décret no 2009-424 du 17 avril 2009 portant sur les dispositions particulières relatives aux caractéris- tiques thermiques, énergétiques, acoustiques et d’aération des bâtiments d’habitation dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion ; Vu l’arrêté du 15 septembre 2006 relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments exis- tants proposés à la vente en France métropolitaine ; Vu l’arrêté du 15 septembre 2006 relatif aux méthodes et procédures applicables au diagnostic de perfor- mance énergétique pour les bâtiments existants proposés à la vente en France métropolitaine ; Vu l’arrêté du 16 octobre 2006 définissant les critères de certification des compétences des personnes physiques réalisant le diagnostic de performance énergétique et les critères d’accréditation des organismes de certification ; Vu l’arrêté du 9 novembre 2006 portant approbation de diverses méthodes de calcul pour le diagnostic de performance énergétique en France métropolitaine ; Vu l’arrêté du 3 mai 2007 relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants à usage principal d’habitation proposés à la location en France métropolitaine ; Vu l’arrêté du 3 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâti- ments existants ; Vu l’arrêté du 21 septembre 2007 relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments neufs en France métropolitaine ; Vu l’arrêté du 7 décembre 2007 relatif à l’affichage du diagnostic de performance énergétique dans les bâti- ments publics en France métropolitaine ; Vu l’arrêté du 17 avril 2009 définissant les caractéristiques thermiques minimales des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ; Vu l’arrêté du 17 avril 2009 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ; Vu l’arrêté du 17 avril 2009 relatif à l’aération des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ; Vu la délibération CR/09.269 du 27 mars 2009 du conseil régional de la Guadeloupe, publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 et relative à la demande d’habilitation au titre de l’article 73 de la Constitution en matière d’environnement et d’énergie ; Vu la notification préalable à la Commission européenne no 2010/0789/F effectuée le 16 décembre 2010 ; Vu l’avis de la commission mixte du conseil régional réunissant la commission des énergies, la commission de l’environnement et de l’écologie, la commission de l’aménagement du territoire et des interventions territo- riales, la commission du développement économique, la commission du budget, de la fiscalité, du patrimoine et des affaires juridiques et la commission des infrastructures et des transports du 10 février 2011 ; Considérant que le conseil régional de la Guadeloupe est habilité, par la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 susvisée, relative au développement économique des outre-mer, sur la base des dispositions de l’article 73, troi- sième, alinéa de la Constitution, et des articles LO 4435-2 à LO 4435-12 du code général des collectivités terri- toriales susvisés, pour une durée de deux ans à compter de sa promulgation, à fixer des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de maîtrise de la demande en énergie, de réglementation thermique pour la construction de bâtiments et de développement des énergies renouvelables, dans les limites prévues dans sa délibération CR/09.269 du 27 mars 2009 susvisée publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 ; Considérant que les objectifs fixés par la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orienta- tions de la politique énergétique susvisée, repris par le PRERURE (Plan énergétique régional pluriannuel de prospection et d’exploitation des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie), ne pourront être atteints en Guadeloupe sans une modification du cadre réglementaire ; Considérant que l’article 56 de la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement susvisée fixe un objectif d’autonomie énergétique de 50 % d’énergies renouvelables au minimum dans la consommation finale d’ici à 2020 pour les régions d’outre-mer ; Considérant que la réglementation thermique actuellement en vigueur dans les départements d’outre-mer susvisée (la « RTAA DOM ») ne prévoit pas de transposition opérationnelle du volet certification tel que prévu par la directive 2002/91/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2002 sur la performance énergétique des bâtiments refondue par la directive 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 sur la performance énergétique des bâtiments ; Sur le rapport présenté par le président du conseil régional et après en avoir délibéré,

Décide : Art. 1er.−I. – En application de l’article 69 de la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer susvisée, sont fixées des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de certifi- cation de la performance énergétique des bâtiments nouveaux et existants par la création du diagnostic de performance énergétique Guadeloupe (« DPE-G »).

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II. − Ces règles complètent et dérogent, pour la Guadeloupe, en tant que de besoin aux textes suivants : – code de la construction et de l’habitation, notamment ses articles R. 134-1 à R. 134-5 et R. 271-1 à R. 271-5 ; – décret no 2006-1147 du 14 septembre 2006 relatif au diagnostic de performance énergétique et à l’état de l’installation intérieure de gaz pour certains bâtiments ; – décret no 2006-1653 du 21 décembre 2006 relatif aux durées de validité des documents constituant le dossier de diagnostic technique et modifiant le code de la construction et de l’habitation ; – décret no 2007-363 du 19 mars 2007 relatif aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie, aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants et à l’affichage du diagnostic de performance énergétique ; – décret no 2008-461 du 15 mai 2008 relatif au diagnostic de performance énergétique lors des mises en location de bâtiments à usage principal d’habitation et modifiant le code de la construction et de l’habi- tation ; – arrêté du 15 septembre 2006 relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à la vente en France métropolitaine ; – arrêté du 15 septembre 2006 relatif aux méthodes et procédures applicables au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à la vente en France métropolitaine ; – arrêté du 16 octobre 2006 définissant les critères de certification des compétences des personnes physiques réalisant le diagnostic de performance énergétique et les critères d’accréditation des organismes de certifi- cation ; – arrêté du 9 novembre 2006 portant approbation de diverses méthodes de calcul pour le diagnostic de performance énergétique en France métropolitaine ; – arrêté du 3 mai 2007 relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants à usage principal d’habitation proposés à la location en France métropolitaine ; – arrêté du 3 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants ; – arrêté du 21 septembre 2007 relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments neufs en France métropolitaine ; – arrêté du 7 décembre 2007 relatif à l’affichage du diagnostic de performance énergétique dans les bâti- ments publics en France métropolitaine.

CHAPITRE Ier Champ d’application Art. 2. − Les dispositions de la présente délibération sont applicables aux bâtiments et parties de bâtiments neufs remplissant l’une ou l’autre des conditions suivantes : – logements dont au moins l’une des chambres est équipée d’un système de climatisation ; – bâtiments et parties de bâtiments à usage de bureaux ou de commerce, dont la SHON climatisée est supé- rieure à 50 m2. Art. 3. − Les dispositions de la présente délibération sont applicables aux bâtiments et parties de bâtiments existant remplissant l’une ou l’autre des conditions suivantes : – logements dont au moins l’une des chambres est équipée d’un système de climatisation ; – bâtiments et parties de bâtiments à usage de bureaux, de commerce, d’enseignement, d’hôtel et de santé, dont la SHON climatisée est supérieure à 50 m2 ; – bâtiments publics dont la SHON climatisée est supérieure à 500 m2, quelle que soit la nature de l’usage. Les surélévations ou additions de bâtiments existants dont la SHON est supérieure ou égale à 150 m2 ou à 30 % de la SHON des bâtiments existants sont considérés comme des constructions neuves. Art. 4. − Les dispositions de la présente délibération ne sont pas applicables : – aux constructions provisoires prévues pour une durée d’utilisation égale ou inférieure à deux ans ; – aux monuments historiques classés ou inscrits à l’inventaire en application du code du patrimoine ; – aux bâtiments servant de lieux de culte et utilisés pour des activités religieuses ; – aux bâtiments indépendants dont la SHON est inférieure à 50 m2.

CHAPITRE II Définitions Art. 5. − Les termes nécessaires à la compréhension de la présente délibération sont définis en annexe 1.

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CHAPITRE III Délivrance des certificats Art. 6. − Le maître d’ouvrage procède à la certification des bâtiments nouveaux et parties nouvelles de bâti- ments au plus tard à la date d’achèvement des travaux. Art. 7. − Le propriétaire d’un bâtiment public ou d’un bâtiment existant à usage d’enseignement, d’hôtel ou de santé procède à la première certification dans un délai de deux ans à compter de la publication de la présente délibération. Il procède au renouvellement du certificat au plus tard à sa date d’expiration. Art. 8. − Le propriétaire d’un bâtiment ou d’une partie de bâtiment existant présente un certificat en cours de validité lors de toute transaction immobilière de type vente ou location.

CHAPITRE IV Lot rattaché à un certificat Art. 9. − Dans le cas d’un bâtiment ou partie d’un bâtiment à usage résidentiel en construction neuve, un certificat unique est établi pour l’ensemble des logements d’un même bâtiment. Dans le cas d’un bâtiment ou partie d’un bâtiment à usage non-résidentiel en construction neuve, un certi- ficat est établi pour chaque zone de calcul requise par la réglementation thermique de la construction neuve en vigueur. En tout état de cause, des zones d’usages résidentiel et non résidentiel d’un même bâtiment ne peuvent pas faire l’objet d’un certificat unique. Art. 10. − Dans le cas d’un bâtiment ou partie d’un bâtiment à usage résidentiel existant, un certificat est établi pour chaque logement. Dans le cas d’un bâtiment ou partie d’un bâtiment non public existant, un certificat unique est établi par bâtiment ou, à défaut, par groupe de bâtiments situés en aval d’un même compteur électrique. Dans le cas d’un bâtiment ou partie d’un bâtiment non public à usage non résidentiel, un certificat est établi par bâtiment et par propriétaire ou, à défaut, par groupe de bâtiments situés en aval d’un unique compteur élec- trique.

CHAPITRE V Contenu du certificat Art. 11. − Le certificat comporte a minima les éléments suivants : 1. L’identification du bien considéré établie selon l’annexe 2 ; 2. Le bilan énergétique annuel établi selon les dispositions des articles 12, 13, 14, 15 et 16 de la présente délibération et faisant apparaître la quantité d’énergie déductible produite à partir de sources renouvelables ; 3. Le bilan des émissions de gaz à effet de serre, établi selon les dispositions de l’article 17 de la présente délibération ; 4. L’indicateur de consommation énergétique établi selon l’annexe 3 et son classement selon une échelle de A à G définie en annexe 4 ; 5. Les indicateurs de l’efficacité énergétique et du confort établis selon les dispositions de l’article 18 de la présente délibération ; 6. Des recommandations quant à l’amélioration, optimale économiquement, de la performance énergétique du bâtiment ou de la partie de bâtiment, à moins qu’un tel potentiel d’amélioration ne soit pas raisonnablement envisageable par comparaison avec les exigences en vigueur en matière de performance énergétique (suivant l’annexe 5 de la présente délibération). Les recommandations incluses dans le certificat portent sur : – les mesures susceptibles d’être prises lors d’une rénovation importante de l’enveloppe du bâtiment ou des systèmes techniques du bâtiment ; – les mesures qui concernent des éléments du bâtiment, hors rénovation importante de l’enveloppe du bâtiment ou des systèmes techniques du bâtiment ; et intègrent, pour les bâtiments neufs, les mesures éventuellement requises pour la mise en conformité avec la règlementation thermique Guadeloupe, établie par la délibération CR/11.372 relative à la réglementation ther- mique et aux caractéristiques thermiques de l’enveloppe des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments en Guadeloupe (RTG) ; 7. Le certificat précise où le propriétaire ou le locataire peut obtenir des informations plus détaillées, y compris en ce qui concerne la rentabilité des recommandations figurant dans le certificat. L’évaluation de la rentabilité est basée sur un ensemble d’hypothèses normalisées, telles que les économies d’énergie réalisées, les prix de l’énergie concernée ainsi qu’une première prévision des coûts. Il comporte en outre des informations sur les mesures à prendre pour mettre en œuvre ces recommandations. D’autres informations sur des sujets connexes, tels que les audits énergétiques, ou les mesures d’incitation financière ou autres et les possibilités de financement, peuvent aussi être fournies au propriétaire ou au locataire ;

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8. La référence du rapport d’inspection du système de climatisation établi en application de la délibération CR/11.374 relative à l’inspection périodique des systèmes de climatisation et des pompes à chaleur réversibles dont la puissance frigorifique est supérieure à 12 kilowatts (kW), si celui-ci existe ; 9. La déclaration de la méthode de calcul utilisée ; 10. Pour les bâtiments neufs, la mention de la conformité avec la délibération CR/11.372 relative à la régle- mentation thermique et aux caractéristiques thermiques de l’enveloppe des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments en Guadeloupe (RTG). Le certificat est conforme au modèle présenté en annexe 6.

CHAPITRE VI Définition des indicateurs Art. 12. − Dans le cas d’un bâtiment en construction neuve, la consommation d’énergie E du lot est calculée selon la formule suivante : e = E_C + E_W + E_L + E_AU – E_PE Avec : – E : consommation d’énergie ; – E_C : estimation de la consommation électrique de l’équipement de climatisation ; – E_W : estimation de la consommation électrique de l’équipement d’eau chaude sanitaire ; – E_L : estimation de la consommation électrique de l’installation d’éclairage ; – E_AU : estimation conventionnelle de la consommation électrique relative aux autres usages de l’énergie ; – E_PE : estimation de la production d’électricité à demeure à partir de sources renouvelables, imputable au lot, injectée sur le réseau et plafonnée selon l’article 16 de la présente délibération. L’annexe 3 définit la méthode de calcul conventionnel de E_AU et des méthodes simplifiées pour le calcul de E_C, E_W, E_L et E_PE. Art. 13. − Dans le cas d’un bâtiment existant, la consommation d’énergie E du lot est calculée selon la formule suivante : E = E_CE – E_PE Avec : – E_CE : consommation électrique tous usages confondus, déterminée en calculant la moyenne de la consommation réelle en kWh figurant sur les factures d’électricité des trois dernières années ou, à défaut, de la dernière année, ou selon une méthode à l’initiative de l’expert ; – E_PE : production d’électricité à demeure à partir de sources renouvelables, imputable au lot et injectée sur le réseau. Cette valeur est déterminée en calculant la moyenne de la production réelle en kWh figurant sur les factures de rachat des trois dernières années ou, à défaut, de la dernière année, ou selon une méthode à l’initiative de l’expert. Cette valeur est plafonnée selon l’article 16 de la présente délibération. Art. 14. − L’énergie produite ou consommée par un équipement mutualisé est imputée au lot au prorata de sa SHON rapportée à la SHON totale de la partie de bâtiment qu’il dessert. Art. 15. − La consommation d’énergie E est exprimée dans les trois unités suivantes :

– en kWhef d’énergie finale par an ;

– en kWhep d’énergie primaire par an ;

– en kWhep d’énergie primaire par mètre carré et par an, unité dans laquelle est exprimé l’indicateur de consommation d’énergie. Art. 16. − Pour les bâtiments neufs et existants, la valeur de la déduction de la production d’électricité à

demeure à partir de sources renouvelables, exprimée en kWhep d’énergie primaire par mètre carré et par an, n’excède pas la valeur de la tranche C de l’échelle de l’étiquette énergie correspondant au type d’usage du lot considéré et définie en annexe 4.

Art. 17. − L’émission de gaz à effet de serre m_CO2 est calculée à partir de la consommation d’énergie E par application de la formule suivante :

m_CO2 = E × K_del Avec :

– m_CO2 : émission de gaz à effet de serre ; – k_del : facteur de conversion de l’énergie finale en émission de gaz à effet de serre défini en annexe 7 ; – E : consommation d’énergie en énergie finale.

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L’émission de gaz à effet de serre m_CO2 est exprimée en kg.CO2 par an. Art. 18. − Sont fixés les indicateurs de l’efficacité énergétique et du confort suivants : – I_C est l’indicateur d’efficacité de la climatisation. L’indicateur I_C d’efficacité de la climatisation est égal au rendement annuel moyen du système de climati- sation. Il est calculé selon la formule suivante : I_C = EER × CFA Avec : – EER : rendement nominal du système de climatisation. Il est déterminé par l’expert ou pris égal à sa valeur par défaut selon le tableau figurant en annexe 3. Coefficient sans dimension ; – CFA : coefficient de fonctionnement annuel liée aux conditions réelles de fonctionnement du système de climatisation. Il est déterminé par l’expert ou pris égal à sa valeur par défaut selon le tableau figurant en annexe 3. Coefficient sans dimension compris entre 0 et 1. – I_W est l’indicateur d’efficacité de l’installation d’eau chaude sanitaire (ECS). Il est calculé selon la formule suivante : I_W = ␩_W/(1- k_ENR) Avec : – ␩ _W : rendement de l’équipement ECS, relevé par l’expert ou pris par défaut selon les valeurs figurant en annexe 3. C’est un coefficient sans dimension compris entre 0 et 1 ; – K_ENR : part des énergies renouvelables dans la production d’ECS calculée par l’expert ou prise par défaut selon les valeurs figurant en annexe 3. C’est un coefficient sans dimension compris entre 0 et 1 ; – I_L est l’indicateur d’efficacité de l’éclairage. Il ne s’applique pas aux parties de bâtiment à usage résidentiel. Il est égal au ratio de la puissance électrique installée par sa SHON, et s’exprime en W/m2. – ICT est l’indicateur de confort thermique. Il s’applique exclusivement aux parties neuves de bâtiment à usage résidentiel. Il est égal à la moyenne des valeurs ICT calculées pour chaque logement inclus dans le lot, selon la méthode RTG définie dans la délibé- ration CR/11.372 relative aux caractéristiques thermiques de l’enveloppe des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments.

CHAPITRE VII Affichage et transmission du certificat Art. 19. − L’exploitant d’un bâtiment public qui accueille un établissement recevant du public, de la 1re à la 4e catégorie au sens de l’article R. 123-19 du code de la construction et de l’habitation, affiche le certificat de manière visible pour le public à proximité de l’entrée principale ou du point d’accueil. Art. 20. − L’exploitant d’un hôtel affiche le certificat de manière visible pour le public à proximité du point d’accueil. Art. 21. − Lorsque sont proposés à la vente ou à la location : – un bâtiment possédant un certificat ; – une partie de bâtiment incluse dans un bâtiment possédant un certificat ; – une partie de bâtiment possédant un certificat ; Les mesures suivantes sont respectées par le vendeur ou le bailleur, ou par tout tiers intéressé : – l’indicateur de performance énergétique du certificat du bâtiment ou de la partie de bâtiment, selon le cas, figure dans les publicités paraissant dans les médias commerciaux ; – le certificat ou une copie de celui-ci est transmis au nouveau locataire ou propriétaire avant signature de la transaction. Il est précisé pour les besoins de la présente délibération que l’obligation d’affichage porte exclusivement sur la première page du certificat.

CHAPITRE VIII Validité Art. 22. − Les certificats établis pour une construction neuve ont une durée de validité de trois ans à compter de leur date d’émission.

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Les certificats établis pour un bâtiment existant ont une durée de validité : – de cinq ans à compter de leur date d’émission, s’ils sont émis dans les deux ans qui suivent la date d’entrée en vigueur de la présente délibération ; – de dix ans à compter de leur date d’émission, dans les autres cas. Les certificats établis pour un bâtiment existant sans visite sur site de l’expert ne sont pas considérés comme en conformité avec la présente délibération.

CHAPITRE IX Qualification des experts chargés de la certification Art. 23. − I. – Les certificats DPE-G prévus par la présente délibération sont établis par des personnes dont les compétences ont été certifiées par des organismes et selon les modalités visés au paragraphe II et après avoir démontré leur connaissance, leur compréhension et leur maîtrise de la réglementation thermique spéci- fique à la Guadeloupe. II. – Les organismes accrédités conformément aux dispositions de l’arrêté du 16 octobre 2006 précité pour délivrer la certification des compétences en France métropolitaine sont autorisés à délivrer la certification des compétences en Guadeloupe. Le contenu des examens théorique et pratique, adapté aux particularités de la construction et de la règlementation thermique en Guadeloupe, est préalablement agréé par le conseil régional. La durée de validité des certificats de compétence est de deux ans.

CHAPITRE X Reconnaissance mutuelle des méthodes Art. 24. − Dans la mesure où les dispositions réglementaires et instructions prises par la région Guadeloupe relatives au DPE-G fournissent des informations sur les méthodes utilisables, en complément et à la place de celles-ci, les normes d’un niveau équivalent qui sont en vigueur dans l’Espace économique européen peuvent également être utilisées. L’expert chargé d’établir le DPE-G utilise l’une des méthodes suivantes : – la méthode définie dans la présente délibération ; – une des méthodes européennes définies par le Comité européen de normalisation. Cette disposition s’applique exclusivement pour le calcul de E_C, E_L, E_W et E_PE dont la méthode de calcul est définie en annexe 3.

CHAPITRE XI Mesures techniques d’application Art. 25. − Sont considérées comme des « mesures techniques d’application » les dispositions suivantes : – le tableau des valeurs par défaut du rendement des systèmes de climatisation figurant en annexe 3 ; – le tableau des valeurs conventionnelles de consommation et de rendement d’ECS figurant en annexe 3 ; – les valeurs par défaut de couverture solaire figurant en annexe 3 ; – le tableau des valeurs conventionnelles des ratios de consommation relatives aux autres usages, figurant en annexe 3 ; – le tableau des valeurs des seuils définissant l’échelle de l’étiquette énergie figurant en annexe 3 ; – le tableau des valeurs des seuils relatifs aux graphes de l’efficacité énergétique et du confort figurant en annexe 3 ; – les modèles de certificat figurant en annexe 6 ; – les valeurs des facteurs de conversion figurant en annexe 7.

CHAPITRE XII Exécution Art. 26. − Conformément aux dispositions de l’article LO 4435-7 du code général des collectivités territo- riales, la présente délibération entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République française. Le président du conseil régional, le directeur général des services de la région et, en tant que besoin, les services compétents de l’Etat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente délibé- ration. Fait à Basse-Terre, le 19 avril 2011.

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Le président du conseil régional, V. LUREL

ANNEXES ANNEXE 1 DÉFINITION Bâtiment Un bâtiment est une construction dotée d’un toit et de murs, dans laquelle de l’énergie est utilisée pour réguler le climat intérieur.

Bâtiment existant Un bâtiment existant est un bâtiment en construction depuis plus de trois ans.

Bâtiment ou partie de bâtiment à usage de bureaux Un bâtiment ou partie de bâtiment à usage de bureaux inclut les circulations, les locaux de service, les archives si elles sont attenantes aux bureaux sur un même niveau.

Bâtiment ou partie de bâtiment à usage de commerce Un bâtiment ou partie de bâtiment à usage de commerce exclut : – les bars, les hôtels et les restaurants ; – les réserves à l’exception des réserves attenantes aux commerces ne disposant pas d’un système de venti- lation apte à en dissiper les surchauffes.

Bâtiment ou partie de bâtiment à usage résidentiel Un bâtiment ou partie de bâtiment à usage résidentiel inclut les logements individuels ou collectifs, à l’exclusion des foyers pour personnes âgées, des résidences médicalisées, des hôtels, des résidences de tourisme, des internats et résidences universitaires.

Bâtiment ou partie de bâtiment à usage de santé Un bâtiment ou partie de bâtiment à usage de santé inclut les établissements hospitaliers, les foyers pour personnes âgées et les résidences médicalisées.

Bâtiment public Un bâtiment public est un bâtiment dont le propriétaire est une personne publique.

Diagnostic de performance énergétique Guadeloupe ou DPE-G Un diagnostic de performance énergétique Guadeloupe ou DPE-G est le processus de certification établi par la région Guadeloupe. La certification aboutit à la délivrance d’un certificat de performance énergétique, dénommé certificat dans la présente délibération, document qui indique la performance énergétique d’un bâtiment ou d’une partie de bâtiment.

Equipement mutualisé Un équipement mutualisé est un système technique de bâtiment qui ne peut pas être rattaché intégralement à un lot unique.

Energie primaire Une énergie primaire est une énergie provenant de sources renouvelables ou non renouvelables qui n’a subi aucun processus de conversion ni de transformation.

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Energie produite à partir de sources renouvelables Une énergie produite à partir de sources renouvelables est une énergie produite à partir de sources non fossiles renouvelables, à savoir énergie éolienne, solaire, aérothermique, géothermique, hygrothermique, marine et hydroélectrique, biomasse, gaz de décharge, gaz des stations d’épuration d’eaux usées et biogaz.

Enveloppe du bâtiment Une enveloppe du bâtiment est les éléments intégrés d’un bâtiment qui séparent son intérieur de son envi- ronnement extérieur.

Expert Un expert est une personne en charge de la certification DPE-G et répondant aux critères de qualification définis à l’article 10.

Lot rattaché à un certificat Un lot rattaché à un certificat est la partie de bâtiment sur laquelle porte le certificat.

Performance énergétique d’un bâtiment La performance énergétique d’un bâtiment est la quantité d’énergie calculée ou mesurée nécessaire pour répondre aux besoins énergétiques liés à une utilisation normale du bâtiment.

Rénovation importante Une rénovation importante est une rénovation d’un bâtiment lorsqu’elle présente au moins l’une des caracté- ristiques suivantes : a) Le coût total de la rénovation qui concerne l’enveloppe du bâtiment ou les systèmes techniques du bâtiment est supérieur à 25 % de la valeur du bâtiment, à l’exclusion de la valeur du terrain sur lequel il se trouve ; b) Plus de 25 % de la surface de l’enveloppe du bâtiment fait l’objet d’une rénovation.

SHON La SHON est la surface hors œuvre nette telle que définie à l’article R. 112-2 du code de l’urbanisme.

SHON climatisée La SHON climatisée est la somme des SHON des pièces dans lesquelles de l’énergie est utilisée pour réguler la température intérieure à une température inférieure à la température extérieure.

Système de climatisation Un système de climatisation est une combinaison des composantes nécessaires pour assurer le traitement de l’air intérieur, par laquelle la température est contrôlée ou peut être abaissée.

Système technique de bâtiment Un système technique de bâtiment est un équipement technique de refroidissement, de ventilation, de production d’eau chaude, d’éclairage d’un bâtiment ou d’une partie de bâtiment, ou combinant plusieurs de ces fonctions.

ANNEXE 2

IDENTIFICATION ET DESCRIPTION DU BIEN Les éléments suivants figurent sur le certificat :

1. Identification du bien – numéro du certificat ;

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– date de fin de validité du certificat ; – type de bâtiment (usage), selon la liste suivante : – logement en maison individuelle ; – logement en immeuble collectif ; – commerce ; – bureaux ; – hôtel ; – bâtiment de santé ; – enseignement ; – année de construction du bâtiment, ou à défaut, évaluation de cette date ; – données de surface du lot, comprenant : – SHON du lot exprimée en mètres carrés ; – SHON climatisée du lot exprimée en mètres carrés ; – le ratio SHON climatisée/SHON ; – adresse complète du lot. Lorsque le lot est une partie de bâtiment, l’adresse inclut la situation du lot dans le bâtiment ; – pour un bâtiment en construction neuve : nom et prénom du maître d’ouvrage et ses coordonnées postales ; – pour un bâtiment existant : nom et prénom du propriétaire et ses coordonnées postales ; – nom, signature, coordonnées téléphoniques et postales de la personne chargée du diagnostic ; – pour un bâtiment existant : date de visite par cette personne ; – date d’émission du diagnostic ; – nom et coordonnées postales du gestionnaire du lot ou syndic de copropriété.

2. Descriptif technique du lot et de ses équipements – types de murs, notamment les dispositions de protection solaire et le coloris ; – types de toiture, notamment les dispositions de protection solaire et le coloris ; – types de baies donnant sur l’extérieur, en précisant notamment : – le type d’ouverture (jalousies, ouvrant coulissant, ouvrant à la française...) en précisant la présence de joints assurant une étanchéité à l’air ; – le type de vitrage (simple, double, vitrage spécial...) ; – le type de matériau constituant le cadre (PVC, aluminium, bois...) ; – le type de protection solaire ; – une estimation du ratio de surface des fenêtres et de la surface d’ouverture libre, par rapport à la surface de façade ; – type de plancher-bas ; – dispositif(s) de climatisation : pour chaque dispositif, indiquer s’il est individuel ou collectif, le type (split, multisplit, production d’eau glacée, DRV, roof top...), et si disponibles : sa puissance, son rendement et sa date de fabrication ; – dispositif(s) d’eau chaude sanitaire : pour chaque dispositif, indiquer s’il est individuel ou collectif, le type, l’estimation du taux de couverture solaire, et si disponibles sa capacité de stockage, sa puissance, son rendement et sa date de fabrication ; – dispositif d’éclairage : pour chaque dispositif, indiquer le type de luminaires et le type de régulation (inter- rupteur, horloge, gradateur...) ; – dispositif de ventilation mécanique : indiquer la nature et si disponibles les débits, taux d’air neuf ; – informations d’exploitation des locaux : préciser les effectifs réels et les horaires d’occupation, et si dispo- nibles les températures de consignes des systèmes en occupation et inoccupation ; – équipements utilisant une source d’énergie renouvelable : pour chaque équipement, préciser sa nature, ses principales caractéristiques techniques et dimensionnelles.

ANNEXE 3 CALCUL DE LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DU BÂTIMENT (INDICATEUR DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE) Le calcul de l’indicateur de consommation d’énergie passe par les étapes suivantes : – calcul des consommations en énergie finale ; – calcul des consommations en énergie primaire ; – calcul de l’indicateur (ratio de la consommation en énergie primaire ramenée à la SHON).

1. Calcul des consommations en énergie finale en construction neuve E_C : estimation de la consommation de l’équipement de climatisation.

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Une méthode simplifiée du calcul de la consommation de l’équipement de climatisation est la suivante : Pour calculer les consommations, on divise les besoins de refroidissement par le rendement annuel moyen de l’équipement. Les besoins de refroidissement sont calculés à partir de l’outil de calcul RTG associé à la méthode RTG définie dans la délibération CR/11.372 relative aux caractéristiques thermiques de l’enveloppe des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments en Guadeloupe. Le rendement annuel moyen est déterminé par l’expert par produit de l’EER nominal du système de climatisation et du coefficient minorateur de fonctionnement annuel lié aux conditions réelles de fonctionnement du système de climatisation.

E_C = (Bfroid_sensible + Bfroid_latent) × Szone_climatisée/(EER × CFA) Avec :

– E_C : consommation électrique estimée pour la climatisation du lot, exprimée en kWhef/an ; 2 –Bfroid_sensible : ratio de besoin de froid sensible calculé depuis l’outil de calcul RTG, exprimé en kWh/m /an ; 2 –Bfroid_latent : ratio de besoin de froid latent calculé depuis l’outil de calcul RTG, exprimé en kWh/m /an ;

–Szone_climatisée : SHON de la zone climatisée, exprimée en mètres carrés ; – EER : rendement nominal du système de climatisation. Il est déterminé par l’expert ou pris égal à sa valeur par défaut. Coefficient sans dimension ; – CFA : coefficient de fonctionnement annuel liée aux conditions réelles de fonctionnement du système de climatisation. Il est déterminé par l’expert ou pris égal à sa valeur par défaut. Coefficient sans dimension compris entre 0 et 1. Le tableau suivant fournit des valeurs par défaut de EER et CFA :

VALEURS PAR DÉFAUT

123

TYPE DE SYSTÈME DE CLIMATISATION CFA EER Coefficient de fonctionnement Rendement Rendement nominal du système annuel annuel moyen (1 × 2)

Monobloc 2,4 0,8 1,92

Split à condensation à air 2,6 0,8 2,08

Split sur boucle d’eau (zones commerciales) 2,4 0,8 1,92

Multisplit 2,6 0,8 2,08

Roof top 2,4 0,8 1,92

DRV 3,2 0,8 2,56

Eau glacée simple (y compris pompes) 2,6 0,8 2,08

Eau glacée + stockage (y compris pompes) 2,4 0,8 1,92

Climatisation solaire (y compris pompes) à justifier 0,8 à justifier

Autres systèmes 2,4 0,8 1,92

E_W : estimation de la consommation de l’équipement de production d’eau chaude sanitaire. Une méthode simplifiée du calcul de la consommation de l’équipement de production d’eau chaude sanitaire est la suivante : – s’il existe un appoint électrique : ␩ ␩ E_W = Q × RCecs × ( _Wdéfaut/ _W) × (1-k_ENR) ; – s’il n’existe pas d’appoint électrique : E_W = 0. Avec :

– E_W : consommation électrique pour l’ECS, exprimée en kWhef/an ;

– Q : quantité exprimée dans l’unité U utilisée dans le ratio RCecs (effectif si bureaux, SHON si logements) ;

–RCecs : ratio conventionnel de consommation d’ECS, exprimé en kWhef/U/an ;

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␩ – _Wdéfaut : rendement de l’équipement ECS défini par défaut (coefficient compris entre 0 et 1) ; – ␩_W : rendement de l’équipement ECS défini par l’expert (coefficient compris entre 0 et 1) ; – K_ENR : taux de couverture solaire réel défini par l’expert (coefficient compris entre 0 et 1). ␩ Les ratios de consommation conventionnels (RCecs) et rendements d’ECS par défaut ( _Wdéfaut) sont pris égaux à :

RATIO RENDEMENT SECTEUR TYPE DE PRODUCTION ␩ de consommation RCecs _Wdéfaut

2 Résidentiel Production individuelle 14 kWhef/m /an 0,75

2 Production collective 20 kWhef/m /an 0,50

Non résidentiel Bureaux 13 kWhef/personne/an 0,75

Commerces 0 kWhef Sans objet

Dans le cas d’un chauffe-eau solaire, la couverture solaire k_ENR est déterminée par l’expert ou prise par défaut égale aux valeurs suivantes : 0,70 dans le cas d’une installation individuelle ; 0,50 dans le cas d’une production collective. E_L : estimation de la consommation de l’installation d’éclairage : Une méthode simplifiée du calcul de la consommation d’éclairage est la suivante : la consommation est prise égale aux besoins annuels d’énergie pour l’usage éclairage estimés à partir de l’outil de calcul RTG associé à la méthode RTG définie dans la délibération CR/11.372 relative aux caractéristiques thermiques de l’enveloppe des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments. E_AU : estimation de la consommation relative aux autres usages de l’énergie : La méthode conventionnelle de calcul de la consommation relative aux autres usages de l’énergie est la suivante :

E_AU = S × RCau Avec : – E_AU : estimation conventionnelle de la consommation électrique relative aux autres usages de l’énergie,

exprimée en kWhef/an ; – S : SHON du lot, exprimée en mètres carrés ; 2 –RCau : ratio conventionnel de consommation relative aux autres usages, exprimé en kWhef/m /an, dont la valeur est définie dans le tableau suivant :

RCau USAGE Ratio de consommation conventionnelle autres usages

2 Logement 20 kWhef/m /an

2 Bureau 30 kWhef/m /an

2 Commerce 20 kWhef/m /an

E_PE : estimation de la production d’électricité produite à partir de sources renouvelables imputable au lot : Dans le cas du photovoltaïque une méthode simplifiée du calcul de la production E_PE est la suivante : dans les secteurs résidentiel et tertiaire, la production photovoltaïque imputable au lot est estimée à partir de l’outil de calcul RTG associé à la méthode RTG définie dans la délibération relative aux caractéristiques thermiques de l’enveloppe des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments. La valeur de E_PE est ensuite obtenue par application du plafond défini à l’article 15 de la présente délibération.

2. Conversion des consommations en énergie primaire et en émission de gaz à effet de serre La consommation en énergie primaire est obtenue par le produit de la consommation en énergie finale par le facteur de conversion défini en annexe 7 de la présente délibération.

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L’émission de gaz à effet de serre est obtenue par le produit de la consommation en énergie finale par le facteur de conversion défini en annexe 7 de la présente délibération.

3. Calcul de l’indicateur (ratio de la consommation ramenée à la SHON) L’indicateur de consommation énergétique est égal à la consommation tous usages E exprimée en kWh 2 énergie primaire par an, divisée par la SHON. Il s’exprime en kWhep/m /an.

ANNEXE 4

ÉCHELLES DES ÉTIQUETTES ET GRAPHES

1. Etiquette énergie L’étiquette énergie présente le classement de l’indicateur de consommation d’énergie (rapport de la quantité d’énergie primaire du lot par rapport à sa SHON), selon une échelle de référence de A à G (soit un classement dans une échelle de sept classes). Elle doit être conforme au modèle de présentation défini à l’annexe 5 de la présente délibération. Les couleurs qui doivent être utilisées pour l’impression de l’étiquette énergie sont les suivantes : – pour la flèche représentant la classe A : 100 % cyan, 0 % magenta, 100 % jaune, 0 % noir ; – pour la flèche représentant la classe B : 70 % cyan, 0 % magenta, 100 % jaune, 0 % noir ; – pour la flèche représentant la classe C : 30 % cyan, 0 % magenta, 100 % jaune, 0 % noir ; – pour la flèche représentant la classe D : 0 % cyan, 0 % magenta, 100 % jaune, 0 % noir ; – pour la flèche représentant la classe E : 0 % cyan, 30 % magenta, 100 % jaune, 0 % noir ; – pour la flèche représentant la classe F : 0 % cyan, 70 % magenta, 100 % jaune, 0 % noir ; – pour la flèche représentant la classe G : 0 % cyan, 100 % magenta, 100 % jaune, 0 % noir ; – pour le contenu : 100 % cyan, 0 % magenta, 70 % jaune, 0 % noir. Tout le texte doit être rédigé en caractères noirs, à l’exception du curseur situant le niveau de consommation dans l’échelle et du texte situé dans la barre rouge représentant la classe G. Ce curseur comporte du texte blanc sur fond noir. Le texte figurant dans la classe G doit être en blanc. Le fond de l’étiquette doit être blanc. Une reproduction lisible en noir et blanc de l’étiquette peut être produite ainsi que de l’ensemble du certificat. L’étiquette énergie mentionne les limites de classes définies dans les tableaux suivants : – vu la diversité des bâtiments concernés, avec des consommations énergétiques très différentes, quatre modèles de DPE permettent de classer les bâtiments selon leur occupation et leur domaine d’activité : – les bâtiments résidentiels ; – les bâtiments non résidentiels ouverts la journée (bureaux, commerce, administration, enseignement) ; – les bâtiments non résidentiels ouverts 24 heures sur 24 (bâtiments de santé) ; – les bâtiments ouverts 7 jours sur 7 mais occupés plutôt la nuit (hôtels). Les classes s’appliquent aux constructions neuves et aux bâtiments existants.

2 PLAGE DE CONSOMMATION (kWhep/m /an) CLASSE Logements Bâtiments de santé Hôtels Autres bâtiments non résidentiels

neufs existants existants existants neufs existants

A ͨ 100 ͨ 100 ͨ 800 ͨ 375 ͨ 300 ͨ 300

B 101 à 150 101 à 150 801 à 1 000 376 à 420 301 à 450 301 à 450

C 151 à 200 151 à 200 1 001 à 1 200 421 à 465 451 à 600 451 à 600

D 201 à 250 201 à 250 1 201 à 1 400 466 à 510 601 à 750 601 à 750

E 251 à 300 251 à 300 1 401 à 1 600 511 à 555 751 à 900 751 à 900

F 301 à 350 301 à 350 1 601 à 1 800 556 à 600 901 à 1 050 901 à 1 050

G Π350 Π350 Π1 800 Π600 Π1 050 Π1 050

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2. Graphes de l’efficacité énergétique et du confort Chaque indicateur est représenté sur une échelle de trois classes. La performance est croissante, partant de la classe 1 (la plus performante, figurant en vert), à la classe 3 (la moins performante, figurant en rouge). Elle doit être conforme au modèle de présentation défini à l’annexe 6 de la présente délibération. Les couleurs qui doivent être utilisées pour l’impression des graphes de performance sont les suivantes : – pour la classe 1 : 0 % cyan, 100 % magenta, 100 % jaune, 0 % noir ; – pour la classe 2 : 0 % cyan, 0 % magenta, 100 % jaune, 0 % noir ; – pour la classe 3 : 70 % cyan, 0 % magenta, 100 % jaune, 0 % noir. Tout le texte doit être rédigé en caractères noirs. Le curseur comporte du texte blanc sur fond noir. Le fond de l’étiquette doit être blanc. Une reproduction lisible en noir et blanc du graphe peut être produite ainsi que de l’ensemble du certificat. Les valeurs seuils des classes sont définies dans le tableau suivant :

CLASSE 1 CLASSE 2 CLASSE 3 SECTEUR (bon, couleur verte) (moyen, couleur jaune) (mauvais, couleur rouge)

I_C Tous secteurs Œ 2,5 1,5 – 2,5  1,5

I_W Tous secteurs Œ 2,5 1,0 – 2,5  1,0

I_L Hôtels  5 W/m2 5-15 W/m2 Œ 15 W/m2

Bâtiments de santé  5 W/m2 5-15 W/m2 Œ 15 W/m2

Autres secteurs 10 W/m2 10-20 W/m2 Π20 W/m2

ICT Construction neuve  10 % 10 – 15 % Œ 15 %

ANNEXE 5

CONTENU DES RECOMMANDATIONS Les recommandations incluses dans le certificat sont techniquement réalisables pour le bâtiment concerné et peuvent fournir une estimation quant à la gamme de délais d’amortissement ou d’avantages en termes de coûts sur sa durée de vie économique. Pour établir ses recommandations, l’expert considère les éléments suivants : a) Les caractéristiques thermiques réelles du bâtiment, y compris ses subdivisions internes ; b) Les équipements et approvisionnement en eau chaude, y compris leurs caractéristiques en matière d’isolation ; c) Les installations de climatisation, y compris leur régulation ; d) La ventilation naturelle et mécanique, et l’étanchéité à l’air ; e) L’installation d’éclairage intégrée (principalement dans le secteur non résidentiel) ; f) Les systèmes solaires passifs et la protection solaire ; g) Les conditions climatiques intérieures, y compris le climat intérieur prévu ; h) Les charges internes ; i) Les systèmes solaires actifs faisant appel aux énergies produites à partir de sources renouvelables ; j) L’éclairage naturel.

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ANNEXE 6

MODÈLES DE PRÉSENTATION DU CERTIFICAT

1. Bâtiments résidentiels neufs - Page 1

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2. Bâtiments résidentiels existants - Page 1

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3. Bâtiments non résidentiels neufs - Page 1

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4. Bâtiments non résidentiels existants - Page 1

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5. Tous bâtiments - Pages 2 et 3

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ANNEXE 7

FACTEURS DE CONVERSION Le facteur de conversion de l’énergie finale en émission de gaz à effet de serre est pris égal à

0,8 kgCO2/kWhef.

Le facteur de conversion de l’énergie finale en énergie primaire est pris égal à 3,5 kWhep/kWhef.

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Collectivités territoriales de la République

Délibération du 19 avril 2011 du conseil régional de la Guadeloupe relevant du domaine du règlement relative à l’inspection périodique des systèmes de climatisation et des pompes à chaleur réversibles dont la puissance frigorifique est supérieure à 12 kW en Guadeloupe

NOR : CTRX1112559X

Le conseil régional de la Guadeloupe, réuni en assemblée plénière ordinaire le mardi 19 avril 2011 à la salle de délibérations du conseil régional (hôtel de région), sous la présidence de M. Victorin Lurel, président du conseil régional de la Guadeloupe. Etaient présents les conseillers : M. Lurel (Victorin), M. Atallah (André), Mme BAJAZET Claudine, M. Baptiste (Christian), Mme Benin (Justine), Mme Bernard (Marlène), Mme Borel-Lincertin (Josette), M. Brard (Michel), M. Cornet (Cédric), Mme Dagonia (Sylvie, Raymonde), Mme Daville (Elodie), Mme Etzol (Maryse), M. Falémé (Alex), M. Galantine (Louis), Mme Gustave dit Duflo (Sylvie), Mme Juliard (Reinette), Mme Kacy-Bambuck (Fély), Mme Marianne-Pepin (Thérèse), Mme Maxo (Michelle), Mme Meri-Cingouin (Roberte), M. Mirre (Jocelyn), Mme Mounien (Marie-Camille), M. Nabajoth (Alix), M. Nebor (Richard), Mme Polifonte-Molia (Hélène), Mme Ponchateau-Theobald (Marie-Yveline), Mme Pozzoli (Marie-Claire), M. Sapotille (Jocelyn). Nombre de présents : 28. Etaient absents (représentés) : M. Cornano (Audry), M. Jean-Charles (Christian), M. Naprix (Paul), M. Ramdini (Hugues, Philippe), Mme Vainqueur-Christophe (Hélène). Etaient absents : M. Aldo (Blaise), Mme Chevry (Evita, Michelle), M. Dupont (Jean-Pierre), M. Durimel (Harry), M. Kancel (Jacques), M. Marsin (Daniel), M. Nebor (David, Ferdinand), Mme Penchard (Marie-Luce). Le quorum étant atteint, Proclamation du vote : Nombre de membres présents au moment du vote : 25. Nombre de suffrages exprimés : 25. Sur proposition du président du conseil régional, et après avoir délibéré à l’unanimité, Vu la Constitution, notamment ses articles 34 et 73, troisième alinéa ; Vu la directive 89/106/CEE du Conseil du 21 décembre 1988, modifiée par la directive 93/68/CEE du Conseil du 22 juillet 1993, relative au rapprochement des dispositions législatives réglementaires et administra- tives des Etats membres concernant les produits de construction ; Vu la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure d’information dans le domaine des normes et réglementations techniques ; Vu la directive 2002/91/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2002 sur la performance énergétique des bâtiments, et notamment son article 9 ; Vu la directive 2006/32/CE du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2006 relative à l’efficacité éner- gétique dans les utilisations finales et aux services énergétiques ; Vu la directive 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 sur la performance énergé- tique des bâtiments ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment les dispositions du titre III de son livre IV et ses articles LO 4435-1 à LO 4435-12 ; Vu le code de l’environnement, et notamment ses articles R. 224-59-1 à R. 224-59-11 ; Vu la loi no 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique, et notamment son article 29 ; Vu la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 relative au développement économique des outre-mer, et notamment son article 69 ; Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’envi- ronnement, et notamment son article 56 ; Vu la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement ; Vu le décret no 2006-1147 du 14 septembre 2006 relatif au diagnostic de performance énergétique et à l’état de l’installation intérieure de gaz dans certains bâtiments ; Vu le décret no 2007-363 du 19 mars 2007 relatif aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie, aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants et à l’affichage du diagnostic de performance énergétique ;

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Vu le décret no 2010-349 du 31 mars 2010 relatif à l’inspection des systèmes de climatisation et des pompes à chaleur réversibles ; Vu l’arrêté du 16 avril 2010 définissant les critères de certification des compétences des personnes physiques réalisant l’inspection périodique des systèmes de climatisation et des pompes à chaleur réversibles dont la puis- sance frigorifique est supérieure à 12 kilowatts et les critères d’accréditation des organismes de certification ; Vu l’arrêté du 16 avril 2010 relatif à l’inspection périodique des systèmes de climatisation et des pompes à chaleur réversibles dont la puissance frigorifique est supérieure à 12 kilowatts ; Vu la délibération CR/09.269 du 27 mars 2009 du conseil régional de la Guadeloupe, publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 et relative à la demande d’habilitation au titre de l’article 73 de la Constitution en matière d’environnement et d’énergie ; Vu la notification préalable à la Commission européenne no 2010/0789/F effectuée le 16 décembre 2010 ; Vu l’avis de la commission mixte du conseil régional réunissant la commission des énergies, la commission de l’environnement et de l’écologie, la commission de l’aménagement du territoire et des interventions territo- riales, la commission du développement économique, la commission du budget, de la fiscalité, du patrimoine et des affaires juridiques et la commission des infrastructures et des transports du 10 février 2011 ; Considérant que le conseil régional de la Guadeloupe est habilité, par la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer susvisée, sur la base des dispositions de l’article 73, troi- sième alinéa, de la Constitution et des articles LO 4435-2 à LO 4435-12 du code général des collectivités terri- toriales susvisés, pour une durée de deux ans à compter de sa promulgation, à fixer des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de maîtrise de la demande en énergie, de réglementation thermique pour la construction de bâtiments et de développement des énergies renouvelables, dans les limites prévues dans sa délibération CR/09.269 du 27 mars 2009 susvisée publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 ; Considérant que les objectifs fixés par la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 susvisée fixant les orientations de la politique énergétique, repris par le PRERURE (plan énergétique régional pluriannuel de prospection et d’exploitation des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie), ne pourront être atteints en Guadeloupe sans une modification du cadre réglementaire ; Considérant que l’article 56 de la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement susvisée fixe un objectif d’autonomie énergétique de 50 % d’énergies renouvelables au minimum dans la consommation finale d’ici 2020 pour les régions d’outre-mer ; Considérant que la très grande majorité des consommations électriques de la Guadeloupe provient du secteur des bâtiments, qu’il s’agisse des bâtiments d’habitation, des bâtiments publics ou du tertiaire privé ; Considérant que, dans le parc de bâtiments existants, il est largement admis qu’une proportion importante des consommations d’électricité nécessaires à la climatisation des bâtiments pourrait être facilement évitée moyennant un réglage des systèmes de climatisation, ou encore un renouvellement de ceux-ci lorsqu’ils s’avèrent obsolètes ou inadaptés aux besoins de climatisation du bâtiment ; Considérant que face à ce constat, et sous l’impulsion du droit communautaire, notamment de la directive européenne 2010/31/UE sur la performance énergétique des bâtiments, l’arrêté du 16 avril 2010 relatif à l’ins- pection périodique des systèmes de climatisation et des pompes à chaleur réversibles dont la puissance frigori- fique est supérieure à 12 kilowatts, exige que lesdits systèmes de climatisation fassent l’objet d’une inspection périodique par un expert apte à en évaluer la performance effective et à expliciter les gisements d’amélioration les plus pertinents ; Considérant que l’arrêté du 16 avril 2010 relatif à l’inspection périodique des systèmes de climatisation et des pompes à chaleur réversibles dont la puissance frigorifique est supérieure à 12 kilowatts, bien qu’il soit applicable aux départements d’outre-mer, est mal adapté au contexte de la Guadeloupe ; Considérant que, dans ce cadre, il est proposé de remédier à cette situation par une adaptation de l’arrêté du 16 avril 2010 au contexte de la Guadeloupe visant à modifier les conditions d’application et à proposer à l’ins- pecteur une méthode technique mieux adaptée au contexte Guadeloupéen ; Considérant les effets positifs pouvant être attendus d’une démarche d’inspection adaptée mettant en en évidence des gisements d’économie d’énergie, et favorisant le développement d’une expertise guadeloupéenne spécifique, qui est actuellement encore insuffisante dans le domaine du génie climatique ; Sur le rapport présenté par le président du conseil régional et après en avoir délibéré, Décide : Art. 1er.−I. – En application de l’article 69 de la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer susvisée, sont fixées des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière d’obligations d’inspection des systèmes de climatisation des bâtiments existants. II. − Ces règles complètent et dérogent, pour la Guadeloupe, en tant que de besoin aux textes suivants : – code de l’environnement, notamment ses articles R. 224-59-2 et R. 224-59-5 ; – décret no 2010-349 du 31 mars 2010 relatif à l’inspection des systèmes de climatisation et des pompes à chaleur réversibles ; – arrêté du 16 avril 2010 définissant les critères de certification des compétences des personnes physiques réalisant l’inspection périodique des systèmes de climatisation et des pompes à chaleur réversibles dont la puissance frigorifique est supérieure à 12 kilowatts et les critères d’accréditation des organismes de certifi- cation ;

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– arrêté du 16 avril 2010 relatif à l’inspection périodique des systèmes de climatisation et des pompes à chaleur réversibles dont la puissance frigorifique est supérieure à 12 kilowatts. Art. 2. − Au sens de la présente délibération, on entend par : – « puissance frigorifique nominale utile », la puissance calorifique maximale, exprimée en kilowatts (kW), fixée et garantie par le constructeur de l’équipement, comme pouvant être fournie en marche continue, tout en respectant les rendements utiles annoncés par le constructeur. La puissance frigorifique nominale utile telle qu’indiquée dans le décret no 2010-349 du 31 mars 2010 relatif à l’inspection des systèmes de clima- tisation et des pompes à chaleur réversibles, s’entend au titre de la présente délibération, comme étant la puissance frigorifique nominale utile cumulée des systèmes de conditionnement d’air, au regard du seuil d’application de 12 kW ; – « puissance frigorifique nominale utile cumulée », la somme des puissances frigorifiques nominales utiles des systèmes installés dans les locaux d’un même bâtiment appartenant à un même propriétaire, et traitant un même volume intérieur ou des volumes intérieurs pouvant être mis en relation directe. Deux volumes intérieurs appartenant à un même propriétaire sont considérés en relation directe dès lors qu’il existe un passage d’air permanent ou temporaire entre ces deux volumes, sans qu’il soit nécessaire de transiter par un volume dont ledit propriétaire n’a pas la maîtrise : – « système de conditionnement d’air » ou « système de climatisation », tout système apte à chauffer et à refroidir, y compris les pompes à chaleur réversibles, ce qui comprend la distribution d’eau et d’air associée, ainsi que les systèmes d’évacuation qui constituent un élément nécessaire dudit système. Il exclut les systèmes de ventilation mécanique qui ne produisent pas de rafraîchissement mécanique. Art. 3. − L’inspection périodique d’un système de climatisation ou d’une pompe à chaleur réversible dont la puissance frigorifique nominale utile cumulée est supérieure à 12 kW comporte l’inspection documentaire, l’évaluation, lors de l’inspection sur site, du rendement du système et de son dimensionnement par rapport aux exigences en matière de refroidissement du bâtiment, ainsi que la fourniture des recommandations nécessaires portant sur le bon usage du système en place, les améliorations possibles de l’ensemble de l’installation, l’intérêt éventuel du remplacement de celui-ci et les autres solutions envisageables. L’inspection sur site porte sur les parties accessibles des éléments suivants du système de conditionnement d’air : l’équipement de climatisation, y compris le dispositif de rejet de chaleur, le réseau de distribution de fluides, l’équipement extérieur de rejet de chaleur, les unités intérieures, les systèmes d’alimentation d’air des locaux traités, les systèmes d’alimentation d’air des centrales de traitement de l’air et les conduits, les entrées d’air neuf et la régulation, et plus généralement tous les éléments accessibles du système de climatisation. Il est précisé au titre de la présente délibération qu’existe deux types de systèmes : – les « systèmes complexes » : il s’agit de l’ensemble des systèmes de climatisation et des pompes à chaleur réversibles dont la puissance frigorifique nominale utile est supérieure à 100 kW ; – les « systèmes simples » : il s’agit de l’ensemble des systèmes de climatisation et des pompes à chaleur réversibles dont la puissance frigorifique nominale utile cumulée est supérieure à 12 kW, exception faite des systèmes complexes. Art. 4. − La personne responsable de la réalisation de l’inspection visée à l’article R. 224-59-3 du code de l’environnement met à la disposition de l’inspecteur les documents nécessaires à l’inspection. L’inspecteur informe préalablement la personne responsable de la réalisation de l’inspection de la liste des informations et documents qui doivent être mis à sa disposition. Il peut également se rendre sur site pour collecter les docu- ments. Lors de l’inspection documentaire, l’inspecteur compile et analyse l’ensemble des informations et documents nécessaires à la réalisation de l’inspection et collectés par la personne responsable de la réalisation de l’ins- pection. La liste des informations et documents nécessaires à l’inspection figure à l’annexe 1 de la présente délibération. Les informations et documents fournis font l’objet d’une vérification. Si la fourniture de ces infor- mations et documents n’est pas possible, les informations et documents non fournis sont signalés dans le rapport d’inspection. L’inspecteur indique que ces informations et documents doivent être fournis, s’ils sont disponibles, lors de la prochaine inspection. Art. 5. − Lors de l’inspection sur site, l’inspecteur évalue le rendement du système. L’inspection sur site a lieu sur une installation en marche, partielle ou totale. La présence de l’entreprise réalisant l’entretien, la main- tenance ou l’exploitation est recommandée. Pour évaluer le rendement du système, l’inspecteur utilise la méthode définie à l’annexe 2 de la présente délibération. L’évaluation du rendement au cours de l’inspection sur site n’est pas requise lorsque le système fait l’objet d’un dispositif de suivi du rendement présentant au moins les caractéristiques suivantes : – enregistrement au moins mensuel du rendement du système ou de la consommation d’électricité de clima- tisation par mètre carré climatisé ; – existence d’un poste de contrôle ou d’un système mensuel d’enregistrement.

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Ce dispositif de suivi peut notamment être inclus dans le cadre d’une gestion technique du bâtiment, au sens de la norme NF EN 15232 « Performance énergétique des bâtiments – Impact de l’automatisation de la régu- lation et de la gestion technique du bâtiment », assurant le suivi et le traitement du système de climatisation ou de la pompe à chaleur réversible. L’évaluation du rendement n’est pas requise s’il existe un contrat de performance énergétique en cours d’exécution, faisant référence au suivi et à l’amélioration de l’efficacité énergétique du système de climatisation ou de la pompe à chaleur réversible. Il est précisé, pour les besoins de la présente délibération, qu’un contrat de performance énergétique est un accord contractuel entre le bénéficiaire et le fournisseur d’une mesure visant à améliorer l’efficacité énergétique, selon lequel des investissements dans cette mesure sont consentis afin de parvenir à un niveau d’amélioration de l’efficacité énergétique qui est contractuellement défini. Pour les systèmes simples, l’évaluation du rendement au cours de l’inspection sur site n’est pas requise lorsqu’un entretien du système de climatisation ou de la pompe à chaleur réversible est réalisé chaque année et que celui-ci comprend a minima la vérification de l’ensemble des éléments dont la liste figure au paragraphe 2 de l’annexe 2 de la présente délibération. Le commanditaire de l’inspection fournit à l’inspecteur les rapports d’entretien délivrés chaque année, avec la liste des points vérifiés et les résultats de ces vérifications, pour bénéficier de cet allègement. Art. 6. − Lors de l’inspection sur site, l’inspecteur évalue également le dimensionnement du système par rapport aux exigences en matière de refroidissement du bâtiment. Pour évaluer le dimensionnement du système, l’inspecteur utilise la méthode définie à l’annexe 3 de la présente délibération. Si le bâtiment, le système et l’occupation du bâtiment sont inchangés et qu’une évaluation détaillée du dimensionnement du système de climatisation ou de la pompe à chaleur réversible a été effectuée dans l’état actuel du bâtiment, du système et de l’occupation, l’évaluation du dimensionnement n’a pas besoin d’être à nouveau réalisée. L’inspecteur joint la note de calcul du dimensionnement au rapport d’inspection et écrit dans le rapport le résultat du calcul de dimensionnement. Art. 7. − A l’issue de l’inspection sur site, l’inspecteur établit et signe un rapport d’inspection et le remet au commanditaire de l’inspection. Ce rapport est conforme aux dispositions de l’annexe 4 de la présente délibération. Il comporte notamment la liste des informations et documents mis à disposition lors de l’inspection documentaire, le résultat de l’éva- luation du rendement et du dimensionnement du système, ainsi que les recommandations nécessaires portant sur le bon usage du système en place, les améliorations possibles de l’ensemble de l’installation de climati- sation, l’intérêt éventuel du remplacement de celle-ci et les autres solutions envisageables. L’annexe 5 de la présente délibération précise les conditions de fourniture des recommandations et la nature des recommandations qui peuvent être fournies. Art. 8. − Conformément aux dispositions de l’article LO 4435-7 du code général des collectivités territo- riales, la présente délibération entrera en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République française. Le président du conseil régional, le directeur général des services de la Région et, en tant que besoin, les services compétents de l’Etat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente délibé- ration. Fait à Basse-Terre, le 19 avril 2011. Le président du conseil régional, V. LUREL

ANNEXES

ANNEXE 1

INSPECTION DOCUMENTAIRE Le rapport d’inspection, prévu à l’article R. 224-59-5 du code de l’environnement, liste les informations et documents effectivement mis à la disposition de l’inspecteur pour réaliser l’inspection documentaire. Les infor- mations et documents non disponibles ou non mis à la disposition de l’inspecteur doivent également être signalés dans le rapport. 1. Informations et documents relatifs au bâtiment nécessaires à l’inspection : – adresse et localisation du bâtiment et du système qui assure la climatisation du bâtiment ; – nom et adresse de l’utilisateur ; – personne responsable de la réalisation de l’inspection ; – description du bâti et des zones climatisées ; – usage et périodes d’occupation des zones climatisées ; – registre des plaintes des occupants du bâtiment liées à l’inconfort (thermique et acoustique notamment), le cas échéant ;

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– type de bâtiment/de zone (espace, bureau, hôtel, usine, locaux techniques) ; – date de construction et des éventuels changements sur l’enveloppe et les systèmes du bâtiment ; – réglementation thermique applicable au moment de la construction et lors des changements significatifs du bâtiment ; – volume d’air conditionné ; – service requis : humidification et/ou déshumidification et/ou refroidissement et/ou chauffage ; – valeurs requises : température de l’air intérieur et humidité intérieure ; – géométrie et dimensions du bâtiment ; – inertie de la structure du bâtiment ; – type de vitrage ; – nombre de façades vitrées ; – situation géographique et zone d’ensoleillement ; – orientation des façades et des parois vitrées ; – présence ou non de stores ou de protections solaires ; – estimation de la part de la surface de vitrage par rapport à la surface de mur extérieur ; – nombre d’occupants ; – taux de renouvellement d’air. 2. Informations et documents relatifs au système nécessaires à l’inspection : Liste détaillée des systèmes installés, avec une puissance frigorifique nominale utile de plus de 12 kilowatts, avec les emplacements des composants intérieurs et extérieurs de chaque système : – implantation du système et des différents éléments (ex. multisplit) ; – documentation technique du système ; – documentation technique de justification des puissances installées ; – certificats de qualité des équipements ou de l’installation, le cas échéant, lorsqu’ils permettent d’évaluer l’efficacité du système ; – relevés de compteurs électriques et/ou énergétiques, le cas échéant ; – description des zones de régulation des systèmes ; – description des modes de régulation de la température ; – description des modes de régulation des périodes de fonctionnement ; – registre(s) d’entretien des équipements de climatisation, y compris le nettoyage des échangeurs de chaleur, les contrôles d’étanchéité, les réparations des composants de réfrigération ou la recharge en fluide frigo- rigène ; – registre(s) d’entretien des systèmes d’alimentation d’air, y compris le nettoyage et le remplacement des filtres, ainsi que le nettoyage des échangeurs de chaleur ; – enregistrements des opérations de maintenance effectuées sur la régulation, les systèmes de commande et les capteurs du bâtiment ou sur les systèmes de gestion du bâtiment et les capteurs ; – compteur(s) d’énergie, le cas échéant : localisation, valeurs cibles, enregistrements, mesures comparées avec les valeurs cibles pour la consommation. Si un système de gestion technique du bâtiment (GTB) est utilisé, il convient de fournir un état sommaire des fonctions du système de GTB. Si un poste de surveillance ou une fonction de télésurveillance est utilisé pour observer en permanence la performance d’équipements, il convient de fournir un état des paramètres surveillés et un état de l’efficacité de l’équipement. Référence du contrat de performance énergétique, le cas échéant. 3. Vérifications documentaires : A l’aide des informations et des documents collectés, l’inspecteur réalise les vérifications suivantes. 3.1. Vérifications de la documentation de conception et de la documentation des systèmes : – lister la documentation non disponible ; – analyser les documents d’entretien, de maintenance et d’exploitation ainsi que le registre des fiches d’intervention sur les fluides frigorigènes ; – examiner le dernier rapport d’inspection du système (si existant) ; – examiner, le cas échéant, la documentation relative à l’entretien ; – examiner, le cas échéant, la documentation relative au contrat de performance énergétique ; – indiquer le nom de l’installateur et du (des) mainteneur(s) du système de climatisation ou de la pompe à chaleur réversible ; – demander à l’utilisateur et/ou au propriétaire du bâtiment si un ou plusieurs cas de légionellose, en lien avec la fréquentation du bâtiment, ont été signalés par les autorités sanitaires. 3.2. Vérifications pour l’équipement de climatisation : – disponibilité de relevés de mesures. 3.3. Vérifications pour les systèmes d’alimentation d’air dans les centrales de traitement d’air et les conduits :

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– analyser la fréquence de remplacement ou de nettoyage des filtres ; – indiquer le type de ventilateur et le mode de régulation de la vitesse de l’air ; – évaluer si la prise d’air neuf de la centrale de traitement est située à proximité d’une tour aéroréfrigérante dont les panaches d’eau sont susceptibles de contaminer les installations et des autres sorties d’air pollué susceptibles de réintroduire des polluants ou des odeurs dans le bâtiment. 3.4. Vérifications pour les réglages du système du bâtiment et les paramètres de régulation : – évaluer le découpage en zones par rapport aux facteurs tels que les niveaux locaux d’apport de chaleur interne, l’orientation et l’exposition au rayonnement solaire ; – évaluer les moyens permettant de moduler ou réguler le débit d’air dans les conduits d’alimentation et de reprise d’air. Les informations et documents non remis pour l’inspection documentaire doivent être demandés lors de l’ins- pection sur site. 4. NF EN 15240 : Pour définir le contenu des informations que le propriétaire est susceptible de tenir à disposition de l’ins- pecteur, la liste donnée en annexe D de la norme NF EN 15240 peut également être utilisée en complément des éléments visés aux paragraphes 1 à 3 ci-dessus.

ANNEXE 2

ÉVALUATION DU RENDEMENT LORS DE L’INSPECTION SUR SITE Pour évaluer le rendement du système, il existe deux cas. 1. Cas où le système est équipé d’un système de comptage capable de mesurer la consommation propre du système de climatisation et la puissance frigorifique utile délivrée : Dans ce cas, le rendement du système est évalué de manière directe, en divisant la puissance frigorifique utile par la consommation électrique totale absorbée par le système de climatisation. 2. Cas où le système n’est pas équipé d’un système de comptage capable de mesurer la consommation propre du système ou la puissance frigorifique utile délivrée : Dans ce cas, l’évaluation du rendement du système ne pouvant pas se faire de manière directe, l’inspecteur effectue des vérifications sur site permettant de repérer des signes de dérives possibles du rendement du système. Si plus de cinq systèmes identiques sont installés, il est possible de procéder à la vérification d’un échantillon d’au moins cinq unités. Les éléments ayant une influence significative sur le rendement du système sont mentionnés ci-après. Il est précisé que l’annexe F de la norme NF EN 15240 peut également être utilisée pour structurer la vérification. 2.1. Vérifications pour l’équipement de climatisation : – voyant de fluide frigorigène ; – isolation des lignes frigorifiques. 2.2. Vérifications pour le réseau de distribution de fluides, y compris leur isolation : – état et isolation des tuyaux et, si applicable, fonctionnement du réseau d’eau glacée ; – signe de fuite de fluide sur le réseau de distribution. 2.3. Vérifications pour l’équipement extérieur de rejet de chaleur : – état et, si applicable, fonctionnement des unités de rejet de chaleur extérieures ; – débit d’air à travers les échangeurs de chaleur assurant le rejet de chaleur : vérifier qu’il n’est pas obstrué ; – rotation des ventilateurs ; – évacuation des condensats et propreté des bacs à condensats, le cas échéant. 2.4. Vérifications pour les unités intérieures : – état et, si applicable, fonctionnement des unités intérieures ; – entrées et sorties d’air : vérifier qu’elles ne sont pas obstruées ; – débit d’air à travers les échangeurs de chaleur : vérifier qu’il n’est pas obstrué ; – état des filtres d’air entrant ; – rotation des ventilateurs. 2.5. Vérifications pour les systèmes d’alimentation d’air dans les locaux traités : – ouvertures d’alimentation d’air, grilles ou diffuseurs, trajet de l’air repris depuis les locaux ; – positionnement et géométrie des entrées d’air par rapport aux ouvertures de reprise d’air. 2.6. Vérifications pour les systèmes d’alimentation d’air dans les centrales de traitement d’air et les conduits : – état de propreté ou toute obstruction éventuelle des filtres ; – ajustement et étanchéité des filtres et des enveloppes ; – échangeurs de chaleur : vérifier qu’ils ne sont pas détériorés ou fortement obstrués par des débris ou de la poussière ;

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– contrôler l’humidité, les zones humides et le bac de récupération au niveau de la présence de rouille, de dépôts et de colmatage du réseau de distribution. 2.7. Vérifications au niveau des entrées d’air neuf : – grilles d’entrée, grillages et préfiltres : vérifier qu’ils ne sont pas engorgés ou obstrués ; – entrées d’air : vérifier qu’elles ne sont pas situées à proximité de sources de chaleur locales ou de sorties d’air. 2.8. Vérifications pour les réglages du système du bâtiment et les paramètres de régulation : – comparer le jour de la semaine et l’heure du jour en cours indiqués sur les régulateurs avec la date et l’heure réelles ; – relever les périodes de marche et d’arrêt définies (pour les jours de semaine et le week-end si la minuterie est dotée de cette fonctionnalité) ; – identifier et évaluer les sondes de régulation des températures de chauffage et de refroidissement de la zone ; – indiquer les températures de consigne dans chaque zone pour le chauffage et le refroidissement par rapport aux activités et à l’occupation des zones et des locaux et par rapport aux intentions du responsable du bâtiment ; – évaluer les moyens permettant de moduler ou réguler le débit d’air dans les conduits d’alimentation et de reprise d’air 3. En vue de faciliter et d’harmoniser cet élément de mesure, la région Guadeloupe met à disposition des inspecteurs le tableur RendementClim_Guadeloupe permettant d’estimer le rendement du système par une méthode semi-quantitative. 4. Les normes communautaires d’un niveau équivalent qui sont en vigueur dans le reste de l’Espace écono- mique européen et tenant compte des spécificités de la Guadeloupe, peuvent être utilisées pour évaluer le rendement au titre de la présente annexe 2.

ANNEXE 3

ÉVALUATION DU DIMENSIONNEMENT LORS DE L’INSPECTION SUR SITE 1. Cas où une note de calcul des charges thermiques existe : Si la note de calcul des charges thermiques a été conservée dans le dossier technique par le maître d’ouvrage ou par l’entreprise en charge de l’exploitation de l’installation, l’évaluation du dimensionnement réalisée est jointe au rapport et le résultat du calcul y est inscrit. En l’absence de cette note de calcul, l’inspecteur détermine les charges thermiques en utilisant : – soit la méthode RatioClim_Guadeloupe décrite au paragraphe 2 de la présente annexe ; – soit des normes communautaires d’un niveau équivalent qui sont en vigueur dans le reste de l’Espace économique européen en tenant compte des spécificités de la Guadeloupe, – soit une méthode de calcul équivalente de son choix, conforme aux dispositions de la présente délibé- ration. 2. Evaluation du dimensionnement avec la méthode RatioClim_Guadeloupe : La méthode RatioClim_Guadeloupe, dont une implémentation sous forme de tableur est mise à disposition par la région Guadeloupe, permet de déterminer une estimation de la charge thermique surfacique en W/m2 de plancher. 2.1. Détermination des paramètres de RatioClim_Guadeloupe : Pour appliquer la méthode, l’inspecteur détermine les paramètres relatifs au bâtiment et les renseigne dans le tableur RatioClim_Guadeloupe. 2.2. Evaluation du dimensionnement : Après avoir évalué la charge thermique théorique, l’inspecteur compare cette valeur à la puissance installée divisée par la surface climatisée du bâtiment. S’il constate un surdimensionnement ou un sous-dimen- sionnement du système qu’il estime important, il le signale dans son rapport et fournit en conséquence les recommandations adaptées.

ANNEXE 4

MATÉRIALISATION ET CONTENU DU RAPPORT D’INSPECTION 1. Matérialisation du rapport d’inspection : Le rapport d’inspection doit réunir l’ensemble des éléments listés au point 2 de l’annexe 4 de la présente délibération et les recommandations nécessaires. Ce document ne doit pas pouvoir être confondu avec un autre document.

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L’original de ce document peut être remis au commanditaire sous forme dématérialisée. Le commanditaire a la responsabilité de conserver le rapport. 2. Modèle de rapport d’inspection : Le rapport d’inspection devra, a minima : – lister les informations et documents ayant pu être collectés sur le bâtiment et sur le système ; – indiquer les résultats des vérifications effectuées sur cette documentation ; – inclure les résultats de l’inspection sur site, notamment les opérations de vérifications réalisées et les résultats des évaluations du rendement et du dimensionnement ; – fournir, en conclusion, le cas échéant, un récapitulatif des recommandations nécessaires portant sur : – le bon usage du système en place ; – les améliorations possibles de l’ensemble de l’installation de climatisation ; – l’intérêt éventuel du remplacement de celle-ci et les autres solutions envisageables. Les recommandations de bon usage, d’amélioration du système, de remplacement et sur les autres solutions envisageables doivent figurer dans des rubriques distinctes, permettant au commanditaire d’identifier la nature de la recommandation fournie. Elles seront accompagnées de la mention suivante : « Les recommandations du présent rapport sont données à titre indicatif et ont une valeur informative. Aucun investissement proposé par la personne ayant effectué l’inspection ne revêt un caractère obligatoire. Il s’agit de recommandations et non de prescriptions ou d’injonctions de faire. L’inspecteur s’interdit de parti- ciper à la mise en œuvre des solutions éventuellement préconisées. » Le rapport devra également inclure, de manière claire et lisible, la mention suivante : « Je, soussigné(e) (nom et coordonnées de l’inspecteur), déclare être certifié pour le niveau “systèmes simples” ou “systèmes simples et systèmes complexes” par (nom et coordonnées de l’organisme de certifi- cation). » Enfin, le rapport doit inclure la phase suivante, accompagnée du nom et de la signature de l’inspecteur : « Je, soussigné(e), (nom et coordonnées de l’inspecteur) atteste sur l’honneur : – ne pas être le propriétaire du système de climatisation ou de la pompe à chaleur réversible faisant l’objet de l’inspection, ou son mandataire ; – ne pas travailler dans une entreprise ayant réalisé l’installation du système de climatisation ou de la pompe à chaleur réversible faisant l’objet de l’inspection ; – ne pas travailler dans une entreprise réalisant l’entretien, la maintenance, l’exploitation ou ayant un contrat de performance énergétique en cours sur le système de climatisation ou la pompe à chaleur réver- sible faisant l’objet de l’inspection ; et – m’engage à ne pas participer à la mise en œuvre des recommandations éventuellement fournies à l’issue de l’inspection. »

ANNEXE 5 RECOMMANDATIONS Ces recommandations sont données à titre indicatif et ont une valeur informative. Aucun investissement proposé par l’inspecteur ne revêt un caractère obligatoire. Il s’agit de recommandations et non de prescriptions ou d’injonctions de faire. La fourniture de recommandations porte sur les éléments suivants : – la documentation du bâtiment et du système ; – l’équipement de climatisation ; – le réseau de distribution de fluides, y compris leur isolation ; – l’équipement extérieur de rejet de chaleur ; – les unités intérieures ; – les systèmes d’alimentation d’air des locaux traités ; – les systèmes d’alimentation d’air des centrales de traitement de l’air et les conduits ; – les entrées d’air neuf ; – les réglages du système et des paramètres de régulation ; – les améliorations possibles permettant de limiter les radiations solaires et les apports de chaleur internes. Les recommandations pour l’amélioration doivent prendre en compte les impacts majeurs suivants : – adaptation à l’utilisation réelle du bâtiment ; – réduction des besoins de refroidissement ; – amélioration de la maintenance ; – fonctionnement incorrect du système, des sous-systèmes ou des composants ; – remplacement du système, des sous-systèmes et des composants ; – des solutions alternatives, comme le remplacement de l’intégralité du système. Des mesures complémentaires, permettant d’affiner les résultats de l’inspection, peuvent également faire partie des recommandations.

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L’inspecteur doit également rappeler les principales obligations réglementaires applicables en matière de climatisation. Il est précisé que l’annexe H de la norme NF EN 15240 décrit de façon plus détaillée les améliorations possibles. La liste de vérification donnée dans l’annexe F de la norme NF EN 15240 donne aussi des indica- tions et des recommandations utiles pour la mise en œuvre de la présente délibération.

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Collectivités territoriales de la République

Délibération du 19 avril 2011 du conseil régional de la Guadeloupe relevant du domaine du règlement relative à la production d’eau chaude sanitaire par énergie renouvelable ou par énergie de récupération dans les bâtiments en Guadeloupe

NOR : CTRX1112560X

Le conseil régional de la Guadeloupe, réuni en assemblée plénière ordinaire le mardi 19 avril 2011 à la salle de délibérations du conseil régional (hôtel de région), sous la présidence de M. Victorin Lurel, président du conseil régional de la Guadeloupe, Etaient présents les conseillers : M. Lurel (Victorin), M. Atallah (André), Mme Bajazet (Claudine), M. Baptiste (Christian), Mme Benin (Justine), Mme Bernard (Marlène), Mme Borel-Lincertin (Josette), M. Brard (Michel), M. Cornet (Cédric), Mme Dagonia (Sylvie, Raymonde), Mme Daville (Elodie), Mme Etzol (Maryse), M. Falémé (Alex), M. Galantine (Louis), Mme Gustave dit Duflo (Sylvie), Mme Juliard (Reinette), Mme Kacy-Bambuck (Fély), Mme Marianne-Pepin (Thérèse), Mme Maxo (Michelle), Mme Meri-Cingouin (Roberte), M. Mirre (Jocelyn), Mme Mounien (Marie-Camille), M. Nabajoth (Alix), M. Nebor (Richard), Mme Polifonte-Molia (Hélène), Mme Ponchateau-Theobald (Marie-Yveline), Mme Pozzoli (Marie-Claire), M. Sapotille (Jocelyn). Nombre de présents : 28. Etaient absents (représentés) : M. Cornano (Audry), M. Jean-Charles (Christian), M. Naprix (Paul), M. Ramdini (Hugues, Philippe), Mme Vainqueur-Christophe (Hélène). Etaient absents : M. Aldo (Blaise), Mme Chevry (Evita, Michelle), M. Dupont (Jean-Pierre), M. Durimel (Harry), M. Kancel (Jacques), M. Marsin (Daniel), M. Nebor (David, Ferdinand), Mme Penchard (Marie-Luce). Le quorum étant atteint, Proclamation du vote : Nombre de membres présents au moment du vote : 25. Nombre de suffrages exprimés : 25. Sur proposition du président du conseil régional, et après avoir délibéré à l’unanimité, Vu la Constitution, notamment ses articles 34 et 73, troisième alinéa ; Vu la directive 89/106/CEE du Conseil du 21 décembre 1988, modifiée par la directive 93/68/CEE du Conseil du 22 juillet 1993, relative au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administra- tives des Etats membres concernant les produits de construction ; Vu la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure d’information dans le domaine des normes et réglementations techniques ; Vu la directive 2002/91/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2002 sur la performance énergétique des bâtiments ; Vu la directive 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 sur la performance énergé- tique des bâtiments ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment les dispositions du titre III de son livre IV et ses articles LO 4435-1 à LO 4435-12 ; Vu le code de la construction et de l’habitation, et notamment ses articles L. 111-4, L. 111-9, L. 111-11, L. 161-1, L. 161-2, R. 111-1, R. 111-4, R. 111-4-1, R. 111-9 et R. 162-1 à R. 162-4 ; Vu le code de l’urbanisme, et notamment son article L. 421-4 ; Vu le code de l’environnement, et notamment ses articles L. 224-1, R. 571-34 et R. 571-43 ; Vu le code de la santé publique, et notamment ses articles L. 1321-1 à L. 1321-4 et R. 1321-1 à R. 1321-61 ; Vu la loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation du service public de l’électricité ; Vu la loi no 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique, et notamment son article 29 ; Vu la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer, et notamment son article 69 ; Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’envi- ronnement, et notamment son article 56 ; Vu la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement ; Vu le décret no 2007-363 du 19 mars 2007 relatif aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie, aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants et à l’affichage du diagnostic de performance énergétique ;

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Vu le décret no 2009-424 du 17 avril 2009 portant sur les dispositions particulières relatives aux caractéris- tiques thermiques, énergétiques, acoustiques et d’aération des bâtiments d’habitation dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion ; Vu l’arrêté du 17 avril 2009 définissant les caractéristiques thermiques minimales des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ; Vu l’arrêté du 17 avril 2009 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ; Vu l’arrêté du 17 avril 2009 relatif à l’aération des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ; Vu la délibération CR/09.269 du 27 mars 2009 du conseil régional de la Guadeloupe, publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 et relative à la demande d’habilitation au titre de l’article 73 de la Constitution en matière d’environnement et d’énergie ; Vu la notification préalable à la Commission européenne no 2010/0789/F effectuée le 16 décembre 2010 ; Vu l’avis de la commission mixte du conseil régional réunissant la commission des énergies, la commission de l’environnement et de l’écologie, la commission de l’aménagement du territoire et des interventions territo- riales, la commission du développement économique, la commission du budget, de la fiscalité, du patrimoine et des affaires juridiques et la commission des infrastructures et des transports du 10 février 2011 ; Considérant que le conseil régional de la Guadeloupe est habilité, par la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 susvisée pour le développement économique des outre-mer, sur la base des dispositions de l’article 73, troi- sième alinéa, de la Constitution et des articles LO 4435-2 à LO 4435-12 du code général des collectivités terri- toriales susvisés, pour une durée de deux ans à compter de sa promulgation, à fixer des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de maîtrise de la demande en énergie, de réglementation thermique pour la construction de bâtiments et de développement des énergies renouvelables, dans les limites prévues dans sa délibération CR/09.269 du 27 mars 2009 susvisée publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 ; Considérant que les objectifs fixés par la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orienta- tions de la politique énergétique susvisée, repris par le PRERURE (plan énergétique régional pluriannuel de prospection et d’exploitation des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie), ne pourront être atteints en Guadeloupe sans une modification du cadre réglementaire ; Considérant que l’article 56 de la loi no 2009-967 du 3 août 2009 susvisée de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement fixe un objectif d’autonomie énergétique de 50 % d’énergies renouvelables au minimum dans la consommation finale d’ici à 2020 pour les régions d’outre-mer ; Considérant que la très grande majorité des consommations électriques de la Guadeloupe provient des bâti- ments, qu’il s’agisse des bâtiments d’habitation, des bâtiments publics, ou du tertiaire privé et que le PRERURE souligne qu’en 2006, les bâtiments représentaient déjà 88 % de la consommation électrique totale de la Guadeloupe. Aussi, ce secteur constitue une priorité dans la stratégie régionale de maîtrise de la demande énergétique, au même titre qu’elle figure comme axe prioritaire de la mise en œuvre du Grenelle de l’envi- ronnement ; Considérant que la consommation électrique liée à la production d’eau chaude en Guadeloupe est en augmentation constante ; Considérant que le marché guadeloupéen de l’eau chaude sanitaire est aujourd’hui largement dominé par le chauffe-eau électrique qui représente 80 % du parc de chauffe-eau existants et 80 à 90 % du flux entrant, et que la part de marché du chauffe-eau solaire stagne depuis plusieurs années ; Considérant que les caractéristiques de la Guadeloupe tenant notamment à l’exiguïté du territoire, à la nécessité de maintenir les surfaces agricoles, à la richesse des espaces naturels et des paysages et à l’impératif de les préserver, justifient que des mesures particulières soient prises pour assurer la promotion et la diffusion des énergies renouvelables (mentionnées par l’article 29 de la loi no 2005-781 du 13 juillet 2005) notamment dans le bâtiment, pour y renforcer les apports thermiques naturels ; Considérant que la Guadeloupe bénéficie d’un ensoleillement qui permet d’envisager de couvrir la grande majorité des besoins en eau chaude sanitaire par énergie solaire thermique, laquelle est insuffisamment valo- risée en l’état ; Considérant que diverses barrières au développement d’équipements plus performants et intégrant le solaire thermique ont été identifiées, mais que, comme dans l’ensemble des pays de l’Union européenne, une régle- mentation incitative reste nécessaire pour faire évoluer le marché dans le secteur du bâtiment ; Considérant qu’une barrière importante vient de ce que les investisseurs ne sont souvent pas les futurs usagers des bâtiments ; le choix de la solution à coût d’investissement bas étant alors privilégié, la prédomi- nance de solutions exclusivement électriques entraîne par la suite des consommations et coûts d’énergie élevés à la charge des usagers ; Considérant que la délibération proposée reprend l’objectif de la réglementation thermique actuellement en vigueur dans les départements d’outre-mer susvisée (la « RTAA DOM ») dans le logement neuf de 50 % de couverture des besoins par énergie solaire et l’étend aux autres bâtiments présentant de forts besoins d’eau chaude sanitaire ; afin d’accélérer l’impact de la mesure dans le secteur tertiaire, la délibération étend la mesure à la rénovation des bâtiments autres que d’habitation ;

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Considérant que dans certains sites, la présence de systèmes de climatisation ou de production de froid permet d’envisager que la production d’eau chaude sanitaire soit réalisée à moindre coût par récupération d’énergie plutôt que par énergie solaire ; la récupération d’énergie fait donc partie des solutions que peuvent choisir les maîtres d’ouvrage ; Sur le rapport présenté par le président du conseil régional et après en avoir délibéré, Décide : Art. 1er.−I. – En application de l’article 69 de la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 susvisée pour le déve- loppement économique des outre-mer, sont fixées des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de production d’eau chaude sanitaire par énergie renouvelable ou par énergie de récupération dans les bâtiments. II. − Ces règles complètent et dérogent, pour la Guadeloupe, en tant que de besoin aux textes suivants : – code de la construction et de l’habitation, notamment ses articles R. 162-1 à R. 162-4 ; – décret no 2009-424 du 17 avril 2009 portant sur les dispositions particulières relatives aux caractéristiques thermiques, énergétiques, acoustiques et d’aération des bâtiments d’habitation dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion ; – arrêté du 17 avril 2009 relatif à l’aération des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ; – arrêté du 17 avril 2009 définissant les caractéristiques thermiques minimales des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ; – arrêté du 17 avril 2009 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion. Art. 2. − Les installations de production d’eau chaude sanitaire, individuelles ou collectives, fonctionnant totalement ou partiellement à l’énergie électrique doivent être équipées d’un ballon de stockage. Art. 3. − I. – Par dérogation à l’article R. 162-1 et à l’article R. 162-2 du code de la construction et de l’habitation, les dispositions pour la production d’eau chaude sanitaire définies au III du présent article s’appliquent aux bâtiments neufs ou faisant l’objet de travaux de rénovation tels que définis au II du présent article, à usage autre que d’habitation et dont l’usage entraîne d’importantes consommations d’eau chaude sanitaire : – bâtiments à usage d’hébergement ; – établissements sanitaires ; – hôtels ; – restaurants ; – établissements sportifs. II. − Au sens de la présente délibération, un bâtiment fait l’objet de travaux de rénovation lorsque le coût total prévisionnel des travaux de rénovation portant soit sur l’enveloppe d’un bâtiment et ses installations de production d’eau chaude, de refroidissement, de ventilation et d’éclairage, soit sur sa seule enveloppe est supé- rieur à 25 % de sa valeur. Sont pris en compte pour calculer le coût des travaux mentionnés à l’alinéa précédent, le montant des travaux décidés ou financés au cours des deux dernières années et, pour déterminer la valeur du bâtiment mentionnée à l’alinéa précédent, le produit de la surface hors œuvre nette par un coût de construction défini par arrêté du ministre chargé de la construction. III. − Pour tout bâtiment relevant du I du présent article, l’eau chaude sanitaire est produite par énergie solaire ou par énergie de récupération pour une part au moins égale à 50 % des besoins, sauf si l’enso- leillement de la parcelle et les disponibilités d’énergie de récupération ne permettent pas de mettre en place un système de production d’eau chaude sanitaire par énergie solaire ou par énergie de récupération couvrant au moins 50 % des besoins. Par énergie de récupération, on entend notamment l’énergie de récupération à partir de systèmes de production de froid et/ou de climatisation, à partir de procédés industriels ou à partir d’unité d’incinération de déchets. Art. 4. − Quelle que soit la source d’énergie utilisée, les installations de production d’eau chaude sanitaire sont conçues de manière à garantir, aux points de puisage, le respect des mesures de prévention des risques de brûlure et des risques de contamination par les légionelles prévues par l’article 36 de l’arrêté du 23 juin 1978 relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à l’alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d’habitation, des locaux de travail ou des locaux recevant du public, modifié par l’arrêté du 30 novembre 2005. Art. 5. − Conformément aux dispositions de l’article LO 4435-7 du code général des collectivités territo- riales, la présente délibération entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République française. Le président du conseil régional, le directeur général des services de la région et, en tant que besoin, les services compétents de l’Etat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente délibé- ration. Fait à Basse-Terre, le 19 avril 2011.

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Le président du conseil régional, V. LUREL

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Collectivités territoriales de la République

Délibération du 19 avril 2011 du conseil régional de la Guadeloupe relevant du domaine du règlement relative aux systèmes de refroidissement et à la performance énergétique des appareils de climatisation individuels

NOR : CTRX1112561X

Le conseil régional de la Guadeloupe, réuni en assemblée plénière ordinaire le mardi 19 avril 2011 à la salle de délibérations du conseil régional (hôtel de région), sous la présidence de M. Victorin Lurel, président du conseil régional de la Guadeloupe. Etaient présents les conseillers : M. Lurel (Victorin), M. Atallah (André), Mme Bajazet (Claudine), M. Baptiste (Christian), Mme Benin (Justine), Mme Bernard (Marlène), Mme Borel-Lincertin (Josette), M. Brard (Michel), M. Cornet (Cédric), Mme Dagonia (Sylvie, Raymonde), Mme Daville (Elodie), Mme Etzol (Maryse), M. Falémé (Alex), M. Galantine (Louis), Mme Gustave dit Duflo (Sylvie), Mme Juliard (Reinette), Mme Kacy-Bambuck (Fély), Mme Marianne-Pepin (Thérèse), Mme Maxo (Michelle), Mme Meri-Cingouin (Roberte), M. Mirre (Jocelyn), Mme Mounien (Marie-Camille), M. Nabajoth (Alix), M. Nebor (Richard), Mme Polifonte-Molia (Hélène), Mme Ponchateau-Theobald (Marie-Yveline), Mme Pozzoli (Marie-Claire), M. Sapotille (Jocelyn). Nombre de présents : 28. Etaient absents (représentés) : M. Cornano (Audry), M. Jean-Charles (Christian), M. Naprix (Paul), M. Ramdini (Hugues, Philippe), Mme Vainqueur-Christophe (Hélène). Etaient absents : M. Aldo (Blaise), Mme Chevry (Evita, Michelle), M. Dupont (Jean-Pierre), M. Durimel (Harry), M. Kancel (Jacques), M. Marsin (Daniel), M. Nebor (David, Ferdinand), Mme Penchard (Marie-Luce). Le quorum étant atteint, Proclamation du vote : Nombre de membres présents au moment du vote : 25. Nombre de suffrages exprimés : 25. Sur proposition du président du conseil régional, et après avoir délibéré à l’unanimité, Vu la Constitution, notamment ses articles 34 et 73, troisième alinéa ; Vu le règlement (CEE) no 594/91 du 4 mars 1991 du Conseil des Communautés européennes relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone ; Vu le règlement (CEE) no 842/2006 du Parlement et du Conseil du 17 mai 2006 relatif à certains gaz à effet de serre fluorés concernant les équipements de climatisation ; Vu la directive 92/75/CEE du Conseil du 22 septembre 1992 concernant l’indication de la consommation des appareils domestiques en énergie et en autres ressources par voie d’étiquetage et d’informations uniformes relatives aux produits ; Vu la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure d’information dans le domaine des normes et réglementations techniques ; Vu la directive 2002/31/CE de la Commission du 22 mars 2002 portant modalités d’application de la directive 92/75/CEE du Conseil en ce qui concerne l’indication de la consommation d’énergie des climatiseurs à usage domestique ; Vu la directive 2002/91/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2002 sur la performance énergétique des bâtiments ; Vu la directive 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 sur la performance énergétique des bâtiments ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment les dispositions du titre III de son livre IV et ses articles LO 4435-1 à LO 4435-12 ; Vu le code de la construction et de l’habitation, et notamment son article R. 131-28 ; Vu la loi no 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique, et notamment son article 29 ; Vu la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer, et notamment son article 69 ; Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, et notamment son article 56 ; Vu la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement ;

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Vu le décret no 2007-363 du 19 mars 2007 relatif aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie, aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants et à l’affichage du diagnostic de performance énergétique ; Vu le décret no 2009-424 du 17 avril 2009 portant sur les dispositions particulières relatives aux caractéristiques thermiques, énergétiques, acoustiques et d’aération des bâtiments d’habitation dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion ; Vu l’arrêté du 17 janvier 2003 portant application du décret no 94-566 du 7 juillet 1994 modifié en ce qui concerne l’indication de la consommation d’énergie des climatiseurs à usage domestique ; Vu l’arrêté du 3 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants, et notamment son article 33 ; Vu l’arrêté du 17 avril 2009 définissant les caractéristiques thermiques minimales des bâtiments d’habitation neufs dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion ; Vu les normes applicables aux systèmes de climatisation, et notamment les normes NF EN 14511, NF EN 255-1 et NF EN 814-1 ; Vu la délibération CR/09.269 du 27 mars 2009 du conseil régional de la Guadeloupe publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 et relative à la demande d’habilitation au titre de l’article 73 de la Constitution en matière d’environnement et d’énergie ; Vu la notification préalable à la Commission européenne no 2010/0763/F effectuée le 8 décembre 2010 ; Vu l’avis de la commission mixte du conseil régional réunissant la commission des énergies, la commission de l’environnement et de l’écologie, la commission de l’aménagement du territoire et des interventions territoriales, la commission du développement économique, la commission du budget, de la fiscalité, du patrimoine et des affaires juridiques et la commission des infrastructures et des transports du 11 janvier 2011 ; Considérant que le conseil régional de la Guadeloupe est habilité, par la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 susvisée pour le développement économique des outre-mer, sur la base des dispositions de l’article 73, troisième alinéa, de la Constitution et des articles LO 4435-2 à LO 4435-12 du code général des collectivités territoriales susvisés, pour une durée de deux ans à compter de sa promulgation, à fixer des règles spécifiques à la Guadeloupe en matière de maîtrise de la demande en énergie, de réglementation thermique pour la construction de bâtiments et de développement des énergies renouvelables, dans les limites prévues dans sa délibération CR/09.269 du 27 mars 2009 susvisée publiée au Journal officiel de la République française du 3 avril 2009 ; Considérant que les objectifs fixés par la loi de programme no 2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique susvisée, repris par le PRERURE (Plan énergétique régional pluriannuel de prospection et d’exploitation des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie) ne pourront être atteints en Guadeloupe sans une modification du cadre réglementaire ; Considérant que l’article 56 de la loi no 2009-967 du 3 août 2009 susvisée de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement fixe un objectif d’autonomie énergétique de 50 % d’énergies renouvelables au minimum dans la consommation finale d’ici à 2020 pour les régions d’outre-mer ; Considérant que l’article 33 de l’arrêté du 3 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants prévoit que : « les climatiseurs à usage domestique utilisant l’électricité de puissance frigorifique inférieure ou égale à 12 kW et utilisant l’électricité doivent appartenir à la classe de performance énergétique B ou à une classe supérieure » ; Considérant que la consommation électrique liée à la climatisation est en augmentation constante en Guadeloupe, avec un taux de croissance de 5 % par an dans le secteur résidentiel, où la climatisation se développe pour répondre à une demande de confort ; la climatisation représentant déjà plus de 30 % de la demande électrique sur le territoire de la Guadeloupe ; Considérant que les caractéristiques de la Guadeloupe tenant notamment à l’exiguïté de son territoire et à la limitation des ressources énergétiques justifient que des mesures particulières soient prises afin d’encadrer le développement des systèmes de climatisation et appareils de climatisation individuelle pour assurer une bonne maîtrise de la demande d’énergie ; Considérant que les appareils de types climatisation individuelle occupent la quasi-totalité du marché guadeloupéen dans le secteur résidentiel (y compris dans les immeubles collectifs occupés à titre privatif), et plus de 50 % du même marché dans le secteur tertiaire (y compris dans les établissements d’hôtellerie et les établissements analogues, tels que foyers, internats, résidences universitaires, maisons de retraite ainsi que dans les locaux à usage d’enseignement, à usage agricole, à usage sportif, ou à usage artisanal, industriel, commercial ou de bureaux) et l’administration ; Considérant que la croissance rapide de la demande d’équipements de climatisation nécessite que le conseil régional de la Guadeloupe prenne des mesures visant à encadrer le développement de ce type d’appareils sur son territoire, en favorisant les équipements les plus performants, afin d’assurer la préservation de l’environnement ; Sur le rapport présenté par le président du conseil régional et après en avoir délibéré,

Décide : Art. 1er.−I. – Au sens de la présente délibération, on entend par :

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« bâtiment du secteur tertiaire » : tout bâtiment du secteur tertiaire, y compris les établissements d’hôtellerie et les établissements analogues, tels que foyers, internats, résidences universitaires, maisons de retraite ainsi que les locaux à usage d’enseignement, à usage agricole, à usage sportif, ou à usage artisanal, industriel, commercial ou de bureaux ; « puissance frigorifique nominale utile d’un système de climatisation » : la puissance frigorifique de l’appareil de production de froid déclarée par le constructeur et mesurée dans les conditions de performance nominale définies dans la norme EN 14511 ; « système de climatisation individuelle » : la combinaison de toutes les composantes d’un climatiseur à usage domestique alimentées par le réseau de distribution électrique (telles qu’elles sont définies notamment dans les normes : NF EN 255-1 relative aux « climatiseurs, groupes refroidisseurs de liquide et pompes à chaleur avec compresseur entraîné par moteur électrique. Mode chauffage. – Partie 1 : termes, définitions et désignations » et NF EN 814-1 relative aux « climatiseurs et pompes à chaleur avec compresseur entraîné par moteur électrique. Mode réfrigération. – Partie 1 : termes, définitions et désignations », ou équivalent), nécessaires pour assurer une forme de traitement de l’air dans laquelle la température est abaissée et peut être contrôlée, éventuellement en association avec un contrôle de l’aération, de l’humidité et de la pureté de l’air (de type systèmes bi-blocs [mono-split], systèmes multi-splits et à débit de fluide frigorigène variable, ou autre) et d’une puissance frigorifique nominale utile inférieure ou égale à 12 kWf. Art. 2. − Ces règles complètent et dérogent, pour la Guadeloupe, en tant que de besoin aux textes suivants : – décret 2007-363 du 19 mars 2007 relatif aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie, aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants et à l’affichage du diagnostic de performance énergétique ; – arrêté du 3 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants pris en application de l’article R. 131-28 du code de la construction et de l’habitation, et notamment son article 33. Art. 3. − Sont interdites, la mise sur le marché guadeloupéen à titre onéreux ou gratuit, la commercialisation, ainsi que l’importation des appareils de climatisation individuelle d’une puissance frigorifique nominale utile inférieure ou égale à 12 KW de classe énergétique inférieure à A. Art. 4. − I. – En Guadeloupe, lors de leur installation ou de leur remplacement, dans les bâtiments du secteur tertiaire, les climatiseurs individuels et les refroidisseurs de liquide à compression utilisant l’électricité, de puissance frigorifique nominale utile inférieure ou égale à 12 kW et utilisant l’électricité, appartiennent à la classe de performance énergétique A ou à une classe supérieure et présentent un niveau de rendement énergétique (efficacité énergétique en refroidissement ou « EER ») au sens de la norme NF EN 14511 en mode froid, minimum de 3,5. Ces mêmes dispositions s’appliquent également aux bâtiments de l’Etat et de ses établissements publics ainsi qu’aux bâtiments des collectivités dans lesquels s’exerce une activité de service public ou de services administratifs en Guadeloupe. II. − Les dispositions du paragraphe I peuvent ne pas s’appliquer aux bâtiments achevés moins de deux ans avant la date des travaux d’installation ou de remplacement de l’équipement visé. Art. 5. − Conformément aux dispositions de l’article LO 4435-7 du code général des collectivités territoriales, la présente délibération entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République française. Le président du conseil régional, le directeur général des services de la région et, en tant que de besoin, les services compétents de l’Etat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente délibération. Fait à Basse-Terre, le 19 avril 2011. Le président du conseil régional, V. LUREL

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Conseil supérieur de l’audiovisuel

Décision no 2011-222 du 27 avril 2011 modifiant la décision no 2000-264 du 13 juin 2000 autorisant la SARL RFM Réseau Sud à exploiter un service de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence intitulé RFM Quercy-Rouergue et les décisions no 2004-581 du 21 décembre 2004 et no 2009-981 du 8 décembre 2009 portant reconduction de cette autorisation

NOR : CSAC1113095S

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel, Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment son article 42-3 ; Vu la décision du Conseil supérieur de l’audiovisuel no 2000-264 du 13 juin 2000, reconduite par les décisions no 2004-581 du 21 décembre 2004 et no 2009-981 du 8 décembre 2009 et modifiée par la décision no 2009-756 du 20 octobre 2009, autorisant la SARL RFM Réseau Sud à exploiter un service de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence intitulé RFM Quercy-Rouergue ; Vu la convention conclue le 11 juillet 2005 entre le Conseil supérieur de l’audiovisuel et la SAS RFM Entreprises ; Vu la demande de changement de titulaire et de catégorie adressée par la SARL RFM Réseau Sud pour la zone de Puy-l’Evêque ; Après en avoir délibéré,

Décide : Art. 1er.−L’autorisation accordée à la SARL RFM Réseau Sud en catégorie C dans la zone de Puy- l’Evêque est transférée à la SAS RFM Entreprises pour l’exploitation du programme RFM en catégorie D. Art. 2. − La présente décision sera notifiée à la SAS RFM Entreprises et publiée au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 27 avril 2011. Pour le Conseil supérieur de l’audiovisuel : Le président, M. BOYON

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 147

Conseil supérieur de l’audiovisuel

Décision no 2011-235 du 12 avril 2011 modifiant la décision no 2008-1172 du 25 novembre 2008 autorisant la SA CLT-UFA à exploiter un service de radio de catégorie E par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence intitulé RTL

NOR : CSAC1113158S

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel, Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22 et 25 ; Vu la décision no 2008-1172 du 25 novembre 2008 du Conseil supérieur de l’audiovisuel portant autorisation d’un service de radio de catégorie E par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence intitulé RTL ; Vu la demande de modification technique présentée par la SA CLT-UFA ; Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ; Après en avoir délibéré,

Décide : Art. 1er.−L’annexe XI de la décision no 2008-1172 du 25 novembre 2008 susvisée est remplacée par l’annexe suivante :

«ANNEXE XI (*) Nom du service : RTL. Secteur d’implantation : Neufchâtel-en-Bray. Fréquence : 100,8 MHz. Adresse du site : lieudit La Verrerie du Helle, 1, impasse du Relais, Croixdalle (76). Altitude du site (NGF) : 200 mètres. Hauteur d’antenne : 85 mètres/sol. Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 500 W. Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :

AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

0 10 90 1 180 1 270 10

10 10 100 1 190 1 280 10

20 8 110 1 200 2 290 11

30 7 120 0 210 3 300 11

40 6 130 0 220 4 310 10

50 5 140 0 230 5 320 10

60 4 150 0 240 6 330 10

70 3 160 0 250 7 340 11

80 2 170 1 260 8 350 11

(1) Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’une conclusion favorable des procédures de coordination internationale. »

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 147

Art. 2. − La présente décision sera notifiée à la SA CLT-UFA et publiée au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 12 avril 2011. Pour le Conseil supérieur de l’audiovisuel : Le président, M. BOYON

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 147

Conseil supérieur de l’audiovisuel

Décision no 2011-236 du 12 avril 2011 modifiant la décision no 2007-698 du 24 juillet 2007 autorisant la SAS NRJ à exploiter un service de radio de catégorie D par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence intitulé NRJ

NOR : CSAC1113161S

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel, Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22 et 25 ; Vu la décision no 2007-698 du 24 juillet 2007 du Conseil supérieur de l’audiovisuel portant autorisation d’un service de radio de catégorie D par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence intitulé NRJ ; Vu la demande de modification technique présentée par la SAS NRJ ; Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ; Après en avoir délibéré, Décide : Art. 1er.−L’annexe II de la décision no 2007-698 du 24 juillet 2007 susvisée est remplacée par l’annexe suivante :

«ANNEXE II (*) Nom du service : NRJ. Secteur d’implantation : Meaux. Fréquence : 100,1 MHz. Adresse du site : La Justice, Mareuil-lès-Meaux (77). Altitude du site (NGF) : 137 mètres. Hauteur d’antenne : 45 mètres/sol. Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 3 kW. Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :

AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

0 0 90 0 180 4 270 6

10 0 100 0 190 5 280 6

20 0 110 0 200 6 290 5

30 0 120 0 210 6 300 4

40 0 130 1 220 6 310 3

50 0 140 1 230 6 320 2

60 0 150 2 240 6 330 2

70 0 160 2 250 6 340 1

80 0 170 3 260 6 350 1

(1) Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’une conclusion favorable des procédures de coordination internationale. » Art. 2. − La présente décision sera notifiée à la SAS NRJ et publiée au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 12 avril 2011.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 147

Pour le Conseil supérieur de l’audiovisuel : Le président, M. BOYON

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 147

Conseil supérieur de l’audiovisuel

Décision no 2011-237 du 12 avril 2011 modifiant la décision no 2007-703 du 24 juillet 2007 autorisant la SAM Lagardère Active Broadcast à exploiter un service de radio de catégorie E par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence intitulé Europe 1

NOR : CSAC1113165S

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel, Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22 et 25 ; Vu la décision no 2007-703 du 24 juillet 2007 du Conseil supérieur de l’audiovisuel portant autorisation d’un service de radio de catégorie E par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence intitulé Europe 1 ; Vu la demande de modification technique présentée par la SAM Lagardère Active Broadcast ; Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ; Après en avoir délibéré, Décide : Art. 1er.−L’annexe V de la décision no 2007-703 du 24 juillet 2007 susvisée est remplacée par l’annexe suivante :

«ANNEXE V (*) Nom du service : Europe 1. Secteur d’implantation : Creil. Fréquence : 94,5 MHz. Adresse du site : route du Connetable, Apremont (60). Altitude du site (NGF) : 114 mètres. Hauteur d’antenne : 35 mètres/sol. Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 2 kW. Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :

AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

0 0 90 2 180 13 270 8

10 0 100 3 190 13 280 6

20 0 110 4 200 12 290 4

30 0 120 6 210 13 300 3

40 0 130 8 220 13 310 2

50 0 140 9 230 13 320 2

60 1 150 11 240 13 330 1

70 1 160 13 250 11 340 1

80 2 170 13 260 9 350 0

(1) Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’une conclusion favorable des procédures de coordination internationale. » Art. 2. − La présente décision sera notifiée à la SAM Lagardère Active Broadcast et publiée au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 12 avril 2011.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 147

Pour le Conseil supérieur de l’audiovisuel : Le président, M. BOYON

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 147

Conseil supérieur de l’audiovisuel

Résultat de délibération

NOR : CSAC1113080X

Par délibération en date du 20 juillet 2010, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a approuvé l’avenant no 5 à la convention conclue le 19 juillet 2005 entre lui-même et la société I-Télé. Le présent résultat de délibération ainsi que l’avenant no 5 seront publiés au Journal officiel de la République française.

ANNEXE

AVENANT No 5 À LA CONVENTION CONCLUE LE 19 JUILLET 2005 ENTRE LE CONSEIL SUPÉRIEUR DE L’AUDIOVISUEL AGISSANT AU NOM DE L’ÉTAT, D’UNE PART, ET LA SOCIÉTÉ SESI, CI-APRÈS DÉNOMMÉE L’ÉDITEUR, D’AUTRE PART, CONCERNANT LE SERVICE DE TÉLÉVISION I-TÉLÉ Entre le Conseil supérieur de l’audiovisuel, agissant au nom de l’Etat, d’une part, et la société SESI, d’autre part, il a été convenu ce qui suit :

Article unique L’article 3-1-3 de la convention est modifié comme suit : « Art. 3-1-3. − Accès du programme aux personnes sourdes ou malentendantes. L’éditeur s’engage à mettre à l’antenne : – du lundi au vendredi, entre 21 heures et minuit, trois journaux comportant un sous-titrage adapté aux personnes sourdes ou malentendantes ainsi qu’un journal traduit en langue des signes à 16 h 30 ; – le samedi, le dimanche et les jours fériés, entre 21 heures et minuit, quatre journaux comportant un sous- titrage adapté aux personnes sourdes ou malentendantes ; – à partir de minuit et demi, le journal rediffusé (boucle de nuit) comportant le sous-titrage adapté aux personnes sourdes ou malentendantes. Cependant, l’éditeur peut suspendre la diffusion des journaux accessibles aux personnes sourdes ou malentendantes lorsque survient un événement exceptionnel lié à l’actualité. En 2011, l’éditeur et le conseil examineront la possibilité d’un sous-titrage supplémentaire d’un magazine ou d’un journal. La cession ultérieure de tout programme sous-titré devra inclure le sous-titrage. Cette cession est effectuée à des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires. » Fait à Paris, en deux exemplaires originaux, le 28 avril 2011. Pour l’éditeur, la société SESI : Pour le Conseil supérieur de l’audiovisuel : Le directeur général, Le président, P. FRAIDENRAICH M. BOYON

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 147

Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques

Décision du 2 mai 2011 portant agrément d’une association de financement d’un parti ou d’une organisation politique

NOR : CCCX1112961S

Par décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques en date du 2 mai 2011, l’association de financement du Mouvement rouge et vert d’Ille-et-Vilaine (AFIMOREV), dont le siège social est situé 15, boulevard Raymond-Poincaré, 35700 Rennes, est agréée en qualité d’association de financement du parti politique Mouvement rouge et vert d’Ille-et-Vilaine pour exercer ses activités à l’intérieur du département d’Ille-et-Vilaine.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 147

Commission de régulation de l’énergie

Délibération du 3 mai 2011 portant proposition d’arrêté fixant le mode de détermination de la courbe de charge des consommations de la sous-catégorie des petits consommateurs visés au VI de l’article 1er du décret no 2011-466 du 28 avril 2011 fixant les modalités d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique

NOR : CRER1111560V

Participaient à la séance : M. Philippe de LADOUCETTE, président, M. Olivier CHALLAN BELVAL, M. Frédéric GONAND, M. Jean-Christophe LE DUIGOU et M. Michel THIOLLIÈRE, commissaires. La loi no 2010-1488 portant nouvelle organisation du marché de l’électricité du 7 décembre 2010 (dite loi « NOME ») a modifié la loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité. La loi NOME prévoit notamment un accès régulé, à titre transitoire, à l’électricité nucléaire produite par les centrales nucléaires d’Electricité de France (EDF) situées sur le territoire national et mises en service avant la publication de la loi NOME, ouvert à tous les opérateurs fournissant des consommateurs finals résidant sur le territoire métropolitain continental ou des gestionnaires de réseaux pour leurs pertes.

Contexte et objet Le VI de l’article 1er du décret no 2011-466 du 28 avril 2011 fixant les modalités d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique prévoit que : « La sous-catégorie des petits consommateurs comprend les consommateurs finals raccordés en basse tension sur le territoire métropolitain continental et souscrivant une puissance inférieure ou égale à 36 kVA, dont le mode de détermination de la courbe de charge des consommations est précisée par un arrêté du ministre chargé de l’énergie pris sur proposition de la Commission de régulation de l’énergie. » La présente délibération porte proposition au ministre chargé de l’énergie d’un arrêté précisant le mode de détermination de la courbe de charge des consommations des consommateurs finals raccordés en basse tension sur le territoire métropolitain continental et souscrivant une puissance inférieure ou égale à 36 kVA.

Délibération de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) En application du VI de l’article 1er du décret no 2011-466 du 28 avril 2011 fixant les modalités d’accès à l’électricité nucléaire historique, la CRE a établi, en annexe, un projet d’arrêté du ministre chargé de l’énergie. Fait à Paris, le 3 mai 2011. Pour la Commission de régulation de l’énergie : Le président, P. DE LADOUCETTE

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 147

Commission de régulation de l’énergie

Délibération du 5 mai 2011 portant avis sur le projet d’arrêté fixant le prix de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique à 40 €/MWh au 1er juillet 2011

NOR : CRER1111561V

Participaient à la séance : M. Philippe de LADOUCETTE, président, M. Michel THIOLLIÈRE, M. Olivier CHALLAN BELVAL, M. Frédéric GONAND et M. Jean-Christophe LE DUIGOU, commissaires. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a été saisie pour avis, le 22 avril 2011, par la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et par le ministre chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique d’un projet d’arrêté fixant le prix de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH) à 40 €/MWh au 1er juillet 2011.

1. Contexte La loi no 2000-108 du 10 février 2000, modifiée par la loi no 2010-1488 du 7 décembre 2010 (loi NOME), prévoit au VII de l’article 4-1 qu’« à titre transitoire, pendant une durée de trois ans à compter de la promulgation de la loi [« NOME »] précitée, le prix est arrêté par les ministres chargés de l’énergie et de l’économie après avis motivé de la Commission de régulation de l’énergie. Toute décision des ministres passant outre l’avis motivé de la Commission de régulation de l’énergie est motivée ». La loi précise également au même article que « le prix est initialement fixé en cohérence avec le tarif réglementé transitoire d’ajustement du marché (TaRTAM) [...] en vigueur au 31 décembre 2010 ».

2. Cohérence TaRTAM

2.1. Le prix de l’ARENH cohérent TaRTAM est celui qui permet aux fournisseurs alternatifs, en moyenne sur l’ensemble du portefeuille de clients au TaRTAM, de continuer à fournir les clients au même prix qu’avec le TaRTAM Compte tenu de la structure du TaRTAM, fondée sur celle des tarifs réglementés de vente, le niveau du TaRTAM payé par chaque consommateur dépend des caractéristiques de sa consommation (tarif, option, version tarifaire, consommation par poste horosaisonnier, puissance souscrite, etc.). En conséquence, deux sites alimentés au TaRTAM ne payent pas nécessairement le même prix unitaire et deux fournisseurs de sites au TaRTAM ne voient pas nécessairement le même prix moyen sur leur périmètre de clients. Dès lors, si l’on choisit de déterminer un prix de l’ARENH cohérent avec le niveau actuel du TaRTAM, il est impossible d’assurer que chaque consommateur final paiera, au démarrage de la loi « NOME », une facture identique à sa facture actuelle au TaRTAM, le prix de l’ARENH étant unique pour l’ensemble des clients. L’égalité de la facture avant et après le 1er juillet ne peut être vérifiée qu’en moyenne sur la totalité du portefeuille de clients aujourd’hui au TaRTAM ; certains clients verront leur facture augmenter et d’autres baisser (selon qu’ils payent aujourd’hui moins ou plus, respectivement, que le prix unitaire moyen du TaRTAM). Par ailleurs, la détermination du prix cohérent TaRTAM sur la totalité du portefeuille de clients aujourd’hui au TaRTAM permet d’assurer à EDF des recettes identiques à celles qu’il perçoit aujourd’hui sur ce périmètre de clients. En effet, si une partie de ces clients est fournie au TaRTAM par EDF, l’autre est alimentée par des fournisseurs alternatifs s’approvisionnant sur le marché de gros de l’électricité, dont les charges liées à la revente au TaRTAM (1) sont couvertes en quasi-totalité par EDF, via une contribution assise sur sa production nucléaire et hydraulique. Ainsi, les recettes d’EDF générées par la vente d’ARENH aux fournisseurs alternatifs sur le périmètre de ces clients, avec un prix de l’ARENH cohérent TaRTAM, seront identiques à celles issues des ventes au prix du marché de gros nettes de la contribution payée par EDF pour financer les charges liées au TaRTAM. Le prix ARENH cohérent avec le niveau du TaRTAM doit donc être évalué de telle manière que, sur la totalité du portefeuille de clients aujourd’hui au TaRTAM, la somme du coût de sourcing à l’ARENH et du coût du complément d’approvisionnement réalisé sur le marché de gros (pour le reste de la courbe de charge) corresponde au prix de la part énergie du TaRTAM (2) de ce portefeuille.

(1) En moyenne inférieur au coût d’approvisionnement sur le marché de gros sur les années d’existence dudit tarif. (2) La part énergie du TaRTAM est obtenue en déduisant du TaRTAM le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE), la contribution tarifaire d’acheminement (CTA) et les coûts de commercialisation.

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2.2. Pour établir la cohérence avec le niveau du TaRTAM, la CRE a développé un modèle de calcul de coût d’approvisionnement représentatif de ceux utilisés par les acteurs du secteur Afin de procéder à l’évaluation d’un prix de l’ARENH cohérent avec le niveau moyen du TaRTAM sur l’ensemble des clients bénéficiant aujourd’hui de ce tarif, la CRE a développé un modèle permettant d’évaluer le coût du sourcing du haut de courbe de charge (la part de la courbe de charge qui n’est pas alimentée par l’ARENH) sur le marché de gros de l’électricité. Ce modèle constitue une approximation fidèle (3) des méthodes usuellement mises en œuvre par les fournisseurs d’électricité pour déterminer le prix d’une courbe de charge d’un client final. Le prix de l’ARENH est fixé de telle sorte que le coût du sourcing à l’ARENH ajouté au coût du sourcing du haut de courbe égale la part énergie moyenne du TaRTAM. Ce prix dépend de la forme de la courbe de charge à alimenter, des conditions de marché à date et de la stratégie de risque que le fournisseur adopte pour assurer sa couverture plus ou moins complète sur les marchés à terme. Cette politique de risque consiste à fixer un critère de détermination du pourcentage de la courbe de charge à couvrir à l’avance sur les marchés à terme, en fonction à la fois des risques pesant sur les prix de marché spot qui présentent une volatilité importante, et des aléas climatiques, qui ont des répercussions tout autant sur les prix de marché que sur les volumes à fournir, étant donné la thermosensibilité de certains clients. L’outil développé par la CRE intègre donc la prise en compte des aléas de température et de la volatilité des prix de marché via une simulation de ces paramètres par un modèle stochastique. Ce modèle approxime les modèles plus complexes utilisés par les fournisseurs pour évaluer leurs coûts d’approvisionnement sur le marché, et reproduit fidèlement les caractéristiques statistiques observées sur les dernières années. L’outil réalise donc, in fine, un calcul de coût d’approvisionnement en espérance sur l’ensemble des aléas possibles, en intégrant une stratégie de couverture des risques afférents, à l’instar de ce que pratiquent tous les fournisseurs.

(3) A hypothèses similaires, le modèle développé par la CRE fournit des prix de l’ARENH établis en cohérence avec le niveau du TaRTAM de l’ordre de 0,5 % plus élevés que ceux trouvés par EDF.

3. Hypothèses de calcul et résultats 3.1. Différentes références de prix de marché peuvent être retenues pour déterminer le prix cohérent TaRTAM Le coût du complément d’électricité à acheter sur le marché de gros pour un fournisseur alternatif dépendant des conditions de marché, il est nécessaire de déterminer la référence de prix de marché sur laquelle ce complément est supposé s’effectuer. Pour cela, il apparaît légitime de s’appuyer sur les prix observés sur le marché de gros de l’électricité pour les produits à terme correspondant à une livraison physique sur la période de démarrage du dispositif NOME, à savoir 2011. Par ailleurs, les périodes sur lesquelles les fournisseurs se sont approvisionnés pour fournir les clients de leur portefeuille TaRTAM en 2011 sont variables d’un fournisseur à l’autre, selon leur stratégie de couverture et de gestion du risque, et selon les dates auxquelles ils ont contractualisé avec leurs clients finals. Aussi, afin d’établir un prix de référence pertinent pour le calcul d’un ARENH cohérent TaRTAM, des cotations moyennes sur différentes plages de temps peuvent être retenues, conduisant à des valeurs de marché différentes. La CRE a ainsi retenu plusieurs hypothèses de prix de marché pour l’année 2011, fondées sur des cotations sur l’année 2010, ou sur l’ensemble des deux années 2009 et 2010. Afin d’améliorer la robustesse de l’hypothèse de prix de marché retenue, la CRE s’est appuyée sur le plus grand nombre possible de transactions constatées sur le marché de gros de l’électricité, tant organisé (bourse de l’électricité pour les produits à terme, EPD) que de gré à gré (OTC) (4).

(4) De par ses compétences en matière de surveillance des marchés de gros de l’électricité, la CRE dispose tant des volumes d’électricité échangés sur les marchés de gré à gré que des prix auxquels sont effectuées ces transactions.

3.2. Le portefeuille TaRTAM utilisé regroupe l’ensemble des clients au TaRTAM en France Comme indiqué supra, la CRE retient le portefeuille constitué de l’ensemble des clients au TaRTAM en France pour l’analyse de la cohérence du prix de l’ARENH avec le niveau du TaRTAM. Pour ce faire, elle se fonde sur la courbe de charge TaRTAM transmise par EDF ainsi que sur les courbes de charge TaRTAM des fournisseurs alternatifs d’électricité, auxquelles elle a accès dans le cadre de ses missions relatives à la gestion du dispositif de compensation des charges des fournisseurs alimentant des clients au TaRTAM.

3.3. La part énergie du TaRTAM est calculée en moyenne sur l’ensemble des clients en France La part énergie moyenne du TaRTAM est la moyenne pondérée par les volumes des parts énergie des portefeuilles TaRTAM de chaque fournisseur, EDF comprise.

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La CRE dispose de la part énergie TaRTAM d’EDF, qui lui a été transmise, ainsi que celles des fournisseurs alternatifs, dans le cadre de l’exercice de ses missions relatives au TaRTAM. La part énergie moyenne du TaRTAM sur l’ensemble des clients au TaRTAM s’élève à 44,57 €/MWh.

3.4. Deux valeurs de droits ARENH ont été étudiées Le calcul du coût du complément d’électricité à acheter sur le marché dépend, outre des conditions de marché évoquées supra, du volume total d’ARENH cédé aux fournisseurs alternatifs alimentant des clients au TaRTAM. La CRE a étudié deux hypothèses pour la part du volume fourni donnant droit à l’ARENH, la première à 78 %, la seconde à 84,6 %. Sur la base des hypothèses de prix de marché que la CRE a été amenée à considérer, détaillées au paragraphe 3.1, de la courbe de charge correspondant au portefeuille de l’ensemble des clients au TaRTAM en France et de la part énergie de ce portefeuille, le prix de l’ARENH calculé en cohérence avec le TaRTAM est compris : – entre 38,6 €/MWh et 39,4 €/MWh pour une part de volume de 78 % ; – entre 39,9 €/MWh et 40,6 €/MWh pour une part de volume de 84,6 %.

4. Avis Dans ces conditions, la CRE émet un avis favorable au projet d’arrêté qui lui est soumis et qui fixe à 40 €/MWh le prix de l’ARENH cohérent TaRTAM au 1er juillet 2011. Fait à Paris, le 5 mai 2011. Pour la Commission de régulation de l’énergie : Le président, P. DE LADOUCETTE

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Commission de régulation de l’énergie

Délibération du 5 mai 2011 portant avis sur le projet d’arrêté fixant le prix de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique à 42 €/MWh à compter du 1er janvier 2012

NOR : CRER1111562V

Participaient à la séance : M. Philippe de LADOUCETTE, président, M. Michel THIOLLIÈRE, M. Olivier CHALLAN BELVAL, M. Frédéric GONAND, M. Jean-Christophe LE DUIGOU, commissaires. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a été saisie pour avis, le 22 avril 2011, par la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et par le ministre auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, d’un projet d’arrêté pris en application de l’article 4-1 de la loi no 2000-108 du 10 février 2000 fixant les modalités d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique. Le projet d’arrêté fixe à 42 €/MWh à compter du 1er janvier 2012 le prix de l’électricité devant être cédée par Electricité de France (EDF) aux fournisseurs d’électricité dans le cadre de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH). La CRE a procédé à l’audition de M. CHAMPSAUR auquel le Gouvernement avait demandé de faire des propositions sur le niveau de prix de l’ARENH, d’EDF, de GDF-Suez, des associations AFELINS et ANODE représentant des fournisseurs alternatifs alimentant des clients sur l’ensemble des segments du marché de détail de l’électricité ainsi que de la direction générale de l’énergie et du climat (DGEC).

1. Contexte et objet La loi no 2010-1488 du 7 décembre 2010 (dite « loi NOME ») s’inscrit dans le processus d’ouverture à la concurrence du marché de l’énergie en France en application des directives européennes, et notamment des directives 2003/54/CE du 26 juin 2003 et 2009/72/CE du 13 juillet 2009. Le législateur a souhaité, par l’adoption de la loi NOME, mettre un terme aux deux procédures engagées par la commission, l’une pour transposition incorrecte des directives dites du « 2e paquet » (IP/06/1768), la seconde au titre des aides d’Etat (IP/07/815 et IP/09/376). L’économie générale de la loi NOME repose sur l’accès des fournisseurs alternatifs à une part de la production de l’électricité nucléaire du parc historique français. Dans ce contexte, le VII de l’article 4-I de la loi no 2000-108, tel que modifié par la loi NOME, dispose que le prix de l’électricité cédée aux fournisseurs de consommateurs finals sur le territoire métropolitain continental ou de gestionnaires de réseaux pour leurs pertes (ci-après « le prix de l’ARENH ») est fixé par arrêté des ministres en charge de l’économie et de l’énergie sur proposition de la CRE. La décision ministérielle est réputée acquise en l’absence d’opposition de l’un des ministres passé un délai de trois mois suivant la réception de la proposition de la CRE. Toutefois, à titre transitoire, la loi prévoit que, pendant une durée de trois ans à compter de la promulgation de la loi NOME, le prix de l’ARENH est arrêté par les ministres chargés de l’énergie et de l’économie après avis motivé de la CRE. Le VII de l’article 4-1 de la loi no 2000-108 précise qu’afin d’assurer une juste rémunération à EDF, le prix est représentatif des conditions économiques de la production d’électricité par les centrales nucléaires d’EDF sur la durée du dispositif. Enfin, la loi précise que le prix initial de l’ARENH est fixé « en cohérence avec le tarif visé à l’article 30-1 de la loi no 2004-803 du 9 août 2004 [...] (ci-après le TaRTAM) en vigueur à la date de publication du décret mentionné au X du présent article ou en vigueur le 31 décembre 2010 dans le cas où la publication de ce décret interviendrait après cette date ». Il résulte ainsi des termes de la loi qu’une fois le prix initial de l’ARENH déterminé « en cohérence » avec le TaRTAM, toute modification ultérieure de ce prix doit obéir aux principes énoncés par le législateur, c’est- à-dire au principe d’addition des coûts tel que mentionné au VII de l’article 4-1 de la loi no 2000-108. Le projet d’arrêté objet du présent avis porte à 42 €/MWh à compter du 1er janvier 2012 le prix de l’ARENH, initialement fixé à 40 €/MWh par un premier projet d’arrêté qui lui a été concomitamment transmis le 22 avril 2011.

2. Observations de la CRE

2.1. Méthodes d’identification et de comptabilisation des coûts permettant de fixer le prix de l’ARENH au 1er janvier 2012 Le VII de l’article 4-1 de la loi du 10 février 2000 précise que le prix de l’ARENH « réexaminé chaque

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année, est représentatif des conditions économiques de production d’Electricité par les centrales [nucléaires d’Electricité de France situées sur le territoire national et mises en service avant la publication de la loi no 2010-1488 du 7 décembre 2010 portant nouvelle organisation du marché de l’électricité] sur la durée du dispositif [...]. Il tient compte de l’addition : 1o D’une rémunération des capitaux prenant en compte la nature de l’activité ; 2o Des coûts d’exploitation ; 3o Des coûts d’investissement de maintenance ou nécessaires à l’extension de la durée d’autorisation d’exploitation ; 4o Des coûts prévisionnels liés aux charges pesant à long terme sur les exploitants d’installations nucléaires de base [...] ». La loi du 10 février 2000 prévoit qu’un décret en Conseil d’Etat, pris après avis de la CRE, précise « les méthodes d’identification et de comptabilisation des coûts mentionnés au VII ». La saisine du Gouvernement ne précise pas les méthodes d’identification et de comptabilisation des coûts ayant conduit à déterminer le prix de l’ARENH au niveau de 42 €/MWh au 1er janvier 2012. Au surplus, le projet ne comporte pas, en l’état, d’indications précises sur les motifs économiques conduisant à un relèvement du prix initial de l’ARENH à compter du 1er janvier 2012. En l’absence du décret susmentionné, la CRE a dû, afin de rendre un avis motivé sur le projet d’arrêté soumis à son appréciation, établir la méthode d’identification et de comptabilisation des coûts qu’elle estime pertinente pour refléter les conditions économiques de production de l’électricité nucléaire historique.

2.1.1. Les capitaux immobilisés dans le parc nucléaire d’EDF seront remboursés et rémunérés au moyen d’une base d’actifs amortie sur la durée du dispositif au coût moyen pondéré du capital d’EDF Parmi les différentes méthodes existantes de valorisation des actifs, la CRE considère qu’il convient d’utiliser la méthode qui permet de rembourser et rémunérer la valeur nette comptable du parc (i.e. les investissements non encore amortis) ; cette méthode permet, en outre, d’assurer une bonne continuité avec les méthodes actuelles de prise en compte des coûts dans les tarifs réglementés de vente. La CRE considère que les capitaux immobilisés dans le parc nucléaire historique sont, d’une part, les montants initialement investis dans le parc nucléaire historique qui n’ont pas encore été amortis et, d’autre part, les capitaux qu’EDF a investis et doit encore investir dans des actifs destinés à couvrir ses charges nucléaires de long terme (démantèlement, déconstruction, gestion des déchets, etc.), en application de la loi no 2006-739 du 28 juin 2006. Pour rémunérer ces capitaux, la CRE propose de constituer une base d’actifs recouvrant : – le capital résiduel immobilisé dans le parc de centrales nucléaires historiques d’EDF, égal à la valeur nette comptable du parc de ces centrales figurant dans les comptes d’Electricité de France arrêtés au 31 décembre 2010. Cette valeur est en effet représentative de l’investissement initial non encore amorti du parc nucléaire et correspond dès lors au capital qui n’a pas encore été remboursé ; – une quote-part des actifs destinés à couvrir les coûts prévisionnels liés aux charges pesant à long terme sur les exploitants d’installations nucléaires de base mentionnées au I de l’article 20 de la loi no 2006-739 du 28 juin 2006. Deux solutions sont envisageables pour déterminer cette quote-part : – dans un premier cas, la quote-part est calculée comme le rapport de la durée de la période de régulation (quinze ans) à la durée de vie du parc nucléaire (soit quarante ans) ; – dans un deuxième cas, la totalité des actifs destinés à couvrir les charges nucléaire de long terme est intégrée dans la base d’actifs, la quote-part étant alors égale à 1. A la date du présent avis, EDF n’a pas constitué l’intégralité du portefeuille d’actifs financiers destiné à couvrir ses charges nucléaires de long terme ; le III de l’article 20 de la loi no 2006-739 susmentionnée, amendé par la loi no 2010-1488 du 10 décembre 2010, prévoit d’ailleurs un report de cinq ans pour la mise en œuvre du plan de constitution de ces actifs. En conséquence, la CRE estime que la valeur des actifs destinés à couvrir les charges nucléaires de long terme d’EDF à prendre en compte pour la constitution de la base d’actifs à rémunérer devrait être égale à l’addition : – de la valeur nette de ces actifs, telle que figurant dans les documents comptables d’EDF arrêtés au 31 décembre 2010 ; – de la valeur des actifs financiers restant à constituer par EDF. Compte tenu de la durée de la période de régulation, la CRE considère que la base d’actifs ainsi constituée doit être amortie sur la durée du dispositif de régulation et rémunérée à un coût moyen pondéré du capital représentatif de la nature de l’activité.

2.1.2. Les charges d’exploitation afférentes au parc nucléaire seront remboursées au fur et à mesure qu’elles sont constatées, sur la base d’une prévision et de la correction ex post de cette prévision Les charges opérationnelles qu’EDF supporte pour exploiter son parc nucléaire doivent être intégralement répercutées dans le prix de l’ARENH, année après année. Ces charges sont les suivantes :

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– les coûts liés au combustible nucléaire consommé, y compris les provisions des dépenses engagées pour l’aval du cycle, et le coût d’immobilisation du stock de combustible ; – les coûts liés aux réévaluations des provisions pour démantèlement, gestion à long terme des déchets radioactifs et derniers cœurs, consécutives à l’application de la loi no 2006-739 du 28 juin 2006 susmentionnée ; – les achats engagés pour l’exploitation et la maintenance en exploitation des centrales mentionnées au II de l’article 4-1 de la loi no 2000-108 ; – une quote-part des coûts centraux, représentant la part de ces coûts affectée à l’exploitation des centrales mentionnées au II de l’article 4-1 de la loi no 2000-108, définie en fonction de ce que représente l’exploitation des centrales nucléaires historiques dans l’activité d’Electricité de France ; – les charges du personnel affecté, directement ou indirectement, à l’exploitation des centrales mentionnées au II de l’article 4-1 de la loi no 2000-108 et comprenant l’ensemble des obligations associées : rémunération principale, charges sociales, provisionnement des charges pour retraite et avantages en nature ; – les impôts et taxes supportés par les centrales mentionnées au II de l’article 4-1 de la loi no 2000-108, hors impôt sur les sociétés. Les charges d’exploitation à prendre en compte au titre de l’année N pour laquelle est calculé le prix de l’ARENH seront l’addition : 1o De la prévision des charges que supporte et prévoit de supporter EDF sur cette année ; 2o De la différence entre les charges d’exploitation effectivement supportées au titre de l’année N – 2 et la prévision de ces charges établie par EDF au titre cette même année, qui avait été prise en compte dans le calcul du prix de l’année N –2.

2.1.3. Les investissements de maintenance et de prolongation de la durée d’autorisation d’exploitation seront pris en compte dans le prix de l’ARENH à mesure qu’ils sont engagés par EDF, sur la base d’une prévision et de la correction ex post de cette prévision La méthode usuelle de comptabilisation des investissements réalisés sur un outil de production consiste à en étaler la rémunération et le remboursement sur la durée de vie de l’actif, en précisant la durée et l’échéancier de ces remboursements et en définissant le coût moyen pondéré du capital permettant d’en assurer la rémunération. Une telle méthode présente, entre autres, l’avantage de lisser l’impact de ces investissements dans le prix de l’ARENH. Toutefois, en l’espèce, de nombreuses incertitudes pèsent sur le montant des investissements de maintenance et également sur l’allongement de la durée d’autorisation d’exploitation, qui dépendent notamment des décisions de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et des conséquences, le cas échéant, de l’audit des centrales nucléaires du parc historique d’EDF consécutif à l’accident nucléaire de Fukushima. A ces incertitudes s’ajoute celle relative à la durée d’exploitation des centrales nucléaires qui sera finalement autorisée par l’ASN. En conséquence, la CRE propose qu’EDF soit remboursée des investissements au fur et à mesure qu’ils sont consentis, ce qui lui assure de disposer des liquidités correspondant au montant de ces investissements, sans recours à l’endettement, tout en écartant les incertitudes liées à la durée d’exploitation. En outre, les investissements rendus nécessaires par les conclusions de l’audit de sûreté seront également intégralement remboursés dès que constatés. Les coûts des investissements de maintenance ou nécessaires à l’extension de la durée de l’autorisation d’exploitation qui seront pris en compte au titre de l’année N pour laquelle est calculé le prix de l’ARENH seront donc l’addition : 1o De la prévision des montants d’investissement que supporte et prévoit de supporter EDF sur cette année ; 2o De la différence entre les montants d’investissement effectivement engagés au titre de l’année N – 2 et la prévision de ces montants établie par Electricité de France au titre de cette même année, qui avait été prise en compte dans le calcul du prix de l’année N –2.

2.1.4. Le prix de l’ARENH dépend de la production d’électricité du parc nucléaire historique constatée chaque année Le prix de l’ARENH, représentatif des conditions économiques de production d’électricité du parc nucléaire, dépend du volume d’électricité produit par les centrales nucléaires sur l’année considérée.

2.2. Résultats obtenus En application de la méthode exposée précédemment et sur le fondement des prévisions de coûts d’investissement et d’exploitation présentées par EDF pour l’année 2012, le prix de l’ARENH représentatif des conditions économiques de production d’électricité (1) par le parc nucléaire historique est compris entre 36 €/MWh et 39 €/MWh, dont : 25 €/MWh au titre des charges opérationnelles ; 5 €/MWh au titre des investissements de maintenance et d’allongement de la durée d’autorisation d’exploitation ;

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Entre 6 et 9 €/MWh au titre du remboursement et de la rémunération du capital immobilisé dans les centrales du parc nucléaire, en fonction de la quote-part retenue pour la prise en compte des actifs destinés à couvrir les coûts prévisionnels liés aux charges pesant à long terme sur les exploitants d’installations nucléaires de base mentionnées au I de l’article 20 de la loi no 2006-739 du 28 juin 2006. L’effet sur les coûts de production qui résulterait des audits de sécurité des centrales nucléaires consécutifs à l’accident de Fukushima ne peut aujourd’hui être évalué. Il devra être intégralement pris en compte dans le prix de l’ARENH à mesure qu’il se matérialisera dans les comptes d’EDF, comme c’est le cas pour les autres dépenses en capital couvertes par le prix de l’ARENH.

(1) Ces chiffres ont été établis sur la base d’une évaluation prudente du volume d’électricité produit par les centrales nucléaires en 2012.

3. Avis de la CRE En l’absence du décret en Conseil d’Etat prévu au X de l’article 4-1 de la loi du 10 février 2000, la CRE a dû, afin de rendre un avis motivé sur le projet d’arrêté soumis à son appréciation, établir la méthode d’identification et de comptabilisation des coûts qu’elle estime pertinente pour refléter les conditions économiques de production de l’électricité nucléaire historique. Cette méthode de calcul, selon les critères retenus, conduit à un prix de l’ARENH compris dans une fourchette allant de 36 €/MWh à 39 €/MWh. Le Gouvernement explique le prix de 42 €/MWh proposé dans son projet d’arrêté par une prise en compte anticipée dans le prix de l’ARENH d’investissements indispensables à la mise en sécurité des centrales nucléaires. Or, ces coûts ne sont pas connus à ce jour et la CRE n’est donc pas en mesure de les apprécier. La CRE préconise que les effets éventuels sur les coûts de production des audits diligentés sur l’ensemble du parc nucléaire français ne soient évalués qu’à mesure qu’ils se matérialiseront dans les comptes d’EDF et qu’ils soient alors intégralement intégrés au prix de l’ARENH. Fait à Paris, le 5 mai 2011. Pour la Commission de régulation de l’énergie : Le président, P. DE LADOUCETTE

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Commission de régulation de l’énergie

Délibération du 12 mai 2011 portant avis sur les projets d’arrêtés relatifs au calcul des droits et aux profils des produits cédés par Electricité de France dans le cadre de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique

NOR : CRER1111559V

Participaient à la séance : M. Philippe de LADOUCETTE, président, M. Olivier CHALLAN BELVAL, M. Frédéric GONAND, M. Jean-Christophe LE DUIGOU et M. Michel THIOLLIÈRE, commissaires. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a été saisie pour avis, respectivement les 29 mars 2011 et 4 mai 2011, par le ministre auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, d’un projet d’arrêté « profil », qui définit les profils des produits cédés par Electricité de France (EDF) aux fournisseurs d’électricité dans le cadre de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH) et d’un projet d’arrêté « volume », relatif au calcul des droits ARENH, pris en application de l’article 4-1 de la loi no 2000-108 du 10 février 2000 fixant les modalités d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique.

1. Contexte et objet Le décret en Conseil d’Etat no 2011-466 du 28 avril 2011 fixant les modalités d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique, pris pour application de l’article 4-1 de la loi no 2000-108 du 10 février 2000, prévoit : – au I de son article 4, que « la quantité de produit théorique est déterminée pour chacune des sous- catégories de consommateurs en fonction de la consommation prévisionnelle durant les heures de faible consommation d’électricité sur le territoire métropolitain continental, selon des modalités définies par arrêté du ministre chargé de l’énergie, après avis de la Commission de régulation de l’énergie » ; – au IV de son article 1er, qu’« un arrêté pris par le ministre chargé de l’énergie après avis de la Commission de régulation de l’énergie détermine les types de profil pour chaque période de livraison ». Les deux projets d’arrêtés sont l’objet du présent avis.

2. Observations de la CRE sur le projet d’arrêté « volume » En application des dispositions de la loi portant nouvelle organisation du marché de l’électricité et de son décret d’application, la méthode d’attribution des droits doit respecter un double principe : – l’ARENH doit représenter la part de la production nucléaire historique dans la consommation totale des consommateurs finals ; – la répartition de l’ARENH entre les fournisseurs doit être effectuée selon les consommations de leurs clients pendant les heures de faible consommation.

2.1. Description de la méthode de calcul des droits à l’ARENH envisagée Le projet d’arrêté « volume » fixe les modalités du calcul de la quantité maximale de produit cédée à un fournisseur sur la base de la prévision de consommation de son portefeuille de clients finals situés sur le territoire métropolitain continental, pour chaque catégorie de consommateurs (1). Cette quantité correspond au produit : – de la puissance moyenne prévisionnelle consommée par chaque catégorie de consommateurs de son portefeuille sur une période de référence ; – et d’un coefficient de bouclage. La période de référence est déterminée à partir des postes tarifaires du tarif réglementé de vente vert à huit postes. Ces huit postes sont les suivants :

PTE HPH HPD HCH HCD HPE HCE JA

Pointe Heures pleines Heures pleines Heures creuses Heures creuses Heures pleines Heures creuses Juillet-août d’hiver de demi- d’hiver de demi- d’été d’été saison saison

En 2011, la période de référence est constituée des heures creuses (2) hiver, demi-saison, été (3) et des mois de juillet-août (soit HCH, HCD, HCE, JA). Elle évolue progressivement jusqu’en 2015 vers les seules heures creuses d’été et juillet-août (HCE et JA). A partir de 2015, la période de référence n’est plus modifiée.

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Le coefficient de bouclage a pour objet d’ajuster la puissance consommée pendant les heures de la période de référence à la part de la production nucléaire dans la consommation nationale en France, de telle sorte que les volumes d’ARENH soient attribués à proportion de ce que le nucléaire représente dans le bouquet énergétique français. Pour établir la part de la production nucléaire dans la consommation nationale en France, on considère, d’une part, la production prévisionnelle d’électricité nucléaire en France de 2011 à 2015 issue du bilan prévisionnel établi par le gestionnaire du réseau public de transport, à l’exclusion des volumes exportés hors du territoire métropolitain continental faisant l’objet d’un contrat long terme historique avec EDF et, d’autre part, la consommation nationale prévisionnelle sur ces mêmes années. Le rapport de ces deux valeurs est de l’ordre de 78 % sur les années 2011 à 2015 (4) ; il reflète la réalité physique de ce que représente la production du parc nucléaire français dans la consommation finale en France. Le projet d’arrêté « volume » prévoit que cette valeur serve de référence pour le calcul des coefficients de bouclage après 2015. A titre transitoire, pour la période allant du 1er juillet 2011 au 1er août 2013, les pertes des gestionnaires des réseaux de transport et de distribution d’électricité ne sont pas éligibles à l’ARENH ; elles ont été achetées par les gestionnaires de réseaux aux prix du marché et non pas sur la base économique de la production nucléaire historique reflétée par le prix de l’ARENH. La part de la production nucléaire qui aurait dû être attribuée aux gestionnaires de réseau ne leur est donc pas affectée et revient à EDF. Les fournisseurs concurrents d’EDF disposent dès lors de moins de nucléaire que l’opérateur historique, au détriment des consommateurs qui payent, par le biais du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE), les pertes des gestionnaires de réseau au prix du marché. Afin de corriger cet effet, la consommation nationale est retraitée des volumes de pertes, lesquels volumes y sont réintégrés à mesure qu’ils deviennent éligibles à l’ARENH. C’est pour ces raisons que le projet d’arrêté prévoit que le rapport de la production nucléaire à la consommation retraitée des pertes est, pour l’année 2011, de 84,4 % et évolue ensuite à la baisse pour rejoindre 78 % en 2015. Afin d’attribuer des volumes d’ARENH à proportion de ce que le nucléaire représente dans la consommation en France métropolitaine continentale, il est nécessaire que la méthode de calcul des volumes conduise, si elle est appliquée à l’ensemble des consommations du territoire métropolitain continental, à attribuer en 2011 84,4 % des volumes consommés. Si la puissance moyenne consommée pendant la période de référence était identique à la puissance moyenne consommée annuellement, il y aurait lieu de prendre, pour calculer les droits ARENH, 84,4 % de cette puissance. Or, la puissance consommée est en moyenne plus faible pendant la période de référence, qui est constituée des heures de faible consommation. Il y a lieu dès lors de recaler les droits ARENH en niveau, de façon à atteindre ce taux, au moyen du coefficient de bouclage, qui s’écrit :

Ce coefficient est calculé sur la base des puissances consommées entre 2002 et 2010. Etant lié à la période de référence choisie pour l’année, il évolue entre 2011 et 2015 de 93,2 % à 96,4 %, puis reste constant par la suite, à l’instar de cette dernière.

2.2. Analyse de la méthode

2.2.1. Les principes de la méthode sont conformes aux dispositions de la loi et du décret La méthode proposée dans le projet d’arrêté vérifie le double principe de fixation des droits à l’ARENH mentionné supra : – le coefficient de bouclage est construit de telle façon que si l’ARENH était destinée à la totalité des consommations sur le territoire métropolitain continental, le volume total d’ARENH représenterait la part de la production nucléaire, hors contrats long terme destinés à l’export, dans la consommation des consommateurs finals en France ; – la période de référence proposée est définie sur la base des heures creuses du tarif vert A8, qui correspondent à des heures de faible consommation.

2.2.2. La méthode proposée exclut les possibilités d’optimisation des portefeuilles de clients La méthode de répartition de l’ARENH entre fournisseurs proposée dans le projet d’arrêté est fondée sur la consommation de leurs clients pendant un certain nombre d’heures fixées dans l’année. Ainsi, par construction, le droit ARENH d’un fournisseur alimentant deux clients est la somme des droits ARENH de fournisseurs qui alimenteraient chacun un seul de ces deux clients. Cette propriété de la méthode est appelée « additivité » ; elle permet d’exclure la possibilité pour un fournisseur de procéder à des optimisations de son portefeuille de clients dans le but d’augmenter artificiellement son droit d’ARENH.

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2.2.3. La définition de la période de référence à partir des heures creuses au sens du tarif réglementé historique devra faire l’objet d’évolutions à mesure du développement de la concurrence

Les postes horosaisonniers des tarifs réglementés de vente ont été originellement construits en fonction des coûts de production de l’électricité en France. Ainsi, les périodes heures creuses correspondent aux heures de moindre charge pour le système électrique. Le coût de l’électricité varie selon le moment de l’année où elle est consommée. La division en périodes horosaisonnières permet aux consommateurs de payer un prix reflétant au mieux leur impact sur le système électrique. Le choix d’une division en huit périodes résulte d’un compromis entre efficacité (décrire le plus finement les écarts entre heures et entre saisons) et complexité du système (limiter le nombre de postes pour conserver une lisibilité acceptable). Les postes actuels sont établis de telle façon que les coûts marginaux soient relativement homogènes à l’intérieur d’un même poste. Lier l’allocation d’ARENH à la consommation aux postes les moins chargés des tarifs réglementés de vente permet de perpétuer cette vision tarifaire historique, en faisant payer l’électricité moins chère aux consommateurs qui consomment dans les périodes les moins coûteuses au sens de l’édifice tarifaire. Ceci favorise les fournisseurs qui livrent de l’électricité aux heures de faible consommation, limitant ainsi les tensions sur le système électrique français. Toutefois, comme la CRE le relevait dans sa délibération du 10 août 2009 portant avis sur le projet d’arrêté relatif aux tarifs réglementés de vente de l’électricité, l’édifice tarifaire en vigueur aujourd’hui repose sur une vision des coûts d’un parc de production optimal satisfaisant la demande prévisionnelle d’électricité à quinze ans sur le territoire métropolitain continental non interconnecté (5). Or, cette vision s’écarte des réalités physiques observées depuis l’ouverture à la concurrence des marchés de l’électricité et l’intégration progressive des marchés nationaux dans un marché intérieur européen. Le choix des postes horosaisonniers des tarifs réglementés de vente devra être réexaminé selon le calendrier prévu au VIII de l’article 4-1 de la loi no 2000-108 du 10 février 2000, afin d’être harmonisé avec les principes qui seront retenus à l’avenir pour fonder la construction des structures tarifaires. Il permet néanmoins d’offrir d’ores et déjà une incitation satisfaisante à la consommation en dehors des périodes de pointe.

2.2.4. Une répartition des heures de la période de référence sur toute l’année limiterait davantage les effets d’aubaine

Par construction, tout client amené à augmenter sa consommation pendant les heures de la période de référence apporte à son fournisseur un droit d’ARENH supplémentaire, qui se traduit par une quantité d’ARENH supplémentaire livrée tout au long de l’année. Le coût d’un mégawattheure supplémentaire pendant la période de référence, toutes choses égales par ailleurs, pourrait être négatif, incitant ainsi à l’augmentation des consommations durant celle-ci. Cette incitation est d’autant plus faible : – que le nombre d’heures de la période de référence est important ; – que les heures pendant lesquelles un client devrait augmenter sa consommation pour bénéficier d’un surcroît d’ARENH sont dispersées dans l’année. En effet, cela nécessiterait pour celui-ci des hausses d’activité réparties sur ces heures, probablement incompatibles avec ses process industriels ou commerciaux. En conséquence, la CRE recommande le maintien d’une période de référence établie sur un nombre suffisamment large de postes du tarif réglementé de vente vert à huit postes.

2.2.5. L’intégration des heures pleines d’été dans la période de référence se justifie, au regard des faibles puissances appelées lors de cette période horosaisonnière

L’analyse des consommations des clients finals sur le territoire métropolitain continental au cours des trois dernières années montre que la puissance moyenne appelée sur le poste heures pleines d’été (HPE) est inférieure à la puissance moyenne appelée en heures creuses d’hiver (HCH), comme l’illustre le graphique ci-après :

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Le décret retenant le critère d’heure de faible consommation pour la détermination de la période de référence, il convient de retenir les heures pleines d’été (HPE) dès lors que l’on retient les heures creuses d’hiver (HCH) et/ou de demi-saison (HCD).

2.2.6. La concentration de la période de référence sur les heures creuses d’été (HCE) surenchérit le coût d’un client au tarif « heures pleines/heures creuses » par rapport à un client au tarif « base » L’inclusion des heures creuses d’hiver (HCH) dans la période de référence donne une valeur importante aux consommations pendant ces heures par le jeu du droit ARENH qu’elles génèrent. Les tarifs réglementés de vente, qui refléteront à terme l’empilement des coûts, notamment de l’ARENH et des achats complémentaires d’énergie sur les marchés de l’électricité, mettront ainsi en évidence un coût moindre pour les consommations en heures creuses d’hiver (HCH) dans cette hypothèse. L’incitation à choisir un tarif « HP/HC » plutôt qu’un tarif « base » pour un petit consommateur se trouverait ainsi renforcée, ce qui favoriserait le report des consommations vers les heures les moins tendues pour le système électrique.

2.2.7. L’application de la méthode proposée conduit à des volumes attribués aux clients bleus en nette diminution entre 2011 et 2015 La diminution du nombre de postes tarifaires à prendre en compte dans la détermination de la période de référence pour le calcul des droits fait tendanciellement diminuer la part d’ARENH attribuée aux clients résidentiels et petits professionnels, dont les consommations sont structurellement beaucoup plus faibles pendant les périodes d’été que pendant les périodes d’hiver du fait de l’usage de l’électricité comme moyen de chauffage. L’application de la méthode proposée conduit à un volume d’ARENH en 2015 de l’ordre de 70 % pour les clients résidentiels ou petits professionnels (6), comme l’illustre le tableau ci-dessous :

ANNÉE 2011 2012 2013 2014 2015

Volume ARENH (en %) 83,0 84,5 78,8 76,4 69,9

Ainsi, la sensibilité du prix payé par les clients résidentiels ou petits professionnels aux prix du marché de gros de l’électricité devrait augmenter. Inversement, pour les consommateurs industriels, la sensibilité au marché se réduit sensiblement à l’échéance 2015. Dans le cas d’un maintien des heures creuses hiver dans la période de référence, comme le suggère la CRE, le volume d’ARENH servi aux clients bleus se réduit légèrement, à proportion de la prise en compte des pertes dans la consommation finale en France.

ANNÉE 2011 2012 2013 2014 2015

Volume ARENH (en %) 83,1 84,5 84,3 81,6 78,7

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3. Observations de la CRE sur l’arrêté « profils » Le deuxième projet d’arrêté dont a été saisie la CRE prévoit les modalités de calcul de la forme (ou profil) des produits au sens du IV de l’article 1er du décret fixant les modalités d’ARENH. Ces profils sont définis au pas demi-horaire.

3.1. Description des modalités envisagées Les profils des produits destinés à la catégorie de consommateurs C1, au sens du VI de l’article 1er du décret susmentionné, puis, à partir du 1er janvier 2016, à l’ensemble des consommateurs, sont définis comme plats, c’est-à-dire non modulés au cours des différentes heures de l’année. Le profil des produits destinés aux consommateurs de la catégorie C2, au sens du VI de l’article 1er du décret susmentionné, est construit pour refléter la modulation de la production du parc nucléaire français. Il est déterminé sur la base des modulations historiques du parc observées sur les années 2006 à 2010. Le parc nucléaire est modulé pour tenir compte, notamment, de la thermo-sensibilité de la consommation d’électricité française. Cette modulation se fait à l’échelle annuelle (modulations saisonnières), hebdomadaire (jours de semaine/week-end) et journalière (pointe/hors pointe [7]). Une modulation du même type est appliquée au profil du produit ARENH. Le profil ainsi modulé se voit ensuite modifié de façon à amplifier la modulation, c’est-à-dire l’écart entre les puissances maximales et minimales du profil.

3.2. Analyse de la méthode La loi no 2000-108 du 10 février 2000 permet, conformément au III de son article 4-1, de faire bénéficier les petits consommateurs (8) d’un produit reflétant la modulation du parc électronucléaire français.

Cette modulation est introduite au travers des coefficients Mj,k, qui traduisent la modulation mensuelle, et des coefficients ak, qui traduisent la modulation entre les heures de pointe et hors pointe. La modulation du parc est pleinement répercutée sur la forme du produit ARENH en 2011, puis décroît progressivement jusqu’en 2016 pour aboutir à un produit plat. ‡ Par ailleurs, une surmodulation est introduite pour les petits consommateurs par le coefficient k, égale à 57 % sur toute la période 2011-2015. Celle-ci permet de faire bénéficier les petits consommateurs d’un produit dont la modulation est amplifiée, afin de donner, à prix d’achat égal en €/MWh, une valeur plus importante au produit ARENH dont ils bénéficient. La prise en compte d’une telle surmodulation vise à résorber l’écart éventuel entre le coût d’achat, pour un fournisseur, de l’énergie livrée à ses clients finals résidentiels et petits professionnels et le prix de vente à ces clients, qui sera déterminé par le fournisseur en référence aux tarifs réglementés de vente « bleus ». Cet écart, lorsqu’il existe, empêche un fournisseur alternatif de concurrencer les tarifs réglementés de vente sur ce segment de clientèle. Il constitue un « ciseau tarifaire ». Formellement, la surmodulation découle de la part des consommations des clients résidentiels et petits professionnels dans la consommation totale en France, qui est de l’ordre de 43 % en 2010. Afin de les faire bénéficier de toute la modulation du parc nucléaire, il est donc pertinent d’introduire un coefficient représentant le poids du reste des clients dans la consommation française, à savoir 57 %. En effet, ces clients bénéficiant d’un produit ARENH plat, l’intégralité de la modulation du parc peut être attribuée aux clients bénéficiant d’un produit modulé. Le tableau suivant présente, pour diverses hypothèses de prix de marché en base, et avec deux hypothèses de profil (plat et surmodulé au sens du projet d’arrêté), les prix de l’ARENH qui permettraient de concurrencer les tarifs bleus actuels sans procéder à une hausse tarifaire.

Ce tableau illustre, notamment, l’impact de la modulation du produit ARENH, qui a pour conséquence une diminution des quantités complémentaires à acheter sur le marché de gros aux heures les plus coûteuses. Cet impact est de l’ordre de 1,7 €/MWh.

4. Avis de la CRE Sur le projet d’arrêté « volume » : 1. La CRE n’émet pas d’objections aux coefficients de bouclage proposés dans le projet d’arrêté. 2. La CRE considère que le recours au tarif réglementé vert à huit postes pour la définition de la période de référence est conforme aux dispositions prévues par le projet de décret fixant les modalités d’ARENH ; elle estime toutefois plus vertueux que cette période de référence :

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– soit élargie aux heures pleines d’été, qui correspondent également à des heures de faible consommation ; – continue d’inclure, de 2012 à 2015, les heures creuses d’hiver, afin, d’une part, de maintenir une incitation à consommer pendant celles-ci, et, d’autre part, de limiter les incitations à augmenter sa consommation pendant les heures d’une période de référence exclusivement centrée sur l’été ; – puisse être modifiée selon le calendrier prévu au VIII de l’article 4-1 de la loi no 2000-108 du 10 février 2000 et fasse l’objet d’une harmonisation avec les principes de tarification qui seront proposés par la CRE pour la construction des tarifs réglementés de vente, en application du III de l’article 4 de la loi du 10 février 2000. Sur le projet d’arrêté « profils » : La CRE estime que le profil du produit ARENH destiné aux petits consommateurs sur la période 2011-2015 reflète correctement la modulation de la production des centrales nucléaires historiques d’EDF. Elle émet un avis favorable au projet d’arrêté qui lui est soumis. Fait à Paris, le 12 mai 2011. Pour la Commission de régulation de l’énergie : Le président, P. DE LADOUCETTE

(1) Les catégories de consommateurs sont définies au VII de l’article 1er du décret fixant les modalités d’ARENH. (2) Les heures creuses sont les heures de 1 heure à 7 heures les jours de la semaine et toutes les heures des samedis, dimanches et jours fériés. (3) Les saisons correspondent à des périodes bien définies : été (avril à juin, septembre à octobre), demi-saison (mars et novembre) et hiver (décembre à février). (4) La CRE a procédé à la vérificaion de cette évaluation. (5) Un tel parc optimal est appelé « parc adapté ». (6) Il est à remarquer que l’impact sur les clients au tarif « HP/HC » est encore plus marqué que pour la moyenne des clients bleus. (7) La modulation journalière peut se schématiser sous la forme de deux périodes journalières (en dehors des heures des jours fériés et samedi-dimanche qui sont toutes hors pointe) : – les heures de pointe, de 8 heures inclus à 20 heures exclu ; – les heures hors pointe, de 20 heures inclus à 8 heures exclu). (8) Résidentiels et petits professionnels.

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ASSEMBLÉE NATIONALE Session ordinaire de 2010-2011

ORDRE DU JOUR

NOR : INPX1105190X

Lundi 23 mai 2011 A 18 heures. – 1re séance publique : Discussion, en deuxième lecture, du projet de loi droits, protection et prise en charge des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques auxquels elles ne sont pas à même de consentir du fait de leurs troubles mentaux (no 3440). Rapport (no 3445) de M. Guy Lefrand, au nom de la commission des affaires sociales. A 21 h 30. – 2e séance publique : Suite de l’ordre du jour de la première séance.

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ASSEMBLÉE NATIONALE Session ordinaire de 2010-2011

CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS

NOR : INPX1105191X

Convocation La conférence, constituée conformément à l’article 47 du règlement, est convoquée pour le mardi 24 mai 2011, à 10 heures, dans les salons de la présidence.

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COMMISSIONS

NOR : INPX1105193X

1. Réunions

Mardi 24 mai 2011 Commission des affaires économiques, à 17 heures (salle no 6241, affaires économiques) : – audition, ouverte à la presse, conjointe avec la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, de M. Philippe de Ladoucette, président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), sur les énergies renouvelables. Commission des affaires étrangères, à 17 heures (salle no 4223, 33, rue Saint-Dominique, 2e étage) : – accord France-Emirats arabes unis sur la coopération en matière de défense (no 3193). Commission de la défense nationale et des forces armées, à 17 heures (salle no 4123, 33, rue Saint- Dominique) : – audition de M. Luc Vigneron, président-directeur général de Thales. Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, à 17 heures (salle no 6241, affaires économiques) : – audition, ouverte à la presse, conjointe avec la commission des affaires économiques, de M. Philippe de Ladoucette, président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), sur les énergies renouvelables. Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la bioéthique, à 14 h 30 (salle no 6351, affaires sociales) : – bioéthique (no 3324) (deuxième lecture) (amendements, art. 88). Mission d’évaluation et de contrôle, à 9 h 30 (salle no 6403) : Auditions, ouvertes à la presse, sur la soutenabilité de l’évolution de la masse salariale de la fonction publique : –à 9 h 30 : audition commune de représentants du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) : M. Xavier Inglebert, directeur général délégué aux ressources, Mme Christine d’Argouges, directrice des ressources humaines, Mme Frédérique Pelletier, responsable des effectifs et du contrôle de gestion à la direction des ressources humaines, et M. Thibaut Sartre, directeur de la stratégie financière, de l’immobilier et de la modernisation ; –à 11 heures : M. Georges Tron, secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique.

Mercredi 25 mai 2011 Commission des affaires culturelles et de l’éducation, à 10 heures (salle de la commission, no 6238, Palais-Bourbon, 2e sous-sol) : – lutte contre le décrochage scolaire (no 3218) ; – désignation d’un membre de la mission d’information sur la formation initiale et les modalités de recrutement des enseignants. Commission des affaires économiques : A 10 heures (salle no 6241, affaires économiques) : – audition, ouverte à la presse, de M. Jean-Paul Redouin, premier sous-gouverneur de la Banque de France, sur le financement des PME. A 16 h 30 (salle no 6241, affaires économiques) : – audition, conjointe avec la commission des affaires européennes, de M. Dacian Cioloz, commissaire européen chargé de l’agriculture et du développement rural, sur l’avenir de la PAC.

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Commission des affaires étrangères, à 9 h 45 (salle no 4223, 33, rue Saint-Dominique, 2e étage) : – réunion sur la situation en Syrie, en présence de Mme Elizabeth Picard, directrice de recherches émérite au CNRS (institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman), et de M. Patrice Paoli, directeur d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient au ministère des affaires étrangères et européennes. Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire : A 9 h 30 (salle no 6237, développement durable) : – audition, ouverte à la presse, de M. Jean-Paul Fitoussi, professeur émérite à l’Institut d’études politiques de Paris et directeur de recherche à l’OFCE (centre de recherche en économie de Sciences Po). A 16 h 15 (salle no 6237, développement durable) : – audition, ouverte à la presse, de Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, sur le Grenelle de la mer et la stratégie nationale pour la biodiversité. Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire : A 9 heures (salle de la commission des affaires européennes) : – audition, conjointe avec la commission des affaires européennes, de M. Olli Rehn, commissaire européen en charge des affaires économiques et monétaires. A 11 heures (salle de la commission, salle no 6350) : – audition, ouverte à la presse, de M. Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, sur la certification des comptes de l’Etat, exercice 2010, et sur le projet de loi de règlement des comptes et rapport de gestion pour l’année 2010. A 16 h 15 (salle de la commission) : – désignation de rapporteurs ; – application de la loi relative à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne (rapport d’information) ; – proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête relative aux emprunts et produits structurés contractés auprès des établissements bancaires par les collectivités territoriales, leurs groupements, les établissements publics locaux, entreprises publiques locales et autres acteurs publics locaux (no 3396) (rapport). Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, à 9 heures (salle no 6242) : Audition, ouverte à la presse, de M. Jean-Marie Delarue, Contrôleur général des lieux de privation de liberté, sur son rapport annuel ; – simplification du vote par procuration (no 3374) ; – ouvrir le mariage aux couples du même sexe (no 586) ; – nomination de rapporteurs. Mission d’information sur la compétitivité de l’économie française et le financement de la protection sociale, à 16 heures (salle Lamartine) : –à 16 heures : audition, ouverte à la presse, de M. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière (FO), et M. Pascal Pavageau, secrétaire confédéral chargé du secteur économique ; –à 16 h 45 : audition, ouverte à la presse, de M. Bernard Van Craeynest, président de la confédération française de l’encadrement-Confédération générale des cadres (CFE-CGC) ; –à 17 h 30 : audition, ouverte à la presse, de M. Jacques Voisin, président de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), et M. Joseph Thouvenel, secrétaire général adjoint.

Jeudi 26 mai 2011 Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, à 9 h 15 (salle de la commission) : – maintien en fonctions au-delà de la limite d’âge de fonctionnaires nommés dans des emplois à la décision du Gouvernement (no 3438) (amendements, art. 88). Mission d’évaluation et de contrôle, à 9 heures (salle no 6550, 2e étage) : Auditions, ouvertes à la presse, sur le financement des politiques culturelles de l’Etat par des ressources affectées : –à 9 heures : Mme Isabelle Lemesle, présidente du Centre des monuments nationaux (CMN) ; –à 10 heures : M. Jacques Renard, directeur du Centre national des variétés et du jazz (CNV) ; –à 11 heures : table ronde sur le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). Mission d’information commune sur la mise en œuvre de la réforme de l’audiovisuel extérieur de la France :

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A 9 h 30 (salle no 6351, affaires sociales) : – audition, ouverte à la presse, de Mme Anne Kacki, directrice juridique, M. Jean Lesieur, directeur de la rédaction, Mme Nahida Nakad, directrice de la rédaction du pôle arabophone, Mme Renée Kaplan, directrice adjointe de la rédaction en charge des contenus anglophones, et M. Philippe Di Nacera, directeur de la rédaction en charge des contenus francophones de France 24. A 11 heures (salle no 6351, affaires sociales) : – audition de M. Bruno Chetaille, président-directeur général de Médiamétrie.

2. Ordre du jour prévisionnel

Lundi 30 mai 2011 Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, à 16 h 45 (salle de la commission) : – remboursement des services départementaux d’incendie et de secours par l’incendiaire (no 3232) (amendements, art. 88) ; – modification de la loi no 2000-642 du 10 juillet 2000 portant réglementation des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques (no 3378) (deuxième lecture) (amendements, art. 88).

Mardi 31 mai 2011 Commission des affaires économiques, à 17 heures (salle no 6241, affaires économiques) : – audition, ouverte à la presse, de M. Jean-François Pérol, président de la Fédération bancaire française. Commission des affaires étrangères, à 17 h 30 : – audition de M. Andronius Azubalis, ministre des affaires étrangères de Lituanie. Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, à 14 h 30 (salle no 6237, développement durable) : – Éventuellement, proposition de loi sur la mise en chantier des projets des collectivités locales d’Ile-de- France (no 3298 rect.) (art. 88). Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire, à 17 heures (salle de la commission, no 6350) : – proposition de résolution européenne relative à l’introduction d’une taxe sur les transactions financières en Europe (no 3439) (rapport, en application de l’article 151-5 du règlement), sous réserve de son examen préalable par la commission des affaires européennes. Mission d’évaluation et de contrôle : Auditions, ouvertes à la presse, de la mission d’évaluation et de contrôle sur les externalisations dans le domaine de la défense : – à 16 h 15 : audition de représentants des organisations syndicales représentatives du personnel civil de la défense : MM. Gilles Goulm, secrétaire général, et Serge Guitard, secrétaire général adjoint de la fédération syndicale FO de la défense, des industries de l’armement et des secteurs assimilés ; MM. Roland Denis, secrétaire national filière administrative, et Mickaël Pallier, secrétaire national adjoint filière technique, de la fédération CGC défense ; Mme Marie-Christine Ledieu, secrétaire générale adjointe de l’UNSA défense ; MM. Patrick Doupsis, président fédéral, et Yves Naudin, secrétaire général, de la fédération CFTC défense ; M. Luc Scappini, secrétaire général de la CFDT-Fédération des établissements et arsenaux de l’Etat ; M. Yannick Lenfant, secrétaire général de la Fédération des travailleurs de l’Etat - FNTE-CGT ; – à 17 h 45 : audition du général Eric Rouzaud, sous-chef soutien à l’état-major des armées, accompagné du général Philippe Carpentiers et du général Richard Bienfait ; – à 18 h 45 : audition de M. Michel Scialom, directeur de projet du secteur défense de la mission d’appui partenariats public-privé (PPP) du ministère de l’économie, des finances et de l’industrie.

Mercredi 1er juin 2011 Commission des affaires économiques, à 10 heures (salle no 6241, affaires économiques) : – droits de plantation de vigne (rapport). Commission des affaires étrangères, à 10 h 30 : – audition de M. Enver Hoxhaj, ministre des affaires étrangères du Kosovo. Commission de la défense nationale et des forces armées, à 10 heures (salle no 4123, 33, rue Saint- Dominique) :

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– audition de M. Patrick Pailloux, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, à 16 h 15 (salle no 6237, développement durable) : – audition, ouverte à la presse, de M. Eric Besson, ministre auprès du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économique numérique, sur le gaz de schiste et la fracture numérique. Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire : A 9 h 30 (salle de la commission no 6350) : – loi de finances rectificative pour 2011 (no 3406) (rapport). A 16 h 15 (salle de la commission no 6350) : – éventuellement, loi de finances rectificative pour 2011 (no 3406) (rapport) (suite). Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, à 10 heures (salle no 6242) : – mieux garantir la sincérité du débat politique et électoral (no 3163) (rapport). Mission d’évaluation et de contrôle : Audition, ouverte à la presse, sur les externalisations dans le domaine de la défense : – à 11 h 45 : audition de M. Gérard Longuet, ministre de la défense et des anciens combattants. Audition, ouverte à la presse, sur les financements extrabudgétaires de la recherche et de l’enseignement supérieur : – à 16 h 15 : M. Stéphane Tassel, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP).

Mercredi 8 juin 2011 Commission des affaires étrangères, à 9 h 30 : – examen de divers projets de loi. Commission de la défense nationale et des forces armées, à 10 heures (salle no 4123, 33, rue Saint- Dominique) : – Emirats arabes unis : coopération en matière de défense et échange de lettres (no 3193) (avis). Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, à 9 h 30 (salle no 6237, développement durable) : – présentation, ouverte à la presse, du rapport de la mission d’information sur les gaz et huile de schiste. Mission d’évaluation et de contrôle, à 16 h 15 (salle no 6549) : Auditions, ouvertes à la presse, sur les financements extrabudgétaires de la recherche et de l’enseignement supérieur : – à 16 h 15 : audition de M. Michel Bouvard, président de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations ; – à 17 h 15 : audition de Mme Jacqueline Lecourtier, directrice générale de l’Agence nationale de la recherche (ANR), et Mme Martine Latare, directrice générale adjointe ; – à 18 h 15 : audition de M. Louis Vogel, président de l’université Panthéon-Assas, président de la Conférence des présidents d’université (CPU).

Jeudi 9 juin 2011 Commission des affaires culturelles et de l’éducation, à 14 h 45 (salle de la commission, no 6238, Palais- Bourbon, 2e sous-sol) : – lutte contre le décrochage scolaire (no 3218) (art 88). Mission d’évaluation et de contrôle, à 9 heures (salle no 6350) : – auditions, ouvertes à la presse, sur le financement des politiques culturelles de l’État par des ressources affectées. Mission d’information commune sur la mise en œuvre de la réforme de l’audiovisuel extérieur de la France : A 9 h 45 : – audition de l’intersyndicale de France 24. A 10 h 45 : – audition de M. Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères, administrateur de la société Audiovisuel extérieur de la France, président de l’Institut François Mitterrand.

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Mercredi 15 juin 2011 Commission des affaires étrangères, à 16 h 30 : – audition, commune avec la commission des affaires européennes, de M. Laurent Wauquiez, ministre auprès du ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, en charge des affaires européennes, sur la stratégie méditerranéenne de l’Union. Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, à 9 h 30 (salle no 6237, développement durable) : – audition, ouverte à la presse, de M. André Santini, président du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris.

Mercredi 22 juin 2011 Commission des affaires étrangères, à 9 heures : – audition de M. Radoslaw Sikorski, ministre des affaires étrangères de Pologne. Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, à 9 h 30 (salle no 6237, développement durable) : – nomination de rapporteurs pour avis (projet de loi de finances pour 2012).

Mardi 28 juin 2011 Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, à 17 heures (salle no 6237, développement durable) : – présentation, ouverte à la presse, du rapport de la mission d’information sur la lutte contre les nuisances sonores.

Mercredi 29 juin 2011 Commission des affaires étrangères, à 9 h 45 : – audition de M. Pierre Vimont, secrétaire général exécutif du service européen pour l’action extérieure de l’Union européenne. Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, à 9 h 30 (salle Lamartine) : – réunion, ouverte à la presse, commune avec la commission des affaires économiques et la commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire du Sénat, sur la mise en application de la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (Grenelle II).

3. Membres présents ou excusés Commission des affaires économiques : Réunion du mercredi 18 mai 2011, à 10 heures : Présents. – M. Jean Auclair, M. Thierry Benoit, M. Christian Blanc, M. François Brottes, M. Louis Cosyns, Mme Catherine Coutelle, M. Jean-Pierre Decool, M. Jean Dionis du Séjour, M. William Dumas, Mme Corinne Erhel, M. Jean-Louis Gagnaire, M. Claude Gatignol, M. Jean Gaubert, M. Bernard Gérard, Mme Pascale Got, M. Jean-Pierre Grand, M. Jean Grellier, Mme Anne Grommerch, M. Louis Guédon, M. Henri Jibrayel, Mme Laure de La Raudière, M. Michel Lefait, M. Jacques Le Guen, M. Michel Lejeune, Mme Annick Le Loch, M. Jean-Louis Léonard, M. Louis-Joseph Manscour, Mme Jacqueline Maquet, Mme Marie-Lou Marcel, M. Philippe Armand Martin, Mme Frédérique Massat, M. Kléber Mesquida, M. Jean-Marie Morisset, M. Jean- Pierre Nicolas, M. Daniel Paul, M. Germinal Peiro, M. Michel Piron, M. Serge Poignant, Mme Josette Pons, M. Jean Proriol, M. François Pupponi, M. Michel Raison, M. Franck Reynier, Mme Chantal Robin-Rodrigo, M. Francis Saint-Léger, M. Alain Suguenot, M. Lionel Tardy, M. Jean-Charles Taugourdeau, M. Alfred Trassy-Paillogues, M. René-Paul Victoria, M. François-Xavier Villain. Excusés. – M. Daniel Fasquelle, M. Yannick Favennec, M. Pierre Gosnat, Mme Conchita Lacuey, M. Jean-Marc Lefranc, M. Jean-Claude Lenoir, M. François Loos, M. Jean-René Marsac, M. Bernard Reynès. Assistaient également à la réunion. – M. Hervé Gaymard, M. Patrick Lebreton, M. Jean-Claude Leroy, Mme Anny Poursinoff. Commission des affaires étrangères : Réunion du mercredi 18 mai 2011, à 17 heures : Présents. – Mme Martine Aurillac, M. Jean-Paul Bacquet, M. Christian Bataille, M. Jean-Michel Boucheron, Mme Chantal Bourragué, M. Hervé de Charette, M. Alain Cousin, M. Michel Destot, M. Alain Ferry, M. Hervé Gaymard, M. Jean-Pierre Kucheida, M. Robert Lecou, M. François Loncle, Mme Henriette Martinez, M. Axel Poniatowski, M. Jean-Marc Roubaud, M. Dominique Souchet, M. Michel Terrot, M. Michel Vauzelle.

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Excusés. – Mme Nicole Ameline, M. Jacques Bascou, M. Jean-Louis Bianco, M. Alain Bocquet, M. Gilles Cocquempot, M. Pierre Cohen, Mme Geneviève Colot, M. Jean Glavany, M. Jean-Jacques Guillet, M. Serge Janquin, M. Lionnel Luca, M. Henri Plagnol, M. Eric Raoult, M. Jacques Remiller, M. François Rochebloine. Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire : Réunion du mercredi 18 mai 2011, à 17 heures : Présents. – M. Jean-Pierre Balligand, M. Jean-Marie Binetruy, M. Jérôme Cahuzac, M. Gilles Carrez, M. Yves Censi, M. Jean-Yves Cousin, M. Michel Diefenbacher, M. Henri Emmanuelli, M. François Goulard, M. Laurent Hénart, M. Hervé Mariton, M. Jean-Claude Sandrier. Excusés. – M. Dominique Baert, M. Pierre Bourguignon, M. Jean-Pierre Brard, M. Richard Dell’Agnola, Mme Aurélie Filippetti, M. Patrick Lemasle, M. Jean-François Mancel, M. Hervé Novelli. Assistait également à la réunion. – M. Daniel Paul. Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale : Réunion du mercredi 18 mai 2011, à 17 h 30 : Présents. – M. Jean Mallot, M. Dominique Tian. Excusé. – M. Pierre Morange. Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale : Réunion du jeudi 19 mai 2011, à 9 heures : Présents. – M. Pierre Morange, M. Dominique Tian. Excusé. – M. Jean Mallot. Mission d’information commune sur la mise en œuvre de la réforme de l’audiovisuel extérieur de la France : Réunion du mercredi 18 mai 2011, à 15 h 30 : Présents. – M. Patrick Bloche, Mme Marie-George Buffet, M. Michel Françaix, M. Michel Herbillon, M. Christian Kert, M. Didier Mathus, M. Jacques Myard, M. Franck Riester, M. François Rochebloine, M. Marcel Rogemont, Mme Michèle Tabarot. Excusé. – M. Eric Raoult. Réunion du mercredi 18 mai 2011 à, 17 heures : Présents. – M. Patrick Bloche, Mme Marie-George Buffet, M. Michel Françaix, M. Michel Herbillon, M. Christian Kert, M. Didier Mathus, M. Jacques Myard, M. Franck Riester, M. François Rochebloine, M. Marcel Rogemont, Mme Michèle Tabarot. Excusé. – M. Eric Raoult.

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Informations parlementaires

ASSEMBLÉE NATIONALE Session ordinaire de 2010-2011

DÉLÉGATIONS PARLEMENTAIRES

NOR : INPX1105194X

Réunions

Mardi 24 mai 2011 Délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, à 11 heures (5e bureau) : – audition de Mme Françoise Milewski, économiste au centre de recherche en économie de Sciences Po.

Mercredi 25 mai 2011 Délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, à 14 heures (5e bureau) : – audition de Mme Ghyslaine Richard, représentante de la CGT.

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Informations parlementaires

ASSEMBLÉE NATIONALE Session ordinaire de 2010-2011

DOCUMENTS ET PUBLICATIONS

NOR : INPX1105192X

1. Documents parlementaires

Dépôts du jeudi 19 mai 2011

Dépôt d’un projet de loi M. le président de l’Assemblée nationale a reçu, le 19 mai 2011, transmis par M. le Premier ministre, un projet de loi, adopté par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, sur la participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale et le jugement des mineurs. Ce projet de loi, no 3452, est renvoyé à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.

Dépôt d’une proposition de résolution M. le président de l’Assemblée nationale a reçu, le 19 mai 2011, de Mme Catherine Quéré et M. Serge Poignant et plusieurs de leurs collègues une proposition de résolution européenne sur le régime des droits de plantation de vigne, déposée en application de l’article 151-5 du règlement. Cette proposition de résolution européenne, no 3451, est renvoyée à la commission des affaires européennes, en application de l’article 151-5 du règlement.

Distribution de documents (1)

Proposition de loi No 3377. – Proposition de loi organique de Mme Marie-Jo Zimmermann relative à la publication d’opinions individuelles des membres du Conseil constitutionnel (renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République). – Document mis en distribution le 20 mai 2011.

Rapport No 3403. – Rapport de M. Jean Leonetti, au nom de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la bioéthique, sur le projet de loi, modifié par le Sénat, relatif à la bioéthique, (no 3324). – Document mis en distribution le 20 mai 2011.

Texte d’une commission No 3445 (annexe). – Projet de loi droits, protection et prise en charge des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques auxquels elles ne sont pas à même de consentir du fait de leurs troubles mentaux (deuxième lecture) : texte de la commission des affaires sociales. – Document mis en distribution le 19 mai 2011.

(1) Les documents parlementaires de l’Assemblée nationale sont servis, dès leur publication, aux abonnés aux éditions Documents de l’Assemblée nationale. Abonnement un an : Série ordinaire : France : 1223,60 €. Pour expédition par voie aérienne (outre-mer) ou pour l’étranger, paiement d’un supplément modulé selon la zone de destination, tarif sur demande.

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La série ordinaire est en outre disponible à la librairie de la Documentation française, 29-31, quai Voltaire, Paris (7e), au prix unitaire de : jusqu’à 32 pages : 0,75 € ; de 33 à 64 pages : 1,50 € ; de 65 à 128 pages : 3 € ; de 129 à 192 pages : 4 € ; au-delà de 192 pages, 0,50 € le cahier de 32 pages supplémentaires. Pour la vente par correspondance, ce prix est majoré d’une participation forfaitaire aux frais d’expédition.

2. Textes soumis en application de l’article 88-4 de la Constitution

Transmissions Par lettre du 19 mai 2011, M. le Premier ministre a transmis, en application de l’article 88-4 de la Constitution, à M. le président de l’Assemblée nationale les textes suivants : No E 6253. – Décision du Conseil modifiant la décision 2010/279/PESC du Conseil relative à la Mission de police de l’Union européenne en Afghanistan (EUPOL AFGHANISTAN) (SN 2344/11). No E 6254. – Décision du Conseil relative à la signature et la conclusion de l’accord entre l’Union européenne et la République d’Albanie établissant un cadre pour la participation de la République d’Albanie aux opérations de gestion de crises menées par l’Union européenne (SN 2372/11). No E 6255. – Projet de règlement d’exécution du Conseil mettant en œuvre l’article 16, paragraphe 2, du règlement (UE) no 204/2011 concernant des mesures restrictives en raison de la situation en Libye (SN 2388/11). No E 6256. – Projet de décision d’exécution du Conseil mettant en œuvre la décision 2011/137/PESC du Conseil concernant des mesures restrictives en raison de la situation en Libye (SN 2389/11). No E 6257. – Projet de décision du Conseil modifiant la décision 2010/413/PESC du Conseil concernant des mesures restrictives à l’encontre de l’Iran (SN 2391/11). No E 6258. – Projet de règlement d’exécution du Conseil mettant en œuvre l’article 14, paragraphe 1, du règlement (UE) no 442/2011 du Conseil concernant des mesures restrictives en raison de la situation en Syrie (SN 2392/11). No E 6259. – Projet de décision d’exécution du Conseil mettant en œuvre la décision 2011/273/PESC du Conseil concernant des mesures restrictives à l’encontre de la Syrie (SN 2393/11). No E 6260. – Projet de règlement d’exécution du Conseil mettant en œuvre l’article 36, paragraphe 2, du règlement (UE) no 961/2010 concernant l’adoption de mesures restrictives à l’encontre de l’Iran (SN 2395/11). No E 6261. – Projet de décision d’exécution du Conseil mettant en œuvre la décision 2010/639/PESC concernant des mesures restrictives à l’encontre de certains fonctionnaires de Biélorussie (SN 2397/11). No E 6262. – Projet de règlement d’exécution du Conseil mettant en œuvre l’article 8 bis, paragraphe 1, du règlement (CE) no 765/2006 concernant des mesures restrictives à l’encontre du président Lukashenko et de certains fonctionnaires de Biélorussie (SN 2399/11). No E 6263. – Projet de décision du Conseil définissant le statut, le siège et les modalités de fonctionnement de l’Agence européenne de défense (SN 2281/1/11). No E 6264. – Projet de décision du Conseil modifiant l’action commune 2001/555/PESC relative à la création d’un centre satellitaire de l’Union européenne (SN 2294/1/11).

Distribution No E 6253. – Décision du Conseil modifiant la décision 2010/279/PESC du Conseil relative à la Mission de police de l’Union européenne en Afghanistan (EUPOL AFGHANISTAN). SN 2344/11. – Document mis en distribution le 20 mai 2011. No E 6254. – Décision du Conseil relative à la signature et la conclusion de l’accord entre l’Union européenne et la République d’Albanie établissant un cadre pour la participation de la République d’Albanie aux opérations de gestion de crises menées par l’Union européenne. SN 2372/11. – Document mis en distribution le 20 mai 2011. No E 6255. – Projet de règlement d’exécution du Conseil mettant en œuvre l’article 16, paragraphe 2, du règlement (UE) no 204/2011 concernant des mesures restrictives en raison de la situation en Libye. SN 2388/11. – Document mis en distribution le 20 mai 2011. No E 6256. – Projet de décision d’exécution du Conseil mettant en œuvre la décision 2011/137/PESC du Conseil concernant des mesures restrictives en raison de la situation en Libye. SN 2389/11. – Document mis en distribution le 20 mai 2011. No E 6257. – Projet de décision du Conseil modifiant la décision 2010/413/PESC du Conseil concernant des mesures restrictives à l’encontre de l’Iran. SN 2391/11. – Document mis en distribution le 20 mai 2011. No E 6258. – Projet de règlement d’exécution du Conseil mettant en œuvre l’article 14, paragraphe 1, du règlement (UE) no 442/2011 du Conseil concernant des mesures restrictives en raison de la situation en Syrie. SN 2392/11. – Document mis en distribution le 20 mai 2011. No E 6259. – Projet de décision d’exécution du Conseil mettant en œuvre la décision 2011/273/PESC du Conseil concernant des mesures restrictives à l’encontre de la Syrie. SN 2393/11. – Document mis en distribution le 20 mai 2011.

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No E 6260. – Projet de règlement d’exécution du Conseil mettant en œuvre l’article 36, paragraphe 2, du règlement (UE) no 961/2010 concernant l’adoption de mesures restrictives à l’encontre de l’Iran. SN 2395/11. – Document mis en distribution le 20 mai 2011. No E 6261. – Projet de décision d’exécution du Conseil mettant en œuvre la décision 2010/639/PESC concernant des mesures restrictives à l’encontre de certains fonctionnaires de Biélorussie. SN 2397/11. – Document mis en distribution le 20 mai 2011. No E 6262. – Projet de règlement d’exécution du Conseil mettant en œuvre l’article 8 bis, paragraphe 1, du règlement (CE) no 765/2006 concernant des mesures restrictives à l’encontre du président Lukashenko et de certains fonctionnaires de Biélorussie. SN 2399/11. – Document mis en distribution le 20 mai 2011. No E 6263. – Projet de décision du Conseil définissant le statut, le siège et les modalités de fonctionnement de l’Agence européenne de défense. SN 2281/1/11. – Document mis en distribution le 20 mai 2011. No E 6264. – Projet de décision du Conseil modifiant l’action commune 2001/555/PESC relative à la création d’un centre satellitaire de l’Union européenne. SN 2294/1/11. – Document mis en distribution le 20 mai 2011.

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Informations parlementaires

SÉNAT Session ordinaire de 2010-2011

ORDRE DU JOUR

NOR : INPX1105187X

Mardi 24 mai 2011 A 9 h 30 : 1. Questions orales. (Le texte des questions figure en annexe.) A 14 h 30 : 2. Débat sur la politique forestière et le développement de la filière bois. 3. Question orale avec débat no 6 de Mme à M. le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire sur la contractualisation dans le secteur agricole. Mme Nathalie GOULET interroge M. le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire sur la contractualisation dans le secteur agricole. Les contrats entre producteurs et premiers acheteurs, obligatoires dans la filière des fruits et légumes depuis mars et dans la filière laitière depuis le mois d’avril, constituent une mesure phare de la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche, adoptée en juillet 2010. Face à des cours agricoles fortement volatiles, et à la fin annoncée des quotas laitiers en 2015, la généralisation de ces contrats vise à offrir aux producteurs une visibilité sur les débouchés de leur production, pour des volumes déterminés et une période déterminée. Si les modalités de fixation du prix sont intégrées au contrat, le prix en revanche n’y est pas garanti. En outre, si les contrats semblent adaptés dans une filière où les volumes peuvent être facilement prévus sur le moyen terme, et notamment dans la filière laitière, ils semblent moins l’être dans la filière des fruits et légumes. Les aléas climatiques impactant les volumes de nombreuses récoltes rendent en effet difficile pour ces exploitations un engagement contractuel sur trois ans. De surcroît, ce type de contrat ne semble pas adapté aux marchés physiques des fruits et légumes (notamment les marchés d’intérêt nationaux). A l’heure où le ministre souhaite étendre les contrats à l’alimentation animale, elle souhaiterait savoir, au vu de la mise en œuvre des premiers contrats, quels ajustements sont envisageables pour permettre à ces instruments de jouer leur rôle de sécurisation du revenu des agriculteurs tout en prenant en compte les réalités et les aléas du monde agricole.

Délais limites Débat sur la politique forestière et le développement de la filière bois. Délai limite pour les inscriptions de parole : lundi 23 mai 2011, à 17 heures. Question orale avec débat sur la contractualisation dans le secteur agricole. Délai limite pour les inscriptions de parole : lundi 23 mai 2011, à 17 heures. Débat sur l’état de la recherche en matière d’obésité. Délai limite pour les inscriptions de parole : mardi 24 mai 2011, à 17 heures. Débat sur « Quelle ambition pour la petite enfance dans notre pays ? ». Délai limite pour les inscriptions de parole : mardi 24 mai 2011, à 17 heures. Débat sur le bilan du dispositif d’exonération fiscale et sociale des heures supplémentaires. Délai limite pour les inscriptions de parole : mercredi 25 mai 2011, à 17 heures. Projet de loi organique relatif au fonctionnement des institutions de la Polynésie française (texte de la commission no 531, 2010-2011). Délai limite pour le dépôt des amendements : jeudi 26 mai 2011, à 11 heures. Proposition de loi, modifiée par l’Assemblée nationale, visant à actualiser l’ordonnance no 2005-10 du 4 janvier 2005 portant statut général des fonctionnaires des communes et des groupements de communes de la Polynésie française ainsi que de leurs établissements publics administratifs (texte de la commission no 533, 2010-2011).

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Délai limite pour le dépôt des amendements : jeudi 26 mai 2011, à 11 heures. Proposition de loi relative à la protection de l’identité (texte de la commission no 433, 2010-2011). Délai limite pour le dépôt des amendements : jeudi 26 mai 2011, à 11 heures. Proposition de loi visant à renforcer l’éthique du sport et les droits des sportifs (no 422, 2010-2011). Délai limite pour le dépôt des amendements : vendredi 27 mai 2011, à 12 heures.

ANNEXE

L’ordre d’appel des questions sera fixé ultérieurement No 1228 de M. Bernard VERA à Mme la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche (Avenir de l’IUFM d’Etiolles [91]). No 1259 de M. Jean-Jacques MIRASSOU à M. le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration (Situation de la communauté de communes rurales des coteaux du Savès et de l’Aussonnelle en Haute-Garonne). No 1261 de Mme Mireille SCHURCH à M. le ministre du travail, de l’emploi et de la santé (Autorisation d’exercice des médecins titulaires de diplômes obtenus hors Union européenne). No 1262 de M. Jean-Luc FICHET à M. le secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation (Avenir des opticiens en milieu rural face à la politique de conventionnement des complémentaires santé). No 1263 de M. à Mme la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement (Protection des digues). No 1264 de M. René-Pierre SIGNÉ à Mme la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche (Conventions CIFRE). No 1265 de Mme Nicole BORVO COHEN-SEAT à M. le ministre de la défense et des anciens combattants (Disparition d’un mathématicien à Alger en 1957). No 1266 de M. François MARC à M. le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire (Demande de solution technique de soutien pour les campagnes 2012 et 2013 de chanvre et lin). No 1268 de M. Martial BOURQUIN à M. le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire (Avenir des services publics en milieu rural). No 1270 de M. Jean-Pierre DEMERLIAT à Mme la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement (Inscription au SNIT de la mise à 2 × 2 voies de la RN 147). No 1271 de M. Guy FISCHER à Mme la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement (Difficultés financières des communes confrontées à des risques industriels majeurs). No 1275 de Mme Eliane ASSASSI à M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés (Insuffisance des effectifs du service pénitentiaire d’insertion et de probation [SPIP] en Seine-Saint-Denis). No 1277 de Mme Catherine MORIN-DESAILLY à M. le secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation (Conséquences des réductions des délais de paiement). No 1278 de M. Yannick BODIN à M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative (Suppression de l’aide administrative des directeurs d’école). No 1281 de M. Alain FOUCHÉ à Mme la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie (Bilan et contrôle des engagements pris par les banques). No 1283 de M. Michel BILLOUT à Mme la secrétaire d’Etat chargée de la santé (Avenir de la radiothérapie en Seine-et-Marne). No 1296 de Mme Anne-Marie ESCOFFIER à M. le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire (Lutte contre le campagnol). No 1317 de M. à M. le ministre du travail, de l’emploi et de la santé (Exonération des cotisations patronales d’assurances sociales et d’allocations familiales pour les entreprises implantées en zone de restructuration de la défense).

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SÉNAT Session ordinaire de 2010-2011

BUREAU DU SÉNAT

NOR : INPX1105155X

Convocation Le bureau du Sénat se réunira le mercredi 25 mai 2011, à 8 heures (salons de la présidence), avec l’ordre du jour suivant :

PREMIÈRE PARTIE Le bureau représentant le Sénat actionnaire unique de la société anonyme « La Chaîne parlementaire Public- Sénat » examinera dans l’exercice des pouvoirs dévolus à l’assemblée des actionnaires l’ordre du jour suivant : – approbation des comptes de l’exercice 2010.

SECONDE PARTIE Le bureau poursuivra sa réunion avec l’ordre du jour suivant : I. – La Chaîne parlementaire Public-Sénat : bilan et perspectives 2011-2012 : – audition de M. Gilles LECLERC, président-directeur général de Public-Sénat. II. – Application de la législation sur les incompatibilités parlementaires : – déclarations d’activités de sénateurs. III. – Conflits d’intérêts : – audition de M. Jean-Jacques HYEST, président de la commission des lois ; – communication de M. Jean-Léonce DUPONT, vice-président, président de la délégation en charge du statut du sénateur. IV. – Activités de contrôle : – communication du questeur délégué sur les crédits de missions communes d’information. V. – Activités internationales : – demandes de dérogations de groupes interparlementaires d’amitié ; – modalités de communication relatives aux déplacements internationaux des sénateurs. VI. – Audition de M. Adrien GOUTEYRON, président de la commission spéciale chargée du contrôle des comptes et de l’évaluation interne, et de M. Gérard MIQUEL, rapporteur. VII. – Débat sur les grandes orientations budgétaires du Sénat pour 2012. VIII. – Créations et suppressions d’emplois pour 2012. IX. – Association pour la gestion des assistants de sénateurs (AGAS) : – communication de Mme Monique PAPON, vice-présidente, présidente déléguée à l’AGAS. X. – Bilan et perspectives concernant la situation des personnes handicapées au Sénat : – communication du questeur délégué. XI. – Questions diverses.

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SÉNAT Session ordinaire de 2010-2011

CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS

NOR : INPX1105184X

Convocation La conférence des présidents du Sénat se réunira le mercredi 8 juin 2011, à 19 heures (salle Clemenceau).

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SÉNAT Session ordinaire de 2010-2011

COMMISSIONS

NOR : INPX1105185X

Membres présents ou excusés Mission commune d’information sur les conséquences de la révision générale des politiques publiques pour les collectivités territoriales et les services publics locaux : Séance du mercredi 18 mai 2011 : Présents. – M. Raymond Couderc, Mme , MM. Jean-Luc Fichet, Didier Guillaume, , , Gérard Miquel, François Patriat. Excusés. – Mme Christiane Demontès, MM. Adrien Gouteyron et . Mission commune d’information « Mediator : évaluation et contrôle des médicaments » : Séance du jeudi 19 mai 2011 : Présents. – MM. François Autain, Alain Fauconnier, Mme Marie-Thérèse Hermange, M. Jean-Jacques Mirassou et Mme Janine Rozier. Excusés. – Mme Nathalie Goulet, MM. Michel Guerry, Jean-Marie Vanlerenberghe, Alain Vasselle.

Convocations Commission des affaires sociales : Mardi 24 mai 2011, à 16 h 30 (salle Clemenceau) : 1. Audition, en commun avec la commission des lois et la commission des finances, de MM. Michel Mercier, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, et, François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, sur le projet de loi constitutionnelle no 499 (2010-2011) relatif à l’équilibre des finances publiques. 2. Questions diverses. Mercredi 25 mai 2011, à 10 heures (salle no 213) : 1. Proposition de loi no 492 (2009-2010) relative à la modernisation du congé maternité en faveur de la protection de la santé des femmes et de l’égalité salariale et sur les conditions d’exercice de la parentalité : – examen du rapport de Mme Claire-Lise Campion ; – examen des amendements ; – adoption du texte de la commission. Dépôt des amendements sur « Ameli commission ». Délai limite pour le dépôt des amendements : lundi 23 mai 2011, à 12 heures. 2. Questions diverses. Commission de la culture, de l’éducation et de la communication : Mardi 24 mai 2011, à 16 h 30 (salle no 245) : 1. Nomination d’un rapporteur sur la proposition de loi no 522 (2010-2011) relative à la gouvernance de l’Agence France-Presse. 2. Examen du rapport et élaboration du texte proposé par la commission pour la proposition de loi no 422 (2010-2011) visant à renforcer l’éthique du sport et les droits des sportifs (rapporteur : M. Jean-François Humbert). Le délai limite pour le dépôt des amendements auprès du secrétariat de la commission sur « Ameli commis- sions » est fixé au lundi 23 mai 2011, à 12 heures. 3. Questions diverses. Commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire : Mardi 24 mai 2011, à 18 heures (salle no 263) : 1. Examen du rapport d’information de M. Michel Magras sur le tourisme et l’environnement en outre-mer.

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2. Questions diverses. Mercredi 25 mai 2011, à 9 h 45 (salle no 263) : 1. Examen du rapport et du texte de la commission sur la proposition de loi no 510 (2010-2011), adoptée par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, visant à interdire l’exploration et l’exploi- tation des mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique (M. Michel Houel, rapporteur). Délai limite pour le dépôt des amendements auprès du secrétariat de la commission : lundi 23 mai 2011, à 12 heures. 2. Examen du rapport et du texte de la commission sur la proposition de résolution européenne, présentée par M. Jean-François Humbert, en application de l’article 73 quinquies du règlement, sur la proposition de directive du Parlement européen et du Conseil établissant un espace ferroviaire unique européen (no E 5642), adoptée sans modification par la commission des affaires européennes, contenue dans le rapport no 509 (2010-2011) fait par MM. Jean-François Humbert et Roland Ries (M. Francis Grignon, rapporteur). Délai limite pour le dépôt des amendements auprès du secrétariat de la commission : vendredi 20 mai 2011, à 12 heures. 3. Examen du rapport et du texte de la commission sur la proposition de résolution européenne no 523 (2010-2011), présentée, au nom de la commission des affaires européennes, par MM. Yann Gaillard et Simon Sutour, en application de l’article 73 quater du règlement, sur une politique européenne de cohésion ambitieuse après 2013 (M. Rémy Pointereau, rapporteur). Délai limite pour le dépôt des amendements auprès du secrétariat de la commission : lundi 23 mai 2011, à 11 heures. 4. Questions diverses. Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d’adminis- tration générale : Mardi 24 mai 2011, à 16 h 30 (salle Clemenceau) : 1. Audition, commune avec les commissions des affaires sociales et des finances, de MM. Michel Mercier, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, et François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, sur le projet de loi constitutionnelle no 499 (2010-2011), adopté par l’Assemblée nationale, relatif à l’équilibre des finances publiques (cette audition est ouverte à l’ensemble des sénateurs, au public et à la presse). 2. Questions diverses. Mercredi 25 mai 2011, à 10 h 30 (salle no 216 de la commission des lois) : 1. Nomination d’un rapporteur sur la proposition de loi no 525 (2010-2011), présentée par M. Laurent Béteille, tendant à renforcer la lutte contre la contrefaçon. 2. Examen du rapport de M. Jean-Patrick Courtois et du texte proposé par la commission pour le projet de loi no 500 (2010-2011), adopté par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, fixant le nombre des conseillers territoriaux de chaque département et de chaque région. Le délai limite pour le dépôt, auprès du secrétariat de la commission (Ameli commission), des amendements est fixé au lundi 23 mai 2011, à 12 heures. 3. Questions diverses. Mission commune d’information « Mediator : évaluation et contrôle des médicaments » : Mardi 24 mai 2011, à 14 heures (salle Médicis) : A 14 heures : 1. Table ronde sur la pharmacovigilance en France : M. Jacques Caron, responsable du centre de pharmacovigilance de Lille ; M. André Escousse, ancien responsable du centre de pharmacovigilance de Dijon ; Mme Françoise Haramburu, responsable du centre de pharmacovigilance de Bordeaux ; M. Jean-Pierre Kantelip, responsable du centre de pharmacovigilance de Besançon ; Mme Marie-Christine Pérault, responsable du centre de pharmacovigilance de Poitiers, présidente de l’Asso- ciation française des centres de pharmacovigilance. A 15 heures : 2. Audition de M. André Cicolella, président du Réseau Environnement Santé. A 16 heures : 3. Audition de Mme Patricia Brunko, chef d’unité, et Mme Irène Sacristan-Sanchez, chef d’unité adjoint « produits pharmaceutiques », au sein de la direction générale de la santé et des consommateurs de la Commission européenne. A 17 heures : 4. Audition de MM. Pierre Aucouturier et Alain Trautmann, membres de l’association Sauvons la recherche. 5. Questions diverses.

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Jeudi 26 mai 2011, à 9 h 30 (salle Médicis) : A 9 h 30 : 1. Audition de MM. Pierre Joly, président, et Patrice Queneau, membre de l’Académie de médecine. A 10 h 30 : 2. Audition de MM. Gérald Simonneau, professeur des universités, chef de service de pneumologie et réani- mation respiratoire, coordinateur du Centre de référence national pour l’hypertension artérielle pulmonaire sévère, et Marc Humbert, professeur des universités, praticien hospitalier dans le service de pneumologie et réanimation respiratoire, à l’hopital Antoine Béclère. A 11 h 30 : 3. Audition de M. Michel Pot, ancien secrétaire général de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS). 4. Questions diverses. Ces auditions seront ouvertes à la presse et feront l’objet d’un enregistrement audiovisuel en vue de leur diffusion sur le site internet du Sénat et sur Public Sénat. Mission commune d’information relative à Pôle emploi : Mardi 24 mai 2011, à 14 h 45 (salle no 213, salle de la commission des affaires sociales) : A 14 h 45 : 1. Table ronde avec des opérateurs privés de placement : audition conjointe de MM. Pierre Beretti, président-directeur général d’Altédia, Pierre Ferracci, président de Sodie, Mme Martine Gomez, directeur, déléguée du président en charge des relations avec la profession et les institutions, médiateur emploi respon- sable, à Manpower France, et M. Patrick Oger, directeur de Manpower égalité des chances, Mme Bénédicte Guesné, directrice France, et M. Nabil Bellaafar, directeur des opérations d’Ingeus, et M. Patrick Monbrun, directeur général de VAR (valorisation accompagnement et reclassement), filiale du Groupe Randstad France. A 16 h 15 : 2. Audition de M. Claude Seibel, inspecteur général honoraire de l’INSEE, et de Mme Béatrice Sédillot, auteurs du rapport « Les expérimentations d’accompagnement renforcé des demandeurs d’emploi conduites par l’UNEDIC et l’ANPE en 2007 ». A 17 h 15 : 3. Echange de vues sur les orientations du rapport. 4. Questions diverses.

Délais limites de dépôt des amendements en commission Commission des affaires sociales : Proposition de loi relative à la modernisation du congé maternité en faveur de la protection de la santé des femmes et de l’égalité salariale et sur les conditions d’exercice de la parentalité (no 492, 2009-2010) : lundi 23 mai 2011, à 12 heures. Commission de la culture, de l’éducation et de la communication : Proposition de loi visant à renforcer l’éthique du sport et les droits des sportifs (no 422, 2010-2011) : lundi 23 mai 2011, à 12 heures. Commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire : Proposition de résolution européenne de M. Jean-François Humbert, en application de l’article 73 quinquies du règlement, sur la proposition de directive du Parlement européen et du Conseil établissant un espace ferro- viaire unique européen (no E 5642), adoptée sans modification par la commission des affaires européennes, contenue dans le rapport (no 509, 2010-2011) fait par MM. Jean-François Humbert et Roland Ries : vendredi 20 mai 2011, à 12 heures. Proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, visant à interdire l’exploration et l’exploitation des mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydrau- lique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique (no 510, 2010-2011) : lundi 23 mai 2011, à 12 heures. Proposition de résolution européenne, présentée, au nom de la commission des affaires européennes, par MM. Yann Gaillard et Simon Sutour, en application de l’article 73 quater du règlement, sur une politique euro- péenne de cohésion ambitieuse après 2013 (no 523, 2010-2011) : lundi 23 mai 2011, à 11 heures. Commission des finances : Proposition de résolution européenne, présentée, au nom de la commission des affaires européennes, par M. , sénateur, sur l’application du principe de subsidiarité en matière de TVA (no 481, 2010-2011) : lundi 23 mai 2011, à 12 heures. Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d’adminis- tration générale :

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Projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, fixant le nombre des conseillers territoriaux de chaque département et de chaque région (no 500, 2010-2011) : lundi 23 mai 2011, à 12 heures.

COMMISSION DES AFFAIRES EUROPÉENNES

Membres présents ou excusés 2e séance du mercredi 18 mai 2011 : Présents. – MM. Denis Badré, Pierre Bernard-Reymond, Jean Bizet, Mme Roselle Cros, M. , Mme Colette Mélot, MM. Yves Pozzo di Borgo, . Excusés. – Mme Annie David, MM. Bernard Frimat, François Marc et Mme Catherine Tasca.

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Informations parlementaires

SÉNAT Session ordinaire de 2010-2011

DÉLÉGATIONS PARLEMENTAIRES

NOR : INPX1105186X

Membres présents ou excusés Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes : Séance du jeudi 19 mai 2011 : Présents. – Mme Michèle André, MM. Yannick Bodin, Roland Courteau, Mmes Gisèle Gautier, Françoise Laborde, Odette Terrade. Excusés. – Mmes , Marie-Thérèse Bruguière, Jacqueline Panis.

Convocation Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation : Mardi 24 mai 2011, à 18 heures (salle CA 008, 4, rue Casimir-Delavigne) : – audition de M. Daniel Canepa, président de l’Association des membres du corps préfectoral, sur le rôle et l’organisation du corps préfectoral dans l’accompagnement de la décentralisation.

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Informations parlementaires

SÉNAT Session ordinaire de 2010-2011

DOCUMENTS PARLEMENTAIRES

NOR : INPX1105188X

Documents enregistrés à la présidence du Sénat le mercredi 18 mai 2011

Dépôt d’une proposition de loi No 538 (2010-2011). – Proposition de loi de MM. Daniel RAOUL, Thierry REPENTIN, Jean-Pierre CAFFET, Serge GODARD, Roland COURTEAU, Robert NAVARRO, Mme Nicole BRICQ et les membres du groupe socialiste, apparentés et rattachés visant à faire du droit de préemption urbain un véritable outil de politique foncière au service de l’aménagement des territoires, envoyée à la commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire , sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.

Dépôt d’un rapport d’information No 539 (2010-2011). – Rapport d’information de M. Gérard MIQUEL, fait au nom de la commission spéciale chargée du contrôle des comptes et de l’évaluation interne, sur les comptes du Sénat de l’exercice 2010.

Document enregistré à la présidence du Sénat le jeudi 19 mai 2011

Dépôt d’une proposition de loi No 540 (2010-2011). – Proposition de loi de M. Antoine LEFÈVRE visant à perfectionner le cadre juridique de l’aide ponctuelle et bénévole apportée par les exploitants agricoles aux collectivités territoriales, envoyée à la commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.

Documents mis en distribution le vendredi 20 mai 2011 (1) No 522. – Proposition de loi de M. Jacques LEGENDRE relative à la gouvernance de l’Agence France-Presse, envoyée à la commission de la culture, de l’éducation et de la communication. No 534. – Projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République italienne relatif à la restauration du patrimoine architectural de la ville de L’Aquila (procédure accélérée), envoyé à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. No 535. – Projet de loi ratifiant l’ordonnance no 2010-1445 du 25 novembre 2010 portant adaptation pour les investissements réalisés dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie de la réduction d’impôt sur le revenu en faveur de l’investissement locatif, envoyé à la commission des finances.

(1) Les documents parlementaires du Sénat sont servis, dès leur publication, aux abonnés à l’édition Documents du Sénat. Abonnement un an : France : 1 025,80 €. Pour expédition par voie aérienne (outre-mer) ou pour l’étranger, paiement d’un supplément modulé selon la zone de destination, tarif sur demande. Ils sont en outre disponibles à la librairie de la Documentation française, 29-31, quai Voltaire, Paris (7e), au prix unitaire de : jusqu’à 32 pages : 0,75 € ; de 33 à 64 pages : 1,50 € ; de 65 à 128 pages : 3 € ; de 129 à 192 pages : 4 € ; au-delà de 192 pages, 0,50 € le cahier de 32 pages supplémentaires. Pour la vente par correspondance, ce prix est majoré d’une participation forfaitaire aux frais d’expédition.

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Informations parlementaires

OFFICES PARLEMENTAIRES ET DÉLÉGATION PARLEMENTAIRE AU RENSEIGNEMENT

OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES (OPECST)

NOR : INPX1105189X

Réunions

Mardi 24 mai 2011 A 16 heures (salle Lamartine) : – audition, ouverte à la presse, sur « les protections des réacteurs nucléaires », organisée, dans le cadre de la mission parlementaire de l’OPESCT sur la sécurité nucléaire et l’avenir de la filière nucléaire.

Jeudi 26 mai 2011 A 9 heures (salle Lamartine) : – audition publique, ouverte à la presse, sur « l’innovation à l’épreuve des peurs et des risques : quelle innovation pour la société de demain ».

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

PREMIER MINISTRE

Avis de vacance d’un emploi de directeur de projet

NOR : PRMG1113643V

Un emploi de directeur de projet, classé en groupe II, est créé, à l’administration centrale du ministère du travail, de l’emploi et de la santé, du ministère du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat et du ministère des solidarités et de la cohésion sociale auprès de la directrice de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques. Le titulaire de l’emploi mettra en place un dispositif permanent de formation et d’aide à la conception des politiques publiques dans les domaines de la santé et des solidarités, sous la forme d’un ensemble de séminaires destinés principalement aux cadres de l’administration centrale, des agences et des organismes publics concernés, avec des intervenants issus des administrations et du monde de la recherche, ou présentant les expériences d’autres pays et d’autres secteurs d’activité. A ce titre, il devra notamment : – recueillir et susciter des demandes sur des sujets intéressant plusieurs directions ou organismes ; – instituer et animer un comité des programmes et de l’évaluation comprenant les représentants des directions du ministère et des organismes associés ; – gérer en lien avec la direction des ressources humaines l’organisation pratique des séminaires et des cycles de formation ; – mettre à disposition et capitaliser les documents de formation ; – permettre la mutualisation et l’élargissement du dispositif en y associant d’autres institutions concernées par la conception ou l’étude et l’enseignement des politiques publiques sanitaires et sociales ; – s’appuyer sur les travaux produits ou mobilisés par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques et sa mission recherche. Ces tâches impliquent notamment : – une expérience et une connaissance approfondie des administrations concernées (directions ministérielles, sécurité sociale, agences...) ; – une bonne connaissance des problématiques sous-jacentes aux politiques publiques dans les domaines sanitaire et social ; – si possible une expérience de l’enseignement et de la recherche ou des études ; – une expérience de la direction de projets, impliquant sens de l’organisation, compréhension des enjeux, capacité à réaliser du consensus et à conduire le changement au sein d’organisations complexes ; La durée prévisible des fonctions est de trois ans. Tous renseignements relatifs à cet emploi peuvent être obtenus auprès de Mme Anne-Marie Brocas, directrice de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (téléphone : 01-40-56-80-57, e-mail [email protected]) et de M. Baudouin Seys, chef de service (téléphone : 01-40-56-80-58, e-mail [email protected]). Conformément aux dispositions du décret no 2008-382 du 21 avril 2008 relatif aux emplois d’experts de haut niveau et de directeur de projet des administrations de l’Etat et de ses établissements publics, les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae, doivent être transmises, par la voie hiérarchique, dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel, au ministère du travail, de l’emploi et de la santé, au ministère de l’éducation nationale de la jeunesse et de la vie associative, au ministère des solidarités et de la cohésion sociale et au ministère des sports, direction des ressources humaines, (sous-direction de la gestion du personnel, bureau des personnels d’encadrement et des agents non titulaires, DRH1A), 14, avenue Duquesne, 75350 Paris 07 SP.

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE

Avis de vacance d’emplois de directeurs régionaux adjoints de direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi

NOR : EFIH1112911V

Des emplois de directeurs régionaux adjoints sont vacants ou susceptibles d’être vacants dans les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi suivantes : Bretagne : – responsable du pôle « entreprises, emploi et économie ». Ile-de-France : – responsable de l’unité territoriale du Val-de-Marne. Nord - Pas-de-Calais : – responsable de l’unité territoriale du Nord-Valenciennes. – responsable du pôle « concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie ». Pays-de-la Loire : – responsable de l’unité territoriale de la Sarthe. Picardie : – responsable de l’unité territoriale de l’Oise. Créées par décret no 2009-1377 du 10 novembre 2009 modifié, les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) sont placées sous l’autorité du Préfet de région. Elles assurent le pilotage coordonné des politiques publiques, du développement économique, de l’emploi, du travail et de la protection des consommateurs. Ces services déconcentrés de l’Etat, tournées vers les entreprises et les acteurs socio-économiques sont désormais les interlocuteurs uniques pour les chefs d’entreprise, les salariés, les partenaires sociaux, les demandeurs d’emploi, les consommateurs, les branches et filières professionnelles. Elles s’appuient sur des unités territoriales, implantées au niveau départemental, pour mener des actions de proximité ciblées au plus près des besoins et des acteurs concernées. Elles constituent des services déconcentrés communs au ministère de l’économie, des finances et de l’industrie et au ministère du travail, de l’emploi et de la santé. Placés sous l’autorité du directeur régional des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi, les directeurs régionaux adjoints conduisent, chacun dans leur domaine respectif, les missions qui leur sont confiées conformément au décret no 2009-1377 du 10 novembre 2009 précité. Conformément aux dispositions de l’article 9 du décret no 2009-360 du 31 mars 2009 relatif aux emplois de direction de l’administration territoriale de l’Etat, les candidatures doivent être adressées, dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel, aux deux ministres dont relèvent les DIRECCTE, à l’adresse suivante : Délégation générale au pilotage des DIRECCTE et des DIECCTE (DGP) pôle RH, 20, avenue de Ségur, 75007 Paris, [email protected] S’agissant de services déconcentrés communs, cet avis de vacance est également publié dans le présent Journal officiel sous le timbre du ministère du travail, de l’emploi et de la santé.

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis de vacance d’emplois de directeurs régionaux adjoints de direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi

NOR : ETSF1112912V

Des emplois de directeurs régionaux adjoints sont vacants ou susceptibles d’être vacants dans les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi suivantes : Bretagne : – responsable du pôle « entreprises, emploi et économie ». Ile-de-France : – responsable de l’unité territoriale du Val-de-Marne. Nord - Pas-de-Calais : – responsable de l’unité territoriale du Nord-Valenciennes. – responsable du pôle « concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie ». Pays-de-la Loire : – responsable de l’unité territoriale de la Sarthe. Picardie : – responsable de l’unité territoriale de l’Oise. Créées par décret no 2009-1377 du 10 novembre 2009 modifié, les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) sont placées sous l’autorité du préfet de région. Elles assurent le pilotage coordonné des politiques publiques, du développement économique, de l’emploi, du travail et de la protection des consommateurs. Ces services déconcentrés de l’Etat, tournées vers les entreprises et les acteurs socio-économiques sont désormais les interlocuteurs uniques pour les chefs d’entreprise, les salariés, les partenaires sociaux, les demandeurs d’emploi, les consommateurs, les branches et filières professionnelles. Elles s’appuient sur des unités territoriales, implantées au niveau départemental, pour mener des actions de proximité ciblées au plus près des besoins et des acteurs concernées. Elles constituent des services déconcentrés communs au ministère de l’économie, des finances et de l’industrie et au ministère du travail, de l’emploi et de la santé. Placés sous l’autorité du directeur régional des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi, les directeurs régionaux adjoints conduisent, chacun dans leur domaine respectif, les missions qui leur sont confiées conformément au décret no 2009-1377 du 10 novembre 2009 précité. Conformément aux dispositions de l’article 9 du décret no 2009-360 du 31 mars 2009 relatif aux emplois de direction de l’administration territoriale de l’Etat, les candidatures doivent être adressées, dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel, aux deux ministres dont relèvent les DIRECCTE, à l’adresse suivante : Délégation générale au pilotage des DIRECCTE et des DIECCTE (DGP) Pôle RH, 20, avenue de Ségur, 75007 Paris, [email protected] S’agissant de services déconcentrés communs, cet avis de vacance est également publié dans le présent Journal officiel sous le timbre du ministère de l’économie, des finances et de l’industrie.

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis d’examen professionnel pour le recrutement d’ingénieurs hospitaliers

NOR : ETSH1113286V

Un examen professionnel aura lieu au Centre Hospitalier de Rouffach (Haut-Rhin), en application du 1o de l’article 35 du titre IV du statut général des fonctionnaires, en vue de pourvoir 2 postes d’ingénieur hospitalier, branche informatique, vacant dans cet établissement. Peuvent faire acte de candidature les techniciens supérieurs hospitaliers justifiant de dix années au moins de service effectifs dans leur corps ainsi que les techniciens supérieurs hospitaliers chefs justifiant de huit années au moins de services effectifs dans les grades de technicien supérieur principal hospitalier ou de technicien supérieur hospitalier chef. Les demandes d’admission à concourir doivent parvenir, un mois au moins avant la date du concours sur épreuves, par écrit, le cachet de la poste faisant foi, au directeur du centre hospitalier de Rouffach, direction des ressources humaines, 27, rue du 4e-RSM, BP 29, 68250 ROUFFACH, auprès duquel peuvent être obtenus tous les renseignements complémentaires pour la constitution du dossier, les dates et lieux du concours.

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à un examen professionnel pour le recrutement de technicien supérieur hospitalier chef

NOR : ETSH1113216V

Un examen professionnel aura lieu au centre hospitalier de Gaillac (Tarn), en application de l’article 12-2 du décret no 91-868 du 5 septembre 1991 modifié portant statuts particuliers des personnels techniques de la fonction publique hospitalière, en vue de pourvoir 1 poste de technicien supérieur hospitalier chef, domaine encadrement production culinaire/hôtellerie, vacant dans cet établissement. Peuvent faire acte de candidature les techniciens supérieurs hospitaliers comptant au moins 6 ans de fonction dans leur grade ou parmi les techniciens supérieurs hospitaliers principaux. Les candidatures devront être adressées, au plus tard dans un délai de 1 mois à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel, par écrit (le cachet de la poste faisant foi), au directeur du centre hospitalier, avenue René-Cassin, BP 36, 81601 Gaillac Cedex, auprès duquel peuvent être obtenus tous les renseignements complémentaires pour la constitution du dossier, les date et lieu du concours.

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis de concours sur titres pour le recrutement d’assistants socio-éducatifs (emploi d’assistant de service social) de la fonction publique hospitalière

NOR : ETSH1113227V

Une décision du directeur des hôpitaux Drôme Nord (Drôme), en date du 19 août 2010, a ouvert un concours sur titres pour le recrutement d’assistants socio-éducatifs (assistant de service social) de la fonction publique hospitalière en vue de pourvoir 2 postes vacants dans cet établissement. Peuvent faire acte de candidature les personnes remplissant les conditions énumérées à l’article 3 du décret no 93-652 du 26 mars 1993 modifié portant statut particulier des assistants socio-éducatifs de la fonction publique hospitalière. Les candidatures doivent être adressées (le cachet de la poste faisant foi) ou remises dans un délai de deux mois à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel, à M. le directeur Daniel BOUQUET, hôpitaux Drôme Nord, BP 1002, 26102 Romans-sur-Isère.

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis de concours sur titres pour le recrutement d’un assistant socio-éducatif (emploi d’éducateur spécialisé) de la fonction publique hospitalière

NOR : ETSH1113232V

Une décision du directeur des hôpitaux Drôme Nord (Drôme), en date du 19 août 2010, a ouvert un concours sur titres pour le recrutement d’assistant socio-éducatif (emploi d’éducateur spécialisé) de la fonction publique hospitalière en vue de pourvoir 1 poste vacant dans cet établissement. Peuvent faire acte de candidature les personnes remplissant les conditions énumérées à l’article 3 du décret no 93-652 du 26 mars 1993 modifié portant statut particulier des assistants de service social de la fonction publique hospitalière. Les candidatures doivent être adressées (le cachet de la poste faisant foi) ou remises dans un délai de deux mois à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel, à M. le directeur Daniel BOUQUET, hôpitaux Drôme Nord, BP 1002, 26102 Romans-sur-Isère.

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à l’ouverture d’un concours sur titres pour le recrutement d’animateur de la fonction publique hospitalière

NOR : ETSH1113200V

Une décision du centre hospitalier de Carpentras (Vaucluse) du 8 mars 2011, a ouvert un concours sur titres pour le recrutement d’un animateur sociaux culturel, en vue de pourvoir 1 poste vacant au centre hospitalier de Carpentras (Vaucluse). Peuvent faire acte de candidature les personnes remplissant les conditions énumérées à l’article 3 du décret no 93-654 du 26 mars 1993 modifié portant statut particulier des animateurs de la fonction publique hospitalière. Les candidatures doivent être adressées, par écrit (le cachet de la poste faisant foi) par lettre recommandée, ou remises dans un délai de deux mois à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel, au directeur du centre hospitalier de Carpentras, rond-point de l’Amitié, BP 263, 84208 Carpentras Cedex.

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis de concours sur titres pour le recrutement d’animateur de la fonction publique hospitalière

NOR : ETSH1113298V

Une décision de la directrice de l’EHPAD de Donzy (Nièvre), en date du 17 mars 2011, a ouvert un concours sur titres pour le recrutement d’animateur en vue de pourvoir 1 poste vacant dans cet établissement. Peuvent faire acte de candidature les personnes remplissant les conditions énumérées à l’article 3 du décret no 93-654 du 26 mars 1993 modifié portant statut particulier des animateurs de la fonction publique hospitalière. Les candidatures doivent être adressées (le cachet de la poste faisant foi) ou remises dans un délai de deux mois à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel, à la directrice de l’EHPAD de Donzy, 7, rue du Général-Leclerc, 58220 DONZY.

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif au concours sur titres pour le recrutement d’ingénieurs hospitaliers

NOR : ETSH1113288V

Un concours sur titres aura lieu au centre hospitalier de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), dans les conditions fixées à l’article 6 (a) du décret no 91-868 du 5 septembre 1991 modifié portant statuts particuliers des personnels techniques de la fonction publique hospitalière, en vue de pourvoir 2 postes d’ingénieurs hospitaliers, branche travaux 1 poste, branche qualité et gestion des risques 1 poste, vacant dans cet établissement. Peuvent être candidats les titulaires d’un des diplômes ou titres dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, les titulaires d’un diplôme dont l’équivalence avec les titres ou diplômes précités, pour l’application du décret précité, aura été reconnue par la commission prévue par le décret no 2007-196 du 13 février 2007 relatif aux équivalences de diplômes requis pour se présenter aux concours d’accès aux corps et cadres d’emploi de la fonction publique. Les demandes d’admission à concourir doivent parvenir, un mois au moins avant la date du concours sur titres, par écrit, le cachet de la poste faisant foi, au directeur du centre hospitalier de Montereau, 1 bis, rue Victor-Hugo, 77875 MONTEREAU-FAULT-YONNE Cedex, auprès duquel peuvent être obtenus tous les renseignements complémentaires pour la constitution du dossier, les dates et lieu du concours.

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif au concours sur titres pour le recrutement d’ingénieur hospitalier

NOR : ETSH1113290V

Un concours sur titres aura lieu au centre hospitalier universitaire de Bordeaux, dans les conditions fixées par le décret no 91-868 du 5 septembre 1991 modifié, en vue de pourvoir 1 poste d’ingénieur hospitalier, domaine technique et scientifique. Peuvent être candidats les titulaires d’un des diplômes ou titres dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, les titulaires d’un diplôme dont l’équivalence avec les titres ou diplômes précités, pour l’application du décret précité, aura été reconnue par la commission prévue par le décret no 2007-196 du 13 février 2007 relatif aux équivalences de diplômes requis pour se présenter aux concours d’accès aux corps et cadres d’emploi de la fonction publique. Les demandes d’admission à concourir doivent parvenir, un mois au moins avant la date du concours sur titres, par écrit, le cachet de la poste faisant foi, à la direction générale du centre hospitalier universitaire, 12, rue Dubernat, 33404 TALENCE CEDEX, auprès de laquelle peuvent être obtenus tous les renseignements complémentaires pour la constitution du dossier, les dates et lieux du concours.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 121 sur 147

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif au concours sur titres pour le recrutement d’ingénieur hospitalier

NOR : ETSH1113306V

Un concours sur titres aura lieu au centre hospitalier mémorial France Etats-Unis de Saint-Lô (Manche), dans les conditions fixées par le décret no 91-868 du 5 septembre 1991 modifié, en vue de pourvoir 1 poste d’ingénieur hospitalier, branche qualité, vacant dans cet établissement. Peuvent être candidats les titulaires d’un des diplômes ou titres dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, les titulaires d’un diplôme dont l’équivalence avec les titres ou diplômes précités, pour l’application du décret précité, aura été reconnue par la commission prévue par le décret no 2007-196 du 13 février 2007 relatif aux équivalences de diplômes requis pour se présenter aux concours d’accès aux corps et cadres d’emploi de la fonction publique. Les demandes d’admission à concourir doivent parvenir, un mois au moins avant la date du concours sur titres, par écrit (le cachet de la poste faisant foi), au directeur général du centre hospitalier mémorial France Etats-Unis, 715, rue Dunant, CS 65509, 50009 Saint-Lô Cedex, auprès duquel peuvent être obtenus tous les renseignements complémentaires pour la constitution du dossier, les dates et lieux du concours.

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif au concours interne sur épreuves pour le recrutement d’agents-chefs de 2e catégorie de la fonction publique hospitalière

NOR : ETSH1113258V

Un concours interne sur épreuves aura lieu au centre hospitalier de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) dans les conditions fixées à l’article 4 (2o) du décret no 91-45 du 14 janvier 1991 modifié portant statuts particuliers des personnels ouvriers, des conducteurs ambulanciers et des personnels d’entretien et de salubrité de la fonction publique hospitalière, en vue de pourvoir : – 2 postes d’agent-chef de 2e catégorie, domaine bionettoyage ; – 1 poste d’agent-chef de 2e catégorie, domaine blanchisserie. Peuvent faire acte de candidature : 1. Les fonctionnaires titulaires du corps des agents de maîtrise, du corps des conducteurs ambulanciers et du corps des dessinateurs régis par le décret no 91-868 du 5 septembre 1991 modifié portant statuts particuliers des personnels techniques de la fonction publique hospitalière ainsi que les fonctionnaires titulaires des grades de maître ouvrier et maître ouvrier principal. 2. Les agents de maîtrise principaux, les maîtres ouvriers principaux, les conducteurs ambulanciers hors catégorie et les dessinateurs principaux doivent justifier d’un an d’ancienneté au moins dans leur grade. Les agents de maîtrise, les maîtres ouvriers, les conducteurs ambulanciers de 1re catégorie et les dessinateurs chef de groupe doivent justifier de trois ans d’ancienneté au moins dans leur grade respectif. Les dossiers de candidatures doivent être adressés au plus tard, un mois après la date de publication du présent avis au Journal officiel, par lettre recommandée (le cachet de la poste faisant foi), au directeur du centre hospitalier, 15, rue Gambetta, BP 149, 65201 Bagnères-de-Bigorre, auprès duquel peuvent être obtenus tous les renseignements complémentaires pour la constitution du dossier, les dates et lieux du concours.

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif au concours interne sur épreuves pour le recrutement de technicien supérieur hospitalier buandier

NOR : ETSH1113266V

Un concours interne sur épreuves aura lieu au centre hospitalier de Laval (Mayenne), dans les conditions fixées à l’article 12 (1-b) du décret no 91-868 du 5 septembre 1991 modifié portant statuts particuliers des personnels techniques de la fonction publique hospitalière, en vue de pourvoir 1 poste de technicien supérieur, domaine buanderie, vacant dans cet établissement. Peuvent faire acte de candidature, pour 40 % des postes à pourvoir par concours interne, les fonctionnaires et agents publics, ainsi que les agents en fonction dans une organisation internationale intergouvernementale à la date de clôture, comptant au moins trois ans de services publics au 1er janvier de l’année au titre de laquelle est organisé le concours. Les dossiers de candidatures doivent être adressés au plus tard, un mois après la date de publication du présent avis au Journal officiel, par lettre recommandée, le cachet de la poste faisant foi, au directeur du centre hospitalier de Laval, service concours, 33, rue du Haut-Rocher, 53015 Laval Cedex, auprès duquel peuvent être obtenus tous les renseignements complémentaires pour la constitution du dossier, les date et lieu du concours.

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AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à un concours externe sur titres d’agents-chefs de 2e catégorie de la fonction publique hospitalière

NOR : ETSH1113264V

Un concours externe sur titres aura lieu au centre hospitalier universitaire de Saint-Etienne (Loire) dans les conditions fixées à l’article 4 (1o) du décret no 91-45 du 14 janvier 1991 modifié portant statuts particuliers des personnels ouvriers, des conducteurs ambulanciers et des personnels d’entretien et de salubrité de la fonction publique hospitalière, en vue de pourvoir 3 postes d’agents-chefs de 2e catégorie, domaine bionettoyage vacants dans cet établissement. Peuvent faire acte de candidature, 1. Les titulaires d’un baccalauréat professionnel correspondant aux domaines énumérés à l’article 2 du décret précité ou d’une qualification reconnue équivalente. 2. Les personnes titulaires d’une certification inscrite au répertoire national des certifications professionnelles délivrée dans l’un ou plusieurs des domaines précités. 3. Les personnes titulaires d’une équivalence délivrée par la commission instituée par le décret no 2007-196 du 13 février 2007 relatif aux équivalences de diplômes requises pour se présenter aux concours d’accès aux corps et grade d’emplois de la fonction publique, permettant de se présenter à ce concours. Les dossiers de candidatures doivent être adressés au plus tard, un mois après la date de publication du présent avis au Journal officiel, par lettre recommandée (le cachet de la poste faisant foi), au directeur des ressources humaines et des relations sociales, CHU de Saint-Etienne, bâtiment S, 2e étage, 44, rue Pointe-Cadet, hôpital de la Charité, 42055 Saint-Etienne Cedex 2, auprès duquel peuvent être obtenus tous les renseignements complémentaires pour la constitution du dossier, les date et lieu du concours.

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AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif au concours externe sur titres d’agent-chef de 2e catégorie de la fonction publique hospitalière

NOR : ETSH1113308V

Un concours externe sur titres aura lieu au centre hospitalier universitaire de BORDEAUX, dans les conditions fixées à l’article 4 (1o) du décret no 91-45 du 14 janvier 1991 modifié portant statuts particuliers des personnels ouvriers, des conducteurs ambulanciers et des personnels d’entretien et de salubrité de la fonction publique hospitalière, en vue de pourvoir 1 poste d’agent-chef de 2e catégorie, domaine « équipements et installations électriques, vacant dans cet établissement. Peuvent faire acte de candidature : 1. les titulaires d’un baccalauréat professionnel correspondant aux domaines énumérés à l’article 2 du décret précité ou d’une qualification reconnue équivalente. 2. Les personnes titulaire d’une certification inscrite au répertoire national des certifications professionnelles délivrée dans l’un ou plusieurs des domaines précités. 3. Les personnes titulaires d’une équivalence délivrée par la commission instituée par le décret no 2007-196 du 13 février 2007 relatif aux équivalences de diplômes requises pour se présenter aux concours d’accès aux corps et grade d’emplois de la fonction publique, permettant de se présenter à ce concours. Les dossiers de candidature doivent être adressés, au plus tard un mois après la date de publication du présent avis au Journal officiel, par lettre recommandée (le cachet de la poste faisant foi), à la direction générale du centre hospitalier universitaire de Bordeaux, 12, rue Dubernat, 33404 Talence Cedex, auprès de laquelle peuvent être obtenus tous les renseignements complémentaires pour la constitution du dossier, les dates et lieux du concours.

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AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis de concours externe sur titres pour le recrutement d’un technicien supérieur hospitalier

NOR : ETSH1113237V

Un concours externe sur titres aura lieu au CHU de Bourganeuf, dans les conditions fixées à l’article 12 (1o, a) du décret no 91-868 du 5 septembre 1991 modifié portant statuts particuliers des personnels techniques de la fonction publique hospitalière en vue de pourvoir 1 poste de technicien supérieur hospitalier, branche technique financière et analytique, vacant dans cet établissement. Peuvent faire acte de candidature, pour 40 % des postes à pourvoir par concours externe sur titres, les titulaires d’un diplôme sanctionnant un premier cycle d’études supérieures, d’un titre ou diplôme homologués au niveau III, ou d’une certification inscrite au répertoire national des certifications professionnelles délivrée dans l’une ou plusieurs des spécialités citées ci-dessus, ainsi que dans tout autre domaine à caractère technique et scientifique entrant dans les missions des établissements relevant de la fonction publique hospitalière. Ce concours est également ouvert aux candidats titulaires d’un diplôme dont l’équivalence avec les titres ou diplômes requis pour se présenter aux concours d’accès aux corps et cadres d’emploi de la fonction publique. Les dossiers de candidature devront être adressés, au plus tard un mois après la date de parution avis au Journal officiel, par lettre recommandée (le cachet de la poste faisant foi), au directeur du centre hospitalier, place Tournois, 23400 Bourganeuf, auprès duquel peuvent être obtenus tous les renseignements complémentaires pour la constitution du dossier, la date et le lieu du concours.

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis de concours externe sur titres pour le recrutement d’un technicien supérieur hospitalier

NOR : ETSH1113245V

Un concours externe sur titres aura lieu au CHU de Libourne, dans les conditions fixées à l’article 12 (1o, a) du décret no 91-868 du 5 septembre 1991 modifié portant statuts particuliers des personnels techniques de la fonction publique hospitalière en vue de pourvoir 1 poste de technicien supérieur hospitalier, domaine : hygiène sécurité, environnement, prévention et gestion des risques, vacant dans cet établissement. Peuvent faire acte de candidature, pour 40 % des postes à pourvoir par concours externe sur titres, les titulaires d’un diplôme sanctionnant un premier cycle d’études supérieures, d’un titre ou diplôme homologués au niveau III, ou d’une certification inscrite au répertoire national des certifications professionnelles délivrée dans l’une ou plusieurs des spécialités citées ci-dessus, ainsi que dans tout autre domaine à caractère technique et scientifique entrant dans les missions des établissements relevant de la fonction publique hospitalière. Ce concours est également ouvert aux candidats titulaires d’un diplôme dont l’équivalence avec les titres ou diplômes requis pour se présenter aux concours d’accès aux corps et cadres d’emploi de la fonction publique. Les dossiers de candidature devront être adressés, au plus tard un mois après la date de parution avis au Journal officiel, par lettre recommandée (le cachet de la poste faisant foi), au directeur des ressources humaines, 112, rue de la Marne, BP 199, 33505 Libourne Cedex, auprès duquel peuvent être obtenus tous les renseignements complémentaires pour la constitution du dossier, la date et le lieu du concours.

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif au concours externe sur titres pour le recrutement de technicien supérieur hospitalier

NOR : ETSH1113274V

Un concours externe sur titres aura lieu à l’EHPAD de Sainte-Livrade-sur-Lot (Lot-et-Garonne), dans les conditions fixées à l’article 12 (1o, a) du décret no 91-868 du 5 septembre 1991 modifié portant statuts particuliers des personnels techniques de la fonction publique hospitalière, en vue de pourvoir 1 poste de technicien supérieur hospitalier, domaine qualité et accréditation vacant dans cet établissement. Peuvent faire acte de candidature, pour 40 % des postes à pourvoir par concours externe sur titres, les titulaires d’un diplôme sanctionnant un premier cycle d’études supérieures, d’un titre ou d’un diplôme homologués au niveau III ou d’une certification inscrite au répertoire national des certifications professionnelles délivrée dans l’une ou plusieurs des spécialités citées ci-dessus, ainsi que dans tout autre domaine à caractère technique et scientifique entrant dans les missions des établissements relevant de la fonction publique hospitalière. Ce concours est également ouvert aux candidats titulaires d’un diplôme dont l’équivalence avec les titres ou diplômes précités, pour l’application du décret no 91-868 précité, aura été reconnue par la commission prévue par le décret no 2007-196 du 13 février 2007 relatif aux équivalences de diplômes requis pour se présenter aux concours d’accès aux corps et cadres d’emplois de la fonction publique. Les dossiers de candidature doivent être adressés, au plus tard un mois après la date de publication du présent avis au Journal officiel, par lettre recommandée (le cachet de la poste faisant foi), au directeur de l’EHPAD de Sainte-Livrade-sur-Lot, 47110 Sainte-Livrade-sur-Lot, auprès duquel peuvent être obtenus tous les renseignements complémentaires pour la constitution du dossier, les dates et lieux du concours.

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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Avis relatif au concours externe sur titres pour le recrutement de technicien supérieur hospitalier

NOR : ETSH1113277V

Un concours externe sur titres aura lieu au CHU de Bordeaux, dans les conditions fixées à l’article 12 (1o, a) du décret no 91-868 du 5 septembre 1991 modifié portant statuts particuliers des personnels techniques de la fonction publique hospitalière en vue de pourvoir 1 poste de technicien supérieur hospitalier domaine « gestion technique et logistique », vacant dans cet établissement. Peuvent faire acte de candidature, pour 40 % des postes à pourvoir par concours externe sur titres, les titulaires d’un diplôme sanctionnant un premier cycle d’études supérieures, d’un titre ou diplôme homologués au niveau III, ou d’une certification inscrite au répertoire national des certifications professionnelles délivrée dans l’une ou plusieurs des spécialités citées ci-dessus, ainsi que dans tout autre domaine à caractère technique et scientifique entrant dans les missions des établissements relevant de la fonction publique hospitalière. Ce concours est également ouvert aux candidats titulaires d’un diplôme dont l’équivalence avec les titres ou diplômes requis pour se présenter aux concours d’accès aux corps et cadres d’emploi de la fonction publique. Les dossiers de candidature devront être adressés, au plus tard un mois après la date de parution avis au Journal officiel, par lettre recommandée (le cachet de la poste faisant foi), à la direction générale du centre hospitalier universitaire de Bordeaux, 12, rue Dubernat, 33404 Talence Cedex auprès de laquelle peuvent être obtenus tous les renseignements complémentaires pour la constitution du dossier, la date et le lieu du concours.

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Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L’ETAT

Avis relatif au Loto Foot 15 no 29 du 21 mai 2011

NOR : BCRZ1199082V

Il sera attribué à l’ensemble des gagnants de premier rang de l’événement Loto Foot 15 no 29 du 21 mai 2011 un gain total minimum de 1 000 000 d’euros (à partager entre les gagnants du 1er rang). Les sommes éventuellement nécessaires à cet effet seront prélevées sur le Fonds de report LOTO FOOT 7&15, en application de l’article 10.5.2 du règlement Loto Foot 7&15.

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Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L’ETAT

Résultats du tirage de l’Euro Millions du mardi 17 mai 2011

NOR : BCRX1105164V

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Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L’ETAT

Résultats des tirages du Keno du mardi 17 mai 2011

NOR : BCRX1105165V

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Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Avis relatif à une décision portant approbation de la convention constitutive modificative no 2 du groupement d’intérêt public dénommé « Groupement de recherches sur les institutions et le droit de l’aménagement, de l’urbanisme et de l’habitat »

NOR : ESRR1111848V

Par une décision du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement, et de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 3 avril 2011, la convention constitutive modificative no 2 du groupement d’intérêt public dénommé « Groupement de recherches sur les institutions et le droit de l’aménagement, de l’urbanisme et de l’habitat » (GRIDAUH) est approuvée.

Extraits de la convention constitutive modificative no 2

Dénomination La dénomination du groupement d’intérêt public est : Groupement de recherches sur les institutions et le droit de l’aménagement, de l’urbanisme et de l’habitat (GRIDAUH).

Objet Le groupement a pour objet d’assurer : 1o La structuration de la recherche juridique dans le domaine de l’aménagement, du développement durable, de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction (labellisation et mise en réseau des équipes, mise en place d’institutions permanentes de concertation entre les chercheurs et les professions) ; 2o La valorisation de la recherche juridique (publication, recensement et communication des études et des recherches, séminaires) ; 3o La mise en œuvre d’actions lourdes de recherches tant fondamentales que concertées avec les acteurs de l’urbanisme ; 4o La mise en réseau des ressources documentaires.

Membres Le groupement est constitué entre l’Etat représenté par le ministère chargé de la recherche et le ministère chargé de l’urbanisme, la ville de Paris, le Centre national de la recherche scientifique, l’université de Paris-I, l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, la Fédération des offices publics de l’habitat, le Conseil supérieur du notariat, la Chambre interdépartementale des notaires de Paris, le barreau de Paris, l’ordre des géomètres-experts, la société services, conseil, expertises, territoires, l’assemblée des communautés de France.

Siège Le siège du groupement est fixé à l’université de Paris-I Panthéon-Sorbonne, 12, place du Panthéon, 75005 Paris.

Durée Le groupement est prorogé pour une durée de cinq ans à compter du 5 juin 2011.

Mode de gestion La gestion du groupement est assurée selon les règles de la gestion privée.

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Responsabilité Dans leurs rapports entre eux, les membres sont tenus au respect des obligations du groupement en proportion de leurs droits statutaires. Dans leurs rapports avec les tiers, les membres ne sont pas solidaires ; ils sont responsables des dettes du groupement à proportion de leurs droits statutaires.

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Informations diverses

COURS INDICATIFS DU 19 MAI 2011 COMMUNIQUÉS PAR LA BANQUE DE FRANCE

Euros contre devises

NOR : IDIX1105183X

1 euro ...... 1,426 5 USD 1 euro ...... 2,243 8 TRY 1 euro ...... 116,83 JPY 1 euro ...... 1,338 7 AUD 1 euro ...... 1,955 8 BGN 1 euro ...... 2,293 9 BRL 1 euro ...... 24,468 CZK 1 euro ...... 1,380 4 CAD 1 euro ...... 7,457 7 DKK 1 euro ...... 9,278 4 CNY 1 euro ...... 0,881 3 GBP 1 euro ...... 11,088 2 HKD 1 euro ...... 267,97 HUF 1 euro ...... 12 201,08 IDR 1 euro ...... 3,452 8 LTL 1 euro ...... 4,974 8 ILS 1 euro ...... 0,709 2 LVL 1 euro ...... 64,164 INR 1 euro ...... 3,923 6 PLN 1 euro ...... 1 549,8 KRW 1 euro ...... 4,116 3 RON 1 euro ...... 16,656 1 MXN 1 euro ...... 8,964 SEK 1 euro ...... 4,312 MYR 1 euro ...... 1,261 6 CHF 1 euro ...... 1,807 1 NZD 1 euro ...... ND ISK 1 euro ...... 61,601 PHP 1 euro ...... 7,872 5 NOK 1 euro ...... 1,766 4 SGD 1 euro ...... 7,413 HRK 1 euro ...... 43,209 THB 1 euro ...... 39,941 3 RUB 1 euro ...... 9,840 3 ZAR

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Informations diverses

NOR : BCRE1113221V

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L’ÉTAT

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Service comptable de l’Etat

SITUATION MENSUELLE DE L’ÉTAT

MARS 2011

SOMMAIRE

Notes méthodologiques et glossaire Commentaires Solde d’exécution budgétaire de l’exercice Solde d’exécution budgétaire en gestion Dépenses par titres et catégories Dépenses par missions et par programmes Recettes du budget général : Recettes fiscales Recettes non fiscales Prélèvements sur recettes et fonds de concours Opérations des comptes spéciaux en dépenses et en recettes Opérations des comptes spéciaux en soldes Tableau des flux de trésorerie Situation des correspondants du Trésor et personnes habilitées Dette financière de l’Etat

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NOTES MÉTHODOLOGIQUES – GLOSSAIRE Les chiffres présentés sont les données cumulées depuis le 1er janvier jusqu’à la fin du mois. Ces informations sont directement issues de la comptabilité générale de l’Etat. Les chiffres « exécutés » 2010 correspondent aux données publiées à l’époque. Les chiffres « retraités » 2010 correspondent aux données exécutées corrigées des mesures nouvelles de changements de périmètre liées à la loi de finances 2011. Catégorie. La catégorie identifie une typologie de dépenses relevant d’un titre. Comptes spéciaux. Comptes spéciaux dotés de crédits : Les comptes d’affectation spéciale retracent des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. Les crédits de ces comptes sont limitatifs. Les comptes de concours financiers retracent les prêts et avances consentis par l’Etat. Un compte distinct est ouvert pour chaque débiteur ou catégorie de débiteurs. Les comptes de concours financiers sont dotés de crédits limitatifs, à l’exception du compte d’accords monétaires internationaux et du compte de prêts à des Etats étrangers. Comptes spéciaux dotés d’autorisations de découverts : Les évaluations de recettes et les prévisions de dépenses de ces comptes ont un caractère indicatif ; seul le découvert fixé pour chacun d’entre eux a un caractère limitatif. Les comptes de commerce retracent des opérations de caractère industriel ou commercial effectuées à titre accessoire par des services de l’Etat non dotés de la personnalité morale. Les comptes d’opérations monétaires retracent des recettes et des dépenses de caractère monétaire. Correspondants du Trésor. Déposants de fonds au Trésor public à titre obligatoire ou non. Crédit de paiement. Limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées pendant l’année pour la couverture des engagements contractés dans le cadre des autorisations d’engagement. FMI. Fonds monétaire international. Fonds de concours. Fonds versés par des personnes morales ou physiques pour concourir avec ceux de l’Etat à des dépenses d’intérêt public. Mission. Une mission comprend un ensemble de programmes concourant à une politique publique définie. Seule une disposition de loi de finances d’initiative gouvernementale peut créer une mission. Les projets de loi de finances présentent les crédits en missions, détaillées en programmes, eux-mêmes composés d’actions. Une mission regroupe donc un ensemble de programmes concourant à une politique publique définie. Elle peut être interministérielle. Elle constitue l’unité de vote des crédits. Les parlementaires peuvent notamment modifier la répartition des moyens entre programmes d’une même mission. Le montant global des crédits de la mission ne peut, en revanche, être accru par le Parlement. Période complémentaire. La période complémentaire correspond au délai imparti pour l’achèvement des recettes et des dépenses d’un exercice budgétaire qui sont en cours d’exécution à la fin de l’année civile. Prélèvements sur recettes. Prélèvements effectués sur les recettes de l’Etat au profit des collectivités territoriales et de la Communauté européenne. Programme. Un programme regroupe les crédits destinés à mettre en œuvre une action ou un ensemble cohérent d’actions relevant d’un même ministère et auquel sont associés des objectifs précis, définis en fonction de finalités d’intérêt général, ainsi que des résultats attendus et faisant l’objet d’une évaluation.

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Unité de spécialité des crédits, le programme constitue le cadre de gestion opérationnelle des politiques de l’Etat. Le responsable d’un programme a la faculté d’utiliser librement les crédits au sein de l’enveloppe du programme fixée par le Parlement, sous réserve de ne pas dépasser le montant prévu pour les dépenses de personnel et le plafond ministériel des autorisations d’emplois. R & D. Remboursements et dégrèvements. Il s’agit de dépenses venant en atténuation de recettes d’impôts d’Etat ou d’impôts locaux. Les remboursements concernent des trop-versés d’impôts acquittés par versement spontané. Les dégrèvements sont calculés après l’émission initiale de l’impôt pour rectifier des erreurs ou à la suite de procédures contentieuses. Les restitutions d’impôts, les remises gracieuses et les admissions en non-valeurs sont également des dépenses venant en atténuation de recettes. Solde budgétaire de l’exercice. Solde des opérations d’exécution des lois de finances initiale et rectificatives relatives au budget de l’année courante, intégrant leur imputation en gestion courante et suivante (période complémentaire). Solde budgétaire en gestion. Solde des opérations d’exécution des lois de finances initiale et rectificatives relatives aux budgets des années courante et précédente exécutées au cours de la gestion N courant du 01/01/N au 31/12/N. Tableau des flux de trésorerie (TFT). La trésorerie est l’ensemble des comptes composant les postes de trésorerie active et passive de la situation nette de l’Etat. Le TFT présente la ventilation des opérations d’encaissements et de décaissements de l’Etat par nature de flux : flux d’activité, flux d’investissement et flux de financement. Ce tableau est élaboré de manière similaire au TFT présenté dans le compte général de l’Etat (CGE). Titre. Les dépenses budgétaires de l’Etat sont regroupées sous les titres suivants : – les dotations des pouvoirs publics ; – les dépenses de personnel ; – les dépenses de fonctionnement ; – les charges de la dette de l’Etat ; ces opérations visent les dépenses (décaissements) liées à la dette de l’Etat ayant un impact sur le solde ; les remboursements de la dette ne sont donc pas visés ici ; – les dépenses d’investissement ; – les dépenses d’intervention ; – les dépenses d’opérations financières.

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COMMENTAIRES Au 31 mars 2011, le solde d’exécution budgétaire hors FMI de l’exercice s’élève à – 33 595 millions €. En mars 2010, le solde s’élevait, à périmètre constant, à – 29 226 millions €.

Les dépenses brutes du budget général : 78 949 millions € contre 77 158 millions € en 2010 L’écart d’exécution des dépenses entre 2010 et 2011 (+ 1 791 millions €) s’explique par une augmentation des dépenses de personnel de 1 444 millions €, des dépenses d’investissement de 1 021 millions € et des dépenses de fonctionnement de 890 millions € partiellement compensée par une baisse des dépenses d’intervention de 1 685 millions €. Les principales dépenses du mois (hors dépenses de personnel, remboursements et dégrèvements) : – mission défense : 2 291 millions €, dont 696 millions € relatif au programme « Préparation et emploi des forces » et 1 378 millions € au programmes « Equipement des forces » ; – mission régime sociaux et de retraite : 969 millions €, dont 798 millions € de charge de retraite de la SNCF ; – mission écologie : 634 millions € de subvention pour l’utilisation de l’infrastructure pour les trains régionaux de voyageurs ; – mission anciens combattants, mémoire et liens avec la nation : 641 millions € au programme « Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant », dont 427 millions € de pensions militaires d’invalidité et 198 millions € au titre de la retraite du combattant.

Recettes brutes du budget général : 61 852 millions € contre 52 482 millions € en 2010 Recettes fiscales : 81 004 millions € contre 77 545 millions € en 2010 : Cette évolution s’explique par une augmentation des recettes de TVA (+ 2 816 millions €) et d’impôt sur les sociétés (+ 697 millions €). Les principales recettes du mois : – impôt sur le revenu : 4 531 millions € ; – impôt sur les sociétés : 9 049 millions € (dont 8 288 millions € au titre du premier acompte 2011 à échéance du 15 mars) ; – TVA : 13 972 millions €. Recettes non fiscales : 1 076 millions € contre 2 216 millions € en 2010 : Cette baisse des recettes non fiscales s’explique par l’encaissement d’une recette exceptionnelle de 1 017 millions € en 2010, en application d’un jugement du tribunal de l’Union européenne relatif au régime fiscal dérogatoire dont a bénéficié France Télécom entre 1994 et 2002. Prélèvements sur les recettes de l’Etat : – 20 667 millions € contre – 27 883 millions € : La diminution des prélèvements sur recettes de l’Etat au profit des collectivités territoriales résulte de la suppression en 2011 de la compensation relais de la réforme de la taxe professionnelle (7 949 millions € à fin mars 2010).

Solde des comptes spéciaux (hors FMI) : – 16 498 millions € contre – 4 550 millions € en 2010 Cette dégradation s’explique essentiellement par la variation du solde du compte d’avances aux collectivités territoriales (– 9 034 millions €) suite à la réforme de la taxe professionnelle et du solde du compte de prêts à des Etats étrangers (– 4 495 millions €). Les principales évolutions du mois : Le compte de prêts à des Etats étrangers enregistre la deuxième tranche du prêt accordé à la Grèce dans le cadre du soutien financier aux Etats membres de l’Union européenne de la zone « euro » pour un montant de 3 107 millions €. Le compte de prêts et avances à des particuliers ou organismes privés enregistre en recettes 2 000 millions € de remboursement en capital du prêt consenti au secteur automobile en 2009.

Dette financière au 31 mars : 1 276 409 millions € Les flux significatifs enregistrés au cours du mois de mars concernent les OAT pour + 12 897 millions €, les BTAN pour + 5 232 millions € et les BTF pour + 1 845 millions €.

Situation de la trésorerie de l’Etat au 31 mars : – 63 411 millions € La situation de la trésorerie de l’Etat arrêtée fin mars présente un solde créditeur de 63 411 millions €, soit un encaissement net de 15 856 millions € sur le mois (cf. tableau des flux de trésorerie).

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Les principaux encaissements du mois sont constitués par des impôts et taxes à hauteur de 30 424 millions € et des émissions d’emprunts pour 20 920 millions €. Les principaux flux de décaissements concernent des dépenses d’intervention et de personnel pour respectivement 10 366 millions € (prélèvements sur les recettes de l’Etat notamment) et 9 417 millions €, et d’autres décaissements pour 8 999 millions € au titre principalement des avances aux collectivités territoriales.

SOLDE D’EXÉCUTION BUDGÉTAIRE DE L’EXERCICE

(Exercice 2011 du 1er janvier 2011 au 12 janvier 2012)

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SOLDE D’EXÉCUTION BUDGÉTAIRE EN GESTION

(Exercice 2011 du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2011)

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DÉPENSES PAR TITRES ET CATÉGORIES

(Hors opérations des comptes spéciaux)

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DÉPENSES PAR MISSIONS ET PAR PROGRAMMES

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RECETTES DU BUDGET GÉNÉRAL : RECETTES FISCALES

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RECETTES FISCALES

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RECETTES DU BUDGET GÉNÉRAL : RECETTES NON FISCALES

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RECETTES NON FISCALES

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PRÉLÈVEMENTS SUR RECETTES ET FONDS DE CONCOURS

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OPÉRATIONS DES COMPTES SPÉCIAUX

(En dépenses et en recettes)

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OPÉRATIONS DES COMPTES SPÉCIAUX (En soldes)

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TABLEAUX DES FLUX DE TRÉSORERIE

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SITUATION DES CORRESPONDANTS DU TRÉSOR ET PERSONNES HABILITÉES

(Situation à la fin du mois)

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DETTE FINANCIÈRE DE L’ÉTAT

(Hors intérêts courus et intérêts constatés d’avance)

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ANNONCES

LES ANNONCES SONT REÇUES À L’OFFICE SPÉCIAL DE PUBLICITÉ Département SPJO

56, boulevard Mission-Marchand, 92411 COURBEVOIE CEDEX Tél. : 01-49-04-01-71 ou 72 − Télécopie : 01-43-33-32-26

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CONCESSIONS DIVERSES

No 84282 PRÉFET DE LA CREUSE AVIS DE MISE EN CONCURRENCE

Demande de permis exclusif de recherche de mines d’or « La Voueize »

La société par actions simplifiées (SAS) Mines françaises consolidées, dont le siège social est c/o SARL Stema, 16, rue Jean-Canavese, 06100 Nice, a déposé, le 11 décembre 2009, et pour une durée de cinq ans, une demande de permis exclusif de recherche (M) de mines d’or dit « La Voueize ». La superficie concernée (227,628 km2) est située sur partie du territoire des départements de l’Allier, de la Creuse et du Puy-de-Dôme, selon la délimitation géographique suivante comportant mention des coordonnées Lambert : A. – Intersection cotée 428 dans la commune de Verneiges, de l’axe de la route départementale (RD) 917 et de l’axe de la RD 66 (x = 601191, y = 2141167). B. – Intersection cotée 408 dans la commune de Budelière, de l’axe de la RD 993 et de l’axe de la RD 996 (x = 609844, y = 2134823). C. – Axe de la borne géodésique cotée 435 située à 1,5 km au nord-ouest de Chambon-sur-Voueize, lieudit Pièce de l’Ormeau (x = 605927, y = 2133190). D. – Intersection, à 450 mètres à l’ouest de Chambon-sur-Voueize et sur le territoire de cette commune, de l’axe de la RD 915 et de l’axe de la RD 993 (x = 606470, y = 2132080). E. – Arête de l’angle est du pilier rive droite du parapet nord-est du pont sur la Tardes, à Chambon-sur- Voueize (x = 607130, y = 2131910). F. – Intersection, commune d’Evaux-les-Bains, de la rive gauche du ruisseau du Chat Cros et du bord ouest du pont sur le chemin menant au moulin du Doulaud (x = 609870, y = 2131600). G. – Axe de la borne géodésique cotée 455, située à 3 km au nord-est d’Evaux-les-Bains et sur le territoire de cette commune, au lieudit Les Sagnes Creux (x = 613665, y = 2132725). H. – Intersection cotée 452, dans le village du Gentioux, commune de La Petite-Marche, de l’axe de la RD 109 et de l’axe du chemin communal menant au hameau du Peux (x = 616870, y = 2131990). I. – Intersection, à 1,7 km à l’est de La Petite-Marche, de l’axe de la RD 409 avec l’axe de la voie communale menant au hameau de Lacaud-Beausson, reliant la RD 409 à la RD 109, point coté 477 (x = 619828, y = 2132355). J. – Intersection, à 1,2 km au sud de Terjat et à 3,2 km au nord de Marcillat-en-Combraille, de l’axe de la RD 151 et de l’axe de la voie communale reliant la RD 151 au hameau des Fayes, point coté 504 (x = 622061, y = 2132610). K. – Intersection, au lieudit La Contamine, à 1,2 km au sud-ouest de Marcillat-en-Combraille, de l’axe longitudinal du pont sur la RD 51 et de l’axe du ruisseau du Bouron, point coté 438 (x = 622320, y = 2128690).

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L. – Intersection, à 1,4 km au nord de Saint-marcel-en-Marcillat, de l’axe de la voie communale reliant le hameau de Charassat au bourg de Saint-Marcel-en-Marcillat et de l’axe de la voie communale reliant les hameaux de Romagère-aux-Osiers et des Vincents, point coté 504 (x = 619390, y = 2128635). M. – Intersection, à 1,7 km au sud-ouest de Chambonchard, de l’axe de la RD 25 et de l’axe de la voie communale reliant la RD 25 au hameau de Feyneraud (x = 615060, y = 2130112). N. – Intersection, à 3,5 km au sud-ouest de Chambonchard, de l’axe de la RD 25 et de l’axe de la voie communale reliant la RD 25 au hameau du Peyroux (x = 615000, y = 2127891). O. – Axe de la borne géodésique cotée 592, située à 3 km au nord-ouest du hameau de Mambouix, commune de Saint-Hilaire, au lieudit Le Gresaille ((x = 620242, y = 2123569). P. – Axe du clocher de l’église de Saint-Maurice-près-Pionsat (x = 620228, y = 2118425). Q. – Axe de la borne géodésique cotée 565, située à 0,1 km au nord du hameau de Chazérade, commune de Charron (x = 616220, y = 2118547). R. – Intersection, à 1,8 km au nord de Fontanières et sur le territoire de cette commune, de l’axe de la RD 996 avec l’axe de la voie de chemin de fer (x = 612680, y = 2124700). S. – Intersection, au hameau de Courbanges, commune de Chambon-sur-Voueize, de l’axe de la voie communale reliant Courbanges à Barbeyrat, au nord, et de l’axe de la voie communale allant de Courbanges à Montfrialoux, au sud-ouest (x = 607050, y = 2128640). T. – Axe du clocher de l’église de Lussat (x = 600355, y = 2131385). U. – Axe de la borne géodésique cotée 396, située à 3,4 km au nord-est de Gouzon et sur le territoire de cette commune, au lieudit Le Tureau du Guet (x = 594233, y = 2134383). V. – Intersection, à 0,8 km au sud-est de La Celle-sous-Gouzon et sur le territoire de cette commune, de l’axe de la RD 40 et de l’axe du chemin menant au hameau de Manaly (x = 590820, y = 2134232). W. – Intersection, à 0,1 km au nord-est de Trois-Fonds, de l’axe de la RD 997 et de l’axe de la voie communale reliant la RD 997 au hameau de Bête, point coté 432 (x = 592641, y = 2137820). En application de l’article 19 du décret no 2006-648 du 2 juin 2006 relatif aux titres miniers et aux titres de stockage souterrain, cette demande de permis est soumise à une mise en concurrence d’une durée de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République française, soit du 20 mai 2011 au 19 juin 2011. La demande ainsi que les documents cartographiques associés peuvent être consultés, dans ce délai, aux jours et heures d’ouverture au public (sauf les jours fériés) : – à la direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature, direction de l’eau et de la biodiversité, sous-direction de l’action territoriale et de la législation de l’eau et des matières premières, bureau de la législation des mines et des matières premières (AT3), Arche de La Défense, paroi Sud, 92055 La Défense Cedex ; – à la préfecture de la Creuse, secrétariat général aux affaires départementales, pôle des procédures d’intérêt public, place Louis-Lacrocq, 23011 Guéret Cedex. Toute demande concurrente est présentée comme la demande initiale. Elle est adressée au ministre en charge à l’adresse indiquée ci-dessus, par lettre recommandée avec accusé de réception, dans le délai de trente jours à compter de la date du présent Journal officiel. No 84286 PRÉFET DE LA CREUSE AVIS DE MISE EN CONCURRENCE

Demande de permis exclusif de recherche de mines d’or « Chamborand »

La société par actions simplifiées (SAS) Mines françaises consolidées, dont le siège social est c/o SARL Stema, 16, rue Jean-Canavese, 06100 Nice, a déposé, le 11 décembre 2009, et pour une durée de cinq ans, une demande de permis exclusif de recherche (M) de mines d’or dit « Chamborand ». La superficie concernée (138,663 km2) est située sur partie du territoire du département de la Creuse, selon la délimitation géographique suivante comportant mention des coordonnées Lambert : A. – Intersection sur la commune de Lizières de l’axe de la route départementale (RD) 912 a1 et du chemin menant au hameau de Librat (x = 539752, y = 2136354). B. – Intersection cotée 419, commune de Chamborand, de l’axe de la RD 4 et de l’axe du chemin communal menant au lieudit Le Chiron (x = 541925, y = 2129080). C. – Intersection, à 2,2 km au nord de Saint-Dizier-Leyrenne, de l’axe de la RD 22 et de l’axe de la voie communale reliant la RD 22 au hameau de Teillet, point coté 447 (x = 551532, y = 2116424). D. – Intersection cotée 466, commune de Saint-Dizier-Leyrenne, hameau du Pommier, de l’axe de la RD 61 et de la RD 43 (x = 553719, y = 2114198).

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 136 sur 147

E. – Axe du clocher de l’église de Bosmoreau-les-Mines (x = 554903, y = 2118425). F. – Commune de Masbaraud-Mérignat, à 400 m de l’intersection de la RD 912 et du chemin communal menant au lieudit La Combe du Moulin (x = 553554, y = 2108181). G. – Intersection cotée 430, commune de Saint-Dizier-Leyrenne, de l’axe de la RD 44 et de la RD 43 (x = 546926, y = 2113944). H. – Intersection, point coté 414, commune de Saint-Etienne-de-Fursac, de l’axe de la RD 42 et de l’axe du chemin communal desservant le hameau de Beauvais (x = 538517, y = 2125095). I. – Intersection, point coté 400, commune de Saint-Priest-la-Feuille, de l’axe de la RD 42 et de l’axe du chemin communal desservant le hameau de Villeaubert (x = 537134, y = 2134600). En application de l’article 19 du décret no 2006-648 du 2 juin 2006 relatif aux titres miniers et aux titres de stockage souterrain, cette demande de permis est soumise à une mise en concurrence d’une durée de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République française, soit du 20 mai 2011 au 19 juin 2011. La demande ainsi que les documents cartographiques associés peuvent être consultés, dans ce délai, aux jours et heures d’ouverture au public (sauf les jours fériés) : – à la direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature, direction de l’eau et de la biodiversité, sous-direction de l’action territoriale et de la législation de l’eau et des matières premières, bureau de la législation des mines et des matières premières (AT3), Arche de La Défense, paroi Sud, 92055 La Défense Cedex ; – à la préfecture de la Creuse, secrétariat général aux affaires départementales, pôle des procédures d’intérêt public, place Louis-Lacrocq, 23011 Guéret Cedex. Toute demande concurrente est présentée comme la demande initiale. Elle est adressée au ministre en charge à l’adresse indiquée ci-dessus, par lettre recommandée avec accusé de réception, dans le délai de trente jours à compter de la date du présent Journal officiel.

. . 20 mai 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 137 sur 147

ANNONCES

LES ANNONCES SONT REÇUES À L’OFFICE SPÉCIAL DE PUBLICITÉ Département SPJO

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DEMANDES DE CHANGEMENT DE NOM

(textes 137 à 147)

En application du décret no 2004-459 du 28 mai 2004, pris après avis de la CNIL, les actes individuels relatifs à l’état et à la nationalité des personnes ne doivent pas faire l’objet d’une publication sous forme électronique. Ces textes peuvent être consultés sur l’édition papier.

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